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| Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Lun 9 Déc 2013 - 21:21 | |
| J’ai faim, j’ai faim, j’ai faim ! hurlaient les pensées du jeune Zaphirel, alors qu’il observait les allées et venues incessantes des caravanes et des marchands aux portes de Gloria. Il avait abandonné la ville, pourtant, et toutes ses tentations, toutes ses odeurs, ses images, et ses beaux atours. Tout cela avait toujours été au-dessus de ses moyens. Il avait eu beau travailler, travailler encore, il n’avait qu’à peine pu subvenir à ses besoins. Non. La ville n’était pas faite pour lui, pas encore. Il avait longuement hésité, finalement, à s’agenouiller aux portes, bras levés, demandant l’aumône, mendiant sa nourriture. Mais il n’avait pas pu. Trop dur. Trop douloureux. Trop honteux. Il n’avait pas supporté de s’imaginer faire ça, alors de penser le faire… non. Impossible. Il se refusait à une existence aussi pitoyable. Le masochisme a des limites. Alors il s’était dit que voler un peu de nourriture serait un moindre mal. Une existence moins misérable. Plutôt voleur que dépendant.
Il suivait donc désormais un groupe de voyageurs, avec leurs carioles. La plupart ne se connaissaient pas ; on voyageait ensemble pour avoir l’imposance du nombre, par prudence. Zaphirel préférait voyager seul, il pouvaint ainsi plus facilement se cacher, en cas de danger. Se mêlant aux voyageurs, il échangea quelques paroles timides à propos de la pluie et du beau temps, il évoqua une fois ou deux sa courte expérience, sa brève, très brève – trop brève – carrière militaire, et on rit de lui. Il n’avait clairement pas le physique pour ça. Il avait voulu se grandir d’une vie, d’une expérience et d’un savoir faire, de richesses, de victuailles, qu’il aurait pu ramener chez lui comme un trophée. A sa famille… mais il ne rentrerait pas. Il avait échoué. Il était pitoyable, inutile, faible, et plus pauvre encore qu’à son départ. Tant pis. Au moins avait-il pu voir Gloria, autrement qu’en rêves fugaces.
Il s’écarta progressivement des voyageurs, se positionnant à l’arrière des véhicules. Puis, il glissa très délicatement et discrètement une main dans un panier à portée. Des pommes ! Parfait ! Un sourire soulagé éclaira son visage un instant. Il enfourna deux fruits dans sa besace, son petit sac, et en prit une en main, dans laquelle il croqua avec avidité, et appêtit. Les larmes auraient presque pu mouiller ses yeux tellement cela le soulageait. Il releva les yeux, pour vérifier qu’on ne l’observait pas. Oups ? Avisant une paire d’yeux fixée sur lui, il détala comme s’il avait l’esprit de la mort aux trousses, espérant que ce ne soit pas vraiment le cas ; on risquait de donner l’alerte, de le poursuivre, de lui couper une main, ou les deux peut-être ! La peur donne des ailes, parait-il…
« Je suis désolé, laissez moi ! »
On le poursuivait. Il glissa dans les bois courrant, le plus vite possible, jusqu’à-ce qu’une branche basse ne le gêne. Il ralentit, trébucha sur une racine, et roula dans la mousse. Son sac lui fila entre les doigts pour rouler un peu plus loin, et il se redressa à quatre pattes pour le rattraper. Sa nourriture, précieuse nourriture ! Que personne n’y touche ! Il tendit la main et la referma dans le vide. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Mar 10 Déc 2013 - 19:31 | |
| Du travail! Voila ce donc Alford avait besoin. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il avait accomplit son dernier contrat en date, enfin si l'on peut appeler cela un contrat. A peine quelques pièces d'or pour apprendre le respect à une racaille local, et le foutre en prison au passage. Cela avait était d'une facilité sans nom, a peine 2 coups avaient suffit pour que le délinquant tombe violemment dans les pommes. C'était vraiment a des kilomètres des quelques combats qu'il avait pu faire quand il était sous contrat avec l'armée de L'empire, surtout de cette fameux combat ou il fit passer extraordinairement un vampire de l'autre côté. C'est presque un miracle qu'il en soit ressorti indemne, mais l’adrénaline du combat, et la satisfaction d'avoir sauvé des vies et servie à quelques choses l'avait revigoré. Mais bon ce moyennement long contrat était terminé et il en était ressorti avec une bourse bien remplie, et au moins il n'aurait pas à s'inquiéter de son argent pour un temps, même après ses nombreuses anciennes dépenses, et aumônes. Il vaudrait mieux s'y faire la vie de mercenaire ne pouvait pas toujours tourné à plein régime, et des petits boulots s'avéraient au final peu dangereux, honnêtes, et lucratifs ce qui pouvait lui convenir pour un temps, et lui servir d'échauffement.
Cela devait faire plus de quelques jours qu'il avait rejoint ce petit convoi en cours de route. Ses membres ne devaient pas se plaindre de pouvoir bénéficier de sa lame, même pour un temps. Il dépassait toute les personnes du convoi d'une tête au minimum, et cela au final le gênait un peu car il semblait que la plupart de ses collègues de routes est un peu peur de lui, mais bon il était habitué. Néanmoins pour l'instant le voyage s'était bien déroulé, et il n'y avait eu à peu près aucun problème, et cela suffisait à le satisfaire.
Sa première année en tant que mercenaire était bientôt passait quand il y pensait. Il se rappelait encore qu'il y a peu il était encore en service dans la milice de son paisible hameau, et était partit ensuite pour mener une autre vie, et aussi tirer parti de ses talents martiaux affûtés. Il aurait peut-être pu aussi opter pour une vie de paysans simple, et paisible, mais cela ne l'aurait pas satisfait il voulait aller plus loin, et surtout il n'aurait pas pleinement pu tirer parti de ses talents. Surement qu'il était plus fait pour une vie guerrière que de paisible paysan, mais au moins il avait choisi sa voie, et était plutôt doué dans ce qu'il faisait, et l'argent ne manquait pas donc pour l'instant Alford considère que c'est un bon choix quoique un peut périlleux.
A un moment il entrevit ce qui semblait être un jeune garçon chétif qui devait avoir a peu près le même âge que lui, même si il paraissait plutôt jeune. Il regarda discrètement en coin ce que celui-ci faisait, il compris vite qu'il volait des pommes sans doute pour se nourrir. Le mercenaire hésita un instant à arrêter le jeune homme, ou se contenter de le laisser faire, après tout il avait l'air bien miséreux surtout qu'il semblait content de pouvoir manger, ce qui traduisait le fait qu'il devait être affamé. Mais celui-ci retourna brusquement son regard, et Gorder ne put que se résoudre à devoir partir à sa poursuite, pour éviter qu'on ne croit qu'il soit dans le coup et surtout pour épargner encore plus de malheur a ce jeune homme qu'il en avait besoin. Il dit aux autres membres du convoi avec autorité avant d'être trop loin pour qu'on l'entende.
Restez ici je reviens!
Cela fait il n'aurait personne dans les pattes pendant qu'il s'occuperait de cette histoire. L'apprenti voleur semblait commencer à le distançait après quelques centaine de mètre en même temps lui n'avait que des vêtements en tissus, pendant que Alford se trimbalait dans son armure. Mais coup de chance le fuyard trébucha sur une branche et se retrouva vautrer par terre, et chercha à récupérer sa besace dans la précipîtation. Mais Alford la récupéra avant et dit avec assez de sévérité au garçon sans doute que la fatigue de cette poursuite l'avait irrité.
Pourquoi as tu fait cela?!?
Mais il se calme rapidement, et inspecta minutieusement l'auteur du larcin qui semblait être plutôt attendrissant, et assez faible et démuni. Le regard dur du mercenaire envers-lui finit par très vite s'adoucir, après tout il s'était contenté de voler des pommes pour se nourrir. Il ne pouvait pas vraiment être blâmer pour cela! Et le marchand pouvait bien se passer de deux petites pommes.
Et puis zut! Sa gentillesse, et sa compassion naturelle finirait par lui porter préjudice, mais il ressentait de l'empathie envers le jeune homme, et avait envie de lui venir en aide, il ne supportait pas l'idée de laisser quelqu'un dans le malheur alors qu'il pourrait lui tendre une main secourable.
Il releva donc le garçon, et lui dit avec calme, et gentillesse en lui posant une main sur l'épaule amicalement. Ce qui a dut surprendre le garçon d'ailleurs de son rapide changement d'humeur...
Désolé si je t'ai fais peur. Mais sache que je ne te veux aucun mal. Je ne compte pas te ramener là-bas ou te dénoncer. Dis-moi juste ce qui t'as pousser à faire ça, je veux juste te venir en aide, n'ai pas peur.
Pour confirmer ce qu'il disait il lui passe l'une des pommes dans la besace, et enleva son casque pour ôter l'appréhension de celui-ci, et le mettre en confiance, même si Alford n'apprécie jamais de devoir montrer sa vilaine trogne à quelqu'un. Il valait mieux ne pas faire peur à son interlocuteur, et il se dit que peut-être essayer de démarrai une conversation pourrait détendre la situation, et lui ferai du bien à lui aussi...
D'ailleurs comment t’appelle tu? Moi je me nomme Alford Gorder mercenaire de profession. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Mar 17 Déc 2013 - 12:35 | |
| « Pourquoi as-tu fait cela ? »
La voix était sévère. Zaphirel avait encore le nez dans la mousse verdâtre de la forêt, et il ne broncha pas. Têtanisé pendant quelques secondes, il craigna qu’on ne lui coupe quelques doigts pour lui apprendre à voler… Le poursuivant était – comble de l’angoisse – une espèce de montagne en armure, du type que son père aimait. Mais quand il lança un prudent – très prudent – regard par-dessus son épaule, il ne croisa qu’un regard doux. Curieux, mais doux. Puis il l’attrapa et le releva, et posa amicalement une main sur son autre épaule. … Amicalement ? Dire que Zaphirel était stupéfait relevait de l’euphémisme, si bien qu’il ne lâcha pas un mot de plus, le regardant seulement, de ses grands yeux ronds.
« Désolé si je t'ai fais peur. Mais sache que je ne te veux aucun mal. Je ne compte pas te ramener là-bas ou te dénoncer. Dis-moi juste ce qui t'as pousser à faire ça, je veux juste te venir en aide, n'ai pas peur. »
Il sortit une pomme et la lui donna. Zaphirel était perdu. Passé la terreur du moment, il était seulement surpris et déstabilisé par ce type étrange, ce colosse qui devait bien faire deux fois son épaisseur et au moins une fois et demi sa taille, et qui, après l’avoir coursé jusqu’à la forêt, se montrait d’une aimable gentillesse… c’était… louche.
« D'ailleurs comment t’appelle tu? Moi je me nomme Alford Gorder, mercenaire de profession. »
Il attrapa la pomme d’une petite main un peu hésitante, et croqua dedans avec avidité. Comme ça, plus personne ne la lui prendrait. Elle était à lui ! Il releva les yeux après une longue minute de silence, et consentit à répondre :
« Zaphirel. Je n’ai plus de travail. »
Il renifla et se frotta les yeux, alors que de toutes petites larmes de soulagement venaient s’y loger. Mais il les chassa, conscient que ce n’était pas tout à fait le genre de réaction si peu viriles qu’aurait pu avoir son interlocuteur, et il avait déjà suffisament honte de son allure chétive. Autant ne pas en rajouter.
« … pourquoi m’avez suivi si vous ne me voulez rien ? Ça vous prend souvent d’courrir les voleurs pour leur parler ? »
Il était sarcastique, mais le ton cachait surtout une frayeur à peine surmontée. Mais il n’avait pas totalement dit n’importe quoi, il le pensait vraiment. Ce type venait de lui flanquer la frousse à le courser dans le chemin, menaçant dans sa grosse armure, juste pour… pour ça ? S’il avait vraiment voulu l’aider, il aurait fait comme s’il ne l’avait pas vu, et Zaphirel aurait pu prendre son maigre repas et repartir sur la route.
« … qu’est-ce que vous m’voulez ? J’ai pas d’argent, pas de maison et pas d’amis. Juste un pauvre arc et quelques rares flèches pour m’défend’ … pis quand bien même j’aurais autre chose, je suis incapable de manier une épée. C’pas faut’ d’avoir essayer. »
Et tout en parlant, il croquait dans sa pomme, mâchait, et avalait avec plaisir. C’étaient des pommes de qualité. Bien juteuses. Bien douces. Et ça lui faisait vachement plaisir d’en manger un peu, plus encore qu’à cause de sa faim. Il avait toujours aimé les bonnes choses, ce petit.
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| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Mar 17 Déc 2013 - 14:20 | |
| Comme il se l'attendait le garçon vira d'une expression très apeuré a un air étonné qui fit décrocher un petit sourire au mercenaire. D'ailleurs si il avait vu la tête du jeune homme homme dans d'autre situation il aurait juré que celui-ci était tombé sur un fantôme! Néanmoins Alford ne voulait pas lui faire peur.
Le jeune garçon attrapa la pomme que Gorder lui tendit, et sembla dévisager avec étonnamment, et un peu de suspicion le mercenaire. Cela n'étonna pas ce dernier, car il s'était montré étonnamment sympathique envers le jeune homme, et d'une manière assez suspecte. Mais il faisait cela innocemment du moins, et il débuta la présentation comme il comptait le faire auparavant.
Le petit voleur ensuite mangea la pomme avec ce qui semblait de l'appétit. Il devait être affamé, et allait s'attarder à la finir sans doute par peur que le mercenaire la lui reprenne. Même si ce dernier n'en voyait pas la raison pour l'instant. Ensuite le garçon se présenta lui aussi. Il s'appelait donc Zaphirel, et n'avait pas de travail. Bon il s'en doutait un peu pour le travail, mais sinon le nom était peu commun pour Alford, mais était plausible, et assez jolie quand même.
Quelle genre de travail?
Cela intéressait Gorder car il ne voyait pas quelle genre de travail aurait pu exercer un jeune homme comme lui, le jeune aurait plutôt du naître dans une famille bourgeoise. Là bas il y a des travail qui aurait pu sustenter un être aussi frêle, et fragile. Il n'avait décidément pas de chance, et le mercenaire la plaignait pour cela, mais il ne lui fit pas l'affront de lui dire.
Zaphirel en plus pleurait un peu. Alford ne put s'empêcher de prendre une mine compréhensive, et ne fit pas de remarque sur la réaction du fragile garçon. La vie ne devait pas tendre avec lui, ou du moins il n'était pas aussi fort que le mercenaire, et cela lui avait joué des tours sans doute. Combien de garçon comme lui devait se retrouver dans ce genre de situation a devoir voler, ou mendier pour survivre? Il ne savait pas, mais il ne fallait pas les laisser tomber dans le vice, et le crime.
Il répondit néanmoins à la petite remarque sarcastique de son interlocuteur. Avec humour noir, et franchise dans la voix.
Non généralement les voleurs je les attrape, et je les fous aux cachots. Mais sinon je comprend que l'on vole pour survivre, même si tous les vols ne sont pas légitimes. Mais estime déjà que tu as de la chance de tomber sur moi, d'autres mercenaires n'auraient pas fait preuve d'autant de gentillesse.....
Ensuite légitimement Zaphirel demanda ce que le mercenaire lui voulait. Ce dernier allait en profiter pour mettre au claire les idées du jeune homme, et répondit d'un ton calme, mais dorénavant plus sévère.
Tu veux savoir ce que je veux? Comment penses-tu que cela va finir si tu continue à voler comme ça? Un jour quelqu'un va t'attraper comme moi par exemple, sauf que tu risquera de finir en prison, ou pire. Je sais que si tu vole c'est que mendier toi-être trop déshonorant pour toi, et je te comprend. Mais je pense pouvoir t'aider à trouver un moyen de survivre plus facilement. Je connais des gens qui me sont reconnaissant, et qui pourraient d'accueillir le temps que tu trouve un moyen honnête de vivre. Ou je pourrais t'enseigner quelques petite chose, et tu pourrais me suivre jusqu'au prochain village, mais dans ce cas-là mieux vaut évité le groupe où nous étions auparavant. Sauf si tu compte payé ce que tu as pris...
Des gens qui lui étaient redevables il n'en manquait pas, mais c'était généralement des familles de gens modestes... Il reprit ensuite d'un ton plus doux envers Zaphirel.
Si tu veux savoir pourquoi je t'aide, considère juste que je sens que tu as besoin d’aide, et je n'apprécierai pas de te laisser à ta situations désespéré, alors que je peux te venir en aide. A mes yeux cela est là moindre des choses.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Ven 27 Déc 2013 - 12:50 | |
| Quand il lui demanda quel genre de travail pouvait-il bien exercer, Zaphirel se tut. Parce qu’il n’avait pas de réponse vraiment crédible à donner… Et s’il lui disait qu’il était soldat… eh bien, il risquait juste qu’on lui rit au nez.
« Non généralement les voleurs je les attrape, et je les fous aux cachots. Mais sinon je comprend que l'on vole pour survivre, même si tous les vols ne sont pas légitimes. Mais estime déjà que tu as de la chance de tomber sur moi, d'autres mercenaires n'auraient pas fait preuve d'autant de gentillesse… »
Il garda le silence et le trognon de pomme. D’autres mercenaires ne l’auraient peut être pas rattrapé. Et puis d’abord, il n’avait pas de chance, et n’en avait jamais eu. Ses doigts se crispaient et décrispaient régulièrement, exprimant son indécision, son hésitation et son anxiété. Il écoutait le mercenaire en silence. Ses questions, ses, avertissements et ses indications. Ses conseils. Ses propositions. Etre hébergé chez des gens et profiter comme un mendiant de leur hospitalité généreuse… non. Non ! Il ne serait jamais capable de les aider et de leur rendre ce qu’ils donnaient. Il ne serait jamais qu’un poids…
« Si tu veux savoir pourquoi je t'aide, considère juste que je sens que tu as besoin d’aide, et je n'apprécierai pas de te laisser à ta situations désespéré, alors que je peux te venir en aide. A mes yeux cela est là moindre des choses. »
Il haussa les épaules, alors que ses pensées se tournaient vers les autres pommes, sa besace…
« … Merci. » dit-il juste, tout bas.
Il renifla doucement. La honte lui nouait la gorge.
« En fait… en fait j’étais soldat mais… c’était le vœu de mon père. »
Certains y auraient vu un choix peu avisé. Et ils auraient eu raison.
« Mais je monte bien à cheval. Il parait. »
Et de sourire un tout petit peu. Zaphirel avait le ventre un peu moins vide que d’habitude, et cela lui faisait du bien. Il fit basculer son poids sur sa jambe droite, puis la gauche, puis la droite, puis la gauche, et ainsi de suite.
« Si je vais chez vos… vos amis, est-ce qu’ils me donneront du travail ? J’ai déjà cherché dans le coin, plusieurs fois, autour de Gloria et dans les villes et vilages autour. Mais avec ce qui se passe partout, les Vampires et tout ça, eh bien, plus de travail non plus. »
[ Pardon pour le retard T.T ! Je mettrais en forme à mon retour chez moi ^^" Bisous ! ]
Dernière édition par Zaphirel Breaan le Sam 28 Déc 2013 - 11:56, édité 1 fois |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Ven 27 Déc 2013 - 20:32 | |
| Le mercenaire ne reçut malheureusement pas de réponse lorsqu'il demanda à Zaphirel quel est le genre de travail que celui-ci pouvait exercer. Cela était un silence assez gênant, et Alford sentit que sa question gênait le jeune homme. Il s'abstient donc par gentillesse d'insister car apparemment Zaphirel ne souhaitait pas répondre à sa question, et il poursuivi ensuite sur le reste de son discours.
Zaphirel resta silencieux pendant qu'il parlait, politesse, ou il n'avait simplement rien à dire? Enfin ce n'était pas vraiment grave au final. Par quelques gestuelles du jeune homme Alford devina que celui-ci était sans doute fortement incommodé. Il avait l'air assez hésitant, et indécis. Il écouta les paroles du mercenaire, et semblait réfléchir. Peut-être que profitait de l'hospitalité de quelques inconnus le rebutait. Compréhensible après tout.
Quand Alford eu finit de parler, il écouta ce que lui dit le jeune homme. Il le remercia comme si il avait été touché par la proposition de mercenaire. Il semblait encore regardait la besace, mais continua après avoir reniflé douloureusement.
Zaphirel lui avoua qu'il avait été soldat avant. Alford afficha une mine tout a fait étonné, ce frêle jeune homme dans l'armée! Mais son père était un sacré irresponsable d'avoir foutu son fils dans l'armée, ou il était desespéré! Il demanda donc avec un peu de curiosité quand Zaphirel finit de parler de ses talents d'équitation.
Dans l'armée? Ton père? Sans vouloir te vexer mon jeune ami pourquoi a t-il fait cela? Tu n'as pas l'air d'être un soldat mais plutôt d'avoir le physique de quelqu'un exerçant un métier intellectuel, ou même plutôt celui d'un barde. Sait-tu jouer de l'instruments
Puis le garçon posa sa question tout a fait légitime de savoir si on lui confiera un travail une fois-ceci fait.
Peut-être si tu es prêt à être fermier, ou bûcheron. Je te préviens il n'y aura pas grand chose d'autre comme choix. Pour la guerre tu as raison, elle n'aide pas pour en trouver. Peut-être que je pourrais t'emmener dans un village éloigné de la zone de conflit principale. Même si c'est là que je trouve là plupart de mes boulots je pense pouvoir faire cela pour t'aider.
Alford ensuite prit la besace qui contenait encore les deux dernières pommes, et en passa une à Zaphirel. Puis il s'assit sur une souche non loin, et invita le jeune garçon à s'asseoir.
Bon sinon j'apprécierais que nous puissions mieux faire connaissance si je dois voyager un peu avec toi. Tu veux commencer, ou tu préfère que je le fasse d'abord? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Mar 31 Déc 2013 - 12:14 | |
| « Mon père… hem… a ses propres… visions de ce que doit être un homme, un vrai. Je n’ai jamais eu le droit d’apprendre ce qui m’intéressait. »
Il le suivit en écoutant ses précisions, et croqua avidement dans la pomme qu’Alford lui avait tendu. Fermier ou bûcheron… il ne se voyait pas vraiment ainsi. Oh, bien sûr il n’aurait rien refusé contre un peu de monnaie. Mais il craignait de décevoir, encore une fois, ceux qui accepteraient de l’aider.
« Bon sinon j'apprécierais que nous puissions mieux faire connaissance si je dois voyager un peu avec toi. Tu veux commencer, ou tu préfère que je le fasse d'abord ? »
Il tordit un peu ses doigts autour de la pomme, et croqua dedans, une nouvelle fois. Même s’il avait toujours faim, l’assurance qu’il l’aurait entière lui donnait plus envie de la savourer. Le jus sucré coulait dans sa gorge, et un soupir de contentement franchit ses lèvres. Avant qu’il ne se rende compte qu’il n’avait pas répondu à la question. Il se renfrogna. Il n’avait pas envie de parler de lui et encore moins de sa famille, et malgré sa curiosité, il n’avait pas non plus envie d’écouter la vie de ce mercenaire. Alors il soupira et alla s’assoir à ses côtés sur la souche, et commença à raconter en mangeant sa pomme :
« Je suis le plus jeune de mes frères, mais aîné de mes sœurs. Dans notre famille les hommes doivent… mh… comme une sorte de tradition je crois… enfin je ne sais plus trop. Bref. On doit être fort, courageux, brave, obéissant… Ceux qui sont les plus doués vont à la ville pour être soldats, les autres restent au village et deviennent mercenaires, chasseurs à la limite… Mais moi je… je n’y arrivais pas. J’étais pas fait pour ça. Incapable de soulever une épée, moyen avec toutes les armes. A part les arcs. Mon Grand-Père m’a donné un arc avant que je parte, l’autre jour, j’ai eu un lapin avec ! »
Il garda le silence quelques secondes, affichant un sourire fier de son exploit.
« Mais un jour mon père m’a mis dehors, parce qu’il refusait qu’on son fils se conduise comme une femme. Moi, j’aimais les lettres, les chants et les architectures. Des occupations de damoiselle et non de guerrier. Il a voulu pour moi que je devienne soldat, et n’a jamais tôléré que j’apprenne autre chose. Alors à la ville, j’ai été soldat avec les autres recrues, sans plus de succès. »
Il soupira tristement, le regard vague.
« Je n’ai pas gagné suffisament pour m’en sortir en ville, alors je suis parti. Mais autour de la ville, il n’y a pas de travail. Quelques fois j’ai livré des choses contre quelques pièces. Sinon, j’arrive à trouver des plantes commestibles et je chasse un peu – juste assez pour survivre, je ne suis pas assez doué pour en vivre. »
Il serra sa pomme dans sa main.
« Je ne voulais pas… devenir un criminel mais… mais j’avais faim et, cela fait quelques jours que je n’ai rien trouvé. » |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Mar 31 Déc 2013 - 21:27 | |
| Zaphirel parla de la façon assez stricte de son père de définir ce que devait être un homme, un vrai. Sans doute cela devait être plus musclé et endurant que ce qu'était Zaphirel, c'est une façon assez primitive de voir les choses quand on y pense. La loi du plus fort, il n'y avait rien qu'il méprisait plus que cela même si lui pouvait se prétendre fort cela n'était pas une raison de martyriser soit disant plus faible que soit. Il était peut-être trop bon pour comprendre cela, bon sa susceptibilité compense en partie sa grande gentillesse, alors l'on ne pouvait pas dire qu'il se laisser marcher sur les pieds.
Ah! Je vois que tu as un père qui a une vision des choses assez comment dire... Méprisable, et surtout primitive de la vie, heureusement que tout le monde n'est pas comme cela.
Il vit le jeune homme ensuite manger sa pomme, et ce dernier semblait bien l'aimer, c'était sans doute la sensation de faim qui s"apaise qui lui donne ce sourire. Alford lui pendant qu'il attendait la réponse du jeune homme commença à entretenir son équipement pour patienter. Quand Zaphirel se décida bon gré, mal gré de lui répondre il était entrain d'entretenir son espadon avec sa pierre à aiguiser. Le jeune garçon parla de sa vie, de son enfance. Des traditions dur de sa famille, de son père tyrannique. De ses goûts différents des autres garçons, et des raisons qui l'avait poussait à voler pour survivre.
Alford commençait vraiment à ressentir de la compassion pour le jeune garçon. D'une certaine façon il avait pitié de lui, mais il n'allait pas lui dire par respect pour son amour propre. Il réfléchit un peu, et parle au jeune garçon avec un ton assez sympathique, et calme.
Je vois tu n'as pas eu une vie facile mon jeune ami, et en plus tu n'est pas gâté par la nature niveau forme musculaire, ce qui n'a pas arrangé les choses. Ton père ma l'air d'un odieux personnage, je ne peux pas concevoir que l'on puisse faire cela à son propre fils. La chair de sa chair, enfin bon tu doit déjà bien le savoir. Alors tu aime les occupations littéraires, et musicales? Ce sont tes goûts après tout je ne juge pas, il faut de tout pour faire un monde, et en plus tu m'as l'air d'être assez gentil, et non violent, puis j'avoue que si je le pourrais ce genre d'occupation ne me semblerait pas rebutante. Croit moi tu n'as rien raté, la vie d'un guerrier est bref si il n'est pas fait pour cela. Pour le fait que tu as volé ne t'inquiète pas cela est normal la fin pousse n'importe qui aux dernières extrémités, donc je te comprend.
Le mercenaire prit la dernière pomme de la besace dans sa main, puis parla à Zaphirel.
Bon à mon tour je vais faire bref pour ne pas trop te faire perdre ton temps...
Je suis quand à moi le fils unique de mon père et de ma mère, de paisibles paysans comme il y en a tant dans l'Ouest de L'empire. Ma mère mourut de la peste seulement quelques mois après ma naissance. J'ai donc été élevé par mon père qui est un honnête homme. Il n'était pas le plus intelligents des gaillard, mais il ma bien éduqué pour le peux qu'il pouvait m'enseigner... J'ai donc grandit dans ce village, entretenant le champ avec lui, et veillant aux récoltes. Quand j'ai eu 18 ans j'ai décidé de prendre une autre voie, je me suis engagé dans la milice de mon village avec mon meilleur ami Jerôme. C'est là que j'ai appris à me battre, 4 ans après j'avait fini mon service. Ma curiosité naturel, et mon goût de l'aventure mon poussé à partir de mon village, et a embrassé la carrière de mercenaire qui a débuté il y a presque un an je crois, et j'avais engagé pendant ce temps un contrat avec l'armée qui s'est révélé intéressant.
Il sortit une dague de son sac, elle était de celle que maniait les vampires à la bataille sans doute un trophéé. Il la montra à Zaphirel.
Il y a peine quelques mois j'ai tué un vampire lors d'une mission escorte, et j'en suis sorti miraculeusement sans aucune blessure. Enfin je pense que peux peuvent s'en vanter, mais que j'ai surtout eu de la chance.
Alford réfléchit encore quelques instants, puis passa la pomme à Zaphirel avant de dire.
Bon je pense que cela suffira. Alors veux-tu me suivre jusqu’à un village assez éloigné de la zone de guerre, ou préfère-tu refuser mon aide? Ne sois pas gêné d'accepter mon aide, pour moi c'est l'intention qui compte, et tu auras tout le temps de me rendre la pareille si tu y tiens vraiment ne t'inquiète pas. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Sam 4 Jan 2014 - 19:00 | |
| Comme s’il faisait un bilan de sa vie, Alford en conclut qu’il n’avait pas eut une vie facile, et qu’en plus, il était chétif. Zaphirel pinça les lèvres doucement. Il s’en sortait mal, d’accord. Mais il n’était pas encore absolument incapable de se rattraper, et il pouvait encore devenir un peu plus… moins… moins chétif. Il sourit cependant quand Alford reprit son gout pour les « choses littéraires » ; le souvenir tendre de sa mère lui apparut, et quelques secondes durant, il se dit qu’il aurait pu être bien plus malheureux. Puis, ce fut au tour du mercenaire de raconter sa vie. Une vie digne d’intérêt – comme la plupart – mais qui ne passionnait pas Zaphirel, du moins, pas autant que la pomme qu’il tenait dans sa main tout en racontant.
Il se dit avec… nostalgie, qu’Alford avait eu la vie que son père aurait voulu pour lui. Une vie de combat, de virilité brutale et de danger. Il en fut presque jaloux, puis à la fin de son récit, il en vint à être admiratif.
« Vous avez tué un vampire ? Vous devez être drolement fort ! »
Il prit la pomme et la mangea. Doucement. Il ne regrettait pas de les avoir volées ; elles étaient sucrées et juteuses. Il garda un joli sourire d’enfant alors qu’il se régalait.
« Bon je pense que cela suffira. Alors veux-tu me suivre jusqu’à un village assez éloigné de la zone de guerre, ou préfère-tu refuser mon aide ? Ne sois pas gêné d'accepter mon aide, pour moi c'est l'intention qui compte, et tu auras tout le temps de me rendre la pareille si tu y tiens vraiment ne t'inquiète pas. »
Son sourire se fana légèrement. Il serait très volontiers parti avec lui, maintenant qu’il se sentait soulagé et en confiance… mais il avait tellement peur de le décevoir. Tellement peur d’être si mauvais que ses amis ne voudraient pas de lui…
« Je… je voudrais bien votre aide mais… mais je ne suis pas certain de… d’être à la hauteur ou… enfin… je pourrais peut être juste… vous accompagner, un moment peut être… puis trouver du travail. Un travail que je saurais faire… que je pourrais faire. »
Il soupira doucement et serra l’arc de son grand-père dans ses mains.
« Je n’ai jamais su… jamais réussi à me débrouiller seul… A quoi ça sert d’être un homme si c’est pour mourir pitoyablement ? Je n’ai pas envie de ne rien faire de ma vie ! Je n’ai pas envie de mourir… je veux juste… j’ai juste… peur. »
Il leva les yeux pour observer le mercenaire. Il n'avait plus peur de lui, ou du moins, plus de la même manière. Il avait peur de le décevoir ou de l'énerver, plus de se faire couper la main par lui pour vol...
« Est-ce que vous pouvez m'aider ? A trouver ma voie, à trouver quelque chose... quelque chose pour remplir ma vie... ? Vos amis... vos amis sont sans doute gentil et bienveillants... peut être qu'ils auront du travail pour moi ou... Mais vous savez, je ne suis pas un bon paysan, pas un bon soldat, pas un bon bûcheron... je ne suis même pas moyen : je suis juste mauvais... »
Et les larmes de lui monter aux yeux à nouveau... |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Dim 5 Jan 2014 - 18:06 | |
| Le petit garçon commenta le fait qu'Alford était arrivé à tuer un vampire à lui seul, ce qui était plutôt impressionnant effectivement. Surtout que c'était le début de sa carrière, qui sait peut-être qu'il pourrait devenir l'un des meilleurs guerriers d'Armanda, un rêve sans doute irréalisable, mais que caressait quand même le mercenaire. Qui sait la chance sourit aux audacieux, et puis Alford ne se débrouille pas si mal, même si il risque de ne pas faire long feu si il vise trop haut tout de suite. Bon trêve de rêve un peu trop utopique, ou orgueilleux au choix, et il se concentra ensuite sur le jeune Zaphirel.
Juste après que Zaphirel est mangé sa pomme avec beaucoup de plaisir, a quel point ce dernier devait être affamé se demandait Alford? Bien assez pour voler des pommes comme il avait eu la preuve il y a peu. Ensuite après qu'il ait parlé il vu le sourire du jeune garçon se faire moins claire. Qu'est-ce qui chamboulait celui-ci? Il ne savait pas, mais peut-être qu'il allait lui dire? Celui-ci lui fit par de sa pensée, et Alford répondit avec honnêteté.
Cela ne dépend pas du fait que tu sois à la hauteur mon jeune ami. Crois-tu qu'un mendiant est à la hauteur quand je lui donne de l'argent? Crois-tu que j'irai demander l'aide d'un homme mourant a qui j'ai sauvé la vie? Non, cela est un acte totalement désintéresser de ma part. Je veux t'aider, et je n'attend rien en retour de ta part. Si tu tiens, ou pas à me rendre la pareille c'est ton choix, mais je ne te demande rien en échange de ce que je fais pour toi sache-le.
Après tout où irait la société si nous laissions nos voisins mourir dans la rue de faim, alors que nous pouvons nous gaver chez nous? Je ne vois pas où est la justice quand une minorité vit dans le luxe le plus décadent, alors qu'une majorité ne peux même pas joindre les deux bouts! A mes yeux la compassion est quelques chose de normal, sinon attendue. Oui je te parais sans doute idéaliste, optimiste, et tout le tralala, mais c'est ma façon de penser...
Il réfléchit un instant puis continua d'un ton plus calme.
i tu accepte de m'accompagner je te le redis je t'aiderai, je ne suis pas quelqu'un qui aime voir les autres dans la misère, alors que j'ai ma bourse bien remplie, je comprend tout a fait ton désir de trouver du travail, et de ne pas être un parasite. C'est normal après tout.
N'est pas peur, même si c'est normal, car tu n'as pas eu la vie facile, mais je vais faire en sorte de te donner un coup de main, ce sera ensuite à toi d'en tirer parti. Au pire si il t'arrive malheur plus tard je serai là si tu as besoin de moi petit. Je vais tâcher de faire de mon mieux pour te venir en aîde.
Il disait ça avec beaucoup de franchise, il s'était un peu attaché à ce Zaphirel comme si il était le petit frère qu'il n'avait jamais eu. Ou juste sa gentillesse naturelle. Pour lui il était fort et Zaphirel faible. Les forts ne doivent pas aux yeux d'Alford profiter des faibles, mais les arder, pour lui un homme ne doit pas se comporter comme un vulgaire animal, il était idéaliste, mais au moins il pouvait contrairement à certain autres se regarder dans la glace.
Dernière édition par Alford Gorder le Jeu 9 Jan 2014 - 18:53, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Jeu 9 Jan 2014 - 18:22 | |
| Zaphirel mangea sa dernière pomme avec lenteur, les yeux grand ouverts et brillants d’admiration, comme suspendu aux lèvres de son « ami » le mercenaire. Sa gentillesse et son humanité le touchaient, et montaient en lui comme s’il avait été touché par les Esprits eux-mêmes.
« Si tu accepte de m'accompagner je te le redis je t'aiderai, je ne suis pas quelqu'un qui aime voir les autres dans la misère, alors que j'ai ma bourse bien remplie, je comprend tout a fait ton désir de trouver du travail, et de ne pas être un parasite. C'est normal après tout. N'est pas peur, même si c'est normal, car tu n'as pas eu la vie facile, mais je vais faire en sorte de te donner un coup de main, ce sera ensuite à toi d'en tirer parti. Au pire si il t'arrive malheur plus tard je serai là si tu as besoin de moi petit. Je vais tâcher de faire de mon mieux pour te venir en aîde. »
Il sourit doucement. Alford était vraiment gentil, trop gentil. Beaucoup trop ! C’en était presque louche. Mais Zaphirel était tellement heureux d’avoir quelqu’un de gentil avec lui, d’avoir un moyen de survivre jusqu’à son prochain voyage – car il ne risquait pas de l’accompagner si Alford décidait d’aller se battre.
« Oui… oui je veux bien venir avec vous alors. Vous êtes gentil, m’sieur Alford. Très gentil. C’est bien parce que… personne n’est vraiment très gentil à Gloria. Et personne n’a jamais été vraiment gentil avec moi. Dédaigneux, oui beaucoup. On m’a pris en pitié, on m’a regardé tristement. Mais jamais gentil, non. Ça me fait beaucoup plaisir ! »
Il rit doucement.
« Comment ferais-je pour vous trouver une autre fois, si j’ai besoin d’aide ? Où pourrais-je vous trouver ? Comment vous appeler, vous contacter ? Je sais lire vous savez ! Et écrire aussi. Mère m’avait appris, et j’ai toujours aimé ça. Je crois que je me débrouille bien. Bien mieux que la plupart de ceux qui apprennent. ‘Pis c’est pas courrant dans notre société… je veux dire. Chez nous les petits paysans ou… vous savez lire M’sieur Alford ? Vous pensez que je pourrais apprendre à d’autres ? »
Il rit encore, doucement. C'était idéaliste : il ne pensait pas réellement être capable d'instruire d'autres - pas plus qu'il ne pensait posséder la moindre connaissance valable. Lui, le pauvre Zaphirel qui ne savait rien faire... |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] Ven 10 Jan 2014 - 21:35 | |
| Alford semblait faire une bonne impression à Zaphirel, et il en était content. Le jeune garçon mangea la dernière pomme bien entendu, car il était encore affamé, même si trois pommes ne suffirait sans doute pas à complétement le rassasié. C'était déjà ça au moins!
Eh bien a ce que je vois tu as finit de mangé! Eh bien tant mieux, j'espère que ses pommes valaient le coup. Dit-il avec un petit rire amical.
Puis ensuite cela fit plaisir au mercenaire que Zaphirel accepte sa proposition de l'accompagner. Cela lui ferait sans doute un peu de compagnie pendant le voyage, et il pourrait peut-être apprendre un, ou deux trucs au jeune garçon, cela l'aiderait peut-être pour se débrouiller plus tard.
Oui je suis souvent trop gentil, cela m'as déjà joué des tours, mais bon c'est dans ma nature de me montrer aussi bienveillant, et après tout empêche t-on un oiseau de volez? Non, car c'est dans sa nature. Bon cet exemple n'est pas le plus inspiré j'avoue, mais bon je n'ai pas trouver mieux... Tu as sans doute compris ce que je voulais dire de toute façon. Ensuite je dois avouer que Gloria n'est pas forcément le meilleur endroit où aller pour vivre. C'est une belle cité, mais je préfère les villages, et hameaux qui sillonnent les campagnes, mais bon c'est peut-être mes origines paysannes...
Finit-il avec un peu de nostalgie dans la voix, de la nostalgie? Mais il est trop jeune pour cela bon sang! Surtout que sa vie de maintenant lui convenait parfaitement... Ensuite le mercenaire tâcha de répondre aux questions de Zaphirel, après une courte réflexion.
Pour me retrouver eh bien disons que cela risque d'être compliquer, vu que je voyage en permanence, mais je tâche toujours de faire halte dans les grandes cité. Pour Gloria par exemple tu me retrouvera facilement à l'auberge du dragon d"ébène, mais je t'avoue que même comme-cela ce sera dur de se retrouver... Mais j'ai un ami qui s’appelle Jerôme qui est engagé comme soldat à Gloria, je pense que si tu cherche bien tu pourrais le retrouver, dis-lui que tu viens au nom d'Alford Gorder. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas revu, un an environ, mais on est comme les deux doigts de la main tous les deux. Ah je suis sinon impressionner par le fait que tu sache lire effectivement, c'est peux courant... Même si je dois t'avouer que moi aussi j'ai appris à lire depuis peu de temps. Si tu sais bien lire qui sait tu pourrais faire enseignant là-dessus, même si dois t'avouer que c'est un peu léger de savoir juste lire, et écrire je pense néanmoins que c'est déjà un bon point!
Puis ensuite il se leva tranquillement, et dit à Zaphirel calmement, tout en regardant le crépuscule qui apparaît au loin.
Bon ce n'est pas qu'il commence à se faire tard mon jeune ami, mais je pense que le milieu d'une forêt n'est pas le meilleur endroit pour passer là nuit. Tu viens?
hrp : Bon je pense que l'on peut conclure là :p? Je te laisse faire si tu veux poster un dernier post, sinon mp moi que je place le rp dans la chrono^^. |
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| Sujet: Re: Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] | |
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| | | | Flashback. Haut comme trois pommes. [Pv. Alford] | |
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