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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE

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Esmelda Kohan
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeLun 9 Déc 2013 - 21:43

Bon, les choses pouvaient être pire. L'impératrice pouvait être sur le point d’accueillir deux enfants et pas un seul. Ah ? C'est le cas. Bon eh bien, il fallait espérer que cette porte soit bien solide. Et surtout qu'ils arriveront à résister comme il se devait. Sans aucun doute Lorenz et ses sbires fuiraient au plus profond du domaine du feu, les lâchant comme des couards. Même si pour le moment, le prince vampirique écoutait aux portes comme un enfant cherchant à savoir ce que disait ses parents. En tout cas, il ferait une bonne résistance à la porte pour le moment.

La princesse se tourna vers un de ses soldats.

« - Aller chercher de l'eau, je vous en prie. »

Esmelda s'avança vers un groupe d'autres dont le centre était son capitaine de garde. Droite devant eux, son visage sérieux montrait l'urgence de la situation. Finit les rires, il fallait agir, bouger et pas rester à se regarder comme des chiens de faïence :

« - Essayer de consolider la porte avec l'aide des vampires. N'écoutez pas les pics de Lorenz Wintel, il ne sait que s'exprimer ainsi. Tenter d'apposer des runes de protection. Même faible la magie et là. Si elle peut ne serait-ce que retarder un peu, c'est déjà énorme. Je reste avec l'impératrice. »

Esmelda leur fit un sourire confiant et revint près de Ambre, qui s'improvisait comme elle sage-femme. Après tout, si princesse ne fonctionnait pas comme emploi, elle pourrait se reconvertir. L'impératrice avait été portée un peu plus loin dans un coin d'herbes légèrement brûler par le lieu.
Le jeune herboriste demanda si elle avait déjà vu, assisté une mise à bas. La réponse allait de soi, mais la jeune Ambre ne devait pas penser à cela. Dommage, mais elles se débrouilleraient bien. Il le fallait de toute façon.

« - La jument de mon frère compte ??? »

Apparemment pas vraiment, mais elle n'avait pas mieux en stock.

« -Et vous ? »

Un soldat et l'empereur aidèrent l'impératrice à se mouvoir pour reculer au plus loin de la porte. On pouvait lire sur son visage la douleur, l'inquiétude. Esmelda se demanda en cet instant si elle désirait réellement un enfant si cela était si douloureux. Et cela semblait l'être aux gémissements de crispation de la future mère. La princesse emboîta la pas de sa collègue sage-femme.
Des vêtements ?? Pas de soucis.

« -Je vous trouve du linge. Je suivrai vos dires et vos paroles comme une bonne assistante.»

Dit-elle en se stoppant et passant ses mains sous sa robe. Des ses fines mains, la princesse tenta de dénouer tous les nœuds de ses jupons. Et il y en avait. Des nœuds et des jupons, cela devrait suffire à aider la future mère et à réchauffer les futurs nés. Oui, cela ne faisait pas très royal de voir la princesse se dévêtir ainsi pour laisser entrevoir ce qui se cachait sous sa robe, mais cela était bien la dernière de ses considérations. Et le moment n'était pas vraiment aux conventions.

« -Première qualité, d'Althaia, on ne fait pas mieux. Je garde la robe par contre. »

Arrivant près de l'impératrice, Lorenz prit à part son esclave. Esmelda eut envie de lui dire de la laisser faire ce qu'elle voulait. Les barrières tombaient, son esclavage aussi. Mais le temps n'était pas à cela et la princesse s'assit pour aider la future mère a trouvé une position correcte pour donner naissance, mais laissant ses oreilles et ses yeux traînées pour écouter et voir ce qu'ils se disaient. Méfiance quand tu nous tiens. Quoique là, s'en fut presque...touchant. Même si Esmelda ne voyait que le dos de la petite humaine, elle put voir que Lorenz leva sa main vers le haut de son corps pour la poser. Assez étonnée, la princesse écarquilla grands les yeux ne quittant pas des yeux le prince vampirique. Leur regard se croisa un instant et la princesse se reconcentra vers l'accouchement. Eliwyr avait lui aussi prit les choses en main, le futur empereur avait trouvé de l'eau, des linges et ressemblait à une pieuvre près à se rendre n'importe où pour seconder son impératrice. Même s'il semblait perdu.

C'est alors que un bruit sourd fit trembler la porte.
Ayez, les alayens l'attaquaient. Esmelda ferma les yeux et prit des mains l'eau que son soldat apportait. Ils n'en auraient pas trop de deux oboles.

« -Merci. Allez aider les autres. »

Elle posa l'eau près de Ambre, revenu l'aider. Elle lui murmura.

« - Ils seront là d'ici peu. »

En montrant la porte de la tête. Le petit pot d'eau était chaud ce qui aida l'eau à être moins fraîche ou bien l'était-elle depuis le début ? Qu'importe. L'eau était tiédasse, ça fera l'affaire.

« -L'impératrice a de plus en plus mal, je pense que eux aussi seront là bientôt. »

Les choses sérieuses allaient commencer, et Ambre et Esmelda installèrent la future maman pour la libération. Entre les cris, les gémissements, la porte qui tremblait, la tension des soldats attendant l'entrée de l'ennemi, et les poussées.

Les choses se passaient vite des deux côtés. Une chance pour la future mère, moins pour l'avancée et l'arrivée imminente des alayens. Une première tête arrivait, on pouvait la distinguer et Ambre semblait savoir quoi faire. Le premier bébé arriva au moment où le porte céda sur le coup de béliers des alayens. Par tous les esprits que le Dracos leur vienne en aide et vite. Un instant de silence rempli la pièce. Un instant où des regards s'échangèrent, avant que le tumulte commence. Les alayens tentèrent de rentrer en poussant des hurlements. Une chance pour eux la porte était étroite et ne pouvait laisser que passer les soldats du néant trois par trois. Et les renforcements mis sur le côtés ainsi que les sortilèges apposés aux murs et sol firent reculer les premiers soldats et en blessa certains aux vus des cris. Mais la princesse ne s'en occupa guère plus. Ses soldats, les elfes et les vampires semblaient s'en occuper comme il se devait. Et il y avait un deuxième enfant à sortir et celui qu'elle avait dans les bras à s'occuper. Un garçon, un beau bébé, qui criait à pleins poumons. La princesse le nettoya avec douceur, en lui parlant, le rassurant dans le brouhaha en arrière. Esmelda y jeta un coup d’œil, et l'effet de surprise du début, le temps qui passe et la réaction militaire des alayens avaient changé la donne.

Les archers du néant avaient aidé les autres soldats à redoubler de force pour entrer et maintenant le combat faisait rage à l'entrée du domaine. Une bataille complètement en leur désavantage. Par armés, composés de mages de quelques soldats de garde. Esmelda se leva et posa le bébé dans les bras d'Eliwyr.

« - Faites doucement à sa tête et gardez le au chaud. »

La princesse revint près de Ambre.

« - Je vous laisse vous occuper du dernier seule, vous vous en sortez bien mieux que moi. Ensuite fuyez avec l'impératrice, le conseiller elfique et les nouveaux-nés. Ne vous retourner pas. Il doit bien y avoir une sortie au bout de ces couloirs et portes.»

La jeune Kohan se redressa et attrapa un morceau de bois, un bout du chambranle de la porte vraisemblablement et s'avança le long du mur cherchant à ne pas se faire remarquer, tout en avançant vers l'entrée du domaine. Elle évita de justesse une flèche perdue et marcha sur un corps alayen. Elle se baissa et prit son arme, une épée bien trop lourde pour elle. Il fallait mieux garder son bout de bois. Armée des deux, Esmelda continua, louvoyant entre le décor de la pièce, alors que le chaos s'avançait de plus en plus. Quand devant elle, un de ses soldats bravait le fer avec un épéistes. Armé d'un bout de bois, il ne ferait pas long feu. La jeune femme tenta d'éviter les coups et la bousculade, mais elle ne laisserait pas un de ses fanatiques sans cervelle s'en prendre à sa garde. Princesse ou pas. Alors que l'alayen levait son épée pour porter un coup fatal au jeune soldat, âgé à peine de seize ans, Esmelda posa l'épée trop lourde et avec qui elle ne pourrait rien faire, pour prendre à deux mains son bout de bois et envoyer un violent coup dans les bijoux de famille du soldats du Néant.

« - J'ai dit on ne touche pas à ma garde. »

Le soldat se plia en deux, ce qui permit au jeune soldat de le finir à coup de bâtons et de poings. Un jeune gars bien solide de la campagne. La princesse lui sourit et lui tendit son arme trouvée.

« -Elle vous sera bien plus utile qu'à moi. »

La princesse n'eut guère le temps de sourire plus longtemps que deux autres alayens arrivèrent sur eux. Le soldat la poussa avec violence pour entrer en combat avec les deux fous furieux. La princesse se recula en vitesse, toujours assise sur le sol pour éviter de se faire piétiner. Près d'elle, un autre morceau de bois, qu'elle attrapa aussitôt pour le coincer dans les jambes d'un soldat qui tomba. Elle se releva bien vite en reprenant son arme. Esmelda allait assommer le soldat qui se relevait quand elle sentit une ombre, une présence dans son dos. Dans un geste un peu fou, la princesse se retourna pour lancer son bâton au visage de son assaillant. Mais celui-ci ne semblait pas avoir le réflexe des autres ni même la même allure. Le regard rude et enragé de la princesse ne cillèrent pas face à l'homme à la capuche. Et elle ne lâcha par pour autant son arme tenue à son autre extrémité par le prêcheur du Néant.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeMer 11 Déc 2013 - 19:13

Avec la régularité d'un pendule, la tête sculptée du bélier venait frapper lourdement les portes du dernier rempart qui les séparait encore de la fournaise du Puits Flamboyant. Chaque nouvel impact faisait craquer un peu plus le bois et soulevait les clameurs des soldats alignés devant les murs, attendant avec confiance l'instant où l'obstacle cèderait. Et alors, quand le bélier aurait rempli son office, chacun monterait à l'assaut avec pour objectif la seule gloire de l'Esprit Unique. Car la victoire ne pouvait leur échapper : ils avaient réunis pour cette bataille plus d'un tiers de leurs forces, soit trente milles serviteurs dévoués soutenus par la puissance de leur foi, de quoi terrasser sous le nombre même les plus gros dragons présents. De plus, à l'avantage numérique l'on pouvait ajouter celui de l'effet de surprise, les armandéens ayant été pris au dépourvu au beau milieu de leurs tractations politiques, et surtout, en l'absence presque totale d'armes. Pour cela, Aldakin ne pouvait que remercier les baptistrels : en réunissant les délégations des trois peuples en un même endroit et en leur refusant jusqu'à la seule présence d'un cure-dents, les mages du chant venaient véritablement de lui livrer le continent si cher à leurs yeux sur un plateau d'argent. Enfin, dernier aspect, mais non des moindres, d'un plan finement élaboré, l'intervention de Néant qui, en éliminant l'esprit protecteur des armandéens, privait ces derniers de leur plus précieuse alliée : la magie. Toutes les pièces avaient donc été disposées en leur faveur sur le grand échiquier de la guerre, alors pourquoi le Prêcheur ne parvenait-il pas à se débarrasser de cette sensation de vulnérabilité qui avait commencé à étreindre son esprit depuis quelques minutes ?

Avec une ultime plainte grinçante, les portes cédèrent finalement et le bélier fut écarté. Le temps pressait désormais, le regard du Serviteur croisa celui d'un capitaine alayien et l'ordre tant attendu fut donné : avec force discipline, les rangées de fantassins s'avancèrent vers l'étroit passage pour croiser le fer avec des défenseurs armés pour la plupart d'objets usuels trouvés dans le sanctuaire. Le combat ne serait qu'une formalité. Et il le fut, en dépit d'une résistance farouche qui les avait contraints à payer l'accès au sanctuaire d'un nombre conséquent de vies, les guerriers d'Alayia gagnèrent le contrôle des contrôles et se répandirent dans les pièces et les couloirs, à la recherche des têtes couronnées.

Jusqu'alors, tout semblait se dérouler selon les plans établis : une à une, les salles tombaient et les armées du Néant progressaient toujours plus en avant dans le bâtiment, mais brusquement, le Prêcheur interpella l'un de ses officiers.

« Capitaine, il nous faut rejoindre le reste de l'armée, nous devons regrouper nos forces. Adaptez vos ordres en conséquence. »

Le gradé sembla passablement étonné de recevoir un tel ordre alors même qu'ils semblaient enfin toucher au but, mais devant l'aplomb avec lequel s'était exprimé son général, il acquiesça sans poser de question et commença à organiser un repli en bon ordre. Comment Aldakin aurait-il pu lui dire à cet instant que pour la première fois depuis le début de cette croisade, ils venaient de subir un revers ? Que sous son apparente maîtrise, le Prêcheur qu'ils suivaient aveuglément vacillait, à l'image de celui qu'ils vénéraient tous ? Que cette sensation de malaise qui lui avait comprimé l'estomac venait brutalement d'exploser en lui pour faire peser sur ses épaules la lourdeur de la défaite ? Qu'à cet instant, dans un univers qui aurait dû être sien, Néant avait tremblé.

Les assaillant entamaient à peine leur mouvement de recul que déjà, les conséquences se faisaient sentir. Là, un vampire se débattait furieusement entre les lames alayiennes et alors qu'un coup unique aurait suffit à le terrasser, l'être nocturne était cette fois parvenu à massacrer près d'une dizaine de guerriers avant de succomber à de multiples blessures. Ailleurs, c'était bel et bien une véritable tempête de feu qui venait d'incinérer presque tout un contingent : pour une raison que seul Néant aurait pu lui donner, la magie se renforçait. L'un après l'autre, les avantages si soigneusement planifiés s'écroulaient tels des dominos et ce qui aurait dû s'avérer une éclatante victoire se muait progressivement en une amère défaite.

Mais si défaite il devait y avoir, Aldakin aurait à coeur de veiller à ce qu'elle ne soit pas totale, et la jeune princesse impériale qui se débattait avec vigueur à quelques mètres de la haute silhouette encapuchonnée pourrait fort bien l'y aider. D'un pas rapide et déterminé, le Prêcheur s'avança vers la combattante en robe de cérémonie qui écrasait son gourdin de bois sur le crâne d'un fidèle avec toutefois une délicatesse fort peu appropriée à son statut. A peine fut-il à proximité qu'elle se retourna d'ailleurs pour tenter de le frapper à son tour, l'obligeant à parer du revers du bras. Baissant sur elle ses yeux d'un noir profond, dénués de la moindre trace d'émotion, il s'exprima avec une froideur en totale adéquation avec ce qu'il représentait à cet instant :

« Princesse, je vais devoir vous demander de lâcher votre arme et venir avec moi. Vous avez courageusement combattu, mais vous êtes désormais ma prisonnière. »

Le bâton s'écarta lentement, mais au lieu de l'abaisser comme le lui avait proposé le Serviteur du Néant, la princesse tenta une nouvelle attaque, exécutant un rapide mouvement circulaire pour expédier son bout de bois vers le visage de son geôlier. Impassible, Aldakin esquiva le débris en se penchant sur le côté avant d'amorcer sa contre-attaque : d'un geste sec et précis, il envoya son bouclier à la rencontre du joli minois qui l'avait défié. Le haut du pavois heurta durement la tempe de la jeune femme pour l'assommer proprement, tandis que son porteur s'abaissait pour guider la chute du corps de sa captive vers son épaule. Ainsi chargé, il tourna les talons en direction des portes défoncées et s'éloigna rapidement pour retrouver sa monture, en travers de laquelle il déposa son colis inconscient, avant de glisser le pied à l'étrier et se hisser à son tour sur la selle de cuir.

Discipline et rigueur sont le ciment de toute armée qui se respecte, et les généraux du Néant savaient appliquer ces principes pour mener leurs troupes. Cette cohésion prouva une nouvelle fois son efficacité en évitant la débâcle et le savoir-faire des officiers permit d'organiser le redéploiement de leurs forces dans de bonnes conditions, chaque régiment se reformant rapidement pour abandonner progressivement le terrain des sanctuaires et se mettre en marche vers la grande plaine, encore surplombée par la titanesque silhouette de la Mère des Tempêtes elle-même.
Si la victoire était désormais incertaine, la défaite l'était encore tout autant.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeJeu 12 Déc 2013 - 14:47

Accoucher en pleine bataille, dans un sanctuaire elfique dont la chaleur dépassait l’imaginable, voilà qui relevait du défi ! Et dire que les femmes étaient surnommées le sexe faible… D’un geste doux, Ambre chassa la sueur du front de la belle elfe en jurant mentalement contre la bêtise masculine, sans daigner porter un regard sur le compagnon de la future mère, de toute évidence complétement surpassé par les évènements. Elle n’avait pas le temps pour lui faire comprendre que oui, mise à bas et accouchement était strictement la même chose, une jument aussi accouchait d’un petit, et il n’y avait aucune offense à utiliser ce terme pour une bipède. D’autant plus que la plupart des femmes humaines accouchaient accroupies, d’où le terme de mise à bas. C’était plus rapide mais sinon plus facile et moins douloureux pour la future mère. Mais m Mieux valait ne pas imaginer la tête du sans-doute père si Ambre émettait pareille suggestion. En un autre moment, peut-être la guérisseuse aurait-elle été taquine mais là… Elle ne pouvait laisser une mère et ses enfants dans le besoin.
A croire qu’il n’avait rien d’un elfe, si le terme de la guérisseuse l’offensait. Déjà qu’un homme lors d’un accouchement… Tsss. Au moins était-il un soutien moral à la patiente, celle-ci allait en avoir grand besoin.
L’humaine pinça les lèvres en observant la blonde jeune femme. D’ordinaire, le travail n’était pas si avancé, ni aussi stressant. La seule fois où la guérisseuse avait pratiqué à un accouchement en tant que meneuse des opérations –en fait, elle avait été seule à aider la dentellière à mettre au monde son enfant– un rapide bain relaxant et une tisane avait aidé à apaiser la mère et à détendre les chairs.

Tandis que ses pensées filaient à la vitesse de la lumière et plus encore, ses yeux analysèrent rapidement l’environnement. Les alayiens n’allaient pas tarder à percer les défenses. Le temps ne jouait pas en leur faveur.
A l’égard de la princesse, elle hocha brièvement la tête, tachant d’effacer les plis soucieux de son front en répondant le plus calmement possible, un léger sourire effleurant ses lèvres tel le vent glissant sur les prairies.

- Euh, je ne pense pas que la jument compte vraiment, mais ça ne peut pas faire de mal comme expérience. Ma mère étant également guérisseuse, je l’ai assisté plusieurs fois dans des naissances difficiles et j’ai moi-même été sage-femme pour une naissance

Elle sourit en massant délicatement le ventre rond, aidant doucement la venue des bébés en écoutant les réponses pétillantes d’Esmelda. Elle dû retenir à grand peine le léger rire, plus nerveux qu’autre chose, qui commençait à la secouer lorsqu’elle aperçut la princesse commencer à se dévêtir, et son imagination fertile laissa la place dans son esprit coloré à la somptueuse image d’une troupe d’alayiens en fuite, les joues rouges de gêne, devant la princesse humaine robe relevée. Non, là, c’était un peu trop beau pour être vrai.

- Oh ! Merci beaucoup ! Dans ma grande bonté je vous laisse garder votre robe, mais seulement pour l’instant.

Elle secoua la tête, sans pour autant se déconcentrer, et attrapa les tissus tendus pour les poser à côté d’elle. Elle en aurait vite besoin. Restait l’eau chaude qui tardait à arriver, la guérisseuse ayant volonté apprécié de pouvoir y plonger les mains pour limiter les infections.
Elle n’eut pas le temps de plus s’impatienter que Lorenz l’appelait, lui ordonnant de venir le voir. Ambre hésita un instant, le regard posé le ventre qu’elle continuait à détendre lentement. La main qui l’agrippa soudainement par l’épaule la déstabilisa, et elle recula brusquement pour ne pas s’appuyer instinctivement sur la bosse de chairs.
Jetant un regard noir à vampire, elle se leva et lui fit face.

- Qu’est-ce que…

Quelque chose la chatouilla, et elle comprit qu’un flux de magie l’enveloppait. Il n’y avait que cela pour expliquer le brusque écoulement d’énergie qu’elle sentit glisser elle, étrange réconfort impalpable, invisible bouclier. Quel sort ? Elle l’ignorait. Mais elle se doutait que ce ne pouvait être qu’une protection quelconque. Non, elle ne s’en doutait pas, elle le savait. Elle commençait suffisamment le Prince Noir pour savoir qu’il ne lui ferait pas le moindre mal, encore moins dans un moment tel que celui qu’ils vivaient. Rivant ses yeux bleus clairs et emplis d’un subtil mélange de crainte, courage et détermination, elle lui murmura sa reconnaissance avant de filer, retournant en courant, jupes au vent et cheveux en bataille, auprès de la future mère. Evitant soigneusement le regard pensif et brillant de curiosité qu’elle sentait peser sur elle du côté de la princesse, Ambre s’agenouilla près de celle-ci avant de lui demander comment cela se présenter.
Inutile d’attendre une réponse pour voir que la réponse était : pas bien. Au moins leur avait-on apporté deux coupoles d’eau bouillante pendant qu’elle discutait –ou plutôt ne discutait pas– avec Lorenz.

D’un geste habile, la guérisseuse s’en versa sur les mains, froncant les sourcils en la sentant tout juste chaude. Cela ferait l’affaire, bien qu’elle eut préféré la voir bouillir. Au moins le deuxième récipient semblait-il à température plus adéquate ; le moment n’était pas venu pour Galadrielle de tomber malade. Les risques étaient déjà bien assez élevés. Elle y plongea ensuite les tissus pour les stériliser, tachant de ne pas salir l’eau ni la gaspiller au vu de la faible quantité qu’ils avaient. Gardant le reste de l’eau pour la suite, elle se pencha vers le deuxième bol, brûlant, et sortant de sa poche un petit fagot d’herbes, laissa glisser quelques feuilles de sauge et de camomille à infuser en tisane. Ce ne serait pas de trop pour soulager la douleur après l’accouchement. Se penchant, elle plaça un doigt de chaque côté de l’arête du nez de la jeune femme, laissant filer son énergie pour augmenter celle de sa patiente. Le plus dur restait à faire…
Secondée par Esmelda, Ambre entreprit d’aider du mieux qu’elle le pouvait la maman en plein travail, se mordant les lèvres en entendant ses souffrances.

- Pitié mesdemoiselles... Dites-moi que vous savez ce que vous faites...

D’un ton doux mais ferme, rassurant, la jeune femme tenta de calmer et rassurer l’elfe paniquée. Après tout, c’était première naissance, et la pauvre accouchait en plus de jumeaux. Il suffisait de voir sa frêle constitution pour comprendre son angoisse, et la jeune guérisseuse devait bien s’avouer qu’elle-même ressentait une certaine inquiétude à faire accoucher une elfe enceinte de jumeaux en pleine apocalypse. N’ayant encore jamais enfanté, elle avait en plus la crainte de la première fois.

- Ça ira Ma Dame, respirez profondément, prenez votre respiration au rythme des contractions et tout ira bien.

Du mien l’espérait-elle, et pas seulement pour l’accouchement. Y croire, y croire, y croire, surtout ne pas lâcher cette illusion plus fragile que le verre le plus fin.
Le premier bébé arrivait, et la jeune femme put le récupérer sans soucis, tranchant le cordon ombilical avec son couteau lavé un peu plus tôt, et le tendit à la princesse.

- Lavez-le soigneusement, puis enveloppez le dans les tissus. Pas trop serré pour qu’il n’étouffe pas, mais suffisamment pour qu’ils tiennent.

En espérant que lesdits tissus auraient eu le temps de sécher… Laissant faire la princesse, l’entendant vaguement s’adresser au compagnon de l’elfe allongée pour s’occuper de l’enfant, elle se concentra sur le prochain à venir. Il n’était pas positionné de la bonne façon, et la future mère se mit à pleurer, appelant à l’aide. Juste au moment où Esmelda jouait les guerrières. Ambre adressa une prière silencieuse aux esprits avant de plonger les mains dans l’intimité de Galadrielle, et les souvenirs de longues années de pratiques revinrent à la surface tandis qu’automatiquement, elle amenait doucement l’enfant à se retourner, ignorant du mieux qu’elle le pouvait les cris de douleur de la mère. Enfin, l’enfant présenta son sommet du crâne et le travail reprit son cours habituel. Le récupérant, la guérisseuse procéda comme précédemment, lavant l’enfant et la mère. Inquiète, elle se pencha vers le visage pâle de la mère avant de grimacer devant le seul choix qui restait à sa disposition. Il lui fallait des soins, l’accouchement ayant provoqué d’importantes lésions. Se relevant, elle épongea délicatement le front plein de sueur.

- Félicitation, un garçon et une fille !

L’apaiser surtout. S’arrangeant pour tourner le dos à la belle femme, elle s’adressa à son compagnon et lui fit nettement comprendre qu’un soin urgent serait plus que le bienvenu, elle-même n’étant pas suffisamment puissante pour cela. Ils n’avaient pas le choix, avec ou sans envahisseurs. Le plus curieux étant cette arrivée progressive de magie, chacun se sentant plus puissant, plus serein. Ambre sourit, épuisée, tandis qu’Eliwir commençait à chanter.

Ce fut à cet instant que, se retournant pour voir comment s’organiser les défenseurs, elle aperçcut les troupes battre en retraite… en emportant la princesse.

- Eyh ! Lâchez-la tout de suite, pauvres idiots !

Sans même s’en rendre compte, elle s’était levée en une fraction de seconde pour se mettre à courir à perdre haleine en direction de la kidnappée, poussée par la colère, abandonnant à leur sort les deux enfants et leurs parents. Au moins étaient-ils désormais en sécurité… ce qui n’était pas le cas de tout le monde.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE INTRIGUE : la bataille des bois sombres (groupe 2) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeVen 13 Déc 2013 - 19:02

L'atmosphère de la pièce était étouffante et pas seulement à cause de la chaleur qui l'incommodait pour la première fois depuis que le serpent l'avait choisit, non cela venait plutôt de la tension terrible qui régnait là, alimentée par les coups de butoirs que les Alayiens faisaient subir à la porte et par les pleurs et les cris de l'elfe en couches. Un seul coup d'oeil rapide vers elle fut suffisante pour le renseigner, le miracle de la vie était un acte des plus répugnants, peut-être même plus que les horreurs qu'il voyait ou accomplissait parfois pendant les batailles. On avait pas idée de saigner autant quand même... Etait-ce normal ? Il n'en était pas tout à fait certain et pour une fois dans sa non vie l'odeur du sang frais ne parvenait à lui provoquer qu'une intense nausée, mais il n'avait pas le temps de se préoccuper de cela, les Alayiens parviendraient à entrer bien assez tôt et il faudrait qu'ils soient tous prêts à les accueillir.

A chaque minute qui passait la porte bougeait de plus en plus sur ses gonds, de miniscules fissures commençaient à se former dans le bois et avec elle les espoirs de survie des prisonniers s'amenuisaient. Ils avaient gagné énormément de temps grâce à leur petit numéro mais cela suffirait-il ? Il était impossible de savoir où se trouvaient les renforts Elfiques ni même si ils étaient en route. L'idée de voir son existence dépendre de ce peuple haït l'agaçait au plus au point mais il aurait tout de même été particulièrement satisfait de les voir arriver à ce moment là, cela ou un signe prouvant que les dragons et leurs liés avaient réussi leur mission pourquoi pas ? Il rêvait... Ils étaient seuls au monde dans cette situation cataclysmique et ils allaient devoir s'en tirer par eux-même. Sa machoire se serra durement tandis qu'il baissait le regard sur ses lames étincelantes et avides de sang frais. Sa magie lui manquait, et plus encore son totem. Il avait énormément progressé dans sa technique particulière de combat depuis sa transformation et plus encore ces derniers temps et il pouvait encore compter sur les atouts de ceux de sa race mais il n'était pas dupe, aussi terrible et impitoyables qu'ils se montreraient dans ce combat les Armandéens étaient tout simplement trop peu nombreux pour espérer résister longtemps aux Alayiens. Il leur fallait une solution de repli...

A nouveau, ses prunelles d'acier se posèrent sur Galadrielle qui venait de mettre au monde son premier enfant et souffrait atrocement sur le deuxième. Cela ne se passait pas bien... Pas bien du tout, nul besoin d'être guérisseur pour le savoir et il lui suffisait de voir le pli de concentration inquiète qui barrait le front d'Ambre pour s'en apercevoir. Dracos... Si elle devait se décider à mourir là l'impératrice ferait bien de se dépêcher, ce ne serait que plus facile pour lui d'emmener Ambre se replier vers l'arrière si il n'y avait plus personne à sauver ! Bien sur même si ce n'était pas le cas il ne lui demanderait pas son avis mais la rancoeur qu'elle entretiendrait alors à son égart serait des plus difficile à surmonter, ou plutôt elle serait insurmontable... Une lueur de frustration intense s'alluma dans son regard tandis qu'il reportait son attention sur la porte sur le point de céder, quelques minutes pas plus... Il les repousserait autant qu'il le pourrait puis lorsque ce ne serait plus possible il forcerait Ambre à reculer avec lui en espérant avoir le temps de mettre autant de portes que possible entre eux et leurs poursuivants. Il serait toujours temps de gérer les conséquences plus tard, si ils survivaient tous les deux...

Ils allaient très vite le savoir d'ailleurs... Un terrible fracas venait d'ébranler une nouvelle et dernière fois la porte qui céda enfin, libérant la place aux Alayiens qui se précipitèrent en avant. Fort heureusement et comme il l'avait escompté, l'espace était trop exigu pour qu'ils puissent avancer à plus de trois de front, voilà qui allait annuler leur surnombre au moins pendant un moment ! Et du un contre un contre des vampires et des elfes autant dire qu'ils allaient déguster, armes en verre noir ou pas... Lorenz comptait bien y veiller, et cela commençait tout de suite.
Ses dagues volèrent en avant tandis qu'il bloquait une première attaque, le vampire à sa droite faisait de même tandis que l'elfe à sa gauche évitait habilement un coup qui se serait avéré mortel même sans la bénédiction du Néant. Quel drôle d'alliance ils faisaient tout de même... Mais ce n'était pas le moment de s'attarder là dessus, déjà il contre-attaquait et d'une succession de coup rapides mettait à mal son adversaire qui ne tarda pas à rendre l'âme. Et d'un... Plus que quelques milliers songea-t-il ironiquement en parant de nouveau. L'arme de verre effleura son poignet, lui tirant un rictus agressif, ne n'était pas la première fois qu'il dansait ainsi sur le fil de la mort mais l'idée que la moindre estafilade suffirait à mettre un terme à tous ses projets l'agaçait prodigieusement. Foutu Néant... Foutus Alayien et foutu prêcheur. Où était-il d'ailleurs celui là ? Lorenz ne savait pas encore si il allait laisser sa rage prendre le dessus afin d'aller affronter cet épouvantail de malheur ou si sa prudence habituelle gagnerait la partie et l'aménerait à opérer son mouvement de repli. La seconde solution sans doute, il se moquait assez souvent des courageux suicidaires pour ne pas se tranformer en l'un deux fusse pour les beaux yeux d'une petite étoile. Encore un blocage, contre un gaucher cette fois et les choses se compliquaient de plus en plus à mesure qu'il était forcé de reculer et que les Alayiens gagnaient en place pour se mouvoir. Encore quelques secondes, et il décrocherait... Sauf si le vent tournait mais il ne fallait pas trop rêver non ?

Apparemment si... On devrait toujours continuer de croire en ses rêves... Voilà une maxime qu'il allait devoir retenir à voir le soudain changement de couleur que venaient de prendre toutes les têtes Alayienne. L'explication vint un quart de seconde plus tard et elle fut douce... Ô combien douce... Cette sensation familière de chaleur qui venait de s'allumer dans son corps, la soudaine puissance que chariait à nouveau ses veines mortes, le sifflement du serpent à ses oreilles et le parfum de la victoire chatouillant ses narines. La magie ! A nouveau elle les enveloppait de toute sa chaleur quasi maternelle. Alayia avait perdu. Certains diraient qu'il s'avançait quelque peu en prétendant une chose pareille mais son niveau de confiance en lui-même était proportionnel à ce qu'il se savait capable de faire, et appuyé du serpent et de la puissance liée à la malédiction il ne doutait pas une seule seconde de ses capacités. Avides, ses prunelles dures partirent à la recherche du Prêcheur, il serait le premier à mourir... Mais il ne l'avait apparemment pas attendu et c'est à peine si Lorenz eut le temps d'apercevoir le bout de sa cape disparaissant un peu plus loin, tiens... Il avait capturé la petite humaine ?

Pas vraiment désarçonné par cette nouvelle, il reporta son attention sur l'urgence du moment. Les Alayiens tentaient de battre en retraite, n'ayant apparemment pas encore compris qu'ils étaient déjà tous morts. Dans son dos il entendait les cris des nouveaux-nés prouvant que l'accouchement venait de se terminer. Ambre allait pouvoir se mettre en sécurité et... Que faisait-elle ? Occupé à jeter un sort il ne pu qu'observer la folie de la petite humaine qui se lançait à la poursuite... Du prêcheur ? Il ne manquait plus que cela... Autant pour l'amusement qu'il avait cru pouvoir prendre à se débarrasser des Alayiens... Un rictus mortel dévoila ses canines lorsque ses dagues disparurent pour lui laisser les mains libres, au grand dam des Alayiens :

"Désolé messieurs, je suis pressé."

Un geste clé suivit ses paroles et provoqua l'un des sorts les plus simples qui soient, et les plus efficaces bien sur car quoi de plus infaillible qu'un sort de mort ? Il délivra le serpent au même instant afin de s'assurer de n'oublier personne et le résultat en fut des plus époustouflant. L'écrasante majorité de ses adversaires mourru sans provoquer un son, les plus malchanceux hurlèrent leur agonie brûlante. Ah, doux et odorant charnier... Voilà qui était réconfortant après toute ces frustrations. Mais il n'avait pas le temps de s'appesantir là dessus. Un dernier regard sans réel intérêt vers les deux nouveaux-nés et leurs parents puis il s'éloigna sans un mot à grands pas, il avait une esclave à récupérer et si il devait pour cela passer sur le corps de toute l'armée Alayienne il s'en ferait un plaisir. A commencer par ce prêcheur... Il allait regretter amèrement d'avoir osé s'attaquer à Lorenz Wintel...



HJ : terminé ! Sauf si Gala et Eli veulent poster leur propre conclusion. Si vous souhaitez continuer la scène plus longuement par contre je vais vous demander de relancer un RP Smile
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