|
| Les deux visages de la guerre (PV Alford) | |
| Auteur | Message |
---|
InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Lun 18 Nov 2013 - 9:19 | |
| Matis était posté sur l’enceinte du quartier marchand, de là il pouvait voir les préparatifs ennemis sans pour autant être en danger immédiat. Même si, pour lui, l’ensemble des habitants de la cité était en danger. Une petite table et deux tabourets se trouvait sur une partie de l’enceinte un peu plus grande que le reste, et dessus se trouvait des plans de la région, de la cité ainsi que des notes prises par le jeune capitaine. Mais ce n’était pas cela qui l’occupait pour le moment.
La veille il avait vu un de ses amis de son ancienne unité, quelqu’un dans la cité cherchait Matis pour obtenir des informations sur un soldat avec qui il avait combattu. L’ami en question ne se souvenait plus du nom de la personne en question mais il avait quand même indiqué à ce dernier où l’on pouvait trouver le capitaine. Il ne savait pas trop de qui il voulait parler, mais il y avait tellement de gens avec qui il avait combattu et qui étaient soit mort, soit capturé…Les chiffres n’étaient pas bon, mais malheureusement il devait faire avec le peu qu’il avait encore sous la main. Son officier lui avait confié cent cinquante soldats, Matis savait qu’il pourrait tirer quelque chose de la plupart d’entre eux, d’autre se feraient sans doute tuer dès le premier engagement avec l’ennemi. Surtout dans le cas d’une confrontation directe.
Matis reporta son esprit sur les plans de la cité et en étudia quelques parties, le premier et le second niveau seront plus simple à défendre car l’avantage numérique des envahisseurs serait à leur désavantage, mais dès qu’on passera sur les derniers niveaux…. Disons que ce ne sera pas le même jambon. De petites ruelles étaient simples à défendre, on y postait les hommes nécessaires et un blocus pouvait être rapidement mis en place, mais les grandes avenues ? Sans parler que les ressources en hommes se seront amenuisés de façon dramatique, entre les combats sur les murs et ceux des premiers niveaux… Sans parler des civils qui ne seront, malheureusement pour eux, qu’une gêne pour les défenseurs.
Décidément, Matis avait beau observer la situation sous une vision d’ensemble il ne voyait que peu de solution pour s’en sortir. Les prochains jours seraient dur, très dur même. Mais il fallait qu’il garde le moral, les sièges pesaient sur le moral des défenseurs, et pour contrer cela il tenta de mettre en place des stratégies pour assurer la défense du quartier qui serait sous sa charge. Et la technique mise en place par les vampires aux premiers jours de la guerre paraissait la plus efficace. Le combat non direct devait être un moyen pour éviter les pertes et causer un maximum de dégât à l’ennemi. Dans les ruelles de la cité des petits groupe d’une quinzaine de soldat pourrait évoluer en liberté et apporter du soutien et tenter des contre attaques rapide et violente. Mais c’est dans la nature que ce genre de groupe pouvait tirer le meilleur de leurs capacités.
L’avancé rapide des envahisseurs à certainement du étirer au maximum leurs lignes de ravitaillements, c’est sans doute pour cela qu’ils prenaient le temps de faire le siège de la cité. Peut être qu’en maltraitant ces lignes on pourrait obtenir quelques résultats, ralentir l’ennemi, éliminer des officiers ou autre. La question méritait d’être creusée, mais aurait il les ressources pour mettre ce plan au point ? Si seulement les commandants de l’armée impériale n’avait pas été si idiot au début. Matis secoua la tête en réfléchissant, non personne n’aurait pu prévoir la situation et la puissance des touristes. C’est pour cela que tout partit si rapidement en cacahouète d’ailleurs.
L’homme se reposa un instant sur les créneaux du mur d’enceinte. Que pouvait-il faire pour le moment ? Pas grand-chose finalement, mais il refusait d’abandonner. A ce moment là, un de ses soldats arriva en courant. Un jeune bleu car il regardait Matis avec un mélange de crainte et de respect.
Il y a un homme qui veut vous voir Capitaine, il m’a dit qu’un de vos amis l’avait envoyé à vous.
Sans réfléchir un instant, Matis comprit qu’il s’agissait de l’homme qu’il attendait. Oui en effet, fait le venir s’il te plait.
Le soldat salua et repartit aussi vite qu’il était venu. Il revint cinq minutes plus tard accompagné d’un grand homme en armure. Matis ne le connaissait pas, mais remercia le soldat qui l’avait fait monter et celui-ci laissa les deux hommes seuls sur l’enceinte.
Matis s’approcha de l’homme et le jugea du regard, il ne semblait pas incapable, mais il voulait d’abord savoir sur qui il cherchait des informations.
On m’a dit que vous cherchiez à obtenir des informations sur quelqu’un ? Un de mes amis m’a dit que je pouvais avoir confiance en vous, alors je peux peut être vous rendre service. Qui cherchez-vous ?
Dernière édition par Matis Falkire le Mar 19 Nov 2013 - 19:29, édité 1 fois |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Lun 18 Nov 2013 - 19:23 | |
| Cela faisait des semaines que Alford était à Gloria cela lui avait paru être une éternité, pendant que le siège des Alayens mettait à mal la cité, et que l'armée se préparait à la défendre à ce qu'il voyait. Cela faisait quelques jours qu'il s'était mit à la recherche de son ami Jerôme, ou des informations sur lui ayant entendu dire que la plus grande partie de l'armée de L'empire s'était repliée pour mieux défendre les trois grandes villes devant l'invasion, si son ami doit être quelques part dans l'empire c'est dans l'une d'entre-elle, et puis cela lui ferait chaud au cœur de revoir quelqu'un qu'il connaissait ça fait si longtemps qu'il n'avait plus eu de nouvelles de ses proches... Puis il a entendu dire hier qu'un certain Matis un capitaine avait avait servit au côté de son ami auparavant. Après quelques recherches, et deux, ou trois services rendu, la veille quelqu'un lui avait enfin indiqué ou se trouvait ce fameux capitaine.
Le lendemain matin il alla très tôt à la rencontre de ce gradé après avoir traversé tout le quartier pauvre et ses étroites ruelles sales, ce sera ce quartier sans aucun doute qui tombera le premier face au futur assaut Alayens comme d'habitude s'a allait être les plus miséreux qui allaient le plus souffrir... Puis il rejoint le quartier marchand avec ses innombrables boutiques, et échoppes qui fonctionnaient toujours malgré le siège, et pendant tout ce temps, ou il marcha il s'imagina que peut-être Jerôme si il était encore en vie avait de bonne nouvelle sur l'état de leurs village natale, et sur ce qu'était devenu le père d'Alford même si ce dernier au final y croyait peu en réfléchissant. Après tout il y a de fortes chances que le village est était capturé par les Alayens, et ses habitants forcé à vénérer le néant. Et si cela se trouve le père d'Alford était lui-même mort lors de l'invasion, ou de maladie bien avant, après tout cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas revu... Cela aurait peut-être était différent si il avait été là pour le protéger... Non il ne devait pas penser à cela... S'il avait été là cela n'aurait rien changé, et il serait peut-être mort à l'heure q'il est. Et cela ne sert à rien de se torturer l'esprit après tout il ne savait pas encore qu'est-ce qui s'était passé là-bas.
Oui après tout cela s'est passé si vite les Alayens ont déferlé sur l'empire comme un véritable raz de marée implacable. Alford a même entendu parlé de la paix qui s'était installé entre les hommes, et les vampires pour que les anciens ennemis s'allient ensemble contre les Alayiens. Une preuve sans doute irréfutable que les Alayens représentaient une menace sans précédent sur Armanda. Mais ce donc était sûr Alford, c'était que si jamais ils venaient à gagner il y avait malheureusement peu de chance que cette paix soit durable ensuite. La rancune entre les deux peuples était bien trop forte. Mais il n'était pas temps de réfléchir à tout cela, et Alford se concentra sur l'instant présent, et sur ses priorités du moment.
Lorsque il arriva à près de l'enceinte du quartier marchand il alla demander à ce qui semblait être un novice dans l'armée qu'on l’amène rencontrer ce Matis. Quelques minutes après celui-ci est revenu, et demanda à Alford de le suivre, qui ne se fit pas prier, et fut emmené devant ce qui semblait être ce fameux Matis, après un rapide coup d’œil Alford vit que celui-ci méritait sans doute son poste. Il semblait émané de cet homme une aura de force, et de confiance digne de quelqu'un de son rang, il était plus petit qu'Alford, mais de peu, et sa musculature, et ses talents d'épéiste sont sans doute quasiment égaux aux siens. Ses cicatrices elles semblaient témoigner d'une longue vie martiale, et d'un entraînement rude conçu pour la guerre, et par la guerre. Son épée elle semblait avoir était fabriquée pour l'efficacité, et non pour l’esthétisme, ou impressionner la piétaille comme il avait vu chez tant d'autres officiers auparavant, et cela était très appréciable chez un vrais guerrier. En tout cas Alford apprécié déjà cet homme. Il pouvait voir d'ailleurs que celui-ci devait être en temps de réfléchir à une stratégie en voyant un plan, et ce qui semblait être des notes sur une table. Puis le capitaine lui parla, et lui demande pourquoi il était venu.
Alford répondit à la question du capitaine d'une voix rendu encore plus grave par son casque, mais très confiante, et se répandit en parole plus que ce qu'il avait l'habitude de faire, mais il ne voulait pas partir sur de mauvaises bases avec ce capitaine.
Je m’appelle Alford Gorder sire, et je suis venu vous voir car l'on m'avait dit que l'un de mes anciens amis avait servit à vos côtés. Cela fait très longtemps que je ne l'ai pas vu, environ depuis que je me suis lancé dans le mercenariat, et avec cette guerre j'aimerais avoir de ses nouvelles aussi bonne, ou mauvaises soit-elle, et je vous serais gré de satisfaire cette requête. Ce brave homme s’appelle Jerôme. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Lun 18 Nov 2013 - 21:27 | |
| L'homme qui se présentait devant lui se présenta et présenta sa demande. Ainsi c'était Jérome Hirsch que l'homme cherchait. Matis se souvenait parfaitement de ce jeune homme puisqu'il l'avait eu sous ses ordres durant une partie de la guerre contre les vampires ainsi que contre les envahisseurs. Mais, contrairement à Matis et à d'autres, il ne s'en était pas sortit et avait été fait prisonnier peu de temps avant le dernier repli sur Gloria. L'homme s'était sacrifié pour permettre à son ancien capitaine de s'en sortir... Capitaine qui avait trouvé la mort quelques jours après. Mais le sacrifice a t'il été inutile ? Non, le capitaine avait pu sauver une cinquante de soldat, et aujourd'hui nombreux étaient ceux, dont Matis, qui devait la vie à Jérome.
Matis présenta la table et invita l'homme à s'y asseoir. Il était jeune mais semblait bien battît, si l'homme voulait se rendre utile et faire quelque chose pour sauver son ami, Matis pourrait peut être quelque chose pour lui. D'ailleurs il réfléchit un instant en se grattant le menton. Jérome lui avait déjà parler d'Alford... Il lui avait dit à quel point il estimait cet homme, peut être que Matis pouvait vraiment l'aider à sauver son ami et à sauver tout ceux qui pouvait l'être d'ailleurs.
Assied toi Alford, il faut que je te parle de Jérome Hirsch.
Matis attendit un instant que le jeune homme s'asseye avant de poursuivre d'un ton sombre.
Jérome est un ami et je lui confierais ma vie sans hésiter un seul instant. Nous avons effectivement servit ensemble sous les ordres d'un capitaine qui est mort il y a peu de temps. Ton ami m'avait déjà parler de toi, il me disait qu'il t'estimais plus que quiconque sur cette terre. Jérome était mon ami et grâce à lui je suis encore en vie, et nombreux sont les hommes et les femmes qui peuvent en dire autant.
Hélas il a été capturé par l'ennemi il y a une dizaine de jour à peine. Nous nous replions une nouvelle fois quand un groupe de touriste nous est tombé dessus. Nous n'avons pas pu faire grand chose car nous tentions déjà d'évacuer nos blessés. Jérome et quelques autres se sont portés volontaire pour retarder l'ennemi le temps qu'on évacue les blessés.
A ce souvenir Matis porta son regard vers l'horizon, il se revoyait hurler à ses hommes de se replier et d'emmener les blessés. Il revoyait la dizaine de soldat qui s'étaient volontairement sacrifiés pour sauver le plus grand nombre... Puis, revenu de loin, il se retourna vers Alford pour finir son récit.
Après avoir évacuer nos blessés sur nos lignes j'ai mené un petit groupe pour tenter de retrouver Jérome et les autres en espérant qu'ils aient rompu le combat assez vite pour s'en sortir. Mais tout ce que nous avons trouvé c'est un mourant et une scène de combat. Tout ce qu'il eut le temps de me dire avant de mourir c'est que Jérome et les autres avaient été fait prisonnier.
Matis se passa la main derrière la tête et se gratta vigoureusement. Il était mal à l'aise. Avoir abandonné un soldat de cette façon le faisait souffrir plus que de raison....
Nous avons perdu des dizaines et des centaines de soldats et des amis. Des parents et des gens à qui nous tenons. Mon frère est aussi prisonnier des envahisseurs, et ce, depuis le début de la guerre. Et nous sommes là à Gloria, bloqué par cette armée.
Parfois j'ai envie de sauter de ce mur et de courir chercher tous mes hommes prisonniers... Matis regardais ses main. Pour le moment je ne peu strictement rien faire, seul les huiles peuvent faire quelque chose, et nous la troupe on fait quoi ? On suit, on va là où on doit aller, mourir et disparaître. J'ai l'impression que pour eux nous ne sommes que des chiffres sur des feuilles... Pourtant tout ceux qui sont mort ou disparu ont une vie, des amis, une famille... Tout cela détruit si rapidement par ces touristes....J'ai envie d'aller leur botter le cul jusqu'au sang !
|
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mar 19 Nov 2013 - 13:15 | |
| *Le capitaine invita Alford à s'asseoir, et ce dernier vit que le gradé semblait réfléchir, sans doute a ce qu'il allait lui dire, et là les inquiétudes du mercenaire revinrent en force. Surtout lorsque celui-ci lui a dit qu'il devait lui parler de Jerôme de manière plutôt sombre, il était persuadé que les nouvelles à propos de son vieil ami avait très peu de chance d'être bonne du coup, mais il s'assit, et écouta ce que le capitaine avait à lui dire avec attention.
Après que celui-ci est finit de lui parler de Hirsch, Alford était plus que tiraillé entre soulagement, et crainte pour la vie de son ami, ou sa santé mentale si celui-ci avait était endoctriné, et cela ne fit qu'attiser encore plus le mépris déjà très intense du mercenaire envers les Alayens. Quelle bande de foutue touristes comme le disait ce brave capitaine, et en plus Alford ne comprenait pas encore la raison de cet invasion, et cela l'énervait au plus haut point. Mais il était aussi fier de son ami celui-ci avait fait preuve de courage, et d'honneur, et avait peut-être même sacrifié sa vie pour en sauver d'autre, et cela était une chose que le mercenaire honoré le plus chez un soldat. En tout cas si il le revoyez il lui paierait une tournée, et lui ferez de vives félicitation avant de l'arraisonner de question bien-entendu.
Alford jeta un coup d’œil à l'armée Alayenne qui se tenait en bas des murailles au loin, et voyait les équipements de sièges qui peinait à endommager la robuste muraille de la magnifique Gloria. En y repensant, il se rendit bien vite compte qu'il y avait bien peu de chance que ce soit la totalité de l'armée qui prendra part à l'assaut. Ce qui était en bas des murailles si cela ce trouve n'en représentait même qu'une petite partie du total, et cela augurait des pertes matériels, et humaines très importantes, et surtout de faibles chances de victoires, mais tout n'est n'était pas perdu tant que l'Empire était là. Pendant qu'il regardait la funeste horde il dit ensuite d'un air de regret au capitaine
Oui tant de vies brisées, tant d’honnêtes gens qui ont tout perdu, ou qui vont bientôt tout perdre à cause d'eux, cela est tragique, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut laisser libre cour à se colère cela ne fera qu'augmenter le nombre de victimes inutiles, et ne sauvera personne au final. Ces touristes comme vous le dîtes auront ce qu'il méritent en temps voulu, et nous y veillerons personnellement, et cela ne sera que justice. Alford dit cette dernière phrase avec une pointe de colère dans la voix.
Moi même je ne sais pas encore tout ce que j'ai perdu, et je me demande si j'ai vraiment envie de le savoir au final, puis je me rend compte qu'il me restera toujours quelques chose à sauver tant que je serais-là, et un idéal au nom duquel se battre. Il suffit juste d'en avoir la volonté, et de savoir ce que l'on veut clairement.
*Il se mit à réfléchir, et regarda autour pour s'assurer qu'il n'y ait personne d'autre, puis enleva son casque, et le posa sur la table pour pouvoir discuter d'égal à égal avec son interlocuteur, et qu'au moins celui-ci sache au moins à qui il parle c'était la moindre des politesses même si Alford n'aimait qu'on voit son visage disgracieux, puis il repris sur un ton plus sombre, et grave.
Je suis fier de savoir qu'il est arrivé à être aussi héroïque, et je ne pourrai avoir la conscience tranquille si je ne tente pas quelque chose pour le sauver, après tout il ferait là même chose pour moi. Nous étions ami depuis l'enfance, nous avons grandis dans le même hameau, et nous avons tout les deux servis dans la milice, nous nous sommes même entraîné ensemble il est comme le frère que je n'ai jamais eu, et l'une des rares personne qui ne riait pas de mon visage derrière mon dos.Alford a ces mot serra légèrement le poing de sa main droite, et prit un air plus renfrogné.
Puis je suis partit il y a quatre ans exploré le monde pour satisfaire ma curiosité naturelle, et vivre le plus honnêtement possible en vendant mes services a ceux qui pouvaient ce les payer, et rendre service aux miséreux quand je le pouvais. Je lui avait dit avant de partir que nous nous reverrions un jour, peut-être cela va arriver bientôt quand j'y pense. Ou peut-être que j'ai tort. Finit-il avec de la tristesse dans la voix.
*Il frotta ensuite son menton imberbe pendant qu'i réfléchissait à si il pouvait ou non faire confiance à ce Matis, après tout Alford a du mal à faire pleinement confiance à un complet inconnu, mais ce complet inconnu était ami à son meilleur ami, alors il pouvait bien faire une exception même si sa méfiance naturelle lui disait le contraire, et de prendre des pincettes. Il poursuivit alors de manière enthousiaste.*
Tout cela pour vous dire sire que si vous avez besoin de mes services je suis vôtre homme, après tout les amis de Jerôme sont mes amis!
*Alford se leva de sa chaise, et tandis ensuite sa main en direction du capitaine, et souriait de manière amicale.* |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mar 19 Nov 2013 - 14:28 | |
| L’homme était touché par le discourt du capitaine, et quand celui-ci commença à parler il comprit une fois de plus que la guerre n’avait pas que le visage que les conteurs lui donnait. On chantait la guerre et la victoire, les charges héroïques menées par d’immense héros quasiment inaccessible pour le commun des mortels. Les sièges de places fortes et la joie quand celles-ci tombaient. Les hérauts chantaient tout haut la gloire et l’honneur des combattants et des vainqueurs à la populace. Mais est ce que ceux-ci imaginaient un seul instant ce que faire la guerre signifiait réellement ?
Quand le père de Matis l’emmenait marcher et s’entrainer autour d’Elena il prenait le temps de lui décrire la guerre, mais pas à la manière des contes et des légendes. La guerre avec son visage le plus brutal et primitif. Au début il pensa que son paternel faisait cela pour le décourager, le tester. Et longtemps il le pensa, jusqu’à sa participation à la guerre contre les vampires. Les longues nuits froides à serrer ses armes dans la crainte qu’un vampire passerait par là. Les longues heures avant la bataille de feusacré et, surtout, la situation une fois la bataille commencée. Les combats à mort, contre des êtres aussi vils que puissant, pour ne pas perdre une simple ruelle ou acquérir un point stratégique. Le sang, la boue, les sorts, la sueur et les larmes. Tout ce mélangeait dans la guerre. Il n’y avait rien d’héroïque dans celle-ci.
Les gens se battaient parce qu’ils y croyaient, ils pensaient à leurs idéaux, ils croyaient en leurs supérieurs. Qu’ils se battent pour l’Empire, leurs familles ou leurs frères d’armes, les soldats impériaux se battaient rarement seul. Mais même en groupe la peur est là, elle est la compagne de la mort qui guette à chaque instant une faiblesse. Toutes les épreuves que Matis avait traversé avant cette invasion n’était rien en comparaison avec la brutalité des fanatiques. Ils étaient non seulement plus puissant, mais la magie n’avait que peu d’effet sur eux, et leur nombre semblait grandir jour après jour. Personne ne pouvait vraiment comprendre la peur et la guerre avant d’avoir vécu ce que lui et tant d’autre avaient vécu.
Les gens, certaines personnes en fait, se targuaient de ne pas avoir peur de la guerre et des combats. Les bleus avaient peur parce qu’ils ne comprenaient pas totalement ce qui allait se passer. D’autres n’avaient pas peur et le montrait, de fait ils se croyaient supérieur à ceux qui avaient peur. Mais ce que ces gens là ne comprenaient pas c’était que la peur n’était pas à repousser, au contraire elle évitait des comportements débiles. Matis et une bonne partie des vétérans avaient peur des combats. Mais cette peur était maitrisée au moment d’entrer dans le combat. Et c’est là qu’apparaissait le véritable courage, il ne s’agissait pas d’ignorer la peur, mais de jouer avec elle pour faire son devoir.
Le mercenaire en face de lui enleva son casque et Matis comprit quasiment de suite pourquoi il tenait à porter un casque complet. Son visage n’était pas ce qu’on pouvait appeler de gracieux, mais la beauté ne servait à rien dans la bataille. Ca, il l’avait comprit depuis fort longtemps. L’homme lui tendit la main et lui proposa son aide pour la suite des événements. Sans hésiter Matis tendit la main, ferme et robuste, il pouvait faire quelque chose pour Alford.
Je comprends, et je te remercie pour ta proposition. Je pense que je vais l’accepter car dans la situation actuelle toute volonté et bonne à prendre non ?Et puis, entre nous, il ne doit plus y avoir grand monde pour se payer un mercenaire hormis dans les hautes sphères n’est ce pas ?
Matis reporta son regard sur l’horizon et sur l’armée ennemie. Il sentait que quelque chose allait se passer, pour l’instant il ne savait pas quoi. Mais comme la probabilité de voir débouler une armée amie était assez faible, voire quasi nulle ; il sentait que l’ennemi passerait bientôt à l’attaque.
Je ne sais pas ce que tu en pense, mais je pense vraiment qu’ils nous mijotent un truc. Le siège ne durera pas éternellement, je crains que la fin ne soit proche. Les civils sont présents en nombre ici, et la famille impériale est en grande partie ici aussi. Cela n’augure rien de bon pour nous comme pour les civils. Il ne savait pas trop comment le mercenaire voyait l’Empire, s’il pensait comme lui se serait tellement plus simple, mais pouvait on demander à un homme de se sacrifier pour l’Empire et la famille Kohan ? Matis pensait sincèrement que oui, mais le but était d’utiliser sa vie pour le bien commun. Et souvent le bien commun était celui prônait par l’Empire. Matis prenait comme devoir de protéger ce royaume, ses habitants et sa civilisation, alors de la voir réduire à Néant…
De longues journées et nuits semblent se préparer. Mais dis moi plus en détail à quel point tu maitrise l’art subtil de la guerre. Tant que nous avons un peu de répit, autant en profiter pour en apprendre plus l’un sur l’autre. Car si je dois te mener à la guerre, tu mérite au moins de savoir qui je suis, tout comme j’aime savoir qui je dirige.
Ensuite je te présenterais qu’elles sont nos attributions, et elles changent souvent, puis je te présenterais au reste de la troupe. Tu restera indépendant bien sûr, et tu ne rendra des comptes qu’à moi seul, mais tu devras travailler avec d’autres soldats, et participer à la formation des nouvelles recrues. Et elles sont nombreuses. Cela te pose t’il quelques problèmes ? |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mar 19 Nov 2013 - 19:23 | |
| Après avoir serré la main du capitaine celui-ci semblait vraiment content que le mercenaire l'aide gratuitement, et il lui demanda d'ailleurs si ces temps-ci autre chose que des gens de très haut rang engage encore des mercenaires. Mais quand on y réfléchissait il aurait pu vendre ses services à prix d'or à des gens désespéré si il était beaucoup moins honnête au lieu de simplement les aidez par pure bonté d'âme comme à son habitude.
Mais à part ceux-là là plupart des autres boulots normaux de mercenaires effectivement ne devaient plus être d'une grande disponibilité à cause de l'invasion, sauf auprès de l'armée, ou des Alayens si ceux-ci engagés des mercenaires ce qui était plus que peux probable vu leur habitude d'endoctriner les autres. Et encore pour l'armée à ce qu'entendait Alford de la part de Matis elle ne peut pas se permettre d'engager des mercenaires en grand nombre du moins. Cela était prévisible d'ailleurs les frais d'engagement d'Alford n'étaient pas vraiment bon marché à y réfléchir à deux fois, mais pas non plus hors de prix.
Mais ces temps-ci il avait été contraint de faire quelques petits boulots pour survivre à Gloria, mais rien de trop illégal heureusement, mais au final si l'on avait une éthique moins trempé que lui il devait y avoir bien des opportunités d'enrichissement plus immorales les unes que les autres à tirer de cette foutue guerre.
Croyez-moi sire il y a toujours du boulot pour un mercenaire si on cherche bien, mais ma conscience n'aurait pas aimé faire des choses aussi viles, et immorales. Mais sachez qu'effectivement le prix n'est pas donné, mais je pense que si vous le vouliez vous pourriez m'engager pour quelques semaines disons quelques dizaines de pièces d'or la semaine en comptant les primes de risque bien entendu. Mais vu que je vous rend service gratuitement cela n'est pas très important.
L'officier ensuite lui fit part des inquiétudes pendant qu'il fixait l'armée Alayenne, Alford d'ailleurs regarda aussi la horde. En tout cas lui aussi partagé cette avis, qui sait ce que ces fanatiques préparent. Ils ne vont s'en doutent pas attendre simplement que les défenseurs meurent de faim tout simplement, non ceux-ci veulent capturé la cité, et recruter le plus de disciples possibles pour rejoindre leurs innombrables soldats, et leur culte impies.
Oui je suis sûr qu'il nous préparent quelque chose, et quelque chose de gros, d'ailleurs si vous me permettez de le dire. Alors imaginons que je sois le chef de ces fanatiques un instant. Vous penseriez que je ferais quoi? Que j'installerais un siège, et attendrait juste que les défenseurs se rende à cause de la faim, ou que des renforts se ramènent pour faire un assaut qui dévasterait tout sur son passage... Non j'irais encore plus loin! Si j'étais eux, et que je possédais le pouvoir du Néant derrière moi , et surtout que je voulais surtout attirer le plus de fidèles possibles vers son cultes, et dans mon armée. Je démontrerais sa puissance, et la mienne par un coup de force spectaculaire. Tellement que tout mes ennemis arrêteraient immédiatement de se battre, et se résigneraient à leurs sort devant la peur de pire et rejoindrais mon camp, mais à savoir quoi je n'en n'ai aucune idée. Puis Alford arrêta de regarder l'armée Alayenne, et regarda Matis pour lui dire d'un ton très sérieux Mais nous ne les laisserons pas faire bien entendu.
Puis le capitaine lui demande de se présenter plus en profondeurs, mais avant si son rôle dans tout cela lui convenait.
Oui bien entendu sire, même si j'avoue n'avoir jamais entraîné autant de personnes en même temps il m'était arrivé de former des miliciens, ou des villageois pour les aidez à se défendes de bandits. Mais je préviens je ne suis pas un tendre quand j'entraîne quelqu'un, et mes méthodes d'entraînement sont originales, et je m'attendrais a ce que vous participiez vous aussi à l'entraînement avec vos hommes pour leur montrer l'exemple. Après tout c'est par lui qu'on inspire ses troupes, mais cela vous le savez déjà.
Cela dit si vous voulez en savoir plus sur moi, OK, mais je vais en juste vous racontez une histoire, le reste je vous le raconterez plus tard car je suis un piètre orateur, sauf quand je suis un peu éméché, vous m'en excuserez j'espère de vous en dire si peu pour l'instant. Mais je suis sûr que vous vous avez des choses plus intéressantes à dire par contre...
Alford se concentra avant de reprendre les coudes posés sur la table.
Jusqu’à aujourd'hui j'ai parcouru pendant 4 ans une grande partie de l'Empire de long en large, tout l'Ouest, et une une grande partie de l'Est, même si je n'ai jamais poussé le vie jusqu'aux vieux bois, ou aux terres sauvages de L'Est, mais il y a une première fois à tout comme on le dit.
Je débutais ma carrière de marcenaire avec des petites mission par ci par là, comme traquer un voleur, ou arrêter un criminel des truc pas très bien payés, mais cela m’entraînait au moins. puis j'ai était engagé en Février 1949 par l'armée impériale surtout pour escorter des convois de ravitaillement. Généralement les missions se passaient plutôt bien il y avait bien quelques attaques de bêtes ou de bandits de temps en temps, mais c'était juste des nuisances au final. Puis le 2 mars j'ai eu pour la première affaire à des vampires. Cette mission à coûté la vie à 15 hommes, mais 3 vampires ont étaient tués grâce à une défense efficace, donc 1 par ma seule personne, ce duel avait été long, et intense, mais au final par une pirouette assez risquée que je vous montrerais plus tard je suis arrivé à le tuer sans la moindre égratignure.
Puis Alford reprit après avoir légèrement toussoté, d'une voix moins grave.
Et pour mes talents guerrier, eh bien disons qu'a l'espadon, et à l'épée longue je suis un excellent duelliste, mais pas le meilleur sans doute. Je sais me servir d'une dague pour tuer sans me blesser avec, je sais comment on tien un poignard, et comment on l'utilise, mais a peine... Je suis un bon guerrier à la lance, et je sais me débrouiller aussi bien que quiconque à la hache, et à la masse. Sinon je suis en expert en parade ce qui est un peu utile quand on utilise pas de bouclier... Pour les projectiles je ne sais pas très bien utilisé une arme de jet, mais je sais tirer à l'arc, et je suis quasiment aussi bon à l'arbalète qu'a l'épée. Je sais aussi très bien me battre à main nue, et comment monter sur un cheval sans retomber, mais l'animal est trop cher, et il sent bien trop mauvais à mon goût, sinon comme titre que l'on me donne... Parmi mes proches on m’appelle le Brave...
Et vous sire? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mer 20 Nov 2013 - 10:09 | |
| Matis écoutait l’homme avec attention, ce qu’il disait était une certaine façon de voir la guerre et de ce qui aurait été possible de faire à la place des Alayiens. Finalement il apprit à Matis que les mercenaires, pour peu qu’ils ne soient pas trop regardant, pouvaient trouver pas mal de travail dans la ville. Et le capitaine imaginait sans grande peine quel genre de travail ils pouvaient réaliser… Les gens les plus mal intentionné devaient sans doute s’en donner à cœur joie, sans parler des probables traitres ou opportunistes qui changeraient de veste et accueilleraient l’ennemi à bras ouvert. Certain espéreraient, ou profiteraient de la présence de la famille impériale pour prendre plus de pouvoir qu’ils n’en avaient déjà. Que ce soient des nobles ou pas, il y avait dans l’Homme le pire comme le meilleur. Peut être certain, comme les soldats qu’ils formaient, allaient donner leurs vies pour défendre l’Empire, mais qu’en était-il de la classe dirigeante ? Certain se battraient sans doute, mais les autres ? Quand l’ennemi viendra leur proposer la lame ou la plume… Que choisiraient-ils ? Mais connaissaient la réponse à la question et ça le mettait hors de lui.
Devant la foule et l’armée ces gens là restaient serein et criaient à qui voulait l’entendre que l’armée gagnera et que l’Empire s’en sortira encore plus fort que jamais. Mais derrière, dans l’ombre ils complotaient pour savoir quand le vent tournera et se préparer en conséquence. Le capitaine avait déjà vu cela dans de trop nombreuses villes et villages. Au début les gens résistaient, mais après un certain moment toute une foule de « convertis » apparaissait et rejetait les esprits. Qu’Ils le prennent à témoin Matis n’avait jamais été trop porté sur la religion, même après sa « sélection » par le totem du chien. Cela restait quelque peu intangible pour lui. Mais parfois il sentait, ou croyait sentir, le soutien des esprits dans ses actions. Peut être n’était ce qu’une impression après tout…
Lorsque l’homme eu fini d’expliquer ce qu’il ferait à la place de l’ennemi, Matis n’eu pas du tout la même façon de voir que le mercenaire.
Déjà tu va arrêter de me donner du sire à tout bout de champs. J’ai beau être noble on est soldat avant tout. Alors tu m’appelle capitaine, matis ou Mat je m’en moque mais pas de privilège social dans l’armée Alford.
Pour la suite je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi. L’ennemi fera bien quelque chose pour que ses adversaires, nous en l’occurrence, se rendent le plus rapidement possible. Mais si il nous traque, attaque et extermine sans relâche il obtiendra l’effet inverse de ce qu’il souhaite. Si nous n’avons aucune échappatoire et qu’il exécute tout les prisonniers comme il le fait avec les vampires et les elfes, tu crois qu’ils vont se rendre ? A mon avis non, et puis je connais trop bien les vampires pour les imaginer se rendre sans combattre.
Ils ont déjà prouvé leur puissance en nous mettant dans la merde jusqu’au cou en si peu de temps. Les vampires sont bien peu nombreux, les elfes sont retranchés dans leurs forets, notre armée est défaite et pleine de bleu. Qu’on t’ils à craindre pour le moment ? Pas grand-chose, si l’on pousse la chose j’irais jusqu’à dire qu’ils ont tout leur temps.
Portant ses mains sur ses hanches il restait le regard braqué sur l’armée ennemie qui s’assemblait sur les terres entourant la capitale de l’Empire de l’Homme sur ce continent. Cette ville, magnifique, représentait beaucoup pour la population. Si elle venait à tomber…
Je vois la bataille de Gloria comme une représentation, en pire, de celle de feusacré. Ici se jouera l’avenir de notre peuple je n’en doute pas un instant. Si nous brisons leur assaut ici, si nous les faisons plier de nombreuses possibilités s’ouvriraient à nous. Mais pour cela il faudra faire de l’armée impériale une armée digne de ce nom. Je pense que dans la guerre qui nous concerne, les techniques que nous utilisions ne sont plus valables.
Ils utilisent notre méthode pour mener la guerre. Frapper fort et asphyxier l’ennemi en ne lui laissant aucun répit. Son équipement est meilleur, son moral aussi. Heureusement nous avons les dragons et les esprits mais ils ne feront pas tout le travail pour nous.
La guerre a deux visages, celle des combats du front et celle des combats de l’arrière. Le moral de la populace, la volonté de vaincre et de s’en sortir était aussi important que la puissance militaire brute. Son père le lui avait apprit. Et aujourd’hui il comprenait à quel point il avait raison.
Je vois que tu as pas mal bourlingué par delà ce monde. Pour l’entrainement ne t’inquiète pas, tu t’occuperas de petit groupe de dix personnes pas plus. Notre commandante, Meyhl Hele a séparé ses trois cents soldats en deux groupes. Le mien et celui d’un autre capitaine. Il y a peu de vétérans, mais il y‘en a et heureusement j’ai envie de dire. Les entrainements que je leur impose sont les mêmes que j’ai subis quand j’étais plus jeune. Je les sors du lit à n’importe quelle heure pour les faire courir dans la ville avec le matériel nécessaire. Nous leur avons apprit les bases et maintenant nous les faisons combattre, combattre encore et encore. Ils ne manquent pas de force ou d’endurance, mais d’expérience de combat. On a beau enseigner toutes les techniques qu’on veut à un bleu, il n’y a que dans la rage de la bataille qu’il acquiert vraiment ces savoirs. Mais comme je ne veux pas les voir mourir bêtement nous les faisons combattre des vétérans et entre eux. Ils développent des techniques qui leur sont propre pour rester en vie.
Pour la beauté de la technique ou du geste on repassera plus tard. Nombre de mes confrères veulent avoir des soldats homogènes avec des techniques standards et qui obéissent aux ordres sans discuter. Je comprend ce point de vue mais ne le partage pas.
Matis revint près de la table et y posa son épée. Elle était lourde et non réglementaire, la partie fine de la lame était faite pour trancher dans le vif, quant à la seconde partie. Disons qu’elle n’était pas faite pour faire de la dentelle.
J’ai pas besoin de danseuses étoiles capable de refaire des gestes à la perfection. J’ai juste besoin de soldat et de guerrier qui ont la rage de vaincre et de vivre. J’imagine que c’est ton cas ?
Matis le laissa parler et croisa les bras avant de poursuivre. Il lui avait raconter tout cela pour qu’Alford comprenne à qui il avait à faire. Le jeune falkire n’était pas un de ceux qui commandait à l’arrière et récoltait la gloire de ses soldats morts au combat.
Je te pardonne ce que tu estime être ta piètre compétence pour parler et je vais te dire qui je suis. Je suis d’Elena, et là bas on nous forme à la guerre. Ma famille est lié à l’armée depuis sa création et encore plus à l’Empire. Autant te dire que j’ai commencé les entrainements pour préparer ce jour là dès que je fus capable de porter une épée en bois.
Je suis passé par presque tous les échelons de l’armée car j’ai commencé sergent. J’ai gagné mes galons sur les champs de bataille contre les vampires puis contre les Alayiens. Je suis un officier de front, et aujourd’hui je me retrouver à diriger plus d’une centaine d’homme. Ca me dépasse un peu mais j’ai pas le choix. Faut croire qu’ils étaient vraiment en manque d’officier là haut.
Tu as des compétences, c’est indéniable, et je te rassure je ne pense pas qu’on ait besoin de canasson tout de suite. Dans la ville ils ne serviraient presque à rien j’en suis certain. Mais quant on pourchassera l’ennemi pour le foutre à la mer, là peut être. Il faudra faire avec n’est ce pas ?
L’homme s’appuya contre la table et jeta un regard sur la cité, c’était la folie dans la ville. A chaque attaque par les armes de sièges les gens fuyaient dans tout les sens, et l’armée se mettait en alerte. Etait ce juste un coup de semonce ? Ou était ce le début de l’attaque finale ? Et pour le moment rien n’avait été suivi d’un assaut massif sur toute la ligne. Du moins, pour l’instant.
Mais parlons ouvertement. Qu’est ce que tu pense de la population. Doit-on craindre d’après toi un revirement de convertis ? Comme dans les autres villes assiégées ? Doit on se méfier des mercenaires peut regardant ? Je n’aimerais pas me prendre un coutelas dans le dos lorsque l’ennemi sera devant nous. On a déjà suffisamment à faire avec les touristes pour se coltiner les convertis et les opportunistes. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mer 20 Nov 2013 - 14:41 | |
| Lorsque le capitaine Matis lui demande de ne plus l'appeler sire, mais de le nommer par son prénom, ou par sa grade Alford acquiesça, après tout c'était lui qui voyait.
Oui Matis je vais arrêter de vous vouvoyer, désolé si cela t'as dérangé! Je ne savais pas par contre que tu était de la noblesse, mais cela ne change rien au final comme tu le dis, dans l'armée l'on est tous égaux, surtout au front. Alford dit cette dernière phrase d'un ton assez sombre. Et puis le rang social ne définit pas un homme selon-moi ce sont les actes qui définissent quelqu'un.
Cela était vrai au final une fois mort tous sont égaux, tous sont embarqués dans le même bateau: homme, elfe, vampire ou dragon. Pauvre, ou riche. Simple roturier, ou empereur. Et à la guerre cela était aussi le cas. Mais pour Alford appelé le capitaine sire était juste de la politesse, si celui-ci n'en voulait pas cela était tout aussi bien, et au final cela l’arrangeait car cela voulait dire qu'il pouvait parler franchement.
Ensuite le capitaine fit partager son avis sur la situation, et ce que préparez les Alayens selon-lui, et Alford ne pouvait être que d'accord avec lui sur ce point là. Cela est vrai que si les Alayens se mettent à exécuter les membres de tous les autres peuples. Se rendre pour ces derniers n'étaient pas une options valable, et il ne leur restait que le choix du combat, mais il était toujours plus risqué de combattre un ennemi désespéré que quelqu'un qui a un espoir, et cela les Alayens allaient très vite le comprendre dans la douleur. Même si il pouvait comprendre que les Alayens exécute immédiatement tout vampires qu'ils capturent, qu'ils fassent de mêmes avec les elfes étaient plus qu'inquiétant, et démontrait que le destin qu'ils réservent à Armanda risquent d'être très sombre...
D'ailleurs les Alayens sont effectivement largement en position de force pendant ce conflit, mais tant que L'empire tiendrait, et qu'il y aurait quelqu'un pour le défendes au final la victoire était toujours plus que possible. Car le courage, l'entraînement des soldats, et surtout le ruse, et la stratégie pouvaient remportés cette guerre qu'importe ce que les Alayens disposent pour les en empêcher. Mais il en faudrait beaucoup de tout cela pour vaincre, surtout que l'ennemi semblait innombrable, combien étaient ceux-ci d'ailleurs? Des dizaines de milliers? Non plutôt des centaines de milliers, effectivement comme le disait Matis ceux-ci avaient la quantité, la qualité, et le moral en plus. Seulement un stratège de génie pourrait remporter cette guerre, mais il était hors de question de la perdre.
Effectivement comme vous le dîtes c'est par la ruse, et le mouvement que cette guerre sera gagné. Il faudra privilégier je pense la guérilla, et les petits affrontements occasionnels, après tout mieux vaut des centaines de victoire au final peu coûteuse pour le même résultat qu'une seule grande victoire arraché de peu à l'ennemi, et donc au final une presque-défaite...
Oui au final là plupart des aspects guerriers qu'Alford avait abordé au long de sa carrière de mercenaire, étaient surtout basés sur les embuscades plus ou moins réussis, les attaques éclairs, et les escortes. Généralement c'était l'attaquant lors de ce genre d'opérations qui avait l'avantage, et non le défenseur contrairement à une guerre de position, mais la guerre de position n'était envisageable que lorsque l'on avait des forces à peu près égales, voire supérieurs à celle l'ennemi ce que L'empire n'avait malheureusement pas en ce moment.
Donc, et je suis sûr que tu est d'accord avec moi sur ce point. C'est nous qui devrons prendre l'initiative si nous voulons gagner. Nous ne pouvons pas nous permettre de mener cette guerre selon leurs propres termes, mais imposés les nôtres, et le plus vite possible je pense. D'ailleurs c'est eux pour l'instant qui ont l'initiative, et nous ne pouvons nous permettre de la leur leur laissez sinon nous courrons vers une défaite certaine. Croyez moi je suis sûr que la bataille de Gloria sera gagné par un affrontement décisif oui, mais d'abord il faudra mettre assez à mal l'ennemi par de petites opérations avant cela. Ce contenté simplement d'entraîner les troupes, et d'attendre que cela se passe à peu de chance de nous mener à la victoire. Et si jamais nous y survivions nous n'aurons pas sauver grand chose au final. Et sin vous pensez que les dragons, et les esprits sont un atour importants... Mieux vaut ne pas trop leur donner de l'importance car cela est mettre tous les œufs dans le même panier, et au moins nous serons parés à toutes les situations si nous partons de ce principe...
Mais pour ce genre de guerre il fallait des soldats très entraînés, et assez autonomes. On ne pouvait pas se permettre de laisser des bleu tenter ce genre de choses. Il fallait de véritables vétérans, ou des guerriers très endurcies en tout cas. Il fallait aussi des commandants formé à ce genre de tactiques, et à l'esprit vif, et ouvert sur les opportunités tactiques. Il faudrait aussi privilégier les tireurs, et les guerriers légers, ou agiles pour pouvoir se replier après avoir frappé avec le moins de perte possible.
Matis lui parla ensuite des petits groupes de dix soldats que Alford allait formé, effectivement ce nombre était l'idéal dix soldats permettait une vigilance constante de chacun d'entre-eux, et un entraînement plus personnalisé que lorsque l'on en entraîne une centaine en même temps, et puis cela permettra à Alford de tester leur compétences individuellement, et de s'entraîner en même temps, pour voir si ça technique de combat a quelques points faibles à corriger.
Pour leur entraînement je compte personnellement testé les membres du groupe de soldats que vous m'assignerez, mais j'espère que vous m'assignerez un mélange de soldats plutôt hétérogène. Comme ça je pourrais avoir quelques soldats expérimentés sous la main pour montrer l'exemple, et des recrues à former. J'aimerais aussi surtout avoir des arbalétriers, et des épéistes à former, mais j'accepterais tout ce que tu me confiera.
Puis après Matis lui démontra sa lame qui affectivement semblait bien conçu, mais n'était sûrement pas une épée standard de l'armée, et devait être un héritage de famille du capitaine. Alford lui prit son espadon, et le montra au capitaine en disant.
La rage de vaincre, et de vivre? Oui, et puis il n'y a rien de plus idiot comme tu le dit que de reproduire les mêmes arts martiaux dans une armée, car après tout ses membres font preuve de presque toute les même faiblesses, et il est plus facile de les vaincre du coup pour des soldats expérimentés... Non il vaut mieux savoir improvisé avec sa lame, et connaître un nombre conséquent de coup, et surtout avec une arme qui les permets par sa grande polyvalence. J'aimerais d'ailleurs vous voir un jour vous battre un peu pour s'avoir comment vous combattez, et quels sont vos techniques de combats personnels. Cela m'intéresse, et qui sait nous pourrions peut-être avoir tous les deux quelques choses à apprendre à l'autre... Alford souriait. Mais cela attendra.
Puis après le capitaine lui parle de ce qui semblait être une vie militaire assez rude, et très strict. Donc sa famille de noble semblait être une famille plutôt très militaire, Alford sentait qu'une longue histoire militaire familiale pesait sur les épaules du capitaine, et que celui-ci devait d'efforcer de s'en montrer digne. L'estime du mercenaire envers le gradé monta d'autant plus.
Puis Matis lui demande si Alford pouvait faire avec si il devait montait sur un cheval, celui-ci ne pouvait que répondre.
Bien entendu, mais je pense que je risque de me faire distancer par tous les cavaliers expérimentés, du coup il ne me restera plus grand chose à faire, mais il faudrait d'abord que l'armée est assez de chevaux, ou soit assez désespérés pour aller jusqu’à m'en donner un... dit-il de manière comique
Ensuite le gradé lui fit part de ses inquiétudes quand aux civiles, et aux autres mercenaires, inquiétude que Alford partageait.
Je pense que il y a de fortes de chances qu'il y ait des civils qui craquent, après tout ce ne sont pas des militaires, et depuis des semaines ils sont là presque totalement désespérés à attendre la fin du siège qui ne vient pas. Se posant des questions quand à leur avenir, et à celui de leurs familles, et ne sachant pas à qui faire confiance, et vers qui se tourné pour espérer survivre, ou s'en sortir de la meilleur façon possible. Pour les mercenaire disons que beaucoup seront tentés d'aller rejoindre l'ennemi pour essayer ne serait-ce que d'être dans le camp du vainqueur. Et pour l'instant là plupart pensent que ce ne sera pas nous. Et puis là plupart des mercenaires n'ont soit pas un sens de l'honneur très développé, soit veulent assurer leurs survies par dessus-tout, et ils n'hésiterons pas alors si leur vie est en jeu, et qui nous dit qu'il ne pourrait pas y avoir quelques espions infiltrés parmi-eux. Mieux vaut une certaine méfiance. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Jeu 21 Nov 2013 - 10:24 | |
| Rapidement le mercenaire accepta de cesser de donner du Sire, peut être que d’autre y voyait une obligation mais il n’en tenait pas compte. En calculant bien on pouvait recouper les noms des planqués de l’arrière avec ceux qui voulaient qu’on leur donne du sire et tout ce qui allait avec. En écoutant les dires du soldat il se rendait compte que cela ne pouvait être mis en place qu’avec les vétérans. Pour ne pas déstabiliser les nouvelles recrues il faudrait leur faire respecter à la lettre les grades. Les soldats qui reviendraient des premiers engagements quitteraient l’image de bleus pour être totalement intégré dans le régiment. C’était triste de dire qu’ils étaient différent, mais c’était vrai et l’on ne pouvait revenir sur ce genre de fait. Une fois qu’ils auraient connu le feu, les choses seront différentes, ce fut le cas pour Matis il y a douze ans. Mais la situation était si différente, on pouvait se permettre des erreurs qui tueraient aujourd’hui. Matis devait prendre soin de ses hommes tout comme son ancien supérieur avait prit soin de lui et de ses frères et sœurs d’armes.
Mais l’homme était mort et Matis avait prit sa place, les vétérans qui l’accompagnait avait confiance en lui, sa commandante semblait avoir aussi confiance en elle. Qu’en était-il des nouvelles recrues ? Cela l’obsédait. Allaient ils le suivre parce qu’il était officier ? Allaient-ils le suivre car il saurait les inspirer ? Quand il n’était que lieutenant il n’avait qu’une dizaine de soldat sous ses ordres, et il les connaissait tous sans exception. Aujourd’hui il en avait plus d’une centaine, il commençait à en connaitre certain, et avait prit un jeune soldat pour assister son premier lieutenant. Peut être qu’à travers lui il arrivera à faire sentir à ses nouveaux soldats qu’ils pouvaient avoir confiance.
Alford avait, en grande partie, la même vision que Matis de la situation actuelle de la cité et de l’armée. Pour le moment elle était largement menée au score, et l’ennemi profitait de sa situation pour pousser au maximum son avantage. Une partie des huiles et des représentants de tous les peuples d’Armanda se réunissaient quelques parts en terres Elfiques, et pour le capitaine s’était une bonne occasion pour les Alayiens de frapper un grand coup. En attaquant à la fois cette réunion et la capitale Humaine, où se trouvait l’Empereur, il y avait de grande chance qu’ils éliminent de la partie les humains. Jamais Matis n’abandonnerait, jamais ses frères et sœurs de sang ne se rendraient et n’accepteraient la domination du Néant. Le fanatisme n’a jamais eu cour sur ces terres, et ce n’était pas le moment de commencer.
On gagnera cette bataille, et même si elle sera longue, on gagnera cette guerre car nous n’avons pas le choix. Tu te laisserais dominer par le Néant et le fanatisme ? Personnellement non. Mes ancêtres ne se sont pas sacrifiés pour l’Empire pour que moi je rende les armes si facilement. S’ils les veulent mes armes, qu’ils viennent donc me les réclamer. Mais la discussion ne leur plaira certainement pas.
L’armée Impériale restera pour défendre la population et l’Empire. C’est un fait inchangé depuis des générations et rien ni personne ne le changera. Malheureusement ceux qui contrôle l’armée attendent quelque chose, nous n’avons pas une vision d’ensemble pour comprendre le plan de bataille. Nous, tout ce que nous avons en face c’est les Alayiens et le fait de défendre la capitale. Même ma commandante n’est pas au fait de grand-chose, la chaine de commandement est à refaire, et pour les communications je t’en parle même pas…
Matis essaya de s’arrêter là pour ne pas perdre son sang froid et sa patience. Il avait le sang chaud c’était clair, heureusement pour lui sa morale l’empêchais de faire des bêtises qu’il regretterait plus tard. Et puis son grade le poussait maintenant à s’améliorer, s’il demandait à ses nouveaux soldats de se surpasser, il devait faire de même pour leur montrer l’exemple. Il y avait du travail c’était clair, mais il le ferait. Pour eux comme pour lui, et pour prouver qu’il méritait son grade ainsi que de les conduire à la bataille.
Alford proposa aussi un combat contre le capitaine, il souriait en croisant les bras. Effectivement se serrait une bonne chose que de tester directement le mercenaire. Mais se serrait surtout un bon point pour montrer aux nouvelles recrues ce que de véritable guerrier pouvait faire. Sa lame était intéressante mais trop grande pour Matis, elle permettait un style de combat qui misait sur la puissance. Efficace dans certain cas mais peut être pas dans tous. C’est pour cela qu’il fallait compter sur ses compagnons d’armes pour apporter du soutient dans ce genre de cas. Et quand il lui parla des chevaux il ne put réprimer un petit rire. Effectivement il n’y aurait pas assez de canasson pour l’ensemble de l’armée, mais ce n’était pas grave : ils les pourchasseraient en courant.
Un petit combat me semble effectivement judicieux, sans parler qu’il permettra aux recrues de voir ce qu’est un véritable combat. Je m’estime pas trop mauvais, mais en face il y a certainement nettement plus puissant que nous, mais cela leur donnera déjà une petite idée. Il n’y a rien de pire que la peur pour ce genre de truc, mais avec des entrainements et de l’expérience ça leur passera. Tout comme ça m’est passé.
Quant aux chevaux, ne t’inquiète dont pas, on trouvera une solution. Quitte à on te trainera en chariot.
La question des civils était importante, mais ils devaient protéger tout le monde, sans pour autant oublier que certains pouvaient être touchés par les dires des envoyés du Néant. Matis lui, espérait qu’il n’y en aurait pas, mais il savait que ce ne serrait pas le cas. Combien de ville s’étaient rendue sans combattre ? La peste soit des traitres et des convertis. Il comprenait la peur des gens, mais jamais il ne comprendrait le fait d’abandonner l’Empire de la sorte. Le bateau était en danger. Cette construction qu’était l’Empire souffrait et menacer de s’effondrer. Etait ce une raison de l’abandonner de la sorte ?
L’empire avait fait tellement pour sa population, ceux qui s’étaient succédé à sa tête ont toujours tout fait pour qu’il dure éternellement, et longtemps on avait dit à Matis qu’il valait mieux de mourir pour sauvegarder cet édifice que de le trahir. Il le croyait de tout son cœur, s’était sans doute extrémiste comme style de pensée, mais il pouvait se regarder dans la glace chaque matins sans se dégouter. Et il ferait en sorte que ses hommes fassent de même.
Je comprends les peurs de chacun, mais nous sommes soldats et nous devons prendre nos responsabilités. Quand l’ennemi frappera à nos portes il faudra qu’on soit sûr que ceux qu’on défend ne vont pas nous planter une lame dans le dos. Je le vivrais pas très bien en plus.
Mais je ne me sens pas de surveiller les faits et gestes de chacun j’ai froutrement mieux à faire que de les surveiller. Mais malheureusement nous n’aurons peut être pas le choix. Je ferais en sorte de mettre en garde mes supérieurs sur ce sujet et ils se débrouilleront avec la patate chaude. Quant à nous on va se concentrer et nous préparer du mieux qu’on peut.
Matis se rapprocha des créneaux et s’appuya sur l’un d’entre eux. De sa place il pouvait embrasser du regard l’ensemble de la ville et voir l’avancé des envahisseurs.
Pour le moment on est cantonné ici mais on repassera bientôt en première ligne. J’ai été prévenu hier soir. Dans deux jours nous allons remplacer une unité sur le premier mur, d’ici là je veux préparer au mieux nos soldats car cette place ne sera pas simple à tenir. Sans parler que si l’ennemi attaque on sera en première ligne, autant dire que nos nuits seront longues.
Quant à des opérations à l’extérieur je me tiendrais au courant et me porterais volontaire dans le cas d’une opération possible. Je peux compter sur toi si cela devait arriver ? Dans le cas d’une sortie pour titiller l’ennemi ? |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Jeu 21 Nov 2013 - 15:37 | |
| Le capitaine Matis demande à Alford si celui-ci était prêt à abandonner, et à rejoindre les Alayens dans leurs armées, et leur vénérations du Néant, en précisant bien entendu que lui même ne l'était pas, et préférerait mourir pour L'empire ce qui est très respectable, et démontre qu'il a des idéaux qu'il défend passionnément. Mais la réponse était plus que logique pour Alford, jamais de la vie. Il ne supporterais pas de tuer des gens innocents au nom d'une divinité qui semblait plus maléfique que compatissante, il ne trahirais jamais son pays, ses frères, et ne supporterais jamais non plus de faire partie du camp de ceux-qui ont à la fois capturé, et peut-être exécuter son ami Jerôme, et peut-être même dans le pire cas toute sa famille. Alford n'était pas non plus vraiment un religieux. Il savait qu'il avait un esprit totem qui le protégeait celui de l'ours, et il lui en était reconnaissant, mais il n'a jamais vraiment été très dévoué aux esprits sinon même si il comprend que beaucoup les vénère, et il a toujours préféré suivre ses propres idéaux. A près tout cela ne servait sans doute à rien de s’assujettir à un dieux, Alford préféré suivre des propres valeurs morales qui lui semble juste, pour lui c'était cela qui définissait ce qu'un homme devrait être tout au long de sa vie. Tels que le courage, la compassion, l’honneur, et l'humilité sont des vertus à ses yeux parmi tant d'autres. Pas tuer au nom des esprits, ou du néant. Cela pour lui était quelque chose de totalement inutile, et injustifié.
Pour commencer à vénérer cette abomination de Néant il faudrait déjà que je sois un croyant actif. Ce que je ne suis pas vraiment, sans vouloir te vexer bien entendu si tu en est un. Non je pense que tous doivent essayer de se démener pour faire ce qu'il y a de meilleurs pour le bien commun. Au lieu de rester bêtement toute la journée à prier les esprits en attendant que cela se passe. Même si je les respecte, et suis reconnaissant envers l'esprit de L'ours qui me protège, mais cela s'arrête là. Alford dit tout cela d'un ton très sincère.
Ce qu'il pensait des esprits d'ailleurs? L'esprit océan pour lui était un esprit qui était censé représentait les océans, et l'élément de l'eau donc un esprit plutôt censé être bienveillant si il ne se battait pas en permanence avec l'esprit de la terre qui représente les terres émergés et est bienveillant lui par contre. L'esprit du vent qui est le vent en gros pour Alford, et qui est plutôt neutre selon ce dernier. Celui du feu qu'il ne voit ni en bien en mal, car après tout le feu est naturel, et peut-être à la fois bénéfique, ou destructeur. L'esprit végétal qui représente la flore qui est assez utile pour se nourrir lors des voyages. Et celui de la vie qui est bienveillant naturellement. Mais celui celui de la mort que Alford considère le plus dans son estime les rares fois ou il s'intéresse aux esprits. Surtout car il est le seul qui assume ce rôle nécessaire, mais ingrat qu'est de devoir prendre en charge les êtres trépassés, pour leurs réincarnations. Mais il n'est pas le moment de s'intéresser à ses entités que Alford respecte, mais ne vénère pas.
Ensuite le capitaine partage son avis pessimiste sur l'état du haut commandement de l'armée, et du mauvais état du réseau de renseignement. Cela représentait vraiment un handicap pour une armée effectivement, car sans réseau de renseignement elle agit presque à l'aveuglette, et un mauvais réseau n'arrange en rien à la situation non plus. Et pour le commandement effectivement il faudrait sans doute faire un nettoyage des officiers incompétents, et former ceux qui ont du potentiel, mais malheureusement il faudrait du temps pour cela, et ce n'est pas vraiment ceux que L'empire a en quantité en ce moment, mais la formation sur le champ de bataille, ou pendant, ou pendant un conflit par l'expérience pouvait se révéler bénéfique. Mais là non plus la situation ne permettrait à ce que de jeunes officiers se forment sur le tas, car l'on avait plutôt besoin d'un commandement compétent en ce moment...
Oui, mais il faudra faire avec malheureusement, espérons juste qu'ils ne soit pas trop incompétents.
Matis répondit par l'affirmative à la proposition de combat d'Alford. Celui-ci en était plutôt heureux cela lui permettrait de s'entraîner un peu contre un adversaire à sa valeur, et en plus de démontrer aux recrues quelques passes d'armes ce qui pourrait se révéler bénéfique. Avec une plus grande observation de la lame du capitaine Alford pouvait en déduire que celle-ci a ce qu'il voyait pouvait servir à des coup net, tranchants, et agiles en utilisant le côté lisse de la lame, et des coups d'estoc redoutable avec le côté dentelé qui devait très utile. Le capitaine devait privilégier l'une de ses méthodes de combats a ce qu'il voyait.
L'espadon d'Alford par contre a été conçu pour tirer parti de la force physique de son porteur, et de ses réflexes aiguisés, mais elle ne manquait pas non plus d'autres utilisation très utile, même si cette espadon pesait 5 kilos ce qui est vraiment très rare pour ce genre d'arme qui est normalement fait pour n'en peser que 2 au maximum. Alford avait d'ailleurs du payer cher pour que le forgeron la conçoivent, et il a du aussi beaucoup s'entraîner pour arriver à la manier correctement. Mais au final il se retrouvait avec une arme d'une exceptionnelle dureté qui pouvait s'en problème casser une armure, ou broyer une côté. Et aussi avec une longue lame tranchant qui lui permettait de mettre de la distance entre lui, et son adversaire. Cette arme permettait aussi plusieurs arts de combats différents. Plusieurs poses de garde, contre attaque, et permettait en plus des coup d'estoc dans les lieux impropres à des moulinets de la lame, ou d'utuliser la lame à demi au cas, ou l'allonge serait plus un inconvénient qu'un avantage.
Nettement plus puissants. Il y a des chances, mais crois-moi un entraînement stricte, et rude peux facilement te permettre de te surpasser, ou égaler son adversaire. Sois en sûr en plus de leur montrer quelques petites pirouettes martiales. Un duel amical entre nous deux détendra les recrues, et les divertiront, qui sait peut-être que certaines parieront de l'argent sur l'issue de combat. Alford continua de sourire, montrant qu'il avait déjà vécue ce genre de situation. D'ailleurs moi-même je parierais peut-être quelques pièces en y réfléchissant.
Sinon pour les chevaux ne vous inquiétez pas je préfère la charrette c'est plus confortable. Et au moins je pourrais me reposer pendant que vous vous chargerez.
Mais quand il y pense Alford devrait peut-être un commencer jour a s'entraîner à l'équitation? Cela pourrait se révéler utile au final.
Puis Matis parla de ses inquiétudes à propos des civiles, et du fait qu'il en dirait un mot à ses supérieur. Il valait mieux le faire effectivement, après tout un homme averti en vaux deux, et comme ça il seront préparer à cette triste éventualité. Et effectivement il était plus important pour l'instant de se préoccuper de l'entraînement des troupes. Mieux vaut qu'ils aient des soldats entraînés que de simples paysans à peine équipés en urgence lorsqu'ils auront affaire aux Alayens.
Puis Matis parla du fait que dans deux jours ils allaient sans doute être affectés aux premiers remparts, donc en première ligne. Cela laissait très peux de temps à Alford, et Matis pour préparer les troupes malheureusement. Mais il faudrait faire avec, et puis il pourrait un peu continuer l'entraînement ensuite pendant les temps de pause des soldats. Pour les nuits Alford comptait aller dormir dans une auberge pas trop éloigné des remparts, après tout ce serait plus confortable.
Et le capitaine alors lui demanda si Alford serait partant si cela arriver de participer à une sortie, pour aller le plus possible gêné l'ennemi? Le mercenaire n'y voyait là aucun problème, et il acquiesça. Après tout ce genre de choses pourrait se réveiller très très efficace pour gêner l'effort de guerre ennemi. Même si vu l'arme qu'il utilise il risque de faire parti des premiers soldats qui se retrouveront au contact. Au final cela ne lui pose pas de réel problème.
Je suis partant, mais dans ce cas-là je m'attend à une petite augmentation de ma solde bien entendu. Finit-il encore de manière comique, après tout il ne s'attendait pas à être payé pour cela vu qu'il a offert ses services. Même si quelques félicitations, et remerciement plus tard seraient les bienvenus.
Quand j'y pense d'ailleurs. Combien il y a t-il de tireur dans vôtre unité? Après tout ceux-ci pourraient se révéler essentiel plus tard pour les opérations. Et il faudrait aussi que vous me présentiez à vôtre supérieur hiérarchique. Comme s’appelle t-elle déjà? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Ven 22 Nov 2013 - 9:55 | |
| La discussion dériva un instant sur les esprits, et Matis, contrairement à Alford, était très respectueux des Esprits. Il aimait, parfois, se retrouver dans un coin et envoyer quelques pensées plus ou moins sympathiques, que ce soit la Mort ou la Vie, en ce moment l’ensemble des esprits devaient recevoir pas mal de pensée et de prière. En tout cas, et c’était le plus important, le mercenaire n’était pas près de lâcher les armes pour vénérer Néant.
Bien que pas tous ne soit de fervent pratiquants, il faudra jouer avec le fanatisme de ceux d’en face. Ne va pas leur dire que leur esprit n’existe pas sinon tu risque de les énerver plus que de raison. Encore que si ça peut les pousser à nous attaquer plus vite pourquoi pas…
Concernant le commandement global, Alford comprenait les tenants et les aboutissants de chaque information que Matis donnait. A la vérité il ne craignait pas que le commandement soit composé d’incapable, peut être qu’ils avaient peur. La peur pouvait faire des folies parfois, et pour l’instant ils n’avaient pas été capables d’apporter la victoire à l’Armée. Mais s’ils se montraient incapables, ou trop peureux pour agir, alors il faudrait faire quelque chose. Ce style de comportement l’énervait plus que tout car ce genre de pensé et quasiment du putschisme pur et dur. Mais jamais il n’en arriverait là. L’empire avant tout, si les commandants se trouvaient trop incapables ou trop peureux, alors il se reposerait sur sa commandante et sur l’Empereur.
Je ne crains pas ou peu les compétences des généraux, mais leurs craintes et leurs peurs. Bha. On sera bientôt fixé alors pas la peine de faire des plans sur la comète. L’objectif du jour est simple, il faut défendre la cité jusqu’à ce que nous ayons une possibilité de sortie. Et surtout rester en vie en tuant un maximum de touriste. Pour la suite on verra bien.
Concernant le combat entre l’officier et le mercenaire l’homme parla de prendre des paris, après tout pourquoi pas, mais l’objectif était d’abord de montrer à ses hommes ce qu’il fallait pour rester en vie. Il voulait que ses hommes voient le combat dans sa globalité, pas seulement le bout de leur lame mais tout le reste. Alors il sourit lorsque l’homme expliqua lui-même qu’il parierait. Hochant les épaules l’officier lui répondit.
Je ne sais si je pourrais faire de même. Ma solde était si faible en ce moment… Mais ce que je veux c’est montrer aux hommes ce qu’il faudra faire pour rester en vie demain ou quand l’armée des touristes viendra nous faire un coucou.
Quand à la charge depuis les chariots je suis sur qu’en te voyant les charger avec ton arme et une armada de chariot ils détaleront sans demander leur reste. Après c’est sur que ce serra moche comme attaque, mais qui suis-je pour douter de la qualité d’une attaque ? En tout cas ne compte pas sur moi pour dire que tu étais sous mes ordres après un coup pareil. Les autres officiers se moqueraient de moi pendant des générations. Quand bien même tu tuerais Néant lui-même.
Bien sur il plaisantait, mais tout même. Il y avait un fond de vérité. Les autres officiers restaient cons devant une attaque de la sorte. Et pour la suite le soldat expliqua qu’il était partant pour une sortie, en même temps qui ne le serait pas ? Il demandait quand même une petite augmentation avant de faire quoi que ce soit. En rigolant Matis lui donna sa réponse tout en répondant au reste de ses questions. Et elles étaient quand même nombreuses.
Ma commandante s’appelle Meyhl Hele, et c’est avec elle que tu devras négocier ton augmentation. Et j’espère que tu as un moral d’acier car je ne suis pas sûr qu’elle te la donnerais comme ça sans rien faire. C’est une personne en qui j’ai confiance même si je ne la connais que depuis quelques jours, et ce n’est pas parce que c’est une femme qu’elle hésitera à combattre. Au contraire même. Je pourrais te mener à elle si tu le souhaite, ou alors je t’indique juste où tu pourrais la trouver et négocier avec elle directement. Dans tout les cas je lui enverrais un message te concernant.
Concernant mon unité, j’ai une cinquantaine d’archer ou d’arbalétrier, après dans le détail je ne sais pas vraiment. Pas le temps de détailler tout ce qu’il se passe hélas. J’ai une trentaine de vétérans capable des plus belles prouesses en combat mais les envoyer tous en missions ne me plait pas du tout… Il faudra faire dans le cas, hypothétique, d’une sortie avec les bleus. On n’aura pas le choix.
|
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Ven 22 Nov 2013 - 17:18 | |
| Le capitaine Matis conseilla à Alford d'éviter de dire aux Alayens que leur dieux est de la camelote à ses yeux, mais en y pensant le mercenaire se voyait bien le faire juste pour les provoquez, ou pour essayer de leurs ouvrir les yeux. Même si il y avait bien mieux à faire en ce moment.
Non je ne le ferais pas ne t'inquiète pas, sinon en plus j'aurais rajouté que leur prophète est un escroc, et un tyran juste pour bien retourner le couteau dans la plaie. Mais même si cela est vrai, mieux vaut éviter de trop les énerver, mais pendant un combat dire ce genre de choses peut-être assez efficace pour provoquer l'ennemi. D'ailleurs quand j'y pense vous avez prévu un petit discours pour inspirer vos troupes, ou pour leur donner de la hargne envers vos ennemis? Par exemple quelques insultes, et moqueries bien trouvé envers les touristes pourrait les encourager à se battre de toutes leurs forces
Après tout rien de mieux qu'un discours fervent, et bien trouvé pour ajouter de la hargne à des soldat. Ou bien alors une augmentation de la solde, et des promesses de quelques vacances pouvaient tout aussi bien faire l'affaire au final ,mais se révèle être des solutions un peu plus coûteuses.
Puis après le capitaine avoua à Alford qu'il se méfie plus des craintes des généraux que de leurs incompétences. Si ceux-ci avaient peur cela risquerait sérieusement de bloquer la situation un bon moment, ce qui ne serait pas là pour arranger les choses. Après effectivement comme le disait Matis mieux valait prévoir la défense de la cité avant de penser à une quelconque sortie, mais après tout : L'Attaque n'est-elle pas la meilleure des défenses? Ou la défense la meilleure des attaques? Sinon Alford était bien d'accord pour essayer de rester en vie en tuant le plus d'Alayens possible. Il valait mieux effectivement rester en vie pour pouvoir profiter d la victoire, surtout que celui-ci n'a pas forcément envie de périr ici de manière plus ou moins glorieuse. Le mercenaire préférerait mourir de vieillesse dans un lit, mais si il le fallait il se sacrifierait pour ce qui est juste.
Oui nous verrons plus tard! Mais mieux vaut aussi se préparer à ce qui se passera ensuite, avant que la situation ne nous prenne de court soudainement au moment non propices. D'ailleurs le plus important pour moi n'est pas de tuer le plus de ses enfoirés. Mais plutôt de sauver le maximum de soldats, et de civils possibles pour pouvoir reconstruire tout ce qui a été détruit par cette guerre.
Car si l'Empire venait à sortir de cette guerre exsangue cela ne présagerai absolument rien de bon pour le futur. Et qui dit qu'Armanda ne devrait pas affronter une nouvelle menace ensuite, peut-être même pire que les Alayens?
Ensuite Matis reparla du sujet de leurs futur duel. Dommage que le capitaine n'ait pas de quoi parier, même si Alford pensait qu'un noble aurait quelques piécettes sur lui. Mais effectivement il faudra d'abord montrer aux hommes quelques jolies petites passes d'armes donc étaient capables les deux guerriers. Bien sûr Alford n'allait pas non plus dévoiler tous ses secrets, mais il montrerait quand même quelques bonnes tactique de combats utiles lors d'un éventuel duel, et des moyens de retourner les situation en sa faveur.
Tu n'as pas besoin de parier, mais cela m'arrangerait que tout le monde parie sur toi comme ça si j'arrivai éventuellement à gagner. Je pourrais rafler un bon petit pactoles Même si Alford doute que tous les soldats parie sur le capitaine quand ils verront le presque colosse qu'était le mercenaire en face de lui. Ou dans le cas contraire si j'étais un peu malhonnête, et que tout le monde venait à parier sur moi. je parierais peut-être sur toi, et ferais exprès de perdre par la suite. Mais ne t’inquiète pas ce n'ait pas mon genre de faire des coups fourrés aussi bas, mais j'en ai déjà vu en faire. En tout cas j'espère être un adversaire à ta valeur. Dit modestement le mercenaire qui était sûr que le capitaine serait un bon opposant face à lui.
Pour les chariots effectivement c'est beaucoup moins impressionnant qu'une charge de 10000 cavaliers au soleil-levant. Mais qui sait l'on pourrait transformer les chariots en char, en mettant des lames sur les roues, et en y mettant deux chevaux pour les tirer. Il parait que c'est très efficace contre la cavalerie. Et aussi c'est sans doute beaucoup plus facile de tirer à l'arbalète depuis un char de combat que sur un cheval.
Le pire c'est que quand on y réfléchissait bien ce n'était pas une si mauvaise idée que cela, et en plus cela apporterai un soutien lourd bienvenu à la cavalerie. Et des chars à lame qui découperait les jambes des soldats Alayens et celles de leurs chevaux pourraient représenterai une vision terrifiante pour les soldats Alayens qui verraient leurs moral chutait très vite, et cela serait appréciable pour les soldats de L'empire.
Après Matis lui parla de sa commandante une certaine Meyl Hele qui semble avoir un caractère bien trempé. Ce qui était appréciable, et Alford ne donnait que peu d'importance au sexe de la commandante tant que celle-ci se montrerait compétente. En tout cas il ne prévoirait pas de lui demander une augmentation, mais plutôt de savoir de quel bois elle était trempé en lui posant quelques questions.
L''augmentation ne m'intéresse pas vraiment, mais j'aimerais bien faire sa connaissance, même si j'avoue ne pas forcément attirer les femmes en masse. Dit-il avec un soupçon d'ironie dans la voix. A ce que vous dîtes elle a l'air d'être un très bon officier, et d'avoir un solide courage ce qui est la seule chose qui compte vu la situation.
L'officier lui parla après des 50 archers, ou arbalétriers, et des 30 vétérans qu'il a sous son commandement. Même si effectivement ces derniers étaient précieux et qu'ils feraient bien de les conserver vivants de préférence, ils risqueraient fort d'avoir besoin d'eux si il y avait une éventuelle sortie.
Cela me semble plutôt correcte, mais tu as en grande partie raison pour les vétérans, ils sont précieux, et nous devrions éviter de les perdre de manière idiote. Mais si nous avons une quelconque chance de repousser les touristes il faudra engager toute nos forces dans la bataille. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Ven 22 Nov 2013 - 22:27 | |
| Tout ce que lui dit le jeune homme confirma l'opinion qu'il s'était fait de lui lorsque Jerome lui en avait parler. Il pouvait avoir confiance en lui, alors pourquoi hésiter plus longtemps? Dans la situation actuelle la famille Kohan et l'Empire avait besoin de toutes les bonnes volontés pour s'en sortir et faire en sorte que l'Humanité en sorte grandie. Et Matis, à son faible niveau, ferait ce qu'il faut pour que ce rêve se réalise. Quand il regardait la plaine entourant la ville et qu'il voyait les profanateurs et les fanatiques, il avait la rage. Il n'avait qu'une envie, leur faire la peau, tous autant qu'ils étaient passeraient par le fil de son épée. Il en était sûr.
Il regarda le mercenaire et sourit, le pari permettrait de mettre du beurre dans les épinards comme on disait, mais le combat permettrait surtout à tous de voir ce qu'il fallait faire. L'homme en face de lui avait de l'esprit et maniait l'humour autant que Matis, et s'il arrivait à rester sérieux quand il le faudrait il pourrait peut être le considérer comme un ami. Après tout pourquoi pas ? Tout était possible dans la situation actuelle, les vétérans et ceux qui combattait ensemble se voyait lié par un lien bien plus fort que celui d'amitié. S'en sortir ensemble, combattre dans la boue et le sang. Cela vous liait des soldats plus que n'importe quel pacte.
On verra ce qu'on peut faire pour ce pari, quant à ton idée de char pourquoi pas, mais je suis pas un cavalier. Mon dada c'est l'infanterie, on fera donc ça dans les règles de l'infanterie. Mais quand on les bottera hors d'ici... Pourquoi pas. Je ne suis pas contre, toute idée est bonne à prendre après tout non ?
L'homme voulait rencontrer la commandante de Matis, il n'y voyait pas d'inconvénient majeur et pourrait accompagner le soldat s'il en avait l'envie et le temps surtout. Actuellement il devait préparer la migration vers le premier mur et voir ce qui en résulterait. Il craignait cette affectation, ses hommes seraient ils prêt pour cela ? Il le saurait bientôt.
La commandante sera sans doute contente de te rencontrer et de te compter dans ses hommes, elle est rude mais juste, aussi tu peux avoir confiance en elle. J'avais quelques doutes au début, mais elle m'a rendu quelques services, et juste me trouver à côté d'elle m'a fait changer d'avis. Je ne saurais pourquoi, mais parfois on ressent ce genre de sentiment. J'ai su que je pouvais croire en elle, nous avons traversé presque les mêmes épreuves et avons été dans la même mouise à Feusacré. Aussi on peu compter sur elle, elle a vue le feu et saura nous conduire à la victoire et dans la mort.
Matis y avait pensé avant chaque engagement. Et celui de Gloria serait d'une grande importance pour l'Empire, les Humains et lui même. Peut être serait ce sa dernière bataille, peut être pas. En tout cas il était droit dans ses bottes et n'avait pas à craindre le jugement de ses ancêtres ou des esprits. Sa vie était guidée par des préceptes que lui avait inculqué son père et feu sa mère. Aujourd'hui, alors que la mort semblait si proche, il pouvait l’accueillir les bras grand ouvert.
Il ne se laisserait pas mourir de la sorte, mais si cela devait arriver alors qu'il en soit ainsi. Il était prêt, jamais il ne s'était senti aussi prêt.
Quel que soit l'issue de la bataille, la fin approche à grand pas. S'ils nous battent il ne restera plus grand chose de nous. Si c'est l'inverse, alors nous pourrons reprendre l'avantage. Quoi qu'il en soit, et si cela devait arriver. Je me sens prêt à accueillir la mort avec le sourire et le cœur léger. Combien partage mon opinion ?
Quand je me suis engagé j'ai su que j'étais un mort en sursis, depuis ce jour j'ai appris à apprivoisé la mort et elle ne m'inquiète pas plus que cela. J'espère juste avoir fait ce qu'il fallait pour mes hommes. Que le maximum s'en sorte, que l'Empire s'en sorte et que chacun puisse vivre sa vie comme il l'entend. Voila ce que je souhaite pour le futur.
Après la guerre et la victoire, on se souviendra des sacrifices que nous feront pour Gloria et l'Empire. Faisons en sorte que nos noms soient écrits dans le ciel avec le sang de nos ennemis. Le mieux serait qu'on s'en sorte pour les voir... Cela me comblerais... |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Sam 23 Nov 2013 - 16:30 | |
| Alford était sûr dorénavant qu'il pourrait faire confiance au capitaine Matis, et commença à croire que les deux hommes pouvait être peut-être bon-ami bientôt. Et Alford espérait que le capitaine allait lui aussi parier un petit peu d'argent sur ce tournoi, pour la beauté de la forme. En tout cas Alford parierai sans doute une dizaine de pièces d'or sur sa victoire. Au moins cela l'encouragera a faire tout pour battre le capitaine, après tout dix pièce d'or devait représenter plusieurs primes pour des soldats de L'empire, et moins il pourrait gagner un peu d'argent avec de la chance.
Pour les pari on verra plus tard effectivement, même si je sait déjà combien je vais parier. Et pour les chars c'était une idée que je proposais sérieusement bien entendu, mais je crois qu'il faudrait d'abord entraîner les soldats avant de les installer sur un char de combat. Après je ne dit pas que cela ne serait pas un atout pour l'armée pour plus tard, mais sincèrement je pense qu'il faudra attendre une meilleure situation avant d'essayer cela, mais sinon l'on retiendra cette idée.
Le mercenaire vit que le capitaine semblait tenir la commandante en haute estime. Elle devait sans doute savoir diriger ses troupes, et les inspirer aux combats. Après tout c'était une femme, et pour arriver à ce poste pour elle il lui fallait de la compétence car tous les soldats ne sont pas très enclins à être commandé par une damoiselle. Ce que Alford pouvait comprendre, mais il ne pensait pas de la même façon. La question qu'il se posait surtout est ce que pouvait valoir cette commandant en combat? peut-être que Alford lui proposerait un duel à elle aussi, mais de manière bien plus subtile que pour le capitaine en tout cas.
Ne t'inquiète pas tu me dis ce que je pensais à son propos. Qu'elle ne pouvait qu'être un excellent officier. Pour te le dire franchement c'était un peu obligatoire quelle soit compétente, après tout sans vouloir être sexiste c'est une femme, et tout les hommes à l'armée ne voient pas d'un bon œil d'être commandé par le sexe opposé. Moi cela ne me gêne pas, sauf si il s’avérait que c'est une vampire. Alford sourie mais est sûr que cette blague n'était pas drôle.
Excuse-moi de mon manque flagrant de subtilité mais dit moi sincèrement quelles sont tes sentiments envers elle? Je ne parle pas de tes sentiments de soldats, mais ce que tu ressens pour elle. La considère tu comme ton ami, ou bien plus? Alford écoutait avec attention ce que le capitaine lui répondrait.
Sinon pense tu que je devrais me tenir comment en sa présence, pour éviter de faire mauvaise impression? Devrais-je prendre des pincettes, et être-moi franc, être plus sérieux, ou éviter de mentionner certain sujets particuliers?
Le mercenaire demanda cela à Matis de manière sérieuse. Il ne tenait pas à vexer la commandant, et préférerait faire bonne impression auprès d'elle. Après tout il valait mieux se serrer les coudes, et de préférence de bon cœur en ce moment.
Sinon est-elle aussi une bonne combattante? A ton avis accepterait-elle un duel amical contre moi si je lui en proposai-un? Pense tu qu'elle sera contente de me voir vous rejoindre? Même si cela semble logique vu que je le fais gratuitement après tout.
Après Matis fit part à Alford de ses impression sur la guerre. Le fait qu'il ne craint pas la mort, et qu'il serait près à se sacrifier pour L'empire. Même si il avoue qu'il aimerait voir le futur de L'empire en cas de victoire.
Quand à ses sentiments sur sa mort probable. Alford ne savait pas vraiment quoi penser, après tout ce n'est pas qu'il n'était pas en bonne accord avec les esprits, mais il ne savait pas ce que cela lui réserver de se montrer un aussi peu fervent croyant. Mais sinon il n'était pas très apeuré, il était aussi sûr que son père, et ses ancêtres ne voient pas d'un mauvais-œil la façon de vivre du mercenaire. Et il saurait que si il devait mourir ce sera après une vie juste, et pour une noble cause, après tout pourquoi devait-il s'en faire?
Ce n'est pas que je ne crains pas la mort. Après tout qui a envie de mourir? Mais ce que je sais c'est que je pense que si cela est pour sauver nombre de vies je serai près à faire ce sacrifice. Je n'ai jamais été un fervent croyant comme je vous l'ai dit, mais je n'ai jamais fait quelque chose qui pourrait mettre en colère les esprits, et j'ai toujours tenté de mener une existence vertueuse. Je pense que je n'ai pas à craindre de châtiment quelconque si je venait à trépasser. Alford parla franchement en regardant on ne sait quoi à l'horizon.
Puis le mercenaire se retourna vers Matis, et lui dit avec enthousiasme.
Mais il n'est pas le moment de se démoraliser à ce genre de choses. Après tout nous avons un boulot à accomplir, et puis je serais satisfait d'aller continuer les présentations autour d'un verre de vin, ou d'une pinte de bière si tu le veux bien. Et après cela nous irons voir tes troupes, ferons le duel quand tu voudras, et j'irais ensuite faire connaissance avec ta commandante Meyle Hele. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Lun 25 Nov 2013 - 10:21 | |
| Le jeune mercenaire semblait comprendre que Matis tenait en haute estime sa commandante, pour lui c’était normal, et tant qu’elle ne ferait pas de bêtise il en serait ainsi. Mais Alford semblait plus intéressé par le côté sentimental de la chose, s’était étrange mais il comprenait le sens de la question. Il voulait peut être savoir s’il pouvait tenter sa chance avec la jeune femme… Cela fit sourire le capitaine car il imaginait déjà très bien la réponse de la jeune commandante, elle semblait être le genre de femme à répondre par des mots fracassant.
Pourquoi veux-tu savoir cela ? Tu veux peut être tenté ta chance ? Si c’est le cas tu as ma bénédiction mais fait ton testament avant toute chose. S’il y a bien une chose que j’ai appris des femmes c’est de reconnaitre celles qui étaient obnubilé par leur vocation. Et sa vocation à elle c’est la guerre. Après prévient moi quand tu tenteras, je viendrais regarder sa réaction et je resterais là pour t’amener à l’infirmerie quant elle aura fini avec toi.
La dernière phrase fut dite avec un petit rire, et quant il l’avait dit il était à moitié sérieux. Le reste de sa question fut néanmoins plus sérieux, il voulait bien se faire voir, Matis comprenait la raison. S’il devait combattre avec cette femme, autant qu’elle le tienne en estime et non pas qu’elle le méprise ou autre.
Reste naturel, si tu te mets en avant ou te déifie elle te méprisera sans doute, mais étant normal ça ira. Traite là avec respect sans prétendre être un surhomme alors il n’y aura pas de problème. Je ne la connais pas encore très bien, mais je sais qu’elle mène ses hommes au combat, aussi elle à vu le feu et la mort donc elle saura te juger. Tout comme elle m’a jugée, je pense qu’elle ne m’aurait pas laissée commander à cent cinquante gus si elle n’était pas sûre de moi un tant soit peu.
Concernant tes gages, je me débrouillerais pour te trouver un paiement, après tout, tu serviras l’Empire, et il normal que tu sois rémunéré pour ça. La bonté est bonne pour l’esprit, mais il ne nourrit pas son homme n’est ce pas ? Dans tout les cas je te présenterais à mes officiers, de fait tu pourras voir avec un pour qu’on te trouve une place dans une de nos casernes si tu le souhaites.
Ainsi tu pourras assister à l’entrainement des recrues. Si la commandante accepte ta proposition, et je ne vois pas pourquoi elle serait contre, tu pourras choisir une dizaine de soldat dont tu seras responsable. Tu devra te montrer digne de leur commandement et je t’utiliserais pour des missions spéciales lorsqu’on devra affronter nos ennemis. Donc tiens toi prêt et fait en sorte que ceux qui te suivront le seront eux aussi.
Comme tu peux t’en douter, au niveau des équipements et des moyens, ce n’est pas la folie des grandeurs, mais j’essayerai de te fournir ce dont tu auras besoin. Il faudra malgré tout que tu me prouve leur utilité, car après je devrais le prouvé à ma chef. Je me porte garant de mes hommes et j’en prends soin, toi aussi tu en feras partis, tout ce que je demande c’est qu’on me reste fidèle et qu’on combatte avec moi sans fuir l’ennemi. Nous serons le dernier rempart contre l’envahisseur, alors autant faire notre boulot.
L’homme parla de son appréhension de la mort, et Matis comprenait pourquoi il avait quelques doutes à cause de ses croyances. Ou plutôt son absence de ferveur. Mais il n’avait pas de quoi s’inquiéter, pour Matis on était toujours jugé, et l’esprit Totem nous observait tout le temps pour s’assurer de notre volonté à être quelqu’un de bien. Pour l’instant Matis ne connaissait pas en profondeur Alford, mais il ne faisait aucun doute qu’il se montrerait honorable pour ses ancêtres et son totem. Et cela suffisait à Matis.
Ensuite l’homme proposa à Matis de prendre un verre avant d’aller voir ses hommes, mais comme il était en service il du décliner l’offre. Du moins pour le moment, sans parler que si le mercenaire devait aller voir sa commandante autant qu’il soit à jeun. Ce serait mieux.
Pour le verre on verras plus tard, pour le moment je suis toujours en service et comme je ne veux pas que mes hommes me croient ivrogne on reportera ça à plus tard. Mais je prends note de ton invitation. Je vais te conduire à l’une de nos casernes qui est relativement proche, puis je te laisserais aller voir la commandante Hele. Quant au combat, je ne veux pas t’amocher avant que tu ailles la voir, mais après je ne suis pas contre. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Lun 25 Nov 2013 - 20:27 | |
| Le mercenaire ne sut pas vraiment quoi répondre quand Matis lui demande s'il voulait tenter sa chance avec la commandante. Alford n'était pas étonné que le capitaine lui demande cela, après les questions indiscrète qu'il venait de poser, mais de toute façon le mercenaire ne pense avoir de grande chance de pouvoir sortir avec la commandante même si il le voulait. Il n'était de un pas très beau, et ne pense pas d'ailleurs être le genre d'homme qui ait un caractère séduisant. Il se demande même si il arrivera seulement à se marier un jour. Elle semblait de toute façon trop bien pour lui, et en plus c'est de peu qu'il est arrivé à se dépuceler avant ses 20 ans. Donc ce n'était pas vraiment un expert quand il s'agissait de séduire une femme. Il n'avait pas d'ailleurs ce genre de pensées en tête quand il avait posé la question à Matis, mais ce n'était pas important au final.
C'est pour cela qu'il répondit à Matis sur un ton un peu triste, mais très calme.
Je n'y pensais même pas pour tout te dire. De toute façon je ne l'ai même pas rencontré, alors aller jusqu’à vouloir la séduire, en plus je ne l'a connait même pas. Et puis au fnal ce genre de choses décidément ne semble pas faite pour moi. Ne t'inquiète pas de toute façon je t'avais posé cette question totalement sans aucune arrière pensée je peux t'en assurer. Et je ne pense pas pouvoir espérer grand chose avec elle. J'y suis habitué à force... Mais bon la vie n'est pas ponctué que de réussites.
Mais bon cela n'est pas important, et tu n'a pas vraiment répondu à ma question
Puis Matis lui parla du fait qu'Alford devra être naturel quand il sera en présence de la commandante, cela le mercenaire y arrivera sans doute sans aucun effort. Et pour ce qui est de ne pas se montrer pompeux, ou égocentrique, de toute façon il n'était pas le genre d'homme à se construire une image parfaite de lui-même. Et il se montrait des fois un peu dur envers lui-même au fond. Mais au moins il sous-estimait rarement les personnes en face de lui.
Ne t'inquiète pas de toute façon je ne pense qu'il y ait vraiment grand chose donc je pourrais vraiment me vanter auprès d'elle. Et je tâcherais aussi de rester naturel, et franc..
Ensuite le capitaine propose au mercenaire de payer celui-ci au final, mais il n'en avait pas vraiment besoin. Il avait des économies derrière-lui, et préférait que l'armée emploie cet argent à quelque chose d'autres, ce n'est pas comme si ils pouvaient se permettre de vider leurs caisses en ce moment. Par contre Alford ne serait pas contre qu'on lui fournisse de la subsistance, mais il préférait largement allait loger dans une auberge car il tenait à avoir un peu d'intimité. Et l'auberge, ou la belle étoile le tentait plus au final, mais il valait mieux le premier choix en y réfléchissant.
Pour l'argent ne vous inquiétez pas je pense pouvoir largement me débrouiller. Il désigna sa bourse qui était assez remplie, puis il poursuivit. Par contre j'apprécierais que vous me fournissiez de la victuaille, mais pour le logement je pense préférais me débrouiller moi-même. Je suis quelqu'un qui aime avoir sa petite intimité. Mais par contre si jamais vous acceptez de me payer mes notes d'auberge, et d'alcool je suis preneur. Acheva t'il en disant cette dernière phrase sans être vraiment sérieux.
Le capitaine après lui parla des dix soldats qu'il pourra choisir, et du fait qu'il en sera garant. Le mercenaire n'avait jamais été vraiment responsable de l'entraînement de vrai militaire, mais il pensait pouvoir se débrouiller, par contre il se montrera peu regardant sur les recrues qu'il choisira, mais évitera les têtes brûlées, ou les soldats qui ont des armes dont il n'a que peu de connaissances sur le maniement.
J'essayerais de me montrer à la hauteur de cette tâche, et ferait en sorte que ceux qui seront placés sous ma responsabilité reçoivent un entraînement assez poussé. Et je ferais aussi en sorte qu'ils survivent à la première bataille, et apprennent à entretenir leurs équipements. Je pense que je privilégierais les bleus, mais j'apprécierais de pouvoir prendre un vétéran dans le tas si tu me le permet bien entendu.
Et ensuite Matis mentionne le fait que Alford sera sous son commandement, et que l'équipement n'était pas le top du top. Même si une armée était censée être très bien équipé, l'invasion a dû prélevé son dû sur le matériel, en plus des vies humaines. Mais Alford ferait avec, il ne s'attendait pas non plus à entraîner des soldats d'élites sur-équipé. Et il tâcherait de ne pas fuir lors de la bataille ce qui ne sera pas dur d'ailleurs vu qu'il n'y a pas d'échappatoire à part se replier dans la cité ce qui n'arrange en rien la situations dans laquelle il se trouve.
Je tâcherais de faire avec ce que vous avez. J'ai déjà vu bien pire croyez-moi, et je tâcherai aussi de ne pas fuir lors des batailles, et de me trouver en première ligne lors des mêlées. Ou de vous couvrir de loin avec ma arbalète au pire.
L'officier ensuite déclina l'invitation poliment, pour l'instant en tout cas! Et parlé de le conduire à l'une des casernes pour qu'il aille rencontré sa supérieur, et faire le duel plus tard.
Vous avez raison mieux vaut aller lui parler d'abord, et se soûler ensuite. Peut-être que je lui proposerait un verre pour faire bonne impression. Alford sourit. Pour le combat on attendra, mais j'espère pouvoir le faire demain; Je ferais en sorte de pas frapper trop fort bien sûr. Il finit en rigolant.
Puis le mercenaire prit son casque entre ses mains, ce qui signifia qu'il allait bientôt le remettre, mais il s'intéressa aussi à l'épée du capitaine.
D'ailleurs cette magnifique lame c'est un héritage de famille? puis je essayer quelque moulinets avec? En échange vous pouvez essayer un peu la mienne si vous le voulez.
Si le capitaine accepte le mercenaire lui prêtera momentanément son long, et imposant espadon. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mar 26 Nov 2013 - 10:39 | |
| La discussion prenait un tour beaucoup plus amical et ce n’était pas pour déplaire à Matis qui en avait plus qu’assez de cet ambiance morose. Alors pour une fois qu’il pouvait parler avec un soldat sans pour autant surveiller ses paroles ou quoi que ce soit d’autre. Et il rit quand l’homme expliqua qu’il n’était pas un être aimé de la part des femmes. Matis le comprenait, mais n’y prêtait pas une grande attention. En même temps est ce que le fait de plaire aux femmes était utile au combat ? Non, certainement pas.
En tout cas, et pour revenir à la réalité, l’homme répondait bien aux attentes du Capitaine, il se sentait volontaire pour s’occuper d’une dizaine d’hommes. Il voulait au moins un vétéran, et cela dérangeait un peu Matis. Il n’avait que très peu de soldat de ce gabarit et se séparer de l’un d’eux pourrait lui poser des problèmes. Mais le jeu n’en valait il pas la chandelle ? Finalement, et après avoir pesé le pour et le contre, il le pensait bien. Si le vétéran et Alford formait correctement une groupe de soldat alors il aurait sous la main une unité autonome, efficace et qui pourrait peut être renversé la situation une fois le combat commencé.
Matis attendit que l’homme en finisse avec ses paroles pour répondre. Cela lui permettait de bien penser sa réponse et réfléchir aux derniers ajustements. En tout cas il était d’accord avec Matis pour la rencontre avec la commandante Hele, et ça c’était déjà un bon point pour lui. Il espérait sincèrement qu’il ne mettrait pas les pieds dans le plat sinon c’était sur Matis que la commandante viendrait se venger. Mais pour l’instant le problème ne se posait pas encore.
L’homme demanda à Matis si sa lame était un héritage familial, il comprenait l’attrait du jeune homme pour sa lame. Celle-ci n’était pas commune à l’armée car elle avait une forme et architecture bien particulière. Il tendit la lame au mercenaire.
Oui c’est un héritage. Je la tien de mon père, qui le tenait du siens. Chacun y a apporté quelque chose, mon père y à ajouter cette lame dentelé que tu vois là. Je réfléchis encore à ce que je pourrais y ajouter, sans doute un enchantement ou autre. Mais rien n’est sur pour le moment.
Allez vient, je vais te conduire à notre casernement. Pour le vétéran je te l’accorde, mais il faudra vraiment y faire attention. Je n’ai pas assez de soldat de ce gabarit pour m’en séparer si facilement. Mais bon, je pense vraiment que tu en fera une bonne utilisation.
Ta dizaine de soldat et toi vous devrez être autonome et évoluer sur le champ de bataille pour éliminer les membres importants de l’armée adverse. Les officiers et les « héros » d’en face seront de bonne cible, tout comme les ravitaillements ou les dépôts. Moi je conduirais les hommes là où il y aura le besoin, nous nous trouverons au cœur même de la bataille. Alors savoir qu’un groupe évolue en autonomie pour chasser l’ennemi sur le champ de bataille nous aidera pas mal.
Et pour revenir à ta rencontre avec la commandante, autant te dire que tout ce que tu fera ou dira à la commandante me retombera dessus. Alors fait bien attention, je t’ai à l’œil hein ! Allez, mettons nous en route.
Le capitaine souriait à la dernière phrase, même si au fond de lui il le pensait vraiment. Les deux hommes se mirent en routes, et ils purent apercevoir un groupe de soldat qui alla se poster sur le pan de mur où se trouvait le mercenaire et l’officier peu de temps avant. Il était maintenant temps de présenter le mercenaire aux soldats et à ceux qui le suivrait au combat et dans la mort. Il y avait encore beaucoup de chose à faire et à voir. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mar 26 Nov 2013 - 13:36 | |
| Décidément ce Matis était un homme fort sympathique, et compréhensif. Il semblait néanmoins être assez stressé sans doute au vu de la situation de siège dans laquelle Gloria étai soumise, et la responsabilité que son poste de capitaine lui imposer. Mais au final celui-ci semblait être plus détendu, et rigola un peu quand Alford fit preuve de son autodérision habituelle. Mais très vite la conversation revint sur des bases un peu plus sérieuses.
Le capitaine répondit à Alford que sa lame plutôt assez belle était bien un héritage de famille, puis il lui la tendit pour que le mercenaire l'essaye, ce qu'il fit, et il passa son espadon momentanément au passage à Matis, ensuite il examina attentivement la lame, et le côté dentelé, puis essaya quelques coups dans le vide pour savoir si lelle était bien équilibré, et il répondit sur un ton de connaisseur à Matis.
Je vous conseillerais lors de notre duel d'éviter de parer mon espadon avec cette épée juste, mais sinon elle semble très utile effectivement pour les coups d'estoc grâce aux dents, et elle semble aussi assez tranchanteet légère, même si j'avoue qu'il vaudrait mieux se battre avec un bouclier lorsqu'on manie ce genre de lame, et privilégiais l'esquive, pour pouvoir mieux contre-attaquer.
Il rendit ensuite la lame au capitaine, puis repris son espadon, et en profita d'ailleurs pour remettre son casque sur sa tête. Décidément il se sentait nu sans son armure complète, et aussi très vulnérable, mais au moins le capitaine sait qu'elle visage associé au mercenaire.
Puis finalement le capitaine accorda heuresement d'affecter un vétéran sous la future autorité d'Alford. Cela lui permettra d'avoir un soldat expérimenté pour pouvoir montrer quelques petites pirouettes aux recrues. Et aussi d'avoir avec lui quelqu'un qui a connaissance des us et coutumes de l'armée impérial, même si Alford en connaissait une partie. Il devait bien y avoir quelques détails qui lui échappe, et cela lui permettrait de plus facilement avoir le confiance de ses hommes.
Ne vous en inquiétez pas j'en ferai bonne usage, et au moins je n'aurais pas que mon style de combat propre à apprendre aux recrues. Du coup ceux-ci auront des techniques beaucoup moins prévisibles, et au moins j'aurais quelqu'un d'expérimenté sur qui me tenir. Je pense d'ailleurs que l'heureux choisi sera satisfait de tester mes méthodes d’entraînement.
D'ailleurs Alford réfléchissait en ce moment même à un genre d'entraînement qu'il ferait éprouver à ces 10 soldats. D'abord sans doute les obligeaient à garder leurs armures complètes sur eux en permanence, même quand ils dormaient. Beaucoup de duel, leur faire des exercices d’athlétisme en armure, et quelques entraînements prisés par le mercenaire. Comme l'entraînement aux divers arts martiaux que celui-ci connaissait, et bien entendu les forcer faire des pompes, des tractions et des sprints jusqu'a ce qu'ils n'en peuvent littéralement plus. Et peut-être aussi qu'elle petite choses peu orthodoxes.
Je leurs préparerais à toute les situations bien entendu, mais je vous préviens je suis encore moins discrets qu'un dragon de 20 mètre de haut. Alford sourit en disant cela. Alors cela serait bien que vous m'affectiez un vétéran qui s'y connaisse un peu en matière d'infiltration, car sinon mon groupe de 10 soldats se fera aussi facilement remarquer que les dizaines de milliers de gugusse en bas. Donc il faudra d'ailleurs j’apprenne à être un minimum discrets avant de mener ce genres d'opérations, mais qui sait je pourrais peut-être servir de distractions.
Puis Alford pensa qu'il lui faudra sans doutes quelques torches pour les missions de sabotages. Cela pourrait effectivement lui être très utile.
Il me faudra aussi quelques torches, et élément incendiaires pour pouvoir leurs apprendre le sabotage dans les règles de l'art. Et aussi la permission de me laisser cartes blanche sur leurs méthodesentraînements tant que ce n'est pas vraiment illégal.
Ensuite l'officier prévint Alford que celui-ci ne devait pas faire l'imbécile en face de la commandante, car cela finirait par lui retomber sur la tête. Cela rassura, et inquiéta le mercenaire en partie car au moins cela veut dire que Matis prendrait la responsabilité de ses étourderie, mais il n'avait pas vraiment envie que le capitaine prenne à sa place. Donc il tâcherait de faire attention.
Ne vous inquiétez, j'avoue dès fois que je dit des choses que je ne devrais pas sans y réfléchir. Je ferais attention à ne pas dire d'énormités à ta supérieure hiérarchique. Et d'être surtout professionnel pour ne pas t'attirez d'ennui. Mais je ne promet rien.
Puis le capitaine conduisit Alford devant un groupe de soldats, et ce dernier laissa le capitaine débuter la présentation. Pour pouvoir ensuite continuer à sa place sur de bonnes bases. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mer 27 Nov 2013 - 11:38 | |
| La lame du mercenaire était lourde, bien plus que celle de Matis et il comprit sans trop de mal qu’il ne faudrait pas encaisser un choc de la sorte avec sa lame. C’est pour cela qu’on avait inventé le bouclier, sacré invention que ce bout de métal capable de sauver une vie. Elle était loin d’être magnifique, mais elle pourrait sans doute accomplir son office. Et cela suffisait à Matis.
L’homme restait aussi simple dans ses demandes pour l’entrainement, rien d’exceptionnel avait été demandé et il ne faisait aucun doute que Matis aurait cela. Il ne craignait pas grand-chose quand le jeune mercenaire lui demanda une carte blanche pour les entrainements. Effectivement cela ne devait pas être illégal, et si l’homme pouvait éviter de faire des entrainements dans des conditions suspectes cela le rassurerait. Disons qu’attacher des hommes à des murs et leur demander de monter en haut à la force de leur bras n’était pas ce qu’il aimait voir. Mais pour le reste, il surveillerait de loin. Histoire de garder un œil sur tout ce qu’il se passe dans son régiment. Question de principe.
Pour le reste, l’homme assura à Matis qu’il resterait courtois et professionnel avec sa commandante. Sur ce point là il pourrait souffler car il n’aurait pas à surveiller chacune de ses paroles ni ses actes. Au moins sur ce sujet il pouvait se « détendre » un minimum.
Tout en marchant, Matis salua le sergent qui menait le groupe de soldat et entraina Alford dans ses pas pour quitter le mur.
Ok, ça me convient, mais évite de faire des trucs trop bizarres avec les soldats s’il te plait. Concernant l’équipement je n’y vois aucun soucis, je ferais en sorte de te fournir tout cela avec mon intendant. Si tu as besoin d’autres choses dit le moi, ainsi on se mettra au point sur ce dont tu as besoin. Quant à la nourriture et le reste, on s’arrangera aussi avec mon intendant, il aura toutes les cartes en main pour répondre à tes questions.
Et je te remercie de faire attention à tes paroles avec la commandante, ainsi je pourrais au moins être assuré à ce niveau là, et je n’aurais pas de quoi m’en faire.
Les deux hommes quittèrent rapidement le mur et le quartier marchand pour arriver à une petite villa à la limite entre les deux quartiers. Celle-ci était simple et idéalement placé pour une intervention rapide des soldats dans les quartiers inférieurs. A l’entrée se trouvait quatre soldats qui montait la garde et saluèrent leur officier. A l’intérieur c’était une activité sans précédent qui y régnait car tous se préparait pour leur future affectation sur le mur extérieur.
Matis conduisit le mercenaire dans la cour intérieur ou une vingtaine de soldat s’entrainait au maniement des armes avec deux sous officiers qui avaient servit avec Matis à Feusacré et ailleurs. Les nouvelles recrues faisaient des progrès car ils partaient du néant. Mais certains atteindraient un plafond de verre qu’ils ne pourraient pas franchir. En tout cas, Matis ferait en sorte que tous ais la capacité à rester en vie.
En voyant arriver les deux hommes, les deux groupes s’arrêtèrent et se mirent au garde à vous en saluant Matis et Alford.
Caporaux, y’a-t-il quelque chose de particulier à propos de nos frères d’armes que je devrais savoir ?
Les deux secouèrent la tête mais souriait un peu car ils sentaient que quelque chose était en train d’opérer sur ces jeunes pousses. Matis hocha de la tête avant de montrer Alford de son bras gauche.
Soldat, cet homme à côté de moi va rejoindre notre unité. Il a pour mission de former une unité spéciale avec une partie d’entre vous. Ceux qui se porteront volontaire et qui seront assez bon opéreront entre les diverses zones de combats pour traquer les cibles d’importances et les éliminer.
Nous allons observer chacun d’entre vous durant les deux prochains jours, soyez efficace et montrer vous sous votre meilleurs jours. Lorsque vous serrez sélectionner vous subirez un entrainement particulier avec mon ami ici présent.
Mais sachez que quoi qu’il arrive, je suis fier des progrès que vous fassiez et que je ferais en sorte de vous ramener tous en vie à la fin de cette guerre.
Matis observa ses deux caporaux et posa ses deux mains sur leurs épaules.
Je vais aussi sélectionner un vétéran pour participer à cette unité. Faites en sorte d’en faire de vrai guerrier, je viendrais cet après midi pour les tester un par un.
Les deux hommes saluèrent leur officier et retournèrent s’occuper de leurs recrues. Matis revint vers Alford pour poursuivre la discussion.
Je me targue d’être proche de mes hommes, tu auras deux jours pour faire ton choix néanmoins je choisirais moi-même le vétéran en fonction des recrues que tu aura sélectionné. Pour le reste tu pourras les surveiller et les juger puis leur faire passer l’épreuve que tu souhaite.
Tu as des questions avant que l’on continu ? |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Mer 27 Nov 2013 - 16:17 | |
| Le mercenaire suivit Matis, et ceux-ci parcoururent la muraille rapidement sans doute pour aller au quartier général des environs. Les cliquetis de son armure résonnaient d'un son assez distincts et ses pas lourds ne firent qu’accentuer cette effet, ce qui lui valut quelques petits coups d’œil par ci par là, ou peut-être était-ce l'espadon très grand qu'il avait sur le dos. Un instant après il ressentit une petite brise d'air frai agréable à travers la petite fente de son casque, Il pouvait de là entendre les bruits de l'agitations ambiante qui semblait assez importante, marquant l'activité quotidienne de ce quartier fort fréquenté.
Le mercenaire profita de cette balade pour observer les soldats qui passaient près d'eux de quelques coups d’œils. L'on pouvait voir facilement le manque d'expérience de beaucoup d'entre-eux à leurs façons de se tenir, ou au bonne-état de leurs armes, et armures qui semblaient ne pas avoir beaucoup servis, et n'avoir était que peu rafistolés pour le moment. Il salua aussi poliment le sergent, et les deux hommes se remirent en marche. Ensuite l'officier répondit à Alford qui fut satisfait que le capitaine valide ses requêtes, cela lui facilitera la tâche pour plus tard au moins. Matis lui précisa bien de s'adresser à son intendant pour tout cela. En même temps c'était un peu logique, puis pour les demandes spéciales. Il attendra aussi d'être en face de l'intendant pour s'en inquiéter.
Oui j'irais demandés tout cela à vôtre intendant, quand tu me l'aura présenter bien sûr, car pour l'instant je n'ai pas eu le plaisir de le rencontrer. Pour les entraînements ne t’inquiète, je ne ferez rien de trop louche comme par exemple leurs ordonnés de sauter de toit en toit, pour les entraînés au parcour d'obstacles.
Quand il y pense en fait cela pourrait être un bonne entraînements pour apprendre aux tirailleurs à prendre de la hauteur, ou à s'enfuir de toits en toits, par contre cela pouvait s'avérer risquer si ils venaient à chuter.
J'ai une question d'ailleurs juste par curiosité, est-ce autorisé par le loi de grimper sur un toit? Demanda Alford de manière assez sérieuse.
Ensuite il revirent au sujet de la commandante, et le capitaine semblait être assez heureux qu'il se tienne à carreaux devant-elle. De toute façon cela n'était pas vraiment se façon de faire.
Ne sois pas inquiet je ne suis peu être pas un expert pour aborder une damoiselle, mais je ne pense pas aller jusqu'a la mettre en rogne. D'ailleurs tu préféré que je lui précise que c'est toi qui m'envoie avant, ou après avoir discuté avec-elle? Comme ça si je faisais une bourde peu probable, je ne t'impliquerai pas dans les conséquences au pire. Dit-il de façon assez amical.
Puis il finirent par quitter la muraille, et par sortir peu-après du quartier marchand, ils arrivèrent près d'une petite villa qui semblait avoir était réquisitionné par l'armée à cause de son emplacement stratégique important. Elle était effectivement proche des entrées de deux grand quartiers inférieurs, permettant sans doute une intervention rapide. En plus si des archers sont postés, cela peut permettre un rapide déploiement sur la muraille permettant d'arraisonner les ennemis de flèches depuis les hauteurs.
Ils entrèrent ensuite dans la villa après avoir salué deux soldats, et l'on pu constater l'agitations des lieux. Les soldats semblaient très stressé sans doute le fait de bientôt être en première ligne ce que le mercenaire comprenait parfaitement.
Puis il arrivèrent dans la cour intérieure ou deux hommes entraînaient une vingtaine de recrues aux maniements d'armes très diverses, et cette entraînement semblait être assez efficace vu que selon le capitaines les soldats étaient tous de débutants à l'art du combat.Puis les soldats s’arrêtèrent de suite sans doute en voyant le capitaine arrivé, et se mirent immédiatement aux gardes à vous Au moins ils étaient doués pour obéir au doigt, et à l’œil, mais cela malheureusement ne suffira probablement pas.
Après une courte altercation avec le capitaine, ils semblaient s'intéressaient de près à Alford qui les dépassaient tous allègrement d'une tête. Il écouta le discours que Matis fit sur sa personne, et sur l'entraînement qu'il proposerait aux hommes, puis quand il eu finit, le mercenaire dévisagea brièvement les deux sous-officiers, et les recrues, puis parla d'une voix grave et calme.
Je me présente Alford Gorder, je suis mercenaire, et comme vous l'a dit vôtre capitaine je suis ici pour former une unité spéciale dans le but de mener des opérations en autonomie du reste de l'armée. Donc l'entraînement que je ferais subir aux volontaires désignés ne sera pas que dévoué à vous apprendre comment on frappe avec une épée sans se faire frappé à son tour, mais aussi au sabotage, assassinat d'officiers, et de héros ennemis bien entendu. Donc des mission qui pourraient jouer un rôle primordial dans la victoire sur saletés d'illuminés. Je pense que tout est dît pour l'instant...
Ensuite Matis finit ses affaires avec ses deux caporaux, et revint vers lui, pour lui demander si il avait besoin de savoir quelque chose.
Juste que tu m'emmene à ta commandante, et aux autres officiers. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Jeu 28 Nov 2013 - 14:43 | |
| Matis écoutait avec attention ce que lui demandait Alford, et il avait peur de comprendre ce à quoi il voulait arriver en lui demandant si monter sur les toits était interdit. Sans hésiter un instant il hocha vigoureusement la tête.
Fait le et je ne te connais plus du tout. Ca c’est un coup à ce que la police vienne me frapper sur les doigts. Après je devrais me venger sur toi… Donc pas d’alpinisme dans Gloria. Du moins pas tant que l’ennemi ne sera pas dans ses murs. S’il peut les passer n’est ce pas ?
Pour le reste tout ce passa comme il le souhaitait. Alford se présenta, lui ainsi que sa mission et tandis que les hommes reprenaient leur entrainement Matis lui demanda ce qu’il souhaitait faire. L’intendant devait être occupé et les officiers en pleins entrainement, alors aller voir la commandante serait un bon moyen de continuer la visite des locaux.
Ok alors dans ce cas on va aller voir la Commandante Meyl, j’espère qu’elle pourra nous recevoir. Elle était sur le mur extérieur il n’y a pas longtemps, peut être y est elle encore. Je vais envoyer un messager pour la trouver. Ensuite nous y iront, il faut voir si elle peut nous recevoir aussi.
L’intendant est dans l’ancienne salle à manger, on y monter une petite forge pour ajuster les équipements et on y stocke tout ce qui ne sert pas encore. Je te laisse y aller le temps que je m’occupe de préparer notre arriver chez la commandante ?
Matis alla rapidement à son bureau pour préparer un message pour sa commandante expliquant la situation et demandant si elle pouvait les recevoir. Puis il envoya un de ses hommes avec ledit message. Rapidement il retrouva Alford qui semblait en discussion avec l’intendant. L’homme, un grand gaillard du nord de trente ans et d’un bond presque aveuglant écoutait avec attention les demandes du mercenaire pour voir s’il pouvait y répondre.
J’espère que tu lui as pas fait les poches Alford, tu partagera l’équipement avec tes petits camarades ok ? Plus sérieusement, pour le tout venant tu t’arrange avec l’intendant ici présent, pour tout ce qui est plus spécifique tu m’en parle et je vois si je te l’accorde ou pas ok ?
Tu as trouvé ton bonheur ? Comme ça on pourra régler les derniers détails avant d’aller voir la commandante Hele.
HRP : Voila je pense qu’on peut en finir là et attaquer celui avec Meyhl. Je te laisse répondre et clôturer le RP ? :p Une fois ce ci fait la commandante pourra poster le RP entre nous trois. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) Jeu 28 Nov 2013 - 17:29 | |
| Alford comprenait que Matis soit contre ce genre d'entraînement, effectivement cela était trop imprudent, et avec son armure le mercenaire risquerait de carrément trouer les toits, et ce serait au capitaine de rembourser sans doute. Mais bon cela aurait été une bonne idée si jamais les ennemis rentraient dans la cité, mais ce n'était pas à lui de former les troupes à cela. Il se contentât donc de répondre à Matis.
Non ils ne les passeront pas! En tout cas pas tant que nous serons là. Récita t-il avec un certain enthousiasme
Il espérait que cette réponse suffise à satisfaire l'officier, après tout mieux valait se montrer le plus optimiste possible en ce moment.
Lorsque le capitaine lui demande si il voulait aller voir l'intendant Alford acquiesça.
A tout de suite dans ce cas-là!
Il alla ensuite à la rencontre de l'intendant, et quand celui-ci se révéla attentif. Il formula ses demandes.
Il me faudra bien entendu de la nourriture pour dix hommes. Des munitions en quantités pour arbalètes, et flèches, notamment des flèches, et carreaux d'entraînement. J'aurais besoin de torches, de mannequins de combats, de boucliers en bois, et pour le reste je reviendrai vous le demander si j'en ai vraiment besoin. Mieux vaut ne pas gaspiller le matériel après tout.
L'intendant accepta les requêtes, et prit congé lorsque le capitaine revint, ce dernier demanda à Alford si celui-ci avait eu tout ce qu'il souhaitait.
Je pense que oui, j'ai ce qu'il me faut.
Maintenant il ne restait plus qu'a aller voir la commandante, et essayer de faire bonne impression avec elle. Alford était un peu stressé car il n'avait pas envie de commettre une bourde, mais en même temps il était ravi de pouvoir rencontré une officière aussi prometteuse d'après les dires de Matis.
Je suis prêt!
Ensuite il ne lui restera qu'a aller se reposer, puis le lendemain il observera l'entraînement des recrues pour voir les plus prometteuses, comme ça dans deux jours il pourra désigner 10 volontaires. Il ne restera qu'a les entraîner après, et a aller les faire combattre, il était assez inquiet d'avoir la vie de 10 soldats entre les mains, car il craignait que s'il fasse une erreur à un moment, ou à un autre il serait responsable de leurs, mais il fallait faire avec, et accomplir son devoir. Mais avant cela il faut convaincre Meyle.
HRP : Rp clos, je vais aller l'ajouter à la chronologie, et réclamer les récompenses : ) . En tout cas merci. |
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Les deux visages de la guerre (PV Alford) | |
| |
| | | | Les deux visages de la guerre (PV Alford) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |