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| « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) | |
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| Sujet: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Ven 15 Nov 2013 - 12:29 | |
| Les quartiers riches. Du blanc immaculé de part et d'autre, entourant d'une certaine douceur les villas et jardin de Gloria. Une richesse, dont Rebrylla ne verrait sans doute jamais le bout du nez, mais qui ne la dérangeait pas. L'argent faisait parfois perdre la tête, mais en ce temps de crise et de conflit, il était tout de même utile. Mercenaire était le seul moyen qu'elle avait trouvée pour se tenir encore en vie, tout en aidant les plus faibles. Retrouver des objets par-ci par-là, ou parfois même aller en donner. De petites choses simples, mais qui lui permettait de voir quelques pièces tomber dans sa poche.
Les bras croisée, l'elfe regardait les vas et vient certain soldats, dont principalement des humains. La curiosité se lu sur son visage, autant qu'une lueur d'espoir. Devenir guerrière était son but, mais comment y parvenir si elle ne se lançait pas ? Bien qu'elle aimait rendre service, il lui fallait devenir ce dont elle rêvait d'être.
Sans chercher à comprendre d'avantage, elle quitta son coin de villa décidée à suivre cet homme. Une curiosité mal placé qui n'en attendait pas moins qu'un peu de rebondissement. Réfléchir avant d'agir.. Quel serait les conséquences si elle tombait avec leur "chef" ? Que dirait-elle ? Des questions qui ne se posaient pas, elle vivait l'instant présent, qu'il soit bon ou mauvais.
- Ta curiosité te perdra..
L'homme traversait les quartiers riches, d'un bout à l'autre, marchant d'un pas décider. Rebry suivait, sans rien dire, se faisant petite. L'impression de tourner en rond et de perdre son temps se fit sentir quand elle perdit de vue le soldat. Se stoppant, elle regarda autour d'elle, s’arrêtant sur chaque visage. En vain.. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Ven 15 Nov 2013 - 14:51 | |
| Matis se tenait dans l’embrasure de la porte d’entrée d’une villa. Celle-ci avait été réquisitionnée par son officier supérieur, et maintenant ils étaient une quarantaine dedans. Son groupe, composé de cent cinquante soldats, excusez du peu, était répartit en trois villas, cela n’arrangeait en rien la logistique et le commandement, mais il s’était débrouillé pour que chaque villa soit sous la responsabilité d’un officier en qui il avait confiance. Nombreux étaient les nouvelles recrues à avoir rejoint son groupe, et leur formation commençait à peine. C’était en partie pour cela que Matis se trouvait dans cette villa.
De sa place il observait les entrainements des soldats, qu’ils soient Homme ou Femme, jeune ou moins jeune cela n’avait pas d’importance. Ce qui toucha Matis fut de voir dans de nombreux yeux la volonté de bien faire. Ces soldats n’étaient pas des vétérans ni de véritables combattants mais les officiers et sous-officiers qu’il avait attribué à leur formation feraient en sorte qu’ils combattent vaillamment.
Il était dans ses pensées quand son premier lieutenant lui apporta une liasse de feuille. Il était responsable de cette villa et des quarante soldats qu’y s’y trouvaient, et on pouvait dire qu’il prenait les choses à cœurs pour leur formation. Hochant simplement la tête griffonna son accord sur l’attribution du matériel et reporta son attention sur les soldats. Les quinze soldats qui s’entrainait étaient les mains d’une sous officier qu’il ne connaissait pas encore bien mais qui se révélait efficace dans ses enseignements.
S’approchant d’eux, la jeune femme mis ses soldats au garde à vous à l’approche du Capitaine avant que celui-ci ne parle aux jeunes soldats.
Soldat, si vous êtes là c’est que vous avez fait un choix. Celui de ne pas vous laissez faire et de porter le désespoir dans les rangs de nos ennemis. La guerre serra encore longue et, je ne vais pas vous mentir, beaucoup vont mourir. Que ce soit l’un d’entre vous ou moi-même.
Mais une chose est sûre, nous feront ce qu’il faut pour bouter les touristes hors de nos terres et par delà les océans. Pensez à vos amis, à votre famille, que donneriez-vous pour les défendre ? Pensez à ce que nous, humain, avons traversé avant d’en arriver là. Laisseront nous l’envahisseur récolter les fruits de notre dur labeur ? Vous soumettrez vous à leur seul esprit ?
Je vous dis non. Jamais je ne fléchirais le genou devant ces fanatiques, et si je dois mourir alors ce sera le cœur léger car mon devoir aura été accompli. Je ferais ce qu’il faut pour vous ramener en vie chez vous et dans vos familles, alors courage soldat. L’Empire est grand, et c’est vous, ses soldats, qui êtes sa plus grande fierté.
Soyez courageux dans votre entrainement, les vétérans et les officiers seront fiers de mener à la bataille des hommes comme vous. Je serais fier de vous conduire à la victoire. Soyez fier du travail que vous accomplissez maintenant.
Matis hocha la tête et laissa la sous officier reprendre son entrainement. Il croyait en ce qu’il disait à ses hommes, et il espérait qu’eux même y croyaient. Ses vétérans ne lâcheraient rien, mais eux ? Non il ne devait pas penser à cela. Ces hommes, qu’il prenait le temps de former, se montreraient courageux et dignes le moment venu. Il le savait, il le sentait.
Alors que Matis allait prendre la route vers une autre des villas où se trouvaient ses hommes, il se sentit épié. Tout du moins il pensait que quelqu’un le surveillait. Il n’était pas ce qu’on pourrait appeler quelqu’un de très sensible à ce genre de sensation. Et si cela était le cas c’était que la personne ne voulait pas forcement se cacher.
Faisant fit de son impression il se lança, résolu, à traverser le quartier de l’enceinte blanche. Les marchands du quartier inférieur remontaient petit à petit, le commerce continuait malgré tout, si l’on pouvait le comparer au commerce d’avant le siège. Les gens s’occupaient comme ils pouvaient et cela donnait du travail à la garde ; mais matis n’avait pas grand-chose à craindre. Il était capitaine de l’armée, et ses compétences calmaient l’ardeur des moins « éclairés ».
Mais alors qu’il continuait d’avancer il sentit que la personne le suivait toujours. Regardant derrière lui il avait bien l’impression qu’une jeune femme le suivait, au moins ce n’était pas une brute velue… Mais que lui voulait-elle à la fin ?
Profitant d’un groupe de personne, il se faufila rapidement derrière lui pour se cacher et attendre de voir si la jeune femme le cherchait vraiment. Et l’affirmative fut rapidement confirmée car elle semblait perdue d’un coup. Il tenta donc de s’en approcher discrètement, mais la discrétion et Matis faisant deux, on ne peut pas dire que cela réussi franchement.
Il n’avait pas fait gaffe mais il s’était prit les pieds dans la roue d’un charriot, c’est quand même gros une roue non ? Il tenta de se rattraper à quelque chose alors qu’il tombait et n’arriva qu’a tomber sur la jeune femme qui semblait le poursuivre. Sa chute se fit dans un mouvement que l’on ne pouvait pas, même après avoir bu, qualifier de très gracieux.
Le soldat se trouva donc sur la jeune femme dans une position pas franchement de son rang, pour une fois il y faisait attention, et n’était pas à l’aise. Faisant une tête que l’on aurait pu confondre avec un enfant de dix ans qui a fait une ânerie il tenta de se relever le plus rapidement possible. Et après quelques, très longues, secondes, il y parvint.
Il tendit une main à la jeune femme qu’il avait si gracieusement écrasée avant de lui parler.
Pardonnez-moi madame, mais vous sembliez chercher quelqu’un non ? Me serais je trompé ou vous me suiviez ? |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Ven 15 Nov 2013 - 20:32 | |
| Une permission... Enfin plus exactement une autorisation et pas des moindres pour le Capitaine Lame Noire. Sa Dame lui avait assurer qu'elle compter restait au palais pour la journée et s'occuper de ses enfants. Une bonne chose pour Hanz qui c'était risquer à obtenir le droit de rendre visite à sa mère pour qui il se faisait du soucis avec ce siège. Ravit et bien heureux qu'il était, il donnait ses ordres aux hommes pour la protection de Morgane et ses deux fils. Il ne comptait pas non plus s'éterniser mais il avait signaler qu'il serait absent facilement deux à trois heures. Effectivement, avec tout ses habitants des bas-quartiers remontant dans les quartiers marchand, il allait avoir plus de mal à se rendre d'un magasin à l'autre pour chercher sa mère. Ses ordres donnaient il laissait Morgane au soins des aspirants et des lames noires tout juste officialiser dans au sein de la garde impériale.
N'étant pas dans un repos effectif, il avait garder son armure, ses armes et son bouclier avec lui. Il ne retirait réellement son équipement que entre deux affectations et encore même dans ses moments il conservait "Broyeuse" et "Protecteur", sa masse d'arme à pointes et son grand pavois, avec lui afin de pouvoir un minimum se défendre ou ceux avec qui il se trouvait. En tout cas, aujourd'hui était un jour avec équipement au complet. D'ailleurs il avait prévue de s'en séparer que lors de ses bains du moment que la ville serait en état de siège.
Il avait déjà parcouru et quitter le palais. Se retrouvant dans les quartiers riches. De toute sa hauteur, il constatait au travers de son heaume qu'il y avait tout de même beaucoup de monde dans les rues principales. C'est donc par pure automatisme du Maître de la Défense qu'il était qu'il favorisait dès lors les chemins les moins fréquenter pour traverser les quartiers riche afin de se rendre aux quartiers marchand. Sa taille de géant en comparaison du restes des habitants lui offrait un bon point de vue. En ses temps troubles, pouvoir voir venir le danger était du luxe. Il semblait errer dans les ruelles et rues tel une vigie d'acier vivante. Ce n'était pas le cas. Il connaissait parfaitement la ville. En tant que Lame Noire et de par les affectations qu'il avait eu dans sa carrière il connaissait deux des citées de tel manière qu'il aurait pue sans soucis en dessiner les cartes. Gloria et Elena. Il savait donc parfaitement où il se rendait.
Dans sa marche ininterrompue pour rejoindre sa mère afin de s'assurer qu'elle se portait bien, il fut des plus étonner lorsque soudainement un homme trébuchait grossièrement sur une femme et tout cela, devant lui à ses pieds. Il s'arrêtait donc tout en plaçant machinalement son grand pavois devant lui. Son hallebarde en revanche toujours pointer vers le ciel. L'homme semblait gênée et une fois debout tendait la main à la femme pour la relever. Il observait donc ses deux personne. L'homme avait une allure de soldat, sans aucun doute en était-il un mais rien ne l'assurer. La femme... Plus difficile à dire. Donc d'une voie étouffé par le heaume intégrale et qui sonnait tel le métal travailler par le forgeron il lançait dans une nonchalance certaine.
" Auriez-vous besoin d'aide par le plus grand des hasards? "
Si l'homme était un soldat, comme Hanz le penser, nul doute qu'il serait au noir de l'armure que Hanz était une Lame Noire. Quand à la femme, il remarquait alors les oreilles, une elfe. Fait plutôt étonnant. Tel une statue d'acier, le heaume baissait vers les deux individu, il patientait. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Lun 18 Nov 2013 - 14:01 | |
| Le brouhaha de la foule qui l'entourait la força à se concentrer d’avantage. Elle laissa ses oreilles attraper le moindre bruit, dans l'espoir de retrouver ces pas presque lourd qu'étais ceux du soldat. Des bouts de conversation, les sons de fer frottant contre les uniformes.. Mais rien de plus. Plantée au milieu de la foule, Rebrylla soupira prête à rebrousser chemin.
Un bruit sourd venant derrière elle, elle n'eu qu'un court instant avant de voir un homme s'étaler sur elle. Dos au sol, son arc dans le dos, l'elfe tentait de pousser celui qui n'avait visiblement pas les yeux en face des trous. Quand elle leva enfin le regard vers le visage de l'inconnu, elle arrêta de bouger; le soldat perdu, ne l'était plus. Mais pas de la façon dont elle l'avait imaginée. Ne l'aidant pas à se relever, elle resta au sol, regardant l'homme essayer de se relever tant bien que mal, avant qu'il ne lui tende sa main.
Pardonnez-moi madame, mais vous sembliez chercher quelqu’un non ? Me serais je trompé ou vous me suiviez ?
- Je.. Et vous? Pourquoi me sautez vous dessus ?
La fierté ayant prit un coup de se retrouver plaquée au sol, l'elfe prit ses airs d’arrogante, histoire de gagner un peu de temps. Donnant une tape dans la main tendu vers elle, Reby se remit debout en plissant le nez, dissimulé sous son bandeaux. Elle allait tourner les talons quand une voix et une forteresse noir se planta devant elle.
" Auriez-vous besoin d'aide par le plus grand des hasards? "
Regardant l'armure noir, l'elfe se recula de quelques pas, la main dans le dos prête à se servir de son arc. Impulsive ? Oui. Surtout lorsqu'elle se bat jours et nuit pour ne pas se faire prendre comme pas mal d'autres elfes. Un sifflement sorti de sa gorge envers la carrure métallique. Elle n'aimait personne.. Et se méfiait en ces temps difficile.. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Lun 18 Nov 2013 - 14:37 | |
| A peine Matis tenta d’aider l’elfe que celle-ci refusa directement son aide en repoussant sa main. Elle n’était pas tranquille, c’était clair et net. Elle mettait même le jeune capitaine mal à l’aise en lui demandant pourquoi il lui avait sauté dessus. La honte de sa vie. Mais il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit ni de répondre qu’un géant en armure noire se présenta devant eux deux. Une lame noire, et pas n’importe laquelle en plus. Il avait entendu parler d’un géant venu du nord servant un membre éminent de la famille Kohan. Doublement désolé de passer pour un véritable blaireau devant ces deux personnes il se frotta vigoureusement les cheveux de l’arrière de sa tête avant de répondre à la jeune elfe.
Arf, je suis vraiment désolé. Je croyais, peut être à tord, que vous me suiviez. Et quand j’ai voulu vérifié j’ai… Hum. Malencontreusement rencontré un obstacle sur ma route. Je suis loin d’avoir l’agilité de votre Race, et voila comment je vous suis tombé dessus… A ma plus grande honte je dois dire.
Matis observa la lourde armure vivante et réfléchit un instant, heureusement qu’il avait sur lui sa tenue d’officier, sinon le géant aurait pu le confondre avec une quelconque voleur et lui mettre la main dessus…. Ou pire encore. Aussi essaya t’il d’arrondir les angles.
Je.. Non lame noire. Je ne pense pas.
Il garda le silence un moment, histoire de voir ce que la jeune femme allait faire, et il se demandait pourquoi elle était si impulsive dans ses réactions… Puis il réfléchit un instant. Il aurait réagit au minimum de la même manière, si ce n’est plus. Alors il réfléchit, comment faire pour calmer ce petit monde qui semblait directement partit pour se mettre sur la figure bien copieusement. Matis n’avait ni l’agilité de la jeune femme ni la force brute du géant en armure… La conclusion ? Il allait se faire exploser s’il ne faisait rien.
Le jeune homme soupira un instant avant de parler dans le but d’adoucir la situation.
Je suis le Capitaine Falkire, je vous pris de bien vouloir m’excuser de vous avoir renversé, et vous, de vous avoir dérangé. Pour me faire pardonner je vous invite à partager un verre. Je devais me rendre sur le lieu de cantonnement d’une partie de mes hommes, et ce serra avec plaisir que je vous offre à boire.
Il tenta d’afficher un sourire vrai, et même s’il tentait vraiment d’arranger les choses s’était pas simple tant il se sentait ridicule au possible. Alors offrir un verre à ces deux là était le minimum syndical, sans parler qu’être dans les « bonnes » grâces d’une lame noire n’était pas négligeable. Non pas qu’il cherchait à bien se faire voir, mais qu’il ne lui mette pas des bâtons dans les roues étaient déjà quelque chose de bien.
Si un jour il racontait cela à Thomas…Il le tournerait en ridicule comme ce n’était pas arriver depuis longtemps…
C’est pas très loin d’ici, à peine cinq petites minutes à pied. Je pourrais peut être en profiter pour savoir à qui j’ai affaire, et aussi sur la raison qui vous poussez à me surveiller madame ?
En analysant les deux protagonistes, il comprit qu’il aurait sans doute du mal à les faires parler, l’une semblait vraiment méfiante quant à l’autre… Et bien il semblait complètement moulé dans son armure. Pourtant, dans la situation actuelle de la cité il serait bien de ne pas se faire de nouveau ennemi.
Sans parler qu’un petit verre nous ferait tous un peu de bien non ? Avec toute la tension due à la situation actuelle je pense qu’il n’est pas nécessaire de nous prendre la tête pour cela non ?
Il reprenait petit à petit son calme et cessait déjà de passer pour un débile, le peu de sang froid qu’il avait encore lui permettait de ne pas partir en courant. Il n’avait aucune colère, hormis envers lui-même de s’être crus capable d’être un tant soit peu discret… Il lui faudrait sans doute prendre des cours. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Jeu 21 Nov 2013 - 13:08 | |
| Une situation dès plus déconcertante. L'elfe suivait un homme qui lui même la suivait ensuite, puis l'arrivée d'une lame noir dont elle ignorait bien des choses. Sur ses gardes, Rebry entendit les excuses du pauvre "soldat" qu'elle tentait de faire culpabiliser pour sa propre fierté; et n'enleva pas sa main de son arc.
Je suis le Capitaine Falkire, je vous pris de bien vouloir m’excuser de vous avoir renversé, et vous, de vous avoir dérangé. Pour me faire pardonner je vous invite à partager un verre. Je devais me rendre sur le lieu de cantonnement d’une partie de mes hommes, et ce serra avec plaisir que je vous offre à boire.
La curiosité avait prit le dessus sur la politesse dont les elfes faisaient honneur, ce qui la rappela à l'ordre toute seule. Se redressant, elle remonta légèrement le bandeau sur son visage, laissant son arc pendre dans son dos.
Je suis Rebrylla Dessa..
Elle accompagna ses paroles d'une petite inclinaison. Fière et gênée à la fois, elle croisa les bras sur sa poitrine. Très peu bavarde, elle se demanda ce qu'ils allaient pouvoir se dire autour d'un verre, bien qu'elle ne refuse jamais une invitation. Lorsque le Capitaine, et non pas le "simple" soldat comme elle pensait demanda pourquoi elle le suivait, Rebry laissa un silence s'installer. Peut-être se doutait-il qu'il n'aurait pas de réponses immédiate à sa question, un sourire naquit qu'aucun des deux ne pouvait voir, mais se lisait parfaitement sur les yeux de l'elfe.
Sans parler qu’un petit verre nous ferait tous un peu de bien non ? Avec toute la tension due à la situation actuelle je pense qu’il n’est pas nécessaire de nous prendre la tête pour cela non ?
Je ferais abstraction sur le fait que vous vous êtes jeté sur moi, Capitaine.
Insistant sur le "Capitaine", Rebrylla laissa un rire cristallin s'échapper, avant de se tourner vers la Lame noire.
Laissez moi vous présentez mes excuses.. J'avoue ne plus savoir avec qui me méfier ou non, puisque je passe la plus part de mon temps cachée, où à effectuer quelques travaux d'un côté et de l'autre.
Les quelques rumeurs qu'elle entendait ne présageait rien de bon pour sa race, ni pour qui que ce soit. La magie en elle se dissipait peu à peu, et la fatiguait bien vite, la nature perdait sa force, les elfes aussi; certains tombaient entre les mains du Néant. Un peuple entaché, et elle en était si loin. Jamais elle n'aurait cru qu'en se rendant ici, elle subirait autant.. Partir d'un enfer, pour tomber dans les griffes d'un autre; mais cette fois-ci sans personne, pas même de connaissance..
Laissant disparaître ses pensées envers son peuple, elle haussa les épaules en inspirant, comme pressée par le temps.
Et si nous y allions? |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Ven 22 Nov 2013 - 9:56 | |
| Matis n’eu pas plus d’information que le nom de la jeune elfe, enfin jeune… C’était vite dit, elle pouvait avoir cent ou deux cents ans qu’il n’y aurait pas vu la différence. Ce peuple le fascinait, c’était de bel créature et il le voyait a travers chacun des représentants de ce peuple fier et diablement arrogant. Rebrylla l’était sans aucun doute, mais elle restait courtoise même si elle ne répondait pas à toutes les questions qu’il lui posait. En même temps il pouvait le comprendre, il n’était pas sur d’agir différemment si les rôles étaient inversés. Sans parler du fait que la guerre épuisait nettement plus les elfes que les humains, la magie se fatiguait. Pourquoi ? Il ne le savait pas, mais il savait que ce peuple était lié à la magie et que le manque de magie entrainait une déficience dans la nature même des elfes.
Pendant que la jeune femme parlait avec l’armure vivante il pouvait prendre le temps d’étudier son arc. Il était finement conçut et le capitaine était certain que l’Elfe savait parfaitement s’en servir, contrairement à lui. Une arme telle que celle là devait avoir une puissance de frappe conséquente et une armure n’était peut être pas capable d’en arrêter les flèches. Les elfes avaient beau être ce qu’ils étaient, leur art de la guerre semblait vraiment développé. Dans une vision totalement différente de celui des Humains mais tout de même.
La jeune femme ferait abstraction de la chute, mais elle restait distante, et il pouvait comprendre pourquoi. Matis soupira avant de se ressaisir. Il ne s’était jamais senti complètement à l’aise avec les Elfes. Surtout avec la gente féminine de cette race. Et quand Rebrylla demanda si le groupe pouvait se mettre en route il acquiesça et se mit en route.
Ouai, je vais vous y conduire, nous pourrons ainsi être un peu plus à l’aise pour discuter.
Il y avait plusieurs questions qui taraudaient l’esprit de Matis mais il décida qu’il vaudrait mieux attendre l’arrivé dans la villa pour en discuter plus en avant.
Et il n’avait pas mentit sur la durée du voyage. Il dura en tout et pour tout six minutes, et très rapidement ils purent apercevoir la villa et ses grands murs. A l’entrée se trouvait deux soldats qui montait la garde, heureusement pour Matis il s’agissait de deux recrues qui prenaient leur travail très à cœur. Saluant leur capitaine et ses invités avec respect ils les laissèrent passer. Leurs gestes n’étaient pas encore parfaits, mais ils avaient fait d’énorme progrès depuis les derniers jours. Devant la lame Noire il se sentait presque devoir fournir des explications mais lui-même devait être au courant.
La villa était simple, les décorations avaient été enlevées pour laisser la place pour les armes, les râteliers, les bureaux et les lieux de vie de la cinquantaine de soldat qui résidait ici. L’ensemble des soldats qui ne s’entrainaient pas dans la cour était de garde ou au repos et saluait avec respect les visiteurs qui déambulaient dans les couloirs de la ville. Matis cherchait le lieutenant responsable de la villa et le trouva à l’entrainement avec les recrues. Certaines pratiquaient le maniement des armes, d’autres s’entrainaient au tir à l’arc. Observant cela Matis fit un petit commentaire à Rebrylla.
Mes hommes auraient beaucoup à apprendre des vôtres sur le maniement de l’arc n’est ce pas ? Nous allons aller dans mon bureau, là bas on pourra se poser un instant sans déranger mes Hommes, et sans qu’ils soient impressionnés par une Elfe et Une Lame Noire.
Effectivement, ces soldats étaient, en grande partie, des simples recrues et voir, avec leur capitaine, une elfe et Une lame noire pourraient les entrainer à se poser des questions. Alors rapidement, Matis les conduit à l’étage après avoir salué de loin le lieutenant responsable de la formation des recrues.
L’escalier qui conduisait à l’étage était aussi simple que le reste de la maison mais il y avait quand même un tableau qui avait échappé au nettoyage. Celui-ci représentait la cité de Gloria vue de l’extérieur, Matis l’avait fait conservé pour que chacun se rappelle pour quoi il se battait. En haut de l’escalier se trouvait une allée de bureau ouvert où des soldats se reposaient, passant dans l’embrasure de chacun, le capitaine faisait de gros yeux quand quelque chose le dérangeait mais restait quand même conscient que ces hommes avaient peu de moment de repos.
Finalement ils arrivèrent dans un grand bureau avec un balcon où se trouvait une petite table en fer et quelques chaises.
Voila, ici nous devrions pouvoir parler tranquillement. Je vous en prie, prenez place sur le balcon je vais apporter de quoi boire.
Laissant entrer ses deux comparses, Matis déposa ses armes à même son bureau, pour une fois il ne portait pas son armure, mais juste son uniforme. Du coup il serrait plus à même de se détendre, du moins, tant que l’elfe ne le mettait pas mal à l’aise. Il ne comprenait pas pourquoi s’était ainsi, mais c’était quand même bizarre.
Apportant du vin et une bouteille un peu plus étrange et couverte de poussière, accompagné de trois verres, il se posa sur une chaise.
Je vous propose soit du vin de la région, peut être une des dernières bouteilles, soit un petit alcool que fabriquait mon grand père. Je préfère juste prévenir, il est assez violent.
Matis servit ses invités et pu enfin reposer sa question, en espérant que cette fois il aurait une réponse.
Et maintenant, chère Rebrylla deux questions, comment vous êtes vous retrouvée ici ? Et pourquoi me suivez-vous ? Une petite curiosité maladive ?Et vous noble Lame ? |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Lun 25 Nov 2013 - 6:03 | |
| Quel situations incongrue et bien plus que saugrenu aux yeux caché du Capitaine Swëtsein. Les deux personnes lui faisant face discutait tentant par moment de l'inclure dans la conversation. Lui restait là, impassible, sans émettre le moindre son approbateur ou non. Il observait, il analysait. Définissant dans la gestuel la valeur des interlocuteurs passablement fictif car il n'en était pas réellement un, il était plus tel un observateur regardant de loin un scène. Quoi de plus désobligeant... Il ne voyait pas d'utilité à parler, il ne savait même pas si il avait sa place incluse dans cette conversation sur la maladresse flagrante de l'officier de l'armée. Lui était là de simple passage afin de se rendre auprès de sa mère et il voulait faire vite. Laissait seul sa Dame Morgane aux mains inexpérimentées des aspirants Lames Noires n'était certainement pas fait pour le rassurer. L'imprévue... Il savait le gérer lorsqu'il protéger les gens. L'inattendue était chose qui ne le perturbait point lorsqu'il protégeait, par contre être pris au dépourvue dans une rue et faire l'erreur de parler lorsqu'il était lui même plutôt presser... Là pour le coup il s'en voulait, erreur de débutant. Son silence était mère de sûreté et efficacité dans quelques tâches qu'il accomplissait. Pourquoi donc avoir déroger à une règle si primaire? En ce moment même il se le demandait. Vraiment parfois il ne comprenait pas lui-même sa propre façon d'agir. Enfin il s'en doutait un minimum, jugeant que son sens prononcer pour la Justice l'avait certainement amener à vouloir connaître le fin mot de cette histoire de "maladresse". Volontaire ou pas? Dans un sens c'était des plus suspect et il se devait d'avouer que en ses temps troubles tout pouvait paraître suspect mais encore plus lorsqu'il était question d'un officier de l'armée. Un capitaine? Non il ne croyait pas au coïncidence. Que la femme soit elfe ou pas, elle avait suivit un officier de l'armée de l'empire Kohan... Les mercenaires, les assassins, c'était monnaie courante, il pouvait bien s'agir d'une femme payait par une personne tiers voulant profiter de la situation de l'empire et actuellement de la cité pour s'enrichir, progresser dans la hiérarchie...
C'est donc toujours aussi silencieux et suspicieux qu'il suivit le Capitaine Falkire et Dame Dessa. Il devait être certain que l'officier de l'armée ne courait aucun risque. Oh! Pas que Hanz pensait le soldat incapable de se défendre mais le charme de la femme combiner à la gêne semblait avoir amener l'homme à se détendre. Trop au goût de Hanz... Un jolie minois se faisant percuter par un officier dans la rue alors que ce même officier se faisait suivre juste avant par ce même jolie minois? Hanz ni croyait pas. Avec se siège, avec les pseudos fanatique complètement abrutit au-dehors, avec tout les profiteurs, les pleutres prêt à une conversion pour rester en vie ou encore les malfrats qui aimerait autant que la situation perdure. Les officiers étaient des cibles de choix pour des assassinats en règles après les Kohans. Pour l'heure il ne s'inquiétait point de Dame Morgane. Si une de ses recrues échouer il se ferait une joie de faire d'eux de simple tâches sur le sol. Il n'était pas pour tuer mais si quoi que ce soit devait arrivait à SA Dame, alors cela changerait la donne. Bref ils entraient dans une maison semblant servir de baraquement pour le Capitaine Falkire et ses hommes. D'un coup d'oeil il évaluait les soldats. Il était pour certain expérimenter sans nul doute, toutes fois quelque chose chiffonnait Hanz... Certain équipement était posait grossièrement au sol. Marquant alors un arrêt net et sans prévenir, il observait. Faisant alors trois pas vers les soldats. Il tournait sa tête dans toute la pièce observant avec attention où se trouvait et comment était disposer les équipements des soldats. Il y avait assurément et facilement la moitié d'entre eux qui ne respectait pas leur équipement et dénigrer son équipement était dénigrer son statut de soldat, sa propre vie et l'empire. Pour les soldats seul son heaume tournait ne voyant pas les yeux de Hanz ils se doutaient qu'ils étaient observait. Finalement il revint en arrière après avoir entrechoquer "Empaleuse" son hallebarde avec "Protecteur" son grand pavois. Par ce geste il signifiait aux soldats de prendre soin de leur équipement. C'étai évident pour lui et les lames ayant servit sous ses ordres, nul doute que les soldats de Falkire n'avaient rien compris.
Il retournait donc auprès de l'officier et de la femme. Devant se baisser pour passer l'encablure de la porte et pas que... Il avait du se contorsionner. Il n'aimait pas les maisons... Le palais offrait des portes plus facile à négocier. Le Capitaine Falkire les invitaient à se rendre au balcon pour leur offrir à boire. L'homme baissait dans l'estime de Hanz quand celui-ci proposait de l'alcool, qu'il en propose à la civil passe encore, faire l'erreur dans proposer à une lame noire? Impardonnable toute personne censé savait bien que les lames noires ne boivent pas en service hors il est notoire que temps qu'une lame à son équipement sur soit c'est que cette lame est en service. C'est donc sèchement et d'une voix métallique qu'il rétorquait.
" Je ne bois pas en service Capitaine Falkire. "
Tel une statue d'acier, il avait exposer son dos au mur, plus exactement il l'avait coller au mur. Ainsi placé il analyser l'entrainement des hommes tout en observant ses interlocuteurs car il avait placer, enfin tournait sa tête de manière à ce que ses yeux puissent voir aux choix l'entrainement ou le Capitaine et la femme. De temps en autre il tournait sa tête de l'autre côté tel une vigie vivante crée par de la magie afin de s'assurer qu'aucun danger ne vienne d'un angle mort durant ses attardement visuel sur les deux personnes avec lui sur le balcon ou sur les soldats. Falkire semblait vouloir tirer au clair le pourquoi de sa rencontre avec Dessa. Intéressant... aurait-il quelques méfiance? Hanz lui était bien plus direct et donc il décidait de parler plus longuement.
" Pour ma part j'évitais la masse pour me rendre aux quartiers marchand pour des raisons qui me sont propres... Quand à votre question à l'attention de dame Dessa, je la trouve des plus pertinente... J'aimerais revenir sur vos paroles plus tôt. Vous disiez vous cachez ou encore effectuez diverse petit travaux. Je connais bien la ville, j'y suis né, je connais les rues et par ses temps avec se siège je crois encore moins aux coïncidences... Suivre un officier de l'armée? Pour quel raison? Je ne tiens nullement à vous offensez mais le Capitaine serait une cible parfaite pour une tentative d'assassinat, vous semblez compétente qui plus est donc je suis plus qu'intéresser par vos raisons! Assurez moi de vos bonnes intentions afin de calmez mes inquiétudes que je ne doute pas mal placé mais prudence est mère de sûreté. Appeler ça de la déformation professionnel... "
Sa voix camouflé par l'acier de son heaume et vibrante tel une épée meurtrière échouant conte un bouclier n'exprimer nul émotion. Sa tonalité vocale était calme, posé et assuré. Pas d'accusation pour autant, de la suspicions. Son métier consistait à être constamment méfiant, envers tout et tous. Il n'accablait pas la femme. Aucunement, il exposait une hypothèse probable et cohérente dans une situation critique. Il ne doutait pas que le Capitaine Falkire comprendrait. Il espérait cependant que la jeune femme comprendrait et si ce n'était pas le cas, tant pis il ne devait pas froisser les Kohan en-dehors c'était autre chose. Son heaume était exclusivement tournait vers la femme pour observait en détail son visage, ses expressions, sa gestuel. Tout ce qui pourrait trahir un mensonge ou une intention d'agression voir de fuite. Si cela se produisait son allonge, sa position et "Empaleuse" lui offrait un avantage certain.
" Au fait je manques à toutes les convenances, je me présentes. Capitaine Hanz Swëtsein des Lames Noires! "
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Lun 25 Nov 2013 - 15:16 | |
| Silencieuse, elle suivait. Son esprit était ailleurs et pour cause; comment répondre aux interrogation du capitaine Falkire sans passée à son tour pour une idiote? Une raison qui lui semblait valable ne le serait pas forcément aux yeux de l'autre. Et puis, elle avait à faire non plus à un seul individu, mais deux.. Devant la villa, l'elfe jeta un rapide coup d’œil en plissant le nez. Pourquoi autant de luxe pour des si peu de richesse intérieur parfois en ces hommes qui se néglige même eux même. Jamais chez son peuple une telle chose ne serait accepter, mais elle en était bien loin et pas en mesure de faire une autre remarque..
A la suite des deux hommes, Rebrylla regarda d'un air farouche les soldats s’entraînant à l'arc. Elle posa une main sur une de ses hanches, examinant de loin le bois bien mal traité de leur arme. Le bruit d'une corde mal tendu vint irriter ses oreilles, accompagné d'un joli plat de la flèche tirée.. Il n'y avait pas à dire, rare était les humains capable d’exploit avec un arc.
Beaucoup en effet, et surtout par le commencement.. Prendre soin de son matériel, et le respecter. La nature prête son corps pour se défendre, pas pour être maltraité à nouveau.
Secouant la tête, elle emboîta le pas au capitaine, contrairement à la Lame noire. Une chose était sur, il ne lui inspirait toujours pas confiance. Cette voix résonnante sur lui même, et ne pas voir le visage de son interlocuteur la dérangeait, mais elle ne fit pas savoir. Arrivant dans la salle dont parlait l'homme, Rebry enleva l'arc de son dos, sans pour autant le lâcher. Laissant son regard s'échapper par delà le petit balcon, l'elfe remarqua quelques entraînements un peu plus bas dans la cour, mais aussi d'autres recrues dans la rue. Se retournant vers les deux hommes, elle sentit dans la réponse de l'armure noire une pointe de reproches envers le Capitaine. Décidément, il n'aurait pas du sortir aujourd'hui..
Les questions fusèrent à nouveau envers elle, ce qui l'agaça. A peine Falkire avait-il finit sa question que l'armure reprit le dessus. Regardant le heaume, elle haussa doucement un sourcil. Un silence plana quelques secondes entre eux, quand elle décida de laisser paraître, pour la première fois depuis bien des années, son vrai visage. Portant les mains à l'arrière de sa tête, elle enleva le foulard rouge qui dissimulait une bonne partie de son visage. Relevant la tête, elle enroula le tissu autour de ses doigts. Pour la première fois, et envers des inconnus, elle serait honnête sur tout; ce qui est bien rare, mais dont ils n'auront peut être jamais conscience.
Elle croisa le regard de Matis, puis planta son regard sur le heaume du Capitaine Hanz Swëtsein. La cicatrice partait au beau milieu de sa joue droite en traversant en diagonal les lèvres de la belle amochée, pour se finir sur le côté du menton.
Qu'est ce que je pourrais vous dire.. Vous connaissez mon nom, vous voyez ma race. Vous avez presque devinez ce que je suis. Mercenaire pour être un peu plus précise.
Rebrylla posa son précieux Aegnor contre le mur donnant sur le balcon.
Comment me suis-je retrouvée ici.. Hm vous êtes aussi curieux que moi Capitaine. Je suis d'Elena, que j'ai quitté il y a maintenant je dirais bien longtemps, fin 1634 il me semble. J'avais pour but de donner un peu de piment à ma vie, une grossière erreur puisque si je n'avais quittée les miens, je serais la même pagaille que partout sur Armanda.
Elle détourna le regard vers Matis, qui aurait enfin une réponse, du moins une partie..
Oui, je vous suivais. Au moins vous avez ce bon point de déduction, pas comme l'équilibre. Curiosité ? Non. Une tentative d’assassinat ? Encore moins Capitaine Hanz.
Les réponses venaient, doucement mais surement, comme elle le souhaitait. Faire attendre les gens, et voir les différentes expression sur leur visage la ravissait.
Vous ne croyez pas a la coïncidence.. Pourtant avant les présentations je le prenais pour un simple soldat. Sans vouloir vous froisser Capitaine Falkire. Il m'arrive de suivre des membres de l'armée, je l'avoue. Mais jamais rien ne leur arrive par ma faute. Sans maître, je ne deviendrais jamais cette guerrière qui ne demande qu'a voir le jour; alors je suis, j'apprend, j'analyse et j'écoute tout ce qui est bon à entendre et que je ne sais pas.
Un sourire naquit sur ses lèvres, avant qu'elle ne termine bêtement.
Si j'avais voulu la mort du Capitaine Falkire, cher Lame, soyez sur qu'une flèche le traverserait déjà depuis un moment.
Elle garda aussi pour elle le fait qu'un simple humain, aussi "banal" peut-il être ressemble étrangement - les oreilles en pointe, les yeux de cristale et la chevelure blanche en moins - à son ami d'enfance, ce qui la troublait énormément. Les traits étaient les mêmes, mais la race n'en était rien.
Croisant les bras sur sa poitrine, elle regarda tour à tour les deux hommes.
Suis-je pardonnable ?
Dernière édition par Rebrylla Dessa le Lun 25 Nov 2013 - 16:27, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Lun 25 Nov 2013 - 16:03 | |
| S’il y avait une chose à dire sur ce début de discussion avec les deux invités, s’était que c’était littéralement sa fête. Ses hommes n’étaient encore que de simples recrues, et des choses toutes simples comme la gestion et l’entretien de leur équipement n’étaient pas au point du tout. Matis prenait tout pour lui, car il aurait dû faire quelque chose pour résoudre ce problème rapidement, le fait que ce soit de jeunes recrues ne changeait rien au problème. Il passait pour un mauvais officier, au minimum, devant l’elfe et la lame Noire. Par la suite, et croyant que la lame noire n’était pas en service il lui avait offert de quoi boire. Mal lui en prit. Il posa quand même le plateau sur la table, juste au cas où.
Quant il s’était levé ce matin, il ne pensait pas qu’il passerait pour un débile tout le reste de la journée. Dans ce genre de cas il n’avait qu’une envie, prendre son épée et aller défourailler les premiers pignoufs qui passeraient par là. Mais dans la situation actuelle que pouvait il faire ? Les lames noires avaient l’arrogance de leur rang, agirait il différemment à leur place ? Il n’en était pas sûr. Quant à l’elfe, et bien tout était dit dans son statut. C’était une elfe après tout.
L’homme finit quand même par dire son nom et Matis apprit qu’il était non seulement une lame noire, comme s’il fallait le confirmer, mais qu’il était aussi capitaine. Le géant était bien la forteresse dont il avait un peu entendu parler, on disait de lui qu’il était un géant à la solde des kohans et qu’il veillait sur eux comme un dragon sur son dragonnier. Bref, le genre de personne qu’il valait mieux ne pas ennuyer.
Mais, contre toute attente, l’elfe retira son foulard et laissa voir l’intégralité de son visage. S’il y avait une chose à comprendre ce serait sans doute le fait que la femme serait peut être honnête. Son visage, elfique s’il fallait le préciser, était d’une grande finesse mais était aussi bardé d’une large cicatrice. Sans doute due à une vie dure et sans repos. Ou alors à une mauvaise utilisation d’un couteau de cuisine. On n’est jamais trop prudent avec cet art qu’est la cuisine…
Matis, à sa grande surprise, apprit que la jeune femme venait d’Elena, comme lui. Il ne s’était pas posé de question et avait tout de suite supposé qu’elle venait du royaume Elfique. Mais quand elle avait quitté la cité Matis n’était même pas né, et son père devait avoir quelques années et encore. Mais bien entendu, et pour poursuivre dans la série, la jeune femme mis en avant ses compétences d’équilibriste. Pourquoi avait-il l’impression qu’on lui plantait un couteau dans le bide et qu’on prenait plaisir à tourner encore et encore la lame ?
Le capitaine des Lames Noires émit la possibilité que la jeune femme ait tenté de l’assassiné, un futur bien peu enviable à ses yeux. Et il fut un peu rassuré qu’elle ne confirma pas les soupçons du géant. Indiquant, entre autre, que le jeune homme aurait pu être tué si facilement dans le cas où l’elfe l’aurait souhaité. La vie est si belle parfois non ? Et quant elle demanda si elle était pardonnable il ne su quoi répondre de suite. Alors il croisa les bras et respira un grand coup.
Pour commencer, navré que vous soyez en service Capitaine, je ne vous aurais pas proposé telle boisson, si vous le souhaitez je peux vous apporter de l’eau ou quoi que ce soit d’autre. Qui sait ce qu’on peu trouver dans de tels lieux. Et concernant l’état de mes hommes, je vous pris de m’en excuser, ils ne sont que de simples recrues et leur formation n’a commencé que depuis quelques jours. Mais cela n’excuse en rien cet état, et je prends sur moi d’assumer cet état de fait. Ce qui est sur, c’est qu’ils vont m’entendre et que je vais faire en sorte qu’ils ressemblent à de véritable soldat de l’Empire. Il était moyennement satisfait de sa réponse mais il ne pouvait pas faire autrement pour le moment. Alors il continua dans sa lancé.
Pour continuer je suis étonné de savoir que vous êtes d’Elena Dame Dessa. J’aurais pu dire que je ne vous y avais jamais vu, mais vu la différence d’âge cela me semble logique. Je suis aussi content que vous ne tentiez pas de m’assassiner, j’ai déjà suffisamment de problème avec les touristes qui stationnent en dehors de la cité. Alors une ennemie potentielle de moins me va à ravir. Concernant mon habilité à rester debout je dois avouer que ce n’est pas mon jour, et que rien ne se passe comme je l’espérais depuis ce matin, alors un peu plus un peu moins…
Ce n’était pas tout à fait vrai mais qu’importe, ils n’avaient pas besoin de le savoir. Chacun avait ses problèmes, et les partager sur la place publique n’était pas dans ses intentions.
Concernant votre volonté de devenir guerrière je ne saurais quoi vous dire, si vous nous suivez c’est que votre volonté d’apprendre est là. Mais vous semblez déjà assez compétente, contrairement à certain de mes Hommes. Et je suis bien content de ne pas servir de cible à votre arc. J’ai cru comprendre qu’avoir une flèche elfique entre les côtes n’était pas bon pour l’espérance de vie. Une question de physique parait il. Donc, pardonnable vous l'êtes assurément.
Matis observais Hanz, il était immense, et c’était peu de le dire. Son arme était particulière mais semblait parfaitement convenir au personnage, Matis ne saurait même pas s’en servir, mais cela ne semblait pas poser de problème à la forteresse.
Je ne suis à Gloria que depuis peu de temps, mon unité à été exterminé et seul une poigné s’en est sorti. Les besoins étaient tels que nombre d’entre nous ont été promu officier. Moi-même je suis passé capitaine, c’est mon premier commandement et j’ai l’impression que je ne peux rien faire à part préparer au mieux ces soldats.
Mais je crois quand même à la coïncidence, et si j’arrive à vous aider à devenir guerrière, peut être m’aiderez vous à votre tour. Quant à vous capitaine, j’avoue avoir entendu parler de vous, sachez qu’on vous craint pas mal. Un géant tel que vous avec des armes telles que les vôtres a de quoi inspirer la peur. Vous devez remplir à merveille votre rôle auprès de la famille royale n’est ce pas ?
Matis se détendit un petit instant, profitant d’un petit air frais qui lui faisait le plus grand bien.
A ce propos, comment voient-ils la situation ? Je la pense quasiment perdue, mais on va s’accrocher et faire en sorte de sauver la capitale. Néanmoins avoir l’avis d’une lame noire et de vous Dame Dessa, m’aiderais beaucoup à me faire une idée de ce que pense la population de la cité. De ce que j’ai pu en apercevoir, beaucoup nous croit déjà mort. Mais nous sommes toujours là.
Il pensait très fort que cela pouvait durer encore longtemps. Il lui fallait du temps pour former ses soldats. Il devait repartir de la base avant d’aller plus loin, mais en aurait il le temps ?
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Mer 27 Nov 2013 - 13:42 | |
| C'était des plus curieux, mais en tant que fanatique dévoué de la Justice, Hanz écoutait avec attention les réponses qui lui étaient fourni par dame Dessa. Son cerveau analyser tout, ses yeux observer jusqu'au petit tic et geste. Son analyse ne le mit pas en confiance mais il croyait au dire de la femme. Il était assurer du peu de danger et après avoir sans arrêt et de façon très poussé observer les alentours, il jugeait qu'il pouvait ôter son heaume, du coup il levait son bras droit le passant dans son dos pour venir accrocher sa hallebarde en diagonale, la pique pointer vers le sol. Ensuite de quoi il sortait son avant-bras gauche de l'accroche de son grand pavois et fixait également celui-ci dans son dos. Une fois ses mains libérer il retirait son heaume. Découvrant aux yeux de ses interlocuteurs son visage comme l'elfe venait de le faire. Sa chevelure grise brillait au soleil d'une couleur argenté. Ses yeux d'un marron très clair semblait par moment jaune, toujours du à l'exposition du soleil. Son visage quand à lui offrait un cicatrice bien visible sur la partie gauche, débutant sur le front passant par l’œil et allant se finir sur la mâchoire dans une courbe prenant la joue au passage ainsi que sa pommette. Son âge avait quelques visibilité sur son visage par des rides naissante au front et ses yeux possédaient des poches noir, cerné et marqué par des années de manque de sommeil. Esquissant alors un sourire il dit d'une voix posé.
" Je prendrais bien de l'eau. Quand à vos hommes, nombres d'entre eux possèdent un bouclier... Dans les circonstances actuels je vous conseillerez de leur apprendre à savoir se défendre, l'armée est bien réduite que les recrues sachent se défendre est primordial, si les recrues frappe dans bien mais ne savent pas protéger leur vie il ne sauront pas non plus protéger celles de leurs camarades et par conséquent seront autant de sacrifices inutiles. Je ne sais combien d'hommes vous avez sous vos ordres mais crée un corps spécialiser dans la défense serez sans nul doute un avantage. Si vous avez de bon soldat maîtrisant bouclier et armure lourde vous pourrez bien plus facilement défendre vos positions et donc plus aisément lancé des contre-offensive. Mon père était un lieutenant-instructeur de l'armée Nordique avant de venir à Gloria et il ma toujours dit que savoir se défendre était bien plus utile que savoir attaquer. "
C'était là tout le concept de guerrier de Hanz, c'était de là qu'il tirait son surnom, non pas par sa carrure ou sa taille mais bel et bien pour sa maîtrise des arts défensif. Un maître de la défense, à dire vrai le maître au sein des Lames Noires. Il avait bien des idées à proposer aux officiers de l'armée pour la défense de la ville et la formation des recrues, mais il était un garde impériale et non un soldat, au yeux des vétérans de l'armée les lames noires n'était que des soldats de parade, en aucun cas des soldats pour la guerre. Hanz était bon, très bon pour protéger les Kohans et sécuriser les lieux où ils se rendaient sous sa garde. Il était persuader qu'il était possible d'adapter les stratégie des lames noires pour défendre la ville mais de son avis il lui faudrait certainement longtemps avant de trouver un officier suffisamment haut placé qui veuille bien comprendre cela ou qui puisse en faire quelque chose de son idée. Il avait eu nombre de remonter selon lesquels l'ennemi utiliser des armes nommé "arbalète" qui percer les armures des soldats et il était certain qu'avec des gars suffisamment fort et des armures et des boucliers similaire aux siens les défenseurs aurait bien plus de chance de tenir les positions. Elena vint alors dans la discussion, apparemment la femme venait de là tout comme l'homme.
" Elena... C'est dans cette cité que j'ai fais mes armes à mes débuts... Ma première affectation, auprès de la princesse Morgane. J'étais jeune... Le bon temps! "
Il riait franchement, se souvenant de ses maladresses mais également de la bonté et de la compréhension dont avait fait preuve Dame Morgane.
" Oui Dame Dessa vous êtes pardonnable mais en toute franchise et ne le prenez pas mal je ne vous fais pas confiance, d'ailleurs je ne fais confiance à pas grand monde... Déformation professionnel. Mon travail veut que je ne fasse confiance à personne mais je crois en la Justice, la vrai Justice et je vous crois sincère lorsque vous affirmez ne vouloir aucun mal au capitaine Flakire. "
Hanz écoutait attentivement les deux personnes avec qui il discutait mais il continuait à regarder partout aux alentours, cherchant tout signe de danger. Son regard s'arrêtait soudainement en contre-bas, sur un homme qui s'approchait d'une femme. Son visage devint froid et sévère. A peine il voyait la main de l'homme se glissait dans les vêtements de la femme et continuer sa route ensuite que Hanz beuglait au soldats.
" Attraper l'homme avec la veste bleu! Il viens de volé la femme rousse là-bas! Attrapez-le et mener le aux autorités! "
Son ton de voix était si sévère et froid que les pauvres recrues de Falkire, apeurait et intimidait, s'exécutaient immédiatement. Reportant à nouveau son regard vers Dessa et Falkire, il riait de bon coeur.
" Pardonnez mon ingérance Capitaine, je n'aurais pas dût ainsi disposer de vos hommes mais siège ou pas, la Justice se doit d'être appliquer. Si nous laissons le crime se propager le peuple va perdre encore plus espoir! Pour revenir à la conversation, Dame Dessa je penses que vos compétences à l'arc pourrait être un atout non négligeable pour nos défenseurs, j'ai entendue parler de l'ennemie et notamment d'une arme nommé "Arbalète" plus lente que l'arc mais plus précise et puissante. Votre expertise en matière d'arme à distance pourrais donc être utile dans l'établissement de stratégie et de ce fait je suis certain que si tel est votre souhait vous pourriez trouver votre place dans notre armée et avoir une solde régulière. Donc par conclusion plus de petit travail et plus à se cacher, de tout manière si l'ennemi passe les défenses, sachant que les elfes font partie de leurs priorité, vous n'aurez que peu de chance de survie, autant prendre par au combat et aidez l'armée à se débarrasser de l'envahisseur trop confiant qui frappe à nos portes. "
Un petit sourire bienveillant se dessiner sur ses lèvres, son visage hormis se sourire n'exprimait aucune expression et ses yeux plongèrent dans ceux de Rebrylla. La tonalité de sa voix lors de ses paroles avait été calme et assuré. Une assurance qui se voulait convaincante et au but non caché d'amener l'elfe à s'engager dans l'armée humaine. Son visage changeait alors du tout au tout suite à la dernière question de Flakire, dans une expression frôlant la colère propre au fanatisme révolté d'une Lame Noire. Cet question était tel un doute et il avait réagit pareil lorsqu’il avait entendu cet question poser par la commandante Hele à Dame Morgane.
" J'ai toujours remplit mon rôle oui, pour votre question je dois avouez que je suis déçue car même si l'ennemi passait les murs, même si il atteignait la famille impérial soyez assurez que je me ferez une joie de tous les décimez. Il ne pourront e débarrassez d'aucun Kohan tant que je vivrais. De façon plus stratégique et plus à votre niveau, ce que j'entend durant mon service je ne peux point vous le révélez mais sur un plan personnel je penses que comme je vous l'ai signalez plutôt, concentré vos efforts à des entraînements d'ordre défensif serez gage de victoire... J'ai bien des idées mais n'étant pas militaire et étant plus certainement perçue comme une soldat de parade par nombres des vétérans et officier de l'armée, je me garde bien de donner mon opinion... Après tout les Lames Noires sont des gardes du corps avant tout autre chose... "
Il avait un sentiment d'amertume, d'expérience il savait parfaitement les divergences d'opinion entre lames noires et soldat. Les critiques entre ses deux corps armée. Nul Justice, juste de l'animosité. Il était persuadé que son Commandant, Aaron Dessay avait nombres d'idée pour les défenses de la cité mais si son propre commandant ne disait rien pourquoi lui-même devrait dire quoi que ce soit? |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Jeu 28 Nov 2013 - 12:37 | |
| Le regard planté sur l'armure sur patte, elle écoutait, mais découvrit à son tour le visage caché sous le heaume. La première chose qui la frappa était la cicatrice qui traversait son minois, bien que cela ne soit pas si étonnant vu son statut de Capitaine des Lames noires.. Elle laissa ses oreilles vagabonder aux bruits d'armes se cognant les unes contre les autres alors que les deux hommes réglaient leurs histoires concernant l'armée et les hommes. Ce n'était pas une chose faite pour elle, elle n'était pas vraiment de ce monde là. Matis lui pardonnait le fait qu'elle le suivait, et Hanz ne lui faisait pas confiance..
Sans vos manquez de respect Capitaine Hanz, je ne vous fait pas confiance non plus. Appelez cela.. Une déformation d'ordre privé si vous le souhaitez.
Elle savait que cette petite remarque ne plairait sans doute pas à la gigantesque armure, mais elle se sentait obligée de faire comprendre à son tour qu'elle se méfait des gens, pour X raisons. Les bras croisées, elle dissimula une moue d'énervement.. Mais contre elle même. Rebrylla s'était plantée à elle seule un énorme poignard en pleins cœur en parlant d'Elena qui restait un sujet très sensible à ses yeux. Pas comme les autres visiblement.
Voulant rétorqué sur le fait qu'elle n'avait pas grand chose à apprendre, elle fut coupée par la grosse voix de mâle criant à l’arrêt d'un individu quelques mètre plus bas. « Déformation professionnelle » se dit-elle. N'ayant pas pu répondre, elle croisa les bras en soupirant. Un petit rire échappa à ses lèvres lorsqu'il parla de ses compétences possiblement exploitable dans l'armée.
Les deux lui demandait d'une façon un peu contournée pour l'un et plus direct pour l'autre de se joindre à l'armée humaine. Elle haussa ses sourcils, surprise mais enchantée à la fois. Les affaires de l'armée, elle s'en fichait, et elle ne pouvait concevoir de recevoir des ordres de la part d'un humain. L'elfe avait apprit à être indépendante, pourquoi cela changeait ? Ces 400 et quelques années l'avait fait changer, parfois en bien, parfois en mal. Elle savait qu'elle ne serait jamais mieux servit que par elle même.. Elle planta son regard, non pas comme depuis le début de leur rencontre, mais de façon assez douce et presque admirative envers le peuple humain.
Vous savez capitaine Falkire.. Hm, si transforme mon âge en celui de votre race, j’atteins les 26 ans. En ces "26 ans", j'ai appris bien des choses, mais jamais assez pour être assez forte. Vous auriez beaucoup à m'apprendre sur la maniement d'une épée, ou toute autres armes pour les combats rapproché.
Puis elle leva les yeux vers Hanz, non pas surprise de la tentative de la recrutée, mais plutôt de la façon dont il l'avait dit.
L'arbalète.. Elle serait plus approprié à la plus part des soldats ici.. Elle fatigue moins lorsqu'il faut viser, et il est plus pratique d'ajuster son tir. Vous me proposez un poste dans l'armée humaine ? Comme c'est.. Drôle. Je pourrais accepter, peut être. Mais à certaines conditions.
Elle lança un sourire aux deux hommes, bien décider à les faire tourner en bourrique à ce sujet. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Jeu 28 Nov 2013 - 14:42 | |
| Finalement la lame enleva son casque et laissa voir un visage maltraité par une terrible cicatrice. A eux deux ils formaient un magnifique club d’éclopé. Mais Matis décida de ne pas se moquer car lui-même en avait quelques uns sans pour autant que cela déforme son facies. Pendant que Matis allait chercher un cruchon avec de l’eau, il écoutait les paroles du capitaine des lames. Et celui-ci donnait son avis sur l’armée et ce qu’il faudrait faire, bien entendu en tant que garde du corps impérial il voulait avant tout mettre la défense en avant. Mais ses idées étaient intéressantes. Monter un tel corps n’avait pas émergé dans l’esprit du Capitaine, malgré toutes ses pensées en stratégie.
Effectivement votre idée n’est pas mauvaise, sans parler qu’on pourrait mixer ce genre d’unité avec une autre bien plus mobile pour mener des actions brutale et efficace. Chose que je suis déjà en train de mettre en place. Mais je n’ai pas encore l’habitude de commander à autant de soldat. Il y a quinze jours je commandais à quinze soldats et j’étais simple lieutenant. Aujourd’hui j’en ai cent cinquante à commander et me voila capitaine. L’armée étant dans un état de délitement proche de la rupture pure et simple, je dois repenser complètement nos méthodes d’approches et tout reposer à plat.
Matis servit la lame et proposa, d’un geste simple, la même chose à l’elfe. Finalement il se servit et se rassit à sa place en profitant d’un éclair de soleil tiède.
Vous savez à quel point nous vous aimons vous les lames noires ? Personnellement je n’ai jamais rien eu contre votre ordre, car pour moi vous avez une importance claire et bien démontré. Protéger la famille impériale est tout aussi important que défendre l’empire en lui-même. Je pars même du principe que les deux missions sont liées et qu’on ne peut sauver l’empire sans sauver la famille impériale et inversement. Concernant les elfes, j’ai toujours eu une bonne opinion de votre peuple Dame Dessa. Lorsque j’ai été formé mon capitaine me disait toujours de faire attention à la férocité des vampires tout comme à la grâce des elfes car des deux, c’est la dernière qui peut être plus meurtrière.
C’est aussi pour sa que je cherche des avis de gens n’appartenant pas à l’armée. Beaucoup de mes supérieurs sont obnubilé par la stratégie impériale de base, mais ils ne comprennent pas qu’elle est dépassée aujourd’hui. Pour moi, seuls ceux qui ont un regard extérieur peuvent nous dire ce qui ne va pas actuellement. Et comme seul les idiots ou les fous ne changent pas d’avis, je me renseigne sur toutes idées pour améliorer l’armée.
Il avait suffisamment parlé aussi se mit il à écouter ce que ses deux invités avaient à lui dire. Premièrement le fait que tous soit passé ou né à Elena était intéressant, Hanz semblait plus heureux à ce souvenir que Rebrylla mais cette ville comptait beaucoup pour l’ensemble des protagonistes. Mais le jeune capitaine sentait quand même une petite animosité entre ces deux là, l’une avait 26 ans comme elle disait, il avait quand même un gros doute, et semblait avoir des raisons personnelles pour ne pas faire confiance. Quant à l’autre… Et bien en tant que membre de la garde impériale il était tout à fait normal qu’il ne fasse confiance à personne.
Matis allait répondre quand, d’un coup, Hanz hurla aux soldats d’aller attraper un voleur qui avait eu la mauvaise idée de faire son office devant le groupe. Les soldats restèrent con un court moment, mais rapidement ils se ressaisirent et attrapèrent le voleur en question. Le capitaine des Lames s’excusa de son ingérence et Matis lui sourit, Rebrylla par contre, soupira. Peut être voulait elle dire quelque chose avant l’attaque verbale de l’armure sur pate ?
Il n’y a pas de problème capitaine. Tant que vous ne leur demandez pas de vous faire cuire des saucisses ou vous apporter de la bière. L’ordre doit être maintenu quelque soit les circonstances. En plus je suis certain qu’il roupillait. Au moins vous les avez réveillés.
A la suite de cela Hanz prouva qu’il était un garde bien efficace et Rebrylla commença à négocier sa possible incorporation. Cette tentative de négociation fit sourire Matis qui jouait bêtement avec son verre. Il observa Hanz un instant, et se rendit compte que l’homme avait peut être mal prit le sens de sa question. Qu’importe, l’homme était une véritable armoire sur pied et il en faudrait plus pour le déstabiliser.
L’homme ne voulait pas lui révéler ce qu’il entendait durant son service, et c’était tout à fait normal, mais Matis aurait quand même apprécié une petite impression. Ce qu’il craignait c’était que les nobles, étrange de dire ça car il en était lui-même un, ne se battent plus pour le pouvoir que pour la sauvegarde de l’Empire.
Je comprends que vous ne puissiez rien dire. Mais une impression de l’atmosphère du palais m’aurait été, à défaut d’apaisante, utile. Vous avez une sacrée chance d’être au service de la Famille Impériale, nous les simples soldats ont meurt sans savoir s’ils pensent à nous. C’est peut être stupide pour vous mais pour mes hommes et surtout les plus jeunes, c’est important de savoir que leur sacrifice n’est pas inutile.
Effectivement, beaucoup pensaient ainsi. Matis faisait ce qu’il pouvait pour remotiver les troupes, mais ce n’était jamais facile… Il reporta son attention sur l’elfe pour « s’occuper » de son cas.
Comment ? Vous voudriez négocier votre incorporation ? Mais comment pouvez vous résister à une solde défiant toute concurrence ? A un équipement de premier plan et à des commandants et officier aussi beau et charismatique que moi ?
Je plaisante je plaisante mais ça ne fait tourner le moulin comme on dit. Quoi qu’il en soit mes hommes ont besoin de savoir sur l’art de l’archerie tandis que je peux vous offrir mes connaissances sur le maniement des lames. Mon art est loin d’être beau mais il remplit son office. La plus belle des preuves c’est que je suis encore en vie après Feusacré et bien d’autres opérations.
Aller je veux bien être gentil et vous proposer quelque chose de spécial. Mais ça c’est juste car vous êtes mignonne et que vous êtes une elfe. Vous pourrez occuper l’endroit de mes trois casernements que vous souhaitez. Après pour la solde, peut être qu’en négociant avec ma chef on pourrais arriver à faire quelque chose pour vous mettre à l’abris du besoin. Je dois déjà le faire pour un autre cas particulier comme vous, alors un de plus…
Bon là comme ça je sais que je fais un peu pignouf ayant à peine la carrure d’officier. Mais je préfère le prendre à la rigolade car en pleurer ne m’aide en rien. Par contre c’est bien dommage que les blagues pourries ne tues pas les Alayiens, sinon je serais devenu une arme de destruction massive…
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Ven 29 Nov 2013 - 21:03 | |
| Rebrylla se cru ailleurs. Les paroles du capitaine Matis sonnaient bizarrement pour elle mais la firent rire. Sas doute était-ce ne stratégie pour l'emmener au sein de l'armée? Ou peut être de la franchise ? Ou peut être de la drague pas très fine. Alors elle ria d'un rire sincère et non contrôler.
Prenant le verre d'eau proposé plus tôt, elle le garda en main tout en répondant.
Je ne suis pas facile à convaincre même si l'offre est alléchante, je l'avoue.
Baisant le regard vers sa tenue, elle repensa à l'armure dont il avait parler.
Le cuir me va très bien, si je dois bénéficier d'une armure j'aime autant qu'elle soit digne de ma race, si vous avez cela en stock ce qui m'étonnerais beaucoup.
Se rendossant contre le muret du balcon, elle bu ne gorgé. Il n'y avait pas à dire; elle mettait Matis dans la catégorie des charmeurs, sans pour autant mal le juger puisqu'elle abusait elle même parfois du charme de sa race pour arriver à ses fins - sans vulgarité.
Et si la jolie elfe vous disait que l'argent l'importe peu ? Je souhaite juste être assurée d'avoir un endroit où loger même si cela n'égalera jamais la forêt. Pourquoi pas ce que vous proposiez ? Il y a.. un hic. Je ne supporte pas grand monde et encore moins les ordres; je n'ai pas énormément de patiente non plus.
Autant dire que c'était une casse pied pas finit, mais devant deux capitaines, il ne valait mieux pas. Elle joua à son tour, à la limite du caprice.
S vous êtes le seul à qui je dois obéir dans l'armée je n’hésiterais pas. Les hommes de votre race sont charmant finalement. Plus sérieusement, je cherche à vous faire voir que je suis.. Difficile. Bien que je me contre moi même dans ma voie, je ne souhaite pas être un animal de foire. Je suis prête à aider n'importe qui dans le domaine des armes à distances, si je suis aidée en retour. Je me doute que je ne suis pas en position de pose mes conditions, mais qui ne tente rien, à rien.
C'est simple, une formation, pour manier les lames en retour de mon aide donc, un toit sur la tête, être au courant de se qu'il se passe même si je ne devrais pas l'être, surtout s'il s'agit de mon peuple, et le plus rude à négocier; une seule personne à pouvoir me donner des ordres directement.
Elle savait qu'elle en demandait trop, mais elle refusait de mettre sa fierté au plus bas. Jamais un homme n'aurait l'autorité total sur elle, ni même une femme d'ailleurs.. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Sam 30 Nov 2013 - 7:58 | |
| Hanz écoutait avec attention les propos de ses deux interlocuteurs. Prennant en compte l'avis quelque peu de déception du Capitaine Falkire, mais peu lui importer il ne divulguerait pas se qu'il savait même si sa vie pouvait en dépendre. La conversation allez s'échauffer si les deux hommes restaient sur le sujet des pensées de la famille impérial. La question du recrutement de Rebrylla Dessa occupait un peu plus le temps de parole ce qui faisait bien l'affaire de Hanz. Cela semblait se transformer en de rudes négociations digne des politiciens... Ce qui n'était pas franchement la tasse de thé de Hanz qui lui préférait de loin la clarté par des propos direct et précis. Là, on semblait tourner autour du pot tout en flirtant pour amener l'autre à revoir à la baisse ses demandes ou accéder à ses propres demandes. Ce qui rappelait à Hanz que présentement il aurait dût être près de sa mère afin de prendre de ses nouvelles. Il buvait alors d'une traite l'eau qu'on lui avait servi puis remit son heaume et repris en mains son grand pavois et son hallebarde.
" Bien, ce fut un plaisir de faire votre connaissance Dame Dessa et Capitaine Falkire, mais il se trouve que j'avais un affaire à régler et qu'il me reste que peu de temps pour l'effectuer... Encore merci pour l’accueil et bonne chance dans vos négociations! Bonne journée à vous deux! "
Après un signe de tête en guise de salutations, La Forteresse quitter la pièce dans une marche propre à sa personne, une marche lourde au son métallique qui était le propre du personnage. Il avait tout de même apprécier la conversation et tenterais de se tenir au courant au sujet de Rebrylla Dessa afin de savoir si elle rejoindrait finalement l'armée ou non. Pour peu que cela se fasse, il était certain de ne plus la croiser, tout comme le capitaine à dire vrai. C'est que de par ses fonctions et dans les circonstances actuel il y avait peu de chance qu'il se retrouve avec du temps libre avant un bon moment. Alors qu'il était dehors Hanz marquait un temps d'arrêt afin de se retourner pour regarder le balcon où il se trouvait un instant plutôt. Observant une dernière fois ses deux personnes afin de les gravé dans sa mémoire. Une fois chose faites il reprit sa marche et disparut après avoir tourner à l'angle de la rue.
[TERMINER pour ma part ^^ (au plaisir)] |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Dim 1 Déc 2013 - 12:09 | |
| La jeune elfe jouait à un jeu qui permettait à Matis de ne plus penser à la situation actuelle de la cité, ce qui n'était pas plus mal. Mais Le capitaine des lames noires semblait gêné par la tournure que prenait la conversation et rapidement il dit qu'il devait partir. Matis salua le grand soldat avant qu'il ne parte.
Ce fut un honneur de vous rencontrer Capitaine, et j'espère qu'on se révéra sous peu dans de meilleure condition. Prenez garde à vous, on aura besoin de toutes les bonnes volontés pour défendre l'Empire et la famille Kohan.
Puis Matis se rassit et reprit le fil de la conversation avec l'elfe. La "jeune" elfe tenait à avoir son petit nid douillé tout en évitant un trop grand nombre de supérieur. Matis comprenait que cela allait être difficile à accepter pour elle, mais elle semblait ne pas avoir de problème a avoir le jeune capitaine pour supérieur. Tant mieux, de ce fait elle aurait droit au même traitement qu'Alford. En tout cas elle était nettement plus mignonne qu'Alford, ce qui n'était pas dur en même temps tant ils jouaient dans deux catégories totalement différentes.
Pour l'armure je crains de vous décevoir, l'armée n'a pas pour habitude de fournir un équipement si léger et si robuste que les tenues elfiques. Mais peut être trouverais vous dans la cité certain de vos compatriotes tenant des échoppes ou des armureries de qualité. Je veux bien faire des miracles, mais là vous m'en demandez peut être un peu trop.
Il le tourna en ridicule mais il était vrai que les armuriers humains manquaient de la grâce des elfes dans la conception de pièce de grande finesse comme ce type d'armure. Le second point fut de traité la question du logement. Question facile s'il en est car il avait de la place.
Et bien je dirais qu'il n'y a pas de problème pour régler ce point. On m'a attribué trois baraquements pour mes hommes dont celui où nous nous trouvons. J'alterne entre chaque baraquements mais je peux vous laisser ce bureau et ce logement. Ici vous aurez un lit, un toit sur la tête et de quoi manger avec mes soldats. L'officier en charge de ce lieu est un ami à moi il n'aura aucun problème à vous accueillir.
Concernant le reste vous n'aurez de compte à rendre qu'à moi, ce que je demande en retour est simple. Ne faite pas de bêtise mais je n'ai pas peur sur ce point. Vous enseignez à mes hommes à tirer à l'arc, du moins à leur inculquer les bases ainsi que le minimum pour survivre. Moi je m'engage à vous apprendre à vous servir d'une lame et d'un bouclier pour vous défendre.
Si vous acceptez ce que je vous propose je vous tiendrais au courant de ce qu'il se passe et vous en saurez autant que moi sur la situation. Je ne vous fais pas signer de contrat car cela ne servirait à rien n'est ce pas ? Restez pour repousser l'ennemi de la cité et lorsqu'on s'en serra sorti vous pourrez nous quitter si vous le souhaitez.
Matis réfléchis un instant avant de poursuivre tout en observant le ciel.
Je prend grand soin des hommes et des femmes sous mon commandement, je vous traiterais avec tout le respect qui vous est dû et j'attend que vous en fassiez de même. Et puis ce sera un réel plaisir que de botter des fesses à côtés d'une personne telle que vous ma chère Rebrylla. Si vous me permettez d’utiliser votre prénom. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Mar 3 Déc 2013 - 13:10 | |
| Rebry salua l'armure, qu'elle n'était pas prête d'oubliée. Elle ne dit rien, mais le laissa entrevoir un petit sourire à la place. Puis elle tourna son regard vers Matis qui ne semblait pas gêné par toute ces "contraintes" qu'elle imposait. Elle plissa le nez lorsqu'il lui dit que l'armure elfique n'était pas de réserve, comme elle s'en doutait. Puis elle écouta ce qui aurait pu ressembler à un discours avant de terminer à son tour.
Je suis ne souhaite pas prendre vos bureaux voyons, bien que j'y aime la vue du balcon je dois l'avouer. Mais je retiens l'offre Capitaine, je vous en remercie. Un lit, un toit, un peu de nourriture et une formation me suffisent largement vous savez.
Elle croisa les bras puis sourit en coin, retenant un petite rire.
J'accepte votre proposition, mais informez en bien tout le monde qu'on ne me revoit pas dehors lorsque je mettrais un pied ici, ce serait dommage du remue ménage par ces temps! Effectivement, pas besoin de contrat, je n'ai qu'une parole, même si vous ne me connaissez pas encore.
Plantant son regard dans celui du Capitaine, elle secoua le tête, gardant son sourire.
Permettez que j'utilise le votre aussi alors, en d'autres conditions. Ne vous vexez pas si j'aime vous mettre mal à l'aise, ce n'est qu'une façon de connaitre mes interlocuteurs.
Rebrylla posa le verre sur la table, puis se tourna pour regarder dans la rue. Elle remit son arc sur son épaule, puis regarda Matis.
e vous fais confiance pour faire passer le mot dans l'armée, je dois malheureusement déjà vous laisser. J'ai un dernier travaille à faire. Une promesse est une promesse.
Elle salua, de façon humaine son capitaine sous peu, ce qui la faisait rire intérieurement. Avançant jusqu'à la porte d'où ils étaient arrivé, elle se tourna vers lui.
A bientôt, Matis.
Une journée qui commençait par la soif d'apprendre, et qui finissait par lui apporter plus que bien les autres jours. Sortant de la villa, elle se tourna pour regarder où elle passerait certains de ces jours. Cela ne lui déplaisait pas, bien qu'elle n'était pas ici dans son peuple. Regagnant le chemin abandonné quelques temps plus tôt, elle repartie se perdre dans la Magnifique.
[HRPG : Terminé pour moi aussi, au plaisir vous deux !] |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) Mer 4 Déc 2013 - 16:49 | |
| La situation semblait clarifiée et son régiment comptait dés à présent une nouvelle recrue de poids. Bien entendu la proposition de prendre ce bureau restait même si la jeune femme ne semblait pas en vouloir pour le moment. Peut être plus tard. En tout cas il avait déjà toutes les informations qu'il souhaitait. Pour certain, donner si vite sa confiance était presque faire preuve de démence, surtout par les temps qui courraient, mais s'il ne faisait pas maintenant quand le ferait il ? Quand ils devraient tout deux faire face aux alayiens ? Non, comme pour Alford, il voulait croire en elle et au fait qu'elle pourrait apporter beaucoup à ses soldats et à lui même.
Matis écouta ce que la jeune femme lui disait et comprit qu'il avait affaire à quelqu'un de sérieux et d'honorable. Il ferait en sorte que la jeune femme soit rapidement incorporée au sein de l'armée tout en gardant la marge de liberté nécessaire à ses capacités. Elle était une chasseuse, aussi il devrait lui trouver un rôle défini au sein de son unité. Avant de repartir dans ses réflexions il hocha la tête quand la "jeune" elfe lui indiqua devoir finir une affaire en ville et devoir y aller. Sans attendre, et alors qu'elle lui disait prendre du plaisir à le mettre mal à l'aise, il lui répondit.
D'accord, je vais faire passer le mot à mes officiers pour pas qu'ils te refoule à l'entrée. Je voudrais pas que tu leur face la peau ou inversement. Quant à ton jeu de me mettre mal à l'aise cela ne me dérange pas plus que cela, tant qu'on peut tout dire honnêtement sans langue de bois ça me va.
La jeune femme salua le capitaine avant de lui dire au revoir avec son nom. Cela lui fit étrange mais il ne dit rien, peut être était ce le fait que ce soit une elfe ? En tout cas il l'appréciait beaucoup. Il n'y avait pas à dire elle avait fait forte impression, mais il restait encore beaucoup pour obtenir d'elle une entière confiance. Et Matis espérait y arriver avant le début des combats même s'il savait qu'il pourrait compter sur elle à ce moment là.
A bientôt, et pas de bêtise. Je suis responsable de mes Hommes, aussi si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas ma porte te sera ouverte. Si tu as le moindre problème je voudrais aussi que tu m'en parle, on est là pour s'entraider non ?
Puis Matis observa sa nouvelle recrue reprendre sa place dans la rue et se perdre dans la foule immense qui se trouvait dans Gloria. La fin approchait. Au fond de lui il sentait que bientôt ils devraient combattre les envahisseurs pied à pied dans les moindres recoins de la cité et que ce serait tout sauf facile. Cela fit quelque peu perdre le sourire à Matis, mais rapidement il se dirigea vers ses recrues pour superviser leurs formations et être sur que les soldats seraient prêt pour aller au front. La situation était critique mais compte tenu de la situation il trouvait qu'il se débrouillait plutôt pas mal. Et tout en allant voir ses recrues il réfléchissait à ce qu'allait faire la "jeune" elfe dans son unité. Par quel entrainement commencer ? Par quel groupe ? Bref l'organisation encore et toujours. Matis n'avait "que" cent cinquante soldats à gérer et il avait du mal même s'il prenait ses marques. Il imaginait néanmoins comment cela pouvait être dur pour sa commandante... Du coup ses rêves de promotions en prirent un sacré coup. |
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| Sujet: Re: « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. » ( Pv Matis & Hanz ) | |
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