La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Totem :totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff
Style de magie principal :Néant
Puissance magique innée :Impuissant
Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique : Véritable montagne de muscle et de verre noir, Dradrok surplombe les rangs de l’armée alayienne du haut de ses deux mètres et quarante. Imposant le respect par son tenus, rare sont ceux qui osent le défier et ces derniers ni survivent pas. Portant une lourde armure de verre noir, il cause des ravages sur le champ de bataille, maniant la masse d’arme comme la hache avec une force dévastatrice, il se protège lui et ses soldats de son imposant bouclier, orné de pointes acérées sur l’extérieur, blessant ses ennemis. Son heaume abordant de longues cornes de bœuf est sertit d’une gemme blanche sur le front, communément appelé par les alayiens l’œil de la tour, il faut aussi ajouter que ses yeux sont presque invisibles de l’extérieur de son casque. Car c’est ainsi qu’ils en étaient venu à le nommer et il faut dire que ce nom lui allait comme un gant. Selon les rumeurs, cette gemme lui permettrait de voir même dans la noirceur la plus totale. Sous cette imposante protection se trouve le corps d’un homme affreux et mutilé. Marqué par les cicatrices et d’incalculables blessures, le visage de l’hôte de l’esprit du colosse est des plus repoussants. Boursouflé, brûlé, tailladé, les yeux noirs qui l’occupent ne reflètent que les ténèbres de son âme. Au-dessus de ceux-ci trônent de larges sourcils couleur d’ébène, seule trace visible de pilosité sur le visage de l’alayien, ses cheveux étant rasé à la racine. La teinte brunâtre de sa peau est marquée, comme tous les serviteurs du néant, d'un tatouage représentant un cercle incomplet sur la main, symbole distinctif chez les alayiens, bien que celle-ci soit dissimulée sous ses gants en tout temps, ou presque.
Caractère : À première vue, il serait possible de juger, bien qu’hâtivement, Dradrok comme un tas de muscles sans cervelles. Mais cela serait votre dernière erreur. Étonnamment intelligent, le colosse est un tacticien doué, il ne faut pas oublier qu’il est l’un des généraux de l’armée alayienne, sans pitié envers les ennemis qu’il écrase, élaborant de brillants stratagèmes pour y parvenir, c’est un homme de guerre avant tout. De marbre, il semble pratiquement impossible de lui retirer la moindre trace d’émotion, gardant son sang-froid en tout temps, ses hommes ne trainent pas à suivre son exemple, sous peine de graves conséquences. Complètement dévoué à l’esprit du néant, Dradrok est prêt à tout pour son maitre et ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins. Il respecte toutefois les autres croyants du néant, mais il les considère comme des simples soldats, des pions sur un échiquier pouvant être sacrifiés sans conséquences majeures. Toutefois, s’il est la tour, il respecte ses homologues, Lyra et Aldakin, qu’il représente respectivement comme le cavalier et le fou, bien qu’il considère Aldakin comme son supérieur, celui-ci étant le seul être, mit à part l’esprit du néant, dont il accepte de recevoir des ordres. Il sait malgré tout que même les pions ont leur rôle à jouer sur l’échiquier et pour cela, il tente de ne pas en perdre inutilement, chose qu’il ne cesse de reprocher à Lyra, qui massacre leurs hommes sans aucune considération.
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. »Anonyme
Aldakin : Dradrok lui voue un respect profond, le considérant comme le porteur de la parole de leur maitre. Malgré le fait que les deux hommes soient théoriquement au même échelon hiérarchique, Aldakin fût toujours le supérieur du colosse, qui l’écoute sans broncher.
Lyra : Pour sa férocité au combat et ses aptitudes surprenantes, le géant respecte la dame avec qui il combat de temps à autre lors de longs duels qui mettent leurs capacités respectives à rude épreuve. Il la considère comme son égale et prend plaisir à lutter contre elle.
Derrière l'écran
Spoiler:
« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Petite présentation : Double compte de Jeönyr Methus
Rythme rp : ...
Particularités rp : C'est le premier ''méchant'' que je joue, j'espère être à la hauteur ^^'
Comment avez vous découvert le forum : J'y étais avec mon autre compte
Le code du règlement :
Le revéré
Dradrok, une légende vivante parmi les alayiens. Né d’une modeste famille, le chemin du colosse fut parsemé de batailles sanglantes. À sa naissance à peine, le futur guerrier se démarquait déjà par ses quatre kilos et demi, mais heureusement, sa génitrice était costaude et elle mit le futur géant au monde au bout de seize heures pénibles et douloureuses. Le jeune Dradrok crût rapidement, toisant les autres enfants de haut et développa une musculature des plus impressionnantes, âgé de quatre ans, sachant à peine marcher, il était déjà plus fort que certains de ses ainés. Bercé par le culte du néant, l’enfant se découvrit une dévotion incommensurable pour l’être supérieur, priant avec ardeur son maître dès qu’il sut parler. À ses six ans, la tour noire fut initiée au maniement des armes et au combat, choses qu’il maitrisa avec une facilité déconcertante, tout cela semblait tout à fait naturel pour le jeunot, qui fut rapidement remarqué pour cela. Il passa le reste de son enfance à tournoyer dans cet univers chaotique qu’était la guerre.
Rejoignant au plus vite l’armée alayienne, il participa à plusieurs batailles qui marquèrent l’Alaya. Notamment lorsque deux ducs se déclarèrent mutuellement la guerre pour une histoire de territoire, chacun voulant écraser l’autre pour faire croitre son influence et gagner les faveurs de l’esprit du néant. Toutefois, c’était sans compter qu’un troisième parti s’ajouta à cette lutte, comptant en ses rangs le géant, maintenant adolescent. Ce fut la première fois qu’il se trouvait sur le champ de bataille et adrénaline circulait à flot dans ses jeunes veines, mais il resta étrangement serein, tuant ses ennemis sans le moindre remord. Maniant déjà une lourde masse d’armes, il broya le crâne de nombreux soldats, parant les coups avec une effroyable efficacité de son bouclier, surprenant dès lors les soldats de son camp. Le troisième duc emporta ce conflit contre ses deux homologues, déjà épuisés de leur guerre, faisant d’une pierre deux coups et gagnant un territoire des plus vastes. Peu après cette bataille décisive, le général de l’armée du dit duc fit quérir le géant, qui se présenta sans tarder, obéissant à la hiérarchie. Dradrok mit un genou au sol devant son supérieur, baissant les yeux vers sa main qui y était posée, il observa le tatouage qui la tachait. Celui-ci était sa fierté, bien plus avancé que la moyenne des alayiens de son rang, il se souvint, d’un élancement dans le membre visé, du moment où il avait été marqué.
Ils étaient une soixantaine, tous volontaires pour rejoindre la puissante armée de leur duc, tous prêcheurs du néant, prêts à recevoir sa marque. Le processus fut douloureux, mais la tour noire se contenta de froncer les sourcils et de serrer les dents, déplaçant de son autre main les cheveux qui lui tombaient sur le visage. À l’époque, Dradrok abordait une longue tignasse sauvage couleur ébène et le visage de son corps original était bien loin d’être aussi laid que celui de sa deuxième vie. Pour les normes alayiennes, on aurait pu en dire qu’il était même assez beau, bien qu’il semblait taillé dans le roc et cela, même avec son jeune âge.
Toujours était-il que le général, impressionné par les compétences du géant, décida de lui transmettre son savoir et lui enseigna l’art de la guerre, persuadé qu’il ferait un bon commandant. Ses prouesses en bataille et son calme, mélangés à une bonne dose de bon sang et de logique lui obtinrent la victoire à de nombreuses reprises. Montant rapidement en grade au cours des années et poursuivant la continuation de son tatouage, se méritant tous les honneurs et au terme d’une dizaine d’années de service, l’esprit supérieur lui accorda l’immense faveur de porter un tatouage complet, le considérant digne de devenir l’un de ses serviteurs les plus puissants. Ce fut pour lui le plus grand des honneurs et il savait maintenant que son maître avait entendu toutes ses prières, il se montra toutefois humble lors de du rituel qui complèterais sa marque, par pur respect pour l’être supérieur qui lui avait accordé sa grâce. Étant dès lors un des élus du Dieu alayien, tous et chacun le respectait, se pliant à ses moindres désirs et le traitant comme un véritable avatar du Néant en ce monde. Toutefois, ce nouveau prestige attira la convoitise et la jalousie d’autres alayiens, qui se croyaient délaissés de leur maître devant le guerrier et ce fût lors d’une marche cérémoniale, alors qu’il accompagnait les prêtres responsables de l'initiation des soldats qu’il périt, âgé de 37 ans.
Voyageant jusqu’au temple ouest, en provenance de la capitale, Dradrok escortait des nouvelles recrues, effectuant un pèlerinage de plusieurs jours à pied, jeunant pour honorer l’esprit du Néant, se nourrissant de leur foi. Bien entendu, le géant ne marchait pas, il avait passé cette étape il y avait de cela bien longtemps et montait une monture des plus sublimes, adaptée à sa taille et à son poids, son cheval était assurément le plus fort de tout Alayia, portant son maître, ses armes et son immense armure. Toutefois moins rapide que d’autres chevaux, la bête possédait une endurance des plus incroyables. Observant derrière son casque les futurs soldats, le colosse se remémora brièvement son propre pèlerinage tandis que la compagnie progressait lentement. Ils étaient à mi-chemin, s’enfonçant dans un long et sinueux canyon, qui fut le lieu de sa dernière bataille. Les pèlerins entonnaient en cœur de longues prières à l’esprit du Néant, révélant leur position à quiconque serait dans les parages. En temps normal, si un alayien venait à entendre ces phrases, il devait écarter de la voie, le pèlerinage étant un rituel sacré qui ne devait en aucun cas être interrompu ou dérangé. Mais cette fois-ci fut différente, poussés par on ne sait quelle folie, un groupe d’hommes prirent le groupe en embuscade. Faisant chuter de grands rochers sur le chemin, coinçant les passants, les assaillants se précipitèrent ensuite à l'assaut, profitant de l’avantage fournit par leur position surélevée. Dradrok, en cet espace restreint, fut forcé de descendre de selle et dégainant ses armes, il protégea les prêtres tandis que les futurs soldats luttaient contre les attaquants. Mais ceux-ci, étant entrainés, ne subirent que des pertes mineures, éradiquant les recrues en peu de temps, ils furent toutefois réticents à s’attaquer au géant, qui masse à la main, frappa sur son bouclier en provocation. Ses adversaires avaient peur, c’était évident, ils réalisaient maintenant leur erreur, toutefois, ils tentèrent tout de même le coup. Poursuivant la prière envers son maitre, il combattit les profanateurs avec calme, ne paniquant pas devant son désavantage numérique flagrant, suivit des prêtres.
- … Guide-nous à travers nos épreuves et donne-nous la force d’exaucer ta volonté. En ton nom, nous marchons, fidèles à tes mots. Tu es l’Unique, pour toi, nous traversons misère et souffrance, fidèles à tes mots. Tu es le Puissant, pour toi, nous écrasons tes ennemis, fidèles à tes mots. Tu es le Véritable, pour toi, nous bâtissons nos temples, fidèles à tes mots. Tu es notre force, pour toi, nous prions, fidèles jusqu’à la mort et au-delà…
La tour noire fracassa sa masse contre le torse d’un homme, enfonçant son armure contre son corps et lui coupant toute respiration, il s’écroula tandis que la masse remontait, tombant sur son dos en lui cassant le dos. Il balaya deux adversaires à sa gauche d’un coup de bouclier, les envoyant valser plus loin. Le géant massacra lentement mais surement les rangs ennemis, qui avançaient un ou deux à la fois étant donné l'étroitesse du canyon, mais reçu de nombreuses et profondes blessures, malgré son armure épaisse. Néanmoins, lorsque tomba un vingtième homme, le reste prit la fuite. Les assaillants ayant rempli leur objectif, archers inclus, car ils en avaient, bien entendu, il aurait été stupide d’attaquer un guerrier connu pour ses prouesses au corps à corps sans avoir de combattant à distance, d’autant plus qu’ils étaient bien à l’abri en hauteur.L’attaque repoussée le colosse laissa tomber sa masse et retira son heaume, le laissant tomber au sol, rapidement suivit de son bouclier. Dradrok se tourna vers les prêtres, épuisé et couvert de sang avant de murmurer.
- Jusqu’à la mort et au-delà…
Ce furent les derniers mots de Dradrok, qui succomba à ses blessures peu de temps après, rejoignant l’esprit du Néant. Les survivants, ébahi par la mort du géant restèrent sans réaction un moment, remerciant leur maître d’avoir envoyé son serviteur à leur côté en une longue prière de deuil tandis qu’ils convertissaient leur charrette, qui avait servi à transporter le matériel pour le rituel, en transport pour l’élu. Usant de leurs chevaux et de celui de l’honoré, ils parvinrent à dégager le chemin et en y travaillant tous ensemble, les prêtres parvinrent à mettre le corps dans leur charrette, l’emportant jusqu’au temple où une cérémonie serait organisée en son nom… Mais sachant qu’il reviendrait un jour parmi les alayiens afin de les mener sur le champ de bataille.
Renaître et servir
Ce fut bien des années plus tard que le grand esprit dénicha un hôte digne de son serviteur. Phaegol, un puissant guerrier de la même carrure que Dradrok. Âgé de près d’une quarantaine d’année, l’homme vivait pour la guerre, toutefois peu intelligent, il ferait un corps acceptable pour la tour noire, qui écraserait l’esprit du simplet. Phaegol, toutefois, vénérait le Néant, mais à l’instar des autres alayiens, il ne connaissait aucune prière ou quelques phrases à peine, c’est donc pourquoi il s’était mis en tête que pour servir son maître, il lui fallait une alternative. Qu’avait-il à lui offrir? Il ne possédait ni terre, ni femme, il savait, vaguement, qu’il était un idiot… La seule chose qui lui restait était son propre corps. Il décida donc de se mutiler en honneur au Néant. Se fouettant, se coupant et se brûlant, il ne reculait devant aucune douleur pour plaire à l’Unique, pas plus que le champ de bataille, où il acquit une bonne partie de ses cicatrices. Ce fut la veille d’un grand combat que le Néant vint à lui. Le camp de Phaegol était désavantagé et l’issue de la bataille semblait certaine, la défaite était imminente. Alors qu’il se reposait, il entendit son maître l’appeler, il lui promit une grande puissance, des pouvoirs dépassant son imagination et surtout, la victoire. L’alayien ne put refuser et accepta en lui l’esprit de Dradrok, bien loin de s’imaginer ce qui se passerait ensuite…
Enfin, la tour noire était de retour. Dradrok observa son hôte, il tremblait de jouissance en sentant sa puissance. Le colosse, désorienté par son nouveau corps, grogna sèchement et étira les muscles de leur corps commun, du moins, pour l’instant. Satisfait de ces muscles, Dradrok soupira, son hôte ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. La confusion régnait dans leur tête, Dradrok voulant prendre le contrôle tandis que Phaegol luttait inconsciemment contre cette prise de pouvoir. Le serviteur du néant eut un sourire mesquin avant d’écraser l’esprit de Phaegol, qui avait naïvement accepté d’être remplacé, l’envoyant rejoindre l’esprit supérieur. C’est à ce moment que Dradrok, serviteur du Néant revécu. Les iris de Phaegol devinrent complètements vides et obscurcirent rapidement le reste des yeux de l’homme tandis que l’armure si lourde en verre noir de la tour se matérialisait sur le corps, qui était en tenue de sommeil quelques secondes plus tôt. Ses armes ne tardèrent pas à lui être livrée par son maître et après avoir pu constater sa laideur dans un verre, son casque lui couva la tête. Le colosse était de retour parmi les alayiens, il huma l’air de l’Alayia, inspirant profondément et adressa une prière au néant, le remerciant d’avoir sacrifié ce pion pour faire renaître la tour, il avait accompli son rôle et reposait à présent…
Bien évidemment, cette apparition ne passa pas inaperçu lorsqu’au petit matin, les soldats se levèrent, croyant retrouver leur affreux compagnon, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils reconnurent l’armure du personnage de légende. Dradrok les ignora quelques temps, les laissant s’habiller prestement, leur tournant le dos en regardant ce qui serait un champ de bataille dans quelques heures, voyant déjà les soldats ennemis qui se préparaient
- L’œil de la tour vous voit…
Lorsque vint l’heure fatidique, les ennemis de Dradrok comprirent bien trop tard que le grand esprit n’était pas de leur côté. Le géant massacra ses opposants, se souvenant de l’ivresse du combat et mena son camp à la victoire. Le soir même, il rencontra Aldakin et en le voyant, il sut que cet homme n’entrait pas dans la moyenne des alayiens. Il l’écouta prêcher les paroles de l’Unique et s’engagea à se faire son bouclier, comme il l’avait fait dans les derniers instants de sa première vie, il serait toujours le protecteur des porteurs de vérité. Les deux individus développèrent une relation particulière de respect mutuel mélangé d’adoration. Servant de leur mieux la volonté de leur maître, Dradrok et Aldakin raffermirent le culte de l’esprit du néant à travers tout Alayia. Rejoints quelque temps plus tard par Lyra, la farouche combattante que Dradrok entraina lorsqu’elle se fit remarquer. Jusqu’à la mort du continent…
La mort de la patrie
Le vide. L’abandon le plus complet. Le néant. L’Unique ne communiquait plus avec eux. Il s’était éclipsé. Dradrok était bouleversé, lui qui devait tout à cet être supérieur se voyait maintenant délaissé. Il en était de même pour tous les alayiens. Le chaos gagnait rapidement en force et les hérétiques qui avaient trahi leur maître s’agitaient, fomentant des révoltes sur leur continent à l’agonie contre les porteurs de vérité. La tour noire combattait chaque jour les infidèles, accompagné des autres croyants, mais il devait se rendre à l’évidence, l’Alayia se mourrait sans leur maître, les cataclysmes, tous plus épouvantables les uns que les autres se succédaient sans relâche, faisant autant de morts chez les hérétiques que chez les fidèles. C’est donc pourquoi il accompagna Aldakin sur les grands navires qui porteraient leur culte par-delà les mers. Le prêcheur fut le seul à pouvoir convaincre des masses d’alayiens à abandonner leur terre natale, son grand charisme palliant à celui de la tour noire, qui sachant cela, ne laisserait aucun mal toucher le prêtre.
La construction des navires fut longue et pénible, harcelés par les hérétiques, les forces du néant devaient continuellement protéger les bateaux, coûte que coûte. Fort heureusement, les serviteurs du néant ne perdaient pas courage et achevèrent les embarcations. Prêts à quitter l’Alayia, les fidèles embarquèrent prestement dans les majestueux navires qui les menneraient jusqu’à la Nouvelle-Alayia. Dradrok et Aldakin tentèrent de convaincre Lyra et le reste des fidèles de monter, mais ceux-ci refusaient catégoriquement d’abandonner leur terre. C’est ainsi que le reste des fidèles se sépara, la tour noire trouvant cela dommage que leur sœur d’armes ne souhaite pas servir l’esprit supérieur dans leurs nouvelles terres. L’archipel d’îles à l’est du continent fut renommé Nouvelle-Alayia et les fidèles reconstruisent leur civilisation en ces lieux. Priant pour que leur maître revienne les guider.
Nouvelle-Alayia et volonté
Les fidèles vécurent sur ces îles pendant quelques temps, jamais la tour noire ne saurait précisément combien de temps, ce concept étant de venu vague depuis qu’il avait acquis son nouveau corps. Toujours était-il que les serviteurs du néant l’attendirent pendant longtemps, le vénérant toujours avec ardeur. Jusqu’au jour où il se manifesta, ce fut jour de réjouissance et de célébration cérémonieuse, leur maître ne les avait pas oubliés. Il était à nouveau à leur côté. Les alayiens prièrent ave dévotion des heures et des heures durant tandis que l’Unique démontrait sa volonté. Un continent riche et fertile les attendait, un continent peuplé d’hérétiques qu’il faudrait soumettre ou éliminer. Chose que le guerrier ferait avec plaisir, embarquant avec l’armée alayienne dans la ferme intention de servir le grand esprit. En soumettant Armanda toute entière.