La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Mage exceptionnel Expérience: (0/10) Xp disponibles: 9
Fondatrice
Sujet: Bellarmien PEYREMOIRE Mer 11 Sep 2013 - 18:09
Peyremoire Bellarmien
" Un oeil contemple l'embrasement d'un monde, l'autre accapare le néant. Ma main tient le flambeau de l'inéluctabilité, quand ma voix se fait oriflamme du renouveau. "
Surnom(s) : Cèlesperit - " L'on dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme, on imagine donc que le serviteur doit son surnom à la mire qu'il escamote sous son cache-oeil. "
Titre :--
Date de naissance :Né A l'aube d'une brume de l'ère d'Argent. En l'an de disgrâce, 1710.
Age réel :42 ans.
Lieu de naissance :Sur les poussières de L'Alayia
Lieu de vie : La chaleur des foyers, aux veilles des cendres.
Rang social :Petit peuple
Poste/emploi :Capitaine des Ost d'Aldakin, même si il se qualifie lui-même de "Paladin"
Guilde :Aucune
Compétences
Alignement :Neutre tendance maléfique
Arme principale : "Faelvial" (épée longue) - Fuselée et effilée, la simple lame de cet ouvrage porte l'estampille de la perfection. Une saillie mate, tranchante, sans imperfections. Soutenant une garde et des quillons de platine ciselés, son emmanchure en écailles de cuir brunes, s'équilibre sous l'empire d'un pommeau sculpté et serti. Un pont rutilant dans lequel s'enchâsse un globe de ce "cristal du néant".
"l'Ephémère" - Cette dague à rouelles de faible densité et résistance semble avoir été créé pour se disloquer dans les chairs. Vouée à un usage unique, l'éphémère devrait sa fragilité au traitement particulier du verre, que Bellarmien qualifie de 'givre noir'. Sans doute ne mordra-t-elle qu'une fois ... Pour une occurrence des plus suffisantes.
Autres objets : - Ses atours militaires (Un gambison pourpre, ceint d'un complet de plates et d'écailles anthracite, niellé de verre noir. Un casque à vantail finement ouvragé et taillé pour le combat comme pour l'apparat.)
- Un écu triangulaire d'acier, agrémenté d'un bardage à pointes de verre Noir.
Caractéristiques : :
Physique :
Force physique : Très bon
Agilité : Moyen
Réflexes : Très bon
Endurance : Bon
Résistance : Moyen
Beauté : Faible
Mental :
Force mentale : Bon
Patience/self contrôle : Faible
Intelligence : Très bon
Arrogance : Très bon
Gentillesse : Faible
Prestance/charisme : Maître
Mémoire : Bon
Combat :
Epée : Maître
Dague doubles ou simple : Très bon
Poignard : Très faible
Lance : Aucun niveau
Bâton : Aucun niveau
Hache : Faible
Faux : Aucun niveau
Art du lancé : Bon
Art de la parade : Grand Maître
Arc : Très faible
Arbalète : Faible
Mains nues/pugilat : Moyen
Equitation : Très bon
Totem :totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff
Style de magie principal :--
Puissance magique innée :--
Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.
Physique et caractère
Physique : Qu'était-il avant de cheminer vers et pour le néant ? Personne ne l'évoque, nul ne l'imagine ... Le Haut serviteur est un être accablé par le crépuscule d'une matérialité éphémère, animé par les promesses du vide : La renaissance. Il est un mortel dépouillé et décharné en apparence, presque arraché au tangible. Il y est pourtant une force insidieuse, celée par les prismes obscurs du néant et l'acier. Au delà des feuillets rutilants de verre sombre, damasquinés d'argent, il y a la chair estampillée par la Dévoreuse. Lardée, mordue, consumée, couturée ... Cette couche nerveuse a été ouvragée par la campagne d'un pieu dévot, travaillée sur des sentes bordées de conflagrations, sur des chemins pavés de cadavres. Sous le vantail, il y a pis encore ... A l'aombrail du casque, nimbé de ténèbres s'esquisse seulement le spectre d'un faciès hâve, marbré de zébrures encore grisâtres. Prémices de cachets écrasés sur sa pulpe par l'empire du vide, quand une grande partie de son derme est barbouillé par cette délicieuse et enivrante souillure : Les arabesques honorifiques de la disgrâce Armandéenne. Allons plus loin au dessous des chose, voir même sans ... Celui qui fut, expose un visage rude et austère, celui d'un mortel dont l'existence n'est plus à parcourir, mais bien à observer d'un oeil mélancolique. Raviné par les premières rides, celles du lion et de l'amertume, le brun héraut, flétri par les courants du temps fait bien pâle figure. Ce cadre anguleux, cinglé d'un bandeau pourpre, n'expose plus qu'une seule bille d'howlite, globe qui est la scène d'une dualité acharnée entre noirceur et clarté. Divisant cette asymétrie, un nez de corbin vilainement bosselé surmonte des lèvres purpurines, d'une finesse affûtant le moindre rictus. La longue chevelure même de cet éveillé, d'une blancheur virginale, ne saurait adoucir le bloc d'albâtre qu'est son minois, elle se contente de choir en raide et terne cascade sur les arêtes acerbes de ses linéaments, pareils à des rapides saumâtres piégées par les glaces hivernales. Pour sûr, Bellarmien n'inspire rien, mais aspire à tout.
Caractère :
Il est malaisé de sonder ceux qui se sont éveillés depuis le vide, comme ceux qui cheminent vers le précipice ... L'on se perçoit seulement à travers le vantail de ce brun héraut du Tourmenteur ... Les vaniteux ne percent guère la surface réfléchissante de l'onde obscure, il l'observent, la redoutent, mais se refusent à en sonder les abysses. A en accepter les arcanes et vérités ... Trop fats de ce que l'on leur a légué, pour ne pas dire cédé, ils tentent désespérément de clore une porte sans chambranle, ni support. Rongeant le coeur gâté de la grande pomme, ces vers arpentent une chair plus ocrée et pourrissante, à chaque ère. Quand certains acceptent d'être les montures du néant, le Paladin lui, à décidé d'en être le cavalier, de voir par delà le vide. De participer à quelque chose de grand : La création d'un monde purifié des aberrations et parasites, un monde privé de sous-êtres, un royaume livré aux seuls parangons. Semer les graines du renouveau, demande pourtant des sacrifices ... Aucun de vous, dormeurs, ne saurait juger le Cèlesperit, car il est en vérité le gardien d'une utopie, le résultat d'une divine providence.
Le conquérant s'est dévoilé dans les rangs du néant pour une particularité bien moins prosaïque que les faits d'armes, ou la gloire, il doit son statut à ses oraisons enflammées, à son pouvoir d'assujettissement ... Celui qui foule et embrase les terres, ne se contente pas de ne laisser que cendres dans son sillage, non, il alimente les miasmes du vide par sa grande piété. Cette foi sans limite est sans doute le fondement de son pouvoir, un empire grandissant avec le nombre des serviteurs qu'il fidélise à la 'Juste cause'. Oui, il est en dépit de son dédain pour toute chose, de ses élans suprématistes, un être encore capable d'être compassé par les plus couards et les plus faibles. Ces insectes qui par peur de la fin, acceptent de sonder l'éther noir et de l'adorer ...
Les fantassins de la désolation cèdent volontiers un profil de Meneur au Capitaine Peyremoire, rien de plus et rien de moins. On ne le soupçonne guère d'avoir quelques affidés, on ne le pense pas même capable d'avoir quelques accointances. Il est un missionnaire voué à l'Illustre esprit du vide, un être sans attaches et pense-t-on, sans âme. Il subsiste cependant une flamme qui n'a pas été soufflée, étouffée, aux tréfonds de cet esprit vicié ... Des braises d'humanité, que le temps ou le divin, se chargera d'écraser et faire mourir. Sans doute.
Mes liens
Aldakin " Le Prêcheur " : Un meneur résolu, animé par un intellect dépouillé de toute considération entravante ... Un homme en droit, à son sens, de faire dos aux rangs du vide. Son lien avec le Général demeure solennel et protocolaire, mais n'en est pas moins consolidé par une estime partagée.
Lyra " La Main armée du Tourmenteur ": Général que le Capitaine n'a pas encore eu le loisir de rencontrer. Pour n'en avoir entendu que du bien, il estime cette figure emblématique du néant, attendant que les choix de l'esprit, marquent un carrefour entre leurs sombres campagnes.
Dradrok " Fléau du vide " : Rien d'autre que l'outil de la destruction ... Bellarmien ne l'a aperçu qu'une seule fois, sur le champ de bataille. Incapable de percer le bardage du vide, de voir par delà le verre noir, il reste depuis, intrigué par cette icône hermétique.
Derrière l'écran
Petite présentation : Je dirais Bra', je suis vieux (mais pas assez pour ces conneries) et je resterais mystérieux. Ca lève l'intérêt parait-il : )
Rythme rp : Je ne collerais qu'une latence de un à trois jours, quatre max entre chaque réponses : )
Particularités rp : Hm je n'ai éprouvé aucune difficulté et je ne refuse pas de tendre la patte à ceux qui en auraient besoin. Enfin, je ne suis pas à mon premier forfait haha, je me qualifierais même de Barbouze du rp.
Comment avez vous découvert le forum : Par une éminente figure de celui-ci.
Le code du règlement :
Les déhanchements de l'onde n'avaient rien de lascifs, ils étaient punitifs et puissants, bravés par la seule résistance d'une coque et de son cafaltage. La voûte noirâtre, aux nébulosités pâteuses et souillées, déversait sur nos armures, une eau corrosive, presque sirupeuse. Aussi agréable à éprouver que de la poix, cette trombe nous martelait avec une telle véhémence que je la cru capable d'éroder les falaises qui se dressaient derrière nous. Nous n'avions pas quitté l'estoc d'Engalm depuis … Trop longtemps sans doute. Le premier grondement rompant l'éther, fut source d'un éveil où siégeait une antique angoisse. Une rémanence singulière et "familière", m'éconduisant insidieusement vers une réflexion intense, vers des interrogations impliquant mon passé et la possibilité que cette expérience fut en réalité, le calque d'un souvenir refoulé. La surface déchaînée de l'océan menaçait à chaque palmée, de faire rouler notre rafiot et ses agréables embruns devinrent de lourdes gerbes.
Bientôt notre cillier imbibé se déchiqueta dans un bruissement sourd. Ecartelée par la sournoise alliance des coups, assénés par les rafales et la pression des gouttes saumâtres qui alourdissaient le tissu, la voile céda. Le mât porterait desorendroit, deux banderoles lacérées, s'élevant comme deux oriflammes vers les ombres cotonneuses qui accablaient le ciel. Une première lueur zébra l'étendue mouvante, apportant une once de lumière dans cet écrin de désolation.
Dans la géhenne, me revinrent des images tronquées, celles d'une empyrée plus obscure encore, d'une coupole au baldaquin d'ébène pailleté. Des trames fantomatiques où pleuvaient d'ardentes cascades de flocons incandescents. Sous cette neige de feu, je revis s'ébaucher les premières ramifications de zébrures … Celles qui morcelaient une terre de cendres. Cette hantise peuplait mes nuits et teintait mes cauchemars depuis près d'une trentaine d'années.
Me relevant promptement, j'ordonnais à ma garnison de se cramponner aux abords du bâtiment, de faire rempart à l'océan en équilibrant la coque. L'abysse vorace, entendit cependant mon injonction et pilonna plus encore notre galiot de ses bras écumeux. La ligne d'horizon n'était plus, nous flottions dans une masse de mélasse bouillonnante. Notre ancien havre était hors de portée ... Les déités armandéennes semblaient décidées à faire barrage au Tourmenteur. Une gueule béante, creusa bientôt ce désert outremer, crachant de hautes spirales de gouttelettes translucides. Piégés aux commissures du Maelstrom, nous déployâmes nos rames, sans grand espoir de tenir ce goulet en échec.
Narrer ce qu'il advint ensuite, n'est pas une entreprise des plus aisées ... Je ne garde en mémoire, qu'un souvenir marquant de cette déchéance. Celle d'un ciel bientôt dépouillé de son voile, déformé par les remous mourants. Celui de l'astre diurne, narquois, caressant de ses rayons, les ondes moirées du mur de ma geôle. Un fronton ondoyant qui s'éloignait à mesure que l'abîme m'engloutissait. Mes longues années d'office et mes faits d'armes, ne m'étaient plus d'aucun secours. Mon harnois féal, qui m'avait, en de maintes occurrences, sauvé la vie ; était désormais le pire de mes ennemis. Conscient que mon pèlerinage devait s'achever ici, sans gloire ni honneur, j'acceptais de m'abandonner à l'étreinte de l'aven.
Mon manque de conviction fut mis à l'épreuve, par une voix ... Lointaine.
-" C'est donc ainsi ? Que voilà une fin navrante ... "
La résignation devait soulever ce genre de blâme ... J'eut envie de répondre, mais n'y parvint guère. Un rire badin ponctua ce prologue :
-" Serait-ce de l'acceptation ou une désertion ? Attends tu la fin ou le début d'un nouveau cycle ? "
Silence.
-" Oh. Il est vrai que tes lèvres sont scellées et piègent les restes d'une existence que tu expires bulle, par bulle ... Ces orbes porteurs d'un souffle de vie, A qui les cèdes tu ? "
Encore et toujours le mutisme, conservé par un bâillon surnaturel.
- " Réponds à mes questions ... Et tu comprendras pourquoi, je t'ai fait grâce. "
Oui ... Rien que cela. Il n'y eut pas d'échange épique, de sermon ardent ou de monologue mirifique ... Juste cette inquisition nébuleuse. Interprétation, mysticisme ou réalité ... Sachez simplement que je suis allé par delà le monde pour quitter mon écrin étouffant. Aspiré par un nodule, j'ai vu ... Contemplé et survolé le vide. Avant de m'échouer sur les bancs de notre terre promise. Armanda. Ce que j'avais vu en traversant le passage édifié par le Tourmenteur, était chargé d'évidences. Alors que je galopais furieusement sur le pont érigé par les paumes du Père du néant, comme un insecte, s'était exposé un spectacle que j'avais bien trop souvent vu, se jouer. Celui de la ruine qui encadrait mes voyages oniriques, une vision aussi familière que prophétique. Celle des temps révolus et de ceux à venir ... L'infortune d'Alayia et le sort D'Armanda. Vous êtes sceptiques, tout comme je le fus, mais vous contemplerez l'arrivée du Dévoreur des mondes avec surprise, quand je l'accueillerais en allié et sauveur. Croire en son existence est un début, participer à son ascension est un tribut, la purification de vos terres ... est notre du.