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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
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Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE]

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MessageSujet: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeMer 21 Aoû 2013 - 23:57

L’arrivée des humains, pourtant prévue antérieure à celle des vampires, vint quelques jours plus tard. Aliorën avait été désigné pour les accueillir, et il comptait le faire sans faillir, avec dignité et respect, tout en assurant la sécurité de tous. A nouveau, les tourbillons des activités des chanteurs avaient secoué le Domaine et ne cesserait qu’une fois leur accueil accompli. Pour recommencer plus tard. Incessamment. A chaque fois qu’il serait nécessaire pour eux de protéger le Domaine, et leurs invités. La Délégation Humaine étant jugée moins dangereuse que celles des vampires, il était seul, monté sur un jeune destrier brun, plein de fougue et d’impatience. Sa tunique était simple, pourtant élégante, légèrement brodée sur le devant, cintrée pour faire ressortir la finesse de sa taille. Il portait également une ceinture brun sombre, et un pantalon souple surmonté de hautes bottes. Les tons restaient sobres, ocres, beiges et marrons. Doux. Ses cheveux avaient été tressés le matin, et ils étaient retenus en arrière par un ruban. Un petit groupe de serviteurs attendait patiemment non loin de lui, qu’il leur donne des tâches à accomplir.

Une légère pression des talons, assortis de quelques mots, lancèrent le fougueux cheval en avant, alors que la délégation s’approchait, comme en témoignaient les sons sourds des sabots sur le sol, et le murmure des Chant-Noms. L’animal s’ébroua, trop heureux de se défouler un peu, et trottina un instant, avant de galoper sur quelques mètres pour aller à la rencontre de ses semblables. Un hennissement fut entendu, et, dans le ciel, Aliorën pouvait d’ores et déjà voir le magnifique dragon d’or qui les accompagnait. Un sentiment étrange accueillit cette vision, empreint d’admiration, et de soulagement, pour des raisons qu’il ne saisissait pas, ou peu, tant elles avaient de sources et d’implications. Ragaillardi par cette vision, il ralentit le pas pour laisser la délégation venir vers lui. Il laissa ses perceptions l’informer de ce qui venait vers lui, et flatta doucement l’encolure de son cheval pour le féliciter et le laisser détendre un peu ses membres, marchant doucement dans l’herbe.

Il attendit qu’ils furent non loin de lui, qu’ils le voient les attendre et qu’ils se rapprochent. La Délégation semblait épuisée. En tête se trouvait Amyelenor Farkstein, dont les liens privilégiés faisaient de lui le Dragonnier d’Atalos, le dragon d’Or, qui se posait avec… un certain empressement, non loin, dans l’espace de la clairière. Venaient ensuite Faudar Adroared dont la position était la plus sûre. En l’absence de membre de la famille Kohan, le Baptistrel supposa qu’il avait été désigné comme porte parole. Enfin, plus en arrière, Saemon Methus, un étrange personnage probablement, mais qui ne dénotait pas d’un certain intérêt. Ils étaient tous bien entourés de soldats, bien que l’on puisse à juste cause penser qu’ils étaient épuisés, blessés et probablement moins nombreux qu’à leur départ. Aliorën inclina poliment la tête en guise de salutations.

« Bienvenue à vous, membres de la Délégation des Hommes. Messire Adroared, Farkstein, Methus, et vous également, Noble Dragon. Je me nomme Aliorën Idrysil, Baptistrel de l’Air, venu vous accueillir et vous guider dans le Domaine de la Rhapsodie. Nous vous attendions. »

Il prit une inspiration, puis chuchota quelques mots rassurants à son animal qui piaffait, avant de s’adresser à l’assemblée, la parcourant d’un regard bienveillant et… protecteur.

« J’ai été désigné pour vous faire entrer et vous aider à vous installer, dans les demeures du sanctuaire de l’air qui vous ont été attribuées. Mais avant cela, je vous prie de bien vouloir déposer vos armes ici. On viendra les prendre et les mettre en sécurités, comme cela a été fait pour les autres délégations. Comme cela fut annoncé dans la missive de notre Gardien, la violence ici est prohibée, le plus grand pacifisme vous sera demandé. Vous serez chacun votre tour mis sous Serment, avant de pénétrer en ces lieux. Nul sortilège, nul coup, nul enchantement ne sera toléré. Sachez que le Domaine est sous la protection des esprits et des éléments, et que toute transgression sera immédiatement punie. Mais cette sanction ne proviendra pas de nous. »

Il laissa aux hommes et dragon présents le temps d’assimiler toutes ces informations, sachant qu’il ne commençait guère par la partie la plus agréable. Puis il offrit un sourire qui se voulait rassurant. Il les pria alors de suivre, et les guida vers ceux qui se chargeraient de récupérer les armes. Il mit pied à terre et les invita à faire de même, alors que sa tête s’inclinait à nouveau, respectueusement, face au Dragon d’Or qui était maintenant bien proche de lui.

« Une fois vos armes déposées, et vos serments prononcés, vous pourrez me suivre jusqu’au sanctuaire, où vos blessures pourront être soignées, et où vous pourrez vous reposer, vous remettre et vous préparer. Puisse votre séjour être des plus agréable, au vu des circonstances. Si toutefois, vous auriez des questions, des doutes ou bien une demande particulière, veuillez m'en faire part, quand vous le désirerez. »

Et, d’un geste ample de la main, il les invita à déposer toutes armes en leur possession, afin de commencer.
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeSam 24 Aoû 2013 - 13:39

Ils étaient passés. Le prix avait été bien trop élevé, mais ils étaient passés. Conformément au plan établi, les quatre groupes de cavalerie s'étaient rassemblés à plusieurs kilomètres de Gloria, après avoir semé les troupes Alayiennes dans la campagne. Hélas, beaucoup de ceux qui avaient descendu l'artère principale de la Magnifique pour franchir les portes de la cité n'étaient plus avec eux. Après une brève cérémonie pour honorer leurs morts, la délégation avait repris la route sous la direction du dragonnier Farkstein, ne voyageant qu'à la nuit tombée et se dissimulant le jour dans des campements de fortune hâtivement établis sous le couvert d'un bois.

Les nuits succédèrent aux nuits, et si l'on exceptait les quelques accrochages avec l'une ou l'autre patrouille Alayenne croisée inopinément qui les avaient retardés, la délégation parvint bientôt en vue des bois elfiques. Un silence lourd accompagnait les pas des chevaux galopant au milieu des plaines, épuisés par les chevauchées nocturnes et le manque de sommeil, les humains donnaient une image fort peu reluisante d'eux même. Mètre après mètre, la majestueuse forêt millénaire semblait s'étendre à vue d'oeil devant eux, telle un océan d'arbres et de végétation luxuriante.  

« Là-bas, des cavaliers ! »

Joignant le geste à la parole, le jeune lieutenant qui venait de prendre la parole indiquait du bras la direction dans laquelle se trouvaient les cavaliers qu'il venait d'apercevoir.

« Ce sont... Des elfes ! Nous avons réussis ! »

A cette annonce, la tension accumulée ces derniers jours sembla soudain se volatiliser, même le galop de leurs montures semblait soudain plus léger, comme si les chevaux eux-même avaient compris qu'ils atteignaient leur but. La délégation humaine ralentit à l'approche du comité d'accueil, pour finalement s'immobiliser à quelques mètres des elfes. Identiques à eux-même, les êtres sylvains se tenaient devant eux avec toute la magnificence propre à leur race. Avec un petit coup de talon sur le flanc de sa monture, Faudar s’avança à hauteur du dragonnier, la Lame Noire avait accompli sa mission avec succès, le vieux mage qui s'était effacé pour la durée du voyage pouvait maintenant reprendre l'initiative.

Rapidement imité par sa garde rapprochée, il répondit au salut de celui qui se présenta sous le nom d'Aliorën Idrysil, tandis qu'un grondement sourd annonçait le retour sur la terre ferme du dragon doré. Lorsque le calme fut revenu, le maître mage prit la parole au nom de la délégation.

« C'est un honneur pour nous d'être reçu par vous, Aliorën Idrysil, et nous vous remercions de votre accueil. Vous pardonnerez je l'espère notre tenue quelque peu négligée, voyager sur les terres de l'Empire n'est pas de tout repos ces derniers temps. »

Ils écoutèrent en silence les avertissements du baptistrel et à nouveau, Faudar fut le premier à s'exprimer.

« Nous sommes venus négocier la paix, mon ami, nous respecterons donc vos exigences. »

Faudar en tête, la délégation s'avança au milieu des bois pour suivre leur escorte elfique à travers le vaste réseau de sentiers serpentant entre les arbres. Fort heureusement, Idrysil semblait avoir prévu la présence d'un dragon et empruntait les passages les plus larges, évitant à Atalos de s'empêtrer dans un enchevêtrement de branches et de lianes. Le baptistrel et ses compagnons les menèrent ainsi jusqu'aux frontières du domaine baptistral, marquées par les puissantes barrières de magie qui en interdisaient l'accès à quiconque n'était invité à les franchir par un elfe, une version à la puissance décuplée des sorts qui protégeaient les quartiers de la Confrérie du Dragon Blanc, dans les arcanes d'Aldaria.

Imitant leur guide, les humains mirent pied à terre et confièrent leurs montures aux écuyers elfes avant de se rassembler autour du baptistrel. S'appuyant sur son bâton, Faudar ordonna d'une voix naturellement autoritaire  :

« Confiez leur vos armes. Sans exception. »

Les soldats s'exécutèrent sans protester, même s'il était assez évident que la plupart d'entre eux rechignaient quelque peu à paraître ainsi privé d'une lame à laquelle ils devaient d'être arrivé jusqu'ici en vie.
Lorsque chaque épée, chaque dague, chaque arc et chaque flèche furent déposés entre les mains des elfes, l'un des écuyers sylvains s'approcha du maître mage avec visiblement la ferme intention que celui-ci lui remette son bâton. Avec un soupir rauque, Faudar se retourna vers le baptistrel, affichant une mine sévère et s'exprimant d'une voix passablement agacée :

« J'espère que vous n'avez pas l'intention de priver un vieillard de son appui... Tinehtelë  m'a été confié par les gens de votre peuple, Aliorën Idrysil, et ce bâton est un outil avant d'être une arme. »

Se penchant un peu plus près du baptistrel, il lui glissa à l'oreille :

« Vous savez comme moi que les affres du temps se montrent cruels avec les Hommes. Ma vue n'est malheureusement plus celle de mes vingt ans, j'use de la magie pour palier à cette faiblesse physique et mon bâton m'aide à percevoir plus justement le monde qui m'entoure. Croyez bien que si je devais avoir l'imbécilité de rompre mon serment, ce n'est pas l'absence de mon bâton qui m'en empêcherait. »
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeDim 25 Aoû 2013 - 21:05

Dix-sept morts. Dix-sept braves qui avaient perdus la vie dans une suicidaire mais nécessaire sortie de la Capitale, pour permettre à Faudar d’arriver en ces lieux, porteur des intérêts des Hommes, et le nombre des vétérans de Feusacré s’était réduit d’autant. Krystan, celui qu’il avait interpellé juste avant de descendre les rues Gloriannes en direction de la Porte, était du nombre. La nouvelle n’était pas encore parvenue à sa famille, comme ç celle de tous les défunts, mais il imaginait la peine que ressentirait sa femme, et son fils Galahat. Lui-même avait l’impression d’avoir perdu des frères. Et c’était ce qu’il s’était passé. Des hommes aux côtés desquels il avait combattu, chacun couvrant l’autre, le protégeant, … Lors de la petite cérémonie qu’ils avaient faite en mémoire de leur mort, le lendemain, loin des lignes Alayiennes, Amyelenor avait fait le serment de veiller à ce que les familles des défunts ne manquent jamais de rien. Il veillerait à ce que Galahat, et d’autres, n’aient jamais à souffrir de rien. C’était par sa faute que leurs pères étaient morts, alors c’était à lui que revenait le devoir de les élever dans le droit chemin comme l’auraient fait leurs paternels.

Amyelenor avait chevauché en tête depuis qu’ils avaient retrouvés les autres escouades au Nord-Ouest de Gloria, après avoir semé les Alayiens. Deux éclaireurs les avaient précédés, et deux autres avaient veillés sur leurs arrières. C’était peu, mais c’était tout ce qu’il pouvait se permettre comme division de ses forces sur une terre bourrée d’ennemis. Car ils en avaient croisés, des patrouilles Alayiennes. Certaines avaient pu être évitées, mais d’autres avaient nécessitées un engagement qui, fort heureusement, n’avait causé aucun mort supplémentaire dans leurs rangs.

Quel piètre spectacle ils offraient. Des montures fatiguées, dont certaines avaient les côtes apparentes ; des hommes aux armures couvertes de poussière et/ou de sang, faute d’avoir pu les nettoyer, et eux avec. Il n’osait pas imaginer l’odeur qu’ils avaient. Même Faudar renardait comme un grizzly, c’était vous dire ! Encore qu’Amy n’aurait jamais pris le risque de le lui faire remarquer ; il ne savait que trop bien à quel point le Maître Mage avait peu de patience.

Fridrik fut le premier à apercevoir les Elfes. Les yeux du jeune Officier s’étaient illuminés à cette vision, et son visage avait subitement retrouvé un peu de ce côté enfantin qu’il avait avant Feusacré. Ce fut comme si un vent d’espoir avait soudainement soufflé sur la petite troupe, chassant les peurs diurnes et nocturnes qui n’avaient eu de cesse de leur tourmenter l’esprit durant toute la durée du voyage. Des sourires s’étaient mis à fleurir sous les barbes des soldats, et Amy se surprit lui aussi à en sentir un se dessiné sur ses lèvres, tandis que son esprit se tendait vers celui de son Lié, afin de partager un peu de la joie qu’il ressentait.

Car ces lieux étaient chargés de souvenirs pour eux deux. C’était ici que leurs deux âmes s’étaient mêlées pour la première fois, fruit d’une rencontre tactile du plus pur des hasards. Si hasard il y avait, car les Elfes avaient parlé du Dracos comme étant celui qui avait fait se croiser leur chemin. Mais dans tous les cas, c’était dans le Royaume Elfique que sa vie avait changé pour toujours.

Lorsque l’Elfe se présenta, il salua militairement le Baptistrel, comme le reste de ses hommes. Il avait cédé la tête de la troupe à Faudar qui, désormais sain et sauf en territoire allié, n’aurait plus à répondre à ses ordres. Cela l’avait gêné de commander le vieil homme, mais celui-ci avait très bien compris qu’il était nécessaire de faire ainsi et pas autrement. Mais maintenant, en tant qu’Emissaire de l’Empire, lui seul devait parler au nom de tous.

Les bruyantes vibrations causées par l’atterrissage d’Atalos l’amusaient toujours autant, depuis qu’il avait cessé de s’inquiéter pour la santé du Dragon. Sans doute à cause de sa masse impressionnante, son lié ne serait jamais de ces Dragons qui se posaient avec distinction et élégance. Il visait plutôt l’efficacité : d’abord atterrir, et le reste importe peu. Amy adorait sa façon particulière de toucher le sol… Mais peut-être l’apprécierait-il un peu moins lorsqu’il serait sur son dos.

Lorsque Faudar ordonna de laisser les armes aux Elfes, malgré qu’il fut obéi, Amyelenor sentit une sourde protestation muette de la part de ses hommes, et il ne les comprenait que trop bien, car lui aussi avait envie de refuser d’obéir à cette injonction. Malheureusement, s’il agissait ainsi, outre que cela mettrait Faudar dans une colère noire, il affaiblirait politiquement la position de l’Empire, dans le meilleur des cas.

Remettre leurs armes prit un certain temps, car tous s’étaient armés jusqu’aux dents en prévision de ce voyage et des difficultés y afférent. Serrant les dents, il se sépara de sa dernière arme, son épée de Lame Noire, et c’est avec un pincement au cœur et un froid ressentiment qu’il regarda cette lame, symbole de ce qu’il était, être touchée par des mains non consacrées, qui n’avaient point combattues durant cette guerre, qui plus est. Quant à l’épée de dragonnier, offerte par la Princesse Esmelda… Une arme touchée par une main Impériale, était maintenant dans celles d’un Elfe qu’il ne connaissait pas, à qui il ne confierait même pas la vie du moins gradé de ses soldats.



« Maître Idrysil, Maître Adroared, mes hommes et moi sommes maintenant entièrement désarmés. »


Et nus ils se sentaient tous. Priver un soldat de ses armes revenait à enlever à un Noble tous ses beaux atours, et à l’envoyer se pavaner en parfait exhibitionniste à la Cour. L’acier était après tout une extension d’eux-mêmes, certains le maniant, à l’instar de Jenhold, depuis plusieurs décennies. Les paroles de Faudar, bien des mois plus tôt, trouvaient maintenant une résonance à ses oreilles, quant à sa réflexion sur les principales différences entre soldat et mage. Néanmoins, la façon qu’il avait de vouloir garder son bâton… Un appui pour un vieillard ? Il en aurait ri s’il en avait eu l’occasion, car Faudar était loin d’être aussi faible qu’il voulait le faire croire.
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 19:10

La forêt elfiques était d'une élégance irréelle. Les arbres millénaires semblaient l'écraser en leur cœur même. Cette forêt n'avait rien a voir avec la flore de Gloria, loin de la. C'était peut-être à cause des Elfes, ou de la magie ambiante, mais tout semblait bercé d'un aura de sérénité. Pas plus tard que la veille, Ombre avait même réussit a caresse le nez d'une biche, avant que celle-ci ne reparte prestement. C'était vraiment un autre monde, ou la nature trônait au dessus de tout. La pierre, l'acier, le feu et l'agile cédaient leur place aux arbres, à l'eau et le vent. Tout semblait si calme, alors que le sang, la chair et le fer régnait non loin de cette frontière mystique. La mélodie des oiseaux traversait les feuilles vertes, porté par le vent jusqu'à ses oreilles, couverte de son habituel capuchon. Il suivait une division d'humain depuis deux jours environs. De ce qu'il avait pût voir, il s'agissait de Gloriens, très possiblement l'escorte de l'ambassadeur officiel. Pourquoi Korentin voulait un rapport si un délégué officiel le représentait? N'avait-il pas confiance en ses hommes? Peut-être pas. L'assassin comprenait très bien les raisons qui poussaient le noble a agir de la sorte, après tout, il aurait fait pareil, voir pire si il avait été a la place du Kohan. Malgré le fait qu'ils étaient à cheval, Ombre n'avait aucune difficulté à suivre les cavaliers. Leur montures se trouvaient freiner par les racine saillantes et l'inégalité du terrain, alors que l'assassin s'y déplaçait a son aise, tel le rôdeur qu'il était.  

Un croassement sortie soudainement l'homme de sa réflexion et ce dernier posa son attention sur la source du bruit. Il transportait avec lui depuis plusieurs jours déjà un jeune corbeau qu'il avait trouvé en forêt. Peu importe ce qui l'avait attaqué, l'oiseau sombre était dans un sale état. Il avait l'aile droite cassé, une partie de sa patte était manquante et son bec était gravement endommagé. De plus, plusieurs petites lacérations couvraient son corps. Lorsque l'assassin l'avait vu au sol, il l'avait cru mort. C'est en le touchant qu'il avait sursauté en le voyant s'agiter au sol. Il avait pensé le tuer pour abréger ses souffrances mais visiblement, en le voyant bien niché dans le creux de son bras, il était évident qu'il ne l'avait pas fait. La bête claquait ce qui lui restait de bec et le regarda, insistant. C'est a ce moment que la cavalerie d'accueil arriva. Les cavaliers Gloriens s'élancèrent pour aller à sa rencontre et l'assassin dût courir pour ne pas se laisser trop distancé. Le corbeau émit un cri de protestation que l'homme ignora. Il avait mieux à faire que de le nourrir pour le moment.

Ils furent donc accueillit par une petit groupe d'elfe, mené par un certain Aliorën Idrisyl. Tout allait bien, jusqu'à ce que l'assassin entende son patronyme sortir de sa bouche. Un long frisson lui parcourra tout le corps. Mis à part Son frère, et peut-être quelques membre de la Horde, PERSONNE ne connaissait son nom. De plus, même si son frère possédait le même patronyme, il était assez difficile d'associer les deux frère, ces derniers étant si différent l'un de l'autre. Et comme si cela ne suffisait pas de rendre l'assassin confus, l'utilisation de son nom de famille l'enragea aussitôt. C'était un insulte que d'être associés d'une façon ou d'une autre à son géniteur. Lui qui avait fait tant de mal dans sa vie... Il ne méritait pas d'être énoncé ne serait ce qu'une fois de plus. Il serra les dents en fixant la cause de son malaise. Il dut user de tout son contrôle pour ne pas l'apostropher sur le champ. Il était là en mission d'observation, et pour donner sa voix à la procédure à employer afin de stopper les Alayiens. Il ne cessa cependant de fixer l'elfe, se demandant comment ce dernier avait obtenu cette information. Probablement par magie... C'était la réponse la plus simple et la plus logique. il avait fouillé dans sa tête et avait sortie le premier nom qui s'y trouvait...le nom qu'il ne s'était pas servit depuis treize ans déja...Un nom qui n'existait plus... Probablement qu'il n'avait que tâté la surface de son esprit, car autrement, il l'aurait appellé Ombre...

Alors qu'il commencait à se détendre, on lui intima de se désarmer avant d'entrer dans le domaine. Il s'attendait à ce qu'on lui demande cela, mais il ne pensait pas qu'ils le feraient à l'entré même du domaine. Savoir Murmure loin d elui était une torture des plus sordide et une fois d eplus en l'espace de quelque minutes, il sentit la colère monter en lui. Il obtempéra malgré tout, résigné à ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien. L'un des membres du comité d'accueil s'approcha de lui et Ombre commenca à retiré tout ce qui pouvait ressembler à une arme sur lui. Sa dague, son épée, son carquois, sa fiole de curare e tmême son grappin. Puis, il prit son arc et le déposa délicatement dans les mains déjà chargé de l'elfe. Il defit doucement son étreinte sur l'arme et laissa le bois et le cuir râpé ses doigts une dernière fois. Il n'avait jamais abbandonné ses armes à un inconnu comme il venait de faire... Et il commencait sérieusement à croire qu'il commencait à ramolir après toutes ses années. Il ne devait croire personne, il ne devait pas donner sa confiance à qui que se soit. Il ne restait plus sur lui que son armure, ses provisions, son masque et le corbeau. Une fois toutes ses chances de survies déposés dans les bras de l'inconnu, l'assassin s'avanca et se fondit dans l'attroupement général afin d'être à la vu d'Aliorën Idrisyl. Il laissa tombé d'une voix sèche:

-Ma main ne portera maux en ce domaine, j'en fais le serment...

Il n'avait même pas prit la peine de masqué sa colère. Il voulait qu l'elfe le sente, qu'il sache qu'il l'avait déjà offernser. Malheureusement, ce n'était là que l'arrivée. Il restait encore plusieurs jours à passer en leur compagnie... Un bruit sourd se fit entendre et Ombre tourna la tête. Il faillit mettre un genou au sol lorsqu'il vit l'énorme bête doré poser ses pattes au sol. Il avait cru voir une silouhette survoller la forêt pendant les derniers jours, mais l'endroit était si étrange qu'il n'y avait pas prêté attention. C'était donc un dragon? Un véritable et légendaire dragon, à seulement quelques mètres de lui... ce qui signifiait que l'un des Gloriens présents étaient probablement son dragonier...Le vieux? Ou peut-être le commandant? Ou l'un de ces simples hommes de main peut-être? Il ne saurait dire, mais le seul fait de contemplé la créature suffit à faire disparaitre la moindre parcelle de rage qui l'abritait. Il ressentie une soudaine douleur à la main gauche et sursauta. Il venait de se faire mordre par le petit oiseau, réclamant une fois de plus d ela nourriture de sa part. Exaspéré, l'assassin mit la main dans son sac et en sortie un peu de viande séché. Il s'occupa patiament de la macher pour l'oiseau, puisque ce dernier ne pouvait plus le faire à cause de la condition de son bec. L'assassin eu à ce moemnt une étrange pensé, à savoir qui il avait le plus envie d'étrangler, l'elfe ou le corbeau?
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeMer 28 Aoû 2013 - 15:34

Une fois le cortège arrêté, il s’avéra que ses suppositions étaient justes : Faudar Adroared était bien la réelle tête de l’expédition. Aliorën appréciait le respect qu’il sentait de la part de l’humain, autant que la sagesse qui se dégageait de lui. Il se sentait rassuré par le choix qui était celui des hommes d’avoir envoyé celui-là en tête de leur délégation. Quelque chose lui disait qu’il serait probablement plus pertinent que n’importe qui d’autre dont ils avaient eu le choix. L’elfe Baptistrel gardait un regard attentif au déroulement des choses, prêt à intervenir à la moindre difficulté. Mais ce fut l’aîné des humains qui s’approcha en premier. Son ton agacé lui déplut un instant, et il lança un coup d’œil à l’elfe « fautif » pour lui dire que tout allait bien.

« Vous savez comme moi que les affres du temps se montrent cruels avec les Hommes. Ma vue n'est malheureusement plus celle de mes vingt ans, j'use de la magie pour palier à cette faiblesse physique et mon bâton m'aide à percevoir plus justement le monde qui m'entoure. Croyez bien que si je devais avoir l'imbécilité de rompre mon serment, ce n'est pas l'absence de mon bâton qui m'en empêcherait.
_ Je comprends bien, Messire Adroared. Mais nous avons donné notre parole aux autres délégations : aucune exception. Vous m’en voyez navré. »

Il tendit alors une main, afin que l’homme lui remette son bâton.

« Nous en prendrons le plus grand soin, vous avez ma parole. Si vous désirez un appui ou un guide, mon bras ne vous suffirait-il pas ? »

Son sourire aimable ne faiblit pas, et il attendit avec une grande patience que le reste vint. Amyelenor Farkstein fut le suivant à prendre la parole, et Aliorën acquiesça à ses paroles. Il vérifia ses dires d’un coup d’œil, et laissa les responsables des armes les emmener là où elles seraient en sécurité, scellées, tandis que l’un d’eux attendait pour emmener le bâton du Mage. Les hommes présents se rassemblèrent donc autour de lui, alors qu’il proposait toujours son bras au Mage.

« Fort bien, je vous remercie de votre coopération. Vous allez à présent pouvoir jurer, un a un, de respecter votre serment pacifique, et je pourrais alors vous lier magiquement à ce dernier. Il sera actif tant que je ne le délierais pas, il vous faudra donc revenir me voir pour vous assurer d’en être libéré, lorsque vous désirerez quitter cet endroit. »

Un profond sentiment de colère attira son attention dans la troupe. L’aversion que l’on semblait avoir pour lui le blessa, mais il ne chercha pas à savoir d’où elle provenait pour l’instant. Un a un, il lia ses dons magiques à ceux qui défilaient et prêtaient serment. L’exercice n’était pas particulièrement fatiguant, mais long, et il nécessitait toute sa concentration. Quand vint le tour de Saemon Methus, il comprit de suite qu’il avait offensé l’homme, sans comprendre pourquoi. Mais ses sentiments résonnaient autour de lui, et dans sa voix, ce qui lui fit froncer les sourcils. Il lia sa magie à son serment, puis lui glissa quelques mots :

« J’ignore en quoi je vous ai offensé, Messire Methus, nous pourrions peut-être en discuter plus tard, si vous le désirez. »

Il fallut ensuite lier le Dragon. De la même manière que l’humain à ses côtés, Aliorën transpirait l’admiration, et ses yeux brillaient d’une douce lueur de respect. Il tourna le dos à toute la troupe pour s’incliner – encore une fois – devant la créature.

« Vénérable Dragon, Atalos. Il vous faut également procéder au serment. »

D’un coup d’œil, il avait avisé également le Dragonnier, Amyelenor, afin qu’il ne paraisse pas trop impoli. Ses espoirs et son admiration lui faisaient parfois oublier les principes élémentaires du respect.
Enfin, quand tout fut réglé, et si rien ne venait tâcher les débuts de cette délégation, il s’inclinerait poliment, les remerciant, avant de les guider vers le lieu où ils vivraient le temps des négociations. L’endroit avait été aménagé de manière à accueillir les présents humains, dragonniers et dragons : de grandes pièces avaient été libérées afin d’y loger tout le monde, et certains appartements étaient privatifs, pour ceux qui n’étaient pas de simple soldats. Dans une pièce centrale, ouverte sur l’espace naturel, on avait disposé une table, où la nourriture n’attendait plus qu’à être dévorée. Tout le long du chemin, et même dans l'espace qui leur avait été alloué, on pouvait croiser des serviteurs elfes, veillant à subvenir aux besoins élémentaires de chacun.

« Avez-vous des blessés nécessitant des soins, urgents ou non ? S'ils le désirent, je pourrais m'occuper de les soulager. »



[ Je me suis permis de faire avancer le schmilblick, nul besoin de faire trainer ce rp en longueur pendant des semaines. Si besoin de modifications, d’ajouts, et au moindre problème, ma boite MP est grande ouverte. ]
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 14:26

Dire que Faudar n'appréciait pas ce qu'il entendait eut été un euphémisme. En effet, s'il comprenait fort bien que les elfes aient pris la précaution d'interdire les armes et l'usage de la magie pendant la durée des négociations, il concevait assez mal l'idée d'être lui aussi rabaissé au statut des vampires et des guerriers qui l'avaient escortés. Les elfes craignaient-ils sincèrement de le voir faire preuve de violence au sein d'un lieu dédié à la connaissance ? Sornettes, et il avait bien espéré que ses années passées auprès d'eux auraient suffit, sinon à ce qu'ils consentent à le traiter d'égal à égal, qu'au moins ils daignent lui montrer un peu plus de considération. Malheureusement, il semblait bien que cela ne fut pas encore le cas et bon gré mal gré, le vieux maître allait devoir se séparer de son bâton. Il laissa échapper un soupir avant de finalement consentir à confier Tinehtelë aux mains de l'écuyer elfe qui se présentait devant lui.

Dans un premier temps, il fut tenté de refuser le bras tendu, mais si la force et le courage de son escorte avaient suffi à tenir le vieil homme loin des combats, il n'en demeurait pas moins vrai que le voyage qui les avait mené jusqu'ici s'était révélé épuisant physiquement, et les sept décennies d'existence de sa carcasse de chair et d'os se rappelaient plus que jamais à son souvenir. L'esprit pouvait bien être encore fort et vigoureux, il lui fallait un corps pour l'accueillir et ce dernier n'avait plus pour lui l'énergie de la jeunesse. Alors, aussi discrètement que cela lui était possible, Faudar s'empara du bras du baptistrel et se laissa peser sur lui, concentrant une part supplémentaire de son esprit sur la perception magique de son environnement pour palier à la légère faiblesse engendrée par la perte de Tinehtelë.

Tandis qu'ils procédaient aux serments qui devaient garantir la non-violence des intervenants pour toute la durée des négociations, le maître mage conserva un mutisme strict, se contentant d'observer avec intérêt la magie mise en oeuvre par l'elfe chanteur. L'un après l'autre, les soldats se présentèrent devant eux et furent ainsi liés dans un pacte inaltérable, véritable serment prêté non pas envers Aliorën ou le peuple elfique, mais bel et bien envers les esprits eux-même. Une prouesse qu'un éminent représentant de la guilde du Dragon Blanc ne pouvait qu'apprécier, mauvaise humeur ou pas.

Vint ensuite le tour du dragon d'or, et si le mage baptistral avait pensé avoir froissé le vieux Faudar, il n'allait pas tarder à découvrir qu'un humain, fut-il de la trempe d'un Adroared, demeurait souvent moins susceptible qu'une créature d'écailles légendaire. Pourtant, Aliorën avait pris des gants pour inviter le dragon à se présenter devant lui à son tour, mais le froncement des sourcils écailleux qui surplombaient ses yeux d'or était des plus évocateurs : Atalos ne s'était pas attendu à devoir lui aussi se plier à de telles exigences.
Toujours accroché au bras de l'elfe qui les avait accueilli, Faudar ressentit à travers sa magie le corps massif du dragon se présenter devant eux, sa tête s'abaissant pour venir s'immobiliser à hauteur de leurs épaules. Le doré laissa exulter un puissant souffle au travers de ses naseaux, faisant virevolter la cape du maître mage et les longs cheveux tressés de son compagnon. L'esprit du dragon s'ouvrit à eux et à tous ceux alentours :

* Ton peuple ne manque décidément pas d'arrogance, petit elfe, que pour ainsi exiger de moi que je me soumette à votre volonté. Oublierais-tu que vos lois n'ont aucunes valeur à mes yeux, que cette magie que tu souhaites utiliser pour m'enchaîner, pour priver un dragon de son propre libre-arbitre, est mienne ? Aurais-tu également l'intention de me demander de te remettre mes griffes, mes crocs et mes flammes ? *

Le dragon redressa alors fièrement la tête, toisant l'elfe de son regard flamboyant.

* Tu devrais déjà considérer comme un honneur que je daigne te laisser soumettre mon dragonnier, alors cesse de nous faire perdre notre temps et montre nous l'endroit où nous pouvons nous restaurer, je meurs de faim. *



HRP : un peu court, mais je préfère laisser à Amyelenor le soin de prendre le relais à ce niveau. Tu peux bien évidemment manipuler Atalos pour le calmer et lui faire accepter le serment, je suis à ta disposition si tu hésites mais je suis persuadé que tu fera ça très bien ^^
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Ces Baptistrels étaient décidément impitoyables. Bien peu de gens auraient tenu tête au Maître-Mage, lui le premier. Il savait trop de quoi il était capable lorsque quelque chose le mettait de mauvaise humeur, et ce qui n’était pas pour le rassurer était de se dire qu’il ne l’avait sans doute jamais vu réellement énervé. Il fallait toujours se méfier de l’eau qui dort, et ce qui pouvait passer pour un vieillard fatigué cachait un redoutable magicien et un fin politicien. Les Elfes et les Vampires n’avaient qu’à bien se tenir, car Faudar ne se laisserait pas berner si facilement lors des négociations.

Tandis qu’ils avançaient vers le lieu où, visiblement, ils prêteraient ce serment – encore qu’il ne voyait pas tellement comment cela pourrait empêcher la moindre violence – Amyelenor n’avait de cesse de se demander qui était cet inconnu au visage masqué, ce… Methus. Il n’avait pour le moment montré aucune agressivité ni intention malfaisante envers ses hommes et celui qu’ils devaient escorter, mais cela l’intriguait quand même. Etait-ce une de ces personnes libres de toute allégeance que les Baptistrels avaient également conviés à venir si le cœur leur en disait ? Il ne voyait pas d’autres explications, mais dans ce cas, pourquoi ? Qu’avait donc à faire un tel guerrier ici ? Ne pouvait-il pas faire comme tout le monde et intégrer l’Armée Impériale ?

Après que Faudar eût prêté serment, Amy se présenta devant le Baptistrel. En tant qu’Officier responsable de la troupe qui le suivait, il se devait de montrer l’exemple et de passer le premier. Le fait que l’on demande à ses hommes et lui de se désarmer l’avait déjà fait grincer des dents, mais que l’on se mette à douter de la bonne foi des Humains au point de leur faire prêter un serment pour des négociations qu’ils n’avaient même pas demandées… Doutait-on de la sagesse de son peuple ? Comme s’ils se seraient permis d’emmener un assassin avec eux. Enfin, venant d’un peuple qui était resté cloîtré, malgré leur alliance, derrière leurs frontières alors que la guerre faisait rage à l’extérieur, il fallait s’attendre à tout. Tout à son mécontentement, Amyelenor ne se rendait pas compte qu’il faisait un amalgame des Elfes et des Baptistrels. Pour lui, tout ce qui vivait dans cette forêt et marchait sur deux pattes avec des oreilles pointues était un représentant du Beau Peuple. Toutefois, la magie qui l’avait traversé au moment où il avait prêté serment, et qui continuait de l’habiter de manière sourde, presque imperceptible, mais que l’on sentait néanmoins, répondait à ses interrogations quant au comment ledit serment leur ferait tenir parole.

Tout à ses pensées, Amyelenor faillit sursauter d’entendre son Lié s’exclamer aussi fortement. Et de ce qu’il vit des visages qui les entouraient, il n’était pas le seul. Rares étaient les fois où son Dragon s’ouvrait aux autres, en sa présence. Mais c’était la première fois qu’il entendait autant de ressentiment dans la voix d’Atalos. Sans doute lui aussi fatigué et affamé par la longue route qu’ils avaient eu à parcourir, la demande de l’Elfe avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Oui, il n’avait jamais vu le Dragon d’Or aussi énervé qu’à cet instant. Sentant que s’il n’intervenait pas rapidement et que si le Baptistrel reprenait la parole avant lui, la situation risquait de dégénérer, Amyelenor s’avança vers son Lié et posa une main sur son cou.



« N’en dîtes pas plus, Maître Elfe. »


Il lui avait sans doute parlé un peu sèchement, et mis dans sa voix une autorité toute martiale, mais lorsqu’il s’agissait de son Dragon, Amyelenor s’était rendu compte qu’il perdait une grande partie de ses capacités de diplomatie, ce fameux guérisseur d’après la Bataille de Feusacré pouvait en être témoin. Pauvre homme, d’ailleurs, il ne l’avait jamais revu. Il devait éviter les deux Liés, désormais, se sachant plus en sécurité loin d’eux. S’adressant en privé à Atalos, cette fois-ci, Amy poursuivit.


*Atalos, mon doux Lié. Je comprends que tu sois énervé de la demande de ce Baptistrel, mais je t’en conjure, calme-toi, il fait simplement son… Ce qu’il doit faire.*

*Amy, ne vois-tu pas l’air hautain qui est le leur ? Toi comme moi savons très bien qu’ils auraient souhaités que j’éclose pour un des leurs.*

*Je le sais bien, Atalos, mais…*


Mais quoi ? Au fond de lui-même, il savait qu’Atalos était dans le vrai. Combien de fois Faudar et les Elfes eux-mêmes lui avaient-ils dit que la magie d’Armanda provenait de la Race Draconique ? Et s’il n’y avait que ça. Quel poids, quelle valeur avaient les lois des Elfes et des Hommes pour un Seigneur du Ciel ? Et qui pouvait se permettre de ne pas croire la parole d’un Dragon lorsque celui-ci promettait tacitement de ne pas montrer de violence ? Du reste, qui pouvait encore penser aux Dragons comme des êtres incapables de paix et de réflexion ? Prenant une inspiration, la Lame Noire plongea son regard dans celui, magnifique, de son Lié.


*Atalos, te souviens-tu, tous ces paysages que nous avons vu ensemble lorsque nous étions… Lorsque tu étais encore un dragonnet ? Te souviens-tu de ces mêmes paysages couverts des corps de nos frères d’arme tombés au combat ces derniers mois ? Chacun de mes hommes qui meurt me donne l’impression qu’une épée s’est fichée dans mon corps, mais… Mais si c’était toi, si c’était toi qui étais abattu par les Alayiens… Je n’y survivrais pas, mon doux Lié. Tu es… Tu es ce à quoi je tiens le plus au monde, et aujourd’hui, la peur de te perdre est plus présente que jamais. J’ai peur de ne pas savoir te protéger, ni toi, ni l’Empire, ni ses habitants. Tu es le pilier sur lequel je m’appuie, tu es celui qui efface mes doutes lorsque mes nuits deviennent blanches… Et par-dessus tout, tu es mon âme-liée, une partie de moi… Non, tu ES moi. Vivre sans toi me serait impossible ; c’est de la faiblesse, je le sais, mais c’est comme ça. Cette alliance est peut-être l’un des seuls moyens qui nous restent de repousser les Alayiens, et de permettre à toi, tes frères et sœurs, aux Impériaux, de vivre une vie de paix dans un monde de bonheur. Je t’aime, Atalos, et par cet amour, je te le demande ardemment… Laisse ta fierté de côté un instant, et je te jure sur mon âme que, si jamais cet Elfe, un Vampire, ou qui que ce soit d’autres durant ces négociations, tente de te faire du mal, alors, serment ou pas, je le leur ferais regretter. Mais en attendant, Atalos, mon doux Lié, accepte de prêter ce serment. Ce n’est pas te soumettre que d’y consentir, mais une preuve de courage, d’abnégation.*


Amyelenor sentait ses yeux s’humidifier, aussi détourna-t-il le regard avant que les larmes ne se mettent à couler. Il avait un rang à tenir, et une image à préserver. Il ne pouvait se laisser aller à de telles démonstrations de faiblesse. Dans une ultime caresse, sa main quitta les chaudes écailles du Dragon, tandis qu’il se retournait vers le Baptistrel, s’adressant à lui d’une voix froide afin de cacher les tourments qui l’habitaient suite à sa déclaration.



« Lorsqu’Atalos aura prêté serment, Maître Idrysil – et rendez-vous bien compte de l’honneur qui vous est fait – vous nous conduirez vers nos quartiers et préparerez de quoi nous restaurer. Je vous signalerai ceux de mes hommes qui, en effet, nécessitent des soins. Ce ne sont que des blessures légères, mais certaines risquent de s’infecter. »



[HRP : Bon, j'espère ne pas trop avoir outrepassé la liberté que tu m'avais laissée avec Atalos ^^" Je n'ai pas trop osé le faire agir. Si tu veux que je change un truc, Faudar, n'hésite pas ^^"]
[HRP 2 : A prendre en compte qu'Atalos prête serment à la fin du présent post
[HRP 3 : Vil coquin de Faudar, n'empêche, j'ai vraiment eu la larme à l'œil en rédigeant ma grosse réplique X,) ]
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeMar 3 Sep 2013 - 7:03

Il soutenu le regard de l'Elfe, malgré le nouveau frisson qui vint lui caresser l'échine lorsqu'il entendit de nouveau son patronyme. L'assassin employait toute sa maitrise afin de ne pas invectiver le Baptistrel. Il le laissa lier ses mots à la magie puis il se distança à nouveau du groupe afin de calmer sa colère. Il connaissait son anciens nom, mais pas son identité actuel...Le sort employé permet-il seulement de connaitre l'identité à la naissance? Non, ce serait stupide et surtout inutile. Une personne changeait tellement au fil de sa vie, un mage ne pouvait se contenter d'information aussi imprécises. Mais s'il pouvait lire dans son esprit, pourquoi ne l'avait-il pas appeler Ombre? Il tenta de concentrer ses réflexions sur quelqu'un d'autre, afin d'évité une possible commotion cérébral... La plupart des hommes présent étaient de simple soldats, de la chair habité de conscience le temps qu'une flèche vienne se logé entre leur deux yeux. Ils étaient des soldats saccarifiables comme l'Empire aimait les former: fidèle, loyale, obéissant et féroce sur le champs de bataille, les même caractéristique que l'on retrouve chez les chiens de guerres... Mis à part ces dernier, il y avait également le vieillard, gonflé d'égo, tenant à conserver son bâton... Étant assassin, Ombre savait pertinemment que toutes les ruses étaient bonne pour faufiler une arme là où personne n'en possède...

Il dévisagea longuement celui qui se comportait comme le chef de la troupe. Ses agissements envers la créature de légende ne laissèrent aucune place à l'incompréhension. Cet homme était un dragonnier, une chevalier draconique, l'homme à l'esprit lié à celui des dragons. Tant de poèmes scandaient la gloire de ces hommes et de ses dragons. Ils étaient tous universellement craint et respecté, peu importait leur race et leur héritage. Étonnement, l'Ombre de vit jalouser cet homme qui avait l'honneur le plus grand qui soit: chevaucher une divinité vivante, la plus puissante créature vivante qui fut, est et sera. Une douleur le prit soudainement à la main et il lâcha un petit cri de surprise. Le corbeau venait de le picorer avec ce qui lui restait de bec. Il lâcha un petit croassement en penchant sa tête de coté. Résigné, l'assassin prit une petite portion de ses rations en viande et de mit à les mastiquer machinalement avant de donner à l'oiseau la somme de ses efforts. Il ne lâchait pas le dragon des yeux, tant de question se bousculait dans sa tête. Crachait-il ou était-il trop jeune? Comment volait-il? Comment son draconier l'avait-il trouvé? Il tenta une seconde de s'imaginer sur le dos d'une créature du genre. Alors que ce chevalier était lié de cœur et d'esprit à une légende, aussi belle que meurtrière, il se retrouvait pour sa part avec un corbeau éclopé incapable de de nourrir seul. La comparaison était flatteuse... Néanmoins, pour une raison qu'il ignorait, il ne souhaitait pas de détacher de la bête meurtrie. Peut-être était-ce là un signe de son Maitre?

Il suivit sans mot le guide ainsi que le reste de la délégation, profitant de la beauté des lieux. C'était probablement la seul fois qu'il pénètrerait dans le domaine des chanteurs, il allait donc en profiter au maximum et inspecter les lieux comme il se plaisait tant à le faire. Ils pénétraient dans une vaste pièce ouverte sur la nature avoisinante. De petit corridors perçaient les mur ci et là, où des serviteurs s'empressant de transporter vivre et ressource d'un lieu à un autre. Plutôt que d'explorer les lieux sur le moment, l'assassin décida de prendre quelque minute de repos et alla s'installer en retrait près de l'aire ouvert, aillant rapidement dérobé quelque fruit sur son passage. Il s'assit dans une chaise simple et déposa son butin sur le sol. Il déposa également l'oiseau, afin que ce dernier puisse se dégourdir la patte qui lui restait. Ses ailes étaient toujours entravé par les pansements improvisés que l'homme lui avait posé, afin d'évité qu'il n'agite ses ailes meurtrie. Un fruit dans la bouche, il jugeait qu'il était préférable de ne pas trop attendre avant de quitter les lieux, au risque d'attirer une attention non désiré vers lui. Lorsqu'il aurait terminé son repas, il s'éclipserait en douce. Guettant les agissements des autres, il eu une pensée pour ses armes, laissée dans les mains d'un être lui étant inconnue... Puis vint l'image de Luna et de Jeönyr... L'assassin n'aimait pas, mais ses pensées semblaient vouloir le convaincre du contraire.


(HRP: Désolé si je suis à moitié dans le sujet et pour le peu de texte, je suis le seul qui n'a aucun rapport avec la délégation...)
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 16:05

Aliorën fut d’abord soulagé, par la bonne volonté de tout le monde, et il fut même content que le vieil homme ait consenti à échanger son appui contre son bras. Il comprenait que cela soit un sacrifice particulier, mais la parole des Baptistrel était leur voie. S’ils avaient jurés qu’aucune arme ne pénètrerait le domaine entre les mains de ses possesseurs, il était impensable qu’il accorde une seule exception. Mais tout n’était pas aussi simple, hélas, et la puissance sauvage de l’esprit du Dragon d’Or s’imposa à lui, écrasant un instant ses simples paroles. Mais l’elfe ne bougea pas, et ne comptait pas modifier ses positions. Quiconque entrait devait respecter la trève et se soumettre au serment. Telles avaient été les règles établies, et telles elles seraient. Cependant, alors qu’il allait réaffirmer qu’Atalos ne pénètrerait pas le Domaine tant qu’il ne serait pas sous serment, son dragonnier intervint.

Encore une fois, il ne s’était pas trompé : Amyelenor était bien son dragonnier. Il les laissa discuter entre eux, sans ajouter un mot. En cet instant, il avait l’impression qu’on lui avait donné une bande d’enfants capricieux à emmener à un cours. Pourtant, cela paraissait évident qu’une telle trève nécessitait des conditions équitables pour tous. Et plus encore, sa condition d’elfe lui semblait être un handicap dans cette discution. Il aurait voulu être accompagné d’un des Baptistrel humain. La pillule serait certainement mieux passée. Un léger agacement le saisit, conscient tout à coup qu’il passait pour le méchant de l’histoire. LUI. Par les esprits, c’était bien un tour amusant que celui-là. Puis enfin, ils parvinrent à une solution. La sienne. Evidemment.

« Merci bien. » dit-il d’abord, un peu trop sèchement peut-être.

Il s’inclina alors une nouvelle fois face au Dragon, comme si cela pouvait effacer l’affront ou même la façon dont cela se passerait. Il prêta serment comme les autres, et le Baptistrel procéda de la même façon que pour les autres. Mais il ajouta tout de même ces quelques mots :

« Ce n’est pas à moi qu’il fait honneur, mais à vous, aux Délégations et aux autres Baptistrels. »

Cependant, en s’adressant uniquement au dragonnier, il montrait en silence qu’il n’avait guère apprécié les protestations du jeune dragon, quand bien même fut-il le premier des dragons qu’il avait vu de sa vie. Mais probablement qu’il ne passerait que pour un impoli notoire aux yeux de tous… mais peu lui importait.

Il conduit donc la délégation là où ils vivraient le temps des négociations. D’un geste large, il invita les hommes à se reposer et se restaurer, s’approchant d’Amyelenor afin qu’il l’emmène auprès des blessés. Il s’excusa néanmoins de le priver encore quelques temps du repos qui lui était accordé. Il lui montra ensuite les quartiers qui lui étaient attribués, ces derniers étant spacieux, éclairés et ouverts vers l’extérieur, afin que le Dragon puisse circuler librement et aller où bon lui semblait. Enfin, il s’adressa à Faudar, lui indiquant les quartiers qui lui avaient été donnés, confortables et aérés. Il abandonna son bras en lui enjoignant à se reposer pendant qu’il s’occupait des blessés, bien qu’il restât à son entière disposition pour le reste de son séjour. Il avisa l'humain Saemon s'éclipser, mais ne fit aucune remarque.

Avec Amyelenor, il installa les blessés dans une salle qui leur avait été réservée, et il usa de sa magie et de ses connaissances afin de soulager et guérir chacun d’eux, avant de les laisser repartir avec les autres, tout en leur préconisant un repos sur quelques jours – conseil avisé qu’il réservait à chacun d’eux, tous épuisés par le voyage.




[ HRP :: Voici donc le dernier tour, a priori rien de bien compliqué. Bonnes négociations à tous 8D :: HRP ]
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeSam 7 Sep 2013 - 13:41

HRP : petit post de conclusion pour ma part, avec Atalos plutôt que dadar car j'avais vraiment rien à dire avec ce dernier ^^"


Mais si ! Qu'il parle donc, ce petit insolent ! Qu'il ose seulement pousser sa chance jusqu'à répondre autrement qu'en s'inclinant humblement pour lui présenter ses excuses ! Que les elfes se croient permis de soumettre les Hommes à leurs lois était une chose, somme toute justifiée parce qu'en dépit de l'affection qu'il éprouvait pour son dragonnier, Atalos avait depuis longtemps compris que l'être humain était une créature pleine de faiblesses et de travers. Mais pousser le vice jusqu'à exiger d'un dragon qu'il en fit de même était l'affront de trop, le seul être suffisamment digne pour se permettre de le commander se nommait Amyelenor Farkstein et pas autrement. Sourcils froncés et gueule légèrement entrouverte sur ses rangées de crocs, le dragon d'or laissait son regard enflammé peser sur la silhouette du Baptistrel, guettant ses prochains mots. Il ne le tuerait pas, bien entendu, car aussi furieux pouvait-il être à cet instant, il n'irait pas jusque là. Tout au plus se contenterait-il de le secouer un peu pour lui apprendre la saine crainte des dragons.

Cependant, en lieu et place de la voix du chanteur elfique s'élevant dans l'air, ce fut Amyelenor qui prit la parole, intimant au baptistrel le silence avant de se faire entendre cette fois uniquement par le biais de son esprit. Durant tout le temps que dura la confession du dragonnier, Atalos demeura immobile, ne quittant pas des yeux la silhouette du dénommé Idrisyl. Un pesant silence s'était installé autour de la délégation, seulement troublé par la respiration grondante de l'écailleux. Finalement, celui-ci laissa échapper un grognement, répondant à son lié d'une voix adoucie.  

* Pour toi, Amy, et uniquement pour toi. *

Le regard du dragon conservait toujours cette expression incendiaire et sa gueule laissait perpétuellement entendre un grondement menaçant, mais il consentit finalement à laisser le chanteur opérer et le soumettre à son serment... ce qu'il regretta presque aussitôt. Aux premiers mots de l'elfe, une étincelle dangereuse scintilla dans les prunelles d'or de l'écailleux tandis que sa colère, retombée l'espace d'un instant grâce aux efforts du dragonnier, remontait en flèche. Comment osait-il rejeter l'honneur qui lui avait été fait de soumettre un dragon à une promesse à laquelle il n'aurait même pas dû être attaché ? Et pire encore, comment osait-il ainsi l'ignorer ? Le grondement intérieur du dragon s'intensifia et sa gueule s'ouvrit un peu plus largement, laissant cette fois s'échapper quelques fumerolles. N'eut été la main de son lié accentuant la pression sur ses écailles pour le rappeler à davantage de raison, Atalos aurait brisé son serment à peine prononcé. Labourant le sol d'une patte pour se retenir d'en faire autant avec le corps du baptistrel, le dragon écrasa l'esprit du mage avec toute la force dont il était capable, laissant résonner sa voix dans le crâne du blondinet.

* Toi qui semble apprécier les serments, misérable insolent, en voici un que je te fais volontiers : tu me présenteras tes excuses et imploreras mon pardon avant que je ne quitte ces bois. Et cette fois, mon dragonnier lui-même sera impuissant à t'en dispenser. *

Sur ces paroles lourdes de menaces, la délégation reprit la route et eut finalement droit à un repas copieux, quand bien même pour la première fois depuis longtemps, Atalos n'avait que peu d'appétit. D'ailleurs, jugeant préférable de s'éloigner de l'elfe chanteur, il laissa Amyelenor le conduire seul auprès des blessés et, après avoir engloutit sur le pouce quelques kilos de viande, se retira dans la chambre du dragonnier pour y retrouver un peu de calme et s'y reposer.
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[HRP : Petite conclusion pour ma part ^^" ]


Ces négociations commençaient décidément pour le mieux. A peine arrivé, Amyelenor ne se faisait déjà pas un
ami en la personne du Baptistrel venu les accueillir. Non pas qu’ils étaient devenus ennemis, mais il n’y aurait visiblement entre eux rien de plus qu’une glaciale courtoisie. Enfin bon, les chances qu’il avait de le revoir après son séjour en ces lieux étaient faibles, alors l’un dans l’autre, son amitié ne lui importait pas vraiment, d’autant plus qu’il n’avait jamais vu d’Elfes de son Ordre sur les champs de bataille non plus.

Amy regarda sans répondre Aliorën après qu’il eut fait prêté serment à son Lié. Tout le ressentiment de ce dernier qu’il ressentait à l’égard de leur vis-à-vis envahissait l’esprit du soldat, qui devait lutter pour ne pas se faire submerger par tant de pensées négatives. De la fumée s’échappa du museau entr’ouvert d’Atalos, tandis que ses grondements intérieurs montaient en puissance, faisant presque vibrer l’air réchauffé autour de lui. Ses yeux descendirent alors vers le sol, où l’une des pattes du Dragon laissait une profonde marque. Dracos, il bouillonnait littéralement, et sans mauvais jeu de mots.

Dans une atmosphère tendue, le Baptistrel les fit pénétrer dans le Domaine de la Rhapsodie – l’un de ses hommes en avait plaisanté sur le trajet, le nommant Domaine de la Râpe à Fromage – et les guida vers leurs lieux de repos, afin qu’ils puissent se restaurer et se remettre de leur voyage. Lorsqu’Amy se sépara de son Lié pour guider l’Elfe vers ses hommes blessés, il lui adressa une étreinte mentale, dans l’espoir de le détendre un peu et faire qu’il soit plus calme pour la suite de leur séjour.



« Je vous remercie d’avoir daigné dispenser vos soins à mes hommes, Maître Elfe. »


Dit-il lorsque le Baptistrel eut fini de s’occuper des blessures des survivants. Malgré que son Dragon n’ait guère semblé l’apprécier, il fallait rendre à Judovic ce qui était à Judovic, cet oreillu avait évité l’infection, voire la gangrène, à ses soldats. Ce qui, vu l’état de propreté dans lequel ils étaient arrivés, n’aurait pas manqué de survenir.


« Aussi, laissez-moi vous donner un conseil, Baptistrel. N’y voyez là aucune menace de ma part, simplement une manière de vous remercier de vos actes de guérisseur, car, pour être franc, je ne vous tiens pas en grande amitié, je pense que vous savez pourquoi. Alors, durant le reste de notre séjour en votre demeure, gardez-vous de trop vous approcher d’Atalos. C’est un Dragon fier, et vous avez foulé au pied cette fierté.
En vous remerciant de votre hospitalité, Maître Elfe, permettez-moi de me retirer. »



Et sur ces mots, Amyelenor salua l’Elfe, ainsi que ses hommes, et partit rejoindre Atalos.
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MessageSujet: Re: Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] trêve - Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE] Icon_minitimeSam 14 Sep 2013 - 9:09

(Également une conclusion ici, ce qui met un terme officiel à ce rp)

Sa mémoire en ces lieux serait sa seule et unique arme. Ses paroles seraient son arc, ses arguments; ses flèches, et la vérité qui en émanerait serait encore plus paralysante pour ses adversaires que le plus concentré des curares. Il connaissait le code de respect de chaque peuples, il connaissait leur histoire, leur mœurs, il avait passé sa vie à étudier l'histoire du continent. Le passé recelait en ses entrailles le secret de l'union des peuples, il en était convaincu. Les trois royaumes possédaient leur force et leur faiblesses, tout comme leur habitants, mais une composition travaillée suffirait à structurer les liens d'un alliance solide et possiblement durable, advenant la possibilité d'une victoire armandéennes, chose qui était pour l'instant plus qu'incertain. Même avec la puissance et la force de frappe des trois peuples, une attaque frontale ne suffirait pas à éliminer la menace. Il fallait réfléchir à un moyen d'employer les force de chaque race en leur avantage, sans pour autant oublier de protéger leur faiblesses. Encore une fois, l'équilibre serait la clé de cette affaire.

Honnêtement, Ombre s'attendait d'avantage à voir un débat enfantin que tout autre chose. Les livres étaient parsemé d'histoire de trahison, de haine, de complot et de guerre injustifié. C'était évident que l'un de ces sujets allait faire son entré pendant le sommet. Restait à savoir si les chefs d'États, ou leur représentant dans le cas de l'empire humain, seraient aptes à outrepasser les conflits passé et de mettre leur différence de coté afin de sauver la terre qui était la leurs, sans exception. De son coté, il essaierait fortement de ne pas arracher la tête, ou du moins, essayer d'arracher la tête aux vampires présents. Il ne se faisait pas d'illusion, leur présence même suffirait à le mettre dans tout ses états, mais pour le bien de sa mission et de sa vie en générale, il se devait de rester calme. Les trois peuples seraient difficile à convaincre. Les humains eux même ne lui feraient pas confiance, une suspicion causé par son masque, ses manières un peu particulière et son dédain de la royauté. Les vampires verrait en ses paroles des insultes provocatrice et vide de sens, ou bien peu importante ou encore inutile sortant de sa bouche... Il ne savait pas vraiment quoi penser des Elfes, mais selon ce qu'il avait put lire, ils étaient assez égocentrique, à la manière des vampires, et n'accepteraient probablement pas de se faire donner des ordre par un "simple humain".

La bête croassa et l'assassin revint à lui. Il rongeait le cœur de la pomme dpeuis un petit moment déjà. Sa concentration retrouvé, il se leva et serra avec minutie les fruits dans son sac de voyage. Il remarqua d'autre diversité en terme de nourriture et pigea dans quelque plat, non pas pour manger saur le moment, mais d'avantage pour se refaire une réserve. après tout, il ne savait pas comment le conseil allait se terminer. Peut-être allait-il devoir courir quelque peu... Dans le pire des cas... Autrement, il mettrait calmement le cap vers Aldaria, afin d'aller rejoindre son frère et Luna. Il resta un instant dans le cadre de la pièce, détaillant une dernière fois les visages des individu présents. Il jeta également un dernier coup d'œil admiratif à la magnifique bête doré et se mit en marche. De ce qu'il avait compris, il avait le droit de circuler dans le domaine, et la réunion ne se déroulait de demain soir. Il avait donc encore un peu de temps à lui. Il pourrait penser, manger, se reposer... Et surtout explorer. Avec autant de personne coincé dans un espace restreint, il était plus que possible qu'il tombe sur des personnages hors du commun, ou de simple personnes à l'allure banale. C'est ainsi que le sac remplit de nourriture, l'oiseau sous le bras, l'assassin s'éclipsa en douce.
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Intrigue ; La Trêve, Partie 2 : Arrivée de la Délégation des Hommes [TERMINE]

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