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Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE

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MessageSujet: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 21:25


Il regardait la page encore vierge, plume à la main, comme si la missive allait s'écrire toute seule, comme si il n'allait pas avoir besoin de chercher avec soin ses mots pour présenter les choses. Il était bien plus doué avec les armes qu'avec la parole, c'était certain, et il n'avait pas eut de contact direct avec le nouvel empereur ou sa famille... Aussi, les choses étaient d'autant plus difficiles pour lui. Pourtant il allait bien devoir faire acte de présence un jour ou l'autre, il ne pouvait guère agir seul sans pouvoir coordonner la moindre tentative avec les intelligences et forces présentes en la ville de Gloria, sans parler du fait que ses troupes étaient longuement et dûment attendues et que les choses avaient assez traînées sans qu'il joue en plus au déserteur. Fuir seul c'était une chose, mais une armée s'envolant en fumée subitement ? Non là ça devenait ridicule. Il soupira, reposa sa plume, recula et quitta la page des yeux avec irritation. D'après ce qu'on lui avait dit, c'était Korentin Kohan qui dirigeait Gloria pendant la convalescence de son frère, une nouvelle qui s'était rependue avec les rares échappés de la ville tombés entre les mains de ses troupes mobiles qui ratissaient la campagne dans l'espoir d'agrandir leurs forces et de venir en aide aux villageois. Il devait donc s'adresser à lui, naturellement... mais il avait encore moins d'informations sur cet individu que sur l'empereur en personne, et sa confiance en un tel inconnu était plus que limitée quant bien même il s'agissait d'un membre de la famille royale. Avait-il le choix ? Pas vraiment... Et il n'avait pas non plus l'éternité pour écrire cette satanée missive, autant y mettre du sien et en finir rapidement. Autant faire simple et concis pour un premier envoi, avec un peu de chance, il aurait la réponse rapidement et pourrait ainsi développer au travers de cette correspondance ce qu'il convenait de faire exactement au sujet des assaillants, ou bien du projet qu'il avait lui-même entamé sans l'aval de personne et qu'il soutenait pourtant bec et ongle.

Citation :
Au représentant de son Altesse l'Empereur Gregorist Kohan, souverain des hommes, Korentin Kohan Duc d'Aldaria

Je vous prie, messire, de recevoir les respects et salutations d'Havard Svenn, Seigneur de la ville de Glacern et général de l'armée nordique. Je vous informe par cette missive expresse de l'arrivée en terre Glorienne des forces mandées il y à quatre mois par son altesse l'empereur Kohan. Nous avons contournés une Elena assiégée pour parer au plus dangereux, la menace pesant sur la capitale et sur vos personnes. Toutefois nos troupes sont en nombre trop réduit pour espérer faire lever le siège par une attaque frontale, j'ai donc prit la liberté de diviser mes forces en escadrons rapides afin de venir en aide à vos sujets dans les campagnes, en évitant au maximum les troupes Alayiennes. Il vous revient cependant de décider d'une organisation conjointe des forces internes et externes à la cité, j'attendrais vos ordres par retour de missive.
Je souhaiterais également, si cela est possible, connaître l'état de la ville et de ses défenses, et savoir si il existe des moyens d'envoyer discrètement des forces à l'intérieur des remparts pour renforcer vos propres troupes. En retour, je vous ferez parvenir des rapports sur les troupes et installations Alayiennes des environs, des contacts rapprochés nous ont permit de relever une topographie plus précise de leur camp de siège. Infiltrer des espions n'est pas chose aisée, mais c'est en bonne voies. Un rapport plus détaillé pourra vous être envoyé à votre demande.

Pardonnez la teneur martiale de mon message et le manque de manière, les temps nous obligent à quelques concessions sur le protocole que je serais ravis de maintenir en d'autres circonstances.

Dans l'attente de votre réponse, messire, recevez une fois de plus nos salutations
Havard Svenn, de Glacern  
Bon... ce n'était pas une panacée, et il ne supportait guère ce fichu protocole en vérité, mais bon ça Korentin Kohan n'était pas forcé de le savoir. Le plus important était qu'il réponde et qu'il lui donne des réponses. Un silence serait autant preuve d'impuissance qu'une autorisation implicite de mener la guerre seul. Il n'apprécierait guère cela, mais c'était toujours une possibilité. Reposant la plume, il s'occupa de faire sécher l'encre avec application tout en adressant une prière silencieuse aux esprits afin que les nobliaux du sud ne soient pas aussi drogués au protocole et aux manières que les elfes. L'insupportable caquetage de celui qu'il avait ramassé en cours de route avait bien faillit venir à bout de sa patience, surtout devant l'urgence de la situation. Le monde était au bord de la destruction et il se permettait de faire le paon.... Non il ne supporterait jamais les elfes. D'ailleurs il n'avait pas envie de les supporter.

Une fois l'encre sèche, il roula la page, la cacheta du sceau du loup, puis l'attacha à la patte de son faucon domestique qui prit les airs, direction Gloria. Il espérait vraiment que l'oiseau atteindrait son but... autrement tout allait se compliquer. Il n'avait plus qu'à reprendre son apprentissage des us Alayiennes en attendant une réponse. Combien de temps mettrait-il à répondre ? Il se le demandait vraiment. La curiosité autant que la méfiance l'emplissait dès qu'il s'agissait des nobles du sud. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il désirait tant marier son fils au sud, qu'il apprenne à se faire à ces eaux-là, car après tout c'était là que le pouvoir se jouait....  


Dernière édition par Havard Svenn le Jeu 29 Aoû 2013 - 20:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeJeu 15 Aoû 2013 - 13:38

Le vin était tout bonnement immonde. Personne n’osait le dire, mais Fabius voyait bien qu’il n’était pas le seul à avoir cet avis. Et pour cause, entre ceux qui ne se servait que d’eau, sous prétexte qu’ils étaient en guerre (allez donc raconter vos salades à quelqu’un d’autre) et les autres qui coupaient leur rouge jusqu’à qu’il ne ressemble plus à rien… C’était triste. Mais le Duc avait été très clair : partage et responsabilité. Même pas moyen de gratter un petit tonneau par ci par là.

Enfin bref, mieux valait ne pas s’attarder sur tout ce qui n’allait pas dans ce foutu palais. Une pareille liste avait le don de mettre n’importe qui en rogne. Particulièrement notre maitre-mage par ailleurs. Il avait bien essayé toutes les techniques de relaxations, et avait même embauché une masseuse à temps complet (pas seulement pour les massages d’ailleurs… mais passons), rien n’y faisait.

Au fond de lui, il savait pertinemment que deux choses seulement calmeraient son mal : devenir empereur ou mutiler très gravement son cousin préféré. Les deux étant bien évidement cumulable. Pour son plus grand bonheur.

Sur ces pensées rassurantes, le Borgne parcourait la pièce dédiée à la réception des messages impériaux. Non pas qu’il eut l’habitude d’aller chercher lui-même son courrier (il pouffa tout seul dans son coin à cette seule idée) mais qui sait ? Le meilleur moyen de se saisir d’une opportunité, c’était encore de bien regarder.

Quelques minutes passèrent avant qu’une lettre arrive, différente des autres, puisque destinée à son faux-jeton de cousin. Après avoir payé un coup aux employés présent tout en les félicitant de leur « excellent travail », il s’en saisit et mit les voiles d’un pas tranquille, sifflotant dans les couloirs.

Une heure plus tard, dans ses appartements et après une lecture assidue de la dite missive, il entama sa réponse.


*


Au souverain de Glacern, Havard Svenn, Général des armées du nord.



Je vous prie de pardonner mon cousin de n’avoir pu répondre à votre message. Les affaires de la ville l’occupent plus que de raison. En tant que Kohan, je serais votre interlocuteur.

Votre arrivée nous réjouit, car l’ennemi a balayé toutes nos défenses, si ce n’est les dernières, à savoir : les trois grandes villes. Gloria tient le coup. La cité est –comme vous le savez- construite pour la guerre. La préparation en vue du siège par l’armée vampirique nous avait déjà poussés à faire nos réserves.

Il n’y a à ma connaissance que les tunnels de contrebandier qui pourrait correspondre à votre demande. Depuis le tout début des hostilités, nous menons une guerre féroce contre eux, car si l’ennemi avait connaissance de ne serait-ce qu’un seul de ces passages : la situation deviendrait incontrôlable. Je me renseignerai.

Pour ce qui est d’une opération conjointe, ce n’est pas d’actualité pour l’instant. Vous n’êtes probablement pas au courant, mais les baptistrels ont convoqués –oui, je dis bien « convoqués »- les dirigeants des trois peuples à une assemblée. Le but serait d’organiser une trêve le temps de vaincre ces nouveaux venus.

« L’ennemi de mon ennemi est mon ami. »
En tant que Général, vous connaissez fort bien le proverbe, ses implications… et ses applications dans le monde réel.

Lors de la réunion à ce sujet, j’ai mentionné le fait que contrairement aux vampires ou aux elfes, les Alayiens ne cherchaient pas à nous exterminer. Ce qui à défaut d’un avantage, pourrait être pour nous un moyens de fixer des conditions lors de ces « négociations ». Comme vous le devinez sûrement, Le Duc et par sa voix, l’Empereur a condamné mes propos. De toute évidence, cette trêve sera, et ce à n’importe quel prix.

J’ai peine à voir nos frères et sœurs à ce point aux abois qu’ils en viennent à mendier l’aide de nos ennemis d’hier ou même de ceux qui nous regardaient mourir sans intervenir, mais peut-être est-ce une nécessité…

Toutes les informations que vous pourrez nous fournir trouveront leur utilité, soyez-en certain.



Recevez nos impériales salutations,

Fabius Kohan, comte du Landain et conseiller impérial.


*

Toute la missive était codée selon les normes en vigueur. Après relecture, le Flamboyant cacheta la lettre, puis rejoignit la salle quitté plus tôt. Il retrouva le dit faucon, et le renvoya à son propriétaire.
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MessageSujet: Re: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeJeu 15 Aoû 2013 - 15:55


La missive lui parvint avec une rapidité qui le surpris lui-même. Mais il la prit avec plaisir et entama sa lecture seul, en silence. L'entrée était simple, surprenante mais simple et il ne se formalisa nullement d'être éconduit par le Duc d'Aldaria. Il comprenait parfaitement que gérer la cité devait être particulièrement prenant, d'autant plus pour quelqu'un qui n'avait jamais eut affaire à ce genre de problème en temps de guerre. Une cité sous ordre militaire était toujours plus chronophage qu'une contre partie en temps de paix... et puis après tout on ne lui faisait pas l'affront de l'envoyer vers un interlocuteur de bas rang. L'homme qui écrivait était un Kohan, cela restait honnête. Fabius, Comte du Landain ? Ça ne lui revenait pas immédiatement, et Dracos que l'arbre généalogique des Kohans était touffus... mais avec un petit effort de mémoire il parvint effectivement à localiser l'individu et à mettre, si non un visage sur le nom, au moins une position exacte. Juste...

Il s'intéressa au contenu de la missive, et cette fois se décomposa lentement. Les défenses étaient perdues, en dehors des trois grandes villes, cela confirmait ce qu'il savait déjà. Gloria était une place forte et c'était un soulagement au vu de ce qu'elle subissait. Il n'était pas certain que des villes comme Althaïa et Lyssa résistent si bien à un tel siège. Le fait qu'ils aient prévu l'arrivée des vampires, et aient donc des réserves conséquentes était également un soulagement, car il était incapable de saigner davantage la population ou sa propre armée, l'effort qu'ils faisaient pour épargner les réserves étaient déjà énorme, il ne se voyait pas pousser davantage, même pour ceux piégés dans Gloria. Cependant si le siège se prolongeait dans l'automne et l'hiver il faudrait effectivement trouver un moyen de ré approvisionner la cité, et la présence des tunnels des contrebandiers étaient en cela une bonne chose. Très bonne même....

Le reste l'indigna. Blême, lèvres pincées de dégoût, il regardait fixement la missive, comme si il s'attendait à la voir rire et lui annoncer qu'il s'agissait d'une blague. Mais non... les elfes convoquaient leurs dirigeants ? Pire en réalité, les Baptistrels... Pour qui se prenaient-ils exactement ? Croyaient-ils qu'ils avaient l'autorité de les convoquer ? Rien que de relire les mots... lui donnait des envies d'elficides. Ses poings fourmillaient de l'envie de les abattre sur l'imbécile qui avait osé se croire supérieur à eux. Ils n'étaient pas de simples petits serviteurs que l'on commandaient selon son bon vouloir ! C'était vraiment navrant de voir à quel points des parvenus comme ceux là pouvaient être laissés dans l'illusion qu'ils détenaient le moindre droit ou pouvoir... Il ne croyait pas à cette alliance, cela ressemblait trop à une tentative de suborner les humains. Il n'était pas plus pour cette trêve que ne semblait l'être Fabius Kohan.

Il finit par se sortir de l'amertume et de la colère qu'il éprouvait et prit une page vierge et une plume pour rédiger sa réponse.

Citation :
Au Comte du Landain, Sieur Fabius Kohan, Conseillé impérial,

La promptitude de votre réponse me ravis, de même que les précieuses informations que vous me transmettez. Je suis soulagé de savoir que la ville possède des réserves pour tenir le siège, il risque d'être compliqué de réunir de quoi fournir la cité en cas de besoin. Les campagnes alentours sont ravagées et converties, et Aldaria fait face à un afflux très conséquent de réfugiés. Je compte tout de même mettre les cités d'Althaïa et Lyssa à contribution, c'est le moins qu'elles puissent faire puisqu'elles n'ont guère de combattants à fournir pour renforcer nos troupes. Dès que vous pourrez me fournir des informations sur ces tunnels j'organiserais un premier passage de troupiers, de vivres et d'armes afin de soulager quelques peu les hommes en postes sur les remparts autant que la population. N'hésitez pas à me faire une liste du matériel le plus nécessaire et je m'arrangerais pour le faire parvenir.

Je suis... plus que surpris, si non indigné, d'entendre parler de cette convocation. Nous avons beau avoir une soit-disant alliance avec les elfes, je n'aurais jamais imaginé qu'ils auraient l'outrecuidance d'agir comme si nous leurs devions quoi que ce soit. Ont-ils soufferts le moins du monde de l'avancée Alayienne lorsque nos cités sont assiégées ? Je n'étais en effet pas au courant d'une telle demande et je crois qu'il aurait mieux valu que je reste dans l'ignorance. Ils prennent trop de libertés, alors même qu'ils n'ont rien à offrir... je doute de l'utilité d'une alliance. N'avons-nous pas déjà vu les effets de notre alliance avec les elfes ? Croire que nous tirerions quelque chose des vampires en plus de cela est une imbécillité, mais je suppose que ma parole n'aura guère plus de valeur que la vôtre aux yeux de notre souverain Sieur.

Je me trouve présentement en campement Alayien, je suis entré en contact avec l'un de leurs général, une femme du nom de Lyra, proche du Néant. J'ai beaucoup appris d'elle et de mon passage en leur sein. Bien entendu, mon but est avant tout d'en apprendre davantage, non de les rejoindre réellement bien que certaines de leurs idées m’agréent. Ils ne nous combatte qu'en raison de notre acharnement à les repousser et à conserver la magie. Ils convertissent le petit peuple et les guerriers qu'ils trouvent selon leurs préceptes. Si nous décidions d'entamer un dialogue avec eux sur la base d'une entente nous pourrions aisément nous épargner cette guerre, et mieux que cela, venir à bout des vampires... et des elfes bien entendu, cela va de soit. Mais est-ce que sacrifier une race déjà mourante au profit de la nôtre, florissante, ne serait pas un choix si non appréciable du moins salvateur.

Je sais que mes propos ferons sans aucun doute grimacer sa majesté, je puis sans doute m'attendre à être traité d félon, je soutiens tout de même que cette option ne devrait pas être abandonnée. Les Alayiens ont dépassés le besoin d'user de la magie qui nous ralentis. Avec leur aide, c'est un véritable âge des hommes qui pourrait voir le jour. Leur campement en est un exemple flagrant. Vous avez eut affaire aux trébuchets, aux balistes, mais ce ne sont que de piètres armes comparés à celles qui attendent encore ici. Je ne donnerais que l'exemple d'un lanceur de glaives mobile, dont la portée est deux fois celle de notre meilleur baliste, et dont l'usage ne nécessite guère plus d'une personne. La visée est de même améliorée par un système de crans. Une véritable merveille d'ingéniosité. La pointe de ces armes est faite de verre noir, exactement comme leurs armes et armures. Autant dire que la magie ne peut pas les arrêter. Je crois qu'il réserve ces armes là pour les combats en plaine. Je vais préparer la topographie de leurs camps et de leur hiérarchie, dès que j'aurais put parler avec le prêcheur toutefois.

Respects,
Havard Svenn, de Glacern


Il fit sécher l'encre, la roula et la cacheta, puis la renvoya par oiseau, attendant avec plus d'impatience encore la réponse.
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MessageSujet: Re: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeLun 19 Aoû 2013 - 15:35

Accompagné de quelques rufians (des mauvais bougres qui vendraient leur propre mère pour une petite bière), le Borgne pénétra dans l’Auberge de l’Ouroboros (le serpent qui se mord la queue). Ses renseignements ne valant guère ceux des guildes assermentés, il avait dû s’y reprendre à plusieurs fois avant de décrocher le gros lot.

Les frères Pendu et leur mère, qui se conduisait en véritable matriarche. Apparemment ils contrôlaient l’un des derniers tunnels de contrebandier encore fiable, c’est à dire suffisamment entretenu sans que l’on risque de finir enterré vivant. Une mort peu enviable au demeurant.

Ils entrèrent sous les sifflements des arcs et autres arbalètes. De toute évidence, trahis par leur propre informateur. Ce qui était monnaie courante dans les bas-fonds. Fabius se cacha derrière l’un de ses hommes qui en profita pour prendre un carreau dans l’œil. Dès que sa carcasse tomba, le maitre-mage déchaîna le feu à plusieurs reprises. Un sourire mauvais enlaidissant son visage.

Des corps carbonisés tombèrent à même le sol tandis que rufians et voleurs se jetaient les uns sur les autres dans un corps à corps des plus chaotiques. Pas d’épée et de bouclier ici, juste des dagues, des chaises et des pieds de biche. Les cris s’entremêlèrent : râles d’agonie, pleurnicherie des blessés, bestialités des combattants encore debout.

Cela n’inquiéta guère le Comte ; ils se trouvaient dans une partie de la ville ou la garde ne mettait guère les pieds. Et quand elle le faisait, ils étaient tellement nombreux qu’on les voyait venir à cent mètres.

Quelques minutes passèrent, avant que les choses ne se calment. La magie du noble permettant la victoire. Une bataille certes peu glorieuse, mais de toute façon, personne ne devait survivre. Lui seul devait savoir pour le tunnel. Un prisonnier l’y conduisit, et lui montra « bien gentimment » comment les ouvertures fonctionnaient.

Ceci fait il le tua. Lorsqu’il remonta, ses deux derniers hommes « s’occupaient » de la mère. Autant dire qu’ils n’étaient pas très exigeants. Fabius hésita à leur laisser ce dernier plaisir, mais après tout, les scrupules finissaient toujours, tôt ou tard, par vous retomber dessus.

Ces trois derniers morts, il brûla les cadavres, scella le sous-sol, puis fit appeler le croque-mort et paya des femmes de ménage.  L’auberge était propre et vide. Evidemment un tel bâtiment ne le restait jamais très longtemps dans un quartier pareil.

Il fallait faire vite.

Cette histoire lui avait pris environ une semaine, ce fut donc huit jours plus tard qu’il prit la plume.


A Havard Svenn de Glacern

Veuillez pardonner ma réponse tardive, l’affaire qui nous concerne tous les deux a prit plus de temps que prévu, mais elle est maintenant réglée.

Ma garde personnelle ouvrira le passage à l’heure et aux coordonnés suivantes :
(des suites de chiffres codés parsèment alors le parchemin), vos hommes trouveront de ce côté de la ville une auberge vide.

Je vous conseille de l’investir et d’en faire votre pied à terre. Le dit quartier est malfamé : chacun s’y occupe de ses affaires sans se mêler de celles des autres. Si des curieux se montrent ce seront des espions. Mais je gage que vous et vos hommes savez gérer de genre d’imprévu.

Ci joint la liste demandée, écrite par la main de notre intendant.

Pour ce qui est de cette convocation, j’ai peur que la situation ne soit pire encore. Car si les baptistrels sont très majoritairement des elfes, il est vrai, ils ne dépendent pas de l’impératrice ni du conseil. Non il s’agit bel et bien d’un groupe indépendant qui pour une raison ou une autre, semble se croire supérieur aux nations qu’ils veulent commander. C’est tellement aberrant que je ne trouve même pas les mots pour décrire cette situation.

Quant aux alayiens, je suis d’accord avec vous, j’ai d’ailleurs été parmi les premiers à faire leur connaissance. S’ils ne seront peut-être jamais des alliés de confiance (mais qui peut se targuer de l’être ?) étant donné leur soif de domination, les elfes et les vampires en font de pires encore.

Je suis moi-même mage, et pourtant je n’hésiterai pas à abandonner pareil pouvoir pour sauver et faire prospérer l’empire. Tout changement implique des sacrifices.

Votre description détaillée ne fait que renforcer cette conviction.

Malheureusement, j’ai peur que notre opinion ne soit minoritaire. Mes cousins sont des idéalistes et les conseillers filent doux devant le Maitre-mage Faudar, qui n’abandonnera jamais la magie et peu importe le prix à payer. Peut-être que les négociations désastreuses qui s’annoncent les pousseront à revoir leur position…


Mes respects,

Fabius Kohan



Ayant noter le peu d’attache du bonhomme au protocole, cette nouvelle lettre était moins ampoulé. Une fois cacheté, le papier de l'intendant ajouté au courrier, le faucon partit avec.
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MessageSujet: Re: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeSam 24 Aoû 2013 - 19:13


Il fondait énormément d'espoirs sur la capacité de Fabius Kohan à découvrir ces fameux tunnels de contrebandes, car alors cela donnerait une fameuse occasion pour pouvoir envoyer de quoi aider la cité en son sein. Il avait d'ailleurs tout fait pour obtenir les promesses d’assistances des deux autres cités libres encore loin de la guerre. Le dirigeant de Lyssa ne semblait pas perdre son mérite et sa loyauté, en revanche, le conclave d'Althaïa était tout simplement un ramassis de crétins douteux qu'il faudrait très certainement remettre au pas. Hélas pour eux d'ailleurs, il avait de la mémoire lorsqu'il s'agissait de retenir la fourberie, et n'hésiterait tout simplement pas à en informer qui de droit. Enfin... il avait tout de même arraché ce qui ressemblait le plus à une assurance d'aide. En attendant la nouvelle missive du Comte Kohan, Havard continuait d'observer les Alayiens et d'en apprendre davantage sur eux. Après tout, il avait promis un rapport complet, et devait tenir ses promesses, autant qu'il tenait à l'enseignement des serviteurs du néant. Leurs techniques étaient tout simplement remarquable, et même si il n'était pas un génie, il restait certain que les artificiers de l'Empire sauraient se servir de ce qu'il leur transmettrait pour améliorer leurs propres armes, notamment de siège. Il avait rassemblé de nombreuses notes, qu'il avait expédiées à une autre unité mobile de son armée en attendant de savoir ce qui allait se passer. Ainsi, lorsqu'il reçut la missive huit jours plus tard, il l'ouvrit avec empressement.

Les premières lignes le soulagèrent. Ainsi il avait effectivement trouvé les passages. Pas qu'il douta de lui, mais on ne savait jamais par les temps qui courraient. Il allait pouvoir régler les détails rapidement afin de se préparer. Les coordonnées et horaires étaient cryptés, qu'il mit un temps à saisir et nota dans un coin de son esprit pour ne pas les oublier. La location du lieu était idéale, et il n'aurait aucun mal à placer des hommes de confiance là-bas pour veiller au grain. Des gardes loups, très certainement, pour éviter tout doute possible concernant ses ordres. Ses soldats personnels étaient dévoués corps et âmes à sa cause et il savait qu'ils ne feraient que ce qu'on leur dirait. Ils géreraient parfaitement bien, pour son plus grand plaisir.
Il mit la liste de coté, continua sa lecture. Fronçant les sourcils aux précisions concernant les négociations, il inspira longuement pour s'éviter une colère sourde. L'idée même de ce que cette convocation représentait, l'outrecuidance, l'arrogance de la demande, le laissait sans voix. Cela rassemblait ses pires craintes...

L'avis du Comte sur les Alayiens était, en revanche, quelque chose qu'il avait attendu en détails, et il n'était pas déçu. Certes il avait raison, il valait mieux ne pas croire qu'ils seraient jamais des alliés de confiance, et en cela Fabius était plus circonspect que lui, mais ils étaient humains, eux, et fonctionnaient donc foncièrement de la même façon qu'eux. A la mention de sa volonté d'oublier la magie, il cligna des yeux. Une telle affirmation forçait le respect, et le mettait dans de meilleurs conditions encore. Il resta pensif sur la fin de la missive, réfléchissant attentivement. Il avait déjà dit beaucoup de choses, peut-être même trop... Mais il était rare que l'on partagea ses idées en ne venant pas de Glacern. La'intérêt pour ce fameux Comte grandissait lettre après lettre, et il contempla un instant l'idée d'entrer lui-même dans la cité. Mais non il devait rester en arrière, afin de s'assurer que les intégrations alayiennes continuaient, et que la guerre de fond se poursuivait. En revanche, il été bien inspiré d'envoyer des proches à lui pour influer dans la cité... il entrevoyait en vérité une superbe opportunité.

Il débuta donc sa missive.

Citation :

Au Comte du Landain, Sieur Fabius Kohan,

J'ai bien noté les coordonnées transmises, mes hommes seront au rendez-vous, comme prévu. J'enverrais des soldats de ma propre maison, afin de nous assurer de la discrétion et de la sécurité totale des lieux. Je pense également vous envoyez l'un de mes capitaines, afin de faire voix de notre présence et apporter un soutient tactique, bien que je me doute que vous disposiez de cela en abondance je pense également qu'ils ont prouvés se reposer sur la magie plus que les armes. Un individu formé à éviter cette drogue ne sera pas le malvenu je pense.

Je vais me charger de rassembler ce que vous demandez, mais je dois vous avouer que les réactions de certains, en temps de guerre, me laisse perplexe. Je n'irais jamais prétendre évidement que... d'admirables régents tels que les sages d'Althaïa sont des vautours, ce serait bien malvenu de ma part, et cependant je me trouve forcé de constater que l'aide n'est point prompte à venir lorsque leurs ville bénéficie encore de la paix de l'éloignement. Tardifs alliés les appellerais-je, pour des individus qui clament si avidement leurs loyautés à la couronne. Je suppose que ce sont là les affres de la guerre et non point une quelconque sédition opportuniste.
Nous ne pouvons pourtant nous permettre de patienter et de palabrer lorsque la capitale a besoin de nous. J'imagine que, pour plus de sûreté, une prise de pouvoir militaire temporaire dans les seigneuries en question ne serait pas un mal. Avec l'autorisation expresse de la famille impériale évidement.

Pardonnez ma franchise, mais je suis étonné de vos contacts avec nos agresseurs, alors que vous vous réclamez mage. Aurais-je loisir de connaître les détails ? Je crains que ce genre de choses ne soient accidentellement oubliées lors des rapports entre notre province et le sud. A croire que l'on nous juge incapable d'apprécier ce genre d’événements à leurs justes valeurs. J'en reviens cependant à cela, les alayiens ne seront jamais dignes de confiance, mais nous pouvons leurs soutirer leurs sciences, et connaissances, puis les améliorer nous-même avant de les bouter hors de notre continent au besoin... Quand à la minorité de notre position, je pense en effet que les négociations aideront à les faire changer d'avis. Plus généralement pourtant, je pense que nous ne seront pas minoritaires sur le long terme. Le peuple veut de la stabilité, la paix. Je pense qu'une fois qu'il sera clair que le choix doit être fait être la magie et la vie, ils choisiront d'abandonner la magie.
Bien entendu cela serait plus simple si l'Empereur acceptait de soutenir cette idée. L'éloignement de ce fameux maître mage, ainsi qu'un plaidoyer continu pourrait le faire plier. Et si il se montre véritablement un obstacle à la résolution de ce conflit, alors peut-être auront nous besoin d'un nouveau souverain... plus prompte à englober toutes les possibilités. Hypothétiquement bien entendu. Qu'en dites-vous ?

Respect,
Havard Svenn
Il cacheta la lettre, l'attacha, ainsi qu'une partie du rapport sur les Alayiens, concernant les généraux, à la patte de l'oiseau, et le laissa prendre son essor.
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MessageSujet: Re: Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE Icon_minitimeJeu 29 Aoû 2013 - 17:04

L’auberge en question avait été investi, comme prévu. Désormais du ravitaillement en vivres et en armes parvenait aux hommes et aux femmes de Gloria. Néanmoins l’acte en lui-même fut peu souligné et à peine remercié. Et pour cause, la ville avait encore en réserve de longs mois de provision. Que ce soit en flèche ou en viande séché. N’étant pas désespérés, ils étaient loin d’être aussi reconnaissants qu’ils auraient dû l’être.

Mais Fabius s’en moquait. L’important dans la manœuvre étant ce qu’elle lui avait rapporté à lui. A savoir une crédibilité largement renforcé au conseil et parmi la Noblesse. L’absence du maitre-mage, la blessure de l’empereur, et son cousin de duc accaparé par la siège lui laissait tout le temps du monde pour placer ses billes.

Il avait toujours été très convaincant. Son totem lui permettant de mentir même aux politiciens le plus rusés et ce, sans qu’ils ne s’en rendent compte. C’était presque comme si les esprit voulaient sa victoire. En dépit de la guerre et de ces fichus négociations dont-ils n’avaient aucune nouvelle (si ce n’est qu’ils étaient bien arrivés), les choses semblaient s’arranger au fur et à mesure que Fabius reprenait le contrôle sur ce qui lui échappait depuis quelques temps.

En cela, le seigneur du nord devait être remercié. C’était en grande partie grâce à lui que le travail de sape du comte fonctionnait aussi bien. Le fait de n’être pas aussi seul qu’il le pensait avait renforcer les convictions du Borgne, et cette alliance lui ouvrait bien des portes car les nobles étaient avant tout pragmatiques. Les nordistes étaient juste là, dehors, tandis que l’armée que devait former la trêve n’était pour l’instant qu’une hypothétique utopie.

Autant de circonstances et de conjectures qui leur mettait le vent en poupe. Néanmoins, il ne fallait pas relâcher leurs efforts.

C’est avec cet état d’esprit qu’il répondit deux jours plus tard à son correspondant.

A Havard Svenn de Glacern

Dans de telles circonstances, toute aide est bonne à prendre et je gage que votre capitaine sera des plus utiles. D’abord avec les nobles qui veulent en savoir plus sur vous et vos… idées (à ce sujet, j’ai peur que votre homme ne doive subir quelques soirées mondaines, la cour étant par nature très curieuse). Mais aussi avec nos militaires qui rêvent d’apprendre l’art de faire la guerre sans magie. D’abord par pragmatisme, mais aussi un peu (je pense) par envie de s’émanciper de la guilde des magiciens.

Pour ce qui est d’Althaïa… Si cela ne dépendait que de moi leur trahison (car si attendre de savoir qui sera le vainqueur est intelligent quand on ne dispose pas de forces militaires conséquentes, il faut l’admettre ; cela n’en demeure pas moins une traitrise) ne souffrirait aucune indulgence. Néanmoins je ne puis prendre seul cette décision, je n’en ai pas le pouvoir. Je ferais donc remonter l’information à qui de droit.

Il est tout à fait normal que vous ne soyez pas au courant. Seul un cercle très restreint a eu accès à ces informations. Les alayiens sont apparus pour la première fois dans la salle aux trésors de Gloria à la recherche de l’un de leurs artefacts. Étonnement, et malgré leur puissance supérieure, ils furent… comment dire ?.. « Bons », avec les humains. Je crois que le terme convient, faute de mieux. Le plus étrange étant leur attitude à mon égard, presque respectueuse et amicale, pour une raison que j’ignore.

Je partage entièrement votre appréciation de la situation alayienne.

De même que votre analyse sur leur peuple de l’Empire, qui se moque éperdument des elfes et particulièrement des vampires qui les chassent comme des lapins depuis maintenant quelques années.

Nos idées se propagent dans la capitale, mais tout dépendra des négociations. Si elles réussissent, les nobles et les conseillers se rallieront à mes cousins et oublieront bien vite notre existence. Néanmoins ce ne sera que du court terme, car une telle alliance ne sera pas faite pour durer très longtemps, et finira probablement dans la trahison et le sang.

L’Empereur est inaccessible. Alité par sa blessure. Je crois que seul Korentin peut le voir, et il lui obéit en tout point. Non, encore une fois je suis d’accord avec vous, le jour viendra peut-être ou la situation devra être appréciée dans son ensemble par quelqu’un à l’esprit disons… à la fois plus ouvert et plus ferme.

Mes respects,
Fabius Kohan

PS : votre rapport a été transmis à nos généraux.


Un étrange sourire aux lèvres, le Borgne envoya la lettre, satisfait.
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Correspondance en temps de guerre - Partie 1 [PV Fabius]TERMINE

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