Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé

Clock Tower Parade

Un pas, un petit nuage de poussière sur le sol d'obsidienne froid et immuable, un sifflement d'exaspération, un cliquetis discret d'armure et un nouveau pas, un cercle vicieux se répétant sans fin, une danse hypnotisant dans sa simplicité, dans sa futilité tandis qu'un esprit bouillonne de plus en plus comme un immense chaudron dont on aurait oublié le feu. La salle résonnait étrangement aux sons de son exaspération, renvoyant en écho ses grommellements de fauve en cage comme une mélodie incongrue qui ne faisait que renforcer son envie de rugir d'impatience et de fureur en secouant tous ceux qu'il rencontrait comme de vieux prunier pour leurs faire passer l'envie de le faire attendre ainsi. Il tournait toujours en rond, le dos voûté, les épaules en avant, les yeux fixés sur le sol et les muscles si raide et contracter qu'il en aurait eu des crampes si il avait été humain... devant ses yeux dansait des images des tortures plus terrifiantes les unes que les autres à infliger à ceux qui ne respectaient pas les horaires, ses crocs serrés à en crissaient ne laissaient passer que des sifflements de plus en plus enragés et ses mains, le long de ses flancs, se fermaient et s'ouvraient comme si il avait eu envie d'étrangler quelqu'un. Il finit par s'arrêter, rejeta la tête en arrière et poussa un gémissement de désespoir avant se passer une main dans les cheveux et de s'affaler en tailleur sur le sol en dessinant des ronds dans la poussière... si les autres n'arrivaient pas tant pis pour eux.

Un pas, un petit nuage de poussière sur le sol de verre terreux et de mauvais goût comme le nid d'un gros vers, une chanson montant doucement dans le noir comme une formule magique contre l'ennui qui menace de le faire s'endormir, au bien sûr un vampire ça ne dort pas mais il aime la formule, il la trouve agréable et pratique, un interlocuteur fait toujours des efforts quand on menace de s'endormir même si il ne pouvait pas prétendre avoir un interlocuteur puisque ceux qu'ils attendaient ne daignés pas se montrer, par peur ou parce qu'ils n'étaient pas un passe temps à leur mesure ? Il aurait parier sur la seconde, à leurs yeux ils ne devaient être que des pions d'un seigneur absent qui récitaient des vers appris par cœur. Il aime la sonorité que prend ses mots dans la salle presque vide, il a l'impression d'être dans une salle de chant ou de comédie, et la vie n'est elle pas une grande comédie ?La plus ironique et la plus improbable que les esprits est put inventer et certainement la plus rebondissante ! Il en aurait presque envie d'entamer un monologue dont il a le secret juste pour combler le vide et le silence et qui sais ? Peut-être que ceux qu'ils attendaient se décideraient à enfin leurs faire grâce de leur présence si délectable... Il arpentait la salle dans toute sa longueur, le pas dansant comme si il se trouvait à un bal devant des demoiselles à impressionner, son visage couleur d'os porte un air réjouit, il a enlevé les bandes de cuir qui dissimules ses traits d'habitudes, il ne veut pas se cacher, il n'a pas de raison de se cacher, il est le chien qui garde la bergerie pendant que le maitre est au champ et il sait qu'il fait bien son travail. Il se tien droit, presque royal dans son cynisme et son narcissisme, ses mains sont croisées dans son dos et yeux à demi fermés par l'amusement de ses pensées alors qu'il se demande comment il va perdre ceux qu'ils attendent pour son plus grand plaisir. Il rejette la tête en arrière et un sourire s'épanouit sur ses lèvres presque bleu avant qu'il ne fasse un petit bond mesurer et se place sur le sol, en tailleur avec un éclat malicieux dans ses orbes céladon.

Cela faisait bien deux heures à présent, il se demandait si c'était les conseiller qui étaient lent ou si les hérauts bavardaient en chemin, si la seconde solution s'avérait être la bonne il se ferait un plaisir de manger tout cru les responsables, puis il planterait sur des piques les têtes de ceux qui avaient accaparés lesdits responsables et enfin il irait lui même frapper à la porte des membres de ce maudit conclave et tant pis si il devait les trainer jusqu'à la chambre du conseil par la peau des fesses. Depuis qu'Elrorad l'avait tiré hors de sa caverne en lui annonçant le mot « bataille » il ne tenait plus qu'à une seule chose, se remplir l'estomac et tuer le plus possible, jaillir hors des galeries comme un chat d'une boite et s'en aller consommer le massacre sanglant et délicieux qu'on lui avait promit. Il n'avait plus que cela en tête, plus rien d'autre ne comptait, plus rien n'était intéressant, il se fichait éperdument d'avoir le soutien des hurluberlus du conseil, il n'était pas un gamin à contrôler. Mais évidement messire l'argenté coupeur de longues oreilles ne voulaient pas partir sans avoir informer le triumvirat et tuti quanti de l'action de son idole, il nommait Lorenz Wintel je-vais-être-le-maitre-du-monde-obéissez-moi, il avait plié, contre son grès mais il avait plié et c'était ainsi qu'il avait atterri dans l'enfer de cette salle à attendre comme un imbécile.

Le temps commençait vraiment à être long, même pour lui et Dracos seul savait qu'il pouvait être patient quand les évènements le demandaient, mais là tout de même quelque chose n'allait pas, vraiment, absolument pas, peut-être que les messagers qu'ils avaient envoyer n'avaient pas encore atteint leurs but, après tout les galeries étaient un véritable labyrinthe et les vampires pouvaient se trouver n'importe où à l'intérieur des sombres boyaux mais là encore si il savait se montrer compréhensif il n'avait rien d'un modèle et résolut d'aller lui même chercher les conseiller si ceux ci tardaient encore, il montrerait aux hérauts comment faire leurs travail. Le jeune bras droit du 'prince' vampire Lorenz était venu en toutes hâtes pour lui annoncer que le temps de l'ennui était finit et que les tambours de guerre résonneraient bientôt pour prouver au monde que les sangs froids étaient encore à craindre et redouter... pathétique de son point de vue, les vampires n'étaient rien de plus qu'un ramassis de bêtes affamés et pourrissantes, il ne voyait vraiment rien de glorieux à se rengorger d'un massacre à grande échelle qui signerait la fin d'un monde même si il devait avouer que tester ses capacités de combattant le démangeait quelque peu, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de montrer ses aptitudes... de là à y trouver fierté, le pas restait malgré tout gigantesque. Il avait eu une pointe de dédain lorsque l'argenté avait insister pour réunir le conseil mais n'avait pas fait de commentaire si ce n'était qu'il n'attendrais pas indéfiniment et surtout pas pour parader les actions d'un Lorenz qui l'horripilait au plus au point, et à présent il commençait en songer que Elrorad avait besoin d'un rappelle de certaines vérités qu'il semblait avoir totalement oubliés.

Il se releva avec emportement et vint se planter près de l'argenté en croisant les bras, soufflant comme une forge et dardant son regard de gel sur la forme du jeune vampire, son esprit oscillant entre l'envie de l'assommer ou de l'enlacer pour le broyer contre son plastron tel une fragile petite sourie. Il ne dit rien cependant et émit un son entre le feulement et le couinement pour indiquer qu'il n'allait pas tarder à faire un massacre si l'autre ne réagissait pas, il tremblait de rage et son visage dissimuler par les bandes de cuirs se tordit en un rictus d'agacement avant qu'il ne prenne la parole... ne prenne la parole... ne... prenne...la....PAROLE ! /mes excuses je voulait simplement t'empêcher de t'en prendre à la mauvaise personne, note bien que pour ma part cela ne me dérangerait pas outre mesure que tu t'attaque à lui, ce misérable insecte n'est pas digne de mon intérêt mais comment va tu expliquer cela si nos 'invités' arrivent ? Ou si tu te bat avec lui et que Lorenz en entend parler ?/ Il obtempéra de mauvaise grâce...

« Le sablier à tourné maintes fois et le silence du triumvirat pèse sur notre toile de manière très incommode. Je le laisserait tourner encore une fois et ensuite je partirais en chasse »

/Mes avis que tu aurait dû me laisser faire... non en faite tu devrait me laisser faire à partir de maintenant. Tu va finir par exploser et si tu ne le fait pas tu ne sera pas mieux, d'autant que la politique est mon point fort et non le tien/ Il acquiesça mentalement à la remarque, la politique était un atout que la voix possédait depuis toujours contrairement à lui, elle serait meilleure conseillère que lui lors de l'entre vue même si il n'avait pas envie de l'admettre. Il fit un signe de tête n'engageant à rien et se plaça près de l'entrée de la caverne, tapi dans les ombres, une main sur la garde de son épée tel une statue militaire des cités humaines, son visage neutre et fermé et seul ses yeux trahissant son état d'agitation / Parfais, tu est parfais comme cela, reste tranquille et fait moi confiance je nous ferais sortir de là en un seul morceau / Il eu un tic, le doute encore présent en lui mais un chuchotement de son compagnon de toujours eu raison de ses réticences et il ferma les yeux en adoptant une posture digne mais le dissimulant à ceux qui ne regardaient pas à deux fois avant de passer leurs chemins. Si le moindre problème survenait il serait là pour désamorcé les évènements... / Nous seront là, ne m'oublie pas / Il n'oubliait pas, il n'oubliait jamais...

[Hrp : Je fait juste un rappelle pour l'ordre de postage ^^ Adry - Gaby - Elro - Kylian puis qui veut si quelqu'un vient d'ajouter à la liste. Si mon rp ne vous convient pas envoyer moi un mp ^^ : Fin du Hrp ]

La lune, les étoiles. Un tête à tête avec Gabriela. Où était-elle? Voyons... Il faisait nuit, et pour une fois les heures nocturnes étaient belles. La température était adéquat, il n'y avait pas de nuages... Alors? Alors mademoiselle se moquant du monde était perchée en haut d'un arbre. Et pas n'importe comment je vous prie. Mademoiselle la funambule avait grimpé avec agilité jusqu'à la branche la plus grosse du chêne sur lequel elle avait jeté son dévolu, et s'y était allongée sans plus de préambule, une jambe se ballotant dans le vide avec flemme, imitée par ses cheveux que la petite brise faisait onduler à son gré. Et qu'est-ce qu'elle faisait là haut? Elle rêvait. De quoi? De tout et de rien, de formes et de couleurs, de chevaux à bascule volants et de fleurs qui chantent mais pas seulement. Elle rêvait également de boussoles d'or qui ne pouvaient mentir, d'une lune qui pourrait être la proie de chauve-souris ou encore... Ou encore... D'un démon profondément endormi, qui ne cesserait de rêver et dont le château, prison mais également lieu de rêve dudit démon grandirait en même temps que lui. Pourquoi? Parce que s'il devenait trop étroit, les murs se resserreraient sur lui et l'empêcheraient de rêver! Et alors, qui donnerait vie aux songes et mirages? Aux pays faits de glaces, de chocolats, de bonbons...?

Singulières préoccupations pour une vampire. Vampire qui, perdue dans ses rêveries candides, avait la tête plongée non plus dans la lune mais déjà perdue au-delà de la voie lactée, avec le sourire tranquille des imbéciles heureux. Aussi jeune soit-elle, aussi folle puissions-nous la considérer, Gabriela n'aurait changé pour rien au monde. Pourquoi? Parce que loués soient les fêlés! Car ce seront eux, bien avant tous les autres, qui laisseront passer la lumière! La lumière... La plus... Merveilleuse de toutes, la plus pure... La plus éclatante. Celle du soleil bien évidemment, meurtrissante maintenant qu'elle était morte! Quel dommage... Gabriela avait toujours aimé le soleil. Si elle avait pu avoir un bijou, elle aurait voulu une pierre ronde aux éclats dorés et se serait moquée de sa provenance ou de sa valeur. Cette petite pierre l'aurait comblée pour des siècles.

Dur retour à la réalité pour elle, elle quitte la galaxie éthérée, peuplée d'étoiles et pourtant si vide... Pour revenir brutalement sur terre, aussi dure et réaliste que sa condition de vampire suceuse de sang. La lune avait ceci de joli que lorsqu'elle était pleine, elle leur permettait de voir le jour comme en pleine nuit. A moins que ça ne soit l'inverse? L'inverse est vrai, et la réciproque également. Ainsi tout un chacun est heureux.

Pas vraiment mélancolique mais pas franchement extatique non plus, c'est en poussant un lourd soupir que la jeune vampire glissa une main sous sa tête alors que ses yeux verrons reflétaient l'éclat de l'astre nocturne.

"Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D’un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d’un portique fabuleux
Dans l’or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux."

Des vers assurément magnifique, non pas d'elle, mais qui lui revinrent en mémoire à ce moment là. Rien de plus normal alors qu'elle avait pensé au soleil, aux autres étoiles nébuleuses, magnifiques... Et au sang dont elle était esclave, ce vin vital plus rouge que rouge, ne dit-on pas d'ailleurs "rouge lit de vin"? Obsédant, délicieux... Enivrant comme le disait ce si merveilleux poème, bien que l'auteur parlait bel et bien de vin et non pas de sang... Pour un vampire cette phrase pouvait très bien avoir un sens très différent de celui exprimé par le poète. C'était cela qui était plaisant avec les mots, et qui justifiait le plaisir de Gabriela de jouer avec.

"L’opium agrandit ce qui n'a pas de bornes,
Allonge l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l’âme au-delà de sa capacité."

L'Opium... Une drogue délicieuse... Comme Gabriela aurait aimé y être sensible! Comme ce devait être doux que de percevoir le temps d'une autre façon que comme une suite inébranlable de secondes! Imaginez... Voir en direct une pièce s'allonger de vingt mètres! Oui, ce devait être une expérience unique... Et aujourd'hui inaccessible...

"Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers."

Ces vers... Les plus beaux qu'elle eut jamais eu le loisir de lire... Si beaux, si doux, si... Elle ne parvint pas à empêcher ses yeux verrons de s'emplir de larmes... Enfin, c'aurait dû être des larmes. Mais elle était morte. Son corps était figé dans son éternelle jeunesse, mais déshydraté. Comme un morceau de pain rassit. L'extérieur est toujours aussi appétissant, mais il est plus dur que du bois. Alors, ce ne fut pas de l'eau qui monta à ses yeux. Mais du sang. Des larmes de sang. Elle laissait échapper de la façon la plus bête qu'il soit le flux vital après lequel elle courait tant... Mais, ça n'avait pas d'importance. Les sentiments, et son affection pour quelques petites choses "humaines". Voilà ce qui la préservait de la folie. Alors plutôt que de cracher sur ses larmes, elle les accueilli avec bonheur et les laissa rouler tout leur saoule sur ses joues, laissant sa bouche s'étirer en un sourire. L'une de ces larmes d'ailleurs vint mourir au coin de ses lèvres, ainsi la boucle était bouclée et rien n'était perdu. Et en parlant de bouche...

"Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort !"

Que de beauté, que de vérité dans ces saintes paroles! La bouche, la bouche d'un vampire! Sa salive qui mord, le venin qu'ils véhiculent! Qui plonge l'âme dans l'oubli... Les souvenirs se perdent lors d'une transformation, qui est pourtant si douloureuse qu'elle donne une sensation de vertige... Aux rives de la mort... Condamnée, pour l'éternité, à errer sur la terre en état de non mort... Gabriela se redressa vivement et éclata en sanglots. Pourquoi ne lui avait-on jamais déclamé d'aussi beaux vers? Pourquoi devait-elle se les réciter à elle-même? Ah... Cruel destin que celui-là!
Le visage plongé dans ses mains, le sang goûtait lentement de ses yeux, répugnant à quitter le corps de sa détentrice inconsolable. Et pourtant... Et pourtant...

Prenant bravement sur elle, la vampire calma sa peine et inspira longuement pour remettre ses idées en ordre. Ses yeux se portant sur ses mains, elle récupéra le sang frais qui les maculait du bout de la langue et descendit de son arbre. Maintenant qu'elle se sentait alerte, quelque chose la chiffonnait. Comme si un détail lui avait échappé. Se disant que forcer la main de ses réflexions ne lui serait d'aucune utilité, Gabriela regagna le repaire de ses comparses vampires à la petite course, indifférente quant à garder les sillons carmins creusant ses joues. De toutes façons, ses tatouages les dissimulaient en partie de par leur ton plus noir que noir. Plus par habitude que par souvenir véritable du conseil auquel elle était conviée, pour une raison qui lui échappait encore mais dont elle ne se préoccupait pas puisqu'elle avait oublié ce rendez-vous, Gabriela fit pourtant un détour par cette salle qui était souvent vide. Ca lui servait à jouer quelques tours. Comme c'était la salle du conseils, les vampires savaient qu'il n'y avait que peu de vampires susceptibles de l'utiliser, mais que ceux-ci devaient être puissants et dangereux...

Alors l'un des jeux favoris de la jeune noctambule était de se placer au milieu de cette salle, dos à l'entrée, en faisant quelques pas. Quand quelqu'un passait et lui demandait ce qu'elle pouvait bien faire ici, elle se mettait à hurler qu'il ne fallait pas la toucher sous peine de se voir mourir dans l'heure, et elle traitait le pauvre erre qui avait osé lui adresser la parole comme son larbin pendant toute une nuit. C'était très amusant.

En l'occurrence, elle ne s'attendait pas à ce qu'il y ait quelqu'un, encore moins quelqu'un d'aussi âgé et tapis dans l'ombre comme un prédateur... Pour le coup, Gabriela qui venait juste de passer le pas de la porte, eut un mouvement de recul. Mais sa nature insouciante repris vite le dessus et elle se redressa pour lancer avec désinvolture:

"La nuit, tous les chats sont gris!"

Phrase énigmatique qui n'avait de sens que pour elle, inconsciente qu'elle était, avec son sourire de sphinx et ses yeux verrons dardés sur l'ombre qu'était Adryne. Dans le genre "survivor" il y avait nettement mieux que Gabriela... Paris concernant sa durée de vie ouverts...

Elrorad avait ce qu'on appelait le trac, il était rare qu'il ressentait ce genre d'émotions, mais aujourd'hui était un jour spéciale : Il y avait une réunion du Conseil des vampires ou il siégerait en tant que représentant de Lorenz. Ce n'était pas la me première mais celle d'aujourd'hui était capitale, ils avaient en effet reçu le signal pour partir en guerre, et il était toujours anxieux quant il devait s'exprimer en politique. Heureusement qu'il avait Adryne comme seconde, celui-ci l'avait habillement conseillé et l'avait aidé à prendre de l'assurance face a ces vieux roublard de politiciens. L'argenté pris sur lui, et enfila son armure de terreur, qu'il avait acquise juste avant sa toute premier réunion, cet objet lui avait été grandement utile pour se faire respecter au conseil, Inspirer de la peur était le meilleur moyen de s'imposer a ce genre de réunion. Apres avoir mis sa protection, et enfilé son épée a la ceinture, il sortit de sa caverne, alla chercher son principale allié, et ils se mirent en route vers le lieu ou se réunissait le conseil.

Le trajet se passa en silence, deal car Adryne n'était pas un grand bavard, et aussi parce qu'Elrorad réfléchissait a la suite. Une fois que les différents membres du conseil aurait tous approuvé son plan et qu'ils lui auront fournis leurs sbires respective, que feront’ ils ? Le plan le plus simple serais qu'il emmène les troupes jusqu'au village humain le plus proche, qui se nommait L'océane. Mais pouvait’ il vraiment entreprendre cela sans attendre le retour de Lorenz ? Certes on pouvait interpréter les récents événements comme un signal, mais Lorenz ne préférait' il pas qu'il l'attende ? Et le Conseil accepterait’ il qu'un vampire qui avait à peine dépassé le siècle et demie dirige leurs troupes ? Le tueur décida de tenter le coup, il convaincrait les autres membres du conseil quitte a leurs mentir, et il n'attendrait pas le prince car, si il réussissait il serait félicité pour son initiative et en cas d'échec il serait punis, mais il prendrait le risque.

Quant ils arrivèrent dans la salle ou se tenait la réunion, ils constataient qu'elle était vide, ils décidèrent donc de s'asseoir au bout de la vaste table. Les membres du conseil avaient la fâcheuse manie d'arriver en retard, cela agaçait Elrorad, mais il commençait à avoir l'habitude et il attendit donc calmement. Alors qu'il réfléchissait, en tapotant la table de pierre avec ses doigts, Adryne s'adressait à lui par une nouvelle énigme. L'argenté, qui commençait à avoir l'habitude, la décrypta assez facilement et lui répondis d'un ton assez confiant, malgré son état de stresse.

-Ne t'en fais pas mon ami, si tout ce passe comme prévu ce seras la dernière réunion, ensuite nous pourrons partir ensemble a la guerre.

Elrorad sourit à Adryne et retourna à son attente silencieuse. Après les deux heures qui suivirent, les membres du conseil arrivèrent un par un, et se comportèrent différemment avec lui selon le camp qu’ils avaient choisit. Ceux qui avait juré allégeance a Lorenz s'inclinèrent avec respect avant de s'asseoir prés de lui, ceux qui était du coté de Kylian Wallam lui lancèrent des regards hargneux avant de détourné la tète pour allez s'asseoir a l'autre bout de la table, quant aux derniers indécis, ils lui adressèrent un salut indifférent, avant de combler les sièges du milieu. Il y avait des vampires de tout les âges, car il suffisait d'avoir fait ses preuves ou d'avoir d'autres vampires sous ses ordres pour siéger au Conseil, mais ils étaient quant même, pour la plupart, plus âgées que lui. Le bras droit les connaisait presque tous depuis un moment, il avait souvent siégé auprès de son maitre entre deux mission, mais seulement en tant que garde du corps et observateur. La seule vampire plus jeune que lui entra finalement, en énonçant une étrange énigme, et s'assit aux cotés des neutres. Le jeune Rebryn était toujours surpris quant il voyait Gabriella en ces lieux. Comment une vampire qui n'avait même pas un siècles, presque une enfant donc, pouvait siéger au Conseil ? Elle devait surement avoir fait ses preuves, sinon les autres la chasseraient. Elrorad se désintéressa t'elle et regarda pour voir quelles chaises était encore vide. Il n'en restait plus qu'une, l'argenté s'adressa a Adryne et a ses autres alliés auprès de lui au sujet de ce dernier retardataire, tout en faisant attention a ne pas être entendus par les vampires de l'autre camp.

-Mais ou reste ce traitre a capuche blanche de Kylian ? Depuis qu'il a perdu la majorité il sait qu'il ne peut plus rien contre nous et fais tout pour nous contrarier. Si cela ne tenait qu'as moi, cela ferait longtemps que nous n'aurions plus à nous soucier de lui...

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Mer 1 Sep 2010 - 14:31

C’était l’odeur très peu ragoutante pour lui qui envahissait les ténèbres des souterrains. Son heure. Très bien. L’idée avait déjà germé. Il ne faisait qu’attendre le moment venu. Qu’attendre l’instant précis ou planter le pieu dans leur cœur et leur faire savoir qu’il leur donnait tord. Il s’était tourné vers Roëric, un regard qui se passa entre les deux être. Il ne lui demanderait pas de le suivre. Il savait qu’il en obtiendrait ce qu’il voulait. Ce n’était surtout pas son genre. Garder le fort. Voilà ce qu’il avait dit. Il lui demandait de rester là et de le remplacer. Il lui avait exprimé les conséquences. Il lui avait exposé ce à quoi il courrait en acceptant… Mais Kylian n’avait pas le choix. Il n’avait plus, le choix de rien. C’était ça ou l’absurdité d’envisager le non action face à ce qui se tramait autour de lui. Bouger. Il était plus que temps, à présent… Plus que temps… Une révolte? Plus ou moins. Lui se rebellait peut-être… Cela dit, il refusait que d’autre l’accompagne en ce sens. L’existence des autres plus importante que la sienne? Peut-être… Peut-être était-ce ainsi qu’il considérait les choses.

Il s’apprêtait donc à abandonner l’autre vampire, sur un sourire, tout simple, alors qu’il écoutait les quelques pas précipités. Et en se retournant, il ne pu qu’apercevoir un petit messager de mauvaises nouvelles, au regard tenace, qui, comme beaucoup, n’avait pas d’appréciation pour le ténébreux. Ils ne comprenaient pas, c’était tout… Il supposa que ce côté de sa personnalité lui venait très probablement de son passé, de son avant-transformation. Se serait le plus logique… On lui signala son incapacité à être présent à une réunion importante… Importante? Pas vraiment. Il savait de quoi il en retournait. S’il avait pu ne pas y assister et mettre ses idées en actions dans l’immédiat, il l’aurait fait. Trop de risque… Il ne pouvait pas le faire maintenant. Ils l’auraient ‘’prédit’’. Ça n’était pas normal qu’il ne se présente pas pour s’interposer. Pas dans ses habitudes. Il opina onc du chef, sans plus, avant de saluer l’autre vampire qui lui collait, un peu trop peut-être, au basque depuis un certains temps déjà. Ce n’était pas qu’il ne l’appréciait pas, mais il détestait vraiment mettre les autres dans la boue parce qu’il le faisait pour lui.

Il s’avança donc, silencieux, fixant droit devant lui dans un calme légendaire face à une situation de crise. Il ne savait plus… Il était minoritaire… Il l’avait toujours été mais… Cette fois, il sentait que même s’il s’opposait avec les armes, il ne pourrait rien faire. Et il s’en torturait l’esprit, le cœur, l’âme… Enfin, ce qu’il en restait pour un non vivant… Il s’avançait en se demandant que dire, exactement. Il s’avait d’avance qu’on se ficherait de lui, même si c’était toujours ainsi… Du moins, plus que d’habitude, peut-être. Lorenz n’étant pas là, il s’interrogea à savoir quel petit vampire il avait engagé pour l’y remplacer… Bien qu’il avait son idée à ce sujet… Les tunnels le guidèrent inévitablement jusqu’à sa destination : la fameuse grotte… Sans s’arrêter, il s’y avança, bloqua un instant à son approche lorsqu’il se sentit interpeller, qu’une voix en résonna pour lui laisser garder son expression plus que sérieuse, à la limite du sévère. Et il s’engager dans l’entrée de cette dernière. Pas de sourire, rien… Il s’engouffra d’un pas aussi fier qu’il puisse l’être, de son côté dégageant continuellement une certaine petite noblesse qui semblait toujours impressionner les humains qu’il rencontrait.

Juste lui. Il avait toujours cette impression de foudroiement. Et cela l’amusait grandement. Cela l’amusait parce qu’il était toujours là. Parce qu’on le menaçait à tout va et que personne ne faisait jamais rien. Il tourna donc rapidement la tête vers le… oui, il avait vu juste… Le bras droit de l’autre. Vraiment, il n’était au près de Lorenz que pour sa capacité à menacer à tout va et à se servir de sa lame. Dans tous les cas, il n’était pas bon parleur.

« Si cela ne tenait qu’à vous…? C’est peu dire, jeune vampire. Vous ne possédez pas ce qu’il faut. En temps voulu, peut-être. Mais je n'y crois point. »

Un ton sévère. Il n’écoutait pas à la réplique et s’avança, sans plus. Qu’on le juge. Il n’en avait que faire. Et sa main gantée posé sur son garde signifiait qu’il prenait garde, tout simplement. Que le moindre de ces loups affamé ne tente quoi que ce soit, pour voir. Il était prêt à les recevoir dans le sang noir de leur immortalité infâme. On ne poignardait pas un Wallam ainsi. De plus, certains vampires n’étant pas présent, et de son côté, étaient au courant. Même s’il ne connaissait pas nécessairement leur puissance à l’arme, il savait bien qu’ils ne laisseraient pas faire. Qu’ils se risquent donc… Il les recevrait comme il se doit…

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Ven 10 Sep 2010 - 15:33

Elrorad avait l'air confiant, trop même, il se demandait bien comment il faisait, bien entendu lui même était à l'aise mais la colère et l'attente rongeait ses nerfs / un simple souffle d'air te ronge mon pauvre ami, ne t'en fait donc pas tant / il voulait que cette satané réunion ai lieu et qu'ils partent tuer et détruire les humains et il n'appréciait pas que les soit disant politiciens prennent ainsi leur temps sans que rien ne semble les ennuyaient outre mesure / Une simple dépréciation, ils ont peur même si il ne le montre pas /. Puis un mouvement près de la porte attira son attention, une jeune vampiresse, jeune et belle, qui faisait son apparition comme un chat à pattes de velours, il se tassa imperceptiblement dans l'ombre et fut surpris de la voir se tourner vers lui, il n'avait pas envisager que quelqu'un d'aussi jeune puisse noter sa présence / aaah beauté et perception, un mélange des plus savoureux n'est il pas ? / mais il ne fit aucun geste en l'observant reculer avant de se reprendre mais eu un très léger sourire en l'entendant babillait, elle parlait également par énigme, elle lui ressemblait un peu / Oh un couple de monstres comme c'est mignon /... ses yeux passèrent imperceptiblement du bleu profond au céladon avant de revenir à leur couleur de départ et il répondit dans un souffle, presque impossible à entendre « Gris de cendre sous clair de Lune », ou comment répondre à une énigme en la rendant encore plus impénétrable pour le reste du monde, il ne cherchait pas à comprendre exactement ce qu'elle avait dit, il voulait juste donner une répartie amusante « souffle souffle sur le monde mais dans le noir point de son » et la gratifia d'une expression amusée avant de se fondre de nouveau dans le décor.

Il en aurait presque rit, Elrorad qui tentait de se montrer assurer alors qu'il contenait si mal son stress, il n'avait pas besoin de loupe pour repérer les signes, il le sentait, comme l'autre sentait la peur et la tension lui pouvait déceler les indices de malaise de ses compagnons, voilà pourquoi il était le politicien et l'autre le bras armé. Il aurait bien répondu avec le panache qui était le sien, sur un ton cinglant pour voir la réaction du jeune vampire mais fut interrompu par l'arrivée intempestive d'une jeune née à la silhouette agréable et malgré son irritation il salua la fraicheur qui émanait d'elle, de même qu'il retint un aboiement de rire en la voyant reculer légèrement devant lui, elle était douée de toutes évidences, il n'était pas aisé à repérer même pour des yeux entrainés mais les mots sans queue ni tête qu'elle lâcha lui tirèrent un sifflement, encore une qui ne comprenait pas qu'avoir un langage normal ouvrait des portes, bon il aimait son nigaud personnel mais il avait un mélange de compassion et de mépris amusé pour la petite, certain qu'elle n'avait pas quelqu'un comme lui pour la tirer d'affaire quand ses énigmes devenaient trop irritantes pour les autres. Il écouta la réponse abracadabrante de l'autre et eu une pensée pour Elrorad qui allait devoir gérer un duo que lui même aurait refuser de prendre en charge, mais voilà si il avait un peu de compassion pour l'argenté il n'en avait pas assez pour lui venir en aide et avait une folle envie de voir le reste de la scène comme spectateur tiers, il avait le sentiment que ça allait être très amusant...

Ils arrivaient enfin et, oh joie, en grand nombre, ils avaient enfin daignés les bénir de leur si fabuleuse présence / Tu tente de m'imiter ? C'est terrible.... /... toujours était il qu'ils étaient là et que la réunion allait pouvoir débuter. Ils étaient nombreux du coté de Lorenz et beaucoup moins du coté de Wallam, rien d'étonnant à cela mais plus étonnant été la réserve dont faisait preuve Elrorad, il avait penser que le jeune vampire se targuerait ouvertement de la supériorité de son maitre sur les autres, au lieu de quoi il s'adressait uniquement à ses alliés / et à un mur.... il est comme toi décidément, toujours à faire capoter mes plans / mais il semblait que le venin de l'autre était surfait puisque le reste de la basse cour semblait ne pas avoir remarquer sa présence, y comprit les moutons de Lorenz qui observait l'argenté avec des regards de connivences à donner mal au cœur / incapable de penser par eux même, de simple pion.... le petit aussi... pitoyable / Il sourit silencieusement et observa les individus se poster à leur places respectives mais ne bougea pas, Wallam n'était pas là et il ne quitterait son coin d'ombre qu'en étant sûr que tous serait présent pour signer le début de la fin, tous sans exception et si il devait désincruster leur principal opposant de sa caverne à grand coup d'épée il le ferrait sans hésiter une seule seconde / tout doux mon cher, n'oublie pas qu'il est vital à notre plan /... il n'eu pourtant pas à en arriver là.

Ils étaient exactement comme il l'avait imaginé, des imbéciles, des animaux sans intelligence, de vulgaires chair à pâtée, il réprima une expression de dégout profond et se contenta de laisser l'autre agir comme bon lui semblait même si il restait attentif à tempérer la violence de l'autre. Il le trouvait étonnement de son avis, l'autre, d'habitude il devait batailler pour lui faire admettre certaines vérité voir prendre le contrôle pour sauver des situations, alors il devait s'avouer surpris de la facilité avec laquelle ils s'entendaient en cette nuit même si cela lui était très agréable. Ils étaient nombreux dans le camp de Lorenz mais ça il l'avait prévu, bien entendu si on faisait l'erreur de croire qu'il était lui même sous l'autorité de l'ancestral il couperait l'impudent en petits morceaux, il n'était sous les ordres de personnes et ne servait qu'un seul, un qui aurait dû être là au conseil, pour le diriger, le contrôler, pour prendre le pouvoir.... Achroma... il n'était pas là et c'était à lui de faire en sorte que les choses jouent en leur faveur, il le devait, c'était sa mission... ils se mettaient en place mais une âme manquait à l'appel, Wallam, celui qui intriguait beaucoup ses deux facettes, il voulait vraiment le voir cet illuminé à l'avenir prometteur, il voulait voir à quoi ressemblait celui qui mettait les autre tellement en colère, pourtant il n'arrivait pas et son immense patience continuait de faiblir de minutes en minutes, il aurait espéré que l'autre ne fuit pas ses responsabilités mais devait avouer être déçu... ou pas ?

Il était là, enfin, il le laissa passer alors que chaque fibre de son être lui dictait de le tuer, la voix en lui susurrant son importance dans le grand plan et lui dictant de ne rien faire, son coté sauvage et droit combattant pied à pied son coté calculateur et traitre, l'un affirmant qu'il devait rester fidèle à la parole donner à Lorenz et l'autre rappelant que son allégeance allait à l'ancien royaume non à un tyran auto proclamé... il finit par céder et ne fit rien, laissant le diplomate encore trop humain remettre Elrorad à sa place, il sentit un grondement furieux monter dans sa gorge mais qui ne prit pas corps dans l'air, il n'aimait pas voir le petit vampire être ainsi traité et la main de Wallam sur la garde de son arme finit de le convaincre, il glissa silencieusement derrière lui et se pencha légèrement pour être à hauteur d'oreille de l'autre vampire, grondant de sa voix fricative « Croyez donc en moi, jeune vampire.... vous êtes cinq cent ans trop tôt pour vous montrer si ouvertement défiant. » Il découvrit ses crocs dans un sourire mauvais tandis que ses yeux bleus profond s'allumaient d'une lueur malsaine et maladive mais froide et décidée « Kylian Wallamn je suppose ? Elle vous a vu, elle avait raison je doit dire.... » Il eu un rire froid avant de se tourner vers Elrorad, à quelques distance de là « Un fil d'argent un autre d'ébène, une table et des ombres, quoi du plus magnifique pour une rhapsodie de malheur allons ! Nous donnera tu la partition ? »

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Lun 20 Sep 2010 - 16:48

"Et toujours avec légèreté..."

Voilà quelle réponse reçut Adryne à sa répartie énigmatique, en réponse de sa propre énigme. Tout comme lui, elle ne cherchait pas à interpréter le sens de ses paroles, ça n'avait strictement aucun intérêt pour elle. Elle laissait ce sport aux friands d'analyses et de décortiquages, pour sa part, elle se contentait de rester vague et de jouer avec les mots, de leur donner un sens amusant, de faire des associations de sons doux à l'oreille ou bien légers. Le fait qu'on ne comprenne pas ce qu'elle voulait dire était auxiliaire, puisqu'elle ne se comprenait pas elle-même! Enfin si, elle savait très exactement ce qu'elle avait voulu dire lors de sa première prise de parole, adressée à Adryne sur un ton d'humour avec des yeux pétillants, mais la suite était un vrai mystère pour elle... Et c'était justement cela qui était amusant! Perdre le contrôle, ne rien maîtriser et se laisser emporter par les tourbillons colorés, les battements d'un coeur éteint et les foules d'émotions qui pouvaient l'étreindre!

Jeune...? Indubitablement. Redoutable? Encore plus. Gabriela se doutait que sa présence dans cette pièce devait être due à ses talents d'acrobate. Combien de vampires pouvaient sa targuer de se déplacer sans faire le moindre son, sur un toit, sur un filin plus fin encore qu'une corde? Elle était certaine d'être une des rares à en être capable. Son équilibre était sans faille, elle avait une confiance aveugle en ses pieds, et cette assurance donnait à sa démarche une légèreté qu'aucun soldat en armure ne saurait égaler. A force brute contre force brute, elle n'avait pas la moindre chance. A soldat endurant, il lui faudrait être extrêmement prudente si elle venait à combattre contre lui. Mais à un défi du genre... Celui restant le plus longtemps dans la position de la cigogne, elle était certaine de battre n'importe qui. Ce jeu là, elle pourrait même le gagner sur une main! D'une façon générale, la vampire avait une maîtrise parfaite de son corps, maîtrise qu'elle dissimulait aisément derrière une candeur et une joie de vivre qui pourrait faire honte à ceux de son espèce, mais dont elle ne saurait rougir elle-même. Ses yeux verrons pétillaient, toujours, même dans l'instant alors qu'il voguait d'un de ses pairs à l'autre. Devant leurs mines renfrognées, même à celui qui présidait la table, elle renvoyait un sourire rayonnant. Le sourire de celle qui est contente d'être ici, heureuse d'avoir été choisie, triée sur le volet, et tout simplement comblée de se voir sollicitée. Le pourquoi lui importait peu, tout ce qu'elle appréciait, c'était simplement le fait d'être présente, en ce jour et en cette heure, en présence de pouvoirs supérieurs.

Réaction notable cependant lorsque le président Elrorad fit un commentaire sur l'absent. Elle n'aimait pas les pédants, et encore moins lorsque les objets de leur vantardise n'étaient point là pour se défendre eux-mêmes. Alors c'est sans se cacher, en le regardant avec franchise, qu'elle secoua négativement la tête.

"Tttt..."

Montrant par cette simple réaction qu'il se rendait plutôt risible à ses yeux. Néanmoins, elle ne saurait prendre la parole et s'exprimer au nom de tous, elle ne pouvait que considérer ses propres avis. Et son avis était que s'imposer à force de "Moi je peux faire ci ou ça" était superflu. Elle était de celles qui appréciaient les actes, les preuves et les faits concrets et non le blabla. Paradoxale pour cette friande d'énigmes, mais Hey quoi? Est-ce interdit? Faîtes ce que je dis, mais pas ce que je fais dit-on. C'est tout à fait ça. Quoiqu'il en soit, le Wallam, arrivé sans qu'elle ne s'en aperçoive, faute d'attention, la surprend par sa réplique. Un large sourire, détonnant dans cette troupe de mercenaires prêts à se sauter à la gorge, étira les lèvres roses de la vampire. Et, incroyable mais vrai, on put entendre un bruit rapide et répétitif... Elle frappait dans ses mains, avec douceur, mais aussi discret soit-il, ce geste perpétré dans cette atmosphère lourde et silencieuse s'entendait merveilleusement bien. Le plus drôle étant qu'elle ne semblait absolument pas gênée de sa propre attitude, bien au contraire.

"Très jolie répartie Monsieur Wallam! Bravo, Bravo!"

Aaaah... Tout le mystère Gabrielesque dans une seule phrase. Attention, pour les uns comme pour les autres, cela ne signifiait absolument pas qu'elle prenait parti. Elle avait l'habitude de ne prendre une décision qu'une fois convaincue. Une phrase lancée, ou une pique dans le cas d'Elrorad, ne suffisait absolument pas à faire pencher sa balance, dans un sens ou dans l'autre. Elle cessa de frapper dans ses mains et s'accouda sur la table du conseil avec désinvolture. Encore une fois, une attitude qu'il faut relativiser. Son détachement apparent n'était pas à prendre pour de l'inconscience ou de l'inattention, bien au contraire. Ce serait si elle venait à se lancer à corps perdu dans un débat qu'elle serait le moins sur ses gardes. Là en l'occurrence, elle surveillait ses environs directs avec discrétion. Après son intervention décalée, voire carrément hors contexte, Gabriela observa avec de grands yeux curieux l'échange entre Adryne et Kylian. Elle secoua la tête une fois encore. Tant de sérieux pour quelque chose qui ne l'était point... C'était les créatures immortelles qui se souciaient le plus de leur survie, quelle ironie! Cette pensée acheva de lui redonner le sourire. Gabriela adorait l'ironie. Néanmoins, aussi vite qu'il était revenu, son sourire laissait place à une expression de froide colère. Froide colère parfaitement maîtrisée, et dissimulée en l'espace de quelque instant derrière un masque de sérénité. Elle répondit aussi, insolente, à la place d'Elrorad.

"Les ombres sauront faire la différence."

Et elle haussa les épaules. Etait-ce elle que l'on venait de qualifier d'ombre? Elle n'en mettrait pas sa main à couper, mais peu importait. Si tel était le cas, son honneur était sauf. Si tel n'était pas le cas, elle n'avait rien dit d'incorrect. Car si les ombres était la masse de personnages secondaires dans l'échange, masse dont elle faisait partie, à savoir de simples soldats à la botte des puissants... Les puissants ne seraient rien sans eux. Alors qu'une masse sait toujours ne serait-ce que survivre sans tête. Quoiqu'il en soit, elle fit mine de se désintéresser de l'échange à nouveau et laissa ses yeux verrons tomber sur ses ongles longs et propres. Se faisait-elle en manucure en plein conseil de guerre? C'est qu'elle en serait très capable...

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Sam 25 Sep 2010 - 17:25

Elrorad n'avait pas remarqué Kylian qui était entré derrière lui, ainsi l'ennemi jura de son maitre l'entendis et lui répondis par une provocation. L'argenté ne possédait pas ce qu'il faut pour la capuche blanche, cela le vexait, mais il se contenta de lui adresser un sourire supérieur. A quoi bon rentrer dans son jeu ? C'était juste le grognement d'une bête acculé après tout. L'autre savait qu'il avait perdu la bataille de la domination politique et il se vengeait en lançant des petites piques à ses adversaires. Le représentant au conseil nota que le vampire vêtu de blanc mis la main sur la garde de son épée, quant il vit ca le guerrier ne put retenir de lancé lui meme une pique sur un ton moqueur.

-Craignez-vous que je réponde à votre provocation grotesque en levant la main sur vous, monsieur Kylian ? N'ayez craindre, vu que vous avez perdu je veux bien laisser impunis vos gesticulations puériles, même si elles sont très insultante...

Soudain, Elrorad décida de revenir a Gabriela, elle avait applaudis ouvertement Kylian alors qu'elle était censé être neutre. L'argenté ne pouvait laisser passer cela, surtout de la part d'une enfant.

-Faites attention Gabriella, il ne fait pas bon de soutenir aussi ouvertement mon adversaire en ses temps troublées, surtout que de fâcheux accidents ont tendances a arriver aux alliés de ce cher Kylian....

Après cette menace a peine voilé, il entendit Adryne prendre sa défense. Il parlait d'une certaine "elle" qu'Elrorad ne connaisait pas, mais il n'avait pas le temps d'y pensé. Son second se mit a rire et se tourna vers lui pour lui demander, par énigme bien sur, d'ouvrir la séance. L'argenté était content d'avoir l'ancien comme allié et amis, il lui répondit par un signe de tète et, n'attendant pas que le vampire a capuche blanche puisse répondre ou aller s'asseoir, il se leva pour s'adresser bien fort a tout les dirigeant vampiriques qui était présent, afin de lancé une déclaration de guerre historique !

-Membres du conseil vampirique, j'ai une grande nouvelle a vous annoncé : mon maitre, le grand Lorenz Wintel en personne, m'as envoyé un signe clair et précis que l'alliance fragile entres nos ennemis n'est plus ! Ainsi, d'après son plan, il est temps que les vampires déclenchent enfin la guerre que nous attendions tous. Je vous demande donc de formez une grande armée, avec vos sbires comme soldats, donc je pendrais le commandement jusqu'au retour de notre prince. Très cher membres du conseil, je vous le demande, êtes vous avec moi ?! Allez vous vous battre aux coté de ceux qui vont instaurer la domination vampirique ?! Ou bien, allez vous vous terrer ici comme des lâches ?! Le temps des disputes mesquines est finis, c'est désormais l'heure de se battre pour reconquérir ce que les elfes nous ont volés ! Battons nous pour la gloire des vampires !!!!

Elrorad était content de ce petit discours, ses alliés lui répondirent par de grand cris qu'ils se battraient a ses cotés, même certains neutres avaient l'air d'approuver. Restaient a savoir comment les alliés de Kylian allaient réagir, allaient’ ils quitter la salle, protester, ou le trahir ? Cela n'avais plus beaucoup d'importance car aucun d'entre eux, pas meme le traitre a la capuche blanche, n'était capable d'arrêter la guerre tant attendue donc l'arrivé était imminente...

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Dim 26 Sep 2010 - 21:34

Il s’arrêta, dans sa foulé, immobilisé, une respiration calme, à la limite de l’indifférence même face à l’Ancestral. Il le laissa s’approcher de lui au point de pouvoir en sentir le souffle à son oreille, susurrer à lui. Certes, il devait avouer son jeune, très jeune âge. Toutefois, il était une proie parmi les loups et se devaient d’agir avec professionnalisme. Mais il devait avouer que ça l’avait vaguement amusé. Il s’était montré très imprudent face à ses habitudes, mais la fatigue du moment face à tout ce qui se passait était telle qu’il se montrait beaucoup plus ouvertement attaquant. Il soupira et repris sa marche pour aller s’installer à chaise libre. Il tourna rapidement la tête, toutefois, lorsqu’il entendit le bruit sec et répétitif des mains qui claquent l’une contre l’autre. Il tourne la tête vers la jeune vampiresse et lui déclare, doucement, de ce ton habituel lorsqu’il ne se sent pas agressé de toutes part, du moins… Il s’adressa directement à elle, non sans un regard ennuyé à l’argenté qui s’était décidé de menacer ouvertement les membres du conseil, en ce jour.

« Damoiselle Elaryn… Votre langue est très talentueuse, toutefois… Ne vous risquez point, je vous pris… »

« La domination vampirique ou l’anéantissement de ce qui reste de magie sur le continent ? »

Il se montrait très calme, malgré tout. Il n’avouait pas la défaite, bien qu’il la ressente profondément, comme une lame sous sa gorge. De toute façon… Tout était déjà planifié. Il partirait. Plus rien ne le retenait aux Ténèbres. Il attendait seulement le bon moment. Mais ça… Eux ne savaient pas. Pas du tout. Aussi jouait-il donc la carte de l’innocent qui a perdu. Bien malgré lui, toutefois.

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Mer 29 Sep 2010 - 16:45

Il devait avouer qu'il était beaucoup plus intéressé par la réplique de Gabriela que par les propos assommant de Elrorad et de Kylian, pas qu'ils n'ai pas une once de l'intérêt qu'avait la jeune vampiresse mais il aurait tellement put peindre le reste de la conversation en tableau que ça ne valait même pas la peine d'écouter vraiment, il avait prévenu le Wallam que sa conduite aurait des conséquences si il passait la limite et n'avait rien d'autre à dire, il n'était pas un membre du conseil et n'était pas là pour convaincre ou enjôler mais simplement pour servir d'appuis à un jeune vampire qui ne savait vraiment pas comment gagner son auditoire. Oh que c'était risible cette manière qu'ils avaient tous de vouloir frapper sur les autres, Elrorad qui menaçait presque ouvertement, Kylian qui jouait les chevalier sans reproches mais qui, intérieurement n'accordait pas le moindre crédit à son adversaire du moment et même Gabriela bien que celle ci soit plus subtile et plus folâtre que les autres, il avait horreur de ce genre de comportement, Il ne faisait jamais rien par simple plaisir, il n'était pas là par plaisir, il n'avait pas menacé Wallam par plaisir et ne combattrait pas par plaisir non plus... il faisait tout cela au nom du plan, seulement au nom du plan, au nom de la tisseuse, au non aussi des rares à qui il avait instillé la pousse et bien qu'il se sache peu sage sur ce point il avait tendance à juger les autres celons les critères qu'il s'infligeait à lui même et c'était peu dire qu'il n'y avait pas grand monde trouvant grâce à ses yeux. Il jeta un coup d'œil étincelant vers le retardataire en souriant d'un air mauvais et calculateur, passant une main sur la garde de son épée avant de la serrer doucement, la mettant en avant avec nonchalance comme un sceptre sur lequel il se serait reposé, les pieds bien ancrés dans le sol et se balançant légèrement d'un coté puis de l'autre, il observait le diplomate avec insistance, son regard bleu vert lourds de sa volonté d'évaluer ce qu'était cet hurluberlu qu'on considérait presque aussi mal que lui même...

Il avait grandement envie de discuter seul à seul avec l'être mais fit note que l'argenté allait en faire une maladie si il décidait cela en plein milieu du conseil en faite il allait probablement en faire une jaunisse quelque soit l'instant où il choisirait de mettre son idée à exécution mais une fois hors de la caverne il n'aurait plus à faire semblant de soutenir le projet de Lorenz... même si il n'était pas non plus totalement certain de faire semblant maintenant, tout dépendrait de ce qui se dirait. Il jeta un regard hautain vers Elrorad mais sans que celui ci puisse voir plus que l'éclat mauvais de ses iris, scintillant dans le noir et décochant les flèches de son mépris vers tout ce qui se trouvait dans la salle à deux exceptions près, les deux que Asha avait désignés comme digne et qu'il devait épargner... ou du moins jusqu'à l'arrivée de son maitre, ces deux là ne devait pas être touchés, ou disons pas mortellement, pas assez pour entrainer la perte de leur intérêt pour la dame noire. Il poussa un long soupire en entendant le fond sonore pathétique autour de lui et même l'intervention de Wallam le laissa de marbre, il se contentant de fermer les yeux et de hausser les sourcils en répondant avec légèreté, d'un ton presque badin et aussi dégagé que si il discutait de la pluie et du beau temps avec un vieil ami...

« Techniquement les elfes ne nous ont rien volé... c'est nous qui avons pesé sur leur peuple voilà bien longtemps... non attend un peu... pas nous, mais les ancestraux... nous nous n'avons, pour la grande majorité, rien demandé à personne, nous avons pas choisit ce que nous somme... et même lors que nous choisissons, nous n'avons jamais eu que deux options, soit nous élever soit rester des animaux et mourir. Comme le disait Achroma, mon maitre, c'est la volonté d'un peuple que d'apparaitre sous un jour certain, on ne peut blâmer que notre nombre pour ce qu'il décide, ce n'est pas à un seul être de décider de l'avenir de tout un peuple, les dirigeants sont la voix de la masse, en cela nous somme beaucoup plus censés que les humains, eux choisissent par le sang, nous choisissons par le mérite et la force... enfin parfois un peu trop par la force comme le prouve cette assemblée. »

Il eu un sourire de loup en voyant les réactions autour de lui et entendit son autre lui grogner profondément devant la prise de parti plus que visible, il venait de récupérer les arguments des deux camps et de les mettre à se sauce pour instiller une nouvelle option dans la partie... que se passerait il si il venait à gagner le conseil au nom de son maitre à lui ? Bon il devrais forcément se débarrasser de Elrorad mais ça ce n'était pas le plus important. Déjà des murmures faisait place aux cris de joies de la majorité des vampires, le nom de l'ancien rival de Lorenz était très connu et respecter contrairement à lui même et les membres du conseil se regardaient désormais avec indécisions, Achroma était il de retour ? Il aurait volontiers jouer le jeu mais ne pouvait se le permettre, son maitre était encore au loin et ne reviendrait pas forcément immédiatement, du moins il n'en savait rien, il n'avait aucune nouvelle depuis sa centième année.. Il sourit de la plus courtoise des manières avant de continuer sur sa lancée.

« Je note également... que puisque nous nommons nos chefs par leur qualités il est impossible qu'il s'agisse de prince puisque théoriquement cette appellation est celle de la progéniture humaine royale... pour quelqu'un qui dit méprisait et rabaisser les humains je trouve cela étrange de choisir un tel titre. Et si nous sommes plus dignes qu'eux... ce qui, soit dit en passant, m'horripile plus que tout puisqu'après tout nous étions des leurs autrefois... c'est précisément parce que nous décidons ensemble, dans un conseil, et pas par les aspirations de grandeurs et la poigne écrasante d'un seul, si nous somme digne c'est que nous avons dépasser les races naturelles, nous avons prit le meilleur chez elles et nous l'avons à notre dispositions, je ne pense pas que partager des points de vues ou des pensées puisse être taxé de mesquinerie... ah oui et qui parle de grande armée ? Nous sommes forts mais peu nombreux comparer à nos ennemis. Et nous n'attendons pas tous cette guerre... la preuve ! Jusqu'à ce qu'on me sorte de mon souterrain je ne savais même pas qu'une guerre allait avoir lieu, c'est fou tout de même ! »

Il eu une mimique de désespoir feinte et caricaturale avant de se masser les temps avec un sourire ironique figé sur ses lèvres, balayant la salle de son regard de mer, il se coula jusqu'à Kylian d'un pas dansant, s'arrêtant devant lui en croisant les bras et eu un petit rire avant de s'adresser sur un ton de confidence à l'encapuchonné mais d'une voix suffisamment sonore pour que chacun entende.

« Pas la domination vampirique mon très chère enfant, la domination de Lorenz, appelons un chat un chat voyons... pas de langue de bois, Lorenz veut le pouvoir pour lui pas pour notre psedo peuple, ce patchwork grossier venu d'on ne sais où... Donc ! La domination de Lorenz ou l'anéantissement de la magie ? Et bien moi je dit, la domination vampirique ! Il y a bien des façons de dominer et les armes ne sont que la plus grossière.... pour ma part je nous verrait bien concourant contre les têtes des autres peuples, je verrais bien des elfes et des humains venir admirer les hall de L'Ygg-Chall et voir combien ils se trompent sur notre compte... nous ne somme pas des bêtes, enfin pas tous, il fut un temps où nous étions plus grands qu'à présent et j'aimerais voir ce temps là restauré, j'aimerais qu'on nous reconnaisse le droit d'exister et de nous développer... mais hélas on dirait bien que mon souhait ne se réalisera jamais. » Il se tourna vers le reste de l'assemblée, écartant les bras.

« Lorenz est un barracuda aux dents rayant le plancher mais je doit dire qu'Achroma lui faisait confiance et l'estimait alors je lui donne mon appuis, je ne suis pas du conseil ni de votre royaume, je ne suis que le veilleur des profondeurs mais puisqu'on me donne la parole en cette journée je vous dit sans rond de jambes ce que je pense et je pense qu'on peut laisser Lorenz tenter sa chance, à condition qu'il reconnaisse d'autre pouvoir que le sien une fois la guerre finie et si il ne le fait pas.... »

La menace ne pouvait être plus apparente, il ne se posait pas en bourreau mais donnait son avis tel qu'il l'avait annoncé. Il s'inclina et après un dernier regard vers Kylian, et un clin d'œil malicieux, il dirigea ses pas vers Gabriela en retrait et s'inclina profondément avant de faire un baise main de la plus galante des manières dont il se souvenait, il passa une main dans ses cheveux avant de s'adresser à elle sans que les autres puisse entendre, même si ils étaient occupés à autres choses.

« Le Lys pousse sur la cendre et se teinte de la lueur du prisme, je ne puis que reconnaître la fraicheur et la liberté d'une fleur si belle et si mystérieuse. Gabriela est un prénom des plus joli Dame de la lune, aurais je une chance d'avoir quelques mots avec vous pendant que notre cour ici présente décide des aléas du monde ? Lorsque l'alouette bondit par dessus la lune les étoiles pleuvent et brille de plus bel, quatre brins d'herbes vertes sur une chandelle... »

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Mer 29 Sep 2010 - 18:32

Blablabla, blablabla, et blablabla... Voilà tout ce qui ressortait, pour Gabriela, de ce conseil vampirique. Enfin, de cette parodie, de ce stéréotype de conseil! A gauche, nous avions le sieur Elrorad, fondeur et téméraire, profondément dévoué à son maître et sans doute cruel et violent. A droite, nous avions le sieur Kylian Wallam, doux et tempéré, mais avec le bras fort pour défendre ses positions. Et au milieu? Nous avions le sieur Adryne. Et il y en aurait des choses à dire, belles ou moins belles, sur ce vampire. Il savait se servir de sa langue, exposer d'une façon imparable des faits contre lesquels on ne pouvait rien, et criant de vérité. Faits qui, Gabriela le songeait, devrait horripiler le sieur de gauche et faire acquiescer celui de droite. Mais au fond, peu importait la forme. Le véritable enjeu, c'était le corps du message. Et le corps du message, était que le sieur Adryne choisissait le parti de Lorenz... Que nous restait-il donc?

Il nous restait Gabriela. Et que pensait-elle? Et bien... Mademoiselle Elaryn, face à ce stéréotype de conseil, moulé comme séparé en trois, bon/gentil/tempéré, lui donnait la furieuse envie de rire au nez de tout un chacun. Que ce soit à celui d'Elrorad qui l'avait ouvertement menacée, à celui de Kylian, qui comme les autres avait cru voir une preuve de son soutient à cause de sa remarque, et même à celui d'Adryne, pour son long discours alors qu'il aurait été si aisé de dire "je suis pour Lorenz" et le tour était joué. Néanmoins, sa moquerie pour le parti que représentait Adryne aurait été plus douce, nettement moins mauvaise que celle à laquelle auront droit les deux partis majeurs de l'assemblée. Les yeux dépareillés pétillant de malice et d'amusement, elle avait du mal à tenir en place. A noter également qu'elle était la seule femme présente de l'assemblée. Pourquoi? Sans doute parce qu'elle le méritait plus que les autres femelles, et peut-être, peut-être attention, que ses capacités de réflexion dépassaient celles de celui qui suit bêtement, de celui qui veut tout changer sans savoir s'y prendre, et de celui qui se retrouve dans la masse... Peut-être pas par hasard, mais presque. Au fond, elle avait l'impression d'être la seule à voir plus loin qu'un misérable conflit opposant trois factions. Ils parlaient de survie, et ça, personne ne semblait le comprendre. Mais qu'ils le veuillent ou non, les vampires étaient voués à l'extinction. C'était l'évolution. Si les elfes avaient, au cours du temps, réussi à développer une immunité contre leur venin, les humains y parviendraient aussi. Alors, partant de là, on était en droit de s'interroger sur le futur...? Comment faire pour survivre?

Fallait-il tuer tout le monde? Ce serait impossible sans subir de très lourdes pertes, voire sans risquer l'extinction totale. Alors quoi? Transformer tout le monde en vampires? Et la nourriture? Moins il y aurait de créatures humanoïdes, moins il y aurait de nourriture, donc de chances de survie, pour les nocturnes. Selon Gabriela, il fallait qu'ils parviennent à trouver un équilibre entre les elfes, immunisés contre leur venin, et les humains pour pour voir leur espèce perdurer encore quelques temps. Car assurément, si leur population n'augmentait pas, elle finirait par décroître, faute d'humains à transformer en vampires pour grossir leurs rangs.
Or, les peuples n'ont jamais aimé les émissaires armés. Comment les vampires pouvaient-ils prétendre à un quelconque respect ou à une quelconque considération s'ils se mettaient en guerre contre ceux que les autres ne considéraient que comme du bétail? C'était impossible...

Il aurait été possible de livrer toutes ces réflexions à l'assemblée, mais Gabriela n'en avait pas la moindre envie. Appuyée contre un rebord de la salle, les bras croisés sur sa poitrine, elle se contentait de sourire, et pour être honnête, elle allait prendre congé lorsqu'elle eut la surprise de voir le parti centriste s'approcher d'elle, et lui parler directement. Voilà qui n'était pas commun, après tout Adryne était très ancien, donc très respecté, et elle n'était considérée que comme une enfant... Alors elle fut extrêmement flattée de ce geste, mais pas seulement. Elle était aussi très intriguée, et dans la semi-obscurité, ses yeux se mirent à briller de curiosité. Néanmoins, elle ne répondit rien à son interlocuteur, il comprendrait lui-même que la réponse était "bien sûr, avec plaisir" dans quelques minutes.

La bouche toujours étirée en un sourire, elle lui adressa un clin d'oeil facétieux et se détacha du mur pour s'avancer en pleine lumière. Elle poussa même l'audace plus loin en sautant, légère et indéniablement très à l'aise, sur la table, afin que tout un chacun puisse la voir à loisir. Prise d'un besoin de reconnaissance? Bien sûr que non. Alors qu'elle se mouvait sur la table avec grâce, d'une démarche féline, les traits de son visage étaient ouvertement moqueurs. Aussi elle commença par s'approcher de Kylian et s'inclina profondément, s'aidant de sa main, devant lui.

"Maître Wallam, je regrette de vous le dire, mais mon commentaire n'était point une prise de position. J'appréciais juste votre bon mot. Aussi je vous serai gréée de ne point me prendre pour plus stupide que je ne le suis. Votre situation est des plus précaires, et sans une profonde conviction pour la cause que vous défendez, et que vous n'avez pourtant su amener sur la table à cet instant, ou une affection plus grande encore pour vous-même, mon suffrage est loin de vous être acquis."

Elle lui adressa un bref regard d'excuses, sans se départir de son sourire, avant de s'avancer, toujours aussi féline, vers Elrorad, devant lequel elle réitéra son inclination.

"Maître Elrorad... Quant à vous, je vous serai infiniment reconnaissante de ne point me menacer aussi ouvertement. Je ne suis ni votre amie, ni votre ennemie, mais votre comportement à mon encontre me tendrait d'avantage à prendre les armes contre vous et à tenter de venger mon honneur, que vous avez ouvertement bafoué devant tous en arguant pouvoir me détruire comme il vous plairait, en vous tuant dans votre sommeil... Gardez ceci à l'esprit: Si j'ai été conviée à prendre part à ce conseil, ce n'est certainement pas pour ma capacité à me jouer de vous tous, comme je le fais à présent!"

Son sourire s'élargit un peu plus et elle revint au centre de la table.

"Vous tous, vampires! Créatures de la nuit! Qu'êtes-vous exactement? Des chiens à la solde d'un autre chien? Ne vous en déplaise, tous, mais Elrorad, en arguant avec autant de fierté être le bras droit de Lorenz, n'est rien d'autre que son chien! Lorenz a une certaine puissance, que lui confère son âge et sa race, c'est une chose certaine et tout un chacun ne pouvons le nier. Mais qu'allez-vous faire? Ecouter ce que vous demande son sbire..."

Elle pointa du doigt Elrorad.

"... Ou bien vivre votre vie comme vous en avez envie et comme vous en avez la possibilité? Les temps sont déjà durs pour nous... Pour nous nourrir... Et une guerre entraînera une plus grande méfiance des humains. Pensez au fait que se procurer du sang sera bien plus difficile si les humains sont méfiants, voire pire, s'ils se mettent à nous traquer... En ce qui me concerne..."

Elle se tourna à nouveau vers Elrorad et lui sourit.

"Avec tout le respect que je vous dois, je ne vous dois rien du tout. Donc si Lorenz me veut à ses côtés, je suis dans le regret de vous annoncer qu'il devra se déplacer lui-même... Je ne suis pas une putain qu'on racole, prête à passer dans les mains d'un proxénète à un autre... Et je ne vivrai pas non plus ma vie dans la crainte de le voir survenir et me tuer, car ce serait me priver de tout son piquant! Maintenant, vous m'excuserez mais un esprit noble a émis le souhait de s'entretenir avec moi, et je préfère sa compagnie à la votre qui m'ennuie profondément, mais m'a amusée pour un temps, si cela peut vous consoler!"

Elle éclata de rire et sauta à bas de la table avant de sortir de la salle de conseil, son rire résonnant encore dans les galeries pour un court laps de temps. Lorsqu'il se fut éteint, on put en déduire sans aucun doute que la seule dame de l'assemblée s'en était allée.

[HJ: Pour ma part, ce topic est terminé, je vous laisse continuer sans moi donc inutile de répondre à Gabriela, ça entrerait en conflit avec le fait qu'elle soit partie autrement Wink

Merci à vous pour ce topic, j'ai beaucoup ri ^^]

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Mar 5 Oct 2010 - 15:12

Les choses se passait plutôt bien, la plupart des autres membres du conseil approuvait le discours d'Elrorad, tout se déroulait exactement selon le plan prévu. Bien entendu, Kylian Wallam tenta une vaine contre-attaque, mais on sentait qu'il savait déjà qu'il avait perdu la partie. Le traitre prétendait que la domination des vampires entrainerait la disparition totale de la magie sur Armanda. C'était l'argument classique des faibles et des lâches qui avait peur de déclarer la guerre aux humains et aux elfes et l'argenté savait que son adversaire s'en servais, puisqu'il remplissait tout les critères nécessaire. Le bras droit avait déjà préparé une réponse, qu'il s'empressa de servir à la capuche blanche, non sans pousser un petit ricanement méprisant. Est ce que le rival de Lorenz croyait vraiment s'en sortir comme ca ? Non bien sur, mais il fallait qu'il sauve un minimum la face, ainsi le tueur ne fis pas preuve d'une trop grande cruauté dans sa réponse.

-Non, pas l'anéantissement de la magie, mais le triomphe de la magie des ténèbres ! Une fois que le Dracos Honoris aura assisté a notre grandiose victoires sur nos ennemis, il poussera les dragons à choisir des élu vampires, ainsi il n'y aura bientôt plus que des dragonniers vampirique ! De nouvelles générations de dragons s'allieront a nous et notre magie deviendra ainsi la plus puissante magie que ce continent n'aie jamais vu !

Encore une fois, l'argument d'Elrorad semblait convaincre une grande partie des conseiller, c'était presque trop facile ! Avant que le traitre aie pu tenter une nouvelle tentative désespérer, Adryne se lança dans un long discours qui frôlait la trahison, même si à la fin il affirmait quant meme qu'il soutiendrait Lorenz. L'argenté savait que son second n'approuvait pas l'ancestrale et qui le suivait juste parce qu'il avait lui avait soif de carnages, mais il aurait préférer qu'il ne l'exprime pas aussi clairement devant le conseil vampirique, le fléau des elfes devait immédiatement répondre, sinon il risquait de perdre des voies au conseil, ainsi que des soldats pour la guerre.

-Ne vous en faites pas mon ami, les vampires ont besoin d'un chef unique pour les guidé et mon maître est le meilleur candidat, une fois que nous dominerons Armanda il conservera le pouvoir, pour évité les troubles de l'après-guerre, mais il sera toujours a l'écoute de cette noble assemblé.

Après avoir rassuré les politiciens avec ce mensonge poli, Elrorad du écouté un autre discours interminable, qui cette fois émanait de Gabriela Elaryn. Le femelle ne disait rien de nouveau en somme, elle affirmait juste une nouvelle fois sa neutralité dans cette affaire, avant de s'en allez en riant. L'argenté ne se donna même pas la peine de lui, il n'avait pas besoin d'une enfant dénué d'influence politique pour menez cette guerre, il se contentant de la regarder partir avec un silence méprisant. Le bras droit de Lorenz regarda ensuite l'assemblé et constata que, comme son maitre l'avait prévu, la plupart des conseiller semblait d'accord avec la décision de partir en guerre. Le fléau des elfes devait en finir maintenant, avant que d'autre voies s'oppose a lui, sinon ils n'en finiraient jamais avec cette réunion interminable.

-Bon, puisque que je constate que la majorité du conseil approuve le projet de guerre, je conclus donc officiellement cette séance extraordinaire. Que tous ceux qui respectent l'autorité de cette noble assemblé se rassemble avec leurs subordonné a la sortie principale du royaume, afin de former la nouvelle armée vampirique, nous partirons des que la nuit tombera à l'extérieur.

Sur ses mots, après un derniers regard plein d'assurance lancé a Kylian et Adryne, Elrorad quitta la salle, afin d'allez achever ses derniers préparatifs, pour menez la première bataille de la plus grande guerre que le continent armandéen n'as jamais connu en tant que chef de guerre vampirique...

Hrp : A l’instar de Gabriela, je m’arrête ici pour ce rp, mais libre a vous deux de continuez si vous avez encore des choses a dires. ^^

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Dim 10 Oct 2010 - 21:06

Le triomphe de la magie des ténèbres. Kylian était lui-même un utilisateur de cette dernière. Cela ne faisait pourtant pas de lui un monstre implacable comme le sous-entendait l’argenté. Pousser les dragons à choisir des élus vampiriques ! Il ne comprenait pas… Le bras droit ne comprenait tout simplement pas que rien ne pourrait jamais forcer un dragon à faire un tel choix. Ils étaient la représentation même de la liberté et de l’équilibre. Ils avaient tords. Ils avaient tords de croire qu’ils pouvaient tout dominer sans la moindre conséquence. Ils avaient tord de contredire les choix du Dracos lui-même. Il ne pouvait qu’en ressentir une colère silencieuse. Pour quoi se prenait-il pour croire qu’il pouvait vaincre une telle puissance que la magie même de Armanda ? C’était répugnant…

Pourtant il restait là, dans son silence même, résigné. Il n’avait pas perdu, il refusait de l’admettre, mais le pacifiste savait où était sa place, et savait encore plus quand le silence était la meilleure chose à faire. Il analysait, son regard d’émeraude se balançant d’un être à l’autre, alors qu’il refusait de croire ce qu’il entendait de la part de l’argenté.

Son regard passa sur la jeune vampiresse. Bien sûr, il ne faisait jamais rien pour faire pencher un être de sa neutralité. Et il ne doutait pas qu’elle fut dans la possibilité de se défendre seule. Le seul point qui l’avait poussé à cela était, en réalité, le sentiment de répulsion pour l’argenté. Sentiment qu’il ne contrôlait pas. Sentiment qui ne lui ressemblait pas. Celui du vampire cruel et sanguinaire qui aurait été prêt à le démembrer s’il avait été plus bête, s’il avait été plus sauvage. Le sentiment de tous les vampires qui ne savait pas contrôler un minimum leur pulsion. Était-il possible de dire que Kylian était parfait dans son contrôle ? Moyennement. S’il ne haïssait pas, il appartenait tout de même à la race de la nuit. Il l’avait choisit pour faire ce qu’il faisait le mieux : se battre contre le mal même qui les rongeait tous autant qu’ils soient.

Et ça retomba. La colère se dissipa d’un seul coup lorsqu’il expira une bouffer d’air impur. Et se laissa envahir par la peine et la tristesse de constater l’anéantissement prochain de tout un monde. Il ne pouvait laisser les choses ainsi, c’était impensable. Pour lui. Pour lui seul, d’ailleurs.. Il contempla plutôt le dernier, Adryne, d’un air songeur, confus. Il déclarait ouvertement ne pas être pour Lorenz et cela paru le perturber, un moment. Ho, lui n’était pas réputé pour être le plus logique des êtres. Et Kylian avait vainement cherché, par le passé, à comprendre, bien qu’il n’abandonne pas la joute.

Il les observa se lever et quitter un à un la scène, le laissant lui, toujours assis là où il était, littéralement en presque face à face avec ledit Adryne, dans ce silence qu’il étirait. Ce n’était pas qu’il ne savait plus quoi dire. C’était qu’il savait que parler, en cet instant, ne servait plus à rien. C’était agir. Seulement et uniquement agir qui ferait bouger les choses une bonne fois pour toute. Il avait confiance… Et personne ne pourrait venir contredire ce sentiment qui l’habitait lorsqu’il faisait face à ses propres choix, à sa propre destiné qui lui paraissait, à ce moment là, très clair, encore. Et il restait, comme s’il attendait pour sortir bon dernier qu’il était, perdu dans ses réflexions, ma foi, plutôt intenses.

[hj: bon un peu court m'enfin xDD]

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé Mer 13 Oct 2010 - 13:00

A la fraicheur de la jeunesse, il en avait sourit quand elle avait si brillamment porter son coup à l'assemblée, coup qui pour elle n'en était sûrement pas un, après tout elle était elle et elle n'avait ni parti ni allégeance aussi sordide que celles qui emplissaient les cœurs mort des « illustres » non morts ici présent. Oui il en avait bien rit, de sa répartie, comme il avait été grandement flatté d'être appelé esprit noble, tut en sachant bien entendu qu'il ne l'était pas le moins du monde mais ça c'était un point de vue personnel, il se mettait en général en devoir de l'appliquer mais avec cette jeune fée il s'était sentit incapable de jouer le grand méchant aux longues dents, pour une fois il avait envi d'apparaitre sous son meilleurs jours, d'avoir l'air d'autre chose qu'un souvenir tiré des brumes de l'abysse dans laquelle il s'était enfermé une grande partie de son existence ( à défaut de vie ). Il aurait bien voulu continuer de se jouer de l'assemblée à ses cotés mais elle s'en alla aussi soudainement qu'elle changeait d'avis, la réaction, encore une fois, le fit sourire et il attendit qu'aucun indice de sa présence ne soit visible avant de revenir à la politique de mauvaise grâce, ses deux facettes grognant de concert devant la perte de la seule chose qui mettait toute la pièce en lumière...

De toutes évidences Elrorad avait dû saisir ce qui soulignait son discourt, ou peut-être pas, toujours était il que si la plupart de ceux présents semblaient du coté de Lorenz il pouvait voir dans leur yeux la lueur de ceux qui attendent quelque chose, un événement unique en son genre et qui serait un tournant dans l'ordre des choses tels qu'elles étaient à présent. Il sourit sous cape, oui il y aurait certainement un événement de taille mais pas pour tout de suite, pour le moment c'était un bruit, un murmure, un simple souffle dans l'air vicié des souterrains, rien qu'une information se répandant comme une peste, courant comme l'eau vive d'une rivière, inondant le royaume de manière subtile mais bien présente, l'ancestral ne saurait jamais, ou du moins il ne saurait que quand le couperet s'abattra, au retour de celui qui les avaient quittés voilà si longtemps... il se demanda comment les choses seraient, avec un second potentiel chef, pour ou contre l'actuel ? Rien ni personne ne le savait, seul le concerné aurait put le dire si il en avait eu envie, car lui seul connaissait tout ses plans et ses schémas, tout ses calculs et ses manipulations...

Oui personne d'autre que lui même ne pouvait prévoir ce qui adviendrait une fois qu'il serait là mais le Veilleur, en bon serviteur et en garde diligent, pouvait faire quelques suppositions personnelles sur le sujets même si il ne les révèleraient jamais de son plein grès. Lui n'avait pas à sa poser des questions ou à douter, il saurait quoi faire quand il le verrait, il avait toujours été à ses cotés autrefois et le serait encore, d'un coté il ressemblait au jeune argenté pour cela, il vouait un véritable culte à son maitre, le suivrait partout et ferait n'importe quoi pour lui même perdre sa propre vie si c'était nécessaire, il était son bras fort et en était très fier. C'était pour cela qu'il avait parlé, pour cela qu'il instillait le vent d'un possible changement, oh oui il avait eu conscience que son discourt, prit en bloque était une pure trahison, il ne la frôlait pas, ne la caressait pas du doigts, il sautait à pieds joints dedans et c'était exactement le but, que la plupart ne comprennent pas qu'il se servait allègrement d'eux comme outils n'étaient que plus délicieux... et alors ? Qui aurait l'audace de l'attaquer lui, le veilleur, le gardien de l'ancien royaume qui avait pendant des années prouvé que personne n'était suffisamment fort pour venir à bout de lui, personne, car personne n'en était capable, Lorenz aurait put oui, mais il n'était pas là, Achroma aurait put mais il n'était pas là, Kriis aurait put mais elle n'était pas là... il n'y avait personne. Et ceux qui avaient saisit la teneur de ses mots ?

Ceux qui avaient oublié son affirmation allégeance à un vampire qu'il haïssait profondément ? Eux lui souriaient en quittant la salle, un à un tandis qu'il restait derrière en compagnie de Wallam, il ne souriait pas en retour, mais ses yeux bleus étincelaient comme deux flammes, deux disques d'argent teinté ne laissant rien paraître... il restait silencieux, ne fit rien, ne bougea pas jusqu'à ce que la salle soit presque vide, patient et calme comme un prédateur en chasse, il avait quelque chose à régler avant de définitivement quitter cette salle dont il avait une sainte horreur. Wallam... il le trouvait intéressant et l'estimait, à défaut de vrais respect, estimait le courage et la constance qu'il avait mais il ne le considérait pas assez pour lui épargner ce que dictait son esprit, ce murmure ne provenant pas d'une de ses deux facettes mais bien d'ailleurs, d'un endroit au delà de l'allonge des races du monde, qu'est ce que c'était il ne pouvait le dire clairement mais il savait à qui appartenait ce commandement auquel il ne pouvait résister. Il vint se placer à la hauteur de l'autre vampire toujours aussi silencieux et posa une main sur son bras en plongeant son regard sous la capuche, détaillant son vis à vis alors qu'une froide colère envahissait son corps comme un venin... il dévoila ses crocs, doubles aiguilles d'ivoires formant de petites tâches blanches dans le noir de ténèbres de la salle.

« Rien de personnel petit diplomate, mais il faut bien jouer le rôle qu'on nous attribue... »

Et avec ça il appliqua un mouvement aussi vif que celui d'un serpent sur le membre qu'il tenait encore dans sa main, déboitant le coude et brisant l'os par la même occasion. Il frappa du genoux et s'en alla, disparaissant dans les galeries à la recherche de Gabriela avec qui il voulait avoir un petit bout de conversation pour se tirer de la monotonie et de l'imbécilité chronique du reste des vampires.

[HRP : Rp finit merci à tous =) ]

Sujet: Re: Conseil de guerre [PV Vampires] Terminé

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