Mon histoire

Ma naissance est issue d'une Elfe magicienne du nom de Malhawë et d'un père Baptistrel du nom de Arliorën. Malheureusement, mon père ne restait pas toujours à nos côtés puisqu'il avait cette éternelle envie de voyager et c'était si agréable lorsqu'il revenait à la maison prendre de nos nouvelles et passer un peu de temps à mes côtés. Ma mère était une paysane bien érudit qui avait laisser de côté son envie de se battre pour les nôtre afin de prendre soin de moi et je lui en serai éternellement reconnaissante pour cela. Elle avait une patience d'ange et une beauté sans pareille, si bien que lorsque j'étais enfant je pouvais la regarder pendant des heures.

Les rares fois où mon père venait pour une année complète, il passait une heure complète le soir à m'enseigner le chant pour bien développer mes cordes vocales. Comme j'aimais lorsqu'il chantait pour moi! Sa voix me berçait jusque dans mes rêves et me donnait la force de chanter même lorsqu'il n'était plus là quand je pensais trop à lui. Comme il me manquait lorsqu'il partait voyager. Ma mère me dit un jour qu'être grand, ce n'était pas simplement savoir cuisiner ou chanter, mais que c'était aussi savoir tout faire! Cette phrase s'imprégnant dans mon esprit tel l'ancre sur un parchemin, je suivis cette instruction en allant explorer dès mes cent ans la forêt et leurs habitants.

J'avais une fascination pour les animaux et ils me le rendaient bien puisqu'ils n'avaient pas peur de moi. À ce moment seulement, je me sentais libre de pratiquer mon chant en m'occupant d'eux. Je tentais de les soigner de mon mieux comme me l'avait appris ma mère et mon père pour ensuite leur donner tout l'amour que j'avais à leur offrir. Quand ma mère m'apprit à lire et écrire, ma soif d'apprentissage était telle que je passais le tiers de mon temps à la lecture. Je voulais tout connaître! Les animaux, les plantes, le combat, la musique, la fabrications des pièges et surtout la magie. À l'âge de 153 ans, ma mère me permi même d'aller chercher un maître pour apprendre les techniques de combats que je puisse un peu mieux me défendre s'il m'arrivait quelque chose.

Elle me référa donc au maître de combat du village qui eu bien du mal à se convaincre qu'il y avait quelque chose à faire avec la jeune Elfe entêtée que j'étais, mais étant d'une patience à tout épreuve, J'ai eu la chance d'y être acceptée après quelques jours de réflection. Tous les matins très tôt, j'allais aider ma mère dans les champs pour ensuite rejoindre mon maître dans sa cour arrière. Après l'entraînement j'allais me doucher dans la chute d'eau près de chez moi et j'allais lire et passer un peu de temps avec les animaux. Quand j'avais le malheur d'être en retard, je me récoltais un entraînement plus difficile qu'à l'habitude, mais je ne m'en plaint pas aujourd'hui! Je suis maintenant parfaitement assidue grâce à lui! Je n'ai jamais eu le droit de connaître son véritable nom puisque je devais l'appeler maître, mais il a été comme un père pour moi. Celui qui n'était jamais là n'avait pas consacrer autant de temps pour moi après tout.

Mon maître m'offrit deux dagues à doubles lames dragons pour mon premier anniversaire en sa compagnie et dix ans plus tard, il me donna un arc et un carquois remplit de flèches avec lesquels je suivis un rude entraînement pour apprendre à m'en servir à la perfection. Après cinquante années d'entraînement, je fut désormais une bonne guerrière dont le maître en était fier. J'étais non seulement devenu plus agile, plus forte, mais aussi plus intelligente et plus sage. Ma mère aurait tellement été fière de moi, si elle aurait été encore de ce monde. Peu de temps après mon 173 ième anniversaire, après un entraînement difficile, j'appris son agression menant à sa perte. Personne ne savait qui était à l'origine de sa mort, mais je me promis d'en trouver l'auteur...

Ce fut les deux pires années d'entraînements de toute ma vie, de rentrer tard le soir à la maison et d'y être seule. De ne plus entendre la douce voix de ma mère me demander comment avait été ma journée. De ne plus pouvoir la serrer dans mes bras chaque soir à mon retour lorsque j'en avais besoin. Je manquais de volonté à l'entraînement, mais mon maître comprenait parfaitement pourquoi et avait une patience en or. Parfois, je rentrais chez moi et les larmes coulaient le long de mes joues dès que je franchissais le seuil et je regrettais d'être aussi loin de mon père. Comme j'aurais aimée qu'il soit plus présent pour moi, comme je manquais de lui.

Puisqu'à 203 ans, mon entraînement était enfin terminée, je décidai de me consacrer à la magie, comme ma tendre mère. Je lisais tous les livres que je pouvais emprunter sur le sujet et je m'arrêtais parfois même sur des sujets divers telle que l'étude des autres races et leurs magies ou encore les tactiques de guerre divers pouvant m'aider un peu plus tard. Je commençais même à être excellente pour me servir des plantes pour guérir les animaux de la forêt, mais normalement j'avais le temps de leur sauver la vie contre d'éventuel chasseur stupide s'aventurant dans mon secteur de la forêt.

Pour me féliciter d'avoir fini mon entraînement de guerrière, mon père m'apporta un cadeau d'une valeur inestimable le jour de mon anniversaire de mes 205 ans: Un violon. Moi qui n'avait aucun instrument autre que ma voix, c'était un cadeau merveilleux que pouvoir avoir un instrument à moi seul et en faire l'apprentissage. Je pu donc apprendre à en jouer par moi-même dans la forêt durant les neuf prochaines années pour mon plaisir personnel. Après autant de temps, je jouais maintenant parfaitement de mon instrument. À l'âge de 210 ans, elle dû se faire une raison et trouver la voix qui était fait pour elle.

Elle voyaga donc pendant quatre années afin d'y vivre ses propres aventures, elle y pris même goût d'ailleurs! Elle finit par prendre la décision d'avoir sa propre agence de garde du corps à 214 ans et se fit un petit bureau dans la chambre de sa mère pour ses dossiers et enquêtes. Parfois, il faut enquêter sur les sombres personnages voulant du mal à son client ou sa cliente pour mieux la protéger après tout! Elle ne connaissait pas beaucoup de monde autre que quelques personnes de son peuple, mais elle devait maintenant remédier à la situation désormais!