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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
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[GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville)

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Maître du Jeu

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MessageSujet: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 7 Nov 2015 - 16:19

Citation :
Situation de base : alors que tout semble aller plutôt bien dans Sandur, la panique s'empare soudainement de la ville ! Les protections magiques sont tombées et on signale une forte activité ennemie. Il semble que les avants postes Protégés soient submergés... Des messages sont envoyés en urgence pour rappeler les hommes et les femmes qui se trouvent à l'extérieur.
Certains personnages se trouvent à l'entraînement ou simplement en vadrouille dans la ville (Aegnor, Saemon, Christan, Matis) et sont à peu près équipés. D'autres ne le sont pas du tout (Dawan, Moëbius et Elrond au repos, Korentin, Fabius, Ashy et Veren en réunion). Quelque soit la situation de chacun, il va falloir réagir très rapidement !

Chronologie : 1er août, fin de matinée

Tour de Jeu :

  • Veren
  • Ashy
  • Korentin
  • Fabius
  • Aegnor
  • Matis
  • Alauwyr
  • Saemon
  • Christan
  • Moëbius
  • Dawan
  • Elrond


Ce tour de jeu peut changer à tout moment, merci d'attendre le feu vert MP et les éventuelles directives avant de poster. Le tour de jeu est de 3 jours avec possibilité de demander un délai d'une journée ou bien un changement dans le tour de jeu.

Bon jeu à tous !
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeDim 8 Nov 2015 - 22:10


Pourquoi les choses devaient se dérouler ainsi ? Ne pouvait-elle pas rester éternellement dans son panier avec son "maitre" qui lui tapotait doucement sur les cheveux de temps à autre après lui avoir emmené sa gamelle ? Quelle magnifique image pour la vie qu'elle semblait mener depuis plusieurs mois, après tout il n'y avait pas de quoi se plaindre d’être une sorte d'animal de compagnie ! Au moins, elle ne risquait pas d'être violée ou tuée ! Une sorte de petit rêve qui l'éloignait toujours autant de la réalité. Sauf lors de quelques retours brutaux à celle-ci lorsqu'elle y était contrainte et forcée.
Cette triste réalité la mena à se trainer discrètement aux abords d'une salle de réunion ou se disputaient - ou discutaient, mais il n'y avait que peu de différence - Korentin en compagnie d'Ashy et Fabius dans l'espoir de glaner quelque chose qui pouvait être utile à sa curiosité pour la laisser enfin en paix, tout en évitant bien évidemment de se faire voir, et plus particulièrement par la dragonne qu'elle évitait comme la peste ! Elle détestait cette sensation que procurait la chair de poule, lui faisant se hérisser tous les poils dans un frisson désagréable, mais si seulement cette créature monstrueuse pouvait être la seule cause de cet évènement...

Avec les armées de celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom-en-sa-présence aux portes de la ville, grattant comme des monstres affamées sur celles-ci causant la peur et la panique dans le cœur même des habitants de cette dernière, la raison de sa peur primaire se retrouvait donc toute proche et encore plus présente ! Si bien que ce n'était pas que son panier qui lui manquait mais un véritable trou dans lequel s'enterrer vivante pour échapper à ce triste destin.
Sauf qu'il n'y avait plus de portes auxquelles gratter, elle n'avait pas vraiment eut beaucoup de mal à le comprendre à voir la panique qui s'emparait des êtres autour d'elle, les forces armées de celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom-en-sa-présence avaient forcé la barrière des esprits et commençaient à déferler au sein même des terres soit-disant protégées. Se cacher ! Trouver une bonne petite cachette et y disparaitre le temps que tout cela se passe ! Cette idée lui traversa bien évidemment l'esprit mais fut bien vite chassée par la dispute qui se déroulait juste à côté d'elle.

La raison de cette dispute ? S'il fallait oui ou non interrompre le précieux meeting pour informer les personnes à l'intérieur que les barrière avaient cédé et que la guerre n'étaint plus seulement à leurs portes, mais à l'intérieur même de leur maison. Et bien évidemment, pendant qu'ils se disputaient, personne n'allait prévenir personne hein ? Ou comment perdre de précieuses minutes pour... Rien ? Son esprit déséquilibré décida donc de lui faire passer cette garde pitoyable qui se disputait pour aller le faire elle même ! Ce qui ne se passa pas évidemment selon le plan prévu qui était simplement de marcher en direction de la porte sans se faire arrêter. Après tout, le plan le plus simple ne fonctionne jamais ! C'est bien connu !

Il ne fallut pas longtemps pour que les gardes finissent par lâcher suffisamment prise pour qu'elle finisse pas rentrer dans la pièces à grand renfort de grognements, de coups de pieds, et autres moyens à sa disposition pour traverser les portes avec derrière elle un des gardes avec les mains recouvertes de traces de morsures que l'animal lui avait fait en se débattant pour qu'il finisse par la lâcher ! Heureusement pour lui qu'il s'agissait seulement de morsures humaines, mais la bête ne s'était vraiment arrêtée qu'après avoir eut sa dose de sang après chaque coup de dents !

"Ils. Elle fut interrompue par le garde qui tenta une nouvelle fois de l'attraper, qui poussa de nouveau un cri de douleur alors qu'elle le mordait de nouveau "Arrivent !" Il finit d'ailleurs par laisser tomber, vu que c'était maintenant trop tard, et qu'il allait certainement finir par y perdre un doigt ou deux a ce rythme. "Ils ont passé la barrière ! Il arrive !"

Si elle avait peur ? Non en fait c'était bien au delà, celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom-en-sa-présence arrivait !
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Dragonne Liée

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 22:22

Une ombre rôdant aux alentours de la réunion... Ashy n'a pas mis longtemps à se rendre compte que Veren était dans les parages, prenant soin d'étendre son esprit régulièrement un peu partout à proximité. Une habitude prise à Aigue et qu'elle a continué d’entraîner depuis lors... Il est toujours intéressant de savoir ce qui se passe en ville et dans sa périphérie, et elle en profite pour établir quelque connections avec les responsables des gardes. Ils pouvaient ainsi parfois sentir l'esprit de la dragonne venir quelque secondes à leur rencontre, parfois échangeant quelque mots.

Pour Veren, les choses sont différentes... Depuis ce jours ou elle a profondément sondé son esprit, elle n'a pas osée vraiment rentrer à nouveau en contact avec elle. C'est à la vampire... L'humaine ? Peu importe, c'est à elle de faire le premier pas désormais... La jeune verte ne la forcera pas à "subir" sa présence si elle n'en veut pas. Dés qu'elle se rend compte qu'elle viens de trouver l'esprit de Veren, elle se rétracte aussitôt, espérant que cela ne soit jamais un contact suffisant pour qu'elle s'en rende vraiment compte... C'est aussi une des raisons pour lesquels elle entretiens des contacts réguliers avec la garde d'ailleurs. Et certaines personnes moins officielles au passage... Même sans s'approcher de Veren, il est facile de lui apporter un semblant de protection quand on est la liée de l'empereur légitime... Même si cette légitimité est remise en question par certains.

Le regard d'Ashy se pose une fois de plus sur Fabius. Son air sur de lui et un peu hautain... Sa façon de bouger, de parler... Les traits de son visage... Comment qui que ce soit peut il lui accorder la moindre confiance ? S'il n'avait pas cette maudite pierre...Son nom n'aurait pas suffis à le sauver. Mais si les dires sur son "destin" sont vrais, c'est probablement pour le mieux qu'il soit ainsi protéger... Cela ne durera de toute façon pas éternellement, il devra répondre de ses actes un jours ou l'autre. Et ce jours la... Elle sera présente ! Il a de la chance que Korentin soit revenu vivant, ou même le présent des Esprits ne l'aurait pas sauvé.

Ce genre de réunion paraît souvent futile aux yeux d'Ashy... Certains disent qu'il faudrait faire ceci, les autres cela, personne n'est en accord, les voix se haussent et les choses tournent en rond... Par respect pour Korentin, elle se garde de donner elle même son avis lors de ces débats, mais... Les bipèdes sont décidément loin de la sagesse qui pourrait les guider dans ces heures sombres... Ne sont ils pas sensés travaillés ensembles plutôt que les uns contre les autres ? C'est probablement surtout Fabius qui provoque le chaos pour en tirer profit...

En temps général, elle envois son esprit aussi loin que possible pour sonder les vastes étendues en quête d'âmes à observer... Pour se tenir au courant de ce qui se passe, et si besoin tenir Korentin au courant également. Ou même pour aller à la rencontre de Möebius dés qu'il est dans les parages... Comme actuellement. Mais lors des débats, elle ne surveille que les environs immédiats, préférant se concentrer sur ce qui se dit que sur le lointain et en discutant parfois activement en privé avec Korentin. Après tout, deux têtes pensent à plus de choses qu'une seul tête, non ?

Alors qu'elle est justement occupée à parler avec Korentin sur la dernière proposition, écoutant attentivement son avis, la porte commence à être martelée et le silence se fait, tout les regards dirigés vers les portes. En un rien de temps, les portes s'ouvrent sur une Veren en furie, donnant coup de pied et poings aux pauvres gardes qui tentent de l’arrêter... Et des coups de dents qui visiblement ne font pas du bien à l'humain qui se met à crier et à jurer en reculant sa main !

- Ils...

La jeune verte se redresse, envoyant son esprit vers celui des deux gardes pour leur demander de la laisser parler librement, qu'elle n'est de toute façon pas un danger et qu'il est un peu tard pour l'empêcher de perturber la réunion.

- Arrivent !

Une morsure plus tard, les gardes se reculent en grognant, se frottant les divers hématomes et morsures en observant Veren d'un œil mauvais... Rien d'étonnant, elle semble en avoir mordu un jusqu'au sang ! Heureusement qu'elle n'a plus sa dentition de vampire ou le problème aurait été bien plus grave pour le pauvre garde qui ne faisait que son travail...

Ils ont passé la barrière ! Il arrive !"

Un frisson glacé parcours le dos de la jeune verte alors qu'elle se redresse, regardant instinctivement vers l’extérieur alors qu'elle étend son esprit aussi loin que possible, cherchant à savoir si c'est vrai, et ou en est l'avancée des troupes ennemies. Après quelque secondes, elle tourne le regard vers Korentin en se levant rapidement pour lui faire part de ses observations.

"- Je ne sait pas... Je ne suis pas sur... Mais un véritable chaos commence à s'établir un peu partout, il se passe quelque chose de grave, que ce soit Vraorg ou non. Il faut prévenir la garde, et toi tu doit aller à nos appartements pour t'équiper et installer ma selle ! Pas question de prendre des risques..."

Elle ne tarde d'ailleurs pas à contacter les officiers qu'elle connaît suffisamment pour pouvoir les retrouver rapidement, trop peu hélas pour que cela ai un impact global mais ce sera mieux que rien... Elle prend bien soin de pousser doucement Korentin avec sa queue pour le presser un peu, et surtout pour lui appliquer le voile d'émeraude au passage. Sachant qu'il serait en présence de Fabius, elle le lui avait déjà appliqué, mais ne sachant pas exactement combien de temps cette protection peut être efficace, mieux vaut ne pas prendre de risque.

"- N'hésite pas à prendre de l'énergie dans mon armure, je me suis assurée qu'elle soit toujours bien remplis au cas ou."

Alors qu'elle se dirige vers les portes, elle prend soin d’étendre sa queue jusqu'à Veren pendant que son attention est détournée de son appendice caudal, lui touchant légèrement les vêtements au niveau des jambes pour également lui offrir le voile d'émeraude, approchant un peu sa tête en l'observant pour attirer son attention sur sa tête plutôt que sur sa queue pendant les quelque secondes de concentration nécessaires. Qu'elle accepte l'aide d'un dragon ou non, au moins elle aura cette protection la, même si elle ne s'en rend pas compte. Cela pourrait lui sauver la vie à un moment ou un autre selon le déroulement des choses après tout... Évitant de justesse de se faire écraser la queue par Veren, que ce soit une tentative volontaire ou un simple pas de coté imprévu, elle passe les portes en observant derrière elle.

"- La voie semble libre... Rejoignons nos appartements au plus vite, nous ne pouvons pas savoir combien de temps nous avons pour nous préparer !"

Son esprit s’étend alors au loin, visant un lieu précis que son esprit a de nombreuses fois sondé, y restant même parfois de long moments. Pourvu qu'il ne dorme pas... Faites qu'il ne dorme pas ! Un contact bien plus soudain, intrusif et rapide que d'habitude, mais le temps n'est pas vraiment aux caresses mentales hélas...

"- Möebius ! MÖEBIUS ! Préviens ton lié, préparez vous ! Vraorg semble avoir trouvé le moyen de passer le bouclier, ils arrivent ! Ils sont en marche !"

Après un dernier regard sombre en direction de Fabius, elle s'apprête à se diriger vers la chambre de Korentin en l'escortant... En espérant qu'il n'aura pas une autre idée en tête qui le place en situation dangereuse. Déjà bien trop de dragonniers sont morts ces dernier temps... Hors de question qu'elle laisse Korentin partir tranquillement à l'aventure tant qu'il n'est pas équipé aussi bien que possible.

"- Korentin, si tu a des noms de personnes dans le coin à prévenir, c'est le bon moment de m'en faire part, je m'en chargerait pendant qu'on se dirige vers la chambre si je le peut. Je peut déjà tenter de prévenir un maximum de monde..."

Elle hésite un moment à attraper Korentin sous les bras avec la queue pour courir jusqu'à la chambre avec lui comme ça, mais ce serait au risque de le blesser avant même qu'il n'y ai le moindre combat... Cela dit, l'idée aurait pu être amusante dans d'autres circonstances.

"- Tu crois que tu pourrait monter sur mon dos sans selle pour ce trajet si je reste au sol ? Et surtout tenir sur mon dos ?"

Ou sont donc les Esprits, quand le monde a besoin d'eux ? S'ils entendent, qu'ils le montrent ! Qu'ils donnent un signe, quelque chose ! Ils doivent bien s'en rendre compte si leur protection est tombée, non ? Combien de vies vont encore disparaitre aujourd'hui ? Maudit soit Fabius, maudit soit Vraorg !


Voile d'émeraude.:
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 10 Nov 2015 - 12:54

A force de qualifier chaque séance comme étant une réunion de crise cela ne voulait plus dire grand-chose. N’étaient-ils pas en crise depuis des mois ? Des années même ? Korentin aurait voulu le leur dire mais cela ne changerait sans doute pas grand-chose et il était vrai que cette fois encore les choses semblaient s’accélérer et empirer à un point que nul n’aurait pu croire possible. La bataille des Marais avait été le catalyseur de toutes les catastrophes qui s’étaient ensuite accumulées, doublant puis triplant brutalement le chiffre détesté des pertes Protégées. Le fait que Vraorg lui-même était désormais à la tête de la gigantesque armée impériale n’y était d’ailleurs pas pour rien… Il menait ses troupes d’une main de fer et sa magie détruisait brutalement toutes les poches de résistances qui parvenaient à se former devant lui. Dans ces conditions le recul du protectorat avait été inexorable et leurs troupes s’étaient rapidement retrouvées obligées de se retrancher dans des lignes de défense de plus en plus proches de Sandur. Lignes de défense qui s’écroulaient bien sur les unes après les autres, aggravant encore le recul forcé des soldats rebelles.

C’est de cela entre autre que les hauts dignitaires Protégés réunis dans cette salle devaient parler. Mais un autre sujet s’était invité sur le tapis, un sujet qui n’avait de cesse de plonger Korentin dans une froide et ravageuse colère. Jusque là silencieux, il suivait du regard la joute verbale qui se déroulait entre deux conseillers humains apparemment en désaccord total sur la qualification à donner à la désertion des Esprit. Alors que l’un pensait qu’ils rassemblaient leurs forces en vue de les défendre lors de la prochaine attaque, l’autre imaginait plutôt qu’il s’agissait d’une épreuve destinée à les tester. Ils s’écharpèrent un petit moment sur ce point sous le regard ennuyé des autres tandis que Korentin se laissait distraire avec soulagement par l’esprit d’Ashy venu interroger le sien. Tandis qu’il devisait avec elle des sujets qui lui semblaient bien plus importants, ses yeux se posèrent par hasard sur son usurpateur de cousin. A quoi pensait-il ? Korentin n’aurait su le dire mais il était à peu près sur qu’en bon politicien Fabius ne prendrait la parole que lorsqu’il estimerait que le moment était le mieux choisit. Comprenant donc que la discussion n’avait aucune chance de prendre une tournure plus utile s’il ne se décidait pas lui-même à prendre la parole, le dragonnier d’émeraude fini par trancher au beau milieu de la dispute des deux conseillers :

« Une désertion, voilà le qualificatif. C’est du moins celui que l’on donnerait si les Esprits avaient véritablement fait parti de notre mouvement. Or ce n’est pas le cas. Que savons-nous de leurs motivations ? Que savons-nous de leurs objectifs ? Et par-dessus tout, qu’en avons-nous à faire ? Ils ont disparu sans nous laisser aucun moyen de les contacter. Plutôt que de pleurer après leur absence il faudrait peut-être songer à s’occuper de l’armée qui s’approche de nos portes. »

Sa remontrance fit mouche dans l’assemblée qui baissa le nez presque aussitôt et de façon si pitoyable qu’il sentit une onde de désespoir l’envahir soudainement. Empereur à moitié légitimé, il n’avait pas suffisamment de pouvoir pour mener seul la défense de Sandur. Et Fabius était dans la même situation… L’un comme l’autre des deux cousins se retrouvaient forcés de prendre en compte les avis de ce piètre conseil qui faisait perdre un temps fou à tout le Protectorat. Que faire alors ? Prendre le pouvoir par la force ? Pour la millième fois Korentin y songea. Il était sur de pouvoir s’appuyer sur les forces elfiques et vampiriques mais il n’ignorait pas que la moitié, voir plus de la moitié, des humains suivraient Fabius, ce qui les conduiraient à un inévitable affrontement. Affrontement qu’ils ne pouvaient évidemment pas se permettre. On en revenait au même point, ils n’avaient pas le choix que de faire avec ce satané conseil même si celui-ci risquait de provoquer leur perte. Le serpent se mordait la queue… A moins bien sur qu’il ne se décide à composer avec un autre type de vipère.

« Fabius ? »

Il avait articulé son prénom avec force et clarté au milieu des chuchotis, ce qui amena presque aussitôt le silence. Adroit, il avait pris grand soin de ne lui accoler aucun titre ni honorifique, ni insultant. L’appel fut suivit d’un regard lourd de sens qui, il l’espérait, serait correctement interprété par son cousin. « Nous nous haïssons mais nous n’avons pas le choix. Nous n’avons chacun qu’un fragment du pouvoir, il nous faut le mettre en commun si nous voulons pouvoir agir. C’est cela où nous allons mourir. » Fabius comprendrait ces mots non prononcés, il en était certain. Mais accepterait-il pour autant ce contrat temporaire ? Voilà qui était moins sur… Hochant la tête, il se rassit :

« A toi la parole. »

Ou pas… Car avant même qu’il ai pu déterminer si oui ou non son cousin avait l’intention de le suivre dans ses désirs de passer au dessus du conseil, un grand fracas s’éleva dans la salle. Veren ! La confusion s’empara des dignitaires tandis que Korentin tournait la tête vers sa dragonne, cherchant la confirmation de ce qui venait d’être dit. Non pas qu’il n’ai pas confiance en la femme vampire mais l’annonce était brutale.

"- Je ne sait pas... Je ne suis pas sur... Mais un véritable chaos commence à s'établir un peu partout, il se passe quelque chose de grave, que ce soit Vraorg ou non. Il faut prévenir la garde, et toi tu doit aller à nos appartements pour t'équiper et installer ma selle ! Pas question de prendre des risques..."

La confirmation l’électrisa avec plus d’efficacité qu’un sortilège.

*Attend… *

Résister à une queue de dragon qui vous pousse vers l’avant n’est guère chose facile mais il ne pouvait tout de même pas quitter ces lieux en laissant les conseillers dans la panique ! La plupart d’entre eux n’étaient pas habitués à l’action et les différents généraux présents devaient d’urgence rejoindre leurs troupes. Sa voix tonna donc par-dessus le tumulte :

« Que les officiers rejoignent leurs unités immédiatement ! Les civils, prenez en charge la population. Chaque protégé homme ou femme en âge de tenir une arme doit être équipé d’urgence. Rassemblez les autres en vue d’une évacuation par le portail ! »

La stupeur fut la première réaction à ses ordres. Une évacuation par le portail cela signifiait une invasion pure et simple du plan astral, idée qui à elle seule était un véritable blasphème. Mais dans une telle panique, toute forme d’autorité faisait aussitôt effet, aussi ne se heurta-t-il à aucune résistance. Ces gens avaient tout simplement besoin d’un meneur quand bien même celui-ci leur aurait-il ordonné de se jeter dans un volcan. Un semblant d’ordre sembla se mettre en place tandis que Korentin se retrouvait poussé de nouveau en avant par Ashy. Ce faisant, il s’accrocha sans politesse à l’épaule de Fabius :

« Tu as le choix cousin. Soit tu tente de te faire évacuer avec les enfants et les vieillards au risque d’y perdre toute légitimité pendant le restant de tes jours voir même de te faire tuer pour ta lâcheté, soit tu te mets à errer dans la ville sans équipement en attendant la mort ou bien soit tu viens avec moi histoire qu’à nous deux nous puissions avoir assez d’autorité pour diriger les opérations et limiter les dégâts. »

Il ne se faisait bien sur aucune illusion. Si la barrière était tombée alors Sandur tomberait aussi mais il restait l’espoir de parvenir à retenir les troupes impériales suffisamment longtemps pour espérer évacuer la majorité des Protégés par le portail. Avec de la chance ils pourraient alors le refermer de l’autre côté et ainsi assurer leur survie ainsi qu’un espoir de revenir un jour. A moins bien sur qu’ils n’aillent directement assiéger les Esprits si ceux-ci se trouvaient dans leur fief histoire de leur apprendre à les abandonner comme cela… C’était une idée tentante mais il n’avait pas trop le temps d’y réfléchir.

« A toi de voir, mais je te conseille de faire vite. »

Il le lâcha, n’ayant de toutes façons pas vraiment le choix avec Veren et Ashy qui cherchaient à l’entraîner.

« Il te faut ton armure, et moi mon épée. Tout ceci se trouve dans nos appartements. Veren ? Tu as de quoi t’équiper ? Les lames noires Ashy, ils doivent tous être mis sur le pied de guerre. Préviens-les. »

Il secoua la tête lorsque Ashy lui proposa de monter sur son dos :

« Non, ce n’est pas le moment de m’écorcher les jambes, je vais en avoir besoin. Et nous irons plus vite à travers les couloirs de toutes manières. Veren ? Guides-nous ! »

Pourquoi elle ? Et bien tout simplement parce qu’il n’était pas dupe du fait qu’elle avait passé le plus clair de son temps dernièrement à traîner dans ces couloirs et à trouver les meilleurs itinéraires pour passer inaperçue. Il la connaissait bien après tout et il avait raison car grâce à elle ils parvinrent rapidement à ses appartements. Sans même se retourner pour savoir si Fabius l’avait suivi, Korentin se précipita vers l’armure d’Ashy et la lui jeta sur le dos. Il lui faudrait plusieurs minutes pour l’ajuster mais le jeu en valait la chandelle. Elle serait une arme d’autant plus redoutable contre les impériaux. Sa propre armure l’attendait dans un coin et Veren n’aurait sans doute pas de mal à trouver son propre équipement dans sa propre chambre. Quand à Fabius, il n’était pas logé si loin non plus. C’est donc tout équipés que le groupe se précipita hors de fort Espérance. Il leur fallait rejoindre les murailles de Sandur si ils voulaient voir précisément l’étendu des dégâts…
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMer 11 Nov 2015 - 15:55

L’œil unique du souverain allait d’un bout à l’autre de la table, passant sur chacun de ses membres, décortiquant et analysant la moindre parole, le moindre geste. Non pas parce que cette réunion était importante – elle ne l’était pas, ni parce qu’il avait l’intention de sauver la situation d’une manière ou d’une autre et, in facto, de la retourner en sa faveur ; c’était trop tard. Il agissait ainsi simplement pour tromper l’ennui, jouant à l’un de ses divertissements favoris en attendant l’inéluctable appel de la mort. L’espoir ? C’était pour les idiots et les faibles. Le Borgne ne comprenait que la stratégie et les rapports de force.

Pour eux, c’était terminé.

Mais il n’en montrait rien. Il était l’empereur après tout. Et la dernière victoire qu’il pouvait avoir en ce monde serait de conserver son titre vaille que vaille et de partir avec. Certes, il y avait toujours le plan d’Esmelda…

L’intervention de Korentin le fit sortir de ses pensées. Quel imbécile celui-là. Pourquoi intervenir ? Tout ça ne menait nulle part. C’était une perte de temps qui n’avait qu’un seul but : rassurer la population. « Tout va bien, nos dirigeants sont en réunion en train de réfléchir à une solution. » Du théâtre, rien de plus. Et les deux idiots et leur débat stérile en étaient la parfaite illustration. Enfin, il fallait bien jouer son rôle.

Il allait se lever en essayant de ne pas soupirer lorsque la fin du monde lui sauva la mise. La guerre était finalement à leurs portes, c’était bien là la seule explication valable. Cette attente devenait franchement insoutenable et il était grand temps qu’on en arrive à la conclusion : la mort ou le trône. Il se leva donc, avec l’intention de se rendre au-devant de l’action, quant Korentin ne trouva rien de mieux à faire que le provoquer une fois encore. A quoi servait-il celui-là, déjà ? Il repoussa cette main intrusive d’un geste agacé et ne pris même pas la peine de répondre.


"Du haut des murailles, j’aurai une vue parfaite pour faire cramer quelques personnes. Ça me détendra un peu."

Cela étant dit, son cousin n’avait pas tord sur un point : il lui fallait son équipement. Il courut donc en direction de ses quartiers (ce n’était pas le moment de penser à sa dignité), enfila son armure d’absorption de magie (toujours utile), ceignit Agni, l’épée familiale (il faudrait qu’il soit vraiment désespéré pour la dégainer, mais les temps étaient désespérés), équipa les divers artefacts en sa possession sans oublier, bien sûr, le joyau des Esprits, qu'il avait toujours sur lui (pas folle la guêpe).

Sortant de sa chambre, il trouva les quarante dernières lames noires. Celles qui avaient traversés le désert alors que la guerre entre les Esprits et Vaorg faisait rage.


L’heure est venue. Choisissez l’un d’entre vous et protégez-le comme s’il s’agissait de moi. Si nous gagnons, il permettra à votre ordre de renaître de ses cendres. Si je suis tué, ma fille et les autres gamins… J’ai oublié leurs noms mais peu importe. Retrouvez-les et assurez-vous qu’ils sont en sécurité.

Korentin et Esmelda avaient des dragons pour veiller sur eux. Ils n’étaient franchement pas prioritaires. Et de toute manière, si le Borgne y passait, il entendait bien qu’eux aussi le rejoigne dans l’après-vie. Sur ces belles paroles, ils se mirent à courir à la suite du groupe de son cousin, et rejoignirent au plus vite les remparts de Sandur.

Une fois en hauteur, ils purent apprécier une vue pour le moins déplaisante. Une estafette s’approcha d’eux en courant, faisant son rapport aux deux Kohan.


Majestés, les dunes cachent en partie les forces de Vraorg mais elles sont à nos portes.

Utilisant sa Vision de l’esprit, une longue-vue doré, le Borgne grommela.

Je vois ça, les troupes des avant-postes sont en pleine déroute… et, qui se bat là-bas ?

Les rôdeurs elfiques étaient de sortie, avec la princesse Orfraie Ataliel.

Et ça ? Pourquoi… ? Qu’est-ce que… ?


Se tournant vers son cousin, il dit.

Je crois que notre adorable ennemi a dressé une barrière d’énergie. Elle va les empêcher de nous rejoindre. Nos hommes vont être littéralement coincés entre le marteau et l’enclume. Et je ne te parle pas du moral des troupes ici quand elles verront le massacre sans rien ne pouvoir y faire.

Pour un peu, Fabius aurait été admiratif devant les tactiques de Vraorg. Mais ce n’était guère le moment de s’extasier. Rangeant la longue-vue, il cria aux alentours.

Je veux tous les meilleurs mages disponibles sur ces fichus remparts ! Ah, ça me fais mal à la gorge… Denthrôk, criez pour moi, voulez-vous.

La lame noire, véritable colosse à la voix rocailleuse, s’exécuta sans broncher et un branle-bas de combat s’opéra rapidement.

Bien, bien. Kyral, très chère ? (Une des lames noires sortit du rang pour dégager les pécores devant le monarque, lui permettant d’avoir une vue bien dégagée.) Excellent. Décompte à dix puis feu à volonté Denthrôk.

Le grand maître mage approcha ses mains et concentra son énergie en visualisant une boule. Lorsque le colosse cria zéro, il lâcha sa Sphère de grondement, véritable boule d’énergie pure qui, dans un bruit assourdissant, alla s’écraser contre la barrière. Tout le long du rempart des dizaines d’autres sortilèges dévastateurs furent lâchés. Un bruit terrible s’en suivit, puis un tremblement qui sembla secouer les entrailles du monde…
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 21:40



« Taraën, viens m’aider s’il te plait. Le forgeron a apporté quelques modifications à mon armure et je dois avouer avoir du mal m’y faire. Il a déplacé certaines sangles. Certes, c’est bien elles sont mieux dissimulées ce qui la rend plus belle, mais pour m’en équiper c’est une véritable plaie. Je crains avoir besoin de tes services quelque temps pour m’en équiper avant d’attraper le coup de main. »


L’empereur elfique était devant un râtelier accolé au mur de son bureau où se trouvaient accrochées au mur ses armes et posées sur une sorte de mannequin, des parties de son armure. Aegnor était vêtu de sa tunique nouvellement tissée et de quelques pièces de son armure qu’il avait commencé à attacher. Les jambières étaient faciles à équiper, mais pour ce qui était du torse, autant dire qu’il fallait la souplesse d’un chat pour atteindre certaines sangles. L’ancien prince pouvait certes le faire, mais il ne souhaitait pas prendre le risque que sa protection soit mal sanglée.

« Mais, majesté, vous avez une réunion aujourd’hui et … »

Le blond leva la main, coupant la parole à son valet.

« Le temps est quelque chose de précieux Taraën, et je n’ai pas envie de le gaspiller dans des discussions interminables et stériles. Je peux l’employer et employer ma personne à ne bien meilleur escient. L’heure n’est pas aux réunions et aux discussions. L’heure est à l’entrainement et à la préparation. Vraorg est en ce moment même face à la lisière. Je ne suis pas assez stupide pour répéter deux fois la même erreur. Nous elfes nous sommes protégés derrière une lisière pendant des siècles, et le jour où celle-ci est tombée, nous nous sommes retrouvés le bec dans l’eau. Cela ne se reproduira pas. Je ne doute pas de la puissance des esprits, mais je ne doute pas non plus de celle des Vraorg. De plus, les Sept ne nous sont pas apparus ni ne nous répondent depuis fort longtemps. Je ne sais pas où ils sont, je ne sais pas ce qu’ils font et à vrai dire je m’en moque. À défaut de ne pas savoir s’ils sont avec nous, il vaut mieux considérer qu’ils ne le sont pas et que nous sommes seuls à faire face au Tyran. Et comme notre puissance est dérisoire face à la sienne, mieux vaut s’entrainer un maximum. Allez dépêches-toi. Je me moque d’être en retard ou même absent pour des réunions, mais ce n’est pas le cas pour les entrainements. »


Le valet fit une légère moue, un peu déçut de la légèreté de son souverain sur l’importance des réunions, néanmoins, il ne pouvait nier que l’Evanealle avait raison. En silence il s’approcha donc du blond pour l’aider à attacher ses sangles avant de prendre congé une fois ce dernier prêt. L’empereur des forêts s’approcha de ses armes accrochées aux murs et commença à attacher ses dagues de jets à sa taille avant de se saisir de son bouclier et finalement de sa lance, puis sorti. À sa porte, quatre gardes lui emboitèrent le pas et un peu plus une fois en dehors de Fort-Espérance. Le ciel était toujours couvert d’un voile d’obscurité et la fraicheur de la nuit était encore bien présente. C’était le moment parfait pour un entrainement avant que le soleil ne se lève et n’apporte avec lui la chaleur accablante du désert. Arrivant sur place, un régiment de soldats elfique était là, répondant présent à l’appel de leur empereur qui avait ordonné une séance d’entrainement avant le lever du soleil. Au loin, il vit Orfraie et ses Rôdeurs partir en direction de la porte de Sandur. Un entrainement en extérieur ? Il est vrai que connaitre son environnement n’était pas une chose à négliger. Les rôdeurs n’étaient plus dans la forêt elfique, un milieu qu’ils connaissaient parfaitement. Non ils étaient dans le désert.

Le contingent d’Aegnor fut bientôt rejoint par des Humains avec à leur tête Matis Falkir. L’Evanealle en profita pour aller le saluer avant d’engager un entrainement de son côté et peut-être qui sait, finir sur un entrainement conjoint. Des vampires ne tardèrent pas à les rejoindre et l’exercice débuta et se déroula sans encombre. Les esprits avaient appris à se discipliner face à cette cohabitation forcée. Le blond espérait que cela ne disparaitrait pas une fois la guerre finie. Qu’ils pourraient connaitre la paix … ne pas replonger directement dans la guerre après en être à peine sorti d’une.

Les manœuvres durèrent un bon moment. Lentement le voile de la nuit fut percé par les rayons du soleil et se dissipa. Le froid de la nuit se mit lui aussi à s’amoindrir sous le lever de l’astre ardent. Mais la température restait encore supportable. Alors que le prince faisait une pause pour se désaltérer, il vit une humaine courir comme si un dragon furieux était à ses trousses en direction de Fort-Espérance. Le blond haussa légèrement les épaules quand soudainement une agitation commença à s’élever parmi les soldats. Tournant son attention en leur direction, le blond s’approcha avec l’intention de ramener le calme quand un messager surgit du groupe, en sueur et à bout de souffle.

« Les troupes de Vraorg … Elles sont là … La barrière des esprits s’est effondrée … les avants-postes tombent les uns après les autres. »

Le messager manqua de s’effondrer, mais l’empereur le rattrapa tandis que son sang se glaçait sous cette révélation. Impossible ! Ils arrivaient ? Déjà ? Mais c’étaient beaucoup trop tôt. Le protectorat n’était pas prêt pour un assaut, ni même en mesure de repousser Vraorg. Confiant l’essoufflé à un soldat, Aegnor fit tonner sa voix en commençant à donner des directives.

« Qu’on aille prévenir les autres dirigeants qui sont en pleine réunion ! Qu’on fasse sonner l’alerte dans toute la ville ! Que les troupes se hâtent de se préparer à défendre cette cité ! Qu’on aille prévenir l’ordre Baptistral de se tenir prêt, il va y avoir des blessés ! Que les principales artères de la ville soient dégagées afin de permettre à nos soldats de circuler aisément jusqu’aux murailles ! Que les ruelles soient barricadées au cas où l’ennemi parviendrait à pénétrer nos défenses afin que nous soyons en mesure de les accueillir ! Qu’on transforme certaines habitations proches de Fort-Espérance en infirmerie ! Je veux que tout le monde participe à la défense de la cité. Qu’on arme les civils en mesure de combattre ! Que ceux qui en sont incapables aident aux transferts des blessés. Chacun doit participer à l’effort de la bataille. »


La retraite ? Dans l’esprit d’Aegnor elle était impossible. Il n’y avait nulle part où aller. Le blond ne songea même pas au portail. Il ne savait pas ce qu’il y avait de l’autre côté. Il ne savait même pas s’il serait possible de l’emprunter. L’Éclair refusait de choisir l’inconnu en premier recours. Il préférait élaborer un plan de bataille en plusieurs phases. Aller au-devant de l’ennemi pour l’user, puis se replier dans la cité et subir un siège qui fatiguerait l’adversaire. Et enfin quand ces derniers parviendraient à franchir les murailles, les accueillir dans une ville où chaque rue serait prête à un combat style guérilla.

Alors que l’Evanealle avait donné ses ordres, il partit prestement suivit par les soldats elfique pour aller rassembler tous les siens et revenir aux murailles avec une troupe bien fournie. Les bruits des cors s’élevèrent dans toute la cité, sonnant l’alarme de l’attaque imminente. La panique prit alors les habitants, mais les troupes présentes à l’entrainement qui s’étaient déployées dans les villes pour faire entendre les ordres permirent de contenir et dissiper cette dernière. L’ennemi attaquait par surprise, inutile de le laisser récolter les fruits de sa tactique en lui présentant un protectorat en proie à la zizanie.

La troupe d’Aegnor vint rapidement se grossir d’elfes, d’humains et de vampires. Qu’ils soient soldats expérimentés où civils s’improvisant soldats. Déjà, l’ombre des dragons vint planer sur la ville. Eux aussi semblaient prêts à se battre. Tous se dirigeaient vers les murailles. L’Evanealle s’y rendit aussi et débarqua à la tête d’une troupe conséquente. Les murailles étaient en train de se remplir de mages et d’archers. D’autres n’avaient pas chômé visiblement. Arrivant sur place, l’un des soldats vint à sa rencontre.

« Seigneur Evanealle. Les impériaux sont tout proche. Nous pouvons en voir du haut des murailles. »

« Des troupes sont sorties à l’extérieur tôt dans la matinée, sont-elles rentrées de leur entrainement? Les Rôdeurs elfique sont-ils prêts à combattre ? »


« Hélas majesté ils ne le sont pas, je crains que … »

« Où sont-ils alors ? S’ils n’ont pas repéré la présence des dévots de Vraorg il faut aller le prévenir immédiatement. S’ils arrivent à temps, ils pourront prendre l’ennemi à revers et nous pourrions l’attaquer sur deux flancs. »


« Ils sont déjà en prise avec l’ennemi majesté ! Mais ils semblent incapables de revenir. Une puissante magie est à l’œuvre, une barrière d’énergie a été créée. Ils ne peuvent s’enfuir ! »

Aegnor écarquilla les yeux. Ce chien de Vraorg les avait piégés afin de les annihiler. Sans espoir de prendre la fuite ? Les images des civils massacrés lors de l’aube rouge lui revirent alors en mémoire. Eux aussi avaient été piégés dans les bas fonds d’Aigue Royale, incapable de s’enfuir. Il refusait que cela se reproduise à nouveau.

« Qu’on ouvre les portes immédiatement. Elfes avec moi ! Nous allons secourir nos frères rôdeurs. Eux qui ont si longtemps surveillé nos frontières, il est temps de leur venir en aide. Il est hors de question de laisser les nôtres se faire massacrer sous nos yeux sans réagir ! »


L’Evanealle s’approcha dès lors de la porte, sa lance commençant à se charger d’éclairs, prêt à la défoncer s’il fallait. Une volonté indéfectible ornant sur son visage. Korentin chevauchant sa lié Ashy choisit alors ce moment pour descendre du sommet de la muraille. L’empereur des forêts se tourna en direction de celui des plaines, les ailes de son hibou se déployant avec fracas.

« Nous devons aller les secourir ! J’irais avec mes hommes que vous le vouliez ou non sachez le. Je ne resterais pas sans réagir quand des vies se font massacrer par un Tyran. »


L’empereur légitime ne sembla pas aller à l’encontre d’Aegnor, mais voyant la rage qu’il l’habitait, il sut trouver les mots pour le calmer et lui faire entendre raison qu’avant de foncer, il fallait agencer les troupes et élaborer une tactique. Haletant, tentant de conserver son calme le blond déclara.

« Fonçons droit sur la barrière et bombardons-la depuis les hauteurs. Un assaut physique et magique de milliers d’êtres. La magie de Vraorg est puissante, mais elle doit avoir ses limites. Une fois que celle-ci aura cédé, que les dragons couvrent les réfugiés des avant-postes et les Rôdeurs à l’aide de leurs flammes afin de leur permettre de battre en retraite, les troupes au sol les assisteront. Retirons-nous ensuite afin de ne pas être trop loin des murailles. Faisons en sorte que les troupes ennemies soient à portée des tirs de flèches et des sorts. Que les troupes forment un arc de cercle pour qu’elles ne soient pas trop groupées, au cas où Vraorg décide d’attaquer, que sa magie n’emporte pas des centaines de soldats un seul coup, mais qu’elles puissent également déborder l’ennemi et le prendre en tenaille si celui-ci s’avance trop. Retenons les lignes ennemies pendant que nos soutiens les éclaircissent depuis les hauteurs. »


Le plan sembla être décidé en peu de temps après quelques ajustements, les troupes commencèrent alors à s’ordonner. Les capitaines et généraux y veillant. Aegnor, lui, montant sur les escaliers qui permettaient de rejoindre le sommet des murailles. Il s’arrêta sur ceux-là afin de surplomber la cohorte de protégés qui s’apprêtaient à déferler tels les flots d’un raz de marée en dehors de Sandur. Les lourdes de portes de la ville se mirent à grincer, se préparant à s’ouvrir. L’ancien prince saisit sa lance et son bouclier, commençant à drainer l’énergie de la trame en vue de relâcher un maximum de puissance sur la barrière. Dans même temps, il activa les protections de son armure, un phalène doré se formant sur son épaule. Mais avant de lancer l’offensive qui paraissait très dangereuse et même suicidaire, il fallait galvaniser les troupes. Utilisant un sort, le blond augmenta la puissance de sa voix qui se chargea d’une volonté inébranlable, une volonté que l’on attend d’un empereur.

« Sanduriens ! Le Tyran est à nos portes ! Venu pour nous priver de notre vie. Ou pire de notre liberté ! Allons-nous le laisser faire ? Non ! Il est vrai que nous sommes pris dans une guerre entre les Vraorg et les Esprits. Et il est également vrai que les Esprits ne sont pas parmi nous en ce moment pour mener bataille à nos côtés. Mais qui a besoin des Esprits ?! Qui a besoin de cette fratrie quand à votre gauche et à votre droite vous avez mille frères prêts à combattre à vos côtés ? Qui a besoin de cette fratrie quand derrière vous mille frères se tiennent prêts à couvrir vos arrières ? Qui a besoin de cette fratrie quand face à vous se tiennent mille frères en danger qui n’attendent que notre aide ? Je ne les échangerai pas contre un seul d’entre vous ! Nous ne sommes peut-être pas tous liés par le sang, par la race ou par le sol. Mais ici ! Dans cette ville où nous avons cohabité ! Nous sommes tous devenu des frères d’armes ! Liés par un même destin, celui de se s’opposer à la tyrannie et la folie du Voleur de Cœur !! Nous sommes des Sanduriens, et nous allons nous lever en bouclier pour protéger les membres de notre famille qui se tiennent dehors, à la merci Vraorg. Nous ne les laisserons pas se faire massacrer sans réagir. Nous sommes notre propre fratrie ! Nous nous lèverons en une seule entité ! Unis nous sommes fort ! »


Aegnor leva sa lance, dont la lame se mit à irradier d’un flux électrique bleuté comme si un éclair était catalysé à l’intérieur, mais menaçait de sortir à tout instant, tout en commençant à descendre les marches, la porte de Sandur était presque entièrement ouverte.

« En avant, ne craignez aucune obscurité. Debout, citoyens de Sandur ! Les lances seront secouées ! Les boucliers voleront en éclat ! Une journée de l'épée ! Une journée rouge avant que le soleil ne se lève ! Courez maintenant ! Courez maintenant ! Courez à la ruine et à la fin du monde ! À mort ! À mort !! À mort !!! Allons secourir nos frères !! Chargez !!!! »


L’air ambiant, la terre sous ses pieds et les cieux eux-mêmes se mirent à vrombir sous les cris des soldats, sous les cris des civils, sous les cris de chaque âme de Sandur de qui répétèrent avec lui ses derniers mots. À mort ! À mort Vraorg ! À mort ses dévots ! À mort toutes créatures qui oseraient vouloir leur soustraire leurs vies. Les lances, les épées, les haches, les bâtons. Toutes les armes commencèrent à s’entrechoquer dans un vacarme assourdissant, mais pourtant étrangement ordonné. Aegnor se retourna et quitta le premier la ville de Sandur, traversant les portes. Bientôt il fut suivi d’une véritable marée humaine qui jaillit de la grande porte de la ville des Esprits. Poussé par sa colère, poussé par son amour pour les siens, poussé par son désir, Aegnor couru droit en direction de la barrière avec l’intention de la frapper de toutes ses forces. Avec l’intention de briser tous ceux qui oseraient s’en prendre aux siens. Bientôt, parmi les bourdonnements de la marée humaine, la voix de Fabius s’éleva et vit le ciel s’éblouir d’innombrables sorts qui fusèrent telle une pluie d’étoiles sur la barrière. Les sorts des murailles furent les premiers à atteindre leur cible. La terre trembla sous le choc d’innombrables attaques magiques frappant la barrière. Bientôt, ce serait au tour des soldats de la percuter.

L’Éclair brandit son arme, déchirant la trame à l’aide de l’alliage qui la composait ainsi que son bouclier. Redirigeant toute la puissance accumulée dans Vhaleha, celle-ci vint irradier de lumière alors que sa lame n’était plus discernable, ressemblant seulement un amas d’éclairs prêts à exploser. Peu après les sorts, ce fut au tour des dragons d’attaquer. Ils étaient tous là, hormis Isyndar, Silarae et Skade. Tous pour la plupart accompagner de leur dragonnier. Le blond pria pour qu’aucun d’entre eux ne meure aujourd’hui. Des soldats plus rapidement que lui percutèrent de plein fouet la barrière qui sembla s’affaiblir. Dans cet amas de puissance, Aegnor crut distinguer une fissure. Elle était plus haute que lui, mais en bondissant et utilisant ses enchantements de vol il parviendrait aisément à la frapper. Accélérant son élan, forçant dans son endurance pour se déplacer sur le sable, l’Evanealle finit par bondir, puis bondit une seconde fois en s’appuyant sur l’air. La marée humaine passa sous lui et percuta la lisière de toute sa puissance provoquant un fracas effroyable. L’empereur des forêts perçut plus distinctement la faille. Dressant sa main droite, il dirigea la lame de sa lance en direction de celle-ci. Dressant sa main gauche, il vint placer son bouclier face à son buste. Il allait la percuter de tout son poids en même temps que la frapper. Bougeant Vhaleha, il relâcha toute la puissance de la foudre accumulée au moment où celle-ci entra en contact avec la barrière.

Un éclair se produisit suivit d’une lumière aveuglante bientôt succédée d’un grondement effroyable. La lame d’Aegnor perça la barrière qui se brisa, libérant le flot protégé qui s’abattit sur l’ennemi.
Citation :
Directive:
En arrivant au pied des murailles de Sandur, Aegnor est rapidement informé de la situation. Les impériaux sont dehors à moins d'une lieu et ils sont sur le point de massacrer de très nombreux Protégés y compris une bonne cinquantaine de rôdeurs menés par Orfraie. Une barrière énergétique probablement érigée par Vraorg lui même les empêche de battre en retraite !
Son sang ne fait alors qu'un tour. Il ne peut laisser ces gens se faire tuer juste là, sous les yeux de toute la ville. Sa décision est prise, il faut faire une sortie afin d'aller aider ces malheureux. Bien sur les risques sont gigantesques mais quel autre choix ont-ils ? Il informe alors Korentin et Ashy (descendus des murailles) de sa décision et ensembles ils haranguent les troupes. Quelques minutes plus tard, ce sont plusieurs milliers de Sanduriens qui passent les portes et se précipitent au secours de leurs camarades ! Militaires comme civils, ils font preuve du même courage... Du haut des murailles, Fabius dirige les mages et leurs efforts conjugués semblent faire vaciller la barrière énergétique. Voyant cela, Aegnor ordonne à tout le monde d'accélérer et de se jeter contre la barrière (dragons compris). La force magique des mages conjugués à cet assaut physique fait merveille : la barrière tombe. L'effet de surprise est énorme chez les impériaux qui subissent alors de plein fouet cet assaut furieux et suicidaire !

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeVen 13 Nov 2015 - 17:22

Finalement il avait retrouvé une bonne partie de sa forme ainsi que son rang dans l’armée rebelle, pardon, du protectorat. Mieux encore, il avait été promu par Korentin au rang de commandant, le dernier échelon encore au combat avant de tomber dans les rangs des généraux dirigeant la guerre depuis des tables d’opérations et non plus le terrain comme lui le faisait aujourd’hui. A dire vrai il était entre deux mondes, celui de la guerre imagée, et celui de la guerre réelle, il devenait la passerelle entre les stratégies décidés en hauts lieux et leur application sur le terrain. Une position somme toute enviable pour beaucoup mais qui engrangeait de très nombreuses responsabilités, envers ses supérieurs mais aussi, et surtout envers ses soldats.

Et dans ses soldats il y avait une certaine Luna Duruisseau.

Une soldate qu’il appréciait particulièrement et avec qui il s’entendait très bien. Il s’était battu auprès de son Empereur pour la récupérer sous ses ordres, et aujourd’hui il était fier de la compter parmi ses soldats. Il l’avait placé dans une unité encore en formation mais qui devrait bientôt participer au combat. Les soldats qui l’accompagnait étaient encore jeune et bien peu avait vraiment vu la guerre, à dire vrai peut être que Luna était une vétéran maintenant ? Son capitaine d’unité était son ami Thomas, un homme en qui il avait une totale confiance mais qui, avec son bras en moins, ne pouvait plus vraiment se trouver sur le front. Sa protégée Julia était la supérieure direct de Luna, une femme de caractère qui n’hésitait pas à les faire courir pour un oui ou pour un non et avec tout l’équipement nécessaire de surcroit. Matis n’avait pas voulu froisser la jeune Luna en demandant à ses amis de la choyer, elle l’aurait non seulement mal pris mais en plus ce ne serait pas productif. Malgré cela elle avait quand même certain avantage à bien connaitre le patron, car quand il le pouvait, il la prenait avec lui pour assister aux réunions avec les autres commandants, la présentant comme son aspirante. Une officier en devenir, Matis avait confiance en elle.

Le trentenaire sorti de ses pensées et observa ses soldats à l’entrainement, tous avait mis leur tenu complète car cet instant était coordonné avec les Elfes et les vampires, il fallait donc prouver à tous que les Hommes étaient bel et bien présent. Le nouveau commandant salua l’Empereur des Elfes qu’il appréciait particulièrement et reporta son attention sur Héritage qu’il portait à son flanc. Il pensait surtout à l’enchantement qu’il avait découvert sur son épée familiale. La puissance de celui-ci avait été tel qu’il était étonné de ne pas avoir été mis au courant avant cela, mais la seule personne capable de lui expliquer le pourquoi du comment, servait maintenant Vraorg. Ce qu’il retenait néanmoins c’était que l’enchantement laissait des traces et ponctionnait une grande part de l’énergie de son porteur s’il n’était pas maitriser correctement. Et pour le moment, Matis ne le maitrisait pas complètement. Il avait à peut près comprit comment s’en servir, et ce qu’il en coûtait, aussi choisi il de laisser cela de côté pour le moment.

Une autre nouvelle vint le ramener à la dure réalité.

Un messager vint porteur de sombre nouvelle, Vraorg et ses sbires approchaient à grand pas de la place forte du protectorat, et bien peu se trouvait en face pour la défendre. Matis comprit tout de suite à quel point ils étaient dans la panade mais ne laissa rien transparaitre. A dire vrai il n’avait pas vraiment peur, le collier qu’il portait ainsi que son mental d’acier faisait sa renommé, mais il avait des craintes pour ses proches, sa famille, ses soldats. Aussi, quand l’Empereur des Elfes donna ses ordres, Matis les suivi immédiatement, non sans avoir envoyé un compagnon d’arme en qui il avait confiance, s’occuper de sa famille ainsi que de celle de Thomas.

Il regroupa ses soldats tandis que l’Empereur des Elfes et celui des Hommes se disputaient sur l’action à entreprendre. Matis n’avait pas tout compris, mais un bouclier semblait empêcher les forces amies de revenir à l’abri derrière la muraille. Un millier de question l’assaillirent, mais il devait faire place net pour se reprendre, car dans cette cours devant la grande porte, se tenait l’ensemble de ses soldats. Il savait ce qu’il avait à faire à ce moment là, aussi monta il sur deux caisses pour que tous le voient et l’écoute.

Soldat ! Voila pourquoi vous vous êtes engagé ! Notre ennemi se trouve derrière cette porte, et entre lui et nous il n’y a qu’un groupe d’elfe en difficulté, allons nous laissé nos alliés en plans ? Allons-nous abandonner nos frères et nos sœurs de batailles face à l’ennemi ? Non, mille fois non !

Alors que faire me diriez vous ? Que faire face à la puissance du Tyran ? Mais tout ! Nous pouvons tout faire, et ne rien laisser passer. Depuis trop longtemps nous reculons, il est maintenant temps de frapper un bon coup et de détruire la force de frappe de notre ennemi mortel ! Dire que j’imaginais qu’il faudrait leur courir après, mais ils viennent d’eux même ! Ils se présentent à nous pour que nous puissions mener à bien notre mission. Et celle-ci est simple, les tuer.

Soyez fort et brave, gardez à l’esprit que vos sœurs et vos frères sont là pour vous aider et vous protéger. Gardez à l’esprit que je serais devant vous pour vous conduire à la victoire. Gardez à l’esprit tout ce que nous devons protéger, et ce que nous perdrons si nous échouons. Ainsi vous saurez que nous ne pouvons ni ne devons échouer.


Il descendit de son estrade et que ses soldats réagissaient à ses propos. Mais ils n’eurent pas le temps se poser plus de question car déjà l’Empereur des elfes faisait son discours accompagné de quelque sortilège pour motiver tout cela. Matis n’était pas aussi charismatique que l’Empereur mais il se débrouillait, et c’est gonflé à bloc que ses Hommes et les autres chargèrent l’ennemi avec un seul but, secourir leur allié elfique.

La charge était violente, il cherchait Luna du regard mais ne savait même pas si elle était là, à dire vrai il n’avait pas eu le temps de se poser la question car le combat leur était tombé dessus si vite… Quoi qu’il en soit, il chargeait l’ennemi en étant équipé pour la guerre, ses armes, Héritage en tête, pointaient vers l’ennemi. Durant sa charge, il se rendit compte qu’il était parmi les premiers à passer la porte principale de la ville, il pu ainsi assister à l’attaque magique lancé par Fabius et les autres Mages. Il ne l’apprécierait jamais plus qu’à cet instant présent, il en était conscient. Puis ce fut le tour des dragonniers et de leur somptueuse créature. Leur puissance était d’une telle horreur qu’il se revit revenir en arrière de plusieurs années. Il revivait feusacré et celui donna d’autant plus la rage et la haine car aujourd’hui c’était lui qui commandait, c’était à lui d’être un bon commandant pour ses Hommes et les ramener en vie après la terrible bataille.

La dernière attaque provenant d’Aegnor brisa le bouclier magique tissé par Vraorg, ainsi donc et aussi puissant qu’il soit, les Armandéens étaient capables de sacrés prouesses. Il conduisit donc une grande partie de ses soldats vers cette première brèche qui faisait chuter le bouclier, conduisant les soldats humains vers leurs ennemis qui semblaient choqué de voir le bouclier s’effondrer et laisser passer une horde assoiffée de sang fait d’humain, d’elfe, de vampire, de mage et de dragon. Le genre de furie que l’on est bien content d’éviter…

Le commandant Humain était fier de se trouver là, accompagné de ses hommes. Même s’il devait mourir aujourd’hui il savait pourquoi, il savait ce qu’il défendait aussi n’avait il aucune peur en lui. Seulement la haine de la bataille et cette rage, cette envie de vengeance.

La mort allait frapper, et même si les esprits n’étaient pas là pour les aider, il savait qu’ils se débrouilleraient sans eux et qu’ils gagneraient. Ils n’avaient pas le choix.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 14 Nov 2015 - 12:42

Tout s'était passé très vite. De ce jour qui se voulait normalement tranquille pour un Alayien qui s'en retournait à ce qui lui servait de cantonnement, les évènements en viendraient à se précipiter. Il y avait que depuis peu de temps que l'épéiste avait eu la permission de se balader dans Sandur sans surveillance. Il devait encore respecter quelques restrictions, pour continuer à démontrer de son revirement de camp. Puis quand la panique avait commencé à envahir la foule qui l'environnait, quand des personnes se mirent à courir en tous sens, criant et hurlant, d'autres aboyant des ordres, l'esprit d'Alauwyr n'avait fait qu'un tour et il s'était figé pour tenter de comprendre ce qui se passait. Dans le tumulte sonore qui lui agressait les oreilles, il réussit à entendre les raisons de la peur qui enflait à chaque seconde parmi les Sanduriens : les Théocrates attaquaient et les protections créées par les Esprits avaient cédé ! Il y avait de quoi comprendre la peur qui se distillait fortement dans les esprits.

Mais l'Alayien, même si une certaine forme de tension le prenait, ne resta pas planté au milieu de la rue. Déjà il s'était écarté pour ne pas se faire bousculer (voir piétiner) et il entendit dans le brouhaha des gens qui hurlaient des ordres de regroupement. Le temps qui s'écoulait ne devait pas être perdu et les forces de Sandur devaient vite se regrouper. Il n'eut pas besoin d'attendre pour se précipiter vers le ''casernement'' pour espérer s'armer de son
épée et s'équiper. On ne pourrait guère l'en empêcher puisque parmi les ordres qui se transmettaient de plus en plus rapidement, on appelait tous les hommes et femmes valides à prendre les armes pour se battre. Pour sûr que lui aussi allait se battre. Il était hors de question d'attendre que la mort vienne l'emporter sans combattre. Une mort stupide que de se prendre une lame à travers les tripes sans pouvoir répliquer ! De plus, il n'avait pas fait
tout ce parcours depuis qu'il avait renié les Théocrates, pas enduré bien des épreuves pour y laisser la vie sans rien faire.

Une fois arrivé dans ce qui lui servait donc de lieu de vie, les quelques gardes présents lui jetaient à peine un regard méfiant, avant qu'ils ne sortent pour rejoindre les troupes qui se rassemblaient déjà à l'extérieur. L'un d'eux cria de se rendre aux portes et aux murailles. Les troupes impériales devaient être donc très proches de Sandur. Mauvais signe. Très mauvaise signe. Mais si les forces protégées s'organisaient déjà....Un dernier garde regarda l'Alayien et lui adressa un bref signe de la tête, avant de lui ordonner de se dépêcher. Alauwyr n'avait pas eu besoin de ce complément d'ordres pour s'activer de revêtir ses effets et ceindre sa lame au fourreau à sa ceinture. La sensation de se retrouver comme à une certaine époque armé lui apporta un drôle d'effet. Retrouver le poids de son armure et de son épée au flac lui parut presque étranger. Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Sans attendre, il prit sa lame en main, fit quelques mouvements familiers et rengaina son épée. Le
poids de sa bonne vieille lame lui était revenue en main. Des sensations un peu étranges mais familières. Quand viendra le moment de se battre.... Il sortit aussi rapidement qu'il était venu, pour rejoindre les forces qui s'organisaient aux portes de la ville...

Il fut stoppé dans sa course par un jeune officier qui lui ordonna de rejoindre les rangs d'une troupe en formation et qui terminait de se mettre en place. En tant qu'épéiste, il trouva judicieux qu'on ne l'envoie pas sur les murailles. A moins que l'ennemi ne mise son passage par le haut des remparts, il ne servirait à rien.

Il balaya du regard les soldats et les quelques civils armés qui l'entouraient. Ses yeux se plissèrent quand il crut voir aux devants des premiers rangs la tête de Matis. Leur premier rencontre avait laissé un drôle d'arrière-goût dans sa gorge, mais là, en reconnaissant le fuyard que celui-là. Les pensées qui l'assaillirent ne furent sans rapport avec ce jour là, où tous deux s'étaient affrontés. Non, il songeait plus à ses capacités martiales qui seraient le bienvenue. Il crut voir en observant ses ''frères d'armes'' la lourde carapace que portait toujours Christan. Nul doute que celui-ci viendrait à se battre aussi contre les ennemis.

La tension était palpable. Le peur pouvait presque se sentir tellement elle suintait de la peau de quelques hommes armés. Sans doute vivaient-ils leur premier bataille. Du mouvement fit lever quelques têtes. Les portes commençaient lourdement à grincer. On venait d'ordonner leur ouverture et juste avant, une imposante silhouette draconique s'était envolée au-dessus des murailles. Quelques murmures circulaient à ce propos. Korentin lui-même était parti pour affronter les forces ennemis de Vraorg et pour repousser la magie qui venait les perturber et les entraver. Une voix haute et puissante se fit entendre. Tous, même l'Alayien menèrent leur attention sur celui qui avait décidé d'haranguer les troupes. Tous, l'écoutèrent et sentirent leur coeur se gonfler de courage et de détermination. Tous, quelque puisse être leur origine. L'Alayien serra les dents en buvant à ses paroles, se sentant aussi fébrile et désireux d'aller se battre contre des ennemis qui menaçaient autant son existence que le choix de la voie qu'il avait choisi. Mille et un songes le prirent dans son esprit, sur tout ce qu'il avait vécu et pensé. Il sut les chasser car il ne devait pas flancher maintenant. Même s'il était un Alayien, il restait avant tout un combattant, qui avait toujours été dans cette forme d'idées : vivre pour se battre. Que ses autres pensées aillent se perdre ailleurs pour le moment ! Sa longue expérience lui permettait de les refouler sans grande peine. Heureusement d'ailleurs.

Par contre, il ne put s'empêcher de frémir en observant les effets de la lance d'Aegnor. La magie restait la magie et Alauwyr restait un Alayien et sa vision de la magie était toujours aussi renfermée, même s'il avait du admettre que certaines choses qui en émanait avoir son utilité. Si magie il y avait à Sandur, magie il y aurait de l'autre côté des portes, chez les Théocrates... et avec Vraorg. Mais il ne recula pas d'un pas, poussant même un jeune homme
qui tremblait à l'idée de se battre.

''C'est pas le moment petit.... Songe à ta famille si tu défailles, si l'ennemi met la main dessus...''

Guère réconfortant, mais cela dut suffire pour le jeune gars, car il avait hoché de la tête et serré sa lance avec plus de conviction. A croire qu'il avait dit cela pour lui-même.

Les portes s'ouvrirent totalement. Aegnor lança la charge en scandant plus encore les troupes. Les premières lignes hurlèrent leur foi en leurs idéaux en se précipitant par l'ouverture de la muraille libre. Alauwyr se surprit même à porter de sa voix, se lançant tout comme la marée humaine à la suite de l'Empereur Elfique. Bientôt, cette vague de fureur et de vengeance se fracassa sur la barrière créée par le Vil Blanc, bien résolue à la détruire pour affronter cet ennemi qui avait osé foulé leur territoire, osé croire qu'ils pourraient sortir vainqueur de cette nouvelle confrontation.

Les mages qui dominaient les murailles ne furent pas en reste pour frapper eux aussi la barrière. Et bientôt, sous les coups des sorts et des coups, la barrière céda et disparut, libérant pleinement le champ aux Protégés qui ne désiraient que faire couler le sang des Impériaux. Quand ce rempart magique avait commencé à être ébranlé par l'attaque magique des Protégés, la crainte qu'instaurait la magie chez Alauwyr fut distillé en volonté de se battre. Ce n'était pas le moment de flancher parce que la magie s'usait de quasiment partout. Ne s'était-il pas battu autrefois contre elle ? Certes, le verre noir et Néant avaient contribué à donner un avantage, mais plus tard, n'avait-il pas continuer à se battre même en n'étant plus qu'un simple épéiste ? De quel droit devait-il avoir cette crainte qui pourrait l’arraisonner ? Jamais ! Il en hurla même et une fois la barrière réduite à néant, il hurla plus encore, prêt à croiser le fer avec le premier théocrate qu'il croiserait. Se battre ou mourir ! Et aujourd'hui Il était bien résolu à ne pas y laisser la vie.

Une brève seconde, il avait levé la tête vers les silhouettes draconiques qui n'étaient pas en reste, pendant qu'ils dominaient les cieux de leur imposante silhouette ailée. Ils étaient de splendides ombres dévastatrices... Sur l'instant, l'Alayien ne put s'empêcher de fixer un autre dragon, qu'il n'avait encore jamais vu, aussi rouge que la colère ou le sang qui imbibera bientôt le sol. Etait-il protégé ou théocrate ? Ses pensées se portèrent vers lui, empli de doute, mais assez audacieuse pour l'atteindre. Les dragons étaient des puissances vivantes, des créatures parfaites. Jamais encore il n'en avait approché un et encore moins donc conversé avec un de ces individus. Mais dans l'action de la bataille, on se trouvait toujours un peu de témérité.

°Grand Puissant Rouge, j'espère que tu viens toi aussi porter ta grande puissance auprès des tiens pour combattre l’infamie qu'est Vraorg....°

Plus qu'osé comme pensée.... Et Alauwyr se demanderait par la suite pourquoi il avait parlé à ce dragon. Sans doute parce qu'il avait vu en ce grand Incarnate un dragon qui était du genre à se battre sans se poser de questions, sans se demander si c'était pour le bien ou le mal.... A se battre pour ses propres ambitions et pas celle des autres.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 11:36

Jet de dés : charge héroïque des Protégés

Certains personnages mettent leur vie en danger lors de la charge désespérée des Sanduriens

Dés 1 : Veren
Dés 2 : Ashy
Dés 3 : Korentin
Dés 4 : Aegnor
Dés 5 : Matis
Dés 6 : Alauwyr
Dés 7 : Saemon
Dés 8 : Christan
Dés 9 : Moëbius
Dés 10 : Dawan
Dés 11 : Elrond

Résultat 1 ou 2 : blessure grave
Résultat 3, 4 ou 5 : blessure simple
Résultat 6, 7, 8, 9 ou 10 : pas de blessure



Dernière édition par Lorenz Wintel le Dim 15 Nov 2015 - 11:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 11:36

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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Korentin, Aegnor, Alauwyr, Saemon, Elrond subissent une blessure simple. Tout ces joueurs seront gênés pour la suite.
Spoiler:

Christan subit une blessure lourde. Une masse se fracasse contre son armure et l’enfonce profondément dans sa poitrine ! Il doit être évacué du cœur du combat (pas de sortie d’intrigue, tu en saura plus dans tes directives Chris)

Moëbius subit une blessure lourde. Un sortilège (boule énergétique) de Vraorg le touche de plein fouet. Toutes les écailles de son poitrail sont brûlées et il sera presque aveugle jusqu’à la fin de l’intrigue (voit les formes et les ombres uniquement)



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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 17 Nov 2015 - 17:58


L'air était lourde, le vent était faible, voire inexistant. Au loin, une masse sombre souillait le sable brulant du désert. Si cela n'avait pas été du sol meuble, la terre aurait tremblé sous les pas d'une armée de millier de bipèdes. Des vampires assoiffés littéralement de sang. Implacable guerriers, ils feraient sous peu des ravages sanglants dans les rangs des Protégés. Ils allaient saigner les elfes et les humains qui habitaient Sandur... Sinistre banquet à bien y penser. Il y avait aussi des hommes, esclaves et volontaire de la parole de Vraorg. Des guerriers tout aussi assoiffé de sang que les vampires, mais cette fois, de façon métaphorique. Ces Hommes avaient oublié l'attachement à leur race, ou s'étaient vu contraint de faire fit de leur sentiments. Ses anciens confrères et camarades après tout... Mais à présents, ils n'étaient tous pas plus que des grains de sables sombres en plein désert, une foule sans visage. Une foule sans avenir. Une foule sans âme. Une nuée de mort, ignorant le fait qu'ils étaient des trépassés. Ils avaient besoin d'aide pour se rappeler.

Juché sur l'une des plus hautes bâtisse de la ville, le Corbeau regardait l'armée approcher. À ses pieds, la ville était aux abois. Les gens courraient dans toutes les directions. Pour se mettre à l'abris ou pour s'armer, personne ne restaient indifférent face au malheur qui allait sous peu s'abattre de plein fouet sur la ville protégé. De son coté, il ne bronchait toujours pas. Oh il avait bel et bien peur! Il tremblait comme chaque créature vivante grouillante dans la cité. Cependant, il n'était pas seulement tremblant de peur, mais aussi d'excitation. Il allait tout bonnement allez perdre la vie au milieu de millier d'inconnus égoïstes pour satisfaire la volonté supérieur de créature immatérielle toute-puissantes… Mais ce n’est pas ainsi qu’il devait regarder la chose. Il devait faire comme tout le monde et penser qu’il se battait pour survivre, pour sa propre existence, et celle de tous les civils qui tremblaient sous lui.

Les Esprits Supérieurs avaient été terriblement silencieux depuis la vision que Le Corbeau avait aperçue lors de la bataille des marais Sanglant. Les avaient-ils réellement abandonnés à leur sort? Vent lui avait assuré qu’il aurait un rôle décisif à jouer dans les évènements à venir… Parlait-il de cette même bataille? Peut-être… Juché sur le toit, en plein soleil malgré la chaleur torride, l’homme restait fixe sur l’horizon. Il avait besoin d’un signe, d’une aide quelconque, d’un indice qui lui montrerait qu’il devait agir aujourd’hui. Le Vent ne lui parlait pas encore, aucun soupir, aucun murmure, aucun conseil. Le silence dans son esprit, le chaos sous lui, la mort en face… Il était paré pour cet affrontement : il ne portait sur lui que son matériel martial. Il avait laissé les accessoires de traque, ses poisons, ses objets enchantés de tierces emploi et sa cape dans ses sacoches de voyages, accrochés aux flancs de Souffle. Il avait fait le plein de projectile et s’était assuré que son armure était dans l’état le plus optimal. Il était réellement prêt pour cet affrontement, duquel il n’avait que peu d’espoir de survivre. Mais il s’en fichait en grande partie. S’il y allait, ce serait pour protéger les Ombres de son passé, que ces dernières l’ai rejeté ou non.

Puis, un signe, une lumière à l’horizon. Une tâche dans le ciel. Une goutte de sang au milieu de l’océan. L’homme s’élança vers le sol, de palier en pallier, courant à vive allure vers les portes de la ville. Il ne stoppa que devant celle-ci, alors que la foudre elle-même fut invoquée sur place. La masse d’homme et de femme était suffocante. La chaleur était torride, la peur était palpable. L’homme faisait de gros effort afin de rester sain d’esprit, mais cela prenait en grande partie sa concentration et sa vigilance. Il devait relâcher le tout en plein combat, sans quoi il serait fauché sur place. Se battre avec sa folie… Le résultat de pareil tentative ne pouvait être que très intéressant. La charge magique et physique fut lancée. Les dragons fusèrent tel des traits de balistes monstrueux contre la barrière érigé par le Blanc. Le mur d’énergie tomba. Et le choc devint éminent. Si la masse avançait à rythme constant, le Perdu lui cherchait quelque chose dans le ciel, plus lent que la masse qui le frôlait sans cesse de toute part. Il était là… Il devait seulement le trouver… Il posa sa main gauche sur l’écaille rouge qui sertissait sa poitrine, laissant un flux magique la traversée. Il continuait d’Avancé comme le reste des morts encore vivants tout autour de lui. Il laissait sa magie traversé la chitine dragonique à rythme constant, comme un pouls. Il voulait que le Salvateur sache qu’il était là. Il avait toujours été de nature rebelle contre le Seigneur Blanc, et le Corbeau avait foi envers le dragon, plus qu’il n’avait de foi envers quel Esprits que ce soit.

Il dut rapidement cesser sa manœuvre, car pareil à deux vagues de métal, les parties opposer s’enchâssèrent l’un dans l’Autre. Les cris, le cliquetis du métal, la magie qui fusait. Le Chaos, l’anarchie. Combien de personne venait de perdre la vie en ces cinq premières secondes? Cent? Cinq Cent? Voir plus? C’était ridicule. Le Corbeau avait Murmure dans sa main droite. Il attendait patiemment que certain Théocrate se sépare de la masse compacte de guerrier. Situé à gauche des affrontements, l’endroit était propice au débordement, et parfait pour un archer tel que lui. Ses premières cibles furent rapidement fauchées, mais pour chaque mort, dix autres revenaient. Il ne put se permettre de tous les atteindre et fut rapidement rejoins par un détachement de guerrier Théocrate. Secondé par quelques bretteurs Protégés, ces derniers permirent au Corbeau d’esquiver l’attaque de justesse. Il était trop tard pour Murmure, le Corbeau c’était lentement enfoncé dans la mêlée, et il allait à présent dansé. Cependant, à peine avait-il empoigné Ergot que déjà un ennemi se trouvait contre lui. Il ne put esquiver pleinement le coup, atteint à son poignet droit. Sous le coup de la douleur et de l’adrénaline, la lame fendit l’air, trouvant repos dans la trachée de son assaillant. Profitant de cette opportunité, le chasseur dégaina son arme nouvellement acquis et laissa tomber une partie du sang qui s’écoulais de sa plaie contre le métal, faisant lentement augmenter le tranchant de cette dernière. Timide de puissance, elle prit en force rapidement lorsque l’homme la planta à même les tripes d’un second assaillant. Sa nouvelle arme se nourrissait de sang, disparaissait de la vue de ses adversaires lorsqu’elle fendait l’air et laissait sur son sillage des bourrasques puissantes. Ombre, Sang et Vent, cette lame le représentait bien.

Deux chocs puissants déstabilisèrent beaucoup de guerriers autour de lui. Le premier choc déchira l’une des murailles de Sandur, qui tomba lourdement au sol, offrant la ville à l’envahisseur. Il avait ouïe dire, comme des centaines d’autre surement, que le seul moyen d’abattre Vraorg se trouvait encore dans la ville, avec Wintel, Kohan et Wallam. Y avait-il non seulement une escortes qui leur permettraient le libre passage jusqu’au cœur même de la bête Blanche? Un second choc avait suivi le premier. Le Corbeau figea, horrifié à la vue distance de son ami et Salvateur, au sol, se tordant dans tout sens. L’origine de ce mal était facilement identifiable : le Blanc, facilement repérable sur le champ de bataille par son aura meurtrière et sa présence destructrice. Ce dernier avait une main dressé vers Verith. Il était en train de le tuer!!! Le Corbeau se retourna partiellement, lança de la voix la plus forte qu’il put en direction des protégés un commandement déformé par son masque Écho.

-Aller au Fort! L’épée! Il faut l’épée pour abattre le Blanc! Bougez-vous!

Il ne savait pas si l’un des soldats réagiraient à cette ordre étrange venant d’il ne savait où, mais le Corbeau espérait que sa voix porté magiquement serait prise pour un commandement supérieur. Sans plus de considération, l’homme en noir reporta son attention sur le combat, juste à temps pour éviter une attaque qui l’aurait facilement terrassé dans son insouciance. Une esquive, une contre-attaque et le pauvre fou était au sol, baignant dans ses tripes. Il n’avait pas touché le sol que déjà, Le Corbeau s’élançait en courant dans la bataille, le souffle saccadé, le bras droit engourdie et très douloureux, la main gauche refermé sur sa lame. Il espérait que Verith l’entende. Il savait que son masque l’empêchait de faire de la télépathie, mais cela ne l’avait jamais empêché de communiquer avec un Dragon. Il espérait que cela continue ainsi. Peut-être se parlait-il à lui-même, mais au fond de son cœur orageux, il espérait que le Salvateur entende ses paroles.

"Verith! Relève-toi! Tu n’as pas le droit de mourir comme ça!

Logiquement, le fil de la pensé du Corbeau était beaucoup plus rapide que les mots qu’il pouvait prononcer normalement. Vraorg était déjà en vue, la main férocement diriger vers son ami terrassé. Il courrait vite, et pensait encore plus rapidement. Luna, Autone, Sighild… Elles étaient en ville? En train de se battre? Morte? Il l’ignorait, cela le tracassait, mais il n’y pouvait rien pour elle. Si le Blanc tombait, elles seraient en sécurité, si leurs cœurs battaient encore. À lui seul, l’homme ne pouvait pas faire une grande différence, mais le Salvateur le pouvait, Verith le ferait. C’était un échange, sa vie, contre celle de son ami, de son gardien, qui à son tour, sauverait encore plus de vie. C’était l’achèvement même de ses propres commandements.

"Un acte de création pour un acte de destruction… Se sont TES dires, Verith de l’Ire! Le Corbeau va détruire… Pour que le Salvateur Créé…"

Il faucha vivement un soldat qui s’était présenté devant lui, en envoyant un autre mordre le sol sous le coup d’une puissante rafale. Le Corbeau n’Arrêterait pas de courir.

"Il te protègera… Il est ton Héraut, le héraut de l’Ire… Il est grand temps de passer un message au Blanc."

Il pensait à ce qui l’attendait. Il avait peur, bien sûr, mais il était trop fou pour se désister. Tout autour de lui, la guerre n’était qu’une pâle ombre dansante. Il renonçait lentement à tout, se préparant à offrir une occasion à Verith. Une occasion de quelque seconde tout au plus, mais surtout, une raison de décharger son Ire. Si réellement le dragon accordait de l’importance à son protégé, alors le sort de ce dernier suffirait à déchainer une fureur des plus cataclysmiques.

"Protège Luna et Sighild en son absence… S’il te plait…"

Il était suffisamment proche. Il n’était pas assez stupide ou fou pour attaquer directement le Blanc de front, ou en courant. Il était à la droite de ce dernier, certes dans son champ de vision, mais pas assez pour se détacher du groupe. Ses pensées par contre trahissaient sans hésitation ses intentions, et la colère pure qui enflammait les tripes du Corbeau. Se concentrant sur sa destination, il cligna des yeux*, fonçant non pas sur le Blanc, mais au-dessus de lui, de façon à avoir une trajectoire parabolique. Il allait utiliser la vitesse et la gravité à son avantage, même s’il savait que son attaque serait vaine. Il se fichait de ce qu’il arriverait, il ne faisait qu’une distraction. Une dernière fois.

Son déplacement fut instantané. Sa lame déclinait lentement en direction de sa cible. Dans ses yeux, la rage, la colère, la folie, la vengeance. Un moustique contre un géant, mais cela n’avait que peu d’importance. Tout autour du Blanc résonnait puissamment, en écho le hurlement du Corbeau.


*Bond
Le mage est propulsé en avant par magie, gagnant en vitesse et lui permettant d'avancer d'un ou plusieurs mètres. Jusqu'à trente pour un grand maître mage, celui-ci pourra également passer au travers de certaines choses, à condition de bien calculer la distance afin de ne pas se rematérialiser dans un objet solide.

Geste clé : Cligner des yeux.


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Dernière édition par Saemon Methus le Mer 18 Nov 2015 - 1:23, édité 1 fois
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Christan Weren
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 17 Nov 2015 - 21:16


C'était le grand jour, le dernier jour. Le combat final, la fin des temps. Sa dernière lutte, son ultime bataille. Cela Weren le sentait dans son sang, dans ses tripes. La grande guerre était arrivé, il n'avait vécu que pour ce moment. La mort de Néant il y a 15 jours de cela avait laissé de Christan un homme abattu, brisé d'avoir perdu celle en laquelle il avait consacré toute sa vie, mais aujourd'hui c'était un homme résolu, un homme déterminé, et un guerrier qui ne renoncerait pas qui se dresserait en ce jour funeste. Qu'importe la victoire, et la défaite il lutterait. Pas car il n'avait pas le choix, mais car cette lutte serait sa plus grande lutte, sa dernière probablement, et à chaque instant où son sang saignerait, et où il lutterait il ne perdrait pas de vue son but ultime, la mort du Blanc… Chaque instant où le fracas de la bataille sonnerait, chaque instant où le fil de sa vie serait frotté à la lame aiguisé du destin Weren ferait face à la fatalité, et ne baisserait pas les bras… Il n'était pas comme son père, s'il devait mourir aujourd'hui au moins il ne serait pas esclave, et le sourire qu'il affichait derrière son casque à ce moment précis était assez évocateur. Car carnassier, guerrier, et martial. Que Vraorg vienne, et si Christan mourrait droit, et fier contre lui soit, mais il ne se rendrait pas. Jamais…

Il était donc tout à fait prêt à la guerre lorsque tout le monde se mobilisa. Il vit bien des têtes familières. Alauwyr son frère d'arme revenu qui ferait sans doute ses preuves dans cette bataille, l'empereur des elfes, et Falkire deux anciens ennemis. Mais en ce jour qu'importe, car sa haine jusqu'à son dernier instant n'appartiendrait qu'au blanc. Que Moebius combatte à ses côtés malgré le fait qu'ils étaient anciennement ennemi juré, que Falkire soit son allié en ce jour, que Roëric le maître lame se battre dans le même camp, ainsi que Luna la jeune bretteuse… Eux, et bien d'autres telles Orfraie, Isyndar, tel Fabius Kohan, tel Dawan Sywell… Soit, aujourd'hui serait la jour le plus important de l'histoire, aujourd'hui serait son ultime combat. Contre son ennemi suprême… Vraorg ! Et il était silencieux, et inflexible alors qu'il attendait le signal… Il entendit bien le discours de l'empereur elfique, et celui de Falkire, mais ces mots étaient inutiles pour lui, et ne résonnaient que comme les tambours de la bataille à ses oreilles. Il n'aurait voulu être nul part pour rien au monde… Certains guerriers vivaient un jour dans leur existence, un jour qu'il soit funeste, ou heureux qui devait être vécu. Car ce jour était la conclusion de cette vie martiale telle une ode à la guerre sauvage, et impitoyable, mais aussi d'une beauté sans égale… Et c'était ce jour que vivrait Weren.

Et lorsque le moment fut donc arrivé Christan chargea avec les autres protégés, sa hache de guerre levé il était prêt à faire couler le sang à ce jour… Les dragons, la magie tout était là pour amplifiait la furie de ce future massacre, mais lui il ne voyait qu'une chose… Ses ennemis, et leur chef. Il avait l'impression d'être dans un autre état, et lorsqu'il arriva avec les autres protégés il frappa avec brutalité sur les théocrates proches. Le sang coula à flot de toute côté, Christan attaquait comme un dément, se battant, et parant avec une certaine volonté, et passion dans chacun de ses gestes. Il fit couler le sang à main reprises, et le sien coula aussi. Lorsqu'un coup de masse porté probablement par un vampire fracassa son armure à la solidité pourtant admirable. Mépris se cabossa, et Christan la sentit s'enfoncer profondément dans sa poitrine, il arriva bien à portée un dernier coup rageur pour laisser le temps aux autres soldats protégés de prendre sa place puis il s'écroula au sol lourdement…

Était-ce la fin ? Mourir ainsi ? Mourir comme… Un guerrier, en ayant lutté… Non ce ne serait pas une mort aussi honorable car sa blessure n'était pas fatale sur l'instant, et il aurait encore le temps de se faire achever par un ennemi, et serait mort impuissant… Non il ne voulait pas mourir comme cela, et avant qu'il n'ait l'idée probablement téméraire d'essayer de se battre malgré son état, un mage vint à ses côtés… Il murmura quelques paroles que Weren ne comprenait pas sur l'instant, puis peu après retira l'armure de Weren, après l'avoir découper avec ce qui semble être un scie faîtes pour cela… Et l'homme usa ensuite de la magie pour le soigner, la magie impure, et souillant, mais en ce jour Weren n'en avait rien à faire… Si cela lui permettait de lutter on pouvait lui insuffler toute la magie qu'on désirait… Christan fut ensuite relevé, visiblement le mage n'avait pu qu'arrêter les hémorragies, et d'autres mages les rejoignaient pour les aider… ironique que des mages Armandéens se préoccupent ainsi d'un alayien… Et d'ailleurs deux de ces mages décidèrent donc d'aider à l'évacuation de Weren sous les ordres du premier mage qui était visiblement leur sergent…

Puis à un instant donné après que quelqu'un ait crié, finalement les 6 mages de l'unité décidèrent d'évacuer Christan, et de l'accompagner jusqu'à Sandur. Ils se repliaient donc, mais Weren ce sentait inspiré une nouvelle énergie malgré cette retraite pour une bonne raison car ils allaient la chercher… Elle ! Celle qui pourfendrait Vraorg le blanc… Si son dernier acte devait être de s'assurer que le voleur de cœur soit pourfendu alors Christan l'accomplirait quoiqu'il lui en coûterait…

Plusieurs soldats de Vraorg, probablement en majorité des vampires s'étaient bien dressés face à eux, mais les mages les oblitérèrent de leurs flammes, alors que Christan essayait de les aider à se tailler un chemin à la hache même si cela n'était pas vraiment nécessaire vu que les mages se débrouillaient très bien avec leurs magie. Ils durent donc traverser la confusion qu'était cette bataille, un des mages périt d'ailleurs pour s'assurer que ses compagnon atteindraient bien Sandur, mais ce fut fait...

Car Fort Espérance se dressa face à eux, ils y entrèrent, et allèrent dans une fameuse salle, ou ils la trouvèrent, Et Christan se porta devant elle pour la prendre en elle comme si c'était une relique inestimable, et c'était bien ce que c'était...

L'épée astrale, il avait en main la moitié de cette épée censé pouvoir tuer le voleur de cœur… Oui si seulement elle avait été complète, et s'il n'avait pas été si faible surtout en cet instant… Christan ne ce serait pas gêner pour en user lui-même, et extirper le cœur du blanc, et venger enfin le Néant ! Vengeance, vengeance, vengeance, VENGEANCE ! Ce mort résonnait dans l'esprit de Christan comme une mélodie infâme de colère, et de haine. Les dragons, les vampires, le blanc… Rien ne le priverait de sa vengeance, la mort de Vraorg serait SA GRANDE victoire, qu'elle soit donné de sa main, ou de celle d'un autre. La consécration de toute son existence. Néant était morte, et elle ne reviendrait plus, mais elle serait enfin vengé pour de bon. Et Christan ressentirait un plaisir bestial, sauvage, et tout à fait juste en plus quand le voleur de cœur mourrait… Car il allait mourir, pour Weren le contraire était impossible car intolérable ! Possible, mais inacceptable ! Vraorg allait mourir, et cela lui mettait du baume au cœur… C'est en cet instant que Christan saurait que son combat n'aurait pas été vain.

Il fallait la porter à Korentin Kohan… C'est ce que dit l'un des mages, et c'est ce que Weren décida de faire… Empoignant la lame il sortit de fort espérance accompagné des trois mages il était inflexible, et résolu. Tels le destin en marche, ce jour serait sanglant, l'air était chargé de sang, des cris des mourants, et de souffrances… Quel beau jour pour mourir ! Pensa Weren qui sourit à cette pensée… Son cœur était presque serein, ses pensées légères. C'était ce jour donc il avait tant rêvé au final sans jamais y croire… Brisé, ou pas cette épée pourrait tuer Vraorg pensa Weren, il fallait qu'il la porte en Korentin Kohan c'était tout ce qu'il savait, qu'importe sa gloire personnelle, qu'importe la haine, qu'importe la souffrance. Il allait accomplir ce qu'il devait accomplir… Il allait venger l'unique, et c'était tout ce qu'il pouvait, tout ce qu'il devait faire. Néant qui a tant souffert à cause des péchés des mortels… Néant qui a été trompé, Néant qui a poussé son dernier soupir pour contempler en monde en perdition… "Je ferai cela pour toi, ce sera mon plus grand hommage, ce sera mon merci, et le rachat de mes fautes pour avoir été si aveugle tout ce temps à ta souffrance." Pensa Weren plus résolut que jamais à ce que son dernier devoir envers l'unique soit fait.

Et les épreuves qui se présentaient à lui semblaient empirer quand il vit avec les cinq mages restant semblaient horrifiés par ce spectacle. Les théocrates étaient en ville, et y commettaient un massacre. Christan à cette vision se durcit, et d'autant plus lorsqu'il vit Vraorg sous sa forme draconique se diriger vers le portail du plan astral… La destin de la création tout entier dépendrait de cette bataille, et probablement de ce que Weren allait faire, les civils, et autres ici… Néant était la première de toute, Néant était la création, et son œuvre ne devait pas être souillé par ce maudit Vraorg…

Et Weren hésita sur l'instant à prendre le bout de l'épée en main, et hurler à Vraorg sa haine, et le nom de feu Néant pour livrer sa dernière bataille, mais non il n'était pas en état… Déjà qu'il avait du mal à tenir sa hache de guerre, alors faire face au dragon blanc sous sa forme dragonique non… Cet instant glorieux aurait été sans doute le point culminant de sa vie, d'autant plus s'il avait pu emporter le blanc avec lui dans les limbes de la mort… Mais néanmoins il ne pouvait pas risquer la création de Néant, son œuvre pour cela… C'était son dernier devoir, sa dernière œuvre en tant que croyant… Il ne passerait à quelque chose que lorsque cette dernière serait accomplit, et pas avant.

Ils progressa donc avec les mages en cherchant Korentin Kohan dans la cité ravagé par la bataille, mais Christan sentit ses blessures se rouvrir après quelues affrontements qui se présentèrent, et alors qu'il a de plus en plus de mal à marcher il finit néanmoins par tomber sur un Kohan, mais pas le bon… Peu importe que Vraorg périsse ! Qu’importe qui soit celui qui portera l'assaut final. Ce qui devait être fait serait fait...

« Prend l'épée astrale Fabius Kohan ! Et montre toi enfin digne du titre de passeur que nous t'avions conféré... » Dit enfin Christan épuisé, et solennel alors qu'il se précipita dans un immense effort vers le passeur, et passa la lame de l'épée astrale à ce dernier… La lame pouvant tuer Vraorg, lui aussi le savait, et savait qu'elle devrait être son devoir… Christan aurait bien voulu transpercer le cœur du blanc avec lui-même, mais savoir qu'il avait concouru à sa mort serait déjà assez suffisant pour pouvoir mourir en paix si cela devait arriver… Mais il ne mourrait sûrement pas sans se battre jusqu'au bout ! Qu'il meurt comme il avait toujours vécu. En se battant… Car la vie n'était qu'un éternel combat, et la mort la fin des hostilités… Mais au moins il mourrait avec le sourire au lèvre, et la satisfaction du devoir accomplir même s'il ne comptait sûrement pas rendre les armes aussi facilement… Il sentait ses forces défaillirent, mais il ne voulait pas abandonner… Mais au final le plus important était que l'épée astrale était entre les mains de quelqu'un qui pourrait en user. Qu'importe le reste… Maintenant l'avenir était entre les mains de Fabius, Néant avait fait auparavant de lui son passeur, et Weren voulait croire en cet instant que ce n'était pas en vain...

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 22:21

"- Möebius ! MÖEBIUS ! Préviens ton lié, préparez vous ! Vraorg semble avoir trouvé le moyen de passer le bouclier, ils arrivent ! Ils sont en marche !"

Le bleuté cligna des yeux sous la surprise. Ashy ? Sortant de sa somnolence le dragon regarda les alentours. Tout paraissait si paisible ... N'était-ce pas lui encore qui rêvait ? Encore et toujours de la dragonne d'Émeraude. Décidément elle habitait ses pensées comme personne auparavant, hormis sont lié. Cette Foix lui était douce et familière, l'entendre lui faisait plaisir et l'apaisait presque. Soudain ces mots se répétèrent en boucle sans son esprit. Il se passait quelque chose ... Son ton était inquiet et pressé. Jamais auparavant elle ne lui avait parler ainsi. Sortant définitivement de sa torpeur, le dragon se redressa sur ses pattes bousculant son cavalier au passage. Au moins il n'était plus nécessaire de le réveiller dans les règles de l'art. Dawan, le jeune barde était également à leurs côtés. Lui et Elrond s'entendaient apparemment un peu trop bien ... Quoi qu'il en soit ce n'était pas le moment pour penser à cela.

Vraorg ... Quel horrible nom tout comme la personne qu'il était, du moins pouvait-on dire qu'il en était une. À lui seul il avait déchiré un continent fait d'innombrables victimes. Même les alayiens n'avaient pas fait mieux. Rien que d'entendre son nom prononcé avec le même ton que celui que Ashy avait employé provoquait en lui méfiance, angoisse et haine. Il leur avait tout pris et encore maintenant il venait à leur rencontre pour leur réclamer davantage. Il n'aurait de cesse de s'arrêter. Le dragon renâcla bruyamment en bousculant Elrond pour le presser. Ce voleur de coeur remplissait une coupe percée, jamais il ne serait satisfait de ses conquêtes et des trésors volés et récoltés. À quoi allait-il s'en prendre après ? Au Dracos ? Un combat qui promettait des rebondissement, néanmoins mieux valait ne pas aller jusque là. Non il fallait en finir maintenant. Le Protectorat devait d'ores et déjà être sur le pied de guerre. Encore une bataille ...

L'espace d'un instant tout ces combats lui revinrent à l'esprit. À chaque fois il s'en était sorti indemne. Cette fois-ci encore ? Malheureusement même ça il ne pouvait prendre le temps s'y réfléchie. Le voilà déjà s'envolant vers le lieu du conflit après avoir fait grimper sur son dos son lié et le jeune barde. C'était plus simple ainsi.

Les impériaux se dessinaient de plus en plus net ... Un combat encore mais sans son armure. À cet instant précis, jamais Moëbius n'aurait pu imaginer qu'elle lui manquerait autant ... Il allait devoir se montrer plus que prudent. Elrond et Dawan n'ont plus n'étaient pas équiper pour ça ... Comment allait-il faire pour les protéger ? Car bien sûr en laisser un à l'abandon n'était pas envisageable ...

Le coeur tambourinant dans son poitrail, le rythme effréné des pas des soldats, les cris d'horreur des rôdeurs. Cette mélodie infernale ne venait qu'accentuer cette angoisse naissante ... Pour la première fois Möebius redoutait d'avoir peur ... De se laisser dépasser par les événements et que le plus tragique survienne ...Mais en ce jour une partie de l'histoire s'écrivait, le bleuté ne voulait pas que l'on se souvienne de ses craintes mais de son courage de son énergie pour son mode de vie, son lié et ses compagnons. Il se re-saisit en renâclant bruyamment, donnant de puissant battements d'aile pour se rapprocher des combats. De loin le dragon distinguait l'empereur Aegnor, leur rencontre avait été brève mais il eu l'occasion de faire une promesse et aujourd'hui il avait l'opportunité de l'honorer. Christan Weren aussi, l'écailleux azur rechigna en le voyant prêt à combattre là, et dire qu'ils étaient dans le même camp. Rien qu'à imaginer cela le rendait susceptible, mais sa rage et sa folie allait servir aux Protégés. Juste pour cela il ne se chargerait pas de lui dans toute cette confusion. Après il y avait bien d'autres visages, mais Möebius ne les connaissait guère, il leur souhaitait simplement de survivre ou de mourir avec honneur.

Une fois à proximité, le dragon se posa au sol en rugissant. Ashy était là il le sentait, ce rugissement était comme un signal pour lui indiquer qu'ils étaient là, lui et Elrond. Oui ils se joignaient au combat.

Bien vite les réflexions laissèrent place aux actions, un mouvement de foule indiqua qu'une charge se préparait. Sans hésiter le bleuté se tourna face à l'ennemi et fonça en grognant, il reprit la voie des airs pour surplomber la foule ainsi que l'adversaire. Il n'était pas qu'une force supplémentaire pour l'armée protégée, il était aussi un soutien moral, voir un dragon à ses côtés comme allié était la chose la plus encourageante qu'un bipède puisse voir dans cette situation. Néanmoins les bipèdes étaient aussi un soutien pour lui, voir une telle unité : vampire, humains, alayiens elfes ... Pour la première fois tout les peuples étaient réuni pour la même chose, c'était la pire situation qui puisse être mais la plus belle union qui soit.

Seulement cette charge si belle et harmonieuse se scinda en milles éclats. Bien évidemment que les théocrates ripostaient. Vraorg lui-même était là menant ses troupes, lui ... La cible de tous ! L'homme ou le dragon à abattre ! C'est celui-la même qui blessa le dragon. Möebius ouvrit grand les yeux en apercevant le sublime cadeau que lui offrait le voleur de coeur. Une boule d'énergie fonça dans sa direction si vite qu'il n'eu pas le temps d'esquiver. Au lieu de se la prendre en pleine tête il parvint à se redresser légèrement, c'est au poitrail que cela le toucha. Complètement désorienté et en proie à la douleur, le dragon perdit pied et chuta, s'écrasant lourdement au sol. Ses écailles le brulaient, il sentait sa chaire nue à vif et complètement calsinée. L'impact le sonna quelques instants lui laissant un temps pour se remettre de sa douleur. Seulement quand il revint à lui, sa plaie le brûla avec force ... Il en grogna de douleur et eu du mal à se remettre sur ses pattes, il tituba sur plusieurs mètres avant d'ouvrir les yeux. Hors il ne vit absolument rien, sous le choc il perdit à nouveau l'équilibre et s'écroula encore. Il était aveugle ! Il secoua la tête dans tout les sens, mais le bleuté se crispa sous la douleur de sa brûlure. Ses pensées se bousculait dans sa tête. Comment pouvait-il se sortir de la sans ses yeux ! Il avait besoin de voir, seul Elrond pouvait lui venir en aide. Son lié ... Ou était-il !? Paniqué il finit par se redresser et tourna la tête de tout les côtés sans grand succès. Non il ne voyait rien ! Il entendait, sentait du mouvement autour de lui, mais rien de suffisamment clair pour le guider.

Désespéré, le dragon envoya son esprit trouver celui de son cavalier espérant trouver une solution pour l'aider et aider les protégés, il refusait d'être l'handicapé de service ou le gêneur de par la perte de sa vue. Puis il se remémora une conversation avec la dragonne d'émeraude ... Etendre son esprit pour voir les alentours. Il s'appliqua dans sa tâche, le premier essai fut une catastrophe, ressentir autant d'esprits en une fois lui donna le tournis. Néanmoins il ne se laissa pas abattre et retenta l’expérience, après tout il n'avait pas le choix, la situation l'exigeait s'il ne voulait pas mourir bêtement.

Têtu, il tenta de se remettre sur ses quatre pattes, il y parvint mais avec difficulté, de l'aide il avait besoin d'aide ! Son poitrail le démangeait ... Sentir le mouvement de l'air sur sa peau abîmé lui faisait mal ... Le bleuté implora le Dracos pour que quelqu'un vienne à son secours, sans quoi s'en était finit de lui. Au bout de quelques instants un mouvement attira son ouïe, quelqu'un venait. Qui était-ce ? Un allié un ennemi ? Le bleuté grogna par précaution et méfiance. Mais très vite cette venue lui fit du bien. Prudemment il se laissa faire, se rendant compte qu'on le soignait en réalité. Il lui semblait que c'était un elfe c'est tout ... Très vite il cligna des yeux, il distinguait des formes ... Puis des ombres. Oui ! Ses yeux ! Il pouvait de nouveau voir ! Sans perdre une seconde il chercha du regard son sauveur. Dawan ! Quel bonheur ! Il prendrait le temps de le remercier plus tard car il fallait reprendre le combat. Néanmoins il ne perdit pas à l'esprit son dragonnier, il continuait de le chercher grâce à son esprit.

A force d'avancer le bleuté tomba sur une drôle de scène, sa vue ne lui permettant pas de voir précisément de qui il s'agissait il resta néanmoins attentif. Une imposante silhouette se dessina et une plus petite. Même en plissant les yeux cela ne donna rien de plus, il devina que la plus menue aidait la plus imposante ... Un dragon ? Oui cela ne pouvait être que cela de cette taille ... Une lumière éclatante s'alluma, même avec sa vue faible Möebius le devinait parfaitement, un esprit emplit de rage en émanait. Verith. Quelque chose se passait mais il ne distinguait rien car il était beaucoup trop loin.

Et puis le combat ne s'était pas arrêté autour de lui surtout ! Les impériaux avaient profité de l'attaque de Vraorg pour se glisser en direction des civils. Non le bleuté ne pouvait pas laisser faire une telle chose, il devinait parfaitement leurs vils intentions. Bancale mais déterminé le bleuté alla à leur rencontre pour s'interposer.

Le dragon suivit le mouvement non sans s'en prendre à quelques impériaux au passage mais ce qu'il put distinguer une fois dans la ville fut horrible ... Des cadavres de civils se chevauchaient tant il y en avaient. Le sang lui paraissait noir, alors la ruelle entière était teinté de ténèbres ... Ainsi il ne distinguait que les macabés, y en avait-il encore à sauver au moins ? Oui ! Il le fallait ! S'il n'était pas mort c'est qu'il avait encore des choses à faire, le dragon se mit à chercher les civils pour les protégés. Seulement c'était sans compter le passage de Vraorg.

Non seulement il avait réussi à arrêter l'armée des protégés mais en plus il survolait la ville. Ses écailles immaculées il les distinguait parfaitement, l'écailleux azur ne pouvait se tromper la-dessus ... Même un aveugle aurait deviné tant son aura était froide et menaçante.

En bon tyran qu'il est il se dirigeait évidemment vers la cachette des civils : le plan astral suivit de tout ses sbires impériaux. Seulement le dragon de saphir ne l'entendait pas de cette oreille. Furieux il rugit à nouveaux et se précipita maladroitement entre la brèche et leur adversaire. La gueule écarlate et scintillante il garda quelques secondes ses flammes pour lui avant de les partager avec générosité sur tout les impériaux, lui vivant jamais ils ne passeraient !


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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 12:31

Une violente chute, depuis le dos de Möebius. Dawan ne dut son salut qu'à la résistance de ses os d'elfe. Étourdi, abasourdi, il lui fallut un instant avant de se remettre de ses émotions. Le sable sous lui avait une drôle de forme, une drôle de consistance. Se redressant, s'y appuyant, le petit être comprit que sa chute avait été amortie par un corps. Oh… Il l'avait connu, celui-là. Il reconnaissait sa barbe bien caractéristique. Il s'excusa auprès du cadavre, ferma ses yeux. Aux vivants, maintenant, ou ce qu'il en restait. Les cris de douleur, d'agonie, les ordres des généraux, emplissaient les airs, paraissaient ambiants. Le coeur meurtri de l'apprenti baptistrel se voyait battre dans sa poitrine au rythme de la fuite qui aurait pu le sauver. Cela n'aurait pas eu de sens, être sauvé après avoir laissé les autres ne pas l'être. Il perçut de l'agitation, plus grande et plus proche. Sans réfléchir, il se porta auprès de Möebius. Difficile de trop s'approcher de lui cependant. Il entonna le chant de soin, sans ménager ses forces. Soigner un dragon était plus complexe que soigner un bipède. Lorsqu'il sentit qu'en face les effets du sort lui résistaient et qu'il ne pourrait aller plus loin de façon efficace, il cessa. Quelques mots pour réconforter le dragon, lequel portait visiblement d'autres préoccupations. Les sons parvinrent enfin à l'Enwr. Vraorg, les impériaux, le plan astral. L'elfe resta les bras ballants, la tête légèrement penchée, sans comprendre. Déjà ? Maintenant ? Mais… Pourquoi ?
Möebius , plus efficace que lui, était déjà lancé pour intercepter les trajectoires. Dawan eut un bref chant, pour déformer le sol et ce qui le constituait jusqu'à former une sorte de mur sur cette même trajectoire. Il n'eut pas le temps de s'en inquiéter davantage, une pensée l'attrapa au vol et l'entraîna dans sa course: l'Azuré avait paru chercher quelque chose. Où était Elrond ? Oh non. S'il était resté l'air hagard, ne parvenant à réaliser pleinement la différence entre ces événements et un cauchemar, distant et fatal, il eut soudainement une mine paniquée. C'était réel, il se souvenait distinctement des mots d'Elrond, à peine plus tôt, quand les cris n'avaient pas encore déchiré le ciel. Et ces mots-là avaient été réels. Elrond risquait sa vie dans ces affrontements, ce qui était autrement moins acceptable que la mort d'un Enwr: son aîné était dragonnier.

Hâtivement, Dawan chercha autour de lui la présence du Lié de Möebius, l'appelant de cris qui paraissaient suppliques. Il ne le découvrit pas ainsi. Mais il fit une autre découverte qui capta immédiatement tout ce qu'il pouvait offrir d'attention. Ce visage, il le connaissait. Il l'avait vu… Est-ce que ceci aussi avait été un rêve ? C'avait été douloureux, c'était sans doute un rêve. Mais puisqu'ils vivaient un autre rêve qui semblait suivre la même logique, il fallait sans doute le prendre en compte.
Etrangement, il paraissait plus vivant maintenant qu'à leur ultime rencontre. Arme au poing, partiellement maculé d'un sang qui donnait l'apparence de n'être pas le sien, il portait la même expression sur son visage que les autres soldats de ces lieux. Mais… Ne devait-il pas se cacher, celui-là ? Loin des Esprits, le Porteur du Contrat ? Si tel était le cas, un mage quelconque avait dû s'amuser à malmener sa mémoire. On eut dit qu'il n'était pas conscient ni de sa situation vulnérable, ni de son aura. À des lieues on devait ne sentir que lui tant la trame s'affolait autour de… De cet artefact qu'il tenait en main. Dawan ignorait totalement ce qu'était ce morceau d'objet, et le flou de ce rêve ne l'aidait en rien. Mais il savait qu'il mettait le Contrat en danger, que ce n'était pas le moment.
Une course, quelques bonds, et l'Enwr se trouva tout juste face à Alford. L'incompréhension avait à nouveau apposé sur son visage une expression très distante, son regard était de nouveau comme voilé. Il tendit la main vers celle d'Alford qui tenait l'objet incroyable, lui expliqua très brièvement que quiconque était sensible à la magie ne voyait que lui, qu'il était en danger, qu'il ne pouvait se le permettre. Bientôt il eut ledit objet en main. Une poignée d'épée. Il y fit pianoter ses doigts, intrigué, avec une ébauche de moue gênée. Arme. Il n'aimait pas toucher les armes. La voix d'Alford lui indiqua ce qu'il fallait en faire. C'était un rêve, Dawan ne poserait pas de question sur l'origine de ces devoirs. D'autant plus que, si cette poignée était véritablement nuisible, elle ne serait qu'équivalente à la fin qui les menaçait tous. Un signe de tête affirmatif, des sons lui parvinrent à nouveau. Tournant la tête, il vit un groupe qui les rejoignait. Les Rôdeurs, reconnaissables entre mille, avec en leur coeur Aléria. Tiens ? Soit, c'était parfait. Il indiqua prestement à Alford de rejoindre ce groupe-là. Un moment peut-être trop long, Dawan attarda son regard en direction de la chanteciel. Inquiétude. Il savait déjà ce qui allait se passer. Mais au moins, Aléria serait là, elle saurait agir comme cela leur avait été demandé. Voilà qui s'arrangeait presque bien.

Un coup d'oeil à son morceau d'arme. Trouver Elrond, trouver Korentin. Dans sa précipitation, il piétina avant de savoir dans quel sens se jeter. Trouver Möebius. Elrond serait peut-être avec lui, et il saurait contacter Ashy. Quelques bonds à nouveau… Ah. Un dragon. Quelle aubaine…
Les prunelles grises de Dawan s'ancrèrent dans celles sanglantes de Vraorg. Il resta immobile, face à lui. Il était plus petit que ce qu'il avait imaginé, mais d'ici il sentait la puissance du Blanc. Puissant, oui, ç'aurait pu en être vertigineux… Si Dawan n'avait pas eu, au creux de sa main, un objet également puissant. Il en fut alors persuadé: cette arme était celle qui devait détruire leur adversaire. Mais pour le moment, et entre ses mains, elle n'était rien. Sans quoi… C'aurait peut-être été l'unique meurtre pour lequel l'Enwr aurait accepté de s'offrir.
Il était là, bras ballants, à observer ce dragon unique, dont la présence marquait à jamais sa mémoire. Il était là, elfe tout petit, aux voeux pacifistes, à se demander ce qui lui était seulement possible de faire, lorsque d'un coup, d'un sort, il fut projeté en arrière, comme un vulgaire fétu de paille. Le choc lui coupa le souffle une première fois. La chute et la douleur qui l'accompagnait lui arrachèrent un couinement. Par chance, quelqu'un avait partiellement amorti sa chute. Il n'aurait su dire où il était, il n'aurait su dire dans quelle position il était, et il n'avait plus aucune notion du temps. Il crut entendre une voix, toute proche. Peut-être celle du corps qui l'avait empêché de se briser les os.

"- S… Sarjaa ?" Il eut un très pénible mouvement du menton vers la main qui s'était cramponnée à la poignée. Il leva du mieux qu'il put cette dernière. Pas de beaucoup. "À dirigeant… Fabius… Ou Korentin." Articuler n'était pas aisé. Son corps lui était désormais aussi impalpable que dans un rêve.


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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 15:43

¤ Le hurlement du dragonnier ¤


Un sommeil, un sommeil bien reposant. Un sommeil sans le moindre rêve. Un sommeil sans le moindre cauchemar. Elrond était simplement là, l'esprit embrumé, entouré du vide absolu, de la noirceur des ténèbres. La seule lumière dans ce lieu d'inconscience était une petite lueur bleutée. Une étincelle qu'Elrond savait être Möebius. Ce dernier n'était pas bien loin de lui. Il n'était jamais bien loin de lui. L'Amarië dormait en étoile de mer, prenant le maximum de place dans le lit. À côté de lui devait se trouver Dawan, son marchand de sommeil, qui devait être recroquevillé et tâchait de prendre le moins de place possible. Et non loin d'eux, devait se trouver le colosse de saphir lui aussi assoupi. Rien de mieux que bien dormir et avoir l'intention de faire la grasse matinée. Dans son sommeil, le blond sentit l'esprit de son lié s'agiter. Sans doute devait-il se réveiller. L'Amarië lâchant un petit grommellement de mécontentement en se tournant dans le lit, ne souhaitant pas être sorti de son sommeil par cette force invisible. Il parvint à l'ignorer. Möebius devait être réveillé, mais le blond était parvenu à ne pas être influencé par son éveil. Doucement le dragonnier sylvestre se laissa emporter dans les profondeurs moelleuses des bras de Morphée. C'est alors que le lit trembla.

Elrond se leva en sursaut lâchant un hurlement avant de perdre l'équilibre et tomber du lit. Après avoir lâché un juron elfique particulièrement grossier, il ouvrit les yeux, embrumé, venant se les frotter.

« Möebius, gros patapouf, tu pourrais être plus discret quand tu te lèves. »

L'esprit du dragon bleu rugi dans le sien, le prévenant d'une attaque. Le protectorat, Sandur plus précisément était attaqué.

« Pas la peine de hurler si fort, je t'entends … une attaque, mais qu'est-ce que tu racontes, s'il y avait une attaque on entendrait … »

Les cors d’alarmes de la ville sonnèrent soudainement tous ensemble et la cacophonie du branlebas de combat emplit la ville. Ouvrant de grands yeux ronds, Elrond se redressa en vitesse avant de poser son regard sur Möebius. Ils étaient attaqués, il fallait s’équiper rapidement. En aurait-il seulement le temps ? Grinçant des dents, le blond quitta son dragon des yeux pour se diriger vers son armoire en retirant rapidement sa tunique de nuit. Tant pis, ils n’avaient pas le temps d’équiper Möebius de son armure. Cela prendrait bien trop de temps. Mieux valait se rendre sur place le plus rapidement possible et repousser l’assaut. Elrondn’avait jamais fait combattre son lié sans son armure et aujourd’hui il allait devoir s’en passer. Cela ne présageait rien de bon, l’Amarië le pressentait. Ouvrant son armoire, le dragonnier sylvestre vint effiler son armure de grâce, une simple tunique qu’il utilisait également le jour pour la vie de tous les jours. Il passa ensuite d’autres pièces d’armure. Malheureusement, il n’aurait pas le temps de s’équiper davantage. Il avait presque tout sauf une chose. Mettre « Vengeance » lui prendrait plus de temps, du temps qu’ils ne pouvaient se permettre de perdre. Attrapant rapidement sa sacoche et son épée qu’il attacha à sa taille. Il vint saisir quelques effets de plus avant de suivre Möebius qui les pressait. Dawan aussi semblait avoir eu le temps de saisir quelques effets. Quoique lui, il n’aillait pas vraiment se battre, plus aider les blessés. Elrond aurait préféré que le barde reste en arrière. Il n’avait aucune compétence martiale et il le voyait mal se battre avec la magie. Dawan était bien trop gentil, ou trop naïf, et trop peu entrainer pour mener un combat. Mais ses soins pourraient s’avérer utiles.

Les deux elfes montèrent sur le dos du dragon qui prit son envol.Elrond attacha convenablement son carquois et son arc avant de venir s’agripper au bleuté qui semblait bien presser. Ils furent parmi les derniers à arriver alors que les soldats finissaient de se rassembler. Aegnor semblait tenir un discours. L’Amarië prit rapidement connaissance de la situation. Les avant-postes étaient en déroute, des alliés étaient déjà engagés avec l’ennemi et Vraorg était à leur porte. La protection des Esprits semblait avoir cédé, qui plus ait, ces derniers ne semblaient pas montrer le bout de leur nez. C’est dommage, car c’est bien dans un moment comme celui-là que leur aide s’avèrerait fort utile.

Malgré le danger, les Sanduriens franchirent les portes de la ville pour se jeter sur les Théocrates, faisant voler en éclat une barrière érigée par Vraorg. Le combat s'engagea alors avec une très grande violence. Des flèches furent tirées en leur direction et l'une d'elles toucha Elrond. Fort heureusement, elle fut en partie stoppée par la cuissarde et le bas renforcer pour le vol à dos de dragon. Retirant le projectile, l'enchantement de sa tunique vint rapidement cicatriser la blessure. Il prendrait le temps de se soigner en profondeur plus tard. Sortant son arc et saisissant une « Noctare », Elrond attaqua les Théocrates au sol à coup de projectiles. Les flèches firent mouche une à une. Les compétences d'Elrond plus l'arc, lui donnaient une capacité exceptionnelle en ce domaine. Et conformément à la promesse qu'il s'était faite, les ennemies ne périrent pas, mais tombèrent dans un profond sommeil sous l'enchantement de ses flèches. Observant le sol, Elrond cherchait une zone sécurisée pour atterrir et ainsi poser Dawan qui s'attèlerait à s'occuper des blessures. Baissant sa vigilance, il ne vit pas le sort qui vint percuter Möebius de plein fouet. Au travers de son lien, Elrond ressentit la terrible douleur qui vint saisir le poitrail du dragon. Le souffle coupé, il ne parvint pas à aider le bleuté dans sa chute et fut, au même titre que Sywel, désarçonner.

Elrond fut projeté et rencontra le sable, roulant sur ce dernier, amortissant un peu sa chute. Son corps d'elfe lui sembla lourd, encore sous le choc de la chute. Doucement il se redressa. Des soldats lui vinrent en aide pour le faire se relever. C'est alors qu'il ressentit la détresse en plus de la douleur de Möebius. Invectivant les soldats qui lui étaient venus en aide, il leur ordonna de lui venir en aider pour secourir son dragon. Ces derniers ne s'y opposèrent pas et suivirent le dragonnier. Projetant son esprit en direction de son lié, il le rassura en lui disant qu'il arrivait et qu'il n'avait pas été blessé. Ce dernier l'informa de son mal, son poitrail était sérieusement toucher et il ne voyait plus rien. Du moins plus beaucoup. L'apprenti barde était avec lui semble-t-il et lui prodiguait quelques soins.

Derrière lui, la muraille explosa comme frapper par une force invisible, ça ne pouvait être que Vraorg. Une puissante lumière s’éleva par la suite en direction du ciel et de la chaleur lui parvint. Un puissant hurlement de dragon se fit entendre. Au loin, un grand brasier venait de se former et commençait à charger. Ne se laissant pas le temps d’admirer et déterminer ce que cela pouvait bien être, Elrond courut en direction de son lié et finit par le rencontrer. Mais Dawan n’était déjà plus là. Mince, il allait devoir chercher cette tête de pioche, mais avant le blond allait devoir s’occuper du bleu. Ordonnant au soldat de protéger Möebius et lui-même pendant quelque temps, il s’approcha de la blessure de celui-ci. Un frisson de douleur le parcourut. Il ne pouvait pas soigner ça maintenant. Ça lui prendrait trop de temps et il ne pouvait pas se permettre de rester à découvert. Cependant, il ne pouvait pas laisser la chair de son dragon à vif sans la moindre protection.

¤ Ne bouge pas Möebius. ¤

Elrond posa sa main sur une des écailles du poitrail de ce dernier espérant ne pas lui faire mal, puis leva deux doigts de son autre main. Ça allait être gourmand en énergie, mais il avait déjà fait bien pire que ça. Du sable sortit des lierres qui s’enroulèrent autour de la jambe d’Elrond, montant ensuite jusqu’à son buste. Forçant sur sa magie, les lierres quittèrent le buste du dragonnier pour poursuivre sur sa main avant de venir s’enrouler autour du poitrail, du cou et du dos de Möebius. Une armure de lierre vint bientôt recourir les parties blessées du dragon. Elrond rompit ensuite le contact alors que les derniers trous de l’armure sur son poitrail se bouchaient.

¤ Ça ne vaudra pas ton armure, mais ça empêchera l’ennemi de profiter de cette faiblesse. Ne crache pas du feu dessus. ¤

Elrond monta ensuite sur le dos du bleuté et employa leur lien pour lui servir d’yeux. Transmettant les images de ce qu’il voyait à ce dernier afin qu’il puisse mieux évaluer son environnement. Un vrombissement se fit entendre. Vraorg venait de leur passer au-dessus avec sa forme draconique. Il avait l’intention de s’en prendre directement à la ville ? Par ailleurs, ses troupes avaient déjà commencé à s’y engouffrer au travers de la faille dans la muraille. Il n’eut pas le temps d’invectiver Möebius que ce dernier commençait déjà à se rendre en ville. Utilisant son arc, il repoussa certains ennemis se trouvant sur leur chemin, Möebius l’assista en les baignant de flammes.

Le dragonnier finit par ressentir une puissance magique phénoménale. Il ne s’agissait pas de Vraorg, mais de toute autre chose. Tournant la tête, il chercha aux alentours ce que cela pouvait bien être. Il finit par repérer Dawan. C’était de lui que provenait autant de puissance ? Le petit barde aurait-il si bien caché son jeu ? Non ça devait être autre chose. C’est alors que le petit elfe disparut de son champ de vision. Un sort venait de s’abattre non loin de lui. Alarmer, il chercha où le corps de ce dernier avait pu atterrir. Il le vit alors. Mais ce qu’il vit surtout fut Vraorg se poser non loin de lui. Le Blanc aussi avait dû sentir cette puissance anormale et venait voir de quoi il s’agissait. Le sang d’Elrond ne fit qu’un tour. Hors de question de laisser ce dernier faire plus de mal à Dawan et mettre la main sur ce qu’il avait bien pu sentir.

¤ Möebius, tu vas devoir te débrouiller sans moi. Reste ici et soutient les soldats. Empêche les Théocrates d'investir davantage la ville. ¤

Elrond disparut aussi tôt du dos de son lié, venant se projeter magiquement sur le toit d'une des habitations de Sandur avant de bondir agilement pour rejoindre un point un peu plus éloigné. S'arrêtant sur un toit un peu plus loin, il saisit son arc et une flèche en soie d'araignée. Discrètement, il mit en joue Vraorg. C'est alors qu'il repéra des écailles tintées de sang. Forçant sur sa vision d'elfe, il était presque sûr que ce dernier avait été blessé. Bien, il lui suffisait de viser cette blessure et de tout donner pour offrir une chance à Dawan de s'éclipser.

Dans son tir, l’Amarië vint doubler sa flèche de deux sorts. Le premier pour multiplier ses flèches lors du tir. Et ainsi avoir l’espoir de multiplier par le nombre de flèches lancées, l’enchantement de cette dernière. C'est-à-dire le capturer dans un filet de soie d’araignée. Vu la taille du dragon, plus d’une flèche serait nécessaire et encore, Elrond n’était pas certain de recouvrir l’entièreté de ce dernier … ni même certain que cela aurait le moindre effet. Mais si le blond était capable d’emprisonner ne serait-ce qu’un ou deux membres, suffisamment pour le gêner dans ses mouvements, il serait content. Le second sort vint recouvrir la flèche de foudre, augmentant ainsi sa vitesse pour renforcer la puissance de cette dernière lorsqu’elle frappera la blessure de Vraorg. Elrond décocha, priant pour que sa flèche atteigne sa cible et blesse davantage le Voleur de Cœur. La flèche parti, Anwen vibra et un hurlement s’éleva.
Citation :
Directive: (même que Möe et Dawy)

Sort/Enchantement/Arme

Magie humaine: Bond [mage correct]

Magique elfique: Acier Végétal[Maitre mage], Déluge de flèches [mage puissant], Flèche de foudre [mage puissant].

Arc du regret, Anwen: Effet 1 : Garde antique ( + 1 Endurance/Résistance)
Effet 2 : Hurlement de Saïssa ( La flèche produit un hurlement terrible en fendant l'air qui inflige à sa victime une terreur sans nom et la déboussole )
Effet 3 : Arc légendaire ( Fidélité + Indestructible )
Effet 4 : Élite impériale ( + 2 à l'arc )

Flèche en soie d'araignée: impact entoilé – élémentaire.


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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 17:15

Jet de dés : intervention d'Elrond contre Vraorg

Dans tous les cas l'intervention d'Elrond sauve la vie de Dawan et de Veren. Cette dernière parvient d'ailleurs à s'éclipser avec la poignée d'épée Astrale tandis que Dawan plonge et disparaît dans des décombres. Hélas le dragonnier de saphir est alors repéré par Vraorg, il fait face à son destin...

Score 9 ou 10 : Vraorg est blessé, il recule et ne peut riposter ! Elrond disparaît à sa vue pour sa plus grande fureur ! La prochaine attaque déclenchée contre Vraorg par n'importe quel joueur aura 20% de chance de réussite en plus.

Score 5, 6, 7, 8 : Vraorg résiste à l'attaque et n'est pas blessé mais il n'a pas le temps de riposter. Elrond disparaît à sa vue pour sa plus grande fureur !

Score 1, 2, 3, 4, 5 : Vraorg résiste à l'attaque et riposte. Elrond est touché de plein fouet (blessure gravissime, sortie d'intrigue).
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 17:15

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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Elrond reçoit de plein fouet un sortilège surpuissant, nombreux os brisés et graves hémorragies. Dawan et Veren lui doivent la vie, mais pour lui la bataille est terminée.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 21 Nov 2015 - 18:29


Elle avait continué à regarder les gardes avec son air mauvais habituel - qui s'adressait au moindre individus mâle qui osait poser un doigt sur elle - jusqu'à ce que ces derniers finissent par s'éclipser ou plutôt par la laisser tranquille alors qu'elle interrompait les "têtes pensantes", enfin si l'on pouvait considérer Fabius comme l'une d'elle, pour que son message ait littéralement l'effet d'une catastrophe - ce qui en passant était clairement le cas - et que les choses se mettent en branle comme elles le devraient le plus tôt possible. Lorsque la queue de la dragonne la frôla ? Tous les poils de son corps semblèrent se dresser comme une vague d'horreur alors qu'elle faisait un bond de côté en poussant une sorte de couinement digne d'un petit animal effrayé, ou simplement d'une femme hystérique qui venait de tomber sur une araignée minuscule avant de tenter de disparaitre aussi vite que possible. Mais on lui demandait maintenant de guider...
Elle avait donc guidé Korentin - et les choses qui le suivaient - par les chemins les plus rapides, et souvent les plus discrets, bien que l'on ne passe pas inaperçus avec derrière soit une grosse bestiole recouverte d'écailles, vers les appartements de ce dernier pour qu'il puisse récupérer ses affaires, mais également pour que "l'humaine" puisse en faire tout autant. Se battre dans son état ? Autant demander à un unijambiste de le danser la polka.

Mais les choses ne pouvaient pas bien se dérouler n'est-ce pas ? Et comme toutes les batailles, dès le début de ces dernières c'était déjà le merdier, les elfes se retrouvaient déjà écrasés avec les autres troupes des avant postes entre le marteau et l'enclume par Vraorg, faisant tourner cette bataille à plus "les femmes et les enfants d'abord" sans avoir de canots de sauvetage pour tout le monde.

Elle n'était pas un soldat de ligne, mais qui en avait encore quelque chose à faire ? Les principes de mouvements de troupes organisés, de formation, lui étaient littéralement inconnus. Ce n'était rien dans la délicatesse ! Que de la brutalité ! Alors réussir à les suivre sans se perdre était littéralement impossible, et c'est d'ailleurs à peu près ce qui se produit, l'isolant temporairement de Korentin et du gros des troupes. Elle était quasiment par elle même, suivie par d'autres soldats qui devaient également chercher leur chemin - ils n'étaient que des mâles, quoi qu'ils fassent là, ce n'était pas son problème - son nouveau problème par contre était les impériaux qui envahissaient clairement les ruelles, s'adonnant à leur loisir favoris qu'était le pillage, le viol et le meurtre ! Et pas forcément dans cet ordre. Et lorsqu'elle fut la cible de ce charmant petit loisir ? Elle, la "visiblement" pauvre femme perdue sans défense ? Et bien le joueur eut une très mauvaise surprise qui lui fut fatale alors qu'une dague venait de se planter dans sa gorge, et son autre camarade de jeu ne se fit également pas prier pour tenter de prendre sa revanche en jouant au second jeu sur l'humaine qui avait osé tuer son ami ! Ce dernier alors que le combat avait tourné au pugilat eut droit tout d'abord à quelques coups de dents mal placés sur les avants bras, avant que l'avantage ne tourne en sa défaveur à cause de l'anguille qu'il essayait d'attraper, cette dernière avait réussit à y atteindre sa gorge pour y planter ses dents et y mordre de toutes ses forces comme un animal pour la lui arracher, littéralement comme le ferait une bête sauvage profitant de l'effet de surprise ou plutôt de son apparence inoffensive. Enfin, s'ils avaient encore des doutes, la voir en train d'égorger un homme avec ses dents et ainsi recouverte par ce dernier quasiment de la tête au pied, la rendait plus "folle dangereuse" qu'autre chose aux yeux des autres ! Ce qui était d'ailleurs à peu près le cas, une sorte d'ivresse sanglante avait pris le pas sur la peur, comme si le sang appelait le sang comme quelques années auparavant, un besoin d'en avoir toujours plus comme s'il lui manquait alors qu'elle en était encore pleine, comme avant... Comme si sa soif était en train de faire son grand retour alors que pour la première fois en trop d'années elle reprenait pied et ne se laissait plus diriger par cette peur, mais plus par un instinct qui reprenait le dessus. Sans réfléchir elle se jeta littéralement sur un pillard qui s'essayait de violer une pauvre femme qui n'avait pas eut le temps de fuir la ruelle pour lui réserver exactement le même sort qu'à son prédécesseur, n'essayant même pas d'utiliser un objet tranchant quelconque. Ce sang ? Elle avait l'impression qu'il la rendait plus forte, plus "vivante" - ou plutôt comme avant - plus... Il n'y avait pas de mots pour le décrire alors que son gout se raffermissait sous sa langue, c'était comme un retour aux sources, presque comme une réminiscence des souvenirs passés, sauf que c'était bien trop réel pour en être un ! Le temps d'y réfléchir et de constater ? Non, on ne lui laissa pas alors qu'un projectile venait de la heurter de plein fouet.

Ce projectile ? Un petit elfe "mâle" baptistrel dont elle venait d'amortir la chute ! Petit truc qui lui tendit une garde d'épée alors qu'il était encore complètement grogi, et elle complètement surprise, par le choc. Depuis quand les impérieux utilisaient ce genre de chose comme projectile ?! Les retrouvailles "chaleureuses" furent interrompues par le dragon blanc, et son sang ne fit... Qu'un tour ? S'il le pouvait encore, la rage prenant de nouveau le dessus ! Souhaitant plus que tout se baigner dans le sang de ce dernier, mais le triste retour à la réalité des mots de l'elfe eut l'effet d'une douche froide... Elle devait retrouver Korentin - Fabius étant plus une larve qu'un dirigeant, il n'était donc pas inclu dans la définition - pour lui donner... Une garde d'épée ?! Bon, celà devait avoir son importance après tout !

Alors qu'un bouclier elfique faisait son travail - ce qu'elle ne vit pas vraiment, mais plus entendit - et que le messager projectile se cacha derrière des décombres, elle prit alors la poudre d'escampette en direction des rugissements et autres cris immondes qui semblaient appartenir à Ashy, guidée par ces rugissements, et aussi par le bain de sang, car la "messagère" ne se gêna pas pour littéralement sauter sur un pauvre impérial qui eut le malheur de ne pas la voir arriver, trop occupé à affronter un soldat protégé en armure.

Elle avait l'air d'une hystérique, recouverte de sang de la tête aux pieds lorsqu'elle déposa sans aucun ménagement, et sans explications - d'ailleurs elle n'en avait pas - la garde dans les mains de Korentin qui était blessé. Trop d'informations lui arrivaient dessus en même temps, un peu comme si le monde reprenait des couleurs, et que les bruits de ce dernier étaient revenus ! Si elle avait besoin de se calmer ? Ou alors une bon seau d'eau froide sur la tête pour lui faire reprendre ses esprits ! Oui c'était une très bonne idée ! Si bien qu'elle n'avait même pas remarqué la présence d'Ashy, ou alors simplement l'avait-elle littéralement ignorée ?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 24 Nov 2015 - 4:06

Aller plus vite à pied qu'à... Patte ? Une perspective qui laisse la jeune dragonne bien perplexe, mais elle n'allait de toute façon pas insister... Comme Korentin le dit, il risquerait fort de s'écorcher les jambes, ce qui était loin d'être désirable. Elle lance un regard noir à Fabius, se demandant s'il mérite la moindre once d'égard que lui montre Korentin dans sa provocation pour qu'ils les suivent. Le passeur... Il a intérêt à être à la hauteur de ceux qui placent leur espoir sur lui maintenant que Vraorg est à leur portes.

Alors qu'ils suivent Veren, l'esprit de la dragonne d'émeraude continue de s'étirer sur la ville, cherchant les lames noir en priorité pour leur dire de se regrouper au plus vite devant les appartements royaux, leur disant de se prévenir entre eux au cas ou elle oublierait d'en prévenir quelque uns. Ensuite, ce sont tout ceux qui ont une certaine autorité et qu'elle parviens à trouver qu'elle préviens, leur indiquant la situation pour qu'ils puissent gérer les civiles ou ceux qui sont rattachés à eux d'une façon ou d'une autre. Plus vite les gens seront prévenus, mieux ils seront préparés si le combat s’étend dans les rues... Ou plutôt, quand il s'étendra dans les rues...

Alors qu'ils approchent de leurs appartement, Ashy envois son esprit derrière eux, ne prenant pas la peine de se retrouver pour observer... Le borgne semble les suivre. Bien... Même si elle aimerait le voire mort, elle ne peut nier que cela donnerait un coup au moral d'une partie des protégés, et ce n'était vraiment pas le bon moment pour ça... Alors qu'ils s’engouffrent dans la chambre de Korentin, il s'équipe aussi vite que possible et commence à sécuriser l'armure de sa liée.

Rester à peu près immobile le temps que son armure soit ajustée s'avère des plus difficile. En attendant, elle tente de sonder la ville de son esprit pour tenter d'estimer comment les choses se passent... Une certaine panique semble s'étaler un peu partout, mais les gens se préparent et se rassemble. Étant donné l’urgence de la situation, on ne peut hélas pas demander beaucoup mieux... Une fois sa selle ajustée et sécurisée, elle tord le cou pour observer l'installation en tendant les muscles pour tester les sangles. Mieux vaut perdre un peu de temps maintenant que de devoir rattraper Korentin au vol en plein combat à cause d'une sangle mal ajustée...

Alors que tout est en ordre coté équipement, ils sortent rapidement sans dire un mot. Il est de toute façon inutile aux deux liés de parler pour comprendre l'autre... Fabius semble déjà occupé à donner des ordres aux lames noirs. Elle arrive juste à temps pour entendre une partie de ses ordres...

Si je suis tué, ma fille et les autres gamins… J’ai oublié leurs noms mais peu importe. Retrouvez-les et assurez-vous qu’ils sont en sécurité.

Les yeux de la jeune verte s'agrandissent en entendant ça... Korentin l'a il aussi entendu ? Nul besoin de chercher à le vérifier... Si ce n'est pas le cas, alors mieux vaut lui épargner ce point. De toute façon, le temps n'est pas des plus opportun pour se soucier des dires d'individus comme lui. Alors que tous sortent et se dirigent vers les remparts, Ashy tente d'envoyer son esprit au loin pour détecter les troupes de Vraorg, encore une fois sans y parvenir... Le blanc masque il ses troupes ? Ou sont ils encore trop loin ?

Alors que le groupe arrive enfin vers les fortifications, Ashy donne quelque coups d'ailes pour aller se poser dessus, prenant garde de n'écraser personne au passage. Mais quelque chose cloche... Une magie puissante... Terriblement puissante... Comme un voile s'étendant devant eux, un mur de magie. Une sorte de bouclier pour protéger les troupes d'attaques à distances ? Non, un piège pour les protégés encore à l’extérieur !

"- Korentin ! Vraorg a..."

Je crois que notre adorable ennemi a dressé une barrière d’énergie. Elle va les empêcher de nous rejoindre. Nos hommes vont être littéralement coincés entre le marteau et l’enclume. Et je ne te parle pas du moral des troupes ici quand elles verront le massacre sans rien ne pouvoir y faire.

"- C'est ce que j'allais dire... Je ne sais pas à quel hauteur s'élève ce mur, mais même si nous tentions de passer au dessus, je doute que nous puissions faire grand chose... Il faut trouver le moyen de détruire ce "mur", ou quoi que soit que cette chose."

Et visiblement, Fabius en est venu à la même conclusion. Au moins une bonne chose venant des directives de Fabius... S'en est presque étonnant et plus difficile à croire que la venue de Vraorg en personne. Sans un mot, Korentin saute en selle et sécurise ses attaches. Au sol, des troupes se rassemblent... Cette ville habituellement presque déserte sous le soleil implacable ressemble à présent à une véritable fourmilière, des gradés criants dans tout les sens pour tenter d'organiser leurs troupes...

Observant une fois de plus la ville de son esprit, ou plus précisément la partie ou les troupes se rassemblent, Ashy sent la présence de Möebius. Même si ses yeux ne le voie pas à l'instant même, la présence seule de son esprit suffis à apaiser et déterminer la jeune verte encore plus. Il y a beaucoup à protéger... Plus que des intérêts personnels. Au delà de Korentin et de Möebius, chaque vie ici, sauf celle de Fabius, vaut la peine de se battre. Comme l'a dit voilà déjà quelque temps la Baptistrel Aramis... Si ceux qui le peuvent ne se battent pas pour la paix, alors qui le fera ? Si nous abandonnons, alors qui le fera ? Il n'est pas question de laisser tomber... Pas question de perdre... aujourd'hui, Vraorg tombera ! D'une façon ou d'une autre, il tombera !

Un rugissement se fait entendre au loin... Un signal de Möebius qui annonce son arrivée. Le cherchant de son esprit, elle le trouve au sol, près des troupes qui se préparent à charger. La jeune verte a toujours trouvé étrange qu'il utilise si peu son esprit pour aller communiquer... Surtout entre eux. Il semble préférer attendre d'avoir la personne à qui il parle sous les yeux, comme un bipède le ferait pour parler... Lui laissant une caresse mentale au passage, elle se concentre sur ce qui se passe en dessous, rassurée de savoir les liés de saphir prêts au combat.

Des discours se terminent en bas pour motiver les troupes... Puis le signal est donné, les portes de la ville s'ouvrant lentement ! Depuis le ciel, les choses semblent presque irréalistes... Des bipèdes de toute les races, chargeant dans le même but... Pour la même idée. Des humains aux coté de vampires, des elfes au coté d'Alayiens ! Si seulement une tel harmonie pouvait exister en temps de paix, et non uniquement pour résister à une menasse plus grande encore que ce qu'Armanda a connu de mémoire de bipède...

Le soleil semble presque donner vie à l'armure d'Ashy, luisant aux couleurs de ses propres écailles et aux couleurs de Möebius sous les rayons du soleil qui viennent la frapper, se miroitant sur les fines gravures la recouvrant. Elle puise légèrement dans sa magie pour en nourrir son armure, faisant naître un dragonnet immatériel qui vole doucement autour d'elle et de Korentin, sa lueur au bleu semblable à celui de Möebius ayant un petit coté rassurant pour elle. Le seul ordre de ce compagnon immatériel ? Protéger Korentin des sorts qui le viseraient.

Ashy se met en position, volant lentement au dessus des troupes qui commencent à sortir en observant comment les choses se mettent en place et permettre à Korentin d'avoir également une vue d’ensemble. Möebius semble avoir pris les airs également, chargeant au dessus de cette marrée de bipède soulevant un nuage de sable derrière eux.

La charge semble menée par le roi Elfique en personne, la lance à la main brillant tel l'incarnation de la foudre ! Seul des fou chargeraient Vraorg... Et pourtant, tout ceux capable de lever une arme la tourne à présent contre le blanc ! L'heure est venue de lui montrer qu'il ne fait pas face à un simple gibier sans défense !

Après s'être assurée que Korentin est prêt, écoutant ce qu'il a à dire, elle s'élance à son tour, de l'autre coté de l'armée par rapport à Möebius pour que des deux flancs soit couverts. La suite aurait pu être un spectacle formidable dans d'autre circonstances... Ces centaines de sorts venant exploser contre la barrière de Vraorg, des centaines de projectiles de toute couleurs... Ces centaines de bipèdes venant frapper comme ils le peuvent, ses propres flammes venant lécher la surface magique de façon aussi concentrée que possible alors que Korentin tache lui aussi de lancer quelque sorts. Un union de masse... Qui semble payer.

Une fissure... Une fissure se forme et d’agrandie. Alors que la jeune verte interrompt ses flammes dans l'idée d'aller les diriger contre cette fissure, le roi des elfes lui même montre à tous de quoi il est capable, toute la force de sa résolution.

Alors qu'il semble presque voler au dessus de ses semblables, l'éclair qui lui sert de lance viens s’abattre contre la fissure. Un flash aveuglant se produit alors, faisant fermer les yeux à la dragonne qui donne instinctivement quelque puissants coup d'ailes pour s'éloigner du bouclier. Un grondement raisonne alors que la magie de Vraorg est balayée par la volonté des protégée... Que Vraorg sente cette détermination, car elle viens à lui pour le briser !

Alors que les troupes chargent et que la véritable bataille s'engage dans un chaos sans nom, Ashy descend le plus possible sans se poser pour être une cible moins idéale pour les sorts et les flèches, volant rapidement au dessus des troupes pour offrir des cibles à Korentin en minimisant les risques dans la mesure du possible, tachant d'apporter son aide autant que possible. Ses flammes sont libérées sur les groupes d'ennemis, et si il y a un endroit ou les protégés semblent perdre et se font trop massacrés elle lâche son souffle de pestilence pour tenter de redonner un avantage aux protégés sans prendre le risque d'en tuer par ses flammes.

Des flèches sifflent régulièrement dans sa direction, mais avec ses changements brusques et imprévisible de direction et de hauteurs, ils sont un danger minime... Vu la situation, les choses ne semblent pas se passer trop mal, du moins grâce à l'effet de surprise provoqué par cette charge et la destruction du bouclier de Vraorg... Autant en profiter autant que possible. Parmi l'armée théocrate, quelqu'un se démarque particulièrement. Quelqu'un qu'il n'est pas dur de reconnaître, même sans aller à la rencontre de son esprit... Quelqu'un avec qui jamais elle n'oserait aller parler si elle en a le choix de peut de finir soumise à sa voie. Vraorg le blanc... Un visage qu'elle connaît trop bien, le visage de celui que Veren a tant maudit... Que TOUS ont tant maudits ! Et malgré sa présence, les choses ne semblent pas si mal tourner !

Pourtant, cet espoir ne dure pas longtemps... A peine cette pensée d'une bataille moins désespérée que prévue en tête, qu'elle se brise aussitôt en une myriade d'éclat tranchants venant taillader son esprit... Verith... Le grand rouge est présent, à priori toujours sous la domination du blanc... Pourtant, quelque chose semble clocher chez lui... Bien que son feu ai fait des ravages, il semble... Hésiter ? Résister ? Se libérer de l'emprise de Vraorg ?! S'il réussis, ce sera un avantage certain dans cette bataille ! Elle l'observe de loin, l'évitant le plus possible. Quoi que puisse dire Korentin à ce sujet, elle ne changera pas d'avis, pas question d'approcher Verith avec lui sur le dos ! S'il faut se battre, elle aura besoin d'autant de marge de manœuvre possible, et devoir éviter les flammes du rouge en plus des griffes pour éviter à Korentin de prendre une douche de feu n'entre pas dans cette perspective... D'autant plus qu'en cas d'échec, il est inutile d'emporter Korentin avec elle. Non, si jamais cela venait à arriver, il faut qu'il lui survive... En espérant qu'il ne sombre pas comme Silarae...

Ashy laisse toujours son esprit contre celui de Korentin pour communiquer, s'assurer qu'il aille bien, l'assurer qu'elle va bien et qu'il puisse prévoir ses mouvements brusques et s'adapter à la situation... Mais également auprès de Möebius et de son lié, bien plus discrètement, mais suffisamment pour se rassurer, s'assurer qu'ils vont bien. Quand Vraorg lui même envois un projectile dans le ciel, bien loin d'Ashy, elle ne s'en soucie pas véritablement... Mais une seconde plus tard, sentant la panique dans l'esprit de Möebius et d'Elrond, elle comprend ce qui viens de se passer et son cœur se serre de peur et d'horreur.

Ne prévenant qu'à peine Korentin de son brusque changement de trajectoire, elle se tourne vers l'endroit ou est Möebius juste à temps pour le voire tomber et s'écraser au sol, une traînée de fumée derrière lui... Des cris s'élèvent de la zone alors que les bipèdes se jettent au sol pour tenter d'éviter de se faire écraser, et un nuage de sable est soulevé alors que certains observent la scène d'un air médusé, ne sachant trop s'ils doivent aller aider ou aller combattre.

Mais ce n'est pas la seul chose urgeant et inquiétante... Un rire diabolique provenant de Vraorg, ce n'est pas étonnant. Un hoquet de douleur et de surprise de sa part, c'est une musique pour les oreilles de ceux qu'il tente d'asservir et de détruire. Son envol en direction des civils, c'est probablement l'une des pires possibilités... Korentin, qui semble également inquiet pour les deux liés de saphir, commence à l'inciter de suivre Vraorg, de se diriger vers les civiles pour les aider, mais cela voudrait dire abandonner Möebius... Et si son lié était bloqué en dessous de lui ? Si il était attaqué et encerclé au sol pendant qu'il est vulnérable ? Elle tente de lui parler, mais il semble trop paniquer pour vraiment répondre...

Une certaine panique commence également à envahir Ashy, n'arrivant pas à décider entre Möebius ou Vraorg... de nombreuses vies sont en jeu chez les civils bien entendu, mais... Möebius est juste la, à quelque coups d'ailes rapides... Il y a du mouvement juste devant son poitrail encore fumant ! Ami ou ennemis ? Ashy retiens son souffle un instant, les yeux rivés sur le bipède... Il ne semble pas armé, et une seconde après Elrond rejoins le premier bipède... Ils semblent commencer à s'occuper de la blessure de Möebius qui reprend doucement son calme.

Le gardant en vue en virant sur la gauche en direction de la ville, Ashy laisse un soupire de soulagement lui échapper, bien que toujours très inquiète... Si son lié le soigne et le protège, alors Möebius est autant en sécurité que possible, il ne laissera rien arriver à son lié et ils ont du soutien autour d'eux. Les civils en revanche... Tachant de reprendre son attention sur la situation, elle observe la trajectoire de Vraorg. Un véritable flot de ses soldats s’engouffrent dans une brèche des fortifications, tuant à tour de bras tout ce qu'ils peuvent... C'est alors qu'un cri d'alarme venant de Korentin retentis dans son esprit ! A peine le temps de comprendre de quoi il parle que la jeune dragonne referme brusquement les ailes pour perdre d'un coup en altitude, se doutant bien qu'il est question de flèches ou de sorts les visant !

Et en effet, un bataillon d'archers a profité de la négligence de l'émeraude sur son entourage pour s'assembler dans une salve unie, envoyant une pluie de flèche soudaine dans sa direction. Heureusement, le gros de la salve passe au dessus d'eux grâce à l'avertissement de Korentin et la réaction rapide d'Ashy, mais elle sent plusieurs flèches venir frapper contre ses écailles et son armure, ne parvenant heureusement pas à franchir l’épaisse protection. Ses ailes, repliées sous son ventres, ont également échappées aux terribles embouts perforants... Mais Korentin n'a hélas pas la peau aussi dur qu'elle.

Elle sent à travers le lien la surprise et l'inquiétude de Korentin quand il sent quelque projectiles le toucher alors qu'il se couche autant que possible en avant sur la selle, ricochant sur la surface vert émeraude du voile d'émeraude en cassant parfois net comme si elle heurtait une écaille de plein fouet sans parvenir à percer. Un impacte dans le dos, pas très loin en dessous de la nuque... Un autre impacte sur la jambe, touchant à peine et ricochant en gardant presque la même trajectoire... Un autre sur les côtes, faisant luire le voile d'émeraude tout entier alors qu'il forme une brume qui se dissipe rapidement au vent.

Trop tard pour le moindre mouvement supplémentaire pendant cette seconde qui semble impossiblement longue à la jeune verte alors qu'elle cherche à replacer un nouveau voile d'émeraude sur Korentin... Tout en sachant très bien qu'elle ne peut le faire suffisamment vite pour le protéger de nouvelles flèches venant de cette salve. Une seconde presque douloureuse... Puis une autre... Korentin ne semble pas être touché par de nouveaux projectiles. Alors que le sol commence à approcher dangereusement, elle redéploie ses ailes et s’apprête à virer brutalement sur la gauche quand elle pousse un cri presque trop aigu pour venir d'un dragon, comme si elle avait été elle même blessée alors qu'elle sent une douleur vive venant de son lien.

Un mouvement d'aile la pousse sur la gauche puis un autre vers l'avant, fuyant les dangereux archers pour se placer hors de portée de nouveaux tirs tout en tordant le cou pour observer Korentin avec de grands yeux paniqués chaque fois qu'elle en a l'occasion. Elle n'échange aucun mot, mais lui envois à travers le lien une véritable marée d'inquiétude et de culpabilité, tournant la tête juste à temps pour le voir extraire une flèche de son bras en grognant, ou peut être en disant quelque mots que le vent emporte au loin... Il s'empresse de rassurer sa liée, lui assurant qu'il va bien et que le civils sont plus importants, mais c'est à peine si elle l’entend, ne prenant vraiment conscience que la flèche n'a pas provoqué trop de mal que quelque précieuses secondes plus tard. Heureusement, elle a continuée de voler tout droit... Donc dans la bonne direction.

Ne lâchant pas Korentin de l'esprit pour s'assurer qu'il ne se sent pas affaiblis par un poison ou par une hémorragie, elle tache de laisser son esprit se vider pendant qu'elle se reconcentre sur sa magie, appliquant à nouveau un voile d'émeraude sur Korentin, ne désirant pas offrir une nouvelle vois une opportunité en or à un groupe d'archers... Ou même à un simple archer du dimanche chanceux. D’abord Möebius, puis maintenant Korentin ? Est elle donc incapable de protéger ses proches ? Les êtres qui comptes pour elle ? Qu'elle aime du plus profond de son cœur ? Comment pourrait elle protéger Armanda si elle ne peut déjà pas protéger ses proches ? Cette idée lui est toujours aussi insupportable que pendant toute les batailles, sans doute même plus encore alors qu'elle sent la blessure de Korentin à travers leur lien, l'obligeant presque à ne pas se fermer pour lui épargner cette douleur ! C'est une blessure qu'ils porteront à deux. Le premier voile d'émeraude a lâché avant d’arrêter toute les flèches, mais il lui a probablement sauvé la vie.

Un rugissement retentis alors non loin... Pas un rugissement de douleur, mais de rage. La rage de celui qui se lance au combat ! Alors qu'elle même libère ses flammes et son souffle de pestilence pour tenter de tuer ou désavantager un maximum de théocrates en ralentissant leur progression, leurs rugissant dans les oreilles en se posant brutalement sur eux avant de ressauter aussitôt dans les airs. Elle ne restant jamais trop longtemps au dessus du même groupe pour ne pas être une cible trop facile et toujours avoir un minimum d'effet de surprise, elle tend son esprit vers Möebius pour suivre sa progression. Il semble à nouveau se battre au niveau de la brèche... Mais... Elrond n'est pas avec lui ? Les deux liés d'émeraude s'interrogent également sur Veren, qui semble avoir disparue à peu près au moment de la charge... Ashy tend l'esprit à sa recherche, mais ne trouve pour le moment pas de trace de l'humaine... Serait elle tombée au combat ? Ou entrée dans le portail ? La jeune verte préfère ne rien dire sur le sujet, espérant qu'elle va bien et se trouve simplement dans un endroit ou elle n'a pas pensée à regarder, bien à l’abri... Quand à Elrond, il semble... Sur un toit ? Il semble aller bien, c'est le principal...

Mais à présent, Vraorg semble se diriger droit vers le portail des esprits... Plus question de ralentir pour aider les troupes au dans la ville, les paroles de Korentin sont sans appel et la jeune verte est pleinement en accord avec... Il faut tenter de stopper Vraorg, même si cela doit leur couter la vie à tout les deux. Trop de monde dépend de cette victoire... Tout les civiles ici présent, mais également Möebius et son lié, et possiblement Veren, Esmelda, Luna... Les enfants de Korentin... Les œufs de Silarae... Son propre œuf qui grandit en elle... Et tant d'autres vies ! Même si elle aurait aimer déposer Korentin en sécurité, ça prendrait trop de temps... Il n'y a plus à réfléchir... Et pourtant, contre toute logique, au moment ou elle allait s'élancer à la poursuite, elle brise son élan et reste au sol, donnant un coup de griffe supplémentaire à un théocrate frappant à l'aveugle, les yeux sous l'effet de son souffle de pestilence.

"- Korentin, Veren fonce droit sur nous en faisant des signes ! Elle... Elle n'est plus humaine ! Pas étonnant que je l'ai pas retrouvée, je ne cherchais pas un esprit vampirique... Elle semble porter quelque chose qui déborde littéralement d'énergie, ça peut être important !"

Veren approche rapidement, couverte de sang de la tête aux pieds, une lueur folle dans le regard... Elle ne semble même pas lancer son habituel regard noir vers l'écailleuse, donnant l'objet qu'elle porte à Korentin qui s'en saisit en l'inspectant sans trop comprendre ce qu'il a entre les mains...

"- Korentin ! Je n'ai jamais vu un objet aussi puissant, je ne plaisantait pas quand je disait qu'il débordait d'énergie ! Une garde d'épée aussi puissante... Je n'ai qu'un seul objet en tête dont il puisse venir !"

L'épée Astrale ! C'est un fragment de l'épée Astrale, l'arme sensée être capable de tuer un Esprit, et de vaincre Vraorg ! Un souffle d'espoir, mais de courte durée... Le manche sans la lame est il de la moindre utilité ? Serait il possible d'utiliser l'énergie de cet artefact d'une façon ou d'une autre ? Ils n'ont de toute façon plus le temps ! Ashy s'élance à nouveau dans les airs, de nombreuses questions en tête mais malgré tout une lueur d'espoir se renouvelant dans un coin. Ou peut être simplement une détermination renforcée ? Alors qu'elle s'envole, elle envoie son esprit vers Veren et, pour la première fois depuis le premier mai, entre véritablement en contact avec elle et lui parle, brisant son désir de laisser Veren faire le premier pas.

"- Amanda, tu es redevenue toi même ! Le peu de prise que Vraorg avait encore sur toi semble être détruit, sa malédiction n’agit plus, tu n'est de nouveau plus humaine ! Et d'ici peu, tu le verra tomber !"

Il est étrange d'être heureux pour quelqu'un en apprenant qu'il n'était plus humain mais est devenu un vampire... Pourtant, Ashy ne peut s'en empêcher. Après tout ce que la vampire a subie, il n'est que juste qu'elle puisse à nouveau goûter à ce qu'elle désirait être ! Qu'elle redevienne qui elle est vraiment !

Des flèches hurlent soudainement dans le ciel, attirant l'attention d'Ashy alors que Korentin commence à parler de Fabius... Probablement une raillerie, la verte n'y fait pas plus attention, observant ce qui se passe avec attention. Quelqu'un semble tirer sur Vraorg... Elrond ! Ses flèches hurlent d'une voie sinistre qui aurait eu de quoi terrifier tout bipède... Mais pour Vraorg, cela ne risque pas de simplement le prévenir de l'arrivée des projectiles ?

Le dragon blanc ne tarde en effet pas à se tourner vers les projectiles... Pourtant, il n'esquive pas ! Les flèches sifflent jusqu'à lui et le touchent de plein fouet, ce qui ressemble à des toiles d'araignées et des éclats de foudre détonnant soudainement dans un léger nuage de fumée ! Vraorg est touché ? Avec de la chance les toiles se prendront dans ses ailes pour le jeter à terre !

La désillusion est aussi rapide que brutale... Les toiles semblent simplement se disperser au vent et il ne semble pas blessé... En revanche, il ne tarde pas à riposter... Elrond est touché de plein fouet par le sort et se retrouve projeté en arrière et manque de le faire tomber du toit ou il se trouvait ! Que Korentin lui parle ou non, à ce stade la, elle ne l'entend de toute façon plus, sa propre voie rugissant dans son esprit alors qu'elle cherche à contacter Elrond, sans y parvenir... Ou peut être que ce sont les rugissements de Möebius qu'elle entend ? Elle ne sait même pas vraiment elle même... Sans réfléchir une seul seconde, elle s'élance en direction d'Elrond, le souffle court et les ailes tremblant de peur et d'angoisse. Les battements de son cœur tambourinent à ses oreilles alors qu'elle se pose sur le toit, manquant de tomber en loupant un appuis avant sa patte arrière gauche alors qu'elle tend le museau vers le corps inerte du lié de Möebius.

Vivant... Ses nerf manquent de lâcher sous le soulagement alors qu'elle remercie intérieurement le Dracos. Sur ce toit, il devrait être en sécurité suffisamment longtemps pour ne pas avoir à le porter autre part, ce qui va déjà gagner du temps... Alors qu'elle pose son museau sur le ventre d'Elrond en soufflant doucement, puisant dans sa magie pour soigner le dragonnier, ou au moins le stabiliser pour que son état ne s’aggrave pas, elle contacte rapidement Möebius, imposant son esprit au sien autant qu'elle le peut pour se faire entendre malgré l'état ou il doit se trouver en sentant le contact rompu avec son lié aussi brusquement...


"- Möebius ! Möebius, écoute moi je t'en supplie ! Ton lié va bien ! Elrond va bien ! Je suis juste au dessus de lui... Il a perdu connaissance, mais il est en sécurité sur un toit et je veille à ce que son état ne s’aggrave pas, il sera vite sur pied ! Regarde ou je suis avec ton esprit avant que je ne reparte, c'est également la position de ton lié. Il va bien, il n'est pas en danger. Fais attention à toi, ne laisse pas la panique te gagner ou c'est ton lié qui risque de TE perdre... Et moi également..."

Restant mentalement liée avec Möebius pour continuer de le soutenir et l'écouter au besoin, elle recule son museau du corps d'Elrond en espérant qu'elle n'ai pas mentie à Möebius sans même le savoir... Elle aurait aimée avoir le loisir de rester plus longtemps, mais le temps presse trop... Un grondement furieux, devenant rapidement un rugissement de rage s’échappe de sa gorge alors qu'elle reprend son envol, tournant le regard vers Vraorg. Cette fois, elle est fin prête à le charger elle même ! Qu'il dévie toute les flèches qu'il veut, rien ne le protégera des crocs d'une dragonne en colère !

Sauf peut être Korentin lui même... Alors qu'elle se concentre sur ses paroles, elle croit un instant mal comprendre ce qu'il dit... Ou peut être qu'il tente de plaisanter ? Aller chercher Fabius ? Il veut perdre du temps pour aller chercher cet usurpateur ? Il veut que ce traître ai une place sur son dos ? Après tout ce qu'il a fait ?! Si cela avait été en d'autres circonstances, elle aurait trouvé cette blague très amusante et se serait vantée avec quelque taquineries... Mais il semble sérieux... Trop sérieux... Trop pour que ce ne soit qu'un caprice ou une idée vague, trop pour que ce soit une demande soumise à validation... Même si ce n'est pas vraiment formulé comme ça, c'est plus proche d'un ordre que d'une requête... Et cela ne peut être que parce que Korentin a un plan bien précis et n'a pas le choix. Lui no plus ne perdrais pas son temps pour aller chercher Fabius si cela n'était pas important...

Fabius n'est pas difficile à trouver. Depuis qu'ils vivent si proches l'un de l'autre, Ashy a passé le plus claire de son temps libre à l'observer mentalement, déployant son esprit pour tenter de déterminer sa position, sans entrer en contact avec lui. Juste de quoi se familiariser avec son esprit pour pouvoir le retrouver facilement le jours ou il devra répondre de ses crimes ! Ironie du sort, c'est pour demander son aide qu'elle se dirige à présent vers lui... contactant les gardes autour de lui, elle les faits s'écarter pour avoir la place de se poser juste à coté de lui pour que Korentin puisse faire ce que bon lui semble. Ils arrivent dos à Fabius, parfait... Ne pas lui faire de mal ne veut pas dire ne jamais lui réserver de petite surprise après tout. Dommage que l’écartent des gardes risque de l'avertir de leur arrivée...

Alors qu'elle se pose lourdement aussi près de Fabius que possible, elle laisse Korentin faire ce qu'il à a faire avant de s'élancer à nouveau dans les airs aussi brusquement que possible, prêt à suivre le plan de son lié. Il entendra parler de ça longtemps ! Surtout si son cousin se met à crier avec une tête déformée par la peur. Quand à Fabius lui même...

"- Kohan ou non, le moindre geste déplacé envers mon lié ou moi, le MOINDRE ! Et vous aurez l'honneur de sentir mes aimables crocs traverser votre royale carcasse pour vous jeter au sol !"




"Voile d'émeraude." (Sort unique):

"Souffle de pestilence." (Dragon adulte):

"Souffle du dragon." (Jeune dragon ):
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeDim 29 Nov 2015 - 23:38

"Tu es étonné parce que le monde touche à sa fin ? Étonne-toi plutôt de le voir parvenu à un âge si avancé. Le monde est comme un homme : il naît, il grandit et il meurt."
Jérôme Ferrari



Tout partait en vrille. Non, mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de vouloir jouer les héros ? Ah oui, c’est vrai. Comme ils allaient tous mourir ça ne faisait de toute manière aucune différence. Et quitte à y passer autant que ce soit avec classe. Dû moins cela lui avait-il paru évident encore quelques minutes plutôt. Maintenant il se demandait franchement pourquoi il n’était pas déjà de l’autre côté de ce fichu portail.

Et cette charge débile… pardon, « héroïque ». Un suicide organisé, oui ! Le monarque soupira, secoua la tête et fit demi-tour, descendant des remparts sans même un regard en arrière. La cité était perdue. Que faire à présent ? Fuir ? Mais pour aller où ? D’un autre côté, tout son être se refusait à simplement se battre sans aucune chance de l’emporter. Où était donc sa fichue cousine et ses plans de sauvetage du monde ?


"Je suis entouré d’incapables…"

Gardé par ses lames noires, ils s’enfoncèrent dans la ville. Bien leur en prit, puisque les remparts sur lesquels ils se trouvaient s’effondrèrent d’un coup d’un seul. Autant pour cet instant d’unité et d’abnégation avec les autres mages. Voilà que tout ces héros mangeaient les pissenlits par la racine. Tout ça n’avait aucun sens. Enfin, ses gardes savaient à quoi s’attendre. Fabius aussi d’ailleurs. La prise d’une cité, qui plus est par un tyran sanguinaire, ne serait pas une partie de plaisir.

Ils se retranchèrent donc dans un bâtiment pendant que les soudards déboulaient dans les rues. Tuant, pillant, et autres joyeusetés accompagnant cette tempête de virilité que son cousin et tant d’hommes trouvaient si « noble ». Personnellement, Fabius préférait satisfaire plusieurs femmes dans la même nuit. Voilà un exploit beaucoup plus digne d’être célébré et bien moins coûteux en termes de vies. Quel gâchis. Dire que tous ces pécores auraient pu vivre heureux en étant à sa botte. Vraorg n’avait aucun sens de la mesure. Normal me direz-vous, pour un dragon.

Le Borgne fut interrompu dans ses réflexions par l’arrivée inopportune d’un barbare, pardon, de Christan Weren. Lequel ne trouva rien de mieux à faire que de venir mourir sur son tapis. Et de lui faire la morale par-dessus le marché. Quel ingrat. Surtout maintenant qu’il avait l’arme dont avait parlé sa cousine. Ne restait plus qu’à la planter dans la panse de l’autre cinglé. Une partie de plaisir. Bref, il prit l’épée sans un mot. Hors de question de remercier un alayien, quand bien même celui-ci lui avait probablement sauvé et la vie et son royaume.


Restez donc ici à agoniser Weren, je veux dire, à vous reposer. Nous nous occupons de la suite.

Autant pour les formalités. Son groupe se remit donc en marche, se frayant un passage parmi la foule de soudard, de fuyard et autres désespérés. En direction de Vraorg ? Bien sûr que non ! Traverser une armée pour affronter en duel la plus puissante créature du continent, très peu pour lui. Non, ils se repliaient derrière le portail. Le Blanc y viendrait tôt ou tard pour tuer les Esprits. Le Borgne en profiterait pour frapper en traître. Il était médiocre à l’épée, mais pour les coups de poignard dans le dos, il avait toujours eu un talent certain. Cette fois, son poignard était juste un peu plus gros que d’habitude voilà tout.

Une fois devant le portail, il en confia la garde aux lames noires, puis pénétra dans le plan astral. Pas la meilleure idée de la journée. Ni même de la décennie. Certes, le fait que le palais soit envahit de théocrates aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Surtout qu’ils se sentissent suffisamment en sécurité pour retirer leurs pantalons et faire leurs petites affaires avec les civiles restées derrière. Un dossier promptement réglé par les lames noires, le monarque garderait à jamais l’image de ces dégénérés cherchant à fuir à cloche-pied, n’ayant guère le temps de se rhabiller, voilà qui égaierait les soirées au coin du feu. Et devenir le sauveur de toutes ces dames n’avaient rien eu pour lui déplaire non plus… Mais on s’égare.

Bref, il tomba nez à nez avec Vraorg. Si, si, c’est possible d’être aussi malchanceux. La preuve. De cette créature émanait une haine et une colère si intense qu’on pouvait la sentir, presque comme quelque chose de tangible. Dans son esprit résonnèrent les pensées du dragon blanc. Mortelles, doucereuses, implacables.


"Toi ! Et cette épée !"

L’attaque fut immédiate, presque instantanée. Et le fameux Passeur resta là les bras ballants. Non pas qu’il eut pu faire quelque chose de toute manière. Il ferma son œil unique et attendit la fin, espérant que ce soit rapide. Être digéré par un dragon n’avait probablement rien de très agréable. Surprise (encore une), il fut saisi et propulsé dans les airs. Rouvrant son œil, il s’aperçu qu’il volait. Pire encore, il chevauchait un dragon et se trouvait derrière… son cousin.

Si tu tiens tant à mourir, je m’occuperai de toi plus tard, pour l’heure, on a du pain sur la planche ! J’ai la poignée, tu as la lame ! Il faut réunir les deux parties de l’épée !

Par tous ces fichus Esprits, c’est la pire journée de toute mon existence. Sauvé par cet idiot…


N’écoutant que d’une oreille, le souverain envisageait très sérieusement de se laisser tomber. Tout plutôt que… Une claque mentale le ramena à la réalité. Probablement un coup du canasson, pardon, d’Ashy. Poussant un soupir que personne n’entendit vu les circonstances, il approcha la lame de la poignée. Les deux cousins eurent la surprise de les voir se réunir magiquement, une épée astrale complète se trouvant dans la paume de Korentin, lequel (après une brève hésitation et à la grande surprise de Fabius) la laissa au Borgne.

Tiens-toi prêt, on y va !

Il ne faudra pas me le dire deux fois !


Ashy piqua en direction de Vraorg et s’ensuivit un affrontement entre les deux dragons. Déluge de coup de queue, de griffes, et de morsures mais aussi de flammes qui vinrent lécher les vêtements des empereurs. Finalement, la liée de Korentin obtint une prise sur l’ennemi, l’agrippant de par ses griffes et ses crocs. L’ancien duc d’Aldaria attaqua la gueule du monstre pour faire diversion, et le Borgne profita de l’ouverture pour plonger son arme dans le poitrail de Vraorg.

Le cri fut assourdissant, mélange de rugissement draconique et d’agonie bien humaine, il se propagea aussi bien sur le plan astral que dans les esprits de toutes les créatures environnantes. Le groupe, lié, chuta telle une pierre et tous s’écrasèrent au sol. Le Voleur de Cœur se dégagea et essaya de s’éloigner. La bête fit un pas puis deux et s’écroula sur le flanc, un flot de liquide sombre s’échappa d’elle tandis que sa respiration se faisait plus saccadée, pour finalement cesser. Vraorg était mort.

Fabius Kohan se releva, mal en point, mais vivant. Sans un regard pour les deux liés, il se dirigea vers le cadavre, l’œil sombre et un sourire mauvais sur les lèvres. Il dégagea l’épée astrale du poitrail, puis entrepris avec un enthousiasme macabre de trancher le cou de la créature. Korentin l’interrompit en criant.


Mais qu’est-ce que tu fais ? Il est mort ! C’est fini !

Après tout ce qu’on a enduré, je peux t’assurer, cousin, que cette fichue tête…
(Il se remit à frapper sur le cou) Va… Décorer… Mon… Fichu… Salon !
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Lewyn Viladric
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeLun 30 Nov 2015 - 18:03

Au moins ils combattaient au côté de personnes qu'il appréciait, et pourrait mourir pour une bonne raison... Voilà ce à quoi pensait Lewyn en bandant son arc court. Et en voyant les théocrates s'élançant vers eux... Il sourit à son amie quand cette dernière lui mit la main sur son épaule, et banda à son tour son arc, et prit une flèche en soie d'araignée, de base il n'était pas trop pour tuer si c'était évitable oui, mais là c'était surtout parce qu'ils gêneraient les mouvements ennemis aussi au passage, après tout un guerrier qui se vautre alors qu'il est entouré de soie d'araignée, est à la fois neutralisé, et gêne les camarades derrière lui. Il tira donc, et n'eu pas trop de mal à toucher des cibles avec les flèches qui dégagèrent à l'impact une soie qui immobilisa, ou emprisonna plusieurs ennemis dans des fils de soie, participant ainsi à l'effort des rôdeurs de son mieux.

Ils n'allaient pas mourir disait la baptistrelle? Il espérait sincèrement que ce soit vrai, mais pour cela il faudrait faire de son mieux, de toute manière Lewyn n'était pas le genre de personne voulant que qui que ce soit sacrifie pour lui pensa t-il en bandant son arc, et relâchant plusieurs volées de flèches consécutives. Car ce n'était plus vraiment le moment de fuir de toute manière, donc autant faire face si cela devait être la fin...

Et visiblement les choses prirent un tournant terrible alors que les théocrates de rapprochaient en poursuivant les fuyards qu'ils massacraient, puis elle prirent un tournant étonnant, inspirant, impressionnant... Dans ce chaos, et malgré la fuite un dragonnier, et sa lié couvraient les fuyard, ainsi que les rôdeurs, mais le plus beau... C'est au moment où les portes s'ouvrirent, et que les protégés, civils, et soldats s'élancèrent tous sur les théocrates, c'était peut-être fou, mais si beau à voir. Lewyn se surprit même à fixer quelques secondes la charge avant de reprendre son sérieux, et d'encocher une dernière flèche en soie d'araignée pour la tirer dans les jambes d'un guerrier en armure lourde qui se vautra par terre... Puis il prit en main ses deux dagues, l'une s'illuminant de l'enchantement châtiment de la nuit, et l'autre d'une lumière bleuté dû à la présence d'ennemi.

Et il rejoignit donc la charge avec beaucoup des fuyards, et autres protégés rallier par cette démonstration héroïque. Etant séparés des rôdeurs par la tumulte pour venir rencontrer de près les théocrates. Les théocrates se reprirent certes après le choc de la charge, un dragon rouge fut abattu au sol, et une muraille s'effondra, mais qu'importe il fallait se battre pour Sandur dorénavant. Et si ce devait être la fin du protectorat autant que cela se finisse sur une note donc on se souviendrait...

Et alors qu'il se battait face aux théocrates, et qu'il se repliait peu à peu dans la cité avec les autres protégés Lewyn mine de rien fut étonné de ne pas avoir été vraiment blessé suite à cela. Probablement la chance, et son acharnement pensa t-il. Il se battit comme il ne s'était jamais battu en s'attendant à ce que la mort l'emporte à chaque instant. Il ne pouvait plus fuir, donc il ne fuirait pas...

Puis cela fut finit, et tout s'interrompit lorsque résonna un terrible hurlement, celui d'un dragon qui mourrait, mais pas n'importe quel hurlement, car celui-ci était si terrible qu'il résonna avec une force prodigieuse, et fit frisonner tout un chacun... Il était mort? Personne ne le savait, mais les combats cessèrent immédiatement, et ce fut confirmé... Lorsqu'ils virent tous Fabius Kohan sortirent du portail avec une tête de dragon blanc à sa suite... Il était mort. Vraorg le blanc était mort!

Et s'il y avait bien une chose qui pouvait égaler le cri d'agonie de Vraorg c'était la clameur qui s'empara des protégés à cet instant, des hurlements de joie, de bonheur, des gens qui se jetèrent dans les bras d'autres gens qu'ils ne connaissaient pas forcément sous le coup de l’enthousiasme, d'autres fondaient en larmes, d'autres étaient silencieux, en somme il y avait de tout, et de rien... Mais tout le monde en cet instant était plongé dans cet enthousiasme mutuel...

Lui-même était tout à fait euphorique, pas forcément devant le fait que Vraorg était mort, mais devant le fait qu'Armanda était maintenant libre, et que l'avenir pourrait dorénavant offrir tant de possibilités...

Et sous le coup de l'émotion il sauta donc dans les bras de la personne la plus proche de lui, pour s'apercevoir que c'était quelqu'un qu'il connaissait bien, et aussi qu'il s'était peut-être laissé emporté un peu vite mine de rien...

"Épervier? Désolé c'était l'émotion..." Dit-il gêné, mais toujours aussi heureux quand il s'aperçu quand la personne qu'il venait d'étreindre était son amie nordique... M'enfin il finit par ajouter sincèrement joyeux.

"Je suis heureux de voir que vous êtes encore en vie mon amie." Tout le monde était encore dans l'euphorie de cette victoire inespéré, comme si c'était presque trop beau pour être vrai. De quoi serait fait le lendemain? Personne ne tarderait à se le demander, mais au final on avait évité le pire, et de loin. Et cela personne ne l'ignorait un instant.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 18:20

La guerre était une chose qu’il connaissait bien, peut être mieux que beaucoup d’autre présent à ses côtés à ce moment précis. Il savait aussi ce qui les attendraient quand ils chargeraient leur mortel ennemi en dehors de la ville, il savait qu’ils n’avaient que bien peu de chance de s’en sortir, et pourtant. Pourtant il s’en était sorti sans grande blessure, peut être une coupure par ci, un bleu par là mais rien de dangereux ou de critique comparé à beaucoup d’autre. En disant cela il avait en tête l’évacuation de Weren, le fier et arrogant Alayien s’était gravement blessé et ne verrait peut être pas la fin des combats, peut être était ce là la fin du fanatique… Matis ne pouvait mentir, il n’était ni malheureux ni heureux, à dire vrai il s’en fichait. Tout ce qui lui importait à ce moment était ses hommes, ses amis, sa famille. Pour les autres, il se poserait la question plus tard, une fois le combat fini et gagné.

Rapidement ils durent retourner à l’intérieur de la ville, ville qui venait de perdre un pan de son mur sous l’impulsion des attaques de Vraorg et de ses sbires. Il n’avait pas eu le temps de se demander qui avait fait cela, tout ce qui était important s’était que les armées Théocrates pouvaient dès à présent massacrer la population dans la ville. Et il était de son devoir de les en empêcher, quel qu’en soit le prix. Aussi, quand une partie de l’armée chercha ses chefs, ses ordres ou il ne savait pas quoi d’autre, Matis pris sur lui de détourner ses hommes de ses chefs pour aller aider la population et combattre les Théocrates dans chaque rue et ruelle de cette fichue ville. Des combats avaient lieu dans chaque quartier, chaque maison faisait l’objet d’une lutte acharné pour sa sauvegarde ou sa capture, à dire vrai il n’avait encore jamais assisté à pareille lutte, à pareil combat, à pareille folie. Et pourtant il devait non seulement y assister, mais aussi et surtout y participer.

Mais le moment le plus dramatique de cette sombre journée arriva juste après que lui et ses hommes eurent mis en déroute un groupe de théocrate… Matis tomba nez à nez avec un officier ennemi et son groupe de joyeux lurons, mais cet officier, il le connaissait très bien. L’homme à leur tête avait des marques particulières, pour signifier son rang, mais peut être aussi son fanatisme envers le blanc. Mais ce n’était pas ça qui marqua le jeune trentenaire, ce qui le marqua s’était ce qu’il était devenu… Cet homme, il l’avait connu depuis son plus jeune âge, il avait été formé par lui, il l’avait aimé, il l’avait détesté, ils s’étaient quereller, ils s’étaient engueuler. L’officier avait une part importante de responsabilité quant à ce qu’était Matis, il lui devait tout et aujourd’hui il devait pourtant le combattre comme n’importe quel autre ennemi.

Cet homme… Andreï Falkire… Son père.

Un sourire satisfait apparu sur les lèvres du renégat tandis qu’il lançait ses hommes à l’attaque du groupe de Matis, aucun n’aurait l’avantage sur l’autre sur ce point, car chacun des groupes se valait en taille, ainsi donc ce ne serait que par leurs capacités qu’ils pourraient rester en vie. Alors que les guerriers se jetaient les uns sur les autres, Matis et Andreï s’affrontèrent pour la première fois. Il avait déjà combattu quelqu’un de sa famille dans de pareille condition, mais là s’était son père, celui qui l’avait mis au monde, une partie de son être physique et mental. Comment pouvait il rester insensible face à cette folie ?

C’est ainsi que l’on se retrouve mon Fils ! dit il avec hargne et presque une haine palpable. Il est temps que tu retrouve ta mère aux côtés de vos Esprits déchus !

Il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de dire, il n’arrivait pas à croire que cet homme avait été son père. Certes il ne s’était pas toujours bien entendu, mais de là à dire cela. De là à prononcer ces mots avec tant de haine et de conviction. Il ne savait pas ce que lui avait fait Vraorg mais il le payerait cher.

Matis attaqua sans se poser plus de question, hurlant sa rage envers lui, envers Vraorg, envers le monde et les esprits. Il ne savait pas trop à qui s’en prendre, il voulait détruire ce monde, il voulait le réduire en cendre car il ne semblait plus rien avoir de bon à sauver. Chaque attaque était plus violente que la précédente, il profitait de ses avantages pour pousser son adversaire dans ses derniers retranchements. Sa haine était si intense quelle pouvait presque en être palpable, et chaque théocrate qui se mettait au travers de son chemin goutait à la violence de sa rage et de sa peine. Cette haine, cette peine et cette tristesse qui prit corps quand l’enchantement d’Héritage s’activa et enroba l’arme d’une flamme rouge et bleu comme le feu d’une forge. Devant ceci, celui qui fut son père marqua sa stupeur, peut être pensait il qu’il n’était pas assez fort pour trouver cette propriété magique qui se transmettait de génération en génération, peut être avait il peur de mourir. Il n’en savait rien et ne préférait pas vraiment le savoir. Finalement l’autre ria comme un possédé, qu’avait il en tête à ce moment précis ? Il ne le saurait jamais car il ne lui laissa pas le temps de prononcer le moindre mot.

Sa lame pénétra profondément la torse de son adversaire au moment même où une clameur sans pareille résonnait dans la cité. Vraorg avait été battu, bien trop tard pour que Matis ne stoppe sa lame qui s’enfonçait sans vergogne dans le corps de celui qui fut son père et qui avait cherché à le tuer. L’autre regarda le commandant protégé comme s’il sortait d’un long et douloureux cauchemard, hochant la tête tout en lachant ses armes et en essayant de toucher son fils de sa main droite. Il poussa son dernier soupir avant de tomber dans les bras de Matis qui venait de retirer la lame de son corps meurtri.

Autour de lui tout semblait s’arrêter, comme si plus rien n’avait d’importance aujourd’hui… le combat semblait être terminé, mais la guerre reviendrait elle ? Il n’avait pas le temps de penser à tout cela car il avait en lui la haine de son acte et de ce que Vraorg lui avait fait faire… Jusqu’à la fin le dragon lui aurait pourrit la vie…

Il se releva, laissant tomber délicatement le corps d’Andreï. Bon voyage… père… Puissiez vous trouver enfin la paix auprès des nôtres ou dans une prochaine vie…

Il n’eut pas le temps de dire plus ou d’appréhender correctement ce qu’il venait de faire car autour de lui ses hommes étaient en train de faire prisonnier ceux qui se rendaient et observait Matis en attente d’ordre. Il fut prompt à leur répondre.

Faite les prisonniers, le premier qui se rebiffe vous le tuez sur le champ.

Il devait maintenant reprendre son commandement et retrouver ses chefs pour comprendre ce qu’il venait de se passer. Ils se mirent donc en route avec leurs prisonniers et, en partant du quartier meurtri, il lança un regard vers le corps de son paternel tout en essayant de comprendre la porté de son acte et ce que cela impliquerait à l’avenir…
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Alauwyr Iskuvar
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMer 2 Déc 2015 - 17:11

Dans la fureur des combats, affrontant les Théocrates comme les autres Protégés, la lame d'Alauwyr fendait les chairs aussi bien que sa soif dz combat le dominait. Les ennemis étaient nombreux. Mais peu importait à l'épéiste, tant qu'il pouvait apporter la mort, comme pour assouvir toutes ces années de frustrations à ne pas su trouver la bonne voie depuis que ses pieds foulaient la terre d'Armanda. Cette rage aurait pu le consumer s'il n'avait pas appris très tôt à la contrôler. Un véritable combat devait en tirer profit pour tuer ses adversaires, les réduire à Néant. Peut-être que quelques résidus de doutes parsemaient encore son esprit, mais là, aujourd'hui, il était plus que jamais déterminé à ce qu'il entreprenait. Une chose était certaine : heureusement que cet affrontement qui se sentait final se passait bien après qu'il ait récupéré de ses mésaventures récentes....

Les théocrates étaient comment une marée rongeante, cherchant à dévorer la moindre parcelle de terrain pour répondre à l'avidité de leur Maître Blanc. Même après la chute de la barrière qui leur fit perdre pieds, ils persistaient à se battre comme des lions enragés. La bataille était loin d'être terminée.

L'Alayien n'avait aucun répit. A peine un ennemi tombait à terre pour abreuver les sables de son sang, un autre le remplaçait. Et celui qui se présenta à Alauwyr fut un rude gaillard. Comme si les apparences lui imposeraient de reculer....L'échange martial se fit instantanément. Et les lames se percutaient dans un cri métallique retentissant et rapidement, l'arme fidèle perça le corps de l'ennemi, lui arrachant la vie. Alauwyr pivota sur lui-même pour faire ressentir son arme du corps du Théocrate qu'il fit que trop tard l'approche fracassante d'une masse. Un autre ennemi avait guetté le bon moment pour le prendre en traître. L'Alayien ne put esquiver le coup et roula à terre sous le choc, le souffle coupé. La douleur lui tenaillant l'abdomen, il eut heureusement le réflexe de rouler encore sur lui-même. La masse frappa sourdement dans le sable. Une dague se planta dans l'œil du porteur de cette arme broyante....

Sa main droite toujours refermée sur la poignée de son épée, l'épéiste peina à se relever. Il n'était plus qu'une cible pour le prochain qui désirerait se faire une proie facile. Sa main libre portée à sa poitrine, il luttait pour reprendre son souffle. Déjà, il dut lever sa lame pour parer l'estoc d'un autre théocrate. Aucun répit ne sera accordant au faiblissant. Des songes envahirent son esprit, imposantes et autoritaires. Alauwyr manqua de défaillir devant cette présente brute et d'une puissance considérable dans son esprit. Il sut qu'il avait la réponse de la présence du grand saurien rouge....Et déjà, la souffrance du coup reçu s'estompait, comme aspiré hors de son corps. Il retint une grimace. La magie du dragon agissait sur lui. Sans plus de questionnements, il sut vivement mettre à profit la libération de la souffrance de sa blessure. Il hurla autant qu'il tua l'ennemi qui s'était cru capable de profiter de sa faiblesse !

Une rumeur monta dans les rangs des adversaires. Une silhouette déploya des ailes immaculés de blancheur dans les cieux. Vraorg décollait du sol ! Voir cet être malveillant qui se valait en puissance face aux Esprits commença à faire flancher quelques Sanduriens. Alauwyr eut quand à lui les yeux écarquillés devant cet albinos volant, qui volait déjà vers Sandur. Un dragon ordinaire pouvait commettre des ravages à lui tout seul, mais Vraorg....Déjà les Protégés refluaient vers Sandur, autant pour rejoindre les forces en place à l'intérieur que pour tenter de repousser les Théocrates qui avaient retrouvé de l'ardeur à l'intervention de leur Maître....L'Alayien ne perdit pas de temps à suivre le mouvement. S'il fallait mourir, que cela soit en affrontant les ennemis proche du saurien....

******

Le chaos régnait dans les rues et les quartiers de Sandur. Un pan du mur protecteur qui protégeait de Sandur était tombé, laissant libre l'entrée pour les forces ennemies. Dans chaque recoin de la cité du désert, les théocrates se battaient contre les théocrates. Jamais encore le désert n'avait eu autant de morts à accueillir et de sang pour l'abreuver. Une silhouette humaine revêtu sombrement tentait de se frayer un chemin à travers les combats. Usant de son épée pour avancer, se fichant de l'honneur sur le coup, l'esprit occupé par une seule fixe et importante : Alauwyr suivait le sillage d'un autre Alayien. Il suivant Christan.

Il avait réussi à reconnaître sa large carrure dans le tumulte, portant une lame. Lui qui préférait les haches de guerre....Ce qui poussé l'épéiste à le retrouver avait été son état. Jamais encore il n'avait pu observer l'Enferraillé couvert de son propre sang. Rien que cela s'était révélé un rude choc et donc poussait Alauwyr à le retrouver. Le cœur pris d'un mauvais pressentiment, il s'était fiché de recevoir une entaille au bras ou une autre à la jambe....Comme s'il comprenait qu'une urgence se profilaient. Même la coupure reçue à la pommette qui le taraudait tout en couvrant sa joue de sang n'était pas le plus important.

Le Kohan n'était plus présent depuis quelques temps déjà quand l'Alayien trouva son comparse baignant dans son propre sang de ses blessures réouvertes. Un long hurlement reptilien d'agonie retentit soudain, faisant vibrer le sol et les murs. Une clameur s'éleva dans les airs, confirmant qu'une chose inouïe s'était produit à l'extérieur. Que la victoire était acquise ! Mais Alauwyr s'en fichait ! En contemplant Christan, en vétéran qu'il était, il savait déjà que son ami était très gravement atteint. Peut-être même était-il trop tard...Cette idée révulsait l'esprit d'Alauwyr.

Il ne sut dire si l'Enferraillé était encore conscient, mais peu lui importait. Il attrapa un de ses bras pour le faire passer sur ses épaules et le souleva. Même sans armure, il faisait son poids le bougre et l'Alayien était déjà bien épuisé de la rudesses des combats précédents. Il grinça des dents le temps de se mettre avec le moribond.

''Je t'interdis de mourir ! Tu m'entends ! ''

C'était une réplique abrupte et cinglante, mais il y avait de quoi. Alauwyr traîna donc Christan hors de ces lieux, pour espérer trouver rapidement un Baptistrel. Tant pis s'il y a avait usage de la magie ! A Néant les préceptes alayiennes pour une fois ! L'Enferraillé n'allait pas rendre son dernier soupir aussi aisément. Que Néant ne soit plus ou pas n'était pas une excuse pour s'offrir à la mort avec pareille facilité.

''Tu ne m'as pas occis la dernière fois pour que je te regarde rendre ton dernier soupir de faiblard ! Tu auras le droit de me maudire plus tard ....Mais je t'interdis de crever ! ''

Il se fichait de savoir la raison des cris de victoire qui retentissaient dans toutes les rues, ruelles et venelles. Il se fichait du dénouement de cette guerre ! Une seule chose lui importait : la survie de son comparse. Il devait trouver un Baptistrel et il crut en voir et le héla en hurlant de toutes ses forces.

[HRP : fin pour moi Razz]
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Christan Weren
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 7:39

Maintenant qu'il avait remit l'arme au Kohan, et que ce dernier était partit il pouvait… Se reposer pensa t-il… Oui se reposer, les mages étaient partit car il fallait protéger les civils dehors, lui il s'assit simplement contre un mur… Sa hache non loin de lui. Juste en cas de difficulté, mais personne ne vint pour l'instant, le laissant dans un sorte de calme étrange malgré la guerre résonnant dehors… Il allait mourir ? C'était ainsi quand on mourrait ? Ce n'était pas si douloureux que cela au final, la douleur s'étant calmé il commençait juste un sombrer petit à petit… Mais sans doute qu'il pouvait mourir maintenant que son devoir était accomplir pensa t-il en commençant à fermer les yeux.

Surtout quand il entendit le hurlement terrible d'un dragon, mais n'importe lequel vu la puissance du hurlement, et ses lèvres se fendirent en un sourire satisfait… Il était mort, voilà, maintenant il était mort, Vraorg le blanc était mort, tout était finit. Toutes le souffrances du peuple alayien, et du Néant étaient vengés d'une certaine manière. Il n'arriva pas tout de suite à remarquer Alauwyr non loin alors qu'il pensait au fait que son devoir était enfin accomplir.

Mais il ne put que remarquer Iskuvar quand ce dernier le souleva par le bas… Et… « Iskuvar ? » Dit-il alors qu'il arriva à sortir de ses pensées brumeuses alors qu'Alauwyr semblait le porter. Que… Que se passait-il ? IL n'avait plus vraiment trop d'énergie pour s'épandre en parole, mais il se demandait ce qui se passait dans la tête d'Alauwyr… Il lui interdisait de mourir ? Il aurait pu rétorquer bien entendu quel intérêt de vivre maintenant par exemple, mais que Alauwyr lui parle ainsi… Cela troublait assez Weren…

Iskuvar aurait bien pu fuir, ou le laisser se vider de son sang, pourquoi voulait-il lui sauver le vie ? C'était obscure pour Christan… Peut-être que finalement malgré tout cela leur amitié comptait encore, oui elle comptait encore pensa Weren… C'était pour cela qu'il ne l'avait pas tué ce jour là, c'était pour cela qu'il lui avait donné sa chance au final. Pensa t-il alors qu'Alauwyr le traînait en dehors du bâtiment…

Et il tenta dans un ultime effort de se soutenir d'une jambe ce qui fut difficile, mais si ça pouvait aider cheveux blanc… Que pouvait-il dire ? Rien ne lui venait, et de toutes forces comme dit avant il n'avait pas assez de force pour s'épancher en paroles… Alauwyr… Il aurait bien aimé demander par exemple pourquoi ce dernier faisait ce qu'il était en train de faire, mais en vérité. Ceci n'avait guère d'importance. Tout ce qu'il savait en cet instant c'était qu'il allait bien vivre. Trop tôt visiblement pour mourir… Oui trop tôt, oui. L'existence n'aurait pas raison de lui aujourd'hui, le combat devait continuer… Pour eux deux il continuerait malgré tout ce qu'ils avaient perdu, un nouveau départ ? Il ne savait pas… Ils verraient bien, mais maintenant que le dernier devoir avait été accomplir… Il avait encore à faire.

Et il fut donc conduit à un baptistrel, peu avant de sombrer dans l'inconscience au moment où on procédait... A son réveil nul doute que certaines choses devraient être faîtes...
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 19:45

Alors que le bleuté avait apporté son aide contre les Théocrates, le dragon ressentit une vive douleur, comme s'il n'en avait déjà pas assez ! Son lien avec Elrond fit vibrer son âme et son corps au son d'une douleur aussi insupportable que sa blessure au poitrail. Il était blessé ! Ses pattes se mirent à flancher au plus mauvais moment, faisant écho aux os brisés et à l'hémorragie de son cavalier, sa vue se brouilla encore, il ne distinguait plus que des formes et des ombres et maintenant uniquement des formes noires se mouvant autour de lui. A cet instant il craigna la pire pour son lié, survivrait-il ? Dans son état il ne pouvait l'aider ... L'un et l'autre était dans un état si grave que personne pas même le Dracos ne pouvait dire si oui ou non le couple de saphir allait s'en tirer.

Des images passèrent dans son esprit, de bons comme de mauvais moments ... Il cligna des yeux sans pour autant mieux voir ce qui l'entourait, à quoi bon lutter ? Qui sait son dragonnier allait partir avec lui ... Möebius ne souffrirait pas de sa mort au moins. Pourtant tout n'était pas perdu.

Ses pattes reprirent un soupçon de force inespérée, ses yeux lui permettaient de distinguer les formes et les ombres. Il devait se battre ! Cette énergie serait forcément transmise à Elrond ! Le dragon se redressa en grognant mais retint avec beaucoup de mal, un couinement de douleur. Cette brûlure au poitrail ... Personne autour de lui ne devait donner chère de ses écailles ! Pourtant les ennemis continuent d'affluer et il se relève et continu de combattre.

Les cris des civils fusent de part et d'autres du dragon lui faisant rapidement perdre la tête, tout ce mouvement va beaucoup trop vite pour ses pauvres yeux. Son corps faiblit de nouveau, les théocrates sont partout eux aussi. Il ne sait plus qui est qui et sans le soutien de son lié pour voir le bleuté se sent comme pris au piège. Le dragon se sent lourd et inutile dans cette poudrière sur le point d'exploser ... Il doit tenir bon ! Pour Elrond et tout ceux qu'il aime.

A plusieurs reprises il trébuche sur des choses qu'il ne voient qu'ensuite. Décidément ses yeux ne lui servent plus à rien. Se souvenant d'un moment passé avec Ashy, elle lui avait appris à ses servir de son esprit, encore une fois il tenta de mettre en application les conseils de la dragonne d'émeraude. Au début les personnes sont floues encore et toujours, mais au fur et à mesure que le bleuté se concentre il les distingue de mieux en mieux. Son esprit se répercute sur le leur lui permettant alors de jauger les distances et le nombres de personnes présentes autour de lui. le combat peut reprendre.

Encore une fois le dragon se jette au coeur même de la bataille pour venir en aide aux civils, s'il ne peut apporter son soutien au force même de l'armée alors il peut au moins aider le peuple qui en a cruellement besoin. Une jeune femme avec son enfant se retrouver en proie à un théocrate, d'un coup de crocs il se saisit de lui et le jette au hasard, espérant ne pas toucher un autre civil ou un quelconque protégé.

Soudain un rugissement déchire le ciel, venant même couvrir le fracas des armes, les cris des soldats ... Tout les bruits de la guerre même réunis ne peuvent égaler ce hurlement de mort. C'est un dragon qui en est à l'origine, Möebius en est sur et certain. Qui donc est mort ? Ou du moins blessé à ce point. Ce serait juste trop beau que se soit Vraorg lui-même qui ai été touché. Le silence s'installe sur Sandur et le champs de bataille, laissant derrière lui le coeur de tous lourd car envahi par le doute. Qui donc est mort ?? Cette question se répète sans cesse dans l'esprit du dragon de saphir. Vite une réponde ! D'autant que son corps semble ne plus être en mesure de faire quoi que se soit. Puis après d'interminables secondes une clameur gagne les protégés. Le dragon n'y croit pas ... Vraorg est-il mort !? Toutes ces années de souffrance emmenée avec sa vie ?

Le dragon fait quelques pas en tentant de réaliser ce qu'il vient de se produire ... Son esprit se tourne automatiquement vers celui de son lié, même s'il n'est plus conscient il peut ressentir la joie qui le gagne, puis il se tourne vers Ashy. Il n'y avait prêté qu'un petite attention, mais le dragon de saphir savait qu'elle avait gardé un oeil sur lui et sur Elrond, comme toujours ...

L'épuisement le gagne finalement, sa blessure au poitrail le démange de plus en plus, le moindre de ses mouvements devient un véritable calvaire et sa vue lui joue encore des tour. Le souffle court le dragon trébuche encore mais cette fois il ne se rattrape pas. Non il n'en peut plus, il n'a pas la force de se relever. Tout était déjà floue autour de lui, alors c'est le noir qui vînt à lui. Son esprit s'affaiblie ne laissant derrière lui qu'une légère brise auprès d'Ashy et d'Elrond. Puis le dragon sombre dans l'inconscience rattrapé par la douleur et le poids de ses blessures sur son corps et ses forces.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 21:54

Le nuage de poussière s’était lentement dissipé suite à l’attaque magique de Kälyna pour révéler un bout de ville complètement détruite et peinte d’une jolie couleur écarlate. Son sang aussi avait aidé à créer cette peinture, de même que celui de ses alliés et de ses ennemis. Heureusement que son armure lui permettait de se soigner, de même que sa magie. La bataille faisait rage et ce n’était que le début de la tempête. Son regard doré balaya l’endroit, à la recherche d’un cadavre précis, pour réaliser qu’il était en train de s'enfuir au loin. Alford était mort! Elle allait le tuer et lui arracher le précieux artéfact qu’il avait en sa possession!

La prêtresse blanche s’élança immédiatement à ses trousses, mais fut ralentie par un soldat qui eut le courage, ou plutôt la folie, de lui vouloir lui bloquer le chemin. Il ne devait même pas être encore adulte et tenait son épée d’une main hésitante. Guerrier d’un jour? Certainement puisqu’il n’avait rien d’un combattant. Novice ou non, elle le considérait de la même façon que tous les autres : une vermine qui devait être chassée au nom de Vraorg. Si tel était son désir, tel serait son châtiment. Si seulement il avait pu s’approcher de la maître mage, mais ses chances furent réduites à néant. Elle n’avait eu aucune pitié à son égard et le jeune s’était mis à hurler face à la douleur qu’il venait de se faire infliger, c’est-à-dire mille coupures*. S’effondrant au sol, elle poursuivit son chemin sans plus lui porter la moindre attention, qu’il soit mort ou non.

Même si la dame d’Althaïa ne voyait plus Alford, elle suivit les traces magiques de l’épée astrale qui se dirigeait vers le portail des Esprits. C’était là aussi que son bien-aimé se trouvait! Elle s’inquiétait pour lui. Si on avait pu le blesser une fois, cela ne pouvait-il pas se produire à nouveau? Et si elle faillissait et ne parvenait pas à s’emparer de l’artéfact, qu’arriverait-il? Non, elle ne voulait pas y penser! Elle ne voulait pas se retrouver seule à nouveau. Tout sauf cela! L’Inséparable avait besoin de sa moitié. Pourquoi voulait-on le lui arracher?

Pourquoi un autre homme venait-il de se placer sur son chemin? Elle était épuisée, blessée, et elle n’avait pas de temps à perdre! C’est un regard noir qu’elle refila à Saemon. Il était un autre obstacle à franchir avant de retrouver son Vraorg.

- Tu ne m’empêcheras pas de retrouver mon bien-aimé!

Cela fut les seules paroles que l’elfette prononça avant de passer à l’attaque, levant son poing gauche au-dessus de sa tête. La magie souleva le Corbeau du sol et elle le fit voler* comme ces chers oiseaux qu’il voulait tant s’apparenter. De l’autre, elle vint empêcher l’air de passer à ses poumons* et le regarda mourir à petit feu. Soudainement, une forme sombre apparut dans son champ de vision et elle dut balayer rapidement l’oiseau d’un geste de la main pour éviter de se prendre un coup au visage, libérant ainsi Saemon de son étranglement. Le sang perla sur son bras droit à l’endroit même où les griffes de Nox vinrent perforer sa peau blanche.

C'est alors qu'un hurlement sinistre s’éleva dans le désert et résonna en son cœur. C’était la voix de Vraorg, sa liée pouvait la reconnaître d’entre tous. Était-il mort? La question ne se fit même pas, car Kälyna connaissait la réponse : la présence de Vraorg avait disparu. Aussitôt, elle posa sa main sur son cœur qu’on venait de briser. Un coup de poignard aurait été mille fois moins douloureux. Libéré de la magie qui le maintenait, l’assassin retomba au sol.

C’était fini. Elle n’avait plus de raisons de se battre. Vraorg était mort et l'Inséparable serait à nouveau seule au monde. Des larmes glissèrent sur ses joues blanches. Il avait fallu près de 500 ans pour connaître enfin ce sentiment de bien-être et voilà que ce temps d'euphorie venait de toucher à sa fin. Qu’allait-elle faire maintenant que son univers s'écroulait?

La tristesse l’envahit, puis la peur et enfin, la colère s’empara d’elle en voyant la tête détachée de son dragon blanc. Levant ses bras, un déluge lumineux* descendrait du ciel et frapperait tout ce qui l’entourait sans exception. Elle compter tout détruire! Et elle avec s’il le fallait.


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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 6:30

Vivre était une déception… Avoir s’être ainsi préparer à la mort, vivre encore était tout simplement… Inadéquat? Étrange? Irrationnel?... Dure choix de mots. Mmm… Il y avait autre chose de dur dans cette histoire… Ah oui! Ce bloc de pierre contre lequel le Corbeau s’était écrasé. Désorienté, le chasseur ne savait plus trop si son attaque avait fait mouche. Il se souvenait de l’image du Seigneur Blanc, puis d’avoir voler, puis le choc. Sa vision brouillée n’aidait vraiment pas dans cette situation précaire. Le bruit, partout. Pourquoi ils ne pouvaient-ils donc pas tous se la fermer quelques secondes, histoire que son cerveau cesse d’élancer?!?! Et comme si le trouble cherchait toute l’attention possible, même ses perceptions environnantes avaient perdu le Nord. Le sol tremblait, son équilibre avait décidé de prendre une pause dans le pire moment possible. En bref, le Corbeau était cloué au sol. Dans les vapes, des mots graves résonnaient dans son crâne. Ne pas mourir… Sans quoi un sort pire l’attendrait…? D’où venaient ces dires? Il avait peine à se rappeler l’origine de cet ordre.

Un hurlement titanesque lui déchira les tympans. Il se boucha les oreilles, grimaçant de douleur. C’était quoi encore ce truc? Le hurlement avait voulue être modelé… Un mot? Ah oui! Un mot! Un nom! Vraorg… Vraorg?... VRAORG! Le Corbeau tenta de se relevé, mais abandonna aussitôt l’idée lorsqu’une éclaire de douleur lui perça le crane. D’une main tremblant, il saisit à tâtons sa poche à potion. Ses soupçons se confirmèrent lorsqu’il sentit un liquide tiède touché sa peau. Il ne se soignerait pas de cette façon… Il soupira, décontractant ses muscles, espérant que le ciel se décide à arrêter de bouger devant ses yeux. Il entendait une voix puissante tonner non loin de lui, mais les mots lui échappaient en grande partie. Il saisissait des termes ci et là, mais ce n’était pas assez pour faire du sens dans tout cela. En grimaçant à nouveau, le Corbeau amena ses mains sur sa poitrine. En contrôle, il leva ses mains de chaque côté de sa tête, imaginant une douce lumières lui traverser le crâne, invoquant cette même lumière apaisantes*. Il se massa ainsi magiquement le crâne, espérant que la douleur s’en aille, chose qui semblait être le cas.

Une chaleur torride et un roulement de tonnerre à même le sol. Il se croyait dans le cœur de la terre, où la pierre était liquide et enflammé, pareil à de l’huile bien embrasé. Alerté par le changement environnemental très inconfortable, le Corbeau réussit à se redresser en position assise, seulement pour constater que le soleil avait décidé de payer une visite aux humains… Ah non, c’était un dragon… Les yeux du chasseur faillirent faire un tour dans leur orbite sous un soudain malaise, mais l’homme se ressaisit. Verith! Il était là! Son attaque avait donc porté ses fruits! Il était rassuré de cela. Il n’avait pas stupidement risqué sa vie une fois de plus. Mais il n’avait pas le temps de s’attarder sur l’analyse de la scène qui se jouait devant lui. Un ordre tonna dans son esprit encore une fois : Le Salvateur l’intimait à se sauver. À la température moyenne des lieux, l’homme en noir n’avait pas vraiment eu l’intention de faire autrement. Cependant, il rapide coup d’œil des environs confirma ses craintes : il ne pourrait pas fuir sans s’exposer à une menace tout aussi grande que les flammes du dragon rouge. Le Corbeau réussit à se mettre sur ses pieds de façon précaire et s’élança de façon bancale derrière un amas de la muraille tombé non loin. Suffisamment massive pour masquer la chaleur dégagée par le dragon, l’homme pourrait reprendre ses sens en sécurité.

Un bruit non loin le fit sursauté. Il fut rassuré de constaté qu’il ne s’Agissait alors que de ses deux piafs, venus sans doute prendre couvert auprès de leur maitre et propriétaire. Rassuré, l’homme masqué épia la scène derrière le couvert du morceau de la muraille. Tout ce passa alors très rapidement. Verith attaquait Vraorg, et ce dernier fut atteint d’une flèche. LA source de cette attaque fut rapidement identifié par le Corbeau : il s’Agissait de l’Épervier Elle était là! À porter du blanc! L’homme allait s’élancer en sa direction, mais le Blanc fut plus rapide, et l’ensemble des acteurs de la scène furent balayés au sol comme des fœtus de pailles. Cette fois-ci, il n’avait pas l’intention de rester au sol une seule seconde de trop. Vraorg était de nouveau un dragon, et se dirigeait vers la ville! Il n’avait pas de temps à perdre. Le Corbeau retrouva rapidement l’Épervier du regard. Comme tous les guerrier situé hors de la ville, elle suivait le courrait qui les menait dans l’enceinte de la ville. Le Corbeau suivit donc la masse éparse. Cependant, au sommet d’une petite butte, arc en main, il ne put faire autre chose que de se retourner, afin de constaté que les Protégé était suivis de près par les Théocrates. Pire que cela, il reconnut la personne qui perçait les rangs en direction de la ville : la Dame Blanche! L’homme resserra sa prise sur son arme. Il connaissait bien cette Elfe, particulière par sa réputation, mais aussi quelque peu à vue. Dangereuse, agressive, et totalement timbré, c’était le cas de le dire. Plusieurs Protégés avaient stoppé comme lui au sommet de la petite butte, prêt à stopper la fraction théocrate encore à l’extérieur de la ville.

Un soldat fut pratiquement découpé devant lui, ouvert de toute part pour s’être dressé devant la Blanche. Le Corbeau empoigna l’une de ses flèches, prêt à encoché. Mais il n’eut jamais le temps de s’exécuté. Il sentit une force complète l’empoigner à la cheville, le faisait voler en l’air. Il vit impuissant le contenu de son carquois s’étendre au sol. Une main invisible vint épouser la forme de sa gorge, écrasant cette dernière. L’homme se débattait vainement en l’air, incapable de rompre le charme en employant sa propre force magique. Mais étrangement, cette sensation prit fit peu de temps après avoir commencé. Le Corbeau était une fois encore au sol, toussant de façon rauque, tentant de reprendre son souffle. Nox… Il l’avait sauvé! Mais il n’avait réellement le temps de s’attarder à cela, encore une fois. Tout se passait si rapidement… Un hurlement au loin, horrible et déchirant… Et le visage de l’elfe consterné, tordu dans une expression de douleur et de rage. Il chercha rapidement des yeux une flèche en bonne état à ses pieds, mais sa chute avait brisé le fut d’une majorité d’entre elles, déjà peu nombreuse suite au combat. Un choc le fit sursauter : La Dame Blache faisait à présent pleuvoir la mort dans les environs. Pendant une brève seconde, l’homme fut bouche bée de voir une magie d’une beauté aussi particulière. Mais il s’Agissait ici d’un sort létal, rien qui ne méritait pareil attention. Déterminé, le Corbeau banda son arc sans flèche, figurant cette dernière dans son esprit. **

La flèche noire crépita une seconde dans sa main. Il hésitait, chose qu’il ne faisait jamais. Devait-il la tuer? Elle était pareil à lui dans un sens, esclave du Blanc… le projectile magique décolla, laissant une trainée ténébreuse derrière elle, faisant incroyablement tâche dans le paysage extrêmement lumineux du désert. La flèche atteignit sa cible, la transperça sans difficulté au niveau de l’estomac, allant même jusqu’à faire éclater un amas de sable derrière l’elfe. Cette dernière figea un moment sur place, avant de s’écrouler sans retenu au sol. Les Protégé chargeait, soudainement plus nombreux. Le Corbeau quant à lui fit un pas vers la ville, mais se retourna aussitôt en direction de son ennemie nouvellement abattu, puis s’élança vers elle. Il se demandait lui-même la raison de son agissement, mais dans un sens, il connaissait la réponse. Vérifiant qu’aucun ennemi n’était à portée, le chasseur s’agenouilla aux cotés de l’elfe et fit pivoter cette dernière sur le dos. Son attaque avait percé un trou cinglant dans le corps de son ennemie, mais elle ne saignait que très peu, faute à l’incandescence de la magie. Sa cible respirait rapidement, irrégulièrement. Ses yeux étaient fous, le reste de son corps était immobile.

-Un acte de création pour un acte de destruction…

Le Corbeau avait d’avantage murmuré ces mots à lui-même qu’à quiconque d’autre. Cette leçon l’avait profondément marqué. Et depuis sa libération, il n’avait pas posé la main sur qui que ce soit. Cette affrontement avait fait exception à Il dressa ses mains au-dessus de la plaie, laissant de nouveaux l’énergie magique parcourir ses mains, afin de cicatriser la plaie de l’elfe.* Il ne tuait pas les femmes… une vieille promesse qu’il avait toujours respecté… Excepté lorsque Vraorg avait été maitre de lui. À présent, il avait de nouveau le contrôle sur ses actions, sur ses désirs, et étrangement, c’est ainsi qu’il réagit à la première occasion qui se présenta à lui : soigner une cible fraichement blessée… Le Corbeau avait de nouveau la possibilité d’être honorable, et il comptait bien tout faire pour se rattraper de ses erreurs des trois dernières années passées. Tout en traitant sa cible, le Corbeau regarda autour de lui. Nox et Ergot se posèrent de nouveau près de leur maitre, sans doute curieux face à son ennemi d’un instant précédant, ce qui rappela l’homme que le bras de la Blanche devrait être cicatrisé également. Le Corbeau avait la tête ailleurs lors de son traitement. Il entendait bien que le Blanc était mort, mais cela n’apportait aucun soulagement au sombre oiseau. Quelque chose d’Autre était en jeu en ce moment.

La guerre n’était pas terminée, les Esprit étaient en jeu.


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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 16:08

¤ Cyll Wintil ¤


Le cœur d'Aegnor grondait, il grondait une colère profonde. Là-dehors, il y avait ses sujets, pris en tenaille entre l'armée de Vraorg et une barrière d'énergie. Mais plus encore, là-dehors, se trouvaient les rescapés des postes avancées, ses alliés, qui eux aussi étaient pris au piège. Cette situation était inacceptable, intolérable. Le protectorat ne pouvait se permettre de regarder leurs troupes se faire massacrer. Il fallait leur venir en aide. Il fallait charger Vraorg de plein fouet. Peu importe qu'il s'agisse d'une tactique dangereuse et même carrément stupide. Ne rien faire et se contenter de voir leur allier se faire massacrer aurait été encore plus stupide. Le moral de l'armée serait tombé à zéro et Vraorg aurait tout bonnement déjà gagné. Le désespoir tout comme l'espoir est une arme, mais à l'inverse de ce dernier, si ce premier est trop grand il devient une entrave qui les conduirait à la défaite assurée. Après quelques préparatifs et discours pour gonfler les protégés à bloc, tous les habitants de Sandur sortirent de la ville pour venir s'abattre telle une vague immense sur la barrière du Tyran. Aegnor sentit l'énergie contenue dans sa lance se vider entièrement pour alimenter l'enchantement qu'il utilisait. Bientôt, Vhaleha irradia d'une lumière bleutée. Elle était entièrement recouverte d'éclairs qui ne demandaient qu'une chose, être relâché. Bondissant, usant de son armure de plume, l'empereur elfique passa au-dessus du raz-de-marée de soldats pour frapper la barrière à l'endroit où ses yeux d'elfe semblaient avoir remarqué une faiblesse suite à l'impact des protégés. Brandissant sa lance, il vint frapper sa lame contre celle-ci tout en libérant la foudre. Un violent éclair se produisit de même qu'un vacarme assourdissant. Les efforts conjugués de l'assaut protégé fini par faire éclater en morceaux la défense de Vraorg, libérant le flot du protectorat.

L'impact fut violent, les premiers rangs de la théocratie furent balayés et un combat acharné débuta. L'Evanealle retomba au sol, roulant sur le sable en atterrissant avant de se relever. Regardant autour de lui, l'ancien prince engagea le combat. Malheureusement, en jouant les têtes brûlées, il s'était séparé de ses gardes. Ceux-là devaient être en pleine effervescence, essayant de le trouver parmi cette foule de lames. L'empereur n'était pas un mauvais combattant, en particulier lorsqu'il avait une lance entre les mains, mais en présence de ses hommes, il était bien meilleur. Sans doute poussé par une envie de les protéger, ou au contraire parce qu'il pouvait les contrôler et user de tactiques apprises auprès d'Artaher. Déviant une attaque qui lui fut portée à l'aide de son bouclier, le théocrate vit son bras repoussé en sentant l'impact de son assaut lui être renvoyé. L'arme de l'adversaire vola et Aegnor en profita pour transpercer son plastron à l'aide de sa lance, puis libérer un éclair qui l'expulsa contre d'autres soldats à la solde de Vraorg. Néanmoins, les forces du Tyran étaient plus nombreuses que celles de la coalition des Armandéens et Alayiens. Et bientôt, l'assaut fut repoussé et la théocratie commença à les submerger. Aegnor lui aussi se mit à battre en retraite, mais les manœuvres de l'armée du Voleur de cœur le firent s'isoler progressivement, jusqu'au moment où l'empereur des forêts ne pouvait plus faire face aux surnombres d'adversaires qui lui faisaient face.

Décrivant des arcs avec sa lance afin de maintenir l’ennemi à distance, celui-ci finit par trouver une faille dans la défense de l’Evanealle et parvint jusqu’à lui, jusqu’au moment où une épée vint lui transpercer l’épaule. Le blond lâcha un cri de douleur. Son épaule gauche blessée, le blond ne pouvait plus lever son bouclier. Le théocrate face à lui vint l’empoigner afin de l’immobiliser tandis que sa lame était toujours enfoncée dans son épaule et hurla à ses alliés de venir finir d’embrocher l’ennemi. Rugissant de rage à la vue des ennemis s’approchant, le blond refusait de céder si facilement à l’adversaire. Lâchant sa lance qui tomba lourdement au sol, Aegnor vint recouvrir de sa main le visage de l’humain qui transperçait son épaule et le maintenait. Une lueur éclata autour de l’empereur de même qu’un grondement électrique. Un tonnerre émana de l’elfe et du théocrate pour venir se rependre autour d’eux, frappant les hommes qui fonçaient sur lui.

Lorsque le nuage de sable soulevé par l'impact électrique se dissipa, seul le blond était debout, entourer de quelques arcs électriques. Ses opposants étaient au sol sonner par l'assaut. L'Evanealle repoussa l'humain dont il tenait le visage maintenant calciné et le repoussa au sol, mort. Portant instinctivement sa main à son épaule, il commença à retirer la lame plantée dans son épée, grondant de douleur. Malheureusement, son coup d'éclat avait attiré l'attention d'autres théocrates qui semblaient avoir fait de lui une cible à abattre. Tournant son regard parcourut de légers arcs électriques, le blond se demandait s'il allait parvenir à se tailler en chemin jusqu'à ses troupes avant de tomber à court de magie, ou pire, sous les blessures qu'il s'était lui-même infligé. Quelques gouttes de sang perlant de son visage où quelques brûlures et entailles, provoqué par le renforcement et l'expulsion de ses influx nerveux, l'ornaient désormais.

Mais le chef d'État n’eut pas à se déplacer. Bientôt une salve de flèches fusa dans dos pour abattre quelques ennemis qui l’approchaient. Cinq guerriers elfiques armés de grands boucliers et d’épée suivirent bientôt et renversèrent les derniers attaquants d’un coup de targe, leur faisant manger le sable. Un mage arriva finalement à côté d’Aegnor et lui demanda de se retirer pour rejoindre la ville, les théocrates ayant fait une percée avec l’intervention de Vraorg qui venait de détruire un pan de muraille. Mais avant cela le mage entreprit de retirer l’épée de l’épaule d’Aegnor et lui apporta des premiers soins pour faire cesser les saignements. Il lui fit ensuite une attelle où l’ancien prince vint reposer son bras pour éviter de rouvrir la blessure à son épaule. Durant l’opération, les guerriers de la garde elfique tinrent les ennemis en respect jusqu’à ce que le groupe se décide à bouger, se taillant un chemin au travers des théocrates leur barrant la route pour rejoindre la ville.

Bien rapidement, Aegnor arriva à la faille dans leur muraille par laquelle se déversait un flot du suppôt de Vraorg, les protégés parvenant difficilement à contenir ces derniers. Il fallait retenir l’ennemi ici pour l’empêcher d’entrer. Faisant tonner ses ordres, l’empereur elfique ralliât à lui les protégés qui tentaient de contenir l’assaut et leur fit prendre position, bouclier en avant. Une épreuve de force se déroula alors. Les Sandurien repoussèrent lentement les théocrates qui venaient s’écraser contre leurs boucliers et poussaient contre. Face à l’assaut discontinu, le blond fit une nouvelle fois appelle à ses éclairs. Braquant Vhaleha en direction de la faille il fit affluer jusqu’à elle les réserves magiques contenues dans son armure et son bouclier. La lance vint se gorger d’éclairs, rayonnant à nouveau d’une lumière bleutée. Alliant à cela le « Porteur de foudre », l’Evanealle vint renforcer la puissance de l’électricité qui se dégageait de son arme de prédilection. L’empereur relâcha finalement son sort et un grondement terrible eut lieu. Un puissant éclair vint transpercer le flot Théocrate et fit exploser le sol. Le déferlement fut stoppé et les Sandurien saisir cette chance pour venir former un barrage de bouclier à l’endroit où la muraille avait été détruite. Bientôt, de nouveaux fidèles du Tyran attaquèrent, mais rencontrèrent la résistance de la rangée d’Aegnor. Tant que ce rempart de boucliers tiendrait, il suffisait de s’occuper des théocrates à l’intérieur des murs et de Vraorg. Quittant l’endroit, Aegnor prit à nouveau la tête d’un petit groupe pour aller s’occuper des ennemis au sein de la ville.

Une fois encore, le blond assista à un spectacle horrible. Comme il avait pu assister à Aigue Royal lors de l’aube rouge. Sans la moindre hésitation, l’Evanealle donna l’ordre de tuer chaque théocrate qu’ils verraient, et appliqua lui-même cet ordre à la lettre. Les exactions qui se produisaient là n’étaient pas acceptables ni même pardonnables. Alors qu’Aegnor parcourait les rues de Sandur en compagnie de ses hommes, un hurlement de douleur draconique s’éleva suivi bientôt d’une grande clameur. Il n’en fallait pas plus pour savoir sur Vraorg était mort … mais la bataille n’était pas finie pour autant. Utilisant le sort « forte voix », le blond fit clamer son ordre aux protégés dans les ruelles alentour.

« La bataille n’est pas finie Sandurien ! Leur maître est peut-être mort, mais ses fanatiques feront tout pour le rejoindre en emportant le plus d’entre nous ! Capturez-les et tuez tous ceux qui résistent ! »


L’ordre était sans équivoque et emplit de l’autorité du totem d’Aegnor. Le blond était en colère, et il y avait de quoi. Bientôt un groupe de Théocrate vint leur faire face au détour d’une rue, certains semblaient hésitants, mais l’un d’eux approcha pour venir les frapper. Levant sa lance, l’Evanealle la lança tel en javelot sur le théocrate, venant lui transpercer l’abdomen. L’homme tomba au sol, encore vivant, mais au bord de la mort. Le blond s’approcha doucement de celui-ci. Jusqu’à présent, Aegnor n’avait jamais compris pourquoi ses parents lui avaient donné un tel nom. Aegnor ou feu cruel en elfique. Le souverain des sylvains n’avait jamais eu la prétention d’être une personne cruelle, aussi il ne voulait pas l’être, mais en ce jour, son nom allait prendre tout son sens. S’accroupissant près du Théocrate, il le força à se lever malgré la lance dans son buste, avant de venir agripper son visage avec sa main. Rugissant de colère il fit tomber la foudre sur sa victime, brulant l’intégralité de son corps avant de le laisser retomber ce corps interne. Récupérant ensuite sa lance, il jeta un regard en direction du groupe de Théocrate qui déposa aussitôt les armes, peu désireux de connaitre un sort semblable. Malheureusement pour eux, le blond n’avait pas la moindre attention de les laisser s’en tirer aussi facilement. Se tournant vers ses hommes, il leur ordonna de les enchainer. Après cette bataille, le blond avait bien l’intention de faire juger chaque sympathisant de Vraorg qui c’était soumis à lui de son plein gré et de leur appliquer la sanction appropriée.

Une magie puissante s’opéra bientôt, venant frapper une autre rue de Sandur, adjacente à celle où se trouvait l’Empereur. Se dirigeant prestement vers celle-là pour voir qui était à l’origine de ce tapage, il vit un humain qu’il ne connaissait pas et une elfe qu’il reconnut. Kälyna Vallaël, celle que l’on surnommait la prêtresse blanche, l’être qui organisait le culte de Vraorg. Aegnor avait honte de compter parmi sa race un être comme elle. Il fallait absolument la tuer ou la capturer. Mais l’Evanealle n’eut pas à agir. L’homme avec qui elle était aux prises vint l’abattre d’une flèche et celle-ci s’écroula. Le blond s’approcha alors d’eux, tandis que l’humain venait essayer de la soigner. Arrivant à leur niveau, Aegnor pointa sa lance en direction de Kälyna, son groupe d’elfe venant les entourer.

« Humain, je vais m’occuper d’elle. Kälyna Vallaël, prêtresse blanche, organisatrice du culte de Vraorg. Vous êtes la honte des elfes et du royaume elfique. Moi, Aegnor Evanealle, empereur des elfes, je vous arrête. J’espérais que vous mourriez sur un champ de bataille. Mais votre mort durant un combat ne servirait pas les intérêts du futur d’Armanda. Je vais m’assurer que vous ayez un procès Vallaël, vous servirez d’exemple afin que le fanatisme et les exactions commises au nom d’une puissance supérieure ne puissent plus jamais se produire. C’en est assez, de tous ces massacres aux noms de ceux qui se prétendent Esprits. »


Un elfe approcha de Saemon et le repoussa de manière peu commode. Kälyna était la prisonnière d’Aegnor dorénavant. Les poings et la magie de cette dernière vinrent être entravés. La bataille touchait à sa fin.
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Roëric Alokor
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeDim 13 Déc 2015 - 18:04

Le Maître-Lame para une attaque, esquiva une autre d’un pas de danse, planta son épée dans un torse, bougea d’un pas, contra, se déplaça d’un autre pas et contre-attaqua. Deux soldats ennemis s’effondrèrent, deux autres reculèrent. Aussitôt pris en tenaille par les protégés suivant la spirale destructrice du vampire. Il n’était guère évident de se battre en mêlée pour un escrimeur, car il fallait prendre en compte la foule, ses alliées et tout un tas de paramètres aléatoires. Seule l’expérience pouvait vraiment aider, fort heureusement pour lui, Roëric en avait à revendre.

Quoiqu’il en soit, ce qui était une charge héroïque devint très vite une débâcle. Rien d’étonnant avec Vraorg. D’ailleurs, la seule raison pour laquelle les protégés ne périrent pas tous fut que ce dernier n’en avait rien à faire d’eux. Visiblement, il était pressé de se rendre au portail. Ses séides, en revanche, n’avait pas ses lubies. Mais ils partageaient son sens du désordre et de l’amoralité. La prise de la cité fut une boucherie remplie d’horreurs. Certes, c’était souvent le cas en pareil circonstance. Mais, même pour Roëric celle-ci méritait de figurer dans les annales.

Il n’y eut pas de quartier, pas d’honneur, de devoir ou autre notion de toute évidence trop complexe pour des soudards qui n’étaient là que pour assouvir leurs plus vils instincts. De son côté, le dragonnier dût son salut à sa dragonne, qui le récupéra ni une ni deux parmi la mêlée et le couple de s'élancer dans les airs. Les flèches et les sortilèges fusèrent aussitôt comme un bal de fin du monde. Tempête de dangers mortels auxquels il fallait très vite échapper. Ils se posèrent donc en catastrophe sur un toit. Rapidement rejoint par quelques survivants : beaucoup de civils dont femmes et enfants, mais aussi des soldats.

Le temps suivant fut celui de la survie. Le groupe s’organisa pour protéger coûte que coûte cet endroit et les êtres qui s’y étaient réfugiés. Pendant un moment qui parut durer une éternité, ils furent assiégés par les escaliers mais aussi via des échelles sur les murs et des tirs de tous les côtés. Les liés firent de leur mieux, mais ils ne purent éviter quelques pertes. Rien ne faisant davantage souffrir Isyndar que la mort d’innocents.

Alors que tout espoir semblait perdu et qu’ils allaient être submergé, un rugissement se fit entendre : terrifiant et libérateur. Le cri d’agonie d’une bête qui n’avait que trop longtemps vécu. Personne en fut dupe et surtout pas les théocrates. Leur moral fut brisé tout comme leurs rangs. Beaucoup se rendirent, mais pas tous. Les liés repartirent dans les airs pour reprendre le contrôle des cieux. La dragonne lâchant ses flammes sur les récalcitrants. Bien trop occupé à gérer les conséquences de la mort du Blanc, aucun des deux ne fit attention aux Esprits.

Lorsque la situation sembla sous contrôle, ils se posèrent sur une place, devant les théocrates à genoux, désarmés et les protégés qui patrouillaient sévèrement entre eux.


"Il va falloir penser à l’avenir, maintenant, ma liée."
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Ashy
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Dragonne Liée

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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 8:07

Certains racontent que la chance n'existe pas... D'autres que le destin n'existe pas non plus... que chacun est maître de son avenir, ou forcé de subir celui des autres. Que rien n'est jamais joué à l'avance, mais que pourtant rien n'est du au hasard. Quelque soit la vérité, les événements qui arrivent sont parfois improbables. Comme par exemple un bipède possédant une partie d'une arme légendaire qui se retrouve face à face avec Vraorg. Ou que le cousin de ce bipède ai justement la seconde partie de l'arme. Que ce même cousin se trouve justement être au même endroit. Et que grâce à liée d'âme il tire le bipède face à Vraorg juste au moment ou il allait justement se faire pulvériser.

Improbable, et pourtant... Que cela soit la chance, le destin, le hasard ou autre chose, cela semble jouer en faveur de Fabius. Alors qu'Ashy se pose juste derrière lui, Korentin a tout juste le temps de l'attraper fermement avant que l'émeraude ne saute à nouveau dans les airs, les yeux grands ouverts alors que l'attaque qui visait Fabius passe juste en dessous d'elle ! Tout s'est joué de très peu... Étonnamment, Fabius ne semble pas être particulièrement agressif envers Korentin ou elle... Après s'être si longtemps attendu à ce que leur prochaine rencontre se termine dans le sang, s'en est presque... Improbable. Encore une fois...

Et tant mieux pour Fabius au final, encore une fois, car la jeune verte l'aurait véritablement jeté en bas à coup de crocs s'il avait même fait simplement mine d'être agressif envers eux. Pourtant, cela ne l'empêche pas de rapidement sortir une remarque insultante, de façon tellement naturelle qu'Ashy mis une seconde à réagir, les yeux tournés fixement vers Vraorg alors qu'elle tache de s'en éloigner un peu, mais l'esprit fonçant sur cet être indigne de porter le même nom que son précieux lié. Cela semble faire réagir le borgne.

En un instant, la puissance déjà considérable que ressentait Ashy en provenance des deux arctefacts semble se décupler, débordant pratiquement littéralement d'énergie dans tout les sens ! Un véritable phare de magie, même à coté de plusieurs dragons ! Ashy aurait presque tourné la tête pour admirer l'objet avec fascination, si elle n'était pas occupée à voler dans tout les sens pour être une cible plus difficile... Même Verith n'avait pas pu résister à la puissance destructrice du blanc, et pourtant la voilà à se jouer de lui en lui tournant autour ! Encore qu'elle s'en serait bien passée et n'était pas vraiment très fière de ce vol, trop concentrée sur ses manœuvre dans l'espoir de ne pas laisser la peur s'emparer de son esprit.

Finalement, après un dernier échange de paroles entre les deux cousins qui aurait presque pu paraître courtois et normal, Ashy change subitement de trajectoire, effectuant presque une vrille pour aller droit au dessus du blanc. Dans tout ses mouvements effectués pour le moment, c'est celui ou il semble avoir le plus de mal pour la suivre... Ce qui n'est pas étonnant, à moins de faire un looping il n'était pas pratique de suivre une cible qui passe au dessus de soit pour se retrouver dans son dos.

Et c'est justement ce dos que l'émeraude vise, donnant un puissant battement d'aile pour interrompre son vol et tomber en piquet droit vers Vraorg. Un affrontement contre Vraorg... Si on avait dit à Ashy que cela se passerait ainsi, elle aurait probablement éclaté d'un profond rire intérieur face à ce qui ne pouvait être qu'une énorme farce. Et pourtant, les événements sont bien improbables, encore une fois ! Alors qu'elle tombe lourdement sur le dos de Vraorg, elle redonne quelque battements d'aile pour ne pas aller s'écraser avec lui au sol. Si dans l'idée cela semblait être une bonne solution, le fait d'avoir Korentin sur le dos rendrait ça bien trop dangereux !

Ashy chercha à s'attaquer aux ailes du tyran pour le clouer au sol, mais son inexpérience au combat contre un autre dragon un avantage évident à Vraorg qui parviens sans trop de mal à se dégager et à se retourner pour lui faire face... A cette distance, impossible d'esquiver ses puissants sorts ! Il ne reste donc qu'une solution, retourner au corps à corps aussi vite que possible... A peine séparés, les deux dragons se retrouvent à nouveau au contact, en face à face cette fois ! Le regard fou du blanc fait hésité un instant la verte, résistant difficilement à l'envie de fuir aussi vite que possible !

Étonnamment, Vraorg ne semble pas prendre d'avantage décisif sur la jeune verte, malgré son inexpérience au combat... Le pouvoir de l'épée pourrait il déjà l'entraver en partie ? Ou la protéger de la magie du blanc ? Dans tout les cas, c'est dans un déluge de crocs, de queue, de griffes et de feu que les deux dragons s'affrontent, laissant peu à peu couler de ce précieux sang draconique brûlant qui coule dans leurs veines à tout les deux. Heureusement, elle parviens à rester face au blanc, ne le laissant pas la contourner ou envoyer ses flammes vers son dos, ou du moins le moins possible. Le cœur battant à tout rompre, l'émeraude finie par se jeter à nouveau contre le blanc, sentant la fatigue commencer à lui engourdir les muscles peu à peu, tachant de prendre prise sur lui en crachant ses flammes aussi concentrées que possible au visage écailleux de son adversaire. Bien sur cela n'allait pas lui faire grand chose, mais au moins il ne pouvais pas tellement se servir de ses yeux pendant qu'il était noyé dans les flammes... Le moindre avantage est bon à prendre. Ces flammes qu'elle a appris à rendre plus chaudes, plus concentrées, à mieux les maîtrisées... Grâce à Verith. Même sans le savoir ou le chercher volontairement, il semble que les actions du grand rouge servent finalement à défier le blanc encore plus...

C'est au final Korentin qui semble effectuer l'acte le plus courageux, ou peut être le plus déraisonnable. Alors que sa liée échange coups de crocs et des flammes avec le tyran, l'agrippant fermement avec ses pattes avant tout en tachant de contrer les coups des pattes arrières du blanc avec les siennes, il remonte le long du dos d'Ashy en quelque bonds, brandissant Ondine en direction des mâchoires du blanc ! Le cœur d'Ashy manqua un battement alors que les yeux du blanc se dirigent sur Korentin, lourds de menasses et de colères, le museau s'illuminant déjà de ses flammes... Pour au final ne finir que par un hoquet de surprise, les yeux grands ouverts.

La jeune verte ne se rendit pas compte tout de suite de la blessure provoquée par l'épée astrale... Le rugissement qui suivit alors que tous tombent droit vers le sol aurait pu faire frissonner le plus incessible des êtres... Sauf peut être Verith... Un rugissement mélant un hurlement... Un rugissement plus puissant et plus lourd de sentiments qu'elle n'en avait jamais entendu... De la rage, de la frustration, une colère aussi épaisse que le métal le plus solide ! Mais également de la peur, de la surprise, de l’incompréhension... Le choc de celui qui a tout, et qui se rend compte qu'il viens de tout perdre... Sur un seul et unique petit coup d'épée. Le destin, s'il existe, tiens parfois à bien peu de choses... qui sait ce que l'épée a tranchée dans la poitrine du blanc pour que sa blessure commence à faire jaillir le sang du blanc ainsi avant même qu'il ne touche le sol ? Qui sait quel terrible effet la magie de l'épée a bien pu avoir sur son corps ?

Un craquement horrible raisonna dans les oreilles de la jeune verte alors que Vraorg touchait le sol en premier, les ailes entre la roche et les écailles du blanc, probablement fort mal en point vu le craquement lugubre... L'instant d'après, Ashy tombe lourdement sur le blanc, tachant d'amortir un maximum le choc pour les bipèdes sur son dos en se laissant s'étaler sur Vraorg, utilisant comme elle peut aussi bien ses pattes que ses ailes pour absorber un temps soit peu le choc. Presque immédiatement, les puissantes pattes arrières du blanc la repousse sur le coté, l'envoyant presque rouler alors qu'elle racle le sol avec son flanc gauche. Vraorg... Se relève ?

Ce regard... Jamais Ashy ne pourra l'oublier... Pire encore que ce rugissement d'agonie que tous ont pu entendre, le regard du blanc aurait presque pu provoquer la pitié de l'émeraude à son égard. Presque... Pourtant, malgré l'envie de le détourner qui la prend, elle maintiens le regard sur celui du tyran qui trébuche à moitié, et finis par s'écrouler sur le coté, un flot de son précieux liquide vital s'étalant rapidement sur les écailles de son poitrail puis sur le sol. Alors qu'elle se relève rapidement pour reculer un peu, observant ce spectacle macabre. C'est à peine si elle se rendit compte de la main de son lié contre sa patte avant droite alors qu'il se tenait à ses cotés, observant cette même scène. Est-ce qu'un humain, même dragonnier, peut se rendre compte de tout ce qu'expriment les yeux d'un dragons à l'agonie ? C'est avec joie qu'elle fêtera la mort de Vraorg et de ce qu'il représentait, mais à cet instant, ce qu'elle vois mourir... C'est l'un des siens.

Encore quelque secondes, puis le souffle du blanc ralentis rapidement jusqu'à s’arrêter, ce regard emplis de tant d'émotions et de mots imprononcés se fait vitreux, vague... Vraorg le blanc, le tyran, le tout puissant, le premier dragon lié... Est mort. Combien de secrets emporte il ? Quel savoir viens tout juste d'être perdu à jamais ? Quel savoir viens tout juste de rejoindre la mémoire draconique ? Quel échos percevront les dragons qui recevrons ses dernier instants à travers leur mémoire ancestrale ? Comment les bipèdes se souviendront ils de tout ça ? Tremblant du museau au bout de la queue sous la fatigue et les émotions, Ashy garde les yeux fixés sur ce corps inanimé qui lui ait face, preuve que même les dragons peuvent tomber pour ceux qui pouvaient en douter. La preuve de sa propre fragilité... De sa propre mortalité...

C'est finalement Fabius qui la sort de ses pensées morbides, approchant de Vraorg l'épée à la main... Alors qu'il porte le premier coup, elle détourne finalement le regard, entendant à peine les protestation de Korentin ou la réponse de son cousin. Ele n'a pas besoin de l'écouter pour savoir ce qu'il a en tête... Pas besoin de regarder pour savoir ce qui fait ce bruit répété de coups d'épée... Pas besoin de regarder le résultat de ce boucher sur un membre de sa propre race... Elle en a déjà trop vue à son goût, les restes d'une tête de dragon fraîchement tranchée brandie au dessus du coup sanglant ou elle viens d'être arrachée n'est pas une image qu'elle souhaite garder de tout ça.

Alors qu'elle commence à s'éloigner, elle sent Korentin qui tourne également les talons, ayant probablement sentis ses émotions. Elle s’arrête un instant pour le laisser remonter en selle, hésite un instant à tourner la tête pour regarder Vraorg une dernière fois... Puis s’envole finalement sans se retourner, prenant la direction des toits ou elle s'était posée quelque instant avant. Les deux liés restent étrangement silencieux, ne s'échangeant que leurs sentiments sans prononcer de mots. Les mots sont de toute façon inutiles, il n'y a rien de plus à dire... Armanda est libre, il faut penser au futur. Il faut se détacher du présent... Peut être qu'il ne comprend pas vraiment le désarrois de sa liée, mais ils auront dans tout les cas largement le temps d'en parler plus tard.

Elrond... Toujours à la même place, dans un triste état. Korentin le saisit pour le placer sur le dos d'Ashy en prenant mille précautions sous le regard tendu de sa liée. Le laisser la n'a plus aucune utilité désormais, au contraire. Avec les batailles, il était en relative sécurité la haut... Mais maintenant, il lui faut des soins. Dés que l'elfe fut solidement maintenu par Korentin sur son dos, la verte s'élance dans les airs, aussi doucement que possible pour ne pas aggraver l'état du blessé. Son esprit était resté vers Möebius comme elle le lui avait dit, assistant à sa descente dans l’inconscience sans rien pouvoir y faire. C'est comme s'il ne l’avait pas entendue, n'avait pas sentis sa présence...

Elle se pose un bref instant après vers Möebius, un groupe de soldats semblant le protéger et l'observer sans trop savoir quoi faire alors que quelque mages examinent le saphir. Alors qu'elle approche d'eux avec Elrond et Korentin sur le dos, ils se précipitent pour regarder l'état de l'elfe, comprenant probablement mieux comment le soigner qu'un dragon qui ne leur dit pas ce qui cloche chez lui. Tout en caressant mentalement Korentin pour lui dire de ne pas s'inquiéter, elle s'installe contre Möebius, le recouvrant d'une aile comme pour le protéger de ce monde de fou... Après avoir frotté doucement son museau contre celui du bleu, elle pose sa tête à coté de la sienne et ferme les yeux, soupirant profondément.

Maintenant que tout se calme, que tout est terminé... Toute la fatigue, aussi bien physique que mental, lui retombe dessus. Toute ces émotions, ces événements... Ces choses terribles... Et pourtant, c'est l'esprit en paix qu'elle préviens son lié qu'elle va prendre un peu de repos, laissant l’inconscience s'emparer d'elle aux cotés de Möebius, veillant sur lui comme il a tant veillé sur elle. Désormais, le futur s'ouvre à eux, loin des ombres terribles de Vraorg, loin des incertitudes d'avoir ou non un lendemain... Sachant à présent que l'être qui grandit doucement dans son ventre connaîtra peut être la paix.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 23:08

Merci à tous d'avoir participé à l'intrigue.

Sur ce jet, j'annonce officiellement qu'elle est terminée. J'espère que vous vous êtes amusés Very Happy


Ashy → Vestige draconique
Korentin → Fleur des larmes
Fabius → Fleur des larmes
Aegnor → 200 PR
Matis → 5/10 XP
Alauwyr → 200 PR
Saemon → Fleur élémentaire
Christan → Fleur des larmes
Moëbius → Fleur élémentaire
Dawan → Fleur des larmes
Elrond → 5/10 XP

Récompenses distribuées par Luna. N'oubliez pas d'ajouter les ingrédients magiques à votre inventaire.


Dernière édition par Luna Duruisseau le Dim 20 Déc 2015 - 19:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) [GROUPE 2 TOUR 1] La bataille de Sandur (dans la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 23:08

Le membre 'Luna Duruisseau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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