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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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[GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville)

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MessageSujet: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 7 Nov 2015 - 16:11

Citation :
Situation de base : Orfraie a mené son petit groupe d'une cinquantaine de Rôdeurs à l'extérieur de la ville pour un entraînement. Avec elle se trouve Aléria (venue pour exercer ses devoirs de Baptistrelle) et Lewyn (venu livrer un message ordonnant au groupe de revenir dans la ville). L'entraînement est finalement interrompu par l'arrivée des troupes protégés des avants postes qui refluent en désordre vers Sandur ! Parmi eux se trouve Roëric et Isyndar. Kalyna et Vraorg mènent les troupes impériales à l'attaque. Verith arrive ensuite par le voie des airs. Sighild quant à elle est tombée sur les troupes impériales par un fort malheureux hasard !

Chronologie : 1er août, fin de matinée


Tour de Jeu :

  • Lewyn
  • Orfraie
  • Aléria
  • Roëric
  • Isyndar
  • Vraorg
  • Verith
  • Sighild
  • Kalyna
  • Alford


Ce tour de jeu peut changer à tout moment, merci d'attendre le feu vert MP et les éventuelles directives avant de poster. Le tour de jeu est de 3 jours avec possibilité de demander un délai d'une journée ou bien un changement dans le tour de jeu.

Bon jeu à tous !
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Lewyn Viladric
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 7 Nov 2015 - 17:43

Premier Août.


Lewyn courait aussi vite qu'il pouvait courir, et heureusement qu'il était assisté en cela par son totem qui lui permettait de vite progresser dans le désert... Et il devait faire vite, très vite! Car il y avait urgence, et il ne devait surtout pas tarder à rejoindre la princesse Orfraie... Car la situation était grave! Les théocrates allaient attaquer d'une minute à l'autre, et Orfraie, et ses hommes se trouvaient à l'extérieur de Sandur, et étaient tout à fait inconscient de l'attaque sans doute, et si ce n'était pas le cas il étaient dans de sales draps... Et Sandur avait besoin de tout ses soldats pour se défendre car si les protégés échouaient aujourd'hui ce serait la perte définitive du protectorat...

Et puis en plus la survie éventuelle d'Orfraie, et de ses rôdeurs dépendaient probablement de la vitesse à laquelle le vampire allaient leur porter le message, et les prévenir. En somme s'il était en retard, ou s'il tardé trop il aurait leurs morts sur la conscience. Il prenait donc des risques, mais ces risques étaient tout à fait normal... L'heure était grave, et il ne cessait de penser à cela alors qu'il courait comme il n'avait jamais couru, par miracle il ne trébucha d'ailleurs pas sur le moindre obstacle, ou ne glissa pas malgré sa course folle dans le sable, à croire que l'urgence donnait des ailes...

Sur lui il avait son arc, ses dagues, son armure en cuir, toutes ses affaires de combat en faîte. Heureusement qu'il avait son équipement sur lui au moment où on lui avait ordonné d'aller rapidement porter le messager, et d'ailleurs il ne tarda heureusement pas trop à apercevoir l'endroit où les rôdeurs d'Orfraie s'entraînaient, et se souciant peu des convenances il asséna qu'il y avait urgence, urgence grave aux deux trois elfes qui avaient voulu le faire poireauter, et se dirigea immédiatement, et sans tarder vers la princesse un air très inquiet, et surtout alarmant au visage. Comme si tout allait s’effondrer bientôt, et en faîte c'était assez vrai... Et c'est immédiatement qu'il commença à dire nerveux, et rapidement car il y avait vraiment urgence, et pas le temps de faire les politesses d'usages, et autres...

"Orfraie ce sont les hautes instances qui m'envoient. Il faut immédiatement...

Et alors ils entendirent soudainement des hurlements, et en tournant le visage ils purent le constater au loin, pas si loin que cela d'ailleurs. Beaucoup de soldats protégés qui étaient en train de fuir, l'ennemi était déjà là... Lewyn était arrivé trop tard... Viladric le savait bien rien qu'en voyant ceci, mais confus sa bouche termina quand même sa phrase même si d'une voix qui démontrait bien son appréhension...

Retourner à Sandur..."

Ce sont les troupes des avants postes qui fuyaient vers eux, et derrière on voyait une masse immense de soldats théocrates qui les suivaient. Mais le pire était qu'on pu voir quelques fuyards qui avaient prit la fuite vers Sandur, mais qui rencontrèrent un mur d'énergie très puissant... Et il ne faisait aucun doute quand à celui ayant pu faire part d'une telle puissance... Lewyn banda rapidement son arc pour se préparer à ce qui allait suivre... Inspira un coup même si la chose était futile en tant que vampire, et il dit en fronçant les sourcils, une lueur de détermination pouvant se déceler dans son regard... Et il dit d'un ton maître de lui-même.

"Pardonnez moi Orfraie car j'ai échouer à vous avertir à temps... Tout ce que je peux faire maintenant est de lutter à vos côtés, et de ne pas abandonner la lutte aussi désespérée qu'elle puisse paraître. Car entre mourir libre, ou vivre esclave le choix est vite fait... Mais si je devais mourir je serai heureux que ce soit aux côtés d'une amie..." Juste après avoir dit cela il regarda la princesse un court instant, et reporta son regard vers l'horizon où se profilait l'armée théocrate... En vrai ils étaient ami tout deux même si pas grand monde le savait, et vu que la mort risquait de venir les happer bientôt il valait sans doute mieux se battre aux côté d'un ami que tout seul de son côté...

Aujourd'hui verrait la fin de la guerre entre protégé, et théocrate, et ce quelle que soit l'issue de cette bataille, c'était là la seule certitude de Lewyn... Après tout il n'y avait pas d'échappatoire, pas de fuite possible. Les protégés étaient acculés, il restait donc à se battre comme une bête. Et si ce n'est vaincre se battre... Et Viladric se battrait jusqu'au bout pour l'idéal qu'il avait toujours défendu...

Et c'est ainsi que la bataille de Sandur débuta...

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Orfraie Ataliel
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 9:31

L’entraînement était important dans la vie d’un Rôdeur. C’était une fonction éprouvante que de représenter l’élite de l’armée elfique. Mais c’était également un honneur. Et pour la Princesse Orfraie Ataliel, l’honneur n’était que plus grand car s’était-elle qui avait la chance de commander ce corps d’élite.

En ce matin du premier août, la générale Ataliel s’était levée aux aurores comme bien souvent. Elle s’était équipée entièrement, après avoir manger. Elle passa d’abord son armure de Rôdeur, quelle avait récemment fait renforcer en changeant les protections d’acier pour un métal plus léger et résistante : le mithril. Cette armure, dont la couleur se situait entre le gris anthracite et le noir ne la quittait presque plus depuis six mois. Ensuite, elle attacha le fourreau de son épée à sa taille et celui de sa dague dans son dos, puis elle récupéra son arc, Palantir, et son carquois.

La guerrière quitta Fort Espérance et retrouva ses guerriers, un peu plus d’une cinquantaine, devant les portes de Sandur. Tous étaient déjà présents, ainsi que la Baptistrelle Blanchecume, qui allait les accompagner. Cette dernière pourrait s’occuper des éventuelles blessures des Rôdeurs, tout en étant en la compagnie de la générale, qui était également heureuse de lui faire découvrir son univers. Orfraie s’était attachée à la jeune humaine et appréciait sa présence, trouvant en sa compagnie quelque chose d’apaisant. Étrange, elle qui avait eu tellement de difficultés à approcher les Baptistrels après avoir quitté l’ordre. Comme quoi, toutes les blessures pouvaient être apaisées avec suffisamment de temps, à défaut d’être guérie totalement.
Orfraie prit la tête de ses guerriers et les mena à moins d’un kilomètre de la cité des esprits, comme si elle voulait pouvoir garder un œil sur elle. Depuis le sommet d’une haute dune, elle donna ses instructions en Elfique et l’entraînement débuta.

Toutefois, la rôdeuse entendit rapidement quelques éclats de voix, ce qui la força à relever le regard. Dans un même temps, il lui sembla entendre un bruit sourd qu’elle ne parvint toutefois pas à reconnaître. Elle releva le regard et scruta les alentours, mais elle ne vit rien... Le regard de la princesse se posa finalement sur un homme qu’elle reconnu comme étant Lewyn Viladric. Ce dernier passa outre les deux elfes qui avaient voulu le faire attendre et s’approcha de la générale, un air grave peint sur le visage.

A peine eu t'il commençait à parler que des cris furent audibles entre les dunes. Les rôdeurs tournèrent leur regard vers la provenance de cette agitation comme un seul homme… un frisson parcouru l’échine d’Orfraie lorsqu’elle comprit. Les théocrates étaient à leur porte, la barrière avait cédée… comme celle de la foret elfique des années plus tôt. La princesse serra les dents et raffermit sa prise sur Palantir. Ses hommes attendaient ses ordres.

Il était désormais impossible de retourner à Sandur, la faute à cette barrière dont le créateur ne pouvait être que Vraorg. Le regard d’Orfraie se posa sur Lewyn. " Ce sera un honneur de combattre à vos côtés, mon ami." la guerrière posa brièvement sa main sur son épaule et serra doucement ses doigts, puis se tourna vers ses guerriers. Elle avait encore quelques minutes. Depuis le sommet de la dune où elle se trouvait, elle s'adressa à eux en langue commune. " Rôdeurs, il est temps de respecter notre serment. Nous donnerons à notre ennemi ce qu'il mérite. A présent nous rassemblons toute notre rage en prévision de notre ultime combat ! " prononça la princesse, reprenant l’avant dernière phrase de l’hymne Elfique. " A présent nous rassemblons tout notre courage en prévision de notre trépas ! " répondirent les rôdeurs comme un seul homme.

Mais quelles étaient les options d’Orfraie ? L’arrivée massive de protégées sur sa position mit à mal les rangs de ses guerriers. La générale referma ses doigts sur le bras d’Aleria et l'attira vers elle afin de lui éviter d’être piétinée, la dissimulant à moitié derrière le pan de sa cape, qui lui arrivait aux chevilles.
Dès qu'elle le pu, Orfraie haussa suffisamment le ton pour se faire entendre de ses guerriers, criant ses ordres en Elfique.

" Préparez vos arcs, couvraient nos alliés. "

Elle même resserra ses doigts sur Palantir, qu'elle tenait dans sa main gauche, et leva celui-ci alors que de son autre main, elle tirait une flèche de son carquois. Orfraie se permit un seul coup d’œil vers Aléria avant de bander son arc, imité par ses Rôdeurs, et de tirer sa flèche lorsqu'elle fut certaine que les premiers Théocrates étaient à portée. Une pluie mortelle allait s’abattre sur eux, offrant une petite chance à une poignée de Protégée de leur échapper... Mais pas pour longtemps, malheureusement.


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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 7:26

Elle savait le danger et elle ne voulait pas laisser Orfraie partir sans l’accompagner. Si jamais il arrivait quelque chose, au moins elle serait là pour aider du mieux qu’elle le pouvait et guérir de potentielles blessures. La baptistrelle aurait préféré assister à un entraînement à l’intérieur d’une caverne, ou bien dans fort espérance, mais elle n’aimait pas contredire la princesse, par peur de la contrarier ou de créer des conflits. Évidemment qu’elle savait faire preuve de diplomatie, mais là, il ne s’agissait pas seulement des avantages de chacun, ni de tactiques ou de logique. Cela n’avait rien d’objectif, Aléria ne voulait pas perdre Orfraie, de quelque manière que ce soit, par une épée au ventre ou par une disparition soudaine comme la Chanteciel avait fait après la dernière bataille.

La baptistrelle resta calme, bien que son expression montrait bien son inquiétude lorsque le messager arriva, d’ailleurs, trop tard… Visiblement il connaissait bien la princesse, elle-même ne l’avait pas tutoyé avant que l’elfe n’en ait fait la demande directe. Cela la dérangeait quelque peu d’entendre quelqu’un ne pas l’appeler par son titre, comme si ce respect lui était dû, mais peut-être est-ce que cela ne plaisait pas à l’elfette tout simplement.

-Vous n’allez pas mourir et Orfraie non plus.


Pas aux côtés d’une Chanteciel, mais la femme se passa de cette remarque qui serait bien narcissique et vantarde. Elle n’avait ni le temps de parler énormément, ni de comprendre tout à fait ce qui se passait. Une chose était sûre, l’armée qui approchait était ennemie, le pire était donc arrivé. Et Sandur était, pour une raison plus ou moins inconnue, une issue inaccessible. Aléria ne sut que prier, d’un espoir qu’elle savait mourant. Prier les esprits, prier pour qu’ils entendent, qu’ils viennent défendre Sandur, qu’ils n’abandonnent pas le protectorat et qu’Alford Gorder ne soit plus une priorité à leurs yeux…ou plutôt, le contrat originel. La baptistrelle offrit un sourire aux hommes d’Orfraie, admirant leur courage, ils méritaient d’être récompensés et pas de leur mort, ni du sang de leurs alliés. L’horreur de la violence occupait toujours l’esprit de la Chanteciel qui ne pouvait se résoudre à oublier ses convictions et son pacifisme même en situation aussi critique. Aléria se retrouva rapidement contre la princesse, comprenant son intention. Ils ne pouvaient plus reculer, ils ne pouvaient que faire face à ces trop nombreux ennemis.

Aléria se mit à chanter, sans s’arrêter, *le chant du feu, renforçant la note Alea en cherchant à donner du courage aux fuyards. Elle comprenait la panique, mais il était inutile de tenter de franchir le mur de Vraorg, la seule chance qu’ils avaient à présent était d’affronter les théocrates, en espérant qu’ils auraient de l’aide. Son chant s’interrompit lorsqu’elle se retrouva devant un dragonnier, ne voulant pas chanter aussi pour les théocrates. Elle ne sut quoi dire, regardant silencieusement le vampire...Ses yeux, calmes, mais graves, elle savait ce qui se passait tout autour, il suffisait d’écouter les vibrations comme les cris et les fers qui se croisaient, semblant devenir des sons trop habituels. Mais elle ne pouvait se laisser emporter.
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Roëric Alokor
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 17:27

Le Maître-Lame et sa liée étaient de garde cette nuit-là, rien de très inhabituel pour un vampire et une dragonne de l’ombre. L’attaque était attendue sans vraiment l’être. Depuis un moment on savait que seule la barrière protégeait réellement les frontières désertiques du Protectorat. Mais les Esprits avaient disparus pour une raison ou une autre, quelle importance ? Le fait étant, que, sans eux, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne cède pour de bon. Cela étant dit, c’était une idée confuse, à peine formulée et si tous l’imaginait, personne ne s’y attendait vraiment.

Le chaos, la confusion et la mort. Une armée si vaste qu’elle rejoignait l’horizon et le pire tyran n’ayant jamais vécu à sa tête. Ce fut une panique totale que toute la discipline du monde ne parvint pas à organiser. Plus qu’une retraite, ce fut une débâcle, des groupes plus ou moins grands courant dans la même direction, laissant le reste derrière. Provisions, bagages… amis et frères d’arme. Monté sur Isyndar, les deux liés essayaient vaille de vaille de maintenir un semblant d’organisation. Mais quand un cauchemar prend vie, on oublie bien vite le reste. A défaut, ils s’arrangèrent pour que les bougres s’enfuient dans la bonne direction, les théocrates sur leurs talons. Redirigeant ceux qui semblaient se perdre dans l’immensité du désert.


"Une bande de désespérés, un paysage désertique et une abomination à nos trousses. C’est vraiment une vision de fin du monde."

Mais à défaut de perdre espoir, ce n’était pas le moment d’abandonner, du moins pas sans un dernier combat. L’oasis fut bientôt en vue et elle était occupée par des elfes. Peu importait pour la masse de fuyards. Ils passèrent ni une ni deux devant eux avec la ferme intention de ne s’arrêter qu’une fois derrière les remparts de Sandur. Malheureusement, Vraorg le Blanc semblait avoir tout prévu et une barrière d’énergie les bloqua très vite.

"L’horreur dans toutes ses déclinaisons…"

Des cieux, il observa un moment la situation ; les combats qui allaient commencés (enfin le massacre plutôt) avec l’arrivée de plus en plus massive des théocrates. Quelques flèches et autres sortilèges commencèrent même à filer autour d’eux. Cela étant, l’arrivée de l’armée ennemie fut un bref instant retardée par les elfes postés à l’oasis ; une pluie de flèche leur tombant sur le nez. Les deux liés se dirigèrent là-bas, puis se posèrent. Sans un mot, l’épéiste descendit, fixant de ses prunelles grises l’humaine et l’elfe.

Ce chant…

Une baptistrelle… Il se retourna pour voir ses hommes reprendre leurs esprits, un de ses rares sourires lui effleura le visage. Il ajouta quelques mots pour les deux femmes, croisant à nouveau leurs regards.

Bon travail. Fuyez si vous le pouvez, je crois que nous, nous allons mourir ici.

Une idée qui, étrangement, ne semblait pas particulièrement le déranger.

Isyndar, restons au sol, inutile d’attirer en plus l’attention de Vraorg.

Se dirigeant vers les fuyards, il nota qu’ici et là des combats avaient déjà commencés. Le fracas des armes et l’odeur du sang atteignirent ses sens avec force, enivrant son instinct vampirique. Repérant l’un de ses lieutenants, il l’apostropha.

Flin’ ! Sors-moi ce vieux coupe-chou de son fourreau ! Tu comptes accueillir nos invités sans une épée à la main ?

Pour sûr que non, commandant !


Le vétéran apostropha à son tour ses sergents qui relayèrent aux soldats. Une ligne se forma juste à temps pour recevoir en bonne et due forme les impériaux.

Pas de quartier !

Ironique, quand on pensait que c’était justement eux la cible du massacre. Mais peu importe, les protégés crièrent, chassant les derniers restes de panique, puis la mêlée s’engagea. Un chaos indescriptible où se mêlaient les actes les plus courageux aux gestes les plus immoraux qui fussent. Là, trois hommes s’acharnaient sur un blessé à terre, ici un autre défendait vaille que vaille son camarade blessé contre deux adversaires, et partout, de l’acier s’entrechoquant dans un ballet mortuaire. Le sable se teinta de rouge, et le Maître-Lame dansait au milieu de ses victimes, un sourire dur enlaidissant son visage d’un blanc marbré.

Une dernière danse, autant qu’elle soit spectaculaire.

Le bruit des portes s’ouvrant, celui d’une pluie de sortilèges s’abattant sans discontinuer sur la barrière… Le vampire se retourna un instant et ce qu’il vit le stupéfia. Une clameur s’élevait, véritable cri de bataille unissant tout un peuple, et ils émergèrent de la cité, courant à pieds sur le sable et créant ainsi un formidable nuage de poussière. Roëric vit des militaires aussi bien que des civils, criant comme s’ils n’allaient jamais s’arrêter, l’épée à la main. A leur tête se trouvait le prince des elfes, Aegnor, et il vit à sa suite des visages familiers, dont deux anciens rivaux : Alauwyr et Christan, qu’il était bien content d’avoir de son côté aujourd’hui.


C’est la chose la plus stupide et la plus merveilleuse que je n’ai jamais vue.

La barrière tomba. Et comment aurait-il pu en être autrement ? Il se dégageait une telle énergie de cette charge hétéroclite qu’elle emporta littéralement tous les hommes, les elfes et les vampires qui, une heure plus tôt, fuyait pour leurs vies. Galvanisé par cette vision qu’on ne pouvait qualifier autrement qu’héroïque, ils reprirent espoir. Les deux forces firent jonction et rentrèrent dans une armée ennemie éberluée comme dans du beurre. Le combat changea une nouvelle fois d’intensité, devenant si confus, si chaotique et si imprévisible que le dragonnier eut soudain besoin d’avoir une vision d’ensemble.

"Isyndar !"

Celle-ci savait bien évidemment qu’elle était son plan. Elle partageait son âme et son esprit. Maintenant qu’ils avaient une chance, qu’il ne s’agissait plus d’un dernier combat pour l’honneur, il fallait organiser une retraite digne de ce nom. Ils devaient se rejoindre et décoller pour observer la situation de par le ciel. Cependant, le combat s'intensifiait et l'épéiste n'avait pas une seconde à lui.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 11:00

Le destin d’Armanda était en marche. Plus que le destin d’Armanda même, son propre destin à lui qui se déroulait désormais sous ses yeux, écrasant de sa force implacable toutes les entités qui pouvaient vouloir se mettre en travers de sa route. C’était tout simplement jouissif.

Il se rappelait sa colère lorsqu’il avait été informé de la défaite des Marais. Sa propre armée envoyée conquérante avec pour instruction de faire tomber Sandur et qui finalement se retrouvait déconfite, prise par surprise et vaincue par la folie des Protégés ! C’était impensable, inadmissible ! Il s’était mis en route aussitôt, bénissant alors la force et la vitesse de ses robustes ailes draconiques. Cette défaite couplée à la désillusion qui l’avait forcé à détruire ses jouets principaux, c’était plus que ce qu’il pouvait supporter et accepter. Il était grand temps qu’il prenne lui-même les choses en main.

Et il l’avait fait sans faillir. Dès son arrivée à Caladon les Protégés n’avaient pu que réaliser avec effroi à quel point ils étaient sans défense face à lui, face à sa puissance et à la force irrésistible de sa magie. Il avait balayé leur maigre résistance comme on balaye un fétu de paille, n’accordant aucune clémence à ces pitoyables créatures qui se croyaient en droit de s’opposer à lui. Pauvres insectes ! Ils avaient été bien déçus et leur sang giclant contre la terre avide avait été le symbole indiscutable de sa suprématie. Ils n’avaient pas la moindre chance.

Encouragé par cette victoire facile et si prévisible, il n’avait alors accordé aucun repos à ses armées. L’est de l’empire avait été nettoyé entièrement, les terres sauvages envahies. Ce n’est qu’en se heurtant aux solides avants postes qui marquaient la frontière avec le désert qu’il s’était accordé un léger temps d’arrêt. Mais rien à voir avec les Protégés, non… Si ceux-si s’étaient targué d’avoir réussi à arrêter ou tout du moins à ralentir son avance alors ils s’étaient trompé lourdement. La seule raison à son retard c’était simplement le temps qu’il avait dû prendre pour analyser et finalement détruire la barrière des Esprits. L’aurait-il pu si ils s’étaient trouvé là ? Il n’en était pas certain. En fait il était même presque certain du contraire, mais la réalité était belle, la réalité était presque incroyable : ils n’étaient pas sur place ! Les Esprits avaient fuit. Ou bien ils préparaient une riposte quelque part, il s’en inquiétait quelque peur d’ailleurs tant leur désertion était étrange et il avait même envoyé Verith à leur recherche. Mais il aurait été idiot de ne pas en profiter, et le rouge avait donc été rappelé.

C’est ainsi donc qu’en pleine nuit en ce tout début du mois d’août, le déferlement commença sur les orgueilleux avant postes qui prétendaient leur couper la route. Quelques minutes à peine furent nécessaire pour prouver aux Protégés que non, ce n’était pas imaginable pour Vraorg de se voir interdire le passage par qui que ce soit. Force brutale et féroce magie s’allièrent pour défaire les défenseurs qui n’eurent plus d’autre choix que de courir, courir à travers le désert pour sauver leur vie. Le jour se levant peu à peu n’intimida pas les impériaux galvanisés par tant de victoire et assoiffés par la vue de ces cibles faciles qui fuyaient à travers le désert. La vision de ce dont Vraorg était capable avait fait d’eux des bêtes sauvages aveugles à tous les risques et simplement entraînés par un irrésistible élan de mort et de destruction. Protégés désormais des ardeurs terribles du soleil par la magie de celui qui se voulait leur Dieu, les impériaux se sentaient désormais invincibles. En ce jour, le protectorat tomberait, et avec lui toutes les barrières qui se dressaient entre Vraorg et le portail. Lui seul le savait à cet instant mais d’ici quelques heures, il vaincrait les Esprits. L’impatience faisait battre le sang quasiment visible en lui de par la transparence de sa peau. Il y avait si longtemps, si longtemps qu’il attendait cela !



L’affrontement de l’Oasis, à moins d’une lieu de Sandur

Des elfes… Un détachement d’une cinquantaine d’elfes rassemblés pour il ne savait quelle raison devant Sandur. Etaient-ils donc idiots ces protégés pour envoyer leurs troupes à l’extérieur alors même qu’ils savaient qu’une armée se trouvait non loin ? Il ne comprenait pas trop leurs raisons stratégiques et militaires mais une fois encore, ne pas en profiter aurait été fort dommage. C’est donc avec une volupté totale qu’il avait rassemblé ses forces magiques afin d’élever à son tour une barrière autour de Sandur. Puisqu’ils aimaient tant cela les Protégés, ils n’allaient pas les en priver… Désormais les fuyards étaient coupés de leur ville de retraite, incapables de se mettre à l’abri et c’était pareil pour les elfes rassemblés là. Il ne restait plus désormais qu’à les massacrer et ceci à portée de voix de Sanduriens qui en perdrait sans doute toute raison. Qui aurait cru que ce serait si facile franchement ?

« Verith ! Noie-les de tes flammes ! »

Les protections magiques de ses soldats contre les ardeurs du soleil permettrait à beaucoup d’entre eux de survivre à un déluge de ce type, d’autres n’y survivraient pas bien sur mais ça n’avait pas une grande importance. Ce qui comptait c’était le symbole et la vision qu’ils allaient servir aux Sanduriens postés sur leurs remparts. Une vision d’horreur qui entraînerait en quelques minutes la mort par carbonisation de plusieurs centaines de Protégés coincés entre le marteau et l’enclume. Le coup moral serait imparable, ils ne s’en relèveraient pas. Haut dans le ciel il sentait clairement l’esprit de Verith qui, comme à son habitude, luttait farouchement contre ses ordres mais il ne s’en faisait pas. Il allait obéir, il n’avait pas le choix. Et ses flammes se mêleraient à celles de son maître pour exterminer ces insectes. Hélas et alors même que l’esprit du rouge flanchait sous la force du sien, une clameur incroyable vint les détourner de leur lutte.

* Que font-ils ? *

La question ne s’était adressée qu’à lui-même mais il la sentait résonner comme un sinistre écho dans les esprits de tous ses soldats. Car oui… Que faisaient-ils ces gens ? Que faisaient-ils à courir ainsi en hurlant à la mort, eux qui devaient normalement se terrer derrière leurs murs et admirer son œuvre ? Totalement éberlué par une telle charge, l’albinos ne pu que subir avec stupéfaction le choc physique et magique qui vint s’abattre sur sa barrière. Elle vola en éclat aussitôt, sa toute puissance elle-même n’étant pas capable de s’opposer à un tel déferlement et c’est non sans moins d’ébahissement terrifié que les Impériaux durent subir l’assaut fougueux que leur imposèrent les milliers de Sanduriens sortis pour voler au secours de leurs camarades. Malédictions !

« Tuez-les ! Résistez, reformez les rangs ! Verith, détruit les ! »

Cette fois son ordre était sans appel, le rouge ne pourrait pas résister. Lui-même avait reprit forme humaine afin de lutter au milieu de ses troupes, sa lame maudite provoquant des dommages atroces et sa magie faisant instantanément le vide autour de lui. Son esprit ainsi concentré n’intercepta pas l’échange entre l’humain d’Alayia et le dragon rouge mais il ne lui fallu qu’une seconde pour comprendre que l’allégeance de ce dernier envers lui venait de voler en éclat

« Tu va regretter ça… »

Plus rien d’autre n’avait alors d’importance hormis sa rage envers le dragon rouge. Telle une serre, sa main s’éleva vers le ciel, sa magie s’emparant alors de Verith jusqu’à le contraindre à se poser, ou plutôt à s’écraser lourdement au sol. Ecrasant, son pouvoir se resserra, le dragon allait mourir là en réponse à sa résistance. Dans le même temps et de son autre main, Vraorg visa les murailles de Sandur dont un grand pan s’écroula aussitôt avec fracas.

" Rasez la ville ! "

L’écroulement de la muraille provoqua un électrochoc parmi ses hommes qui, reprenant confiance, repoussèrent avec violence les troupes qui venaient de les faire vaciller. Moins nombreux, les protégés commençaient sans doute déjà à regretter leur glorieuse sortie, ils allaient être écrasés dans la masse… Pied à pied, ils commencèrent à reculer puis accélèrent le mouvement tandis que les impériaux les débordaient sur les côtés afin d’atteindre la faille béante de la muraille. Cette fois c’était certain, Sandur tombait…

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Lorenz Wintel
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 11:24

Jet de dés : charge héroïque des Protégés

Certains personnages risquent une blessure avant la charge des Sanduriens, voir même sont mis en danger par la charge elle-même !

Dés 1 : Lewyn
Dés 2 : Orfraie
Dés 3 : Aléria
Dés 4 : Roëric
Dés 5 : Isyndar
Dés 6 : Sighild
Dés 7 : Kalyna

Résultat 1 ou 2 : blessure grave
Résultat 3, 4 ou 5 : blessure simple
Résultat 6, 7, 8, 9 ou 10 : pas de blessure


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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 11:24

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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Orfraie subit une blessure simple : elle trébuche en reculant et se fait une entorse à la cheville. Elle sera gênée pour la suite.

Isyndar subit une blessure simple : une flèche vient se loger entre deux écailles dans son poitrail. Elle sera gênée pour la suite.

Tous les autres personnages s'en sortent indemnes
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMar 17 Nov 2015 - 19:33

[GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) 53900010

Verith avait promis de gagner du temps face aux Esprits pour permettre à Alford de récupérer l'épée, cette arme lui qui permettrait de se défendre contre ces derniers. Sans doute que celle-ci serait suffisamment puissante pour permettre de faire face à Vraorg. Le rouge n'en savait rien, mais c'était fort probable. Après tout, si cette dernière pouvait tuer un esprit, alors pourquoi pas un usurpateur ? Quoi qu'il en soit, Verith aurait également apprécié de gagner du temps face au Voleur de cœur, mais celui-ci s'en prenait déjà à la barrière des Esprits et allait la faire céder. Quant aux Sept, ils ne semblaient pas enclins à venir protéger ceux qu'ils avaient promis de protéger. Ils n'en étaient que plus pitoyables. Mais après tout, face à la mort qui ne se préoccuperait pas de sa petite personne. C'était un signe de bonne santé mentale pour Verith que d'avoir peur de la mort. Celui qui n'en avait pas peur n'était rien de plus qu'un fou qui mourrait inutilement. Alors qu’il cherchait un moyen de trouver la fratrie, ou tout du moins, un moyen d’entrée en contact avec eux et leur faire perdre du temps, Vraorg l’appelant. Ce dernier lui donna l’ordre de revenir. S’il lui demandait de revenir, alors c’est qu’il était parvenu à briser la barrière et qu’il s’apprêtait à donner l’offensive. Le rouge se moquait bien morts qu’il y avait pu avoir au sein des bipèdes. Tant qu’il ne s’agissait pas de ses protégés. Aussi cette attaque, bien qu’il ne la souhaite pas, n’avait que peu d’importance. Quand bien même Vraorg se rendrait maître d’Armanda, il y avait d’autres terres par-delà la mer, d'autres continent. Il y avait sa propre race. Il y avait les Tarenth. Il y avait des bipèdes. Des opposants à Vraorg, il n’en manquerait pas. La seule chose qui importait, c’est qu’une personne puisse brandir l’épée, cette arme pouvant défaire les Esprits et surement Vraorg. Alford était loin, tant que lui pourrait la brandir, alors le Blanc pourrait être défait. C’est tout ce qui importait.

Le Voleur de cœur déploya une fois encore sa puissance pour ravager les avant-postes du protectorat, participant lui-même à la bataille, mais renforçant également ses propres troupes pour supporter le climat désertique ainsi que le combat. Le rouge participa également, très peu, bien trop concentrer sur le fait de combattre la voix d'autorité du Blanc. Il finirait par s'en libérer. Ce n'était qu'une question de temps. Son esprit était renforcé en trois années et il avait sa malédiction. Il était assuré que peu importe la puissance de Vraorg, son autorité finirait par s'effriter jusqu'à céder. Ne l'avait-il pas dit à Edwyn par le passé ? Rien ne l'arrêtait, lorsqu'il butait sur quelque chose, il continuait à frapper dessus jusqu'à devenir plus puissant que la chose qui lui résistait. C'était un fait et Vraorg ne faisait pas exception. Tôt ou tard il retrouverait sa liberté. Tôt ou tard, il pourrait combattre le Voleur de cœur et ainsi avoir l'occasion de le frapper au museau. Sur l'heure, il ne pouvait que se renforcer et apprendre plus sur son ennemi. Il avait pu l'observer, savoir que sous ses deux formes, la puissance de ce dernier n'était pas la même. Sous sa forme bipède, Vraorg était redoutable, autant par les armes que par sa magie. Mais sous sa forme draconique, il n'était qu'un combattant moyen avec une taille dérisoire pour quelqu'un de son âge. Sous cette forme sa puissance était grande, mais semblait avoir plus de difficultés à être utilisées que sous sa forme de bipède. Sans doute un avantage que le rouge devrait mettre à son profit le jour venu.

L'avancée des impériaux dans le désert était triomphale, rien ne semblait pouvoir les arrêter. Les avant-postes tombaient les uns après les autres. Les troupes du protectorat fuyaient à travers les dunes de sable en direction de Sandur, la ville du protectorat. Alors qu'ils s'en approchaient, alors qu'ils continuaient de pouvoir les rescapés des avant-postes. Les impériaux tombèrent sur une troupe. Verith ignorait pourquoi elle était là. Si c'était pour les intercepter ou tout simplement par pur hasard, ou plutôt malchance. Mais il ne sentait parmi ces nouveaux bipèdes aucune puissance à même de stopper Vraorg et l'avancée de ses troupes.

« Verith ! Noie-les de tes flammes ! »


L’ordre résonna et vint s’abattre comme un coup de massue. Massue que le rouge réussit à encaisser à l’aide du bouclier qu’était devenu son esprit. Une bataille de volonté et d’esprit s’engagea alors entre le colérique et l’arrogant. Doucement Verith perdait de l’altitude et chargeait sa gueule de flamme, mais son esprit lui continuait de lutter. Il renforçait son esprit avec tout ce qu’il pouvait pour contrer la voie d’autorité. S’appuyant sur sa malédiction qui lui interdisait de tuer. Cette interdiction pulsant douloureusement en lui pour venir frapper l’ordre mental. C’est alors qu’un grondement s’éleva. Des milliers d’âmes, des milliers chargeaient en leur direction, chargeaient droit sur la barrière magique qu’avait formée Vraorg. Le choc fut terrible et Verith pu ressentir distinctement la magie du Blanc faiblir avant que la barrière ne se brise laissant se déverser le flot de Sandurien.

« Tuez-les ! Résistez, reformez les rangs ! Verith, détruis-les ! »


L’ordre de Vraorg fut retiré, il était beaucoup plus puissant. Le Voleur de cœur était obligé d’employer plus de puissance pour le faire obéir. Il le savait, tôt ou tard, l’équilibre des forces commencerait à changer. L’esprit du rouge devenait plus fort et apprenait à résister à la volonté du Blanc. Colère contre arrogance, qui gagnerait ? Il était hors de question pour l’enfant de l’orage de baisser les griffes maintenant. Au contraire, c’était un moment parfait. Les batailles avaient toujours été des moments parfaits. L’attention et la puissance de Vraorg étaient divisées.

La malédiction du dragon pulsa dans la trame. Elle pulsa dans chaque esprit qui était présent, dans chaque âme, qu'elle soit Théocrate ou Protectorat. L'esprit de Verith au travers de sa malédiction vint toucher chaque cœur de chaque bipède et dragon en présence. Une absorption se produit. La douleur. La volonté. Le courage. La peur. Le chagrin. La joie. La colère. Et la haine. Tout fut emporté dans un tourbillon dans lequel tout esprit se vrillerait. Mais pas celui de Verith. Ce flot d'émotion vint se déverser sur le lien qui unissait Vraorg et Verith, sur cette voix d'autorité qui lui ordonnait d'obéir. Cette dernière se fragilisa sous ce martèlement soudain. L'esprit de Verith était à présent presque d'égal à égal avec celui de Vraorg. Il pouvait le repousser. Lourdement l'allégorie de la haine vint fracasser sa force mentale contre celle du voleur de cœur. Les chaines présentes dans l'esprit de Verith commencèrent à se briser. Les modifications qu'avait faite Edwyn se mirent également à agir, venant l'aider sa lutte. Il y était presque … si proche. Et pourtant Vraorg avait encore le dessus. C'était pourtant un écart si faible, mais qui en cet instant paraissait immense pour Verith. C'est alors qu'il crut ressentir quelque chose venir le pousser dans le dos. Un autre esprit venant pousser le sien. Ce dernier était faible, et même misérable en comparaison des deux puissances qui s'affrontaient à cet instant. Mais ce pitoyable esprit était aussi grand que l'écart qui séparait le colérique et l'arrogant.

« NON ! »


D’égal à égal, Verith parvint à repousser l’esprit de Vraorg et rejeter ainsi son ordre. Il n’était pas un esclave. Il était un dragon l’allégorie de la liberté ! Personne ne pourrait lui enlever ce qui lui appartenait. Il reprendrait ce qui lui avait toujours appartenu.

¤Grand Puissant Rouge, j'espère que tu viens toi aussi porter ta grande puissance auprès des tiens pour combattre l’infamie qu'est Vraorg....¤


¤J’apporte la destruction à tous ceux qui ont provoqué ma colère ! Je suis ire et animosité. Je suis Verith le dragon libre ! Je suis La Fureur Vermeille ! Je suis l’ennemi des bipèdes, mais je suis également l’ennemi de Vraorg. Et le Voleur de cœur figure loin devant vous sur ma liste d’adversaire. ¤


La magie et la malédiction du dragon rouge vinrent frapper le bipède qui lui était venu en aide, traversant le corps en entier. Verith n'était pas un ingrat. Même s'il ne l'avait pas demandé, même s'il ne l'avait pas demandé, ce bipède l'avait aidé. C'était écœurant pour le noble dragon qu'il était. Mais il serait déshonorant que de ne pas le remercier pour ce geste. Aussi quand ce dernier vint recevoir un coup, la magie du colérique commença à opérer dans ce dernier pour le soigner et sa malédiction vint lui faire ignorer la douleur. Mais alors qu'il était en train de faire cela, la voix de Vraorg retentit en lui.

« Tu vas regretter ça… »


Une force invisible vint enserrer le dragon rouge qui lâcha un rugissement avant de perdre rapidement de l’altitude. Verith était entrainé au sol. Il se débrouillant afin de pouvoir atterrir ou du moins s’écraser sans se blesser. Le sable vint l’aider en amortissant sa chute, soulevant une vague de sable. Verith ressentit alors très clairement la colère et la haine du Voleur de cœur à son encontre. Il avait l’intention de le tuer pour sa rébellion. De le tuer à défaut de pouvoir le contrôler. La mort … la peur de la mort pulsa alors dans le corps de Verith. La mort ? Oui il en avait peur. Mourir ? Non il ne voulait pas mourir, il avait encore trop de choses à faire, trop à détruire, trop de justice à rendre, trop de choses à bâtir ! Il n’allait pas mourir, il n’allait pas se laisser mourir. Il allait lutter. Cette haine que le Blanc éprouvait contre lui, Verith s’en nourrit. Cette haine que chaque bipède sur ce champ de bataille pouvait éprouver fut aspirée par le dragon de l’ire au travers de sa malédiction, venant gonfler son cœur, venant gonfler sa propre rage. Il n’allait pas se laisser mourir. Il n’avait pas l’intention de se laisser faire sans rien tenter. Il n’avait pas l’intention de mourir de la main de Vraorg. Il ferait n’importe quoi pour empêcher cela. Même s’il devait se faire consumer par sa propre colère pour résister, combattre et finalement mourir par la faute de celle-ci. Mourir de la main de son ire était bien plus honorant que mourir de celle de l’arrogance.

La force magique qui l’enserrait vint commencer à se resserrer autour de lui telle une étreinte mortelle. Vraorg avait l’intention de le broyer. Un nouveau rugissement s’échappa du dragon, mêlant à la fois douleur et rage. La trame autour de lui se mit à se tordre, des distorsions se formant. Un flux se forma le dragon se mit à créer un surplus de magie avant de l’aspirer en lui. L’atmosphère du champ de bataille commença à vrombir, l’air dans les environs du dragon sembla se tordre, comme des ondulations. Et la température. C’était le matin, le soleil pointait le bout de son nez et déjà ses rayons ardents commençaient à brûler le sable. Mais là, en cet instant, la température du champ de bataille commença à grimper.

Autour de Verith, l'air se tordait furieusement, le sable grésillait et ses écailles. Ses écailles grenât se mirent à briller, devenant rubis et reflétant la lumière de la trame qui s'activait autour de lui. Verith se mit à bouillonner. La magie, l'ire et l'animosité pulsèrent furieusement en lui.

« Ta haine … elle est dérisoire Vraorg … en comparaison de celle qui m'habite depuis ma naissance. N'ait pas l'arrogance de penser que c'est avec une force qui n'est pas la tienne que tu parviendras à me tuer. »


Les écailles du dragon rouge se mirent à pétiller d'étincelles entre le choc magique provoquer par l'attaque de Vraorg et celle qui s'activait autour de lui. Néanmoins, Verith ne semblait pas parvenir à repousser cette dernière qui se fit plus fort. Doucement, la gueule du colérique se mit à se charger de flammes.

« Verith! Relève-toi! Tu n’as pas le droit de mourir comme ça! »

Il le perçut enfin. Dans ce flot de bipèdes, dans ce flot de sentiment. Le premier porteur de son écaille. Il entendit sa voix au travers de la magie qui l’unissait toujours à son écaille abandonnée. Que les humains sont stupides. Lui mourir ? Il n’avait aucune intention de mourir, surtout pas comme ça.

« Un acte de création pour un acte de destruction… Se sont TES dires, Verith de l’Ire! Le Corbeau va détruire… Pour que le Salvateur Créé… »

La colère et la rage qui bouillonnait au sein du Corbeau. Verith pouvait la sentir. Une pointe de fierté vint naitre en lui. Il était content de voir ce bipède suivre la voie de la colère. Il s’était engagé dans celle-ci et il poursuivait son chemin. Le rouge avait hâte de voir où cela pourrait le mener.

« Il te protègera… Il est ton Héraut, le héraut de l’Ire… Il est grand temps de passer un message au Blanc. »

Verith fronça légèrement de sourcils. Que venait de dire Saemon ? Qu’avait-il eu l’audace de lui dire ? Lui, un bipède, et plus encore son protégé allait le protéger lui ? C’était le monde à l’envers, c’était au rouge d’être le protecteur de ceux qu’il avait sous sa garde et non l’inverse.

« Protège Luna et Sighild en son absence… S’il te plait… »

Le sang du rouge ne fit qu’un tour. Quoi ? Qu’est ce que c’était que ces paroles ? Un testament ? Une dernière volonté ? Qu’avait l’intention de faire cet idiot de Corbeau ? Avait-il l’intention pour la deuxième fois de commettre une erreur gravissime ? Celle de lui désobéir ? L’allégorie de la haine perçue alors distinctement Saemon en train de s’approcher de Vraorg avec l’intention de l’attaquer. Il voulait le déstabiliser pour lui permettre de le libérer ? L’esprit du dragon perça au travers de l’écaille que l’humain portait jusqu’au sien. Il était inutile de lui dire de faire machine arrière, ce serait perdre du temps et Verith ne pouvait pas se permettre de dissiper son esprit au risque de perdre la bataille qu’il menait avec le Blanc.

¤ Je t’interdis de mourir. Sache si tu désobéis à cet ordre-ci, j’irais jusqu’au palais de Mort pour te récupérer et te faire subir de pire tourment que Vraorg lui-même peut infliger. ¤


Le Corbeau chargea une ultime fois en direction de son ennemi avec l’intention de le déstabiliser.

L'énergie de Vraorg s'affaiblit soudainement. Saemon avait réussi ! Celui-ci venait de perdre sa pleine concentration pour user de ses terribles pouvoirs. L'esprit de Verith qui n'était plus qu'une cacophonie terrible d'émotion vint éclater les dernières chaines que ce dernier avait pu placer sur son esprit, se libérant totalement. L'étau autour de Verith s'affaiblit considérablement, suffisamment pour que le rouge puisse le repousser avec sa propre magie. Lourdement il posa ses pattes sur les dunes de sable qui s'éclatèrent. Après avoir pris un bon point d'appui, le rouge commença à se redresser. Les flammes de sa gueule commencèrent à s'échapper, venant onduler doucement en face de son museau, avant de commencer à former une spirale qui s'abattit sur l'avatar de la colère. Les flammes virent s'enrouler autour de son corps, se nouant les unes aux autres comme les maillons d'une chaine. Bientôt le rouge fut presque intégralement recouvert de faibles flammes. Verith parvint à repousser l'attaque magique de Vraorg et se redressa violemment, venant s'élever sur ses pattes arrière en déployant largement ses ailes. Ouvrant sa gueule, il poussa un rugissement terrible, monstrueux, terrifiant. Comme si toute la haine du monde était contenue à l'intérieur. Une colonne de flammes montant en direction des cieux émana du dragon libre. Une terrible fournaise se dégagea de lui-même de même qu'un vent ardent.

« VRAORG !!! »


L'esprit de l'enfant de l'orage retentit, rugissant le nom de son ennemi. La colonne se dissipa et laissa apparaitre un dragon intégralement recouvert de flammes. Brasier vivant, sa silhouette était à peine distinguable dans cet amoncellement. Une puissante magie émanait du colosse de flamme de même qu'une chaleur effroyable. À ses flammes vinrent se joindre les ténèbres. L'ombre projetée par Morneflamme, le carcan de Verith, vint s'allier au feu dans une valse terrible d'ombre et de flammes. L'avatar du feu reposa ses pattes avant dans le sol provoquant un tremblement, en même temps qu'un sifflement du sable en train de brûler sous lui.

« Arrogante … arrogante créature. Il est temps pour toi de payer l’affront. Le son de ton agonie ne sera que douce symphonie. Ta chair calcinée sera mon banquet. Le brasier de mes flammes sera l’éclatante lueur de cet évènement. Ma rage passionnée sera l’unique thème de notre discussion. Et mon ire, l’ultime valse de cette fête.

La terre tremblera, le ciel vibrera, l'eau deviendra vapeur, la végétation deviendra cendre et le feu deviendra un gigantesque brasier ! La magie s'affolera et se déchirera. La vie périra, la mort dominera.

Il est temps ! Temps de marquer la mémoire de ce monde, dans l'espoir que plus jamais elle ne fasse défaut. Tous se souviendront de cet instant mêlant terreur, admiration et respect où toi l’infâme mourra. Que ce festival de ma grandeur plus jamais ne se reproduise ! Que plus jamais ma liberté me soit retirée ! Que plus jamais je n’ai à rappeler ce que je suis !

Je suis Verith de l’ire, le dragon libre !

Ce festival est le reflet de la puissance draconique, cette race que tu as déshonorée, cette race que tu as abandonnée. Ce déshonneur, cet affront, tu l’as fait à tous les dragons ! Nous sommes créatures sans égales, nous sommes les dragons ! Et toi misérable inconscient va sur l'heure subir les festivités que tu as déclenchées. »


Les muscles de Verith se contractèrent avant qu’il ne débute une charge féroce en direction de Vraorg. La terre trembla et les dunes de sable volèrent en éclat en même temps qu’une trainée incendiaire se dessinait derrière lui. L’esprit du rouge se projeta contre le blanc.

¤ Tu es l’être le plus répugnant de notre race. Tu revêts l’apparence de ses êtres inférieurs que sont les bipèdes. Tu revêts l’apparence révoltante des esprits. Tu as perdu toute fierté, tu as perdu tout honneur, toute dignité. Tu n’es pas un dragon, tu es une abomination et je vais y mettre fin. S’il te reste un soupçon d'orgueil draconique, affronte-moi comme notre race le fait ! ¤


Verith avait pu s’en rendre compte. Vraorg avait plus de difficulté à déployer sa puissance sous sa forme draconique et priver de cette puissance, réduite à sa simple forme originelle, le rouge était certain de pouvoir le battre. Il fallait frapper l’extrême arrogance de ce dernier et le pousser à faire cette stupidité. L’esprit de Verith frappa à nouveau celui de Vraorg pour partager des paroles.

¤Tu es un bâtisseur, Verith de l'Ire. Né pour t'opposer à la destruction .Tu t'apercevras un jour que tu le peux, et le destructeur te craindra. ¤


La voix d'Edwyn retenti bientôt suivit par celle de Verith dans une ultime provocation. L'arrogance naturelle de Vraorg et la haine qui l'habitait en ce moment. Il comptait sur ça pour lui faire rependre sa forme draconique et le combattre comme il avait combattu autant d'ancestraux avant lui.

« Es-tu le couard décrit par Edwyn ?! Fait moi face Vraorg ! »


Quelques secondes après le début de sa charge le rouge arriva à portée du Blanc, leva une patte qu'il vint replier pour former un poing, et le projeta en direction de Vraorg pour le frapper de toute sa force. Il contacta ensuite Saemon pour lui dire de se retirer, les forces qui allaient s'affronter ici le dépassaient, et les flammes de son arme allaient brûler tout bipède qui aurait le malheur de s'en approcher. Mais le rouge n'était pas certain que le Corbeau l'écoute ou n'en fasse qu'à sa tête encore une fois.


Sort utiliser => Le festival du dragon (cf fiche Verith)

Citation :
Directive : Saemon vient au secours de Verith. Vraorg se déconcentre donc de Verith et grâce aux encouragements mentaux de l’humain ce dernier parvient à s’en libérer très vite. Aussitôt il s’élance au secours de l’humain, bien décidé à faire payer l’albinos…
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Sighild Arnbjorn
Sighild Arnbjorn
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Espionne

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMer 18 Nov 2015 - 20:30

Emportée par le flot. Voilà dans quelle situation elle s'était retrouvée en un rien de temps quand les Protégés s'était mis à fuir l'arrivée soudaine des forces impériales. Comme bon nombre de ses pairs protégés, elle avait été stupéfaite de voir les ennemis arriver en un véritable et puissant raz de marée, comme jailli de nulle part. Personne n'avait pensé les voir arrivé ; du moins, pas aussi vite après la défaite cuisante de Caladon. Comme Sighild, bien des Sanduriens avaient cru avoir le temps de se remettre de cette perte dévastatrice pour encore tenir tête contre Vraorg. Mais c'était sans compter sur le désir de Vraorg en personne de continuer sur sa lancée et d'en finir une bonne fois pour toutes avec l'épine dans le flanc que représentaient les ennemis à ses horribles ambitions.

Dans la vague de fuite et de panique dans laquelle elle s'était retrouvée prise, la Nordique avait entendu des cris effrayés parmi lesquels : les Théocrates approchaient ! La barrière est tombée ! Bien d'autres rumeurs poussées par la peur avaient retenti à ses oreilles. Mais c'était le choc d'entendre que la barrière était tombée ! Comment ? Et les Esprits ? Que faisaient-ils ? Avaient-ils décider d'abandonner tout le monde à leur sort ? La Montagnarde avait serré les dents à cette affreuse perte. Les Impériaux étaient plus nombreux qu'eux et mieux armés, avec le Vil Blanc à leurs côtés. Mais ce n'était pas une raison pour se laisser gagner par la crainte de mourir, de tout perte. S'il fallait se battre, même si c'était l'ultime bataille, Sighild était bien terminée à ne pas y laisser la peau sans combattre.

Elle tenta à plusieurs reprises de se sortir du courant qu'était la fuite des protégés. Jouant des coudes, elle réussit malgré la débandade à s'extirper. Elle trébucha même et se retrouva à plat ventre dans le sable, voyant un peu plus loin en direction de Sandur un étrange rassemblement...Comme si un mur invisible se dressait sur la route des protégés pour les empêcher de se retrancher à Sandur. Sans se poser plus de question, s'assurant qu'elle n'avait pas abîmer son arc dans sa chute et qu'elle avait bien son carquois en place et empli, elle se mit à courir, se retenant de jeter un regard autant vers les Protégés pris au piège par la magie de Vraorg que vers les troupes adversaires qui se rassemblaient pour provoquer un véritable massacre contre les malheureux incapables de rejoindre les alliés dans la cité. Elle courut et courut, pour se trouver un point idéal pour planter d'une flèche chaque adversaire qu'elle saur viser. Même si les chances de gagner étaient réduites à rien, absolument à rien, elle mourrait en véritable Glacernoise. Jusqu'au bout !

L'inattendu se produisit, véritable miracle inimaginable. Préparant son premier trait en l'encochant, elle entendit une puissante clameur et elle fut saisie en voyant les Sanduriens sortir de la ville, poussant un hurlement comme pour effrayer le mal qui se dressait non loin de leurs murs. Devant cet afflux inespéré de renforts, elle sourit d'une certaine joie en voyant l'hésitation des Théocrates devant la volonté des Protégés de montrer leur force ! Même Vraorg n'avait pas du imaginer que les Sanduriens oseraient braver sa puissance et sa présence. C'est était tellement merveilleux qu'elle ne prit pas immédiatement garde à ce qui s'en suivit.

Ce fut une ombre menaçante qui la tira de son émerveillement face au début de revirement. Elle leva la tête et avec effroi, contempla la silhouette imposante d'un dragon rouge. Juste avant, elle avait ressenti des émotions tellement contradictoires qu'elle pensait avoir eu un effet secondaire du choc provoqué par la forte présence des Impériaux. Il n'en était rien. Elle ne pensa de toute façon à rien d'autres qu'au saurien rouge qui chutait. Ce dernier lui tombait littéralement dessus ! Les yeux écarquillés, elle se mit à courir aussi loin qu'elle le pouvait, peinant à quitter la chute du grand écarlate qui se tordait dans tous les sens. Elle ne se posa aucune interrogation, enhardie par le rugissement tonitruant qui vibrait jusqu'aux tréfonds de ses os. Elle devait vite courir pour ne pas se faire écraser par le massif écailleux !

L'onde de choc vibra dans le sable. Le sol trembla de l'atterrissage forcée de Verith. Sighild n'eut pas besoin de se retourner pour se jeter à terre, protégeant sa tête de ses bras. Un réflexe acquis quand on apprend à vivre avec le caractère parfois capricieux des montagnes. Sauf que là, ce n'était pas des rochers qui déboulaient des pentes rocailleuses, mais un vent empli de milliers et de milliers de grain de sable. Cela manqua de totalement la recouvrir et même de l'étouffer. Une fois la brève et cinglante bourrasque de sable, elle se dégagea quelques peu étourdie de ce qui venait de se produire. Elle réussit à s'asseoir dans le sable, les yeux écarquillés de voir l'immensité écailleuse qui se débattait à proximité. Même si la poussière du désert flottait encore dans l'air, elle arrivait à voir le Dragon de l'Ire se débattre contre les liens invisibles. Elle crut voir des étincelles crépiter des écailles du saurien écrasé au sol.

Elle posa un genou sur le sable. Le matin se levait et la poussière obscurcissait encore son champ de vision. D'une main, elle fouilla autour d'elle pour retrouver son arc. Elle se sentait démunie sans lui, surtout que le dragon n'était pas tombé sans raison. Les troupes ennemis les environnaient sûrement pour profiter de l'aubaine d'un dragon à terre pour le pourfendre vite et bien. Ses doigts se refermèrent sur le bois familier de son arme et l'extirpa du sable.

Rassurée de le sentir en main et toujours en état de tirer des flèches, elle stoppa ses gestes quand elle discerna une silhouette humaine. Même dans l'air qui se désemplissait des micros particules sableuses, elle découvrait dans cette forme une posture fière et arrogante...trop arrogante....Son cœur avait déjà identifié l'être. L'abject, le vil.... l'infâme blanc. Son cœur se resserra, à la limite d'exploser tellement son rythme devint fou.

La haine du dragon de l'Ire était palpable à un point que Sighild en tremblait. L'envie de fuir lui vrillait les entrailles, mais elle restait figée sur place. Elle avait Vraorg en face d'elle.... Elle était saisi.... comment cela pouvait être possible ? En même temps, elle contemplait avec une certaine frayeur contemplative le saurien écarlate. Puis un inattendu se produisit encore. Ses yeux émeraude furent instantanément attiré par une autre silhouette qui surgit là aussi de nulle part, comme venue elle même du ciel. La jeune archère écarquilla les yeux quand elle reconnut Saemon. L'assassin se jeta sur le dragon blanc à l'apparence humaine. Elle aurait tant voulu crier, mais sa gorge s'était déjà nouée, redoutant l'inéluctable. Le geste sans doute final de Saemon avait du avoir un but bien précis en tout cas.

En quelques secondes après l'intervention du Corbeau Le dragon rouge semblait avoir retrouvé ses moyens. Il se redressa en majesté et poussa un rugissement empreinte de colère et d'une rage comme jamais la Montagnarde n'en avait entendu de sa vie. Le dragon de l'Ire n'était plus que flammes rougeoyantes avide de déverser sa vengeance enflammée contre le Blanc.

Entre l'action du Corbeau et l'enflamment du dragon qui n'était plus que rage de feu tout s'éatit passé dans un étrange flou, comme si le temps s'était mis à s'étirer pour que Sighild puisse subir chaque instant de ce que ses yeux voyaient. Le rire de Vraorg raisonnait à ses oreilles comme un écho étouffé. Même le nouveau cri puissant de Verith ne parut pas l'atténuer. Elle n'avait que ce rire en tête... monstrueux et insuportable. Le vil Blanc ricanait, encore et encore. Même après avoir renversé le Corbeau comme s'il n'était qu'un frêle fétu de paille. Même après que Verith ait soufflé un geyser de flamme. Rien ne la détournait du dos de Vraorg.

Lentement, elle se remit debout. Dans un geste fluide, elle avait saisi une flèche hors de carquois, l'encochant à la corde qu'elle tendit aussitôt. Un geste qu'elle avait des milliers de fois répétés depuis le premier jour qu'elle avait tenu un arc. Elle visa Vraorg, cette cible qu'elle avait toujours aspiré à avoir dans sa ligne de mire...Le Blanc qu'elle avait tant espéré voir un jour tombé et mourir lentement pour payer le prix de la destruction de sa patrie, de la mort de bon nombre des siens. De son père. De son mode de vie.... de la perte irremplaçable de tant d'âmes innocentes à travers toute l'Armanda. De la souffrance qu'il avait imposé à des gens comme le Corbeau en les pliant contre leur volonté...Même si elle pressentait que son tir ne ferait rien, peut être que sa flèche suffirait à détourner l'attention de Vraor, pour laisser le champ libre à l'écailleux enflammé de se battre contre lui. Elle n'était qu'un pion dans l'échiquier de la bataille. Peut être sa dernière, mais une occasion comme cela, elle n'en aura plus jamais aucune autre.

Une telle opportunité de lui faire payer tous ses méfaits.... du moins de tenter de lui faire coûter à la douleur qui avait suivi Sighild depuis la destruction de Glacern...

Le feu émis par Vraorg lui piquait la peau. Elle percevait l'intense chaleur malgré la distance qui la séparation du dragon qui faisait face à Vraorg. Elle plissait les yeux pour ne pas être gênée par l'intensité de cette chaleur. Vraorg, sa seule cible....Plus rien d'autres n'exista le temps qu'elle le visa. Rien... même pas son rire malfaisant.... Elle lâcha la corde qui propulsa son projectile acéré vers l'Infâme....

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 10:36

Jet de dés : affrontement de Saemon/Verith/Sighild contre Vraorg

Grâce à leur solidarité, les trois combattants parviennent à s'assurer de bonnes chances de réussites contre Vraorg (15% Saemon, 25% Verith, 30% Sighild avantagée par son placement dans le dos du tyran).

Jet d'un seul dés en "travail d'équipe", un résultat supérieur à 3 est une victoire. Un résultat inférieur mettra les 3 combattants en danger de mort (blessure gravissime et sortie d'intrigue pour Sighild, nouveau jet de dés pour Saemon/Verith déterminant leur degré d'éventuelle blessure).

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 10:36

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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Vraorg bloque l'attaque de Saemon sans mal et s'oppose à Verith avec amusement. Il cesse néanmoins tout net de rire lorsque la flèche de Sighild vient se planter soudainement dans son dos !

Blessé gravement, il hurle de fureur et émet une onde magique surpuissante qui propulse tous ceux qui l'entourent (dragons compris) à quelques mètres puis il reprend forme draconique et semble récupérer ainsi son énergie même si du sang teinte ses écailles. Rugissant toujours de rage, il s'envole alors droit vers Sandur !
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 18:22

Pour Kälyna, il n’existait pas plus beau moment que celui-là. Il était là, à ses côtés, et ils marchaient ensemble dans la même direction. Si elle étendait le bras, elle pouvait le toucher, geste qu’elle ne se permit pas. Mais l’idée que cette possibilité existait la submergeait de joie, sentiment qu’elle avait cru perdu au plus profond du gouffre ténébreux de son âme. La prêtresse blanche était obnubilée par lui, par cet être qui savait faire battre son cœur comme nul autre et qui accaparait toutes ses pensées. Qu’est-ce qu’elle aimait Vraorg, de tout son cœur, de toute son âme et chaque parcelle de son être lui appartenait. Elle était son Inséparable et il faisait si longtemps qu’elle n’avait pas ressentie toute cette euphorie. C’est seulement aux côtés du Dieu que tous les Armandéens détestaient qu’elle se sentait bien et jamais elle ne s’était sentie aussi énergique. C’était le prix à payer pour être une aberration de la nature créée par un Totem qui s’était amusé ou plutôt qui s’était trompé en la liant au puissant dragon blanc. Infâme, monstrueux, horrible, inhumain, abjecte, Voleur de Cœur, Fléau du Monde, peu importe les termes que l’on employait lorsqu’on lui faisait référence, c’était le seul être au monde qui importait pour l’elfette et elle n’avait d’yeux que pour lui. La triste réalité était que Vraorg n’avait d’yeux que pour lui-même, mais même cela elle ne pouvait pas lui en vouloir. Aimer c’était savoir pardonner et savoir faire des sacrifices. Tant pis si ce n’était pas de l’amour qu’elle voyait briller dans son regard lorsqu’il la regardait, elle se plaisait quand même à plonger dans cet océan pâle qui s’avérait au moins être absent d’aversion à son égard. Il ne la détestait pas et cette simple pensée la rassurait. Qu’il l’aime ou qu’il ne l’aime pas, l’Inséparable avait suffisamment d’amour à partager pour deux et elle ferait tout pour lui.

Le maître lui avait adressé la parole et elle avait dû se contrôler pour ne pas sautiller de joie comme un enfant à qui l’on venait de remettre le plus merveilleux des cadeaux. Il lui accordait sa confiance et elle ne comptait pas le décevoir. Ils n’allaient pas être séparés longtemps et après cette guerre, ils se retrouveraient à nouveau. La dame d’Althaïa n’avait pas envie de s’éloigner de lui, mais elle le devait et son cœur hurla davantage à chaque mètre l’éloignant de son bien-aimé.

Menant ses troupes, la prêtresse blanche s’engouffra dans Sandur par la brèche de la muraille créée par Vraorg. Si le blanc voulait voir le sang des Protégés couler, c’est avec plaisir qu’elle lui offrirait un désert écarlate. Ses victimes tombaient sous ses sorts, aidés par ses alliés qui n’hésitaient pas à arracher la vie à quiconque croisait leur chemin. Enfants, hommes et femmes, soldats ou non, personne n’était épargnée. Elle fut toutefois surprise par tant de vigueur de la part de ses adversaires. L’espoir était un sentiment puissant et qui semblait pouvoir faire des miracles.

Kälyna perçut le rire de Vraorg résonner à travers tout le vacarme de la bataille. Quelle belle musique à ses oreilles pointues! Mais son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle l’entendit hurler et qu’une vague de joie s’éleva parmi les Protégés. Impossible! Vraorg ne pouvait pas être blessé! Il était plus fort que tout. Ce ne fut qu’à ce moment précis que des doutes surgirent dans son esprit et qu’elle commença à ressentir de la peur. La prêtresse blanche n’avait pas peur de mourir. Sa plus grande crainte était plutôt qu’on lui arrache son bien-aimé et son cœur par la même occasion.

- VRAAAAOOORRG!

L’elfette avait hurlé à pleins poumons, repoussant magiquement les quelques soldats qui voulaient bloquer son chemin. Elle n’avait pas besoin de poser l’or triste sur les cieux pour savoir que Vraorg y était sous sa forme draconique. Liée à lui, elle savait à chaque instant où il se trouvait. Où se dirigeait-il? Cela était incertain, mais il semblait voler en direction du portail du plan astral qu’il voulait tant atteindre. Ce qu’elle savait, c’était qu’elle devait le rejoindre. Elle ne pouvait pas rester ici en sachant qu’il était là-bas et qu’elle pouvait lui venir en aide. Le reste n’avait plus d’importance.

Sans attendre une seconde de plus, Kälyna s’élança dans les rues de Sandur en direction du portail. Elle repoussa quiconque se mettait à travers de son chemin et massacra sans pitié ceux qui étaient trop bornés à vouloir l’arrêter. Ne comprenaient-ils pas qu’elle n’avait pas de temps à perdre?! Elle avait presque atteint la forteresse des Esprits lorsqu’elle entendit des mots qui lui glacèrent le sang. Vraorg pouvait être tué? Mensonge que cela était! Heureusement, ils ne l’avaient pas encore remarquée et elle put se concentrer sur leur plan. Ils avaient en leur possession un artefact capable de vaincre son maître? Impossible! Comment avaient-ils pu mettre la main sur un tel artefact sans que les Théocrates ne le sachent? Elle n’aimait pas cette idée. Elle ne voulait pas y croire, mais ça avait l’air plus que sérieux. Si ces Protégés réussissaient à atteindre Korentin Kohan comme ils planifiaient de le faire, ça sonnait comme la fin.

La rage s’empara de la dame blanche. On ne pouvait pas tuer son Inséparable! Tant qu’elle vivrait, elle ferait tout pour l’en empêcher et cela en commençant par leur arracher des mains ce puissant artéfact. Par amour pour lui, si elle devait se tuer à la tâche, c’est sans hésitation qu’elle le ferait.

- Je vous tuerai tous et offrirai votre cœur à Vraorg!

L’or triste se posa sur Alford, le seul homme qu’elle reconnaissait parmi les combattants qui l’entouraient. N’était-il pas supposé être mort? Si une première fois n’était pas suffisante, elle s’assurait que celle-ci soit la bonne. Bien sûr qu’ils comptaient riposter et un combat effréné débuta alors. Attirant la magie en elle, une pluie de lumière descendit du ciel et des explosions magiques fusèrent de partout. Une flèche se ficha dans son l’épaule, mais ce n’est pas cela qui l’empêcha de lever les mains au ciel et d’invoquer le déluge lumineux sur ses ennemis.

Rien ni personne ne serait épargné. Les bâtiments de sable s’écroulèrent sous l’attaque magique, le sable se teinta de rouge et un nuage de poussière se leva. Sonnée par les propres conséquences de son attaque, Kälyna se releva pour ensuite vivre une vision d’horreur sous les yeux : elle n’avait pas tué tout le monde!



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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 19:57

Après plusieurs jours à avoir débarqué sur les côtes du désert, et à avoir dû traverser celui-ci pour rentrer au protectorat. S'il y avait bien un sentiment que ressentait bien Alford en cet instant c'était le questionnement que ce soit celui au sujet de l'épée astrale, et de son efficacité surtout dans ce t état, et aussi celui à propos de l'accueil que lui ferait les protégés, après tout il était le traître. Un ennemi publique connu, et reconnu du protectorat malgré lui, et à tort... Mais bon il était trop tard pour faire machine arrière de toute manière, et ce qui devait être fait serait fait. Donc l'équipage avançait à bonne allure vers Sandur… Car l'épée astrale devait être rapporté au protectorat au plus vite.

Mais malheureusement peu avant d'arriver à Sandur, et ne sachant rien de ce qui se passait là-bas Alford, et les membres de l'équipage virent soudainement de la fumée s'élever dans le ciel dans le direction de Sandur… Que se passait-il ? Personne ne le savait vraiment, mais tout le monde devina qu'il était essentiel de se presser, et c'est donc par une matinée nuageuse heureusement donc sans le soleil tueur aux aguets qu'ils pressèrent le pas. Déterminé à arrivé le plus vite possible à destination!

Et ce qu'ils virent une fois arrivé à destination était saisissant… Une bataille faisait rage, une bataille telle qu'Alford n'en avait jamais vu de ce genre auparavant… Une bonne manière de faire connaissance avec le protectorat en somme… Serait-il arrivé trop tard ? Pensa t-il avec angoisse…. Il n'en savait trop rien, mais quoi qu'il en soit il n'était guère temps de s'attarder ici en dehors des murs alors que les protégés se battaient pour leur vie… Heureusement la bataille était si forte qu'ils n'eurent aucun mal à rentrer dans Sandur, restait maintenant à trouver Korentin, et pour tout avouer Alford avait à la fois hâte, et pas du tout hâte de cela, mais bon il fallait se presser après tout pour qu'il reste un espoir… Vers le portail Astral au cœur de la bataille là où devait se trouver Korentin, mais malheureusement…

Peu après qu'on ait parlé du plan visant à tuer Vraorg grâce à l'artefact une elfe leur tomba dessus, visiblement une mage d'une très grande puissance vu ce qu'elle fit… On n'eut pas à le dire deux fois à Alford pour que ce dernier se mette rapidement hors de portée des explosions avec quelques sort bond bien placés, et remerciant au passage son armure en os de dragon qui absorba une bonne partie du choc magique qu'il encaissa avec le souffle d'une des explosion qu'il avait évité de peu… Il hésita donc juste après cela à la conduire à adopter alors que le brouillard dû aux explosions plana, mais cela ne dura guère, et il fit donc la belle… Honteux de cela, mais sachant que c'était ô tant nécessaire… Il laissa donc là l'équipage à cet affrontement ô combien périlleux, mais bon après tout c'était des mages plus que puissants, et des soldats d'élites qui constituaient cette troupe donc ils arriveraient à se débrouiller probablement, et puis ils semblaient encore en état de se battre alors que Alford avait quitté leur compagne... l'elfe allait avoir de quoi se faire des soucis en somme...

Bon du coup même s'il n'était pas du tout du genre à apprécier le fait de laisser de pauvres bougres se sacrifier pour lui. Gorder savait une chose, il devait apporter cette partie de l'épée pour que cette dernière soit reconstitué, et pour que le Blanc puisse être pourfendu avec. Et il devait aussi survivre car il détenait le contrat originel et que ce dernier devait perdurer, et surtout ne pas disparaître avec lui. Il fit donc un rapide tour sur lui-même tout en prononçant diaphanum pour devenir invisible, et continuer à s'enfuir tout simplement. Néanmoins l'effet de la tunique finit par se dissiper en rencontrant un obstacle, heureusement il était déjà loin de la source de danger, avec toujours l'artefact en main. Alford dégaina donc son épée de lumière suite à cela, et sur son chemin il y eu en effet des péripéties, et il dansa avec son épée pour les terrasser. Triomphant des ennemis qui se présentaient à lui quels qu'il soit alors qu'il se mettait à la recherche de Korentin…

Résultat il avait du sang sur lui, et sa lame de lumière bleuté était déjà écarlate de ce dernier lorsqu'il vit Dawan arriver devant lui, retenant un réflexe de défense sous le coup de la surprise Alford regarde l'elfe avec étonnement, puis ils eurent une rapide discussion concernant plusieurs sujets. Concernant l'artefact que Gorder avait en main, le fait qu'il fallait le confier à l'apprenti baptistrel, et qu'il devait effectivement protéger sa vie à toux prix car il était détenteur du contrat originel qui régulait le destin futur de la création elle-même. L'idée d'être ainsi traité comme un bien à protégé ou autre ne lui disait rien, il n'aimait pas cela. Pas l'idée que d'autres doivent sacrifier sa vie pour lui… Mais il devait accepter, après tout c'était sans doute le choix le plus sage.

Il alla donc se rendre effectivement auprès d'Aléria la baptistrelle qui l'avait soigner il y a deux mois de cela, et des rôdeurs elfique visiblement. Ces derniers n'ayant d'ailleurs pas du tout l'air ravi de la voir, ce qui était ô combien compréhensif même si à tort vu qu'ils ne connaissaient pas le fin mot de l'histoire, pas grand monde le connaissait...

« Je suis Alford Gorder, vous me connaissez sans doute en tant que traître, mais bon disons que l'on a pas le temps de converser à ce sujet, Aléria vous le confirmera, mais je dois sortir d'ici vivant à tout prix… Et il faut que vous m'y aidiez au plus vite. » Dit-il simplement alors que les regards des rôdeurs se braquèrent sur le traître, ce dernier ayant d'ailleurs comme toujours son amulette d'apaisement sur lui pour aider à ce que le message passe. De toute manière il n'y avait pas de temps à perdre, il devait sortir d'ici vivant pour le bien du futur… le contrat originel ne devait surtout pas être perdu après tout.

Les rôdeurs se retrouvent donc avec la mission de l'évacuer, et de le protéger pour sauvegarder le contrat original. Alford amère de cela, et du fait qu'il ne peut aider les combattants de Sandur face aux théocrates rengaina enfin sa lame de lumière, et décida de suivre le mouvement des rôdeurs. Il fallait maintenant sortir d'ici vivant, et cela s'annonçait assez périlleux, mais bon pas comme s'il n'était pas habitué aux périls divers, et variés de toute manière.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 23 Nov 2015 - 3:44

Les cris de guerre des soldats résonnèrent dans le cœur d’Aléria comme une grande bouffée d’air libératrice, les soldats de Sandur leur étaient venus en aide. C’est en compagnie d’Orfraie et de ses hommes que l’humaine se replia vers la ville, une pensées pour les pauvres gens qui tomberaient sous la chaleur du soleil. Le chant de la pluie résonna dans les oreilles des protégés suite au soin que la baptistrelle offrit à l’elfette, rapidement, mais de manière appliquée afin de ne pas rater son sort. Elle respirait régulièrement, tentant de rester calme et rassurante, de garder le contrôle afin de pouvoir continuer à aider les protégés par sa magie.

Aléria comprit pour la première fois de sa vie le désir de violence des hommes, les pulsions agressives. Des hommes et des femmes impuissants sous les lames, des jeunes filles, des adolescentes et des femmes soumises aux corps des théocrates. La baptistrelle avait envie de croire en un monde où tous savaient être pacifiques, mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir leur mort, elle réclamait justice pour les vies prises et celles qui s’effondraient. La Chanteciel tenta d’offrir ses soins aux plus blessés, mais elle comprit rapidement que les corps et les blessures se multipliaient, que ceux qui seraient guéris maintenant rencontreraient des théocrates sous peu.

Les hommes de la princesse s’arrêtèrent lorsqu’Aléria reconnut Dawan, puis Alford. Il devrait être sur un autre continent, caché des esprits, il ne devait pas venir à Sandur, c’était du suicide et autant dire du terrorisme, Dracos savait ce qu’il pouvait emmener avec lui dans la mort si le contrat était détruit, ce n’était pas le moment de faire pareille expérience ni de philosopher sur la nécessité du contrat. L’humain se présenta bien maladroitement et se fit attaquer par un homme d’orfraie, attaque que la Chanteciel stoppa d’un simple ordre ‘’Arrêtez!’’, mot qui troubla le soldat, n’étant pas sous l’autorité de la femme. Elle se tourna vers la princesse, un regard inquiet ancré au creux de ses yeux.

-Orfraie…Je te promets de t’expliquer une fois à l’abri, fais-moi confiance…Il doit absolument sortir d’ici, demande à tes hommes de le protéger.

Elle se retourna vers Dawan, épée à la main, image bien chimère. Ne meurt pas s’il te plait, dit-elle avant de le prendre dans ses bras et de s’éclipser vers un endroit plus ombragé de la ville.

-Alford a en lui un Artéfact que Néant portait avant lui. On l’appelle le contrat originel, il stipule que les esprits devront accepter de mourir, afin de laisser leurs créations vivre dans un monde paisible et heureux…S’ils sont assez sages.


La baptistrelle porta un regard furtif autour d’elle, ne sachant que croire de ses précédents propos sur ce contrat. Elle ne savait plus du tout, elle semblait oublier la source de toutes ces batailles, mais elle sentait le plaisir de certains théocrates de tuer, de violer…

-Il doit sortir de la ville, je te propose de nous diriger vers les souterrains…


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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 23 Nov 2015 - 13:30

Les cris des protégés, sortant de Sandur, réussirent à surprendre la Rôdeuse. Celle-ci se surprit à tourner la tête vers la ville alors que sa flèche fusait encore dans l'air. Grâce à sa vision d'Elfe, elle parvint à repérer son neveu, Aegnor mais également l'Alayien Christan Weren et beaucoup d'autres, des visages qu'elle avait croisée au cours des six derniers mois. Lorsque la barrière vola en éclat, la guerrière se prépara à l'arrivée de la charge, au risque d'être blessée par celle-ci. Fort heureusement, les protégés évitèrent les Rôdeurs en passant à côté d'eux, mais un homme ayant l'air particulièrement apeurée rentra de plein fouet dans Orfraie, qui recula et trébucha. Si elle parvint à ne pas s'écrouler sur le dos, sa cheville droite se tordit douloureusement, lui arrachant un gémissement de douleur. Lorsqu'elle tenta de se redresser, elle se rendit rapidement à l'évidence : elle était foulée. Fort heureusement, Aléria se trouvait non loin et celle-ci pu soigner sans difficulté sa cheville meurtrie, son chant résonnant agréablement aux oreilles de l'Elfe.

Celle-ci demeura calme face à l'horreur de la bataille, son esprit se scindant de lui-même en plusieurs parties. Il n'y avait plus de place pour la peur et l'appréhension, l'Elfette retrouvait désormais de vieux reflexes. Les Rôdeurs se replièrent vers Sandur, les batailles rangées étant loin d'être une situation favorable pour ces guerriers davantage portée sur la discrétion et les opérations en finesse. Toutefois, ils ne se laissaient pas pour autant démonter et abattaient de leurs flèches tous les ennemis se trouvant sur leur route.

En pénétrant dans Sandur, Orfraie grimaça. Son ouïe était très fine, la faute à son totem, et le fracas des combat était encore plus important ici. Et les cris, aussi. Si Aléria soignait les blessés, la Rôdeuse donnait la mort. Chaque théocrate se voyait percer d'une unique flèche. Si Orfraie ne prenait pas le temps de viser avec précision, l'enchantement de Palantir guidait la flèche vers le point faible le plus découvert, tuant sur le coup. Et elle ne risquait pas de manquer de munition grâce à son carquois d'abondance.

Soudainement, Aléria se stoppa net. Le regard d'Orfraie se posa aussitôt sur un Elfe et sur un Homme, qu'elle ne connaissait pas. L'un de ses rôdeurs, prenant l'homme pour un théocrate, s'apprêtait l'attaquer lorsque la Maître Baptistrelle le stoppa d'un mot. La Générale ordonna à son guerrier de retourner à sa position et de surveiller les alentours, le temps que cette affaire soit tirée au clair. La chanteciel se tourna vers Orfraie à cet instant, toute l'urgence de la situation lisible dans ses yeux. La jeune femme ne passa pas par quatre chemins et ne s'épancha pas non plus en explications, demandant à la Rôdeuse et ses hommes de protéger l'homme. En temps normal, elle aurait demandé des explications … Mais elle faisait confiance à Aléria. La princesse donna donc ses ordres, observant du coin de l'œil la Chanteciel serrer l'Elfe dans ses bras avant de poursuivre vers un endroit plus calme. La générale vint se poster aux côtés de la Baptistrelle, en quête d'explications, tandis que les Rôdeurs se plaçaient en formation autour d'eux afin de les protéger. Aléria expliqua sommairement les choses à l'Elfe, qui prit compte de l'ampleur de la situation et de la mission qui était désormais la sienne. Toutefois, ce contrat fit frissonner de peur et d'appréhension la guerrière. Être assez sage ? La situation actuelle prouvait que les créations des Esprits ne l'étaient pas. Ou pas encore.

Les souterrains offriraient effectivement une bonne protection, même si les endroits clos n'étaient pas la spécialité des Rôdeurs. La générale hocha la tête, donnant son accord.

" Allons-y. "

Orfraie était très peu enthousiaste à l'idée de quitter la bataille et d'abandonner les protégés, mais elle comprenait l'importance que l'Homme –dont elle ignorait le nom – avait. Les Rôdeurs, toujours en formation autour d'Alford, Aléria et Orfraie, se mirent en marche pour quitter Sandur.

Toutefois, Orfraie fut rapidement prise d'une étrange sensation. Ses oreilles bourdonnaient alors qu'ils s'éloignaient des fracas des combats. Elle sentit son corps tout entier frissonner alors qu'une puissante magie envahissait la zone. Vraorg ? Non, c'était différent encore de la présence du Blanc.

C'est alors que quatre spirales d'énergies se formèrent autour du groupe. Orfraie s'avança pour se mettre à la même hauteur que ses hommes, faisant ainsi barrière de son propre corps tandis qu'elle tirait sur le corde de son arc, même si face à une telle puissance ses flèches ne seraient pas d'une grande utilité. C'est alors qu'elle comprit ce qui se jouait sous ses yeux.

Les Esprits. Quatre au total. Océan, Feu, Végétal et Air se présentaient à eux, l'air peu commode, leurs regards rivés sur Alford. Aléria, qui se trouvait sur la trajectoire entre eux et lui fut propulsée en arrière et retomba, l'air sonné. Il était impossible pour les Rôdeurs de s'opposer aux Esprits et il était évident qu'ils avaient l'intention de s'en prendre à Alford. L'Elfette déglutit, puis posa son regard aigue-marine sur l'un des créateurs qu'elle reconnu comme étant Feu. Des quatre Esprits présents devant elle, il lui semblait le plus disposer à écouter malgré son tempérament. Mais que dire? Que dire à un Esprit ? A un Créateur ? Avec le danger de la bataille, avec Vraorg au dessus de leurs têtes, les mots manquaient à Orfraie.

Celle-ci, toutefois, réagit assez vite malgré la situation, son esprit en pilote automatique. La Rôdeuse baissa son arme, puis s'avança, se plaçant entre les esprits, Aléria et Alford. Elle prit toutefois le temps, d'un simple signe de tête, d'ordonner au rôdeur qui se trouvait le plus proche d'elle d'aller relever Aléria.

Ensuite, son regard ne quitta plus celui de Feu, qu'elle soutint malgré tout.

" Aidez nous. Contre Vraorg, aidez nous. " Demanda t-elle, sa voix se faisant la plus calme possible. Ce n'était pas tout les jours qu'on se retrouvait ainsi face à quatre Esprits. " Ecoutez mon amie. Elle connait les tenants et aboutissant de tout cela mieux que moi." Ajouta t-elle, désignant Aléria d'un geste, désormais sur ses deux jambes et soutenue par un Elfe.

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 23 Nov 2015 - 18:14

Cela faisait trop longtemps qu'ils le traquaient, bien trop longtemps, c'était incompréhensible. Aucun humain n'aurait dû pouvoir échapper aux Esprits avec une telle facilité, qu'ils soient incarnés ou non. Quelque chose clochait et il ne pouvait pas l'expliquer. Alford Gorder avait reçu une aide extérieure, c'était indéniable, mais laquelle ? Vraorg lui-même n'aurait pas pu réussir un tel tour de force et si Mort et ses compères avaient pu mettre la main sur le Contrat Astral alors nul doute que cela ne lui aurait pas échappé à lui et à ses autres frères. Alors qui ? Néant ? Il avait rejeté cette idée en premier lieu, incapable de comprendre pour quelle raison leur soeur aînée aurait pu agir ainsi puis il avait dû se faire une raison. C'était la seule explication possible, et c'était sans doute aussi l'unique raison de sa disparition. C'était elle, ça avait toujours été elle et ce, depuis le début.

Lui et ses trois autres frères avait ressentit aussitôt la présence de l'aînée des Esprits sur les terres Armandéennes. Ils ne s'en étaient pas inquiété, Néant n'ayant jusque là jamais vraiment pris partie dans un camp ou dans l'autre de la fratrie. Elle ne se préoccupait toujours que de ses propres intérêts, surtout depuis qu'elle avait perdu son coeur. Ils ne l'avaient donc pas suivi, trop occupés à continuer à enquêter sur le Contrat Originel et l'endroit mystérieux où il pouvait bien se trouver. Et c'est alors qu'ils l'avaient repéré, quelque part dans les terres à l'Est du continent. Le Contrat qui soudainement, sortait de nul part ! Il était désormais porté par un humain, par quel miracle cela ils ne le comprenaient pas mais ça n'avait pas d'importance. Alford Gorder était devenu leur cible, leur unique but. Ils devaient le retrouver. Mais il avait presque aussitôt disparu, comme ayant été engloutit. Voilà encore une chose qui aurait dû leur mettre la puce à l'oreille mais ce n'est qu'ensuite, lorsque Néant avait rendu son dernier souffle pour leur plus grande horreur, qu'ils avaient enfin réalisé la vérité. C'était elle la gardienne ! Elle qui avait veillé sur le Contrat depuis sa création et elle encore qui l'avait confié à cet humain avant de s'éteindre enfin. A la douleur de cette perte s'était mêlée l'incompréhension, puis la colère. Pourquoi ?

Encore à cet instant, la colère bouillonnait en lui. Des torrents et des torrents de colère, des litres et des litres de douleur. Néant avait été ce qu'elle avait été, mais elle était sa soeur, leur grande soeur à tous. Et elle avait non seulement refusé de choisir un camp mais aussi décidé de se sacrifier sans même qu'aucun d'entre eux ne comprenne pourquoi. En un sens ses actes étaient pires que ceux de Mort, Vie, et Terre. Eux au moins avaient des intentions claires alors qu'elle... Eh bien il semblait bien qu'elle avait cherché à blesser ses frères jusqu'au bout et avec un grand talent. Peut-être était-ce le propre des soeurs... Cette pensée presque humaine et étrange pour un Esprit ne l'avait pas rasséréné, il restait fou de rage et peinait même à garder le contrôle sur les Océan et la nature aqueuse qui était son domaine. Mais tout allait se terminer à présent, il avait enfin trouvé Alford Gorder. Il avait trouvé le contrat. Matérialisé sur les lieux de Sandur avec ses trois frères aussi déterminés que lui, il s'apprêtait à mettre un terme à toute cette grotesque folie. Sauf que les mortels ici présents ne l'entendaient de toutes évidences pas de cette oreille. C'est à Feu que l'Elfette s'adressa mais comme souvent, celui-ci laissa à son aîné la primeur de la réponse et Océan ne se fit pas prier pour tonner :

"Elle les connaît mieux que les Esprits ?"

Il n'y avait pas d'ironie dans sa question, simplement un mortel avertissement. Les humains, les vampires, les elfes... Ils avaient tous usé de sa patience jusqu'à la faire disparaître entièrement. A préent il n'avait plus le temps ni même l'énergie de leur passer leurs caprices. Alford Gorder devait mourir, c'était ainsi. Cela n'avait rien de personnel contre lui, pauvre et fragile petite créature, mais il avait mis le pied dans un plat dont il ne pouvait plus se retirer. Le Contrat devait être détruit, et rien ne permettait de le faire sans tuer son porteur. Quelque chose pourtant dans la voix de son interlocutrice lui fit tourner la tête vers elle, son regard orageux se plantant dans le sien jusqu'à ce qu'il ferme une demi seconde les yeux, comme pour sonder la réalité. Enfin renseigné, il les rouvrit pour l'informer :

"Vraorg le Blanc, est mort. Ou c'est tout comme. Ton monde est sauvé petite, mais si tu reste entre les frères Supérieurs et le Contrat Originel alors tu gaspillera ta vie. Ecarte toi."

Il ne se répéterait pas, il n'était pas le plus patient des Esprits bien au contraire. Il pouvait même se montrer le plus sévère de tous lorsqu'il estimait que quelque chose devait être fait. Mais il laissa tout de même le temps à Feu de prendre à son tour la parole...
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMar 24 Nov 2015 - 14:33

Enfin la recherche était finie. Ils leur en avaient fallut du temps à lui et à ses frères. Tous Esprits qu'ils étaient. Comme quoi, les humains arrivaient encore parfois à l'étonner. Chose assez rare pour le souligner. En un autre temps, cela l'aurait peut être amusé, le sortant de sa quiétude, l'amusant peut être un peu, délaissant un temps son frère et ses plantations. Cela devenait presque lassant de le voir toujours refaire ce qu'il s'amusait à détruire. Mais là cela l'avait contrarié, fortement. Comment un simple mortel avait pu ainsi passer outre leur recherches, leurs yeux, leurs intelligences supérieures. Alford Gorder. Pourtant, cet humain ne semblait pas prompt à devenir invisible aux yeux des Esprits. A moins que... Un autre qu'eux cherchent à le protéger. Non, impossible, même Végétal ne leur ferait pas ça. Pas face au regard perçant de Océan. Même ses autres frères n'auraient pu leur cacher la découverte du contrat. Et pourquoi donc cacher cet homme ? Il est insignifiant. Amis de toute façon, son destin était scellé. Et le leur aussi. Il devait le détruire.
Derrière son aîné, Feu posa ses yeux flamboyants sur celui qui ne serait bientôt qu'un lointain souvenir. Le tuer ne le dérangeait pas. Après tout si cela était pour que cela aille en son sens, dans celui de son frère, de ses frères. Après tout, c'était à eux de montrer le chemin à prendre. Et si pour cela il fallait tuer un humain, il ne serait pas le premier. Et là, il y avait urgence. Et les humains qui faisaient front pour sauver la créature éphémère en était la preuve. Les humains n'étaient pas prêts à faire le bon choix. La mort de l'humain serait la vie pour tous les autres et la leur surtout. Pour preuve, les mortels avaient fait quoi depuis ces derniers temps... Mettre le monde façonné avec beauté dans un chaos sans nom.
Feu s'approcha de son frère, le regard toujours perçants, fiers, arrogants, après tout pourquoi discuter, il fallait faire comme bon leur semblait, ce qu'il y avait de mieux pour eux, esprits supérieurs. Le feu purifiait et redonnait vie. La mort d'Alford Gordner serait la même chose.

« -L’arrogance des mortels. »

Se tournant vers l'elfe se croyant supérieure à un Esprit.

« -Son sort est scellé. Pas le votre, du moins pas encore. Partez et laissez le court des choses reprendre et vous vous sauvez tous de bien pire que Vraorg. Vos connaissances sont celles d'un plan linéaire, nous voyons au delà. »

Sa voix était pourtant chaude, calme et sereine. Pas menaçante. Comme une douce flamme qui vient vous entourer de sa douceur.

Mais pour le moment, autre chose vient lui occuper son esprit. Il sentait, oui il la sentait. Elle et sa magie. Il regarda ses frères. Eux aussi devait l'avoir senti. Feu se mit à se sentir mal, comme une envie de vomir. Fébrile, il posa sa main sur son frère et lui murmura.

« -Elle est là, il faut partir. »

Cela devenait trop dangereux. Qu'ils le tuent et vite. Ils avaient bien plus à faire. Le temps tournait. Le leur, celui de leur monde. Une fois de plus ils devaient faire ce qu'il devait se faire.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 28 Nov 2015 - 16:48

Vie avait presque cru que le temps lui avait manqué et qu’il était arrivé trop tard. Quelle étrange pensée pour un Esprit Supérieur, être qui avait fait partie de la création du monde et dont le temps n’avait aucune emprise. C’est ce qu’on aurait pu croire, mais c’était une illusion puisque tout comme les mortels, ils avaient un début et une fin. Celle-ci s’approchait d’ailleurs inexorablement maintenant que les cent mille millénaires approchaient. Il était encore temps d’agir et ce, même s’il était le dernier à rejoindre ses frères.

L’inquiétude se lisait sur son visage parfait et ses traits se détendirent aussitôt qu’il baigna de tendresse l’humain qui se dressait devant lui : Alford Gorder. Il connaissait son nom comme celui de toutes les créatures qu’il avait créées et il l’avait vu et revu à chaque cycle puisque c’était lui-même qui lui avait offert son souffle de vie. Eût-il été tué par ses frères ou qu’on lui ait arraché le précieux Contrat Originel qu’il portait qu’il aurait été perdu à jamais. Malgré toute sa puissance, il n’aurait rien pu faire pour lui. Si Alford Gorder était encore vie, cela signifiait qu’il n’était pas encore trop tard pour raisonner ses frères et mettre fin au conflit qui les divisait.

Terre avait été plus rapide que lui et sa voix avait grondé dans le souterrain à en faire vibrer son élément. « L’arrogance des Esprits! » avait-il répondu à Feu. Il ne semblait plus être l’Esprit timide pour lequel on le connaissait tant. L’idée qu’Océan, Feu, Vent et Végétal voulaient aller à l’encontre du Contrat le mettait hors de lui. Il se posta d’ailleurs entre Feu et l’elfette, le regard dur, et avait la ferme intention de ne pas y bouger. La tension montait et le tout risquait d’éclater d’une seconde à l’autre.

« Mes chers frères. »

Vie avait pris la parole calmement, voix empreinte d’une grande tristesse.

« Je vous prie de bien vouloir les laisser en dehors de notre conflit. Cela ne concerne que nous, ils n’ont pas à en subir les répercussions. Écoutez-moi un instant. »

L’Esprit de la Vie avait toujours été le plus calme d’entre tous et avait toujours su bien s’entendre avec ses frères. La tension sembla tomber momentanément lorsqu’il sut gagner l’attention des Créateurs du monde. D’un geste de la main, il avait fait disparaître Orfraie Ataliel et ses rôdeurs pour ensuite les placer en retrait, là où ils ne s’attireraient pas la haine par leur simple présence. Il n’avait pas touché à Alford, geste qui aurait certainement mis fin à la paix précaire qu’il tentait de gagner.

« Mes frères. Rappelez-vous ce que nous avions promis à Origine lors de notre naissance. Vous vous souvenez aussi bien que moi de tous les mots. Pour 100 000 millénaires, nous accordons à ces Esprits le pouvoir et la sagesse suprême. Ils créeront, détruiront, façonneront... La Conscience que nous leur offrons, ils la transmettront à leur tour et leur Création sera leur grande Œuvre jusqu'à l'heure de l'expiration de ce Contrat. Alors, et alors seulement, ce que nous avons offert sera retiré. Le choix n'appartiendra plus aux Esprits mais à leurs Créatures. Un choix de sang. »

Telles étaient les clauses du Contrat Originel qu’il conta doucement, sereinement… Cela faisait bien longtemps qu’il était prêt, avec certes une profonde amertume à l’idée de ne plus pouvoir observer son Monde.

« Nous avions tous signé le Contrat d’un commun accord. Qui sommes-nous pour ne pas suivre notre Parole? C’est tout simplement dans l’ordre des choses. Qu'ils soient prêts ou non, il est de notre devoir de nous s’effacer et de leur laisser la chance. Mais j’ai confiance en eux et j’ai confiance que nous ferons le bon choix. »

Elle était là. Tout comme Feu, Vie aussi l'avait ressentie.

« Le temps qui nous était imparti est écoulé. »

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 5:28

Sans avoir le temps de voir les esprits apparaître elle s’était retrouvé au sol après avoir senti ses pieds lever de terre. La Chanteciel n’eut pas le temps de se frotter la tête avant que les hommes d’Orfraie ne l’aident à se lever, les esprits, ils étaient là…Orfraie s’était interposée, quelle impulsivité que de confronter un esprit supérieur, lui faisait-elle follement confiance au point de se poser devant Océan, lui demandant de l’écouter…Il ne savait dire mieux, Aléria et Dawan savaient ce que Néant avait dit avant de mourir et le message ne s’était certainement pas rendu à ses frères si ils cherchaient toujours Alford. Légèrement étourdie, la Chanteciel écouta un instant les frères parler du contrat, jugeant qu’il y avait un moment pour prendre la parole et que celui-ci avait quelque chose de trop enflammé. Pieuse, Aléria avait prié les esprits longtemps, elle leur avait voué une partie de sa vie, de ses lectures, de son enfance. Elle songeait à leur caractéristiques, leur personnalités, mais la mythification sublimait le réel, elle ne les aurait jamais imaginé à mépriser les mortels de quelques mots…

Les paroles de vie étaient douces aux oreilles d’Aléria, idéalisme, mais comment pouvait-elle y croire devant ces morts, le plaisir que prenaient les soldats à faire mal, les viols qui ne pouvaient avoir une raison positive…Pas de raisonnement, pas d’idéalisation, juste le sang et la douleur des Chants noms que cette bataille tisserait. La baptistrelle s’avança, lentement, intimidée elle n’osait pas lever la tête devant les esprits.

-Il y a une autre solution…Néant a demandé de respirer son dernier souffle seule, elle m’a possédé avant de confier le contrat à Alford, elle était paniquée de devoir prendre une décision, elle avait peur de vous dire…Elle regrettait les dernières années.
Elle a dit qu’ensemble, vous représentiez le temps, il est possible d’emprunter un troisième chemin, celui du passé.

Il n'y avait qu'à ouvrir les yeux. Les bipèdes n'étaient pas prêts. Mais Aléria n'avait pas le droit de prendre part à ce débat, ce n'était pas le sien, elle n'avait pas le droit de parole. La Chanteciel rendrait le dernier message de néant, espérant ne pas voir le monde périr.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 20:04

Spoiler:


Veren avait saisi l'épée. Dawan lui offrit un faible sourire, encore étourdi par sa chute. Il fallut le bruit d'éclats de rocs et la sensation d'une puissante vague de magie pour que, poussé par un instinct de survie aussi aléatoire que sa raison, l'Enwr retrouva ses esprits et se faufile derrières quelques décombres qui auraient tout aussi bien pu l'achever. Ce faisant, il entr'aperçut une silhouette bien connue, au loin, mais bien trop proche du sort honni. Elrond ! Le dragonnier de saphir ! Un son qui n'était pas un cri s'échappa de la gorge de Dawan, tout juste une note maintenue pour lui permettre de donner une forme à sa panique, et mieux s'en défaire. Son fragile Elrond… Il l'avait vu subir le sort comme un bois sec une brisure. Il avait peur pour lui, de cette peur sans nom si forte qu'elle impose le déni. Son coeur s'emballa, le son de sa voix fut bientôt entrecoupé de quintes de toux. De la poussière. De la roche et du sable qui volaient en éclat ici et là. Il ne fallait pas rester immobile… Retrouver Elrond, et le soigner.

L'Enwr s'était faufilé hors de son abri temporaire. Meilleure idée du siècle: ce dernier s'écroula sur lui-même sitôt qu'il n'abrita plus personne, faisant le faisant sursauter avec un petit cri. Le sursaut lui arracha un vertige. Le vertige le perdit. Où était-il ? Que devait-il faire ? C'était la fin, il n'y avait plus rien à faire. Si, si ! Soigner ! Et soigner Elrond ! Hagard, l'air perdu, il observa tout autour de lui, sans plus rien reconnaître, sans savoir où aller. La voix lointaine d'Aléria lui parut venir tout droit du futur: il fallait la suivre. C'était là de ces sentiments qui en lui prenaient place de raison. Bientôt, cela parut comme une évidence, guidée par un lien logique que lui seul pouvait percevoir: Aléria le mènerait à ceux qu'il devait soigner, à là où il devait être. Il ne pouvait en être autrement.

Il savait la présence d'un tunnel vers les souterrains. Serait-il encore accessible, avec tout le fracas provoqué par la bataille ? Non. Une loi de ce monde prônant que les plans les plus aisés soient inaccessibles interdisait cela. Pourtant il suivait tout de même ce chemin, guidé par la voix de la Cawr et celle de la meneuse des Rôdeurs, reconnaissable entre mille. Ceci dit, n'eut-elle pas été reconnaissable, Dawan l'aurait reconnue tout de même, bien plus à son aise pour retrouver les êtres par la voix plutôt que par le visage. Et cette voix-là était alliée.

Bientôt, la surprise le poussa à l'immobilité. Les Frères. Ceux qui avaient été, tout ce temps, introuvables, qu'il avait cherché, loués, priés. Les frères dont la beauté, la puissance te la présence suffisaient à mettre à genoux les esprits aussi faibles que le sien. Il retint à l'encre de ses yeux leurs traits. Terre, Végétal, Air… Océan, dont le caractère si contraire au sien se percevait au coeur de sa voix, faisant vaciller le petit Enwr. Feu et Mort… Il les observa avec un intérêt tout particulier. Jadis, une Tarenth lui avait demandé de prier ces deux-là. Ils devaient être ceux qui étaient les plus attachés à eux, simples mortels. Il avait prié de tout son petit coeur. Et maintenant ? Eux, le reconnaitraient-ils ? Quels sentiments abritaient leurs coeur ? La voix de Feu brisa quelque chose en lui, comme une conviction, et ce fut avec une pointe de tristesse qu'il écouta Terre lui répondre… Avant de remarquer Vie. La plus belle voix qui lui ait jamais été donné l'occasion d'ouïr, celui qui était venu quand il appelait son frère, celui qui lui avait jadis confié une mission hélas avortée. Dawan l'aimait, autant qu'un mortel puisse aimer. Trop peu, sans doute, pour un Esprit. Mais depuis la mort d'Achroma, d'Eliowir, il ne pouvait s'empêcher de ressentir l'amère sensation de la défaite et de la culpabilité. Et s'il avait son propre avis quant au Contrat, il aurait néanmoins beaucoup offert pour pouvoir enfermer la voix de Vie dans un diamant, et l'écouter encore et encore.

Un long soupir souleva la poitrine de l'Enwr quand le pâle Esprit eut fini de parler. Un camp, une idée, un choix… Cela ne suffirait pas. Rien ne suffirait. Enfreindre le contrat aurait aidé les mortels, encore trop jeunes, à s'orienter sur un chemin qu'ils étaient encore incapables d'atteindre. Respecter le contrat était pourtant dans l'ordre des choses, dans l'ordre de ce qui devait être fait tôt ou tard. En cela… Néant avait eu plus de présence d'esprit que les sept que Dawan admirait tant. Elle avait su qu'il fallait regarder plus loin.
Aléria s'avança. Que sa voix, claire et pure, paraissait faible à côté de celles des Sept ! C'est en l'entendant, en voyant qu'elle était écoutée, que Dawan sut que leur heure était venue. L'heure pour eux de parler, comme cela leur avait jadis été demandé. Respecter un contrat implicite et sans clauses. Il s'avança, au fur et à mesure, se glissant auprès d'Aléria comme une feuille d'automne sur l'humus. Il chercha à accrocher le regard des Sept. Il failli s'y perdre, écrasé par la mise en abîme qu'il représentait, face à ses créateurs. Comme le silence tombait, il baissa brièvement la nuque en signe de respect et d'humilité, avant d'amener sa voix au milieu de ceux qui voudraient l'écouter, s'ils lui faisaient cet honneur:

"- Comme Cawr Aléria, ma présence était aux côtés de votre soeur lors de ses derniers instants." Le son de sa propre voix le surprenait. Sa place en ces lieux le surprenait. Pourtant, plus que de l'angoisse ou de la peur de faillir, c'était une étrange impression de fraîcheur qui lui parvenait. Il tendit sa main vers Aléria, néanmoins. Si elle s'en saisissait, ce sera une ressource supplémentaire pour l'aider à soutenir ses mots. "Comme Cawr Aléria, je suis des adorateurs de l'harmonie. Je ne veux prétendre entendre ce monde mieux que vous, mortel que je suis. Mais j'ai en mémoire le visage de Néant alors qu'elle nous demandait de partir, alors qu'elle nous demandait de nous battre, non pas en faveur d'un chemin, mais pour la liberté d'avoir le choix."
Il parlait aussi lentement qu'à son habitude. Comme si autour de lui, la guerre était devenue distante. Plus d'urgence. Il ne sentait pas la présence de l'Origine. "L'espoir et l'affection que je porte envers ceux qui me ressemblent ne sont suffisants pour me faire croire que nous disposons de la sagesse nécessaire pour parler vraiment de choix pour notre propre survie. Votre soeur même paraissait d'un avis semblable. elle disait…" Rapporter un discours mot pour mot n'était jamais fait à la légère, au sein de l'Ordre. Mais sur certaines choses Dawan était très sûr de lui. "Elle disait: 'la sagesse tient parfois à peu, très peu de choses'." Il revoyait le visage de Néant, il entendait encore les inflexions de sa voix, et la sienne, sans qu'il en soit conscient, l'imitait légèrement, épousant son souvenir.

"- Néant voulait votre réconciliation. Face à vous, je crains qu'il y ait également à cela une raison qu'elle ait omise de porter à notre connaissance. Une raison, ou plusieurs. Mais peut-être n'est-ce qu'une faiblesse de mortel, je peine à imaginer un monde né d'un choix qui n'aurait été celui de sept frères unanimes. Mais pour avoir été de ces elfes rares à qui l'on offrit une fratrie, je crois deviner également, la peine que l'on peut avoir…"

C'était pensé très fort, mais murmuré bien plus bas: "à voir ceux que l'on aime se déchirer". Il avait détourné le regard. Il le porta à nouveau vers les Sept. L'espoir y brillait, une étincelle liée intimement à son existence.

"- De Grâce, Créateurs, je vous en conjure, offrez-nous un peu de temps. De ce temps que votre unité permet. Ce temps qui s'apprête à nous manquer pour faire un choix, qui nous permettrait peut-être, à tous, d'en faire de meilleurs. Une union, au moins en cet instant, défaite de toute promesse quant au choix que vous ferez. S'il y a une chance, même infime, que les choses se passent mieux grâce à cette nouvelle chance, ne devons nous pas la tenter ?"

Cette dernière phrase n'était pas de lui. Douce, elle venait de ses souvenirs. Elle venait de Néant. Dawan mit le genou à terre.

"- Ayez pitié de nous." Ne serait-ce que par égoïsme, car leurs destins étaient liés.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeMer 2 Déc 2015 - 7:48


Finalement on se décida de l'escorter heureusement, car après tout il fallait qu'il sorte d'ici pour que le contrat originel puiss perdurer, oui il fallait qu'il perdure. Oui le contrat devait perdurer, mais… Il semblerait qu'en cet instant devait se jouer le sort de la création, et pas que par la lutte contre Vraorg le blanc… Non elle devait se jouer sur un autre plan, les esprits apparurent soudain devant eux décidés, écartant comme d'un revers de la main la demande d'aide, et les protestations de Orfraie. Les esprits en avaient après lui, Alford le savait, et il n'avait pas peur. Voilà ce qu'il savait en cet instant il n'avait pas peur. Les esprits étaient majestueux, impressionnant, mais ce qui se jouer en cet instant était au dessus de cela, au dessus des esprits eux-mêmes...

La peur n'aurait servit à rien en cet instant, oui c'est en cet instant que tout devait se jouer. Et voilà le constat les esprits voulaient sa mort, cela Gorder ne le voyait que trop bien, et tueraient tout ceux qui oseraient se mettre entre-eux, et leurs cibles. Allait-il mourir ? Peut-être… Et Feu qui parlait de l'arrogance des mortels, et alors…

La vérité apparu à Alford… les esprits étaient né de l'origine, et ils voulaient trahir les directives de cette dernières, les humains, les elfes, et les vampires étaient né par la grâce des esprits… Et certains d'entre-eux voulaient se départir de ces derniers. Qui étaient vraiment arrogants à la fin ? Le regard d'Alford se durcit quand il su cela… Non pas qu'il en voulait aux esprits, non c'était tout autre chose… Les esprits voulaient pour certains se libérer de leurs devoirs envers origines, et ne voulaient pas libérer les races mortelles de leurs devoirs envers les esprits. Au final le pire était que c'était ceux le plus touché par cette histoire tragique, les créations elles-mêmes qui semblaient le moins avoir le droit à la parole… Alors que c'étaient elles qui étaient directement concernés.

Et Vie apparut, et parla avec sagesse, et avec une pointe de fausseté… Ne concernait qu'eux ? Non ça ne concernait pas que les esprits, non ça concernait Alford, ça concernait Dawan, ça concernait chaque, et chaque femme marchant sur ce monde, et y vivant. Oui cela concernait chacun, et pas que quelques-uns...

Mais au final… Alford se rendit compte d'une chose, il était… D'accord avec Vie, le troisième choix était peut-être préférable, mais… Moralement, Vie avait raison… Oui il était temps que les hommes, les elfes, et les vampires prennent en main le destin de la création… Il était temps que le monde appartienne à tous, et non à quelques-uns. Ainsi seulement pourra vraiment se forger un avenir meilleur. Et ce durablement.

Et c'est là qu'Alford malgré les paroles d'Aléria rejeta la troisième solution. Le passé n'était pas la solution non, de leurs erreurs les mortels devraient apprendre, voilà la vérité, revenir en arrière ne fera que renouveller les morts, et les atrocités, si l'on voulait que ces dernières cessent il fallait retenir les leçons du passé, et non le changer.

« Vie... » Dit Alford. « Vie, je pensai, je croyais en cette troisième voie, mais mon cœur, mon âme… Me disent que c'est vous qui avez raison. Je suis un humain que ce soit dans les bon sens du terme, et dans les mauvais sens du terme aussi... Mais ce que vous dîtes concernera l'avenir de toute la création, pas que le mien, pas que le vôtre, pas que le leur. Est-ce que les esprits eux-mêmes au final ont le droit de décider à la place de tous? » Dit-il en désignant du regard Dawan, et Aléria alors qu'il prenait un ton empli de gravité.

Les paroles de Dawan aussi avaient été pleines d'émotions, elles avaient été franches, et maintenant c'était à Alford de dire ce qu'il avait sur le cœur, au-revoir la peur, adieu le doite, il allait dire ce qu'il pensait, il allait s'exprimer une dernière fois peut-être. Non pas avec une médiocrité d'humains comme certains le diraient, non pas avec le manque de sagesse de sa part, rien de ceci n'allait avoir avec cela… Alford parlait avec humanité, toute son humanité, dans sa beauté la plus flagrante. Dans ses torts, dans ses travers, mais aussi dans ce qui lui étreignait le cœur en cet instant.

Et il s'avança face aux esprits alors qu'il dit à voix haute ne cachant pas que ce qu'il diait venait du fond du cœur. Et il parla avec toute sa sincérité d'humain. Car il était cela humain, et c'était l'humanité dont il voulait se faire le défenseur en cet instant, mais surtout le libérateur.

« Vous avez toujours d'une manière désiré réguler la création, vous avez eu raison de le faire au début pour nous guider. Avez-vous tort de continuer à le faire maintenant ? Je ne saurai le dire, mais… Si vous ne coupez pas le cordon un jour, si vous ne permettez pas à vos créations d'exister par elle-même, si vous ne leurs laissez pas une chance… Comment pourrez vous savoir si elles le méritaient, ou non ? Comment pourront-elles perdurer par elles-mêmes, et s'améliorer ? » Demanda t-il sincère, et surtout transporté peu à peu par e qu'il disait à sa manière. Il avait décidé de mettre les pieds dans le plat, peut-être pour la dernière fois de sa vie, mais il le ferait ! Car lui aussi comme chacun des elfes, vampires, et humains avait le droit à la parole dans ce débat car ce débat ne concernait pas que les esprits, mais le destin de la création, et de chacun de ceux la composant!

« Je… Est-ce que moi-même je fais confiance à l'humanité ? Aux autres races ? En vérité… Je ne sais pas... Après toute cette violence, après toutes ces souffrances, tout ce chaos autour de moi, et ayant ravagé Armanda… Tout ce que je sais, c'est ce en quoi je veux croire… C'est que la vertu triomphera toujours. » Commença t-il à dire d'un ton solennel, et profond avant de poursuivre.

« Suis je bien placé pour parler des vertus des autres ? Non je ne le suis pas… Est-ce que quelqu'un l'est ? Je ne pense, vous les esprits l'êtes vous ? Je ne sais pas non plus, mais ce que je sait. » Dit-il en les désignant du doigt franc, et en disant ce qu'il avait sur le coeur. « C'est que vous aussi faîtes des erreurs des fois, et surtout ce que je sais. C'est que vous n'avez pas le droit. Pas le droit de décider à nôtre place ! Personne n'a le droit, Lorenz Wintel, Fabius Kohan, Korentin Kohan, Vraorg le blanc, et chacun d'entre-vous. Nous mortels ne méritons peut-être pas nôtre chance, nous mortels ne sommes peut-être pas digne de confiance, mais... » Et il acheva sur cette tirade. « Origine avait raison sur ce point, au final il est nécessaire que vous laissiez vôtre création battre de ses propres ailes, pensez-vous que nous grandirons si vous êtes derrière nous ? Pensez vous que nous nous forgerons ? Moi je n'en pense guère… Si nous devons gagner en sagesse, ce sera de nous-même, de nos erreurs… Cela ne peut-être autrement... » Il n'avait fait que donner son avis, voilà ce qu'il avait fait. Dit ce qu'il avait au fond du cœur. Avait-il raison ? Avait-il tort ? Il n'en savait rien, et personne en faîte n'en savait rien au final… Personne n'avait le droit de décider à la place de tous au final....

« Et si cela ne tenait qu'à moi… Je ne laisserai personne décider à la place des hommes, des elfes, et des vampires. Baptistrels, dirigeants, esprits, dragons blanc. Personne n'a le droit de décider à la place de tous. Vous pouvez vouloir le bien, y aider, mais. Le choix au final revient de droit à chacun, pas juste à quelques-uns… Car il concerne chacun, et pas juste vous, pas juste nous... » Et il écarta les bras en s'exposant aux esprits avant de finir.

« Alors tuez moi si vous le désirez ! Anéantissez-moi ! Et vous verrez bien les conséquences de l'un, ou l'autre choix, mais pensez à cela… Si vos créations n'auront jamais pu vraiment prendre leur indépendance, et vivre un âge d'or, au final est-ce que ce sera réellement leurs faute ? Ou celle de ceux qui ne leurs ont pas donné leur chances ? Je ne clame pas avoir raison, mais rien ne me dit non plus que j'ai tort au final… Réfléchissez-y. » Acheva t-il décidé.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 15:52

Végétal était là. C’était une bien curieuse sensation que d’être vraiment là, à un endroit et à un moment bien précis, bien défini dans le temps et dans l’espace. Lui qui avait l’habitude d’être aussi bien la pousse en train d’éclore que l’arbre plusieurs fois millénaire dont les plus hautes branches prenaient un bain de soleil, ou encore l’herbe, haute ou rase, verte ou jaunâtre, recouvrant de toute son étendue son frère Terre. Se retrouvé coincé dans une enveloppe de chair… C’était indescriptible et peu réjouissant. Devoir lutter pour sa survie, dans un monde qui ne serait rien, absolument rien, sans lui et sa fratrie… Insupportable et dégradant.

Lui, qui n’était pourtant que patience, avait donc choisi de suivre ses frères les plus emportés. Océan, Feu et Vent. Dans une quête pour leur survie. Une décision qu’il ne regrettait pas. Il avait longtemps pesé le pour et le contre, longtemps attendu, longtemps hésité. Au sujet de leur sœur, des mortels et de la place en général que devait avoir les Esprits et leurs créations. Le verdict était tombé, sans appel. Il avait vu. Non, il avait ressenti ce qu’avait fait Néant à la forêt. Quant aux hommes, aux elfes, et aux vampires. Ce n’était jamais qu’une poignée de créatures parmi des millions d’autres. Toutes celles qu’on oubliait plus aisément parce qu’elles n’avaient pas une langue et deux poids d’arrogance pour s’en servir à tort et à travers.

Il était l’énergie, mais aussi la patience. Il attendit donc que les mortels s’expriment. Parce que telle était sa nature. Cependant cela l’agaça plus qu’autre chose. Une fois qu’une décision était prise, il convenait de s’y tenir.

Végétal écouta l’humaine que d’une oreille, mais prêta plus d’attention au petit elfe. Il avait toujours apprécié les elfes. Voilà des créatures respectueuses de la nature qui les entourait. Il fut touché par ses mots. Pour la première fois, une décision avait engendré une scission dans la fratrie. C’était une douleur au-delà des mots, qui brisait l’harmonie des Esprits supérieurs et les poussait à être ce qu’ils n’étaient pas forcément. Mais comment se résoudre à composer avec Vie ? Ce qu’il voulait n’était qu’hérésie. Laisser son œuvre entre leurs mains ? Impensable. Inacceptable.

Puis, l’humain prit la parole. Et balaya le moindre de ses doutes. Hors de question de laisser ces choses diriger quoique ce soit. Furieux, il prit la parole, sa voix tonnant aussi bien dans l’air que dans les esprits alentours, sa puissance exultant de son corps, comme une énergie prisonnière d’une pièce trop étroite, et cherchant désespérément à se montrer au grand jour. Intemporel, sauvage, mélange d’ordre et de chaos.


Moi je le dis, humain. Tu as tort. Au final, quelqu’un doit décider. Ce que tu prétends être du bon sens n’est que de la lâcheté. Comme l’enfant qui se cache derrière ses camarades par peur de prendre une décision qui pourrait le bouleverser.

La liberté n’est qu’une illusion, car tout est lié, tous les éléments de notre création interagissent les uns avec les autres dans un ballet dont tu ignores l’ampleur et l’importance. Tout élément subordonne un autre et est subordonné à un autre. Tel est le cycle. Tel est l’équilibre. Telle est l’harmonie.

Que vous ne puissiez voir quelque chose d’aussi évident confirme ce que je savais déjà. Vous n’êtes pas prêt, vous ne le serez jamais.


Sans un mot de plus, il s’échappa de Végétal un rayon d’énergie tout en nuances de vert. Une puissance destructrice phénoménale destinée ni plus ni moins qu’à pulvériser l’insolent mortel.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeDim 13 Déc 2015 - 16:29

Fidèle à lui-même, il attendait patiemment que vienne son heure. Discret, invisible, loin des préoccupations plus immédiates. Se faire oublier était un art qu'il maîtrisait à la perfection et pour cause, que l'on fut un bipède éphémère ou un immortel Esprit Supérieur, on préférait souvent éviter de penser à lui, à ce qu'il représentait. A son plus grand désespoir d'ailleurs. Car des Huit dont la conjugaison avait engendré la Création, il avait été celui qui représentait la fin, le chapitre final, le point de non-retour, le déclin de tout ce qui était, de tout ce qui avait existé. En un sens, sa soeur aînée elle-même avait eu un rôle plus enviable. Elle était le vide, elle était ce qui n'existait pas, elle était l'absence alors que lui... Lui endossait la lourde responsabilité qu'était celle de mettre un terme à l'existence. Et pour cette raison, il était craint de tous, même de ceux qui auraient pu prétendre le contraire. Car nul ne peut jamais prétendre être prêt à accepter ce que représentait le Supérieur. Pas même ses frères à la sagesse mille fois légendaire. Il était simplement la Mort.

Nier l'évidence était une faiblesse, un défaut, une imperfection typiquement mortelle et dont les Supérieurs auraient dû pouvoir s'affranchir sans le moindre effort. Pourtant, dans son refuge de solitude, Mort voulait succomber à ce tort, à cette idée qu'Océan et ceux de leurs frères qui avaient choisi de le suivre feraient finalement le bon choix. Il était inconcevable pour lui que des Créateurs puissent ainsi rejeter leur propre parole, le Contrat serait respecté d'un commun accord, comme l'avaient été chacune des grandes étapes dont étaient jalonnés leurs 100.000 millénaires de règne. Il ne pouvait en être autrement. Pourtant, la colère de ses pairs, Mort la comprenait. Peut-être même mieux que les principaux intéressés. Il y avait été confronté depuis si longtemps et à de si nombreuses reprises. Combien de fois son nom avait-il été maudit par une mère, un père, une soeur ou un frère, une fille ou un fils ? Combien de fois sa décision avait-elle attisé la colère d'un amour perdu ? Oui, la colère d'autrui lui était familière, mais Mort comprenait également les doutes et les peurs de ses frères. S'effacer de l'existence après tant de temps passé à construire, à veiller, à protéger, n'était pas la décision la plus facile à prendre, que du contraire. Alors oui, le Supérieur comprenait, mais il n'acceptait pas pour autant. S'il devait se dresser contre ses propres frères pour les empêcher de commettre l'irréparable, il le ferait, mais pas avant qu'il n'ait l'absolue certitude qu'aucun autre chemin ne serait possible. Car il avait confiance en eux, il avait toujours eu confiance, il aurait toujours confiance. Même s'ils devaient aujourd'hui le décevoir.

Ce fut finalement la main même de Végétal qui vint terrasser les dernières bribes du fragile espoir que Mort avait espéré conserver en son coeur. Le doute n'était plus permis désormais, ses frères ne reviendraient pas sur leur décision, ils allaient tuer Gorder si rien n'était fait pour les empêcher. Une larme aussi éphémère que scintillante brilla au coin de son oeil droit, d'un éclat que n'eut renié un soleil sur le point de s'éteindre, à l'instant précis où Mort prit la décision d'intervenir. Sans hésitation aucune, le supérieur fit naître un bouclier d'ombre plus puissant encore que ne l'avait été l'attaque de son frère, véritable concentré de la puissance accumulée par 100.000 millénaires d'âmes remises entre ses mains contre lequel vint s'écraser le rayon d'énergie végétale. Pour une existence bipède, tout cela n'avait pas représenté plus qu'un clignement des paupières, mais lorsque les yeux se rouvrirent, ils purent contempler la sombre silhouette d'un Esprit qui n'était plus guère que tristesse et douleur mêlées. Mort se tenait debout, dos au petit humain qui n'avait probablement pas même encore réalisé ce qui venait de se produire, et face à ses quatre frères dissidents. L'aura qui émanait du Supérieur était plus sombre et terne que jamais, lui qui avait toujours regretté la triste réputation qu'on lui octroyait apparaissait aujourd'hui plus sinistre que toute autre chose, passée, présente ou future. La lumière elle-même semblait dépérir et mourir en venant caresser sa peau tandis que son seul regard trahissait les plus funestes sentiments. Il était Mort, et jamais il n'avait mieux porté ce nom.

Son attention se porta brièvement sur son jumeau, éblouissant de Vie, avant de revenir se concentrer sur les quatre révoltés. Sa voix, lorsqu'il parla, sonna tel un glas, chacune des nuances de son timbre s'accordant parfaitement à la tristesse qui émaillait de lui.

« Et depuis quand un frère s'arroge-t-il le droit d'ainsi violer le domaine de son semblable ? Je ne me souviens pas t'avoir jamais dit comment faire pousser tes légumes, aussi laisse moi seul décideur de qui doit vivre et de qui doit mourir... »

Son ton n'invitait à aucune réplique et Végétal s'abstint d'ailleurs volontiers du moindre commentaire, conscient qu'il était de la véracité de ce qui venait d'être énoncé. Sans doute s'étonnait-il également de l'hostilité d'un tel discours, jamais en effet Mort ne s'était-il ainsi dressé contre les siens et sa colère autant que sa déception se révélaient aujourd'hui aussi furieuses que pouvaient l'être celles de l'Océan. En parlant de leur frère aîné justement, ce dernier ne manqua pas à sa réputation et se dressait déjà pour déverser son raz-de-marée de rage mais Mort coupa cet élan d'un mot d'un seul :

« Silence ! »

Faire taire la colère d'Océan, voila bien un exploit dont peu auraient pu se vanter. Etait-ce de voir son frère d'ordinaire si calme et passif soudain succomber à sa propre rage qui fit plier le courroux du tempétueux Supérieur ? Difficile à dire, mais pour cette fois, peut-être bien même pour la première fois, Océan daigna obéir. Sans accorder le moindre regard aux bipèdes rassemblés derrière lui, Mort laissa son regard glisser sur les visages de ses quatre frères tandis qu'il commentait d'un ton radouci :

« Je comprends vos craintes, mes Frères, et j'admire la beauté autant que la pureté de l'amour qui vous lie à notre Création. »

Car c'était bien avant tout de cela qu'il s'agissait. C'était par amour pour ce qu'ils avaient accomplis que ses frères en étaient venus à considérer la rupture du Contrat comme une nécessité.

« Mais ce même amour vous aveugle au point d'influencer votre comportement et vos décisions : ces bipèdes que vous dédaignez, ceux-là même dont vous vous prétendez les Supérieurs, font en ce moment preuve de plus de sagesse que je n'en vois dans vos quatre volontés réunies. »

Son visage se tourna alors brièvement vers ceux qu'il venait de mentionner, comme pour inviter ses frères à observer plus attentivement ce qu'elfe et humains présents avaient accompli.

« Les bipèdes sont imparfaits par nature, mais en dépit de tout ce qu'ils ont pu traverser, leur seule inquiétude était de nous réconcilier. Ce faisant, ils ont démontré être capable d'aller bien au delà de l'égoïsme imbécile que nous leur prêtons et dont nous avons nous-même fait preuve. Si ce n'est pas là la preuve qu'ils ont acquis suffisamment de sagesse pour décider de leurs propres destins, que faudra-t-il pour y parvenir ? »

Le silence qui suivit sa question était probablement la plus éloquente réponse qu'on put jamais imaginer, aussi le Supérieur ramena-t-il son attention vers les quatre dissidents.

« Il ne nous appartient pas de juger de la pertinence du Contrat Originel, nous avons jadis accepté ses termes et chacun d'entre vous sait que la parole d'un Supérieur ne saurait être prise en défaut. Sachez vous montrer digne de ce que nous représentons... »

Sa voix se mourut lentement sur ses derniers mots, comme si cette phrase devait à elle seule achever de convaincre de la futilité qu'il y avait à fuir ce qui avait été décidé depuis l'Origine. Une nouvelle fois, son attention dévia et se figea cette fois sur les traits parfaits de son frère Végétal tandis qu'il répétait les propres mots de son semblables :

« Car c'est ainsi que cela doit être. Le cycle. L'équilibre. L'harmonie. Ils ne peuvent être rompus... »

A ces mots, Mort écarta les bras avec une douce lenteur et ouvrit la main droite, usant de la magie supérieure pour que vienne se matérialiser au creux de celle-ci l'Epée Astrale, éblouissante de puissance. Toute trace de douleur ou de tristesse s'évapora alors de son regard, lequel parcourut un à un les visages des Esprits présents, les couvant d'une paix telle que lui seul pouvait l'apporter.

« Tels sont les derniers mots que j'avais à vous dire, mes Frères. Je vous laisse à présent maîtres de vos choix, le mien est fait depuis longtemps. Depuis l'Origine. »

Son dernier regard ne fut pour nul autre que son jumeau, Vie, alors même qu'il enfonçait dans son propre poitrail la seule lame qui fut jamais capable de tuer un immortel. Une vive lueur jaillit de la plaie, puis ses yeux se voilèrent, son souffle s'éteignit, son corps se désagrégea en une myriade étincelante tendrement bercée par un souffle de vent, lequel les emporta pour les disséminer jusqu'à ce que rien de ce qu'avait été l'incarnation de Mort ne demeure.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 2:37

¤ Sic semper tyrannis ¤


Le rugissement du dragon de l’ire retentit alors qu’il chargeait le dragon de l’orgueil. Verith qui n’était plus que flammes leva sa patte, venant la serrer à la manière d’un poing, pour finalement l’envoyer à l’encontre du blanc avec l’intention de le frapper de toute sa force. Une fois de plus, la magie du Voleur de cœur vint s’interposer pour faire barrage au colérique qui prit position, forçant contre cette force invisible qui le retenait. Mais, alors que toute l’attention du blanc était portée à l’encontre de Verith, une bipède, l’Epervier pour être exact, sembla sortir de nul par et braqua son arc en direction de Vraorg. Le projectile quitta l’arme et vint se planter dans le dos du Tyran qui cessa de rire. À ce silence suivit un hurlement terrible qui provint de l’ennemi d’Armanda. Verith avait entendu suffisamment de rugissements de dragons pour savoir ce que celui-ci contenait. Fureur, mais douleur à la fois. Le projectile avait blessé Vraorg, plus que n’aurait pu le penser le rouge. Après tout, cet arrogant avait revêtu une forme bipédale. Inférieur en tout point y compris sa résistance. Si seulement il avait gardé sa véritable apparence au lieu de s’abaisser à prendre celle des humains comme l’avait encouragé Verith. La force retenant le dragon de l’ire s’affaiblit et Verith en profita pour lever sa patte et envoyer un nouveau coup, mais une vague d’énergie virulente émana de Vraorg, frappant tout être se trouvant autour de lui. Trop puissant, le colérique ne parvint pas à se maintenir et fut soulevé du sol puis projeté à plusieurs mètres. Retombant lourdement sur le côté. Son armure de flammes avait absorbé le coup, mais le rouge n’en demeurait pas moins un peu sonné.

Il sentit Vraorg reprendre son apparence de dragon et s’envoler en direction de la ville de Sandur. Le lâche il fuyait. Alors qu’il s’apprêtait à se redresser pour prendre son envol et foncer sur Vraorg, Verith sentit la tête lui tourner. Les flammes qui se dégageaient de lui consommaient beaucoup d’énergie. Sa bataille mentale avec le Blanc en avait également pas mal puisé. Et enfin le coup porté à son encontre plus l’étreinte de tout à l’heure n’était pas sans dommage. Son corps avait été pas mal remué. Si le rouge pouvait se vanter de son art du combat, sa résistance elle en revanche n’était pas à son summum. Voilà un point qu’il devrait travailler. Tous ses derniers efforts étant partis dans sa défense mentale. Verith souffla donc un petit instant. Enrober d’un linceul de flammes, il n’avait rien à craindre des bipèdes autour de lui qui combattaient. Le rouge étendit son esprit pour s’assurer que le Corbeau allait bien. Il en fit de même pour l’Epervier qui avait été expulsé par l’onde émanant de Vraorg. Alors qu’il étendait son esprit, le rouge remarqua la présence de deux puissances magiques, mais également de sa seconde écaille offerte. Alford, Alford était ici. Que faisait-il ici ? Était-il parvenu à trouver l’arme ou non ? Le rouge commença à se redresser. Verith devait s’assurer que ce dernier ait de quoi se défendre face aux Esprits s’ils venaient, leurs regards devant sans doute se tourner vers la bataille.

Le brasier géant finit par se redresser. L’intensité des flammes le recouvrant n’avait cessé d’augmenter. Les bipèdes étaient obligés de reculer face à la chaleur qui émanait d’elle. Certains théocrates tentèrent de lancer des projectiles en sa direction, mais sans résultat. Les éléments les composant s’embrasant ou se mettant à fondre à l’approche du rouge. Se dressant sur ses pattes arrière, Verith croisa ses pattes avant devant lui et fit de même avec ses ailes. Il les colla à lui et banda ses muscles, se concentrant. Après un petit instant, l’enfant de l’orage déploya violemment ses ailes et ses pattes avant. Sous le choc, des morceaux de son armure de flammes furent expulsés et s’envolèrent. Mais les trous ainsi causés étaient aussitôt bouchés. Avec ce violent déploiement qui arracha des morceaux de l’armure de feu de Verith, c’est une véritable pluie de flammes qui s’abattit sur le devant de la ville. De quoi semer encore plus de chaos dans cette bataille qui ressemblait à un pandémonium. Le rouge poussa ensuite sur ses pattes, venant prendre son envol en direction de la ville. Il devait y retrouver Vraorg pour continuer le combat. Il n’en avait pas fini avec lui. Néanmoins, autre chose attira son attention.

Alford Gorder. La puissance qu’il avait ressentie auprès de lui n’était plus à côté de lui justement. Et il semblait s’éloigner. Où est-ce que ce bipède pouvait bien se rendre. Dans un même temps, les deux autres sources d’énergie magique qu’il avait ressenties disparurent pour ne former plus qu’une. Envoyant son esprit là-bas, il vit que Fabius et Ashy se trouvaient près d’elle. Cette chose qu’il ressentait était sans nul doute l’épée dont lui avait parlé Gorder. Et si Fabius l’avait entre les mains, alors c’est que le moment de jouer son rôle de passeur était venu. Bien que le rouge souhaite ardemment régler lui-même son compte à Vraorg, il savait que ce n’était pas à lui de le faire. Il reviendrait néanmoins vers lui pour lui arracher cette épée afin qu’il ne l’utilise pas comme il avait pu le faire avec dévoreuse. À moins qu’Ashy ne s’en charge avant. Quoi qu’il en soit. Verith avait un autre devoir à accomplir. Si l’épée capable de défaire les Esprits se trouvait entre les mains de Fabius Kohan. Alors c’est qu’Alford Gorder était désarmé face aux Sept frères. Il devait rapidement le retrouver pour remplir la promesse qu’il lui avait faite.

Le cherchant, il eut un peu de mal à le localiser. Sa malédiction lui faisait ressentir beaucoup de cœurs et d’émotions. Il devait lui-même faire face à celles qu’il avait volontairement absorbées pour faire face à Vraorg et se libérer de son emprise. Quoi qu’il en soit, son écaille que l’humain portait autour du cou l’aida à le retrouver. Ce dernier n’était pas loin, et sous terre apparemment.

« Alford … »


Le rouge appela son protégé et laissa accrocher à lui et à son écaille une partie de son esprit alors qu’il ressentait l’apparition des Supérieurs tout près de lui. Pressant le vol, Verith partit à la recherche d’une entrée du souterrain dans lequel il se trouvait. Derrière, le colérique entendit les cris de douleur de Vraorg. Sans doute avait-il été frappé. Il ne restait plus longtemps avant qu’il ne meure dans ce cas. Si l’épée était aussi puissante qu’avait pu le dire Alford, alors le Voleur de cœur n’avait aucune chance. Les armes de ce dernier étaient fourberie, ruse, tromperie. Or, tout ce qu’il faisait en ce moment même allait à l’encontre de sa véritable puissance. L’arrogance du Blanc l’avait poussé à penser que la force de Väsà était la sienne. Or il n’en est rien. Le blanc était faible.

Verith ne parvint pas à appeler à nouveau son protégé, mais son esprit restait accroché au sein et il voyait la scène qui se déroulait. L’enfant de l’orage concentrait déjà son esprit pour attaquer mentalement les supérieurs qui pour le moment discutaient. Trouvant de son côté une entrée pour les souterrains, le rouge s’y engouffra non sans mal. Mais son armure de flammes vint faire fondre la roche sur son passage et agrandir les tunnels pour lui permettre de passer. Verith perçut la mort de Vraorg le Voleur de cœur. Mais la fin de ce dernier lui laissa un goût amer dans la bouche. Il aurait préféré le tuer lui-même au lieu de laisser cette tâche à un bipède. Pourquoi ? Tout d’abord, même en dépit des atrocités et des bassesses, il restait par essence un dragon et Verith ne voulait pas que les bipèdes portent en orgueil le fait qu’ils soient assez puissants pour tuer un Dragon. Deuxièmement, parce que le Blanc avait jeté l’opprobre sur la race draconique en trahissant l’amour de Väsà, il fallait donc qu’un dragon répare cette injustice pour laver la race draconique de la souillure de Vraorg. Et troisièmement, parce qu’il s’agissait d’une des deux dernières choses en lien avec Edwyn sur cette terre. Et Verith souhaitait la destruction du Tarenth. S’il n’avait pas pu le tuer au moins aurait-il aimé détruire tout ce qui restait de lui. Mais, à défaut d’avoir Vraorg, il lui restait le lien. La fin de la création d’Edwyn serait bien plus jouissive que la mort de son lié.

Alors que Verith progressait dans les souterrains avec une certaine difficulté, il observait ce qui se passait un peu plus loin en tant que spectateur, au travers d’Alford Gorder. Mort venait de dévier l’attaque de Végétal avant de s’embrocher avec l’épée astral et disparaitre … définitivement. La destruction de l’une de ses arrogantes créatures plaisait grandement à Verith, même s’il regrettait de ne pas être celui ayant mis fin à leur jour. Tour à tour, les Esprits moururent. Lorsque Terre mourut, un violent déséquilibre se créa et un terrible tremblement de terre secoua non seulement Armanda, mais toute la création. Le séisme fut long et des parties du tunnel s’effondrèrent. Verith en fut lui-même victime, mais les rocs qui tombèrent sur lui vinrent rapidement se mettre à fondre, se transformant en lave qui glissa sur son armure. Reprenant sa progression dans les souterrains, rendue plus difficile, le dragon libre se tailla un chemin en faisant fondre les rochers qui lui barraient le passage. Finalement, Verith se créa lui-même un chemin jusqu’à arriver à l’alcôve où se trouvaient les derniers Esprits encore debout. Sous la chaleur de ses flammes, la terre vint être parcourue de craquelures rouges, la température augmentant rapidement et on entendu cogner contre l’une des parois de la pièce souterraines désormais entièrement scellée par l’éboulement.

La paroi d’où provenaient les coups commença à devenir rouge, puis se mit à fondre. C’est ce moment que sembla choisir Feu pour se suicider à son tour. Verith sentit la fin de ce dernier très distinctement. Le feu qui le recouvrait s’affola soudainement, venant prendre en intensité et en chaleur. Les flammes devenaient froides et faibles, recouvrant simplement très légèrement le dragon rouge. Sans doute un contrecoup de la mort d’un Esprit. Cela avait dû être la même chose pour tous les autres éléments. Le soutien que lui apportaient ses flammes ayant disparu, Verith vint transpercer la dernière cloison avec ses griffes. Des griffes d’ébènes géantes apparurent de l’autre côté, là où se tenaient les deux derniers Esprits encore vivants, Océan et Vie, mais également quelques bipèdes, dont Dawan, Aléria et Alford. La roche finit par s’écrouler très largement pour laisser apparaitre un Dragon rouge debout, derrière lui se tenait un très large tunnel noirci par les flammes. L’esprit du dragon rouge vint s’enrouler autour de Gorder, prêt à le protéger. Océan se tenait en effet face à Vie, avec l’épée Astral dans les mains.

« Je refuse de vivre incomplet. Je refuse de vivre sans mes frères. Il semblerait que ta volonté prédomine mon frère. »


Sans attendre, Océan retourna l’épée Astral contre lui et s’embrocha avec. Aussitôt, le corps de l’esprit de l’eau disparut. Il ne restait plus que Vie. Vie et Verith. Et un rire vint remplir l’alcôve de rocs qui avait assisté à la fin des Esprits. Un rire oppressant, un rire malsain, un rire difforme, un rire irrégulier. Ce rire éclatait en échos, chargé d’un nombre incalculable de sentiments, sans doute de tous ceux qui existaient en ce monde. Des sentiments que le rouge avait été contraint d’éprouver, d’emmagasiner depuis plus de trois ans. Bientôt le rire et les sentiments qu’il contenait changèrent. Toujours empreint d’une aura malsaine, il se fit déchirant, remplit de toute la souffrance qui avait été éprouvée durant ce combat. À nouveau le rire changea, la douleur en fut arrachée pour ne laisser transparaitre qu’une haine et une colère profonde diriger contre l’esprit de la vie. Verith fit un pas en avant, avançant sa tête.

Les flammes qui entouraient son museau vinrent doucement s’éteindre, révélant son faciès et ses écailles mises à rude épreuve de par son sort, leur grenat habituel n’étant plus, tirant davantage sur le vers une teinte plus claire, rouge pâle sans doute. Son museau visible, Verith le pointa en direction de Vie, ses sourcils froncés, et fit une chose qu’il n’avait pas faite depuis fort longtemps. Doucement, et presque douloureusement, Verith ouvrit les paupières pour laisser apparaitre ses yeux. Ses pupilles étaient d’un orange terne et pourtant, une flamme lugubre semblait briller au fond. Ses orbites étaient entièrement teintées d’un rouge sang, les vaisseaux sanguins ayant explosé sous la douleur qu’il avait éprouvée depuis tant d’années. Le regard de l’enfant de l’orage était déformé par la haine qu’il vouait à celui qui lui faisait face.

« Alors Esprit ? La ressens-tu ? Cette douleur d’avoir perdu les siens. Toi qui es maintenant le dernier de ton espèce. Ressens-tu de la douleur ? Ressens-tu de la peine ? À quoi cela te mène-t-il ? N’es-tu pas en colère ? »


Le rouge ne lâcha pas de son regard aveugle l’esprit de la Vie. Doucement il déplaça sa queue en direction du groupe de bipèdes pour la placer devant et la diriger vers eux afin de les inciter à reculer en les poussant si nécessaire.

« Bipèdes, le tremblement de terre a obstrué le souterrain, mais en venant ici, je l’ai dégagé. Suivez-le, mais prenez garde, mes flammes ont fait fondre de la roche par endroits. La bataille est finie à l’extérieur. Alford, il semblerait, tu t’en sois bien sorti, mon protégé. Néanmoins, il me reste encore une promesse à accomplir. Tu m’attendras à l’extérieur. Nous irons ensuite trouver Korentin Kohan et Ashy. Je laverai ton nom comme je l’ai promis. »


Quittant ensuite les bipèdes, Verith reporta toute son attention sur Vie. Avec défiance, Verith s’approcha de Vie, déterminé. Il baissa son museau pour le mettre à sa hauteur. Ses yeux vides de toutes lumières, autres que la haine féroce qui y brûlant, semblaient plonger dans ceux de l’esprit.

¤ Je vais te dire un secret Vie, la colère n’est pas le premier sentiment que j’ai éprouvé. La peine, voilà ce que j’ai ressenti lorsque la mémoire draconique berçait mon sommeil au sein de mon œuf. Cette même tristesse que tu ressens en ce moment, en ayant vu les tiens mourir. La colère est ensuite venue me trouver pour répondre à cette tristesse. Et dépit de toute ta soi-disant supériorité, en dépit de toute la haine que j’éprouve envers toi, en dépit de nos différences, je pense que nous n’avons sans doute jamais été aussi proches qu’en ce moment. Tu devrais alors voir que comme toi, je suis résolu. Et cette résolution est mon ire.¤


Le rouge se redressa dans toute sa grandeur.

« Tu m’as maudit Vie. Car tu désapprouvais mes choix et mes actions. Lorsque je me trouvais dans ton palais, tu m’as dit que tu désirais une réponse de ma part. Entends donc ma réponse Esprit. Je suis un dragon libre ! Tout supérieur que tu peux te prétendre, tu t’es arrogé des droits que tu n’as pas. Je suis peut-être l’une de tes créations, mais je ne suis pas ton jouet. Peu importe que tu me maudisses, peu importe que tu cherches à me contraindre, sache bien une chose. Je suis mon seul maître, je suis seul maître de mon destin, et jamais je ne me plierais. »


Le rouge déploya son aile droite.

« Il me revient à moi seul de décider si je vais m’employer à aider les bipèdes comme j’ai pu le faire avec Alford Gorder. Si je vais les protéger comme je l’ai fait avec le Corbeau. Et si je vais accorder une chance au dragon lié et au lien comme je l’ai fait avec Ashy. »


Le colérique déploya ensuite son aile gauche.

« À l’inverse, il me revient à moi seul de décider si je vais m’employer à détruire ceux qui ont fait tant de mal au mieux. À détruire la création d’Edwyn Ruddy. À faire assurer la suprématie draconique. »


Le colérique rangea ses ailes dans son dos et vint adopter une posture agressive à l’encontre de Vie.

« Et maintenant, afin d’assurer la pérennité de ce monde. Toi, le dernier Esprit, tu dois mourir. Et maintenant, afin de respecter la promesse que je me suis faite, ses yeux que tu as privés de lumière se sont ouverts pour contempler ta mort. Péris de la même manière qu’Océan ou laisse-moi m’en occuper. »


Citation :
Avec Vraorg mort et ressentant la puissance des Esprits, Verith se dirige vers le souterrain. Un tremblement de terre secoue Armanda et le tunnel commence à s'effondrer. Les bipèdes présents commencent à sortir, mais certains ne sont pas suffisamment rapides et restent coincés (tu peux décider qui). Ouvrant le passage, Verith voit les bipèdes qui sont restés pris et les Esprits. Il ne reste plus que 2 Esprits présents: Vie et Océan. Les autres se sont déjà tués (avec l'épée ou en refusant de vivre). Il assiste à la scène où Océan dit qu'il ne veut pas vivre incomplets sans ses frères et se tue finalement avec l'épée astrale. Vie pose son regard sur Verith et le dragon peut interagir une dernière fois avec lui.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 19:37

"-…Vie ?"

C'était une toute petite voix, à peine osée, presque surprise de s'entendre au milieu des mille bruits qui résonnaient en cette antre. Roches, cris plus ou moins lointains, souffle rauque du dragon de l'Ire… Sa seule vision avait ranimé en Dawan d'anciens souvenirs, le vent sec du désert, des sons feutré des ailes de Silarae fouettant l'air pour les sauver d'un triste destin. Ces souvenirs avaient rendu son souffle plus difficile, il lui avait fallu un effort de volonté pour détacher ses grands yeux gris clairs des flammes du dragon. Le voir, si près… Et pourtant, ne pas fuir.
Il n'avait pas fui. Il n'avait pas détourné le regard lorsque Mort s'était saisi de l'épée astrale. Le tout petit être qu'il était, jeune, fragile par l'amour qu'il offrait, avait affronté de voir ses Créateurs mettre fin à leurs jours, ne pouvant vivre incomplets. Pas un mouvement, pas un son. Pour ceux qui viendraient après lui, il le savait, il devait ne rien oublier. Il le pouvait. Il doutait qu'à ses côtés, Aléria puisse véritablement s'attacher à tel devoir. Les vibrations devaient déjà lui être insoutenables. Il lui avait apporté son soutien, son appui, ne pouvant faire mieux, alors qu'un nouvel Esprit s'était saisi de l'épée.

Oui, son regard brillait d'humidité. Il n'avait pas pleuré. Aux premiers instants, aux premières lueurs que Mort avait offert, ces milles étincelles qui s'étaient éteintes, il avait su l'avenir qui s'offrait désormais à eux. Nulle crainte, pourtant. Que de la peine, une immense peine. Elle partageait ses émotions avec une goutte d'admiration béate, d'humilité. Peut-être étaient-ils les derniers, ici, les derniers bipèdes à pouvoir connaitre ce sentiment-là. Ceux qui naîtraient désormais n'auraient nuls Esprits au-dessus d'eux. Ils avaient failli à leur mission, eux, les bipèdes. Ils avaient failli quand il restait un espoir. Et eux, Aléria, Dawan, avaient plus failli encore, qui avaient eu davantage de possibilités. C'en était fini, désormais. Des espoirs et potentiels avenirs tombaient en cendres, s'envolaient, se dispersaient.
Chaque Esprit qui quittait ce monde laissait derrière lui une sorte de grand vide, quand jadis il y avait eu sa présence, son aura. Chaque Esprit avait également été une personne, et Dawan le ressentait. Toute l'amplitude de ce qui désormais n'était plus… C'était un abîme dans sa poitrine. Un abîme plus grand, bien trop grand, par rapport à son petit corps, son petit Esprit, lequel se protégeait en vain en n'acceptant pas la réalité de tout cela. Un songe, malgré les émotions et ressentis qui venaient se fracasser contre son coeur, vagues rageuses sur barrage d'un bois trop faible. Et pour ne pas pleurer, pour garder le souvenir, les leçons baptistrales qui revenaient, sans cesse, à sa mémoire. Les voix des Cawrs, multiples, qui racontaient l'harmonie, les cycles, l'équilibre. Il s'y accrochait. Il s'y accrocherait encore. L'espoir disparaissait si rien ne le portait.

Il avait fait de son mieux pour être sourd aux paroles du dragon de l'Ire. Les émotions qu'il dégageait, il ne savait les entendre. Elles étaient à l'opposé de son essence, elles l'auraient mis à terre, sans doute. Sans même parler d'approbation, c'était une question d'intégrité. Mais il n'était pas dragonnier, il n'était pas un Lié. Fermer son esprit, il ne savait vraiment le faire. Il avait dû endurer chacun des morts, ces remontrances qui n'avaient pas à décorer la fin d'ne éternité. Le nom de l'Esprit lui avait échappé. Il avait un instant oublié qu'il pouvait être plus que celui-qui-se-souvenait.
Audible, ce fut comme s'il retrouvait le contrôle de son corps. Il vérifia qu'Aléria ne craignait rien, et se détacha doucement, lentement d'elle. Désormais, son regard ne quittait plus Vie. Les autres habitants des lieux pouvaient bien hurler, il n'avait d'oreilles que pour le souffle et la voie de l'Esprit supérieur. Le dernier, pour la dernière fois. Il ne pouvait lui promettre que les bipèdes feraient de leur mieux, il ne pouvait le rassurer pour le laisser partir en paix. Pouvait-il s'excuser ? Avait-ce seulement un intérêt, pour Vie ? De même, un remerciement, était-ce vraiment intéressant ? Sa reconnaissance toucherait-elle seulement Vie ?
Il s'était avancé vers lui, devait désormais lever la tête pour voir son visage. Sa gorge nouée ne laissait passer aucun son. C'étaient là leurs derniers instants. Jamais Dawan n'avait autant eu envie d'être transparent, d'avoir le chant-nom le plus clair qui soit. Vie, le percevait-il ? Les regrets, la reconnaissance, l'envie de le rendre éternel, le déni et les convictions qui le maintenaient debout quand il aurait pu s'effondrer, à genoux ? Percevait-il son envie qu'au moins, puisque tout s'effondrait, que cela ne soit pas sombre pour celui qui l'avait créé ? Il fallait qu'il le perçoive, derrière le léger tremblement de lèvres de Dawan, derrière ses prunelles aussi grises que le ciel d'automne qui l'avait vu naître, qui craignaient de voir partir cet ultime parent. Sa main s'avança, comme dans l'espoir qu'elle détiendrait les mots exacts, ceux qu'il ne trouvait pas. Personne ne lui avait appris à choyer le départ d'un éternel. Il ignorait que son geste, pas même vraiment conscient, était plutôt une demande tacite. La demande de rester. Il ignorait que si l'Esprit osait la moindre ébauche de geste pour signaler qu'il pouvait l'approcher davantage, le petit Enwr qu'il était ne pourrait qu'être faible, et le retenir malgré lui, dans ses bras ridicules face au flot du temps, face à la grande création, face à l'avenir et l'harmonie qu'il aimait tant. Une pseudo-tentative qui ne voulait pas réussir, qui voulait juste essayer de l'aider à tenir.
Il crut percevoir l'autorisation. Il n'y tint plus. Un bond, et il était contre Vie, l'étreignant comme il le pouvait, silencieux. Il n'avait pas à pleurer, il le savait. Pas à faire ce geste non plus.. L'ordre des choses… Il le savait. Il savait qu'il comprenait le choix de Mort.
Mais qu'était le savoir ? Il n'était qu'un enfant. Il n'avait pas été prêt à assister à cela.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 17 Déc 2015 - 4:33

Le regard scintillant, mais triste de l’Esprit de la Vie se posa sur le dragon rouge qui venait de se joindre aux chanceux, ou malchanceux, qui venaient d’assister aux décès de ses frères. Depuis fort longtemps, il était résolu à l’idée de respecter le contrat que leur avait fait signer Origine, mais jamais il n’avait imaginé que ses derniers moments se passeraient ainsi. C’était finalement la dernière décision de Mort qui les avait unis en une même décision : il était temps de s’effacer. L’idée de vivre incomplet était impossible, voire douloureuse, et même pour Océan qui avait longuement refusé de disparaître définitivement. Mort, Feu, Végétal, Vent, Terre, Océan, et sans oublier Néant, étaient morts et il était temps pour Vie de les rejoindre. Mais il s’avérait qu’il avait un dernier élément à régler avant de partir.

Le rire de Verith s’éleva dans le souterrain et résonna sur les parois rocheuses. C’est dans le plus grand calme que Vie l’écouta, traduisant les sentiments de son maudit : colère, haine et souffrances. Dragon de l’ire, à quand remontait leur dernière rencontre? Il ne savait plus, mais il se rappelait parfaitement des détails et des raisons qui l’avaient poussé à agir comme il l’avait fait. Aveugle de sa main, avait-il réussi à voir ce qu’il voulait qu’il voit? Avait-il appris de sa leçon?

Colérique, il ne l’était pas. Mais voir ses frères mourir les uns après les autres l’avait grandement peiné et il était impossible de rester de marbre aussi bien préparé soit-il. Il ne voulait pas mourir et c’était une idée bien égoïste de la part de l’Esprit de la Vie qui s’était battu contre la moitié ses frères en ce sens. C’était dans l’ordre des choses, mais une partie de lui-même aurait aimé continuer de voir s’épanouir sa Création. Alors oui, il était bien triste et il ne le cacha pas lorsque des larmes dorées vinrent ruisseler sur ses joues parfaites.

Mon protégé? Ce terme évoqua de la surprise chez l’Être Supérieur qui n’avait pas encore bougé. Destructeur et mauvais, Verith avait-il changé? À vouloir protéger les bipèdes des répercussions de la mort des Esprits, cela ne prouvait-il pas que ce fût le cas? Un peu, certes. Il laissa d’ailleurs le dragon rouge s’approcher de lui sans broncher et plongea son regard dans les ténèbres qu’était le sien. Se faisant confier un secret, il acquiesça simplement d’un signe de tête et écouta ce qu’il avait à dire calmement.

« Tu as changé, Verith. Tu n’es plus le même que j’ai rencontré jadis dans mon palais. Tu construis autour de toi et a appris à faire confiance. Tu n’es pas aussi mauvais et destructeur que tu l’étais autrefois. Il te revient à toi seul désormais de décider du chemin que tu souhaites prendre. »

Sa voix mélodieuse avait résonné dans la caverne et Vie s’était avancé vers le dragon de l’ire pour poser sa main sur son museau.

« Adieu, Verith le dragon libre. »

Pour une fois depuis de nombreuses années, les couleurs purent enfin se dessiner devant Verith. Il pouvait voir à nouveau! L’Esprit de la Vie venait de lever les différents effets de la malédiction qu’il lui avait jetée. C’est sur ces derniers mots qu’il comptait quitter à jamais Armanda, mais son idée fut toutefois interrompue par la voix d’un petit elfe. Se retournant, il posa son regard triste sur l’Enwr qu’il reconnut. Dawan avait fait quelques pas en sa direction, hésitants, et lui conviait de rester.

« Je ne peux rester. C’est à votre tour de prouver que vous pouvez vivre sans nous. Prenez soin de vous. »

C’était à son tour de se déplacer vers Dawan et un fin sourire fut le signe qu’il attendait tant. Il l’attrapa et ses bras s’enfermèrent doucement autour de sa création.

« Au revoir, Dawan au cœur vif. Ce fut un plaisir. »

Sa volonté faite, c’est sur ces mots que le dernier Esprit disparut d’entre les bras de l’elfe, bien résolu à rejoindre ses frères et sa sœur dans l’inexistence. Il n’avait pas besoin de l’épée astrale pour mourir et la magie de l’artéfact disparut en même temps que lui.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeJeu 17 Déc 2015 - 22:56

Les évènements s'étaient enchaînés rapidement, trop vite et de toute façon hors de portée d'Orfraie. Que pouvait-elle faire face aux Esprits ? Rien. Que pouvait-elle leur dire ? Définitivement pas grand-chose. La princesse fut spectatrice des évènements, observant la fratrie réunie, soulagée lorsque Vie, Mort et Terre arrivèrent, reconnaissante envers le premier de l'avoir mit hors de portée de la colère d'Océan et des autres.

L'Elfe fut grandement choqué par le geste de Mort qui fut suivit pas ses frères, un à un. Toutefois, contrairement au jeune Dawan, la Rôdeuse ne fit rien pour empêcher ces êtres supérieurs de disparaitre. Ce n'était pas de la lâcheté ou l'envie de les voir mourir : Orfraie savait que quoi qu'elle dise, leur choix était fait. A chaque mort d'un Esprit, l'Elfe ressentit sa disparition, probablement comme tous les êtes doués d'intelligences en Armanda. Elle se stabilisa comme elle le pu lorsque la terre se mit à trembler, ce demandant l'espace d'un instant si sa fin était proche… Jusqu'à ce qu'un dragon sorte des souterrains. Dire qu'Orfraie fut surprise était un euphémisme. Qui aurait cru qu'un dragon parvienne à se rendre jusqu'ici? Un dragon peu sympathique à première vue, colérique, empli de haine envers les Esprits et plus particulièrement envers Vie.
Ce fut à cet instant qu'Orfraie sembla reprendre vie, s'approchant du dernier Esprit, de Dawan et d'Aléria. De Verith, également. Elle observa le jeune Ewnr s'approcher de Vie, le sentant en proie à de terribles sentiments…

Vie disparu à jamais dans l'inexistence, le regard d'Orfraie se posa sur l'épée astrale, désormais guère plus qu'un bout de métal. Une unique larme dévala sa joue pour mourir sur ses lèvres, juste avant qu'elle n'essuie sa joue du bout des doigts, guère soucieuse de ceux qui l'entouraient. La princesse s'approcha ensuite de Dawan, dans son dos, et posa doucement sa main droite sur son épaule. Elle ne voyait pas son visage mais se doutait de ce qu'il ressentait après la mort de Vie. Elle resserra doucement ses doigts sur son épaule, se voulant réconfortante.

"Hebo estel (garde espoir)." Lui dit-elle en Elfique, relâchant ensuite sa poigne pour se tourner vers Aléria. Elle s'approcha lentement de l'humaine et une fois face à elle, l'Elfe caressa sa joue du bout des doigts avant de l'embrasser sur le front, heureuse qu'elle soit en vie et entière. Elle résista à l'envie de la prendre dans ses bras, se sachant probablement observé par au moins une cinquantaine de paires d'yeux. Toutefois, elle n'oubliait pas qu'en soignant sa cheville, la Baptistrelle lui avait probablement sauvé la vie. Elle avait une dette envers elle, désormais.

" Nous avons gagné. "

... Mais à quel prix ? ...

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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 8:21

Comment résumait la chose ? Alors qu'Alford regardait la scène avec un certain calme digne des hommes qui affrontent la mort avec sérénité, ou en tout cas cette possibilité il vit végétal en colère, et parler contre lui… Un esprit était une créature sage, et à la compréhension rare, mais comment dire Alford trouvait ces paroles révoltantes, et en son âme il détestait cela, le libre arbitre une illusion ? Les créateurs eux-mêmes ne savaient pas dans quel sens évoluait la création des fois, ou en tout cas n'avait pas un contrôle absolu sur elle, et ils se passaient tellement de choses démentant cette possibilité que tout soit écrit en avance… Non le libre arbitre existait bien pour Alford. Néanmoins ce n'était pas un débat qu'on tenait, et l'esprit de la végétation était passer à deux doigt de le faire disparaître de ce qu'il comprenait avant que celui de la mort intervienne pour le sauver… C'était quand même troublant, il avait l'impression mine de rien d'être au centre de cette dispute malgré lui…

Mort l'esprit mal aimé comme lui en avait parlé Edwyn, et le plus bienveillant sans doute malgré sa triste réputation… Gorder ne pu s'empêcher de ressentir une pointe de tristesse, et une grande compassion pour ce dernier, ainsi été l'existence quand on la consacrait aux autres, même quand on était un créateur… C'était vraiment l'esprit duquel il ce sentait le plus proche moralement, et ses paroles sonnaient toutes très justes, oui les temps changeaient, dommage que Mort doive disparaître ainsi… Lui qui avant tant aimé ses créations, et tellement injustement craint en retour. Pour sa part Gorder ne l'oublierait jamais.

Et la disparition de Mort il la regarda donc avec un air plus que grave, et plus qu'attristé, cela était nécessaire il le savait, mais pourquoi ce qui était nécessaire devait être aussi dur, et impitoyable ? Il assistait de lui-même à une chose d'une gravité sans nom… La mort des esprits qui s'anéantissaient eux-mêmes un par un… Disparition qui pour chacune se fit ressentir dans toute la création...

Et la seule chose qui le détourna un peu de ce triste spectacle était l'entrée remarquait d'aile de mort. Alford appréciait beaucoup le dragon rouge, et le respectait, mais là Gorder disons était dans une toute autre humeur devant la disparition des esprits que son protecteur... Néanmoins c'était pour chacun un moment culminant à sa manière...

« Je dois rester ici, tant que ce n'est pas fini... »
Dit-il simplement quand Verith les avaient enjoint de sortir et attendre dehors que ce soit finit, il resterait ici, non il ne partirait pas car il venait de voir la mort des esprits, et il ne pouvait pas se détourner de ce spectacle, c'était une chose bien trop grave pour la fuir ainsi selon Alford. Néanmoins il n'oubliait pas qu'effectivement ils devraient aller laver son nom de ce pas, mais pour le moment la dernier acte de l'existence des esprits se jouait… Et en partie c'était son œuvre, cela Alford ne le savait que trop bien.

Et même si c'était très émouvant de voir ainsi Dawan faire un dernier adieu à l'esprit de la vie, cela rajoutait aussi une dose d'amertume à la chose. Ils aimaient leurs créations, et le dernier des esprits allait disparaître pour cette dernière... Comment pouvoir rester insensible face à cela?

Et donc Vie après des paroles ô combien solennels, et justes finit par disparaître... Cela semblait si irréel, et pourtant c'était tellement réel...

« Adieu esprits, adieu océan, végétal, feu, terre, air, vie, et mort... » Dit-il donc d'un air solennel, et il n'y avait rien d'autres à dire, les êtres qui avaient crées eux-même le monde, et l'avaient guidés venaient de disparaître, une perte sans doute irremplaçable. Mais qui n'avait pas pu être évitable car nécessaire, la seule chose qu'ils pourraient vraiment faire au final serait de leurs rendre hommage en faisant de leurs mieux avec la création des esprits…

Et Gorder se leva suite à cela, et se dirigea méthodiquement vers la lame de l'épée astrale qu'il prit de sa main droite, elle qui avait conclut le dernier acte de la création, l'épée qui avait tué les esprits. Devaient-elles être détruite ? Elle n'avait même plus de pouvoirs… Ou garder en souvenir pour les générations futures ? Alford ne savait pas, mais en attendant il prit la lame, et la rangea dans ses affaires, sans lui cette épée n'aurait pas pu être reconstruite, et il verrait sans doute ce qu'il ferait avec ce dernier vestige des créateurs… Ruddy voilà à qui il pensa quand il eu cette pensée, oui tout revenait à l'origine… C'était sa dernière mission en tant que porteur de prophétie...

« C'est ainsi que tout s'achève... » Dit-il ensuite en pensant courtement au passage à se brûlure… Sans doute qu'elle pourrait être guérit maintenant, mais ce n'était pas important, maintenant une ère était achevé, une autre allait commencer. Optimiste qu'il était Alford se disait que tout irait bien, mais au fond il ressentait un certain vide après la mort des esprits… Mais maintenant il restait quelque chose à régler. Justice devait être faîte!

« Soleil rouge, je vous suis... » Dit-il ensuite car après tout il fallait maintenant retrouver Korentin, Et Ashy pour laver quelque chose qui devait être lavé depuis déjà trop longtemps.
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 23:01

Merci à tous d'avoir participé à l'intrigue.

Sur ce jet, j'annonce officiellement qu'elle est terminée. J'espère que vous vous êtes amusés Very Happy

Lewyn → 5/10 XP
Orfraie → Fleur élémentaire
Aléria → 200 PR
Roëric → Fleur des larmes
Verith → 1/10 XP
Sighild → 1/10 XP
Kalyna → Vestige draconique
Alford → Pierre d'asbeth

Récompenses attribuées par Luna. N'oubliez pas d'ajouter vos ingrédients magiques à votre inventaire.


Dernière édition par Luna Duruisseau le Dim 20 Déc 2015 - 19:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) [GROUPE 1 TOUR 1] La bataille de Sandur (extérieur de la ville) Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 23:01

Le membre 'Luna Duruisseau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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