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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe

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MessageSujet: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 31 Juil 2015 - 16:16

Nuit du 26 au 27 mai
(nuit très claire, pleine lune. Visibilité très acceptable y compris pour les humains)

Contexte de base :

Cela fait déjà quelques jours que le gigantesque campement impérial a prit ses marques à l'intérieur des plaines de l'Est. Situé à quelques minutes à peine des avants postes impériaux, il ne cache pas ses intentions de conquête. Mais tout est encore calme en cette nuit sombre.
Tout ou presque du moins... Une tente reste éclairée, celle du général Shadowsong qui y mène un étrange cérémonie en non moins étrange compagnie.
Mal renseigné par des espions maladroits (ou traîtres ?), il croit le gros de l'armée protégée encore à quelques jours de marche. Mais il fait erreur.

Fort heureusement, les sens aiguisés des vampires qui composent l'essentiel de ses troupes ne se laissent pas tromper et bien vite les troupes protégées qui rampaient sur les deux flancs du campement sont repérés. Dès lors, les deux camps sont en situation précaire. Qui des impériaux surprit en plein sommeil ou des protégés encore bien dispersés tirera profit de la situation ?

La lune est haut dans le ciel, aucun des deux camps n'avait l'intention de se battre à cet instant. Mais il le faudra bien. La bataille est lancée, et bientôt, les marais à moitié asséché se rempliront de nouveau. Mais d'un liquide carmin..

Composition du groupe et Tour de Jeu :

Kalyna
Eawyn
Aldaron
Eliowir (sort de l'intrigue)
Achroma (meurt)
Aléria
Korentin
Alford
Dawan


Ne pas poster avant le feu vert de MDJ via mp
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMar 4 Aoû 2015 - 5:19

Bientôt, le sang de ses ennemis coulerait sur les plaines et celles-ci deviendrait écarlate, cette couleur que Kälyna détestait moins que les autres. Ce n’était plus qu’une question de temps pour que les Théocrates chassent cette sale vermine et rendent au maître suprême ce qui lui appartenait de droit. Le jeu avait assez duré et il était temps d’y mettre fin. Que les Protégés profitent bien de leurs dernières heures, voire de leurs derniers jours, car l’attaque n’était pas prévue dans l’immédiat. Elle avait confiance que les avant-postes tomberaient. Une première étape pour leur conquête au nom de Vraorg. La barrière érigée par les Esprits finirait par être anéantie et les fidèles marcheraient sur le sable trempé par les larmes de désespoir des Protégés réalisant que leur seule réalité était de se soumettre ou d’embrasser leur tendre et bien aimé Esprit de la Mort.

En attendant que ce projet ambitieux voie le jour, l’Elfette se reposait dans sa tente. Cela faisait déjà plusieurs jours que les militaires étaient sur les lieux et qu’ils se préparaient quant à la première étape de leur plan. Les nouvelles étaient rassurantes puisque les espions avaient rapporté que le gros de l’armée du Protectorat était encore à plusieurs jours de marche. Si tout semblait aller pour le mieux, alors pourquoi la dame d’Althaïa n’arrivait-elle pas à fermer l’œil? C’est un mauvais pressentiment qui la maintenait réveillée, la forçant à réviser les plans et à retourner sens dessus dessous toutes les hypothèses. Avait-elle raté quelque chose? Quoiqu’elle fasse, elle n’arrivait pas à se rassurer et elle voulait des réponses à ses questions. Que faisait Merithyn dans sa tente, dont une lumière chassait encore les ténèbres à cette heure de la nuit? Malheureusement, la dame blanche n’arrivait pas à avoir pleinement confiance en ce nouveau général, élevé à ce poste suite au décès de Lorenz Wintel. Il était compétent, là n’était pas le problème. Mais il était le frère et le fils de ce traître, traître dont elle avait gelé magiquement le corps suite à sa demande. Que planifiait-il? Elle ne savait pas, mais ce qu’elle savait c’était qu’il lui cachait quelque chose. Mais quoi? Malgré tous ses efforts, elle n’avait pas pu trouver et elle s’était presque dit qu’elle devait se faire des idées. Presque, car quelques jours après avoir marché sur les plaines, elle avait noté des signes de nervosité dans l'entourage de Merithyn et elle ne pouvait pas mettre ça sur le compte de leur prochaine attaque. Ce petit groupe préparait quelque chose et la terrible dame n’allait certainement pas l’apprécier puisqu’il avait tenu à la maintenir dans le néant.

Kälyna fut arrachée de ses pensées par un cri d’alerte. Ils étaient attaqués! Elle se releva aussitôt et se précipita à l’extérieur de sa tente sans perdre de temps à prendre quoi que ce soit. L’or triste balaya le campement tandis que la lueur de la pleine lune lui révélait un spectacle déplaisant : la vermine s’était faufilée par un mouvement en tenaille dans le campement. Il y avait des Protégés partout! Surprise par leur présence, mais nullement prise au dépourvu, les ordres fusèrent aussitôt. Par chance, les sens aiguisés des vampires avaient détecté leur présence. Il n’était pas trop tard pour réagir et les empêcher de faire de très gros dégâts.

L’alarme se répandit dans le campement, réveillant tous les Théocrates. Kälyna organisait la défense du meilleur de ses capacités, intimant tous les militaires de prendre les armes et de repousser les ennemis. Les guérisseurs et autres non combattants devaient s’assurer de se mettre à l’abri. Il n’y avait pas de temps à perdre, les Protégés n’avaient pas encore pu se rassembler. Ils devaient donc agir pendant qu’ils étaient dispersés et eux-mêmes surpris de s’être fait remarquer.

- Au nom de Vraorg, les Protégés saigneront!

Faisant appel à sa magie, la prêtresse la plus dévouée du dragon blanc comptait bien honorer son bien-aimé et faire regretter leur existence à ces infidèles.






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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 5 Aoû 2015 - 18:32

Eawyn et ses compagnons de route n'avaient pas même atteint les abords du désert lorsque la nouvelle leur était parvenue, par l'intermédiaire d'une patrouille protégée venue vérifier leur identité. A en croire leurs messagers, la Théocratie avait rassemblé une importante quantité de troupes dans les plaines de l'est, vraisemblablement en prévision d'une offensive à grande échelle. Si on imaginait pourtant mal comment ils pourraient parvenir à franchir la Barrière, la menace n'en avait pas moins été prise très au sérieux par les décideurs militaires du Protectorat, à tel point qu'il avait finalement été jugé préférable de lancer une attaque préventive plutôt que de laisser l'ennemi décider du lieu et de l'instant de la bataille. La meilleure défense, c'est l'attaque, du moins était-ce ce qu'aimaient prétendre les officiers les plus vindicatifs. Pas vraiment un dogme qu'un baptistrel digne de ce nom put se permettre d'approuver, mais il fallait bien reconnaître que le conflit qui ravageait Armanda depuis ces trois dernières années présentait certaines particularités. Il n'avait d'ailleurs pas fallu bien longtemps avant qu'Eawyn ne décida de se joindre aux troupes en marche pour les assister dans leur belliqueuse entreprise, offrant à chacun de ceux qui l'accompagnaient alors de poursuivre ou non le voyage à ses côtés. Sans surprise, Dawan avait répondu présent avec toujours le même engouement, certes très voire trop innocent en apparence mais non moins réfléchi pour autant. Le jeune Enwr n'en serait pas à sa première bataille, malheureusement aurait-on pu préciser au vu de son jeune âge, mais Eawyn avait bien pris soin de s'assurer que son apprenti était conscient de ce pour quoi il se portait volontaire.

Ainsi, quelques jours plus tard, le chanteterre se présentait à l'un des officiers en charge de la bataille à venir et offrait de mettre ses talents de soigneur et ceux de son apprenti au service des troupes. Ils furent rapidement informés de la façon dont se déroulerait la bataille puis se virent assigner à l'un ou l'autre des détachements mobilisés pour l'affrontement. La stratégie mise en place prévoyait d'encercler le campement Théocrate pour lancer un assaut massif et brutal, exploitant autant que faire se pouvait l'effet de surprise pour écraser l'ennemi sans lui laisser le temps de s'organiser. Sur le papier, la victoire promettait d'être rapide, pour un coût en vies aussi faible que possible. Assurément une bonne idée, du moins l'aurait-elle été si le commandement n'avait pas légèrement sous-estimé la qualité des veilleurs vampiriques chargés de surveiller les abords du camps.

En effet, peu de temps seulement après que les troupes se furent séparées pour gagner les différentes positions qui leur avaient été assignées en prévision de l'attaque, des cris retentirent aux abords du campement Théocrate peu avant que des torches d'alarme ne s'embrasent un peu partout. Le silence de la nuit céda alors la place à un concert tonitruant de crissements de métal et de cris, auxquels se joignirent les déflagrations des premiers sorts échangés. L'agresseur agressé venait de reprendre l'initiative, des groupes de vampires en faction s'élançant vers les premiers rangs protégés qui répliquèrent en se dressant pour se jeter à leur tour dans la mêlée tandis que les grandes tentes-dortoirs Théocrates déversaient des flots ininterrompus d'humains ou d'elfes surpris dans leur sommeil.

Sous l'impulsion de leur chef, les soldats qui entouraient Eawyn dégainèrent leurs armes et s'élancèrent à leur tour, hurlant pour se donner du courage. Pas vraiment ce pourquoi le chanteterre avait proposé de se porter volontaire, mais puisqu'il semblait que le plan initial ne serait plus désormais qu'une douce utopie, sans doute valait-il mieux pour lui s'adapter, si possible sans tarder. Vêtu d'un simple pantalon de toile, comme il en avait l'habitude, l'elfe chanteur crispa les orteils de ses pieds nus, puisant son assurance dans le rassurant contact qu'il maintenait en permanence avec son élément fétiche. Ses lèvres s'écartèrent alors imperceptiblement tandis qu'il modulait son souffle pour chanter sa magie, alignant avec une justesse rare les notes du chant de la terre. Le sol sous ses pieds répondit presque aussitôt à son appel, mû par l'harmonie que dégageait le Cawr, pour venir en recouvrir les pieds, puis les jambes, remontant sur son torse avant de venir recouvrir ses bras et même son visage, le couvrant d'une solide cuirasse de terre, de roche et de gravier mêlés. A l'instar d'un véritable heaume de roche, seul un mince interstice s'ouvrait devant son regard pour lui permettre d'y voir.

L'armure ainsi animée grossit et grandit rapidement, gonflant jusqu'à atteindre la hauteur de deux hommes et la largeur de quatre avant de s'avancer d'un pas lent et lourd vers les rangs adverses. S'il lui aurait été facile d'écraser sous son poing de roche ceux qui auraient la mauvaise idée de s'aventurer dessous, Eawyn poursuivait en réalité un tout autre but : sa stature imposante attirait désormais le regard et détournait l'attention des théocrates qui voyaient en lui un adversaire plus dangereux qu'il ne l'était réellement. Véritable bouclier vivant pour les soldats qu'il accompagnait, l'armure terreuse d'Eawyn encaissa plusieurs coups d'épées ou de lance, en plus d'une appréciable quantité de flèches. Autant de plaies en moins dans la chair de ses alliés. Un vampire s'était même jeté sur lui, l'escaladant jusqu'à atteindre son épaule avant d'être neutralisé par le sort bien placé d'un mage de guerre Protégé qui avait assisté à la scène.

Ce fut finalement au hasard de la mêlée qu'il l'aperçut, ce visage aux traits typiquement elfiques, recouvert de couleurs pour le moins inhabituelles mais reconnaissables entre toutes. Vallaël, Kalyna de son prénom, la tristement célèbre dirigeante d'Althaïa, et une personnalité influente du régime Théocrate. Une prisonnière de choix donc, ce d'autant plus que la demoiselle ne ménageait pas ses efforts pour repousser les troupes protégées. Alors, sans perdre davantage de temps, le massif géant de pierre animé par la magie de son pilote pivota dans la direction de la blanche elfette et s'en approcha avec l'intention évidente de l'emporter sous son bras, si toutefois il parvenait à s'en saisir...


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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 5 Aoû 2015 - 18:56

Jet de dés : tentative d'Eawyn de saisir Kalyna

Score 9 ou 10 : Kalyna est attrapée, totalement immobilisée par le géant elle ne pourra pas tenter de s'enfuir au tour suivant et sera ramenée vers l'arrière. (saute un tour)

Score 6, 7 ou 8 : Kalyna est attrapée mais peut encore bouger les bras/mains, elle pourra tenter de se libérer au tour suivant mais ne pourra blesser ou immobiliser Eawyn.

Score 3, 4 ou 5 : Kalyna n'est pas attrapée, au tour suivant elle pourra attaquer à son tour.

Score 1 ou 2 : Kalyna n'est pas attrapée et les théocrates proches d'elle en profitent pour encercler Eawyn. Au tour suivant il sera dans une situation très précaire...
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 5 Aoû 2015 - 18:56

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 19:20

Corinne ne rentrerait pas assez tôt. C'était ce en quoi il avait fait aboutir sa réflexion. Sa sœur était venue le chercher, il l'avait prématurément délaissée à Caladon, faute d'un dragonnier un peu trop virulent. Alors que les troupes protégées se rendaient déjà aux avant-postes, près pour l'attaque, l'elfe était resté en arrière, comme si les propos de sa sœur avaient eu raison de lui. Peut-être y avait-il d'ailleurs songé. Morneflamme, sa traque, sa lutte contre Achroma, le vol douloureux à dos de Silarae l'avaient placé dans un état peu propice au combat. Même s'il avait pu goûter au repos, enfin, même s'il avait repris du poids, une forme générale, il ne s'était pas senti prêt à risque de nouveau sa vie. L'Aîné eut tôt fait de briser son hésitation. Il était resté avec Achroma derrière la barrière des Esprits, espérant que l'humaine ne se montre, mais leur départ n'avait que trop été retardé, il s'envola vers ces marais desséchés que la chair joncherait bientôt à l'égal de ses pires cauchemars, mare de sang, fléau de larmes.

L'ombre archère s'était accrochée au Glacernois, joue contre son dos. Il avait dévoré de son regard éveillé les étendues de sables à perte de vue puis les terres arides plus au sud. En son for intérieur, ses prières allaient vers les Esprits pour qu'un jour vienne où Armanda ne connaisse plus cet abominable désolation, que ces paysages soient revalorisés. Il rêvait de bois vivaces et verdoyants, de champs fertiles et des pâturages à l'herbe grasse, des villes splendides et vivantes, des ports aux richesses maritimes. Armanda en paix. Il rêvait et c'était cela même qui lui donnait la force de se battre encore. Il avait déjà fait ce trajet au cours du mois, mais en sens inverse, terrorisé et détruit. Aujourd'hui, il s'accrochait à son bourreau.

Près des troupes protégées, qui étaient bien minces comparées à celles de Vraorg qui les attendait, il apprit le plan : saisir l'ennemi en tenaille, par surprise et s'éviter une guerre autrement plus lourde en pertes humaines. C'était beau sur le papier bien qu'il se demandait en quoi ils pourraient bien surprendre une armée majoritairement vampirique en pleine nuit. Au contraire, il s'agissait là de leur univers : les vampires ne dormaient pas. De toutes évidences, une subtilité dans ce plan lui échappait. Il n'était toutefois pas de son ressort de remettre cela en question à peine arrivé. Il n'était qu'un marchand et les stratégies militaires n'étaient pas de son ressort. Il se cala dans l'ombre d'Achroma : il était son unité maître-archère et ne le quitterait pas d'une semelle. Il s'effrayait de son manque de vie, son manque de peur. Il était en terres ennemies, la bataille ferait rage dans quelques heures... Mais il n'arrivait pas à se détacher de cette relative indifférence, comme si Morneflamme, sa traque et pour finir la torture d'Achroma lui avait ôté la possibilité d'être plus terrorisé encore qu'il ne l'avait été. Il n'était mu que par l'envie de mettre à mal cette armée maudite qui avait plié le genou devant l’immonde dragon blanc.

Quand on avait un plan, en général, rien ne se passait comme prévu. A quelques minutes près ce fut le cas. L'alerte fut donnée et l'elfe se crispa enfin à cette sensation d'adrénaline qu'il recherchait suicidairement. Toutefois, il se trouvait dans une relative sécurité, dans l'aura de puissance de l'Aîné. Ses premières flèches furent pour ceux qui avaient donné l'alerte, mettant fin à leur cris, mais d'autres prirent la relève, les feux s'allumèrent : il était trop tard, la bataille commençait. Les flambeau et la lune offraient une très bonne visibilité de la difficulté dans laquelle ils étaient plongés. Les vampires réagissaient les premiers : ils n'avaient pas besoin de sortir des limbes du sommeil. Mais les hommes et les elfes quittaient leur tente à moitié armés. L'armée protégée lança donc l'attaque, profitant de cette effet de surprise raté, mais effet de surprise tout de même : on enfilait pas une armure de plates en quelques secondes. La manœuvre du chanteterre ne passa pas inaperçu, d'une part parce que sa taille attirait inexorablement l’œil et offrait à leur camp une protection d'envergure, d'autre part, la grande prêtresse de Vraorg saisie entre ses rocs, c'était l'armée impériale qui s'affolait et s'alarmait. Une prise de choix sans nul doute. Un otage qui, entre les mains d'un Cawr, ne risquait pas la mort.

Le Triade enflamma les tentes à proximité par des boules de feu lancées dans les toiles *1. Il comptait obliger ceux qui se réveillaient à peine de sortir de là ou de périr immolés. L’inconvénient pour eux, c'était qu'ils n'étaient pas habillés, mal armés et affolés. Ils devenaient des victimes faciles, hélas pour ces humains et elfes. Il savait que ces ennemis n'avaient pas tous choisi leur camp. Mais ils avaient eu la faiblesse de se rendre, préférant éviter les tourments de Morneflamme. Coupables ils étaient. Aldaron n'éprouvait plus aucun remord à les condamner. Par magie, ses flèches s'embrasèrent *2 et pouvaient atteindre des tentes à deux cents mètres à la ronde : les déloger de leur confort avant qu'ils n'aient le temps de s'armer était son objectif. Le campement était rapidement mis à feu et à sang. Le brasier dont il était le pyromane éveilla chez lui soudain ce cauchemar que le Gémisseur Sinistre d'Achroma avait créé dans son esprit à Caladon. Il tâcha de se ressaisir avant que le désarroi ne voit et n'entende en lieu et place de ses ennemis, les cris d'êtres chers. Le détachement et l’indifférence furent ses alliés. Son regard émeraude, dans lequel les flammes vacillantes du combat se reflétaient, se posa sur une silhouette, un vampire dont il s'était accommodé de la présence servalienne à Caladon.

*Promesse tenue Eliowir... Achroma est libre...*

« Aîné, ton fils ! »


cria-t-il à l'encontre du dragonnier à ses côtés, suffisamment fort pour être entendu dans cette cacophonie délirante. Eliowir était là, dans la bataille, sombre garde et donc ennemi et pourtant... L'elfe le fixait pour que la direction de ses yeux oriente l'Aîné avant qu'il ne se tourne vers lui, l'interrogeant silencieusement. Ça ne dura pas bien longtemps : on ne pouvait pas se permettre d'être inactif dans un champ de bataille. Il n'empêchait que le soucis était de taille : ils ne pouvaient pas le tuer, ils ne pouvaient pas le capturer non plus. Il tâcha d'ailleurs d'éliminer cette idée de l'esprit d'Achroma. Il savait le dragonnier suffisamment intelligent pour ne pas se résoudre à cette option, mais son affection pour Eliowir risquait de faire germer cette envie interdite.

« Tu ne peux pas l'emmener. »

Lui rappela-t-il alors, à toutes fins utiles, même s'il se doutait bien que ce n'était pas ce qu'Achroma voulait entendre.


*1 Magie humaine - Niveau correct
[Offensif] Boule de feu
Création d'une boule de feu qui peut causer de graves brûlures à l'adversaire
Geste clé : Paume ouverte vers l'adversaire

*2 Magie elfique - Niveau puissant
[Offensif] Flèche de feu
L’utilisateur tire une flèche qui va s’entourer de flamme et s’envoler jusqu’à son adversaire pour le frapper de plein fouet. Provoque de légères brûlures, impacte de la flèche renforcé.
Geste clé : nécessite un arc et une flèche, tirer en chantant.
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Eliowir Serillëiel
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeSam 8 Aoû 2015 - 0:09

Quelle idiotie. Tout ceci n'était qu'idiotie pure et imbécile, infamie vile et futile, avait-il eu envie de penser, alors que les cris d'alarmes retentissaient. Ils avaient rapidement senti les humains rampants non loin du camp, vampires de veille qu'ils étaient. Ses sens avaient rapidement été mis en effervescence, tout comme tous ceux de ses paires, en cette belle nuit lunaire. Mille et un être au coeur tambourinant, mille et un éphémères aux effluves de mort embaumant. Croyaient-ils vraiment pouvoir ainsi les surprendre ? Eux, armée aux coeurs morts assoiffé de sang à répandre...

"Donnez l'alerte" avait clamé une voix. Les appels avaient mugi dans l'air, les flèches avaient sifflé en écho délétère, des corps étaient tombés à terre et le feu avait brûlé aux torches de tout bois. Feux qui rapidement vinrent également mugir leur colère contre les toiles des tentes peu à peu réduites en poussières, venant ronger tout ce qui passait à portée de leurs flammes affamées, obligeant les derniers retardataires sortis de leur repos à s'exposer.

Eliowir avait été parmi les premiers à suivre Kalyna, répondant sans hésitation, mais sans exaltation, à ses ordres guerriers pour repousser ces assaillants-là. Fier lancier, mage guerrier, il variait entre pics d'estoc ou sorts enténébrés. Sens en effervescence, ébullition de l'irraison, voltige de mille harmonies, vestiges de mille visions. Il peinait à garder pleine et entière concentration pour que son diadème soit avec lui au diapason. Les images qu'il lui offrait semblaient n'être que flou voltigeant en tout sens, fumée âcre et épaisse se perdant dans les ténèbres de la nuit, mouvements frénétiques et sporadiques de tous ces ennemis, danses enfiévrées de fer et d'acier empoissées de sang...

Dans l'emprise de la bataille, il se retrouva un peu éloigné de Vallaël. Tenta de la rejoindre, la protéger se devant, lui Sombre Garde au vil serment, lui prêter force et acier de sa lance éternelle... Mais nombre de mécréants semblaient lui barrer le chemin. Soudain agacé, il jeta à terre l'un d'eux en un tour de main. Et, alors qu'il s'apprêtait à embrocher le suivant, il aperçut du coin de l'oeil une belle silhouette se dessinant. Une belle silhouette si aimée, qu'il avait tant espéré voir tout en le redoutant. Achroma, son aimé, son dragonnier, son Père, son millénaire... Sa torture éveillée, sa déliquescence des sens, son errance meurtrière... Bel Achroma, qu'en cet instant il aurait voulu rejoindre, étreindre, enlacer... Mais qu'il ne se devait surtout pas d'approcher, songea-t-il soudain, lui devenu peut-être mortel danger. Non, il ne pouvait, ne devait pas céder. Et se forçant, à détourner le regard, il esquiva de peu une pique acérée. Fouettant l'air de sa propre lame, il répandit le sang et avança vers son objectif premier. Un objectif qui, bienvenu soudain, l'éloignerait de son aimé...

Un objectif toutefois en grand danger. Un colosse de pierre s'était érigé, belle magie baptistrelle qui soudain vibrait. Un colosse qui vers elle, de son pas lourd, faisant écho dans les tréfonds de la terre en colère, vers elle avançait sans détour, sans que rien ne semble pouvoir arrêter cette puissance guerrière. Oui, guerrière. Baptistrel peut-être, assujetti à ne pas prendre de vies, mais c'était tout de même un beau guerrier que soudain le jeune vampire enviait. Si belle magie, si puissante, enivrante... oui puissante, même si, semblait-elle, encore aliénée de chaines involontaires. Comme si elle ne pouvait se délivrer pleine et entière, étrangement retenue, comme encore inconnue...

Mais déjà le géant de pierre était sur leur maitre de guerre, et avec lui l'emportait dans son puissant bras. Eliowir ragea intérieurement, trop loin encore pour venir en aide à son ancienne amie, séparés qu'ils étaient par tant et tant d'ennemis. D'un cri forcené, il leva une main en avant, pouce et index levé, les autres fermés, et une couronne d'hiver* devant lui projeta. Glace alors envahit tout devant lui, de ses doigts glacés tout ennemie enroba. Si le jeune vampire fut un instant tenté de faire voler tous ceux-là en éclat, bien rapidement il s'en ravisa. Vile pensée, pensée honnie, que celle de son amant trahi. Tuer encore et encore, de sang ses mains souiller, tant d'âmes envoyer à Mort, sans même chercher à les épargner ? Ce n'était là guère ce qu'aurait voulu Achroma. Même si... Oui, même si, maintenant ils étaient en camp ennemi.

Se pensant, il rabattit doucement sa lance à son côté, et s'empressa de dépasser ses âmes pour l'instant figées, dans ce cocon de glace qui certainement n'allait pas durer. Il lui suffisait de courir, ne pas trébucher, tenter de se faire un chemin parmi toute cette glace agglutinée, et de tenter de rejoindre leur commandante capturée... Plus facile à dire qu'à faire cependant. Même si, à sa grande surprise et fort soulagement, il y parvint finalement. Du moins quant à dépasser les ennemis englacés.

Brouhaha régnait alors quand il arriva au pas de l'enlèvement. Panique, effervescence, ordres à tout vent... Et cela se disait une armée ?

- Assez, rugit-il d'une forte voix, de ce ton péremptoire qu'en elfe il avait si souvent arboré. Armée, rassemblez-vous, clama-t-il après s'être rapidement jeté un sort de Forte Voix.** Derrière moi, fiers guerriers. Ne laissez pas l'ennemi se jouer de vous.

Le fer et l'acier autour de lui continuait de rugir mais il n'en eut que faire, laissant le combat mugir, alors qu'il tentait de se concentrer sur la situation, et sur comment réorganiser les troupes en ébullition. Il sentit un bouclier se former autour de lui, un autre mage guerrier qui semblait soudain protéger ses arrières. Bien, très bien, il allait pouvoir ainsi lancer ses ordres, ramasser ses troupes, les disséminer sur ce terrible champ de guerre. Non pas qu'il veuille réellement tuer les Protégés ni les voir échouer, que du contraire. Mais il ne pouvait pas non plus laisser Kalyna se faire emprisonner, pire même se faire tuer. Pas elle, belle elfe amie de son passé honni, elfe alors à un Blanc liée, elfe sans doute un jour ennemie acharnée... Non, quand bien même ils seraient tous deux opposés, au nom de ce passé commun et de beaux souvenirs remémorés, il ne pouvait la laisser ainsi en danger.

Et, soudain, cette pensée le transcenda. Tout se fit plus clair, il savait ce qu'il devait faire. Et sans même attendre, déjà l'ordre fusa :

- Vous, fit-il à un officier tout près, qu'il savait commander un petit groupement de mages habiles, éteignez nous ces flammes enragées et nos points stratégiques protégez.

Déjà il se tournait vers un autre officier, alors qu'il entendait le premier s'éloigner, et lancer ordres à tout va, vociférations déterminées, et bientôt sort fusèrent dans son dos pour combattre les feux enfiévrés. Du coin de l'oeil il aperçut une tente en particulier qui commençait à s'éteindre, menaçant de s'écrouler. Et de révéler un certain secret inavoué... Et c'est alors qu'une autre pensée germa en son esprit embrumé...

- Vous, fit-il au second officier, il est temps de sortir notre Dragon de feu.

Et se disant, il désigna la tente.

- Que ce voile tombe et que les flammes rugissent donc dans les cieux ! Envoyez moi tout ce que vous pouvez contre ce Géant de pierre. Faites le brûler, forçons-le à la relâchez et qu'il morde donc la poussière !

Déjà hommes et vampires de l'officier se ruait vers la tente, firent tomber la lourde toile, pour révéler une étrange bête en sommeil, en attente. De son corps carapaçonné, elle semblait dormir, immobile machine de guerre, ses énormes roues semblant presque enlisées dans la terre... mais quand mages et guerriers s'efforcèrent de la mouvoir... rugissement, craquement sinistre, presque gémissement... avant qu'enfin infime mouvement... que roues tournent, ne bougent et que cet étrange engin de guerre ne prenne vie sans le vouloir. Belle vie alors que celle-là, qui soudain cracha feu rageur du haut de sa "tête", par un siphon ravageur...***

Eliowir ne s'attarda toutefois pas sur le résultat. Il n'en avait pas le temps, autour de lui continuait le combat.

- Vous et vous, continua-t-il d'une voix pressée, à d'autres officiers à quelques mètres de côté, en groupe contre les flancs attaquez. Vous, nobles archers, de vos flèches protégez nos troupes à pieds !

Et ses ordres fusant, il se sentait lui-même emporté par l'action virevoltante. D'un regard circulaire il tenta de refaire point sur leur situation préoccupante... quand le bouclier autour de lui craqua. Le mage derrière lui inanimé, mort, tomba.

Aussitôt Eliowir se retourna, de son propre bouclier se protégea... et devant le bel ennemi qui soudain lui faisait face se figea.


[HJ :
Toutes les actions ont été laissées en suspens, à voir si certaines échouent ou pas. J'espère que ce post n'a pas outrepassé ses droits^^

Mes consignes étaient :
Spoiler:

*[Offensif] Couronne d'hiver
Produit un large cône d'énergie glacée juste devant soit qui prend la forme de centaines d'entrelacs de roses de gel aux épines acérées emprisonnant la cible et la piégeant dans ses nœuds menaçants. Le cône peut-être grossit par un plus puissant mage. Il disparaît sur la volonté de son lanceur ou peut être détruit.

Geste clé : Main en avant, pouce et index levés, les autres fermés

**[Autre] Forte voix
Le lanceur du sort amplifie la force et la portée de sa voix afin qu'elle porte mieux

Geste clé : Porter l'index de la main droite à son cou


*** Feu de dragon : Inspiré de la technologie alayienne du feu grégeois, ce serait une arme lourde de bataille qui serait monté comme une arme de siège (avec un corps caparaçonné mobile), avec le système d'un siphon projetant le feu/feu grégeois sur une zone devant la 'tête' de la machine.
Utilisation avec l'accord du personnage Nomin dont c'est la création si j'ai tout compris
]
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeSam 8 Aoû 2015 - 19:00

Libéré, oui, d’un péril et non de la guerre. La marque qui le liait à Vraorg avait été levée, les contraintes brisées… mais à quoi cela rimait ? La faiblesse était passée, évaporée, comme neige en été, et avec elle, un poids levé, une part de sa folie chassée, jugulée, de nouveau muselée. Il en résidait encore, pourtant, il en perdurait, suffisamment pour l’étreindre, et l’inquiéter. Le contrarier, également. Mais il n’avait pas le temps, il ne pouvait nullement s’arrêter à cela. Il y avait plus important. Il y avait la guerre, et à présent, à présent qu’à nouveau, il se contrôlait… et cette guerre, justement, grattait à la porte, rampait, tout près, là à quelques pas désormais. Une grande armée, armada fortifiée, assoupie dans la nuit, complètement démunie ? Non, sans nul doute. Des vampires, des vampires par centuries, il le savait, en était conscient. Les Protégés ne pourraient y échapper. Un bain de sang. Personne ne pouvait y échapper. Fraichement remit de ses affres, fraichement réintégré, et encore avec méfiance observé, prenant ses marques, et retrouvant ses liens, il avait préféré le silence à un questionnement sur les décisions des officiers. Maître de la Caste il était, et ses frères son véritable intérêt, cheminant avec lui, guidés par lui…. Pour le moment, il s’y tiendrait. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de le penser, attaquer de nuit était-ce vraiment une bonne idée ? Le débat restait controversé.

Il n’était pourtant plus l’heure de s’y prêter. Ils étaient repérés, l’alarme donnée, la bataille débutée… Empoignant sa faux, talonnant son destrier, il tint sa position, les laissant se déployer. Autour de lui, ses fidèles, ses alliés, ceux en qui il plaçait encore, sinon confiance, au moins respect. C’est ensemble qu’ils se battraient, tous ensemble. S’il l’avait pu, c’était également les dragonniers qu’il aurait rassemblé mais la solution n’était pas de les couver. Puissants guerriers, figures inspirantes sinon inspirées, et surtout, à présent, davantage expérimentés, au moins pour les plus jeunes de ses affidés. Mais ç cette simple idée, c’était vers Kedrildan que son esprit se tournait, puis vers Eliowir, son bien-aimé. Tous deux étaient encore enchaînés à l’autre camp, par Vraorg contrôlés et ostracisés. Et dans une telle échauffourée, ils seraient probablement blessés. Cette idée l’indignait, le navrait, mais là encore, impossible d’y échapper. On ne venait pas sur un champ de bataille en espérant en sortir indemne, on ne marche pas au-devant du danger sans accepter l’impondérable des meurtrissures. Il fallait l’accepter, il fallait l’intégrer, le vivre, le respirer… les blessures, le danger, tout cela était un tout qui se nommait bataille.

Bataille oui, elle résonnait, à présent. Elle résonnait jusque dans son âme, sa clameur sauvage, l’odeur des corps, du sang… Sous la lune gibbeuse, se levait le titan, roche animée, pouvoir grisant. Il le reconnaissait sincèrement, de la part d’un baptistrel s’était saisissant. Et satisfaisant. Enfin un membre de cet ordre prouvant qu’il n’était pas qu’un fantoche hypocrite et bienpensant. Mais il ne pouvait rester là, à observer, sans rien faire pour avantager les Protégés. Il avait sa propre part à jouer. Tout comme les autres. Les Anciens s’étaient élancés, déterminés. Sa magie se déploya, puissante aura, pour protéger ses alentours. Un rideau de traits s’abattis autours d’eux, sans effet. Les protéger, il se le devait, en particulier les archers, notamment Aldaron, son maître-archer. A lui, il se confiait, et de son regard, balayait l’étendue, alarmé. Que se passait-il ? La prêtresse capturée, ils triomphaient, pourtant ses sens alertés, il ne pouvait jubiler. Et soudain, l’exclamation d’Aldaron. Des yeux il le cherchait, celui qu’on lui indiquait. Son fils ! Eliowir ! Des yeux, il le dévorait bien que contraint de l’en abandonnait avec rapidité. Regards algides, pupilles vampiriques contre pupilles elfiques… Il voulait l’emporter, son fils bien-aimé, et pourtant, l’elfe avait raison, il ne le pouvait.

Bris de son cœur déjà martyrisé. Il ne pouvait l’emmener ? Non c’était vrai, et dans des camps opposés ils étaient. Non c’est vrai… Et avec la menace qu’il représentait ? C’était encore moins conseillé. Il voulait l’étreindre, l’aimer, le préserver, mais au contraire, il allait devoir le défier. La couronne d’hiver, de sa magie il dissipait, s’avançait, tandis qu’Aldaron poursuivait son œuvre ignée. Forte voix, Eliowir les rassemblaient, les galvanisaient… Non, ce n’était pas une bonne chose, c’était là un danger. S’ils se réorganisaient… D’une aura de peur, l’atmosphère il assombrissait, faisant vibrer l’angoisse dans les âmes des Théocrates armés. Mais pas le temps de constater l’effet que cela aurait, il avait un autre problème qui se présentait. Rugissement, lointain, vociférant… Lueur verdâtre, soudain, malsaine, maladive… odeur atroce, flammes voraces, brûlant tout. Nouvelle, terrible menace, à laquelle il se devait de faire face. Prévenant Aldaron, il réunit les guerriers à ses côtés, forçant vers l’avant, pour provoquer une percée. Sa magie protégeant les engagés des flèches de l’inimité. Vertes flammes, grondantes, qui à présent se rependaient, détruisaient… Feu grégeois semblant, qui, jamais ne s’arrêterait, tant que d’un combustible il disposerait.

Prévenir les officiers, il se devait, de même que les autres unités, et sa liée. Leurs liées, et les autres dragonniers… Télépathie, invasive mais rapide, que tous disposent de ces informations. Puis du reste de sa force, il broya le bouclier, qui protégeait son aimé. Devant lui, il se dressait, silencieux et préparé, déterminé… Leurs regards se croisaient, et la vague de tristesse l’envahissait, qu’immédiatement il refusait. Le temps ralentissait, le vacarme se distanciait… seuls, ils restaient, seuls, soudain, ils dansaient, aux rythmes des passes d’armes mortifiées.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 12 Aoû 2015 - 0:58

Il lui semblait que cette bataille ne pouvait être réelle, tout comme les autres batailles. Comment cela pouvait être possible de savoir qu'on pouvait mourir d'une seconde à l'autre, d'une manière qu'elle ne pouvait absolument pas prévoir. Ils étaient tous dans le même bateau, ils pouvaient les uns comme les autres se retrouver dans une situation tellement dangereuse que ça devenait absurde. Il suffisait de se déconcentrer quelques secondes pour se faire attaquer, il suffisait de milliers d'hommes et de femmes qui ne savaient même pas tous si ils se battaient pour une bonne chose, pour la bonne chose. Il lui semblait qu'elle ne pouvait pas simplement rester cachée en attendant que ça finisse, en espérant de ne pas mourir, en ne faisait absolument rien pour aider. Elle devait faire quelque chose, justement parce qu'elle avait peur. Le feu, les cris, les soldats qui déjà échangeaient leur haine dont ils oubliaient l'origine...Les guerres n'ont jamais été question des soldats mais des empereurs. Chose qu'Aléria ne comprenait toujours pas...verser autant de sang pour un homme, une famille, une idée. Les idées méritaient d'être discutées, mais il ne s'agissait pas du tout de négociation, ni d'un empereur qui était ouvert...Sa répréssion laissait le choix entre son absolution ou le bain de sang que la baptistrelle ne souhaitait pas voir cette nuit.

Aléria suivit un petit groupe de protégés, incluant le Cawr lié à l'élément de la terre, ainsi que d'autres personne qui n'avaient jamais croisé son chemin. Elle n'avait aucun problème à rester subtile, surtout en restant à l'arrière, mais elle eut rapidement l'information que l'alarme avait té donnée trop tôt dans le camp ennemi. Leur effet de surprise n'avait néanmoins pas tout à fait raté, la Chanteciel laissa ses yeux s'impressionner devant l'elfe qui devenait un géant, voir un colosse qui faisait reculer les plus costaux et ravaler leur orgeuil les plus égocentriques. Elle le vit attrapper l'elfette comme un insecte, ou comme un petit animal sans défense, sans même sembler éprouver de difficultés...C'était pourtant tout le contraire de ce que cette grande femme dégageait.

Les petites torches donnant l'alarmes semblaient s'être intensifiées, si on oubliait que le feu ne venait pas d'elles pour laisser les tentes se transformer rapidement en torches, et si personne n'éteignait cette incendies, ce serait bientôt le cas pour les quelques arbres. Mais ils n'auraient jamais le temps de tout éteindre et de se défendre, certains étaient probablement déjà morts immolés. La Chanteciel se demanda s'ils méritaient ce sort, eut envie de demander à l'inconnu qui avait lancé ces boules de feu d'arrêter, mais elle se ravisa...jamais elle ne porterait une telle arme contre une personne, mais elle ne pouvait pas empêcher les protégés d'utiliser les ressources dont ils avaient besoin pour combattre leurs ennemis. Aléria porta un bref regard sur la lune, demandant intérieurement aux astres et aux esprits de ne pas renier les âmes qui retrouveraient mort ce soir...Elle savait que certains étaient là de force et non de grés...Elle savait la honte de certains soldats.

La femme observa de loin le vampire qui semblait soudainement prendre les commandes, elle fut rapidement distraite par la machine qui attaquait sans relâche le géant de pierre, Eawyn s'était mis cette machine enflammée à dos. La baptistrelle n'avait jamais vu une chose pareille, non seulement trop technologique mais destructrice, elle n'aimait pas s'imaginer ce qui lui était possible de faire, ni les autres surprises que les théocrates possédaient. Toujours à l'arrière, l'humaine songea à éteindre le feu qu'avait provoqué le protégé, puisque les gens à l'intérieur des tentes étaient déjà assez blessés pour être inaptes à se battre...Serait-ce vu comme un acte de trahison? Elle ne voulait pas non plus laisser lentement agoniser des soldats blessés qui finiraient pas mourir de leurs brulures ...Elle décida de se concentrer pour l'instant sur les feux grégeois, qui représentaient déjà seuls un obstacle important. Posant à nouveau ses prunelles bleues sur les astres, Aléria envia une seconde Eawyn de pouvoir être si près de son élément. L'humaine respira un bon coup avant de laisser s'échapper un chant de ses lèvres, concentrant ses pensées sur le feu grégeois qu'elle désirait éteindre, ou au moins apaiser. La femme visa ensuite directement la machine enflammée qu'elle refusait de voir encore faire des dégâts. Elle implorait doucement le feu de s'éteindre, même si sa magie ne résiderait pas dans ses pensées rétoriques...
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 12 Aoû 2015 - 18:23

Jet de dés : tentative d'apaisement des flammes (feu gregeois) et tentative d'attaque sur l'engin "Feu de Dragon" par Aléria (magie baptistrale)

Score 9 ou 10 : elle parvient à complètement maîtriser les flammes qui s'éteignent puis son sort éteint le coeur de la machine. Celle-ci tombe en panne ! Un impérial va devoir tenter de la rallumer si ils souhaitent continuer à l'utiliser...

Score 6, 7 ou 8 : elle parvient à maîtriser les flammes qui s'éteignent mais ne peut atteindre le coeur de la machine. Celle-ci continue à fonctionner comme si de rien n'était.

Score 3, 4 ou 5 : elle ne parvient pas à maîtriser les flammes qui ne se calment que quelques secondes avant de reprendre de plus belle leur oeuvre de destruction. La machine reste elle aussi en marche.

Score 1 ou 2 : non seulement elle ne parvient pas à juguler les flammes ou à éteindre la machine mais en plus celle-ci est dirigée contre elle ! Aléria subit une blessure (brûlure) modérée à l'endroit de son choix. Elle pourra continuer à combattre mais sera gênée.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 12 Aoû 2015 - 18:23

Le membre 'Korentin Kohan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 12 Aoû 2015 - 18:30

Le feu... Voilà bien un élément qu'il n'aimait pas beaucoup et plus encore lorsqu'il pouss ait le bouchon jusqu'à montrer des flammes vertes et plus gourmandes encore qu'elles ne devraient l'être à l'état naturel. Grégeois donc. Du feu grégeois, merveilleux ! Les Théocrates voulaient-ils donc tous brûler en même temps que leurs ennemis ? Car si il y avait bien une bête qu'on ne pouvait maîtriser à long terme c'était le feu grégeois, c'était bien de Vraorg que d'autoriser l'utilisation d'une telle horreur tiens ! Le visage fermé, Korentin ne pouvait qu'observer avec colère ce "dragon de feu" qui venait d'être dévoilé par l'ennemi. Il fallait détruire cet engin le plus vite possible, mais comment ?

Il ne voyait tout ceci d'assez loin, son titre d'empereur ne lui permettant évidemment pas d'aller batailler en première ligne quand bien même il l'avait déjà fait avec un certain succès lors de la bataille de l'Aube Rouge. C'était un souvenir encore très vif mais il fallait garder la tête froide et accepter le fait que sa propre perte serait un coup très dur pour le moral des troupes protégées notamment les troupes humaines, et pour les dragonniers aussi. Pour Ashy... Il eut une brève pensée inquiète pour sa dragonne envoyée sur une autre mission non loin et son esprit alla la rejoindre un instant comme pour s'assurer que tout allait bien. Ce n'était pas tout à fait le cas en fait, la mission tournait différemment de ce qui avait été prévu. Rien d'étonnant à cela quelque part, rien ne se passait jamais comme prévu dans une bataille. Il s'assura rapidement qu'elle ne courrait pas un danger de mort imminente et fut forcé de revenir rapidement à l'instant présent. Il serait dommage de se prendre une flèche en plein front et de mourir bêtement juste parce qu'il avait manqué de concentration.

Immobile en arrière plan, il se redressa autant que possible afin de mieux observer la scène. Fort heureusement la nuit était claire et lui permettait de bien voir, heureusement ou pas d'ailleurs car peut-être seraient-ils passés plus inaperçus si ça avait été le cas. Mais il n'y croyait pas trop, vouloir surprendre les vampires étaient une gageure et sans doute devaient-ils s'estimer heureux d'être arrivés jusque là. A ce qu'il en voyait leurs colonnes les plus avancées s'étaient profondément enfoncées dans le campement ennemie, elles y feraient de gros dégâts pour peu qu'elles arrivent à se s'organiser. Satisfait par cette pensée il se tourna à demi et les hommes de sa troupe le fixèrent en silence, silhouette altière ceint de son armure d'émeraude et de sa célèbre épée. Si on lui avait dit quelques années plus tôt qu'il deviendrait un guerrier de ce type il n'y aurait sans doute pas cru, mais la vie avait fait de lui cet être étrange que parfois il ne reconnaissait plus. Sa propre assurance le surprenait et vint encore le surprendre lorsque sa voix résonna fermement :

"En avant."

Il ne pouvait pas rester éternellement en arrière. Bien sur il n'irait pas prendre le risque d'aller combattre en première ligne mais si il voulait organiser au mieux l'attaque alors il fallait qu'il soit au minimum présent avec les hommes. Les siens suivirent sans protester, heureux de pouvoir aller en découdre. Le combat était quelque chose de terrifiant mais l'attente du combat était pire encore, c'était une vérité qu'il avait apprit par expérience. A nouveau il envoya son esprit vers Ashy afin de la rassurer sur sa propre situation et de lui promettre que oui, il serait prudent, puis il se retrouva assez près pour distinguer les visages. Il en reconnaissait certain, il semblait qu'Eawyn avait fait une belle prise... Là bas c'était Achroma, impressionnant dans sa maîtrise et dans sa puissance. Il avait l'air très concentré et le dragonnier si il prit bien réception des informations envoyées ne prit pas le risque de lui faire perdre le combat qu'il semblait avoir entamé avec... Eliowir ? Le coeur de Korentin se serra lorsqu'il comprit les implications de cette scène, mais il ne pouvait rien pour Achroma. A la place il posa brièvement le regard sur Aldaron, s'assurant qu'il ne risquait pas de se faire tuer dans les prochaines secondes puis il revint à ce satané Feu de Dragon qu'il aurait aimé pouvoir juguler. Fort heureusement c'est un autre que lui qui prit la responsabilité de le faire et qui jugula magiquement les flammes avant de viser directement l'engin. Sans succès hélas mais elle avait eu moins eu le mérite d'essayer. Respectueux de son courage, le Kohan haussa la voix pour dominer le tumulte.

"Bien tenté ! Je vais envoyer un contingent détruire cette chose, essayez de continuer à maîtriser les flammes pendant ce temps afin de protéger ces hommes."

L'aurait-il pu qu'il y serait allé lui même mais ça aurait été une bêtise. D'un signe de tête il désigna l'un des officiers qui l'accompagnait. Un homme courageux et capable, il pouvait y arriver. Il rassembla rapidement un petit groupe et tous partirent aussitôt affronter l'engin. Parviendraient-ils à le détruire ? Korentin fut forcé de détourner le regard, les impériaux attaquaient son groupe et il n'eut d'autre choix que de défendre sa vie tout en écarquillant les yeux en croisant un visage qu'il connaissait :

"Gorder !"

La fureur le transperça aussitôt. Froide, meurtrière. Jusque là le mercenaire avait été une véritable anguille qui s'était tiré de toutes les situations où il aurait pourtant dû mourir, se sauvant même de la pendaison pendant la bataille de l'Aube Rouge. Certes si il ne voulait pas de la corde alors il allait tâter de l'épée. Dans un grognement d'effort le Kohan tenta de se frayer un passage jusqu'à lui, mais Alford n'était pas si près que cela, il se trouvait plutôt du côté du Feu de Dragon et pourrait bien choisir d'aller empêcher le contingent de détruire celui-ci...
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeJeu 13 Aoû 2015 - 11:15

Destin mêlé

Le feu gregois était menacé, les protégés arrivaient de toute part, il fallait les combattre voilà les ordres qu'avait Alford, du coup lui, et ses hommes après être sortit de le tente alors qu'ils étaient occupés à jouer à quelques jeux de soldats comme les cartes, ou les dés durent se préparer au combat, totalement pris par surprise les théocrates néanmoins ont le nombre de leurs côtés, et reprenaient peu à peu la situation en main même si on pouvait douter du niveau de prise en main quand on voyait le feu faire un massacre sans distinction, et aussi le voir se faire aussi facilement détourner par cette femme, cette femme… Un officier non loin ne tarda pas d'ailleurs à lui ordonner « Toi là avec ton arbalète, abat cette chienne ! » Ce qui était assez clair ... Avait-il d'autres choix maintenant qu'il avait reçu cet ordre ? Non, et vu la puissance de son arme de jet il n'aurait probablement pas besoin de viser le cœur, ou la tête.

Elle était bien trop dangereuse pour les théocrates, elle ne combattait pas à première vue, mais sa présence donnait un trop grand avantage au protégé, il devait donc faire taire cette menace maintenant qu'on le lui avait ordonné, il avait son arbalète, il avait pensé à la charger malheureusement, s'il ne pouvait pas s'approcher, un bon carreau tirer par une arbalète lourde avait facilement de quoi arrêter les caprices d'un soldat en armure lourde, alors une femme sans autre protection que du tissu… Cela le dégoûtait, mais il ne pouvait pas faire autrement, avec de la chance elle ne souffrirait pas. Ou bien elle fuirait, mais bon sinon ça ferait encore un meurtre de son fait...

Il sa rapprocha donc pour pouvoir avoir une meilleure position pour tirer avec son arbalète lourde, et charger en main, de quoi faire très mal si elle se recevait le projectile, il devait le faire même si cela ne lui plaisait pas, sinon les protégés prendraient l'avantage, il devait obéir aux théocrates, et de plus il ne voulait pas mourir. Il devait donc faire de son mieux, et empêcher cette femme de juguler le feu gregois faisait partie des choses à faire. Il prit donc la risque de se rapprocher des protégés avec ses hommes pour avoir une meilleur position de tir, puis il leva son arbalète « Désolé, mais je dois le faire... » dit-il comme une prière à lui-même en se concentrant, mais...

Il entendit une voix familière, si familière qu'elle le sortit de sa concentration actuelle, et il détourna les yeux, pour l'apercevoir… Korentin… Alford baissa légèrement son arbalète, regarda l'empereur, qui visiblement brûler d'en découdre, Korentin ici, le destin était si ironique… Il ordonna à ses quelques hommes de se teniur près...

Il dit donc d'un ton mêlant regret, mais aussi acceptation. Car après tout il était habitué aux événements, et circonstances tragiques maintenant. « Korentin... Cela fait si longtemps… Vous ne devriez pas être ici, fuyez et n'essayer pas de m'affronter… » Mais visiblement l'empereur semblait décidé. Alford pouvait-il vaincre ? Peut-être, après tout Alford était bien meilleur à l'épée qu'il y a trois ans, s'il n'était pas l'un des meilleurs épéistes du continent il était maintenant un grand maître dans cet art, grâce aux quelques conseils d'Havard Sven, et un entraînement très discipliné à l'épée, mais ce n'est pas pour autant qu'il sous-estimait Korentin, bien des guerriers ce sont fait tuer par de simples soldats, ou autres par imprudence, ou fatigue, l'erreur était humaine, et puis Alford ne connaissait pas vraiment le niveau de Korentin à l'épée, étant un noble ce dernier devait savoir se débrouiller, en somme ce serait un combat acharné, et l'issue de celui-ci n'était guère certaine...

Aurait-il pu éviter ce combat ? Non il devait protéger le feu grégeois, et sa position de chien de Vraorg l'obliger à faire ce genre de chose, il allait donc porter le combat l'épée au clair contre Korentin. Deux bretteurs face à face, manierait t-il sa lourde zweïhander ? Oui après tout c'était son arme préféré, et celle qu'il maniait le mieux sans aucun doute, mais d'abord…

D'abord il avait en main son arbalète lourde encore chargé… D'abord il avait eu une cible en visuel, et des ordres à satisfaire, Korentin l'avait déconcentrer, et même si Alford n'avait pas le temps de pleinement visé après tout il disposait au mieux d'une dizaine de seconde il leva son arme, ajusta sa cible. Cette femme qui semblait s'en prendre aux flammes, il visa avec minutie, il n'était certes pas un vrai expert en arbalète même si très honorable avec cette arme, mais il savait viser. Et quand il cru l'angle optimale il tira, l'arbalète fit un bruit sec, et le carreau siffla dans les airs, avait-il touché, ou non ? Fais de graves dégâts étant une arbalète lourde ? Ou frôlé la cible ? L'avait-il manqué de peu, de beaucoup ? Il n'en savait rien car au moment où il avait tiré il jeta immédiatement son arbalète sur le côté, et prit en main son espadon noir, la lame vampirique enchanté était d'un noir saisissant, arme en main il regarda Korentin, et fonça sans plus de cérémonie vers ce dernier pour engager la joute avec l'empereur, épée contre épée, mourir ainsi serait peut-être bien pour Alford, pour échapper à Vraorg, mais il ne voulait pas mourir, pas sans avoir à retrouver sa liberté, mais Korentin voulait le tuer, il allait donc devoir se battre à mort, on verrait bien qui l'emporterait. Et pendant ce temps les hommes d'Alford étaient venus apporter un soutien aux théocrates affrontant les soldats protégés, en somme l'éclat des lames résonnait fort dans les environs...

Ce combat qu'il ne voulait pas il devrait le livrer de toutes ses forces, sans coup férir, car cela devait être ainsi. Korentin se battrait comme une bête car il le haïssait au point de vouloir le tuer personnellement, et Alford devrait se défendre car l'empereur n'aurait pas de repos avant qu'il ne soit mort. L'instinct de survie du mercenaire dans l'âme était pleinement présent en cet instant.

« En garde Korentin. » Voilà les simples paroles qui inaugurèrent ce combat. Et que les lames, et le destin soient juges de la destinée des hommes en cette heure
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 14 Aoû 2015 - 15:28

Intervention de MDJ 1 (jet de dés) : Tentative d'Alford de transpercer Aléria d'un carreau d'arbalète

>> le résultat de cette action est laissé au choix du joueur suivant (Dawan) qui pourra soit intervenir avec réussite pour empêcher qu'Aléria soit blessée, soit se tourner vers d'autres objectifs.



Intervention de MDJ 2 (événement) : Néant arrête le temps et apparaît aux yeux d'Alford !!

« En garde Korentin. » 

Bien loin d'obtempérer, le Kohan se fige sous le regard surprit d'Alford. Il n'est d'ailleurs pas le seul, la bataille entière s'arrête comme si soudainement tous les combattants avaient été paralysés ! Alors qu'il commence à paniquer, une sombre et magnifique créature apparaît sous ses yeux. Pas de doute, il s'agit de Néant...

"Ils ne sont pas conscients de ce qui leur arrive, et ils n'en garderont aucune séquelle. Mes frères Esprits ne le permettraient pas même si ils n'ont à l'heure actuelle aucune prise sur la situation, pour leur plus grand déplaisir..."

Un sourire étrange vint éclaircir le visage de l'ainée des Esprits, rendant la scène plus iréelle encore. Mais son regard, lui, restait froid. Et elle reprit la parole sans accorder au mercenaire le temps de lui répondre :

"Ne soit pas surprit Alford, je t'avais déjà parlé du choix que tu aurai à faire. Il est temps... Nul ne peut plus te délivrer de Vraorg, mes frères eux-même ne le peuvent car tu es à lui plus profondément encore que beaucoup d'autres. Je reste la seule et unique entité qui peut t'aider, ton choix est simple, c'est lui ou bien moi. Tu peux devenir mon marcheur, mon héraut. Mais sache le, mon chemin est difficile, douloureux, et presque sans espoir. On m'a volé tout ce que j'étais... Me servir, ce sera servir l'ombre de l'ombre du Néant. Tu en souffrira et n'en tirera aucune gloire."

Son visage restait de marbre, d'une beauté douloureuse et pourtant terriblement glaciale. Elle ne semblait pas accorder de véritable importance à ce qui se passait et à ce qui pourrait arriver selon le choix de son interlocuteur.

"Je t'ai parlé d'un sacrifice à accomplir, il est tout simple. Laisse cet homme verser ton sang. Il doit couler aujourd'hui, par la lame de cet empereur des humains ou par un autre moyen, qu'importe, mais il doit couler et ce sans que tu ai tenté de l'éviter. Même si le coup doit être mortel, tu ne devra pas le parer. J'exige de toi en ce jour une confiance et un abandon indéfectible, ce n'est qu'à ce prix que je délivrerai ton âme. Et je me dois d'être honnête, humain, ce sera pour la lier à une cause qui fera de toi l'ennemi de certains Créateurs. Tu es à présent libre de faire ton choix."

Elle recula d'un pas, son corps immatériel s'effaçant déjà sous les yeux de l'humain qu'elle n'avait pas autorisé à parler. Sentant tout de même son besoin de réponse, elle lui en accorda une seule :

"La cause dont je te parle est juste. Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas Vraorg. Je n'exigerais pas de toi une tâche dont tu aura honte. Mais tu n'aura pas non plus de quoi me remercier..."

C'était tout ce qu'elle pouvait lui confier à ce stade. La suite semblait l'intéresser soudainement, en vérité elle était curieuse de savoir ce qu'il allait décider de faire. La faille magique qu'elle avait creusé au prix de bien des efforts se combla soudain et le pouvoir des Créateurs reprit la main sur le monde, relançant la marche du temps. Sans rien savoir ce qui s'était passé, les deux camps reprirent leur affrontement... Et la dispute des Esprits éclata.

INFORMATION POUR TOUS LES JOUEURS :
un orage violent éclate sur la zone.


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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 14 Aoû 2015 - 20:24

HJ:

Ce n'était pas l'Aube Rouge. Le bruit des armes, claquement de métal contre métal, les cris, es chuintements et crépitements de magie… Un vacarme de mille sons mêlés qui n'avait rien à voir avec le grondement lointain qu'il avait pu percevoir quand il s'occupait des blessés. Il avait été anxieux, bien sûr, très préoccupé… Ce n'était pas là un souvenir qu'il chérissait particulièrement. C'était un souvenir fort, pourtant. Un souvenir qui était revenu à sa mémoire au moment où il avait dit "oui" à son maître. Oui, il l'accompagnerait. Malgré ce souvenir qui lui soufflait que non, ce n'était pas une bonne idée, et son instinct de survie qui hurlait qu'il y avait mille façons d'éviter cela. S'il y avait des blessés, alors il fallait un Dawan sur le terrain. C'était sa place naturelle, il ne pourrait se sentir bien sachant les affrontements, et se sachant loin. Il savait ce qu'il faisait: c'était ce qu'il devait faire.

D'autres auraient pu voir de la noblesse là où il voyait la nécessité. Plus que jamais, cette nécessité lui apparaissait comme une tâche pragmatique, terre à terre. Comme manger, boire, respirer. Il s'y accrochait comme si sa propre vie en dépendait. C'était l'unique objectif. Il se faufilait , ici et là, à toute allure, vers ceux qui tombaient, ceux qui voyaient leurs chairs profondément atteintes… Le bruit infernal de la bataille l'empêchait d'entendre sa propre voix. À genoux, légèrement à part, penché au-dessus d'un humain, il n'avait que les vibrations dans sa gorge, le haut de son torse, et les réactions de la magie, pour lui indiquer qu'effectivement le sort de soin fonctionnait. Quand l'humain put à nouveau bouger, son soigneur voulut l'inciter à se retirer du combat pour l'instant… L'entendit-il ? Dawan avait tout juste eu le temps de le voir se re-lever… Avant de bondir sur le côté pour éviter un coup d'épée, qu'il avait tout juste entendu arriver. Son coeur battait la chamade, il le sentait cogner dans sa cage thoracique. Il ne s'attarda pas. Ses pas l'emmenèrent loin de… D'ici.

Lames, cris, magie. Lames, cris, magie. Encore et encore. C'était à la fois trop puissant à son goût, et très lointain, étant donné qu'il ne pouvait accorder d'attention à tous les sons. Il essayait de se restreindre aux plus proches, pour savoir dans quelle direction propulser ses réflexes. Mais ils étaient si nombreux… Il lui semblait qu'il passait son temps à bondir, d'un son à un autre, d'une esquive à une autre. La chance ne lui avait pas toujours souri, il avait dû soigner quelques égratignures, avait juré de s'occuper plus tard de cette plaie sur son bras qui ne l'handicapait pas trop pour l'instant. Jamais il n'avait autant apprécié son totem. Jamais il ne s'était senti aussi oppressé par le danger. Aucun abri, nulle part. Au final, c'était aller de danger en danger, et chaque seconde apportait un nouveau son, une nouvelle menace.
Ses yeux grands ouverts cherchaient, eux, les blessés, activement. Qu'il n'eut pas risqué sa vie pour rien. Là-bas, un de plus. Il s'en approcha, s'en occupa, avant de bondir pour éviter un sort un peu trop agressif pour son pauvre petit corps. Son souffle était rapide, ses pensées étaient tournées uniquement vers l'instant, les efforts qu'il devait faire. La peur était une sensation, bienveillante, qui lui évitait des misères. Ce n'était pas une pensée. Pas plus que les soins. Ils étaient des réflexes face aux corps blessés.

Un blessé, un chant… La lame qui se planta dans la gorge du blessé. Les grands yeux gris de Dawan emportaient durant son bond en arrière une utile image de celui qu'il n'aurait pas su sauver. L'horreur, le regret… Et les nécessités, à nouveau, qui prenaient le dessus et, bientôt, chassaient cette image pour imposer celle des flammes. Elles étaient de plus en plus nombreuses, non ? La nuit était bien claire, les ombres dansaient… Son maitre était un géant de pierre, là-bas. Dawan ne s'inquiétait pas pour lui. Des tentes en feu. Des ordres que l'on hurlait, des flèches qui sifflaient… Survivre, survivre. Danger, où était le danger maintenant ? L'Enwr respirait fort. Il tremblait, un peu, agité par trop d'émotions. Celle qu'il utilisait, et celles qui restaient latentes. Ce n'était pas le moment de penser aux émotions. Les utiliser, juste les utiliser. Les flèches. Il observa autour de lui, comme aucun son ne le menaçait, cette fois. Où était son prochain patient ?

La réponse lui vint, arrondissant son regard, figeant ses traits. La scène était à quelques mètres à peine. Là, Aléria, toute à son oeuvre et, non-loin, un humain qui la visait, d'une arbalète. Un visage familier, mais que sa mémoire ne voulut pas reconnaitre sur l'instant. Le schéma était simple. Dawan n'eut pas à réfléchir: sa main droite se tendit vers Aléria, un géant de pierre vint l'entourer de ses bras, la protéger momentanément de cette assaut-là. S'il n'avait pas été étouffé par les dangers autour de lui, peut-être aurait-il prit la peine de s'auto-congratuler et se demander comment, par les Huit, il était parvenu à réagir aussi bien aussi rapidement. Ce ne fut pas le cas. Avant même que le carreau ait rencontré son géant, lequel encaissa sans bronché, il s'était jeté vers Aléria. Quand il la libéra, il eut pour elle un seul mot: "Arbalète." Ce qui signifiait "je suis désolé Cawr Aléria d'avoir dû ainsi vous troubler dans vos efforts sans un geste respectueux pour vous prévenir et m'enquérir de votre avis, mais il se trouve que vous étiez dans l'immédiat mise en péril par un arbalétrier dont vous ne paraissiez vous préoccuper". Il savait qu'elle comprendrait.
Il se détourna d'elle, bondissant à nouveau vers son ouvrage. Plusieurs craquements plus assourdissants encore que la bataille ébranlèrent son coeur. Plusieurs fois, la scène se fit illuminée, très brièvement. Rageuse, la pluie tombait désormais sur leurs épaules. Un orage ? Mais... Ne faisait-il pas clair un instant plus tôt ? Dawan eut le malheur de tourner un instant son regard vers le ciel et son jeu de lumières, sans comprendre.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 11:12

Pour l'instant, si l'on faisait exception de ce que l'attaque surprise n'avait pas été aussi inattendue que les généraux protégés l'avaient prédis, tout se passait aussi bien qu'Eawyn aurait pu l'espérer. Aucun fidèle du Voleur de Coeur n'avait été en mesure de s'interposer devant son armure de pierres, et la prise de choix que le baptistrel avait envisagé de capturer se retrouverait bientôt à sa portée. Etait-ce de la vanité, de l'inconscience ou simplement parce qu'elle n'avait pas remarqué la progession du colosse terreux dans sa direction ? Peu importait à celui qui se dissimulait dans les entrailles de ce dernier finalement, l'essentiel était que son imposante carcasse se dressa soudain à proximité immédiate de la blanche elfette. Sans lui laisser le temps de réagir, Eawyn referma ses doigts de roche autour de la jambe de sa cible pour la déséquilibrer tandis qu'il l'attirait à lui, d'un geste aussi vif et précis que ferme et décidé. Mû par la magie, le géant la souleva sans le moindre effort apparent et amena brièvement son visage blanchi, tête à l'envers, à hauteur de celui de son pilote.

« Mademoiselle Vallaël, au nom des Esprits, vous êtes désormais ma prisonnière. »

Du moins le serait-elle si le chanteterre parvenait à regagner l'abri de ses lignes sans tarder car tout autour de lui, les impériaux se montraient de plus en plus entreprenant dans leurs efforts pour le terrasser. Un sort particulièrement violent manqua d'ailleurs de peu l'atteindre de plein fouet, arrachant sur son passage l'une des jambes de l'armure de pierres, contraignant le Cawr à user de toute son habileté pour maintenir l'équilibre du géant tandis que le membre amputé se reconstituait. Il jouait avec le feu en s'éternisant ainsi, ce qui n'était pas particulièrement conseillé pour un mage affin de la terre aussi s'empressa-t-il de bloquer fermement sa prisonnière au creux de son bras avant de s'éloigner aussi rapidement qu'il était en mesure de le faire.

Eawyn n'avait cependant pas encore parcouru le quart de la distance qui le séparait des abords du camp théocrate lorsqu'une série de sons métalliques interpella son attention. Non pas qu'au milieu de l'affrontement, de tels sons purent sembler inappropriés, mais pour l'oreille exercée du chanteur, ces bruits avaient une sonorité inhabituelle malgré tout. Une résonance presque... mécanique. La curiosité se mêla à la méfiance et la prudence pour inciter le baptistrel à pivoter légèrement le regard de son colosse dans la direction d'où lui était parvenue cette originalité. Il aperçut brièvement les contours de ce qui ressemblait à un étonnant engin de siège, engin dont ce qui paraissait être sa gueule était pointé directement dans la direction du Cawr. Toujours sous le couvert de son armure terreuse, ce dernier haussa un sourcil circonspect avant d'écarquiller franchement les yeux lorsqu'une langue de flammes trop vertes que pour être honnêtes jaillit dans sa direction. Le colosse n'eut que le temps de se recroqueviller sur lui-même avant de disparaître brièvement sous le feu ravageur, malmenant généreusement sa prisonnière tandis qu'il refermait soigneusement les deux bras sur elle et usait de son corps comme d'un bouclier pour éviter qu'elle ne soit blessée. La terre de son armure fut pour sa part littéralement rôtie de l'extérieur, se solidifiant pour former une gangue de terre cuite sous laquelle le pilote eut la nette impression de fondre à son tour. Le supplice s'éternisa quelques longues secondes qui parurent autant d'éternités, avant que finalement les flammes ne soient maîtrisées et que la température ambiante ne consente à diminuer.

La terre ainsi chauffée craqua bruyamment, avant de se détacher en lourdes plaques, lesquelles s'effondrèrent tout autour de ce qui restait encore de l'armure terreuse qu'Eawyn tentait de mobiliser. Son géant avait subi une sérieuse cure amaigrissante mais sa captive ne semblait pas avoir trop souffert du traitement auquel ils avaient été soumis. Accessoirement, une pluie généreuse, torrentielle même, s'était soudain mise à se déverser sur le champs de bataille, aidant à rafraîchir les combattants des deux camps. Les lourds nuages d'orage dissimulaient désormais la lune et les rideaux liquides nuisaient considérablement à la visibilité, mais à la faveur d'un éclair, Eawyn put apercevoir sa collègue chanteciel Aléria, probablement celle à qui il devait de ne pas avoir fini en papillote de chanteterre. Et non loin de la jeune femme, la discrète mais non moins reconnaissable entre mille silhouette de son apprenti, le nez distraitement levé vers les cieux courroucés. Avait-on idée de s'arrêter de la sorte pour admirer le spectacle d'un orage en pleine bataille ? Le sot ne verrait même pas arriver le coup fatal s'il ne se décidait pas à ramener son attention sur ce qui se passait autour de lui. Jurant sous sa terre, non sans se départir de toute la mélodie propre à ceux de son ordre, Eawyn détourna ses pas pour se précipiter vers l'Enwr rêveur, guettant du coin de l'oeil le vampire théocrate qui s'approchait rapidement, les crocs luisant à la perspective du meurtre à venir. Malheureusement, plusieurs mètres séparaient encore le colosse piloté et son chétif apprenti lorsque le prédateur vampirique se jeta sur ce dernier, pointant vers l'avant une menaçante paire de dagues que l'on devinait soigneusement aiguisées.

« Dawan ! »

Instinctive, l'intervention du Cawr fut presque immédiate, le dernier pas de son armure de roche se répercutant lourdement sur le sol tandis que la coléreuse magie du baptistrel s'y projetait à grande vitesse. A quelques mètres de là, un pilier de terre jaillit violemment du sol et percuta durement la silhouette du vampire alors parvenu à moins d'un mètre de sa proie. Fauché en plein vol, le prédateur fut projeté à travers les airs sur plusieurs dizaines de mètres et termina sa course en s'écrasant sans douceur dans un chariot qui devait servir à transporter les vivres des troupes humaines et elfiques. Face à un tel choc, un humain eut probablement été totalement désarticulé, mais un vampire ne serait tout au plus qu'assommé ou étourdi pour un moment.

Le problème le plus immédiat réglé, Eawyn fit s'ouvrir le haut de son armure, dévoilant son visage et le haut de son buste tandis qu'il interpellait son élève.

« Ne reste pas planté là comme ça, tu vas te faire tuer ! Rejoins vite Aléria, nous ... »

Un nouvel éclair et le grondement du tonnerre qui l'accompagnait vinrent interrompre le chanteterre, à l'instant précis où ce dernier put remarquer que sous l'effet de la pluie battante, son colosse de terre avait vu sa consistance ramollir drastiquement, diminuant d'autant la fermeté de son emprise sur la captive un instant oubliée...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 17:58

Intervention de MDJ (jet de dés) : Kalyna fait une tentative pour se libérer d'Eawyn

Score de 1 à 5 : échec de sa tentative quelle qu'elle soit

Score de 6 à 10 : réussite de sa tentative quelle qu'elle soit

Note concernant Dawan : l'intervention d'Eawyn lui permet d'éviter une blessure. Aucun jet de dés nécessaire.


Dernière édition par Lorenz Wintel le Lun 17 Aoû 2015 - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 17:58

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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Résultat :
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Echec : Kalyna ne retourne pas aider son camp (et ne postera donc pas dans ce tour). les Théocrates sont désormais en difficulté !
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 19 Aoû 2015 - 23:19

Son souffle s'éprenait de folie, fièvre du combat, sens exaltés, frayeur dans ses yeux et dans ses gestes. Ses flèches, meurtrières, enflammées parfois, sifflaient despotiquement contre l'ennemi. Son regard, de givre orné, se figeait, abrupt peut-être, à l'encontre d'Achroma. Le message devait passer, et il passa. Apaisement et chagrin se mêlèrent en son cœur à la réplique du dragonnier. Sans protester, il le laissa aller vers cette fatalité. Nulle magie contre ce fils : le millénaire l'aurait si vite tué et Aldaron savait, de vécu, ce qu'il en était. Le Triade avait vite perçu le jeu auquel ces vampires jouaient. Pris dans la danse, Eliowir serait obnubilé par ce père pour qui il pourrait tout sacrifier. D'ordres, ils ne pourraient plus donner et de galvanisées, les troupes ennemies tombèrent dans la peur la plus insidieuse. La situation, pour eux, se renversait. Non, Achroma ne tuerait pas son fils, il l'occuperait, éventuellement le blesserait s'il y parvenait, pour que lorsque sonnerait le retrait de l'une ou l'autre des deux armées, chacun puisse vivre et prospérer, même si par des lieux éloignés. Un combat d'apparat pour deux ennemis qui ne voulaient pas s'affronter. L'elfe détourna le regard, les laissant à leur destinée. Il y reviendrait si la situation le réclamait. Il interviendrait si leur cœur de l'un ou l'autre venait à faillir. Pour l'heure, il avait confiance en eux et Achroma lui avait souligné cet objet d'ampleur, aux vertes flammes dévorantes, pour lequel leurs actions se devaient d'être orientées.

Ce qui trouva un écho dans l'acte de la Chanteciel. Les flammes furent apaisées, une efficacité audacieuse qui bien que partiellement défaite, faisait d'Aleria son alliée. La voix du Roi des Hommes s'éleva. Il envoyait un contingent détruire cette abomination. Soit. La question restait : comment ? L'elfe agrippa à leur rangs jusqu'à s'approcher de celui qui les dirigeait. La chose à laquelle il n'osait donner le moindre nom crachait du feu par la tête. Une technologie qu'il n'avait jamais vu de près ou de loin de toute sa vie... Et il aurait préféré qu'il en reste ainsi. Technologie alayienne sans nul doute. Et un alayien il en connaissait un. Christan Weren. Il avait fait explosé un pont, sans magie aucune, alors que le marchant était en fuite. Une simple étincelle avait déclenché des flammes terribles.

« Capitaine ! Je ne suis pas certain qu'on puisse détruire vraiment cette chose. La moindre explosion, la moindre étincelle due de frottement de métal risque d'embraser ce qui sert de 'poudre' ou... Il faudrait la... »

Mettre hors d'état de leur nuire ? Ou du moins hors d'état d'être utilisé par leurs ennemis. Son regard émeraude avait parcourut le champ de bataille, et avait fait halte sur l'apprenti baptistrel inconscient, apparu dans un brillant éclair en cette nuit soudain assombrie. Les grondements se faisaient si terribles qu'ils couvrirent sa voix appelant le nom de Dawan, le priant de se concentrer sur le présent. Son Maître le protégea, à son grand soulagement et Aldaron reporta son attention sur le Capitaine :

« L'enterrer. Et... Vos hommes... Venez ! »

Termina-t-il, assuré de la capacité potentiellement persuasive de son totem, probablement inspiré par le fils de celle qu'il adorait, chanterre de son état. Il les intima d'un geste du bras à le suivre. La magie elfique, même au plus faible niveau, permettait une maîtrise de la terre. On œuvrant de concert, ils pouvaient agir vite et bien. Il s'élança vers Dawan et saisit le bras du baptistrel :

« Protège toi avec moi. Il faut enterrer cette chose avant qu'elle ne fasse que trop mal. »

lui demanda-t-il alors que, lui-même, plaçait la main sur son cœur*1, sa peau se craquelait comme de l'écorce, s’endurcissait comme un cuir d'autant plus résistant. Il décocha autant de flèches qu'il en fallut pour rendre leur chemin vers la Chanteciel un peu plus sûr. Une fois à elle, il criait pour couvrir les cris de la bataille, les chocs d'armes, et l'orage assourdissant :

« Dawan m'a dit que vous saviez rétrécir les objets*2 ! Il est temps de transformer ce monstre en dé à coudre ! Et à nous autres de le mettre sous terre à défaut !  »

Pour ceux qui pratiquaient parmi ces hommes la magie elfique, racialement ou non. Les autres ferraient un bouclier pour la chanteciel qui risquait d'avoir besoin d'une certaine concentration. Le marchand devenait un archer bien moins réactif, lorsque son chant, en langue maternelle, il orienta aux alentours de cette monstruosité, pour que la terre, à cet écho commun, tremble.*3

*1 [Magie elfique – Niveau très puissant - Soin] Exaltation végétale
Si le lanceur de sort combat aux cotés d'un autre elfe sa peau devient semblable à de l'écorce et est plus résistante aux chocs.
Geste clé : Une main sur le cœur.
*2 Magie Baptistrale – Maître Mage : Chant d'étrécissement
Chant Baptistral permettant de diminuer la taille de la cible ou de l'objet, allant de quelque heures à un état définitif volontairement choisit par celui qui subit le sort.
Note Alya
Maître Mage
*3 [Magie Elfique – Niveau très faible Contrôle] Mutare Cellulis
Déformation/contrôle de la matière (végétale & minérale uniquement). Elle permet également d'étirer la matière afin de résorber une brèche. Sort d'autant plus épuisant que le niveau du mage est faible
Geste clé : Chant elfique d'autant plus long que le niveau du mage est faible

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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 21 Aoû 2015 - 6:08

Elle avait senti l’eau se mettre à couler, mais elle était beaucoup trop concentrée, garder les yeux ouverts était difficile, considérant toutes les distractions présentes sur le champ de bataille. Elle savait pourtant qu’elle ne pouvait pas fermer les yeux, mais elle n’arrivait à garder son attention que sur un ou deux éléments, tout le reste devenait comme flou, ou plutôt imprécis en second plan. Peut-être avait-elle simplement besoin d’entraînement, elle ne pouvait pas maîtriser de telles flammes tout en restant attentive à tout ce qui se passait atour d’elle…En plus d’avoir déjà échoué une fois, et de s’obstiner à retenter en vain, dans un espèce de faux espoir mué par l’adrénaline. C’est le jeune Enwr qui l’avait ramenée les pieds sur terre, en bloquant une attaque qui lui aurait probablement été fatale s’il n’avait pas été là. Elle comprit plus ou moins sur le coup, mais les choses se passaient trop vite pour qu’elle prenne le temps de mettre tout en ordre dans sa tête, ce n’était pas l’important pour l’instant, elle tâcherait d’être plus prudente. Elle ne comprit pas pourquoi il était parti aussi rapidement, mais elle le laissa, tentant d’analyser ce qui se passait autour d’elle. Elle voyait Dawan faire encore moins gaffe qu’elle, et Eawyn lui venir en aide, heureusement…Elle détourna ensuite la tête vers le feu qui définitivement, ne voulait pas se taire, cherchant rapidement une solution qui ne venait pas.

Et puis Dawan revint, mais accompagné d’un elfe qu’elle ne connaissait pas et qui lui, avait des solutions. Elle remit en question silencieusement l’efficacité de son plan…Sous terre? Mais il avait grugé le géant d’Eawyn…Bien, c’était beaucoup mieux que de ne rien tenter, et puis elle n’avait pas vraiment d’autres idées…Si la pluie ne l’avait pas calmé, il n’y avait pas beaucoup d’autres options. Elle hocha simplement la tête et n’ouvra la bouche que pour produire son chant*, se concentrant fortement sur la machine, et son désir de la voir disparaître. Elle pouvait pleinement se concentrer sachant qu’elle avait plus de protection et qu’elle n’allait pas se prendre un carreau d’arbalète dans la tête si elle tentait quelque chose. Elle faillit interrompre son chant en ressentant l’énorme sentiment de soulagement, voyant doucement le dragon rapetisser, mais elle conclut quelques notes avant de laisser Aldaron partir enterrer la machine à l’aide d’autres soldats.

Aléria ne savait pas comment elle devait se sentir devant ce qu’elle voyait. La machine était enterrée et apparemment, inoffensive…Mais les hommes de Vraorg, si cela pouvait avantager les protégés, n’étaient pas très encouragés par la situation. Ils se battaient certes, mais elle sentait que c’était à peine si certains n’avaient pas envie de s’empaler ‘’accidentellement ‘’ dans l’épée de leurs ennemis. Mais savaient-ils seulement pour qui ils se battaient? Que la suprématie qu’ils servaient et défendaient se fichait de leur mort…
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 21 Aoû 2015 - 11:05

Il n'avait pas tardé à obtempérer lorsque le mercenaire lui avait enjoint de se mettre en garde, absolument pas conscient d'une quelconque manipulation du temps ou du moindre malaise du côté de son adversaire. A ses yeux un combat commençait, c'était tout, et il comptait bien pourfendre ce traitre qui continuait de lui glisser entre les mains. Oh bien sur ses gardes n'allaient pas trop apprécier qu'il se lance ainsi dans un tel combat, Ashy non plus sans doute, mais ils étaient tous trop occupés pour pouvoir intervenir et le dragonnier restait confiant. Il n'était plus le noble et digne Kohan qu'il avait été, désormais il était aussi guerrier et pouvait se montrer aussi sanguinaire que n'importe quel combattant de cette bataille. Si l'autre espérait s'en sortir à bon compte, il se trompait. Et si par malheur il avait quand même raison eh bien... Tant pis. Korentin ne pouvait laisser passer une telle occasion.

"Défend ta vie !"

Il avait grondé ce conseil avec la féroce détermination d'un homme qui sait qu'il va tuer ou être tué. A aucun moment il ne remarque l'éventuelle étincelle qui aurait pu briller dans les yeux d'Alford et lui prouver que quelque chose venait d'arriver, que celui-ci venait d'être interpellé par Néant elle même et que cela changeait tout. Pour lui tout était très simple et la botte qu'il utilisa pour entamer le combat l'était aussi. Nulle fioriture n'était nécessaire ici, il fallait aller au plus simple et en finir dans le sang.

Ils dansèrent ensembles un bon moment, opposant leurs muscles autant que leur technique et s'apercevant bien vite qu'ils avaient à peu près le même niveau. Rien de grave quelque part, l'un des deux finirait bien par céder de toutes façons et par faire l'erreur qui lui serait fatale. Korentin attendait cela, guettant les déplacements de son adversaire avec attention et refusant de se laisser déconcentrer par Ashy qui était de toutes façons bien trop occupée elle même pour intervenir. Il aurait dû être fou d'inquiétude pour elle en sachant qu'elle était sur le point d'affronter Skade mais il refusait de penser à autre chose qu'à son combat car il savait que ça lui serait fatal. Il devait faire confiance à sa dragonne et elle devait lui faire confiance elle-même. Pas comme si ils avaient le choix de toutes façons vu les circonstances.

Le mercenaire se battait bien, très bien même. Et c'est ce qui perturba Korentin lorsque finalement l'une de ses attaques porta. Certes le coup était vicieux et bien mené, c'était une botte qu'il tenait de Gregorist lui-même et qu'il avait toujours aimé exécuter. Mais il n'aurait pas cru qu'elle passerait si facilement et lorsque sa lame glissa sur le poignet de Gorder pour finalement ouvrir entièrement sa garde il en fut le premier surprit. Il se reprit néanmoins bien vite, sachant qu'il n'avait qu'une seconde pour exploiter la faille :

"ça c'est pour le sang que tu as sur les mains !"

La verte lame d'Ondine s'enfonça alors profondément dans la poitrine ennemie, ricochant sur une cote sans pour autant que le dragonnier ne puisse douter du caractère mortel de la blessure. Il n'était pas guérisseur après tout et lorsqu'on enfonçait une telle longueur d'acier dans un organisme il ne pouvait que penser que celui-ci n'y survivrait pas. C'est donc avec le sentiment du devoir accomplit qu'il retira sa lame, laissant Gorder chuter sans pour autant en ressentir de véritable joie ou soulagement. Il avait fait ce qui devait être fait et c'était tout, c'est désormais sans haine qu'il reprit pour l'homme qu'il croyait agonisant :

"Tâche de te montrer plus digne dans ta prochaine vie. Ce que tu as fait dans celle-ci, nul et surtout pas moi n'aurait pu te le pardonner."

C'est ainsi qu'il le laissa là, certain de ne plus jamais le revoir. Il reporta son attention sur le reste de la bataille et eut le plaisir de voir que celle-ci semblait tourner en la faveur du clan Protégé. Bon l'orage grondait toujours et la pluie était en passe de reremplir ses marécages soit disant asséchés mais au moins les choses tournaient bien. L'engin de feu avait été mis hors d'état de nuire et Eawyn était revenue avec une haut gradé. Conscient qu'il aurait de gros ennuis avec sa dragonne si il lui prenait l'idée de repartir vers l'avant après avoir combattu Alford, Korentin hela le baptistrel Baptistrel de la Terre :

"Par ici maître chanteur, moi et mes hommes pouvont la prendre en charge. Il faut achever ce qui a été commencé !"

C'est à dire repartir au combat pour le baptistrel, autant qu'il était possible de le faire en tout cas connaissant les serments de ces bougres... Mais à ce qu'il avait vu, celui-ci ne semblait pas trop se limiter lorsqu'il s'agissait de combattre. L'elfe ennemie à peine entre ses mains et ceux des gardes qui l'accompagnaient, il fut forcé de lever la tête, attiré par le vol des créatures qui rejoignaient le combat. Les dragons ! Avaient-ils réussi leur mission ou bien était-ce plutôt ceux des impériaux qui arrivaient pour carboniser tous les protégés sur place ? Le coeur battant, il chercha fièvreusement la dragonne de l'orage mais elle ne semblait pas être là. Ashy par contre l'était et c'est avec joie qu'il caressa son esprit, elle avait réussi !

*Bravo ma belle !*

Cette fois cela commençait à sérieusement sentir le roussi pour les impériaux. La victoire était à portée de main des Protégés, alors pourquoi fallu-t-il que cet événement arrive à ce moment là ? A aucun moment Korentin se s'était inquiété pour Achroma, il avait trop confiance en sa puissance et en sa maîtrise pour le croire faillible. Il ne pouvait pas mourir, c'était juste impossible. Et pourtant...

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Vraorg, palais impérial de Gloria



Si tu crois pouvoir me désobéir ainsi... Retourne en arrière et tue les tous ! Tue les dragonniers, tue les dragons, tue les Protégés. Qu'ils meurent ou la blessure de ton dragonnier sera le dernier de tes soucis...

Il avait projeté son esprit avec force et assurance. Depuis le début il avait su qu'il serait difficile de faire obéir cette dragonne ancestrale, elle était la plus puissante de tous les dragons des nouvelles générations après tout mais elle n'était rien. Rien à coté de lui. Déjà il sentait la volonté de la dragonne s'effriter, la force qu'elle avait pu tirer de son inquiétude pour Wallam ne suffirait pas. Elle allait devoir céder et ainsi la bataille basculerait pour le plus grand malheur des Protégés... Sauf que quelqu'un d'autre s'en mêla.

Depuis combien de temps n'avait-il plus ressentit cette toile étrange qui avait été tout son univers par le passé ? Cette magie de l'âme ou des Dragonniers avait été la création d'Edwyn et il l'avait pensée éteinte avec lui, aussi fut-il terriblement surprit de sentir de nouveau le pouvoir de la toile qui enserrait tous les dragons et leurs liés. Il en avait été le centre par le passé aux côtés d'Edwyn mais à présent il se sentait déphasé, seul et ancien face à quelque chose de totalement nouveau et qu'il ne maîtrisait absolument pas. Une nouvelle toile était née, il ne l'avait pas vue jusque ici mais elle apparaissait à présent clairement et il n'en était pas le centre, il était même carrément à l'écart. Que se passait-il ?

"Achroma Seithvelj !"

Le nom résonna très fort dans son esprit et il se sentit soudainement démuni. Il ne savait pas comment s'opposer à cette forme de magie qui avait toujours été la sienne, sa propre richesse à lui et à Edwyn. Jamais il n'aurait cru qu'on pourrait la retourner ainsi contre lui :

"NON !!"

Le lien avec Skade se rompit brutalement. Achroma venait de le détruire d'un seul tranchant, libérant ainsi la dragonne de l'Orage de son tourmenteur qui n'avait désormais plus aucune emprise sur elle. Toute la force brute et toute la puissance de Vraorg ne pu rien contre cette simple vérité : Achroma Seithvelj avait été choisit par Edwyn pour être le nouveau chef des dragonniers, le nouveau fondateur. Il avait décidé de délivrer Skade, et Vraorg n'y pouvait rien.

"Cela se payera Seithvelj, cela se payera très cher !"

Il était fou de rage, incapable de maintenir sa forme bipède tant il avait perdu son propre contrôle. Le dragon qu'il était redevenu détruisait tout, causant de graves dommages au palais pour la plus grande terreur des serviteurs qui n'y comprenaient plus grand chose. Mais c'était terminé de toutes façons, totalement terminé. Il n'y pouvait plus rien et son instinct lui disait qu'il ne pourrait pas non plus se venger contre l'Ancien. Celui-ci avait accomplit ce qu'il avait voulu accomplir, tout était terminé pour lui y compris...


"SYYYWEEEL, vite !!! Achroma !"

Il était parfaitement incapable de dire autre chose ou de s'exprimer plus clairement. Dawan ne pouvait qu'avoir vu l'Ancien tomber, il comprendrait qu'il devait l'aider. Oui il l'aiderait, il était baptistrel non ? Enfin apprenti mais c'était pareil, il avait les capacités de le soigner et tout reviendrait à la normale. Des cris retentissaient tout autour, un autre hurlement plus déchirant encore s'éleva mais Korentin ne vit pas de qui il venait. Il n'avait d'yeux que pour l'Ancien tombé au combat et il fallu que son second le secoue :

"Majesté ! On ne peut pas rester là, le front se déplace. Il faut emmener la prisonnière plus loin."

Le coeur gros, Korentin obtempéra à ce conseil purement logique. Mais son regard accrocha celui de Sywel pendant quelques très longues secondes. Il comptait sur lui même si au fond déjà, il savait...
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 21 Aoû 2015 - 14:49

Directives:

Ils allaient bien vite, pour le pauvre Dawan.
La voix de son maître tonna comme l'éclair frappant le sol, et lever le nez vers lui était la plus naturelle des actions découlant d'un tel appel. Toute son attention suivait, et, s'il avait été plus animal, ses oreilles se seraient tournées en direction du Cawr. Un léger mouvement de tête indiqua qu'il ne comprenait pas l'inquiétude de son maître. Oh, il n'était pas resté immobile si longtemps, tout de même ! Et pas sans prudence, il était attentif. Mais cet orage impromptu, et ces éclairs qui craquelaient le ciel comme la sécheresse craquelait la terre… Personne ne s'en inquiétait ? Soit. Les cheveux déjà agglutinés par cette pluie torrentielle, l'Enwr s'apprêtait à suivre les directives de son maître, lorsque son bras se fit attraper fermement. Un petit sursaut: il n'avait pas senti cette approche ! La pluie claquant sur le métal des armures et des armes créait un bruit supplémentaire par-dessus les autres, rendait le discernement des ennemis alentours plus compliqué. L'air paniqué de Dawan disparut bien vite de son visage, cependant, lorsqu'il reconnut son saumon favori, celui avec qui il avait fait tant de route et partagé ses premières tentacules. Il eut envie de lui offrir l'accolade, heureux qu'il était de le savoir encore vivant et, apparemment, indemne. Mais il fallait retourner aux soins, et… Ah, non. Aldaron avait d'autres projets pour lui. La chose… Son regard d'anthracite vira vers le colosse, l'engin au feu affamé, malgré la pluie qui sévissait autour. Si même les objets faisaient moins attention que lui à la pluie, où allait le monde ? Voilà qui était une excellente question. Mais moins excellente que "comment, par les Huit, Aldaron espère-t-il que je, petit apprenti baptistrel, l'aide à venir à bout de ce monstre ?". Ayant ouï son injonction, l'ayant vu se protéger, Dawan comprit assez vite qu'il avait besoin de lui en tant que générateur de bouclier. Mais… Pourquoi pas un autre elfe, plus belliqueux que lui ? Il devait y en avoir d'autres… Lui, sa force n'était pas vouée à le défendre. Elle était vouée au soin. Au vu des blessures qui naissaient en ces lieux, l'apprenti sentait qu'il ne pouvait gaspiller son énergie en folies magiques.

Le regard de l'elfe de la Triade ne parvint pas à le convaincre. Il fallut une flèche le frôlant pour qu'il se décida à admettre qu'en attendant de mieux connaître le plan de son ami, se protéger n'était peut-être pas si futile. Il limita, grimaçant en sentant la peau de ses joues devenir moins souple, et le suivit. Mais son maître lui avait dit de rejoindre Aléria… Avant qu'il ait pu exprimer ce tourment, Aldaron l'apaisa, en se dirigeant de lui-même vers Aléria. Soit, en ce cas. Dawan suivit, dans l'ombre de l'archer, l'avertissant de temps à autre d'ennemis. À travers le tumulte ambiant, il parvint à saisir ce qui se criait en cet endroit particulier. Oui, c'était vrai, il avait raconté, un soir au coin du feu, entre Eawyn, Aldaron, Corinne, et Serval, un moment un peu magique où un Cawr avait rétréci un apprenti ou, mieux encore, cette fois où par jeu un Cawr avait rétréci un objet qu'un apprenti recherchait. Et l'apprenti avait tourné sur lui-même, fouillé de fond en comble la pièce, avant comprendre l'exercice qui venait d'avoir lieu. Il fallut le chant d'Aléria pour sortir Dawan des souvenirs l'attiraient vers un passé tendre, avec tous leurs bras et leurs doigts crochus. La voix de la Chanteciel était lointaine, mêlée au vacarme ambiant, parsemée de gouttes d'eau et de tonnerre. L'Enwr eut une moue désapprobatrice. Jusqu'alors, cette voix-là, il ne l'avait entendue qu'éclatante et radieuse, claire comme une lueur dans la nuit, entourée d'un calme salvateur. Pas question de cela ici. Il songea que la guerre était un affront fait à la voix de ses maîtres.
Aldaron chanta, lui aussi. Il fallait faire de même, le plan était désormais limpide. Dawan l'accompagna. Le Mutare Cellulis étant pour lui aussi instinctif qu'une comptine, aussi aisé qu'un claquement de doigts. La terre se mouvait à une très bonne vitesse, leurs deux magies unies, et bientôt l'engin ne fut plus qu'un souvenir. Voilà qui épargnerait de vilaines blessures, douloureuses. L'apprenti ressentit un bref instant une bribe de soulagement. Un regard vers ses coéquipiers: avaient-ils encore besoin de lui ?

Quelque chose dans leur expression parut lui indiquer subtilement qu'il pouvait retourner à ses soins. Un subtil détail, que Dawan n'aurait pas su reconnaitre précisément, sans doute. Mais ce détail fut de ceux qui le décideraient bientôt. Son attention fut captée par une sensation, plus qu'un bruit, désormais. Déjà il l'avait senti durant son chant: une utilisation de magie, importante. Il chercha son origine, alors qu'il annulait, sur lui, ce sort qui rendait sa peau trop dur pour permettre un chant correct.
L'Enwr se tourna pour apercevoir ce dragonnier pour qui ils avaient tant lutté, le Lié de Silarae qu'elle avait tant pleuré dans ces sombres cavernes protégées. Sa silhouette, il la reconnut, entre mille. Il suffisait de regarder légèrement au-dessus des têtes environnantes. Dès qu'il eut repéré la pâle chevelure et le noble port de tête de l'Aîné, il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour tout comprendre, l'adrénaline affolant ses réflexions. Achroma n'avait plus aucune défense. Toute garde baissée, et ses assaillants savouraient l'instant où ils arrachaient la victoire à un mage d'exception. Ils n'avaient pas même ce pseudo-honneur guerrier qui impliquait de ne tirer aucune gloire face à un adversaire qui ne se défendait pas. Pas moyen de savoir ce qu'avait fait Achroma, et ce n'était pas le souci de Dawan. Il avait fait ce qu'il avait à faire, de son point de vue… Quel dommage. Que n'aurait-il pas chanté le sacrifice du Millénarire, s'il avait su que son ultime geste, celui qui l'avait entraîné dans les bras de Mort, avait été celui qui brisait les chaînes de Skade. Que n'aurait-il pas senti sa protection tomber, et des larmes émues se mêler à la pluie pour devenir une ultime prière, un dernier geste, une dernière caresse, plus douce que la guerre, avant son départ.
Les trois mots fusèrent. Quelqu'un qui le connaissait, mais dont il ne parvint pas à trouver le nom. Dernier de ses soucis. Ces trois mots, au final, auraient pu être les siens. Il était déjà lancé d'un bond vers ce corps qui s'affaissait, tombait, sans aucune énergie désormais. Plus de défense, et l'idée de vulnérabilité était absurde. Dawan n'entendait pas son propre souffle, fort et rapide, sous les coups de tonnerre. Il n'entendait pas son coeur qui l'avertissait que ce qu'il faisait était futile. Sa main était glissée dans sa tunique, dans la poche interne, d'où il extirpa son joyau. Ses genoux rencontrèrent avec violence la terre humide, se salirent de boue, alors qu'il appuyait le joyau contre le dragonnier, lui ordonnait de vivre, entamait son chant de soin… Sous ses doigts, il le sentit: sa magie n'avait aucun effet. Et le visage d'Achroma, martelé de pluie, restait totalement inerte. Il était désormais comme la terre sous lui. C'était fini.

Ô Silarae, pourrait-elle seulement leur pardonner…

Bien des éléments brisèrent une partie de Dawan à ce moment précis. L'amitié qu'il éprouvait pour la dragonne faisait sans doute partie de ces briseurs. Sa gorge avait étranglé son chant, il remit le joyau dans sa poche, frotta ses yeux. La pluie, c'était la pluie. Il fallait s'occuper des blessés, désormais. C'était son rôle, sa place, encore, malgré tout. La mort était un élément de tout cela, si douloureuse soit-elle. Un cri attira son attention, malgré les grondements de la terre. Au moment où il se tournait vers ledit cri, un éclair fendit le ciel, éclairant plus encore ce visage qu'il connaissait.

"- Serval !"

Oui, Eliowir, c'était Serval désormais. L'Enwr se précipita vers lui. Le regard aveugle de son ami paraissait hanté de folie, sa voix était une hyperbole de la brisure que lui-même avait pu ressentir. Des flèches décoraient son corps, et ses mouvements faisaient couler son sang. Il avait beau être vampire, il avait subi suffisamment pour que son état soit alarmant. Comment parvenait-il seulement à se mouvoir ? On eut dit que les Protégés s'étaient précipités pour abuser de sa douleur, et le malmener.
Dawan lui prit le bras. Il parla, des mots qui se voulaient rassurants. Il ne fallait pas qu'ils restent là, où son ami allait y passer. Tout devenait flou… Eliowir le suivait-il par confiance, par conviction, par folie ? La pluie brouillait le champ de vision de celui qui n'était pas aveugle, le tonnerre brouillait ce qui habituellement lui permettait au mieux de se repérer. Il l'entraina, plus loin, en bordure des affrontements. Ses mots se changèrent bientôt en chant de soin. Il allait en avoir besoin. Et quelle chose étrange de guider ainsi la forme vampire de celui qu'il avait tant côtoyé comme un petit être à quatre pattes! Il voulait le protéger. Une envie d'autant plus forte, avec l'image du visage d'Achroma qui le hantait.
Éloignés des affrontements, Dawan fit s'installer ce vampire qui lui était cher, auprès de ses collègues. Il lui parla, mais cessa bien vite. Les mots n'avaient plus de sens. Il lui offrit cette accolade qu'il n'avait pu offrir à Aldaron. Pas d'au revoir, pas d'adieu. Il emportait avec lui la vision d'Eliowir vers lequel ses frères apprentis se penchaient. Et il retournait vers les affrontements. Son rôle, sa place...
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeLun 31 Aoû 2015 - 18:56

DEBUT DE LA PARTIE 2
Nuit du 26 au 27 mai
(nuit de pleine lune, orage très violent en cours et pluie battante


Contexte de base :

Bien qu'elle semble tourner en la faveur des Protégés, il semble bien que la bataille ne soit en aucun cas terminée... Vraorg a lancé un sortilège afin d'empêcher toute utilisation de magie par ses ennemis !!

INFORMATION : seuls les Impériaux peuvent actuellement utiliser la magie raciale ! Les enchantements et totems fonctionnent encore mais les Protégés ne peuvent désormais plus utiliser les sorts des livres vampiriques, elfiques, humains et baptistral. Les dragons protégés ne parviennent plus à cracher du feu ni à communiquer par télépathie (y compris avec leurs dragonniers).
Ceci est à prendre en compte jusqu'à nouvel ordre, les impériaux ne sont par contre pas concernés.


A nouveau, l'issue est incertaine. Les impériaux reprennent confiance, leurs sorts offensifs font de terribles ravages. Cette fois, le courage seul pourra tout renverser...

Tour de Jeu du second tour :

Kalyna
Ashy
Moëbius (+ PNJ Elrond)
Eawyn
Aléria
Isyndar
Lewyn
Lahére
Dawan
Kylian
Roëric
Saemon
Lorenz (+ PNJ Meri)



Dernière édition par Lorenz Wintel le Ven 18 Sep 2015 - 15:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 4 Sep 2015 - 7:06

La main du géant de pierre s’était refermée sur Kälyna et le baptistrel l’avait empoignée telle une poupée. Savait-il seulement à qui il avait affaire? À sa prisonnière selon ses dires. Un éclair colérique alluma ses prunelles dorées. Elle n’était nulle autre que la dame d’Althaïa, grande prêtresse de Vraorg, et seulement captive de tout l’amour qu’elle portait à ce dernier. Elle ne serait certainement pas la prisonnière d’Eawyn et comptait lui ferait regretter amèrement cette décision. Il ne savait pas qui elle était. Mais elle, elle savait qui il était et cela se résumait en un mot : baptistrel. Elle reconnaissait qu’il était un être puissant, mais comme tous les baptistrels, il avait un grand défaut et c’était celui d’être bénéfique. Il s’agit d’une qualité? Pas lorsque la stratège qu’elle était pouvait en prendre avantage. Elle aurait pu craindre les actions de n’importe quel autre soldat, mais pas les siens. Il avait juré de ne pas tuer et encore moins de torturer qui que ce soit, même le plus méritant. Entre ses mains de pierre, n’était-elle pas à l’abri de tout danger?

C’était un plan bien dangereux qu’elle venait de former et pourtant, la dame blanche était prête à prendre le risque pour faire tourner la bataille en la faveur de son bien-aimé. Il suffisait qu’elle se trompe et c’était fini d’elle, car même si elle ne voulait pas se l’avouer, elle était bel et bien sa prisonnière. Ainsi maîtrisée, elle ne pouvait plus bouger et n’avait plus aucune option pour se défendre. Elle eut la réponse à sa question puisqu’en plus de ne pas vouloir la tuer, le golem la protégea du dragon métallique. C’était bien aimable à lui de lui éviter de se faire blesser par ses propres alliés qui, eux, n’en avaient rien à faire. La chaleur devint bientôt insupportable et l’elfette ne put empêcher ses poumons de se plaindre et de rechercher de l’oxygène. Des étoiles dansèrent devant ses yeux et le doute s’empara d’elle. S’était-elle trompée?

La Théocrate fut finalement délivrée aux bons soins des hommes de Korentin Kohan. Des bras solides se refermèrent sur l’offrande du colosse en pierre, bien soulagés qu’elle soit encore sonnée, et l’emmena vers l’arrière. Les puissants mages l’entourèrent afin de l’empêcher d’utiliser sa magie en attendant de lui mettre un collier de contrainte, ce qui arriverait dans les prochaines secondes.

Un éclair déchira la nuit et montra au ciel que les Impériaux perdaient. Les troupes se faisaient balayer par les Protégés, aidés des dragons qui tournoyaient dangereusement au-dessus d’elles. Le dragon au feu verdoyant n’était qu’un souvenir et leur plus grande mage allait bientôt être hors d’état de nuire définitivement. La pluie s’abattait violemment sur les plaines et essuyait par la même occasion le sang qui s’y répandait. Le ciel grondait, aussi puissamment que la rage qui vibrait en elle. Ils ne pouvaient pas perdre! Hors de question de laisser cette vermine gagner.

Les dernières cartes étaient jouées dans un ultime espoir de faire pencher la balance ou du moins, d’emporter le plus d’ennemis avec eux. Ainsi, la drogue merveilleuse* coula à flot et se répandit dans le corps des Théocrates qui, bientôt, ne ressentiraient plus aucune douleur et leur permettraient de se battre jusqu’à ce que leur être ne puisse plus bouger. Et Kälyna? Calme, elle attendait. Elle ne croyait pas que c’était la fin. Était-ce du déni? Non, c’était plutôt ce qu’on appelle la foi. Dévouée corps et âme à son Dieu, sa loyauté ne flancherait pas jusqu’à son dernier souffle.

Un sourire se dessina sur ses lèvres noires au même moment qu’une vague magique d’une très grande puissance, signée Vraorg, se levait sur le champ de bataille. Un vent de panique naquit parmi les Protégés qui virent leur géant de pierre reprendre sa forme initiale et qui réalisèrent, malheureusement trop tard, que leur protection magique était devenu inefficace. Les hommes de Korentin se déplacèrent aux côtés de celui qu’ils devaient protéger, ne laissant que le strict minimum avec la prêtresse. Sous le regard surpris des mages lorsqu’ils la virent bouger, elle posa son doigt contre sa tempe droite* et accentua la confusion qui régnait. Gracieuse, Kälyna se glissa hors de leur prise pour leur plus grand malheur.

Merci à Eawyn de l’avoir placée à un endroit si stratégique. Il était maintenant temps de lui faire regretter sa gentillesse et de lui faire payer pour cet affront. Un vent violent* souffla, plus puissant encore que celui apporté par l’orage, et balaya les Protégés qui se croyaient en sécurité à l’arrière de la bataille. Rochers, arbres et même soldats, tout ce qui ne fut solidement attaché à la terre fut soulevé du sol et entraîné avec lui. Un lourd tronc d’arbre vint s’abattre à l’endroit précis où se trouvait Korentin Kohan et l’assomma par la même occasion. Ses protecteurs se précipitèrent pour l’aider, mais quel en serait le prix?

Le jeu était encore loin d’être terminé et l’Inséparable avait encore des cartes en main.




Spoiler:


* Drogue Merveilleuse : Création des inventeurs de Vraorg. Complètement naturelle, il s'agit simplement d'une décoction aux plantes et éléments naturels qui permettent de couper temporairement la sensation de douleur et d'inconfort chez l’individu qui l'ingère.

* [Offensif] Confusion
Ce sort provoque la confusion chez une ou plusieurs des créatures présentes dans la zone d'effet. Elles deviennent indécises et n'arrivent plus à passer à l'action.

Geste clé : Poser un doigt sur sa tempe droite.

* [Offensif] Vents violents
Déclenche un vent si violent qu'il peut tout dévaster sur son passage, sort puissant et épuisant.

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Dragonne Liée

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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeLun 7 Sep 2015 - 20:39

Tout semble tourner étrangement bien... Presque trop bien pour être vrai. Il n'avait pas fallu très longtemps aux les dragons protégés pour encercler Trissi, tournant autour d'elle pour attirer sa colère à un endroit, tandis que des approches étaient tentées d'un autre coté. Observant les manœuvre de la dragonne prise de folie furieuse, Ashy avait attendue le moment qui semblait le plus propice, cherchant la moindre ouverture... Ce qui n'était au final pas très difficile. Trissi semblait uniquement concentrée sur une chose : tuer. Sa propre défense sembler passer loin en secondaire... Alors qu'elle tentait une nouvelle attaque vaine, s'élançant furieusement en quette de sang, Ashy piqua simplement depuis derrière elle...

Entortiller sa queue autour du lié de Trissi pour le capturer et l'emporter au loin n'était pas très difficile. Du moins, sur le papier... En pratique, la tache se révélait bien plus hasardeuse. Bien qu'elle ne cherche pas vraiment à se défendre, la dragonne enragée bouge comme une véritable furie pour tenter d'enfoncer les griffes et les crocs dans les écailles d'un de ses opposants... Impossible d'arriver avec un angle suffisamment adapté pour la manœuvre...

Alors qu'elle s’apprêtait à retenter un passage rapide, la jeune verte s'immobilise sur place dans les airs, les yeux écarquillés en observant Trissi... Ou plutôt l'espèce de drap flottant aussi bien qu'une pierre qui a soudainement remplacé Trissi. Son regard se tourne doucement vers Isyndar et les pièces se mettent en place dans l'esprit de la jeune verte.

"- Bien joué ! Un coup de maître qui épargne sans doute bien des problèmes !"

Et la situation semble même se présenter de mieux en mieux, le dragonnier de Trissi se retrouvant éjecté dans la chute. Le temps de se relever, il fait face à Silarae qui ne semble pas vraiment enclins à le laisser bouger librement, montrant clairement à sa posture qu'elle est prête à agir au moindre signe d'agression, et parlant probablement à Trissi et à son lié pour bien clarifier les choses...

Malgré la pluie battante, le camp est éclairé de flammes imposantes alors que des soldats tentent de sauver ce qui peut l'être, courant dans tout les sens en évitant les dragons, quelque rares bipèdes s'approchant pour tenter quelque chose pour se retrouver rapidement balayés...

Les tentes détruites... Trissi est son lié maîtrises... Pas la moindre goutte de sang de leur sœur d'écaille sur les griffes... C'est ce qui peut s'appeler une victoire totale, non ? Pourtant, il semble évidant que cette victoire n'impacte pas directement l'issue du combat qui se déroule non loin... Leur tache ici terminée, il leur faut maintenant retrouver le gros du combat qui s'est démarré depuis déjà un moment non loin de la. Le bon coté des choses, c'est qu'avec cette pluie l'odeur du sang sera moins forte que lors des autres affrontements de masse...

"- Maintenant que notre tache ici est terminée, je propose que nous rejoignons le champ de bataille pour venir en aide aux protégés... Ce sera autant de vies sauvées de notre coté."

Prendre des vies pour en sauver... Un concept bien étrange, et qui a longtemps fort déplu à la jeune verte... Mais aujourd'hui, depuis sa dernière grande bataille ou elle avait perdu son lié... Elle se rend compte qu'elle n'accorde plus aucune importance à ces morts. Elle se rend bien compte du changement à présent, mais n'avait jamais vraiment songé à quel point elle avait changée sans son lié... Deviens elle comme Verith ? Ou se détache t-elle simplement de ces horreurs pour se sauvegarder elle même ? Difficile à dire... Mais une chose est sur, sans Möebius à ses cotés pendant tout ce temps, même la mort des protégés la laisserait de marbre...

Pourquoi s'inquiéter d'eux ? Pourquoi vouloir les protéger alors qu'eux même ont abandonnés Korentin à son sort, se tournant vers Fabius sans la moindre question ? Aujourd'hui encore, à ces pensées, son cœur se charge de colère... Une colère sourde et distante à présent, mais pourtant bien présente. Mais elle est incapable de laisser cette colère surgir... Les longs moments passés avec Möebius ont véritablement comptés dans sa façon de voire le monde, et elle ne l'en remercia jamais. Qu'aurait donc retrouvé Korentin si elle s'était tournée contre le monde ? Lui aurait elle même encore laissé le moindre libre arbitre, ou serait elle devenu une sorte de montre ne vivant que pour elle même ? L'idée est déroutante, mais plusieurs fois elle a cru qu'elle allait sombré dans cette folie aveugle... Et chaque fois, une aile réconfortante venait lui rappeler que ce monde n'est pas que douleur et peine.

Alors qu'elle prend la direction du champ de bataille, son esprit va contre celui du grand bleu qui vole non loin, cherchant une fois de plus un peu de réconfort, cherchant cette présence à la quel elle s'était habituée pendant ces longues années... Il n'y avais pas vraiment besoin de mots, la majorité du temps ce contact suffisait à lui exprimer ce qu'elle désirait. Un dernier regard inquiet vers le dos de Möebius lui indique que son lié est également prêt au combat avec son arc... Ashy prend d'ailleurs bien note de sa présence, bien décidée à garder un œil sur lui au cas ou il aurait le moindre problème.

Alors qu'ils approchent, un éclair déchire le ciel, suivis de son grondement lourd quelque secondes plus tard, la ramenant sur la triste réalité qui s’étend au sol, plus très loin devant eux à présent... D'ailleurs, Korentin a visiblement remarqué leur approche. A peine leurs esprits ouverts l'un à l'autre qu'elle lui indique leur réussite, sans donner trop de détails pour le moment pour ne pas le déconcentrer, en favorisant donc un contact court comme plusieurs fois déjà pendant les derniers évènements.

"- Bravo ma belle !"

Tout se passe bien. Même ici, le combat semble tourner en faveur des protégés. Avec l'aide de trois dragons en appuis, la victoire semblait proche ! Bien plus proche que jamais ! Mais certaines choses perturbent un peu la verte... Une image d'Alford, entre autre, venant de Korentin... ce traître est dans les parages ? Si Korentin n'en dit pas plus, c'est probablement que ce n'est pas important pour le moment... Mais il doit s'attendre à bien des questions quand le moment sera propice.

L'orage, encore... Déchirant les cieux et les oreilles... Le résultat de l'attention des Esprits sur le champ de bataille peut être ? Ou de Vraorg ? Qui sait... Tant que les choses se passent bien, ce temps incertain n'est pas très important de toute façon. Et tout semble se passer à merveille. Alors qu'elle est suffisamment proche pour observer le champ de bataille, cette impression se confirme. Avec l’appui aérien qui s’apprête à s'abattre sur les troupes de Vraorg, il semble impossible que la bataille se retourne. Que pourrait il bien se passer à présent pour que le vent tourne ? Probablement rien !

Pourtant, à peine cette pensée formulée, la jeune dragonne ouvre les yeux en grand, inspirant profondément en entre-ouvrant le museau, un terrible frisson glacé la saisissant entièrement. Silarae... Quelque chose ne va pas... Quelque chose de grave... Elle n'a même pas besoin de lui demander, le simple contact avec son esprit suffit à la verte pour comprendre le terrible destin qui venait de abattre sur Achroma...

Aucun mot ne suffirait probablement à la consoler... Aussi Ashy n'en dit aucun, se contentant d'envoyer son esprit contre celui de la dragonne blanche pour tenter de la soutenir comme elle peut,même si elle se doute que l'action sera probablement futile. Une douloureuse hésitation la saisie... devait elle faire demi tour pour aller aider Sila ? Surtout que Trissi risquait fort d'en profiter... Si Trissi vois la moindre faiblesse et est toujours dans le même état, Silarae risque de rejoindre son lié bien vite, et Trissi une fois libre aura ce terrible souvenir en elle pour toujours... Sans parler du vide qu'elle laissera auprès de ceux qui la connaissent... Surtout Isyndar qui semble bien plus proche de Silarae qu'elle même...

Un regard lourd de douleur et d'incertitude d'Ashy se tourne vers Möebius et vers son lié, Elrond... Puis son esprit se tourne vers Korentin, s'assurant qu'il va bien... Non, elle ne peut pas partir... De plus, si il faut aller la bas, Isyndar sera probablement bien plus rapide pour se rendre sur place, et sera bien mieux placée pour trouver les mots juste auprès de son amie...

Un véritable coup dur, mais la bataille sera gagnée malgré tout... Encore faut il se concentrer dessus pour pouvoir aider convenablement sans se jeter sur des flèches inutilement. Et face au combat qui fait rage, ses hésitations et sa tristesse viennent gonfler la colère qui s'agitait déjà en elle, plaçant la faute de ce qui venait d'arriver sur les troupes de Vraorg et sur ce dragon maudit... Alors qu'elle commence à descendre pour entamer ses premières attaques, survolant les premiers combattants, ses elle s'apprête à déverser ses flammes sur les ennemis suffisamment isolés pour en subir la morsure, prévoyant de se poser pour aller en découvre à coup de griffes et de croc.

Se demander ce qui pourrait mal tourner... Le destin une fois encore semble bien ironique à s'acharner à répondre à cette question. Un nouveau frisson parcours la jeune verte alors qu'elle s’apprêtait à cracher ses flammes... Une sombre présence se fait sentir partout sur le champ de bataille, la magie semblant soudainement s'affoler et disparaître ! Ses flammes semblent se jouer d'elle, refusant d’apparaître comme elles l'ont fait des millier de fois lors de ses entraînements... Pire, le contact avec Korentin disparaît également, l'isolant de lui une fois de plus, insufflant une terreur soudaine dans l'esprit d'Ashy avec le destin tragique d'Achroma encore en tête.

Plus rien ne compte si ce n'est de retrouver Korentin... Alors qu'elle avait prévue de se poser brutalement au sol pour en découdre, elle redresse soudainement son vol, prenant la direction de la dernière position connue de Korentin. Il ne lui faut pas longtemps pour l’apercevoir, bien vivant, s'éloignant avec son escorte, visiblement en bonne santé. Un soulagement sans nom viens soulager l'esprit d'Ashy, mais un soulagement de bien courte durée...

Une Elfe au visage blanc semble profiter de la confusion de ce bouleversement magique pour s'extirper des gardes de Korentin... Une prisonnière ? Ce visage blanc... Si proche de Korentin... Dans sa tête, Ashy hurle de toute ses forces à son lié de faire attention, assistant à la scène comme au ralentis. S'apprête elle à lui lancer une attaque magique en le prenant directement pour cible ? Impossible... Impossible qu'elle puisse blesser ou tuer son lié comme ça, sous ses yeux, sans qu'elle ne parvienne à faire quoi que ce soit...

Alors qu'elle vole aussi vite que possible pour parvenir à rejoindre son lié, une puissante bourrasque la déstabilise dans son vol, manquant de l'envoyer se crasher au sol sur le coté et l'obligeant à se poser en catastrophe alors que des bipèdes crient en s'accrochant à elle... Mais la jeune verte ne les entend pas, ne les vois pas. Toute son attention est dirigée vers son lié, qui semble heureusement ne pas avoir été une cible directe... Pour le moment.

Ne prenant pas le risque de reprendre les airs tant que le vent souffle ainsi, elle s'élance au sol pour rejoindre Korentin et se placer entre lui et le danger qui le guette. Mais à peine le premier pas fait, renversant nombre de bipèdes au passage, que des craquements se font entendre de plusieurs arbres alentours, plusieurs s'écrasant sur le coté... Dont un sur Korentin. Alors qu'elle fois son lié disparaître sous l'arbre, le prenant visiblement dans la figure, la panique prend à nouveau le contrôle de la jeune verte qui fonce droit vers son lié aussi vite qu'elle le peut, ne prenant pas la peine de regarder ou elle marque, ou sur qui... A peine le vent suffisamment calmé pour reprendre les airs qu'elle s'élance, retombant juste à coté de l'arbre ou les gardes personnels de Korentin sont déjà en train de l'extirper pour l'éloigner, probablement cherchant à le placer en sécurité... Mais les gardes ont appris à connaître Ashy, et en la voyant arriver ainsi ils s'empressent de sep lacer hors de son chemin, surveillant les alentours d'un air inquiet...

C'est à peine si elle entend l'un d'eux lui crier que Korentin est en vie, son museau allant directement se placer contre son lié, le poussant doucement comme pour obtenir une réaction, lui criant de se réveiller, de lui parler, de faire le moindre geste, quoi que ce soit ! Mais elle même constate rapidement ce que les gardes tentent de lui dire vainement... Korentin est vivant.

Elle tente alors d'utiliser son souffle de soin, n'obtenant pas la moindre réaction... Ce n'est qu'après avoir tenté quatre autres fois qu'elle abandonne cette idée, prenant conscience que sa magie ne marchera pas tant que ce combat ne sera pas terminé. Les gardes continuent de lui crier des choses, mais les mots semblent lointains, impossible à comprendre... Le bruit de la bataille lui même semble loin, comme s'il venait d'un rêve qui s’estompe doucement au réveil... Ou plutôt d'un cauchemars.

Sa peur et sa frustration ne font que monter alors qu'elle relève finalement la tête, observant le champ de bataille. Une bataille dont le cours semble avoir bien changé... Elle aperçois même Möebius, se battant avec puissance, avec son lié sur le dos, tirant des flèches dans tout les sens... Son regard s'abaisse lentement vers un garde qui lui fait face et gesticule pour attirer son attention. Elle reconnaît son visage, mais il semble distant... Il parle, mais ses mots sont absorbés, comme s'il avait la bouche pleine de brioche...

Et son attention retourne sur Korentin, ne sachant plus quoi faire... Elle piétine autour de lui, laissant une plainte raisonnée dans sa poitrine, sa frustration au maximum en se rendant compte qu'elle ne peut même pas demander aux gardes d'attacher Korentin sur sa selle. Le garde viens se placer devant elle à nouveau, mais cette fois ci il est entre elle et Korentin... Le pauvre fait un sursaut en entendant le grondement d'Ashy qui lui dévoile toute ses crocs, mais son but est atteint, il a désormais sa pleine attention, lui criant de les laisser emporter Korentin en sécurité, qu'elle ne fait que retarder son évacuation et lui fait prendre plus de risque encore...

L'évacuer... Dans le sens ou ils vont, il n'y a à priori pas vraiment de danger... Même depuis le ciel, elle l'avait elle même constaté, et il est impossible que des troupes ennemis se trouvent loin en arrière... Sinon, leur attaque surprise aurait échouée totalement. Son regard se porte sur Möebius, puis vers son lié... Puis vers le garde qui lui parle. Il est fidèle est compétant, Ashy le sait. Elle s'en est assurée un certain nombre de fois... Mais dans les circonstances actuelle, elle n'est pas sur de vouloir leur faire confiance... Entre la mort d'Achroma, le sort qui l'isole dans sa tête et le fait que Korentin soit inconscient... Pourtant, il faut décider rapidement de la suite, le combat continu... Et celle qui a provoqué ce désastre également.

Un nouveau grondement raisonne dans la poitrine de la dragonne, son regard se tournant en direction de l'endroit ou se trouvait encore un instant auparavant l'elfe au visage blanc... Puis sur le champ de bataille... C'est également à ce moment qu'elle comprend qu'elle n'a pas vraiment le choix. Elle ne peut pas simplement saisir Korentin et partir, même si l'envie est bien présente en elle... Que penserait Korentin en se réveillant en découvrant qu'elle a abandonné tout ce pourquoi ils se sont battu si longtemps ? Que dirait il si la bataille était perdue d’extrême justesse, et qu'on apprenait que sa présence aurait peut être pu aider à sauver de nombreuses vies ? Et que penserait Möebius ?

Les ailes tremblantes sous les émotions qui se battent en elle, elle se force à faire un pas en arrière, les yeux rivés sur le corps de Korentin. Il semble en paix au moins... Et si les choses tournent mal, il n'aura pas à y assister... A peine un pas en arrière fait que les gardes de Korentin le saisissent à nouveau, s'empressant de l'éloigner loin du danger... Le chef adresse un dernier signe de tête à la dragonne, puis s'éloigne avec les autres, surveillant les alentours.

Une voie dans la tête de la dragonne lui hurle de rejoindre son lié, de le saisir et de partir avec lui... un instant, elle se tend même, comme pour exécuter ce plan... Mais elle reste silencieuse à observer son lié s'éloigner sous la pluie et l'orage avant de finalement se tourner lentement vers le combat, le cœur déchiré par l'inquiétude... Mais prête à faire ce qui doit être fait pour le plus grand nombre, comme Korentin l'a toujours fait. Et puis, si ils perdent... que deviendrait Korentin s'ils perdent ? Non, ce n'est pas une option acceptable...

Ces maudits bipèdes ont intérêt à être reconnaissants envers Korentin... alors que la dragonne prend les airs, elle observe le chemin pris par Korentin, comme pour s'assurer qu'il n'y a vraiment rien de dangereux... Puis une fois rassurée, dans la mesure du possible, son cœur se laisse emporter par sa rage, utilisant tout son stress, toute sa frustration s'évacuer sous la forme d'une rage sans nom, laissant cette rage couler dans son corps, dans le moindre muscle pour lui donner le courage d'assumer son choix... Une dernière pensée pour Korentin, puis toute sa concentration se tourne vers le combat... Ou presque.

Son premier objectif ? L'elfe au visage blanc. Elle était bien trop proche pour la sécurité de Korentin... La jeune verte commence à chercher sa trace au sol, cherchant un combat ou une utilisation de magie dans l'arrière garde qui pourrait sans mal dévoiler sa position. Au moindre regard, ce serait sa cible prioritaire. Un seul coup d’œil, et la jeune dragonne est bien décidée à effectuer un passage au dessus d'elle, jouant de ses griffes pour soustraire la tête de l'elfe à son corps, ou si les griffes ratent, tenter de la saisir avec sa queue pour la lancer au loin, ou au moins la pousser un bon coup pour la jeter au sol et la livrée aux protégée alentours. En cas d'échec, elle se poserait probablement pour faire face à l'elfe jusqu'à pouvoir la placer hors d'état de nuire. En revanche, en cas de réussite, ou si sa cible ne semble plus dans le coin... Alors elle rejoindrait Möebius au plus vite, allant se battre une fois de plus à ses cotés, tachant de l'aider à protéger son lié.

Les yeux rivés sur le champ de bataille pour entamer ses recherches, elle inspire profondément avant de laisser un rugissement aussi puissant que possible raisonner dans sa gorge, criant au monde qu'elle est toujours la, et qu'elle combattra jusqu'au bout, criant au monde de ne pas perdre courage et de se rassembler... Un rugissement chargé de peine et de douleur, mais qui n'annonce rien de bon pour ceux qui croiseraient sa route. Cette nuit, ses griffes tailleront la chaire... Sans retenue, sans hésitation... Sans remords.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 12:42

Intervention du MDJ : Jet de dés pour la victoire finale de l'un des camps.

Camps des Protégés :
Dés 1 : 1 dés à 10 points
Dés 2 : + 1 dés bonus de 5 points UNIQUEMENT si Ashy fait le choix 2 (retourne au combat) (validé)

Camps des Impériaux :
Dés 3 : 1 dés à 10 points

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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 12:42

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Hasard' :
Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Das10
#1 Résultat :
Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe De2

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#2 'dés bonus' : 3

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#3 'Hasard' :
Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Das10
#3 Résultat :
Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Des310


Résultat final : La bataille sera finalement remportée par les Protégés
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeJeu 10 Sep 2015 - 7:31

Il ne pouvait plus faire marcher arrière, la dragonne d'argent se jeta sur lui sans faire d'histoires, coups de crocs, coups de griffes. Le bleuté eu droit à tout de sa part, ses yeux était tout simplement vide ... Seul la colère dictait ses faits et gestes mais sont esprit n'était plus. Avait-il une chance en faisaint cela ? Peut-être. Quoi qu'il en soit le dragon azur ne se démonta pas, même si Trissi était plus que sauvage contre lui il ne l'attaquait pas ou alors dans la limite ou il recevait un coup réellement douloureux. Mais chacune de ses tentatvies pour la blesser se révélait un échec, pas parce qu'il n'en était pas capable non ! Parce que c'était une soeur d'écailles. Comment pouvait-il planter ses crocs dans la chair d'une amie sans éprouver de remords ou de tristesse, il savait pertinemment qu'elle n'était pas elle-même, cela lui suffisait amplement pour lutter ainsi : la pousser, lutter sans trop de rage pour la contenir. Elrond sur son dos hurlait de ne pas continuer de la sorte qu'il allait surement y rester à trop encaisser les coups, il attrapa son arc et visa la dragonne. Mais il n'y prête pas attention, en faisant cela il accorde un moment de répit à ses alliées pour se saisir du lié de Trissi et donc la calmer.

L'ombre d'Ashy attira son attention permettant à la dragonne d'argent de mordre le métal au coup du bleuté. Rugissant de douleur il se secoua de toutes ses forces se doutant bien que cela n'arrangerait pas vraiment les choses, furieux que lui se donne autant de mal et elle non il réussit à se libérer tant bien que mal. La plaie déjà sanguinolente réussit à convaincre Möebius de se battre sérieusement. Il attrapa à son tour la dragonne à la nuque pour l'immobilisé et surtout se tenir à distances de ses crocs aiguisés comme des épées. Elrond semble soulagé sur son dos, relevant la tête il tapota l'épaule de son dragon pour lui assurer que ça y est, le lié de Trissi était entre leurs mains. Le bleuté pu enfin reprendre sa respiration l'espace d'un instant.

C'est alors qu'un voile s'empara de sa soeur d'écailles, elle ne pouvait sans extraire seule. Afin de ne pas être pris au piège dedans le bleuté relâcha afin de laisser cette drôle de chose opéré correctement. Enfin ... Il expira longuement tel un soupire puis pris le temps de reprendre son souffle et de se remettre bien sur ses quatre pattes, il s'analysa de petites blessures par-ci par-la mais rien d'alarmant suaf cette blessure au cou, Elrond insista pour le soigner tout de suite mais son lié n'en tînt pas compte pour se concentrer sur le reste de la bataille. Résigné il se saisit de son arc près pour le combat suivant.

Le ciel est déchiré par les éclairs, encore une fois cela est à la fois magnifique et effrayant, quelle nuit horrible ! Splendide pour une bataille ou le sang coule. Cependant une autre chose inquiéta le dragon et son lié. Quelque chose entre eux venait de disparaître ... Comme si leur lien n'était pas effacé mais mis de côté. Etait-ce lui qui avait été trop concentré lors du combat avec Trissi ? Non tout de même pas. Curieux, Möe tourna la tête vers son lié en tendant son esprit, mais rien ... Stupéfait par cette découverte il espéra tout de même une réponse de sa part, toujours rien. Elrond se mit à lui parler à voix haute mais il ne pouvait lui répondre. Que se passait-il donc ici !? Furieux qu'on l'ai privé ainsi de son compagnon Möebius se mit à rugir. Certes il n'avait pas à le chercher car dans cette situation cela aurait été beaucoup trop complexe. Voilà pourquoi il n'avait fait que tirer des flèches et lui avait parler ainsi. C'était donc cela ... La magie n'opérait plus en eux ? Mais alors ... Déjà en proie à la colère et au désespoir il tenta un souffle de flamme, il en appela à ce qu'il connaissait de mieux, il puisa en lui les ressources et ouvrit la gueule ... Mais rien. Il secoua la tête en renâclant. Que faire ainsi !? Sans son feu il était beaucoup moins efficace et Elrond bien plus vulnérable ! Il se mit à réfléchir sur ce qu'il y avait de mieux à faire. Cependant son dragonnier lui parla à voix haute, il ne le connaissait que trop bien, avec ou sans magie. Il ne fallait pas qu'ils partent, la bataille tournait à leur avantage ! Trissi était hors d'état de nuire et les dragons protégés une fois réunit ensemble serait imbattable. Hésitant, il regarda à tour de rôle le sol et lui, mais s'il était aspiré par les combats, sans la magie il ne pourrait l'appeler en cas de besoin. Cela impliquait un risque de beaucoup plus grand ... Il ne savait que faire. Que faire ? Que faire ? Elrond insista en faisant mine de descendre de son dos, pour l'en dissuader Möebius lui grogna dessus et se résigna à suivre son idée, mais il restait sur lui, c'était la seule condition possible. Mais il ne pu lui partager cela ... Comme ce lien lui manquait horriblement ... Sans son lié et leurs esprits unis il n'était plus qu'un simple cheval pour son lié, non cela ne lui plaisait pas ! Vite ils devaient vaincre les Théocrates pour reprendre ce qui lui appartenait !

Le bleuté se dirigea rapidement vers le combat suivant pour y prendre part quand un malaise l'envahit ... Que pouvait-il bien se passer encore !? Le regard alerte il balaya le champs de bataille en un clin d'oeil, une de ses soeurs n'allait pas bien. Même sans cette magie il le ressentait. L'atmosphère était lourde de part le sang que versait les conflits devant lui, Elrond ne le ressentit apparemment pas et se mit à décocher des flèches à tout rompre sur leurs ennemis. Il ne pouvait rien faire pour sa soeur ... Il fallait absolument reprendre le combat et le gagner autrement tout ceci n'aurait servi à rien. Möebius plongea alors dans la bataille avec sa meilleure arme : sa détermination. Plusieurs Théocrates se retrouvèrent sur son chemin il les balaya d'un coup de patte et d'autre se prirent un coup de crocs dans l'épaule, pliant les armures, d'autres reçurent un coup de queue les rendant insconscient et donc non dangereux pour la suite.

Il se battit de toute ses forces, son dragonnier trop têtu et irraisonnable finit par descendre de son dos épée à la main pour se battre. Möe n'eut même pas le temps de lui ronchonner dessus que déjà les ennemis pleuvaient dans sa direction, car oui un dragon ça attire l'oeil. Néanmoins il ne perdait pas de vue son lié ne serait-ce qu'une seule et unique seconde, doué comme il était, il allait surement se retrouver au milieu d'une quinzaine d'ennemis et sans arme. C'est pourquoi il tenait absolument à ne pas vivre cette horrible scène. Pour lui les adversaires tombaient à ses pieds comme des papillons brûlés par une flamme, coups de crocs, coups de griffes, plus rien ne lui résistaient, et puis même si ces êtres la étaient corrompus par Vraorg, ils ne seraient jamais aussi entêtés que les serviteurs du Néant lors de la Bataille de l'Aube rouge. La oui il avait craind l'ennemi de par sa détermination, ou alors ils étaient du même genre mais lui avait grandi ? Peut-être.

Quoi qu'il en soit, le combat faisait rage mais en faveurs des Protégés, de sa hauteur le dragon voyait bien que leur ennemi commençait à perdre de sa vigueur, allait-il fuir ? Surement, sans Skade et sans Trissi ils n'étaient plus qu'un troupeau de mouton à ses yeux. Pleins de petits moutons qui allaient recevoir pleins de coups de crocs pour être manger. Seulement voilà, son repas ne serait pas complets, quelques uns des théocrates se mirent même à fuir voyant eux aussi qu'ils étaient perdu. Quatre dragon valaient bien plus qu'une armée de bipèdes. Lui aussi rugit en même temps que sa semblable d'émeraude pour encourager les Protégés et leur dire que tous dragons étaient la ! Qu'ils gagneraient ensemble !

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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeSam 12 Sep 2015 - 12:00

Passé ce bref instant d'inattention qui avait manqué de peu signer sa fin, Dawan était reparti l'esprit vif et alerte, bondissant au milieu des cris des blessés et du fracas des armes pour apporter sa modeste contribution à l'effort de guerre général. Rassuré, du moins autant qu'il était permis de l'être en pleine bataille, Eawyn ramena son attention sur sa remuante captive et reprit sa marche vers l'arrière afin de s'y décharger de son fardeau. Une voix qu'il reconnut comme celle de l'un des deux actuels empereurs humains l'interpella bientôt, offrant un relais que le baptistrel s'empressa d'accepter. A présent libéré de la garde de Vallaël, le chanteterre s'en retourna rapidement vers le coeur des affrontements, usant de son armure terreuse pour protéger de son mieux ses alliés et de ses pouvoirs pour neutraliser autant de Théocrates qu'il lui était possible de le faire sans que leur sang n'ait à couler. Plusieurs d'entre eux eurent ainsi la désagréable surprise de voir le sol s'ouvrir sous leurs pieds puis se refermer sur leurs chevilles, gênant considérablement leurs mouvements et contraignant la plupart des concernés à rendre les armes sans opposer de résistance. La bataille dans son ensemble paraissait d'ailleurs prendre une tournure à l'avantage des protégés, la combativité théocrate semblant chuter de minute en minute. Les ombres planantes et rugissantes des dragons n'étaient probablement pas étrangères à ce lent déclin de l'armée ennemie, mais le Seigneur Blanc n'avait pas encore joué sa dernière carte et Eawyn fut l'un des premiers à le constater.

Le mage qu'il était ressentit nettement l'intervention aussi brève que puissante d'une magie qui dépassait de très loin le potentiel offert par la trame Armandéenne. Une magie à la pureté exceptionnelle mais utilisée à des fins néfastes, comme le baptistrel put le constater lorsque la terre et la roche dont il s'était vêtu échappèrent à son contrôle et refusèrent bientôt de se mouvoir au rythme des notes de son chant. La trame, ressource si précieuse pour les mages, lui avait été rendue inaccessible, sa magie n'était plus. Désormais privé de ses pouvoirs, le chanteterre se retrouva soudain non seulement totalement désarmé et démuni, mais pire encore : l'armure qui l'avait protégé jusqu'alors le retenait désormais prisonnier. La panique gagna lentement mais sûrement le coeur du baptistrel tandis que celui-ci psalmodiait avec de plus en plus de vigueur les notes qui auraient dû lui permettre de maîtriser son élément fétiche, mais briser un sortilège de magie supérieure n'était pas précisément à la portée du premier venu. Au bout de quelques instants à se débattre sans succès avec cette inaccessible trame dont il dépendait tant, un grondement lointain et un choc sourd contre l'armure terreuse qui le retenait captif vinrent interpeller son attention et lui rappeler qu'autour de sa prison de roc, la bataille suivait son cours. Résigné à abandonner tout espoir de retrouver le contrôle, Eawyn lutta de longues minutes pour finalement s'extirper du géant de roche inanimé par l'intermédiaire d'une brèche qu'il était parvenu à creuser dans le flanc du colosse.

Une élégante et agile pirouette plus tard, le chanteterre se retrouvait à l'air libre et regagnait tant bien que mal le niveau du sol. La pluie ruisselante sur sa peau nue détrempa rapidement le pantalon qu'il portait pour seul vêtement, sinistre rappel de la vulnérabilité qui était désormais la sienne. Par chance, l'issue de la bataille ne laissait plus désormais planer le moindre doute, les hautes silhouettes des dragons causaient de véritables ravages dans les rangs ennemis, régnant sans partage sur un adversaire trop dépourvu que pour encore espérer pouvoir s'opposer à eux. A la faveur de l'un ou l'autre éclair venu déchirer l'obscurité de la nuit, Eawyn put contempler la déchéance des troupes ennemies qui fuyaient désormais le champs de bataille en ordre plus ou moins dispersé. Des vampires au nombre desquels certains des plus influents généraux de l'armée ennemie semblaient même avoir une fois de plus changé de bord. Etonnant revirement s'il en était, mais c'étaient bien Wintel, Wallam et même Merithyn Shadowsong qui, à seulement quelques dizaines de mètres de l'endroit où se tenait l'actuel gardien baptistral, pourchassaient ces mêmes soldats qu'ils étaient pourtant supposés commander. Comment et pourquoi ? Le mystère demeurait mais les explications ne tarderaient sans doute pas.

Epuisé soudain, le chanteterre se passa une main lasse sur le visage pour en chasser l'eau que la pluie venait y déposer, lorsqu'un coup de coude vint le bousculer et manqua de peu le projeter dans une large flaque de boue. Le clair regard agacé du baptistrel se détourna aussitôt pour se poser sur les traits d'un visage apeuré, celui d'un théocrate isolé et désarmé qui à l'instar de nombreux autres ne cherchait plus désormais qu'à prendre la fuite pour sauver sa vie. L'humain, un jeune homme qui ne devait pas avoir vingt ans, leva les mains devant lui en signe d'excuses et fila sans demander son reste, sans qu'Eawyn ne fit quoi que ce fut pour essayer de le retenir. La victoire était acquise, son intervention n'était plus utile désormais. Sur le champs de bataille, seules restaient encore quelques poches de résistance formées par les plus fanatiques serviteurs du Voleur de Coeur, poches qui seraient promptement écrasées dans les minutes à venir par les guerriers protégés. Tout autour du chanteterre, le fracas des armes s'éteignit peu à peu pour laisser la place au sinistre silence de la fin des combats, tout juste troublé par les râles des blessés et des mourants portés par le vent.

Ainsi s'achevait la bataille des Marais sanglants, s'ouvrait à présent la bataille que devraient mener les guérisseurs pour arracher à la mort ceux qui avaient encore une chance de l'être.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeDim 13 Sep 2015 - 4:44

L’elfe au teint immaculé, et pourtant si sombre, quitta le colosse sans être libérée. N’étais-ce pas leur but premier? Et évidemment, tout allait pour le mieux, alors? La Chanteciel ne put s’empêcher d’échapper une mine étrange en voyant tomber l’homme qui avait tenté de la blesser, ou plutôt de la tuer à l’aide d’un carreau d’arbalète. Comment devait-elle se sentir? Elle ne pouvait s’empêcher de penser que la situation était trop compliquée pour qu’elle puisse trancher entre le noir et le blanc, que ce soit concernant les raisons de ce tir, ou celles de cette agonie. Avait-il seulement eu le choix d’être ici?

Aléria secoua ses pensées, ce n’était pas le moment, et elle refusa de laisser Dawan répondre à l’ordre de l’empereur Korentin. Il n’avait pas à se sacrifier, à se mettre en danger tout seul si simplement…Il devait revenir, et plus rapidement.

Puis silence se fit…la baptistrelle était sourde des vibrations, la tombée soudaine de ces dernières firent naître une boule au creux de son ventre, et un nœud au fond de sa gorge. Comment était-ce possible? Avait-elle perdu ses pouvoirs? Aléria n’avait pourtant commis aucun acte menaçant une telle chose. La Chanteciel tenta d’utiliser un sort humain de manière aléatoire, mais rien ne sortais de ses gestes clefs : La magie s’était éteinte…ou bien n’était pas de leur côté. Le souffle de la baptistrelle se fit plus rapide, se demandant combien de temps durerait cette situation et s’effrayant à se demander ce qui se passerait si jamais elle se faisais attaquer. La magie lui permettait de se défendre sans user de violence, mais elle n’avait pas d’armes, et n’avait pas envie d’y avoir recours non plus. Les objets magiques fonctionnaient ils, eux? Si oui, elle pourrait endormir des hommes à l’aide de sa mandoline.

Le vent qui s’éleva ne rassura certainement pas la baptistrelle, ni la vision des hommes se déplacer en panique, ainsi que Korentin Kohan assommé… Comment avait-elle réussi à se sortir d’affaires? Il n’y avait qu’une possibilité, la magie, et elle était du côté des théocrates. Et seule une personne aussi puissante que Vraorg pouvait faire un tel coup…S’il s’en mêlait directement, les protégés perdaient beaucoup de chance d’un seul coup.

Et pourtant, pourtant ils avaient repris le dessus. Peut-être que seul un dragon pouvait combattre l’emprise d’un autre? Aléria aimait bien croire qu’il s’agissait de solidarité, malgré l’absence de magie, plutôt que de fidélité forcée, fausse…Et elle savait pertinemment qu’il s’agissait d’espoirs trop romantiques pour être entièrement vrais. Et doucement un silence beaucoup plus profond se fit, peut-être un peu moins cacophonique…Aléria tenta de regrouper des volontaires en bonne forme afin de déplacer les blessés et de les placer en ordre de priorité…Ceux étant capables de marcher se déplaceront évidemment eux même. Alors que l’un deux s’apprêta à déplacer un homme au sol, la Chanteciel l’arrêta en lui expliquant qu’il était plus risqué de faire une intervention après qu’il ait été déplacé. Elle tenta de tenir les plaies en se demandant si seulement il était récupérable…et si elle pouvait en sauver d’autre alors que lui mourrait peut-être. Les manches et les mains couvertes de sang, Aléria demanda assistance à un protégé au hasard alors qu’elle reculait le visage afin de prendre quelques bouffées d’air. Elle n’avait jamais eu peur du sang, et pourtant il lui semblait qu’il faisait plus chaud que tout à l’heure, et qu’elle avait du mal à respirer. C’est quelques secondes plus tard qu’un maux de tête vint, comme une de ces migraines trop robustes…mais pas de manière progressive, elle s’installait sans demander permission. La Chanteciel s’acharna à appuyer sur les plaies qu’elle ne voyait plus tout à fait clairement…Puis elle se redressant en lâchant le blessé avant de se lever lentement, le regard vide. Un ou deux avaient bien tenté de lui demander ou elle se dirigeait, mais ils n’eurent comme seule réponse que ses actes : Elle parti chercher un blessé théocrate qui agonisait au sol un peu plus loin…Puis elle se pencha afin de prendre appui sous ses épaules et de le traîner du mieux que son corps lui permettait, afin de l’emmener plus loin. Plus précisément, il s’agissait de l’homme qui avait tenté de tuer la baptistrelle pendant le combat. Mais Aléria n’était plus consciente : Son corps l’était, ainsi que celle qui le possédait à présent.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeDim 13 Sep 2015 - 11:47

Intervention du MDJ : information

Aléria est possédée par le Néant et sort de l'intrigue en emmenant Alford.
Elle ne répond à aucune sollicitation éventuelle.

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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeLun 14 Sep 2015 - 10:32

Le fracas de la guerre, c'était tout ce qui se trouvait sous la dragonne de l'ombre. Et au beau milieu son lié qu'elle tentait désespérément de retrouver pour l'amener au loin.
La fuite de Skade, sa force pour lutter contre l'emprisonnement de Vraorg, sûrement pour sauver son demi-lié avait été pour eux une chance inespérée. Mais aussi un grand coup de force. Et les protégés étaient maintenant assurés d'une victoire, ce qui n'était guère le cas quelques instants auparavant. Sans cela, ils auraient dû faire marcher arrière bien vite ou périr sous la force colossale de la dragonne millénaire. Une chance que son expérience, sa force et son caractère leur permirent de tenter l'intentable et de mettre à mal la plus grosse force de leur adversaire : les dragons. C'était eux maintenant qui dominaient avec un appui aérien non négligeable et bien déterminer à en finir au plus vite et à mettre à l'abri dragons et liés de tous camps.

Son entreprise de lier Trissi à eux et de la ramener de grès ou de force, contrainte par Vraorg avait été une réussite. La toile de la tente avait été une parfaite prison et le lié à la chevelure de feu était tout autant leur prisonnier qu'un futur esprit libre. Et rien que cela redonnait du courage à la petite dragonne grise. Mais bien vite se fut tout autre chose qui envahit son esprit. Un cri déchirant, poignant qui lui fit saigner son cœur et son esprit quand elle comprit l'appel de désespoir de sa sœur aux écailles blanches. Non. Non, non, cela ne pouvait. Pas son sauveur, pas le dragonnier d'argent. Pas lui. Il était fort, très fort. Un roc dans cette bataille, il ne pouvait être partie. Mais très vite cela ne pouvait être qu'une évidence, et c'est le cœur lourd et brisé qu'Isyndar se raccrocha à l'esprit de son lié. Cela devenait vital de l'amener au loin. Très loin de cette bataille. Mais rien, plus rien. Roëric ne lui répondit pas. Paniquée, affolée et désespérée, la dragonne de l'ombre se mit en quête de le retrouver, brûlant de rage et de haine tous ceux qui se trouveraient sur son passage et l'en empêcherait. Du moins c'était son envie, car là aussi rien. Pas une once de flamme ne sortit de sa gueule béante. La panique se mit encore plus à parcourir tout son corps et même si elle pouvait voir que les protégés menaient maintenant la danse malgré les lourdes pertes, Isyndar s'en moquait. L'image d'un Achroma mort vint hanter son esprit ajoutant l'image de celle de son lié.

Mais bien vite le fracas des armes laissa place à la fuite des théocrates et à l'agonie des blessés. Mais pour Isyndar, ce fut un cri, un appel de désespoir en direction de son lié. La dernière bataille les avait séparé, pas celle-ci, elle ne permettrait pas. Pas quand venait de mourir devant elle, son ami, le lié de sa sœur blanche. Se posant au sol, elle le cherchait partout dans un espoir de l'entendre bien vite lui lancer une pique bien de son cru.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMar 15 Sep 2015 - 17:42

Pendant ses cours d'officier, Lahére Gwïngwën a entendus ses instructeurs parler du chaos des batailles.... Ils sont loin du compte. Tous peux arriver, on se jette dans un trou et on tombe, sur des amis, mort! et plus loin on se retrouve parmi des ennemies mais pas le temps de se battre, car le moindre moment d’inattention,on se retrouve aplatit comme une crêpe. Il y a des combats sporadique avec des Théocrates, le temps de tirer une flèche....Dans ce Maelstrom, on se retrouve vite seule, de nouveau. Le Rôdeur a perdu de vue, depuis longtemps le Vampire Lewyn Viladric. Le plus dur c'est de se retrouver au milieux des Dragons en trains de tenir salons sans ce préoccuper le moins du monde des bipèdes et autre cul-jatte présent dans la mêlé, en dessous de leurs tête. Et il y en a des Dragons, mais dans l'instant, il ne se préoccupe pas de savoir dans quel camps les fabuleuses créature ce trouvent. Lahére a utilisé bien vite toutes ses flèches contre les soldats Théocrates, mais de toute façon il faut se rapprocher tellement prêt pour savoir qui est avec qui, que la bataille finis au corps à corps, l'épée à la main. Le Lieutenant allait être transpercer par un spadassin adverse quand celui si fut ratatiné par une patte de Dragon, et ce Dragon n'éest autre que Moëbius, .... à un mètre prêt c'est lui que l'on aurait put glisser sous une porte, merci l'ami..... Et soudain c'est le silence, la fin de la bataille, les camps se séparent, et c'est le terrifiant moment ou enfin on constate, sur sois, les coupures, les blessures...... Lahére n'a rien comprit de ce qui c'est passé, mais il est vivant, intacte à par quelques écorchures...... Alors il ramène un blessé vers ses lignes, il trouve un hôpital de campagne, et là sans autre forme de procès une infirmière le confie à un brancardier. Jusqu'au petit matin le Sylvain transporte les cadavres les pieds devants et les vivants la tête en avant pour facilité le sinistre trie. C'est à ce moment qu'il croise Dawan, le petit Dawan qui se tient à peine debout, au milieux des gents des deux camps qu'il soigne. Les deux deux Elfes se regardent, le visage sinistre. Lahére lui demande d'un signe de tête si tout va bien ?..........



Lewyn Viladric
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMar 22 Sep 2015 - 14:23

Une bataille. Une de plus. Quoiqu'en fait de bataille, celle-ci ressemblait désormais davantage à un carnage en bonne et due forme, une traque et une élimination systématique d'un ennemi qui avait perdu jusqu'à la plus simple étincelle d'organisation. Ces combats qui n'en étaient plus vraiment n'en continuaient pourtant pas moins de verser le sang, comme si chaque théocrate encore debout avait à payer de sa vie les atrocités commises au nom de Vraorg. Peut-être plus qu'aucun autre, Kylian était remarquablement bien placé pour savoir que tous ne pouvaient être tenus pour responsable des agissements du Blanc, la plupart n'avaient en réalité aucun choix quand aux actes qu'ils étaient amenés à poser et beaucoup n'obéissaient que sous la contrainte. L'ancien renégat le savait, c'était donc en parfaite connaissance de cause qu'il décochait flèche après flèche, chacun de ses projectiles fauchant les vies de ses cibles avec une méticuleuse précision. Il aurait pu s'arrêter, il aurait dû s'arrêter, il aurait voulu s'arrêter même, tant ces hommes accablés et désorientés ne représentaient plus de véritable danger. L'armée théocrate était en déroute, à quoi bon faire couler plus de sang encore ? La réponse à cette question, le renégat vampirique l'ignorait, mais il demeurait incapable de retenir son bras, comme si chaque flèche se faisait désormais messagère de sa fureur. Car depuis qu'il avait été libéré de la marque du Seigneur Blanc et sans qu'il put l'expliquer, une colère frénétique s'était peu à peu emparée de lui, une rage aussi froide et méthodique qu'elle était intense et irrésistible.

Une nouvelle flèche fila dans l'air et vint frapper un théocrate juste au niveau de la gorge, là où son armure était la plus vulnérable. Mort avant même de toucher terre, le corps du guerrier s'affaissa à l'instant précis où, devant les yeux de son meurtrier, les images de la bataille se substituaient à une surprenante vision. L'image de l'Esprit de la Mort prit la place de celle de la silhouette du soldat tombé. Apparemment, dragons et bipèdes n'étaient pas les seuls à se déchirer : face à l'ancien commandant de la Sombre Garde, Vie et Terre encadraient Mort tandis que Vent, Végétal et Feu se dressaient devant eux. Quant à l'Océan... Kylian pouvait l'entendre rugir sa colère, sans distinguer précisément ses paroles, il pouvait le voir... en fait, il voyait la scène à travers le propre regard du Supérieur auquel il avait été plus ou moins lié. Comment et pourquoi, il l'ignorait, mais le marcheur de l'aîné des Sept n'en était pas moins le témoin intime de ce qui ressemblait bel et bien à une virulente dispute de famille. Et Néant ? La jeune femme, si tant est qu'on put ainsi la qualifier, se tenait à l'écart, visiblement indécise quant au camps qu'il convenait de supporter.

La seconde suivante, les Esprits avaient disparu et Kylian retrouvait le champs de bataille, le corps de sa dernière victime affalé sur le sol. Un instant éberlué par l'expérience qu'il venait de connaître, le vampire encocha machinalement une nouvelle flèche mais à peine le projectile eut-il effleuré la corde de l'arc que son porteur était projeté de nouveau vers ce monde auquel il n'appartenait pas. C'était à présent Terre qui se tenait devant lui, ou plutôt devant Océan, son visage juvénile portant la marque du coup que son aîné venait de lui porter. Quelque part dans le monde réel, cette violence s'était manifestée sous la forme d'un raz-de-marée venu percuter la terre ferme de plein fouet, mais Vie réagit presque aussitôt, cherchant à s'interposer de toute sa puissance et il ne fallut pas moins que les efforts conjugués de trois de ses frères pour le repousser. Feu, Végétal et Vent venaient de maîtriser le jumeau de Mort, le tout devant le regard ahuri d'un vampire qui n'avait à priori aucune raison d'assister à pareil règlement de comptes. Par quelle magie Kylian pouvait-il ainsi partager la vision d'un Esprit ? Il l'ignorait, mais le spectacle de ces fabuleux Créateurs s'entre-déchirant avait quelque chose de tout simplement hypnotique. Aussi hypnotique que l'éclat doré de la larme qui s'écoulait à présent sur la joue de nul autre que Mort. Fut un temps, Kylian aurait probablement éprouvé de la compassion devant une telle tristesse, mais aujourd'hui, un tel sentiment ne remplacerait que difficilement la colère qu'il éprouvait encore vis-à-vis de celui qui avait honteusement manipulé sa tendre et chère.

Le vampire n'eut cependant guère le temps de s'appesantir sur son courroux, cette nouvelle vision s'achevant à son tour pour le replonger dans la réalité de la bataille agonisante. De plus en plus perplexe devant ce qu'il découvrait, Kylian relâcha sa flèche, parcourant du regard ceux qui l'entouraient dans l'espoir que l'un d'eux puisse lui expliquer. Aucun ne semblait lui porter attention pourtant, préoccupés qu'ils étaient par la traque des fuyards ou les soins à porter aux blessés. Un jeune officier du protectorat s'approcha toutefois bientôt de lui, visiblement indécis quant à la conduite à tenir face à ce qu'il peinait à assimiler comme un allié, mais à l'instant où l'humain ouvrit la bouche, son visage s'évapora pour laisser Kylian retrouver une fois encore ceux des Esprits. Ces derniers ne semblaient pas s'être apaisés, loin de là même, et la voix tonitruante d'Océan grondait dans l'air aussi violemment que les tempêtes les plus redoutées. Cette fois cependant, les mots se firent plus clairs : Océan évoquait un contrat Originel, lequel semblait particulièrement lui déplaire puisqu'il venait ni plus ni moins d'en maudire l'existence, réprouvant vivement une mystérieuse Origine à laquelle Vie, Mort et Terre semblaient pour leur part particulièrement accrochés. Etait-ce la raison de leur dispute ? Apparemment, ou du moins était-ce ce qu'il était permis de supposer face aux paroles que l'aîné adressa bientôt à ses trois frères :

« Vous ne sacrifierez pas votre éternité. Nous ne le tolérerons pas. Nos Hérauts s'y opposeront. »

Pardon ?! Ah mais si si, ils pouvaient sacrifier leur éternité si telle était leur volonté. Du moins en ce qui concernait l'Esprit de la Mort, ce n'était certainement pas le renégat vampirique qui s'y opposerait, ce n'était après tout pas lui qui avait demandé à Océan de lui servir de Héraut. Malheureusement, à l'instar de ces Esprits décidément trop Supérieurs au goût du vampire, l'esprit de l'eau ne semblait pas beaucoup se préoccuper de ce que les-dits Hérauts pourraient bien éprouver. Des pions, voila bien tout ce qu'ils étaient pour eux.

Cette troisième et dernière vision s'acheva aussi brutalement que les autres, sans que les Supérieurs n'aient paru remarquer qu'au moins l'un des Hérauts mentionnés avait assisté à toute la scène. Les autres Marcheurs avaient-ils eux aussi contemplé la discorde qui régnait parmi leurs créateurs ? Difficile à dire pour l'instant, ce d'autant plus que le temps n'avait pas suspendu sa course et que le vampire se retrouvait désormais face à des protégés visiblement fermement décidés à le mettre en état d'arrestation pour les crimes qu'il avait commis au nom de Vraorg. Fatigué par le carnage dont il avait été acteur, secoué par le spectacle dont il avait été le témoin, le corps endoloris par la blessure qui avait de peu manqué le tuer, Kylian balaya d'un revers de la main ces agaçantes sommations et vint presser son esprit contre celui de sa liée. Elle aussi paraissait particulièrement fatiguée, briser les chaînes de Vraorg avait exigé un effort considérable de sa part et les deux presque-liés n'eurent guère besoin de longs discours pour décider qu'il était plus que temps de tirer leur révérence.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeMer 23 Sep 2015 - 20:06

Partout, des cris horribles. Des cœurs battant à la chamade. Le feu en toute part. La douleur palpable dans l’air. Les odeurs horribles flottant tout autour, de même de celle de la chair, plus douce au nez du cannibale. Aux yeux de ce dernier, la bataille n’avait plus de sens… Si jamais elle en avait un jour eu. Ce genre d’Affrontement était risible face à l’affrontement passé de Vraorg et des Grands Esprits, mais la mort ne devait pas être catégorisé de risible. Les hommes et les femmes, les Elfes et les Vampires, tous se battaient pour ce qui semblait être juste à leur yeux. Certain se battit par contrainte, marqué par le Blanc, mais c’était en partit leur faute, tout comme l’état impardonnable du Corbeau était en partit sa faute. Il s’était soumis après tout, il ne l’avait pas combattu, et ainsi, il avait payé sa lâcheté. Aujourd’hui, les Théocrates payaient pour leur lâcheté, les autres mourraient pour leur conviction, l’équilibre n’avait plus sa place depuis longtemps.

Le chasseur courrait difficilement au beau milieu de la bataille. La cacophonie le rendait confus. Il perdait ses directions et sa perception était trouble. Il était blessé au bras et n’était accompagné que par Nox et Ergot. Incapable d’employer son arc, il était vulnérable. Il devait quitter les lieux au plus vite. Il avait peur, son cœur battait follement. Il cherchait une monture des yeux, ou qu’importe le moyen qu’il pourrait employer afin de fuir ces lieux. Un engourdissement prit l’homme vêtu de noir, qui tomba à genou. Il avait depuis longtemps perdu les vampires qu'il de vu... Merithyn, Wintel, Wallam, le Protégé... Il était fatigué. Il avait mal… Sa vision se troubla, le bruit diminua à ses tympans, l’odeur du sang dans l’air se faisait moins présentes. Il avait encore plus peur, si le mot pouvait encore s’appliquer. Le Corbeau se releva, indécis quant à ce qu’il ressentait. Quelque chose manquait dans sa tête, mais il était incapable de saisir quoi que ce soit. Et comme si le chaos n’était pas assez présent dans la vie du chasseur, voilà que d’étranges images virent s’imposer devant ses yeux.

Il ressentait une rage vive, intense, mais pourtant incapable de terrer la peur qui le figeait sur place. Il voyait des êtres d’une beauté irréelles, qu’il reconnut sans mal comme étant les Grands Esprit. Il voyait Feu, Océan, Vie et Mort, Terre et Végétale. Néant se tenait à l’égard, belle et triste, le désolant sans mal. Mais cela ne suffisait pas à calmer sa colère, et c’est cette dernière, couplé à l’absence visible de Vent qui fit comprendre au Corbeau qu’il voyait cette scène par les Yeux du Grands esprit du Vent. Hallucination? Non… Ce qu’il ressentait ne venait pas de lui, la scène comportait beaucoup trop de détail pour avoir été généré par son esprit. Il y avait un sens à cette scène, chose qui était absente lors des hallucinations, alors plus aléatoire. Et puis, le Corbeau était bien malgré lui l’Élu du Grand esprit du Vent… Une connexion pouvait exister entre lui et la créature supérieure. L’homme assistait à ce qui semblait être une dispute de famille, à en juger par le déroulement des choses. La discorde régnait. Océan frappa terre en pleine figure. Le Corbeau, ou plutôt Vent réagit en agrippant Vie, à l’aide de ses frères Végétal et Feu afin d’empêcher le Grand esprit d’agresser son ainé. L’homme perdit contacte avec l’entité céleste et retourna dans son propre corps, perdu au milieu de la bataille.

Haletant, le Corbeau retomba au sol, à quatre pattes. Que venait-il de voir? Que se passait-il dans le plan céleste? L’homme passa lentement son regard sur le champ de bataille, ressemblant d’avantage à une énorme partie de chasse entre âmes désemparés. Malgré sa position précaire, alors facilement attaquable, personne ne daignait regarder en la direction du Chasseur blessé. Dans une grande inspiration, sa vision se troubla de nouveau et l’homme retourna derrière les yeux de Vent. Il voyait Mort pleurer des Larmes pareil à un ruisseau d’or. Le Corbeau se sentait mal, car il ressentait toujours un certain attachement à cet être qu’il considérait autrefois comme un emblème. Une intense sensation envahit Vent, et l’humain par extension; le Grand Esprit était horrifié de la scène qui se déroulait devant lui entre les membres de sa famille, mais l’entendement modérait cette sensation déchirante. L’homme avait du mal à comprendre se qui se disait, mais il comprit la mention d’un « Contrat Original ». Alors que Vent s’apprêtait à parler, Le Corbeau ressentit une surprise prendre l’être Supérieur.

La vision devint vacillante. Il aperçut les champs de bataille un bref instant, avant que la vision ne s’éclaircisse d’avantage. Le Corbeau entendit une voix dans son esprit; Vent s’adressait à lui! C’était donc là la raison de la surprise de Vent! Ce dernier avait ignoré la présence de l’humain dans son propre Esprit.

« Tu ne devrais pas assister à pareil scène, Saemon. Si mes frères l’apprennent, leur châtiment sera terrible. »

Même lancé par une créature immortelle et toute puissante, son nom ne cesserait de le repousser décidément... Le Corbeau se sentit projeté hors de la vision. Vent le forçait hors du Plan Céleste.

« Tu es mon Héraut Saemon, je t'ai choisis et j'espère que tu ne me décevra pas. La folie a atteint mes trois frères, nous allons devoir les aider contre leur volonté. Je t'ai libéré de Vraorg. Bientôt je te demanderai ton aide. »

Pareil à une rafale de vent, il réintégra son corps, d’abords brusquement, puis de façon très délicate vers la fin, typique à une brise. Il expia violement en retrouvant son corps, ses bras faible firent pencher son corps d’avantage vers le sol. Confus et affolé, il se releva sur ses jambes tremblantes, désorienté. Ce qu’il avait ressenti plus tôt, cet engourdissement de ses sens… Il avait donc perdu la marque de Vraorg… ce qui signifiait… Qu’il était libre! Cette réalisation donna de l’espoir à l’humain blessé. Il était à terre, mais il n’était pas encore mort, et il n’avait pas l’intention de l’être de sitôt. Il s’interrogeait profondément sur les images qu’il avait aperçues, en plus de tenter de comprendre le sens des paroles de son « Protecteur ». Un corps ensanglanté tomba près de lui. Celui d’un vampire, à en croire la peau, et l’état du sang noir et épais. Pareil à un coup porté à son visage, le cadavre lui rappela sa situation actuelle, et l’impératif critique que quitter les lieux.

Sous une puissante pulsion, le Corbeau empoigna l’épée du défunt de sa main valide et s’élança à tout hasard vers ce qu’il croyait être le Nord. Avec surprise, il réalisa que ses pieds ne produisaient aucun bruit. Son souffle pourtant saccadé ne faisait aucun son. Sa présence semblait avoir été oubliée sur cette terre. Aucun homme, elfe ou vampire ne lui portaient attention, et le Corbeau n’avait pas l’intention de s’arrêter afin d’Aller leur demander. Il devait trouver un moyen de se cacher afin de guérir sa plaie. Il ignorait ce qu’il allait faire, il ignorait où il se dirigerait. Il voulait retrouver Souffle et Diès, se soigner et se mettre en sécurité le temps que la poussière retombe sur le royaume. Il était un traitre en fuite à présent, il devait donc oublier la Théocratie. Avec crainte, il considéra donc la terre Protégé, redoutant non pas les Esprits la gouvernant, mais les âmes courroucé y résidant.

Le Corbeau avait semé la peur et la haine.
À présent, le glas des moissons sonnaient…



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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 11:55

Une bataille.. Une de plus à mettre à son palmarès mais c'était bien la première fois qu'il se retrouvait à combattre juste après être revenu d'entre les morts. De quoi éberluer les impériaux qui n'étaient pas encore revenus de leur surprise depuis qu'ils l'avaient vu sortir de la tente, ses dagues à la main et environné du feu de son totem. Les Protégés avaient réagit plus rapidement pour leur part, la nouvelle de sa mort avait beau s'être rapidement répandu il leur était plus facile de s'imaginer que ça n'avait été qu'une fausse rumeur que de croire qu'il avait ressuscité. C'est d'ailleurs ce que durent finalement se dire les impériaux qui n'en avaient pas eu la preuve, l'explication la plus facile était souvent la meilleure. Aucune importance de toutes manières, ce qui comptait c'était que les vampires se rallient à lui le plus vite possible afin de ne pas subir inutilement de trop lourdes pertes accentuée par l'arrivée soudaine des dragons protégés. Le vent tournait, nul besoin d'être un tacticien de son calibre pour sentir que les Impériaux avaient déjà perdu...

Son retour du monde des morts, cette certitude, et la naturelle réticence des vampires à suivre une créature qui n'était pas de leur race suffirent. Les anciens membres de la garde princière furent les premiers à l'entourer, poussés autant par l'habitude que par la loyauté fanatique de leur chef, Derek. Lorenz l'accueillit d'un signe de tête satisfait, il connaissait la valeur de ce vampire et n'avait pas douté de le voir revenir à lui avant tous les autres. Avec eux, il se tourna contre les impériaux et les humains ainsi que rares elfes de ce camp tombèrent bientôt en masse. Il ne faisait preuve d'aucune pitié, d'aucune clémence et il n'accorda aux vampires théocrates que quelques secondes de plus pour se décider. La majorité trancha très vite et revint dans son giron sans se poser plus de questions. Quelques hésitants moururent, trop lents à se décider ce qui accéléra la décision des autres et les derniers enfin devinrent des cibles prioritaires pour le feu cruel du prince noir. Le message était clair : ceux qui n'étaient pas revenus vers lui étaient désormais des traîtres à ses yeux et ne seraient pas épargnés. De quoi décider les derniers hésitants et affermir la décision de ceux qui décidément préféraient rester du côté du Blanc. Ils ne pouvaient qu'espérer que ce serait une bonne décision à long terme car à coup terme c'était déjà cuit... La débandade commençait.

Plus loin dans le carnage, Lorenz pouvait voir Skade et Kylian plongés dans une folie meurtrière qui ne ressemblait absolument pas au renégat. Avait-il finalement comprit à quel point il était important d'accentuer son avantage lorsqu'on le prenait ? Fut un temps où il aurait laissé fuir leurs ennemis sans les poursuivre mais à présent il ne leur accordait aucune clémence. Etrange... La scène interpela l'ancestral quelques secondes avant qu'il ne revienne à l'instant présent et ne se mette en tête de lui aussi les derniers résistants autant que les fuyards. Comme toute armée en déroute ils allaient se rassembler quelque part et ainsi reformer une force dangereuse, alors autant faire en sorte de ne pas leur faciliter la tâche. Il s'y appliquait avec ferveur lorsque une vision l'étreignit soudain :

Une tristesse infinie en réponse à la rage qui habitait Océan. Et de la frayeur aussi... Pas vis à vis de lui non mais la même frayeur que celle ressentie par ses frères devant la scène qui se jouait. C'était la première fois qu'ils se déchiraient ainsi, eux les Esprits. Et c'était synonyme de malheur.

Une bousculade, l'un des membres de sa garde venait de lui éviter une blessure et se jetait à présent sur celui qui avait voulu profiter de l'apparente absence de l'ancestral pour prendre l'ascendant. Clignant des paupières, Lorenz appela à lui toute sa magie pour achever d'un seul coup le groupe théocrate qui tentait de résister à la déferlante. Que lui était-il arrivé ? Il avait vu les choses à travers les yeux de Mort, une vision du plan astral apparemment... Et les Esprits ne semblaient pas avoir prit conscience d'être observé. Comment était-ce possible ? Avant même d'avoir pu réfléchir à une réponse, il replongea dans une autre vision.

Un bruit sec, celui d'un coup. Océan venait de lever la main sur Terre et Vie intervenait avec fureur. La détresse s'empara de Mort, il n'avait pas autant de violence en lui et il ne le souhaitait pas. Sa seule réaction fut donc une larme, terrible lueur dorée qui coula lentement sur sa joue tandis qu'il observait la lutte entre Vie et les autres. Et soudainement alors qu'Océan jure de ne pas respecter le Contrat Originel, Mort prend conscience de la présence de Lorenz...

Un flash à nouveau, Lorenz ne savait même plus à cet instant où était la réalité et où était la vision. Dans un réflexe instinctif, il lança un sort de défense pour éviter de se faire tuer bêtement

"La voix de mort résonne en lui : "Vois vampire comme notre sagesse s'éteint, vois comme nous nous déchirons... Toi qui a voulu notre trépas alors que nous étions au sommet de notre gloire tu te dois de nous l'accorder maintenant que nous sombrons. Notre temps s'achève, l'épée astrale doit mettre un terme à notre éternité car c'est là le destin. Toi le Héraut de la Mort tu te dois d'apporter le repos à ceux qui ont trop veillé. Bientôt, il te faudra lutter..."

Renvoyé brutalement dans son corps, Lorenz dû faire un gros effort pour éclaircir son esprit. La bataille était terminée, il n'y avait plus d'ennemis devant lui et les fuyards étaient à présent trop loin. Ce que Mort venait de lui dire était d'autant plus troublant qu'il voulait depuis longtemps les voir disparaître ces Esprits gênants, pourquoi certains d'entre eux décidaient-ils soudainement d'exercer son désir ? Quelque chose lui échappait, quelque chose qui pourrait bien le piéger au point de lui faire perdre définitivement tout ce pour quoi il s'était battu. C'est donc encore incertain qu'il rangea tout ceci dans un coin de sa tête, déjà tourné vers une toute autre priorité ; Ambre. Il devait la retrouver, et vite.
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 13:07

Intrigue terminée : merci à tous les participants ! Voici le jet de récompense :

Dés 1 : Kalyna
Dés 2 : Eawyn
Dés 3 : Aléria
Dés 4 : Korentin
Dés 5 : Alford
Dés 6 : Dawan
Dés 7 : Ashy
Dés 8 : Moëbius
Dés 9 : Isyndar
Dés 10 : Lewyn
Dés 11 : Lahère
Dés 12 : Kylian
Dés 13 : Roëric (participation dans l'autre groupe)
Dés 14 : Saemon
Dés 15 : Lorenz
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MessageSujet: Re: Partie 1 et 2 : le repos du guerrier n'est qu'un mythe Partie 1 et 2 :  le repos du guerrier n'est qu'un mythe Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 13:07

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Récompense' :
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Points d'XP et PR distribués aux gagnants. Les joueurs qui ont obtenu un ingrédient d'enchantement ont 3 mois à compter de ce jour pour les utiliser ou bien les ranger dans leur inventaire. Bon jeu à tous !
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