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Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent

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MessageSujet: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeSam 27 Sep 2014 - 10:42

Gloria. Son oncle Frandio lui avait souvent parlé de la cité de Gloria. Ce que savait le jeune Crissolorio c'est que cette dernière était la capitale de l'empire, il connaissait aussi une très grande partie de l'histoire de la ville, et que c'est sans doute l'un des plus importants centre de commerce de tout l'empire vu que c'était la capitale. Néanmoins le jeune homme de 12 ans était quand même curieux de découvrir le cité de Gloria car il n'était quasiment jamais sortit des environs d'Aldaria sinon... Et son oncle Frandio avait décidé un jour d'emmener ses deux élèves, et fils découvrir la capitale (Crissolorio était son neveu, mais il le considérait comme un fils adpotif). Et le marchand voulait aussi faire rencontrer à Crissolorio, et Ricard quelques unes de ses connaissances marchandes. Sans doute pour conclure des affaires, et au moins leurs nouer des liens pour leurs futurs carrières de marchand.

Et ils ne furent pas déçu en voyant Gloria la Magnifique que ce soit ses remparts gigantesques, ou le faste du quartier riche, et l'affluence de boutique, et d'activité du quartier marchand. Même si au final il devait aussi avouer qu'il avait était passablement effrayé par la passage dans le quartier pauvre même s'il était escorté avec son cousin, et son oncle. Après tout il avait entendu tellement d'histoire horribles à propos de jeunes gens qui disparaissaient dans ce quartier pauvre sans jamais revenir... Néanmoins ce passage ne fut heureusement que temporaire, et c'est avec soulagement qu'il rentra dans la quartier marchand, et qu'ils commencèrent tous en famille la visite de la cité pour les deux premier jours, la femme de Frandio étant arrivé à convaincre ce dernier que les enfants pouvaient profité de cette occasion pour découvrir la capitale ce qui fut d'ailleurs très intéressant, et une expérience sans doute inoubliable pour les deux cousins.

Si il y avait bien quelque chose que les deux cousins partageaient en cet instant c'était leurs curiosités communes à propos de Gloria pour tout dire, et aussi en un peu moins intense envers les « amis » de leurs oncle... Néanmoins Ricard fut retenu le troisième jour par sa mère qui avait accompagnée Frandio, et qui avait décidé de faire les boutiques de la ville avec son fils pendant au moins une journée... Crissolorio qui a préféré suivre son oncle pour que ce dernier ne se retrouve pas seul s'est donc retrouvé seul avec son oncle pour aller rencontrer l'un des amis de ce dernier avec lequel Frandio avait un marché à faire... Soit disant à propos d'épices, de tissus, et de pierres précieuses. Enfin une sorte d’échange, mais dans tout les cas l'oncle était enthousiaste que ce soit à l'idée de faire bientôt des bénéfices, ou bien celle de faire nouer quelques futures relations à son neveu...

Enthousiasme que Crissolorio ne partageait malheureusement pas au même niveau . Même si son oncle était arrivé à lui donner le goût du commerce, et des étude le jeune bourgeois était sûr, et certain que cela risquait d'être ennuyeux sans son cousin Ricard. Ou en tout cas que cela se résumerait à deux adultes qui parlent de monnaies sonnantes, et trébuchantes pendant que lui tiendrait la chandelle à essayer de comprendre les ficelles de la transaction. Mais bon là où la plupart des enfants paysans devaient jouer dans la boue, et courir après les poules Crissolorio lui passait son temps dans les bibliothèques, et à étudier. Autant dire qu'au final cela en revenait au même. Puis qui sait ? Peut-être que cela pourrait se révélait amusant avec un peu de chance.

« Soit plus concentré Crissolorio. Je suis sûr que mon ami pourrai t'apprendre beaucoup de choses si du moins tu prend la peine de l'écouter lorsque nous le verrons. » Dit l'oncle Frandio comme pour essayer de motiver son neveu qui répondit calmement avec un certain enthousiasme dans la voix.

« Est-ce qu'il y a un seul marchand meilleur que vous mon oncle ?  Ne pouvez pas vous même tout m'apprendre vous même ?» Ce dernier sembla réfléchir calmement à sa réponse avant de dire calmement.

« Sache qu'il y a toujours meilleur que soi Crissolorio. Toujours plusieurs façon de bien faire les choses. Le plus... »

« Important reste de ne jamais rester sur ses acquis. Vous nous dîtes tout le temps cela oncle Frandio. » Dit-il en lui interrompant la parole calmement, mais pas brusquement. Même s'il était un peu hors de conception de jeune garçon que qui que ce soit puisse rivaliser avec son oncle Frandio, si ce dernier disait qu'il n'était pas le meilleur c'est que cela devait être vrai. L'oncle était si intelligent, et pragmatique. Crissolorio se sentait souvent petit face à lui...

D'ailleurs Frandio semblait légèrement satisfait de voir que son neveu avait retenu ses leçons même s'il restait aussi calme que d'habitude. Puis il rajouta calmement...

« Bien au moins ça entre dans une oreille sans sortir forcément par l'autre. Néanmoins je t'assure que tu va être agréablement surpris. »

Crissolorio prit par un soupçon de curiosité demanda d'une voix surprise.

« En quoi ? Vous allez faire commerce avec un membre de la famille royale ? »

Frandio le regarda quelques secondes dans un air de profonde réflexion avant de lui dire calmement.

« Non, mais tu verra c'est encore plus surprenant pour toi . » Mais avant que le jeune homme ait pu reposer une autre question l'oncle enchaîna calmement devant une assez belle boutique.

« C'est par là. Sois sage, et tout se passera bien. »

Puis Frandio toqua à la porte pour dire qu'il était arrivé, et sembla dévisager son neveu du regard pour voir si ce dernier était présentable. Ce qui devait être le cas car il ne trouvait rien à redire. Dans tout les cas tout ce à quoi pensait Crissolorio en cet instant c'est à quoi ressembler ce fameux ami de son oncle, et surtout si ce dernier serait disposé à lui donner quelques friandises. Ou bien si cette rencontre allait être intéressante.
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MessageSujet: Re: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeSam 27 Sep 2014 - 18:34

Gloria, dire que des années plus tard, il avait du la quitter pour sauver sa peau. Gloria, il avait passé plus de 400 années dans cette ville magnifique. Il en connaissait chaque rue, chaque maison, chaque habitant. Il avait passé tant heures sur chaque pavé, plus que jamais le moindre humain, d'aucun ne puisse égaler son travail. Il avait vu naître, grandir et mourir ses amis avec peine, ses ennemis avec soulagement. Son cœur s'était raffermi : il avait eu beaucoup d'amis, successifs, et il avait toujours respecté une règle : ne jamais aimer. Sous peine de souffrir plus qu'autre chose. Qu'il avait connu la félicité de vivre à Gloria. Les débuts avaient été difficiles. Comment s'intégrer lorsqu'on est un elfe et que les trois races armandéennes avaient de si nombreux conflits dans leur histoire ? Il s'était coupé les cheveux. Adieu les longs cheveux lisses et brillants, les cheveux courts, en batailles camouflaient ses oreilles pointues. Même si sa beauté n'avait d'égale que celle de son espèce, il sut se faire une place dans le cœur de ceux et celles qui n'étaient pas trop sots pour le refouler au premier coup d’œil. Il devenait un ami de famille, de génération en génération.

Il avait monté sa boutique, bon marchand qu'il était. A l'époque, la Triade n'était pas encore formée. Si l'elfe tentait en vrai de se faire appeler uniquement Aldaron, son nom d'une haute lignée elfique ne faisait que trop souvent son retour, sournoisement. Leweïna était son nom, célèbre et haïssable à la fois. Il était l'Indigne à sa race. Qu'ils l'appellent comme ils veulent et qu'ils soient maudits. Si indigne il était, de cela il ferait sa fierté. A vivre tant avec les hommes, il en était certain : il n'était plus un elfe. Il avait appris les mœurs, les habitudes et les codes des hommes. Il avait aussi appris leur langue, il l'avait adoptée, et vivait comme un homme, sans lenteur aucune. Il vivait comme s'il n'avait que 80 années à vivre, comme si le compte à rebours touchait bientôt à sa fin. Il avait beaucoup d'amis maintenant à Gloria. Aucun secret ne lui échappait. Il était curieux, s’intéressait à tout, à rien, passait d'une chose à l'autre sans transition logique. Et puis il y avait les femmes sur lesquelles il refermait ses bras sans jamais le moindre amour. Elles le savaient, elles étaient prévenues, sa réputation fantasque le précédait de loin. Tous étaient ses amis. Aldaron était très chaleureux. Il s'attachait à ces hommes, ces femmes, sans trop lourdement toutefois. Il était très tactile. Les grandes embrassades chaleureuses étaient son fort. Un baiser, c'était si facilement venu. Et les draps si souvent visités.

Il avait donc une boutique à Gloria, grande, sublime, chargée de nombreux objets en tout genre, souvent magiques. Il était un excellent marchand. Quelle ne fut pas sa joie en voyant Frandio franchir le pas de sa porte : « Frandio ! » s'écria-t-il en venant rapidement le serrer dans ses bras un sourire jusqu'aux oreilles. Il avait même délaissé un client pour aller le voir, lui son ami, son camarade de marchandage ! Qu'il avait vieilli depuis la dernière fois ! Aldaron avait si souvent vu vieillir les hommes que ça ne l'étonnait même plus. Après son embrassade, il lui serrait généreusement la main, tenant son bras de l'autre. Il était véritablement heureux de le revoir et ne le cachait pas. Il appela Fleur, une charmante jolie blonde qui travaillait pour lui afin qu'elle reprenne la discussion avec le client qu'il venait salement d'abandonner pour rejoindre Frandio. A sa manière de prendre Fleur par la taille, Frandio en déduirait vite qu'elle avait plus d'une fois du finir dans le lit d'Aldaron ! Mais est-ce que ça l'étonnerait au fond ? Il devait bien en avoir l'habitude, de ces blondes, ces rousses, ces brunes, petites ou grandes, vierges ou mariées !

« Je suis si heureux de te revoir ! Viens que je t'offre un rafraîchissement ! »
Il s’apprêtait à le conduire dans l'arrière pièce de la boutique, un salon luxurieux où ils pourraient se poser, bavarder et parler affaire lorsqu'il remarqua le garçon : « Frandio ! Est-ce ton fils Ricard que tu amènes ici ?! » demanda-t-il avec un large sourire. Il s’accroupit pour regarder le bonhomme de plus prêt et lui ébouriffer les cheveux. Il le savait, lui aussi il le verrait grandir, vieillir et mourir. Un jour. Mais pas aujourd'hui. Pour le moment, il était un charmant petit garçon : « Enchanté, jeune homme, je suis Aldaron, bienvenue à Gloria la Magnifique ! Comment trouves-tu la ville ? Veux-tu un rafraîchissement ? J'ai forcément ce qui te plaît ! Qu'est ce que tu aimes ? » Il ne lui mentait pas, il avait forcément ce qu'il aimait car il avait absolument tout.
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MessageSujet: Re: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeSam 27 Sep 2014 - 22:41

Spoiler:

A peine Frandio, et Crissolorio entrèrent que l'ami de l'oncle alla dire bonjour à ce dernier. D'ailleurs les deux marchands s'esclaffèrent tout deux presque en même temps. Cela se voyait qu'ils s'entendaient bien. Crissolorio avait appris à force à deviner quand son oncle était sincèrement, ou quand il le feignait. Là il était sincère... Donc au moins il pourrait se soulager de ce point de vue là. Ce ne serait pas une de ces entrevues gênantes constitués de faux rapports amicaux...

Aldaron!

Crissolorio rentra à la suite de son oncle timidement dans la pièce en tâchant de ne pas se faire remarquer pendant que les deux hommes se parlèrent chaleureusement. Il regarda tout autour de lui. Quelle jolie boutique! Sûr qu'il devait y en avoir pour tout les goûts là-dedans. Cet homme devait vendre de tout contrairement à son oncle Frandio qui préférait se spécialiser. Il se perdit quelques secondes à contempler plusieurs objets qui semblaient magique comme des instruments de musiques, des machins étranges dont l'utilité n'était pas évidente, des armes, des tissus...

La joie est partagée mon ami. Ce n'est pas souvent que je te vois. D'ailleurs je me rappelle que je te devais une bouteille d'un célèbre cru Aldarien. Comme je te l'avais dit les Eris tiennent toujours leurs promesses!

Dit l'oncle en sortant une bouteille de sa besace. Le genre de vin qui devait goûter un bras pour les gens du commun, mais qui n'était pas une dépense prohibitif pour un riche bourgeois. D'ailleurs il semblerait que les deux hommes se lancent des regards complices que ce soit avant, ou après avoir vu la demoiselle. Crissolorio étant un peu jeune pour comprendre ce genre de sous entendu se contenta par la suite de reporter son attention sur le fameux Aldaron. Son oncle Frandio lui avait dit que ce dernier avait quelque chose de spécial. Pour tout dire le jeune homme ne savait pas vraiment quoi pour le moment, mais malgré sa timidité devant un inconnu, il dévisagea l'ami de Frandio du regard de sa curiosité de jeune humain...

Crissolorio d'ailleurs les suivaient calmement vers la salon quand l'ami marchand le remarqua enfin. Le petit homme était bien gêné par cela ne sachant jamais comment réagir devant tant d'enthousiasme. Il avait presque envie de se cacher dans un coin. Mais il arriva à se convaincre que ce n'était rien, et qu'il fallait sourire, et rester poli donc il afficha une sorte de sourire en rictus avant de regarder calmement l'homme qui le prenait pour Randio...

Randio? Non il n'est pas là aujourd'hui, mais avec ma femme. Celui-ci c'est mon neveu Crissolorio. Crissolorio dit bonjour à Aldaron.

Crissolorio rougit en voyant l'ami de son oncle souriant qui s'accroupit devant lui pour lui ébouriffer les cheveux. Il ne savait vraiment pas pourquoi il se sentait aussi gêné. Il le faisait devant presque tout les amis de son oncle. Ce dernier était convaincu que Crissolorio était un irréductible timide, et de toute façon cela avait plus tendance à attendrir les joies de voir un enfant calme, et sage comme une image timide donc ce n'était pas si tragique...

Bonjour messire Aldaron... Je me nomme Crissolorio Ostiz. Je suis enchanté de vous rencontrer...

Arriva t-il à dire un peu timidement d'une voix enfantine pendant que son oncle le regardait en souriant. Puis Aldaron lui posa d'autre questions, et Crissolorio répondit calmement par la suite en souriant timidement.

La ville de Gloria mérite son nom messire. Elle est magnifique pour tout dire, de façon bien différente d'Aldaria même si pour tout dire elles se valent toutes deux. Sinon auriez vu du thé messire Aldaron? S'il vous-plaît.

Dit-il calmement en rougissant un peu plus au fur, et à mesure que Aldaron le regardait puis Frandio dit calmement.

Il est un peu timide Aldaron. Néanmoins crois moi avec Randio je suis sûr qu'il pourrait devenir un excellent marchand.

Puis Crissolorio demanda calmement.

Mon oncle Frandio m'avait dit que vous étiez quelqu'un de spécial messire Aldaron? Êtes vous un noble, ou un ami de la famille dirigeante? Demanda t-il calmement. Avant de se reprendre presque immédiatement.

Euh excusez moi de mon manque de finesse c'est sans doute impoli de demander cela. Finit-il calmement. Avant de jeter un regard curieux aux alentours, puis à Aldaron. Crissolorio étudia calmement le visage de ce dernier pour arriver à trouver un quelconque détail révélateur...

Dans tout les cas je propose que nous poursuivions tous les trois la discussion dans ton salon Aldaron, je suis sûr que nous serons plus à nos aises là-bas.

Crissolorio se contenta d’acquiescer de la tête calmement en entendant cela... Après tout il serait effectivement mieux assis pour tout dire... Puis étrangement il sentait que cette fois-ci cela risquait d'être un peu différent de d'habitude.
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MessageSujet: Re: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeMer 1 Oct 2014 - 20:30

Il s'agissait d'un charmant enfant. Un peu timide, c'était certain, cela faisait aussi certainement son charme. Rares étaient les enfants calmes et sages. Sauf peut-être les elfes bien sûr. Mais comme il fallait 100 ans pour être majeur au pays elfique, cela correspondait à toute une vie chez un humain et même plus. Aldaron le trouvait très poli, somme toute, bien éduqué. Cela ne l'étonnait pas. Il connaissait bien Frandio, il était quelqu'un d'honnête et de bon. « Aldaria... Je me souviens de la Superbe. Tellement imposante, tellement puissante derrière ses murailles de marbre. Elle était surnaturelle et pourtant bien réelle sous mes yeux. Elle explosait d'une brillante magie comme on en voit si peu en ce monde. Tu es chanceux de vivre à Aldaria. » souffla-t-il avec un sourire. Le ton de la voix d'Aldaron était brûlant d’enthousiasme, comme à son habitude. Beaucoup disaient que les paroles de l'elfe faisaient voyager, pas uniquement pour les mots qu'il employait, mais pour la façon charismatique avec laquelle il prononçait chaque phrase. Il s'y était rendu de très nombreuses fois, tant pour le travail que pour le plaisir. Il fallait dire qu'Aldaria ressemblait à une noble dame, tête haut et port altier. Aldaron prit l'enfant dans ses bras pour le porter jusqu'à un peu plus loin dans la boutique où se trouvaient différents pots de métal doré. Devant chaque pot, une petite étiquette précisait le contenu. Il avait du thé et bien plus encore. L'enfant n'avait que l'embarras du choix : des fleurs, des fruits sucrés, amères, tendres ou puissants. Cela sentait les épices alentours, un doux mélange auquel Aldaron consacrait beaucoup de passion. Que cette odeur était douce comme la période de calme qu'on vivait.

Aldaron attendit que l'enfant choisisse ce qu'il voulait, et mit soigneusement la poudre dans un réceptacle à thé. Ils passèrent dans la pièce adjacente. L'elfe mit de l'eau dans la bouilloire. Il avait sourit à la question de Crissolorio sans y répondre immédiatement. Il revint avec un tasse et deux verres à vin. Il s'installa dans l'un des grands fauteuils après avoir invité des hôtes. Il servit un verre de vin à son ami Frandio. Puis il répondit à l'enfant : « Spécial, dis-tu ? Tout dépend de ce que tu cherches à mettre derrière ce mot. » Il dégagea un peu ses cheveux pour laisser apparaître une oreille pointue quelques secondes, dévoilant à Crissolorio sa nature elfique. Puis il la cacha à nouveau sous son épaisse tignasse : « Vois-tu ? Je te connais aujourd'hui, tu es un enfant. Je te connaîtrai dans cinquante années, je n'aurai pas pris une ride et toi tu seras père et grand père. Je connais tes ancêtres et je connaîtrai ta descendance lorsque tu seras redevenu poussière. Je suis plus qu'un ami de la famille Kohan. Je le suis de très longue date et le serai encore à la mort du roi et à la mort de fils et celle de son fils encore. Je connais les hommes que cette magnifique ville, j'ai connu leur famille et je serai là lorsqu'il ne le seront plus. Je suis une trame, une sorte de repère fixe dans cette ville peuplée d'humains éphémères, un pilier dans leur famille, pour tout ceux qui ont un jour ouvert un porte à quelqu'un qui n'était pas comme eux, un étrange elfe au sein d'un monde humain. Je suis gardien de leurs secrets ancestraux. Frandio m'a ouvert son cœur, il ne tient cependant qu'à sa nouvelle génération de poursuivre ce chemin ou de me dire adieu. » Aldaron ne forçait son amitié à personne. Il la prenait à qui voudrait lui offrir. L'eau qui se mit à bouillir acheva son monologue il se leva et servit le thé de Crissolorio : « Prends garde à ne pas te brûler, c'est bien chaud. » fit-il en déposant la tasse sur la table basse près de l'enfant.

Frandio et Aldaron trinquèrent et bavardèrent longuement de leurs vies respectives, mais aussi d'affaire et de marchandage. Puis, Aldaron proposa à Crissoloria de venir voir la vue qu'on avait de la ville depuis sa terrasse à l'étage. Il emmena l'enfant, laissant son ami Frandio... Et bien en compagnie de Fleur. Ils avaient l'air de bien bavarder tous les deux et d'échanger leurs techniques de vente. Le soleil se couchait et déversait sur la Magnifique une splendide couleur orangée. Aldaron aimait bien cette ville. Elle avait grandi avec le temps, elle avait connu tant de choses mais au fond, elle n'avait pas tant changé. « Tu souhaites devenir marchand comme ton oncle, Crissolorio ? » lui demanda l'elfe, pensif. Le garçon lui semblait bien timide pour exercer ce métier, mais si c'était ce qu'il désirait alors Aldaron était prêt à l'y pousser et l'y soutenir. Rien n'était impossible quand on sait où on veut aller et qu'on s'en donne véritablement les moyens.
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MessageSujet: Re: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeJeu 2 Oct 2014 - 20:27

Eh bien il ne savait pas vraiment où se mettre pour tout dire en cet instant. Cet ami de son oncle était drôlement gentil avec lui, et semblait s'intéresser à lui ce qui était différent de d'habitude, et en soit agréable, mais aussi un peu intimidant. Son oncle Frandio l'avait élevé en lui disant de toujours être poli avec les adultes, et c'était ce qu'il faisait. Son oncle n'aurait ainsi sans doute pas honte de lui, mais cela ne l'empêchait pas de se demander s'il n'avait pas un peu l'air ridicule à être aussi timide... Ce qui exacerbait encore plus sa gêne...

Aldarron parla de la cité natale de Crissolorio d'une voix très juste, et belle comme celle d'un adulte s'étant entraîné à raconter des comte aux enfants. Décidément cet Aldaron devait avoir beaucoup voyagé pensa t-il, comme son oncle... Tandis que lui n'était pas allé très loin en dehors d'Aldaria jusqu'a il y a peu. Il se demandait si un jour il en verrait autant que les deux hommes. Même s'il espérait ne jamais croiser de vampire de sa vie il parait que c'était des êtres humains avec des dents pointues qui se nourrissent de leurs prochains. Le Grand Trésorier lui-même avait du mal à croire qu'une chose aussi méchante puisse vivre, mais bon cela ne l'empêchait pas d'avoir peur en y pensant le nuit. Il n'est qu'un enfant après tout...

Puis ensuite le gentil monsieur prit Crissolorio dans ses bras, et celui-ci se laissa faire même s'il avait l'impression d'avoir perdu 4 années d'un coup à se faire prendre ainsi dans les bras... Mais bon il fut vite obnubilé par le fait de voir tout ce dont possédait Aldaron pour s'en inquiétait plus que cela. Et ce n'était que le thé, alors il fallait bien imaginer pour le reste... Aldaron devait être vraiment riche, ou un grand collectionneur. Ostiz était impressionné devant tout ce qu'il voyait... Néanmoins il refréna un court moment sa fascination pour choisir après une une hésitation un peu longue au vu de tout le choix qui lui était présenté. Il avait choisit un thé fait avec un fruit qu'il n'avait jamais goûté auparavant. La curiosité de l'enfant l'ayant vite emporté sur ses choix préférés, et habituelles.

Après que l'ami marchand ait commencé à préparer le thé, Frandio, Crissolorio, et Aldaron allèrent dans la pièce adjacente sans tarder. Crissolorio s'assit aussi sur un fauteuil lorsqu'Aldaron eu donné la permission de le faire après tout c'était la moindre des politesse, et il attendit ensuite calmement son thé pendant que les deux adultes eux se cotonnèrent à leurs boissons d'adultes. Le fauteuil était confortable comme il s'y attendait. Son attention s'étant déporté du thé jusqu'a Aldaron, il écouta attentivement ce dernier parler gentiment de ce qui le rendait spécial avant de dévoiler courtement des oreilles pointues. Le petit Crissolorio resta d'abord indécis en voyant cela avant de se rappeler ce que voulait dire des oreilles pointues. Un elfe! C'était un elfe! C'était la première fois de sa vie qu'il parlait à l'un d'entre-eux! Il était à la fois impressionné par ce fait, ou par le fait que son oncle soit ami avec l'un d'entre-eux. il avait entendu tellement d'histoire à propos des elfes en voir un était sans doute une expérience fascinante pour lui.

Je vois monsieur l'elfe. Vous avez dû voir tellement de choses durant vôtre existence. Il paraîtrait que les vôtres sont immortels, et vivent dans une forêt très lointaine. C'est un honneur pour moi de vous rencontrer monsieur Aldaron, mais si ce n'est pas trop indiscret... Me permettez vous de vous demander pourquoi vous avez quitté les vôtres pour vous installé ici? Les hommes doivent vous paraître bien différents de vôtre peuple d'après ce que j'ai lu, et entendu d'eux. Dit-il d'un ton très poli, mais qui transpirait de curiosité innocente.

Puis Aldaron lui apporta le thé, et Crissolorio prit le gobelet que l'elfe lui tendit avant de le remercier calmement, et d'écouter à demi mots son avertissement avant de demander toujours avec un grand respect...

Messire puis-je vous demandez comment avez vous rencontré mon oncle? Ou plutôt la famille de mon oncle? La réponse pouvais après être simple vu que les Eris sont marchand de père en fils, mais Ostiz avait vraiment envie de savoir. Disons que la personne en face de lui n'était pas quelqu'un comme les autres. C'était un être exceptionnel pour l'enfant qu'il était. Presque l'égal des dragons des mythes anciens pour tout dire.

Il porta ses lèvres sur le gobelet pour boire un peu de breuvage, et les enleva quand il se rendit compte que s'était encore trop chaud pour lui. Il attendrait même s'il avait apprécié le peu qu'il avait pu lapé du breuvage au cours de cette tentative.

[...]

Après que son oncle, et l'elfe aient longuement discutés ensemble. Puis quand cela fut fait, Aldaron emmena Crissolorio à la terrasse. Ce dernier était toujours impressionné par l'elfe, mais faisait de son mieux (maladroitement) pour ne pas le montrer. Pendant ce temps son oncle semblait appréciait la compagnie d'une jolie dame. Frandio aimait bien les jolies dames même celle qu'il ne connaissait pas, Crissolorio se demandait bien pourquoi même s'il avait vu la femme de son oncle recadrait de temps en temps ce dernier pour ce genre de choses...

Ostiz pendant ce temps admirait le vue de la cité qui était assez belle, voir tout ces gens vaguaient à leurs occupations pas loin était assez distrayants, et en plus de là il avait une vue sur les murailles qui séparaient le quartier marchand du quartier riche, et c'était plutôt beau pour tout dire.

Oui je pense que je ferrai cela monsieur Aldarron. Pour tout dire mon oncle m'avait dit que j'avais cela dans le sang, et il pense que je suis quelqu'un de prometteur. répondit-il d'un ton respectueux, et poli. Il était toujours timide, mais il l'était un peu moins qu'avant maintenant...

Mon oncle me dit que je suis très doué sur certains aspects, et que j'ai des choses à revoir sur d'autre. J'essaye de faire de mon mieux pour être digne de feu mon père, et de mon oncle Frandio. Pour être digne de ma famille, mais je ne serai pas encore si je serai à la hauteur même si mon oncle dit que je suis studieux je ne sais pas si c'est assez...

Confia-t-il après une courte réflexion.
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MessageSujet: Re: Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Les Loi de l'offre, et de la demande (PV Aldaron) Flashback An 1714 de l'Âge d'Argent Icon_minitimeDim 5 Oct 2014 - 21:40

Aldaron ne mit à rire lorsqu'il entendit affirmer que les elfes étaient immortels. Ce n'était pas de la moquerie, il était bonnement amusé. Les humains avaient de drôles de croyances parfois erronées sur le peuple des elfes : Aldaron n'était pas un adepte de la salade, que les Esprits l'entendent ! « Je ne suis pas immortel. Tout ce qui vit plus longtemps que les hommes n'est pas forcément impérissable. Nous atteignions parfois le millénaire. C'est certes long, mais aucunement éternel. Nous vivons bien dans les Vieux Bois à l'Ouest de l'île. Le climat est plus humide qu'ici et la végétation y est dense. La façon de vivre des elfes est bien différente de celle des hommes. Ils sont moins réactifs, peu adaptables. Leur réflexion mûrit avec le temps. Certains se plaisent à dire que les elfes sont sages, je n'en suis pas si certain. Mais ce n'est que mon point de vue. » fit-il en haussant les épaules. Quant à lui dire les raisons qui l'avaient contraint à quitter le royaume elfique, il n'était pas certain d'y être prêt. Peut-être qu'un jour il le lui dirait : « Les hommes sont en effets bien dissemblables des elfes, mais pourquoi donc la vie parmi vous serait-elle moins intéressante que celle avec mon peuple ? » se contenta-t-il de lui objecter avant de bavasser avec Frandio longuement. Il évoqua le moment où ils se rencontrèrent, et rirent de bon cœur. Ce n'était qu'une histoire de marchandage. Mais c'était leur histoire et évoquer son souvenir les remplissait de joie.

[…]

L'elfe sauta sur la balustrade et se mit à marcher dessus, comme sur une poutre. Il avait, comme beaucoup d'elfes, un certain sens de l'équilibre : leur légèreté les aidait beaucoup en ce sens. Il avait l'air d'un enfant à jouer ainsi, mais dans sa tête, il n'avait pas beaucoup grandi, il restait un ado, et il se plaisait à marcher ainsi si proche du vide. Il porta son regard couleur émeraude sur le paysage orangé. « Si Frandio dit cela de toi, alors je me range à son jugement. Si c'est ce que tu désires, alors que force te soit donnée d'aller au bout de tes rêves. Il n'y a qu'eux qui te guideront dans cette sombre vie. Tu apprendras vite qu'Armanda, derrière ces villes admirables, est une inquiétante désolation. Que les peuples se haïssent et se font farouchement la guerre. Qu'être un elfe parmi les hommes n'est pas une chose aisée pas plus que d'être un homme dans cette société. Tu apprendras que les serpents sont ceux qui te sourient avec leur lèvres mais dont les yeux chinent l'arme qui te blessera. Tu apprendras que la vie est rude, mais que jamais elle ne te tue sans que tu aies eu avant ton lot de souffrance. Tu apprendras d'Armanda t'arrachera plus de cris de douleur que de félicité. Mais jamais, Ô grand jamais, tu devras te détourner de ce que tu as toujours voulu. Que tu sois face contre terre, à mordre la poussière, que tu blêmisses d'effroi quand ton t'arrachera les tiens, tu devras, Crissolorio, rester droit et fort. Ainsi tu seras digne de ton oncle Frandio et de... Feu ton père. » Un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres, et il sauta de la balustrade pour atterrir près de l'enfant. « J'ai connu ton père. Il vendait des épices. Il en avait en provenance de tout l'empire. Ses étales sentaient la diversité de notre monde et plaisir m'était donné de me rendre chez lui pour respirer purement le bonheur. Quiétude si rare en ce monde. J'ai appris à la déguster lorsqu'il se présente et à cheminer dans la longue vie qu'est la mienne et voyant le verre toujours à moitié plein. Ta mère était tisserande. Ses tentures étaient extraordinaires. Il est dommage que ses mains de fées ne me fournissent plus. J'ai encore un exemplaire du fruit de son travail. Un lin très fin et délicat, brodé comme elle savait si bien y faire, si tu désires le voir. »

L'elfe s'assit sur la balustrade et poussa un soupir. Encore des humains qu'il avait côtoyé avant que la mort ne les emporte, eux aussi. C'était spoliant de voir de monde, ses amis, disparaître les uns après les autres. « Tes parents étaient des gens magnifiques, spontanés et magistraux dans leur cœur. C'est grâce à ton père que tu as pu choisir parmi une large gamme de parfum ton thé. Il m'a fait connaître la richesse des épices et de ces herbes, qu'aujourd'hui encore je ne m'en lasse pas. A vrai dire, chaque ami qui croise mon chemin laisse une macule. Je n'oublie pas. » Il n'oublierai en aucun cas. Chaque homme qu'il avait connu détenait une place en lui. « Je suis las de les voir tous expirer, les uns après les autres. Mais... Mais mon dessein était de vivre parmi les hommes. Vous avez une manière de vivre tellement différente de celle qu'on peut percevoir au royaume elfique. C'est celle qui me convient. Alors, je ne lâche pas ce qui me tient à cœur, même si la peine ne consume épisodiquement. J'ai encore tant de charmantes choses à vivre. Je suis heureux de rencontrer le fils de mes camarades d'autrefois. Alors si tu veux être digne de tes parents, soit comme eux. Fixe-toi ta ligne de conduite et ne la perd jamais de vue. Qu'importe les épreuves et qu'importe ce qu'on te dira. »

Il se posa un instant dans le silence, à regarder l'enfant. Il aimait contempler les progénitures de ces amis d'antan. Ils se reproduisaient si vite, et chacun avait un peu du père et de la mère, mais aussi des ancêtres antérieurs. Il eut un rire soudain : « Je reconnais bien là le nez des Ortiz ! » Puis il détourna sagement son regard sur la ville : « Il y a une très bonne école à Gloria. As-tu songé à venir y faire tes études ? Je serai là, aussi, si tu le désires. Je pourrais t'apprendre ce que je sais. Je ne suis pas le meilleur des professeurs et n'ai pas la science infuse, mais je peux te donner de la matière brute, à toi de la façonner ensuite à ta manière. » lui proposa-t-il, en mémoire de son défunt ami, père de Crissolorio.
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Eh bien il ne regrettait absolument pas d'être venu rendre visite à Aldaron avec son oncle. En plus d'être très gentil l'elfe était un elfe ce qui était bien entendu très enthousiasmant pour un enfant comme lui, et puis il apprenait des choses, rencontrer quelqu'un qui avait du vivre depuis très longtemps. Pour tout dire il garderait sans doute le souvenir de cette journée pendant très longtemps même s'il ne revoyait pas le gentil marchand.

Je vois cela est fort intéressant messire Aldaron, j'ai toujours du mal à croire que j'ai rencontré un elfe comme vous. Vous n'avez pourtant l'air que d'avoir 20 ans, et vous devez avoir vécu des siècles d'existence. J'aurai sans doute tellement de question à vous poser sur vous, et les vôtres, mais je doute que cela soit très poli de ma part, mais merci je suis très content de vous avoir rencontré. Dit-il avec un certain enthousiasme même s'il était un peu moins timide qu'avant il le restait quand même un peu, juste que pour lui c'était un événement assez extraordinaire, il se demandait bien combien de choses de ce genre son oncle s'amusait à lui cacher.

Il se contenta néanmoins d'afficher un petit sourire, pour dire il commençait à prendre confiance même s'il restait timide, car il avait entendu dire que les elfes sont tous des êtres bon, et puis Aldaron était tellement gentil, modeste, et semblait apprécier les hommes, et l'enfant qu'il était que cela avait tendance à confirmer cette affirmation...

Je ne sais pas je posai juste la question messire... Dit-il en rougissant un peu avant de se taire pour laisser les deux adultes bavarder. Il ne savait pas pourquoi, mais il ressentait une certaine admiration pour cet Aldarron. Eh bien il se demanderait bien quelle tête ferait sans cousin quand il lui raconterait cela! Ou bien il ne lui en parlerait pas pour éviter de lui faire de la peine sans doute... Quoi qu'il fasse il ne regrettait absolument pas cette visite dans cette boutique...

[...]

Aldarron montrait encore qu'il était bien elfique comme le pensait Crissolorio, ce dernier avait souvent lu sur l'agilité du beau peuple, et il semblerait que ce qui lui semblait être des exagérations semblait se confirmer de plus en plus en compagnie d'Aldarron. Crissolorio se contenta de le regarder avec un regard pétillant sans dire mot pourtant, après tout il préférait rester calme, et il avait l'impression qu'il risquait surtout de déconcentrer Aldarron qui risquait de tomber dans le vide s'il parlait... Néanmoins il semblerait que l'elfe ne l'ait pas oublié.

Crissolorio ne savait pas vraiment quoi dire, mais il était content intérieurement, et ne pouvait s'empêcher d'être intérieurement fier de lui. puis les paroles sombres d'Aldarron l'effrayèrent un peu il est vrai même si en tant qu'enfant il ne pouvait pas pleinement comprendre la dureté de la vie, il restait néanmoins plus mature que la moyenne des enfants, et avec un peu plus de jugeote. Mais il prit soin d'écouter les paroles d'Aldarron car celui-ci parlait d'une certaine façon comme son oncle, Crissolorio n'y trouvait rien à y contredire. Aldarron avait sans doute vécu des siècles, et avait donc eu largement le temps de se forger une idée sur l'existence, et ses aléas. De plus son oncle lui avait toujours dit d'écouter les adultes, et de prendre en compte leurs conseils, et Crissolorio avait toujours été soucieux de faire ainsi.

Il fut un peu triste quand Aldarron parla de son père, Crissolorio n'avait jamais vraiment connu ce dernier, et savait comment il avait péri par ce qu'on lui avait raconté. Son oncle lui avait dit que on père était un homme bon, et l'enfant regrettait de ne l'avoir jamais rencontré, mais effectivement il tenait à rendre fier son père comme le disait Aldarron, lui, et sa mère. D'ailleurs Crissolorio continua d'écouter attentivement l'elfe surtout lorsque celui-ci lui expliqua qu'il avait connu son père, et sa mère. Comment ce genre de chose pourrait-il ne pas l'intéresser? Crissolorio n'avait jamais connu son père, ni sa mère, et entendre parler d'eux lui faisait étonnamment chaud au cœur. Même si son oncle, et sa tante l'ont bien enlevé, et sans aucun mauvais traitements il restait un orphelin à qui il manquait quelque chose. Même riche un orphelin reste un orphelin car l'argent ne peux pas réparer ce genre de perte quoi qu'en disent les mauvaises langues.

C'est vrai vous avez connu mon père, et ma mère messire Aldaron? Dit-il timidement, et calmement en paraissant un peu troublé avant de continuer tout aussi respectueusement.

S'il vous plaît j'apprécierai effectivement de voir le fruit du travail de ma mère, je n'ai jamais connu mes parents, j'étais trop petit, et savoir qu'ils étaient des gens bien me fait chaud au cœur merci.

Eh bien cela allait de bien en mieux pour dire l'opposé de mal en pis. Aldarron en plus d'être un elfe amical, un ami de son oncle, avait connu aussi ses parents. Crissolorio ne refuserait sans doute pas d'entretenir l'amitié des Ostiz avec cet aimable elfe. Pour tout dire il ne voyait aucune raison de ne pas faire ainsi, on ne refuse pas après tout ce genre de cadeau comme l'on ne refuserai pas quelque chose de bon. Il se demandait bien quel genre de d'homme pouvait ne pas aimer un elfe aussi amical qu'Aldarron, et Crissolorio espérait bien un jour être aussi bon marchand que son père, son oncle, Aldarron si c'était seulement possible.

Merci messire Aldarron je vois pourquoi vous, et mon oncle vous vous entendez si bien vous avez la même détermination. Dit-il calmement d'un ton un peu admiratif après tout il n'y avait pas de raison de ne pas l'être. Je vois vous avez donc l'âme d'un homme dans le corps d'un elfe messire? Enfin je doute que cela soit aussi poétique que de dire l'âme d'un elfe dans le corps d'un homme vous m'en excuserez. Dit-il en rougissant un peu après tout il n'avait jamais été très bon en poésie.

Je ne veux pas faire comme mes parents messire, je veux faire mieux qu'eux pour pouvoir les rendre fier même s'ils ne sont plus là pour me voir. Je désire dorer le nom des Ostiz pour rendre nôtre famille plus prestigieuse, et l'égal des Eris, ou même des Deregon. Et lorsque je serai plus vieux je voudrai être ami avec vous, et vous impressionnez à mon tour. Même si cela risque d'être dur je ne renoncerai pas, et seulement alors je me considérerai digne de mon nom. Dit-il dans un soupçon d'ambition enfantine, mais surtout comme un rêve innocent. Quel enfant ne voulez pas impressionnez les adultes, et faire mieux qu'eux?

Il regarda l'elfe qui semblait le contempler, Crissolorio rougit un peu en voyant cela tout en détournant le regard. Pour tout dire il se sentait toujours un peu intimidé, et puis il savait que c'était impoli de regarder quelqu'un dans les yeux, alors autant éviter si possible pour ne pas vexer Aldarron. Euh merci. Dit-il avec une certaine hésitation quand Aldarron lui dit qu'il avait le nez des Ostiz avant d'écouter à nouveau attentivement l'elfe...

Il ne savait pas quoi dire, l'idée de l'elfe était très bonne, et son oncle sans doute ne verrait pas ceci d'un mauvais œil bien au contraire. Pour tout dire il ne voyait surtout pas de raison de refuser surtout avec l'aide d'un ancien ami de son père comme Aldarron... Peut-être que sa cité natale lui manquerait un peu, mais si il restait quelques temps ici par exemple une année, ou deux ce ne serait pas un mal... Puis il découvrirait ainsi la capitale!

Je pense que mon oncle ne serait pas contre cette idée messire Aldaron. Si je reste une années, ou deux à étudier à Gloria avec vôtre aide cela ne pourrait sans doute que me faire du bien. Puis je pourrai sans doute vous connaître mieux, et connaître la capitale. Je pense qu'effectivement ce serait une très bonne idée messire Aldaron si vous acceptez de me prendre comme vôtre élève. Ce serait un honneur pour moi... Dit-il calmement d'un ton sincère après une courte réflexion.
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La première question de Crissolorio, timidement posée, le laissa brièvement troublé. Un bref calcul dans sa tête et les choses s'éclaircirent : l'enfant n'avait jamais pu connaître ses parents. Ce qui avait induit en erreur Aldaron était sans nul doute la maturité de l'enfant qui le faisait passer pour plus vieux. Un instant, il avait songé que Crissolorio avait eu le loisir de côtoyer sa famille proche avant que celle-ci ne s'éteigne. Il se mordit la lèvre inférieure, conscient de son erreur avec l'enfant. Il ne le montra pas d'avantage et continua de parler merveilleusement des Ortiz. Rares étaient les hommes dont le nom de famille évoquait chez l'elfe de la haine. Le marchand avait appris à connaître le bon en chacun et d'accepter en eux le mauvais. Ainsi chacun devenait quelqu'un d'illustre à ses yeux pourvu qu'à un moment dans leur vie au moins, ils aient œuvré pour le Bien.

Aldaron contempla quelques seconde l'orphelin. L'elfe avait abandonné son fils au pays des elfes. Il lui avait tourné le dos, lâchement, et il avait fait de lui, en quelque sorte un orphelin. Heureusement que l'enfant avait eu sa mère. Mais lorsque Crissolorio demanda à voir l'ouvrage de sa mère, l'elfe se demanda si son fils avait essayé de connaître la vie de son fugueur de père ? Avait-il cherché à comprendre les raisons de son départ ? L'avait-il haï ? Au fond, il ne devait pas être aisé d'être l'enfant de l'Indigne. Il chassa ses pensées de sa tête. Ça allait le rendre morose et il ne voulait pas. Il avait rejoint le pays de hommes pour être heureux, pas pour se laisser envahir par ses histoires du passé. « Je te le montrerai, si c'est ton désir. » souffla-t-il en réponse. On esprit vagabondait dans son magasin, à la recherche de l'endroit où il avait mis cette étoffe. Il ne tarda pas à s'en souvenir : il fallait dire que les elfes avaient la mémoire légendaire... Et parfois rancunière. Mais pour Aldaron, il n'y avait bien que le premier qualificatif qui le concernait.

L'âme d'un homme dans un corps d'elfe, lui disait l'enfant. Il en eut un fin sourire. Il n'était dans le vrai. Tristement dans le vrai. Il le regrettait parfois. Il rêvait d'avoir une vie plus courte mais en étant un humain cette fois, sans la barrière entre les espèce, pouvoir vieillir et mourir comme eux. Ça n'était pas le cas et il ne pourrait jamais changer sa race, même s'il le désirait plus que tout au monde. C'était ainsi et il devait l'accepter. Mais il ne l'acceptait pas. C'était pour cela qu'il vivait à cheval entre ses deux mondes sans jamais parvenir à embrasser ou l'un ou l'autre. Il n'y avait rien d'exclusif, juste un terrible partage. « Tu as très bien cerné qui j'étais. N'aies craintes de la poésie. Cet art est fait pour les elfes. Je ne m'en offenserai pas. » Il haussa négligemment les épaules. Non, vraiment, lui, il ne s'en offenserait pas. D'autres auraient pris la mouche.

Il passa une main doucement dans son dos et l’entraîna à l'escalier afin qu'ils redescendent dans la boutique. Il le conduisit dans la réserve où il ouvrit un coffre remplit de robes et de veste de belles lignes. Ce n'était pas du mauvais travail loin de là. Il en sortit une robe blanche, de lin fin et léger brodée d'or et de bleu royal. C'était la robe d'une femme de toutes évidences, et sa qualité était prestigieuse. Il la montra à Crissolorio qui comprendrait vite qu'il ne lui montrait pas n'importe quel ouvrage mais bel et bien celui de sa mère. « Je suis certain que tes parents seraient ravis d'entendre les vibrations de la détermination dans le son de ta voix. Je ne peux refuser d'être ton tuteur tant que tu seras à Gloria, Crissolorio. Tout le plaisir est pour moi, fils Ortiz. Je serait ravi de répondre à toutes les questions que tu te poseras, qu'elle concerne la vente, les elfes ou les hommes.  » Il plia la robe avec soin et la rangea dans un coffret en bois. Il se tourna vers l'enfant pour lui tendre la boîte. « Je suis certain qu'un jour, le plaisir te sera grand de voir ta femme ou ta fille porter la robe de ta mère. » Il lui offrait. Elle avait probablement plus de valeur pour l'enfant que pour lui, marchand de son état. Et puis, si Crissolorio devenait son élève, il pouvait bien lui faire des cadeaux. « Allez viens, allons annoncer ta décision à Frandio. Je suis certain qu'il en sera ravi. »

[HJ : voilà, un peu petit pour amorcer la clôture. Je te laisse terminer, sauf si tu as autre chose à ajouter:3]
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Eh bien il ne savait pas vraiment quoi dire. Sans doute un merci aurait convenu pensa Crissolorio, mais ce simple mot n'était qu'un mot. il n'aurait pas vraiment suffit à exprimer son sentiment, et sans doute qu'il serait totalement idiot d'essayer de le décrire à l'elfe tellement c'était étrange. Celui-ci devait sans doute être assez intelligent pour savoir qu'il rendait là un grand service à Crissolorio qui lui était naturellement très reconnaissant de cela. Celui-ci n'avait pas beaucoup de souvenir de ses parents, et même si ces derniers lui avaient laissés un certain héritage, une robe ayant été confectionnée par sa mère cela restait quelque chose de très précieux à ses yeux. Pas du point de vue monétaire, ça non. Mais d'un autre point de vue émotionnel, et symbolique pour l'enfant qu'il était cela restait sans prix. Sans doute qu'il aurait bien payé une forte somme pour avoir cette robe s'il l'avait fallu malgré le fait qu'il ne la porterait jamais, mais au moins Aldaron avait la noblesse d'âme de la lui donner, et cela Crissolorio lui en saurait toujours reconnaissant... Comment le disait son oncle d'ailleurs? Ah oui il était l'obligé de l'elfe maintenant si l'on peut le dire.

Dans tout les cas l'idée de devenir l'élève d'Aldaron lui semblait tout bonnement excellente. il apprendrait ainsi à connaître davantage l'elfe, et son peuple au passage, puis il lui serait enseignait les techniques marchandes, ou une partie de celles que l'elfe avait acquis pendant sa sans doute déjà longue existence. Au passage son oncle Frandio serait ravi de cela, et qu'il ait prit ce genre d'initiative ce qui n'était pas un mal. En faîte il n'y avait vraiment aucune raison de refuser l'offre de l'ami elfique à part le faut qu'il serait séparé de sa ville natale pendant quelques temps, mais cela serait un moindre mal sans doute. Même si en tant qu'enfant la ville de Gloria qui lui était inconnu en plus d'être fascinante restait bien intimidante pour lui. L'inconnu après tout est autant source d'intérêt que de crainte n'est-ce pas? Et il ressentait un mélange des deux. Néanmoins il faisait confiance en son nouveau professeur pour l'aider son doute pendant ce temps. Après tout pour le jeune Crissolorio un ancien ami de ses parents, et un ami de son oncle ne pouvait qu'être quelqu'un de confiance, et de bon. Puis surtout c'était un elfe, et cela en soit était à l'avantage d'Aldaron, après tout il n'avait pas souvent entendu dire que les elfes étaient indigne de confiance, orgueilleux oui, mais pas méchant, ou malicieux...

De plus l'elfe semblait très tolérant, et surtout très gentil avec lui. Sa petite poésie maladroite ne l'avait pas vexé, alors qu'il y aurait eu des raisons du moins de l'être un peu même s'il n'était qu'un enfant qui ne pensait pas à mal. Après tout les elfes n'appréciaient pas forcément qu'on les compare avec un humain de cette façon, mais qui était-il pour penser cela? Se dit-il... Il n'avait presque jamais vu d'elfe de sa vie à part Aldaron donc il était évidemment très dur de comparer au final. Surtout que Aldaron affirmé être différent des autres elfes. Son oncle lui avait toujours dit de se faire un avis avant de céder aux préjugés, et Crissolorio conclut qu'il devrait faire plus souvent comme cela. Surtout qu'Aldaron lui avait dit tant de choses inquiétantes. Il ne savait pas vraiment ce que lui réservait l'avenir, mais le jeune bourgeois ferait tout pour s'en sortir la tête haute, et être digne en tout point de son héritage, et de ses deux professeurs. Que ce soit son oncle Frandio, ou bientôt l'elfe Aldaron.

Merci pour tout messire Aldaron. Je vous promet d'être un élève très attentif, et studieux. Je suis honoré que vous daignez me prendre comme élève. Dit-il d'une voix joyeuse même si encore un peu timide. Il ce serait attendu à tout sauf à cela aujourd'hui. Que l'ami de Frandio soit un elfe, mais en plus qu'il le prenait comme un élève si tel était le désir de Crissolorio. Le jeune homme pensa que c'était sans doute le destin, ou bien que son oncle avait prévu cela en avance malin comme il était. Dans tout les cas c'était une excellente journée pour lui.

Je vous jure si je le peux un jour de rembourser ma dette que je contracterai sans doute avec vous messire. Comme n'arrête pas de le dire mon oncle. Ostiz, ou Eris nous respectons toujours nos accord, honorons nos engagements, et remboursons nos dettes. Dit-il calmement en prenant la voix d'un air très satisfait. Oui je suis sûr que mon oncle sera très content de la nouvelle. Le connaissant il s'y attendrait peut-être même un peu... Crissolorio lui-même devait avouer qu'il avait été un peu surpris. Même s'il était encore un enfant hérisson, et donc qu'il était prudent, et timide il y avait encore moyen de le prendre totalement par surprise à son jeune âge... Il prit ensuite timidement la main de l'elfe, et ils allèrent annoncer la nouvelle à l'oncle Frandio calmement. Ainsi voilà sans doute l'un des premiers accord de la vie du jeune homme qui fut conclut da façon fort honnête, et profitable.

[Hrp : Dit moi par mp si on arrête là que je fasse les demandes, et ensuite je te propose qu'on discute du rp suivant avec Dawan^^.]
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