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| En souvenir de l'ancien temps | Eintaris | |
| Auteur | Message |
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Orfraie Ataliel Administratrice Capitaine Lame Ecarlate Garde personnelle de Luna Dragonnière
| Sujet: En souvenir de l'ancien temps | Eintaris Jeu 13 Avr 2017 - 22:14 | |
| 6 octobre En début de soirée
Le soleil déclinait derrière les montagnes, les derniers rayons peinant à atteindre les fenêtres du palais. La réunion, comme toutes les autres, s’était éternisée plus que de raison et en sa qualité de Dragonnière, Orfraie avait été conviée à y participer. Mais en fin de soirée, elle n’avait envie que d’une chose : quitter cet endroit devenu oppressant que les lumières magiques peinaient à illuminer, du moins à ses yeux. Car le palais était tout aussi magnifique que lorsqu’elle en arpentait les couloirs, à peine quelques mois plus tôt, mais pour la désormais vampiresse, s’y trouver était une torture. Ce lieu lui avait été interdit, alors qu’elle y avait vécu, alors que sa famille y vivait, et cela avait été difficile à digérer. Elle le comprenait, bien sûr, aussi n’avait-elle pas fait d’histoire, n’avait rien laissé paraitre de sa douleur… De plus, la Tour du Dracos était un lieu tout aussi confortable et, en prime, elle y avait vécu seule, disposant de tout l’espace avec Firindal, jusqu’à l’arrivée de sa douce Luna et de son Lié. Ainsi, lorsque la séance fut finalement levée, Orfraie fut l’une des premières à se retirer dans un tourbillon de cape. Le bas de son manteau des ombres claqua dans l’air lorsqu’elle se détourna, puis flotta doucement derrière elle alors que ses pas la menaient à l’extérieur. Sa main gauche reposait négligemment sur le pommeau de Laurelin lorsque le doux vent d’octobre vint chatouiller son visage et faire voleter ses longues mèches lie-de-vin. Sa chevelure était délicatement coiffée de multiples tresses, lui conférant – davantage encore – cette aura guerrière qui la caractérisait, tandis que son regard respirait le calme et la sagesse. Elle eut une pensée pour Firindal, dont elle ressentait l’amour via leur lien, puis son regard se posa sur le bout de parchemin qu’elle tenait entre ses doigts. Plus tôt dans la journée, sa route avait croisé celle d’une vielle connaissance, Eintaris, un garde royal qu’elle avait bien connu du temps où on l’appelait encore « princesse ». Ce dernier lui donnait rendez-vous en sa demeure, souhaitant discuter. Il n’avait pas dit de quoi exactement, mais l’Ancestrale s’en doutait fortement et ce fut donc d’un pas tranquille qu’elle se rendit jusqu’au deuxième étage de la cité. Là, parmi les maisons, elle déambula jusqu'à trouver celle du Capitaine de la garde. Si les regards se posaient invariablement sur elle et si les Elfes murmuraient sur son passage, elle n’y prêtait aucune attention. Sa main se leva doucement et frappa trois petits coups secs sur la porte, puis elle se détourna et observa le paysage : Armanda qui s’étendait à ses pieds.
Dernière édition par Orfraie Ataliel le Jeu 13 Avr 2017 - 22:51, édité 1 fois |
| | | Eintaris Fachft Capitaine de la Garde Royale
| Sujet: Re: En souvenir de l'ancien temps | Eintaris Jeu 13 Avr 2017 - 22:50 | |
| "Il n'y eut pas de stèle qui glorifiait assez la beauté d'Orfraie la princesse des ombres" avait soufflé un serviteur un jour à Eintaris. Si la beauté était le seul catalyseur de l'attirance, peut-être ce compliment aurait-il eut un écho dans le jeune elfe. Il se remémorait l'avant morsure de la belle, où elle était une marche envisageable vers l'ascension selon ses yeux, mais une marche qui ne manquait pas d'un attrait que Eintaris ne savait se décrire. Il était perplexe sur cette nouvelle condition, mais les circonstances de la morsure qui transformait sa princesse en objet de ses plus hautes rancœurs, lui faisait en même temps la prendre en pitié. Il se trouvait partagé, entre ce qu'il éprouvait autrefois, et ce qu'il éprouverait maintenant. Plusieurs, lui avaient déconseillé de provoquer cette rencontre. Craignant d'une part sa propre réaction, d'une autre part le regard que cela pourrait inspirer à d'autres éminences de la cour Elfique.
Eintaris, sereinement en apparence, préférait tout de même avoir sa propre vue sur ce qu'était devenu celle qu'il aura eut l'insolence de convoiter. Il fit donc transmettre un message, mais de sa propre main à celle de Orfraie, vivement dans le palais, où il l'invitait pas moins loin que chez lui. Une entreprise des plus osée, compte-tenu du rang "supposée", de celle que certains partisans appelaient toujours princesse. Une audace qu'il choisissait d'assumer, même quand quelques uns de ses serviteurs humains tremblaient à l'idée de recevoir cette femme dans leur maison.
Elle s'y rendait à l'heure prévue, la ponctualité était une qualité que Eintaris appréciait. Il la redécouvrait pensait-il, en s'avançant vers la porte lui-même pour lui ouvrir. Le protocole était jeté aux égouts, mais ce n'était peut-être pas que les deux "Elfes" étaient intimes. Il ne savait pas tellement ce qui l'attendait en effet. Les battements de son cœur, étaient d'ailleurs susceptible de le trahir, il était étrangement, de ces hommes qui tremblaient plus devant une femme que sur un champ de bataille...
Il n'en restait pas moins l'acteur du rôle qu'il s'était forgé comme autant de carapaces insurmontable au commun. Puisqu'il venait ouvrir avec le visage d'abord souriant. Un sourire cependant figé, dont le regard perçant exultait toute la violence qu'il lui fallu contenir durant les premières secondes. Une violence temporisée par les battements de son cœur, qu'il parvint lentement, finalement, à maîtriser.
Dehors il vit les regards, portés sur elle surtout, puis sur lui... Peu lui importait, il y répondait par une certaine jovialité enfantine, en ouvrant grande la porte à Orfraie.
-Soit la bienvenue.
Lui susurrait-il d'un grand sourire à la vue de tous. Lorsqu'il refermait la porte derrière lui, son sourire n'était plus grand, mais présent. Il était manifeste que quoi que se faisant paraître à l'aise, Eintaris était aux aguets et faisait attention au moindre de ses gestes. Tout en passant devant elle, et l’enjoignant à le rejoindre au salon, il ne pouvait s'empêcher cette première, dont le ton ne permettait pas de savoir s'il s'agissait d'une taquinerie ou d'une attaque.
-Je n'ai pas de sang ici. Mais peut-être accepterez-vous autre chose.
Il était habillé sans cérémonie, d'une simple chemise blanche au manches retroussées jusqu'à ses coudes. Une paire de botte de modeste facture, mais une ceinture et une épée remarquable à la taille. Eintaris jouait un jeu dangereux, car cela pouvait paraître irrespectueux aux yeux d'un Elfe de paraître dans cette tenue. Le ton était ainsi donné, et tandis qu'il avançait, derrière lui, se trahissait un certain attrait qu'il éprouvait. Car lorsqu'en coin du visage ses yeux reflétèrent la lueur des chandelles, c'était bien pour la regarder une nouvelle fois, elle, et pas autre chose. |
| | | Orfraie Ataliel Administratrice Capitaine Lame Ecarlate Garde personnelle de Luna Dragonnière
| Sujet: Re: En souvenir de l'ancien temps | Eintaris Mer 26 Avr 2017 - 4:13 | |
| Trois petits coups secs furent portés contre la porte de bois clair et, l’espace d’un instant, Orfraie songea qu’il ne viendrait pas. Ce serait un excellent moyen de m’humilier davantage. Mais bientôt, elle entendit des bruits de pas derrière la fine cloison, puis la porte tourna sur ses gonds. Le visage souriant, Eintaris lui fit aussitôt un bon effet, mais les battements trop rapides de son cœur le trahissaient. S’il n’est pas contre moi, qu’a-t-il donc à craindre ? songea t-elle en l’observant rapidement, l’œil habitué à effectué cette tâche en une fraction de seconde. Son sourire paraissait un peu figé, mais la Princesse des Ombres décida de passer outre ce détail, bien qu’elle le nota dans un coin de son esprit.
Son tutoiement la surprit, mais le masque de politicienne était bien en place. Elle lui sourit, doucement, tandis que les murmures lui parvenaient encore dans son dos. La porte grande ouverte était une invitation qu’elle se dépêcha d’accepter, entrant en sa demeure. Orfraie n’était pas en mesure de voir son sourire rapetisser, mais elle sentait que l’atmosphère était tendue. Que c’était-il passé, depuis qu’ils avaient cessé de se croiser dans les couloirs du palais ? Les rapports de l’Ataliel avec les autres gardes royaux étaient demeurés bons, pourtant.
« Du vin, rouge, ce sera parfait. Vous n’aurez qu’à détourner les yeux au moment du mélange. » Répondit-elle de son habituelle voix douce, ayant visiblement décidé de prendre les mots d’Eintaris pour une taquinerie. La fin de sa phrase était d’ailleurs très clairement sur le ton de la plaisanterie, ses glaciers brillants de malices l’espace d’un instant.
Quant à sa tenue, Orfraie n’était guère du genre à s’en formaliser. Elle-même n’avait pas revêtit ses plus beaux atours pour cette rencontre qu’elle avait décidé de placer, d’emblée, sous le signe de la décontraction. En effet, elle souhaitait pouvoir discuter avec son hôte sans passer par quatre chemins et sans demi-mot. Enfin, remarqua t-elle le regard d’Eintaris ? Un léger sourire laissait planer le doute. Après tout, les Vampires avaient une vision parfaite, un tel détail pouvait-il donc être manqué par l’ancienne Générale des Rôdeurs ? Mystère. |
| | | Eintaris Fachft Capitaine de la Garde Royale
| Sujet: Re: En souvenir de l'ancien temps | Eintaris Lun 1 Mai 2017 - 0:56 | |
| Eintaris dirigeait, plutôt conduisait, la jeune femme vers un petit salon. Sur le chemin, il convint l'un des humains à son service d'apporter dans ce petit salon le vin rouge que la princesse acceptait de bon gré. Le chemin n'était pas long, il paraissait pourtant interminable au garde impériale. Le sourire qu'elle fit quand leur regard se croisèrent lui avait à nouveau prit le cœur qui chantait la timbale de temps à autre sans qu'il n'y pouvait rien. Tiraillé entre le désir, la curiosité et la haine viscérale qu'il portait au peuple Vampirique, cela faisait alors beaucoup à gérer de sentiments et de frustrations, même pour lui. Cela ne l'empêchait pas, fort heureusement, de se conduire avec toute la dignité dû à son rang comme à celui de sa prestigieuse invitée. Il faisait en effet montre d'une démarche gracieuse à souhait dont chaque pas semblait être mesuré pour "paraphraser" une parade. Il éprouvait en réalité, autant de fascination que de répulsion pour elle. "S'il n'était pas devenue Vampire je lui ferais déjà la cour" pensait-il... Mais les souvenirs troubles passaient par dessus ses désirs. Ils entraient en direct oppositions et quoi que son visage arborait l'innocence même, il se savait incapable de tirer l'épée vers elle, tant elle paraîtrait bien trop lourde à porter. Il rit quand elle lui répondit. Un rire pour le moins sincère et léger, comme celui d'une jeune fille qui se serait laissée séduire. Il n'y répondait pas que de ce rictus bien sûr. Toujours de dos, un dos large et puissant malgré la finesse de sa silhouette, il ajoutait à cette première approche qu'elle faisait vers lui le timbre d'une voix aussi douce que paisible. Remarquable performance, quand on entendait aisément son cœur tambouriner toujours comme s'il allait sous peu exploser. Cela ne faisait peut-être, cependant, qu'ajouter une certaine vibration aux mots qu'il laissait échapper.
-Pendant que vous mélangerez mes yeux trouveront facilement de quoi se divertir en sachant où vous regarder.
Un nouveau regard vers l'arrière était jeté. Le sourire en coin, qui se voulait cette fois taquin. Un curieux jeu qui débutait ici en réalité... Ce curieux attrait qu'il éprouvait pour elle, le mettait mal à l'aise et il ne s'y attendait pas. Le cas était fameux et rare. Cette femme qu'il avait côtoyé ne pouvait être tenue responsable de sa condition nouvelle. C'était bien pour cette raison sans doute, qu'il ne parvenait pas à définitivement la haïr. Il savait aussi qu'elle ignorait, comme la plupart, les raisons de la haine qu'il portait aux vampires et ne pouvait en lui en vouloir en conséquence.
Le petit salon disposait de plusieurs fauteuils, dont l'un était bien entendu réservé à la princesse. Eintaris s'installait en face d'elle et croisait les jambes en se calant contre le haut dossier. Le vin était servit à ce moment, et l'on pouvait voir sur le visage du serviteur humain une nervosité difficilement dissimulée. Puisque passant sa main dans ses cheveux, il les fit voler un instant. Certes cela rendait bien souvent garde séduisant, pour un homme comme pour une femme, mais cela trahissait surtout la nervosité qu'il cherchait à cacher. Eintaris n'avait rien demandé pour lui car il avait ses habitudes que ses gens connaissaient. Ainsi c'était un lait qu'on lui apportait. Signe peut-être révélateur d'un manque qu'il ne pourrait jamais combler, mais cela était laissé au jugement de la belle. Quand les verres furent posés, il se trouvait plus apaisé, et son cœur en témoignait. Ses yeux, scintillant de bleu à lueur des bougies, ne fixaient rien d'autre que ceux d'Orfraie, comme s'ils cherchaient à la percer en profondeur par tous les moyens. Regard contrasté avec ce visage serein au possible que l'elfe figurait tout naturellement.
-Vous êtes bien aimable d'avoir trouvé le temps de me rendre visible. Je ne l'espérais pas tant. Votre séjour dans la capitale vous convient-il ?
Une banalité que cette question et le garde le savait. À vrai dire d'ailleurs, il se fichait pas mal de la réponse, ce n'était que le moyen de glisser l'élocution suivante, qui se laissait entendre au ton délicat dont il était capable.
-Permettez-moi de vous dire que votre nouveau statu n'a rien enlevé à votre charme. Je ne vous cacherai pas toutefois la peine que j'ai éprouvé lorsque je l'ai apprit.
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| | | Orfraie Ataliel Administratrice Capitaine Lame Ecarlate Garde personnelle de Luna Dragonnière
| Sujet: Re: En souvenir de l'ancien temps | Eintaris Mar 2 Mai 2017 - 23:05 | |
| Le regard de l'ancienne princesse se promenait sur les murs de la maison, sur la décoration qu'elle trouvait fort agréable mais aussi sur le dos de son hôte, dont elle entendait le cœur battre la chamade depuis que leurs regards s'étaient croisés. L'ouïe du lièvre lui rapportait cette mélodie avec une précision et une force incroyable, tant et si bien que, si elle l'avait voulue, Orfraie aurait pu marquer le rythme de ses doigts. Mais elle s’abstint de le faire, cela aurait été mal venue. Elle ne tenait pas à ce que son hôte soit mal à l'aise... Mais elle gardait cette idée dans un coin de son esprit, dépendamment de la façon dont leur conversation allait tourner.
Son rire tira un sourire à la jeune vampiresse, qui posa sur lui un regard brillant d'amusement. Elle avait craint qu'il prenne mal sa réflexion, aussi était-elle heureuse qu'il comprenne son trait d'humour. Mais les mots qu'Eintaris vint ensuite prononcer firent disparaître ce sourire. Il fut remplacé par un froncement de sourcil, puis par un haussement qu'il ne pouvait pas voir, puisqu'il lui tournait toujours le dos. La voix d'Orfraie fut un murmure lorsqu'elle répondit, chaud et agréable. L'on devinait l'apparition d'un nouveau sourire dans le ton de sa voix.
« Vil flatteur... » Elle s'était rapprochée sans un bruit et se tenait toujours dans son dos, un peu trop proche peut être pour qu'il soit parfaitement à l'aise. « Vous parlez à celle qui fut la Générale des Rôdeurs. Pensez-vous pouvoir être suffisamment discret ? »
Leurs regards se croisèrent à nouveau et il eurent le même sourire en coin. Le jeu qui débutait était bien connu de Orfraie, qui comptait bien ne pas se laisser dominer. Il en allait de sa réputation, d'une certaine façon.
Le petit salon dans lequel elle fut enfin introduit disposait de plusieurs fauteuils et était décoré avec autant de goût que ce qu'elle avait vu précédemment. Un siège lui fut proposé mais, avant de s'y asseoir, la vampiresse retira son manteau des ombres. Elle le plia en deux et le déposa sur le dossier puis ôta également le fourreau de Laurelin, qu'elle déposa contre le meuble. Enfin, elle fut en mesure de s'y asseoir, vêtue d'une tunique elfique à la coupe parfaite. Ses bras étaient partiellement nus et sa peau, bien plus claire qu'auparavant, semblait toujours aussi douce au toucher. Son cou ainsi que sa gorge étaient également découverts, la tunique formant un décolleté élégant. Une pierre rouge brillait, suspendue autour de son cou par une chaîne en argent, tandis qu'elle portait un bracelet et plusieurs bagues, dont une à l'annulaire gauche. Chez les Elfes, cela ne voulait rien dire, mais chez les Humains cela avait une certaine symbolique. Était-ce un élément important ou pas ?
Le vin fut servi par un Humain qu'Orfraie trouva nerveux. Cela la fit soupirer, mais la princesse des ombres garda le silence.
« Merci. » Lui dit-elle en langue commune, avant de reporter son attention sur son hôte. Comme lui, elle croisa les jambes, puis elle ouvrit la sacoche qu'elle portait à la ceinture et en sortit une petite bouteille. Sans jamais quitter Eintaris, elle en vida une partie du contenu dans le verre à peine rempli, un sourcil haussé comme pour le mettre au défi de la regarder à la dérober.
Lorsque le sang fut versé et que le garde impérial eut son lait – cela ne manqua pas de la faire sourire – elle leva son verre. Leurs regards ne s'étaient pas quittés et Orfraie nota après un petit temps d'arrêt que le cœur de son hôte avait retrouvé son calme, ce qui lui tira un mystérieux sourire.
« Non, il ne me convient pas. » Lui dit-elle en portant son verre à ses lèvres après en avoir discrètement humé le contenu. « Mais cela ne doit pas vraiment vous étonner. » Rajouta t-elle durement, faisant référence à ce qu'elle devait supporter depuis son retour, ce dont il avait été témoin quelques minutes plus tôt à peine. Eintaris venait de s'engager sur un terrain fort glissant.
Le verre bascula ensuite pour laisser le sang couler dans sa gorge, apaisant un feu qu'elle n'avait pas senti naître.
« Et permettez moi de vous dire que je suis ravie de l'entendre. »
Elle sourit, doucement, le regard brillant. Se laissait-elle charmé ? Ou le charmait-elle avec son regard doux et rieur ?
« Vous n'êtes pas le premier à me le dire et vous n'êtes certainement pas le dernier. Mais j'ai fait mon choix et je ne le regrette en rien. Et si les Elfes sont incapables de le comprendre ou l'accepter, j'aimerais au moins qu'ils cessent d'être aussi ingrats et vindicatifs. Je n'ai jamais eu autant honte d'avoir été votre princesse qu'en ces heures. » Fit elle sombrement, le ton dur et la voix soudainement glacée.
N'avait-elle pas été au service de son peuple toute sa vie, avant tout cela ? |
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