À partir du 17 Septembre de l'an 7 de l'Âge d’Obsidienne.

Citation :

Tour de jeu :

(Par souci de confort, et d'efficacité les 5 perso dans la quête seront divisés en deux groupes.)

Premier groupe :
-Alteria
-Gelfroth
-Irina

Deuxième groupe :
-Kälyna
-Arya

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Equipement porté:

Les nomades avaient été une source de renseignements intéressants pour les deux Vallaël, arguant aux Elfettes qu’une mystérieuse porte serait apparue dans les crevasses qui striaient une partie du désert. Cela avait fait hausser un sourcil à la cadette car, pour avoir eut la malchance de voir ces gouffres de près, elle n’avait même pas vu l’ombre d’une grotte… alors une porte ? Mais plus elles avançaient, plus les rumeurs se firent précises, apportant l’information de cinq clés et donc, de cinq portes. Que pouvaient-elles bien cacher, si elles étaient réelles ? Surtout celle du désert qui, au vu de son emplacement, avait dû être placé là par une puissante magie.

D’ordinaire, ce genre de chose n’attirait pas Arya, surtout que sa sœur et elles devaient se rendre à l’ouest… Mais lorsque l’or et l’émeraude s’étaient croisés, elles avaient décidé d’un accord commun de se mêler à cette aventure… qu’elles soient ensemble était l’important. C’est ainsi qu’elles se retrouvèrent en territoire Glorien à la recherche de cette mystérieuse clé d’acier.

Elles marchaient côte à côte et avançaient à une bonne vitesse, la force elfique permettant à la guerrière de se frayer un chemin dans la neige sans réelle difficulté… Après le sable du désert, un peu de froid ne lui ferait pas de mal… L’endroit, cependant, n’avait rien de rassurant. Les deux Elfes n’avaient pas croisé d’animaux depuis un moment et le village qu’elles traversèrent semblait déserté… Mais c’était moins pire que l’ancienne forêt des Elfes où Arya avait séjourné quelque temps.

En s’approchant d’une grotte, Arya distingua quelques silhouettes humaines et les désigna d’un geste à sa sœur, qui l’arrêta en posant sa main blanche sur son épaulette. Le heaume en forme de tête de dragon se tourna vers l’ancienne prêtresse de Vraorg puis de nouveau vers la « dame argentée ». Quelques secondes d’observation plus tard, le heaume fit de nouveau face au visage de Kälyna.

- Je la reconnais. Il s’agit d’Irina Faust. C’est une vampire, princesse de la Cour des Miracles à Gloria. Je suis sous… Sa protection… Pour service rendu. Si tu es dans ses bonnes grâces, elle sera une alliée… Mais sinon… Restons à une distance de sécurité, cela vaut mieux. Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit.

Arya fut la première à s’avancer vers le groupe, Elentari fixée dans son dos. L’arme n’était pas très connue, mais Irina l’avait déjà vue et l’Elfe comptait bien sur elle pour être reconnue sans avoir à ôter son heaume. Son odeur devrait également permettre à la vampiresse de mettre un nom sur cette armure terrifiante que portait désormais Sylmaë. Enfin, lorsque la guerrière fut suffisamment proche – tout en gardant plusieurs mètres entre elles, ainsi qu’avec les autres personnes présentes, Firëlossë se lança.

- Pourquoi ne suis-je pas étonnée de vous voir ici, Irina ?

Le ton était léger et la voix de la guerrière laissait transparaitre un certain amusement. Une chose aussi mystérieuse que cette histoire ne pouvait qu’attirer quelqu’un comme Faust.

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Elle s’était avancée, devançant son ainée de quelques pas, la protégeant encore et toujours. Kalÿna n’en avait pas besoin, mais l’instinct de la Rose Blanche lui dictait de se dresser devant elle, de veiller sur elle.

Après avoir interpelé Irina, ce fut au tour d’une autre femme de se montrer. Très belle, pensa Arya en posant son regard sur elle, mais également dangereuse. Au vue de ce qu’elle venait de dévoiler sur elle – maîtresse de la faux – il était préférable de ne pas l’avoir comme ennemie. Par contre, en dire autant sur soi sans réelle raison était une erreur aux yeux de la jeune Vallaël, qui restait sur la défensive. Son ton amicale irrita l’Elfe, qui avait l’impression que la duchesse prenait cela avec trop de légèreté… ou était-ce elle qui prenait toujours tout de la pire des façons ?

L’homme fut le premier à répondre, l’émeraude de la Blanche se posant sur lui. Il ne pouvait le voir, mais un air clairement amusé se peignit sur les traits délicats de la faucheuse, qui retint un rire sarcastique. Faire confiance à un Homme ? Se fier à un être si faible ? Non merci. Peut être s’en mordrait-elle les doigts, mais pour l’heure elle n’avait pas envie de se fier à lui et encore moins de lui accorder sa confiance.

Irina fut la suivante à prendre la parole, faisant naître un sourire sur les lèvres de la guerrière. « Jeune » était un terme inapproprié pour la qualifié, puisque la Vampiresse était bien plus jeune que l’Elfe. Toutefois, la faucheuse ne releva pas et se contenta d’un hochement de tête lorsque la princesse reconnue Kälyna.

- Je suis Arya Vallaël. Se présenta sobrement la cadette.

Pourquoi en dire plus ? Qu’avait-elle de plus à dire sur elle ? Ces choses là appartenaient au passé et la Vallaël ne souhaitait pas le remuer en présence de ces individus.

C’est alors qu’un étrange individu sortit tout droit de la grotte, silencieux comme un fantôme. Il ne semblait pas particulièrement embêté par l’intense froid s’échappant dans son dos. Face à cette apparition, la main droite de la guerrière s’approcha instinctivement de sa faux, prête à la décrocher, mais Arya suspendit son geste lorsqu’elle vit que l’homme n’avait rien d’agressif… pour l’instant. Le regard que Kälyna lui jetait aurait pu tuer tandis que la faucheuse était prête à user de son totem sur ce dernier pour stopper toutes tentatives d’agression… Mais l’homme n’en fit rien.

Possible théocrate ? Arya haussa dangereusement un sourcil. Ces gens pullulaient tant que cela ? Quoi qu’il en soit, après leur défaite dans le désert, les derniers suppôts de Vraorg allaient rapidement disparaitre, que ce soit en retrouvant la raison ou par la force des lames.

S’avançant de quelques pas, le métal cliquetant autour d’elle, la faucheuse lança un regard à sa sœur avant de dépasser l’homme masqué.

- Je ne suis pas ta mère. Fais ce que tu veux, humain. Suis nous ou reste ici, peu m’importe.

Tant qu’elle avait sa sœur avec elle, Arya se moquait bien des autres. Mais une chose était certaine : elle n’allait pas continuer à attendre éternellement et se présenta donc à l’entrée de la grotte, prête à entrer.

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Ils entraient dans la grotte. Le froid était bien présent, mais l’armure et la couche de protection qu’elle portait en dessous protégé plus ou moins Arya de la basse température… Pour l’instant. Elle avançait avec précaution à la hauteur de sa sœur, le sol étant particulièrement glissant comme ne manqua pas de le faire remarquer l’une des vampires. Pour sa part, la jeune Vallaël décida d’assurer sa marche en gardant Elentari à la main. Non seulement les lames de la faux pouvait se planter dans le sol, mais son grappin pouvait la prémunir face à une vilaine chute et une glissade potentiellement très douloureuse. L’avantage de la magie, c’est qu’elle s’accrochait partout.

Finalement, le groupe arriva devant une paroi presque verticale et semblant plonger à plus d’une dizaine de mètres sous leurs pieds. L’angle de la paroi opposée pouvait permettre une glissade, mais pas sans risque. Arya s’approcha donc un peu plus et planta avec force l’extrémité de sa faux dans la glace, observant ce ravin. Sans doute était-il possible de se tailler un chemin dans la glace… Mais L’humain n’avait pas tord, descendre en rappel était une bonne idée idée. Au vue du mystère entourant la grotte, une technique conventionnelle serait idéale… De plus, le fait que cet endroit semblait changer d’aspect – au vue des dires de l’homme masqué – n’arrangeait rien. Homme qui, très soudainement, fut recouvert de glace et se brisa en un millier d’éclat tandis que la toile d’Irina se retrouvait recouverte d’une fine pellicule de glace. Arya fut alors prompte à attraper fermement le bras de la Princesse des Catins, lui évitant surement le pire.

- La glace est traîtresse, regarde ta toile. Fit Arya à son attention. Pourquoi ai-je la très nette impression que cet homme, qui n’en est peut être pas un finalement, nous a conduit tout droit dans un piège ? Ce froid va bientôt nous geler sur place.

Froid qui s’insinuait désormais sous ses couches de protections. La Vallaël revint auprès de sa sœur et s’exprima alors dans un Elfique rapide et parfait.

- Connais-tu un sort pour nous réchauffer ? J’aimerais aller au fond de cette affaire, mais je ne tiens pas à finir comme lui. Dit-elle en désignant de la tête les éclats de glace qui avaient été un homme. J’ai ma petite idée pour descendre, mais ce ne sera pas sans risque : Je peux utiliser le grappin d’Elentari, mais il faudra sauter car il ne fait que quatre mètres. A moins que tu sois en mesure de nous faire toute deux, toutes trois, léviter comme tu l’as fait dans le désert … ? Demanda t-elle en parlant d'Irina.

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Dialogique en italique = Elfique.

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Les idées ne fusaient pas réellement et Arya commençait à perdre patience. Allaient-ils rester au bord de ce gouffre éternellement ? Avec ce froid qui pénétrait jusque dans leur os ? Si même les Vampires avaient froid, c’était de très mauvais augure. Arya avait donc proposé un plan à sa sœur, une idée qu’elle était libre d’accepter ou non. D’ailleurs, Kälyna sentait-elle quelque chose ? Son niveau magique était tel que, peut-être, elle été capable de déceler quelque chose que les autres n’étaient pas en mesure d’appréhender…

La jeune Vallaël posa donc un regard curieux sur son aînée, bien que celle-ci ne pouvait pas le voir. Ses mots étaient pour le moins énigmatiques. Mais Arya n’avait pas peur. « Lye. » se contenta-t-elle de répondre, signifiant qu’elle était prête. Ensemble, elles pouvaient faire énormément de choses.

Les émeraudes de l’Elfette suivirent ensuite la petite lumière jusqu’au fond du gouffre et Arya découvrit d’importantes quantités de stalagmites. Tomber sur l’une d’elle serait dommageable pour certaines personnes, mais avec son armure la guerrière ne craignait pas grand-chose, si ce n’était un bon mal de dos. La voix de sa sœur la tira de son étude et un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsque le pauvre Humain fut soulevé de terre par la magie puis descendu au fond du gouffre, apparemment sans subir le moindre dommage.

Arya se mit donc en mouvement, récupérant une pierre au sol avant de la jeter avec force sur la toile d’Irina, attendant de voir ce qui allait se passer. Mais il n’était plus temps d’attendre, rester au bord de ce gouffre n’allait rien leur apporter. Sans corde et la magie semblant avoir des effets secondaires très dommageable, la Vallaël décida d’y aller d’une autre façon. C’est ainsi qu’elle posa une main gantée de métal dans le dos d’Atléria et - la prenant par surprise - la poussa sans ménagement vers le gouffre, s’attendant à la faire glisser sur la paroi jusqu’à atteindre le fond « Ne restons pas là éternellement. » fit-elle à l'attention des deux autres femmes, Irina échappant au même sort qu'Altéria de part son lien positif avec Arya.

Plutôt que d’attendre sa sœur et sa magie – et aussi afin d’éviter le froid – celle-ci décida d’user d’une technique plus ordinaire. Alliant sa force d’Elfe à celle de son armure, elle s’agrippa à la paroi pour descendre le plus bas possible. Lorsqu’elle fut certaine de ne pas se briser une jambe à l’atterrissage, elle fixa magiquement le grappin d’Elentari à la surface – chose qui s’avéra enfantin – et se laissa « tomber » jusqu’en bas, retenue par la chaîne magique.

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