Société Humaine
Le peuple humain est organisé en une société de type impériale médiévale et se répartit en de nombreux villages de petites ou moyennes tailles, entre une petite dizaine d’habitants et une centaine, allant parfois jusqu’à deux cent dans les bourgades réellement développées ; ainsi qu’en quelques grandes villes concentrant un quart de la population totale de la race. Ils sont sédentaires et possèdent une strate sociale extrêmement bien établie qui régit leurs vies au quotidien, au travers du respect d’une hiérarchie jugulant les libertés de chacun. En effet, la société humaine se décompose en trois grands rangs : Petit-peuple, Bourgeoisie, Noblesse.
Le petit-peuple représente la majorité de la race, réunissant les plus humbles individus, la presque intégralité des campagnes ainsi que des premiers cercles des villes. Cette classe sociale comprend les individus au service de la noblesse : fermiers, éleveurs, serviteurs, la majorité des artisans, les gardes et soldats… Ils sont pauvres et vivent souvent difficilement. Ce sont également les premières victimes en cas de conflit ou de catastrophe naturelle comme les famines.
La bourgeoisie représente une part appréciable de la race, réunissant des individus ayant une certaine aisance matérielle qui leur permet une meilleure vie. Ils vivent en partie à la campagne et en partie en ville, dans des quartiers intermédiaires et aisés, au-dessus de ceux du petit-peuple. Ils sont en général à leur compte et possèdent des valeurs matérielles. Parfois, ils peuvent même s’avérer plus riches que les nobles et ont un poids certain dans la vie de la ville ou du village. Ce sont des maîtres artisans, des marchands ou des soldats élevés dans la hiérarchie.
La noblesse représente une minorité de la race, réunissant les individus de hauts rangs ayant une grande aisance matérielle le plus souvent et un impact de poids sur la vie de la société. Ils vivent pour la plupart dans les grandes villes ou dans des châteaux et des domaines privés et propres. Le travail n’est pas toujours leur apanage, mais lorsqu’ils en ont un, ils sont souvent à la cour, qu’elle soit de duché ou impériale à Gloria, ou dans l’armée et les plus prestigieuses institutions. Parfois cependant il arrive qu’ils dilapident les biens de leur famille et se retrouvent alors en situation délicate.
Ces classes sociales sont assez imperméables, au sens où il est souvent difficile de s’élever vers les strates de la noblesse, qu’elle soit haute ou petite, car l’individu qui le désir est très souvent mal vu et dédaigné : Un parvenu. Pourtant il est des cas d’ascension sociale importante, souvent au sein de l’armée mais parfois en dehors de celle-ci. Il s’agit souvent de promotions motivées par la famille impériale ou les grands seigneurs. De même les libertés sont souvent égales au rang social. Les nobles pourront toujours se permettre plus de libertés que le bas peuple. Il y a cependant des incontournables qui s’appliquent à tous
(voir le topic justice ici).
Gouvernement : Chacun des deux empire humain est gouverné par un Empereur, autorité suprême qui ne répond de ses actes à personne. Lui et sa famille vivent à Gloria/Aldaria et sont placés au-dessus de tout, recevant les hommages et gouvernant les villes les plus développées autant que beaucoup de villes et villages plus humbles du fait de ses rangs fournis. Cette famille impériale, les Kohan, est au pouvoir depuis l’établissement des humains en Armanda. C’est l’Empereur qui décide de tout au travers de ses représentants autant que par lui-même. Tous lui rendent des comptes.
Représentants de l’Empereur, les ducs et grands seigneurs se chargent des villes les plus étendues mis à part Gloria, Et Aldaria et font partis du conseil du souverain, qui comprend également les hauts dignitaires tels que l’intendant, les généraux, amiraux… Ils aident à la prise de décision et font état de leurs avancées et de leurs décisions par grands thèmes. Ils forment également le noyau de la cour impériale tout en en ayant chacun une, de moindre importance.
La noblesse dispose du petit-peuple, qui est à son service, mais entretient une relation plus harmonieuse avec la bourgeoisie qui forme l’élan économique de la nation. Il est à noter aussi que le peuple humain n'est nullement autarcique.
+ Suite aux derniers années les peuples alayiens, et glacernois ce sont fondus dans les deux grandes empires Humains armandéens.
La famille
Les humains tiennent la microsphère familiale en haute estime, pas autant que les elfes certes et pourtant elle reste d’une importance primordiale. C’est la famille qui définit souvent la vie que mènent ses membres, et c’est également elle qui donne la base de l’identification de l’individu dans la société humaine. Elle est donc extrêmement importante.
Le modèle familiale humain est celui d’une famille de type patriarcale, c’est-à-dire dirigée par le père et les membres masculins de la famille dans l’ordre de prétention. C’est le père qui prend les décisions et celles-ci sont irréfutables que le reste de la famille les approuve ou non. Il décide des mariages, de la politique familiale… Bref il est le chef incontesté. C’est également lui qui pourvoie aux besoins des siens la majorité du temps. Lorsqu’il n’est plus là, ce sont ses frères qui prennent le relais, ou si il n’y en a aucun, le fils aîné, qui le représente alors. La mère est secondaire bien qu’ayant un rôle important : c’est elle qui veille à la tenue de la maison, à la santé de son époux et de ses enfants. Dans les familles bourgeoises c’est également souvent elle qui tient les cordons de la bourse et s’occupe de gérer les dépenses. Chez les nobles, elle a le titre de maîtresse de maison et organise les festivités, les déjeuners et autres mondanités et peut être membre de la cour ducale ou royale, parfois même dame de compagnie d’une Kohan.
Malgré cette hiérarchisation plutôt fermée les sentiments familiaux et l’affection sont bel et bien présents, surtout chez les petites gens. Les mariages étant arrangés la majorité du temps il est rare que l’époux et l’épouse entretiennent directement après les noces une quelconque affection, celle-ci a tendance à se développer avec le temps et est souvent scellée par la naissance du premier enfant. Il en va de même pour la noblesse, bien que l’affection ne soit pas aussi présente et se trouve un sujet bien trivial au regard des alliances nouées par les unions. Les enfants en revanche aiment leurs parents et à juste titre. Les garçons seront toujours plus appréciés que les filles en raison du maintien de la lignée tandis que ces dernières seront des prospects pour agrandir les richesses ou simplement s’élever un peu dans la hiérarchie humaine.
L’éducation est, à ce titre, très importante et varie énormément d’une famille à l’autre. Elle est adaptée à la famille selon de nombreux critères dont le premier est bien sûr le rang social. Une famille du bas peuple ne pourra donner une bonne éducation à ses enfants. Ils ne sauront certainement pas lire et écrire, parfois simplement compter, n’auront guère de connaissances sur le monde et son histoire ou sa géographie. Une famille de la noblesse en revanche donnera la meilleure éducation possible à ses rejetons afin qu’ils puissent faire honneur et réussir leurs vies. Un second critère est celui de l’activité familiale. Un enfant de marchand se verra certainement apprendre tout ce qu’il a besoin de savoir pour reprendre l’affaire de son père tandis qu’un fils de soldat se verra entraîné aux armes afin d’entrer à son tour dans l’armée.
Il est également évident qu’en fonction de la classe sociale, le précepteur sera différent. Le bas peuple éduque lui-même ses enfants tandis que les nobles ont des professeurs et des précepteurs souvent privés et ne s’occupant que d’eux.
Cas particulier : GlacernoisLes glacernois divergent un peu dans leur façon d'aborder la famille. Étant donné qu'à leurs yeux les femmes et les hommes sont égaux, les familles peuvent également être matriarcales, et les filles hériter par exemple d'un titre de noblesse masculin. Il n'est pas rare de voir des 'seigneurs' féminins. Dans la même veine, l'héritage et l'attribution des rôles dans la cité et l'armée se font par le mérite uniquement, effaçant les différences de classes sociales. Un effacement des classes se retrouvant dans l'éducation, la même offerte à tous, autant que possible.
A noter également que la grande majorité des glacernois font partie de l'armée, mais qu'ils apprennent un second métier, dit métier civil, afin de participer à la vie de la cité lorsqu'ils ne sont pas en chasse.
Cas particulier : AlayiensLes alayiens pour leurs part sont bien moins patriarcals que les armandéens, car ils se basent davantage sur les hauts faits militaires, et les accomplissements d'un individu pour juger de sa valeur. Les alayiens ainsi sont rarement gênés par le fait d'être sous le commandement d'une femme, à condition que cette dernière ait prouvé sa valeur auparavant. Néanmoins les hommes restent souvent plus nombreux à ce genre de poste, mais il est donc tout à fait possible pour une alayienne de recevoir considération, et respect si elle s'en montre digne. Et étant donné que la majorité des alayiens étant sur Armanda étaient d'anciens, ou sont des militaires. Il n'est pas rare que les femmes alayiennes aussi soient dans l'armée, de ce fait les femmes alayiennes sont a peu près égales aux hommes alayiens.
Moeurs
L’éducation mais également le bain culturel dans lequel sont plongés les humains depuis la naissance et jusqu’à la mort conditionne beaucoup de réactions et de façons de penser qui, sans être standardisées, sont cependant rependue et générales. Il est évident que des singularités existent dans tous les peuples, mais cela reste l’exception concernant certains points importants listés ici. Ces idées et modes de pensées sont issus autant de l’expérience et de la transmission générale que de la condition humaine et du temps passé.
Rapport aux relations interracialesUne relation amoureuse avec un elfe ou un vampire est vu différemment selon les ethnies humaines. Elles sont extrêmement rares et provoquent souvent de l'étonnement et des ragots dans l’entourage plus ou moins direct. On considère les individus ayant ce genre de relation comme étant à part ou sous un sort quelconque. Les humains auront tendance à réagir néanmoins de diverses manières au sujet de ces couple. Et cela dépend en grande partie de la relation en question. Ils verront toujours mieux une relation avec un elfe, car cela représente tout de même un certain ‘honneur’ que de voir un simple mortel choisit par l’une de ces créatures magnifiques et magiques. On sera donc bien moins virulent à l’égard d’un elfe bien que l'étonnement soit bien présent. Pour un vampire cependant, les choses seront toutes autres et cela dégoûtera nombre d'humains que ce genre de couples, et attirera souvent leurs mépris même de la part de pas mal d'humains ouverts d'esprit qui auront du mal à se départir du malaise que provoquent presque systématiquement les vampires... En effet, les vampires étant encore facilement perçu comme des monstres et des cauchemars sanglants pour les humains il parait totalement impossible pour la majorité que l’on veuille entretenir (ou que l’on puisse entretenir) une relation amoureux avec eux. Les humains sujets à ce genre de ‘pratiques’ seront parfois même vus comme des déviants. Néanmoins encore une fois cela dépend en grande partie des ethnies humaines concernées.
Attention donc.
Néanmoins les amitiés avec des elfes peuvent être vu avec indifférence au pire pour leurs parts, mais seront souvent plutôt vu avec une certaine curiosité ou fascination, cela est encore soumit aux préjugés raciaux. Mais il n'est pas mal considéré par beaucoup humains d'être ami avec un elfe, cela paraît même être une certaine forme d'honneur pour une bonne partie d'entre-eux, tandis qu'être ami avec un vampire… Sera probablement supporté, mais probablement mal vu, ou engendrera la méfiance, les vampires étant considérés comme peu fiables souvent, et prompt à le tromperie et la manipulation ce dernier sera souvent source de méfiance pour les proches de la personne avec qui il s'est lié d'amitié. Ce tant qu'il n'aura pas prouvé sa fiabilité. Être ami avec un vampire n'est donc pas une chose habituelle, de même qu'avec un elfe et cela engendrera souvent des réactions plus, ou moins extrêmes en rapport avec ces amitiés.
Rapport au travailLe travail est une chose extrêmement importante pour un humain, vitale même puisque c’est elle qui lui procure de quoi vive et un statut réel parmi ses pairs. Avoir un travail est donc une première reconnaissance chez les humains et souvent c’est ce qui différencie les individus des proscrits (mendiants ou vagabonds mal vus par les autres) et également ce qui différencie les enfants des adultes. Du moment où un enfant est capable de travailler, il sera vu différemment par la communauté.
Ce travail est souvent en rapport avec la classe sociale bien entendu, un membre du bas peuple ne sera pas conseiller impérial, mais également en rapport avec le lieu de vie, à savoir la campagne ou la ville ainsi que le genre de la personne : certains travaux sont uniquement masculins, d’autres uniquement féminins et certains sont mixtes. Il est donc rare de trouver une femme soldat mais pas rare du tout de voir une femme tisserande ou guérisseuse.
Un individu n’exerçant pas un travail ‘naturel’ pour lui sera regardé de travers par ses pairs, au moins jusqu’à ce qu’il ait fait ses preuves, bien qu’un homme sera souvent mieux perçu qu’une femme. Le travail est également un bon moyen pour les petites gens de pouvoir se hisser progressivement dans la strate sociale et passer du petit-peuple à la bourgeoisie. Avoir un travail honorable et qui rapporte est donc une très bonne chose dans la société humaine.
Il ne faut cependant pas oublier que, si il n’y avait plus de paysan, les travailleurs de meilleurs domaines mourraient certainement de faim.
Note sur Glacern : L'égalitarisme par le mérite faisant, hommes et femmes peuvent exercer les mêmes métiers.
Note sur l'Alayia : Beaucoup de femmes ayant été soldates, et ayant participé de leurs mieux à l'effort de guerre alayien fait qu'il y a au moins un certain égalitarisme entre homme, et femmes pour les métiers militaires.
Rapport à la richesse La richesse pour les humains est l’un des critères de réussite d’une vie : être riche signifie avoir un bon métier et assurer sa survie autant que celle de ses enfants et donc la prospérité de la lignée. Il faut de l’argent pour pouvoir acheter de la nourriture, être propriétaire de son terrain ou encore se défendre grâce à des armes ou des gardes. En posséder est donc primordial. Un homme riche sera un homme respecté et ayant une certaine influence dans la plupart des strates sociales, c’est d’ailleurs ainsi que les bourgeois ont pu se tailler une bonne place au sein de la société. Cependant l’argent ne fait pas tout, les titres de noblesses le dépassent encore, ce qui pousse certains très riches bourgeois à vouloir financer des nobles sur la paille afin de former des alliances par mariage qui les élève dans la petite noblesse.
Note sur mes glacernois : La richesse est pour eux peu importante, au contraire des matières premières et de la participation à la vie de la communauté. Les denrées sont partagées équitablement afin de ne laisser personne dans le besoin.
Note sur l'Alayia : Les alayiens auparavant consacraient plus d'importance à la foi qu'à la richesse, aujourd'hui ils accordents toujours plus d'importance aux hauts faits militaires, et aux accomplissements des autres qu'à leurs richesses. Un champion, ou un haut officier alayien sera ainsi bien mieux vu qu'un bourgeois pourtant bien plus riche dans les faits.
Rapport aux voyagesLe royaume humain est vaste et il faut de nombreuses semaines, voire mois, pour en faire le tour. Certains passent leurs vies sur les routes, d’autres encore les parcours au sein de leurs travaux. En majorité, le petit peuple lui ne se déplace pas trop. Parfois d’un village à l’autre, parfois vers une ville. Les chasseurs, mercenaires et soldats eux tendent à se déplacer beaucoup, tout comme certains marchands ambulants. L’avis des humains sur les voyages est donc majoritairement neutre, certains les valorisent car ils forment la jeunesse, d’autre les craignent. Il est cependant à noter que la destination joue souvent dans les réactions à cet égard : on admirera sans doute un jeune homme désirant faire fortune à Gloria, et on blâmera ce même jeune homme si il décide de s’aventurer vers les terres sauvages de l’est.
Il existe de nombreux moyens de voyager mais certains sont plus utilisés que d’autres. La majorité des humains voyagent à pied, mettant ainsi longtemps pour advenir d’un point à un autre. Certains utilisent les chevaux, les chameaux, ou les carrioles afin de raccourcir le trajet, de même que les dragonniers voleront sur le dos de leurs partenaires. Le petit peuple usera souvent de ses pieds ou d’un âne, voire d’un cheval de trait et d’une vieille carriole alors que les bourgeois et nobles auront de meilleurs montures. Notons néanmoins que le transport par bateau fluvial se développe, et représente déjà une manière efficace de voyager vite pour ceux prêt à s'acquitter d'une certaine somme d'argent.
Note sur Glacern : Les Glacernois voyagent beaucoup, au fil de leurs vies, mais uniquement lorsque vient leur tour de chasser les vampires. Apprendre à monter et disposer d'un cheval est extrêmement courant chez eux.
Note sur les alayiens : Les alayiens voyagent, mais rarement sans raison. Ils ont rarement un certain esprit d'aventure, mais tendent beaucoup à voyager pour des raisons militaires, ou pratiques. Même si notons que les alayiens préfèrent généralement rester dans les villes que se balader dans la campagne... ils voyagent donc assez souvent de ville en ville.
Relation au temps et à la mémoire
La vie humaine est extrêmement courte, au regard de celle des autres races. Tout juste une centaine d’année, ce qui peut paraître ridicule. C’est d’ailleurs parfois la cause d’un certain complexe lorsque les humains sont mis en rapport avec leurs voisins immortels ou semi-immortels.
La peur de la mort motive énormément la société humaine et est l’une des bases de sa vitesse de croissance et de son adaptabilité exceptionnelle. N’ayant ‘pas le temps’ d’agir comme les races à la longévité extraordinaire, les humains sont en général doté d’un apprentissage rapide et d’une certaine impatience.
La plupart des humains ne recherchent pas l’immortalité même si celle-ci fait office de beau rêve, ils recherchent cependant à perdurer au travers de leurs actes et de leurs descendants, que l’on se souvienne d’eux d’une façon ou d’une autre. Une philosophie les poussant cependant parfois à des extrémités discutables. C’est également leur impossibilité de réellement penser au-delà d’un petit groupe de centaines d’années qui les pousse à disposer de la nature selon leur bon vouloir et sans trop d’égards.
Pour ces êtres qui courent après les jours le temps est une chose étrange, difficilement compréhensible et parfois effrayante. Il arrive qu’ils jalousent les elfes et les vampires pour leurs longévités, surtout au vu de la façon dont les sylvains les traitent, comme si ils étaient des enfants ignorants. Mais ils sont également fiers de leurs propres réussites. Ils mûrissent vite, physiquement parlant, mais passent souvent toute leur vie à travailler leur esprit, n’acquérant une certaine sagesse que dans leurs vieilles années.
Quoi qu’il en soit, le temps n’est jamais tendre avec la race humaine. La plus frappante preuve de ceci en dehors de leur vieillesse rapide, est la courte mémoire de leur peuple. Comparés aux elfes qui mettent un point d’honneur à se souvenir de tout et des vampires vivant éternellement et conservant les souvenirs pour leurs utilités, les humains ne se souviennent guère de leurs passés bien qu’il existe des lieux de souvenirs comme la bibliothèque de Gloria. Cette mémoire entière n’est pas une priorité, la race étant encore trop jeune pour saisir pleinement l’importance que peu avoir l’archivage du moindre détail.
Rapport à la Magie
La magie est un art que maîtrise le peuple humain comme les autres. Tous les humains n’apprennent pas à devenir de très grands mages, mais il est courant qu’ils expérimentent leurs capacités et les développe un peu afin de les servir dans la vie quotidienne. C’est une magie plutôt neutre, que les autres races se plaisent à apprendre et qui est plutôt active et équilibrée, ayant autant de qualités offensives que défensives. Il est également à noter que la magie est extrêmement utile aux humains car elle permet de se défendre efficacement contre les vampires qui sont plus avantagés physiquement parlant : un sortilège de malefeu sera très efficace pour éviter de se voir infliger un coup de dent non désiré dans la jugulaire ! A noter que les humains n’ont pas de dispositions spéciales concernant la magie et peuvent très bien s’en passer et ne se battre qu’avec des armes.
Les Alayiens, eux, sont méfiant envers la magie, et son souvent (même si pas toujours!) des mages faiblards ou moyens, préférant d'autres méthodes pour atteindre leurs buts... Quand aux glacernois, ils dépassent extrêmement rarement le niveau magique inné Faible. Ils n'apprécient pas beaucoup la magie.
Condition de vie
Les humains sont des créatures équilibrées et relativement fragile qui n’ont pas une bonne résistance générale aux fortes températures (hautes ou basses) mais qui parviennent à s’établir dans de nombreux milieux peu propices au premier regard. La majorité du peuple vit dans le cœur des deux royaumes humain, en des villages et bourgades de moindre importance et les grandes villes telles Gloria, Aldaria… Espèce communautaire et prompte à l’entre-aide face à l’adversité, elles forment des groupes de plus ou moins grandes importances dans lesquels les individus évoluent librement. L’humain recherche avant tout un climat doux, et des terres fertiles afin de cultiver et d’élever des animaux. Il partage équitablement son temps entre l’extérieur pour les nombreuses tâches à accomplir et l’intérieur, la vie de la maison. Vivant le jour et dormant la nuit pour se reposer, il se doit d’effectuer de nombreuses tâches efficacement durant les heures éclairées par l’astre diurne.
L’humain est un omnivore se devant de manger autant de légumes et de fruits que de viandes afin d’offrir à son corps tout ce que celui-ci nécessite pour fonctionner. Cependant en fonction de son rang et de son activité ou même de sa région, il y aura des différences. Les petites gens mangeront moins bien qu’un bourgeois et beaucoup moins bien qu’un noble. Notons d'ailleurs que la nourriture principale peut différer selon ethnies (les glacernois mangent beaucoup de viande, les lyssiens beaucoup de fruits, et de poissons). Il arrive cependant que, par conviction personnelle, certains décident d’adopter le régime végétarien des elfes. Il n’en cependant jamais arrivé à l’heure actuelle que l’un d’entre eux se décide à imiter les vampires. Mais il ne faut jamais dire jamais après tout !
Fêtes, rites et croyances
FêtesDes esprits : cette fête est célébrée tous les 5 ans aussi bien par les elfes, les hommes ou les vampires. Elle a lieu le premier jour de l'année et est constituée d'une succession de petites cérémonies chantées. Il s'agit d'honorer chaque esprit supérieur l'un après l'autre dans un ordre strict (océan, vent, feu, terre, végétal, vie et mort) censé représenter la naissance du monde. Entre chaque petite cérémonie les convives doivent faire la fête en mangeant et en dansant. Elle dure entre 3 et 4 jours pendant lequel une trêve totale est respectée entre tous les ennemis. Les peuples ne peuvent se faire la guerre, les adversaires ne peuvent se battre ni se disputer.
C’est une fête très importante et qui est très attendue, et fêtée avec liesse et enthousiasme. Moment fort marquant le début d’un nouveau cycle quinquennal, les hommes de tous rangs sociaux y participent à leur façon. Les petites gens économisent beaucoup pour cette fête, autant en nourriture qu’en monnaie, afin de pouvoir faire de ces quatre jours un moment inoubliable, chassant la morosité du quotidien. Les nobles font également de grand festins, mais il arrive également qu’ils décident, à l’occasion de cet événement, de se mêler au reste du peuple. La famille royale, notamment, effectuant ainsi un lien important les rapprochant du peuple. Cette fête existe toujours malgré la mort des esprits, et reste tout aussi importance que ce soit pour leurs rendre hommage, ou célébrer la chance qu'ils ont offert à leurs créations de vivre libre, et de décider de l'avenir par elles-mêmes.
Il y a trois cérémonies par jour, chantées et suivit de la nourriture et des jeux pour amuser l’assemblée. Il est d’usage d’ailleurs de porter ses plus beaux habits pendant les fêtes, en général haut en couleur et dans les tons de chaque esprit que l’on honore. Femmes et hommes portent également une petite broche de fer ou de cuivre portant l’inscription runique de la fête des esprits. Elle est généralement confectionnée enfant et suit la personne toute sa vie, sauf si elle se brise. Personne ne la vole, elle est sacrée. Il est également d’usage d’offrir aux membres de sa famille ou aux amis proches, voire parfois aux ennemis en signe de paix, un fruit différent pour chaque esprit. Qui sont honorés symboliquement pour le sacrifices qu'ils ont fait pour leurs créations.
Du pardon : Cette fête a lieu tous les ans au premier jour du printemps. Elle est censée honorer le renouveau afin de porter chance pour le nouveau cycle de la nature qui commence. Il n'y a pas de cérémonie ce jour-là et il serait considéré comme offensant de faire le moindre signe ostentatoire pouvant prouver qu'il s'agit d'une fête. La tradition consiste pour tous les peuples à aller offrir un cadeau à une personne que l'on aurait offensée afin d'obtenir son pardon, la personne se doit alors de l'accorder sous peine de s'attirer les foudres des esprits. Cette tradition mise à part, c'est un jour comme les autres, ayant néanmoins gardé toute sa symbolique, ce malgré la mort des esprits.
De la Terre : Cette cérémonie a lieu sur les plages de tous les royaumes au milieu de l'hiver de chaque année. Il s'agit d'honorer l'esprit de la terre afin de l'encourager à lutter contre son frère Océan. La tradition veut que les participants dansent et chantent sur les plages à partir du coucher jusqu'au lever du soleil. La musique est souvent jouée par des tambourins, des flûtes, rarement par des instruments à cordes et on demande aux jeunes filles et jeunes garçons, entre 10 et 15 ans, de prêter leurs voix dans des chants traditionnels en l’honneur de l’esprit de la terre. A la toute fin de la soirée, une jeune personne choisie spécialement pour l’occasion, entonne un nouveau chant qu’elle aura été chargée de composer et qui viendra s’ajouter aux chants traditionnel et entonné par la suite l’année suivante avec les autres. Il y a des jeux également mais en petite quantité. Usuellement, l’on mange avant le coucher du soleil et pas pendant la fête en elle-même.
Lorsque le soleil se lève il faut jeter un panier de fleurs marines à la mer afin de calmer la colère de l'esprit Océan.
Cette fête d'ailleurs n'est plus que symbolique étant donné que Océan, et Terre son morts, mais elle perdure tout de même en tant que tradition, et hommage adressé aux esprits, même si certains se questionnent quand à sa réelle utilité...
Mariage : Le mariage humain est fêté en deux jours distincts, l’un à la suite de l’autre. Le premier jour, au lever du soleil, les futurs mariés doivent se préparer, avec l’aide de leurs amis et famille respective. La femme porte en général une robe blanche, symbole de pureté, la plupart du temps dépourvu de fioritures, en dehors de la noblesse. Sur cette robe est portée plusieurs ceintures de tissus, très serrées. Une pour chaque esprit, de couleurs différentes. Une vieille croyance populaire prétend que, plus la mariée parvient à les porter serrées, plus elle sera fidèle dans la vie du futur couple. Sur ces ceintures, brodées à la main, sont inscrites des formules et des souhaits de bonheurs pour les mariés et la future famille. Les cheveux de la demoiselle sont tressés et ont lui confectionne souvent une couronne ou un diadème, de fleurs pour les plus pauvres ou de métal précieux pour les plus aisés. L’homme lui porte une chemise blanche également sans fioritures, il ne porte, lui, qu’une seule ceinture également blanche, mais portant une bande brodée de couleur pour chaque esprit. On noue cette ceinture-là par un nœud spécialement destiné aux mariages. Au poignet, il porte un bracelet également de végétaux, ou figurant des végétaux pour les plus riches. L’usage de ces légers ornements peut différer selon les ethnies concernées.
Une fois apprêtés, les futurs mariés se rejoignent pour la cérémonie d’union. L’officiant, un seigneur de la région, un Baptistrel ou un mage, lie les poignets des deux jeunes gens. Ceux-ci doivent passer le reste de la journée poignets liés, car si le lien venait à se rompre, alors l’union serait considérée comme impossible et de mauvais augure. Le père de la jeune fille, et le père du jeune homme se portent en héraut du couple, afin de réunir les présents, la dot de la femme et le cadeau de l’homme. Il est d’usage que, plus la dot de la femme est importante, plus le couple sera heureux dans la vie. Plus pragmatiquement, cette dot constitue souvent le fond de départ du couple dans sa vie indépendante. Il est donc très important. L’officiant fait s’échanger les vœux du couple, puis débute la cérémonie d’appel des esprits sensés bénir l’union et permettre au couple une vie saine et paisible. Les Esprits sont alors appelés dans le même ordre que durant la fête des esprits (océan, vent, feu, terre, végétal, vie et mort) et les chants sont longs et accompagnés de libations et de musique, de danses. Cependant on ne mange pas durant cette journée, pour préserver la pureté et la neutralité vis-à-vis des esprits honorés malgré qu'ils soient morts. Les invités et amis, la famille, offrent leurs présents au couple, en fin de journée. Cette première journée se finit tôt, et le couple se sépare de nouveau, n’ayant pas encore le droit de rester ensemble la nuit.
La seconde journée, le couple doit porter des habits haut en couleur et le plus riches et festifs possibles. Ils portent alors tous les deux les différentes ceintures des esprits. Cette seconde journée est une journée de fête. Les mariés peuvent alors manger à leur guise, dans le festin offert par toute la famille. On chante, on danse. Les jeux sont nombreux. Cette journée se termine par l’échange, en soirée, tard, de deux fruits entre les jeunes mariés, qui s’esquivent ensuite pour consumer l’union. Le lendemain matin, les deux mères viennent vérifier les draps afin de s’assurer que tout s’est bien passé, puis le couple est officiellement et définitivement unis.
A noter que certaines croyances viennent également s’ajouter à ce rite. Il est d’usage dans la majorité de l’Empire qu’un beau temps lors du mariage soit de bon augure, alors que pour les glacernois, c’est le contraire, la neige faisant office de bon présage. Pour les glacernois encore une fois, il n’y a pas de jeux, le second jour du mariage, mais des épreuves physiques et martiales, se terminant par une course à cheval entre les deux mariés. Pour les lyséens, les mariés doivent se baigner dans l’océan le second jour et les jeux sont souvent aquatiques, et la consommation de l’union se fait sur un bateau.
Cérémonie d’accueil à la vie : Il s’agit d’une cérémonie courte. Quelques heures, à une journée ou deux grands maximums pour les familles les plus aisées. Elle prend en général place quelque jour après la naissance, afin de donner l’opportunité à la mère de participer après s’être remise de l’accouchement. On présente tout d’abord le nouveau-né à la famille et aux amis réunis pour l’occasion, en le nommant par son nom. Pour certaines familles et si la chance leur sourit, un Baptistrel se proposera de chanter le chant-nom de l’enfant, pour lui porter chance et bonne santé. Ensuite, les invités se pressent pour la remise de cadeau destinés au nouveau-né, que l’on offre symboliquement à la mère qui le représente, celle-ci est donc chargée de remercier personnellement chacun pour ces présents. Un déjeuner est organisé, souvent calme et peu fastueux, destiné surtout à pouvoir réunir l’entourage du nourrisson. Les femmes étant alors à l’honneur, ce sont elles qui président la tablée. Des jeux peuvent également prendre place.
Cérémonie des morts : Utiliser la magie pour s’occuper d’un mort serait lui faire offense. On s’occupe donc tout du long de la cérémonie du défunt s’en une seule fois y avoir recourt. Cela commence par la toilette mortuaire. Elle est effectuée par un guérisseur habilité à cela, car il n’existe pas de profession spécialement dédiée à une telle cérémonie. Le guérisseur en question prépare le mort, conserve son corps, l’apprête en le lavant et l’habillant avec dignité pour son passage. On le pare souvent de ses vêtements favoris, de ses ornements les plus prisés. Au travers de cette partie de la cérémonie, on s’assure également que le défunt soit bel et bien mort, et ne fasse pas semblant grâce à un sort ou à une potion. On redouble même de prudence avec les victimes des vampires.
Pendant ce temps, on prépare le bûcher. Dans les campagnes, il s’agit d’une pile de bois de forme carrée ou rectangulaire, en pyramide montante. Le bois est enduit d’huile afin de le rendre plus inflammable. En ville, il existe des salles spécialement dédiées à la crémation des corps, qui sont entretenues avec le plus grand des soins. On trouve leur trouve des annexes pour entreposer certaines urnes. Le bois est alors placé sur un autel de pierre, en moins grande quantité, mais on utilise toujours de l’huile pour le rendre plus inflammable.
Les individus présents se réunissent autour de l’autel, afin d’entonner la cérémonie d’adieux. Pour certaine occasion, un Baptistrel peut être présent et s’occuper de détacher les derniers lambeaux d’esprit et d’âme au corps du défunt que l’on place sur l’autel. Cette cérémonie culmine au moment de l’ignition du corps et se termine ensuite. Elle a pour but d’inciter les esprits à veiller sur l’âme qui retourne à eux. Le corps, une fois brûlé, et réduit en cendre, est entreposé dans une urne remise à la famille qui décide soit de la conserver chez eux ou dans l’annexe, soit de répandre les cendres en un lieu choisit.
Les meurtriers et hors-la-loi, eux, ne sont pas brûlés mais enterré afin que leurs âmes ne troublent pas celles des justes. Il faut que le corps brûle de bout en bout, et que l’allumage soit aisé, car si non, la croyance populaire transmet que l’âme aurait un voyage difficile et une mauvaise réincarnation. Lorsque l’on répand les cendres, il faut le faire dans un lieu connu du défunt, afin que celui-ci ne soit pas dépaysé. Enfin, l’usage veut que les endeuillés portent le noir, en signe de perte. Pendant au moins un mois.
Les croyances peuvent légèrement différer selon la région. Au nord, par exemple, le deuil ne dure officiellement qu’une seule semaine, mais l’éthique nécessite presque un an de signes non ostentatoires.
Les contes et légendes: Qu'elles soient tirées de faits réels ou bien de vieilles histoires remaniées, celles-ci jalonnent la vie et , notamment, les soirées des armandéens, surtout des humains et des elfes. Elles diffèrent selon les régions, mais certaines sont communes à tout l'empire.
La mante :Il était une fois, à l'Ouest du royaume des hommes, une modeste bourgade paisible, et prospère parmi tant d'autres.
Cependant, une humble famille parmi tant d'autres ne pouvait point profiter de la chance, et du bonheur d'habiter en ce beau village et devait vivre à l'écart de ce dernier. Car leur fils, un jeune garçon ressemblant à beaucoup d'autres garçons, passait son temps à embêter tout un chacun.
Il n'arrêtait pas de voler les jouets de ses camarades, de plumer les poules du fermier, d'insulter les gens de passages, de jeter des cailloux sur les personnes âgées, de tirer les cheveux des petites filles, de fourrer son doigt dans son nez en public, de sauter sur les lits, de mettre du sel en abondance dans la nourriture des villageois, et de réveiller ses parents fatigués par leurs dures journées de travail à toutes heures de la nuit seulement pour les embêter et les empêcher de dormir.
C'était un vilain petit garçon qui se moquait des punitions qu'il recevait, et du mal qu'il faisait.
Et il se moquait bien d'être privé de sucreries vu qu'il allait voler celle de ses camarades.
Mais, un soir, alors que sa pauvre mère avait été obligée de l'envoyer se coucher sans manger parce qu'il avait encore joué, et gaspillé la nourriture alors que celle-ci manquait déjà tant à sa famille, une ombre gigantesque et monstrueuse s'étira soudain par dessous son lit..
... Cette ombre avait la forme d'une mante.
Et cette dernière surgit de dessous le lit.
Et en la voyant le garçon cria tant qu'il le put pour alerter ses parents mais ces derniers ne répondirent pas : trop de fois déjà ils s'étaient levés pour rien après l'avoir entendu hurler de la sorte.
Alors la mante commença à le dévorer, d'abord par la langue, puis les mains et enfin finit par le dévorer entièrement sans que personne ne vienne l'aider...
Et soudain l'on entendit plus rien du petit garçon.
La mante l'avait dévoré vivant et, au levé du jour, il ne resta aucune trace, ni d'elle, ni du vilain garnement.
On raconte depuis que la mante erre à travers l'empire sans cesse à la recherche de vilains enfants afin de pouvoir les dévorer à leur tour…
Et si vous n'êtes pas sage peut-être qu'elle viendra pour vous ?