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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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Difformité [Alyssa Mayzoll]

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Eintaris Fachft
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Capitaine de la Garde Royale

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MessageSujet: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeLun 17 Avr 2017 - 0:14

6 juin de l'an 7 de l'ère Obsidienne

Eintaris rentrait à peine de mission, à cheval, il avait dépassé le sentier de la tentacule ouest et s'était enfoncé de quelques rues dans Gloria quand il trouvait un certain attroupement ; dans une sorte de vaste avenue résidentielle ouvrière, qui se trouvait à peine quelques mètres de là où il comptait dormir lui-même.
Son cheval, heureusement demeurait calme, et malgré le brouhaha, il avançait aussi lentement qu' intrigué vers l’attroupement. Plutôt que de rentrer directement, Eintaris décidait qu' après tout il n'était pas à cinq minutes près, et décidait de voir ce qu'il se passait là-bas en effet.

Il s'agissait de simples habitants qui jetaient des pierres sur quelqu'un. La victime de cette lapidation était un jeune homme, jeune homme certes, mais impossible de dire son âge exact, tant sa difformité l'en empêchait. Il avait la peau recouverte de boutons énorme et de boursouflures. "Monstre !" "Va-t-en !" lui criaient-ils tous. Eintaris descendait paisiblement de sa monture une fois qu'il fut assez proche, personne ne l'avait encore remarqué. Il entendit enfin quelque chose d'encore plus surprenant, la voix d'une enfant qui criait à chacun qu'ils étaient fou d'agir ainsi. Mais nul ne l'écoutait, car l'un d'eux continuait de galvaniser la colère des habitants. Eintaris marchait alors patiemment, et découvrit une autre enfant, qui s'accrochait fermement à la main de celle qui s'était déjà élevée. Il voyait ensuite soudainement les deux enfants s'élancer pour servir de bouclier à ce jeune-homme difforme. Les jets de pierre cessèrent heureusement, mais l'homme qui semblait mener la colère n'en démordait pas.

-Comme oses-tu ! Cette créature est l'enfant du Néant! Va-t-en ! Lui ordonnait-il devant le silence des gens qui n'osaient s'en prendre à une petite fille.
-Non ! Vous êtes tous fou ! Lui rétorquèrent-elles.

***

J'éprouvais une certaine fierté à la voir réagir ainsi, elle qui souhaitait, "soigner le coeur des gens", comme je le ressentais déjà en la regardant. J'étais alors presque arrivé à eux, mais le meneur fit cette fois quelque chose que je ne pouvais laisser passer. Il sortit un fouet de sa longue robe et s'apprêtait à frapper les filles et le jeune-homme couvert de sang derrière elles. Je brandissais le sabre et tranchait immédiatement ce fouet avant qu'il ne les atteigne. Silence sur le coup, le meneur, un homme chauve, gras et légèrement édenté, sans doute à cause de son âge avancé se retournait sur moi comme le reste de la populace.

-Personne ne se met en travers de la volonté du peuple! Me criait-il.
-Ce n'est pas le peuple que je vise c'est toi, lui répondais-je très simplement en continuant d'avancer.
-Un Elfe ! S'écriait l'une des filles.

Je m'approchais des filles et du jeune-homme en ignorant les beuglements du meneur dont j'étais maintenant tout à fait désintéressé. La plus jeune des petites humaines me bondit à la cuisse pour agripper, ce à quoi je ne répondais que d'un sourire qui ne durait pas, puis elle était rejointe sans doute par sa sœur, âgée plutôt d'une douzaine d'année.

-C'est des méchants ! Criait alors la plus jeune.
-Vous devriez rentrer chez vous. Suggérais-je doucement.

Tandis qu'elles partaient après un remerciement, je m'approchais du jeune-homme complètement apeuré. Je posais un regard sur lui, ce regard, qui le fit un bref instant, se sentir à nouveau considéré comme "humain" pensais-je en voyant comme il fut surprit par le geste.
Qui sait depuis combien de temps il n'avait pas eu ce droit. Les filles avaient maintenant déguerpit et lui, il était au sol, encore plus enlaidit qu'il ne l'était déjà par les plaies que les pierres lui avaient causées. Je sentais la peur en lui, comme si jamais il ne fut aimé de qui que ce soit, mais je ne faisais pas de mélodrame, je n'en aurais de toute façon pas eu le temps car le meneur reprenait derrière nous en milieu de ce petit attroupement.
-J'irais me plaindre directement à qui de droit ! Elfe !

Je me retournais et le regardais avec une certaine hauteur avant de lui répondre paisiblement tout en rengainant l'épée au fourreau.
-Les chiens aboient, mais ne mordent pas.
-Qu'est-ce que !

J'enveloppais le jeune-homme de ma cape, et je découvris qu'une fois à l'abris du soleil, ses boursouflures et ses boutons disparaissaient lentement. Ainsi, il avait une maladie qui lui interdisait la lumière du jour, c'est ce que j'avais conclu.

-Tu peux marcher ? Lui demandais-je simplement.
-Oui... Me répondit-il bassement.

Prit sous ma cape il se redressait enfin et personne n'osait recommencer la lapidation, mon armure rendait cela inutile de toute façon et les gens sentaient qu'il n'était plus question de cela, alors petit à petit, ils se dispersaient sous le regard et les brimades du meneur, qui lui, n'avait semble-t-il toujours pas comprit.

-Mais où allez vous ! Revenez ! Criait-il.
-Tu devrais t'en aller toi aussi. Tentais-je de l'apaiser.
-J'emmène ce monstre avec moi alors !
-Viens donc le prendre... Si tu peux... Luis disais-je comme une invitation à un jeu.

Nous nous regardions alors, passablement, ni violence ni haine je ne lui dévoyais, mais il savait, qu'il n'avait pas les moyens de me forcer à quoi que ce soit alors quand il continuait de râler je me disais qu'il essayait simplement de sauver sa fierté.

-Les esprits te puniront pour ça !
-Et bien qu'ils descendent, pour l'heure, je ne les vois pas. Il n'y a que toi, moi et lui.
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MessageSujet: Re: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeLun 17 Avr 2017 - 14:32

Aujourd'hui, j'étais vraiment de bonne humeur ! Et j'avais toutes les raisons du monde de l'être. Il devait être 14h et pour un début d'après-midi d'été, la chaleur n'était pas encore trop pesante et l'aire trop moite, ce qui avait l'habitude de me mettre sur les nerfs. Il faisait chaud, certe, et garder mon grand manteau sur les épaules n'arrangeait pas les choses mais je me sentais plutôt bien pour une personne qui ne supportait pas le beau temps. Je marchais comme à mon habitude dans les rues de Gloria, sans réel objectif. Ma bonne humeur venait aussi du fait que je venais juste de voler une belle pomme dont je comptais bien me délecter. C'est vrai que je n'avais pas souvent l'habitude de manger des fruits qui étaient vraiment trop cher pour moi. Je préférerais acheter des denrées beaucoup moins coûteuses et plus nourrissantes à long terme. Enfin, quand je les payais bien sûre... Enfin, de toute manière, la nourriture en générale me rendait joyeuse.

C'est dans cet état d'esprit que je me baladais tranquillement dans les rues ou vivaient et s'entassaient de pitoyables ouvriers tous plus misérables les uns que les autres. En me disant que ces rues où fourmillaient les gens était un beau spectacle, je m'appuyai contre un mur d'où j'avais une vue globale sur la rue et essuyai mon fruit de la manche pour le manger. Ah, quelle belle journée vraiment. J'allais porter la pomme à ma bouche quand un mouvement attirai mon regard juste en face de moi. Un stupide petit garçon, assez empoté, avait du penser que le sol ferait sûrement matelas car il s'effondra dessus. Comment pouvais t'on être aussi stupide?
Apparemment sa chute n'avait pas laissé indifférent les passants autour de lui car l'un d'eux s'approchait du jeune homme, plus par curiosité que par altruisme je pensais. Et il se mit à crier à la foule. Pourquoi ? Il était abruti ou quoi d'agresser mon ouïe de la sorte ? Je ne comprenais rien des mots qu'il prononçait tellement il parlait vite. Petit à petit, les gens se regroupèrent autour du garçon et commencèrent à commérer. De là ou j'étais, quelques mots sortaient du brouhaha.
"Monstre... Erreur de la nature... Enfant du Néant..."

Ah, je comprenais mieux, j'étais face à une humiliation publique. De là où j'étais je ne voyais pas le garçon, je ne comprenais donc pas la raison de ces dénigrements. Je m'approchai donc un peu et m'appuyai sur un mur plus proche où je voyais toute la scène. Je croquai dans ma pomme. Le jeune homme en question était assez immonde, je voulais dire plus que la moyenne plutôt. Il avait le visage couvert de pustules, et était toujours à terre. Je n'avais pas l'habitude de me soucier des gens de manière individuelle, ni de me moquer des gens quand ils étaient differents, la seule personne qui m'intéressait c'était moi... Mais par contre quand des personnes étaient faibles, ça me plaisait beaucoup de rire d'eux, je devais l'admettre. Mais pour une fois ce n'était pas moi qui était à l'origine des injures alors je me délectai simplement de la scène en mangeant. Ça c'était une très bonne attraction. Je profitais aussi du fait que l'attention de tous était tourné vers ce laid petit personnage pour faire trois où quatres poches et me faire un peu d'argent facile sur le dos de gens qui passaient devant moi trop intéressés par la scène qui se déroulait sous leur yeux pour calculer la gamine qui les fouillait rapidement. Je réussis quand même à dérober quelques pièces, puis lassée par si peu de défi, j'observais juste de l'humiliation du jeune garçon d'un oeil amusé. L'impuissance était ce qui m'écœurait le plus, et pour moi les vrais faibles de ce monde étaient ce qui se laissaient marcher dessus sans rien dire et s'accommoder de la situation. Si ils se laissaient faire, c'était sûrement que ça les satisfaisait, alors qu'on les laisses se faire écraser. C'est ce que je fis. De toute manière, je me fichais des autres et je ne venais en aide à personne, alors encore moins à ce misérable.

Mais toute bonne chose à une fin, et elle fut trop précipitée à mon goût au moment où deux petites idiotes vinrent se dresser entre l'homme qui menait la foule et le jeune garçon. C'était vraiment stupide... Tellement imbécile de se mêler d'un conflit qui ne les regardait pas et encore plus un conflit qu'elles étaient sûre de perdre. Heureusement que je n'avais pas de mère pour m'apprendre de choses aussi stupides que le courage et l'altruisme... Pourtant, l'affrontement ne se passa pas comme on aurait pu l'imaginer quand un elfe vint s'interposer, empêchant le meneur de frapper les enfants. Pff, vraiment un gâcheur d'ambiance. Pile au moment où il y allait avoir un peu d'action. C'est bon, monsieur avait une épée alors il se croyait assez imposant pour mettre fin à la fête. La foule se dissipa petit à petit à mon grand désespoir. En temps normal, j'aurai sûrement passé mon chemin, mais j'étais vraiment de trop bonne humeur pour arrêter de m'amuser maintenant. Alors je m'approchai du groupe restant composé de l'homme au fouet, de l'elfe et du jeune homme caché comme une petite bête apeurée sous la cape de l'homme. Je vint à la rencontre de ces deux derniers en particulier qui s'éloignait de l'humain enragé, une visage innocent et un sourire qui se voulait amicale bien que je ne connaisse pas cette notion puis je dis assez haut pour que le garçon m'entende :
"Ne t'inquiète pas, tu n'es ni un monstre, ni l'enfant du Néant... Non tu es un pauvre idiot, faible et innutile à la société qui baisse la tête comme le bétail. Tu es un misérable sans force, franchement, à quoi ça te sers d'exister ?"
Je me tournai finalement vers l'elfe et m'adressais à lui avec la même expression de bonheur en lui faisant un clin d'œil :
"Et toi, tu n'es peut-être pas faible mais t'es vraiment stupide, et sâches que les idiots sont de ceux qui meurent les premiers."
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MessageSujet: Re: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeDim 23 Avr 2017 - 18:43

"Et bien qu'ils descendent, pour l'heure, je ne les vois pas. Il n'y a que toi, moi et lui." Pensait achever Eintaris. Cependant, alors que la foule s'était dissipée, il intervint une toute jeune fille aux airs de pauvresses et dont le discours était aussi acéré que la lame que l'elfe portait à la ceinture.
-Et elle...

Ajoutait Eintaris bassement comme s'il devait terminé à nouveau sa phrase devant le nouvel événement. Il portait un regard sur elle, avec une certaine hauteur il fallait dire. Comme de coutume, il sondait le regard de la jeune fille, qu'il trouvait aussi mal nourrie qu’impertinente. Pourtant, il ne retint pas un sourire tandis qu'il l'observait, car il devait bien admettre qu'elle l'amusait d'une certaine façon. Immédiatement, on voyait ce que le meneur (qui n'avait plus rien à mener) avait de fanatisme en sautant sur l'occasion de rebondir sur ce que venait de dire la jeune fille.
-Elle a raison ! C'est lui rendre service de mettre fin à ses jours !

Et le jeune homme s'accrochait à la jambe d'Eintaris de peur que ces mots conduisent vers des actes. Le visage de l'Elfe se durcissait vers la neutralité.

***

Une gueuse,... me disais-je lorsque cette curieuse créature intervenait. Une gueuse dont j'ignorais la confession et l'origine, mais certainement pas de la même école du meneur qu'elle corrigeait ou du jeune homme que je protégeais et qu'elle brimait. Elle était donc une mendiante de cette cité étant donné sa tenue et son inexistante propreté, quoi qu'elle ne manquait pas d'un certain charme. Je gardais le jeune-homme sous ma cape, tout en observant et écoutant cette intervention. Je la trouvais un poil vulgaire et surtout très violente pour une individu sensée représenter la fange la plus basse de la couche sociale de Gloria. Si tant est qu'il en exista une ; équilibre du monde prônait-t-elle sans le savoir elle-même, comment pourrait-elle prouver que les agissements de ce gros lard repoussant ne ferait pas partis de l'équilibre qu'elle invoque ? L'esprit est l'incompréhensible incontestable, chacun peut y mettre les contours qu'il souhaite, chacun peut s'y soumettre,... ou pas. Et l'idée d'éliminer ce garçon au prétexte de son inutilité aurait dû la renvoyer à son propre condition sociale de mon point de vue. Car, toute mendiante qu'elle était elle-même, à quoi et à qui pouvait-elle bien servir ? Elle n'était qu'une de ces enfants sans éducation qui jugeait au préjugé, comme si ce fut une qualité de la sagesse.

Bien entendu j'appréciais intérieurement ces méthodes extrêmes, même si je ne pouvais pour ma part m'y soustraire de la même façon. L'expérience que j'avais de la violence m'avait apprit à l'employer dans la plus strict justesse. Surtout, la chose qui m'amusait le plus, c'est que finalement, même si elle avait le meilleur rôle, elle agissait aussi au nom d'un idéal quelconque, contre un autre. Je plissais le regard sur elle alors, sans cesser de l'observer. Fort bien en soi, mais pourquoi ne pas agir en son nom propre en ce cas ? Elle disait être un bienfait de le voir disparaître ce pauvre garçon, mais n'agissait pas pour autant en conséquence. La foi, comme emprise juste sur l'âme qui conduit l'être vers les sphères inaccessible de la spiritualité, jusqu'à ce que la dévotion inébranlable y soit trouvée. Ce discours je l'avais entendu de si nombreuses fois, de tant de personnes différentes. Cette jeune femme, me paraissait en réalité, aussi dérisoire qu'insignifiante.

Pour ma part je n'agissais pas au nom d'un esprit quelconque, j'agissais en mon propre nom. Un Dieu... Soumet-toi corps et âme à ton pays et ton Dieu s’appellera Nation. Dieu porte simplement le nom de tout ce que nous mettons au-dessus de nous, en vertu de la sacralisation d'objets et d'idées enfournés de gré ou de force dans l'esprit des gens à leur enfance. Comme de croire qu'un jeune homme malade était inutile... Et que je mette ma lame sous ta gorge, jeune fille, soudain entièrement à ma merci, et ton Dieu, ce serait moi, disait autrefois, il y a si longtemps,... mon maître. Une pensée qui me revenait tandis que je la regardais.
Le meneur choisissait enfin de se traîner loin de nous et d'abandonner tant ses élucubrations malsaines que sa volonté de punir un innocent sur la base de sa laideur. Je me retrouvais seul avec le jeune homme accroché à ma jambe et la jeune fille antipathique.

-Merci beaucoup... Je sais pas comment je m'en serais sortit cette fois. Intervenait le jeune homme.
-Il te faut un médecin pour soigner ces plaies. Lui disais-je.
-Les médecins ne veulent pas s'occuper de moi. Je suis incurable, et pour les plaies,... ça guérira tout seul.

J'ôtais en suivant le heaume de ma tête pour découvrir mon visage à la fois au jeune garçon et à la jeune fille. Je me contentais de le regarder lui, quelques instants puis je m'approchais pour lui prendre les joues entre les mains avant de le lui dire très simplement.

-Tu n'es pas plus laid que le monde qui te juge. Y comprit que cette jeune fille qui en fait partis et qui se croit assez sage pour en définir ses lois.

Je le lâchais en suivant pour me redresser et faire face à la jeune fille, je lui fis un regard que je la laissais interpréter elle-même, j'étais de nature à ne pas dire ce que je pensais, ou en tout cas, à très bien mesurer mes mots, mes gestes, mon être et mon cœur, bref, dans ce regard, elle pouvait lire ce qu'elle souhaitait sans forcément être dans le vrai, puis enfin je lui ajoutais dans le même temps.

-Vous avez le sang bien chaud pour une créature qui porte sur le corps toute la misère sociale, mademoiselle. Même si, il faut le dire, vous êtes dans votre droit. J'ose espérer que toutes vos brebis ne sont pas rétablis dans votre juste chemin par des gifles. Mais le moins que vous puissiez faire maintenant est de vous présenter. Je suis pour ma part Eintaris Haladan Fafcht.
-Désolé mais je n'ai pas de nom, personne ne m'en a donné. Intervenait le jeune homme.
-Je crois possible de remédier à cela. Lui répondais-je.

Et le jeune sentit pour la première fois quelque chose d'immense, que la plupart des gens n'ont pas conscience d'avoir, son existence était reconnu par quelqu'un. Et le voilà qui se sentait de nouveau humain. Enfin, cheveux balancés au vent, et le visage saint, je tournais mes yeux brillant sur celle qui ne s'était pas encore présentée.
-Toi qui vit de la mendicité, sans avenir, au passé obscur, aux principes archaïques et manifestement sans avoir jamais ouvert un livre. En quoi te trouves-tu plus utile que lui ? En quoi es-tu plus forte que lui ? Si je t'ouvrais la gorge maintenant, ne correspondrais-tu pas au lamentable tableau que tu viens de dépeindre de jeune homme ? Si les imbéciles vivent moins longtemps, alors à mon grand âge, après plus de 400 ans, il me semble avoir déjà fait un long chemin. Un chemin que tu ne pourras jamais parcourir.
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MessageSujet: Re: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeLun 24 Avr 2017 - 12:36

Au moment où l'autre vieil imbécile prit la parole pour raconter son point de vue que je trouvais tout à fait inintéressant, je me demandai si je devais lui aussi l'insulter où si il n'en vallait pas la peine. Pour qui il se prenait lui à penser que nos point de vue convergeaient ? Je ne ressemblai en rien à lui qui jugeait les gens pour leurs apparences, je ne voulais pas la mort de ce garçon car il était laid, je faisais juste part du fait que son existence n'avait aucun intérêt car il était un faible d'esprit, un lâche. Il fuyait les critiques au lieu de les encaisser, de les ignorer et voir même de les repousser. L'homme partit bientôt nous laissant seuls, moi, l'elfe et le pitoyable garçon.

Au bout d'un moment, le jeune homme prononça un mot qui m'écœurais au plus au point. "Merci" c'est le genre de mot que je souhaitais ne jamais avoir à prononcer. Un preuve de dépendance aux autres pour vivre, un signe de faiblesse ultime. Parce que pour moi, déprendre des autres n'était pas une bonne chose, c'est vrai que quelques fous ça peut sauver la vie, mais ça prouve qu'isolé tu ne vaux absolument rien, il faudrait mieux savoir se débrouiller seul parce que si un jour personne ne te viens en aide, tu ne pourras compter que sur toi même.

L'elfe ôta son haume ridicule et comme toute future psychopathe qui se respectait, je le fixai et le dévisageai sans gêne. D'un coup je ne fus plus si certaine que la personne qui me faisait face était un homme. Elle avait un visage d'un pâleur épouvantable, et les cheveux d'un blanc tout aussi inexpressif. Il me faisait l'impression d'un fantôme revenu d'entre les morts, un physique qui reflétait une âme sans caractère, monotone, ennuyant... La seule preuve qu'il était peut-être en vie était ses yeux, d'un bleu limpide dans lequel le regard peut se perdre et être englouti. Tout en lui était trop claire, trop uniforme.

Il s'approcha du garçon et lui prit dans un geste affectif qui me répugnai puis comme une sorte de provoquation à mon égard, il lui dit :
"Tu n'es pas plus laid que le monde qui te juge. Y comprit que cette jeune fille qui en fait partis et qui se croit assez sage pour en définir ses lois."
En effet, il n'était pas plus laid que moi, mais il était bien plus misérable et fragile. Et moi, les gens fragiles, je prenais un malin plaisir à les detruires. Je fixai mon regard sombre dans celui du jeune garçon alors que l'elfe était de dos et il put lire au fond de mes yeux que si un jour je le croisais de nouveau, je lui ferais vivre un enfer, que je prendrai le temps de le pousser à ses limites pour voir à quel point les vermines de son genre se laissent aplatir avant d'abandonner totalement. Fais attention à où tu vas trainer dorénavant jeune idiot. Et oui, c'était de l'acharnement, mais je l'aurai sûrement oublié demain de toute façon donc il n'avait pas trop à s'en faire. Et pour ce qui était d'imposer mes lois... Eh bien, j'avouais avoir l'habitude de vouloir contrôler le monde qui m'entourait parce que j'en avais envie et pas parce que je me sentais plus sage. Les lois du monde des hommes étaient celles qui étaient créer par les homme et la définition objective de ce qui est juste était subjective à chacun.

Quand l'elfe se redressa et se tourna pour me parler à moi, je lui fit mon plus beau sourire hypocrite, quoique c'est vrai que j'étais contente, j'allais pouvoir m'amuser avec monsieur le mort. Lorqu'il parla de mon sang chaud, je fus un peu troublée, en fait, je ne m'énervais pas facilement si je désirais concerver mon calme et j'étais beaucoup plus du genre à ignorer tout le monde qu'à m'énerver contre les gens étant donné que leur avis ne m'intéressait pas. Disons que ce n'était pas que j'étais nerveuse, mais plutôt inconsciente et provocatrice. Et oui, les inconscients étaient aussi de ceux qui mouraient en premier.

Puis l'elfe nous informa inutilement qu'il se nommait "Hein? T'as ris! Aladin VachT" un truc dans le genre et d'ailleurs je n'en avais rien à faire de ça,donc pour moi, ce serait juste l'efle Aladin. Il nous demanda nos noms, à moi et au garçon. Il voulait connaître le nom de son bourreau, c'était tout à fait compréhensible maid je ne lui donnerais pas, il n'en valait pas la peine. Le jeune homme dit ne pas avoir de nom, et ça devait bien être la seule chose au monde que j'avais en commun avec ce sous-homme. Ils s'amuserent ensuite à vouloir lui trouver un nom. Pourquoi ? Pour permettre aux gens de mettre un nom sur celui qu'il allaient insulter ? Pour pouvoir l'interpeller dans la rue et lui dire qu'il était laid ? C'était stupide !

Quand l'elfe s'adressa enfin à moi pour me faire la morale, je l'écoutai distraitement mais au moins j'entendayle principale. Je lui répondis donc juste après à toute allure :
"Je trouve mon existence utile à moi même et étant donné que je suis la seule personne qui m'importe ça tombe bien. Et je suis bien plus forte qu'un horrible créature comme lui parce que moi, je ne laisse pas les gens me marcher dessus, je ne me terre pas au sol comme les chiens de son genre, je ne laisse au grand jamais personne remettre en cause là moindre parcelle de mon être. Et même si je saigne et même si je meurs, moi je resterais la tête haute et je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour continuer de crier au monde que je suis plus forte, que je suis vivante et que j'ai le droit de vivre si je le veux, comme je le veux. Alors vas-y essaie de m'ouvrir la gorge. Je ne me laisserai au grand jamais faire, je m'accrocherais à ma vie comme jamais et je t'insulterai jusqu'à ce que la dernière goutte de sang s'échappe de mon corps ! Ce sera sûrement lamentable pour les faibles qui se soumettent pour continuer de vivre mais pas pour moi qui me bat pour la vie."

Vraiment stupide cet elfe, penser que c'est la durée qui fait la complexité du chemin... Pour quelqu'un qui a vécu longtemps il ne semblait pas savoir que "longtemps" ne signifie pas "beaucoup". Et si il n'est pas encore mort c'est que durant sa longue existence il n'a pas eu le malheur de croiser les bonnes personnes. Et le fait de qualifier sa vie en longueure voulait bien dire qu'il comptait le temps qui s'écoulait et on ne fait ça que lorsque notre vie est indigne d'intérêts et qu'on a rien d'autre à faire. À quoi bon avoir du temps si ce n'est pas pour s'en servir et faire ce que l'on veut sans aucunes limites ?
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MessageSujet: Re: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeLun 1 Mai 2017 - 0:08

Tandis qu'Eintaris aidait le jeune à se relever, il entendait la réponse de l'adolescente. À peine son petit protégé du moment redressé, qu'elle n'en était qu'au début de ce qu'elle avait à dire. L'elfe se retournait, arborant au visage une grande délicatesse, pour ne pas dire une certaine compassion. Dépourvu de haine il était, quand son regard scintillant se posait à la fois sur le visage et les courbes de la jeune fille. Il lui trouvait beaucoup de passion ; une passion qui n'avait pas la maturité pour se modérer. Le jeune à côté du garde Impériale observait le plus grand silence et baissait les yeux comme s'il ne pouvait rien faire d'autre. Il avait envie de crier qu'il pensait exactement la même chose qu'elle, mais que tout ce monde sur lui il n'avait pas eut les moyens de protester, de résister... Pourtant il n'en faisait rien. Il lâchait la cuisse du chevalier, qui se trouvait tout armuré de la tête au pied. La première réaction de l'elfe n'était sans doute pas ce qu'aurait attendu l'adolescente qui avait l'impolitesse de ne pas se présenter d'ailleurs. Puisqu'il lui tournait le dos pour se diriger vers son destrier et y poser le heaume sur la selle.

Il se retournait ensuite vivement, faisant un jeté de cheveux à faire tomber sous le charme tant les hommes que les femmes et offrit à la jeune fille un sourire empathique. À côté de lui, son destrier blanc paraissait parfaitement comprendre son maître. Ils avaient l'air de communiquer d'une certaine façon. L'attention du chevalier était pourtant toute offerte à l'humaine à n'en pas douter. Quand elle terminait... Un silence de plusieurs secondes suivit car ni le jeune homme difforme ni l'elfe ne répondait au tac au tac. L'un parce qu'il n'osait pas, l'autre, parce qu'il mesurait déjà la réponse qu'il allait lui offrir. Sa voix résonnait alors vibrante et douce comme l'écoulement de l'eau. Alors que l'humaine opposait à l'elfe, il faut le dire, une certaine véhémence, lui paraissait s'y trouver tout à fait imperméable. De son point de vue, ce n'était qu'une enfant sans éducation qui mériterait de revoir l'ordre des priorités de la vie, tout comme ses vérités d'ailleurs. Il posait la main sur le pommeau de l'épée tout en répondant, et fit quelque pas vers elle. Des pas gracieux et indolents, pour accompagner chacun de ses mots.

-Tu as la volonté de vivre pour toi. C'est une qualité je ne peux te retirer. Mais tu es trop catégorique sur autrui. Ce jeune-homme, que j'appellerai du nom qu'il se donnera lui-même, puisqu'il en a le choix contrairement à la majorité, souffre d'un mal que tu ne connaîtras sans doute jamais.

Eintaris arrivait à moins de deux mètres de l’adolescente. Il paraissait alors toujours aussi calme et paisible. Il exprimait, par la posture et le regard, autant de bienveillance que l'innocence semblait être en mesure de prodiguer gratuitement. Il penchait un peu la tête sur le côté, comme ces femmes cherchant à titiller l'intérêt des hommes, puis son sourire s'affichait plus grand encore qu'il ne l'était déjà.

-Je ne vois rien chez toi qui mérite que je fasse couler ton sang. Bien assez de litres sont versés sur les champs de bataille. Tu me parais avoir besoin d'autre chose. Car quand bien même tu es convaincu du sens de ta vie, tu ne me parais pas si heureuse que cela. Pas plus que lui en tout cas.

Lui était bien sûr le jeune homme à qui Eintaris demandait aussi de choisir lui-même son prénom, et pendant qu'il réfléchissait à cela, l'elfe réitérait une question qui n'avait pas eut de réponse.

-Alors jeune enfant, comment t'appelles-tu ? Tu es courageuse selon tes dires, donner ton nom est-il si difficile ? Sache que plus tu te montreras brutale et primitive, plus je serais compatissant envers toi. Un jeu qui ne m'ennuie pas et j'ai beaucoup de temps. Je n'ai pas l'intention de te frapper, j'aimerais plutôt voir sur toi un visage moins enclin à la violence. Parce que tu parles avec hauteur, mais ce que j'ai vu de l'horreur des hommes ne m'invite pas à y donner du crédit. Si jeune que tu me sembles, j'espère que tu ne provoqueras pas la mauvaise personne un jour.
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Alyssa Mayzoll
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MessageSujet: Re: Difformité [Alyssa Mayzoll] Difformité  [Alyssa Mayzoll]  Icon_minitimeLun 1 Mai 2017 - 15:25

De sitôt que j'avais fini de parler, je me sentais un peu mieux. Les mots avaient un certain pouvoir libérateur parfois. Face à moi, le garçon baissait de manière assez pitoyable son immonde visage. En réalité, ce qu'il pouvait bien faire me m'intéressait absolument plus, il ne méritait pas mon intérêt. J'avais trouvé quelqu'un de beaucoup plus interessant avec qui m'amuser. Mais celui-ci se retourna seulement pour poser son heaume sur la selle de son destrier, tout aussi pâle et blanc comme la mort que son cavalier. Ce genre de réaction ne m'étonnait pas, quand on a peu de répartie, il faut bien faire quelque chose pour se donner un peu de temps pour trouver une réponse correte et que personne ne s'en rende compte. Tourner le dos à son interlocuteur pouvais parraitre irrespectueux mais dans ce cas, c'était surtout une preuve de faiblesse d'esprit. On ne tourne jamais le dos à un adversaire aussi faible puisse t'il nous sembler car les apprences peuvent être trompeuses et ça, les sages le savent. Il m'amusait beaucoup cet homme au final, avec sa petite attitude de noblesse. J'avais vraiment, mais vraiment envie d'essayer de le pousser à ses limites.

Il se retourna vivement, d'une manière qui ma fois, me parut assez ridicule. Il degagea ses cheveux comme seule les petites princesses capricieuses savent le faire. Qu'es qu'il cherchait à faire celui là, avec son attitude condescendante et son regard rempli de pitié ? M'énerver ? Pour sur la pitié des gens me tapais fortement sur les nerfs, et ça il allait s'en rendre compte. Si je voulais pouvoir le faire sortir de ses gonds, j'allais devoir essayer autrement car les critiques ne semblaient pas l'atteindre contrairement à la plupart des gens auquels j'ai eu affaire. Et alors qu'il exposait son stupide point de vu sur le fait que ce pauvre et misérable enfant avait connu des souffrances bien pires que les miennes, je me rappelai qu'il y avait chez lui un certain altruisme pour se soucier de pitoyables personnes comle ce garçon. Ah, comme c'était beau la gentillesse envers autrui... Je lui aurais bien dit que, non, je n'avais pas été maltraitée comme ce jeune idiot avait été maltraité mais je me retins de partager mon point de vu car j'avais une bien meilleure idée. Alors, je lui souris juste mesquinement, les bras croisés sur ma poitrine. J'allais encore un peu attendre.

Il s'approcha à quelques pas de moi et osa dire sur un ton posé que j'avais besoin de quelque chose, va savoir quoi, c'était un elfe vraiment tordu. En ce moment la seule chose que j'avais besoin en ce moment c'est qu'il deplace sa satanée charogne de mon champ de vision et qu'il ne pénètre pas aussi impunément dans mon espace vital. Du calme Cendres, ne te laisse pas emporter par la colère. Je ne bougeai pas, mais mon regard, lui, brûlait de rage. J'avais vraiment la proximité des autres personnes en horreur et lui il venait faire sa petite aguicheuse juste devant moi en disant que ce tas de viande de gosse etait plus heureux que moi. Comment un misérable qui se plongeait dans la terre, la tête courbée face aux autres, qui s'effondrait toujours plus bas au sol pouvait il être heureux ? Je n'en savais rien, peut être que les chiens étaient content quand leurs maîtres les frappaient, les battaient, les insultait. Créature stupide. C'est vrai, moi aussi, j'étais de la vermine comme lui, mais je n'avais rien à voir avec ce genre d'individu.

Il voulait mon nom. Au moins ça nous faisait un point commun. Même si je le connaissais, je ne perdrais pas mon temps à le donner à un elfe que je ne connaissais pas, que je n'appréciais pas et que je considérais comme trop idiot à penser que ça avait la moindre importance en ce moment. Après tout, je ne me souvenais même plus du siens... Ça n'avait rien de courageux de dire son nom peu importe la situation. Ce n'était pas de cette manière de me provoquer à lui donner cette information qu'il allait y arriver en tout cas. Il était vraiment bête d'avoir penser un seul instant que je serais offensée d'être traitée de lâche pour cette raison. Pas très futé en tout cas monsieur le justicier. Oui, j'étais une personne assez aggressive par moment, ça je lui concédait. Je ne voyais pas vraiment ce qu'il y avait de mal à ça en fait. Peut-être que lui ne me frapperai pas, mais des mauvaises personnes j'en avais déjà rencontrées, et je m'en était sortie, surtout du fait qu'on est moins à l'aise de tuer une fillette qui n'est même pas encore à l'âge mûre.

Si il ne comptait pas me frapper mais plutôt me "rééduquer", alors je pouvais me permettre une petite folie j'imaginais. Alors qu'il devait sûrement attendre une réponse, mon regard sadique quitta sa personne pour fixer un point immaginaire derrière lui. Sans le calculer, je le contournai par sa droite très lentement. Et je m'approchai du garçon, sans pour antant me délecter de la peur dans ses yeux. Je ne faisais pas ça pour lui, mon regard était maintenant neutre mais ma marche assurée. Je sentais que l'elfe bougeait dans mon dos, il ne devait peut-être pas comprendre ce que je comptais faire. Je m'arrêtais à trois pas du jeune homme pendant quelques secondes durant lequelles, je pris une grande inspiration. Ma main se rapprocha doucement de ma ceinture, que les deux personnes présentes prennant bien compte de ce que j'allais faire et qu'elles se préparent à réagir, parce que si elles ne le faisaient pas, ce ne serait pas très intéressant. Puis d'un coup vif et précis, je dégainai ma dague et sautai sur le garçon. Je visais son épaule gauche, mais ils devaient sûrement croire que c'était son coeur que je cherchais à atteindre. Mon but n'était pas de le tuer, mais si personne ne m'arrêtais, il serait sûrement bien blessé. Alors, que vas-tu faire petit elfe ?
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