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Gytheäl Lorvarkir [Finie]

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Invité

Gytheäl Lorvarkir [Finie] Empty
MessageSujet: Gytheäl Lorvarkir [Finie] Gytheäl Lorvarkir [Finie] Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 2:02




Identité

  • Race : Vampire
  • Nom : Lorvarkir
  • Prénom : Gytheäl
  • Surnom : X
  • Date de naissance : Quelque part en l'an 1565
  • Age réel : 205 ans
  • Age vampirique : 160ans
  • Lieu de naissance : Un village, quelque part en terre Gloriennes
  • Lieu de vie : Dureroc
  • Rang social : Petit peuple.
  • Poste/emploi : Garde du corps
Caractéristiques (Clic!)


Physique :

  • Force physique : Très bon
  • Agilité : Catastrophique
  • Furtivité : Catastrophique
  • Réflexes : Très bon
  • Endurance : Bon
  • Résistance : Maître
  • Beauté : Très faible

Mental :

  • Force mentale : Bon
  • Patience/self contrôle : Moyen
  • Perception : Bon
  • Intelligence : Faible
  • Prestance/charisme : Moyen
  • Mémoire : faible

Combat :

  • Epée : aucun niveau
  • Dague et poignards : aucun niveau
  • Armes d'hast : aucun niveau
  • Armes contondantes : Bon
  • Hache : aucun niveau
  • Faux : aucun niveau
  • Fouet : aucun niveau
  • Art du lancer : aucun niveau
  • Art de la parade : Maître
  • Arc : aucun niveau
  • Arbalète : aucun niveau
  • Mains nues/pugilat : Très bon
  • Equitation : aucun niveau
  • Dressage : aucun niveau



Equipement et magie

  • Arme principale : veggen (immense bouclier de carrure d'homme en bois renforcé par alliage de métal et os avec enchantement "Équilibre du géant")

  • Autres objets : Les armes secondaires du personnage et/ou tout objet qu'il pourrait posséder.

  • Alignement : Purement neutre (Clic!)

  • Style de magie principal : Aucun

  • Arrogance : Moyen
  • Gentillesse : Moyen





Description physique


C’est un homme assez grand, bien que dans une certaine moyenne si je peux dire, frisant le mètre quatre-vingt pour une carrure bourrue et respectable. C’est typiquement le genre de guerrier face auquel on réfléchit à deux fois avant de s’engager dans un corps à corps. Son visage, relativement simple ainsi que particulièrement marqué d’une profonde balafre, trahit facilement un manque d’entretien réel. Il porte une bonne barbe et ses cheveux sont assez souvent en bataille. Son regard, bien que souvent las, sera tout aussi bien capable de percer votre âme en témoignant d’une détermination bien réelle, si ses muscles ne l’ont pas accompli au préalable. Il porte généralement une tenue assez « lourde » bien que ce ne soit pas une armure intégrale. Il porte généralement une armure, bien que relativement légère en comparaison à celle des chevaliers, par exemple. Il n’y aura aucun secret à le présenter comme un véritable tronc. Il est assez peu mobile et ne cherches pas particulièrement à l’être. D’ailleurs, il suffit de le voir combattre pour le comprendre. Ce n’est pas non plus lui qui prendra plaisir à de longues ballades forcées, bien qu’il y demeure assez habitué, il faudra aller loin pour voir sa zone de confort mise à l’épreuve. En tout cas, si un jour vous le voyez se mettre à l’aise et vous dévoiler quelques parcelles de chair, vous serez sans doutes relativement marqués par l’instant. Son corps ne porte pas uniquement toutes sortes de blessures liées à des erreurs de jugement au combat, très minoritairement, même. Ses blessures ont pour la grande majorité été très profondes et marquées. Vous pourrez trouver des marques de tortures, des blessures inexplicables. Vous pourrez constater sans mal que nombre de ses os ont déjà été fracturés ou cassés. Enfin, je ne vais pas vous faire de dessin, il s’est largement assez fait malmener jusque là. D’ailleurs, notre ami guerrier s’avère suite à la blessure qui l’as atteint sur le nez, avoir perdu l’odorat. De fait, ses autres sens s’en voient légèrement accrus, mais il ne sent plus rien. Vous vous doutez ceci dit que sa transformation ne l’as pas laissé sans marques. Sa peau se voit altérée en rapport avec son corps vivant, dégageant cette aura attirante propre aux membres de sa race. L’attrait du chasseur, si je peux dire. Bien que comparativement à d’autres, il s’est vu bien moins gâté sur ce genre de questions. Prenant soin de se nourrir sans gêne, son visage se voit cependant moins marqué que d’autres qui contiennent leur faim sur de plus longues durées.


Description mentale


Gytheäl Lorvarkir est un homme d’une simplicité sans borne. Je n’irais pas jusqu’à le présenter comme idiot, mais il faut dire les choses comme elles sont : ce n’est pas lui que vous devrez avancer pour résoudre une quelconque énigme. Il est malin, certes, comme tout guerrier habitué à l’enfer du champ de bataille, mais cela reste purement et simplement dans ce même domaine. Malgré ses lacunes, cependant, on ne peut pas lui ôter quelques faits simples à commencer par sa plus grande qualité : Sa force. Par là, je ne pense pas d’une force physique, bien qu’il s’y défende bien assez, non. Je parle bel et bien de son moral. Vous pourrez essayer de le faire ployer, je ne suis pas certain qu’il existe encore en ce monde quelqu’un capable de surpasser ce qu’il à vécu et ce n’est pas là une façon de dire qu’il à traversé le pire des enfers, non. J’avance simplement le fait avéré que si il s’avère être quelqu’un de très compréhensif et droit, il s’avère aussi être quelqu’un de tellement buté et droit dans ses pompes que le mettre à genoux demeurerait un exploit. Les épreuves traversées lui ont été suffisantes pour marquer son esprit et son cœur d’un fer rouge et éternel. En dehors de ces quelques faits, il demeure une contradiction à lui seul. Tant d’un côté, il ne cherche pas particulièrement le contact avec l’autre, tant de l’autre côté il à choisi de dévouer sa vie à celle d’autrui et de se servir de sa force pour changer indirectement les choses. Pleinement conscient de sa propre stupidité, il sera le premier à défendre l’idée que chaque chose doit demeurer à une place simple et que rien ne peux se construire sans se baser sur cette si petite évidence. Si vous vous présentez face à lui, il se montrera sympathique et souriant voir même relativement juste. Peut être dans le fond trouverez vous un fond de sagesse dans sa vision des choses et du monde mais là encore, est-ce de la sagesse ou de l’expérience ? C’est le genre de personne que vous pourrez tout aussi bien ne pas aimer, malgré sa réelle sympathie et cela s’apparente sans doutes au fait que son cœur s’est vu forger de façon bien trop brutale pour ce qu’il est : Un simple humain. Il évite de parler de son passé et s’ouvre rarement, se contentant d’aider dès qu’il en à l’occasion. Il semblera prendre réellement peu de choses à cœur, mais si cela doit arriver, il défendra ces simples choses corps et âme, quitte à y sacrifier sa vie, même sur la plus petite de ces affaires. Sa propre notion de l’amour de soi et du bonheur sont en soi faussée. Il vous donnera l’impression d’un éternel brisé, sur ce point. Si je devais soulever un dernier point, je dirais qu’il manque cruellement de patience et qu’il aime, sans doutes plus que toutes choses, le plaisir éprouvé lors d’un combat et d’un affrontement. Il ne voit aucun mal à tuer et se nourrir lui est devenu tout à fait normal, si il peut se le permettre, il ne se refuse aucun casse croûte. L’œil affuté pourra cependant remarquer qu’il se contient souvent énormément, il lutte contre ce manque de patience et contre cette brutalité que lui à offert « l’arène ». Son instinct est sans doute le plus grand allié que ce sinistre passé lui ai offert. Son instinct et son expérience.




Histoire


Mon nom est Gytheäl Lorvarkir, fils d’un forgeron et d’une catin. On sent que je ne suis pas l’enfant prodige attendu d’une quelconque grande famille, ou d’une noblesse démesurée issue d’un quelconque château à vivre entouré d’argent et d’or cependant et… quoi qu’on en dise, les hanches solide de ma pauvre mère m’on cédé une structure solide, et une force respectable. Enfin, marmot, y’a bien peu de chance pour qu’on s’en soit rendu compte, j’étais humain, en ce temps là. J’pourrais pas vous raconter trop de chose, de mes premières années. J’ai appris à bredouiller, à gazouiller, à pleurer, à rire, à chier… fin, tout ce que fait un putain de gosse, quoi. En même temps, pas besoin de chercher plus loin, les premiers pas, toutes ces conneries… ça se suit et ça fais lâcher des gazouillements heureux qu’aux parents qui n’ont rien de mieux à faire que de bichonner leur marmot. Dans ma famille… Ma mère passait ses journées dans les rues –sans parler de ses nuits- et mon père forgeait et livrait. Il bossait aussi sur un petit lopin de terre pour nous nourrir. Pour mes cinq ans, ma sœur à vu le jour. Une petite sœur issue de ma catin de mère et d’un de ses clients réguliers. L’un dans l’autre, peut-on vraiment la blâmer ? Peu de temps après, mon père à commencé à tomber malade et sentant la finalité de la chose, il à fini par m’apprendre la forge et comment cultiver son lopin de terre. Vous vous doutez bien qu’à cet âge là, je n’étais pas vraiment très sûr et très adroit pourtant, mes capacités physiques m’ont très vite arrangé et j’ai pu, tant bien que mal, certes, suivre son mouvement et apprendre. Pourquoi ? Je n’en savais rien, mais mon père avait finalement besoin de moi, mon père que même dans l’ignorance infantile je voyais se tuer à la tâche tout en prenant sur lui mon enfance et les pêchés de ma propre mère. Finalement, deux ans plus tard est arrivé ce à quoi il m’a préparé si durement au fil de sa santé dégringolante : Il est décédé. Il m’a ainsi cédé le droit et le devoir d’essayer de prendre soin des miens. Bien entendu, ma mère à fini par passer moins de temps à l’extérieur pour m’aider et s’occuper de ma petite sœur dans la mesure du possible. Mais nous passions bien assez de temps encore seuls. Il n’a pas fallu très longtemps pour que mon frêle corps d’enfant ne subisse un contre coup logique et que la maladie m’emporte à mon tour. Ma jeune sœur n’a pas survécue à cette passe. Elle est morte de faim, bien trop jeune pour supporter l’absence d’un revenu stable et ça, pendant que j’essayais de tirer une livraison foirée à un quelconque client foireux. Quand je suis rentré chez moi, prêt à m’effondrer à mon tour, tenant faiblement un pain dans mes petites mains, mon cœur n’as pas tenu le contrecoup lié à cette scène et après avoir vomi l’absence totale d’un repas, je suis simplement tombé net, inconscient.

Lorsque j’ai ouvert les yeux, la première chose que j’ai remarquée était le toit au dessus de ma tête, ainsi que la présence d’une violente migraine. Je me suis redressé tout net avant de me voir rappelé à l’ordre par cette même douleur, regardant autour de moi, paumé, une quelconque trace d’explication. C’est une jeune mage qui m’as accueilli et qui as essayé de m’expliquer que le maître des lieux m’avait sauvé et qu’elle était là pour me soigner, que sans ça, je serait mort de cette maladie, de cette même maladie qui à emporté mon père quelques années plus tôt. On dit souvent qu’on prend du temps à comprendre que chaque homme naît inégal. En réalité, on est parfaitement capable de comprendre cette dure réalité à l’âge de quatre ans. Je l’ai personnellement compris à cinq ans, lorsque j’ai effectué ma première livraison avec mon père, et qu’on à traversé nombre de masures miteuses pour arriver vers des maisons plus belles, mieux construites, avec des gens lavés et bien habillés, qui semblaient heureux et bien portants. Pourtant, malgré notre situation, malgré l’exploitation qu’il subissait, les insultes…. Je n’ai jamais vu cet homme s’énerver ou s’emporter. Il est toujours resté calme et à même accepté l’enfant d’un autre sans lever la main ou la voix. Mon père était un homme que j’admirais plus que nul autre. Là ou beaucoup ont toujours vu de la faiblesse et de la misère, j’ai toujours vu de la beauté et de la force. L’homme qui m’a sauvé, ce jour là, était un militaire qui s’est présenté comme étant l’ancien supérieur de mon père. Sans réellement prendre son temps à m’expliquer quoi que ce soit, il m’a simplement confié à quelqu’un pour qu’il m’apprenne à me battre. Il disait que je rejoindrais l’armée si je veux vivre, que je n’avais d’autre choix que me battre et devenir fort pour éviter que ce qui est arrivé à ma famille ne se reproduise. Sans réellement être conscient du poids de ces paroles ou du simple fait qu’il ne voyait en moi qu’une arme à utiliser, je me suis vu satisfait de ces raisons et j’ai choisi d’y dévouer ma survie. Après tout, sans lui, je serais mort. Mais… si il connaissait mon père, pourquoi ne l’avait-il pas sauvé ? Si il avait la même maladie, pourquoi ne l’as t-il pas aidé comme il l’a fait, sans doutes en me ramassant simplement ? Avait-il eu pitié de moi ? Était-il un ennemi de mon père ? L’un dans l’autre, ces questions m’ont effleuré sans réellement m’atteindre. Je ne me suis jamais demandé s’il était mauvais ou injuste. Il m’a sauvé et permis de devenir « fort », c’est là tout ce que je voyais. Ne sachant manier qu’un marteau de forgeron, j’ai choisi de m’entrainer avec ce genre d’armes, ce qui n’a visiblement posé aucun souci à mon instructeur. Le seul point d’intérêt que je vois à ajouter ici, c’est que je n’aimais en rien me battre. Mais j’étais conscient que si je voulais protéger quoi que ce soit à l’avenir, il me faudrait l’apprendre.

Les années sont donc passées. Ma vie était simple, mais déjà bien plus confortable que celle de mon enfance. Mon corps à rapidement pris des proportions dévoilant mes avantages pour l’art guerriers et ma force n’as jamais manqué de surprendre l’homme qui m’entrainait et ce sans parler de ma solidité propre. Je n’ai jamais eu peur de prendre un coup, encore moins si ça pouvait me permettre d’en rendre un meilleur pour mettre fin à un affrontement non désiré. Cet homme n’avait pas un si bon niveau au combat et il ne m’a pas fallu très longtemps, tout juste une petite poignée d’années pour le dépasser. Mais il demeurait un maître incontesté dans l’art d’apprendre. Ainsi, cet homme qui m’apparaissait comme dur et bourru s’est finalement avéré être un homme respectable et apprécié. Ainsi, mon entrainement s’est terminé lorsque le maître de cette demeure ou j’ai vu les dernières années de mon enfance, mais aussi mon innocence –au prix d’une poignée de putain- lorsque le maître des lieux à tenu parole et qu’il m’a fait rentrer dans l’armée, directement sous ses ordres. Ainsi à donc commencé une carrière militaire dénuée de sens. En ce temps là, j’vais être franc, j’en avais pas grand-chose à carrer. Tout ce que je voulais, c’était faire quelque chose de cette vie d’chiasse qui avait commencé bien bas et qui sait, peut être avoir la chance de fonder une famille plus heureuse, redonner un peu d’espoir et de dorure à ce nom trainé dans la boue. On ne peut pas dire que j’avais un moral particulièrement flamboyant, en ce temps là. Je me contentais d’avancer, refusant la mort qui avait si aisément emportée ma famille. Peut être que dans le fond, je ne me rendais même pas compte de la force qui m’animait. Allez savoir. Est-ce réellement important, au final ? J’en doute. J’vous passerais les passages barbants sur mes premiers combats, sur les premières railleries, sur les premiers coups du sort. Ce n’est pas la période la plus intéressante de ma vie. J’pense que vous n’en avez rien à carrer du premier crétin que j’ai écrasé sous ma masse, du premier blaireau que j’ai vu déchiré par un être surhumain. Les boyaux, le sang, toutes ces choses… C’est dur les deux premières fois, ensuite on s’y fait. Ma première bataille fut sanglante, littéralement. Pas plus qu’une autre, pas moins qu’une autre. Celui qui avance que sa bataille à été plus sanglante qu’une autre n’est qu’un idiot faiblichon. Des civils violés et massacrés, des amonts de chair calcinés ou non. Des corps découpés, écrasés… Tout ça n’appartient finalement qu’à un adage propre à la guerre. Rien de plus. J’peux vous dire que j’ai pris un peu de galon assez rapidement. Lors de ma seconde ou troisième bataille, alors que mon capitaine est mort devant moi, je me suis contenté de ramasser son arme et de gueuler des ordres vides, afin de mener les troupes à la victoire, de leur montrer que la fin n’était pas encore si proche. Par chance… ça à pris, rien de plus.


On perd tous nombre de choses. On perd tous beaucoup de gens, d’objets, de liens. Tout ce que l’on passe sa vie à construire peut s’envoler en un simple et frêle instant. Dans un sens, tout est si facile à détruire que le simple fait de penser à une quelconque construction peux vous mener à rire, comme une blague du dimanche. Quelque part, apprendre que l’homme qui m’as sauvé était celui qui avait amené mon père à devenir le déchet qu’il à fini par être avant sa mort ne m’as pas vraiment surpris. Outre le fait que ça ne m’est pas surpris, je dirais même que ça ne m’a pas particulièrement atteint. Vous savez, je vous l’ai déjà dit. On apprend très rapidement et très jeune l’inégalité qui apparait entre deux hommes. Il n’est pas rare, surtout quand on commence à survivre à quelques champs de batailles, qu’on comprenne à quel point le « fort » utilise le « faible » et peux amener si facilement à la destruction, au contrôle et au chaos. Cet homme en fait partie. Ses hommes ne se gênent en rien à profiter de la confusion pour éliminer les gêneurs, quitte à même œuvrer dans l’ombre pour en provoquer. Je le sais, j’ai déjà sans le savoir été manipulé pour lancer ce genre de choses. Bien entendu, tout idiot que j’ai toujours pu être, je ne m’en étais pas forcément rendu compte. De fait, j’ai participé malgré moi au malheur de nombre d’innocents. L’humanité n’est pas un amas de choses roses et joyeuses, d’instinct, je prétendrais le contraire. L’homme est une entité mauvaise qui ne sait passer son temps qu’en piétinant plus faible que lui et au plus il monte en valeur, au plus cette notion est appuyée. Il existe bien sûr quelques exceptions, mais vous constaterez ironiquement que c’est souvent ceux qui en ont le moins, qui partageront le plus. Vous trouverez rarement de riches donateurs, des gens de bien issus du haut de l’échelle qui feront les choses en toute absence d’intérêt. Finalement, la nouvelle n’a provoquée chez moi qu’une vague de haine, rapidement endiguée pour n’être qu’un amas de frustration. Puis plus rien. Mon père, je ne l’ai finalement qu’à peine connu et malgré sa situation je sais tout ce qu’il à accompli pour nous maintenir en vie. Il s’est tué malgré la maladie pour nous et bien que je n’avais de part mon jeune âge de l’époque qu’un faible intérêt pour lui aujourd’hui, mes valeurs et mes principes m’ont jusque là empêché de garder les yeux fermés sur tout ça. J’ai donc décidé d’ôter la vie à mon sauveur, et je ne me suis pas gêné, le défiant en combat singulier pour briser sa nuque devant les siens. Ce combat m’aura marqué à vie, m’ôtant l’odorat.

Le soir venu, J’étais parfaitement conscient que mon geste signerait sans doute mon arrêt de mort. La garnison, il l’avait dans la poche, et bien que je sois gradé, ça n’y changerait rien. J’ai donc pris sur moi de déserter, me dirigeant vers une ville, plus loin, au hasard. Une longue vie de vagabond semblait dorénavant m’attendre et dans le fond, sans doute était-ce là pour le mieux. Vous savez, c’est pas comme si je laissait qui que ce soit derrière moi. Dans le fond, j’espérais simplement que mon geste avait permit à ma famille d’être un tant soi peu apaisée dans son repos, étant donné qu’il était l’investigateur direct de toute cette triste déchéance. Suis-je fort, faible ou fou ? Cette question à été la première que je me suis posé, cette nuit là. L’homme trop fier, ne pensait pas se laisser vaincre et même si mon corps possédait déjà nombre de marque de mes folies passées, celle-ci ne pourrait se dissimuler sous aucune armure. Pour être franc, ma plus grande tristesse à cet instant était de songer à toutes les odeurs que je pourrais laisser dans un coin obscur de ma mémoire. Au près de ma famille et de ma jeune sœur, qui parmi tous, aurait été la plus agréable à sauver. Peu importe, dans le fond, j’étais persuadé de le rejoindre bientôt, très bientôt. Il se trouve que mon dernier souvenir de ce voyage à été de m’écrouler, sans avoir atteint le village suivant. Lorsque je me suis réveillé, un mal de crâne carabiné me fracassait la caboche, j’étais perdu et effrayé ainsi que nu, au milieu d’une sorte d’arène creusée à même la roche. Ou… peut être dans une espèce d’immense cave ? Une telle construction est sans doute l’œuvre d’un humain quoi qu’on en dise. Je ne pouvais qu’avec horreur comprendre un fait simple, j’avais été trouvé et jeté ici. Etais-ce mes poursuivants ? Étais-ce un quelconque groupe de bandit travaillant dans ce milieu sale et puant ? Avec du recul, suis-je au moins pourchassé et ma simple peur ne m’as telle pas amené en ces lieux, tel un prix à payer pour mon égo et mes principes mal placés ? Je n’en sais pas grand-chose, il faisait sombre, lugubre et il y avait du sang partout. Du sang et des carcasses. Des carcasses et des morceaux de carcasse. L’odeur était intenable, tellement que j’en ai craché mes tripes, ce qui n’as finalement aidé en rien. Sur le champ de bataille, on est en plein air, l’odeur est présente mais finit par se dissiper, les charognards rognent les os et les nettoient. Ici… ça pue. Ni plus ni moins. Quelqu’un crie, me présente comme un soldat, un guerrier ayant mérité son titre. Il m’offre au « public » et scande un titre. « La charogne », voilà le nom qu’il m’a donné. « L’amas de chair ». La « viande fraiche ». J’savais même pas si je devais me sentir souillé ou Sali et dans tous les cas, j’en avais pas grand-chose à carrer. Si me voir le poil au vent pouvant les éclater, moi c’est chercher une sortie qui me poussait à respirer. Malheureusement, vous vous doutez que voir une sortie aurait été trop beau pour une simple charogne.

Tout ce qui séparait cette immense salle était deux simplement portes renforcées. Je suis certes un idiot, j’ai toujours été un idiot mais je reste un guerrier. Je comprends parfaitement ce que veux dire ce lieu. C’est un tombeau. L’type à encore gueulé, il à présenté l’arrivée d’un autre « guerrier », Le « champion ». y disait que j’avais pas eu de chance, que j’allais crever au premier round. Que j’avais eu moins de chance que l’autre nouvelle qui d’ailleurs, apportait une « chair fraiche plus appétissante » et que c’était de toute façon mieux comme ça. Vous croyez bien qu’il m’as pas fallu longtemps pour comprendre que cet ahuri était pas comme moi. C’était une bête, une bête sauvage et assoiffée issue d’un autre monde, d’un autre milieu. Elle n’était pas du même calibre, je le savais, je le sentais. J’étais comme figé sous son regard, elle me transperçait sans même avoir à m’attaquer. Cet homme était fort, puissant… inhumain et était sans doutes la source de nombre des carcasses qui m’entouraient. L’odeur, la tension, la peur, la présence, la force… Toutes ces idées se remuaient dans ma tête. Sans compter l’incertitude, la crainte, l’effroi grandissant peu à peu. Une échelle de sentiment qui ne pouvait guider mon esprit que vers un même point. J’étais pris au dépourvu, comme un lendemain de cuite par une simple putain, sauf que dans le cas présent, tout ce qui m’attendait ne s’approchait en rien d’une « happy end ». Ainsi, le combat à été annoncé, venant fonder mes craintes et mes certitudes. Je mourrai aujourd’hui. Ainsi l’ennemi s’est élancé sur ma trajectoire, venant me percuter de façon brutale, si brutale que mon bras finit par se disloquer sur l’impact, me laissant ainsi au sol à grogner de douleur, sans réellement avoir la chance de pouvoir comprendre l’étendue de ce qui venait de me percuter. V’pouvez facilement imaginer le nombre de choses qui me sont passées par la tête à ce moment simple. Bah le tout c’est rassemblé en une seule et simple idée : J’ai strictement refusé de passer l’arme à gauche sans me défendre, sans faire quelque chose. Je mourrai, mais je ne mourrai pas sans bouger, je ne mourrai pas sans me battre. Je me suis donc redressé, me redressant tant bien que mal avant d’effectuer un pas en avant. Sans réellement comprendre ce qui pouvait m’attendre, je sent un déplacement d’air passer dans mon dos là ou j’aurais du me trouver, visiblement dans une chance immense, je venais d’esquiver une nouvelle charge pour le voir cogner un des murs de la salle, non loin. Bien entendu, il aurait été stupide de laisser passer ce coup de chance et j’ai simplement chargé à mon tour pour venir porter un coup d’épaule dans son dos pour qu’il embrasse le mur, perdant l’équilibre, avant de le marteler de mon seul poing valide. Suffisant ? Quelle blague. Il s’est retourné, comme frappé par une multitude chute de piqures d’insectes avant de m’envoyer valser comme un putain de gosse. Comme pour arranger les choses, l’impact lié à l’atterrissage fit se rencontrer mon dos avec un os souillé qui bien entendu est venu se planter, perforant ma chair. Je pense que ça n’as perforé aucun organe particulièrement vital, mais c’te douleur de chien… Je m’en souviens comme si c’était hier. Pourtant, j’ai encore trouvé la force de me redresser pour faire face à mon adversaire qui marchait paisiblement vers moi. Une fois à portée, j’ai simplement levé les poings avant qu’il ne vienne en coller un plus calculé dans mes côtés, en fêlant quelques unes au bas mot. J’ai tenté de contre attaquer, mais il s’est sans mal satisfait à venir me casser le nez. Dans le fond, c’pas comme si j’avais déjà perdu l’odorat. La chose sûre, c’est qu’il ne s’est pas arrêté là, m’assommant sommairement.

Si déjà j’vous parle d’une gueule de bois avant ça… j’vous laisse imaginer le massacre à ce moment là. Vous prenez trois elfes et six vampires en train de jouer du tambour. Voilà le bon résultat, je pense… ça devait bien ressembler à ça, ouais. Quoi que j’ai pu dire, cependant, j’étais bien vivant et ça, c’était sans doute le plus surprenant. Enfin, j’ai jamais pensé être particulièrement bon ou mauvais guerrier, mais j’aurais jamais cru pouvoir tomber sur un adversaire qui m’aurais collé une pareille dérouillée, ça vous pouvez me croire. Il m’aura fallu quelques temps pour me remettre de mes blessures, et je ne parle pas des blessures physiques, ils ne m’en ont de toute façon pas laissé le temps. Un homme est venu me voir dans le coin miteux ou ils me gardaient, m’apportant une croute de pain pour m’offrir une chance de survivre à la suite. Il m’a expliqué des choses logiques, les lois de la misère. Sauf qu’au lieu de taper sur une enclume et de cultiver un coin de terre, on me demande de fracturer des crânes et de briser des os. Je le dis depuis le début, je suis quelqu’un de stupide. Stupide pour stupide, on à qu’à voir combien de temps je serais capable de tenir le rythme. Dans le fond, ce n’est pas comme si j’avais le choix et tenter de résister se serait un simple suicide. Même en ce temps là, je n’étais pas particulièrement suicidaire. Bien que je me sois fait attraper comme un bleu. Visiblement satisfait par mon manque de réaction, il ne s’est pas particulièrement fait prier avant de sortir. Une nuit difficile plus tard, j’étais de nouveau dans l’arène. Quand j’y suis entré, j’étais résolu. Tuer ou crever. J’savais faire que ça de toute façon. Et j’ai tué. J’ai tué jusqu’à plus pouvoir tenir une arme. J’saurais même ne pas vous dire combien de temps j’ai continué à repousser mes si simples limites, combien de coups j’ai pris et combien j’en ai rendu. J’ai fini par apparaitre comme un des favoris, sans doute car j’ai réussi à survivre un bon moment. Je ne saurais pas dire si les combats n’étaient pas truqués en ma faveur, tellement que j’ai encore aujourd’hui du mal à croire que j’ai pu survivre si longtemps. A vue de nez, je dirais avoir passé une petite dizaine d’année là bas dans cet état. Suite à quoi on m’as finalement mis en face de la « nouvelle », qui était arrivée à peu près en même temps que moi et qui, contrairement à moi, avait gagné tous ses combats sans exception.

Je me suis toujours demandé pour qui était cette récompense. Quand j’y repense, j’étais plus grand-chose, rendu là. Un amas de chair brutal qui cognait à l’instinct. J’ai rapidement appris à aimer broyer ce qui se trouvait dans mon sillage pour survivre, même si ça comptait le sacrifice de quelques os. Cette nouvelle. Je pense pouvoir dire que c’est là la seconde grande désillusion de ma vie, après être rentré chez moi pour découvrir le corps des deux femmes ayant un jour réellement foulé la chronologie de ma propre vie. Je vous laisse imaginer ma surprise lorsque l’une d’elle s’est retrouvée face à moi, inhumaine, les lèvres encore gorgées du sang de son adversaire précédent. Une gamine, qui devait avoir à peine sept ou huit ans, si on en croit sa taille et ses traits, mais qui n’avait plus rien d’humaine depuis très longtemps. Un monstre à qui on avait appris à tuer pour le bon plaisir d’un vieillard cachotier. Comme elle s’était retrouvée là, alors que je pouvais certifier sa mort ? Quoi qu’au final, je ne pris pas longtemps pour comprendre. Même un médecin vétéran peut se tromper en diagnostiquant une mort et c’est sans compter les êtres tout aussi fantaisistes les uns que les autres qui foulent ces terres depuis bien longtemps. D’instinct cependant, sans m’attendre à des retrouvailles joyeuses, je ne m’attendais pas non plus à la voir foncer sur moi avec une rage incontrôlable. Enfin, je pouvais m’attendre à beaucoup de choses. Et avec du recul, étant vivante sans que je le sache ou que j’ai eu à la revoir, je suis bien ignorant de ce qu’on à du lui dire à mon sujet. Me reconnaissait-elle au moins ? Trop de questions, je suis resté con sans bouger devant un adversaire qui voulait tout sauf mon bien. Et ça n’as pas manqué vu qu’elle s’est simplement satisfaite à venir planter ses crocs dans mon cou, sans réellement me demander mon avis ni ajouter quoi que ce soit. Elle à ensuite reculé, pour finalement venir planter un morceau d’os à peine ramassé dans son thorax, perforant son cœur sous mes yeux surpris. Pour être resté con, je suis resté con. Pas un mot, j’aurais juré lire un élan de folie et de souffrance dans son regard, alors qu’elle me chargeait. J’aurais juré la voir sourire, au moment de perforer son cœur. J’aurais juré tant de choses sans réellement savoir. Sans qu’elle ne me laisse un jour l’occasion de savoir. Bien sûr, le public à d’abord hué, mais en comprenant ce qu’elle venait de m’infliger, ils ont rapidement changé de ton, surpris mais amusés par ce sacrifice irrationnel. Ironiquement, on ne m’a pas sorti de ma cage pendant une durée de vingt quatre heures environ. Vous savez, dans une vie de combat, on se demande souvent si on va mourir et si ça sera douloureux. Même l’homme le plus robuste et le plus fort s’avèrerait être un menteur. Même l’homme qui n’a plus rien à perdre, qui ne sait même plus pourquoi il doit combattre, ne déloge pas à ce fait. On se pose même, quelque part, beaucoup plus de question quand on doute, que quand on sait. Vous me direz, à bon entendeur, quand on sait, on se prépare simplement à encaisser, et dans le fond, tout dépends de ce qu’on doit encaisser. Dans mon cas, on peut dire que je m’apprêtais à encaisser une petite promenade de santé. Faut bien rêver.

Avez-vous déjà ressenti l’étrange sensation visant à sentir quelque chose s’immiscer dans la moindre petite parcelle de vos veines et de votre corps, arrachant au passage chaque petit centimètre de douleur possible ? Comme si votre propre corps en soi cherchait à vous ravager de l’intérieur, petit à petit. Imaginez que dans cette sensation, chaque centimètres vienne doucement vous offrir une douleur grandissante alors que le virus se propage en vous, ravageant et dévastant toutes les limites que vous pensiez possibles à la douleur. Parfois, j’entendais crier, hurler de douleur. Je savait d’où ça venait. Tous ces gens qu’ils torturaient pour leur bon plaisir, comme j’avais moi-même le droit d’y passer, de temps à autre. Ravageant quelconques morceaux de chair pour vous entendre gémir et vous tortiller sous la souffrance prodiguée par leurs mains expertes. Et bien, je peux vous affirmer quelque chose de simple. Malgré tout ce qu’ils m’ont fait, je n’ai jamais autant hurlé ma souffrance sur une durée aussi longue. Les premières heures, je suis parvenu à me contenir, à ne pas leur montrer de faiblesse mais cet élan de fierté idiot m’as bien rapidement ramené à la réalité. Ainsi, je suis mort, âgé d’un peu plus de trente ans.

L’éveil, en revanche, fut bien plus simple. La seule sensation dérangeante s’avérant une faim comme jamais je n’en ai connu. Bien que finalement, la faim soit un état d’esprit que j’ai appris à connaître à la perfection, avec le temps et ce depuis mon plus jeune âge. C’est donc dire ce que j’entends par là. Pour le reste, je me sentais plus… léger, rapide, puissant. J’avais l’impression de pouvoir transpercer le cœur de mes adversaires sans forcer, de simplement avoir à passer mes mains dans un amas de chair quelconque pour pouvoir le percer et le vider de son contenu, comme le chasseur libère le lapin de ses intestins, si je peux dire. Il n’a pas fallu bien longtemps pour que je sente ma raison échapper à ma faim. Je comprenais maintenant quelle sensation cet être m’ayant ridiculisé, quelques années plus tôt, pouvait ressentir. Et c’est dans la pleine conscience de ce simple fait que je me suis nourri pour la première fois. Sans doute me traiterez-vous de monstre face à la simplicité éprouvée à cette simple idée. Face au sentiment de vider un être de son sang, un humain comme je l’ai été et ce, sans éprouver une façade de regret ou de remord quelconque et dans le fond, même si c’est le cas… Je dois avouer que je n’en ai pas grand-chose à carrer. J’ai passé ma vie conditionné à la survie et j’étais pleinement conscient que ce renouveau n’y changerait rien, bien au contraire. Alors autant survivre et prendre ma revanche sur cet être qui me semblait dorénavant Ephémère. Autant prendre par la force toutes vies que je ne souhaitais cautionner… A commencer par ceux qui ont pour souhait d’attenter à la mienne. Après m’avoir offert le loisir d’apprendre à vider un amas de chair, on m’a simplement offert un casse croûte plus conséquent. Ainsi, la chasse à pu commencer. Cette chasse à durée une petite période. Environ cent cinquante ans.

La faim, l’envie, le plaisir, la force, le combat. Cent soixante quinze ans enfermés dans une cage, humain puis revenant, à fracasser des êtres pour le plaisir d’autres. J’ai oublié comment parler, j’ai oublié comment saluer et regarder quiconque, si ce n’est comme un bon gros steak bien saignant et juteux. Le casse dalle du moment, en somme. Est donc arrivé le grand an 1750, le retour des vampires sur les terres. Ça à chamboulé pas mal de choses ici bas et vous vous doutez bien que quoi qu’on en dise, les gestionnaires ne faisaient aucun secret quant à leur appartenance. On m’a dont offert une proposition, un choix. Si je battais le champion, je pourrais sortir combattre pour les vampires. Trahir l’armée Glorienne qui m’avait vu grandir pour finalement retourner ma nouvelle force contre eux. L’un dans l’autre, j’avais plus grand-chose à carrer de ces enfoirés, ils m’avaient tout pris, l’un d’eux seulement, certes mais c’était là largement suffisant à mes yeux. Finalement, comme pour faire peser un peu plus d’or au tableau, ils m’ont ajouté une récompense supplémentaire, une motivation en plus : Si je gagne, ils m’apprendraient ce qu’ils savaient sur l’arrivée de ma défunte sœur dans leur arène. Vous vous doutez bien qu’il n’a pas eu à me le répéter deux fois. Je suis donc entré dans l’arène, à nouveau face à mon premier et dernier adversaire en ces lieux. Que je succombe ou que je le terrasse, je retrouverais une liberté plus grande que celle d’être maintenu en cage. L’ennemi, conscient de la différence de niveau comparativement à l’époque, n’as pas cherché à comprendre et à entamé une charge brutale. Cent soixante quinze ans à affronter humains et monstres dans une cage. Là ou avant, je me suis présenté comme un larbin incapable et sans aucune once de compréhension, maintenant je savais. Je savais que sur un combat sur la longueur, il gagnerait, qu’il était bien plus vif et rapide. Je savais aussi que je pourrais l’écraser comme un os sans texture. J’ai donc encaissé sa charge, prenant un appui solide avant de porter mes mains à son crâne pour venir l’écraser. Là ou il n’avait aucune idée de la différence de ma force, notre premier combat était resté gravé dans ma tête et j’avais eu, pendant de très longues années, largement eu le temps de réfléchir à une contre stratégie pour ce jour. Ma force s’est toujours trouvé dans ma solidité plus que dans mes bras. J’en ai toujours été conscient et il faut dire que sans confiance en ses propres capacités, on trouve bien vite la mort. Voilà quelque chose que le temps m’as sans difficulté cédé. La confiance en mes propres compétences. Il m’aura perforé le corps, en deux points de ses mains et je pissais le sang. Mais je l’avais achevé sans offrir de temps inutile aux spectateurs qui eux aussi avaient eu le loisir d’apprendre à s’en passer, de temps en temps. De plus, même si j’avais appris à me montrer joueur, je n’avais en rien envie de lui offrir une mort ridicule, après tout… Je lui devais la vie.

Les informations se sont avérées plus mince que je ne l’aurais voulu, se limitant au fait qu’elle servait de « sécurité » au maître que j’avais abattu, et qu’à sa mort, ses hommes ont préféré s’en débarrasser plutôt que de prendre le risque de la mettre dans leur poche. Lâches et faibles, en somme. On m’a donc guidé dehors puis aux vampires, m’apprenant la situation actuelle. Enfin, finalement, pour moi ça ne représente pas grand-chose de plus. On m’a foutu sous les ordres d’une jeune femme et on m’a ordonné de la suivre au combat et de faire couler autant de sang qu’elle le souhaitait. J’ai donc suivi les ordres et fait couler autant de sang qu’elle le souhaitait. C’est une femme brutale et qui aime le combat, le sanglant. Parfait pour un chien de mon calibre, en somme. L’histoire, le passé… Le présent, pour qui combattre, pour quelle cause, jusque quand ? Bonne question. J’dois avouer que j’en avais jusque là pas grand-chose à carrer, favorisant le plaisir simple de l’instant présent et la qualité du sang versé. Mon passé m’as offert nombre de qualité, mais nombres de défauts et ce n’est souvent que dans les moments de calme les plus rare que l’on obtient réellement l’occasion de prendre pleine conscience des dégâts causés. Vous imaginez les séquelles d’une vie de conditionnement et de survie intensive ? L’on peut sans mal en voir des marques profondes sur n’importe quel humain, et bien que mon corps se marque moins facilement depuis ma transformation, j’ai eu le loisir de perdre de vue les années passées pendant suffisamment de temps pour perdre beaucoup de mes marques. Maintenant que j’y pense, y’a dix ans, j’en ai sans doutes fait voir de toutes les couleurs à ceux du bataillon ou j’ai été assigné et c’est en grande partie à ma capitaine que je dois mon retour à un semblant quelconque d’humanité. J’étais un mur, à ce moment. Un mur qui n’avait pas grand-chose à carrer de beaucoup de choses. Tuer, ravager, manger… recommencer. Un cycle éternel. Les ordres en temps de guerre ne sortent pas beaucoup de ce schéma simple. Les ordres et/ou les faits.

Le plaisir amène à la perte de raison, au combat brutal et féroce. Je finis une grande majorité de mes combats blessés, mais ce n’est la finalement qu’un amusement simple et concis. Ce qui ne me tue pas me renforce. Ce qui me renforce met au défi cette vie illogique et délirante. Rien de moins, rien de plus. Suivre les ordres. Tuer ou être tué. J’ai suivi cette trame pendant près de huit années, sans avoir l’occasion de me poser une quelconque question. Mais cette situation à peu à peu éveillé de nouvelles question, alors que fréquenter d’autres êtres me ramenai peu à peu un semblant de raison. Pourquoi ne pas me servir de cette force, de ces capacités, pour quelque chose d’utile ? Pourquoi ne pas trouver un but à défendre ? Ainsi, nous voilà arrivé à l’instant présent, à cette démission, si je peux appeler ça ainsi. Aujourd’hui, je vous offre mon souhait de lâcher le rang militaire pour offrir mes services en tant que protecteur, de garde du corps, à qui le voudra. D’après une logique simple et rationnelle, c’est là la façon la plus efficace que je puisse avoir pour exploiter mes capacités à leur maximum. Moi, Gytheäl Lorvarkir, choisit de mener ma vie comme je l’entends. De retrouver cette liberté bafouée et perdue. Je ne sais pas ce que l’avenir peux me réserver. Ce que je sais, c’est que maintenant que je suis éternel, je dois vivre pour tout ce que j’ai du sacrifier jusque là. C’est là conclusion à laquelle je suis arrivé. Et qui sait, peut être finirais-je ébloui par un quelconque souffle de vie ? Peut être trouverais quelque chose à nouveau qui comblera ce vide dans mon cœur. Le vide laissé par une vie emplie de sang.

Avec un peu de recul, j’ai déjà eu un peu le temps de me faire à certaines « phases ayant changé ce passé » bien que dans le fond, je n’ai aucune grande importance miraculeuse à y accorder. J’entends par là, finalement qu’avoir participé à « telle » bataille et apporté « telle » chose à ce monde, ça m’affine pas la paire de guiboles, quoi. Maintenant, je peux sans mal vous dire que j’ai clairement été dans le tas pour le retour des vampires, ma nouvelle patrie et qu’avec eux, j’ai combattu pour reprendre des terres auxquelles je n’accordais aucun fichtre intérêt. J’ai suivi mon capitaine dans nombre de missions contre les Alayiens, sujet qui lui tenait indéniablement à cœur. J’ai appris qu’ils avaient causés nombres de massacres auprès des «miens ». Me sentir concerné aurait été un mensonge, finalement. Mais je ne me suis trouvé aucune excuse pour déserter le champ de bataille. La bataille de l’aube rouge. Si on peut appeler ça une « bataille ». Pour moi, une date ou plusieurs camps en trahissent un, de façon directe ou non, j’appelle ça une partouze. J’ai été à nouveau présent lorsque nous sommes allés libérer Vraorg, l’homme qui à apporté la soumission des humains et une liberté d’action sans nom à son peuple. Certains parlent de théocratie, moi, j’peux pas dire que ce soit cette idée qui ai pu me guider, de quelconque façon. Comment embrasser une cause quand on ne sait même plus reconnaître ce qui est juste ou non ? Finalement, il y à eu une phase de calme, ou chacun pansait ses plaies pendant que l’ennemi bredouillait ses chances en bâtissant un plan quelconque. S’en est donc suivi un jeu de va et viens, pour reste dans l’image décalée. Victoire, défaites… Et ainsi de suite jusqu’à la bataille de Sandur. Là, l’issue est simple et sans appel, destruction de cette théocratie tant aimée, mort des esprits, contrats scellés. Point final ? J’en sais foutrement rien. Le nouveau dirigeant nous à mené vers l’ouest et la paix semble s’être instaurée. Moi, tout ce que j’en sais, c’est qu’au final, ça n’as pas grande importance. Tant qu’il y aura des hommes de pouvoir, il y aura toujours une raison pour vouloir la mort de quelqu’un et je n’ai toujours pas trouvé de cause digne à défendre. Le seul point positif, c’est que je suis totalement conscient, aujourd’hui, d’être détaché de toutes ces conneries de chevalerie mal placée, et de protection de la veuve et de l’orphelin. Si je devais relever un seul regret à toutes ces histoires de batailles, sur ces dernières années, c’est d’avoir été incapable d’empêcher une blessure de ma capitaine, lors de la bataille des bois sombres. Des dragons ? Ah oui, c’est vrai. Bah, ils sont venus, ont participés à leurs propres batailles pour finalement, la paix venue, installer leurs fesses pour couvrir le monde de paix. Rien à redire. Si ils font bien leur boulot, tout devrait aller comme sur les courbes d’une rousse. Si ils foirent, ça ouvrira peut être une prochaine guerre ? Qui sait ? Dans le fond, j’suis plus occupé à me demander ce que je vais faire de mes journées, maintenant, qu’à m’omnibuler pour des gros lézards

Petite chronologie pour vous aider à mieux situer les choses :

1565 –naissance-
1585 –Capture-
1600 –vampirisation-
1750 –sortie-
1760-Début rp-




Liens


Aph' -> Ancienne capitaine et "amie". Autant qu'il puisse considérer quelqu'un comme tel, et sans compter qu'ils aient été intime pendant un temps.




Derrière l'écran

Petite présentation :
Euh.... *bluescreen*
Redémarrage des systèmes en cours, veuillez patienter.
Salut o/
Moi, c'est Alex. Ce qui me suffit amplement. J'ai commencé le rp y'a un bon moment, principalement sur papier, puis sur forum, le tout entre plusieurs petites pauses par ci et par là, si j'peux dire. J'ai aussi énormément rp sur un support "jeu" tel que GW2, DAOC, TESO, TSW... Fin, toussa. J'ai 23ans et demi... De connerie. Ce qui me convient parfaitement et.... Bah, j'penses avoir plus ou moins fait le tour. Pour le reste, on s'en tamponne, hein !

Rythme rp : J'ai bien compris le rythme demandé/souhaité.
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Particularités rp : J'écris.... tada, à la première personne ! Car bon, rp, c'est faire vivre un personnage et je fais partie de ces gens qui mettent pas mal d'eux même dans leur perso. Je penses qu'en soi c'est une façon toute simple de les optimiser et d'essayer d'offrir la meilleure qualité possible à mes partenaires. Voilà. Si vraiment ça dérange quelqu'un, pourrez toujours voir avec moi pour que mon rp avec vous soit à la 3eme personne, mais honnêtement... j'aime pas ça. Faudra voir, donc ! Je suis aussi totalement conscient d'avoir une façon d'écrire très... "instinctive" et que mes tournures de phrases donnent souvent une impression de "parlé". C'est totalement volontaire ! ça fais partie de ma façon d'faire ! Voilà !

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MessageSujet: Re: Gytheäl Lorvarkir [Finie] Gytheäl Lorvarkir [Finie] Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 4:46

Bonjour Alex et bienvenue sur Armanda!

En effet, tu as une façon d'écrire très particulière. Je suppose qu'on aime ou qu'on n'aime pas, un point c'est tout. Alors non, je n'aime pas. C'est un langage trop familier à la limite de la vulgarité. Et le langage "parlé", très peu pour moi. Je rappelle qu'on n'est pas tous Français et qu'il vaut mieux utiliser un langage francophone connu de tous.

C'est pourquoi, si tu désires être validé et RP sur Armanda, je te demande de rédiger ta fiche dans un langage "correct".

De plus, la lecture ne m'a pas donné l'impression que le personnage s'est bien inséré dans l'univers armandéen. Il est simplement une roche qui se moque de tout et dont rien ne l'affecte. Malgré la longueur, on ne connait rien du personnage.

Le règlement n'a pas été signé.

Si tu as besoin d'aide pour étoffer ta fiche ou autre chose, nous restons disponibles.
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MessageSujet: Re: Gytheäl Lorvarkir [Finie] Gytheäl Lorvarkir [Finie] Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 5:18

Et bien, voilà qui est bien dommage !
Malheureusement, si ça colle pas, ça colle pas, j'ai envie de dire, pas vrai ?
Taper autant pour rien, juste pour finalement subir un jugement unilatéral justifié ou non, c'est pas ce qu'il y à de plus plaisant, malheureusement.
De fait, je vais pas m'amuser à tout retaper, c'niet.


Surtout pas en prenant le risque finalement de re-subir un jugement, justifié ou non.
Je ne suis pas là pour ça ! Et le rp, à mes yeux, c'est pas un livre, c'est une multitude de vie fictives crées en un seul univers, le plaisir de faire vivre quelque chose de différent, là ou rien n'est pareil, finalement. En tout cas, c'est en ça que j'ai toujours cru en entamant un rp quelque part.

De plus, pourquoi offrir un univers pouvant permettre une si grande multitude de chances de départ, si la brisure, qui est pourtant l'un des points les plus intéressants, est blâmé ? Il y a tellement d'informations planquées là dedans. Alors oui, tout n'est pas écrit noir sur blanc, et ça n'as jamais été le but, aucun esprit n'est écrit de façon noire sur de simples lignes blanches. Quand on pense, qu'on réfléchis, c'est pas un bouquin Wink

Mais bon.
Dommage ! ça avait pas l'air trop mal parti !
Bonne continuation o/



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MessageSujet: Re: Gytheäl Lorvarkir [Finie] Gytheäl Lorvarkir [Finie] Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 14:56

Tu as une belle écriture, cela étant dit. Tu trouveras certainement ton bonheur sur un autre forum.

Je te souhaite une bonne continuation !
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