La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
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Modératrice Espionne
Sujet: Concours N°5 : Contes de Noël Ven 25 Nov 2016 - 15:58
A vos plumes et bonne chance
Alauwyr Iskuvar
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Modératrice Vagabond
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Jeu 8 Déc 2016 - 18:38
N'oubliez pas que vous avez aussi ce concours mes chers Armandéens et chères Armandéennes o/
Alauwyr Iskuvar
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Modératrice Vagabond
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Mar 20 Déc 2016 - 17:28
Il ne vous reste plus que 4 jours pour m'envoyer vos oeuvres
Artane Nordan
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Modératrice Mercenaire
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Ven 23 Déc 2016 - 17:49
Au vue de mon absence
vous avez jusqu'à mon retour, exceptionnellement (26 décembre à 20h maxi si pas d'imprévu pour ma partie sur mes temps de boulot et autres)
Joyeux Noel o/
Alauwyr Iskuvar
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Modératrice Vagabond
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Mar 27 Déc 2016 - 14:58
Joyeux Noël à tous ! Même si c'est passé
Et voilà maintenant l'heure de voter o/ Je vous invite à lire les contes que vous trouverez si en bas et d'apporter vos choix o/
Pour voter, envoyez moi un mp sur "Alauwyr Iskuvar", et user de ce formulaire. Vous avez jusqu'au 8 janvier 2017 pour apporter votre vote
Code:
[b]Première place :[/b] [b]Deuxième place : [/b] [b]Troisième place : [/b]
Bonne lecture savoureuse o/
Conte n°1
Spoiler:
La magie de Noel et la Princesse du Clair de Lune
Une ancienne légende raconte qu’autrefois vivait à Althaia la Romantique, une jeune orpheline. Agée d’à peine quinze ans cette dernière avait perdu ses deux parents dans un terrible incendie et était à présent contrainte à la mendicité pour subsister. Cependant malgré son extrême pauvreté, la jeune fille qui se nommait Clara avait toujours le sourire aux lèvres et se montrait douce et aimable envers autrui, aussi rayonnante que l’astre de la nuit, à tel point que les villageois la surnommaient « la princesse du clair de Lune ».
L’hiver venait de commencer et c’était le jour de Noel, Althaia grouillait d’activité et les gens se pressaient dans les boutiques afin d’y faire quelques emplettes et acheter des cadeaux pour leur famille et leurs amis.
Clara observait leur va-et-vient incessant et la plupart d’entre eux était trop absorbé par leur activité pour lui accorder la moindre attention. Son cœur se serra à l’idée que cette année, elle allait passer la fête de Noel en compagnie des rats et des souris qui couraient sous le plancher de sa chaumière délabrée.
Elle avait eu beau mendier toute la journée, l’argent récolté ne suffirait même pas à s’offrir un simple repas et son estomac grondait de faim.
Fatiguée et affamée, elle décida de rentrer bredouille chez elle, évitant de lorgner les victuailles et les gâteaux qui garnissaient les devantures des vitrines des magasins. En croisant des parents avec leurs enfants et des couples d’amoureux, elle baissait les yeux et son cœur se serrait de chagrin à l’idée qu’elle ne reverrait jamais les êtres chers. Une fois rentrée chez elle, la jeune fille avala à la hâte un morceau de pain rassis, le seul aliment dont elle disposait pour son maigre repas de Noel. Sa modeste demeure ne comportait presque pas de meubles et elle n’avait même pas pu s’acheter ni décorer un sapin. Dehors, le ciel d’hiver était sombre et seule brillait la pleine lune, illuminant de sa lumière diaphane les ténèbres de la nuit.
Dehors, l’air était frais, mais nul flocon ne tombait, Althaia la Romantique ne connaissait que rarement des hivers enneigés, ce que Clara regrettait car elle adorait la splendeur étincelante des paysages recouverts de neige.
En observant la beauté opalescente de l’astre de la nuit, Clara se surprit à faire une prière pour cette nuit de Noel. Les richesses et la gloire lui importaient peu et les seules choses qui avaient une valeur à ses yeux étaient l’amour d’une famille et la chaleur de l’amitié.
Cette nuit-là, la douce enfant se mit au lit de bonne heure, espérant trouver rapidement le sommeil. Alors qu’elle venait de s’endormir et qu’il approchait minuit, celle-ci fut soudain réveillée en sursaut par des grattements sur le plancher.
Clara se redressa et à travers la semi-pénombre qui régnait dans la pièce, elle distingua la forme d’une petite souris blanche qui se tenait au pied de son lit. La petite créature la fixait de ses prunelles rougeâtres et soudain cette dernière prit la parole d’une voix criarde.
- Tu t’appelles bien Clara, celle que tout le monde surnomme la Princesse du clair de Lune ?
La jeune fille crût qu’elle allait tomber de son lit en voyant cela. Quoi ! Une souris qui parle ! pensa elle en prenant un air abasourdi. - Je t’ai posé une question, est-ce que tu es Clara, oui ou non ? reprit le petit animal en se juchant sur ses pattes arrières pour mieux observer son interlocutrice.
- Euh oui, mon nom est bien Clara mais c’est la première fois de ma vie que je vois une souris qui parle !
- Il faut bien un début à tout, reprit la souris en couinant. Mon nom est souricette et j’ai été envoyée sur Armanda par la Reine Diamant blanc, souveraine du Royaume de Lune d’argent. Un terrible danger nous menace et je dois t’emmener avec moi sans perdre une seconde ! Viens, suis-moi.
- Quoi ? Moi vous accompagner ? Mais c’est impossible, je n’y comprends rien et qui est cette Reine Diamant blanc, c’est la première fois que j’entends parler d’elle ! Et pourquoi moi d’abord ?
La souris commença à s’impatienter et tira Clara par le bas de son pyjama avec ses petites dents et l’emmena dehors. - Selon une antique prophétie, notre monde ne peut être sauvé que par la prière d’une jeune fille au cœur pur. Cette élue nous l’appelons la princesse du clair de lune et nous pensons que c’est toi.
Clara n’en croyait pas ses oreilles, tout d’abord une souris parlante était apparue dans sa chambre et maintenant voilà qu’elle lui parlait d’une prophétie dont elle serait l’élue. C’était à n’y rien comprendre, il devait s’agir d’un rêve. Souricette effectua un étrange rituel et soudain un magnifique bateau volant, scintillant d’une lueur bleutée descendit du firmament et se posa sur le sol juste devant leurs pieds.
- Voilà notre moyen de transport, c’est un bateau stellaire, entièrement fait en poussières de rêves et d’étoiles, je t’emmène jusqu’au palais de la Reine qui se trouve sur la lune. Clara hésita un peu mais la souris, qui était vraiment autoritaire malgré son gabarit minuscule, la poussa à l’intérieur du vaisseau qui aussitôt s’envola en direction de l’astre lunaire. Ils parvinrent très rapidement à destination car le bateau volant pouvait voyager à la vitesse de la pensée.
Une fois sur place, la jeune fille fut éblouie par la magnificence du palais de la Reine Diamant blanc, qui semblait taillé dans un cristal gigantesque et qui scintillait de mille feux. La souveraine elle-même était d’une époustouflante beauté, aussi irréelle que les créatures enchanteresses surgies des songes. C’était une Elfe et sa longue chevelure qui formait une cascade de boucles immaculées tombait jusqu’à ses chevilles. Elle portait une robe confectionnée dans une étoffe aussi soyeuse et brillante que les reflets moirés de la lune sur les eaux d’un lac millénaire.
La Reine s’approcha de l’humaine en souriant et lui dit de sa voix cristalline :
- Merci chère princesse du clair de Lune d’être venue pour nous secourir. Toi seule a le pouvoir de sauver notre monde de l’anéantissement et de la cruauté de la terrible Reine Diamant Noir, ma sœur jumelle. C’est la raison pour laquelle j’ai envoyé le général de mon armée, Souricette sur Armanda pour te ramener à nous.
Puis le visage sublime de la reine elfe arbora une expression de tristesse et ses prunelles céruléennes s’emplirent de larmes : - Tout d’abord, laisse-moi te raconter la tragique histoire de notre peuple. Autrefois, nous étions deux princesses jumelles et lorsque nos parents décidèrent de partager leur royaume en deux parts égales ; j’obtiens la partie lumineuse de la lune tandis que ma sœur obtint la face obscure. Nos parents nous donnèrent également deux diamants, sources de notre puissance pour que l’utilisions afin de gouverner en paix. Les années passèrent sans problème majeur, mais un jour Diamant noir décida que ce partage était inéquitable et envoya son armée pour envahir mon royaume. Ma sœur avait utilisé la ruse afin de s’emparer de mon diamant blanc ainsi que de la pierre précieuse d’autres souverains, comme le Saphir des mers lunaires du Roi humain et du Rubis sanglant du prince Vampirique qui règne sur le monde souterrain de la lune. Armée de tels pouvoirs nul ne peut s’opposer à sa puissance et les pierres dérobées sont sous bonne garde, nul n’est parvenu à les récupérer. Tu es notre seul espoir, toi seule peut ramener la paix sur notre monde et c’est durant la nuit de Noel que la magie est la plus forte.
C’est alors que Souricette prit la parole et dit de sa voix criarde :
- Majesté, il faut faire vite ! Lorsque la nuit de Noel sera terminée, la domination de la méchante reine sera totale et nous serons ses esclaves pour l’éternité. Je vais vite conduire cette jeune fille afin qu’elle affronte les rudes épreuves qui l’attendent et je l’aiderai du mieux possible à les réussir !
En entendant ces paroles, Clara se mit à trembler de peur. Jamais elle n’aurait le courage ni la capacité à réussir ce que l’on attendait-elle. Après tout, celle-ci n’était qu’une jeune fille ordinaire et ne possédait aucun pouvoir ! La veille encore, elle mendiait dans les ruelles sordides d’Althaia pour récolter de quoi s’offrir une maigre pitance. Il devait forcément s’agir d’une erreur. - Majesté, dit-elle en pleurant à chaudes larmes. Il est impossible que je sois l’élue de votre prophétie ! Je ne suis qu’une jeune fille ordinaire, une orpheline et une mendiante, dénuée du moindre talent ! Je suis incapable de réussir ces trois épreuves !
La reine diamant Blanc la regarda avec bienveillance et dit avec douceur :
- N’aies pas peur, tu en es capable. Suis ton cœur et laisse le destin décider. J’ai confiance en toi, je sais que quoiqu’il arrive tu feras les bons choix.
Ensuite, la reine fit un signe de la main et un tourbillon de lumière éblouissante entoura Clara, à tel point que cette dernière dû fermer les yeux pour ne pas être aveuglée. Quand elle les rouvrit, la souveraine et son magnifique palais de cristal avaient disparu et l’adolescente se trouvait à l’orée d’une sombre forêt, avec pour seule compagnie, Souricette perchée sur son épaule.
- Allons-y, dit la souris. La cruelle Reine a dissimulé le diamant qu’elle a volé à ma souveraine quelque part dans cette forêt et nous devons le récupérer. Cela ne sera pas une tâche aisée et je m’attends au pire, restons sur nos gardes.
La jeune fille et sa compagne pénétrèrent dans les entrailles sylvestres ; l’endroit était lugubre et il régnait un mystérieux brouillard. La faune et la flore semblaient endormies et seul résonnaient les murmures du vent qui ressemblaient à de longs sanglots. Plus elle avançait, plus Clara se sentait envahie par une profonde mélancolie et ses membres étaient engourdis par une étrange torpeur.
A un moment, elle tomba à genoux, incapable de continuer et son cœur lui parut soudain s’emplir d’un immense désespoir, comme si ses souvenirs tristes remontaient d’un seul coup. La jeune fille se remémora sa douleur à la mort de ses parents, sa solitude et sa souffrance de vivre seule et contrainte à la mendicité.
Soudain, pendant que cette dernière se laissait aller à ses sombres sentiments, trois ombres fantomatiques s’approchèrent d’elle, en poussant des hurlements sinistres.
- Ce sont les Melancholias, s’écria Souricette. Ce sont les esprits de la mélancolie et plus tu te laisses aller au désespoir, plus elles grandissent et deviennent puissantes en se nourrissant de tes souvenirs tristes ! Il faut que tu résistes, penses à des souvenirs heureux qui te tiennent à cœur !
L’humaine se rappela ses parents, la tendresse de sa mère, le courage de son père et une douce chaleur l’envahit et une aura de lumière l’entoura, chassant les esprits mauvais. C’est alors qu’elle vit juste devant elles les silhouettes de ses deux parents.
- Père ! Mère ! Vous êtes là ! dit-elle en précipitant dans leurs bras et en pleurant de joie. Sa mère l’embrassa en souriant et répondit gentiment :
- Ma chérie, nous sommes des souvenirs de ton passé, quoiqu’il arrive tu ne dois plus souffrir de notre perte car nous serons toujours avec toi, nous vivons éternellement dans ton cœur. Chaque fois que tu penseras à nous, nous serons présents à tes côtés. Promets-nous d’être forte.
La jeune fille promit et versa une dernière larme qui se transforma en pierre précieuse. C’était le diamant de la gentille Reine que sa sœur maléfique avait volé. En écoutant son cœur et en luttant contre sa tristesse, Clara était parvenue à le faire apparaître. Pour la quête suivante, Souricette emmena l’adolescente jusqu’à un vaste océan et dit que le Saphir du Roi des humains se trouvait caché dans les profondeurs marines. Clara ne savait pas nager et craignait de ne pas pouvoir surmonter cette épreuve. C’est alors qu’une sirène apparut et donna à la jeune fille un breuvage qui la métamorphosa provisoirement en ondine afin qu’elle puisse s’emparer du Saphir.
La dernière épreuve consistait à récupérer le rubis du prince vampirique dans des souterrains. Mais pour cela, Clara devait tromper la vigilance du gardien qui montait la garde devant la pièce où la pierre précieuse se trouvait.
C’était un cyclope repoussant et mesurant plusieurs mètres de haut et la jeune fille ignorait comment en venir à bout. Mais souricette qui avait de la suite dans les idées lui proposa de chanter une berceuse enchantée pour endormir le gardien. C’est ainsi que l’adolescente pénétra dans la pièce et trouva le rubis, ainsi qu’un très beau jeune homme prisonnier. C’était le fils du Roi et de la Reine des humains et la méchante souveraine Diamant noir le retenait captif pour l’obliger à épouser sa propre fille.
En le voyant Clara sentit son cœur battre plus vite et ses joues s’empourprer de timidité. Mais l’heure n’était pas aux bavardages et le général souris s’empressa de vite les ramener au palais de la souveraine Diamant blanc. Il fallait faire vite, la nuit de Noel était presque finie et avant le lever du soleil, la jeune fille devait utiliser le pouvoir des pierres et faire un vœu pour défaire le maléfice de Diamant noir.
Une fois là-bas, l’humaine constata que la terrible Reine s’y trouvait déjà et retenait les autres souverains ainsi que sa jumelle en otage.
L’elfe noire, aussi ténébreuse que sa sœur était lumineuse éclata de rire et ordonna à l’humaine de lui remettre les pierres, sinon elle les tuerait. Clara refusa fermement et dit qu’elle userait de leur pouvoir pour la défaire, c’est alors que la vilaine souveraine lui dit d’un ton mielleux :
- Mais ma pauvre enfant, si tu utilises le pouvoir de ses pierres pour faire un vœu, tu ne pourras plus jamais rentrer sur Armanda. Alors que si tu m’obéis, je m’arrangerais pour te ramener chez toi et te rendre riche et puissante.
- Je m’en moque, s’écria Clara. La seule chose qui m’intéresse est que ce monde redevienne meilleur et elle se concentra pour faire son vœu.
Soudain, un bruit épouvantable retentit et la jeune fille entendit les hurlements de rage de la méchante Reine avant de s’évanouir.
A son réveil, elle était seule dans sa chaumière. C’était le matin de Noel et dehors, il neigeait ! Était-ce un rêve ? Clara n’en savait rien. Brusquement, quelqu’un frappa à la porte et elle vit un jeune homme, semblable au prince de son rêve qui apportait avec lui un sapin de Noel et des victuailles. Une souris blanche se trouvait sur son épaule !
Ce dernier la regarda en souriant et lui dit d’une voix douce :
- Joyeux Noel Clara !
Conte n°2
Spoiler:
Dans le monde astral une bataille sévit entre Origine et Nif à chaque année. On le remarque par la température qui chute durant la période que les Armandéens ont fini par appeler « Hiver ». En effet, ceux-ci ont oublié pour quelles raisons les saisons existent et ont inventé toutes sortes d’histoire pour expliquer ce phénomène. Or, ce ne sont pas les Esprits qui ont créé le printemps, l’été, l’automne et l’hiver et il est faux de croire qu’il y ait un lien avec le positionnement du soleil.
Écoutez bien…
Nif veut régner sur Armanda et tout ce qui existe. Mais contrairement à Origine qui préfère laisser le libre-arbitre à ses créations, il désire le pouvoir et régner sur tout ce qui bouge. Non! Sur tout ce qui bouge ET qui ne bouge pas. Il aime le chaos, la destruction et la terreur. À chaque année, Nif finit par se défaire de ses chaines et à reprendre de ses forces. Au même moment de l’année ou presque, il s’attaque toujours à son jumeau dans l’ultime but de l’anéantir et de prendre sa place. Malheureusement, ou heureusement, ils ne peuvent pas être réellement détruits. C’est ce qui explique ce cycle… sans fin?
Pourtant, le printemps n’est jamais sûr d’arriver. Origine doit se battre contre son frère qui vole les rayons du soleil. En plus de devoir se défendre, il doit projeter de la chaleur sur son Monde s’il ne veut pas le voir geler complètement. Les deux frères sont de puissance égale en théorie, mais que faire contre la fourberie?
Il faut l’aider! Oui, ce sont les Armandéens qui pèsent dans la balance de ce combat. Chaque bonne action et chaque geste d’entraide repoussent le frère du chaos. Ce n’est pas pour rien qu’on demande aux enfants de rester sages, même si on ne connait plus la véritable raison. Les gestes de construction, l’harmonie et la joie de partager emmènent Origine à pouvoir emprisonner à nouveau Nif et ainsi à libérer les pièces du soleil qu’il a dérobées.
Avez-vous été suffisamment sage cette année?
Conte n°3
Spoiler:
Alors que les guerres s'éternisaient au sein de l'alayie d'antan... Un homme, un simple père de famille, un fermier honnête et pieux envers l'unique décida de prendre les armes. Des infidèles le menaçaient lui, sa famille ainsi que tout les habitants de sa province natale. Il prit donc les armes, et adressa un dernier au-revoir à sa femme et à son fils. Leurs promettant qu'un jour il reviendrait, et qu'ils pourraient vivre en paix. Ainsi il partit à la guerre, décidé qu'il était à se battre pour qu'ils aient un avenir paisible, et que le monde soit meilleur.
Ainsi il devint soldat pour protéger les siens et se battre au nom du Néant, et très vite pour sa bravoure et pour son zèle il fut récompensé par le don d'une armure de chevalier… Depuis le temps passa et les guerres s'enchaînèrent. Il ne compta plus le nombre d'hommes ou de femmes qu'il avait tuer. Son épée ensanglantée avait prit la vie un nombre incalculable de fois, et son armure était dorénavant marquée de manière indélébile par les batailles. De l'homme qu'il était auparavant il ne restait plus rien, l'omniprésence de la mort… Le fracas de la bataille l'avait durablement marque, et à tout cela il avait prit goût d'une certaine manière.
Il ne se sentait vivant que lorsque les coups d'épées pleuvaient, il ne craignait pas la mort car il dansait avec elle à chaque fois qu'il combattait… Mais pourtant il était un tout autre homme quand il ne se battait pas, et surtout quand il pensait à la famille qu'il avait laissé derrière lui. Son fils, sa femme… Tout deux lui manquaient, mais c'est aussi pour eux qu'il se battait au final, oui c'était pour eux qu'il se battait. Ainsi les années passèrent alors qu'il se battit de toutes ses forces, et de toute son âme pour ce qui lui semblait juste… Ce jusqu'au jour où il put enfin rentrer chez lui…
Il revenait ainsi à la ferme où vivait sa femme, et son fils. Cela faisait dorénavant 8 ans qu'il ne les avaient pas vu. Et il était étrangement plus angoissé à l'idée de les revoir qu'à l'approche d'une bataille prochaine… Mais il était trop tard pour fuir de toute manière, et bientôt le moment fatidique arriva. Il était à peine à un cinquantaine de mètre de sa maison quand ils l'aperçurent enfin tout deux. Leurs sourire... Le sourire des deux êtres qu'il aimait le plus au monde témoignait de la joie qu'ils ressentaient en le voyant enfin revenir...
Mais pour sa part en les voyant ainsi son cœur se serra… Il pensa à ces dernières années, à l'homme qu'il était devenu, au sang qui tâchait ses mains dorénavant... Et il réalisa une chose. Il ne pourrait jamais revivre comme avant… Cette vie n'était plus pour lui, et il ne saurait que leurs faire du mal. Il sut qu'ils vivraient mieux sans lui… Car il n'était plus l'homme qu'ils avaient connu autrefois, cet homme là était mort...
Ainsi il les regarda une dernière fois pour graver dans son esprit la vision de sa femme et de son fils souriant et heureux. Il les regarda ainsi puis se retourna. Il partit, et ne revînt jamais...
Alauwyr Iskuvar
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Mage correct Expérience: (1/10) Xp disponibles: 4
Modératrice Vagabond
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Lun 2 Jan 2017 - 17:43
Il vous reste moins d'une semaine pour voter
Alauwyr Iskuvar
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Mage correct Expérience: (1/10) Xp disponibles: 4
Modératrice Vagabond
Sujet: Re: Concours N°5 : Contes de Noël Dim 8 Jan 2017 - 8:04
Résultats !!!!
Voilà l'heure de dévoiler la place de nos trois participants o/
Première place :Conte n°1 Deuxième place : Conte n°3 Troisième place : Conte n°2
Vous trouverez si en bas le nom révélé des auteurs des contes
(Vous avez trois mois pour en faire usage ou les mettre dans vos inventaires )
Conte n°1
Nolan Kohan:
La magie de Noel et la Princesse du Clair de Lune
Une ancienne légende raconte qu’autrefois vivait à Althaia la Romantique, une jeune orpheline. Agée d’à peine quinze ans cette dernière avait perdu ses deux parents dans un terrible incendie et était à présent contrainte à la mendicité pour subsister. Cependant malgré son extrême pauvreté, la jeune fille qui se nommait Clara avait toujours le sourire aux lèvres et se montrait douce et aimable envers autrui, aussi rayonnante que l’astre de la nuit, à tel point que les villageois la surnommaient « la princesse du clair de Lune ».
L’hiver venait de commencer et c’était le jour de Noel, Althaia grouillait d’activité et les gens se pressaient dans les boutiques afin d’y faire quelques emplettes et acheter des cadeaux pour leur famille et leurs amis.
Clara observait leur va-et-vient incessant et la plupart d’entre eux était trop absorbé par leur activité pour lui accorder la moindre attention. Son cœur se serra à l’idée que cette année, elle allait passer la fête de Noel en compagnie des rats et des souris qui couraient sous le plancher de sa chaumière délabrée.
Elle avait eu beau mendier toute la journée, l’argent récolté ne suffirait même pas à s’offrir un simple repas et son estomac grondait de faim.
Fatiguée et affamée, elle décida de rentrer bredouille chez elle, évitant de lorgner les victuailles et les gâteaux qui garnissaient les devantures des vitrines des magasins. En croisant des parents avec leurs enfants et des couples d’amoureux, elle baissait les yeux et son cœur se serrait de chagrin à l’idée qu’elle ne reverrait jamais les êtres chers. Une fois rentrée chez elle, la jeune fille avala à la hâte un morceau de pain rassis, le seul aliment dont elle disposait pour son maigre repas de Noel. Sa modeste demeure ne comportait presque pas de meubles et elle n’avait même pas pu s’acheter ni décorer un sapin. Dehors, le ciel d’hiver était sombre et seule brillait la pleine lune, illuminant de sa lumière diaphane les ténèbres de la nuit.
Dehors, l’air était frais, mais nul flocon ne tombait, Althaia la Romantique ne connaissait que rarement des hivers enneigés, ce que Clara regrettait car elle adorait la splendeur étincelante des paysages recouverts de neige.
En observant la beauté opalescente de l’astre de la nuit, Clara se surprit à faire une prière pour cette nuit de Noel. Les richesses et la gloire lui importaient peu et les seules choses qui avaient une valeur à ses yeux étaient l’amour d’une famille et la chaleur de l’amitié.
Cette nuit-là, la douce enfant se mit au lit de bonne heure, espérant trouver rapidement le sommeil. Alors qu’elle venait de s’endormir et qu’il approchait minuit, celle-ci fut soudain réveillée en sursaut par des grattements sur le plancher.
Clara se redressa et à travers la semi-pénombre qui régnait dans la pièce, elle distingua la forme d’une petite souris blanche qui se tenait au pied de son lit. La petite créature la fixait de ses prunelles rougeâtres et soudain cette dernière prit la parole d’une voix criarde.
- Tu t’appelles bien Clara, celle que tout le monde surnomme la Princesse du clair de Lune ?
La jeune fille crût qu’elle allait tomber de son lit en voyant cela. Quoi ! Une souris qui parle ! pensa elle en prenant un air abasourdi. - Je t’ai posé une question, est-ce que tu es Clara, oui ou non ? reprit le petit animal en se juchant sur ses pattes arrières pour mieux observer son interlocutrice.
- Euh oui, mon nom est bien Clara mais c’est la première fois de ma vie que je vois une souris qui parle !
- Il faut bien un début à tout, reprit la souris en couinant. Mon nom est souricette et j’ai été envoyée sur Armanda par la Reine Diamant blanc, souveraine du Royaume de Lune d’argent. Un terrible danger nous menace et je dois t’emmener avec moi sans perdre une seconde ! Viens, suis-moi.
- Quoi ? Moi vous accompagner ? Mais c’est impossible, je n’y comprends rien et qui est cette Reine Diamant blanc, c’est la première fois que j’entends parler d’elle ! Et pourquoi moi d’abord ?
La souris commença à s’impatienter et tira Clara par le bas de son pyjama avec ses petites dents et l’emmena dehors. - Selon une antique prophétie, notre monde ne peut être sauvé que par la prière d’une jeune fille au cœur pur. Cette élue nous l’appelons la princesse du clair de lune et nous pensons que c’est toi.
Clara n’en croyait pas ses oreilles, tout d’abord une souris parlante était apparue dans sa chambre et maintenant voilà qu’elle lui parlait d’une prophétie dont elle serait l’élue. C’était à n’y rien comprendre, il devait s’agir d’un rêve. Souricette effectua un étrange rituel et soudain un magnifique bateau volant, scintillant d’une lueur bleutée descendit du firmament et se posa sur le sol juste devant leurs pieds.
- Voilà notre moyen de transport, c’est un bateau stellaire, entièrement fait en poussières de rêves et d’étoiles, je t’emmène jusqu’au palais de la Reine qui se trouve sur la lune. Clara hésita un peu mais la souris, qui était vraiment autoritaire malgré son gabarit minuscule, la poussa à l’intérieur du vaisseau qui aussitôt s’envola en direction de l’astre lunaire. Ils parvinrent très rapidement à destination car le bateau volant pouvait voyager à la vitesse de la pensée.
Une fois sur place, la jeune fille fut éblouie par la magnificence du palais de la Reine Diamant blanc, qui semblait taillé dans un cristal gigantesque et qui scintillait de mille feux. La souveraine elle-même était d’une époustouflante beauté, aussi irréelle que les créatures enchanteresses surgies des songes. C’était une Elfe et sa longue chevelure qui formait une cascade de boucles immaculées tombait jusqu’à ses chevilles. Elle portait une robe confectionnée dans une étoffe aussi soyeuse et brillante que les reflets moirés de la lune sur les eaux d’un lac millénaire.
La Reine s’approcha de l’humaine en souriant et lui dit de sa voix cristalline :
- Merci chère princesse du clair de Lune d’être venue pour nous secourir. Toi seule a le pouvoir de sauver notre monde de l’anéantissement et de la cruauté de la terrible Reine Diamant Noir, ma sœur jumelle. C’est la raison pour laquelle j’ai envoyé le général de mon armée, Souricette sur Armanda pour te ramener à nous.
Puis le visage sublime de la reine elfe arbora une expression de tristesse et ses prunelles céruléennes s’emplirent de larmes : - Tout d’abord, laisse-moi te raconter la tragique histoire de notre peuple. Autrefois, nous étions deux princesses jumelles et lorsque nos parents décidèrent de partager leur royaume en deux parts égales ; j’obtiens la partie lumineuse de la lune tandis que ma sœur obtint la face obscure. Nos parents nous donnèrent également deux diamants, sources de notre puissance pour que l’utilisions afin de gouverner en paix. Les années passèrent sans problème majeur, mais un jour Diamant noir décida que ce partage était inéquitable et envoya son armée pour envahir mon royaume. Ma sœur avait utilisé la ruse afin de s’emparer de mon diamant blanc ainsi que de la pierre précieuse d’autres souverains, comme le Saphir des mers lunaires du Roi humain et du Rubis sanglant du prince Vampirique qui règne sur le monde souterrain de la lune. Armée de tels pouvoirs nul ne peut s’opposer à sa puissance et les pierres dérobées sont sous bonne garde, nul n’est parvenu à les récupérer. Tu es notre seul espoir, toi seule peut ramener la paix sur notre monde et c’est durant la nuit de Noel que la magie est la plus forte.
C’est alors que Souricette prit la parole et dit de sa voix criarde :
- Majesté, il faut faire vite ! Lorsque la nuit de Noel sera terminée, la domination de la méchante reine sera totale et nous serons ses esclaves pour l’éternité. Je vais vite conduire cette jeune fille afin qu’elle affronte les rudes épreuves qui l’attendent et je l’aiderai du mieux possible à les réussir !
En entendant ces paroles, Clara se mit à trembler de peur. Jamais elle n’aurait le courage ni la capacité à réussir ce que l’on attendait-elle. Après tout, celle-ci n’était qu’une jeune fille ordinaire et ne possédait aucun pouvoir ! La veille encore, elle mendiait dans les ruelles sordides d’Althaia pour récolter de quoi s’offrir une maigre pitance. Il devait forcément s’agir d’une erreur. - Majesté, dit-elle en pleurant à chaudes larmes. Il est impossible que je sois l’élue de votre prophétie ! Je ne suis qu’une jeune fille ordinaire, une orpheline et une mendiante, dénuée du moindre talent ! Je suis incapable de réussir ces trois épreuves !
La reine diamant Blanc la regarda avec bienveillance et dit avec douceur :
- N’aies pas peur, tu en es capable. Suis ton cœur et laisse le destin décider. J’ai confiance en toi, je sais que quoiqu’il arrive tu feras les bons choix.
Ensuite, la reine fit un signe de la main et un tourbillon de lumière éblouissante entoura Clara, à tel point que cette dernière dû fermer les yeux pour ne pas être aveuglée. Quand elle les rouvrit, la souveraine et son magnifique palais de cristal avaient disparu et l’adolescente se trouvait à l’orée d’une sombre forêt, avec pour seule compagnie, Souricette perchée sur son épaule.
- Allons-y, dit la souris. La cruelle Reine a dissimulé le diamant qu’elle a volé à ma souveraine quelque part dans cette forêt et nous devons le récupérer. Cela ne sera pas une tâche aisée et je m’attends au pire, restons sur nos gardes.
La jeune fille et sa compagne pénétrèrent dans les entrailles sylvestres ; l’endroit était lugubre et il régnait un mystérieux brouillard. La faune et la flore semblaient endormies et seul résonnaient les murmures du vent qui ressemblaient à de longs sanglots. Plus elle avançait, plus Clara se sentait envahie par une profonde mélancolie et ses membres étaient engourdis par une étrange torpeur.
A un moment, elle tomba à genoux, incapable de continuer et son cœur lui parut soudain s’emplir d’un immense désespoir, comme si ses souvenirs tristes remontaient d’un seul coup. La jeune fille se remémora sa douleur à la mort de ses parents, sa solitude et sa souffrance de vivre seule et contrainte à la mendicité.
Soudain, pendant que cette dernière se laissait aller à ses sombres sentiments, trois ombres fantomatiques s’approchèrent d’elle, en poussant des hurlements sinistres.
- Ce sont les Melancholias, s’écria Souricette. Ce sont les esprits de la mélancolie et plus tu te laisses aller au désespoir, plus elles grandissent et deviennent puissantes en se nourrissant de tes souvenirs tristes ! Il faut que tu résistes, penses à des souvenirs heureux qui te tiennent à cœur !
L’humaine se rappela ses parents, la tendresse de sa mère, le courage de son père et une douce chaleur l’envahit et une aura de lumière l’entoura, chassant les esprits mauvais. C’est alors qu’elle vit juste devant elles les silhouettes de ses deux parents.
- Père ! Mère ! Vous êtes là ! dit-elle en précipitant dans leurs bras et en pleurant de joie. Sa mère l’embrassa en souriant et répondit gentiment :
- Ma chérie, nous sommes des souvenirs de ton passé, quoiqu’il arrive tu ne dois plus souffrir de notre perte car nous serons toujours avec toi, nous vivons éternellement dans ton cœur. Chaque fois que tu penseras à nous, nous serons présents à tes côtés. Promets-nous d’être forte.
La jeune fille promit et versa une dernière larme qui se transforma en pierre précieuse. C’était le diamant de la gentille Reine que sa sœur maléfique avait volé. En écoutant son cœur et en luttant contre sa tristesse, Clara était parvenue à le faire apparaître. Pour la quête suivante, Souricette emmena l’adolescente jusqu’à un vaste océan et dit que le Saphir du Roi des humains se trouvait caché dans les profondeurs marines. Clara ne savait pas nager et craignait de ne pas pouvoir surmonter cette épreuve. C’est alors qu’une sirène apparut et donna à la jeune fille un breuvage qui la métamorphosa provisoirement en ondine afin qu’elle puisse s’emparer du Saphir.
La dernière épreuve consistait à récupérer le rubis du prince vampirique dans des souterrains. Mais pour cela, Clara devait tromper la vigilance du gardien qui montait la garde devant la pièce où la pierre précieuse se trouvait.
C’était un cyclope repoussant et mesurant plusieurs mètres de haut et la jeune fille ignorait comment en venir à bout. Mais souricette qui avait de la suite dans les idées lui proposa de chanter une berceuse enchantée pour endormir le gardien. C’est ainsi que l’adolescente pénétra dans la pièce et trouva le rubis, ainsi qu’un très beau jeune homme prisonnier. C’était le fils du Roi et de la Reine des humains et la méchante souveraine Diamant noir le retenait captif pour l’obliger à épouser sa propre fille.
En le voyant Clara sentit son cœur battre plus vite et ses joues s’empourprer de timidité. Mais l’heure n’était pas aux bavardages et le général souris s’empressa de vite les ramener au palais de la souveraine Diamant blanc. Il fallait faire vite, la nuit de Noel était presque finie et avant le lever du soleil, la jeune fille devait utiliser le pouvoir des pierres et faire un vœu pour défaire le maléfice de Diamant noir.
Une fois là-bas, l’humaine constata que la terrible Reine s’y trouvait déjà et retenait les autres souverains ainsi que sa jumelle en otage.
L’elfe noire, aussi ténébreuse que sa sœur était lumineuse éclata de rire et ordonna à l’humaine de lui remettre les pierres, sinon elle les tuerait. Clara refusa fermement et dit qu’elle userait de leur pouvoir pour la défaire, c’est alors que la vilaine souveraine lui dit d’un ton mielleux :
- Mais ma pauvre enfant, si tu utilises le pouvoir de ses pierres pour faire un vœu, tu ne pourras plus jamais rentrer sur Armanda. Alors que si tu m’obéis, je m’arrangerais pour te ramener chez toi et te rendre riche et puissante.
- Je m’en moque, s’écria Clara. La seule chose qui m’intéresse est que ce monde redevienne meilleur et elle se concentra pour faire son vœu.
Soudain, un bruit épouvantable retentit et la jeune fille entendit les hurlements de rage de la méchante Reine avant de s’évanouir.
A son réveil, elle était seule dans sa chaumière. C’était le matin de Noel et dehors, il neigeait ! Était-ce un rêve ? Clara n’en savait rien. Brusquement, quelqu’un frappa à la porte et elle vit un jeune homme, semblable au prince de son rêve qui apportait avec lui un sapin de Noel et des victuailles. Une souris blanche se trouvait sur son épaule !
Ce dernier la regarda en souriant et lui dit d’une voix douce :
- Joyeux Noel Clara !
Conte n°2
Kalyna Vallael:
Dans le monde astral une bataille sévit entre Origine et Nif à chaque année. On le remarque par la température qui chute durant la période que les Armandéens ont fini par appeler « Hiver ». En effet, ceux-ci ont oublié pour quelles raisons les saisons existent et ont inventé toutes sortes d’histoire pour expliquer ce phénomène. Or, ce ne sont pas les Esprits qui ont créé le printemps, l’été, l’automne et l’hiver et il est faux de croire qu’il y ait un lien avec le positionnement du soleil.
Écoutez bien…
Nif veut régner sur Armanda et tout ce qui existe. Mais contrairement à Origine qui préfère laisser le libre-arbitre à ses créations, il désire le pouvoir et régner sur tout ce qui bouge. Non! Sur tout ce qui bouge ET qui ne bouge pas. Il aime le chaos, la destruction et la terreur. À chaque année, Nif finit par se défaire de ses chaines et à reprendre de ses forces. Au même moment de l’année ou presque, il s’attaque toujours à son jumeau dans l’ultime but de l’anéantir et de prendre sa place. Malheureusement, ou heureusement, ils ne peuvent pas être réellement détruits. C’est ce qui explique ce cycle… sans fin?
Pourtant, le printemps n’est jamais sûr d’arriver. Origine doit se battre contre son frère qui vole les rayons du soleil. En plus de devoir se défendre, il doit projeter de la chaleur sur son Monde s’il ne veut pas le voir geler complètement. Les deux frères sont de puissance égale en théorie, mais que faire contre la fourberie?
Il faut l’aider! Oui, ce sont les Armandéens qui pèsent dans la balance de ce combat. Chaque bonne action et chaque geste d’entraide repoussent le frère du chaos. Ce n’est pas pour rien qu’on demande aux enfants de rester sages, même si on ne connait plus la véritable raison. Les gestes de construction, l’harmonie et la joie de partager emmènent Origine à pouvoir emprisonner à nouveau Nif et ainsi à libérer les pièces du soleil qu’il a dérobées.
Avez-vous été suffisamment sage cette année?
Conte n°3
Lewyn Vilaric:
Alors que les guerres s'éternisaient au sein de l'alayie d'antan... Un homme, un simple père de famille, un fermier honnête et pieux envers l'unique décida de prendre les armes. Des infidèles le menaçaient lui, sa famille ainsi que tout les habitants de sa province natale. Il prit donc les armes, et adressa un dernier au-revoir à sa femme et à son fils. Leurs promettant qu'un jour il reviendrait, et qu'ils pourraient vivre en paix. Ainsi il partit à la guerre, décidé qu'il était à se battre pour qu'ils aient un avenir paisible, et que le monde soit meilleur.
Ainsi il devint soldat pour protéger les siens et se battre au nom du Néant, et très vite pour sa bravoure et pour son zèle il fut récompensé par le don d'une armure de chevalier… Depuis le temps passa et les guerres s'enchaînèrent. Il ne compta plus le nombre d'hommes ou de femmes qu'il avait tuer. Son épée ensanglantée avait prit la vie un nombre incalculable de fois, et son armure était dorénavant marquée de manière indélébile par les batailles. De l'homme qu'il était auparavant il ne restait plus rien, l'omniprésence de la mort… Le fracas de la bataille l'avait durablement marque, et à tout cela il avait prit goût d'une certaine manière.
Il ne se sentait vivant que lorsque les coups d'épées pleuvaient, il ne craignait pas la mort car il dansait avec elle à chaque fois qu'il combattait… Mais pourtant il était un tout autre homme quand il ne se battait pas, et surtout quand il pensait à la famille qu'il avait laissé derrière lui. Son fils, sa femme… Tout deux lui manquaient, mais c'est aussi pour eux qu'il se battait au final, oui c'était pour eux qu'il se battait. Ainsi les années passèrent alors qu'il se battit de toutes ses forces, et de toute son âme pour ce qui lui semblait juste… Ce jusqu'au jour où il put enfin rentrer chez lui…
Il revenait ainsi à la ferme où vivait sa femme, et son fils. Cela faisait dorénavant 8 ans qu'il ne les avaient pas vu. Et il était étrangement plus angoissé à l'idée de les revoir qu'à l'approche d'une bataille prochaine… Mais il était trop tard pour fuir de toute manière, et bientôt le moment fatidique arriva. Il était à peine à un cinquantaine de mètre de sa maison quand ils l'aperçurent enfin tout deux. Leurs sourire... Le sourire des deux êtres qu'il aimait le plus au monde témoignait de la joie qu'ils ressentaient en le voyant enfin revenir...
Mais pour sa part en les voyant ainsi son cœur se serra… Il pensa à ces dernières années, à l'homme qu'il était devenu, au sang qui tâchait ses mains dorénavant... Et il réalisa une chose. Il ne pourrait jamais revivre comme avant… Cette vie n'était plus pour lui, et il ne saurait que leurs faire du mal. Il sut qu'ils vivraient mieux sans lui… Car il n'était plus l'homme qu'ils avaient connu autrefois, cet homme là était mort...
Ainsi il les regarda une dernière fois pour graver dans son esprit la vision de sa femme et de son fils souriant et heureux. Il les regarda ainsi puis se retourna. Il partit, et ne revînt jamais...