Chess regardait au loin les lumières scintillées derrières cet épais blizzard. Il était bien sûr arrivé avec d'autre sur cette étrange continent, dont une autre elfe et sa jeune amie humaine, Luna. Cependant, le Sans clan avait décidé de partir avec Freki en éclaireur. Son loup l'avait emmené jusqu'ici. Avec la visibilité amoindrit, le canidé avait été d'un grand secours pour arriver jusqu'ici. Ce dernier était maintenant partit chercher Luna. L'archer avait pris la décision de faire ce périple à la suite de son réveille abrupte, au sommet d'un arbre, par un rire.

''HOHOHO''

Il avait entendu des cris d'elfe. Levant la tête pour regarder ce qui se passait, Chess vit un traîneau, remplis d'elfe et d'un gros bonhomme vêtu de rouge, tirer par des cerfs volants(jeu de mot) passer à une vitesse fulgurante. En fait, c'étaient plutôt des rennes et non des cerfs. Une chance qu'il avait de bons yeux. Suivant son instinct, il se mit en route pour sauver ceux de sa race. Il était aussi curieux de voir ce que ce gros barbue voulait avec des elfes. En chemin il avait rencontré sa jeune amie. Ensembles, ils avaient rencontré une elfe, mais il ne se souvenait plus de son nom. Ils avaient fait la traversée jusqu'à ce continent de froid et de glace et le Sans clan était partie devant suivant son loup.

Regardant toujours les lumières scintillées, Chess remarqua que le blizzard c'était calmé. C'est alors qu'il entendit un bruit derrière lui. Le sylvain se tourna flèche et arc à la main, visage tendu, il était prêt à se défendre.

Luna grelottait dans tout ce blanc. S'il y avait une saison qu'elle aimait le moins, c'était bien l'hiver. Il pouvait être agréable d'observer les flocons virevolter au gré du vent lorsqu'on était bien au chaud chez soi, mais lorsque l'on est à l'extérieur parmi cette neige, c'est toute une autre histoire. Heureusement, elle avait "emprunté" une cape bien chaude à une dame, ornée de breloques d'or, qui en magasinait une autre et la fillette avait déterminé qu'elle n'en aurait plus besoin. Même principe pour les bottes qu'elle portait aux pieds et quant au vêtements chauds qu'elle avait. C'est ainsi vêtue, et en compagnie de Chess et de quelques autres personnes, qu'elle mit pied sur le nouveau continent. Pourqui avait-elle décidé de se joindre à eux? Premièrement, parce qu'elle n'avait rien de mieux à faire... Deuxièmement, la rumeur courait comme quoi la magie de Noël n'était pas si merveilleuse que ça et qu'il se passait des trucs louches chez le Père de Noël. Elle était là pour en avoir le coeur net.

Elle fit un pas en avant et et son pied s'enfonça dans la mer de neige. C'était horrible toute cette neige. Elle lâcha un soupire de soulagement lorsque le blizzard s'arrêta. Une chose était certaine, l'archère avait bien hâte d'arriver dans l'antre du bonhomme vêtu de rouge.

- Chess, attends moi! s'écria Luna.

Se battant contre le manteau blanc, elle ne remarqua pas le bruit provenant de derrière et se retourna, surprise, lorsque l'elfe brandit son arme.

Tobold est partie en voyage d'étude aux royaumes des Elfes. Avec ces RP qui arrivaient les uns après les autre il se devait de connaitre ces personnages pour lui mythique. Son voyage d'étude se passe bien, il est entouré d'Elfes prêt à l'aider pour lui faire connaitre leurs civilisation. Ils lui donne même un chapeau qui lui dissimule ses oreilles; Quand soudain il se retrouve avec une multitudes d’être sylvains prit au piège, puis emmené vers une destination inconnue, une razzia?

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Tobold se retrouve toujours avec son chapeau d'Elf, enchainé par les pieds à une table, enchainé comme une multitude Elfes.

"Vous devez faire des jouets, et même mieux en créer, vous aurait le droit à un sourire" leur dit un être chevelu et hideux, armé d'un fouet, faisant une horrible grimace!

Autour de lui les Elfes se mettent à travailler. Alors Tobold réfléchit et à l'aide de morceaux glanés sur la table il crée vite fait deux poupées, il pense à appeler la fille Byrba et le garçon Tenk, quand une elfes dit : "Oh elle ressemble à Esmelda!" et un Elfe répond : "lui c'est Kylian tout craché."

Tobold pense qu'avec tous ces outils et ces jouer il y aurait peut être........

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Soudain Tobold se réveille, un rêve ce n'est qu'un sale rêve, peut être prémonitoire? Il faut en avoir le cœur net. Des Mangroves se lève de plus en plus inquiet..........Range ses maigres affaire, puis s'enfonce dans la nuit.

Il y a quelques chose de pourrie dans le royaume du Père Noël

Une brume épaisse et cotonneuse enveloppait les environs. Le sol blanc et doux s'étendait, silencieux, jusque sur les hauteurs rocheuses d'un pic singulier. Neige ? Montagne ?
N'était-elle pas en forêt quelques secondes plutôt ? Loin en contre-bas, elle aperçut l'horizon reconnaissable de la mer.

...


Que faisait-elle ici ? Les rouages de sa mémoire refusait obstinément de se dégripper. Impossible de passer outre le noir qui s'était fait dans son esprit. Il manquait un pan de l'histoire.
Elle s'était retrouvée là, plantée sur ses deux pieds au milieu de nulle part, avec pour seul indice une énorme canne en sucre d'orge serrée dans sa main droite.
Althaïa la considéra avec suspicion, la tourna dans tout les sens. Non, il n'y avait rien de magique là dedans. Mais la vision du paysage désolé qui l'entourait l'empêcha cependant de la projeter au loin. Un quelconque outil, aussi pathétique soit-il, était toujours mieux que rien.
La Dame de Fer s'enfonça dans les vapeurs gelées, jusqu'à distinguer, au loin, quelques lumières. L'endroit était habité ? Quelques instants après, de petits points sombres apparurent entre deux rochers, droit devant, marchant vers le sommet.
Althaïa considéra la situation : quelque soit la raison de sa présence en ce lieu fort étrange, elle ne pouvait être lié qu'à la bâtisse qui trônait là-haut. Et elle n'était apparemment pas seule à s'en soucier !
Lorsqu'elle fut suffisamment près du groupe, une odeur familière vint lui chatouiller les narines : elfe !
Des elfes... et... des humains ? Drôle de compagnie. Enlevant la neige qui s'accumulait sur son armure, Althaïa se résolut à résoudre le mystère qui planait sur cette situation irrationnelle.
La vampire plissa les yeux pour se focaliser sur eux, se glissa derrière un rocher, tenant toujours sa canne à la main. De rocher en rocher, sans un bruit, elle profita du blizzard pour les suivre comme une ombre. Puis, à mis chemin, la tempête glaciale se calma. Elle s'était approché des arpenteurs et pouvait dès à présent voir distinctement leurs traits : aucun qu'elle ne connaissait...
Il y avait un peu d'agitation, là-haut. On entendait du bruit. Des bruits d'outils, des musiques niaises et une bonne odeur de sucre cuit. Des cris, aussi. Et une drôle de trame magique qui ne ressemblait à rien de connu.
Althaïa secoua la tête. Le monde devenait fou.
...Quel jour était-on déjà ?

Il y avait quelque jours Alford avait décroché un contrat particulièrement hors-du-commun. Un homme lui avait demandé dans un village quelconque plus où d'élucider le mystère qui se tramait derrière le père noël! Il paraîtrait selon certain rumeur que le soit-disant gentils papa noël emploierait des esclaves pour faire son travail, après avoir appris cela le mercenaire était assez surpris, et après une longue enquête qu'il avait mené. Il s'avérait que tout cela était vrai! Il avait donc reçu pour mission de la part de son client de mettre fin aux agissements infâmes de ce monstre se cachant sous un déguisement de tendresse, et de générosité!

Il était sur cette île depuis plus longtemps que les derniers arrivant elfique, et aventuriers de passage sans doute. Il était restait ici en éclaireur pendant plus d'une semaine. Il ne se décida a agir qu'il y a quelque jours lorsque le dernier arrivage de travailleur elfiques débarqua. Qui sait? Il pourrait peut-être profitait de cela, et des aventuriers qui arriverez bientôt au loin pour sonner le glas de cette usine, et libérer tous ses elfes innocents des mains de leurs oppresseur à barbe blanche.

Il se consacra donc à entrer dans cette usine sous la couverture bien ficelé d'un mercenaire envoyé par un riche noble qui a un gosse particulièrement admirateur du père noël, pour s'assurer que ses cadeaux puisse bien être produits à temps, et aussi pour un autographe du père noël. Il se contenta pendant le premier jour de regarder les elfes à la tâche, et d'aller demander l’autographe du père noël a rapporté a son soit-disant "client" .

Mais au final le père noël semblait ne pas vraiment se méfier de lui, et ne prêta pas plus attention que cela à la présence du mercenaire qui mima pendant son son séjour son travail d'inspecteur. Il le fit même, et il s'attarda un temps à regarder la qualité des jouets, le taux de production, et aussi l'état de l'usine pour faire un rapport au final assez positive au père noël, et le prévenir que son "client" sera satisfait si il maintient cette allure, et se montrera sans doute très généreux! Cela ne lui plaisait pas de mentir, et de jouer le larbin de cet affreux vieil homme, mais il le devait pour être là quand le moment sera venu, et accomplir sa tâche...

Ce moment allez sans doute bientôt arrivé, peut-être? En tout cas il attendait proche de l'entrée de l'usine ce jour-ci, faisant semblant de surveiller les travailleurs.

Il espère que sa patience sera bientôt récompensée...

{hrp: désolée pour le retard :S j'espère que ce n'est pas trop tard et que ma réponse vous plaira :S}

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Depuis quand était il partit ? Deux peut être trois semaines ? Il ne saurait plus le dire, il avait cessé de compter après le huitième jour de traque. Matis et ses trente soldats avaient été envoyés dans le nord pour pourchasser des unités d’Alayens et résoudre un problème assez étrange. De nombreux elfes avaient disparu dans ce coin, des enlèvements principalement mais aussi quelques meurtres assez barbares. Nombreux étaient les mercenaires qui furent envoyé par de riches elfes pour enquêter sur cela, et l’armée impériale avait jugée bon de s’impliquer, pas trop mais quand même.

Et donc le voila, avançant dans le froid mordant du nord lointain, accompagné de trente soldats qui se demandaient encore ce qu’ils fichaient là alors qu’ils étaient au chaud il n’y avait pas si longtemps. Avant que le groupe ne parte, Matis avait fait porté des modifications à leurs équipements pour les préparer au froid. De long manteau rembourrés étaient maintenant disposé par-dessus leurs armures, et de lourds gants et bonnets de laine et de coton leur avait été offerts. C’était le minimum dans ce genre de situation, et Matis avait fait ce qu’il fallait pour que ses hommes ne souffre que peu de ce séjour glacial.

Mais, en plus de l’armée et des enlèvements, il y avait une autre raison au fait que Matis se soit porté volontaire pour cette mission. Une certaine Rebrylla Dessa s’était, encore, fait la malle. Mais cette fois elle avait quand même prit le temps de le prévenir. Et le temps que l’information arrive jusqu’à lui elle était partie depuis quelques heures. Quelques heures d’avance qui s’étaient muées en jour devant la lourdeur de l’administration impériale. Mais il avait réussit, et aujourd’hui il sentait sa proie proche. Et il lui mettrait la main dessus, non mais sans blague, on ne partait pas ainsi sans prévenir ni quoi que ce soit. Peut être que la jeune femme n’aimerait pas cela, mais il n’en avait cure, s’il fallait la saucissonner et l’attacher à l’arrière de son cheval, alors il le ferait. Pas question que la jeune femme, qui était nettement plus âgée que lui, ne soit une nouvelle fois blessée.

Alors qu’il scrutait une montagne au loin il entendit des chants étranges, rien de connu jusqu’alors. Mais il sentait qu’il n’était pas le seul à avoir été attiré jusqu’ici, il y avait au moins Alford, Rebrylla et des Alayens. Le premier il l’avait su car il lui avait dit, la seconde s’était moins claire, et les derniers. Et bien il les traquait pour les empêcher de nuire plus que de raison. Mais il sentait qu’il y avait d’autre personne, pourquoi ? Il ne saurait le dire, disons juste qu’il se fiait à ses tripes. Et il y avait eu trop de disparition d’elfe pour que les Elfes ne bougent pas.

Du haut de sa colline enneigée, et alors que la neige tombait tel un châle de pureté sur l’environnement, il observait les alentours à la recherche de ses proies. Il n’était pas bon pour la chasse, mais là s’était différent, peut être que les Alayens n’avaient pas pris les mêmes dispositions que lui pour se faire plus discret. Peut être que Rebrylla avait fait de même mais il en doutait. Elle s’était une traqueuse. Quant à Alford, aucun doute que le mercenaire avait trouvé un plan pour se mettre au chaud tout en attendant le bon moment pour résoudre cette affaire. Il n’en serait pas à son premier coup d’essais. Tout à coup il repéra un mouvement furtif non loin de lui.

Il enfonça sa tête dans sa capuche et vérifia que son équipement était bien harnaché. Puis, dans un silence assourdissant, il entraina ses soldats vers ce qu’il avait vu. La neige était présente et rendait leurs mouvements plus difficile et lourd, mais ils essayaient d’être le plus discret possible. Chose quasi-impossible pour le capitaine. Mais il s’y essaya quand même. Finalement et après cinq minutes de course semi silencieuse, d’après Matis tout du moins, il s’arrêta proche d’un arbre qui avait changé ses feuilles vertes par de la neige. L’ensemble de ses hommes tentèrent de se fondre dans le décor pour se faire moins visible et tenter de trouver des traces du passage d’Alayens, ou de tout autre responsable des disparitions des elfes. Matis quand à lui regardait les alentours, mais pas pour la même raison, il savait qu’elle était ici. Ou tout du moins il la sentait.

Rebrylla ! Je sais que tu es ici et que tu nous a vus arriver ! Rejoins nous vite, y’a sans doute des alayens dans le coin ! Ne me force pas à venir te chercher, tu sais que ça ne m’arrêtera pas.

Il avait parlé fort certes, mais pas assez pour le crier sur tous les toits. Les alayens étaient sans doute dans le coin et il savait que leurs équipements étaient dangereux pour les Elfes à cause de la magie qui coulait en eux. Il l’avait déjà vu, et il ne voulait pas que l’une de ses soldats souffre de ce genre de blessure. Mais bien entendu, avec sa tête de mule, elle n’accepterait pas que le jeune homme ne s’en fasse pour elle. Tant pis, il la protégerait comme les autres, contre sa volonté s’il le fallait.

Pas de repos pour les héros guerriers. Une guerre en entraînait une autre, oui; mais cette fois-ci, s'était différent. Le père Noël avait perdu l'esprit! Les elfes étaient des êtres de la nature, pas des marionnettes pour un humain pantouflard aux pouvoirs aussi joyeux pouvaient-ils être. A peine dans les murs de Gloria et remise de ses émotions, elle couru faire porter un message à Matis - bien sur pas directement - avant de rebrousser chemin avec d'autres personnes.

Ayant des heures entières d'avance sur son beau capitaine qu'elle adorait faire tourner en bourrique, elle s'engagea dans ce froid infernale et pourtant si délicat avec tant de poudreuse. Elle n'avait pas vraiment la tenue la plus belle qui soit, mais elle lui servait bien. Couverte de blanc de la tête au pied, mise appart son foulard rouge, elle sauta dans un arbre. Les bruits de la nature l'enchantaient, mais ils n'étaient pas les seuls à parvenir à ses oreilles. Matis.

C'est pas possible ça! Il va pas me lâcher.

Sautant de son arbre, elle croisa les bras. Elle les avaient entendu, lui et ses hommes. Il faut dire qu'il n'avait pas perdu de sa furtivité légendaire. Elle allait repartir plus haut dans les petites hauteurs, quand la voix du capitaine la stoppa. Serrant les poings, elle donna un coup de pied dans le vide, faisant s'envoler un peu de neige. Regardant derrière elle, d'où venait Matis, l'elfe hésita. Pourquoi rebrousser chemin ? Mais pourquoi laisser l'humain lui courir après ?

Tu me le payeras!

A son tour, elle avait hausser la voix, sans pour autant alerter tout le monde qu'y pouvait se trouver en ce lieu. Retournant sur ses pas, Rebrylla arriva presque furibonde en évidence devant lui. Les mains sur les hanches, elle tourna sur elle même, se montra d'un geste rapide de la main parant des pieds à la tête.

Comme tu le vois, je suis en vie, et entière.

Un léger sourire naquit sur son visage avant qu'elle ne décolle en courant. Trop de fierté, tue la fierté. Mais pas chez elle. Plusieurs voix sonnèrent à ses oreilles, quand elle tomba nez à nez avec plusieurs personnes. Glissant sur la neige, elle manqua de s’étaler devant son impératrice, avant de retrouver de justesse son équilibre. Un mal pour un .. mal, elle avait encore déserter les ordres de Matis qui n'allait pas du tout tarder à arriver. Oubliant totalement les coutumes, un peu inquiète surtout de voir la reine dans ce lieu étrange, elle l'aborda.

Votre majesté, vous allez bien ?

Vampire, humain, elfe.. Tous étaient présents. Elle haussa les sourcils, autant devant l'accoutrement de l'impératrice des elfes, mais aussi des petites douceurs tenus par le vampire. Restant bêtement plantée là, elle en oublia presque son capitaine qui arrivait en hurlant son prénom.

-Maître ! Des envahisseurs sont là !

Père Noël se retourna, ses petits yeux brillants luisant d’agacement. Oui, bien sûr qu’ils étaient là. Evidemment qu’ils venaient le déranger pendant son travail. Ne comprenaient-ils donc pas qu’il avait fait cela pour le bien des enfants de toutes les galaxies ? Il avait besoin d’elfes, il en avait pris. Armanda étant la dernière planète à disposer de troupes fraîches, il s’y était rendu sans attendre ; d’autant qu’il avait épargné aux elfes une mort douloureuse et inutile aux mains des alayiens. Et oui, il s’était renseigné avant de venir !
De ses longues enjambées, il s’approcha d’une fenêtre, jetant un regard méprisant vers les quelques vagabonds perdus près de sa porte d’entrée. Si peu nombreux, ils croyaient vraiment qu’ils pourraient le battre ? Quelle stupidité. L’humain idiot qui avait tenté de se rapprocher de lui était parmi eux, sans surprise. Père Noël connaissait ce genre d’individu au nez long, leurs mensonges sonnant si faux qu’ils auraient pu réveiller toute l’usine de lutins. Mais il l’avait laissé s’amuser. Après tout il était rare d’avoir de la visite, et jouer celui qui ne comprend pas pouvait être amusant. D’autant que l’arrogance et la prétention du prétendu mercenaire était cocasse. Au travers lui, son comportement, les indices rapportés par le lutin espion, il avait pu préparer, dans ses quartiers les plus secrets ; ceux auquel nul n’accédait, son armée.. Seule la silhouette massive du dragon aurait pu l’effrayer… s’il avait été mortel. Amusé, il l’observa déguster un des jeunes rennes apportés depuis peu, une nouvelle race qu’il souhaitait améliorer. Et bien, il n’en n’était pas à quelques cobayes près. Bientôt il rencontrerait ses vrais rennes, bientôt il aurait un adversaire digne de ses écailles. Très vite même…

-Lachez-les.

Les ? Oh, le messager savait fort bien de qui son maître parlait.
l'autre tourna les talons et s’éloigna prestement, allant transmettre les ordres de son supérieur.