En ce jour de foire Ostiz, et son escorte avançaient en bon rythme en direction de Caladon. Les sabots de leurs chevaux émettant un bruit régulier alors que les montures avancées calmement sur la route pavé qui se tenait devant l'une des entrées de l'harmonieuse, grande cité état et marchanda Armandéenne. Ce pendant qu'Ostiz regardait avec un calme observateur la cité état de loin, ce n'était à vrai dire guère la première fois qu'il venait à Caladon, et à chaque fois qu'il se rendait à cette cité il remarquait presque toujours les mêmes choses. une foule immense de marchand, et de voyageurs qui rentraient, ou sortaient de la cité, et probablement une foule tout aussi immense de passants à l'intérieur de cette dernière.

Surtout en ce jour de foire, autant dire le jour parfaite pour que les marchands puissent faire des profits, et pour que la foule puisse oublier son quotidien ordinaire pour se distraire dans les rues animés de la cité multiethnique. Ce qui était d'ailleurs une bonne manière notons le de contenter, et apaiser le peuple pour les dirigeants de la cité certainement. Après tout un peuple divertit, et apaisé par des jours de fête se montrait souvent moins difficile à l'égard de ces dirigeants. Une manière de faire donc à la fois altruiste, et pratique pour un dirigeant, ce même si ce n'était pas forcément à l'aspect pratique qu'avait pensé les autorités de Caladon, même s'il fallait avouer qu'affirmer qu'il n'y avait pas pensé paraissait surtout assez naïf...

Et alors qu'il pénétrait dans la cité avec son escorte il pu d'autant plus contempler le fait qu'il avait totalement raison à ce sujet. Il y avait tant de foules dans les rues qu'il serait certainement difficile pour un piéton de se déplacer, mais dans le cas d'Ostiz, et des quelques gardes du corps qui l'avaient accompagnés ils avaient la chance de disposer de chevaux, et de ce fait la foule avait tendance à légèrement s'écarter devant eux.

Précisons d'ailleurs que par réflexe Ostiz posa une main sur sa bourse car on ne savait jamais, un voleur serait certes idiots de tenter de voler un homme de haut rang comme lui devant ses gardes du corps, et il n'était aussi guère quelqu'un d'aisé à surprendre, mais des fois la vie ne manquait pas de surprise déplaisante, et il valait donc mieux de ce fait faire attention... Et ce genre de rassemblements de gens c'était après tout l’occasion idéales pour certains tires laines de faire de jolis bénéfices, donc il était tout à fait normal sachant cela de faire attention.

Mais de toute manière pour sa part il n'était pas vraiment ici pour la foire, mais pour améliorer ses relations avec les dirigeants de la cité marchands, et nouer quelques contacts avec quelques autres personnalités hauts placés de cette cités si possibles. Et la foire était une occasion parfaite pour cela, surtout que les esprits étant plus égayés, et étant bien vu le fait de participer à certaines mondanités Caladonienne c'était le jour idéal pour faire un peu de diplomatie... Il ne restait donc qu'à trouver une écurie où lui et son escorte pourraient déposer les chevaux, et ensuite aller fréquenter des gens "de bien" dans le langage bourgeois. En somme les riches, et nantis de cette cités avec qui il désirait nouer des liens plus étroits.

Spoiler:

Une fois n’était pas coutume il avait dû laisser sa régente à Aldaria pour une raison qui lui échappait encore un peu, peut être devenait il trop protecteur envers elle ? Pourtant il devait lui obéir, elle était sa souveraine légitime et de ce fait elle lui avait intimer l’ordre de protéger une délégation de diplomate de son Royaume vers Caladon. Pourquoi devaient ils rendre ? il n’en savait pas grand-chose et la discussion qu’il avait eu avec le chef de ce groupe n’avait pas apporter beaucoup d’eau à son moulin. Mais il n’en restait pas moins concentré sur ce qu’il devait faire avec son groupe. La protection des diplomates était sa priorité et décevoir sa souveraine n’était pas une option, aussi avait il prit les devants en expédiant quelques éclaireurs pour éviter les mauvaises surprises tout en se tenant sur ses gardes durant le long trajet. Il y avait encore beaucoup de brigand ou de fanatique de Vraorg qui trainait peut être dans le coin, il aurait été dommage de tomber sur plusieurs d’entre eux.

Mais, et contre tout attente, le trajet se déroula sans accrocs et ils purent profiter de la vue sur cette ville qui avait tant souffert et fait souffrir durant le règne du tyran blanc. Une ville qu’il ne supportait pas pour des raisons qui lui étaient propres, et pourtant il devait s’y rendre, protéger la délégation Aldarienne avec ses hommes et faire en sorte que tout se passe pour le mieux… Un travail comme un autre mais avec plus de retombé tout de même.

L’intérieur de la ville était en fête, chaque habitant du cru semblait faire ce qu’il pouvait pour éviter de penser aux problèmes du jour et même si cela le fit sourire il ne put s’empêcher de penser à ce qu’il pouvait se passer. Il resserra rapidement ses hommes autours de son précieux butin pour éviter qu’on ne le lui pique ou que ne les blesse. S’eut été dommageable. Quoi qu’il en soit le but du jeu était de trouver un chemin relativement sécurisé pour accéder à l’ambassade, on lui avait dit que ce serait là, ou tout proche, que les discussions auraient lieux aussi avait il pour objectif de s’y rendre le plus rapidement possible.

Mais quelque chose vint le perturber dans ses réflexions car il tomba nez à nez avec une autre escorte de la même envergure que la sienne, il s’agissait là de quelqu’un qu’il connaissait bien et dont il aurait dû se douter de la présence à cette réunion. Qui n’aurait pas pensé à l’inviter ? Lui surtout. Un homme qui, partant du poste de percepteur des impôts Impériaux s’était hissé au rang de diplomate des Gloriens ? Qui aurait laissé une réunion de la sorte se passer sans inviter le sieur Ostiz ? Personne n’aurait pris ce risque sans se soumettre à quelques problèmes.

En tout cas pas Matis.

Mais il revint à lui, lui adressant quand même un simple signe de la tête pour le saluer. Leur relation était étrange encore que pas tant que ça quand on connaissait les deux hommes… Mais il espérait au fond de lui-même qu’il ne lui causerait pas de problème aujourd’hui. Est-ce que tout pouvait, pour une fois, se passer comme prévu ?

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :

Ah les jours de fêtes. Elle adorait cela depuis toute petite quand à Glacern venait les moments festives, comme la sortie de l'hiver, le retour triomphale des jeunes gens devenus adultes en accomplissant leur rite de passage. Même si les fêtes de Caladon n'avait rien à envier à celles de la cité des montagnes désormais disparue, la Nordique prenait plaisir à voir les gens souriant, trinquant et riant ensemble. Une journée d'allégresse où tous partageaient le plaisir d'une merveilleuse et agréable journée, sans se préoccuper des tracas quotidiens de la vie ou des restes néfastes de la guerre qui se voyaient encore ou qui marquaient profondément les esprits.

Sighild était toute sourire, humant avec plaisir l'odeur des brochettes d'un étal tout proche. Cela ne valait pas les saveurs des venaisons et des gibiers qu'on mettait à cuire pour l'occasion mais elle sentait la salive lui monter en bouche. Craquerait-elle ou pas ? Car si elle était venue à Caladon, outre pour chercher de quoi s'occuper dans une quelconque mission à accomplir, elle se baladait pas loin de l'ambassade pour voir ou entendre des choses bien intéressantes à ses oreilles. Une Nordique d'ordinaire ne s'intéresserait pas à des conversations proche de la politique ou de la diplomatie. Là était tout l'avantage de sa discrétion par le biais de ses origines. Qui penserait qu'une Glacernoise glanait des informations tiens.

Se mordillant la lèvre inférieure devant l'indécision à prendre, elle finit par craquer et achetant une brochette de viande juteuse, qu'elle prit le loisir de savourer par petite bouchée, le temps de se balader ici et là non loin de l'Ambassade. Par les coeux que cette viande était moelleuse en bouche ! Tiens... mais parmi les cavaliers qui arrivaient, n'était-ce pas Crissolorio ? Sans doute accomplissait-il ses devoirs de gouverneur dans un but diplomatique. Elle fit mine de le regarder avec curiosité avant de reprendre son bonhomme de chemin. Après tout, elle n'était pas censé le connaître.

Elle allait terminer sa viande quand elle crut entendre un étrange sifflement venant de l'Ambassade. Avant de se demander ce que cela pouvait être, une explosion soudaine se produisit. Sighild se sentit prise dans l'onde de choc et quand elle cligna des yeux en se demandant ce qui venait de se passer, elle était dos à terre, couvert de poussière et de petits débris. Avant même qu'elle ne se redressa, les gens couraient déjà partout, en pleine panique. Elle manqua de se faire marcher dessus et quand elle se remit debout, elle avait déjà tourné sa tête vers le gouverneur. Sa haute taille lui permettait de voir au dessus du ballet des têtes paniquées.

Sans attendre, nageant presque dans le flot des personnes affolées, elle se dirigea vers lui. Il ne paraissait pas être seul. et déjà elle réfléchissait à la raison de sa venue vers eux. Les Nordiques étaient beaucoup portés sur la cohésion, donc pourquoi pas justifier un apport d'aide. Surtout que des chevaux après un explosion et une foule en plein délire de frayeur n'avait pas de quoi les garder calmes. Au contraire. S'ils venaient à prendre le mors aux dents....

Directives:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :

Matis Falkire était donc lui aussi présent à Caladon en ce jour de foire. Constatant donc naturellement cela Crissolorio resta calme en le regardant, mais lança tout de même un regard mesuré à ce dernier en le voyant. On pouvait dire que le commandant des lames écarlates aldariennes n'était pas quelqu'un qu'Ostiz appréciait particulièrement, on pouvait même dire qu'il lui vouait un polis mépris, mais au final ce n’était guère étonnant au vu de leurs antécédents commun. Le fait est que néanmoins étant donné que leurs empires à tout deux étaient en paix ils devaient bien cohabiter de manière civilisé les rares fois où ils se voyaient, et ce n'était peut-être pas plus mal finalement. Après tout ce n'est pas parce que l'on méprise quelqu'un que l'on doit forcément le tuer, ou vouloir lui nuire, de plus Ostiz serait tout à fait satisfait que Falkire l'ignore, ou se comporte du moins adéquatement tout simplement. Donc il n'avait pas envie spécialement lui aussi de chercher le conflit tant qu'il n'y était pas obligé.

Et il se contenta donc lui aussi d'un léger hochement de tête pour saluer le commandant Aldarien avec une certaine cordialité, visiblement le fait que ce dernier l'ait salué était une bonne chose, et Ostiz n'allait guère s'en plaindre. Il ne restait plus donc qu'à rentrer dans l'ambassade, et…

Crissolorio entendit soudainement un léger sifflement, et ne sachant pas ce que c'est mais trouvant cela inhabituel il fut tout à coup encore plus attentif aux environs, et c'est comme cela qu'il arriva à réagir assez rapidement alors que l'explosion eu lieu. Assez pour calmer sa monture alors que la foule alentours paniquait… Heureusement Ostiz étant assez expérimenté dans le domaine de l'équitation il n'eut guère de mal à faire ceci, et visiblement Falkire aussi était arrivé à maîtriser son cheval remarqua t-il en regardant les alentours pour apercevoir que venait vers lui Sighild une mercenaire glacernoise qui travaillait officieusement pour lui en tant qu'espionne, et là d'où devait venir l'attentat…

Ceci constaté il descendit donc prestement de son cheval pendant que ses gardes du corps faisaient de même pour les leurs, après tout être à cheval n'était pas forcément avantageux en cet instant, et après une rapide réflexion quand à ce qu'il convenait de faire maintenant...

Crissolorio ordonna simplement d'un geste à quelques-uns des gardes de sa petite escorte d'aller avancer prudemment vers les lieux de l'attentat pour vérifier ce qui se passait pendant que lui même abaissait la capuche de son manteau de brume pour devenir difficile à voir et prenait fermement en main son bâton de mage défendo, et les suivait ensuite doucement à une distance de sécurité bien évidemment tout en vérifiant au passage si Falkire, et Sighild allaient le rejoindre ce qui ne prendrait sans doute guère longtemps. Il tâchait ainsi de rester prudent, sans oublier que l'hérisson qu'il était voulait aussi avoir le fin mot de cette histoire, et si jamais il y avait danger il userait donc de defendo en réaction dans le cas où ce serait nécessaire. Quand à pourquoi il agissait ainsi véritablement...

Cela consistait en une simple réflexion teinté d'opportunisme... Car après tout qui sait? Ce qui venait de se passer pourrait aussi être une opportunité pour lui... On ne sait jamais après tout. Mais il se disait qu'avec un peu de courage il pourrait peut-être donc en profiter pour s'attirer les faveurs des autorités Caladoniennes à la fin de cette histoire. Alors s'il prenait quelques risques en faisant bien attention il pourrait peut-être obtenir un gain de cause finalement, à voir juste comment il pourrait exploiter possiblement la situation. Mais soyons sûr qu'il comptait bien tirer son épingle du jeu dans tout les cas. Tout en ne prenant pas trop de risque si possible bien entendu, même si un minimum serait tout de même nécessaire certainement.







Équipement utilisé :

Spoiler:

Directives :

Spoiler:

Matis cherchait péniblement sa route jusqu’à l’ambassade tout en gardant un œil attentif sur ce qu’il se passait autour de lui. Mais, même s’il se concentrait, il n’en restait pas moins un piètre observateur, pas encore totalement formée à cela. Aussi il n’eut aucun problème à s’en remettre à l’un de ses soldats pour garder un œil sur la foule. L’espace d’un instant il observa aussi l’envoyé de Gloria qui se trouvait non loin de lui quand une explosion terrible le sortit de sa tourmente.

Tout autour de lui sembla perdre l’insouciance qu’il possédait quelques instants seulement auparavant, comme si tout ce qu’il venait de voir n’avait jamais vraiment existé, comme si la vie elle-même avait été soufflée par l’explosion qui venait d’avoir lieu. Le commandant ne savait pas qui avait pu réaliser cet acte ignoble mais s’en prendre à la population un jour de marché et de fête était au mieux horriblement désolant. Mais il devait réagir vite, les chevaux s’agitaient dans tous les sens tout autant surpris que leur cavalier par ce qu’il venait de se passer. Ordonnant à ses hommes de se mettre en position autour de leur protégé, il envoya deux d’entre eux exploré le marché pour comprendre ce qu’il se passait quand il entrevit une nordique qui semblait se diriger vers Criss.

Il observa l’homme qui semblait s’équiper et filer vers l’ambassade, était-ce là encore un de ses trop nombreux tours ? A dire vrai il aurait aimé que ce soit le cas pour lui faire la peau une fois pour toute mais il y avait bien peu de chance que ce soit le cas. Il n’était pas fou, il ne se serait jamais mis autant en danger… Mais il se demandait bien ce qu’il avait pu voir pour courir de la sorte vers l’ambassade, certes il devenait difficile de le discerner à cause du manteau qu’il portait, mais il le voyait filler vers l’ambassade. C’était dans ce genre de moment que Matis devait prendre les devants et montrer à tous qu’il était de son devoir de comprendre ce qu’il s’était passé.

Observant son second dans l’escorte d’un œil impérieux, il lui intima l’ordre de protéger le convoi et les diplomates pendant qu’il se préparait lui-même à prendre la chasse de Criss et de ce qu’il pensait avoir vu. Sans perdre un instant il quitta son cheval pour se mettre à courir. Son armure D’Everelle sur le dos, Héritage et son bouclier Méduse dans les mains il se préparait déjà à combattre, c’était peut être trop de réagir de la sorte mais il ne voulait pas se faire prendre au dépourvu. Cela lui rappela l’époque où il chargeait encore l’épée au clair dans les rangs ennemis pour sa patrie et ses convictions. Tout cela n’avait pas vraiment changé, ce qui était différent c’était que les ennemis n’était plus vraiment visible. Mais dans cette course effrénée vers la vérité et le danger, il craignait de comprendre qui pouvait bien avoir fait cet attentat, était ce un moyen de mettre fin aux discussions entre les principales races et puissances de cette terre ? Sans aucun doute, il ne voyait donc qu’une seule personne souhaitant faire cela….

Equipement :

Spoiler:

Directives

Spoiler:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Résultat dans les directives

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Mystère !

Bien entendu, il était hors de question de saluer Crissolorio ou de faire mine de le connaître. Le vieil homme avait été clair à ce sujet et puis de toute façon, elle avait tout de l'apparence d'une Glacernoise prête à aller courir les plaines. Les gens de son peuple ne s'encombraient pas inutilement et veillaient à avoir que le côté pratique de ce qu'ils portaient. En somme, si Sighild devait sortir de Caladon, elle pourrait. Il n'y avait que son arc qu'elle portait en travers de son torse qui n'indiquait pas qu'elle en userait sur l'instant. Elle gardait seulement sa main non loin de son arme de corps à corps, juste au cas où. Car dans un mouvement de foule, on pouvait s'attendre à tout, surtout après une explosion comme celle qui venait de se produire.

Elle rejoignait donc Matis -un homme qu'elle détaillait sombrement tout en se demandant ce qu'il faisait lui aussi à se rapprocher de l'Ambassade et surtout aussi vite, comme pour se jeter dans le feu de l'action- et Crissolorio, sans éprouver trop de mal à passer dans ce qui restait du flot des gens paniqués ; qui se rassemblaient un peu plus loin pour voir ce qui s'était, s’agglutinant comme un mur vivant autour de l'Ambassade. Tout en se rapprochant, elle gardait ses précautions, gardant l'oeil sur les parages. Ce n'était certes pas un environnement naturel, mais se sentir entourée de monde ainsi ne lui plaisait guère, surtout quand on ne savait pas encore la cause de l'explosion. Prudence est donc mère de sûreté.

L'Armandéen sut rejoindre Crissolorio. Sighild venait de faire de même quand quelque chose capta son attention. Une ombre se faufilait en dehors de la foule, terminant de la remonter à contre courant. Cette silhouette ne se comportait pas comme les autres gens présents, pris encore sous le choc du drame. Savait-il ce qui s'était passé ou alors était-il le responsable de l'explosion ? Sans plus se demander quoi, la Nordique s'élança dans sa direction, tout en lâchant soudainement :

''Là-bas, cet homme qui s'écarte de la foule ! ''

Forcément, une Nordique qui fait presque deux mètres de haut qui se met à courir devant une Lame Rouge et un Argentier, cela avait de quoi paraître étonnant... Mais au moins avait-elle su dire sans perdre de temps un élément possiblement lié à toute cette histoire. Et en espérant qu'ils comprennent. En tout cas, elle ne perdit pas de temps à regarder par dessus son épaule si les deux hommes suivaient ou non. Cette ombre ne devait pas s'échapper !

Directives:

Il n'y avait aucun danger se trouvant sur les lieux de l'explosion, juste des… Restes ensanglantés qu'il tâcha de ne pas regarder en faisant de son mieux pour masquer son dégoût croissant et viscéral, et des gravats innombrables. Cet endroit était silencieux, et cela en devenait oppressant sachant le fait qu'il y a quelques minutes à peine s'était encore une place animé, et pleine de vie. Et le silence présent était si pesant que seul le bruit que faisait Falkire alors qu'il arrivé l'arme au clair brisait ce calme lugubre… Et Ostiz après une courte observation des lieux en évitant de son mieux de regarder les cadavres pu donc observer qu'il n'y avait pas grand-chose à part un certain résidu brûlant, et noircit semblable à des spores…

Résidu qui sembla tout à coup suspect à Crissolorio qui demanda donc à un de ses gardes d'en prélever avec des gestes précautionneux bien entendu… Après tout c'était peut-être les restes de l'explosif qui avait causé tout ces dégâts, alors autant faire un minimum attention en le manipulant. Et suite à cela il finit enfin par se retourner vers Falkire qui venait d'arriver, et il dit à ce dernier avec un certain sérieux, après tout la situation était grave.

« Capitaine Falkire, regardez ce que nous avons trouvé... » Et il n'eut pas le temps de préciser la dite chose qu'il avait découvert quand il entendit soudainement Sighild son espionne attitrée attirer son attention sur une ombre qu'elle avait aperçue dans la foule… Ostiz ayant vu la glacernoise se lancer à la poursuite de la dite ombre, décida donc immédiatement d'aider cette dernière par les moyens qu'il avait à disposition. Ainsi il sortit rapidement un objet magique d'une poche de son manteau, une sorte de petit peigne aux aspects lugubres, et usa de ce dernier sur son cheval pour prendre le contrôle de sa monture indirectement… Et lancer ensuite le cheval grâce au contrôle exercé sur lui par le peigne à la suite de la nordique pour que celle-ci puisse essayer de grimper sur le cheval, et tenter la poursuite sur un destrier, et non plus à pied.

Ainsi il espérait faire en sorte qu'ils puissent possiblement mettre la main sur un suspect possiblement, mais dans tout les cas maintenant qu'il devait se concentrer sur son utilisation du peigne il ne pouvait pas trop offrir son attention à Falkire malheureusement si ce dernier avait des questions à lui poser. Il faudrait donc attendre la fin de cette petite course poursuite pour cela, même si au final cela n'étonnerait pas Ostiz que Matis Falkire soit en ce moment même en train de courir vers son cheval pour partir lui aussi à la poursuite du suspect…

Ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose d'ailleurs, car pour sa part ce n'était pas lui qui allait courir après le suspect de toute manière. Suspect qui devait probablement être un homme dans la force de l'âge, et non un vieillard pour arriver ainsi à distancer à pied la glacernoise, de plus Ostiz était politicien pas garde. Ce n'était pas à lui de courir après les individus louches ayant commit un forfait… Par contre s'ils voulaient obtenir des réponses de l'individu s'ils arrivaient à le rattraper, l'hérisson qu'il était en serait tout à fait capable. Et ce s'en user de la moindre torture de plus. Mais bon pour cela il fallait d'abord que Sighild arrive à mettre la main sur leurs hommes, et avec un cheval cela serait certainement plus aisé qu'à pied...





Objet utilisé :

Spoiler:

Directives :

Spoiler:

Le membre 'Orfraie Ataliel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Réussite de Crissolorio. Sa monture parvient à traverser la foule et rejoindre Sighild...

Il courut à travers la foule, son arme sortie et prête à frapper sur tout ce qui viendrait se mettre sur sa route en voulant l’éliminer. Mais était ce vraiment une bonne chose qu’il réagisse comme ça ? Depuis l’attentat sur Korentin il avait prit des résolutions, et celle de ne jamais rien laissé passer en était une. Peut être n’était ce pas la meilleure des choses à faire car cela pouvait le mettre en danger ou pire encore. Cela n’aurait pu être qu’un piège pour l’attirer lui ou un autre dans une situation où il serait plus facile de lui faire la peau. Mais malgré tout cela il ne pouvait pas attendre, il devait voir ce qu’il s’était passé et essayer de glaner quelques informations au sujet de la ou les personnes ayant réalisé cette attaque.

Il arriva assez rapidement au niveau de Criss qui n’hésita pas à lui montrer ce qu’il venait de découvrir, mais comme le commandant n’était un expert en magie il n’arrivait pas à savoir ce que c’était. Il semblait s’agir d’un résidu étrange, d’un genre qu’il n’avait jamais vu. Il était noir et encore brulant, cela lui fit un drôle d’effet mais il comprit immédiatement la dangerosité de la chose. Mais il n’y avait pas que cela qui le marqua, rangeant son arme au fourreau il se tourna vers ce qui n’était qu’un tas de ruine, résultat de l’explosion.

Il y avait là des dizaines de corps en plus ou moins un seul morceau, le genre de chose qui marque un homme tout le reste de sa courte vie. Dire que peu de temps avant il n’y avait là que de la joie et de la bonne humeur du fait du marché. Comment les choses auraient elles pu tourner aussi vite et aussi mal ? Il ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais, du moins tant qu’il ne mettait pas la main sur celui qui avait réalisé cela.

Il allait répondre à Criss quand une nordique qui le dépassait d’une bonne tête, voire même plus, leur cria que quelqu’un semblait s’enfuir de la scène de crime. Ni une ni deux elle s’élança à sa poursuite et fut bientôt rapidement suivi par Crissolorio. Que devait il faire lui aussi ? Il devait y aller bien sûr, ses hommes gardaient déjà la place et étaient assez nombreux et compétents pour faire face à n’importe quelle menace. Il devait leur faire confiance aussi courut il vers sa monture pour s’élancer à la poursuite de l’ombre, de la nordique et du Glorien… Il espérait franchement pouvoir attraper cette ombre histoire de lui faire passer un sale quart d’heure s’il était le responsable de cet acte… Et obtenir par la même des informations nécessaire pour réaliser la capture des coupables ou tout simplement comprendre ce qu’il s’était passé ici.

Pourquoi diable faire sauter l’ambassade si ce n’était pour faire stopper les discussions qui y avaient lieu ? Le commandant des lames n’y voyait aucune autre raison, à moins que quelqu’un souhaite en vouloir à la vie d’un des diplomates ? Mais c’était un peu gros pour un «simple » assassina non ?

Quoi qu’il en soit, pour le moment il ne pouvait pas faire grand-chose si ce n’est espérer attraper le filou qui s’enfuyait avec les autres. Mais il avait une désagréable impression qui trainait…

Directives:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Sighild parvient à grimper sur le dos du cheval lancé au galop par Crissolorio.

Quand elle avait commencé à se lancer dans la poursuite du fuyard, bien des gens lui entravaient sans le vouloir son passage. Elle grommelait contre cette infortune et quand ses oreilles perçurent la cavalcade d'un cheval, elle crut l'animal emballé et avait tourné la tête pour voir s'il se dirigeait vers elle. Elle reconnut la monture de Crissolorio et elle comprit vite que l'animal n'était pas à fuir dans sa panique la plus animale. A voir ses oreilles dressées dans sa direction...

Sans plus se poser de question, dès que l'animal eut ralenti sa foulée à ses côtés, elle sauta en selle, réussit à s'y maintenir tout en attrapant les rênes et relança le quadrupède à reprendre ses longues foulées. Cette fois, l'ombre ne pourra pas lui échapper avec cette providence qui venait à point nommé. Et face à un cheval qui passait en trombe, les gens présents sur place s'écartèrent vivement, ne tenant pas à se faire piétiner par les sabots martelants du destrier.

Rattraper le bougre fuyant devenait donc plus aisé. Sighild réussit à le rattraper et sans plus raisonner que cela, lâcha les rênes de sa monture quand le fuyard arriva à la hauteur d'encolure de sa monture. La Nordique eut le temps de voir qu'il s'agissait d'un jeune homme, sa capuche ayant glissé de sa tête durant sa course folle pour échapper au lieu de l'explosion. Passant vivement une jambe pardessus la selle, elle sauta sur cette personne.

''Et où est ce que tu crois aller comme cela ! ''

Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle réussisse à le plaquer au sol pour qu'il s'explique. Quand à fuir un drame, un accident ou comme là tout à l'heure une explosion, soit on avait des choses à se reprocher, soit on était un témoin de premier choix. Dans les deux cas, il ne pouvait pas espérer fuir comme cela !

Directives:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Echec. La cible tombe mais se relèvera, la cheville foulée. Sighild s'en sort avec quelques blessures bénignes (égratignure au visage). Ses genoux et ses poignets sont douloureux mais l'armure et les gants ont fait leur travail.

Il était arrivé à prendre le contrôle de son destrier heureusement, et la glacernoise pu ainsi monter sur le dos de ce dernier pour s'élancer au galop. Mais malheureusement la fille du nord ne semblait pas forcément très dégourdie sur le dos d'une monture romantique, et sauta donc avec assez de mal sur sa cible. Cible qu'elle n'arriva pas à plaquer au sol, mais qu'elle arriva à faire tomber en saisissant sa cape tout de même… Le fuyard suite à cela se revela, et poursuivit donc sa coure en boitillant…

Tout cela Ostiz pu le voir grâce à sa connexion avec sa monture par l'intermédiaire de son peigne des ombres, mais il cessa bientôt de pouvoir être le témoin de tout ceci lorsqu'une explosion se fit ressentir plus loin dans la ville vers l'Est, et le déconcentra assez pour qu'il ne soit plus tourner vers le contrôle à distance. Et que son attention soit immédiatement tournée vers la fumée qui s'élevait vers l'Est...

Ostiz voyant cela, et sachant que les deux autres étaient à la poursuite du fuyard, il décida qu'ils n'auraient plus besoin de lui pour la suite de la poursuite, et réfléchit à faire autre chose pour avancer dans cette histoire… Il avait vu d'où provenait l'explosion, et se disait donc qu'allait voir là bas pourrait être une bonne idée, mais dans tout les cas il laissait la course poursuite aux mains des deux guerriers. Et décida qu'il serait plus productif à se consacrer à autre chose. Et voyant qu'il n'y avait rien d'autre d'intéressant sur les lieux, où il se trouvait à part des cadavres suppurant de sang qu'il n'osait regarder... Il décida donc qu'en effet il ferait mieux de se rendre à l'Est vers les lieux de cette nouvelle explosion. Accompagné bien entendu de ses gardes du corps il avança donc dissimuler par son manteau de brume…

Et bien entendu il pensa à laisser un garde derrière lui pour que ce dernier prévienne Sighild, et Matis quand ces derniers en auraient finit avec leurs prisonniers, ou non. Après tout sinon Falkire pourrait se poser des questions… Mais dans tout les cas Ostiz se disait qu'il pourrait peut-être trouver quelque chose sur les lieux de la nouvelle explosion, et si ce n'est pas le cas… Il devrait chercher une autre piste, mais l'hérisson qu'il était comptait de toute manière exploiter toutes les pistes possibles pour découvrir la vérité sur cette histoire qui aurait certainement des répercussions graves pour la cité état de Caladon… Ce tout en réfléchissant alors qu'il avançait d'un pas pressé vers sa prochaine destination.

En quel autre possible lieu serait-il intéressant de faire exploser une bombe à Caladon ? Il conclut qu'après avoir observé les lieux de la dernière explosion il irait peut-être par exemple se tenir prêt, mais pas trop du lieu potentiel d'un possible prochain attentat de ce genre pour voir ce qui pouvait se passer d'étrange. Et il se questionna aussi d'ailleurs au sujet du potentiel commanditaire possible de cela en écartant bien entendu les possibilités comme l'empire Glorien étant donné qu'il le saurait sinon si l'empire Glorien avait prévu tout ceci… En somme il devrait d'abord voir s'il aurait ses réponses là où la fumée commençait à s'élever, avant d'envisager de changer de méthode d'approche.






Directives :

Spoiler:

Sighild grimaça sous le choc en plaquant sa cible à terre, mais s'en fichait éperdument. Le fuyard qui s'avérait être un jeune homme avait crié de surprise, ne s'étant pas attendu à ce qu'on le rattrape de la sorte. Aussitôt, il se débattit et fit preuve d'une étonnante agilité pour réussir à se sauver des prises de la Nordique. Il réussit à lui filer entre les doigts, se releva et au moment de prendre à nouveau la fuite, retint un cri de douleur. L'archère remarqua son boitillement. Mais cela ne l'empêche pas de prendre la poudre d'escampette.

La Nordique serra les dents en se relevant. Elle ne s'était pas loupée elle non plus mais comme elle était déterminée à ne pas laisser filer le possible ''témoin'' de ces explosions, elle se mit à le poursuivre à toute vitesse. Et le fuyard tenta de ralentir la course de sa poursuivante en mettant à terre les étals et autres marchandises disposées en caisse.

Du coin de l'oeil, Sighild vit accourir Matis. Plus rapide qu'elle, il la dépassa, bien déterminé lui aussi à tomber sur le fuyant. Il était hors de question de le laisser fuir. Il lança d'ailleurs une injonction de s'arrêter. Comme si cela allait le stopper de toute façon. Soudain, une explosion se produisit sous ses pieds, le projetant méchamment au sol. Par réflexes, Sighild avait ralenti sa course, comme pour lui prêter assistance. Matis lui intima l'ordre de ne pas se préoccuper de lui et de rattraper l'autre. Il renforça son ordre d'un geste vif et clair de son bras.

Sighild serra les dents, guère satisfaite de laisser un homme potentiellement blessé derrière elle, mais l'Armandéen avait raison. Il ne fallait pas laisser s'échapper l'inconnu. elle se relança à sa poursuite et une fois à bonne distance, elle lui sauta dessus, le projetant en avant. Juchée sur son dos, elle lui attrapa un des bras pour le bloquer dans son dos.

''Si tu tentes encore de te sauver, je te déboîte l'épaule ! ''

Elle rajouta le geste à sa parole, pour bien montrer qu'elle ne bluffait pas

''Tu vas me dire gentiment pourquoi tu fuis de la sorte et ce que tu sais des explosions. Et évite de me prendre pour une demeurée. Je te conseille de te montrer loquace si tu ne veux pas qu'en plus de déboîter ton bras, je l'arrache de ton tronc ! "

Directives:

Ostiz tâchait d'être prudent alors qu'il marchait vers les lieux de la récente explosion, car en effet la possibilité qu'une explosion se produise sur sa personne ne l’enchantait guère, de ce fait il avait demandé à un garde d'ouvrir la marche. Au moins cet homme aurait bien plus de chance de survie que lui après tout dans le cas malencontreux où une détonation venait à survenir sur le chemin qu'ils prenaient… Malencontreux comme la petite explosion qui semblait prévenir de la direction où s'étaient diriger son espionne, et Matis Falkire. Crissolorio sachant qu'il ne pouvait pas trop s'en préoccuper là espéra juste que la glacernoise s'en tire sans trop de mal, et se promit d'aller vérifier si elle allait bien plus tard, mais d'ici là il devait avancer lui aussi dans son enquête…

Et il put ainsi constater en chemin que la foule fuyant les lieux de la dernière explosion était particulièrement dense, mais heureusement Ostiz étant accompagné de gardes du corps lourdement armés il ne fut pas trop difficile de faire en sorte que l'avancé du grand trésorier ne soit pas trop entravée. Et de cette façon il put enfin atteindre la zone d'où provenait l'explosion, et constater que cette dernière avait dû provenir d'un bâtiment complètement détruit de la zone résidentielle… Qui aurait pu ainsi frappé les civils ? Pensa Ostiz avec un certain scepticisme, il doutait que ce soit le genre d'une quelconque nation à part peut-être la nation vampirique, et encore… Non tout cela devait être le fait d'un groupe de terroriste, ou d'extrémistes indépendants pensa t-il, mais qui ?

Cela il n'eut pas trop le temps d'y réfléchir car observant les lieux rapidement de son œil acéré il put constater l'urgence de la situation environnante, le feu avait prit sur nombres de bâtiments gravement endommagés par l'explosion et la fumée venait aisément gêner la visibilité de tout le monde dans cette rue. Ce pendant que des malandrins profitaient du chaos environnant pour vider des poches, ou que des hommes plus honorables essayent de maîtriser la panique en aidant les gens prit par les incendies, ou en soignant les blessés. Ostiz voyant cela décida donc qu'il serait normal d'aider à ces démonstrations de civisme, il pourrait bien poursuivre son en quête suite à cela après tout. Et qui sait ? Ceux qu'ils pourraient aider seraient peut-être capables d'offrir des réponses intéressantes au sujets de cette explosion, mais d'ici là autant essayer de fournir son aide dit-il.

Et il ordonna ainsi à une bonne partie de ses gardes du corps d'aider à cela, ce pendant qu'un ou deux d'entre-eux surveillaient les environs pour éviter les mauvaises surprises. Puis Ostiz pour sa part décida d'agir en aidant à sa manière ses gardes du corps à faire sortir rapidement une famille emprisonnés dans leurs maison à cause de la porte d'entrée sur laquelle une partie du plafond venait de s'effondrer, et qui était la seule sortie plausible où le feu n'avait pas prit... Jugeant qu'en tant que puissant mage il pouvait bien tenter de réparer une aussi petite partie d'un bâtiment par magie Ostiz excisa donc le geste clé du sort reconstruction dans l'espoir d'ainsi rendre la sortie en ruine sur l'instant praticable pour la famille en danger… Et si cela ne marchait pas il faudrait espérer que ses gardes du corps y arrivent d'eux-mêmes. Mais sur ce Crissolorio banda donc sa volonté, et lança ce sort en usant ainsi de ses ressources magiques...







Directives :

Spoiler:

Sort utilisé :

Spoiler:

Quel merveilleux jour que celui du marché. Les préparations peuvent se montrer interminables, mais une fois achevées, l’on peut remarquer avec satisfaction l’ampleur et la qualité du travail fourni. C’est ce qu’était en train de faire Jorik, du haut d’un escabeau, accrochant quelques guirlandes et autres décorations sur le stand d’un marchand qu’il connaissait bien. À vrai dire, il les connaissait tous, mais seulement certains daignaient lui témoigner de l’affection. Il avait, dès l’obtention de son poste de bourgmestre, discerné les bons éléments des mauvais, bien qu’il ne put prendre quelques mesures quant à leur organisation, laissant cette harassante tâche à la très connue, mais également très redoutée pour ses talents, Mellila Abrae.

Il était sur la place depuis de nombreuses heures, si ce n’était depuis l’aube. Il avait tenu à aider du mieux qu’il pouvait les commerçants à installer leurs étals, les troubadours à préparer l’estrade sur laquelle allait avoir lieu leur spectacle, ainsi que les gardes à aménager les passages entre toutes ces tentures et autres mobiliers repliables.

Alors qu’il terminait de fixer l’enseigne du marchand de cruches et d'amphores, un sentiment d’accomplissement s’empara de lui. Il tourna la tête et, surélevé grâce à l’escabeau, put se rendre compte du nombre incommensurable de tentes apposées sur la place du centre-ville, de manière similaire à un campement militaire. Il avait tenu à conserver un semblant d’ordre et avait préalablement fait comprendre à la Guilde que leurs commerces ne fonctionneraient pas si les passants devaient zigzaguer entre les étals, devenant ainsi trop ennuyés par l’encombrement des installations pour s’attarder sur les marchandises.


« Et voilà, Watros. Ça t’ira ? »

« Bien évidemment, Monsieur. Je vous remercie grandement ! Vous savez, moi et ma petite taille, nous n’aurions pas pu faire grand-chose pour accrocher cette enseigne, même avec un escabeau. »
« Il ne faut jamais juger un oiseau par le bruit qu’il fait avant de se poser, de même qu’il ne faut jamais juger un homme par sa taille avant qu’il ne se soit exprimé. Prends soin de toi, Watros, et puisses-tu obtenir un bon bénéfice. »


Ses gardes le suivaient de près, touchant parfois ses bottes quand il ralentissait l’allure sans que ceux-ci ne le remarquent. Il s’amusait de leurs précautions et de leur attention portée sur tout et tout le monde, ne craignant pas qu’un quelconque fâcheux événement ne vienne perturber la foire. Après tout, il n’était entouré que de commerçants et de citoyens..

Plus tard dans la journée, alors que le niveau sonore avait décidé de frôler les limites du supportable, il finit enfin d’apporter son aide aux marchands. Tous venaient le voir pour des raisons différentes : agencement des marchandises, suspicions de vol.. Même pour lui demander de venir derrière les stands afin d’attirer la clientèle. Une très longue journée s’annonçait, d’autant plus que la foire était censée durer jusqu’au lendemain, au petit matin.

C’est alors qu’il pensa à Philippa, sa douce et charmante femme. Elle avait préféré rester à la mairie, profitant de la vue du haut du balcon de leurs appartements, la foule ne l’attirant guère. Alénor, leur fille adoptive maintenant âgée de seize ans, fit son apparition derrière le contingent de soldats qui surveillait le bourgmestre.


« Coucou papa ! »

« Oh, Alénor ! Je suis content de te voir. Ta mère t’a laissée t’échapper ? »

« Oui, mais je crains qu’elle n’envoie des gardes pour me ramener.. Je n’ai plus huit ans ! »

« Ça la rassure de te savoir auprès d’elle, en sécurité, éloignée de ce rassemblement. Mais, puisque tu as décidé de voir du monde, aide-moi plutôt et va distribuer ces papiers aux marchands qui ont un étal à tenture rouge. Les noms sont inscrits dessus, tu n’as qu’à demander. Et souviens-toi : les étals à tenture rou.. »


Sifflement, explosion.

L’ambassade venait d’être visée, elle et tous les diplomates s’y trouvant. Dans un élan de panique, tous se mirent à crier et à s’éloigner du lieu de l’attentat. Aux abords de la place, seuls Jorik et ses gardes parvenaient à rester maîtres de la situation. Ce fut cependant les yeux écarquillés que le bourgmestre pensa aux innocents morts, désintégrés par la déflagration.


« Alénor, rentre immédiatement et demande aux gardes de surveiller la maison. »


Elle s’exécuta et partit en courant vers la mairie.


« Avec moi, messieurs. »

« Nous devrions vous ramener à l.. »

« C’est un ordre, capitaine. »


Sifflement, explosion.

Un bruit sourd, lointain, venait de résonner dans la cité en provenance de l’Est. Ils poursuivirent cependant leur route vers l’ambassade afin d’y déceler un quelconque indice. Une fois arrivé, Jorik fit envoyer la moitié de sa garde personnelle sur le lieu de la seconde explosion, préférant séparer le groupe en deux et espérer sauver des vies à temps que d’enquêter à plusieurs dans l’ambassade.

Ils y avaient d'ailleurs découvert un gigantesque trou dans le mur. De nombreux corps s’étendaient sous les gravats, les uns à moitié brûlés, d’autres démembrés. Ce fut avec horreur qu’il s’approcha, lentement, parcourant du regard les visages des défunts – si tant est qu’ils étaient encore reconnaissables après les brûlures –, observant avec difficulté le résultat de cet acte monstrueux.

Un garde était déjà présent sur les lieux, agenouillé près d'un corps à la recherche d’informations. Il les informa que son employeur, le grand trésorier du Royaume Glorien, Crissolorio Ostiz, s'était dirigé vers l’Est. Jorik se souvint alors de l’annonce de sa venue à Caladon pour raison diplomatique, et fut heureux d’apprendre qu’il n’avait pas péri lors de l’attentat.


« Mais que fait-il.. Messieurs, allez chercher de l’eau à la réserve, que l’on puisse éteindre les flammes. Regardez cette fumée, un incendie se propage là-bas. »


À peine avait-il énoncé ses ordres qu’il commença à courir à travers les rues, longeant les maisons et suivant la sombre fumée s’échappant de ce qui semblait être le quartier résidentiel. Les soldats abandonnèrent le garde du trésorier à l’ambassade sans lui demander plus d’indications. L’heure n’était pas à la parlotte, mais à l’action.

Sifflement, explosion.

La troisième se fit entendre non loin du quartier sans toutefois faire preuve d'autant de violence que les précédentes. Il ne s’arrêta pas, préférant privilégier les victimes plus gravement blessées du quartier. Et c’est ici qu’il le vit. Le grand trésorier, dans toute sa noblesse d’âme, était en train d’aider une famille à sortir de sa maison en proie aux flammes. De nombreuses vies étaient en danger, et il fallait agir vite.


« Monsieur Ostiz, j’aurais aimé vous rencontrer dans de meilleures circonstances. Des soldats sont en train de ramener de l’eau afin d’éviter la propagation des flammes. »


Il se précipita vers la famille bloquée par la porte que Crissolorio était en train de dégager afin de leur porter secours. La magie pouvait ne pas se montrer suffisante, et les décombres étaient difficilement amovibles. Plus que tout, il souhaitait faire sortir de cet enfer le plus de monde possible.

Directives:

Alteria s'était pleinement noyée dans la foire, elle avait pu admirer l'architecture divine de Caladon, danser, chanter, philosopher avec quelques personnes. Les gens étaient heureux et elle l'était aussi, cependant, les explosions qui retentirent la firent vite changer d'humeur, et elle raccrocha son attention sur la chose qui lui paraissait la plus suspecte : Les trois personnes en train de courir non loin d'elle, deux personnes en chassant une autre, plus précisément. Une explosion souffla un des deux hommes qui fut directement pris en charge par ce que devaient être ses alliés. Elle décida de se lancer à la poursuite du fuyard et de la traqueuse, cette dernière maitrisant sa proie après quelques dizaines de mètres.

Alteria décida de s'approchait mais remarqua non loin d'elle un enfant, d'une dizaine d'années à peine, viser la poursuivante avec son lance-pierre, elle ne pouvait cautionner un acte d'une telle lâcheté. En bonne vampire, il ne lui fallu peu de temps pour empoigner le poignet du garnement d'une main ferme, lui faisant manquer sa cible et le soulever en l'air de toute sa hauteur pour plonger ses yeux froids dans les siens. Elle s'approcha ensuite de la femme le moins discrètement possible pour ne pas la surprendre tout en proférant ces paroles.

« Et bien ma chère, je dois bien avouer être impressionnée par vos capacités de traque, cependant vous devriez prendre garde à vos arrières pendant vos actions, ce petit garnement n'a pas l'air de vous portez dans son cœur, dit elle en remuant l'enfant par le bras qui tenait encore le lance-pierre. Cependant j'ose vous avouer que si un de ces deux là, voire les deux, ont quelque chose à voir avec les explosions qui viennent de se produire, je serais profondément honorée de pouvoir vous aider. »

Elle avait dit cela tout en restant sur ses gardes, le garnement bougeait beaucoup, mais elle ne manquerait pas de lui broyer le poignet au moindre geste suspect. Elle devait aussi surveiller l'homme à terre, qui sait qu'elle idée il pourrait avoir derrière la tête. Et pire encore, ce gamin n'était peut être pas le seul adjuvant du poursuivi. Elle s'approcha d'une échoppe et y prit sans remord une corde assez fine, mais qui semblait résistante, elle maitrisa l'enfant, et lui attacha les bras et les jambes avec. Elle jeta le reste de corde non loin de la femme, pour lui permettre de s'en servir, restant toujours à l'affut d'un éventuel ennemi.

« Restez sur vos gardes tout de même, nous ne sommes pas sûres du nombre de responsables. Oh, en passant, je me nomme Alteria Emperes. » dit-elle pour lui permettre de l’interpeller facilement, gardant toujours les sens en alerte.

Directives:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :

Elle l'avait retourné une fois qu'il avait eu fini de brailler et à voir ce qu'il était, elle avait sourcillé. Mais ce n'était qu'un gamin ? Il n'avait pas encore dépasser les seize printemps et à voir de comment il était vêtu. Elle plissa plus encore ses sourcils quand elle comprit qu'elle avait mis la main sur un simple gamin des rues ! A voir sa tenue rapiécée de toute part, à voir son état et ce qui avait grandement joué, à savoir sa réaction immédiate quand à ses menaces... Mais elle restait prudente. Bien qu'elle était une Nordique, elle avait fini par apprendre certains moeurs des bas quartiers dans les cités depuis qu'elle était dans le mercenariat. L'adolescent pouvait très bien feindre cette réaction actuelle pour tenter d'amadouer l'archère.

Les jeunes voleurs étaient doués pour profiter de la moindre des occasions. Alors une explosion comme celles qui s'étaient produites, provoquant troubles et panique, c'était une aubaine à ne pas rater. Ce qui allait changer la donne était la venue d'une inconnue tenant un enfant qui terminait de hurler, avant d'être pris de sanglots, les joues couvertes de larmes. Le gosse devait avoir à peine une dizaines d'années.

La nordique détailla la nouvelle venue et comprit aisément qu'elle n'avait pas affaire à une simple badaude. Surtout qu'elle avait veillé à ligoter le jeune enfant, toujours en pleurs. Et à entendre l'adolescent qui s'exclamait, Sighild doutait désormais moins de sa sincérité. Elle regardait encore Alteria quand elle prit la corde et hésita. Ces deux gosses n'avaient fait que profiter du moment. Elle se releva en tenant toujours sa prise.

"Il est vrai que je me suis plus préoccupée de ce garnement que de possibles attaques sournoises dans le dos. Et malgré les circonstances, enchantée de faire votre connaissance et l'enfant que vous avez attrapé répond pleinement à un dilemme qui se posait. Je me nomme Sighild Arbjorn''

Elle attendit quelques secondes avant de reprendre :

''Ces deux gosses n'ont rien à voir avec les explosions. Laissons les aller se faire pendre ailleurs. Ils ne sont que de simples voleurs des rues, qui ont profité de la panique née des explosions. Nous devrions aller rejoindre les forces présentes autour de l'ambassade pour aller aider à sauver les gens qui seraient encore en vie sous les décombres''

Spoiler:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :

Crissolorio remarqua à peine que le bourgmestre venait d'arriver, et ne put qu'adresser un signe de tête polit à ce dernier pour le saluer dans les faits. Ce car Ostiz était pleinement concentré dans l'usage de sa magie, et qu'ainsi il préférait ne pas briser sa concentration en commençant à parloter avec le dirigeant de Caladon alors qu'une famille attendait d'être secourue dans une demeure qui commençait à être dévoré par un incendie… Et il laissa donc à loisir l'élu héroïque de Caladon apporter son soutien quand au sauvetage de la famille en détresse alors que pour sa part il finissait de dégager lentement l'entrée de la demeure. Permettant ainsi aux gardes, et au dirigeant de Caladon de faire sortir ces pauvres gens de leur foyer en flamme avant de possiblement périr dans l'effondrement prochain de la demeure.

La famille étant enfin sauvée Ostiz annula donc son sort et laissa le tout s'effondrer alors que les citoyens secourus se confondait en remerciement, et que la demeure était de plus en plus consumée par l'appétit insatiable du feu que de braves gens venaient éteindre avec leurs seau remplit d'eau… A ce constat bien simple Crissolorio se contenta donc de regarder les environs, de réfléchir courtement... Et ensuite de s'adresser au bourgmestre qui faisait tout simplement son devoir de bourgmestre d'une certaine manière.

« Je vous laisse le loisir sieur Jörik de poursuivre les sauvetages avec l'efficacité qui est la vôtre, pour ma part je pense investiguer sur tout cela tant que la piste reste fraîche. Bonne chance à vous. » Dit-il donc simplement à l'adresse du bourgmestre qui retirait visiblement la plus grande partie des remerciements de la famille reconnaissante. Mais cela Ostiz n'en avait cure au fond, car il n'avait pas sauvé cette famille pour qu'on lui dise « merci », mais par pur principe. Il n'était pas comme ces faux altruistes qui veulent qu'on les portent aux nues pour chaque acte un minimum valeureux. De plus il restait en effet à investiguer sur les événements… Pour essayer si possible d'en tirer des conclusions intéressantes sur la cause, et les auteurs de ces attentats.

Et c'est ainsi qu'il s'empressa de se diriger au point central de l'explosion qui n'était rien d'autre que la demeure complètement pulvérisée d'où avait dû provenir la détonation. A la recherche de tout ce qu'il pourrait y trouver de révélateur. Ce alors que le pouvoir de la médaille accrochée à la tunique en dessous de son manteau s'activait...






Directives :

Spoiler:

Totem, et objet potentiellement utilisé :

Spoiler:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Échec critique sur la perception D8
Échec de l'investigation.

Conséquence: Tandis que Crissolorio cherchait parmi les ruines de l'ancien bâtiment détruit et brûlé, il ne remarque pas le trou parmi les débris, trou qui s'est formé dans le plancher lors de l'explosion. Il y tombe et tandis que ses jambes furent englouties par le vide, il active alors son enchantement qui lui permet de flotter afin de ne pas s'écraser durement sur le plancher du sous-sol.

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Lorën ne parvient pas à sortir Crissolorio de là. L'enchantement fini par cesser et le viel homme lui glisse des mains

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :


Crissolorio tombe et se fait mal à la cheville droite. Il marchera lentement et aura besoin de support pour se deplacer jusqu'à guérison

« Il est vrai que je me suis plus préoccupée de ce garnement que de possibles attaques sournoises dans le dos. Et malgré les circonstances, enchantée de faire votre connaissance et l'enfant que vous avez attrapé répond pleinement à un dilemme qui se posait. Je me nomme Sighild Arbjorn. » lui répondit la traqueuse.

Elle était polie et agréable, Alteria retiendrai son nom. Elle lui fit une petite courbette et l'entendit lui avouer leur erreur.

« Ces deux gosses n'ont rien à voir avec les explosions. Laissons les aller se faire pendre ailleurs. Ils ne sont que de simples voleurs des rues, qui ont profité de la panique née des explosions. Nous devrions aller rejoindre les forces présentes autour de l'ambassade pour aller aider à sauver les gens qui seraient encore en vie sous les décombres. »

La vampire fut un peu déçue de son propre comportement, elle avait sauté aux conclusions trop vite. Mais elle ne regrettait quand même pas son acte, le vol était un délit et il se devait d'être puni. Elle toisa sévèrement le jeune garçon qui venait d'être libéré et qui accourait déjà auprès du plus jeune, toujours en train de pleurer, elle le laisse le détacher et regarde la scène se dérouler, partagée entre l'attendrissement et le désir de leur faire la morale.

Mais elle se sorti directement cette idée de la tête quand elle reçut une information capitale, maintenant, c'est un vieil homme barbu qu'elles devaient chercher, en direction de l'Est. Ce n'était certes pas très précis, mais cela lui éviterait de courir après de simples petits voleurs. Elle s'avança vers les deux enfants, qui prirent un regard apeuré, et leur lança une pièce d'or à chacun.

« Ce n'est pas une information très précise, mais elle pourrait s'avérer décisive. » Elle s'approcha un peu plus du plus vieux et lui dit sévèrement « Cet argent là, tu l'as mérité. »

Elle se retourna ensuite vers Sighild.

« Et bien ma chère, je pense que nous avons assez perdu de temps comme cela, nous devrions nous mettre à la recherche de ce "vieil homme barbu" le plus vite possible. »

Elle regarda quand même une dernière fois vers les deux jeunes voleurs avant de leur lancer un simple « Et vous, trouvez vous un vrai travail. »

Sur ce mot elle commença à fureter dans les alentours, se dirigeant lentement vers l'est à la recherche d'un quelconque vieux barbu qui voudrait bien se livrer sans faire d'histoire. Il avait dû bouger après cela, elle se concentra donc pour qu'aucun détail n'échappe à sa vigilance, faisant signe à Sighild de chercher de son côté.

Directives:

Sighild sourcillait devant l'information que venait de leur fournir les deux gosses. Etait-ce la vérité ou un mensonge pour mieux les perdre ? Non, elle était certaine que les deux jeunes voleurs ne cherchaient pas à les duper, pas après qu'elle ait énoncé d'une certaine façon leur innocence dans l'affaire des explosions en cours.

Machinalement, elle avait tourné la tête vers l'Est, la direction pointée par l'un des deux frères ; ou alors des amis proches vivant ensemble dans la rue. Pendant ce temps, la vampire leur offrit généreusement une bourse d'or, avant de fortement leur suggérer de trouver un vrai travail. Elle n'avait pas tort dans un certain sens... les gosses, à jouer les voleurs, finiront par terminer leur vie dans une prison s'ils ne prenaient pas une nouvelle voie et ce rapidement. Mais ils n'étaient pas le centre des soucis actuels.

La vampiresse suggéra de rechercher le vieux barbu... qui n'en serait qu'un parmi tant d'autres dans la forte population de la cité. Autant chercher une goutte d'eau unique dans un océan...

''Oui cherchons le... Et je pense qu'un homme barbu responsable des explosions devra guetter dans les environs pour voir comme se passe la suite des conséquences qu'il a provoquées. Et donc avoir un comportement guère en adéquation avec ce qui se déroule autour de lui. Nous allons devoir nous séparer, nous balaierons ainsi plus de terrain...La première qu'il le trouve l'attrape et l'amène directement aux gardes pour comportement suspect''

Alteria commença donc à fureter dans son coin, après avoir confirmé ses intentions par un dernier geste. C'était le mieux à faire de toute façon. Et ce fut une fois un peu hors de vue de la vampire qu'un garde du Gouverneur approcha l'archère, pour lui demander de rejoindre Crissolorio, qui s'était dirigé vers l'Est, vers les explosions. La Nordique se retint de lâcher un léger grommellement. Bon, quand il fallait s'exécuter.

Elle obtempéra donc et se dirigea elle aussi vers l'est, mais gardant bien l'attention nécessaire à toute observation d'importance. En clair, elle rejoignait le Gouverneur, mais elle cherchait durant son parcours tout vieil homme barbu susceptible de correspondre à quelqu'un de suspect....

Directives:

Alors qu'il commençait ses investigations Ostiz marcha soudainement sur une partie du plancher très fragilisée par l'explosion qui s'était produite il y a peu, partie du plancher qui s'effondra donc sous le poids du vieil homme. Et qui fit ainsi tomber Ostiz dans un trou qui venait de se former en dessous de lui, et c'est uniquement grâce à de bon réflexes qu'il put éviter de finir de tomber lourdement en activant heureusement à temps l'enchantement de son armure de plume… Ainsi il eut bon espoir de pouvoir être tirer de cette mauvaise passes quand ses gardes du corps, et le sieur Lören qui tombait étrangement à pic vinrent à son aide. Néanmoins cela ne suffit pas, et il échappa à la prise du vampire, et à celle de ses gardes lorsque l'enchantement de son armure prit fin pour tomber plus bas et se fouler la cheville avant même de pouvoir répondre au vampire…

« Je suis toujours vivant. J'ai néanmoins la cheville foulée… » Dit-il à voix haute après quelques instants de silence pour les renseigner sur son état alors qu'il se relevait avec difficulté en prenant sur lui pour essayer de marcher malgré sa blessure, et la douleur aiguë qui étreignait sa jambe. Et voyant qu'il n'y arrivait qu'avec beaucoup de mal Ostiz décida de s'appuyer sur son defendo dorénavant pour marcher, au risque sinon de ne pas pouvoir aller loin avec une telle blessure. Et une fois cette précaution prise le Grand Trésorier prit ensuite le temps de constater où il se trouvait…

Un sous-sol poussiéreux, et empli de cendres à cause du feu, et de l'impact de l'explosion d'il y a peu. Et Ostiz avait bien fait visiblement d'avoir son anneau de lumière à sa main droite car sans la lumière de l'anneau qu'il activa il n'aurait pu compter que sur celle venant du trou dans lequel il était tombé pour se guider… Il profita ainsi de la lumière émise par son anneau pour observer les environs, et pu constater la présence d'un escalier qui pourrait lui permettre de sortir d'ici, mais un escalier bloqué par des poutres, et des débris de diverses natures...

Néanmoins ce qui l'interloqua fut aussi les restes d'un cadavre carbonisé qu'il trouva, un cadavre dans un tel état qu'il n'y avait même plus de sang dessus… Expliquant d'ailleurs pourquoi Ostiz fut seulement écœuré à la vue du corps, mais pas maladif. On aurait presque pu dire ironiquement que cette explosion avait en partie eu du bon pour lui...

Et devant cette découverte Ostiz décida qu'il pourrait peut-être investiguer un peu dans cette cave avant d'essayer de dégager l'escalier, et ensuite investiguer dans le reste de la demeure bien entendu. Ce cadavre carbonisé après tout lui incitait à une certaine curiosité, de même qu'il devait peut-être y avoir quelque chose d'intéressant dans cette cave… Cela était en vrai peu ragoûtant, mais nécessaire et supportable au moins. Car pour rien au monde il n'aurait inspecter un cadavre dégoulinant de sang s'il était tombé sur ce genre de corps.. Mais heureusement il aurait eu des garde pour le faire à sa place de toute manière si ça avait été le cas.

Et bien entendu ensuite quand Ostiz aura finit son début d'investigation ici il se dirigera vers l'escalier dans le but de dégager par magie les débris sur ce dernier dans l'espoir de pouvoir remonter. En espérant bien entendu que le vampire, et ses gardes n'aient pas décidés de le laisser faire tout le travail tout seul si possible… Il esquissa ainsi un cercle au sol après avoir déposer ses mains sur ce dernier pour user encore une fois du sort reconstruction...








[Note pour le mj : Actions de Crissolorio : Investigation dans la cave, puis tentative de dégager l'escalier par magie pour aller investiguer plus haut.]

Directives :

Spoiler:

Sorts utilisé :

Spoiler:

Objets utilisés :

Spoiler:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Dizaine' :


--------------------------------

#2 'Unité' :