Pardonnez ma naïveté, mais sachez juste que j'oeuvre sur un autre forum où les MJ sont très interventionnistes. Il me faut donc m'adapter à la dynamique du RPG d'Armanda (oui, ici les MJs sont très peu interventionnistes).
Je suis confronté à un souci important :
J'ai bien compris que je ne dois pas faire agir un autre personnage que le mien, excepté s'il s'agit d'un PNJ, ou d'un PJ avec qui j'ai convenu de la suite par MP ou Chat. Quid alors des actes que je peux poser sur un autre personnage ?
Je vous explique. J'ai toujours trouvé difficile à vivre la faiblesse des Humains en comparaison de la Puissance Naturelle des Vampires et Elfes, et je m'en étais très vite inquiété, avant même de créer un personnage humain... Par égard pour le Jeu, j'avais tout de même décidé de me lancer dans l'aventure. [
Nota Bene : Je ne suis aucunement attiré par la Puissance, entendez en revanche que le Plaisir est le moteur de ma motivation. Le plaisir de jouer, du bon scénario, du beau personnage, de l'aventure héroïque, du combat épique... Entendez aussi que ce plaisir est intimement lié à la sensation de pouvoir AGIR. Or, tels que se déroulent les RPs, j'ai la désagréable impression de SUBIR, et c'est donc là que ma question émerge...]
Voilà le problème.
Mon personnage, humaine, rencontre deux fois un vampire (différent). Et deux fois, avant même qu'elle puisse AGIR, elle se retrouve avec le Vampire derrière elle à la menacer de mort... (une fois un coup d'épée sans sommation, une fois la dague sous la gorge).
Soyons clairs, ces situations sont, en terme de Jeu, incapacitantes.
Attention, je ne refuse aucunement ces situations car je reconnais qu'elles créent une ambiance, du jeu et donc du plaisir. Cependant, pour que le plaisir soit partagé, j'aimerais bien qu'avant de SUBIR de telles paralysies (ben oui hein, la dague sous la gorge la Mila va pas faire la maline je vous le garantis, elle est totalement à la merci de son prédateur, son initiative est nulle, sa marge de manoeuvre inexistante).
Encore une fois je ne conteste pas qu'un tel évènement puisse survenir, je conteste la manière de procéder. Je suis condamné à lire les posts et à découvrir comment Mila se fait coincer, sans que "je" (le joueur donc) ne puisse même s'interposer.
D'où ma question (enfin !) :
Jusqu'où peut-on décider unilatéralement de la conséquence (ou du résultat, en terme de jeu) des actes que notre personnage posent sur un autre ?Ne devrait-on pas soumettre toute tentative de maitrise d'un PJ à un jet de dés ?
Au même titre qu'on ne peut décider de la réussite d'un coup d'épée (arrêtez-moi si je dis une bêtise), ne devrait-on pas soumettre aux dés tout ce qui entrave, paralyse, bref prive de liberté d'actions ?Ceci, au bénéfice de tout personnage, quelle que soit sa nature hein...
Vous qui jouez des vilains Vampires, comment réagiriez-vous si chacune de vos rencontres avec je ne sais pas moi... un Dragon tiens... se soldait par une clé au bras avec tête dans la gueule prête à souffler ?