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| Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] | |
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| Sujet: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Sam 12 Déc 2015 - 21:42 | |
| Début juillet La gamine était prête. Et elle aussi. Les chevaux étaient sellés. Enfin son destrier et l'espère d'âne de la petite. Du moment qu'il suivait le long voyage vers les terres de l'est. Norwen aurait préféré voyager seule ou bien avec un autre vampire. Là, elles devraient s'arrêter pour dormir et manger. Une perte de temps inutile, le genre de chose pour laquelle Norwen aimait la mort. Et ce détail la gonflait d'avance. D'ailleurs, elle ne se priva pas pour le dire à la petite. Sans aucun détour, elle devrait la suivre ou bien rester derrière, rentrer à Gloria ou ailleurs. Qu'importe. La mission du vieux passait avant tout. Oh certes Norwen se moquait bien de ce que cet homme voulait et encore plus de la récompense, mais il en allait de sa réputation de réussir cette mission. Et peut être plus. L'homme en sursit était un protégé. Et c'était là toute la difficulté. Enetari pourrait rentrer, en tant qu'elfe. Mais elle. Ancienne générale de Lorenz Wintel, elle était connue comme le loup blanc dans ses méfaits, Norwen aurait bien du mal à passer pour une vampire cherchant la rédemption. Surtout que les protégés auront peut être eu vent de ses nouvelles fonctions. Elle trouvera bien. Et avec une chance, le soldat traînera ses bottes en dehors de cette ligne qu'on dit infranchissable. Au lieu de se cacher comme un couard qu'il devait être. Mais pour le moment, les deux cavalières quittaient la ville sombre pour se rendre vers les terres de l'est. Un long voyage, parsemé de nombreux pièges. Les loups vampiriques étaient presque les meilleurs compagnons à croiser. Et elles s'en sortirent parfois de justesse, avec une bonne dose de chance et de courage. Heureusement, que la magie était avec elle tout comme un bon coup de dague. Remarque la petite comme ça avait aussi un entraînement en temps réel. Tout comme la gestion de ce que cela impliquait : fatigue, stresse, blessure. Heureusement, rien de grave à chaque fois, et rien que la magie ou la régénérescence vampirique ne pouvaient soigner. Quoiqu'il en soit, les deux cavalières arrivèrent à Caladon, où elles se reposèrent. Du moins l'elfe. Quelques jours avant de repartir vers l'est. Et puis Norwen avait besoin de se nourrir. Un détail minime mais qui pouvait avoir son importance. La ville ne ressemblait plus au bourg qu'elle avait vu il y a bien des années. Plus grosse, plus prédominante, plus grouillante de monde, mais toujours aussi crasseuse dans son ensemble. Avec son lot de pauvres miséreux jetés dans les rues. Un de plus ou un de moins. Personne ne sera là pour le pleure... Le lendemain, la route vers l'est reprit place dans la vie des deux femmes. Peu de mots furent échangés durant ce voyage. De toute façon, Norwen n'aurait guère répondu aux paroles de la gamine. L'art du discours, la vampire le gardait pour d'autres occasions que des palabrations de voyage. Mais au bout de quelques jours de voyage, le constat fut qu'il serait complexe de trouver cet homme. Mais Norwen eut de la chance. Les deux femmes tombèrent sur un groupe d'humains, des militaires, théocrates ou protégés. Difficile à dire à première vue, des soldats qui se cachèrent, de l'un ou l'autre groupe. Mais le statut d'ancienne éclaireuse de Norwen, les avait guidées, elle et la petite, derrière un amas de roseaux qui les cachèrent de ces hommes. « -Il nous en faut un. Il nous dira où ce trouve notre homme. »
Norwen n'avait rien dit de plus sur cette mission. Juste un homme à tuer. |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Lun 14 Déc 2015 - 17:41 | |
| En ce début de mois de Juillet, Matis était de retour dans le protectorat. Il commençait à reprendre du poil de la bête, avait prit du grade et tentait de refaire sa vie avec celle qu’il aimait par-dessus tout. Mais il savait que rien n’était encore gagné, il devait se battre pour reprendre sa place, se battre pour sa vie, pour la vie de celle qu’il aimait, pour sa famille, pour sa vengeance. Le protectorat lui avait confié une nouvelle mission, il devait conduire son groupe et patrouiller non loin de la frontière avec les ténèbres.
Alors il avait mit une partie de son régiment en branle, pas la peine d’emmener tout le monde, une cinquantaine de soldat suffisait pour cela. Il laissa à Thomas la charge du reste de ses troupes. Matis avait prit avec lui un mix de soldat vétéran et nouveau entrant dans ce monde qu’était la guerre. Il n’avait pas vraiment d’attente particulière concernant cela si ce n’était qu’ils devraient apprendre vite et bien auprès des autres soldats. Il espérait vraiment que cette sortie leur permette de grandir sur ce point même s’il savait que c’était loin d’être facile.
Il monta un petit camp au bord d’une petite oasis, laissa ses troupes vaquer à la construction du camps et emmena avec lui une demi douzaine des siens pour explorer la région.
Oui il ne devait pas faire cela normalement, mais en tant que commandant il devait montrer l’exemple. A ses côtés, des éclaireurs et des soldats de tout âge et de tout sexe. Il les connaissait par leur prénom ce qui en marqua certain même si d’autre le connaissait lui et ses manières. Quoi qu’il en soit, ils se postèrent près d’un bosquet et attendirent qu’il y ait du mouvement, attendirent de voir ce qui allait se passer.
Peut être une dizaine de minute, peut être une heure, il était difficile de voir le temps passer dans cette région du monde… Puis ils se mirent en route pour un autre bosquet situé à proximité et juste en face d’eux. Matis n’était pas vraiment sûr, mais l’un de ses hommes semblait avoir vu des mouvements. Peut être n’était ce là qu’un animal ? Mais il resta prudent car dans un monde où le moindre loup est aussi dangereux qu’un vampire il devait se méfier de tout et de n’importe quoi.
Il laissa sa main trainer sur la garde de son épée, ne laissant pas son inquiétude pointer le bout de son nez, mais Héritage était prête à intervenir si la moindre menace était détectée. Pas après pas, son groupe et lui traversèrent à découvert la centaine de mètre qui les séparaient de la protection ou d’une menace telle qu’il n’en avait jamais vu encore.
Car c’était leur nouveau monde, un monde où tout pouvait se passer et où le moindre mouvement pouvait s’avérer un danger plus que mortel…. Un monde des plus joyeux en quelques sortes. Et pourtant c’était là qu’il devrait vivre, là qu’il allait épouser la femme qu’il aimait ainsi que faire vivre leur enfant, s’ils en avaient un jour.
Il se concentra, ce n’était pas le moment de penser à cela… Le bosquet était tout proche.
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Jeu 24 Déc 2015 - 12:51 | |
| Voyager autant était une chance inespérée pour l’elfette. La jeune fille pouvait difficilement prétendre ne pas apprécier cette liberté nouvelle. Galoper à toute allure, dormir à même le sol, apprendre à pouvoir se lever au moindre bruit suspect, alerte et prête à en découdre. Oh, elle était quelque peu fatiguée de ce nouveau mode de vie ; lessivée serait même plus juste. Les grasses matinées étaient bien, bien loin derrière elle. Et dire qu’elle avait toujours souhaité quitter ses forêts elfiques pour apprendre du vaste monde… Elle était servie, à présent. Elle avait de quoi satisfaire sa curiosité. Chemins, villages, sylves, les deux femmes traversaient le paysage sans y laisser la moindre trace, leur passage aussi éphémère qu’une étoile filante. Pourquoi ? Elle l’ignorait. Alors même qu’elles étaient cachées derrière une étendue de roseaux, Enetari ne savait toujours pas pour quelle raison exactement elle était ici. Tuer un homme, d’accord, mais il y en avait beaucoup, des hommes. Qui était-il ? Qu’avait-il fait ? Pourquoi mérite-t-il pareil châtiment ? La curiosité la rongeait mais malgré qu’elle ait harcelé Norwen de ses interrogations, cette dernière n’avait pas ouvert la bouche pour lui répondre. Silencieuse tout du long, elle avait laissé sa disciple dans le noir le plus total. Ah, ces vampires ! Est-ce que cela l’aurait réellement tué d’en dire un peu plus ? Franchement, un minimum de courtoisie, quand même ! Comment la Terendul pouvait-elle l’aider dans sa quête alors même qu’elle ignorait de quoi il retournait ? Aucune logique, aucune ! Et c’était tout à fait rageant !
Observant les hommes que Norwen désignait, Enetari hausse un sourcil surpris. Cela commencait bien. Ah, elle était déjà morte ! Enfin, façon de parler, mais elle sentait les courbatures dont son corps était perclus. Vraiment, quelle idée d’avoir voyagé si vite. Coriya avait été heureuse de se défouler mais malgré son organisme musclé, elle semblait désormais apprécier son repos. Elle avait soufflé de reconnaissance lorsqu’Enetari lui avait murmuré qu’elle pouvait enfin se reposer un peu pendant qu’elle-même et sa maitresse allaient effectuer leur tâche. La promenade au Protectorat ressemblait presque plus à une séance de musculation qu’à la traque d’un vampire. Franchement, il avait vécu plusieurs années, on n’en était plus à un jour près, non ? Il fallait aussi prendre le temps d’apprécier le paysage, de découvrir ces nouveaux lieux, d’observer chaque élément qui semblait inhabituel et de… Non bon d’accord, elles n’étaient pas venues là pour faire dans l’étude des différents milieux de vie. Dommage, d’ailleurs, ce pouvait être intéressant. Une reconversion à garder en tête. Tournant la tête, l’elfe posa son regard pâle sur le profil de Norwen. Hum, pour elle, il faudrait trouver une autre idée de métier. Quoi que finalement, chasseuse lui allait très bien. Fleuriste, peut-être ? Ou parfumeuse ? Mouais, vu l’odeur des vampires, il valait mieux éviter qu’ils se mettent dans un tel art. Encore qu’ils ne pourraient pas faire pire que leur propre émanation. Bref !
Relevant le nez, elle observa avec attention autour d’elle, détaillant les hommes qui arrivaient. Il leur en fallait un… Ce n’était pas comme s’ils se déplaçaient en bande, mais presque. Comment étaient-elles censées n’en av… Eyh, mais elle le connaissait, lui ! Comment s’appelait-il déjà ? Marie ? Metis ? Moui… C’était un ami de Luna, quoi. Avec un léger pincement au cœur, elle baissa les yeux sur sa main droite et l’anneau qui y était glissé. Elle sentait la légère traction qui la menait jusqu’à son amie. Il était difficile de songer qu’elle devrait faire une croix dessus parce qu’elles n’étaient plus dans le même camp. Qui avait décidé cette règle stupide, après tout ? Luna était à elle. Peut-être pourrait-elle la revoir furtivement ? Après avoir murmuré à Norwen un « Laissez-moi faire », elle dissimula toutes les armes qu’elle portait, se recula un peu et sortit au grand jour pour courir vers l’humain devant lequel elle s’arrêta à distance de sa lame. Il fallait parfois jouer franc et oser, tout simplement. Le fixant de ses grands yeux gris sans prêter attention aux camarades armés, un éclat triste et étonnamment honnête dans le regard, elle releva la tête vers lui, s’adressant à lui de façon à ce qu’il soit seul à l’entendre.
-Tu es Jadis, n’est-ce pas ? Tu es l’ami de Luna, je me souviens de toi.
Un instant, elle s’absorba dans ses pensées, se demandant également ce qu’était devenu Dawan. Elle l’avait bien aimé. Suivre l’enseignement de Norwen ne lui avait pas coupé toute l’affection qu’elle pouvait avoir pour certaines personnes. Elle se rappelait de l’après-midi où Pâris et elle s’étaient disputés. Un autre temps, un autre lieu. Se ressaisissant, Enetari lui jeta un regard en coin.
-Je suis venue retrouver une amie commune, mais j’ai besoin de ton aide. Pourrait-on… parler en priver ?
Ce n’était pas réellement un mensonge. S’il pouvait lui dire où était la petite humaine en plus de l’endroit où se cachait la mystérieuse cible de Norwen, alors elle en serait heureuse. Mais la croirait-il ? Jetant un regard aux autres humains armés, elle se retint de leur grogner après. Si l’ami de sa petite princesse n’avait pas confiance en elle, elle risquait d’être bonne pour le cachot.
Hrp : j'espère que ca vous ira ^^' si besoin, mpez moi |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Mer 6 Jan 2016 - 19:08 | |
| Il ne sut pas vraiment quoi faire quand la jeune elfe courut vers lui sans se poser plus de question que cela, les hommes de Matis n’eurent d’ailleurs pas tous la même réaction car l’un d’entre eux avait déjà armé son arc et tenait en respect l’elfe qui pouvait être une menace potentiel. Mais au plus elle s’approchait au plus il se remémorait son visage ainsi que son nom. Enetari Terendul, fille du commandant en chef de l’armée Elfique, accessoirement un des supérieurs indirects de Matis et ami de l’Empereur des elfes. Cette petite peste, car c’était bien le souvenir qu’il en avait, avait un paternel qui avait du pouvoir et de la prestance…
Héritage sortie du fourreau et vint se placer entre la course de la jeune femme, sans doute beaucoup plus vieille que lui soit dit en passant. Il ne voulait prendre aucun risque pour ses hommes et lui, si menace il y avait il se devait de l’éliminer même si elle prenait le visage d’une gamine. Il ne fallait pas oublier qu’elle était sous les ordres de Vraorg, que ce soit de force ou non et qu’il serait fort étrange qu’elle soit venu ici seule et non protégée. A moins qu’elle ne se soit enfuit mais cela était fort peu probable, cette gamine avait de l’importance et il serait étrange de la part de Vraorg de la laisser seule sans surveillance ou protection.
Néanmoins dès qu’elle se mit à parler il se remémora l’échange qu’ils avaient eu des années plus tôt… Elle n’arrivait même pas à se souvenir de son nom… Le commandant secoua la tête en écoutant les paroles de l’elfe et l’observa de tout son être, ses hommes à côté ne quittaient pas les alentours du regard ne serait ce que pour se rassurer.
Tu te souviens si bien que tu ne maitrise pas mon nom… Mais venant de ta part s’eut été sans doute trop en demander. Qu’est ce que tu fais là Enetari ? Le grand Vraorg t’aurait il laissé partir ? Ou bien l’a tu tellement soulé qu’il en a eu marre de toi ?
Il la provoquait pour arriver à obtenir un fond de vérité, Matis se rappelait qu’elle était sensible quand il titillait cette corde là. Il avait déjà essayé de la tester il y a trois ans, mais à l’époque elle était intouchable, aujourd’hui elle n’était rien de moins qu’une menace. Une menace qu’il prenait entièrement au sérieux et il était hors de question de mettre la vie de qui que se soit en danger uniquement pour les yeux d’une elfette. Fusse elle la fille d’un général.
Ses paroles le firent réagir immédiatement et il sourit ; décidément elle n’avait peur de rien la petite. Il réfléchi l’espace d’un court instant et se dit qu’après tout il ne risquait pas grand-chose d’elle… Si elle avait été armée ce ne serait pas ça qui changerait et comme il ne quittait pas Héritage des mains, il gardait une courte avance pour la mettre à mort avant qu’elle ne tente quoi que ce soit, c’est du moins ce qu’il espérait. Même si au fond de lui, il ne la sentait pas devenir une assassine.
Viens par là, et explique-moi ce que tu lui veux. Elle est sous ma responsabilité et si tu lui veut la moindre chose il faudra que tu passe par moi… Il lui jeta un regard qui la laisserait sans aucun doute indifférent mais qui était clair de sens.Tente la moindre chose et je te jure sur mes ancêtres que c’est ta tête que je rapporterais à ton père. Te voila maintenant prévenue, charge t’es maintenant dévolue d’être convaincante.
Ils marchèrent quelques dizaines de mètres, assez loin pour avoir un peu d’intimité, assez proche pour garder une distance de sécurité. Il se posa donc devant la jeune femme, sa lame toujours en main, et la regarda directement.
Je t’écoute, qu’est ce que tu veux, qu’est ce que tu fiche ici… Sans parler du fait que je doute fortement que tu sois venu seule…
Morneflamme avait changée beaucoup de chose en lui, jamais il ne l’aurait abordé de la sorte il y a trois ans, mais aujourd’hui il n’était plus vraiment le même. Et ça, beaucoup l’avait vu, Autone elle-même s’en était rendu compte mais comme elle aussi avait changé, elle le comprenait mieux que quiconque. Ils devaient maintenant travailler sur eux même pour revenir à des sentiments moins violents. Un travail sur sois assez conséquent allait être nécessaire.
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Dim 10 Jan 2016 - 18:05 | |
| Eh bien la petite allait de l'avant et ne rechignait pas à la tâche. Norwen avait de la chance ou bien était-ce la gamine, car la vampire n'aurait pas supporter un poids râlant et maugréant à la moindre demande. Puis n'avait-elle pas raison d'aller de l'avant, elle, elfette donc protégé presque par sa nature, moins de doute qu'une humaine ou une vampire déguisée en humaine. Plus de confiance. Elle irait loin la petite, bien loin. Une chance pour elle, de pouvoir la mettre en avant et observer avec bien plus d'attention. Et puis la voir prendre plaisir à répandre la douleur et le malheur plaisait à Norwen. Cela en était encore plus terrible et jubilatoire.
La gamine se dirigea directement vers un homme, une bonne proie, son allure lui donnait un air important, peut être un capitaine. Il fallait directement couper la tête pour mieux disperser le corps. Maline. Mais il fallait se méfier, si l'homme avait une once de bon sens, il se demanderait bien pourquoi sortit de nul part une elfette quémande la moindre paroles. Mais l'homme sembla suivre un drôle d'instinct et amena la protégée de Norwen un peu plus loin pour échanger quelques mots plus loin des soldats. Tssss, à quoi jouait-elle à l'amener de telle façon au loin. S'il décide qu'elle est une menace, elle se fera tuer sans que Norwen puisse l'aider.
Norwen se baissa et prit de la terre afin de s'en mettre sur le visage. Plus sale, les cheveux qu'elle s'ébouriffa, elle passerait pour une voyageuse perdue, une pauvre misérable protégée fuyant la vie qu'elle menait. Elle se serait bien plantée sa dague afin de faire couler un peu de son sang, mais celui-ci avait une couleur bien différente de celui des humains et elfes, peste soit ce genre de détail. LA vampire sortit de sa cachette et se dirigea vers les soldats, presque tremblante, apeuré, le regard dans le vide comme si le poids du monde était porté par ses épaules. Miséreuse, presque larmoyante, Norwen s'avança. Les hommes la regardèrent avec étonnement, une seconde femme sortant de nul part. Que pouvait bien faire ces femmes perdues au milieu de nul part. Pauvrettes. Même si la première semblait plus franche, directe et en meilleure forme.
Un soldat s'approcha avec méfiance, droiture et un brin arrogant ou bien fier de porter une épée à la ceinture :
« -Que faites-vous ici ? Et que voulez-vous ? »
Norwen se recroquevilla presque comme par peur de ce que l'homme pouvait lui faire et répondit avec une petite voix tremblante.
« -Notre village a été détruit, on cherche... un endroit pour vivre... mon oncle nous a dit de partir vers l'est. »
Un peu plus, elle arriverait à pleurer, mais là encore, des larmes noires seraient un peu mal venues pour les apitoyer à son sort. Mais du coin de l’œil, la vampire ne perdait pas de vue sa pupille discutant avec l'homme. Le moindre faux geste, il faudrait être rapide et précis. Mais surtout, Norwen ne voulait pas perdre le contrôle de la situation. Le soldat la regardait des pieds à la tête. La pauvrette bien camouflée sous une cape de plus ou moins bonne facture... |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Mar 19 Jan 2016 - 19:03 | |
| Se souvenir de lui ? Mais oui, elle s'en souvenait parfaitement ! C’était un humain pas bien malin, ronchon et qui n’avait pour seule qualité que celle d’être l’ami de Luna. Son nom en revanche n'avait pas la moindre importance et n'en avait jamais eu. Pourquoi donc s'en serait-elle préoccupée maintenant ? Vraiment, il avait de ces idées... Ah ces jeunes, ce n’était plus ce que c’était !
-Bah, un nom se change plus facilement qu'une tête, même coupée, je n'ai pas besoin de me souvenir du tien si je sais à quoi tu ressembles. Et ce que je fais là... Elle resta un instant immobile avant d'ajouter avec un large sourire, toute guillerette dans ses effusions : mais, te retrouver bien entendu ! Tu me manquais siiiii fort... Hum, non, tu as raison, ce n'est pas crédible. Quant à Vraorg, je n'ai pas eu l'occasion de partager un verre de vin avec lui. Et entre nous, je doute qu'il soit si sensible à l'alcool. Tu as vu sa taille ? Moi non plus remarque, mais il doit être plus gros que toi, c'est dire. Mais non, il ne sait pas que je suis ici ! En fait je ne suis même pas sûre qu'il sache que j'existe et entre nous c'est très bien comme ça. J'aime bien les dragons, hein, mais bon, il y a des fois où certains poussent un peu, tu vois ?
Oui, franchement il abusait un peu, le Vraorg, à ne pas avoir remarqué à quel point elle était exceptionnelle. Heureusement qu'elle n'avait pas trop compté là-dessus et qu'une jolie sang-froid était venue la tirer de la monotonie de son existence. Bref, si avec ça ce n'était pas lui qui allait être soulé... L'elfette avait grandement développé sa patience, à servir de fichus nobles arrogants puis sous la direction de Norwen. Et elle éprouvait presque du plaisir à jouter verbalement avec Patis. Quel que fut l’état d’esprit de ce dernier. Les vampires, ça allait bien cinq minutes, mais changer d’air était agréable aussi. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu de vraie dispute avec quelqu’un, et que cela lui manquait !
-Ce que je veux ? Ah, si tu savais tout ce que je voudrais… Mais comme tu ne peux rien y faire, faisons-le plus simple. Je veux retrouver ma citrouillette. Et comme tu es la seule personne presque fiable pour tout ce qui la concerne, même si je ne m’attendais pas à te trouver comme ça… Et bien c'est à toi que je demande, logique non ?
Mouais, elle n’était pas certaine qu’il comprenne, il ne lui avait jamais paru très très futé. Il était comme son père, de bons bras mais pas de cervelle. Enfin, il était proche de Luna et elle pouvait difficilement trouver personne plus adaptée à cette quête. D’autant plus qu’elle allait devoir se hâter, cette partie n’avait qu’un but personnel et l’elfette n’avait aucune envie de mettre Norwen dans la confidence. La vampiresse l’avait toujours bien traité mais malgré l’admiration que l’Enetari avait pour elle, l’enfant n’en demeurait pas moins tout à fait lucide à son sujet : c’était une chasseuse, dangereuse et impitoyable. Non, il valait mieux qu’elle n’ait pas la moindre connaissance de ce sujet. La petite humaine demeurait, avec Nomin, l'une de ses rares faiblesses psychologiques. D’un geste fluide et soudain, elle écarta la lame en même temps que ses pensées et se rapprocha de l’humain, le visage moqueur mais le regard sérieux, penchant la tête en fronçant le nez.
-Quant à ce que je vais lui faire, je crois que cela restera dans notre intimité à toutes les deux, à moins que les détails ne t’intéressent ? Gardes donc tes menaces, reprit-elle avec méprit en s’écartant légèrement, elles sont aussi vaines qu’hors sujet. Elle est mon soleil et elle est à moi, et je prends toujours soin de mes affaires. Toi qui semble l’enfermer en revanche, je ne suis pas certaine que tu sois aussi bon pour elle que tu ne le prétendes.
Elle lui renvoya un regard glacial tel qu’il l’avait fait lui-même quelques instants plus tôt, le menton relevé avec fierté, arborant le visage déterminé que les trois années passées dans la forteresse de Vraorg lui avaient appris.
-Puisqu’elle te faisait confiance, je vais tenter de croire que tu ne fais que la protéger. Saches toutefois que nous serions encore ensemble sans la prise de pouvoir de Vraorg. Et si notre relation te dégoute, si tu estimes que l’union d’une elfe et d’une humaine est contre nature et bien… je m’en moque.
Et royalement. Et même plus que cela. L’opinion de ce genre de personnage ne l’intéressait pas. La seule chose qu’elle voulait de lui était qu’il réponde à ses questions. Mais ce n’était qu’une tête de mule, un âne bâté. Elle devrait trouver source plus sûre pour revoir sa petite princesse. Elles ne s’étaient pas même dit au revoir, se rendait-elle compte à présent. Instinctivement, son doigt effleura l’anneau qu’elles s’étaient échangées en secret et dont Luna possédait le jumeau. S’il indiquait où se trouver l’autre porteuse, c’était parfois hors des connaissances de l’elfette qui avait besoin d’un chemin pour se guider… et de prévoir les déplacements de la jeune fille. Le tout, bien sûr, en passant outre Norwen.
En parlant de la vampiresse, elle sortait des fourrés… Et qu’est-ce que c’était que cette comédie ? Affligée, Enetari secoua la tête avant de reprendre d’un ton aigre à l’égard de Matis, corps et visage tournés son maitre et les quelques soldats :
-Ca, c’est celle avec qui je voyage. Elle cherche quelqu’un, ne me demande pas qui, je n’en sais rien. Elle a aussi la SUPERBE habitude de se onvoyer. Formidable, hein ? Tsss, je me suis débarrassée de mon père, ce n’est pas pour gagner un oncle mystérieux, même mort, avec cette crasseuse. J’ai bien assez d’une famille. Cela dit, elle fait bien la cuisine.
Elle n’avait pas besoin d’élever la voix pour savoir que Norwen entendait chacune de ses paroles. Elles devaient toutes deux faire passer la vampiresse pour une humaine, et heureusement que celle-ci avait l’habitude de devenir ce qu’elle n’était pas. Ce fut donc en l’interpellant d’une voix forte, comme elle l’aurait fait avec une vulgaire humaine, qu’elle lui fit signe de venir.
-Oh, Enysa ! Si tu venais clairement lui demander ce que tu cherches, au lieu de baragouiner comme d’habitude ?
Finalement, ce petit jeu était relativement amusant, mais elle devait rester concentrée. Pas seulement pour leur crédibilité, d’ailleurs. Un pli fronçant son front blanc, elle tourna la tête vers Matis, comme si de rien n’était, avant de chuchoter de façon à ce qu’il ne puisse qu’être seul destinataire du message, ses cheveux voletant dissimulant le mouvement de ses lèvres :
-Pas un mot sur Citrouillette. Et fais attention, cette femme a trop de secrets.
Impossible et hors de question de lui révéler la véritable identité de la vampiresse. Toutefois elle savait que Matis ne devait pas mourir maintenant, ne serait-ce que pour Luna et Dawan, tout comme elle connaissait assez la vampiresse pour la croire capable d’égorger sans sommation le guerrier. Elle devait à présent jongler entre les deux, entre mensonges et vérités, et cela s’annonçait aussi difficile que dangereux. Rien que d'y penser, Enetari sentait pointer la migraine. Avec un peu de chance, elles en auraient bientôt fini et pourrait s’éclipser en toute tranquillité. Ah, ca y était, elle avait mal au crâne !
Hrp : désolée du retard, je pensais avoir déjà répondu O_o et désolée Mat', je sais, elle est à tuer =P |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Jeu 21 Jan 2016 - 17:14 | |
| Mais qu’est ce qu’elle était…. Un ensemble de mot plus ou moins étrange et violent sortirent de son esprit et n’était qu’à quelques pas de sortir de sa bouche. Qu’est ce qu’il aimerait remettre à sa place cette gamine qui l’énervait à tel point qu’il n’avait connu ça qu’une ou deux fois dans sa vie.
Pour une fois, ce que tu dis n’est pas totalement faux, mais un nom… Un nom c’est parfois tout ce qu’il nous reste, notre bien le plus précieux, alors si tu veux qu’on cesse de te considérer comme un sale garce sache au moins montrer une once de respect.
Impossible de se contenir plus que de raison. Cette elfe devait avoir deux ou trois fois son âge et elle n’était pas capable de se montrer honorable ? Mais comment les Terendul on pu pondre un être pareil… Il se reprit, cela ne pouvait pas être de la faute des parents… Du moins il l’espérait. La suite de ses propos le surprit et il se surprit même à sourire fugacement à ses paroles.
Non je confirme que ce n’est pas du tout crédible. Et cesse de dire que je suis gros, c’est l’armure qui veut ça… Et puis me comparer à un dragon, franchement t’a pas peur aux yeux toi n’est ce pas ?
Pour le reste il avait des doutes sur le fait qu’il ne la connaisse pas, qui pouvait l’ignorer ? Elle était tellement… Tellement Enetari en somme, il faudrait presque créer un nouveau mot pour la qualifier et encore ce ne serait pas rendre hommage à son comportement si particulier. Mais sa demande était compréhensible et logique, aussi hocha il la tête en l’entendant.
Je me doutait bien que ce n’était pas pour mon charme que tu venais à recherche… Elle va bien si c’est ce que tu souhaites savoir, un peu marqué par son séjour dans les geôles d’Althaïa, mais elle va bien autant ne pas t’inquiéter pour elle tout de suite.
Il ne dit rien de plus pour le moment et fut quelque peu marqué par les paroles acerbes de l’elfe, elle ne semblait pas avoir comprit qu’il n’y avait aucune menace en l’air. C’était des faits, à la moindre menace de sa part il n’hésiterait pas à lui faire une coupe bien dégagée sur les épaules et ça, il fallait qu’elle le comprenne.
Sache une chose Enetari. Je ne fais aucune menace en l’air, quand je dis quelque chose je le fais derrière donc cesse d’avoir des remarques de la sorte et tout se passera bien. Sans quoi je jure sur mes ancêtres que je te bâillonne et que je te livre pied et poing lié à tes parents le tout entouré d’un magnifique sac à patate. Ce genre de déplacement et de tenue siéra il à ton rang ? Il décala sa lame l’espace d’un instant et termina ses paroles.
Ce que vous faite toi et Luna ne me regarde nullement et m’intéresse encore moins mais elle est mon amie et sous mes ordres, aussi je dois prévenir à toute menace à son encontre.
Les mots qui suivirent le marquèrent tant par leur violence que la vanité de leur teneur. Qu’espérait elle trouver en lui ? Un raciste ? Un Noble bien trop imbu de sa personne pour comprendre ce genre de comportement ? Il aimait une ancienne prostituée, comment pouvait elle seulement envisager cela de sa part ? En même temps comment pouvait-elle le savoir. Son regard devint lourd et étrange, il ne savait même pas comment elle pouvait lui tenir ce genre de propos… Mais après tout ils n’avaient jamais vraiment prit le temps de se parler.
Si ton monde est aussi triste et morne au point de croire cela de moi sache que je te plains sincèrement. Luna est mon amie la plus chère, comment pourrais je lui reprocher ce dont tu m’accuse ? Je ne cherche pas à t’éloigner d’elle car tu es une elfe mais parce que tu est peut être une menace. Déteste moi si tu veux, haï moi de tout ton être, mais si cela lui permet de rester sauve alors qu’il en soit ainsi.
Si Vraorg n’était pas arrivé on n’en serait pas là aujourd’hui. Est-ce ma faute ? Non.
Puis une autre jeune femme fit son apparition… Matis commençait à se poser des questions tant il ne s’attendait pas à autant de mouvement mais il plaignait aussi la pauvrette pour avoir voyager avec Enetari… Elle avait du vouloir la tuer à plus d’une fois, en tout cas s’aurait été le cas du jeune homme. Maintenant les derniers mots d’Enetari le laissèrent perplexe.
Dans quoi t’es tu encore fourrée…
Il fit un geste simple et laissa la jeune femme approcher, elle se comportait comme quelqu’un de maltraité ou il ne savait pas bien quoi. A la vérité il se posait pas mal de question à son sujet et restait méfiant, il avait déjà suffisamment de problème avec Enetari pour s’ajouter de nouveaux problèmes . Matis garda son épée en main mais n’en restait pas moins alerte…
D’où venez vous toutes les deux ? J’espère que vous n’avez pas rencontré de problème durant le voyage ? Si ce n’est le débit de parole de l’elfe ici présent… Demanda il à la dernière venue, il avait trop entendu la jeune elfe pour le moment.Moi c’est Matis, et si c’est un oncle que tu cherche peut être puis je t’aider, quel est son nom ? Moi ou un autre soldat le connaitra peut être….
Il réfléchit un instant puis se dit qu’il fallait mieux les gardes toutes deux à l’œil mais qu’elles devaient quand même avoir faim, les campagnes n’étaient plus les lieux bucolique du passé…
Mais vous devez mourir de faim non ? Ou de fatigue tout du moins, je vais vous accompagner à mon camp, là nous vous donneront de quoi vous sustenter et vous reposer quelque peu.
Il n’avait pas besoin de le dire mais les deux jeunes n’avaient pas vraiment le choix et il n’était pas vraiment sûr qu’elles se plaindraient vraiment… Après il y avait Enetari mais ça c’était une autre histoire.
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Sam 23 Jan 2016 - 18:33 | |
| Norwen continua à s'approcher de sa protégée et du capitaine sous les yeux méfiants et un peu étonnés des soldats présents. Par tous les Esprits d'où sortaient-elles ? Norwen pouvait entendre quelques cœurs qui battaient plus fort. La peur d'une attaque ? La peur de voir arriver des Hommes de Vraorg sûrement, mais les cœur se calmaient en voyant les deux pauvrettes. Oubliant les quelques détails qui la trahissait, un instant, sa cape, ses bottes. Mais à cela elle trouverait une réponse, c'était ça aussi le plus grisant. Savoir rebondir aux remarques de ses futures proies. Le jeu en valait souvent la chandelle. Un des soldats glissa même un commentaire un peu graveleux à son compagnon d'infortune. C'est ce qu'il fallait apporter la confiance. Et Enetari pouvait le faire avec son côté elfique et Norwen savait qu'elle y parviendrait avec sa moue boudeuse et son regard de pauvre femme malheureuse. Elle y parvenait depuis des années, à semer le doute avant de bondir sur sa proie. C'était là sa marque. Jouant avec son totem qui vibrait et demandait qu'à laisser sa cruauté s'exprimer, Norwen continua.
« -La faim, le froid, le chaud, quelques maraudeurs, et créatures étranges, mais rien qui nous à mis à terre un peu plus que les troupes du dragon maudit. Nous avions peur que vous soyez des leur... La peur est notre ennemi et nous tétanise, monsieur le soldat. »
Sa voix tremblait presque. Avant c'était souvent le signe, que la chauve-souris allait se réveiller. Mais cette vie d'hier laissait place aujourd'hui à une autre façon d'user de sa voix faussement mielleuse. Au niveau du capitaine, la vampire planta son regard de glace dans celui azuré de l'homme.
« -Ma compagne de route est un régal pour oublier l'horreur de ce que nous avons pu voir … les images du village hante mon esprit faible et torturé. »
S'il avait du cœur, il fondrait face au sort des deux femmes, sinon, il méritait de mourir.
« -Tu es le soldat Matis... ? Mon oncle m'a parlé d'un Matis... »
Curieuse, car la chance serait des leur si c'était le Matis de leur recherche. Elle n'aurait pas à tuer tous les Matis de l'empire humain. Mais elle ne voulait pas lever des soupçons et préféra s'accrocher à la proposition de l'homme. Attrapant Enetari par le bras comme un soutien, Norwen continua son spectacle en acceptant avec joie, comme un bonheur enfin arriver pour elles.
« -Mais oui, je veux bien de votre aide... il nous faut nous reposer. Et chez lui nous le pourrons. »
Chez les soldats avant, en ayant à manger. Et il y avait de la viande de qualité et de choix. Le sang battait avec vigueur dans la jeunesse de ces hommes. Un vrai régal.
« -Quel brave homme vous êtes soldat... ??? »
La capitaine semblait plus méfiant. Il les regardaient comme pour chercher à sonder leur esprit. Il ne serait pas capitaine s'il ne l'était pas. Mais du bout des lèvres, il lui donna. Falkire, par le Dracos, c'était trop beau. Trop. Que cela ne pouvait être vrai. Norwen regarda Enetari. Un sourire s'élargit sur son visage. Là, on pouvait y voir toute la beauté de sa cruauté qui se refléta dans ses yeux.
« -Que le monde est petit. Du moins, que la chance nous sourit. Vous êtes le Matis que je cherche. »
Norwen pencha sa tête dans une douceur immense, presque touchante. Mais le sourire qu'elle affichait ne laissait que place à sa folie.
« -Celui que je dois tuer. »
Pourquoi lui mentir, elle n'était pas une menteuse. Elle aurait pu être une bonne baptisrelle en ce sens. Que celui-ci.
« -En faites, je vais vous trancher la tête. » |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Sam 30 Jan 2016 - 19:32 | |
| Une garce ? Elle ? Hum… Finalement, cet homme était peut-être plus observateur qu’Enetari ne l’avait cru de prime abord. Avec un petit rire, elle eut un mouvement de main avec une mimique effrontée, n’ayant que faire du respect dont il parlait, rire qui s’affirma quand il fit preuve d’un humour auquel elle ne serait pas attendu. Diantre, Matis était donc capable de sourire ? Quel choc ! Quelle nouvelle ! Elle en serait presque tombé à la renverse si la suite ne l’avait pas fait froncer les sourcils de déplaisir.
-Les geôles ? Comment cela ? Qui l’a enfermé et pourquoi cela ? Et toi qui parle de mes parents, ils sont encore en vie ? Mouais, mon père est trop coriace pour se laisser abattre par si peu et je suppose que ma mère retourne le monde pour nous retrouver. Lui jetant un regard en coin en plissant la bouche, elle eut un reniflement dédaigneux avant de répondre au reste de ses propos : je préférerais un carrosse, puisque tu demandes si aimablement. Quant à te détester, non non, cela te ferait bien trop plaisir. Je préfère retrouver ma princesse et sentir ta frustration de n’avoir pu m’empêcher de la rejoindre, imaginer ton visage contracté par la colère.
Ils en resteraient toutefois là pour cette guerre de mots car Norwen venait également de faire son apparition. Gardant le même visage, Enetari se contracta toutefois légèrement, admiratrice et méfiante à la fois la vampiresse qui savait si bien jouer de cette fausse fragilité qu’elle arborait à l’instant. Alors que cette dernière les rejoignait, la demoiselle lui adressa son plus éblouissant sourire en lui tapotant le bras.
-Tout va bien, Enysa, oublie ton village et profite de cette invitation !
Franchement, quelle comédie ! La vampiresse aurait-elle eu un lieu où vivre réellement qu’elle n’en aurait sans doute pas eu grand-chose à faire de savoir ce qui aurait pu arriver à ses voisins. En fait, elle peut-être même été à l’origine de leur mort. Qui avait-elle été, humaine ? Douce et chaleureuse comme elle ne le serait plus jamais ou aussi froide et cruelle que la vampire qu’elle était devenue ? L’elfette s’était déjà plusieurs fois posé la question, plus par curiosité qu’autre chose à dire vrai. Toutefois la conversation prenait un tour quelque peu particulier et Enetari se rembrunit en entendant son maitre. Comment cela, celui qu’elle cherchait s’appelait Matis ? Elle n’aurait pas pu lui dire avant, non ? Et… et qu’est-ce que c’était que ce sourire malsain ?! Ah, non non non, cela n’allait pas aller du tout. Son visage se figea sur un sourire coincé tandis qu’en une fraction de seconde son esprit analysait la situation. Evidemment, l’elfette n’était pas obligée de dire à Luna que c’était sa compagne de voyage qui avait tranché la tête de son meilleur ami. Elle pourrait aussi récupérer pour elle toute l’affection de la petite humaine, la rendre dépendante, être sa famille et son amie, le seul point d’ancrage qui lui resterait à la mort du capitaine. Oh, oui, quel doux plaisir que de voir le cadavre de cet homme tellement imbu de sa personne gisant à ses pieds tandis qu’elle savourerait la reconquête de Luna. Mais si ce plan semblait parfait, l’elfette savait parfaitement qu’il ne se déroulerait jamais de la sorte. Quelqu’un les verrait, Luna finirait par le savoir. Et quand même… Elle éprouverait une pointe de remord à laisser Matis se faire égorger de la sorte. Peut-être n’aurait-elle pas éprouvé la même chose pour un autre, mais là quand même… et puis, elle n’aurait plus le plaisir de l’énerver, de sentir sa colère, de le provoquer ouvertement. Non, assurément, ce n’était pas vraiment un bon plan. Bien au contraire. Elle attristerait Luna, lui causerait des ennuis à elle et réveillerait le peu de bonne conscience qui lui restait. Maintenant la question était : que faire ?
Eclat de rire. Imperceptiblement, la jeune fille pivota, placant son corps de façon à ce qu’il soit davantage face à Norwen et que, par un simple jeu de position, elle-même semble davantage un rempart entre les deux. Éclat de rire qui n’avait rien de sincère mais elle y mit tout son cœur tandis que ses yeux se posaient sur la vampire en une muette supplique. Non, pas maintenant, pas cet homme. Éclat de rire trompeur, alors qu'elle espérait à la fois rassurer l'humain et dissuader la vampire.
-Erysa, je crois que tu ne devrais pas recommencer, c’est un soldat, tu vas l’inquiéter alors qu’il est prêt à t’aider. Oublie donc ton village et l’humour morbide qui t’en est resté, puisque ce petit homme inutile m’a dit avoir un sac de légumes, j’aimerais tout de même pouvoir les goûter, ça me changera des racines.
Sur ses bras, elle sentait le contact de ses bracelets boucliers. Elle qui ne s’en servait jamais pourrait bien avoir l’occasion d’en faire usage contre sa propre maitresse aujourd’hui. Cela étant, elle n’était pas totalement inconsciente non plus. L’humain était aussi un danger et elle ne pouvait prendre le risque de lui tourner le dos. Si elle avait pour elle l’avantage de la vitesse, elle se retrouvait toutefois dans une position délicate : de quel côté qu’elle se tourne, elle se trouvait face à un potentiel danger. Aussi s’arrangea-t-elle pour pouvoir observer du coin de l’œil toute réaction de l’humain. Mais quelle poisse ! Avec sa chance, elle allait bien finir embrochée par les deux. Ah, mortbleue, que voilà une grossière erreur que d’avoir interpellé Matis. Il aurait mieux fait de mourir avant, ils n’en seraient alors pas là, tous ! Quoi que... avec un peu de chance, elle aurait quand même son repas. |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Lun 1 Fév 2016 - 17:17 | |
| Il écoutait ce qu’elle avait à lui dire et ne fut qu’à peine surpris de toutes les questions qui fusaient dans son esprit et dans sa bouche. Cette elfe était née avec un véritable moulin à parole à la place de la mâchoire. Elle n’était pas normale, elle n’était pas de cette retenue et hypocrisie qui faisait une large majorité des elfes qu’il connaissait.. A croire qu’elle se fichait totalement du regard des autres et qu’elle prenait un plaisir malsain à tous les envoyer paitre. Il soupira néanmoins devant autant de question, dont certaines manquaient clairement de sens, et fini par lui répondre.
Toi et tes questions… Pour commencer elle était dans des geôles car, si tu ne l’avais pas encore vu, Vraorg veut nous tuer. On y était pour attendre la mort, rien de plus, mais ça tu aurais pu le deviner n’est ce pas ? Pour le reste je ne sais pas, tout ne tournant pas autour de toi je n’ai pas eu le temps, ni l’envie d’ailleurs, de savoir ce que faisait ta famille…
Pour le reste, que tu rentre ou que tu meure, cela ne me fait ni chaud ni froid, la seule chose qui me marque c’est la peine que pourrait ressentir Luna en apprenant ta disparition. Mais toi… Petit sourire en coin. Meh. Tu pourrais te faire gober par un dragon que ça me ferait rien…
Puis vint la réaction de la jeune fille qui accompagnait l’insupportable elfette, celle-ci l’aurait t’elle soulée au point de vouloir tuer tout ce qu’elle avait à porté de main ? Matis n’en savait pas grand-chose mais il avait bien vue dans son regard et dans ses paroles qu’il n’y avait nulle place au doute. Elle n’était pas ce qu’elle laissait transparaitre aussi n’y avait il que deux options. La première, la plus rassurante, voudrait qu’elle soit juste folle, une gamine tordue de douleur ayant vécu des choses trop affreuses et, voulant se détendre, tente d’étriper le premier soldat lui passant sous la main. La seconde, moins rassurante, voudrait qu’elle soit l’exact opposé de ce qu’elle laisse transparaitre et, pour être en accord avec ses paroles, il n’y avait pas trente six solutions, elle devait être vampire. Matis avait déjà entendu parler de vampire à l’apparence de gamin, mais il n’en avait lui-même jamais vu… Mais en observant la jeune fille face à lui, il comprit ce qui faisait la force de pareille créature, qui se méfiait d’une personne de si frêle apparence ?
Il fut conforté dans ses réflexions avec la réaction d’Enetari, elle ne semblait pas si sereine que cela même si elle tenta de donner le change en riant au éclat. Mais, malgré tout ce qu’elle pouvait dire sur lui, il connaissait ses rires et celui là était tout sauf sincère. De plus, son positionnement entre les deux protagonistes ne laissait planer que peu de question… A ce moment là Matis senti que les choses lui échappaient quelque peu, il raffermit sa main tenant Héritage et se prépara même à dégainer son épée de justice, juste pour être sûr….
Néanmoins, comme pour donner le change, lui aussi, et gagner quelques instants, il arriva à parler à la jeune femme en tentant d’avoir l’air naturel.
Me tuer ? Peh, tu devra prendre un ticket gamine car il y ‘a déjà un paquet de monde qui veut ma mort. Mais je ne pense pas qu’à ton âge on puisse se poser ce genre de question… Enetari ici présente me parle d’un certain sens de l’humour, où donc aurais tu été élevé pour rire de cela ? A Morneflamme ?
Tu devrais écouter ton amie et de te détendre, il serait dommage qu’il t’arrive des bricoles …. N’est ce pas ?
Matis n’était pas tout à fait tranquille, et durant un court instant le temps sembla se figer, tous attendait la réaction de la gamine, comme si elle pouvait être à même de mener à bien les provocations dont elle faisait preuve… Le commandant craignait que ce ne soit le cas, voire pire que cela… Il n’aimait pas perdre la maitrise des choses mais comment pourrait il faire autrement ?
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Dim 7 Fév 2016 - 17:27 | |
| Ce soldat avait de l'aplomb. Et c'est lui qui avait un sacré sens de l'humour. En même temps, il n'avait pas toute les données. Et c'est ce qui rendait encore plus jouasse la vampire déguisée en pauvrette. De voir son regard sur elle changer quand il aurait cette donnée cruciale, du moins pour lui. Quel doux bonheur ! Après tout oui, elle avait peut être un certain sens de l'humour mais Norwen n'était pas sûr que le soldat apprécierait. Tant pis pour lui, elle s'amuserait comme une petite folle.
« -L'humour, gamin, cela fait bien des années que je ne l'ai plus. »
Si tenter qu'elle puisse en avoir eu un un jour, peut être humaine. Même si dans ses lointains et vagues souvenirs d'humaine, Norwen avait été plutôt du genre effacée, une ombre qui préférait se faire oublier telle un meuble face à un mur. Un peu comme là. Malgré les paroles de sa jeune protégée qui tentait d'amorcer les choses de façon … elfique, Norwen y allait, comme à son habitude, sans le moindre détour, avec son assurance hautaine et un aplomb bien loin de celui de la pauvresse d'il y a quelques instants. Après tout elle se serait bien amusée encore un peu avec le petit soldat, mais la chasseuse avait à faire à Gloria. Tellement à faire, un vivier de proies, d'assassins en devenir, de pauvres bougres près à tout, notamment à faire un faux pas contre la théocratie de Vraorg.
« -En revanche, l'appétit de voir couler le sang. »
Oui, elle passerait un peu plus pour folle qu'elle semblait l'être avec ce genre de phrase et il y avait de quoi. Et même si elle était incapable de lire ce qui semblait se passer dans les yeux de son apprentie, et à tort, bien trop occupée, à jouer son petit spectacle, Norwen ajouta dans un souffle très polie.
« -Mais dit à tes chiens de garde de ne pas bouger. Tu peux être le seul à mourir aujourd'hui, ou bien ils te suivront. Je peux parfois être clémente. »
Ah ba oui, elle pouvait être très drôle en faite. Bon peut être d'un point de vue purement vampirique. Mais tout de même. Mais le rire a des limites et Norwen atteignait les siennes, en même temps elle n'avait pas vraiment de la patience. Quoique, on ne pouvait plus douter de rien, vu qu'elle s'apprenait comique aujourd'hui. Toujours droite devant l'homme qu'elle allait tuer, Norwen ne répondit pas plus à sa jeune apprentie elfique. Depuis quand lui disait-on d'attendre par un tel blabla de légumes, racines, et surtout attendre. Non, non, jeune fille, il n'était pas venue ce temps où elle lui imposerait la moindre chose.
« -Quand à attendre, je ne suis pas du genre à patienter et à me préoccuper de ce qu'autre désire. Ce soir, tu mourras, c'est la seule certitude du moment. »
Norwen au même instant sortit sa dague et sentit l'envie de de celle-ci de laisser couler le sang. Elle palpitait dans sa main, laissant sa puissance légendaire vouloir assouvir son envie de vengeance. |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Lun 15 Fév 2016 - 19:32 | |
| Se faire gober par un dragon, elle ? Tsss, certainement pas. Le seul, ou plus exactement LA seule dont Enetari ait croisé la route avait été fort sympathique et très agréable. Mais bon, il fallait avoir l’intelligence de l’une de ces magnifiques créatures pour pouvoir savourer ce qu’elle-même pouvait offrir de compagnie agréable, et ce n’était pas à la portée d’un être aussi bassement inférieur que l’était Tapis. Euh, Matis. Avec un sourire dédaigneux, la jeune elfe écarta d’un geste de la main la remarque provocatrice de ce dernier, concentrée sur d’autres pensées. Luna avait été enfermée ? Par tous les sapins pourris d’Armanda, voilà qui n’était pas tout à fait une bonne nouvelle. Sa petite princesse n’avait pas une constitution à toute épreuve et sa fragilité ne faisait aucun doute. Quant à son reste d’innocence, il avait sans doute été mis à mal par une telle détention. Si l’elfette estimait que cela permettait aux autres d’apprendre la vie, elle n’était pas du même avis lorsque sa jolie citrouille était l’objet de la discussion. Hum… Si elle était blessée, la Terendul en tiendrait responsable cet idiot d’humain, puisse qu’il se prétendait être son protecteur. N’aurait-il pas pu servir à quelque chose, pour une fois dans sa vie, et faire en sorte qu’elle évite la prison ? Non mais franchement, il fallait toujours qu’il cause des ennuis.
Toutefois en matière de désagréments il y avait un peu plus urgent, et, encore une fois, à cause de lui. Laissant momentanément Luna de côté, Enetari observa avec contrariété Norwen s’amuser un peu avec le capitaine humain, de toute évidence convaincue qu’elle l’égorgerait avant l’aube. Ah, cette vampire, elle pouvait vivre des centaines d’années, pourquoi n’était-elle pas un peu plus patiente de temps à autre ? Il fallait savoir se calmer un peu, reeeespirer, se détendre pour apprécier la vie et… moui, cela dépendait des fois en fait. Mais tout n’était pas perdu, et même pas la tête de Matis ! Enfin, pas encore. Pas pour longtemps, cela dit, si la jeune fille ne trouvait pas rapidement comment freiner les ardeurs dévorantes de son maitre.
-Si vous pouviez être clémentine aussi, objecta-t-elle en relevant un doigt, ça m’arrangerait, puisque je n’aurais pas le temps de manger ma salade.
Bon, d’accord, c’était totalement hors sujet, mais non seulement elle avait faim, mais en plus c’était tout simplement plus fort. Ce n’était pas parce que l’un d’eux risquait sa vie que tout de suite, il fallait être trop sérieux. Si ? Ah, bah si apparemment. Ils étaient vraiment épuisants, finalement. Passant sur les genoux, la jeune elfe en profita pour nettoyer tranquillement le bout de ses chaussures pendant que les autres discutaillaient et, au moment de se relever, déposa les deux mains au sol pour y laisser discrètement une rune d’électricité. Le premier des deux qui tenterait de franchir la distance entre eux se prendrait une décharge. Elle n’avait plus qu’à ne pas oublier ce qu’elle avait installé, à quelques centimètres qu’elle était de son propre piège.
-Hum, franchement, vous ne pouviez pas me dire que c’était lui que vous cherchiez ? Pour l’instant, je préfèrerais qu’il reste en vie. De toute façon c’est un humain, il mourra bien assez tôt non ? Vous n’allez quand même pas tuer mes… ‒ Elle s’interrompit pour regarder pensivement le capitaine : « t’es quoi d’ailleurs ? » Avant de reprendre, sans lui laisser le temps de répondre, à l’intention de son maitre ‒ Enfin bref, j’ai encore besoin de lui, s’il vous plait. Je laverais les pieds pendant un mois si vous voulez, égorgez les autres sans que je dise rien, mais lui, laissez-lui encore un peu de temps, j’en ai besoin. Votre client ne vous a pas précisé s'il fallait qu'il meurt immédiatement... si ?
Avec un peu de chance, non. Elle aurait volontiers retenté le coup de la fleur parfumée, malheureusement, sur une vampire qui n’avait pas besoin de respirer, cela ne serait probablement pas ce qu’il y aurait de plus efficace. Hum, et un géant de pierres qui emprisonnerait en le protégeant le soldat ? Moui, Norwen serait furieuse qu’Enetari lui soustrait ainsi sa proie et elle-même serait bonne pour risquer sa vie encore un peu plus face à la vampire furieuse qui ne trouverait sans doute pas meilleur exutoire à sa frustration que de l’égorger elle. Non, finalement, les bracelets boucliers n’étaient pas une si mauvaise idée. Ou alors, un sort d’enchevêtrement ? Ou les deux en même temps ? Un sur chaque protagoniste ? Bon, elle aviserait au moment où ils se sauteraient dessus. Si vraiment elle ne trouvait rien, elle pourrait toujours aller chercher à manger le temps de voir lequel serait vainqueur de ce tournoi. Parce que bon, défendre cet incapable d’humain, d’accord, mais risquer sa peau pour ça, ce n’était terrible terrible, même pour les beaux yeux de sa citrouille. |
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| Sujet: Re: Il faut parfois faire un choix [Enetari, Matis] Ven 19 Fév 2016 - 22:04 | |
| Il semblerait que la « jeune fille » ne rigolait pas le moins du monde, son comportement était très étrange et il dût rapidement se mettre en tête un fait très précis. Cette fille là n’était pas humaine. Il aurait dût s’en rendre compte assez vite d’ailleurs, dire qu’il fallu attendre qu’elle sorte sa dague et quelques prononce quelques mots de plus pour qu’il s’en rende réellement compte. C’était assez pitoyable à dire vrai, quelques années plus tôt il aurait été plus vite sur le fait. Mais bon, maintenant que c’était fait il devait trouver une solution, et vite.
La créature en face de lui ne semblait pas rire et ce n’est pas les quelques mètres de distance qui le séparait d’elle qui allait changer grand-chose. Par contre, sa présence au côté d’Enetari était assez étrange, comment ce faisait il qu’elle trainait avec ça ? Peut être n’était ce rien de plus qu’un ordre de leur grand chef Vraorg. Le grand manitou en chef, un lâche envoyant ses sbires faire son travail à sa place… Pour un dragon ça la faisait mal de devoir envoyer deux gamines pour le tuer lui, et puis pourquoi lui d’ailleurs ? Il observa la créature avec une détermination sans faille. Peut être mourrait il aujourd’hui mais il n’en avait que faire, il ne craignait pas la mort fusse elle offerte par ça.
Me tuer ? Moi… Mais qui a bien pu t’envoyer si loin dans cette terre reculée pour s’occuper de ma pauvre petite personne… Qui pourrait m’aimer à ce point qu’il enverrait une tueuse à mes trousses ? Il se tu un instant et l’observa de rechef. Pourquoi t’as t’on envoyé ici ? Pour peux que tu en ai quelque chose à faire, bien sûr…
Matis ne sût que dire de plus, il se tenait sur ses gardes, rien de plus. Héritage en main, il se tenait prêt à user de l’enchantement qu’il avait découvert peu de temps auparavant. La seule chose qui l’inquiétait un tant soit peu était qu’il ne le maitrisait pas du tout et que de longue marque de brulure était déjà présente sur son corps lorsqu’il avait laissé l’enchantement et l’arme prendre le dessus sur lui. Héritage semblait comme s’éveiller depuis qu’il avait découvert celui-ci, comme si elle prenait possession de son corps lorsque la bataille sonnait. Matis n’était pas stupide, il savait que son épée n’était pas une vraie personne, et pourtant c’était comme si elle faisait partie de sa famille… Comme si elle était une personne à part entière. D’un autre côté, il se préparait aussi à dégainer son épée de justice car s’il voyait juste et que la créature n’était pas humaine, sans doute que l’épée ferait son petit effet sur elle.
En attendant il observa la jeune femme à ses côtés et la fit taire. Qu’est ce qu’elle pouvait être chiante quand elle s’y mettait.
Alors c’est comme ça qu’on me remercie de ma proposition. On conduit des assassins jusqu’à nos terres ? Je ne sais pas ce que je suis pour toi et franchement je m’en fiche un peu, mais je pensais que tu étais un peu plus qu’une simple esclave de Vraorg. Je suis déçu de ce que je vois ici….
Il ne savait pas bien s’il voulait gagner du temps ou autre, ce qui était sûr c’était que lui et ses hommes étaient à cran car tous avaient entendu les propos de la sinistre créature qui avait sortit une arme. A la voir tenir celle-ci il sentit qu’il devait s’en inquiéter, elle n’était pas normale, elle savait se battre malgré son jeune âge apparent… Et c’était là que tout devenait dangereux, en même temps qui irait se méfier d’une pareille jeune dame ? Heureusement pour lui qu’elle ne savait pas se tenir et avait la patience d’un Alayien… Sans quoi il n’osait pas imaginer ce qu’elle avait pu faire.
La situation semblait se bloquer, observant les deux parties il ne put qu’ajouter quelques mots provocateurs… Quelques mots de plus qui entrainerait une nouvelle réaction de la part de la sinistre chose en face de lui.
Alors ? Que fait on ? Non parce que sinon j’ai autre chose à faire moi, c’est pas contre vous mais je perds mon temps moi…
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