Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Description de la cité Jeu 25 Mar 2010 - 13:30 | |
| Aldaria la superbe porte bien son nom. En effet, d'aussi loin que vous puissiez la voir, Aldaria en impose déjà par sa splendeur, alors que vous n'avez pas encore franchi ses hautes enceintes d'un blanc pur presque surnaturel.
Surnaturel, voilà le seul mot qui vous vient à la bouche alors que vous franchissez enfin le seuil de ces hautes murailles. Ce n'est que lorsque vous êtes à quelques mètres à peine de ces pierres majestueuses, que vous vous rendez compte qu'il s'agit en fait d'un marbre blanc poli jusqu'à l'extrême. Du marbre ? Pour défendre une cité ? Voilà bien qui vous semble incongru. Mais ces murailles ne sont pas que du marbre, vous explique votre guide. Elles sont en fait magiquement renforcées par les mages gardiens de la cité qui se relayent nuit et jour pour maintenir les improbables et formidables protections magiques qui encerclent la ville. Ces murailles ne sont en fait que symboliques. Symbole de la barrière magique qu'elles camouflent en fait.
Magique. Tout semble magique. L'atmosphère qui vous enveloppe alors dès les premiers pas crépite de magie, à en devenir presque étouffant pour quiconque n'en est pas déjà imprégné. L'entrée principale se poursuit par une large artère qui mène directement à une petite place. Là règnent brouhaha et cohue en tout genre. Des boutiques s'étendent de part en part de la place, vous proposant alors d'acheter des objets tous plus étranges les uns que les autres. Vous pouvez y trouver de tout et du n'importe quoi visiblement : que ce soit l'objet basique à l'objet magique rarissime... Sur cette place, toute populace semble également se mêler : du riche marchand aux mendiants, en passant par le mage de bonne maison ou de l'apprenti mage plutôt nécessiteux... Ce n'est qu'en regardant de plus près que vous voyez de petites ruelles partir en étoile de la grande place et s'étendre dans les profondeurs de la ville plus ou moins douteuses et plus ou moins miséreuses. Une rue un peu plus large que les autres semble toutefois se démarquer, comme en prolongation de l'artère par laquelle vous êtes arrivé.
Ce n'est qu'en vous y engageant que vous voyez alors, les yeux ravis, une rue de plus en plus magnifique au fil de vos pas se dessiner sous vos yeux. Le luxe devient de plus en plus présent, allié à une magie plus soutenue encore. L'excentricité aussi... une maison sur votre droite semble tenir par un miracle inconnu du commun des mortels tant ces étages se chevauchent de manière extravagante... une magnifique demeure sur votre gauche scintille de mille feu, semblant faite d'or et de pierreries luxueuses, une autre juste à côté semble bien plus modeste, mais tout aussi charmante avec ces charpentes de bois finement sculptées. En vous y approchant de plus près, vous pouvez d'ailleurs remarquer que les arabesques gravées dans le bois sont en fait des symboles plus ou moins runiques de l'ancien temps... Une maison arborant un magnifique dragon en portail semble vous enjoindre à ne pas y entrer sans permission... une autre vient de vous envoyer une décharge électrique alors que vous venez de passer la main sur sa porte, et une autre encore vient d'envoyer un cri strident dans la rue tandis que vous touchiez à la petite muraille qui la bordait...
Des maisons étranges donc, mais toutes aussi belles les unes que les autres. Mystère et magie semblent le maître mot de ce lieu. Et alors que vous débouchez sur une autre place, plus grande encore que la précédente et plus majestueuse de par la magnificence et l'excentricité des maisons qui l'habillent, vous voyez un petit duel magique se tenir à quelques pas à peine de vous. Un gardien de la cité vous enjoigne d'ailleurs de vous reculer, alors qu'un sort a failli vous frôler.
Votre guide vous désigne enfin deux bâtisses, trônant au fond de la grande place, et ayant une importance capital dans cette ville : l'académie des mages où les plus jeunes font leur apprentissage et les plus vieux se perfectionnent, et les arcanes, magnifique bâtisse imposante aux arabesques en bois et en pierres finement ciselées, qui recèleraient tous les manuscrits et vieux parchemins d'Aldaria. Précieuse antre du savoir que les Aldarianéens protègent avec une certaine jalousie...
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