Siège du pouvoir de Vraorg. La ville a nettement perdue de sa superbe. Elle est dominée par la citadelle du voleur de coeur, une forteresse imprenable et imperméable (avis aux petits malins voulant essayer de la transformer en moulin : vous risquez gros). Cette citadelle s'élève, haute, au-dessus de l'ensemble de la ville. Faite de pierres lisses et puissantes, mais également d'acier, et même de diamant, elle offre un spectacle de splendeur singulière, sinistre, au regard qui se porte vers elle. Enchantée, sa vision est intolérable pour tous les ennemis de Vraorg.

Ses hautes murailles sont gardée par un corps armé de premier ordre : la Sombre garde, et les sortilèges de protection qui l'entoure sont très dangereux. Les murs extérieurs comme intérieur sont ornés de gravures, de formes incrustées dans la surface lisse, parfois animales, parfois bipèdes, comme si de véritables corps avaient été distordus et outragés au-delà de l'imaginable avant d'êtres intégrés à l'édifice luisant pour témoigner à tout jamais de leurs souffrances, parfois également des formes monstrueuses, que la pire imagination humaine ne pourrait pas créer.

L'imposante porte centrale a été taillée dans un seul et unique bloc d'adamantine, avant d'être reforgé, là encore d'une seule pièce, dans de l'ithildin. Renforcée par magie, lourdement gardée, barricadée de l'intérieur et de l'extérieur par un habile système que les alayiens eux-même ne renieraient pas, elle est complètement inexpugnable. Sur cette porte, là encore, gravés, incrustés de gemmes sans prix, l'observateur retrouve des formes tantôt fantasques tantôt immonde. Mais les gemmes cachent en réalité une vérité bien plus sinistre, dissimulant des yeux, placés là comme de funèbres gardes.

Au-dessous de cette forteresse se trouve les quartiers riches, une enclave opulente abritant le haut de la société de la Théocratie. Ici, la richesse s'affiche sans honte et tout est magnifique, expansif, et décadent. Une enclave dorée avec de superbes maisons, des places, des boutiques à foison, des jardins.. Le quartier est également gardé, par un corps armé spécifique et il est entièrement coupé de la misère des bas quartiers et bidonvilles par un haut mur solide et emprunt de sortilèges. Ces quartiers disposent de leurs propres réserves d'eau et a un accès privilégié à la grande porte de la ville. En effet, le chemin qui conduit de la porte vers le quartier riche est également protégé par des murs et une soldatesque efficace.

Les bas quartiers sont encore plus pauvres qu'auparavant. Ils sont sales, chaotique, laissés à leur sort, tenus loin de la richesse par les protections des riches. Le délabrement est plus ou moins prononcés, selon les lieux mais, étonnamment, c'est le quartier central, anciennement bourgeois, qui est le plus brisé, de par les nombreux pillages qui y ont eut lieu. L'hygiene et la sécurité en ces lieux laisse souvent à désirer et les bidonvilles à la sortie des murailles en ruines sont encore pire. Il n'est pas rare de trouver un cadavre traînant dans un caniveau.

Les anciens passages secrets sont souvent aux mains des groupes de marchands, qui préfèrent se réfugier dans ces zones plus sûres que le reste des quartiers pauvres, et d'où ils peuvent aisément se défendre. Une véritable cour des miracles s'est créée là-dessous, mais faites attention, c'est la loi des maîtres marchands qui règne et elle est d'autant plus dure que le danger est grand. Leurs voisins directs ne sont autres que les nouvelles prisons et salles de tortures de Vraorg, les anciennes prisons impériales ne suffisant pas.