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| Rude transition [Lorën et Christan] | |
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Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Rude transition [Lorën et Christan] Ven 28 Aoû 2015 - 11:44 | |
| 20 mai Longuement il avait guetté cette petite ferme, accolé à une petite grange. Point d'animaux, point de signe de vie à ce petit habitat au premier abord. Mais l'Alayien était resté méfiant. Même s'il n'avait pas vu la moindre vache, chèvre ou poule dans les parages, il avait besoin de s'assurer que personne ne restait cacher dans l'intérieur. Et rien de mieux que d'attendre la nuit... Qui avait été longue à attendre d'ailleurs. Il était arrivé dans le courant de la fin de l'après midi, se dissimulant dans un petit bosquet, l'esprit aux aguets comme jamais. Cette fois, il n'avait pas droit à l'erreur. Le moindre faux pas pourrait lui faire perdre la vie. Là il n'était plus un soldat en fuite qui remontait vers le nord pour tenter de rejoindre les forces alayiennes restantes. Il était devenu un renégat, un fuyard, un déserteur. Un traître dans tous les sens du terme. Pourtant, il ne se dérobait pas au nouvel objectif qu'il s'était donné, à savoir de trouver les Protégés et de se rendre. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'on l'accueille bras ouverts. Les trois longues années où son épée avait servi contre les opposants de Vraorg resteraient dans son sillage. Ce n'était pas par un choix de revirement de faction en recroisant un ancien général Alayien qui effacerait tout ce qu'il avait pu commettre. Sans compter que s'il recroisait Christan....Il préféra ne pas y penser. La nuit se pointait doucement, pendant qu'il attendant, serrant les dents. Il était éreinté et n'avait rien mangé de consistant depuis quelques jours ; hormis quelques racines, quelques plantes Il ne s'attendait pas à trouver quelque chose de mangeable dans cette bicoque. Qui se confirma être vide quand les étoiles furent les seules à scintiller dans le firmament. Cette fois, l'Alayien prit la décision de sortir de sa cache végétale et de se rendre vers cette fermette. Il resta prudent, le regard sillonnant les environs à chaque pas. Vêtu sombrement de sa cape et de sa capuche, son armure l'aidant à peine à se fondre dans le peu d'ombre qu'offrait cette nuit claire, il arriva non loin d'une fenêtre abîmée et se colla contre le mur. Il tendit un peu sa tête pour voir à l'intérieur sans se dévoiler. L'intérieur était plongé dans l'obscurité et il n'y avait aucun bruit. Furtivement, il rejoignit la porte et l'entrouvrit. Il veilla à sortir son épée, juste au cas où. Il entra prudemment dans ce qui devait être l'unique et grande pièce du rez de chaussé de cette fermette. Rien. Le vide. L'absence total de vie. Il fit encore quelques pas et rangea son épée. La maison n'avait plus d'occupants. il soupira presque en rangeant son épée, une fois totalement assurée qu'il ne risquait plus rien. Il allait enfin avoir un peu de répit. La lassitude le gagna rapidement quand ses nerfs se détendirent quelque peu à cette sécurité toute relative. Il était fatigué physiquement, mais sur le plan de l'esprit...Et il savait qu'il était loin d'être sorti d'affaire. Chassant ces songes néfastes, qui ébranlaient déjà ses convictions vacillantes, il plissa les yeux pour observer l'intérieur. Peu de meuble et le peu qui était encore présents étaient soit rangés dans un recoin, soit dans un sale état. A croire qu'on avait cherché à aménager un recoin pour un campement intérieur. La cheminée quand à elle n'avait pas du connaître de feu depuis un long moment. Alauwyr fut tenté d'en allumer un, mais ce serait prendre le risque d'attirer l'attention ici. Une maison abandonné d'où un feu brûlait signifiait un retour d'habitants ou un homme de passage. Et comme il se voulait discret. Il trouva un recoin, guère confortable certes, qui lui permettra d'avoir un échappatoire. Proche d'une fenêtre au loquet cassé, il pourra se sauver par là en cas d'urgence. Il s'adossa contre le mur de ce coin et s'enroula dans sa cape sombre. Il repensa à tout son chemin parcouru et de ce qui lui resterait encore à faire. La frontière n'était plus loin, Caladon serait le dernier point à franchir pour ensuite croiser des Protégés et se rendre. Encore un jour ou deux et sa fuite se terminera. Pourtant, il serra les dents, comme pris dans le doute le temps de quelques secondes. Puis il fit le vide dans son esprit, fermant ses paupières Doucement, le sommeil le gagna et il se laissa emporter dans ses méandres. |
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| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Dim 30 Aoû 2015 - 20:22 | |
| Le soleil vespéral venait de mourir à l'horizon colorant le ciel de teintes dorées, roses et orangées. Bientôt le voile sombre de la nuit lui succéda et recouvrit le firmament empli d'étoiles, où scintillait une pleine lune opalescente.
Un profond silence régnait dans ce lieu retiré, situé à proximité de la frontière et de la cité de Caladon. La bordure des plaines de l'Est portait les stigmates des nombreux affrontements entre l'armée Théocrate et les Protégés; et la plupart des villages environnants avaient été réduits en cendres. Seule subsistait une fermette abandonnée par ses occupants depuis de nombreux mois. Ce qui en faisait un repaire idéal pour des individus nourrissant de noirs desseins ou cherchant un endroit "tranquille" pour discuter sans attirer l'attention. Et c'était précisément pour cette raison que Lorën avait jeté son dévolu sur cette masure.
De par sa localisation et son isolement, elle lui permettait de rencontrer son homme de main et espion, qui se trouvait d'ordinaire à Caladon, sans prendre de risques. En effet, à présent, la ville grouillait de soldats impériaux et le vampire ne désirait nullement être reconnu ou capturé. Etant donné la situation, même un déguisement risquait ne de pas suffire à assurer son anonymat. D'autant plus que l'armée Théocrate était composée majoritairement de vampires, ce qui les rendait d'autant plus susceptibles de l'identifier. Et la dernière chose au monde dont il avait envie pour l'instant, c'était de se retrouver emprisonné à Mornes-Flammes.
Monté sur son fringant destrier, d'un noir de jais, Lorën chevauchait aux côtés de "la fouine", son fidèle homme de main. Les deux acolytes voyageaient sur leurs montures, à la faveur de la nuit pour plus de discrétion. L'intendant faisait régulièrement des allers-retours entre le Protectorat et Caladon afin de dégoter des bonnes affaires ou être informé par son espion des dernières nouvelles concernant la Théocratie.
Cette fois-ci, il avait traversé le désert d'Esfelia en compagnie de Christan Weren, un commandant Alayien qui se trouvait à présent dans un campement protégé dans les plaines de l'Est. Ce dernier luttait contre les forces Théocrates depuis plusieurs années et espérait capturer un déserteur du nom d'Alauwyr Iskuvar. Or, il se trouvait, par le plus grand des hasards, que celui-ci avait croisé la route de Lorën à Caladon en décembre dernier.
Depuis lors, le vampire conservait une certaine animosité à son égard et un profond désir de se venger de l'épéiste. Et pour cela, il pouvait compter sur la collaboration de ce haut-officier Alayien. Hélas, depuis des mois, le transfuge demeurait introuvable et n'avait pas remis les pieds à Caladon...A croire qu'il s'était évaporé dans la nature !
Cette idée emplissait le nocturne d'une colère froide car il n'avait nullement l'intention de le laisser sans tirer à si bon compte. Cet avorton avait eu l'outrecuidance de le menacer avec son épée, alors qu'il n'était qu'un simple humain et lui un vampire. Quelle arrogance ! Et pour cela, il méritait un châtiment à la hauteur de son insolence.
Malheureusement, le Protectorat n'autorisait pas la torture ni la peine capitale, ce qui était fort regrettable ! Au moins, en Théocratie, les gens savaient encore s'amuser et profiter des plaisirs de l'existence. Pour un peu, le nocturne en serait presque venu à regretter son changement d'allégeance. Enfin soit, s'il était contraint de renoncer à torturer cet Alauwyr, au moins pourrait-il l'humilier le jour de sa capture.
Après tout, comme l'avait souligné Christan Weren, pour un être aussi fier que le traître Alayien, les pires blessures étaient celles de l'âme.
Cette pensée emplissait Lorën d'une joie mauvaise et d'avance, il jubilait à l'idée de faire tomber le soldat dans un traquenard ou d'aller lui rendre visite dans le camp des Alayiens lorsqu'il serait fait prisonnier par les protégés.
Les mois qui s'étaient écoulés n'avaient pas diminué la rancune tenace qu'il éprouvait à l'égard d'Alauwyr. Bien au contraire, ils lui permettraient de savourer davantage sa cruelle revanche le moment venu.
Le vampire savait que le temps constituait son plus précieux allié et que tôt ou tard, celui-ci parviendrait à ses fins. Du reste, la patience représentait l'un des privilèges de son espèce car elle possédait l'éternité comme horizon.
Lorën avait hâte d'arriver à destination afin de s'enquérir auprès de son serviteur de la situation à Caladon et des manœuvres de l'armée Théocrate. Bien qu'il ne soit pas militaire, cela pouvait être intéressant d'en apprendre plus à ce sujet. Par ailleurs, si tant de soldats se retrouvaient soudain regroupés dans cette cité, cela signifiait probablement qu'une offensive des impériaux aurait bientôt lieu.
Le vampire était également désireux de discuter à propos de bons plan financiers car la situation de guerre n'avait pas amoindri son envie de s'enrichir. Que du contraire !
Pendant qu'ils poursuivaient leur chemin en direction de la fermette abandonnée, Lorën questionna son comparse:
- La Fouine, as-tu des nouvelles du "vermisseau" que je t'avais demandé de retrouver il y a plusieurs mois ?
L'espion hocha la tête négativement, son visage blafarde était presque entièrement dissimulée par la capuche d'une longue cape sombre.
- Malheureusement non, messire, j'ai pourtant demandé à d'autres espions de la ville mais il demeure introuvable. A mon avis, celui-ci n'a plus remis les pieds à Caladon depuis lors et il ne se trouvait pas parmi le nouveau contingent de soldats arrivés récemment dans les environs de la cité.
- Le fourbe ! grinça l'intendant. Mais il ne perd rien pour attendre, un jour ou l'autre il tombera entre mes mains.
A travers la pénombre nocturne, les deux compères discernèrent bientôt les contours obscurs de la petite ferme isolée qui leur servait de planque, depuis l'occupation de Caladon par l'armée impériale. Les environs semblaient déserts et la lumière argentée du clair de Lune donnait à l'endroit une atmosphère sépulcrale.
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| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 31 Aoû 2015 - 11:27 | |
| Le bruit de sabots approchant de la petite fermette, bien qu'à demi étouffé par les herbes, furent assez audibles pour l'Alayien. Celui-ci ouvrit les yeux et porta déjà une main à son épée. Tiré presque en sursaut d'un sommeil profond et quand bien même des plus agréables malgré la rusticité des lieux pour se reposer, il grinça des dents et maudit le destin. A croire que jamais il n'aura droit à du répit. Agissant le plus silencieusement possible, après avoir remis sa capuche et son foulard pour être le plus sombre possible et donc se fondre dans les ombres de la fermette, il approcha tout en restant accroupi d'une fenêtre qui lui donnerait le plus de chance de voir qui approchait. Deux montures se dessinaient à peine dans la lumière froide et grisée qu'offrait la lune plantée dans son firmament.
Alauwyr regretta déjà la clarté de la nuit. Un brouillard aurait été une bénédiction pour fuir. Car là, il ne perdrait pas son temps à savoir qui étaient les deux cavaliers qui approchaient. En plein milieu de la nuit, dans une petite ferme isolée et vide de tout résident, nul doute qu'elle servait de planque pour des brigands ou des gens qui traitaient avec le marché noir local. Et comme l'épéiste ne voulait pas courir le risque de se confronter avec deux énergumènes qui seraient donc d'office pas commodes.... Non pas que la peur lui broyait les entrailles, il se savait guère en position de force pour les affronter. Depuis qu'il avait quitté les rangs théocrates, sa condition physique n'était pas au beau fixe. Combattre des soudards était prendre un risque inutile, vu qu'il envisageait de rejoindre la Frontière. La seule perspective était de fuir ; même si Alauwyr détestait cette mesure. Mais il n'avait guère le choix. Fuir était une attitude lâche, il en avait conscience, mais comme il tenait à rester en vie et non à mourir stupidement. Tant que ces deux cavaliers ignoraient sa présence, il avait encore toutes ses chances de leur fausser compagnie sans qu'ils eurent vent de sa venue ici.
Espérant être le plus discret possible, il se dirigea vers la porte, qui était par chance à l'opposé de la venue des cavaliers. Il se faufila à l'extérieur et ne trouva pas d'autres solutions que de rester coller contre le mur de la fermette. Les sens aux aguets, il attendit patiemment que les deux étrangers se pointent sur un côté de la maisonnette pour se rendre à l'opposé. Le but ? Ne pas se faire voir et découvrir bien sûr. Il veilla à garder une main sur la poignée de son épée, prêt à la sortir si les choses tournaient mal. Une fois qu'ils seront à l'intérieur, deux solutions se présenteraient à lui : soit voler un cheval pour tenter de se sauver le plus rapidement possible, soit se faufiler à travers les fourrées pour rejoindre le bosquet de la veille. Dans les deux cas, la situation était précaire et dangereuses. Attendre coller contre le mur serait d'autant prendre plus de risque si jamais un des deux hommes décidaient d'aller se soulager à l'extérieur.
Du pourquoi ou du comment de leur venue, Alauwyr s'en fichait. Sa seule préoccupation était de s'éloigner d'eux. Un mauvais pressentiment l'étreignit. Il le chassa pour rester le plus concentré possible, malgré la fatigue qui l'envahissait et de ses muscles éreintés qui protestaient. S'il avait su qui se trouvait dans le duo, peut-être qu'il aurait tenté le hasard de Néant pour prendre la fuite plus vivement. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Jeu 3 Sep 2015 - 17:54 | |
| Ils avançaient lentement en direction de la vieille demeure, éclairée par la lueur bleutée de la Lune. Malgré les hautes herbes, le bruit étouffé des sabots des chevaux résonnaient sur le sol rocailleux et brisait le silence de cette tiède nuit de printemps.
Prudent, la fouine balayait les environs du regard, craignant de voir surgir quelque importun. Le risque était faible, certes; toutefois, l'espion faisait preuve d'une grande circonspection à ce sujet et malheur à l'infortuné indiscret qui croiserait sa route. Le rencontrer lorsqu'il vaquait à ses affaires "douteuses", signifiait signer son arrêt de mort. Froid et cruel, ce vampire ne connaissait pas la pitié et possédait même certains penchants sadiques, n'hésitant pas à faire endurer les pires souffrances à ses victimes avant de les achever.
Néanmoins, ces traits de caractère n'étaient pas pour déplaire à l'intendant, bien au contraire, il voyait dans son congénère un exécutant parfait pour ses basses besognes. Au fur et à mesure de leur avancée, les contours de la fermette apparaissaient de plus en plus distinctement, et bientôt ils n'auraient plus qu'à descendre de leur monture et de la contourner afin de pénétrer à l'intérieur.
Lorën avait hâte d'arriver, de mettre au point ses "petites" affaires avec son homme de main, et de repasser rapidement de l'autre côté de la frontière. En ce moment, les abords des plaines de l'Est n'étaient plus un lieu sûr en raison de la multiplication des troupes impériales dans cette zone. Mieux valait donc ne pas traîner trop longtemps dans les environs !
Afin de se garantir un semblant d'anonymat, l'intendant avait jugé bon de se travestir en femme, au cas où ils rencontreraient des soldats Théocrates sur leur chemin. Ainsi, lui et son homme de main pourraient passer pour un "couple" voyageant en direction de Caladon.
Tout d'un coup, La Fouine s'arrêta net et fit un signe de la main indiquant à Lorën de s'arrêter. Surpris, le nocturne s'apprêtait à demander la raison de ce comportement inattendu, quand l'espion posa un doigt sur ses lèvres afin de lui intimer de garder le silence.
Puis, ce dernier chuchota d'un ton si bas qu'il n'était audible que pour un vampire se trouvant suffisamment proche.
- Je crois que cet endroit a connu un visiteur il y a très peu de temps.
- Ah ? Et comment sais-tu ça ? Serais-tu voyant par hasard ? demanda Lorën avec une légère pointe d'ironie dans la voix.
La Fouine secoua la tête négativement, gardant son attitude impassible comme s'il ne percevait pas le sous-entendu moqueur dans la question.
Il se contenta de descendre de son destrier et d'indiquer à l'intendant des légères traces de pas imprimées dans des endroits où le sol était un peu plus meuble.
- Elles datent de quelques heures à peine. Ensuite, il huma l'air comme s'il cherchait à décelait un quelconque indice. Puis, il demanda d'un signe de la main à son maître de descendre de cheval et de le suivre discrètement.
Ils marchèrent vers la masure à pas feutrés, et bientôt plus aucun doute ne fut permis. Un cœur humain, tout proche, palpitait. L'intrus devait se trouver à l'avant du bâtiment, non loin de la porte d'entrée, ils n'auraient donc qu'à contourner pour lui tomber dessus.
Les lippes de l'homme de main esquissèrent un sourire carnassier et malgré la capuche qui dissimulait presque entièrement son visage, l'intendant put deviner le plaisir mauvais qu'il éprouvait à l'idée de se retrouver en présence d'une proie.
- Si un humain se trouve ici, il n'a plus très longtemps à vivre. Fais-toi plaisir, je te l'offre. Moi, j'ai déjà mangé avant de venir et je n'ai pas envie de salir ma jolie robe.
Disant cela, Lorën arrangea quelques plis dans la longue robe blanche qu'il avait revêtu pour l'occasion. Il mis également de l'ordre dans sa perruque de longs cheveux blonds. Et dans le but de parfaire son déguisement, ce dernier avait même pousser son sens du détail jusqu'à farder son visage et à arborer une fausse poitrine. Ainsi accoutré, bien malin, celui capable de reconnaître l'ancien intendant de l'armée vampirique, Lorën Arcae.
- Séparons nous, toi tu prends le côté gauche et moi le côté droit, comme ça nous le prendrons en tenaille et le bougre ne pourra pas s'enfuir, chuchota t'il.
Les deux vampires longèrent les parois de la fermette avec l'agilité et la furtivité propres à deux prédateurs. Et après avoir compter intérieurement jusqu'à trois, ils bondirent dans un même geste pour sortir de leur cachette.
- Surprise ! s'écria Lorën à l'intention de l'homme, collé contre le mur de la bâtisse et qui tentait vainement de se fondre dans les ombres.
- Tiens donc, quelle jolie proie que voilà, et qui nous tombe tout droit dans la gueule. Ce n'est pas très prudent de se balader seul la nuit dans un endroit désert. Ici personne n'entendra tes cris et je serais ravi de t'avoir à dîner. Mais avant, j'ai très envie de "jouer" avec toi, ricana la fouine
L'homme de main, dévoilait des canines acérées dégoulinantes de bave et empoigna son arme, un fouet qu'il fit claquer dans l'air.
Soudain, Lorën se figea et scruta attentivement l'humain revêtu d'une armure de l'ombre; cette silhouette, cette manière de se tenir lui étaient étrangement familières...
Son regard mordoré se mit à luire d'un éclat adamantin et il dégaina la lame de son épée avant de dire d'un ton narquois.
- Je crois que nous n'avons nul besoin de faire les présentations, n'est-ce pas mon cher Alauwyr ? |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Sam 5 Sep 2015 - 8:17 | |
| Il avait entendu bavasser les deux cavaliers. Il ne comprenait pas leurs échanges car ils étaient trop loin de lui pour l'instant. Il se figea et sortit doucement son épée. Cela ne sentait pas bon. Mais absolument pas. Il regretta de pas avoir décidé de rester dans les bosquets. Il était trop tard pour reculer et même si sa tête se tournait déjà vers la direction d'où il était venu quelques heures plus tôt... Ses dents se serrèrent au point d'en grincer. Il venait lui-même de se mettre en mauvaise posture. Sauf si avec de la chance, les deux cavaliers passèrent leur chemin. Chose qu'il doutait fortement. Puis il n'entendit plus les deux venus. Mauvais signe ou parce qu'ils se rapprochaient sans rien converser de plus vers la la bâtisse ? Il resta immobile, ses sens aux aguets.
Mais que pouvait faire des sens humains face à des capacités vampiriques ? Les deux êtres à dents longues s'étaient rapprochés à pas de velours, inaudible pour la proie qu'était devenu Alauwyr. Et quand ils bondirent hors des murs opposés qui les avaient couverts, Alauwyr sursauta malgré lui, tellement il fut pris au dépourvu de cette soudaine apparition. Instinctivement, il avait pris une posture défensive, jetant un regard glacial à ces deux individus qui avaient réussi à le prendre par surprise. Il avait horreur d'être pris ainsi. Il lorgna ses deux nouveaux adversaires, qui paraissaient s'amuser de la situation. Il allait vite découvrir pourquoi... A voir le sourire carnassier de l'homme et à sa façon de parler, l'Alayien comprit tout de suite à qui il avait affaire : des vampires ! A croire que de se rapprocher de la Frontière augmentait sa poisse !
Un seul vampire, même si moindre, lui aurait laisser une toute petite chance de survie, car il ne tenait pas à se rendre aussi facilement et même si ce premier était déjà supérieur dans le combat que lui, la moindre petite chance pour espérer garder la vie sauve... mais deux ! Là c'était brasser de l'espoir inutilement. Éloigné de toute ville, n'étant pas derrière la Frontière prisonnier des Protégés, qui se soucierait de sa disparation en plein milieu des plaines ?
Donc le vampire mâle (oui car Alauwyr avait remarqué à sa tenue que l'autre était une femelle) voulait jouer avec lui... le claquement de son fouet montra sa détermination morbide. La prise de l'humain sur la poignée de son épée se resserra plus encore. Contre un adversaire vampire, avec un fouet... la défense de sa vie allait être très ardue. Il avait déjà le regard dardé sur l'homme, n'omettant pas la femme, qui parut n'être qu'une statue sur l'instant. Et quand elle s'exprima, avec une voix étrangement masculine, Alauwyr grimaça. Cette voix, cette arrogance persiflante... Il revit la scène avec ce vampire quand il était à Caladon, après avoir réglé sa rencontre avec une elfe au comportement singulier... ce sale vampire qui avait osé se fichtre de lui ! ce vampire lui sourit à son tour et tira son épée.
''Nul besoin de discourir non plus, vampire; Sauf si tu as peur de te prendre dans les voiles de sa jupe... ''
Il essaya de garder les deux vampires dans son champ de vision. Acculé contre le mur de la fermette, il devra essayer de le quitte pour avoir un peu plus de liberté de mouvement. Deux vampires. Son compte était bon ! Mais il ne se cédera pas pour leur bon plaisir.
''Je vois que tu n'es pas seul. Peur de te prendre une raclée pour t'accompagner d'un autre de tes sales congénères ? ''
A croire que la réplique ne fut pas du goût justement du dit congénère, car le fouet claqua dans les airs et il fit un bond de côté. Le combat s'engagea aussi vivement que brutalement. Son coeur battit vivement dans sa poitrine pour faire couler à flot l'adrénaline. Bien qu'éreinté et sentant déjà ses muscles protester des mouvements qu'il leur exigeait, il banda sa volonté pour que chaque geste, chaque offensive, chaque parade et chaque mouvement de défense soit à leur plein potentiel ; ce qu'il pouvait donner malgré sa condition humaine.
Ce qui s'avéra le plus difficile et le plus contraignant était d'esquiver les coups de fouet, tout en évitant les coups d'épée. Son agilité aidait quelque peu, mais les vampires jouaient avec lui, il le savait parfaitement. Et ce petit jeu perdura, comme s'ils cherchaient à l'épuiser. Certains prédateurs épuisaient leur proie avant de donner le coup de grâce. Ces deux dents-longues devait prendre plaisir à s'amuser !
Le fouet le frôla quand il repoussa de toutes ses forces l'épée de Lören et tenta d'une petite faille dans sa garde pour l'atteindre d'un coup de sa lame. Soudain, la fine lanière de cuir claquante s'enroula autour de son épée et celle-ci lui fut retira violemment. La fin du jeu approchait dirait-on. Alauwyr, un rictus mauvais aux lèvres, dégaina sa dague. Peut-être qu'il mourrait ce soir, mais il se battra jusqu'au bout. Le fouet claqua à nouveau dans les airs !
Dernière édition par Alauwyr Iskuvar le Mer 9 Sep 2015 - 15:50, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 7 Sep 2015 - 22:27 | |
| Après avoir cerné leur cible furtivement, les deux vampires bondirent chacun d'un côté, afin de lui bloquer toute issue. Surpris par leur apparition impromptue, l'humain sursauta mais sembla rapidement se ressaisir.
Loren le dévisagea et au bout de quelques secondes, il reconnut cet homme mystérieux qui se tenait collé au mur de la fermette. Bien que dissimulé en partie par la pénombre et son armure de l'ombre ainsi que par un foulard qui cachait son visage, il l'aurait reconnut entre mille. C'était cette vermine d'Alauwyr Iskuvar. A croire que les esprits possédaient le sens de l'humour et avait provoqué cette rencontre providentielle. Cela faisait des mois que l'intendant tentait de mettre la main sur ce traître Alayien. En vain. Et voilà que le hasard le lui livrait directement, telle un agneau tombant dans la gueule du loup.
Loren avait dégainé son épée afin d'intimider l'homme qui se trouvait non loin de lui. Toutefois, il gardait à l'esprit les paroles de Christan Weren au sujet d'Alauwyr Iskuvar. Ce dernier possédait tant d'arrogance qu'il était prêt à se battre jusqu'à la mort, même en cas de situation désespérée. Or, l'intendant devait capturer le transfuge et le ramener vivant au commandant Alayien...
La fouine fit claquer son fouet dans l'air d'un air menaçant et s'apprêtait à s'élancer dans la direction de l'humain. Lorsque Loren fit un geste lui intimant de ne pas le tuer. En effet, une fois mort, cette saleté d'Alayien ne lui serait plus d'aucune utilité...De plus, c'était bien plus amusant de "jouer" un peu avec lui et de l'humilier avant de le ramener "entier" à ce cher Christan.
Après que l'intendant ait lancé une réplique sarcastique montrant qu'il avait reconnu le fuyard. Ce dernier semblât s'agacer de cette attitude moqueuse et tira à son tour son épée, prêt à en découdre avec les deux vampires:
Quelle attitude pathétique, songea-il. Et tellement prévisible qui plus est. Cependant, elle compliquait un peu leur tâche de capture et mieux valait "épuiser" le soldat et le désarmer par surprise plutôt que de risquer de le blesser ou de l'embrocher par mégarde. Ils allaient devoir agir "finement" car retenir leurs coups représentait un exercice plus délicat que d'occire un homme. Les humains étaient des créatures si fragiles et si faibles...
- Toujours aussi arrogant à ce que je vois. Disons que je n'ai pas envie de me salir les mains à m'occuper seul d'un misérable comme toi. J'ai une bien trop haute estime de ma personne pour cela car c'est le travail qui incombe à un sous-fifre. De plus, tu représente un jouet trop fragile pour qu'on s'en empare sans prendre certaines précautions. Donc, ne m'oblige pas à te faire du mal car tu sais que j'adorerais ça, répondit-il avec un large sourire.
- Allez danse ma jolie petite sourie ! ricana la Fouine en frappant des coups de fouet en direction d'Alauwyr, le forçant à esquiver les coups. L'homme se défendait tant bien que mal, tentant de repousser les coups d'épée de Loren, tout en évitant la morsure du fouet. Pourtant son souffle haletant et les battements de son cœur indiquaient aux deux prédateurs, l'état d'épuisement physique dans lequel leur victime se trouvait. Et cela n'en renforçait que davantage leur hargne et le plaisir morbide qu'ils éprouvaient à se jouer de lui, le forçant à dépenser ses dernières forces, jusqu'à qu'il ne soit plus qu'un vulgaire pantin entre leurs mains.
Puis s'apercevant du jeu cruel auquel ses deux adversaires se livraient, l'Alayien tenta de percer la défense de l'intendant. C'était le moment qu'ils attendaient: la Fouine profita de l'attaque du soldat et de la baisse de sa garde, pour enrouler la lanière de son fouet autour de la lame de son épée. Ensuite, il tira un coup sec, ce qui eût pour conséquence de le désarmer.
Désarçonné par ce geste, Alauwyr sortit une dague et la pointa en direction de l'intendant, le regard brûlant de colère. Il plongea son bras droit en avant, visant la poitrine mais la vitesse et l'agilité du vampire lui firent esquiver son coup. La lanière du fouet frappa son poignet et il lâcha la dague qui alla se ficher dans la terre.
A présent, entièrement désarmé, l'épéiste tenta de fuir, lorsqu'un croche-pied le déséquilibra et le fit tomber à la renverse, sous les rires moqueurs des deux vampires.
La Fouine en profita pour bondir sur l'homme, et le maintint plaqué sur le sol, l'empêchant de s'enfuir, tout en lui ligotant les deux mains dans le dos.
Loren toisa Alauwyr de son regard mordoré et se mit à applaudir lentement, tout en arborant un sourire narquois:
- Bravo, tu t'es défendu mais pour un prétendu grand guerrier, il semblerait que tu sois tombé sur plus fort que toi, et que tu ne sois pas à la hauteur de tes "prétentions". Ce petit jeu m'a bien diverti mais toutes les bonnes choses ont une fin hélas. A présent, tu comptes me supplier de te laisser la vie sauve n'est-ce pas ?
Puis l'intendant feignit de réfléchir:
- Et puis non, la mort serait un châtiment trop doux pour toi, que dirais-tu si je te transformais en vampire ? Tu adorerais ça n'est-ce pas ? Sans compter qu'un Alayien vampire c'est quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, veinard va ! Je suis sûr que tu brûles de désir à cette idée dit-il d'un ton espiègle.
La Fouine éclata de rire pendant que l'intendant dévoilait ses canines acérées tout en pointant sa lame aiguisée juste devant le visage d'Alauwyr. Puis d'un geste brusque, il arracha le foulard qui masquait les traits du soldat tout en le contemplant avec dédain.
- Mon pauvre Alauwyr Iskuvar, vois comme il est facile de te soumettre. A ce stade, je peux ce que faire ce que je veux de toi, te trancher la gorge, te vider de ton sang et même faire de toi un vampire contre ton gré...N'est-ce pas profondément délectable ?
Le rire de la Fouine était devenu pratiquement hystérique pendant qu'il continuait à maintenir le soldat prisonnier. Le regard doré du vampire se fit soudain plus dur et il ordonna d'un ton froid.
- La Fouine, déshabille le, son petit derrière d'Alayien a besoin de prendre un peu l'air. Puis, il suffira de bien le ligoter, nu comme un ver, sur ton canasson. Je vais devoir te laisser car j'ai un long chemin à faire afin d'amener cette jolie "livraison" à bon port.
Ensuite, Loren se tourna vers l'humain et son ton se fit à la fois suave et moqueur.
- Je t'emmène voir quelqu'un qui sera très content de te revoir. Ses lèvres esquissèrent un sourire amusé avant d'ajouter:
- C'est un bon ami à toi. Les deux vampires s'empressèrent de mener leur besogne à exécution et bientôt l'Alayien se retrouva complètement dénudé et ligoté avec de solides cordages sur le destrier vampirique de La Fouine.
Après cela, Loren enfourcha sa monture et emmena avec lui son "butin" afin de rejoindre Christan Weren qui se trouvait à l'intérieur d'un campement protégé dans les plaines de l'Est.
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| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Mar 8 Sep 2015 - 18:54 | |
| Un humain n'aura jamais le dessus sur un vampire, même si ce dernier était le plus faible de sa race. Une réplique que l'Alayien avait entendu de la bouche même d'un vampire à la longue expérience martiale. Mais il ne tenait pas à se rendre sans se battre. Et quand bien même se rendre contre des dents-longues, dont un qu'il avait déjà croisé... jamais de sa vie ! Autant périr durant le combat, même s'il le savait déjà perdu d'avance, car seul contre ces deux là et affaibli de son long périple. Et bien entendu, par leurs sens aiguisés, les vampires devinaient sans mal son état très percevable de fatigue. Quoi de mieux que de les décider à jouer plus vivement avec lui.
Quand son épée vola dans les airs pour se planter dans la terre herbeuse à quelques mètres de lui, il ne perdit pas de temps à se saisir de sa dague, toujours déterminé à se battre jusqu'au bout. Comme avec sa fidèle lame, qui trônait loin de lui désormais, il tenta d'atteindre l'arrogant vampire. Le toucher tiendrait de l'exploit bien sûr et comme attendu, Loren réussit à esquiver son geste. Un autre coup de fouet claqua dans les airs et frappa son poignet armé. La douleur vive et brûlante lui arracha un grognement et perdit l'emprise sur sa dague, qui tomba à ses pieds. Là où les vampires crurent voir une fuite, ce n'était qu'une ultime tentative pour l'humain de rejoindre son épée.
Son action presque désespérée n'atteindra jamais son objectif, car il tomba en avant, un croche-pied ayant provoqué sa chute. Ses oreilles bourdonnaient du sale rire moqueur de ses deux adversaires, ces fichues sangsues à deux jambes ! Il tenta de se relever, mais un poids fort lui comprima le bas de ses reins et déjà une forte poigne lui imposa une force opposée à la sienne, qui tira ses bras en arrière en vue de le lui ligoter les mains dans le dos. Il tenta bien de se débattre. Il cessa vite quand des applaudissements retentirent dans les airs. Alauwyr n'eut qu'à tourner la tête pour fixer froidement ce satané vampire qui se moquait littéralement de lui. Par contre, à son idée de le supplier, il garda le silence et le foudroya de son sombre regard sombre. Même si l'humain tenait à garder une certaine forme de dignité, se savoir entravé maintenant un rythme effréné à son coeur. Il se débattit encore une fois avec une grimace de dégoût à l'idée de se faire mordre. Devenir vampire ? Jamais !
Le rire strident de la Fouine fut accompagné du passage de sa courte lame dans le champ de vision de l'Alayien. Puis avec une certaine brutalité, son foulard lui fut arraché. Comme pour mettre à nue la peau de son visage et de sa gorge en vue de l'égorger avec cette lame qui le contemplait dans un éclat froid et métallique. Qu'est ce qu'il attendait pour en finir une bonne fois pour toutes par Néant ! Il ne put retenir une grimace et son coeur palpitait plus fortement . Bien qu'un jour il savait qu'il mourrait, cela ne l'empêchait pas de sentir une sensation froide couler le long de ses omoplates. Mourir alors qu'il était à la merci de vampires... Une mise à mort presque infecte et affligeante, quand elle n'était pas effrayante. Même un homme tel qu'Alauwyr avait beau avoir frôlé la mort à de nombreuses reprises, il ne pouvait pas refouler cette crainte que tout mortel possédait au fin fond de son être quand la mort était possible et se faisait sentir toute proche. Un rien suffirait pour que ces deux sales vampires se décident de le vider de son sang.
Etonnamment, il garda le silence. Qu'y avait-il à dire de toute façon. Le silence était un signe évident de mépris d'une certaine façon et il lorgna encore avec une sourde colère Lören, avant que ce dernier ne donne l'ordre à son sbire de le dévêtir. Alauwyr retint une injure mais écarquilla à moitié les yeux. Quelles néfastes idées couraient encore dans leur esprit à ces deux là ? Il serra les poings et tenta de desserrer les cordes. Elles tinrent bons. Il ne put que subir le déshabillage pour finir nu devant le regard de ces deux sales.... Ses songes s'étaient figés sur les derniers mots de Lören : quelqu'un qui sera ravi de le voir ? Ses mâchoire se serrèrent si forts que ses dents en souffrirent. Un seul homme sur toute l'Armanda pouvait que l'attendre pour régler ses comptes avec lui : Christan. Alauwyr ne se rappelait que trop bien sa position quand aux traîtres à Néant. Il ne réagit guère quand on le jeta sans douceur au travers de la selle. Le cuir de cette dernière frottait contre sa peau mis à nue. C'est là que l'Alayien aurait presque souhaité périr dans le fleuve, quand il eut sauté de ce pont quelques semaines auparavant.
Le vampire arrogant enfourcha sa monture vampirique et se mit déjà en marche vers la destionation où l'attendait déjà son ancien compagnon d'armes. Les choses étaient loin d'être terminées pour l'épéiste. Un frisson parcourut son échine. Le froid ou la crainte ? Les deux peut-être. Même Alauwyr ne pourrait y répondre. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Mer 9 Sep 2015 - 19:06 | |
| Le prêcheur n'avait plus donné de signe de vie depuis que Christan l'avait vu s'enfuir à l'écart pendant l'histoire du pont, de même qu'Alauwyr, aux dernières nouvelles il continuait donc à assurer les charges d'Aldakkin jusqu'au retour inespéré de ce dernier, et Weren s'inquiétait quand au sujet du prêcheur, et s'en voulait de ne pas être arrivé à sauver ce dernier une bonne fois pour toute, et ce crétin d'Alauwyr, hum en faîte il ne savait pas s'il regrettait vraiment sa probable mort, ou pas. La trahison était une faute grande, et ce n'est pas un revirement de dernier instant qui suffisait à effacer l'ardoise, la foi devait être inébranlable, ou rien selon Weren…
Enfin dans tout les cas il avait à faire, sans doute qu'il serait une idée de rentrer au protectorat, mais il fallait continuer à aider les évadés, et c'est ce qu'il était occupé à faire dorénavant… Mais plus en ratissant les plaines de Sombreval avec plusieurs cavaliers à ses côtés, non là il supervisait juste deux trois choses, et ensuite eh bien si Aldakkin revenait les choses changeraient, sinon il devrait continuer. Jusqu'à ce que les choses changent dans un sens où dans l'autre, enfin d'ailleurs là il était occupé à s'entraîner car il restait qu'il fallait tâcher de rester fort, et apte au combat par les temps qui courent…
Et c'est alors qu'il s’exerçait avec châtiment en main qu'un soldat vînt le prévenir que quelques personnes venaient d'arriver, et quand on lui dit que l'une d'entre-elle était Lorën, et qu'on lui fit la description d'un homme nu sur un cheval, il demanda donc au soldats de dire au vampire de le retrouver un peu à l'écart… Et ce avec une voix qui témoignait d'une certaine jubilation, même si au fond il était aussi hésitant, enfin il était temps de faire un peu de règlement de compte en somme…
Il se rendit donc peu après, avec châtiment sa hache de guerre porté dans le dos, mépris son armure qu'il ne quittait jamais, et deux ou trois autres choses, il était juste un peu à l'écart du camp, pas de quoi s'affoler donc, et puis de toute manière les deux vampires étaient protégés, il n'était pas bête au point de leur faire aussi facilement confiance, mais pouvoir s'occuper d'Alauwyr méritait bien une petite imprudence…
Il les retrouva donc dans un coin proche d'un petit marais...
« Je me suis toujours demandé Alauwyr, lequel je trouvai le plus impur, le traître ? Le vampire, ou l'elfe ? Et au final quand tu as trahis, et que je m'en suis rendu compte j'ai eu ma réponse, le vampire, et l'elfe. Sont cent fois préférable au traître... » Il s'approcha du cheval de la fouine, il saisit Alauwyr et sans aucune délicatesse jeta ce dernier en bas de selle… Sans même laisser le temps à ce dernier de respirer il lui donna un coup dans les côtés de sa botte en fer pour le faire rouler par terre, et qu'il se recouvre bien de boue, et de gravats ce chien…
« Je n'aurai jamais cru dire cela à un vampire un jour, mais bravo Lorën… Ah qu'il est doux de pouvoir mettre la main sur une telle ordure sans honneur, et qu'il sera doux de faire justice... » Ah oui punir un traître, il n'y avait rien, rien en ce monde que Christan haïssait plus qu'un traître ! A part peut-être Vraorg lui-même…
« Le seigneur Aldakkin avait dit que tu pouvais emprunter la voie de la rédemption Alauwyr, eh bien soit tu vivra, et tu pourra rattraper tes fautes. Mais, deux choses, de l'une la voie de la rédemption est pavé de souffrances, et d'épreuves et je ne suis pas du tout là pour te faciliter la tâche car tu as tout à prouvé maintenant, et de deux la trahison a quand même un prix, et tu es loin de l'avoir payé. Tu es moins que rien, tu n'est même pas un vrai fidèle, même pas un vrai alayien, même mes excréments ont plus de valeur que toi sache le... » Dit-il méprisant, et haineux…
« Et ton châtiment ne sera pas suffisant si je suis le seul à l'administrer, oh oui crois moi tu t'en souviendra, et un conseil… Souviens toi en bien, que cela te serve de leçon. » Acheva t-il à l'égard d'Alauwyr avant ensuite de se concentrer vers Lorën…
« Quand j'y pense… Un chien comme lui… Ne mérite même pas qu'on lui épargne la magie après tout… Souillé qu'il est déjà pour moi alayien, un peu plus de souillure, un peu moins ça ne change rien au vu de tout ce qu'il a à rattraper… Oh oui, si jamais il se montre trop agaçant, vous avez ma permission pour user de vôtre magie sur lui… Je compte sur vous pour me montrer que vôtre race a un talent inné dans vous savez quoi… Dite moi portez lui des affaires magiques sur lui ? » Acheva t-il ensuite en laissant ensuite planer un silence qui semblait être de très mauvaise augure au sujet d'une certaine personne... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Ven 11 Sep 2015 - 18:45 | |
| Le vampire chevauchait à travers les plaines de l'est, entraînant à sa suite la monture qui transportait le corps ligoté d'Alauwyr. Décidément, c'était une sacrée aubaine pour lui que d'être tombé sur ce traître Alayien. Il pourrait le livrer à Christan pour un interrogatoire "corsé", même si malheureusement la torture ne serait pas au rendez-vous car le haut-officier l'avait averti que les protégés interdisaient ce type de pratique. Néanmoins, l'intendant espérait qu'une bonne séance d'humiliation serait administrée afin de blesser l'honneur du soldat Théocrate.
Par ailleurs, Loren et la fouine s'étaient déjà chargés de lui donner une bonne "leçon" d'humilité. Et connaissant la fierté et l'arrogance de l'épéiste, cette défaite cuisante devait représenter une sévère blessure d'amour-propre.
Bientôt, les contours sombres d'un campement protégé apparurent à l'horizon. Ils étaient enfin parvenus à destination. Le vampire esquissa un sourire et se tourna vers Alauwyr avant de lui demander d'un ton moqueur:
- Nous sommes bientôt arrivés. Alors heureux ? Tu vas enfin revoir ton grand copain, le commandant Christan Weren. Il a dû beaucoup te manquer, et imagine toutes les belles choses que vous allez avoir à vous raconter. J'ai hâte d'assister à ces retrouvailles entre Alayiens ! Que du bonheur en perspective !
Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée du camp, des soldats Alayiens et des protégés s'agglutinèrent autour d'eux, observant les deux cavaliers avec curiosité. Des rires moqueurs et des chuchotements intrigués s'élevèrent de leurs rang à la vue d'une scène aussi insolite et burlesque. Un vampire travesti en femme, en compagnie d'un homme nu, saucissonné sur un destrier vampirique, voilà une situation propice à engendrer l'hilarité.
Un jeune soldat s'approcha d'eux avec prudence et demanda à Loren d'un ton hésitant:
- Excusez moi...monsieur...madame ? Cet endroit n'est pas autorisé aux civils, si vous n'appartenait pas à la hiérarchie militaire ou si vous n'avez rien à faire ici, alors je vais vous demander de quitter les lieux.
- Mademoiselle ! le corrigea Loren, avec un grand sourire. Puis, il poursuivit d'un ton calme et espiègle: mon brave, allez dire au commandant Christan Weren que Loren Arcae le cherche et souhaite lui parler. J'ai une petite surprise pour lui.
Un peu dérouté, le jeune homme regarda le vampire avec perplexité ainsi que le corps dénudé d'Alauwyr. Puis, il disparut sans demander son reste, en direction de la tente où se trouvait le haut officier.
Quelques instants plus tard, il revint afin de prévenir l'intendant que le commandant désirait le rencontrer dans un endroit situé un peu à l'écart du campement militaire.
Loren s'éloigna donc sur sa monture, en emmenant avec lui son prisonnier toujours solidement attaché, jusqu'à un petit marais qui se trouvait à proximité.
Ils n'eurent pas longtemps à patienter car Christan Weren arriva en trombe, à peine quelques minutes après leur arrivée, et se précipita sur Alauwyr qu'il jeta en bas de la selle avant de l'abreuver d'insultes et de le rouer de coups.
Pendant ce temps là, Loren observait ce spectacle avec beaucoup d'intérêt et de plaisir. Au fond, les humains savaient aussi se montrer très distrayants et occuper utilement leur temps.
De plus, le vampire ne s'était pas trompé sur ce militaire Alayien, qui savait châtier les traîtres comme il se doit. Après avoir passé ses nerfs sur le déserteur Alayien, Christan félicita Loren avec effusion, pour la capture d'une telle énergumène.
Ensuite, le haut-officier questionna l'intendant, pour savoir si Alauwyr portait des objets magiques sur lui lors de sa capture, et l'autorisa à user de la magie afin de châtier le transfuge à la hauteur de son crime.
Loren s'avança jusqu'à la selle de son cheval et décrocha un grand sac, en toile grossière, qu'il ouvrit avant d'en déverser le contenu sur le sol: une armure du traqueur noir, c'est-à-dire une armure de guerrier vampirique, en cuir et en mailles légères, permettant de se fondre dans les ombres et d'absorber les sorts de bas niveaux. Après avoir déshabillé Alauwyr, la fouine avait pris soin de la ranger dans un sac et d'accrocher celui-ci à la selle du cheval de l'intendant.
- Jugez vous-même ! Ainsi, cette "saleté" se prend pour un "vampire", fit-il avec une moue dégoûtée.
Puis, il se tourna vers Alauwyr avec une lueur mauvaise dans le regard et se prépara à utiliser un sort offensif de magie vampirique en effectuant le geste clé de se gratter le dessus de la paume:
[Offensif] Irritation
La cible subit une irritation cutanée aiguë qui lui donne une folle envie de se gratter et qui ne disparaît que si le lanceur lève le sort ou si la victime se trempe dans une lotion adéquate.
- Satané Alauwyr, j'espère que ces "chatouilles" te font le plus grand bien, surtout que saucissonné comme tu l'es, te voilà incapable de te gratter alors que tu dois en mourir d'envie ! dit-il, avec un petit rire sadique.
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| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 14 Sep 2015 - 21:10 | |
| Pour être humiliante, la situation était humiliante. Alauwyr se contenta de grincer des dents quand des rires fusaient à leur passage. Ça, ce n'était rien en comparaison de ce qui l'attendait à l'autre bout du chemin. Même le vampire savait ce qui l'attendait et avait pris plaisir à renfoncer dans la plaie. A cela, il garda le silence. Répliquer ne servirait qu'à donner raison à cette sangsue déguisée en femme. Et bien qu'il se retrouvait dans une posture où tout lui échappait des mains, qu'il ne contrôlait plus rien, il essaierait de tenir à sa dignité jusqu'au bout, même si elle ne durerait pas. Rien que de savoir que Christan l'attendait comme traître suffisait pour provoquer un léger pincement à la poitrine. D'ailleurs, en parlant de son ancien ami, celui-ci ne tarda pas à montrer le bout de son nez. L'Enferraillé ne perdit pas de temps pour se montrer acide.
Bien avant la venue de Vraorg, bien avant la défaite de l'Aube Rouge, les deux hommes avaient accompli quelques missions et quelques mésaventures ensemble. A cette époque, une question épineuse s'était insérée quand à ce qui pourrait se passer si jamais l'un d'eux venait à trahir la cause alayienne. La réponse avait été des plus simples et des plus directes dans la bouche de son ancien compagnon d'armes. Elle s'appliqua directement et physiquement aujourd'hui. Après avoir ouvert les hostilités orales, Christan le tira dans ménagement de la selle pour le jeter à terre dans la boue. La rencontre avec le sol boueux ne fut pas agréable et le coup de botte qu'il reçut dans les côtes encore moi. La haine se ressentait à travers du coup, surtout quand celui-ci était bordé de fer et qu'il vous coupait le souffle méchamment.
Pour essayer de respirer à nouveau, Alauwyr dut se recroqueviller sur lui-même pour essayer de juguler la douleur qui lui broyait les côtes. Quelques unes avaient protesté au contact de la botte de fer de Christan. Bourrin qu'il était, il serait trop heureux d'apprendre qu'il lui avait fêlé une côte, voir brisé. Hors de question de lui donner ce plaisir. Pendant qu'il peinait à récupérer un minimum de souffle, il ne put qu'écouter le flot d'injures que lui jeta son ancien ami. A entendre tout cela, il serra les dents. Puis quand il fut certain de pouvoir respirer plus aisément, il profita que Christan causa avec ce fichu vampire pour prendre la parole. Qu'est ce que Christan savait de lui ? Rien ! Absolument rien ! Traître peut-être mais il ne savait rien du parcours qu'il avait mené depuis l'avènement de Vraorg !
''Peut-être que j'ai trahi, mais je n'ai jamais renié ce que j'étais. Si j'ai trahi, alors tu es aussi coupable que moi. A féliciter ce vampire, à oser affirmer que les elfes et ce suceurs de sang sont préférables à un traître comme moi.... Il y a des années, jamais tu n'aurais préféré de telles fadaises ! J'ai trahi et je l'assume pleinement et si je dois être jugé comme tel, que ce soit par le Seigneur Aldakkin ou par Néant en personne ! ''
Il cracha un peu de boue qu'il avait du malencontreusement avalée durant sa chute dans la boue. Froide et collante, elle n'aidait guère à l'aider à maintenir sa détermination. La fatigue et le froid l'obligeait à grelotter. Mais peu lui importait sur l'instant. Au point où il en était.
''Je reste un Alayien, que tu le réfutes ou non ! Comme moi, tu t'es forcé à côtoyer des vampires et des elfes pour rester en vie et pour te battre ! Après l'Aube Rouge, de ce que tu étais devenu, qu'est ce que j'en savais. Même chose pour le Seigneur Aldakkin ! Qu'est ce que tu savais de ma position ! Absolument rien ! Tu devrais être heureux que le jour où je t'ai recroisé, je t'ai sauvé ton derche métallique ! ''
Qu'il se sentait las d'un coup... Pour cacher cela, il cracha encore un résidu boueux. Atroce goût que celui de la terre putride des marécages.
''Ma trahison t'aura permis de rester en vie et d'apporter ton secours auprès du Seigneur Aldakkin sur ce pont, ce jour là. Qui te dit que ce n'était pas là la volonté de Néant pour secourir son plus grand serviteur ? Qui peut prédire Ses Desseins ? Si tu estimes que le prix a payer n'est pas encore à sa juste valeur, alors tu ferais mieux de me tuer pour qu'Elle me juge en personne... ''
Il connaissait assez Christan pour savoir qu'il lui refuserait cela. Celui-ci avait besoin de se défouler, de lui faire payer le prix de sa trahison, autant que de sa propre frustration d'avoir dû supporter la présence de magie et d'immondes êtres dans ses environs. Puis quand Loren sortit son armure de traqueur. Il serra les dents. Là, les choses allaient se corser. Même si la magie était que souillure, l'usage de cette armure lui avait été très utile pour certaines missions sur les premières années. Puis Loren ne se priva d'user de sa magie sur lui. Alauwyr le sut quand un besoin pressant de se gratter le prit soudainement. L'usage de la magie pour se montrer supérieur était vraiment, et là, une immondice. Il ferma les yeux et serra les dents à s'en les faire grincer. Entravé comme il était, il ne pouvait guère soulager cette irritation qui commençait à le tourmenter. Forcément, il finirait par se tortiller comme un ver, pendant que Christan prendrait tout le loisir de contempler avec dégoût ses affaires qui suintait de cette magie si longtemps haïe. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 14 Sep 2015 - 21:43 | |
| Il écouta les paroles d'Alauwyr avec un souverain mépris, laissant ce dernier gesticuler, et parler comme une mouche prise dans sa toile, une pitoyable mouche stupide qui avait faux sur toute la ligne, pitoyable… Comment avait-il pu seulement être ami avec ce chien ? Il se le demandait sérieusement...
Et quand l'autre ce tu, Christan reprit la parole impérieux...
« Ferme là sale chien ! Toi ! Tu ose te proclamer encore de Néant ? Néant celle qui a été asservit, et dont l'âme a été déchiré par Vraorg ? Tu as servit celui qui a fait mille fois souffrir nôtre déesse ? Tu ose dire que je trahit en m'alliant à des vampires, et elfes ? Tu es stupide ! C'est Néant qui compte, pas la fierté personnelle, ou les anciennes directives. » Il posa sa botte de fer sans tendresse sur la côté à l'air libre d'Alauwyr.
« Néant a été asservit, il faut la libérer, si pour cela il faut s'allier à des êtres de magie je le fais avec fierté, pas pour rester en vie, au fond de mon cœur je ne sert que le Néant, rien d'autre... Rester en vie ? Pauvre rat, il n'y a que toi, toi seul qui a pensé à ta pauvre, et misérable survie, si j'avais voulu survivre j'aurai rejoint la théocratie, toi tu n'as rien fait, rien de bien ! Et tu ose dire que tu vaut mieux qu'un vampire ? Eux au moins n'ont pas trahit leurs idéaux ! Je leur reconnais au moins ça, chose que toi tu n'as pas… C'est en cela qu'ils te sont supérieurs. » Il appuya de sa botte, pas trop fort, mais de façon à ce qu'elle se fasse sentir sur la côté probablement endolori…
« Alors comme cela tu me propose de te tuer ? Tu veux savoir quoi ? J'en ai envie, et je vais peut-être me laisser tenter, plus je t'entend parler plus j'ai envie de t'éventrer. La rédemption n'est pas pour un crétin qui ne pense qu'a sa vie. Tu voulais survivre ? Ta vie saura être écourté si tu continue à proférer tes mensonges, la trahison, et ton crime ! Certes tu as sauvé le prêcheur, mais à mes yeux ce n'est qu'opportunisme de ta part, ou une preuve de ta trop grande tendance à trahir ! »
Il dit ensuite.
« Sauver le seigneur Aldakkin ? Moi je penserai plutôt qu'au lieu de te faire tuer par nous, tu avais voulu gagner du temps, et ensuite te jeter du pont. Pour survivre. Comment pourrais-je croire le moindre mot de ta bouche chien ? Les traîtres ne valent rien. Parle tant que tu veux, je n'ai jusqu’à là entendu aucun excuse, ou demande de pardon, ni confession de ta part. » Il appuya fort tout à coup de sa botte puis relâcha, et enleva celle-ci de la côte d'Alauwyr avant de te dire.
« Tu veux sauver ton âme, réintégrer le tiens, mais tu fait toujours preuve de défiance... Au fond j'aurai toujours dû le savoir, tu ne pense qu'a toi, et tu ne sait pas mettre ta fierté de côté au nom du Néant. Demande pardon, confesse tes fautes, toutes, ne dit pas que tu as raison, FAIT-LE ! Ou je te jure que je t'arrache ce qu'il y a entre ton entre-jambe, et je te le fais manger. Et tu sais que je ne fait pas de menace en l'air… Au moins après ça tu sera peut-être plus docile... » Acheva t-il furieux. En posant une main sur la poignée de la hachette pendant à sa ceinture...
Et il faisait cela alors que Lorën usait de magie, infecte pour Alauwyr ! Mais ce chien ne méritent rien de mieux après tout aux yeux de Weren… « Fait preuve d'humilité, fait moi des excuses, fait des excuses à ce vampire que tu as offensé aussi vu que toi aussi tu va devoir devoir te battre à ses côtés bientôt, et à Néant. Confesse tes fautes, voilà ce que ferait quelqu'un qui veut vraiment se racheter. » Acheva t-il sombre. Puis il se tourna vers Lorën, et dit.
« Allez Lorën, dite quelle offense vous as fait ce chien par son arrogance! Et qu'il réclame vôtre pardon avec insistance! Qu'il sache ce qu'est l'humilité... » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 14 Sep 2015 - 23:10 | |
| Lorën gardait les yeux rivés sur le corps ligoté d'Alauwyr pendant que Christan Weren lui administrait une sérieuse correction et le maculait de boue et de gravats. Ce misérable vermisseau n'avait que ce qu'il méritait, et le nocturne savourait ce début de vengeance. En effet, les mauvais traitements administrés par le haut-officier et ce qu'il lui avait fait subir jusqu'à présent n'étaient que des préliminaires, un avant-goût de ce qui attendait le transfuge.
A ce stade, l'intendant était loin d'être rassasié de la rancune qu'il éprouvait à l'encontre d'Alauwyr Iskuvar et même le voir à terre, en si fâcheuse posture, ne suffisait pas à l'apaiser. Il désirait l'humilier, le regarder souffrir, supplier voire verser des larmes de douleur...
Quelle joie cela représenterait que de pouvoir faire courber l'échine et briser la volonté d'un être aussi arrogant que celui-là.
Christan Weren se défoula et n'hésita pas à malmener physiquement et à admonester le traître, lui rappelant sans répit l'horreur de son geste. Aux yeux du militaire, il n'existait aucune excuse susceptible d'expliquer une telle trahison à la cause de Néant et nul pardon ne pouvait être accordé aux hérétiques.
Loren souriait d'un air cynique en pensant à l'ironie de la situation: un officier Alayien s'alliait à un vampire afin de châtier un traître à leur religion, alors qu'à peine quelques années plus tôt, celui-ci désirait éradiquer les créatures impures que représentaient les elfes et les vampires...Décidément, l'existence réservait parfois de curieuses surprises...
A la vue du corps endolori d'Alauwyr sur lequel Christan n'hésitait pas à appuyer sa botte pour enfoncer le clou; le vampire ressentit un frisson de plaisir sadique le parcourir. Le déserteur n'avait que ce qu'il méritait et ce spectacle de déchéance et d'humiliation le comblait de joie. Il s'était senti si déçu de n'avoir pas pu assister au passage à tabac de l'épéiste par les hommes du sergent lors de leur première rencontre à Caladon. Fort heureusement, une occasion inespérée de torturer cet immondice de fugitif Alayien s'était représentée. Et il avait su la saisir afin d'assouvir ce désir.
Christan ne parût pas convaincu par les "excuses" du traître et continua à l'abreuver d'insultes et de menaces. Loren se demandait jusqu'où la situation évoluerait car même si le haut-officier lui avait affirmé que le Protectorat interdisait la peine de mort et la torture, l'ampleur de sa colère l'amènerait peut-être à dépasser ces limites...Mais après tout, ils étaient seuls, dans un endroit isolé et le soldat déserteur se trouvait entièrement entre leurs mains. Si Christan et lui désiraient s'amuser un peu, personne ne pourrait les en empêcher ni arracher cette belle proie à leur emprise.
A un moment, l'officier Alayien semblât perdre le peu de sang-froid qui lui restait et menaça son prisonnier de lui trancher le sexe à l'aide d'une hachette, et de lui faire avaler de surcroît, si ce dernier ne confessait pas ses fautes.
Le nocturne afficha un sourire carnassier dévoilant ses canines acérées et imagina la scène et d'avance jubila en visualisant Christan Weren empoigner le membre d'Alauwyr et le trancher d'un geste sec, faisant jaillir une énorme gerbe de sang. Cet excrément de fugitif émasculé pousserait d'effroyables cris de douleurs et supplierait qu'ils achèvent sa misérable existence.
Quand le militaire l'autorisa à employer la magie, l'intendant ne se fit pas prier: il savait à quel point les Alayiens haïssait la magie car elle représentait une chose impure, voire une abomination à leurs yeux. Recevoir une correction à l'aide d'un tel procédé représenterait une grave souillure pour Alauwyr Iskuvar. Sans compter, que se faire châtier par Loren, un vampire honni par l'intéressé, rajouterait de l'amertume à sa situation déjà éprouvante.
Pendant qu'il utilisait ses pouvoirs de mage, le Nocturne observait les effets de son sort de magie vampirique avec délectation. Un sourire sardonique s'afficha sur son visage lorsqu'il vit l'alayien en proie à de violentes démangeaisons qui le faisait se tortiller sur le sol tel un lombric.
Comme il avait l'air pathétique et ridicule à gigoter tel un insecte dans la fange, le corps souillé et le regard empli de lassitude et d'impuissance. Mais ce n'était que le début de son calvaire ! Il devait payer encore et encore ! Souffrir le martyr, l'humiliation la plus cuisante, la souffrance physique et mentale la plus totale. Aucun supplice n'était suffisant pour apaiser la haine et la soif de vengeance qui animait Loren.
L'apogée de cette confrontation arriva au moment où le haut-officier Alayien ordonna à Alauwyr de faire des excuses à l'intention pour laver l'offense qu'il lui avait faite:
- Parfaitement, s'écria Loren, il m'a humilié, il a tenté de m'assassiner, de me torturer, il a essayé de m'enfoncer son épée à travers le corps, sans raison logique, juste par haine. De plus, le bâtard se vantait de servir Vraorg et de pourchasser les protégés et prétendait être un si grand guerrier qu'il pouvait rivaliser avec les vampires. Cet homme est un fourbe, un sournois et un jaloux ! oui, un jaloux prétendant surpasser les créatures de l'ombre à l'épée et se croyant formidable alors qu'il est un piètre combattant !
L'intendant lança un regard glacial à Alauwyr et continua à l'accabler en pointant sur celui-ci un doigt accusateur:
- Ce vil pourceau a fait pire, il a osé porter une armure de vampire alors qu'il prétendait mépriser la magie ! C'est un menteur, un infidèle et surtout un imbécile.
Ensuite, Loren ricana avant de poursuivre d'un ton méprisant
- Sans compter que moi et mon homme de main l'avons facilement attrapé alors qu'il tentait de fuir lâchement la "justice" qui s'abattait sur lui. En plus d'être un traître et un incroyant, ce soldat est un couard, prêt à prendre ses jambes à son cou à la moindre occasion car la peur de mourir habite son cœur. Comme vous devez avoir honte d'avoir compté une telle énergumène parmi vos rangs. Mais n'ayez crainte, je saurai lui donné la juste punition qu'il mérite ! Et il va me demander pardon pour l'immense préjudice moral qu'il m'a causé et qui demande réparation !
Disant cela, le vampire se pencha et ramassa le sac dans lequel se trouvait un martinet avec des lamelles de cuir: c'était un des "jouets" préférés de son homme de main, la fouine, et l'intendant l'avait emporté avec lui, sachant qu'il en ferait un excellent usage.
Il se tourna vers le soldat, saucissonné au sol et le regarda d'un air sadique en susurrant d'une voix à la fois efféminée et autoritaire:
- Mon petit Alauwyr chéri, tu es un très vilain garçon et tu as fait une très très grosse bêtise ! Tu vas présenter des excuses immédiatement au gentil Loren, sinon je vais te le faire payer et tu vas avoir une fessée mémorable !
Et avant même que le pauvre Alayien ait pu répondre, Loren bondit sur lui, en tenant les plis de sa longue robe blanche et commença à lui asséner de vigoureux coups de martinet sur le postérieur.
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| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Mar 15 Sep 2015 - 13:11 | |
| Ses côtes protestèrent au poids qu'exerçait la botte de Christan en se posant sur son flanc mis à nue. Alauwyr ne put empêcher grimacer à la douleur lancinante que cette nouvelle pression provoqua. Malgré ça, il entendait parfaitement les paroles emplies de mépris de son ancien frère d'arme. Ses dents grincèrent quand chaque mot percutait son esprit. Quel sinistre imbécile.. quand la colère l'emportant, sa capacité déjà réduite de raisonnement passait à la trappe....
Une fois qu'il fut libéré de la lourde pression de la botte, Alauwyr réussit respirer plus profondément, malgré la sensation de tenaille qui lui labourait le flanc. Nul doute qu'avec sa rage, il avait achevé une côte fêlée. Mais là n'était pas sa préoccupation première. Ces deux-là étaient loin d'en avoir finir avec lui et il le savait. A nouveau, il grimaça mais cette fois à la menace que lui lâcha le lourd caparaçonné alayien. Il ne faisait jamais de menace en l'air. Il l'avait assez côtoyé pour savoir que ses dires pouvaient très bien se mettre en application. Et ce sort qui l'irritait encore ! Il tenta de cesser de se contorsionner, mais n'y parvint guère, ressentant toujours ce besoin de tenter de soulager le sortilège lancé par Lören. Le vampire, à voir sa mine, se réagissait à un point d'en exalter. Et quand à cette immonde idée de s'excuser auprès de ce foutu suceur de sang... Le vampire ne perdit pas de temps d'ailleurs pour renforcer le ton de la conversation.
L'Alayien ne put s'empêcher de plisser son sombre regard fatigué quand aux histoires narrées par le vampire. S'il en avait eu la force, il en aurait ricané. Que de perfidie de sa part, tout cela pour le simple plaisir de savourer la scène....et rien que pour apporter de la joie sadique à son rêve de vengeance envers l'Alayien. Oh oui, qu'Alauwyr en aurait ricané...Mais ce loisir ne lui fut de toute façon pas permis en plus de son harassement grandissant. Lören lui tomba carrément dessus avec un cynisme dégoûtant aux lèvres, usant d'un martinet pour le fouetter fortement. Comme s'il n'était qu'un garnement à corriger. Un avilissement à vomir. Et durant donc la ''correction'' assez percutante , Alauwyr serra les dents pour ne pas lâcher un seul cri. L'humiliation était déjà bien assez présente pour qu'il leur offre des cris.
Quand se termina, son coeur battait la chamade et de la sueur coulait sur sa peau déjà bien couverte de boue gluante. La douleur cuisante lui donnait l'impression de remonter dans le dos, comme pour raviver d'anciennes cicatrices qu'Eliowir lui avait si ''généreusement'' offert.Tout ce chemin parcouru pour en arriver là... Tout ce fil d'existence mené rudement et au fil de l'épée pour se retrouver à terre. Il ferma les yeux et se retint de hurler. Il serait si facile de cesser de se battre.... de cesser toute lutte. Malgré la rudesse de la situation et les difficultés qui l'avaient ébranlés au plus profond de lui-même, il désirait ne pas céder. Céder complètement serait démontré qu'il était un faible, indigne de continuer à porter sa lame. Mais il était si difficile d'essayer de garder le cap quand le corps et l'esprit se fragmentaient.
Quand il ouvrit les yeux, ce fut pour fixer Christan. Sa main ne devait pas avoir bouger de sa petite hachette.
''Ce n'est pas la fierté que tu devrais évoquer, mais de devoir. Envers Néant....''
Où tirait-on de la fierté à s'allier avec des êtres de magie pour tenter de sauver Néant ? LA colère l'aveuglait tellement qu'il se trompait lui-même dans ses propres termes...La rage bouillonnait tellement en l'Enferraillé qu'on pourrait se demander quand il exploserait réellement.
''Au nom de Néant, je jure que tout ce qui sortira de ma bouche ne sera que vérité. Qu'elle entende mes fautes et juge ma confession. Elle Seule sera à même d'apporter la puissance de sa Justice quand à la destinée de mon âme perdue. Elle Seule détermina si elle est digne ou indigne, égarée ou perdue à jamais. Elle Seule décidera de mon sort. Rien que la vérité, pour Néant....''
La force de sa voix se perdait, mornée et éreintée. En même temps, depuis le pont, il n'avait guère eu le loisir de se reposer et de récupérer. L'Alayien sentait là qu'il était pas loin d'être à bout de force. Mais il était hors de question que les deux autres tournent cela à leur avantage.
''Les fautes que je confesse... sont d'avoir pas su voir l'unique et seule voie à prendre. De ne pas avoir fait le bon choix. D'avoir décidé de pas envoyer les forces adversaires à la poursuite de Christan Weren quand j'ai croisé sa route après trois ans à croire qu'il avait connu la mort à l'Aube Rouge, car recroisé sa route avait confirmé que le doute de mes décisions étaient ancrés depuis longtemps en moi mais que je refusais de les écouter. J'admets que de voir le Seigneur Aldakkin en vie à déterminer à comprendre mes erreurs et de décider à l'empêcher de tomber dans les mains des Théocrates. J'admets avoir décidé d'entraver l'arrivée des adversaires, pendant que Christan Weren, les affrontant seul, quitte à accepter de le payer de ma vie''
Sauter par-dessus le pont avait été la fuite de la dernière chance. Il ne se rappelait plus vraiment s'il avait sauté où s'il avait été poussé, mais en tout cas, Aldakkin et ses sauveurs avaient quitté le pont à ce moment là, se mettant d'or et déjà à l'abri. Le souvenir de la morsure de l'eau froide et de ses fonds ténébreux le fit frissonner.
''Que Néant soit Juge de mes paroles. Et qu'Elle voit que je regrette de m'être égaré, sans jamais la renier....''
Il retint avec peine l'émission d'un soupir. Ce n'était pas s'abaisser... c'était reconnaître une part de lui-même qui affiche une faiblesse, lui qui avait toujours chercher à les chasser. Mais il n'avait pas terminé.
''Néant est ma Seule Juge et puisse-t-elle me pardonner. Qu'elle soit témoin que j'ai parlé qu'en vérité. Je ferai preuve d'humilité envers Christan Weren que si la colère cesse de l'aveugler et qu'il apporte la preuve que j'ai des pendants récurrents et réguliers pour la trahison. Je ferai preuve d'humilité quand le vampire cessera de proférer des mensonges, gardant ce qu'il veut bien affirmer pour son jeu oratoire...'' |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Mer 16 Sep 2015 - 18:30 | |
| Le vampire était très enthousiaste quand au fait qu'Alauwyr lui fasse des excuses, tellement que ceci aurait pu paraître suspect pour Christan si Weren n'en avait pas un peu rien à faire en cet instant, mais vraiment rien à faire, qu'il s'amuse après tout. Alauwyr était là pour ça. Enfin dans tout les cas il laissait le vampire dire quelle était la grandeur de sa colère, et del faute l'Alauwyr. Et d'ailleurs Christan rajouta par dessus les paroles de Lorën.
« En portant cette armure il s'est souillé, cela suffit pour dire qu'il est infidèle, imbécile, menteur, mais surtout impur. Toi qui te vantais Alauwyr de ne jamais tomber dans la facilité de la magie… Voilà ce qui se passe quand on se relâche. » Dit-il méprisant.
« Faîtes, le plus important est qu'il implore pardon... » Ajouta t-il ensuite, il s'en fichait bien si le vampire exagérait, ou autre, il voulait juste voir Alauwyr réclamer pardon, rouler plus bas que terre, en gros se rendre compte à quel point il était misérable.
Puis il eut un regard troublé, et un peu déconcerté quand il vit Lorën en jupe sauter sur Alauwyr pour le flageller… Il détourna le regard, pas que voir le traître souffrir lui faisait mal au cœur, mais il avait du mal à regarder une scène pareille, ça faisait trop étrange à son goût… Dans tout les cas Alauwyr souffrait certainement intérieurement malgré le fait qu'il se retenait de crier, et cela suffisait à Christan. Enfin pour le moment...
Puis Alauwyr rouvrit la bouche pour dire encore des stupidités, car visiblement il n'avait en rien comprit le raisonnement de Christan. Et ce dernier se concentra donc à nouveau sur cheveux blanc.
« C'est justement par ce que je fais mon devoir que je suis fier de cela idiot, le devoir est source de fierté après tout, mais ça un traître ne peut pas le savoir. Toi pour qui fierté égale arrogance, et non effort, et tâche accomplie. » Achève t-il avec mépris, sa colère semblait s'être refroidie, mais pour laisser place à un mépris encore plus glacial.
Puis quand Alauwyr dit qu'il dirait la vérité, Christan fit un geste d'apaisement à l'égard de Lorën...
« Cessez Lorën… Même si ce spectacle est doux à voir il faut qu'il puisse parler, et le prêcheur désire qu'il reste vivant de toute manière… » Et Christan n'avait pas vraiment envie de désobéir au seigneur Aldakkin que ce soit question principe, ou pragmatisme. Et puis la confession d'Alauwyr l'intéressait, et si elle était à l'égard du néant autant le laisser parler...
« ... » Fit-il ensuite après le discours d'Alauwyr, et il dit calmement à Lorën peu après… « Un conseil, écartez vous un peu... » Il attendit que le vampire s'écarte, et cette fois-ci un coup de botte mesuré pour ne pas frapper trop fort, mais quand même un coup de botte qui atterrit dans le visage d'Alauwyr. Suite à cela il poursuivit avec mépris.
« Tu dit ce que tu as fait pour essayer de te rattraper, mais tu ne dit pas tes vrais fautes. Tu ne dit pas tes péchés, tu ne dit pas que pendant trois ans tu as dû mettre de côté le Néant pour survivre, que tu as finit par endosser un équipement magique, tu ne dit pas que tu as levé tes armes contre tes frères alayiens, et entraîner d'autres avec toi à trahir les leurs. Et les raisons pour laquelle tu as encore fait ton tourne-casaque ne m'intéressent pas, ni moi, ni Néant, je suis ici pour entendre tes fautes, pas pour entendre un gamin capricieux, et têtu. Tes mots sont une insulte au Néant rien d'autre. » Acheva t-il froidement, oui sa colère semblait s'être apaisé, mais c'était pour laisser place à un mépris froid, glacial, et qui ne le rendait pas moins violent...
« Reformule entièrement tes paroles maintenant, confesse toi à nouveau à Néant, mais dit tes fautes, pas que soit disant un acte passé suffit à effacer ton passé, ou tes sarcasmes de chacal. Je me fiche bien que tu m'ait sauvé la vie, j'aurai préféré me sacrifier moi-même pour 'empêcher les théocrates de mettre la main sur le prêcheur que de devoir quoi que ce soit à un traître. Je te l'ai dit reconnaître tes fautes est le seul pas vers ton salut, sinon je considérerai que tu n'es pas prêt, avec les conséquences qui vont avec... » Finit-il sombre.
Puis il enchaîna ensuite. « Quand à t'excuser auprès du vampire, ne crois pas que je fais cela uniquement par envie de t'humilier, si tu te deviens protégé au nom du Néant tu devra mettre ta fierté de côté, et supporter la présence tes ennemis d'hier comme moi je l'ai fais. Le nombre de protégés qui aimeraient bien mérgorger est très grand après tout, et j'avoue c'est totalement réciproque, et de plus en tant que traître il t'en sera demandé deux fois plus pour prouver ta bonne foi. Donc excuse toi auprès de Lorën, car tu devra te battre à ses côtés, et surtout tu n'aura pas le droit de te bagarrer avec qui que ce soit au protectorat, ou de laisser libre cours à ton instant de revanche tant que ce ne sera pas finit des théocrates, sinon ce n'est même pas la peine de changer de camp. Et cela au nom du Néant car de l'effort de guerre protégé dépend sa libération. Alors au nom du Néant supporte ce vampire, au nom du Néant excuse toi, au nom du Néant enterre la hache de guerre, ou c'est moi qui va t'enterrer... » Dit-il sèchement, lui même n'avait pas aimé devoir supporter ses ennemis d'hier, mais c’était obligatoire au protectorat, et cela Alauwyr allait l'apprendre dès maintenant. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Jeu 17 Sep 2015 - 19:41 | |
| C'est avec le plus grand plaisir que Lorën s'acquitta de cette sordide besogne qui consistait à flageller Alauwyr à un endroit stratégique. Et pour être certain que cet avorton retiendrait bien la leçon, il y mettait beaucoup d'application. Le traître se retenait de crier mais le vampire savait que la violence des coups ne lui permettrait plus de s'asseoir pendant une semaine sans avoir mal. Tant mieux, il l'avait bien mérité !
Le bougre tenta de se justifier voire d'amadouer le haut-officier Alayien en déclamant des excuses abracadabrantes: l'intendant n'en croyait pas ses oreilles tellement les paroles du soldat étaient empreintes de mauvaise foi. Ce dernier prétendait avoir rejoins le camp Théocrate dans le seul but de survivre...Mais cela sonnait terriblement faux ! Du reste, si celui-ci était demeuré fidèle à Néant, pourquoi n'avait-il pas fui pour rejoindre la majorité des siens qui servaient sous la bannière des esprits ? Le reste de ses propos était également sujet à caution et le Nocturne espérait que Christan Weren ne tomberait pas dans un piège aussi grossier.
Toutefois, pour l'instant, il tenait l'occasion d'enfin assouvir sa petite vengeance mesquine et c'était la seule chose qui comptait à ses yeux. Lorën savait que malgré ses tentatives désespérées pour conserver un semblant de dignité, l'épéiste venait de subir une terrible blessure d'amour-propre et n'était pas prêt d'oublier cette journée...Elle resterait à jamais marquée par l'amertume de la défaite et de l’opprobre. Les souffrances infligées par la flagellation ne représentaient rien comparées à la posture abaissante et avilissante dans laquelle l'homme se trouvait.
Lorën esquissa un sourire de satisfaction lorsque le commandant Alayien rebondit sur sa phrase pour enfoncer Alauwyr concernant l'usage de la magie. Heureusement que son homme de main avait eu la présence d'esprit de mettre les affaires du fugitif dans son sac de toile. A coup sûr, l'intendant avait bien fait de l'engager pour le servir.
Le vampire continua à s'en donner à cœur joie en maltraitant le fessier de leur infortuné prisonnier. De guerre lasse, ce dernier finit par céder et accepta de dire la vérité et le haut-officier Alayien se tourna vers Lorën pour lui demander de cesser ses coups.
Après que le transfuge ait avoué ses crimes et fait toute la lumière sur son comportement délateur; Christan resta silencieux un bref instant, mais une colère froide se lisait dans ses prunelles sombres. Lentement, il s'avança dans leur direction et dis calmement au vampire de s'écarter un peu.
Puis, sans crier garde, l'homme leva la jambe et sa botte atterrit sur le visage balafré de leur captif. L'officier poursuivit ses accusations d'un ton glacial, qui laissait planer l'ombre d'une menace plus importante que l'ardeur de sa colère. Une fois encore, ce dernier demanda au traître de confesser ses péchés envers Néant, sans quoi il considérerait qu'il n'était pas prêt à recevoir l'absolution.
Lorën observait la scène avec un plaisir non dissimulé: assister au rabaissement d'Alauwyr par l'un des siens représentait un bonheur à nul autre pareil.
Dès après, Christan Weren enchaîna et ordonna à l'épéiste de présenter des excuses au vampires car c'était la condition sine qua none afin de prouver sa loyauté vis-à-vis de Néant. Son ton teinté d'agressivité ne laissait place à aucune équivoque.
Lorën arbora un large sourire et darda son regard méprisant sur le prisonnier Alayien:
- Tout à fait ! Christan Weren dit la vérité, des excuses sont la moindre des choses que tu puisses faire pour me dédommager de tout ce que tu m'as fais subir. Sans compter que pour quelqu'un qui prétend haïr les vampires, en rejoignant les théocrates tu as dû servir sous les ordres de nombre d'entre eux, cela ne dérangeait pas alors de leur lécher les bottes ? Si tu pouvais souffrir d'obéir sans sourciller à un vampire Théocrate, je ne vois pas pourquoi tu ne me présenterai pas d'excuses pour ton attitude inadmissible ou dois-je comprendre que tu préfères les théocrates aux protégés ? |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Sam 19 Sep 2015 - 9:07 | |
| Le coup de botte manqua de l'assommer. Etourdi, il ne put qu'écouter dans un étrange flou sonore le nouveau sermon de Christan. Il grimaça quand il sentit un coup de sang dans sa bouche. Y avait pas à dire, toujours aussi subtil dans l'art de dispenser des coups celui-ci. Il ne put s'empêcher de serrer les dents une fois encore et bien plus fortement à ce qu'il entendait. c'étaient donc ces fautes là qu'il voulait entendre. A vivre comme il avait vécu, il avait fini par ne plus y prêter attention et à les considérer comme appartenant à un lointain passé. Qu'est ce qu'il pouvait savoir de ses choix ! Rien ! Comme lui, d'autres Alayiens s'étaient retrouvés dispersés dans tout le continent après la lourde défaite de l'Aube Rouge. Que pouvait-on savoir des positions adverses quand Vraorg prit le pouvoir ? Comment savoir ce que pensaient les Armandéens de leurs récents ennemis vaincus ? Que pouvait-il réellement comprendre de la lourde décision de prendre une armure comme celle qu'il avait porté ? Comme Lui, il y avait eu des choix à faire pour espérer un jour voir le monde revirer différemment pour être à la faveur des Alayiens. En attendant ce jour, il avait fallu s'adapter. Qu'est ce bougre de tête d'âne têtu d'Enferraillé pouvait en savoir ! Rien, absolument rien. Ses poings se serrèrent face à la colère et à la frustration qui montaient doucement en lui. Elle ne monterait pas bien haut de toute façon au vue de la lassitude qui contrait déjà tout cela.
Et Lören qui en avait rajouté une couche... Pour ce qu'il avait subi.... Comme si un vampire comme lui n'avait pas eu les moyens en mains de le remettre à sa place. Un vampire était plus fort et plus rapide qu'un homme. Non, celui-là s'était contenté d'user de sa langue. Rien de plus. Il cracha un peu de sang qui envahissait un peu trop l'intérieur de sa bouche avant de darder un regard un peu glacial à l'encontre de Lören. Attaché et toujours assailli par le sort de celui-ci, il n'était guère facile de tendre ses yeux vers ce sale vampire. Qu'il profitait bien de la situation celui-là !
''Si tu étais plus perspicace que cela, tu aurais su qu'il y avait une hiérarchie. Qu'est ce qu'un vampire théocrate aurait eu à faire avec un simple soldat ! Pour quelqu'un qui avait été intendant dans leurs armées, tu parais peu au courant.... ou quand cela t'arrange ! ''
Le ''pauvre'' vampire qui avait subi un affront.... A croire que Lören sortait les bons détails quand cela l'arrangeait. Il se retint d'aller plus loin, car il n'était pas sous le coup de son jugement, mais de celui de Christan. Et puis, qui sait ce qu'il avait pu raconter à l'Alayien comme vérité détournée. En rajouter ne ferait que l'enfoncer dans sa situation précaire. De toute façon, il ne répondra à la dernière question de Lören. Ca ne serait que perte de temps. Et comme son bref accès de fureur déjà bien léger s'étiolait déjà...
Ses yeux sombres se portèrent à nouveau sur Christan.
''Que Néant m'Entende et me Juge sur mes paroles. Mes paroles précédentes ont été énoncées en toute vérité et de ma bouche, pour qu'Elle les Entende et Décide du sort de mon âme. Revenir sur les mots que j'ai prononcés serait abjurer. Que Néant entende donc cette nouvelle confession. J'admets avoir durant trois longues années servi sous la bannière théocrate, mais sans jamais renié Néant, la Seule Réelle. Je n'ai jamais renié son nom. Je n'ai jamais adoré celui qu'on nomme Vraorg, car il n'est qu'un dragon, un être qui a endossé une forme humaine et possédant des pouvoirs honnis. Mais que Néant m'Entende. Je ne l'ai jamais renié. Je reconnais la faute d'avoir usé d'un ensemble magique par cette armure noire, mais jamais je n'ai eu commande sur elle. Je confesse malgré tout cette souillure....''
Même si la magie restait une immondice, avec le temps, Alauwyr avait fini par accepter celle qui emplissait cette armure. Se fondre dans les ombres lui avait été utile à bon nombre de reprises et lui avait même permis d'avoir la vie sauve, lui donnant même une sinistre réputation auprès des protégés qu'il avait combattu et pourchassé dans la première année du règne sordide de Vraorg. Elle agissait d'elle-même, ce n'est pas comme s'il la commandait et l'invoquait. La magie ne coulait pas en lui.... Pouvait-on alors parler de souillure malgré tout ? Autant le dire ainsi, pour complaire aux oreilles de son ancien compagnon d'arme. Qu'il se sentait encore plus las.
''Que Néant soit témoin de ma parole, je confesse avoir amené avec moi d'autres Alayiens à se joindre à moi, car eux-mêmes ne savaient pas où se rendre, vu que nous n'avions aucune idée de notre position vis à vis des Armandéens, après les avoir combattus sur leur propre terre en vue de les convertir à Néant. J'avoue avoir levé ma lame contre ce que je jugeais être mes ennemis, mais j'ai croisé peu d'Alayiens. Très peu. A croire qu'on veillait à ce que je n'en rencontre pas d'autres servant les Protégés. Que Néant m'entende et soit témoin de cette vérité. ! ''
Peut-être qu'il avait levé son épée contre d'autres de son propre peuple. Mais comment le savoir ? De plus, n'avait-il pas déjà levé ses armes contre les siens avant qu'ils ne débarquent tous sur Armanda ? Combien d'Alayiens avaient perdu la vie au fil de son épée lors de la destruction d'Alayia, quand ces derniers avaient totalement renié Néant dans leur folie ? Comment pouvait-on oublié ce passage là de leur Histoire ? Ils avaient été jugé comme impie et indigne de garder la vie. Mais ils étaient Alayiens ! Chose certaine était qu'il ne débattrait jamais de ça avec Christan. Encore moins il l'entendra.
Il prit le temps de reprendre un peu son souffle, car ses côtes malmenées se rappelaient à lui à chaque fois qu'il tentait de plus remuer sous la sensation atroce d'irritation. Il avait même l'impression de moins la sentir, sans doute à cause de la fatigue qui le dévorait et du froid qui prenait place dans ses tremblements. Puis il hésita à reprendre la suite de ce que voulait entendre Christan. De ses derniers mots, Alauwyr avait cerné quelques notions de comment vivre parmi les Protégés. Lui qui avait pris le chemin de la frontière en vue de se rendre et d'être fait prisonnier, voilà qu'on lui annonçait déjà comme un alayien devait se comporter (en partie) parmi eux. Alauwyr s'en était un peu douté, mais les mots de Christan lui confirma ses hypothèses... et pour cela, il devrait sacrifier son propre égo, bien démesuré il fallait le reconnaître, et qui n'avait été que source de problèmes. C'était ça ou mourir comme un moins que rien. Il ferma les yeux et grinça des dents.
''Par Néant, je reconnais mes torts et demande pardon à Lören. Que jamais je n'aurai du me permettre ma manière d'agir à son égard...''
Il se sentit comme... sali et las, tellement las.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Sam 19 Sep 2015 - 17:00 | |
| C'est que le vampire appréciait d'enfoncer encore davantage Alauwyr, décidément la chose était utile, et surtout cela avait de quoi mettre à plus rude épreuve le mental d'Alauwyr, et puis de toute manière il aurait eu du mal à mettre la main sur l'autre sans le vampire, c'est que cheveux blanc courait vite, et puis il était bien arrivé à se cacher trois ans de lui. Ou du moins à ne pas se faire remarquer par Weren, mais maintenant ils étaient là tout deux, et Christan l'avait bien remarqué. Et maintenant restait à faire sortir le vrai du faux de la bouche du traître, en plus de se montrer impitoyable envers ce dernier.
Et il était vrai que les théocrates obéissaient aux vampires donc si Alauwyr avait servit sous la théocratie il avait servit des vampires en plus du dragon blanc, enfin dans tout les cas il verrait bien si cheveux blanc était capable de mettre ne serait-ce qu'un peu son ego de côté. Car ce serait une égalité dont n'importe quel fidèle devait être capable de faire preuve s'il espérait pouvoir être digne du Néant. Et autant dire que c'était le moment plus que jamais pour Alauwyr de faire preuve d'humilité.
Et visiblement Alauwyr n'avait pas perdu son mordant envers Lorën, bah il avait de la volonté, peut-être que cela pourrait-être utile, mais là Christan se demandait s'il devait briser d'abord la volonté de cheveux blanc pour arriver à ce qu'il voulait. Enfin dans tout les cas ceci était assez amusant à voir. Nul doute que le vampire aussi était orgueilleux, mais bon pour les vampires c'est normal, pas pour un fidèle qui devait savoir mettre sa fierté de côté au nom de l'unique.
Et Alauwyr consacra son attention à Christan qui écouta ses paroles attentivement, et sombrement.
« On progresse lentement, mais sûrement. » Dit-il hargneux, mais légèrement moins énervé, enfin il arrivait à quelque chose, c'est qu'il allait croire que l'autre allait continuer pendant des heures, mmmh peut-être qu'Alauwyr voulait vraiment emprunter le chemin de la rédemption au final, oui. Mais bon tout d'abord il fallait finir de vérifier, dans tout les cas l'autre au moins reconnaissait qu'il s'était battu du côté théocrate, et avait de plus usé d'un équipement magique. Néanmoins directement, ou pas la magie restait une corruption, et il ne faisait aucun doute qu'il faudrait pourvoir à laver l'âme d'Alauwyr de cette souillure.
Il dit donc sombrement.
« N'oublie jamais tes paroles, et tu les répétera toutes au prêtre alayien qui voudra lui aussi entendre tes confessions... » Dit-il, après tout rien de mieux que s'adresser à un représentant religieux directement, Christan était peut-être un fanatique, mais pas un apôtre du Néant. Les prêcheurs, et les prêtres étaient là pour ça après tout.
« Pas trop tôt. » Dit-il ensuite quand alauwyr demanda pardon à Lorën, et confessa le tout. Christan dit ensuite à l'égard de Lorën.
« Il vivra donc, mais tant qu'il ne ce sera pas lavé de ses fautes à mes yeux il ne sera plus qu'un Armandéen. Mais maintenant que nous sommes certain de son sort... » Dit-il avant de rajouter ensuite.
« Maintenant nous allons lui couper les cheveux pour montrer son déshonneur. Et aussi pour symboliser un nouveau départ... » Dit-il ensuite. Après tout autant montrer le déshonneur du traître par des signes physiques.
Dernière édition par Christan Weren le Mar 22 Déc 2015 - 21:23, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Dim 20 Sep 2015 - 21:47 | |
| Avec l'infinie "douceur" qui le caractérisait, Christan Weren abattit sa botte sur la figure du traitre, ce qui manqua de l'étourdir. Toutefois, il semblait que ce petit rappel à l'ordre ne soit pas suffisant pour annihiler l'arrogance et la verve d'Alauwyr.
Lorsque Loren lui rappela quelques "souvenirs" de sa traîtrise et la servitude dont il avait fais preuve envers Vraorg et les vampires, le fourbe répliqua en témoignant d'une effarante mauvaise foi. Décidément, il était prêt à tout pour sauver sa misérable carcasse, même à invoquer des prétextes fallacieux pour justifier son ignoble conduite.
Le vampire lui lança un regard glacial avant d'ajouter d'un ton moqueur:
- Depuis quand les traîtres comme toi respectent la hiérarchie ? Tu n'as pas hésité à trahir tes frères d'armes Alayiens et à te voir galoper comme tu le faisais près de la frontière où je t'ai capturé, il ne fait aucun doute que tu es un fuyard. D'ailleurs, à propos de respect de la hiérarchie, laisse moi te rafraîchir un peu la mémoire. Lorsque nous avons été arrêtés par un sergent dans un poste de garde à Caladon, tu n'as pas hésité à jouer au plus "malin" avec lui, ce qui t'a valu une belle bastonnade pour insubordination. Donc tu sais très bien refuser d'obéir aux ordres quand ça t'arrange ou flatte ton Ego démesuré. Ta grande gueule te perdra toujours, mais je constate que quand il s'agit de sauver ton petit derrière de traître, tu sais utiliser ta langue fourchue pour te trouver des "excuses". A t'entendre, tu serais presque une "victime" mais tes propos sonnent faux. Quand donc assumera-tu ta responsabilité de tes actes ?
Puis, il ajouta en ricanant:
- Je connais suffisamment la hiérarchie en Théocratie pour savoir que pendant ces dernières années, tu as joué au "toutou" auprès de tes supérieurs vampires. Mais sans doute l'as tu accepté de ton plein gré car ça te plaisait de leur servir d'esclave. Si tel n'était pas le cas, tu aurais déserté beaucoup plus tôt pour rejoindre les protégés. Tu peux bien faire le fier mais je sais ce que tu vaux, c'est-à-dire moins que rien...
Alauwyr ignora volontairement sa dernière question et reporta son attention sur le haut-officier, auquel il continua à servir des "excuses" pour le moins douteuses.
- Quel léchage de fesses...persifla Loren en jetant un regard méprisant au soldat ligoté. Celui-ci avait l'air terriblement grotesque, à se trémousser sur le sol à cause des démangeaisons causées par le sort, avec son postérieur recouvert de zébrures écarlates. Ensuite, d'une voix haletante, ce dernier admit ses torts et s'excusa à contrecœur auprès de Loren.
Christan Weren paraissait un peu moins en colère que tout à l'heure mais il gardait un ton hargneux et adressait à leur captif un regard mauvais.
Certes, ils avaient progressé un peu depuis tout à l'heure, mais malgré tout, ce chien d'Alauwyr conservait trop d'arrogance à son goût. Il méritait de souffrir et d'endurer le martyr pour son comportement crapuleux. Malheureusement, le haut-officier se tourna vers lui et déclara que le traître devait vivre, mais qu'il ne serait plus qu'un Armandéen tant qu'il n'aurait pas expié ses fautes.
Le vampire fronça un sourcil, un peu dépité à l'idée de ne pas pouvoir torturer davantage leur prisonnier. Cependant, il retrouva un peu de gaieté lorsque Christan proposa de raser le crâne d'Alauwyr pour marquer son déshonneur et symboliser son nouveau départ.
- Quelle bonne idée ! s'écria Loren. Pourrais-je garder des mèches de ses cheveux comme trophée ? Cet homme n'est qu'un vulgaire pantin, et j'aimerais fabriquer une petite poupée à son effigie que je transpercerai d'aiguilles pour m'amuser.
Ensuite, il se tourna vers le soldat et lui dis d'un ton froid:
- D'ailleurs, je n'ai pas encore fini de m'amuser avec toi. Tu n'es qu'un orgueilleux qui se prend pour un dieu mais maintenant tu es réduit au stade de vulgaire vermisseau. Quel effet ça te fais ? Comme tu as l'air bête et ridicule à te tortiller ainsi sur sol avec ton postérieur tout rouge. J'espère que quand il te prendra l'envie de jouer au mariole, tu te remémoreras ces instants où tu étais entièrement à notre merci.
Loren s'approcha et appuya très fort, avec sa botte, sur les cotes ankylosées d'Alauwyr pour accentuer sa douleur.
- Tu as très mal, c'est bien. J'aime te faire souffrir, j'espère que toi aussi tu prends beaucoup de plaisir car moi oui. N'hésite pas à pousser des couinements de souris si ça te soulage. Et sache que ton apprentissage est douloureux car c'est dans la souffrance que tu retiendras mieux la leçon. Tes excuses ne me semblent pas sincères, je m'en contenterai pour le moment mais je te dresserai. Ce n'est qu'une question de temps, dit-il d'une voix calme et suave.
Après cela, le vampire se concentra sur le haut-officier et dit d'un ton enjoué:
- Bien, j'ai hâte de transformer cet imbécile en crâne d'œuf. Alors commençons !
L'intendant sortit une dague de son sac et agrippa fortement une grande mèche blanchâtre d'Alauwyr, essayant de lui faire mal par la même occasion. Ensuite, il la trancha d'un coup sec.
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| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Lun 21 Sep 2015 - 15:03 | |
| Christan et Lören étaient loin d'en avoir fini avec lui, il le savait. Il préféra d'ailleurs détourner le regard que de continuer à regarder l'Enferraillé et ce foutu vampire. Même si Christan paraissait plus disposé à son égard, malgré la sentence qui tomba comme un couperet, continuer à le fixer ne serait que futile. Il avait fait ce qu'on attendait de lui, qu'est ce que ces deux là voulaient de plus ? Oh que non, il n'oubliera pas ses propres paroles, comme il n'oubliera pas ce jour là. Depuis le premier jour où il avait posé le pied sur le sol armandéen, il avait été loin de se douter qu'il aurait fait autant de parcours avec autant d'obstacles et de choix à faire.
La vie était faite de sacrifice à ce qu'il avait entendu un jour. C'était aussi vrai maintenant qu'il en avait déjà concédé auparavant. Sauf que maintenant, cela prenait plus intensément son sens encore, comme pour se graver dans la profondeur de son propre être. A se demander réellement où sa motivation et son dévouement se rendaient réellement si ce n'était pour lui-même. Un égo démesuré. Oh oui, cela il ne pouvait le nier. Cela avait toujours été une source de problème et la plus qu'aujourd'hui, il le découvrait amèrement. Voir même plus. Et quand ce satané suceur de sang répliqua pour contrer sa petite et bien maigre défense, une nouvelle fois, le Dent-Longue usa de sa langue acérée pour détourner la vérité à sa sauce. Certes Alauwyr avait tenu tête au sergent, un homme au rang supérieur à sa place de soldat, mais il l'avait fait pour autant avoir la paix que pour taire la véritable raison. Si ce vampire s'était mêlé de ses propres affaires au lieu de ce soucier de cette Elfe ! Cette Elfe a qui Alauwyr avait épargné une longue séance de torture car elle avait été indécise dans ses réponses quand à ses liens d'appartenance aux protégés ou non. Oh que Lören s'offrait la part belle dans cette affaire pour garder la tête haute. Qu'il devait savourer chaque instant !
A chacun de ses mots, l'Alayien ligoté serra les dents. Il le regardait du coin de l'oeil et se faisait violence pour ne pas répondre. car s'il venait à ouvrir la bouche pour répliquer, il perdrait le peu de pas qu'il avait effectué en sa faveur. Pas après tout ce qu'il avait réussi à prendre sur lui. Donc il se contenta de serrer les poings pour taire cette rage qu'il éprouvait. Cette rage de devoir subir l'affront de ces mensonges. L'affront de devoir taire ce qu'il avait osé faire à savoir de sauver la peau d'une elfe ; il se demandait d'ailleurs pourquoi, même au plus profond de lui il commençait à effleurer la véritable raison.
La suite des paroles de Lören était moqueur et le vampire fut joyeux à l'idée de pouvoir récupérer des cheveux de l'humain réduit à rien à ses pieds. Alauwyr ne raisonna plus quand le vampire se rapprocha de lui pour poser son pied botté. La pression fut forte, même plus forte que la botte de Christan précédemment. L'Alayien se crispa et une grimace de douleur se dessina sur son visage en partie couvert de boue. Il ferma même les yeux pour ne pas avoir à crier tellement la douleur lui broya les côtes. Il ne donnera pas satisfaction à Lören, mais par Néant, qu'il appuyait le salaud ! A croire qu'il avait vu où justement poser le pied. Il crut même sentir sa côte cassée glisser dans ses propres chairs. Et quand Lören le retira enfin, il peina à retrouver son souffle, tellement la souffrance restait encore bien présente et palpitante. Qu'il aille à Néant s'il n'était pas satisfait !
Puis, par simple plaisir sadique et vengeur, le vampire attrapa sa dague, revint prêt du prisonnier pour attraper durement une bonne mèche de cheveux. Après l'avoir tiré allègrement pour apporter encore un peu plus de douleur à sa proie ligotée, il trancha sa prise capillaire d'un bon coup de tranchant. Ce n'était que la première d'entre toutes.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Mer 23 Sep 2015 - 19:11 | |
| Il est vrai qu'Alauwyr était une grande gueule, mais décidément Lorën, et lui étaient comme chien, et chat… C'est que la chose était au fond assez amusante à voir, pour sa part Christan ne rajouta rien, non pas qu'il n'avait pas envie, mais il était même pas sûr quel était le fond de vérité dans cette histoire, et Weren n'aimait pas mentir même involontairement donc on pouvait comprendre que la chose ne lui faisait pas vraiment envie. Dans tout les cas il regarda la scène, après tout cela apprendrait sans doute l'humilité à Alauwyr, et bon sang ce ne serait vraiment pas un mal en voyant le traître…
Et en plus oui Alauwyr aurait dû déserter bien plus tôt , il avait après tout était dans l'erreur pendant trois ans, autant dire qu'il avait encore plus à faire pour se racheter que s'il avait été dans l'erreur pendant seulement un an. Mais bon on aurait bien le temps, et s'il le fallait cet andouille n'aurait pas assez de toute sa vie pour trouver le chemin de la rédemption, enfin après on verrait bien comment durerait cette soit disant vie car déjà que c'était un miracle qu'il ne tue pas un traître, autant dire qu'il ne laisserait pas la moindre chance à un récidiviste...
Et visiblement en bon vampire Lorën était loin d'avoir eu ce qu'il voulait avec les excuses, enfin il s'était sans doute bien amusé, et puis il ne fallait pas non plus aller trop loin. Il faudrait donc calmer le jeu, mais il avait eu une idée, et visiblement cette idée semblait satisfaire le vampire, garder les mèches de cheveux pour quoi ? Sérieusement il se disait que ce vampire avait des idées bizarres, mais si ça l'amusait… Au fond il en avait tellement rien à fiche de toute manière.
« Faîtes comme bon il vous semble. » Dit-il donc impassible, pour sa part il n'avait pas de raison de garder les cheveux, après tout il ne voyait pas quoi faire avec ce genre de choses…
Et le vampire enfonçait donc encore le couteau dans la plaie niveau blessure moral, mais en même temps cela serait une bonne leçon pour Iskuvar, que ce dernier s'en rappelle à l'avenir. Et qu'il tâche de s'en inspirer pour ne pas à nouveau fauter car cette fois-ci Christan ne le raterait pas, et d'ailleurs visiblement Lorën non plus ne risquait pas de le rater.
Et il regarda ensuite le vampire qui s'apprêta à couper les cheveux d'Alauwyr, au moins cela épargnait à Christan de devoir tripoter l'autre ainsi car il allait finir par croire que la traîtrise était une maladie contagieuse. Et puis de toute manière à force d'user de magie il préférait ne pas toucher quelqu'un qui l'avait fréquenté de si près.
« D'ailleurs que comptez vous faire intendant lorsque nous aurons terminé avec cette histoire ? » Dit-il ensuite alors que le vampire était occupé à couper les cheveux du traître, après tout il valait peut-être mieux prévoir deux, ou trois choses, pour sa part il devrait sans douter bientôt rentrer au protectorat.
« Tant que j'y suis Alauwyr... Tient toi près lorsque tu arrivera au protectorat, après tout toutes informations que l'on pourrait tirer de toi au sujet de la théocratie sera la bienvenue. » Acheva t-il avant de dire ensuite à l'égard de Lorën. « Vous seriez d'accord pour l'emmener juste après cela au protectorat ? Pour ma part j'ai à faire, mais si ce n'est pas possible pour vous je m'en chargerai. Mais comme j'avais compris que vous vouliez encore lui toucher deux trois mots vous pourriez en profiter, tandis que pour ma part j'aurai tout mon temps pour lui dire le fond de ma pensée par la suite… » Même s'il doutait du fait que le vampire ne saute pas sur cette occasion à bien y réfléchir… Enfin dans tout les cas de toute manière ils n'avaient pas encore vraiment finit, et puis avec des côtes fêlés faudrait quand même le soigner un peu ce chien histoire qu'il ne meurt pas en cours de route. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Ven 25 Sep 2015 - 14:49 | |
| L'une après l'autre, les longues mèches argentées d'Alauwyr tombèrent sur le sol, dévoilant peu à peu son crâne désormais glabre. Christan Weren qui observait la scène à distance, sans intervenir, s'approcha du vampire et lui demanda ce qu'il comptait faire à présent.
- Je compte garder cette vermine à l'œil car maintenant qu'il va rejoindre le Protectorat, Dracos seul sait ce dont il est capable. De plus, il a besoin d'un professeur pour lui apprendre l'humilité et je me ferai un plaisir de lui enseigner, répondit-il avec un sourire en coin.
Une fois sa tâche accomplie, Lorën tapota la tête du captif et lui lança d'un ton narquois:
- Te voilà fin prêt pour une nouvelle vie ! Ne sois pas trop triste, même sans cheveux, tu es toujours aussi laid. Et maintenant que tu es chauve, je vais pouvoir t'appeler crâne d'œuf. D'ailleurs, je trouve que ce nouveau nom te vas beaucoup mieux que l'ancien.
Ensuite, il ramassa les cheveux coupés du soldat et les rangea dans son sac. Le haut-officier s'adressa à Alauwyr pour lui expliquer qu'une fois arrivé au Protectorat, il devrait fournir des informations concernant les théocrates. Après cela, l'homme se tourna vers l'intendant et lui demanda s'il pouvait également se charger de ramener le traître là-bas. D'autant plus que celui-ci avait, sans doute, encore quelques mots à lui toucher.
- Bien entendu. Je comptais justement rentrer au Protectorat. Cela me permettra de "m'occuper" un peu de lui en chemin car il va de soi que nous n'en avons pas encore fini avec lui. Dois-je le remettre entre les mains du prêcheur Aldakin du Néant afin qu'il lui pose des questions au sujet de sa défection et entende sa confession concernant ses péchés et son utilisation de la magie ?
Lorën jeta un regard acéré à l'homme ligoté, couvert d'ecchymoses en raison des nombreux coups qu'il avait reçus. Ce dernier continuait à se tortiller comme un lombric en raison du sort de magie vampirique.
L'intendant fit le geste destiné à lever ce sortilège; Alauwyr semblait pâle et épuisé par les récents évènements, mieux valait donc le ménager un peu pour le moment.
Cela étant fait, le vampire s'approcha de l'épéiste, le souleva et le posa sans ménagement sur la selle du destrier de son homme de main. Il devrait aussi penser à emporter des provisions pour le sustenter et à l'abreuver, voire même le soigner un peu durant le voyage de retour. Du reste, étant donné son état physique précaire, il était peu vraisemblable que cet avorton cherche à lui fausser compagnie dans le désert. Un tel acte signerait son arrêt de mort, et aussi bête soit-il, celui-ci ne pouvait pas l'ignorer.
Lorën regarda froidement Alauwyr et lui dis d'un ton moqueur:
- Je crois qu'on va passer encore un petit moment ensemble, ce qui te fais sûrement sauter de joie. Mais tu as intérêt à te tenir sage sinon je serai forcé de te punir à nouveau. Cela me ferait très plaisir de te corriger mais comme je préfère te ramener entier au Protectorat, on va éviter d'abuser des bonnes choses...du moins pour l'instant.
Puis, l'intendant sortit de son sac une longue cape, munie d'une capuche, et en revêtit le fugitif.
- Mieux vaut masquer ta nudité avant notre arrivée au Protectorat, il y a déjà bien assez de laideur dans le monde, fit-il avec une moue dégoûtée.
Ayant achevé sa phrase, le nocturne enfourcha sa monture et commença à s'éloigner en emportant avec lui le traître Alayien, toujours solidement enchaîné. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Sam 26 Sep 2015 - 8:34 | |
| Alauwyr ne put retenir un frisson en apprenant que le vampire allait le mener au Protectorat. Oh il avait toujours su qu'il aurait à payer le prix fort pour son revirement de camp, mais jamais il n'aurait cru devoir à le supporter en la compagnie d'un vampire tel que Lören. Il serra les dents pour taire l'amertume qui lui brûlait la gorge. Ce n'était pas les injures qui lui manquaient, mais il devait garder sa bouche fermée. Il encourait le risque de détériorer plus encore sa situation qui n'était guère idéal. Epuisé et ligoté comme il était, ce serait se rebiffer en pure perte... A quoi bon donc. Même sous le ton narquois du suceur de sang, il ferma les yeux pour s'aider à ne penser à rien, si ce n'était qu'à du vide. Les paroles de Christan trottèrent dans sa tête malgré tout. Il grinça à nouveau les dents. Comme s'il garderait pour lui les informations sur la faction qu'il avait rejetée...Décidément, il ne changera jamais dans sa manière abrupte de penser.
Ce fut un véritable soulagement quand le sort d'irritation fut enfin levée. Alauwyr découvrit vraiment l'étendue de son exténuation. La respiration haletante, ses côtes malmenées le tiraillant...A se demander ce qui l'attendait encore. Il savait que Lören était loin d'en avoir fini avec lui. Le vampire devait le ramener vivant, mais on avait pas précisé dans quel état.
Lören ne perdit pas de temps à l'attraper, à le soulever comme s'il ne pesait rien pour le mettre en travers de la selle de la monture de son homme de main. L'Alayien étouffa un gémissement. Outre la posture, son ''tortionnaire'' n'avait pas ménagé sa mise en place sur la selle. La sangsue à deux jambes lui confirma qu'il serait ramené entier au Protectorat. Cela ne soulagea pas l'esprit du captif. De toute manière, que pourrait faire l'Alayien ? S'échapper ? Il avait déjà eu une mésaventure dans le désert. Tenter de fuir Lören serait autant une folie suicidaire que voué à l'échec, tout en donnant un bâton pour se faire battre avec dans les mains de ce satané vampire. De plus, sans équipements, sans eau et sans nourriture, il ne tiendrait pas une journée. S'il ne s'écroulait pas avant en raison de ses blessures.
Doucement la tête commençait à lui tourner. Le vampire toujours aussi moqueur que narquois lui offrit le couvert d'une cape et d'une capuche. Avant même que le vampire n'enfourche sa monture, l'Alayien se sentit tomber lentement dans l'obscurité. Il ne lutta pas et perdit connaissance. Au moins il n'aura plus rien à sentir pendant que Lören entama le départ. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Rude transition [Lorën et Christan] Dim 27 Sep 2015 - 20:04 | |
| Mine de rien en comptant maintenant Alauwyr le nombre de chauves augmentait en ce monde, et dans tout les cas cela ferait un changement assez radical de voir Alauwyr d'un coup devenir chauve, et il garderait cela pendant de nombreuses années évidemment vu le temps qu'il fallait à des cheveux pour gagner autant en longueur…
« L'humilité oui, mais il reste que si quelqu'un doit faire en sorte qu'il emprunte la juste voie ce sera moi. Alors apprenez lui l'humilité si ça vous chante, mais en tant qu'alayien il doit apprendre qu'il n'a qu'un seul maître Néant. Et cette tâche revient aux miens pas aux autres peuples. » Finit-il, car oui même si ce vampire voulait s'amuser il restait que tout de même il n'allait pas non plus laisser ce dernier faire tout ce qui lui chantait. Alauwyr devait vénérer Néant, et non se soumettre à autre chose car ce serait inadéquat pour un alayien.
Dans tout les cas il laissa le vampire finir de couper les cheveux du traître, et de ramasser les cheveux de ce dernier.
« Remettez le entre les mains du prêcheur lorsque ce dernier sera revenu effectivement, je vous conseille d'ici là de finir de dire ce que vous avez à dire car ensuite vous risquez de ne plus en avoir trop l’occasion. » Dit-il, ce qui était vrai que ce soit à cause des lois protégés, ou d'autres raisons. Pour le moment après tout Alauwyr n'était pas dans le même camp que Lorën, mais quand il le saurait le vampire devrait aussi se calmer. Histoire d'éviter que les supérieurs s'énervent.
Et sur ce Christan partit sans demander son reste, il avait d'autres tâches à faire aujourd'hui, et alors que le vampire partait avec Alauwyr installait sur son cheval, le fidèle lança un regard amère au traître. Voilà une bonne chose de faîte en somme, Néant seule saurait ce que lui réserverait l'avenir, mais en tout cas il allait tenir à l’œil Iskuvar, et pas qu'un peu… Enfin pour le moment il avait quelques tâches plus importante à terminer.
[Hrp : Je m'occupe des demandes dans la matinée demain matin^^.] |
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