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| Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) | |
| Auteur | Message |
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Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Lun 6 Juil 2015 - 10:44 | |
| Juste après le rp « Quand la situation se renverse »
Chaud le jour, trop chaud le jour, et froid la nuit, mais supportable. Voilà les températures qui régnaient en Estfalia, de jour en quelques minutes on pouvait grillait sur place sous les rayons ardents du soleil, et de nuit il était possible de traverser le désert sans risquer de mourir à cause des températures extrêmes. Et dire que c'était la chevalière crée par le Néant qui avait engendré ce maudit désert, un tel pouvoir… Cela voulait qu'Estfalia à l'époque n'était même pas là, mais dans ce cas Alford se demandait bien ce qu'il y avait eu à la place du désert.
Des plaines fertiles peut-être, des champs agricoles à pertes de vues, voir des contrées sauvages, peut-être une grande cité ? Il ne savait pas vraiment, mais il restait que tout ceci donnait à rêver, enfin là il était plus en train de rêver à de bonnes vieilles plaines aux températures clémentes, ou à des bois près des champs qu'autre chose. Les bois, une chose devenu rare depuis le temps, les gens n'arrêtaient pas de saccager la nature après tout depuis l'avènement de Vraorg.
Alors que pourtant il y a seulement quelques années de cela la nature était révéré par tous, mais en seulement trois ans il y avait eu tant de changement, Vraorg régnait maintenant d'une main de fer, et bien peu s'opposaient à lui. Il se faisait même passer pour un véritable dieu, et le pire c'est qu'il y en avait pour le croire. Néant… Elle avait tant souffert des mains du dragon blanc, et cela n'aurait pas de faim si celui-ci n'était pas vaincu un jour, tout ceci était un horrible cauchemar. Les fanatiques, la justice oppressive, les miliciens ne valant pas mieux que des brigand. Tout était tombé en décadence, la loi du plus fort régnait plus que jamais, c'était encore à se demander s'il y aurait seulement de meilleur lendemain, si on pourrait seulement survivre.
Était-il seulement possible pour quelqu'un de connaître le bonheur, et une vie sans danger actuellement ? Il ne savait pas. Une vie douce de fermier, d'herboriste, ou de voyageur, voilà ce qui avait pour là plupart disparu suite à l'avènement de Vraorg, se nourrir était plus dur, les brigand, voleur, bandits, et loups vampiriques rôdaient dans les plaines pillant, et tuant à loisir. Oui il ne faisait plus bon vivre dorénavant en théocratie. Car chaque jour était un combat pour la survie, on survit, on ne vit plus au final...
Et c'était en théocratie qu'Alauwyr, et Alford retournaient. C'est en théocratie qu'ils allaient devoir se battre, et tâcher de survivre, qui sait ? Avec le temps cela pourrait changer, mais pour le moment pour sa part Alford n'avait guère le choix. Quand à Alauwyr ? Il avait le choix, ou peut-être pas. Alayien qui avait trahi les siens, et son dieu. Même s'il n'était pas un ennemi publique aux yeux des protégés il restait que les disciples du Néant ne devaient aucunement l'appréciait. Au final à bien y penser aucun des deux n'avaient le choix, et ils devaient donc poursuivre leurs route.
« Il faudrait qu'on se reposer, je crois qu'il y a une petite grotte là, on pourrait s'y reposer à l'ombre pendant la journée… Ce sera sans doute mieux que dormir allongé sur le sable… » Dit calmement Alford, voilà presque une journée, enfin nuit plutôt vu qu'on ne pouvait marcher que de nuit en Estafalia que les deux voyageurs se dirigeaient finissaient de sortir du désert après que Tomyn les ai lâcher proche de la lisière, marchant inlassablement. Jusqu'a arriver à destination, avec de la chance il atteindraient vite les plaines, car il fallait le dire ils n'avaient quasiment pas de provisions sur eux… Enfin ce n'est pas non plus comme si c'était à une semaine, mais bon…
« Moi qui voulais visiter le désert un jour… Je dois dire que le paysage est magnifique, mais bon sang mieux vaut pas s'y attarder. » Dit-il calmement alors qu'ils marchaient vers la grotte, Alford état pensif, il était pensif quand à la suite, quand à ce qu'ils feraient quand il auraient traverser la frontière. Oui pensif, mais au final mieux valait ne pas y penser, pour le moment part marcher ils avaient une certaine tranquillité, pas d'officiers après tout pour venir les enquiquiner. Et vraiment des fois le calme n'avait pas de prix…
« Dites, c'était une opportunité que vous avez juste saisi quand vous aviez empêcher le serpent de mordre Tomyn ? Ou bien vous avez fait cela d'instinct. Enfin je dois avouer que c'était assez courageux de vôtre part. » Dit calmement Alford alors qu'ils entraient tout deux dans la petite grotte, c'était étroit, et pas bien large, mais pour se reposer ce serait suffisant, si l'on n'était pas du genre claustrophobe ce serait un endroit idéal pour se reposer le jour à l'ombre dans ce désert aux températures extrêmes. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Ven 10 Juil 2015 - 18:31 | |
| Une journée bien longue et bien harassante à bien y regarder. Depuis que Tomyn les avait amenés non loin de la lisière entre le désert et les plaines, chacun de leurs pas avaient été portés par leur volonté propre de retrouver des territoires plus connus et surtout moins néfastes que celui du Désert. Alauwyr n'avait soufflé aucun mot depuis que le Messager s'en était retourné, marchant tout comme Alford vers leur liberté, toute fraîchement retrouvée. Marcher de nuit avait été la seule alternative pour s'épargner la rigueur du soleil. Bien que proche de sortir du désert, celui-ci restait encore implacable.
Alauwyr avait gardé le silence jusqu'au bout de leur périple nocturne, jusqu'à ce qu'Alford brise le silence, pour signaler qu'il serait temps de s'arrêter pour se reposer. Il précisa avoir vu un endroit idéal pour cela : une grotte. L'Alayien gardait toujours les lèvres scellés, décochant juste un regard en la direction de cet abri providentiel. Au moins il n'aurait pas à se battre le lendemain à virer tout le sable qui se serait insinué dans ses vêtements, son fourreau et son armure. Par contre le roc était plus inconfortable que le sable. Entre deux milieux à choisir, il y avait toujours des avantages et des inconvénients. Mais quand on voulait dormir, on ne jouait pas les difficiles.
Alford continua de parler, avouant que la splendeur du désert l'avait marqué mais bien entendu, en marquant bien le détail qu'il n'était guère bon d'y traîner. En même temps, le désert était synonyme de mort, de chaleur, de dunes de sable à perte de vue, à l'absence d'eau.... En somme ce n'était pas les termes qui manquaient pour le définir. Alauwyr ne préférait ne pas s'y impliquer. Le désert restait à ses yeux un endroit hostile où il n'était pas bon y rester.
Et quand enfin ils pénétrèrent dans la grotte, elle était en effet un peu exiguë et pas très grande, mais elle sera convenable pour se reposer. Alauwyr, las de cette journée et du restant de leur mésaventure, n'avait toujours pas répond à Alford. Avant de se décider d'ouvrir la bouche, il trouva un recoin pour s'asseoir et s'enveloppa déjà dans sa cape. Il lâcha un léger soupir tout en se relâchant musculairement. la fatigue le gagnait déjà. Sa virée dans le désert n'avait pas été de tout repos. Là il se permit de jeter un regard froid et fatigué sur son compagnon d'infortune, qui semblait mieux prendre que lui toute cette aventure depuis leur capture respective. En même temps, il connaissait Tomyn depuis un bon moment à ce qu'il se rappelait récemment.
''Je te laisserai adorer le désert tout seul mon cher... pour ma part, mieux j'éviterai d'y retourner et mieux je me porterai. Cet environnement accablant n'est pas pour moi. ''
Comment on pouvait aimer le sable brûlant malgré l'épaisseur de ses sandales, son air surchauffé qui brûlait les poumons et le soleil mordant qui vous cramait la moindre parcelle de peau non protégé ? Sans compter que l'eau s'évaporait presque au contact de ses rayons tellement la température était infernale....Il se reconcentra sur les dernières répliques d'Alford, sur la raison du pourquoi il était intervenu contre le serpent qui avait menacé la vie de Tomyn. Ses sourcils froncés dans l'incertitude de sa propre réponse, il finit par lâcher :
''Si ton copain était mort par la morsure de ce fichu reptile, nous étions condamnés. Et comme je tenais à vivre et non à me dessécher dans ce désert... Que ce soit instinctif ou opportuniste, je ne vois pas ce que cela change. Et qu'avais-je réellement à perdre en agissant de la sorte ? Votre ami a gardé la vie, toi et moi aussi. ''
La réplique était un peu contradictoire, mais à voir l'Alayien se caler un peu plus sur son recoin rocailleux, on comprenait qu'il n'aspirait qu'à dormir.
''On en reparlera demain, quand nous aurons quitté définitivement cette région pou rejoindre les nôtres....Nous avons besoin de nous reposer, qui sait ce qui nous attend demain... A moins que vous redoutez déjà les conséquences suite à la libération si généreuse de votre ami. On pourrait penser que nous avons viré de bord et que nous jouons les espions.'' |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Dim 12 Juil 2015 - 23:05 | |
| Il ne se serait jamais douté que marcher dans le sable était si fatiguant sérieusement. Enfin plus fatiguant que de marcher sur du sol dur commun, après tout à chaque pas les pieds s'enfonçaient tout simplement dans le sable fin du désert, sable qui avait encore gardé en partie la chaleur instillé par le soleil la journée. Et sable qui n'était pas forcément très agréable à voir s'accrocher sur ses jambes, tout ce sable... Sérieusement il se demandait bien comment les nomades faisaient pour arriver à vivre sur le long terme dans le désert, il n'y avait pas beaucoup d'animaux dans les environs, et visiblement ce n'était pas vraiment une contrée propice à l'agriculture.
Et l'avantage de la grotte même si c'était légèrement moins confortables c'est que si jamais ils venaient à rester endormis trop longtemps ils ne risquaient pas trop de mauvaise surprise, enfin il ne connaissait pas bien le désert, mais il pouvait supposer qu'il n'y avait pas d'ours dans les grottes d'Estfalia, ou sinon c'est qu'ils avaient vraiment la poisse, après d'autres bêtes pouvaient profiter de ce genre d'abri on savait jamais, mais bon. Pour le moment il valait mieux dormir, et puis ils ne resteraient guère longtemps dans le désert suite à cela, il vaudrait juste faire attention si possible à ne pas se faire capturer à nouveau en chemin, et Alford, et Alauwyr pourrait retourner au camp théocrate, étrangement cela ne le réjouissait pas tant que cela, mais au moins il restait en vie dans l'équation, c'était déjà ça…
Enfin au moins il aura pu pour une fois contempler le spectacle d'Estfalia, ses magnifiques dunes de sables, et tout le reste, c'est uniforme certes, mais magnifique, et unique à sa façon, mais oui c'était aussi beau que mortel, trop mortel même. Comme une vampiresse elfique qui vous séduit pour mieux vous vider de vôtre sang après, enfin si on voyait la comparaison, quoique ce n’est pas vraiment adéquat vu que personne n'a envie de trop s'attarder dans le désert généralement...
Enfin pour le moment ils s'installèrent dans la petite grotte, probablement qu'ils ne devaient pas être les seuls voyageur à avoir fait ainsi, en même temps qui n'aurait pas eu envie de se cacher des maudits rayons brûlant du soleil par ici ? Dire qu'ils étaient si proche du protectorat, c'était bien ironique en y pensait, mais bon. Sans doute que les protégés avaient su comment arranger les choses pour pouvoir vivre à peu près dans ce désert, il n'empêche il aurait été curieux d'une certaine manière de savoir comment...
« Oh c'est joli oui, mais moi non plus je n'y resterai pas, je présume qu'un alayien comme toi par exemple peux apprécier la beauté d'un dragon sans pour autant apprécier de se tenir trop près de lui, eh bien c'est exactement la même chose avec ce désert pour moi. Enfin si tu me permet ce genre de comparaison... » Dit-il calmement en se rendant compte que c'était peut-être un peu direct, et maladroit, mais bon à ses yeux c'était une comparaison a peu près viable.
Ah les dragons, le dernier qu'il avait dû voir c'était Verith, dragon de l'ire, être à la colère implacable, mais au fond doté d'une certaine noblesse, enfin Alford pensait qu'il était ainsi lui qui avait un certain talents pour voir les bons côtés des êtres. Enfin, il se demandait d'ailleurs comment Alauwyr se sentirait en présence du dragon, sans doute tendu… Quand même les choses avaient bien changés entre Alford, et Verith au début cela avait été assez froid, puis avait évolué d'une autre manière. Lui protégé d'un dragon, il n'aurait jamais cru que ce soit le cas un jour, mais présumait qu'il y avait de bonnes raisons derrières, et puis ce n'est pas comme s'il n'avait pas besoin de soutien actuellement…
« Ok, je voulais juste savoir ce qui t'avais motivé par curiosité, enfin tu as raison sans doute qu'au final c'est le résultat qu'y est important. Enfin à croire que tu dois dire merci à ce serpent parce que je ne sais pas si Tomyn t'aurais relâché si tu n'avais pas dû sauver la vie de ce dernier à cause de ce reptile... » A croire que c'était le destin, ou bien juste une magnifique opportunité mortelle, enfin bon le résultat était là au final, et c'était probablement cela le plus important .
« Bah moi joué les espions ? Tout le monde sait que ce n’est pas trop possible pour mon cas mon pauvre vieux. Mais ne t’inquiète pas, je ne t'oublie pas, et je me porterai garant de toi s'il le fait, et au pire ils te ferons passer devant un inquisiteur qui devra bien avouer que vous n'êtes pas un traître sauf si vous vous amusez à le titiller comme avec Tomyn ... » Dit-il un peu taquin, se souvenant de ce qui s'était passé, non, mais sérieusement il aurait une de ces virilités si il avait le cran de faire cela…
Enfin avant de dormir il pensa à quelque chose et au fait qu'il faisait vraiment très froid… Et ce dit qu'il pourrait peut-être énoncer l'idée.
« Vous pensez pas qu'il serait une bonne idée de dormir proche l'un de l'autre avec le froid alentour ? Bon sang il fait chaud le jour, et c'est glacial la nuit, enfin à vous de voir, mais ça pourrait être une idée... » Enfin et si Alauwyr plaisantait en disant qu'il était d'un certain bord, Alford serait probablement contraint de dire non alors que pourtant c'était bien le cas, mais ça l'alayien n'avait pas à le savoir… Ah ça non, sinon ils le regarderaient bizzarement sans doute. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Lun 13 Juil 2015 - 19:07 | |
| Peut-être que la fatigue n'aidait guère à raisonner. La comparaison entre le désert et un dragon ne parut pas très pertinente. Tout en ramenant sa cape autour de lui, en prévision du froid qui viendrait les faire frissonner durant la nuit, il trouva quand même de quoi répondre à Alford :
''Un dragon ne sera qu'une source de chaleur destructrice quand il ouvrira sa gueule quand il exhalera son souffle. Le Désert... c'est constant, c'est propre à ce milieu. Un dragon ne sera qu'une source d'émerveillement, car chaque membre de cette espèce est unique, avec son lot propre d'admiration...''
Il s'égarait et Alford n'avait pas besoin de savoir qu'il avait malgré lui apprécié la splendeur que représentaient ces sauriens volants. Il se rattrapa rapidement
...à ce qu'affirment les Armandéens. Sauf si tu apprécies aussi la splendeur mortelle du Désert pour le peu de nature qui arrive à y survivre. La survivance de ces quelques animaux peut être une forme de beauté à tes yeux. Qui sait. ''
Oh et puis cela ne le regardait que lui. Ce qui importait à Alauwyr était d'être hors de ce fichu désert. Dans quelques jours, voir moins et avec de la chance, il aura retrouvé les forces alliés et retournera à son train train de soldat... comme avant. Puis il retint un grognement quand à la possibilité de se confronter à un Inquisiteur pour faire preuve de bonne foi.
''Manquerait plus que ce soit un vampire et j'aurai gagné la timbale... J'espère que ton influence suffira, vu ta situation comme tu le dis si bien. Et je vois que tu as bien retenu mes quelques pics envers ton ami... Me faire passer à la question parce que je paraîtrais déplaisant, manquerait plus que cela pour clôturer une parfaite mésaventure. Tu te serais retrouvé dans les mains d'un homme que tu connaissais pas, je ne crois pas que tu te serais amusé à raconter tes petits déboires comme tu l'as fait avec ce... Tomyn. Personnellement, quand je n'ai pas les armes en main pour me battre ou me défendre, j'use de mots. Même si cela ne plait pas. ''
A se rappeler de leur conversation, c'était comme si deux potes perdus de longue date se retrouvaient et partageaient des souvenirs communs. Alford n'avait guère paru perturbé d'être prisonnier à ce moment là. Puis il ferma les yeux, pour se laisser aller dans les bras du sommeil, quand la voix d'Alford retentit encore à ses oreilles. Il le fixa en coin, réfléchissant à sa petite demande. Il crut qu'il était bien déplacé à demander une telle chose et dans l'état respectif où ils étaient tous les deux, passer une nuit à trembler de froid n'aidera jamais à être en pleine forme demain matin. Alauwyr ne voulait pas se trimbaler avec un homme fatigué. Et inversement. Et de toute manière, il était trop las pour faire de l'humour obscène.
''On a guère le choix si on doit espérer dormir un peu et assez. Juste une chose... Evite de prendre des postures disons... guère agréable ou de rêver de femmes pour avoir des mains baladeuses... tu risquerais de te retrouver avec une pointe enfoncée dans la poitrine. Avoue que ce serait dérangeant...''
Pointe de sarcasme ou avertissement ? Alford aura le choix. Alauwyr le laissera le rejoindre et s'endormit déjà.
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| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Mar 14 Juil 2015 - 23:05 | |
| Oui pour le coup Alauwyr avait raison quand aux différences entre un dragon, et le désert, mais tout de même il se demandait au fond si les alayeins aussi pouvaient des fois êtres émerveillés par les dragons... Enfin après il est probable que même certains alayiens puissent être ainsi émerveillés par ces créatures légendaires. Surtout ceux ayant rejoint la théocratie et ayant rejetés leurs foi, et pour le coup Alford se demandait aussi ce que cela devait faire pour un alayien d'être obligé de se battre aux côtés de ses ennemis d'hier…
« A croire que la beauté, et le danger savent souvent se combiner d'une fort belle manière, mais je pense qu'il sera toujours une expérience plus grandiose de pouvoir contempler un dragon que le désert au final . » Après tout ce n'était pas donné à tout les hommes de croiser ne serait-ce qu'une seule fois un dragon, lui qui en avait croisé plusieurs pouvait donc bien s'estimer chanceux d'une certaine manière.
Mais Alauwr avait raison pour les Armandéens les dragons étaient magnifiques, tellement qu'il était dur de concevoir que ce ne soit pas vraiment le cas pour les alayiens aussi, mais après tout sachant que la civilisation alayienne avait une toute autre culture, et d'autres coutumes peut-être que cela n'était pas vraiment si étonnant au final…
« Oui on a sans doute pas les mêmes conceptions de la beauté au final, ou bien c'est moi qui ait des goûts particuliers, enfin je ne sais pas, mais voir ces dunes de sables, et le désert, c'est un spectacle assez exotiques, et paisible à mes yeux. Enfin peut-être que c'est aussi dû au fait que ce soit la première fois que je me retrouve dans ce désert à bien y réfléchir... »
Et d'ailleurs ses propos sur l'inquisiteur semblaient avoir touché, mais pas de la façon vraiment voulu, après tout Alford avait juste fait de l'ironie, enfin après il est vrai que ce n'était pas forcément quelque chose qui donnait vraiment envie d'en rire. Bah au pire ce n'est pas comme si l'autre l'avait vraiment pris mal. Alford ne pensait pas sérieusement de toute manière que l'on collerait un inquisiteur sur le dos d'Alauwyr, enfin avec un peu de chance car des fois on ne savait jamais avec les théocrates.
« Probablement, mais la chance a voulu qu'on tombe sur Tomyn, et au final ce n'était pas plus mal vu qu'on est libre maintenant, enfin à croire que la hasard fait bien les choses des fois. Mais ne vous inquiétez pas, personnelement je ne pense pas qu'ils vont vous coller un inquisiteur sur le dos, enfin avec un peu de chance, par contre il nous demanderont sans doute comment on s'en est sortit... » Dit-il un peu hésitant, sûr que cela serait assez compliqué à raconter si un officier demandait un rapport, alors comment formuler le fait qu'un protégé les aient relâcher comme cela ? Sans vraie intention derrière ? Il faudrait sans doute qu'il réfléchisse à comment il tournerait ceci une fois qu'il devrait faire un rapport.
Et d'ailleurs sa proposition un peu maladroite semblait convenir à Alauwyr, sans doute que ce dernier ne voyait pas vraiment de raison de refuser au final. Hum oui vrai qu'il faisait vraiment froid, et puis il avait déjà vu des hommes faire cela sans rien d'obscène derrière, enfin d'après lui. Néanmoins il se permit un commentaire.
« Sachant qu'on a pas d'épée… Je doute que vous ayez une quelconque pointe à m'enfoncer dans le ventre.... » Et il ne fit pas de sous entendu car disons qu'il n'avait pas envie de faire de l'humour aussi graveleux pour le moment même s'il y avait vraiment moyen d'en faire. « Enfin ne vous inquiétez pas je ne rêverai pas de femme... » Sur ce ils allèrent dormir pour essayer de récupérer un peu…
[…]
Il se demandait s'il avait ronflé fort, ou pas du tout. Mais au final ce n'était guère important. Pour le coup il se réveilla donc calmement, et dit après être sortit complètement de la brume du sommeil…
« Pas trop mal dormit ? » Demanda t-il en se levant calmement, pour sa part la nuit n'avait pas été idéale, mais au moins il était arrivé à dormir c'était déjà ça.
« Dit, d'ailleurs par pure curiosité y avait des déserts de ce genre en alayia ? » Demanda t-il au passage par pure curiosité quand Alauwyr émergea un peu à son tour, après tout ils allaient sans doute bientôt repartir, autant en profiter donc. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Sam 18 Juil 2015 - 18:32 | |
| Alauwyr aurait pu lutter un peu plus pour répliquer à Alford qu'une pointe ne signifiait pas forcément une épée ou une autre arme tranchante. La boucle de sa ceinture possèdent une tige en fer pour tenir le cuir de la dite ceinture... et il y avait une pointe. Même émoussée, elle pouvait faire mal enfoncée dans les côtes. Mais pour ce soir, il ne s'en soucierait plus. Dormir était tout ce qui lui importait. Dormir, reprendre des forces... pour être en état de reprendre leur route et de retrouver les Théocrates. Tout cela pour rester en vie. Plus simplement : survivre.
Bien qu'inconfortablement installé, il réussit à ne pas se réveiller durant la nuit et Alford ne rêva pas de femmes ; une chance pour lui au risque de se prendre un coup de poing. Le réveil fut un peu plus difficile. Alford se levait déjà quand il émergea complètement. Dormir sur le sol n'était en règle générale pas un soucis, mais la terre avait toujours été son matelas. Pas le roc. Il grogna quand il se leva, en seule réponse pour l'Armandéen. Quand il se mit debout à son tour, il veilla à s'étirer le dos et les épaules, raidis par la position inconfortable de la nuit. En même temps, il n'était plus tout jeune et la récupération était donc plus longue pour lui.
''On va dire que j'ai dormi ce qu'il fallait. Pour toi je présume que c'est la même chose. Au moins, tu n'as pas rêvé de belles fleurs à aller cueillir dès qu'elles commençaient à s'épanouir.''
Il se permit un petit rire à sa propre remarque salace, terminant d'étirer son dos.
''Point de désert en Alayia...Si nous avions des terres aussi arides et aussi sableuses ce que ce désert-là, je pense que Vraorg aurait su employer les miens pour le franchir. Un peuple qui maîtrise le désert peut être un atout. Un homme du désert sait reconnaître les points d'eau, sait se balader de nuit et se repérer aux étoiles comme ton cher pote Tomyn... D'ailleurs en reparlant de lui, as-tu déjà une idée d'explications à balancer à nos supérieurs quand on nous retrouvera ? Ou l'inversement...''
Car mine de rien, deux Théocrates qui sortaient de nulle part, la suspicion sera contre eux.
''Nous paraîtrons trop... frais pour être en cavale. Après avoir réussi à nous sauver dans blessure apparente et tout le reste qui accompagne une rude évasion. Personnellement, j'aurai bien une petite idée, mais elle ne risque pas d'être à ton goût....''
Sauf si Alford en proposait déjà une avant lui bien entendu |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Dim 19 Juil 2015 - 22:14 | |
| Une nuit de sommeil, c'était sans doute ce qu'il pouvait y avoir de mieux à l'heure actuelle, pour pouvoir récupérer, et être en forme pour demain, car nul doute que le voyage serait d'autant plus périlleux si les deux hommes étaient totalement épuisés, comme tout d'ailleurs. Aucun guerrier intelligent après tout ne se battrait au bord de la fatigue, et un voyageur prévenant était un voyageur bien portant car l'attention nécessaire à un périlleux voyage se maintenant durement dans un état de fatigue avancé, et ils étaient nombreux ceux qui se prenaient des pièges loups par mégarde par simple manque d'attention, manque d'attention gonflé par le manque de sommeil bien évidemment. Donc autant biens se reposer.
Et visiblement au réveil Alauwyr semblait plus lent, probablement l'âge, ou le fait de dormir sur de la pierre, pour sa part Alford avait déjà dormit sur ce genre de truc, on se passera des détails sur le pourquoi, mais il restait qu'il comprenait que ce soit très inconfortable après tout le dos préférait les choses douces, et moelleuses. Pas grand monde aimait dormir sur du dur, et ça expliquait pourquoi les lits étaient bien plus convoités quand ils étaient bien moelleux, enfin c'était du luxe tout cela, et pour un voyageur savoir dormir à la belle étoile était toujours un plus.
« Si vous êtes capable de sortir ce genre de choses au réveil je préfère pas savoir ce dont vous êtes capable quand vous êtes plus vif, ou légèrement ivre. » Dit Alford ironique, lui aussi s'y connaissait en blague salace, mais c'était plus délicat car ce n'était pas le genre de blague qu'on pouvait raconter à tout le monde au risque d'être pris pour un gros pervers.
Ne préférant pas commenter le fait que les alayiens s'ils s'y étaient connus en désert auraient pu user de ce savoir sur Estfalia. Alford hésitant un peu dit calmement. « A vrai dire je n'y ai pas encore réfléchir, mais je pense que je tâcherai d'y plancher pendant que nous serons en train de marcher vers la frontière. » Mais il savait déjà qu'il avait intérêt à trouver quelque chose de très solide, et de pas trop bancal si possible.
« Tu pense que ça passera si on leur balance la vérité ? Genre que je connaissais un des protégés qui nous escortait vers le désert, et que par égard pour moi il nous as libéré ? Bon il feront une tête de trois kilomètres en entendant cela, mais peut-être que ça pourrait passer... » Puis soupirant en se rendant compte que c'était peut-être trop franc justement Alford demande à Alauwyr. « Alors quelle est ton idée vieux ? Il y a des chances que de toute façon ce soit mieux que la franchise, sauf si un inquisiteur nous tombe dessus... » Dit-il avec un rictus. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Lun 20 Juil 2015 - 17:58 | |
| Alauwyr répliqua à l'ironie de son compagnon d'un grognement réprobateur. L'heure n'était guère à la plaisanterie. Déjà qu'ils étaient tous les deux sans armes, et en comparaison, aussi nus que des vers. S'ils venaient à tomber sur une patrouille protégée, Alauwyr ne donnerait pas cher de sa peau et Alford, même refrain. Son pote Tomyn avait été clair sur ce point. S'ils venaient à se faire reprendre, ils devront se débrouiller seul. En même temps, le Messager s'était quelque peu mis en porte-à-faux en libérer les deux Théocrates. Alford seul, il aurait eu une explication plus aisé, avec un prisonnier Alayien à la botte. Mais comme il les avait libérés tous les deux...
Le problème de Tomyn n'étant pas le sien, Alauwyr alla se poster à l'entrée de leur petit abri de roc et de pierrailles, scrutant les horizons d'un air méfiant. Il n'aperçut rien de notable. Un bon signe au premier abord. Puis il se retourna vers Alford. Ce dernier n'avait pas encore d'idée notable mais tentera de résoudre le problème en cours de route. Cela ne convint pas l'Alayien. La solution devait être trouvée avant. Sinon, si par surprise ils tombaient sur des Impériaux, ils n'auront rien de sûr et de prêts à balancer pour expliquer leur ''évasion''.
''A moins de tomber sur un abruti, c'est un plan foireux si tu veux entendre un avis franc. Rien de tel pour tenter de nous tirer les vers du nez. Fricoter avec des Protégés et l'annoncer comme tel... Le soleil t'a durement tapé sur la tête mon cher. Donc mauvaise idée''
Il se gratta le menton, les sourcils froncés quand à la solution à trouver. Et elle fut simple quand il sut laquelle. Il regarda Alford. Pour sûr qu'il n'appréciera pas du tout ce qu'il allait lui proposer.
''J'en ai bien une. Au moins elle sera à moitié franche et il faudra juste broder autour pour expliquer....''
Sans sommation, il décocha un coup de poing dans la pommette d'Alford, grognant à cet acte de lâche et pour ses phalanges qui protestaient. Car dans le coup, il avait misé que lui aussi est quelque chose à son poing. Autant faire le plus vrai possible sur les deux bords. Il retint par le bras un alford sans doute étourdi et l'aida à se redresser.
''Désolé mon ''vieux''. Après tout, notre évasion a nécessité quelques coups pour réussir à mettre au tapis nos adversaires, à défaut d'avoir nos armes... ''
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| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Ven 7 Aoû 2015 - 23:24 | |
| Ah visiblement la vie n'était jamais simple, à peine avaient-ils retrouvaient leurs libertés, et avant même d'être sortit du désert il fallait réfléchir à une excuse à déballer aux supérieurs, et pourtant si ces derniers leur balancer un inquisiteur les deux compères n'auraient malheureusement pas le choix, et devraient dire la vérité, donc si on voulait éviter des soucis il faudrait trouver un mensonge vraiment très convainquant… Et Alford n'avait jamais été vraiment doué pour mentir en faîte donc cela ne l'arrangeait pas beaucoup, mais bon s'il fallait éviter d'avoir trop de souci autant y réfléchir, bon sang tout était tellement plus simple à l'époque où il était mercenaire...
« Bah techniquement je… Enfin tu as raison faudrait réfléchir à une excuse à leur déballer, mais va valoir être très convainquant parce que je pense que s'ils doutent de nôtre histoire ils risquent de faire appel à un inquisiteur, et si on dévoile la vérité à l'inquisiteur, alors qu'on aurait pu la déballer avant ce ne sera pas vraiment pour arranger nos affaires... » C'était bien ça le souci des soldats professionnels en faîte, il fallait tout le temps rendre des comptes à des supérieurs, ah bon sang le mercenariat lui manquait tant, la belle époque…
Et Alford fut très attentif quand Alauwyr dit qu'il avait bien une solution, tiens si on pouvait éviter les ennuis sans pour autant mentir totalement ce serait probablement l'idéal, oui enfin après… Bon sang à croire que la vie ne pouvait jamais être simple en faîte ! Mais de toute manière il faudrait bien y faire car si on avait pu éviter tout ces tracas on l'aurait fait bien entendu…
Et parmi ces tracas il y eut le coup de poing d'Alauwyr qui pour le coup surprit Alford, ce dernier se demandant ce qu'il avait fait en retenant une riposte quand Alauwyr s'expliqua.
« Cela fera plus vrai si on a l'air d'avoir un peu morflé effectivement... » Dit-il en donnant ensuite un coup de genoux dans les côtés d'Alauwyr, pas assez fort pour vraiment le blesser douloureusement, mais assez pour laisser une marque… Après tout autant qu'il participe lui aussi !
« Sans rancune, mais juste un coup de poing c'est limite comme blessure... » Et il serra calmement les dents en attendant la riposte de l'alayien.
Puis il ricana riposte, ou non, en toussant s'il avait dû encaisser un coup sévère. Et dit d'un ton léger.
« Cela me rappelle l'époque où j'étais mercenaire, une fois j'avais eu un client riche qui donnait des primes de risques, et à la blessure, autant te dire qu'on s'est arrangé entre collègues mercenaire pour avoir quelques blessures légères supplémentaires au moment de recevoir la paye, lorsqu'on avait rempli le contrat... » Il souffla un peu en ricanant. Avant de poursuivre.
« Si on a le temps après cette histoire, je pourrai vous raconter deux trois histoires autour d'un verre, je suis sûr qu'il y a de quoi bien rire. » Surtout en repensant à certaines choses. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Dim 9 Aoû 2015 - 10:56 | |
| La réponse au coup de poing offert à Alford fut sans appel. Alauwyr aurait du s'en douter plutôt, mais préférant retenir la chute de l'Armandéen, il ne vit pas venir le coup qui lui martela les côtes. Ses dernières protestèrent sous le choc et un grognement fut la seule réponse qu'il put faire, le temps de reprendre un souffle coupé par la douleur. Il jeta un regard sévère à l'humain, qui en plus de se tendre, ricana d'un épisode de sa vie. Une anecdote de sa vie passée lui fut donc narrée. Alauwyr ne fut psa choquer d'apprendre que le débiteur des mercenaires qu'Alford avait côtoyé payant une sorte de prime pour blessures. Une sorte de garantie pour les garder à son service pour des tâches périlleuses. Qui était tout aussi stupide car à ce que racontait Alford, les coups étaient arrangés. Mais fallait-il user de lames pour donner de vraies cicatrices. Il ne tenait pas à arriver à une telle extrémité.
Une fois la respiration plus aisée, gardant malgré tout une main gantée sur ses cotes douloureuses, il lorgna Alford avec une envie de lui rendre coup sur coup. En même temps, il avait raison : un seul coup de poing ne suffisait pas.
''Vous avez dû lui vider toute sa fortune à force. Cela expliquerait pourquoi tu n'es plus mercenaire, et que tu te retrouves au bout de ce chemin en compagnie d'un Alayien, après une courte virée désagréable dans le Désert et ses abord.... Et moi je suis en la compagnie d'un Armandéen...''
Et il lui offrit un nouveau coup de poing, puisqu'il en redemandait le bougre ! Bien entendu, il veilla à ne pas percuter la mâchoire, pour éviter toute fracture. La pommette du visage était tout indiquée. Il grimaça en remuant à peine ses doigts, attendant à son tour la réplique d'Alford, coup donné après coup donné... Pourquoi ne pas se défouler d'une certaine manière. Durant leur début de traversée, il avait constaté une certaine forme d'amitié entre son compagnon et le Messager. Il n'avait guère apprécier qu'Alford, malgré sa situation de prisonnier à ce moment là, retourne sa chemise. Heureusement que l'Alayien n'avait pas fomenté de plan pour tuer Tomyn. Alford aurait été capable de l'en empêcher. Il frotta son poing dans le creux de son autre main, un étrange sourire à ses lèvres.
''Allez Alford, entamons ce qu'il faut pour assurer de notre dure lutte pour assurer notre liberté. Fais voir aussi ce qu'un ancien mercenaire a dans le ventre....Surtout quand il est prêt à faire du copinage avec des Protégés pour préserver sa peau....''
Juste une pic pour le chatouiller un peu. Pas sûr que cela marche, mais qui sait... de toute façon, ils devaient être un peu... en piètre état pour paraître crédible
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| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Mar 11 Aoû 2015 - 22:27 | |
| « La vie est bien fichu tu trouve pas ? » Dit Alford en ricanant un peu, sûr que la situation était cocasse, enfin pour sa part il ne voyait rien de mal à être en compagnie d'un alayien tant que ce dernier n'essayait pas de le convertir de force, après tout tout deux restaient des êtres humains, et il serait bête de se chamailler juste pour quelques divergences d'opinion, et d'origines, après tout les hommes sont des frères de races. Et puis il valait mieux se soutenir par les temps qui courent que l'inverse, et puis bon il était sûr que les alayiens étaient autant réceptif à l'humour guerrier que les Armandéens si on le tournait bien…
Et par son coup de poing Alauwyr entamait la festival, Alford grimaça au coup, et riposta sèchement en donnant un coup de talon dans les jambes de l'alayien, après tout un cavalier, ou un soldat en armure serait inspiré de frapper comme cela sur quelqu'un, eh bien il n'aurait jamais cru frapper quelqu'un pour lui rendre service, mais bon il y avait un début à tout comme qui dirait l'autre, et il ne savait plus comment cet autre s'appelait, mais il y avait un autre qui avait dit ça un jour…
« Si tu étais mercenaire de vocation comme moi crois moi tu aurais un point de vue différent de la chose, enfin oui j'aime bien Tomyn, mais après tout les relations professionnels peuvent être en contraste avec les relations privés. Ne me dit pas qu'aucun ancien ami à toi ne se bat du côté des protégés ? » Dit-il calmement en se faisant craquer les poings. « Juste un détail, évitons les coups dans l'entrejambe, et autre endroits sensibles, je suis prêt à faire la comédie, mais il y a quand même des limites n'est-ce pas ? » Demanda t-il. Puis ensuite quand il eut sa réponse…
Il donna un coup d'épaule fort, mais pas trop dans la cage thoracique d'alauwyr, histoire de mimer quelques blessures de bousculades, et autre, après tout c'était encore là une façon de se blesser probable dans le feu de l'action. Et c'est ainsi qu'il démarrèrent une petite bagarre, ou ils se cognèrent mais pas trop fort, après tout l'objectif était de simuler des blessures, pas de finir évanouie, ou éclopé avant d'arriver en dehors du désert, surtout que même s'ils étaient de solides gaillards ce serait dur de justifier leurs survie s'ils étaient dans un trop piètre état.
« Mon vieux... Je me disais en voyant ta trogne recouverte de cicatrice que tu devais avoir reçu beaucoup de coup depuis le temps, c'est soit la marque d'un vétéran aguerrie, ou d'un ivrogne habitué aux bagarres d'auberges... » Dit-il d'un ton amusé. « Non, mais sérieusement il faudra qu'on m'explique le charme de l'armée régulière pour certains, les corvées, devoir lécher les bottes au supérieur, bon sang si ça ne tenait qu'a moi je serai encore mercenaire à l'heure qu'il est. Si on te laissait le choix à toi que ferai tu pour ta part ? » Dit-il un brin nostalgique, et curieux. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Jeu 13 Aoû 2015 - 10:38 | |
| Alauwyr dut se faire violence pour ne pas user de toute sa force pour combattre l'Armandéen. A la base, se battre était pour avoir le dessus sur l'autre et non pas pour le gratifier de coups ppur justifier une situation prévue à être énoncée comme une vérité toute inventée. Ainsi était le prix pour ne pas finir enfermé dans les cachots pour connivence avec l'ennemi. Quand leur petite joute fut suffisante, Alauwyr recula de quelques pas, grimaçant des coups reçus. Il passa le dos de sa main sur sa lèvre éclatée, essuyant le sang qui ne coulait. Il cracha même pour chasser le coup ferreux qui dominait sa langue.
''Si on me laissait le choix ? ''
Pourquoi Alford demandait cela ? Il eut l'impression qu'il voulait comme Tomyn avoir une réponse. Il se contenta de sourciller et commença à chasser la poussière qui couvrait ses vêtements.
''Qu'est ce qui différencie d'un métier d'arme du mercenariat si ce n'est que l'argent ? Un soldat ou un mercenaire se battra pour une cause... le mercenaire lui on le paiera pour suivre cette cause. Si on me laissait le choix...quel choix peut-on avoir quand on s'est voué depuis des années à ne servir que son épée ? Je ne pense que j'aurai été comme toi dans les mêmes prêches si j'avais été un mercenaire....Tant qu'il y a de quoi se battre, c'est tout ce qui m'importe. ''
Il repassa encore sa main sur sa lèvre et grogna en voyant qu'elle saignait encore. Alford ne l'avait pas loupé, mais son compagnon sera couvert d'ecchymoses dans quelques heures. La rougeur de ses coups se voyait déjà sur la figure de l'ancien mercenaire.
''Tu parles d'ami ? Un combattant ne peut pas avoir d'amis où il s'affaiblit par les émotions qu'il ressentira en perdant cet ami''
Pourtant, il ne put s'empêcher de songer à Christan. Ce sacré bougre d'imbécile et un sacré compagnon d'armes.... on ne peut pas dire qu'il avait été en bonne compagnie avec lui. Qui sait comment les choses auraient pu être s'il avait été encore en vie. Peut-être que ses choix auraient pu être tout autre ; il l'aurait suivi sans hésiter. Mais la vie étant ce qu'elle était... Voué à son épée, il avait choisi le camp de ceux qui se battraient encore longtemps, ceux qui vainquaient les faibles.... Mais doucement, il se demandait au plus profond de lui-même s'il avait réellement pris la bonne voie. De toute manière, il était trop tard.
''N'oublie pas que je suis Alayien, Armandéen. Que j'ai débarqué comme le reste de mon peuple sur les rivage de tes terres. N'est-il pas normal d'être marqué par des années de batailles, de combats engagés ? J'ai été balafré bien avant que nous débarquions. Quand un continent entier vire sur le bord de la destruction, tous ne suivent pas forcément les voies de la sauvegarde et de la rédemption. J'ai passé bien des âmes au fil de mon épée''
Son visage s'était serré de sérieux et la lueur de ses yeux s'étaient faites plus froides.
''Les faibles n'ont guère leur place dans un monde en constante évolution. Je pense que tu le sais autant que moi n'est ce pas ? ''
|
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Sam 15 Aoû 2015 - 23:29 | |
| Alford s'essuya un peu après la joute, ils n'avaient pas cognés trop fort, mais ça faisait mal, bon dans tout les cas il devait avouer que l'alayien cognait dur, la seule raison qui faisait qu'Alford cognait plus dur, et encaissait mieux c'était son totem, que ferait-il sans ce dernier ? A croire que l'ours était tout à fait approprié à quelqu'un qui entamait une vie de guerrier, enfin en soit il était assez amoché pour justifier une bagarre, si leur histoire se tenait il y avait sans doute des chances pour que les officiers la gobent sans plus réfléchir, enfin si ces derniers n'étaient pas trop suspicieux…
« Je vois tu vis par la lame, pour la lame, ah pour ma part le mercenariat disons a une certaine part de liberté, liberté que je n'ai plus vraiment maintenant que je suis dans l'armée régulière. Et puis quand t'es mercenaire tu peux partir quand tu veux, la seule chose que tu perdra ce sera ta paye, un soldat lui il sera qualifié de déserteur, et pendu. Au final si le soldat ne soutien pas les actions de ses officiers, ou veux changer d'air il sera contraint d'obéir, tandis qu'un mercenaire pour peu qu'il ait des économies sur lui a plus de libertés. » Et puis les petites boulots ça ne manquait, contrairement à ce qu'on pensait les mercenaires officiaient souvent comme gardes du corps, des fois comme escorteur de caravane, ou d'autres tâches qui ne correspondaient pas forcément à l'image de tueur à gages sans foi ni loi que tout le monde avait, après il faut être stupide pour croire que certains épées à vendre rechigne à tuer pour l'argent, mais en soit le métier de mercenaire n'est pas celui d'assassin.
« Avoir un ami peut aussi inciter à se battre d'autant plus, à devenir plus fort pour protéger cet ami, ou ne pas faillir à ce dernier, et puis il est prouvé que deux soldats qui se battent côté à côté ont plus de chance de survie que les loups solitaires, enfin de la part d'un fieffé loup solitaire ce n'est pas forcément très adéquat de dire cela. » Dit-il avec un léger rictus. Avant de poursuivre.
« A croire au final que la guerre est le lot commun des hommes… Dis moi sur ton alayia natale les guerres étaient-elles fréquentes, où il y a t-il eu une longue période de paix comme chez nous après la guerre humano vampirique ? Il y avait-il seulement des humains en alayia ? Enfin je comprend si cela te dérange d'en parler, mais c'est de la simple curiosité de ma part. » Dit-il tout simplement. Puis ensuite il poursuivit.
« Faibles, faibles, mon vieux ce n'est pas toujours le fort qui survit, mais celui qui sait le mieux s'adapter, l'intelligence est aussi une force, ou bien le rang social, mais les faibles peuvent survivre, au final il suffit de savoir tirer son épingle du jeu, rien n'est jamais simple. » Et cela il le savait bien, et puis il poursuivit ensuite.
« Mais quel intérêt d'être fort, si ce n'est que pour être fort ? Dit moi n'est-ce pas le devoir du fort de protéger les faibles ? Ou bien en tout cas d'investir sa force dans une juste cause ? Selon toi quel est la fin en soi de ta force ? Juste survivre encore, et toujours, mais ne jamais vraiment vivre ? » Il était devenu plus grave tout à coup alors qu'il parlait. |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Lun 17 Aoû 2015 - 11:21 | |
| L'Alayien écouta avec la plus grande des attentions les dires d'Alford. A croire qu'à travers sa bouche, le métier de mercenaire était bien plus idéal. Il était vrai qu'Alauwyr ne connaissait guère ce milieu, mais de ce qu'il en avait entendu parler, il avait analysé le bien comme le mal de ce genre de profession bien plus libre en effet que le corps de métier professionnel dans lequel il servait depuis des années ; même si on changeait d'allégeance.
''Un mercenaire n'est pas à l'abri des règlements de compte, de voir qu'il ne sera pas payé car on aura décidé qu'il ne le mériterait pas. Et vois tu même quand tu es payé à te battre, c'est là le problème. Partir quand on veut, même avec une avance de solde, pour ne pas se faire trouer la peau dans un combat dans lequel on aura été engagé. Un mercenaire, on peut se passer de ses services si on dispose justement assez d'homme dans une armée pour aller combattre. Si on n'a pas besoin de tes lames, que vas-tu faire ? Office de garde-du-corps, surveillant à l'entrée d'une taverne où des troubles ont lieu fréquemment ? Devenir brigand ? Durant certaines missions, j'ai eu à occire des mercenaires reconvertis en voleur et assassin, semant le désordre.... Peut-être que ma place n'est pas enviable, mais la tienne a aussi ses petits inconvénients. Deux mondes différents peut-être mais qui restent étonnamment proche''
Qui sait s'il n'aurait pas embrassé ce métier là justement si Vraorg n'avait pas pointé le bout de son museau. User de son épée était l'une des rares choses qu'Alauwyr savait faire et surtout apprécier. Peu importait s'il fallait tuer ou pas. Terminer son existence dans un monde plus serein, franchement, il s'y serait vu très mal. De toute manière, le destin en avait voulu autrement, dès le premier jour où Armanda revit Vraorg à la lumière du jour. Puis il ne put s'empêcher de tiquer à l'énoncé d'Alford sur l'avantage qu'apportait un bon ami. L'humain n'avait pas à savoir ce qu'il avait eu dans son passé.
''Il est vrai que d'avoir des frères d'armes est vital pour un désir de survie, voir même plus. Mais que fais-tu quand tu perds cet ami, qu'il meurt dans un combat ? Le remords, la culpabilité te ronge... Et quand même il aurait survécu, que tu découvres qu'il est de l'autre camp, crois-tu réellement que cette amitié perdura vu le gouffre qui se sera creusé ? Des amis chez les Alayiens, dans l'exemple que je te cite ne se résumera que par une chose : par la mort des traîtres. ''
Il se rappelait très bien la conversation qu'il avait eu autrefois avec Christan. Pour cela qu'il en parlait en toute connaissance de cause. Par contre sur le sujet de l'Alayia, son ton devint tout aussi sérieux que froid.
''Il n'y avait que des humains sur Alayia. Les guerres n'existaient pas au sein de notre peuple. Nous étions tous unis pour répondre à la seule volonté de Néant, pour nous tenir prêt dès qu'elle nous ferait signe pour la grande bataille. Des conflits ont éclaté quand Alayia se perdit. Dans un désastre sans retour possible, la panique gagne quand même le coeur des hommes. Il s'en est résulté que seuls les plus pieux d'entre nous ; et les plus aguerris à vouloir se battre pour la cause, ont survécu, pour ensuite débarqué sur Armanda. Tu connais le reste de l'histoire. ''
Quand il avait eu à tuer véritablement un Alayien qui avait totalement rejeté la Foi, cela lui avait quand même fait quelque chose, se demandant ce qui aurait pu se passer s'il s'était renversé à ne plus croire à Néant. Déjà que sa ferveur n'était pas intense comme chez la plupart des siens... Il chassa ces pensées.
''Qui te dit que je parle de fort sur le plan physique ? Ce que tu as cité mon cher dans le camps des faibles, ceux-là seront les forts, usant de leurs qualités, leur intelligence, leur ingéniosité pour survivre. Moi je le fais par la lame, toi tu l'as fait en prenant une autre voie''
Il était là perturber par la plupart des questions que lui avaient lâché Alford.
''Défendre le faible ? Est-ce Alayien une telle chose ? Je ne crois pas. Pour ce qui est de vivre....''
Il n'apporta rien de plus et tendit son regard sombre vers l'horizon.
''On ferait mieux de se bouger. Attendre ici nous apportera rien de bon. ''
|
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: Milles, et une nuit d'Estfalia (PV Alauwyr) Jeu 20 Aoû 2015 - 0:04 | |
| « Tu crois vraiment que beaucoup de mercenaires accepteraient un contrat s'il n'avaient pas au moins la moitié de la paye en avance, ou une quelconque assurance ? Tandis que les règlements de compte c'est les risques du métier, et crois moi on aura toujours besoin d'une lame encore plus par les temps qui courent, les hommes de ce genre ne manquent jamais de travail pour peu qu'ils sachent où le trouver. Enfin après il y en a qui dégénèrent, et tu as raisons chaque métier à ses avantages, et inconvénients, mais pour quelqu'un qui aime voyager comme moi, et ne pas rester immobile dans un campement le métier de mercenaire me plaisait davantage. » Après tout il était d'abord voyageur avant d'être mercenaire, mercenaire non pas pour devenir riche, mais pour avoir de quoi vivre, et au pire il pouvait toujours un peu chasser, après tout il avait deux trois connaissances des fois où il opérait en tant que chasseur de prime, rien de transcendant, mais un lapin pouvait toujours suffire pour un bon repas après tout.
« Cela a ses avantages comme ses inconvénients tu me dira, mais au final il faut faire ses choix, après comme je dit toujours qui vivra verra, et je préfère davantage regretter un choix que de regretter de n'en avoir pris aucun. Surtout que dans l'armée je pense que ça doit être dur quand même de ne pas fraterniser avec quelqu'un, après tout quand des hommes partagent l'épreuve du feu ensemble cela finit toujours par créer des liens, mais bon chacun sa voie, chacun ses choix, et leurs conséquences. » Acheva t-il calmement.
« Je vois, eh bien on dirait qu'au final aucun endroit dans ce monde n'est promis à perdurer dans la paix... » Dit-il pensif, à croire que ça n'aurait pas de fin, les générations d'avant paraissaient avoir eu une chance folle par rapport à eux, mais au final ce n'est pas vraiment comme si on aurait pu faire autrement…
« La force peut donc être différente selon plusieurs critères, mais quand même le fait de... » Et avant qu'il ne rajoute quelque chose Alauwyr dit qu'il serait temps de se bouger au lieu de rester, Alford poussa un sourir, et dit simplement.
« Allons-y dans ce cas. » Et ils sortirent donc de leur grotte pour avancer en direction de la frontière… Au passage Alford dit calmement.
« Peut-être qu'on devrait répéter un peu les excuses qu'on va sortir aux officiers, histoire que nos propos ne soient pas incohérents par rapports à eux de l'autre, t'en pense quoi ? » Après tout ils n'auraient évidemment le droit qu'a une seule, et unique chance. Autant donc tout bien préparer à l'avance.
[A propos pour l'autre rp qu'on fait dans les plaines tu veux qu'on le poursuivre^^?] |
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