C'était toujours la même chose. Impossible de mettre la main sur son général d'époux quand celui-ci dirigeait ses troupes. Même avec deux jambes paralysées, il arrivait à courir, façon de dire, dans tous les sens sans que sa femme puisse lui mettre la main dessus. Si elle ne le savait pas si pointilleux, tatillon et un brin maniaque dans son rôle de dirigeant de l'armée elfique, Lisaë pourrait croire qu'il l'évite. Mais Artaher, tout comme elle, se plongeait dans son travail pour oublier. Mais le pouvait-il ? Non, tout comme elle ne pouvait oublier l'absence quotidienne de leur enfants. Un vide, une blessure qui ne pourrait se refermer. Même en plongeant dans les différents choix stratégiques pour lutter contre ce nouvel ordre établit, même en cherchant plus que tout à vaincre ce voleur de cœur. Titre qui lui allait pour le mieux, car il avait aussi voler le cœur de cette mère de famille en lui enlevant ses enfants. Mais à l'instar de son époux, l'ancienne archiviste elfique ne vivait que pour les retrouver. Et pour elle cela passait par l'apprentissage de sa magie dans son fondement, la connaissance de tout ce qui pouvait l'entourer dans son essence. Et l'espoir de donner la force à son époux de se relever pour aller chercher leur triplés. Qu'ils redeviennent une famille.

Mais pour le moment, elle devait voir son époux. Des murmures disaient que des éclaireurs avaient vu leurs enfants. Lisaë voulait en savoir plus. Des bruits de fond sans aucun fondement et attention à prendre ou bien réalité. Un espoir à laquelle elle se raccrochait. Une force pour avancée et continuer à se battre. Car souvent le désespoir l'envahissait, tout comme une mélancolie profonde qui jamais ne la quittait. Heureusement ou malheureusement, il y avait à faire. Trop, tant. Mais entre son apprentissage et le soin des malades et blessés, il y avait à faire. Et Lisaë était aussi curieuse que consciencieuse. Elle se mettait à la tâche dans un perfectionnisme à la limite de la folie.

Arpentant comme une âme errante cherchant l'esprit de la Mort, Lisaë cherchait le général elfique. Cela faisait bien une heure qu'elle arpentait Fort-Espérance, bastion du protectorat des Esprits, de la rébellion des vivants, qui avaient réussit à fuir le joug de Vraorg. Personne ne l'avait vu ou bien quelques temps auparavant. C'était un comble cela. Au moment où elle avait besoin de lui, de savoir, de comprendre.
Au détour d'un couloir, Lisaë croisa un des membres de l'unité de son mari. Elle se souvenait vaguement du prénom de l'homme mais savait qu'il appartenait à la maison des Gwïngwën. Son père avait la réputation d'un homme bon proche d'une nature qu'il soignait avec attention. Le genre de personne qui méritait que l'on s'arrête pour le saluer dans le respect des anciennes règles elfiques. Même si la vie avait changé, que les races n'importaient pas autant que les capacités, Lisa était gardienne du savoir elfique. Et rien que pour cela, elle respectait les us et coutumes de son peuple.

« -Bien le bonjour, mon jeune ami. Puis-je avoir l'indélicatesse de vous importuner un instant afin de vous demander si vous auriez-vu mon époux, le général Terendul ? Voilà un bon moment que je le cherche et je ne puis mettre la main dessus. Je commence à m'inquiéter. »

" - Hop! deux, Hop deux, Stop! Présenter Arme! Déposer Arme!" beugle le Sergent Lathé Cohére, le Sergent qui commende le peloton d'Intervention dirigé par le Lieutenant Lahére Gwïngwën. Une semaine de garde à commander le peloton d'intervention du quartier "Aube Rouge" Encore une semaine de garde, a passer ici, alors qu'il pourrait être avec les Rôdeurs à la frontière.
Trois ans qu'il se morfond ici, loin de l'action depuis qu'il est revenu de son expédition avec la Maîtresse des Chuchotis, pour voir ce qui ce passait aux marges de la frontière du royaume Elfique maintenant disparue dans les brumes de l'histoire. " - Repos, le poste de Garde est a nous,..." Hurle le Sergent!
" - Sergent Cohére, je vais aux bureau administratif, signier les papiers, je vous retransmet le commandement."
" - Bien, mon Lieutenant!"
Dans son uniforme, tiré à quatre épingles, aux bottes cirés, son épée fine à ses cotés, le Lieutenant, s'ennuie. La vie de caserne ne lui conviens pas, si encore il se passait quelle chose. Douze fois qu'il a demander sa mutation à Nounours, ce retrouver dans un petit poste, prêt de la frontière, pouvoir faire son travail de Rôdeurs, être en pleine nature, mais ici!!!! Il ne se passe rien, depuis des mois, rien.
Il est dans un couloir et croisse Madame Nou..... Madame Terendul quand cette jeune personne l'interpelle et lui demande si il a vu le Général! Apres avoir saluer militairement la jeune Elfe, il répond:
" - Bonjour Madame Terendul, à cette heure le Général, ce trouve à son bureau, c'est bientôt l'heure de la conférence hebdomadaire, d'état major pour évaluer la situation militaire et politique. Le plus simple est que je vous y conduise."
Le Lieutenant a une semaine pour signer ces papiers, il a le temps, de revenir plus tard et ses hommes sont bien dirigé par son Sergent, l 'Empire ne semble pas vouloirs encore les attaquer aujourd'hui....... Ne pas lui demander des nouvelles de Nomin;
" - Ce quartier est un Labyrinthe Madame, mais j'en connais les dédales et on va y arriver rapidement."

L'apprenti baptisrel se sentit bien rassurer de savoir que le sergent de son époux allait lui venir en aide. A deux, ils parviendraient peut être bien mieux à un résultat concret et positif.

« -J'y suis allée, mais je ne l'ai pas trouvé. Aucun signe de mon mari. Rien sur son bureau qui laisse penser qu'il pourrait revenir. Tout y est parfaitement bien ranger. »

Comme signifiant un départ et qu'il en avait fini avec la paperasse.

« -Je m'inquiète au vue de sa situation. S'il était tombé quelque part et qu'il ne pouvait se relever. »

L'ancienne archiviste elfique ne pouvait que voir le pire pour son mari depuis son retour de la bataille contre les perles de Néant. Elle passa en essayant de ne pas montrer plus son inquiétude au jeune sergent.

« -Mais je vous l'accorde un vrai labyrinthe ? A croire qu'il a été fait pour tromper l'ennemi si par malheur, il venait à parvenir en ces lieux bien protégés. Que les Esprits nous en préserve. »

Lisaë avait déjà bien du mal à s'endormir sans repenser aux images de la bataille de l'aube rouge, à ne plus penser aux cris des malheureux qu'on assassinait devant ses yeux, à l'odeur de ce sang se répandant sur les parois de la roche bleue de la cité rebelle. Alors si demain, les théocrates et leurs armées devaient entrer dans ce havre de paix précaire, la jeune mère des triplés Terendul ne voyait pas quel issu favorable les protégés des Esprits pourraient avoir.

Lisaë questionna le sergent sur un sujet dont son mari lui avait vaguement parlé hier au soir au moment d'aller se coucher. Son inquiétude allait vers ceux qui bravaient l'extérieur. La date approximative des arrivées étaient toujours sujets à tension. Reviendraient-ils ? Tous ? Entier ? Parfois les retards n'étaient qu'une assurance. Mais une angoisse de plus pour ceux qui les attendaient, car beaucoup de choses dépendaient d'eux.

« -Un détachement devait revenir d'une mission dans la théocratie, savez-vous s'ils sont revenus ? Les avez-vous vu ? Il me tarde d'avoir des nouvelles de l'extérieur. »

Car c'était pour la jeune mère le seul moyen d'avoir, qui sait, de maigres nouvelles de ses enfants. Ou bien une idée de là où ils pourraient bien se trouver. Le moindre signe, la moindre information lui donnait un espoir fou de continuer à se battre et à se lever pour un jour les retrouver. Elle savait ses enfants forts et habiles, mais face à ce tyran fou, même les plus courageux avaient bien du mal à se faire. Surtout chez le peuple elfique. Car encore un être abjecte à ne pas les apprécier. Un de ses complexes devaient avoir pour provenance un elfe, ou bien le manque de confiance en lui, qu'importe, du moment qu'il ne touchait pas à ses enfants.

Ils finissent par arriver devant le bureau du Général Terendul, ou se trouve d’abord celui du Sergent Mathnaë Hervehévenn, secrétaire particulier de Nounours. Cette grande et belle Elfette est en plein travail, elle repasse son vert à ongle.... En voyant le Lieutenant cette charmante personne lui dit…..
" - Bonjour Lahére, toujours d'accord pour après demaiinnnnnn.......... " Elle remarque à ce moment la personne qui accompagne le Lieutenant, qui n'est autre que la femme de son Général. Elle se lève maladroitement en renversant le vernis sur le rapport marqué confidentiel et fait le salut réglementaire à Madame la Général...." - Bonjour Madame Terendule !" en tapant l'un contre l'autre ses rangers, à Haut Talon.
" - Excusez moi te te déranger, Math... Sergent Hervehévenn, nous recherchons le Général......Ha le Général n'est pas, là...... Ha, il a vient de partir, tu…vous ne savez ou!.......Ha, peut être à la conférence d’état Majors, inter armé, il y aurait peut être une patrouille qui reviendrait de l'Ouest.... Ha! Vous n'êtes pas sur, car on ne vous dit jamais rien! Bonne journée Sergent."

" - Je vais vous conduire à la salle de conférence, Madame, je connais un raccourcis."

Fameux raccourcit que connais le Lieutenant, ils passent dans un couloir, qui descend d'un étage, il débouche sous l’Hôpital, ces couloir servent aux transports des civières a roulette et sont d'un accès strictement interdit sauf aux personnelles strictement autorisé.

" - Si, Madame en temps que chef du peloton j’ai droit de circuler partout !"
Il y a peux de monde juste, Mesdemoiselles, Eglantine, Féréïanie, Géraldoinie, Pallëné, et Heléorine, un groupe d'infirmières qui font toutes sans exception un bisou au Lieutenant......
" - Excusez moi Madame des hème..., des vagues connaissances.....Que je connais à peine !"

Lahére entraîne la jeune femme en rougissant un peu verts la lingerie de l’hôpital et de la ils débouchent dans le chai à vin, ou le Major Jordiani opère.
" - Tu tombes bien, Lahére je viens de recevoir un petit Mont Cohen 1647 de derrière les....... Bonjour Madame le Général!."

Ils finissent par arriver à la salle de conférence, vide, à ce moment la. Sinon le Vieux Général VorParadiijs entrain de faire sa sieste dans le fauteuil du Général Nounours!

« -Merci sergent Gwingwen, votre sollicitude me touche beaucoup. Je ne suis pas encore bien habituée à ces couloirs. »

Il fallait dire que la jeune mère Terendul restait bien plus dans les lieux de soins et de savoirs que sur l'état major.

« -La salle de conférence ? Bien allons-y !! Est-ce loin ? »

La jeune femme suivit le sergent en essayant de regarder où elle se trouvait en essayant de repérer les lieux. Ils croisèrent un groupe de jeunes femmes, des soigneuses que Lisaë côtoyait tous les jours lorsqu'elle apportait des soins aux blessés et malades du protectorat.

« -Je ne vous juge pas jeune homme. Vous avez bien le droit de connaître qui bon vous semble. Et je ne suis pas du genre à ensuite donner ces informations à mon époux, votre général. Je sais me montrer discrète et cela ne concerne pas l'armée. »

Après tout, chacun avait la façon de s'amuser. Même si pour l'apprenti baptisrel la famille fondement du peuple elfique ne pouvait passer sans un mariage tôt pour tenter au plus vite de fonder une famille. Les mœurs légères allaient contre ce fait.

« -Et il n'est pas là. Mais où peut-il être ? Il n'est tout de même pas retourné sur le terrain ? Il ne vous a rien dit ? Je commence à m'inquiéter. »

Oui, elle ne cessait de s'inquiéter pour lui depuis son retour de la bataille des perles et les mots tranchants de la chantebrise concernant la non possibilité d'Artaher de remarcher. Ajouté à cela la disparition de ses enfants, Lisaë n'était qu'inquiétude en permanence.

« -Un grand elfe en fauteuil à roulettes il n'y en a pas des milliers dans le protectorat, et il ne peut aller bien loin ? »

Même si elle n'y croyait pas. Son époux de général n'avait jamais été du genre à rester en place, et cela ne changeait pas, même les jambes paralysées.

« -Je sais que des messagers sont revenus de la théocratie, mais là aussi il n'y a pas des centaines d'endroits pour les recevoir. »

Ils n'étaient pas non plus mis à l'écart pour avoir les dernières nouvelles ? Même si beaucoup de personnes devaient vouloir savoir, savoir ce qu'il y a dehors, connaître les dernières nouvelles de la théocratie. Son mari était-il avec les dirigeants humains, vampiriques et leur empereur.

« -Vous êtes sûr de ne pas l'avoir vu ? Vous ne me promenez pas dans les couloirs pour couvrir mon époux? »

Ce dernier serait bien capable de trouver un subterfuge pour partir, sortir, aller voir ses hommes sur le terrain, se sentir au plus près d'eux et pas rester enfermer dans son bureau, dans les salles d’entraînements. Lisaë savait que cela avait de l'importance pour son époux d'être présent, de montrer qu'il était toujours là, en vie, debout à sa façon. Et les inquiétudes de Lisaë devaient parfois le peser, mais elle ne pouvait se raccrocher autrement. La disparition de ses enfants, le mal de son époux, Lisaë se raccrochait à lui, parfois de façon excessive, mais la jeune mère n'arrivait pas à faire autrement.
Le regard bleu profond de la jeune mère fixait le sergent en attendant une réponse et rapide.

" - Couvrir votre époux, moi, mais souvenez vous, c'est lui qui m'a dégradé alors que je ne faisais que de le prévenir pour les Sanctuaires, Bon, il m'a réintégrer après la bataille de l'Aube Rouge, mais depuis, je moisie ici, alors que je pourrais commander un petit poste sur la frontière ou je pourrais être plus utile.... Non Madame, je ne sais pas ou est Noun... votre mari le Général. Je ne cherche que vous aider ! C'est mon devoir, Madame."
Le Lieutenant Gwïngwën voit une estafette passer, lui fait signe d’arrêter, et lui demande si il n'a pas vu le Général? Le courrier leurs apprend qu'il a vu se diriger vers le mess des officiers. " - Le mess tu dis, merci! A mardi pour le Strip Pock...... A mardi....Je connais un raccourcit pour aller au mess, Madame, par le parc. Vite par ici." Ils avancent rapidement par un couloir et ils débouchent dans une grotte immense. L'essentielle de la surface est composé du parc de l'Aube Rouge et pour y parvenir il faut franchir la belle grille en fer forgé du forgeron Stanislas Lamour qui empêche les daims du parcs de ravager le jardin du mess des officiers. L’épouse du Général fait remarquer que l'entré du mess est loin. " - Vous avez raison Madame, voyez vous, certain officier on installé derrière ce buisson une double échelle qui passe au dessus de la grille, pour pouvoir aller plus vite au mess!" les deux Elfes se retrouvent devant la double échelle d'ou descend l’Adjudant Kronembourg comme l'indique son cartouche, sur sa poitrine, il disparaît aussitôt dans les broussailles en leurs faisant un petit signe de connivence. Une fois seule, la jeune femme signal au Lieutenant, un petit problème.... " - Oui, Madame, quel est ce problème?". Lisaê Terendul lui signal qu'elle est en robe très longue, très belle mais très étroite à la mode Elfique, robe qui ne permet pas ce genre d'exercice!

« -Il est parfois rude de se faire respecter par ses hommes et encore plus de devoir se montrer intraitable sur certains sujets. Une ligne de conduite à tenir et un aspect irréprochable. Et vous savez c'est ceux que l'on prend souvent pour des fous qui ont parfois le raisonnement le plus juste. Vous aviez raison. Il a eut tort. Nul n'est parfait. Mais je sais aussi que vous, les autres soldats et mon mari, vous êtes une équipe, et vous êtes solidaire. Alors oui je suis en droit de vous poser la question. Mais je vous crois commandant. »

Une chance pour Artaher, il aurait passer un sale moment. Puis au moins, ses hommes semblaient honnêtes ! Une chance au creux de cette guerre.

« -Chaque chose en son temps et chacun à sa place. Peut être que votre temps sera venu et les frontières seront à vous. Il y a tant à faire ici aussi. Nous avons besoin de toutes les compétences possible. Que savez-vous faire hormis être un soldat consciencieux? Vous avez bien un talent caché ? Une passion, un domaine ou vous excellez au possible. Ou peut être pouvez-vous entraîner de nouvelles recrues ? Cela vous donnera l’occasion de passer votre savoir, la nouvelle génération a besoin de nous. Vous n'aurez peut être plus cette impression de moisir ici.»

Après tout, elle avait eu ce sentiment là aussi au départ. De ne servir à rien, de perdre son temps, son énergie, du temps qu'elle pourrait prendre pour chercher ses enfants. Puis peu à peu, Lisaë avait comprit et surtout accepter qu'elle pouvait être bien utile auprès des protégés.

« -Le mess ? Mais il n'est pas l'heure pour se restaurer. Je vous suis cher ami. »

La jeune mère de famille suivit le soldat qui reprenait le chemin de la cantine. Bien étrange que son mari se trouve là-bas, mais après tout pourquoi pas.

« -En effet, la rapidité des soldats est une chose qui vous caractérise tous, à moins que se ne soit pour se nourrir au plus vite. Et est-ce la même chose pour vos soirées du mardi ? »

Lisaë le regarda en coin, essayant d'être le plus sérieuse possible, mais on pouvait lire de la malice au coin des lèvres.

« -Il y a que vous êtes un militaire, un soldat entraîné et habillé pour grimper au plus vite au sommet d'une échelle. Je suis une femme, en robe, bien plus habituée à soigner des blessés les deux pieds sur le sol. Il me sera donc bien difficile de vous suivre.»

En montrant du bout du doigt le pan de sa robe tombant au sol, elle était bien trop étroite pour tenter de jouer les singe dans un arbre, raccourcit ou pas.

« -Il va nous falloir trouver une autre direction. »

Il était hors de question qu'elle y monte.

" - Il y aurait bien les égouts Madame, je pense que l’on va éviter, on vas donc faire le grand……tour ! " Le Lieutenant vient de repérer une porte de service qui sert à passer de l’autre coté, En temps que chef du planton d’intervention, on lui a donné le trousseau de clef , ….et la miracle , il trouve du premier coup la bonne clef, et Lahére ouvre la porte. Il fait passer Madame Terendul, puis referme la porte. Ce dirigeant vers le messe, il répond à la femme du Général....
" - Je suis un tireur délite Madame, mon rôle est d’éliminer dans une escarmouche les chefs, de façons à ce que les hommes qui se retrouvent sans commandement se débandent. J’ai fais cela pendant la bataille de l’aube rouge, et le plus terrible c’est de ne pas savoir le résultat réel, de ce que l’on fait. De plus on peut tomber sur un autre tireur d’élite et la c’est au plus rapide, celui qui vise le mieux et qui ne perd pas son sang froid, cela m’est arrivé une fois et c’est terrible. Mais parfois on a pas de chance, j’ai raté une perle plusieurs fois et c’est Bobosse le chameau qui a éclaté cette horreur. Tout cela demande beaucoup d’entrainement, des heures tous les jours, mais maintenant là j’ai vraiment l’impression de perdre mon temps. Je fais partis des officiers qui servent du thé aux vielles romb…… aux très importantes personnes qui rendent visite à l’état major. »

Ils arrivent aux messes ou la Caporal Heldeguard répond au Lieutenant " - A part le vieux Général VorParadiijs, déjà présent comme d'habitude il n'y a personne, Laherchoux."
" - Hème, hème, hème, venez par ici nous sommes à deux pas du bureau opérationnelle des sévices secret..... Ils devraient savoir ou ce trouve Le Général."
Quand ils entre dans le QG, ils ne trouvent que Qu'elgaëneä la belle secrétaire du service entrain d'essayer son nouveau petit bibi, devant une glace. Cette jolie personnei leur signal que Général n'est pas encore venus ici aujourd'hui, et que Lahére ne lui à pas apporté de fleures aujourd'hui.
Sur le mure il y a une carte d'Armanda avec dans les chaines de feu, la prison de Morteflame, d'ou parte des flèches dessiné ....en rouges..

« -Évitons les égouts autant que les échelles, s'il vous plaît. Je n'ai pas la musculature ni l'endurance de mon époux. Je ne suis que la soigneuse de vos péripéties. »

Et ce genre d'exercice n'était pas ce qu'elle aimait le plus. Elle était un rat de bibliothèque et pas une femme d'action. Elle laissait cela à son époux.

« -Eh bien voilà un poste des plus importants et essentiels dans au cœur d'une bataille. Et une bonne stratégie, mais cela je n'en doutais pas venant de notre armée. »

La jeune mère était de plus en plus impressionnée par ce jeune soldat. Son rôle au cœur de l'armée était essentiel et d'une importance vitale pour la suite d'une bataille. Oui, même si l'armée en face avait le même genre de soldat. Mais celui-ci semblait aussi bon combattant que camarade. Et sur le champ de bataille cela comptait beaucoup.

« -Vous aussi avez combattu ces horreurs ? Alors vous êtes un homme de courage et de grande bravoure. Car ces perles étaient le mal incarné. Non seulement elles ont détruits notre foret, nos vies, mais elles étaient la magie sombre face à notre lumière. Vous êtes un héros, tout comme cet animal. »

Oui et rien que pour cela, cet homme aurait son respect à vie. Il avait lutté contre ces choses qui avait rendu tellement apeuré son fils adoré. Cet animal aussi, si même la faune se mettait à se rebeller contre la magie et les ignominies de ce monde, c'ets que le monde allait bien mal et preuve en était que les animaux étaient bien plus malins, intelligents et fort qu'on ne pouvait le penser.

« -Voulez-vous que je parle de cela à mon époux ? Il ne faut pas que nos soldats se sentent inutiles, car ce n'est pas le cas. Je suis sûre que vous l'êtes malgré tout. Mais si vous sentez que vos compétences dorment, il vous faut les réutiliser. Même si apprendre au plus jeunes peut être aussi une solution. Il faudra aller sur le terrain et les former. »

Tout en discutant, le duo parvint à la cantine des soldats, mais pas de nounours. Lisaë commençait à voir rouge et devenait plus nerveuse, elle n'avait pas que ça à faire à le chercher, elle voulait connaître les nouvelles de dehors, si on avait entendu parler de ses enfants. Son mari allait entendre parler de la foret !

« -Nous tombons de malchance. Il n'a tout de même pas disparu ? Je vous suis capitaine Laherchoux, allons dans ses services. »

La jeune mère Terendul suivit le sergent au travers des couloirs pour arriver au secrétariat des services secrets. Une jeune elfette dont Lisaë connaissait vaguement le père, un cousin lointain du côté maternel s'essayait à un nouveau chapeau. A ses remarques, elle ne put que sourire avant de se désespérer de ne pas voir son mari et de devoir repartir encore à l'aventure. Mais où était donc Artaher ?

Le Lieutenant voit sur la carte qu’il se passe biens choses dans la Théocratie. Et ces traits rouges autour de Morteflame indiquaient qu’il y a du mouvement dans cette région. Il semble du les services est envoyé des personnes voir ce qui se passe de l’autre coté de la frontière des protégés. Mais pour le moment l’état major n’avait pas mit l’armée en alerte, c’est que la situation n’est pas critique. Pour le moment il n’y a pas de concentration dans l’armée, mais il semblait qu’il se passait des choses à l’extérieure du territoire !

Peut être Le Général est en inspection, après tous les locaux de l’intendance sont juste à coté…… " - Venez Madame Terendul, on va demander au planton, si on a vu votre Mari dans cette endroit et on en profitera pour prendre des petits pains. …. - Oui Madame c’est l’intendance qui s’occupe de la préparation et de la cuisson du pain Elfique. On a ici une boulangerie de campagne. Il faut bien que nos soldats mangent si on veut qu’ils combattent. " Malheureusement la sentinelle n’a pas vu l’officier, mais il les autorise à aller chercher des petits pains.

La boulangerie, est à deux pas ou une dizaine d’hommes et d’Elfes s’activent encore malgré l’heure tardive.. On leurs donnent des petits pains tous chauds de la dernière fournée, Le Lieutenant en prenant aussi pour ses hommes. Puis repartent aussitôt à la recherche du Plantigrade., pardon du Générale…..

Il passe à coté des bureaux des admissions, alors autant aller voir ce qui si passe, si une personne avait vu Le Général. Les bureaux sont vides, ils prennent un couloir pour sortir de ce bâtiment. ils voient arriver en face d'eux un capitaine, son chapeau à trois plumes sur le tête, et les bras chargés de dossiers...... Ils passent devant lui, comme il a son couvre chef, comme tous militaire Lahére est obligé de le saluer. C'est ce qu'il fait, d'un geste magistrale il salut le capitaine tel que le manuel indique de le faire à la page 14 article 178....... Mais le pauvre capitaine les bras chargé ne peux lui réponde, selon le code 679 alinéa 14 de 1742…..

(* Je me suis payé ce petit plaisir pendant mon service militaire, avec un capitaine les bras chargé et sa casquette sur la tête dans un couloir. Un grand moment pour moi. Il fallait voir ses yeux …….Paniqué.)
l'oblige à répliquer au salut. Le Capitaine fait tomber tout ces documents..........

« -Je vous suis mon ami. Je ne fais que que cela. Si seulement une sorte de corde géante pouvait me relier à cet époux qui ne cesse d'aller à droite à gauche. Nous n'allons pas faire toute le protectorat pour le retrouver tout de même ! »

Mais par le Dracos, où était-il donc !
La jeune femme écouta les sages paroles du soldats, pour lui répondre avec un brin de nostalgie en pensant à son ancêtre.

« -Rien ne vaut une bonne nourriture et des pieds secs pour aller vaillamment au combat. C'est ce que disait toujours mon grand-père. Il était archer de son altesse l'impératrice et de son père avant. Même si les batailles qu'il a connu son bien moins impressionnantes et violentes que celles que nous avons vécu ces dernières années. »

Mais la boulangerie fut un échec, hormis pour leurs estomacs.

« -Merci pour les petits pains messieurs. Que les esprits vous protègent. »

Le sergent et l'ancienne archiviste reprirent de nouveau chemin à la recherche du général elfique. Lisaë croqua dans son petit pain, un délice. Quand ils croisèrent, un capitaine dont le protocole de salut mit dans une mauvaise situation.

« -Par le Dracos, laissez-nous vous aider à reprendre vos documents. N'auriez-vous pas vu mon mari ? »

La jeune soigneuse se baissa et tenta de rassembler les documents éparpiller.

« -Non, madame. Pas depuis ce matin pour notre réunion matinale. Il avait à faire, qu'il a dit. »

La jeune femme lui sourit.

« -Merci capitaine, nous allons continuer encore un peu. J'ai des malades à aller visiter ensuite. Tant pis pour lui. Sergent, avez-vous encore une idée ? L'armurerie peut être ? Nous y sommes pas allés, mon cher compagnon d'infortune. »

La jeune mère des triplés lui indiqua d'un geste de la main qu'ils leur fallait reprendre la route. Au bout d'un instant, un peu plus loin de l'homme qu'ils venaient de croiser, Lisaë lui demanda.

« -Vous saviez qu'il serait obligé de tout faire tomber ?? Messire Gwïngwën vous êtes un parfait filou. Je comprends mieux pourquoi les charmantes jeunes recrues vous sont toutes sourires. Mais une a-t-elle ravie votre cœur ? »

Lisaë marchait à côté de ce curieux personnage au charme certain, elle pouvait comprendre que les jeunes filles elfes en manque de sourires par les temps qui courent puissent apprécier.
Ils arrivèrent à la porte de l'armurerie, mais naturellement : personne. Lisa Rageait et pestait contre son époux.

« -Ah nous y voilà, mais personne ! Il fallait s'y attendre. Si seulement les armes pouvaient parler ! Vous maniez quelle arme commandant ? Vous aussi vous en parler comme d'une maîtresse fidèle ? »

Si c'était comme son époux et son épée adorée. Lisaë avait lutté pour qu'elle ne prenne pas une place bien importante à la maison. Elle avait sa place à l'entrée, dans un vestibule accrochée au mur et pas dans la chambre ou le salon. Le travail n'avait pas à venir dans leur vie privée. Il en était de même de ses ouvrages qui restaient dans son bureau qu'elle quittait quand ses enfants ou époux rentraient.

" - Madame Terendul, je possède un vieux Arc MAT 12 (modèle 1212), un arc long et à la ligne simple. C’est un vieux modèle de l’armé un modèle tout simple que je …..J’ai trouvé dans une armurerie au moment ou l’on a quitté le royaume Elfique, Avant j’avais un AK-47, le modèle standard actuelle, que j’ai du rendre quand Nou…. Le Général, m’a renvoyé de l’armée. Ce qui compte le plus comme archet c’est les flèches. Les flèches c’est lourd, cela prend de la place, c’est fragile, et on les épuise à une cadence infernale en tire rapide. Je suis toujours entrain d’en fabriquer, de toutes sortes. Des flèches de précisions pour supprimer les officiers lors des batailles, des simples flèches, pour les tires de barrage, là, la précision n’est pas importante, mais l’angle de tire et la force à appliquer à la corde pour saturer l’ennemie de projectiles est prépondérante. Il y a des flèches en demi-lune pour couper des cordes et des flèches boules faite pour assommer. J’ai aussi une flèche appeau qui imite le crie de la pie, c’est mon oncle Lastrël Gwïngwën, facteur d'instrument de musique, qui me la fabriquée, elle sert à détourner l’attention.
Non Madame je ne suis pas un filou, je suis un rôdeur. On nous apprend à surprendre, et à vivre sur le terrain. Nous sommes tous peut être un peu fou, mais on arrive à vivre en autonomie, et a progressé dans un territoire ennemie."
Il n'y avait personne à l'armurerie, le Lieutenant entraîne la jeune Elfe vers le terrain d'entrainement. Il y a deux lutteurs, un Elfe et un Alayien qui se battent comme des chiffonniers sur un ring, et autour d'eux des Hommes, des Elfes et des Vampires font de même, sans trop se préoccuper de ce qui se passe sur le ring.
" - Madame, il n'est pas là non plus." Allons à l’écurie, il a peut être inspecté ce bâtiment? "
Aux écuries, il n'y a point de Général. En passant devant une stèle cheval de guerre Alayien parvient à mordre à l'épaule, le Lieutenant, C'est "Casse-Noisette" son cheval, puis retourne au fond de son box en hennissant de plaisir.

« -Oui, l'écurie après tout. Il a pu aller voir comment se porte sa monture. »

Et hop, en route vers les écuries. Mais ce nouveau petit voyage ne les mena que vers l'odeur du foin et du crottin, du cuir et de la luzerne. Rien de plus. Pas de général Nounours.

« -Mais par tous les Esprits... Sommes-nous maudits ici aussi par Vraorg ?»

Lisaë regarda à gauche, puis à droite, comme si son époux allait sortir de l'une ou l'autre des stalles. Mais non rien, que des chevaux mâchouillant, ou bien les observant se demandant bien ce que pouvait venir faire ces bipèdes dans leur paisible demeure.

«-Cher ami sergent, je m'en vois désolée d'avoir un mari si bien cacher. J'espère que vous n'avez pas une quelconque manœuvre à exercer ? Car je vous prends tout votre temps. »

Artaher savait-il qu'il avait de si généreux soldat, dévoué à leur cause ? La jeune mère l'espérait et surtout qu'il ferait quelque chose pour ce jeune soldat.

« -Croyez vous qu'il puisse être vers les prisons ? Des arrivants sont venus à nous, il y a peu, peut être des prisonniers était avec eux ? Mais je ne sais pas si je puis m'y rendre ? »

Après tout, elle était une civile. Mais avec le sergent elfique c'était une tout autre affaire. Lisaë le suivit en silence, un peu tendue à l'idée de se retrouver non loin de prisonniers.

« -Quel lieux lugubres ! »

Lisaë laissa le sergent Lala, enfin Lahère, demander si le général avait été vu dans les environs. Un elfe à l'allure fine et élégante, leur répondit avec un air hautain. Elle ne resterait pas bien longtemps non loin de ces geôles sombres et dont l'envie de ne jamais enfreindre le règlement régnait dans son esprit.

« Le général ? Ah non pas là ! Pas vu ? »

Lisaë laissa afficher sa déception et remercia un des gardiens des prisonniers et se retourna vers son aide précieuse du moment.

« -Je dois retourner vers la bibliothèque... Peut être que... »

Après tout pourquoi pas. Même si Artaher n'était pas un féru de lecture et n'aimait pas les livres comme elle le pouvait, il ne les rejetait pas et voyait en eux, surtout quand ils narraient des batailles, des aides précieuses. Alors peut être que... Et puis au vue de son état c'était peut être une bonne chose qu'il préfère les livres aux armes et aux terrains. Cela rassurait la mère de famille. Mais hélas, ses suppositions, comme le reste fut un échec retentissant.

« -En même temps, ce n'est guère ici qu'il viendrait trouver refuge sauf pour me retrouver. Je pense que nous devrions, enfin, je devrai l'attendre dans son bureau, il finira bien par revenir ne croyez-vous pas ?»

Du moins Lisaë l'espérait. Elle avait déjà perdu beaucoup de temps à chercher Nouno... Artaher. Et ses patients dans tout cela. Et même si son mari l'était, il ne devait pas monopoliser toute son attention. A moins qu'il voulait la faire courir dans tout le protectorat pour une raison obscure. Elle n'avait pas fait d'excès de salade pourtant.

" - Bien bon, je vais vous conduire à la bibliothèque".....Et là soudain devant eus se trouve Méchiold Délarocasss, un humain gigantesque avec des cheveux noirs, long, sale et raide, bourdonnant de mouches. Un grand manteau de fourrure d’ours noir des montagnes de la chaîne de feu, avec des manches larges, et des bottes en cuir à clous. Le terrible , Méchiold Délarocasss, est le Maître des basses ouvres. Le bourreau, l'agent d'exécution, le tourmenteur, le tortionnaire, l'inquisiteur, le sadique, le tranche tête, le sanguinaire. L'homme qui a réussi à faire parler, tous les hommes qui sont passé entre ses mains, en moins de quatre jours. Le nom de Méchiold Délarocasss suffit de rendre intarissable un muet. On raconte même que Vraorg le Blanc tremble en entendant ce nom. Il devient blême à en devenir transparent. Il faut dire que Méchiold Délarocasss, utilise des méthode, terrifiante, inhumaine, abominable, horrible, monstrueuse, mauvaise, immonde, bestiale, atroce, affreuse.... Il arrive dans la pièce ou ce trouve la personne à faire parler, et là, il arrive avec un tableau noir et une craie, et cette homme fait crisser la craie en une longue plainte qui dechire les oreilles, et le supplicier veux se boucher les oreilles, mais comment ce boucher les oreilles quand les mains sont attachées... Il ne le peut pas, alors souriant des toutes ses dents taillées en pointes, Méchiold Délarocasss, prend une autre craie, cette roche sédimentaire formé de carbonate de calcium et argile, et il recommence. Et cela est la moindre de ces tortures, insignifiante même.... comparé à son supplice infernale. Préparer devant un homme affamé, un rôtie de porc à la moutarde de Gloria: il verse de l'huile d'olive dans une cocotte, à feu moyen et fait revenir la viande sur toutes ses faces jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée et croûtée. Il ôter la cocotte du feu, sort le rôti, le sale légèrement et le badigeonne généreusement de moutarde. il remet le rôti dans la cocotte, dispose des oignons pelés entiers ou en lamelles, ajoute les quartiers de tomates coupées en quatre. Il déglace avec le vin blanc, sale et poivre. Il glisse la cocotte dans le four et cuire environ une heure en retournant le rôti de temps en temps, devant le prisonnier. À la fin de la cuisson, il ôte à nouveau le rôti de la cocotte, il réserve les oignons et les tomates. Il remet la cocotte sur le feu, ajouter la crème et de la moutarde et il laisse cuire quelques minutes en remuant. Il ajuste l'assaisonnement, méticuleusement. Il couper le rôti en tranches, le sert avec des petites pommes de terre cuites avec leur peau en l'accompagnant de la sauce d'un oignon et d'un quartier de tomate. Et la, devant le supplicier il mange délicatement, dans une assiette en porcelaine de Lyssa un morceau de viande, avec un verre de cristal contenant un vin rouge Chateau Kohen 1732......
C'est ce monstre, qui passe devant eux......
" - Allons à la bibliothèque, Madame....."

« -Les prisons sont un lieu horrible. Je ne pensais pas que cela pouvait s'y passer ainsi. Nous ne sommes pas des barbares. J'en parlerai à mon époux. Il y a des limites à ne pas franchir. Manger ainsi, devant eux. De la viande. Peut être est-ce mon côté elfique qui voit ainsi. »

Manger de la viande devant des prisonniers, devant n'importe qui. Lisaë avait pu composer avec beaucoup de bizarreries des humains, mais manger de la viande devant elle, lui donnait toujours la précieuse envie de vomir.
Cherchant dans les allées de livres empilés, le duo ne trouva pas âme qui y vive.

« -Il n'est pas là non plus, je m'en doutais. Pourquoi venir lire en cette période, hormis les grands sages de ce monde et mon mari et tout sauf sage, la preuve en est de sa nouvelle condition. Et il ose encore se promener partout. »

La jeune mère des triplés faisait référence au goût de son mari pour se plonger dans les aventures les plus folles sans prendre en considération le danger. Pour lui celui-ci ne s’attardait pas sur lui. Jusqu'à cette perle. Il était certes un très bon tacticien, un guerrier hors pair et un meneur d'hommes des plus respectés. Mais cette fois-ci !! Le danger avait été autre et différent. Et le résultat était son incapacité à marcher.
L'apprenti baptisrelle ne voulait plus penser à cela et demanda au sergent.

« -Vous ne m'avez pas dit : êtes-vous marié colonel ? »

Il ne le semblait pas aux nombreux regards des jeunes filles qu'ils avaient croisé lors de leur périple. Un jeune homme encore libre comme le vent. En tout cas si femme il avait ou trouverait, elle serait chanceuse, car c'était un bien gentil homme. Et Lisaë en parlerait à Artaher, qu'il lui donne une augmentation ou bien un petit avancement. Après tout, il le méritait bien, tant d'ardeur et de courage à tenter de trouver ce mari caché.

« -Le mariage a bien des avantages, mais bien des raisons de se faire des cheveux blancs. Regarder comment croyez-vous que ceux si soient venus. »

L'elfe lui sourit d'un air un brin moqueur. Les cheveux de Lisaë avait cette particularité familiale d'être sombres parsemés de quelques cheveux argentés. C'était à cela qu'on les reconnaissait les Míriel Rare, peu commun, en tout cas cette spécificité capillaire est familiale, héréditaire. Une malédiction, un fait historiques, une histoires de famille perdue au fil des années, des siècles. Cela remonterait à l'arrivée des ancêtres Míriel, lointain cousin des Evanealle. Un sort, un contre sort, une lutte face à ce passé qu'ils cherchaient à fuir mais qui s'accrochaient à eux comme un vampire à sa proie.

« -Il va passer un sale quart d'heure. Mais au moins grâce à vous, je connais bien mieux les lieux qui voient chaque jour mon époux passé. »

Ils sont dans la bibliothèque, si le Général n'est pas là, il y a Agénor Evaritch Fridolin le Géographe. Le vieux monsieur retranscrit sur des cartes toutes les informations qui lui arrivent sur le protectorat, et des informations il y en a pleins,il y a les livres, mais il farfouille les déclarations impôts des cultivateurs et il en ressort les quantités de bananes, d’ananas et de dattes et leurs endroits de productions et leurs rendement, il fait la même choses avec les éleveurs de moutons de chevaux et de chameaux.... Il passe un temps fous a aller voir, les chasseurs, les apiculteurs, et les herboristes, quand ils reviennent de leurs expéditions. Il prend des notes, des notes. Et chaque année depuis le début du protectorat, le Géographe présente aux grands dirigeant une cartes, et on s’aperçoit que d'année en année, des changements climatique transforme le Refuge. Les cartes se modifient doucement mais surement. Agénor lui a expliqué que cela pouvait avoir des conséquence étranges, comme le développement du cactus opuntias, qui prolifère, ce grand cactus serte de barrières, pour les animaux, de bois d'oeuvre une fois morts, et le pulpe qui se trouve à l’intérieure, est un réservoir d'eau. On peut manger les fruits, et des herboristes, comme un certain Cymbale en tire un alcool, le mescals. Le désert ce transforme, mais nous devons nous adapter pour survire. .....
En partant à la recherche du Général, le Lieutenant explique cela à l’épouse de Général , en présisant que le Géographe n'a jamais quitter la bibhliotheque plus de vingt quatre heures, quand cette jeune personne lui demande si il est marié......La question estomac le Rôdeur. Les yeux de l'archer sortent presque de leurs orbites........
" - Si j'ai pensé à me marier, c'est que, je voudrais bien, mais je n'ai pas encore trouvé l'Elfe qui partagera ma vie, et je crois Madame que après la disparition de notre royaume je n'ai pas trop envie de fonder une famille, maintenant. On ne sait pas ce que demain sera fait, et je suis un militaire Madame, et je peux disparaître dans une bataille...."

« -Il est vrai que les temps ne sont pas à fonder une famille et avoir des enfants. Je suis bien placée pour le savoir. Les enfants ce sont de grosses inquiétudes et des angoisses sans noms surtout quand on ne sait ce qu'ils sont devenus. Et j'en ai trois. »

Et Lisaë ne devait pas penser au pire à quand à quoi ils étaient devenus dans la théocratie hostile de Vraorg. Non, sinon, elle deviendrait folle.

« -Et je vous accorde que l'angoisse de celle qui vous attend lorsque vous êtes sur le champ de guerre est des plus terribles et lancinantes. Un souffre douleur pour le cœur. Mais il n'est rien de plus réconfortant que de rentrer chez soit et de voir nous attendre l'être aimé et de se blottir dans ses bras. Mais bientôt, un jour, nous retrouverons nos terres et nous vivrons en paix et là, vous pourrez y songer. »

La jeune femme gardait espoir, c'est la seule chose qui pouvait lui permettre de se lever le matin.

« -Retournons à son office, depuis le temps que nous tournons dans tout l'aile militaire, il se peut qu'il soit retourné, vous ne croyez pas ? Sinon, eh bien, tant pis, j'attendrai ce soir pour le voir. »

Elle n'avait pas que ça à faire et une discussion avec son époux sur ses activités et ses promenades dans tout le protectorat en serait le centre. Se dirigeant vers le bureau de son époux, qu'elle ne fut pas sa surprise de le voir gentiment assis. Un comble !

« -Eh bien te voilà !! Cela fait plus d'une heure que je te cherche avec le sergent. Heureusement qu'il était là pour m'aider. » Tu étais où ? »

Artaher, le général nounours, était à son bureau, et lisait une missive avec attention, assis sur la chaise que son fils avait eu le temps de créer pour lui avant de... disparaître. Son épée était posée le long du mur dans son fourreau non loin de sa main, au cas où. Il leva la tête un peu surpris de voir sa femme avec un soldat, visiblement contrariée.

« -Bonjour Lisaë, soldat Gwïngwën. J'avais un rendez-vous un peu particulier... et assez étrange mais qui est prometteur pour nous. Je t'en parlerai dans un instant. En privé. »

Concis, précis, mais surtout énigmatique, Artaher savait lui mettre l'envie de savoir ce qui se cachait derrière ces paroles bien ambigues. Mais il était aussi borné et si cela concernait le privé, sa famille, il n'en dirait pas plus en cet instant, Lisaë ne pouvait que capituler.

« -Bien. »

Artaher n'en dirait pas plus, elle le connaissait. Et si les rumeurs disaient vraies, ce quelque chose serait des nouvelles de ses enfants. Mais il fallait que quelque chose soit dit avant.

« -Sache que nous t'avons cherché partout et que tes soldats sont d'une aide inestimable. J'espère que tu sauras t'en souvenir. »

Sous entendu, il faudrait bien remercier ce gentil soldat autrement qu'en lui faisant faire le sale travail. Lisaë y veillerait. Se tournant vers son sauveur du jour, la mère des triplés lui sourit et dit.

« -Merci cher capitaine. Sachez que ce serait avec plaisir que je vous soignerai si jamais un jour cela est nécessaire. Ou bien en attendant à vous proposer un dîner à notre table. »

Lisae salua son compagnon d'infortune aussi elfiquement que possible, avec l’espoir de le revoir bientôt. Sa cousine pourrait aussi être de ce dîner. Elle apprécierait bien le sergent chef et son humour bien particulier.