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| Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE | |
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Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Sam 25 Avr 2015 - 22:18 | |
| 5 Janvier de l'an 5 de l'âge d'obsidienne
Comment Yödr parvenait à le suivre où qu’il aille, même quand il ne la prévenait pas de son départ et même quand il traversait une large part du continent, il ne le savait pas. Mais ça ne le dérangeait pas pour autant. Si Verith était envoyé ailleurs, sur une tocade de Vraorg, il ne resterait pas planté sur place comme un imbécile, sans moyens de repartir pour remplir les fonctions qui l’attendait à Gloria. C’était même parfait. Il ne pouvait nier que la présence de la monture légendaire lui était une assurance supplémentaire. Pour quoi ? Bonne question, aux multiples réponses. Aucune ne nécessitait qu’il s’attarde dessus. C’était ainsi, et c’était parfait. Tout comme la présence de Methus était parfaite, ou encore celle de de Theryn* et Celeb*, deux des membres de son unité spéciale. Unité qui le suivait où qu’il puisse se rendre, montée sur des coursiers des nuées, seules cavales en ce continent capables de suivre le rythme de sa compagne légendaire. Cette assurance supplémentaire en tête, il s’engagea sur la voie menant à l’intérieur du mouroir que l’on nommait Morneflamme.
Qu’y avait-il de morne exactement ici, il se posait encore la question, mais ce qui était certain, c’était que les prisonniers, eux, l’étaient. Résignés pour la plupart, vaincus par les lieux, les conditions de vie. D’agonie, serait un terme mieux choisit pour l’occasion. Peu importait. Il n’était pas là pour s’attendrir sur la déliquescence que contenaient les puissants murs. Il était là pour voir quelqu’un. Quelqu’un de spécial, du moins le pensait-il. Il fallait qu’il le fut, pour apparaître si nettement dans les lambeaux brumeux de son passé révolu. Pourtant il ne parvenait pas encore à discerner exactement la place qu’il occupait dans ce passé qu’il peinait parfois à faire sien. Le rencontrer était nécessaire, d’autant plus dans ces conditions. Ce fut donc d’un pas dépourvu d’hésitations qu’il traversa le couloir, sentant la magie qui l’imbibait… et en un rien de temps, il fut de l’autre côté. Ici, aucune magie n’avait sa place. Fort heureusement, cela faisait quelques années qu’il avait appris à se passer d’une telle béquille lorsque la situation l’exigeait.
Immobile face à la cour, et à l’autel, son regard sombre balaya lentement la foule des reliquats humains qui s’étalait là, attendant la mort. Résignation, désespoir, corps et esprits brisés. L’œuvre de Vraorg. Puis son regard en accrocha un autre, noisette, et l’ombre de la satisfaction traversa les prunelles héraldiques et dures. Enfin. En voilà un qui ne baissait pas les yeux. Seul parmi cette masse répugnante, s’en était presque poétique. Il attendit, ses ouailles en retrait. Il attendit de savoir si ces yeux là n’étaient que les jalons d’une perdition de plus, ou bien un résidu de dignité dans cette fange putride.
* Theryn : Aigle en elfique * Celeb : Argent en elfique
Dernière édition par Merithyn Shadowsong le Ven 5 Juin 2015 - 20:59, édité 2 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Lun 27 Avr 2015 - 18:11 | |
| Que pouvait il faire de plus à part attendre la mort qui viendrait un jour ? Il n’avait plus vraiment d’espoir quant à une quelconque évasion et encore moins en ce qui concernait une grâce. Le dragon n’était pas fou, même s’il ne le connaissait pas personnellement, il ne pouvait pas laisser partir un rebelle notoire. Il l’avait capturé, il n’avait plus qu’à le laisser mourir dans ses geôles, de toute manière il n’avait rien à craindre de lui. Et ça, ça l’enrageait… Quand il combattait Fabius il avait au moins le plaisir de savoir qu’il pourrait lui enfoncer sa lame dans le corps, c’était de même quand il combattait les Alayiens… Mais un dragon… Il fallait bien plus qu’une simple épée pour lui faire la peau.
Alors il était là, attendant la mort dans des conditions que n’importe qui aurait pu trouver insupportable. Trois ans d’attente d’une miraculeuse évasion ou d’une opération de sauvetage réalisé par les rebelles. C’était peut être les seuls choses qui le faisait tenir avec Autone et ses amis, et il savait à quel point tout cela n’était que du vent. Jamais il ne l’avouerait, mais il avait presque abandonné, à quoi bon lutter pour rien ? Dans ce genre de moment il repensait immédiatement aux semaines de tortures passées avec les vampires. Chacun de ses moments auraient pu être le dernier et pourtant il ne s’était jamais rendu, il n’avait jamais abandonné ceux pour qui il se battait. A l’époque il n’avait rien à perdre, aujourd’hui il avait quelqu’un dans sa vie, quelqu’un qu’il avait juré de défendre et de sauver. Il ne pouvait donc pas se laisser aller de la sorte.
Assis sur un rocher escarpé non loin de l’entrée de la prison, à attendre quoi ? De voir qui serait le prochain à tenter de s’enfuir par ce tunnel ? Tous savaient qu’il n’y avait que la mort à attendre et trouver en ce lieu. Il y en avait pourtant qui, par dépit ou optimisme forcené tentait encore de sortir par là. C’était soit des nouveaux arrivants, soit des vétérans comme lui qui ne voulait plus attendre une mort qui ne venait pas les chercher. Mais cette fois ci, et ce depuis quelques temps déjà, quelqu’un arriva par le tunnel, mais ce n’était pas un prisonnier c’était bien pire que cela.
Il savait depuis longtemps déjà que des dragonniers avaient retournés leurs vestes et s’étaient alliés à Vraorg. Que cela soit de plein accord ou totalement sous le contrôle du Dragon ne changeait pas grand-chose pour le rebelle. Ils étaient maintenant ses ennemis et aucun ennemi ne devait voir la faiblesse de son adversaire, même dans cet endroit. Il se tenait droit à son arrivé, le regard fermement orienté vers lui. Les yeux tourné vers Merithyn Shadowsong, vampire de son état, l’un des plus craint dans la « Théocratie ». La question qu’il se posait c’était qu’est ce qu’il venait faire ici, ce n’était pas un lieu pour quelqu’un de son statut.
Matis savait de source sûre que plusieurs haut membres de la rébellion se trouvaient ici, il savait aussi que son ancien Empereur, Korentin, et sans doute le prince noir se trouvaient aussi ici dans les entrailles du volcan. La présence d’un personnage tel que Merithyn ne voulait dire qu’une seule et terrible chose. Il devait venir pour de tels personnages, c’est sûr qu’un tel cadre du nouveau pouvoir ne se déplacerait pas pour quelqu’un comme lui. Et pourtant… Pourtant leurs regards venaient de se croiser.
Malgré la faiblesse physique du jeune homme il soutint le regard assassin du vampire et tortionnaire. Il ne sût bien définir ce qu’il lut dans les prunelles de ce dernier mais ce n’était pas de la sympathie malheureusement pour lui… Il se demandait bien ce qu’un pareil spécimen pouvait bien faire ici, prenait il son pied à voir tant de souffrance ? Si s’était le cas il était particulièrement tordue..
Il ne sût pas bien ce qui lui traversa l’esprit quand il se leva devant le vampire. Tous cherchait à éviter son regard mais ce n’était pas son cas, il avait sans doute quelque chose de casé dans son esprit, ou alors c’était pour ne pas perdre sa personnalité qu’il s’était levé. Une main dans l’une de ses poches, il montra la scène qui l’entourait d’un autre bras. A coup sûr il n’y avait qu’une trentaine ou une quarantaine de mètres entre eux deux, il savait qu’il l’entendrait parfaitement.
Alors seigneur, on vient contempler la destruction que son maître a réalisé ?Ça vous plait j’espère ? Parce qu’une telle représentation ne se fera pas deux fois, autant en profiter n’est ce pas ?
Certains le regard inquiet, beaucoup d’autre s’éloignaient de lui pour ne pas être prit dans la furie du vampire. Le jeune homme n’en avait cure, car dans tous les cas il était mort. Alors maintenant ou plus tard, quelle importance ? Il avait toujours fait preuve d’insubordination, que ce soit chez les vampires ou dans l’armée, pourquoi ne pas le faire ici ? Qu’avait il à perdre plus qu’il n’avait déjà perdu ?
Qu’il se mette un jour à genoux, jamais plus il ne pourrait le relever. De toute manière il préférait mourir debout que vivre à genoux. Il l’avait suffisamment répété.
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Mar 28 Avr 2015 - 22:42 | |
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Il n’était pas difficile à cerner celui-là, et sans même qu’il ait à ouvrir la bouche. Sans doute cette aisance était-elle salutaire à ce qu’il restait de lui. Dans le cas contraire, il aurait sans doute pu très mal le prendre. S’il y avait bien quelque chose qu’il aimait, c’était les individus honnêtes. Qu’ils soient honnêtes par choix ou par en raison d’une quelconque incapacité n’y changeait pas grand-chose, en fin de compte. Du moins pas pour lui et pas dans une telle situation. Parlerait-il ? Ou resterait-il coi et inintéressant ? Et bien il semblerait effectivement qu’il allait ouvrir la gorge. Son ouïe surdéveloppée, même pour un vampire, capta les vibrations de ses cordes vocales avant qu’il n’émette un son audible pour la majorité des individus. Pour autant, il resta parfaitement stoïque, et même statique, continuant de l’observer sans émettre lui-même le moindre son. Son silence s’étira bien au-delà des mots qu’on lui adressait, comme s’ils n’étaient que peu de choses. Ce qui était la plus parfaite vérité.
Il était perplexe, face à la réaction de l’humain. Etait-ce une tentative d’insubordination, ou la marque d’un quelconque humour ? Il tendait à passer outre les pitreries humaines, aussi ne parvenait-il pas à se prononcer totalement sur la teneur de ce petit discourt. Ses hommes, eux, n’appréciaient guère, il pouvait le sentir. Alors qu’ils s’apprêtaient à marcher sur l’humain, il les retint, levant simplement la main, coude contre le flanc. Un geste sec, net, et sans appel. Non. Il ne voulait pas le voir corrigé. Ça n’aurait aucun intérêt, tout comme sa tentative n’avait guère d’intérêts. S’il désirait tenter de se créer la moindre fierté, toute illusoire qu’elle puisse être, cela le regardait. Il n’en restait pas moins que sa situation était toujours désastreuse, et la sienne toute puissante. Une part de lui, animale, le garderait toujours à l’esprit et cela suffisait au général. Il n’avait pas besoin de preuve physique de l’abaissement d’un individu, tant que son esprit l’appréhendait.
Après un temps, il daigna enfin répondre, sa voix douce et paisible, à la mélodie saisissante, résonnant dans l’air avec quelque chose de dérangeant. « Pas vraiment » Une affirmation sans passion, sans inimité à l’égard de quiconque. Des mots simples, plats. « Je dois avouer ne pas comprendre ton choix du terme représentation. Rien ici ne s’y rapporte » Etait-il en train de discuter terminologie avec un prisonnier ? Mais certainement. Que l’on soit condamné ou Empereur, une bonne terminologie faisait la différence entre la crédibilité et le burlesque. Nouveau silence, ponctuant ses paroles habilement, juste ce qu’il fallait, avant qu’il ne reprenne, gardant la parole en un léger sentiment d’attente dans la modulation de la voix et du rythme de la phrase. « Je ne tire pas la moindre satisfaction des dispositions prises à l’égard des prisonniers. Elles sont inutiles… » Et certainement malvenues « … mais néanmoins, elles sont les volontés de Vraorg »
Ce qui signifiait exactement ce que cela voulait dire. Il n’agréait pas, mais n’avait pas son mot à dire. S’il l’avait eu, les prisonniers seraient soit morts, soit transformés pour servir son prince de frère. Il n’avait pas individu à jouir de la souffrance et de la déliquescence. Sans doute parce qu’il n’en voyait pas le but et la logique. Tout simplement. Loin de s’attarder sur ce cela, il fit un nouveau signe, et ses deux soldats s’avancèrent, mettant rapidement l’humain affaibli à genou pour lui. Il s’approcha, jusqu’à être proche de lui, pouvant enfin le regarder dans les yeux. Anticipant quelque peu la suite, il reprit la parole sans hâte « Ne te froisse pas de cette position. Elle n’est pas faite pour t’avilir davantage, quoi que je fasse je doute d’avoir… l’imagination… nécessaire à cela. Elle me permet juste un confort relatif. Comme tu as pu le remarquer, je suis de taille réduite »
Il l’observa à niveau, dans les yeux, le détaillant simplement et sans se cacher. Il avait presque tous les droits alors pourquoi se cacher. Finalement, il consentit à faire un geste gracieux pour lui. « Tu as un nom, humain ? »
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Jeu 30 Avr 2015 - 18:00 | |
| Il prit le temps qu’il fallait pour lui répondre et pour tout dire il compta les secondes qui s’écoulèrent entre ses propos et la réponse du Vampire si malheureusement célèbre. De nombreuses secondes qui avaient vu d’autant plus de prisonnier fuir la scène alors en construction, Matis avait sût qu’il ne pourrait pas compter sur eux mais il ne s’était pas attendu à se trouver seul si vite face à leur tortionnaire. La nature faisait en sorte que l’instinct de préservation avait encore sa place même dans des lieux comme celui-ci. Mais, si cela était vrai, comment cela se faisait il qu’il n’avait pas eu lieu avec lui ? Etait il trop bête ou trop fou pour ne pas l’entendre ?
La créature face à lui avait même empêché ses gardes de s’en prendre à Matis, peut être n’était ce pour lui qu’un nouveau moyen de s’amuser ? Et un moyen certain pour Matis de finir sa vie dans les entrailles de la prison, autant dire dans les entrailles du volcan… Mais il n’en fut rien, du moins pour le moment. La créature sembla calme et sereine, en même temps qu’avait elle à craindre ? Il prit même le temps pour discuter de terminologie avec lui, comme s’il n’avait rien de mieux à faire… Ce n’était pas vraiment le cas pour le capitaine qui se trouvait ici et n’avait strictement rien d’autre à faire.
Il haussa les épaules devant la réponse de son nouvel interlocuteur et lui répondit avec une main dans la poche tout en n’hésitant pas à se rapprocher un peu. Que pouvait il perdre de plus de toute manière ? Il ne respectait même pas ses propres règles, Ne pas se faire remarquer… C’était ce qu’il s’était dit en arrivant ici.
Pourtant tout s’y rapporte ou presque. Ne sommes nous pas deux acteurs de cette représentation qu’est cette Terre ? Vous le grand et noble combattant de la Théocratie, moi le misérable traitre ?
Oui il partait un peu en vrille, mais en même temps qu’attendiez vous d’un homme ayant passé les trois dernières années dans une prison de cette infâme créature du nom de Vraorg ? Il écouta avec amusement les propos du Vampire et leva un sourcil interrogatif devant une telle réponse. Il comprit clairement que ce n’était pas ce qu’il aurait fait mais qu’il ne pouvait rien dire. Mais s’il n’était pas d’accord avec cela il doutait fortement qu’il soit pour la libération des camps, il semblait plutôt être de ceux à consommer les humains et tuer les prisonniers… Mais ça, ça ne l’étonnait pas vraiment.
Et ce que Vraorg veut, Vraorg le fait n’est ce pas ?
Il n’y avait aucun respect dans sa voix, il n’y avait pas de peur non plus, pourquoi y’en aurait il ? Avoir passé tant de temps ici avait fini par le rendre presque inaccessible à ce genre de sentiment. QU’il le tue tout de suite, il gagnerait du temps.
Nouveau signe, deux soldats vinrent le mettre à terre, le soldat ne se laissa pas faire mais il ne faisait clairement plus le poids contre les deux soldats. Au moins avait-il le plaisir de ne pas se laisser faire même si ce n’était pas d’un grand intérêt. Ils le mirent au sol, à genoux devant le Vampire qui restait d’un calme étonnant, peut être ne trouvait il aucun intérêt à se comporter comme une brute. Quoi qu’il en soit il trouvait étonnant qu’un vampire lui parle de la sorte tout en lui demandant son nom.
J’aurais envie de dire que je m’appelle Vraorg et que j’exige qu’on me sorte de là mais je crois ne pas me tromper en disant que vous ne me croirait pas n’est ce pas ? matis soupira et observa le vampire droit dans les yeux. Je m’appelle Falkire, Matis Falkire pour être précis. Mais vous, je sais qui vous êtes. Beaucoup de prisonnier vous connaissent… Mais bon, on peut dire qu’on peut leur faire confiance sur cette question quand on voit à quelle vitesse ils se sont enfuis… A croire que votre réputation vous précède.
Il observa tranquillement un des deux soldats et lui parla aussi.
Et c’est quoi votre nom à vous ? Au point où on en est … Pas le temps de finir sa phrase qu’il s’en prit une et sourit en répondant par les mots à cette attaque physique. Vous savez bien vous entourer dites donc… Il a de la poigne celui là..
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Jeu 30 Avr 2015 - 22:11 | |
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Edifiant. Tant de fautes en si peu de mots. Ce devait être une forme d’art contemporain auquel il ne comprenait goutte. Il ne voyait que cette explication pour circonvenir le problème que lui posait. Ou bien était-ce un savant mélange d’une forme d’expression inconnue et de le simple optimisme caractérisant la race humaine. Ses fins sourcils se haussèrent à peine « Je crains que les circonvolutions du mélodrame humain ne me soient totalement obscure. Tu choisis mal ton public » Et il préférait l’usage des termes dans leur adéquat contexte, non torturés et déformés par un esprit sans la moindre connaissance structurelle. S’il était effectivement de noblesse vampirique et théocratique, si tant est que cette farce d’empire puisse être prise au sérieux, il n’était pas pour autant grand. Sa taille était même tout ce qu’il y avait de plus réduit et elle le contraignait à lever le nez dès qu’il s’adressait à quelqu’un. Quant à lui… Pour être un traître, il fallait avoir fait partie du camp qui vous réclamait de ce titre, hors il lui semblait bien que ce ne fut pas le cas. Quand à misérable ? Et bien sa situation l’était, lui c’était sans doute une autre affaire. Il était présomptueux que d’estimer le statut d’un individu avec si peu. Mais après tout, l’humain semblait être d’une trempe peu soigneuse.
« Effectivement. Tu es aussi bien placé que moi pour le savoir » Il n’appréciait pas vraiment qu’on lui manqua de respect, mais pour autant, il ne donnerait pas satisfaction à cet écervelé. S’il voulait une correction, elle viendrait d’ailleurs. Et puis au fond, pourquoi aurait-il donné tant d’importance à ce mortel ? Ses colères, rares mais monstrueuses, étaient réservées à d’autres. Profitant qu’il soit enfin à sa hauteur, il l’observa tout à son aise. Des piaillements de sa part, encore, piètres tentatives de provocations. Il resta un moment silence, mais eut un geste à l’égard de Theryn. Le jeune vampire, plus jeune que lui, avait encore le sang chaud et particulièrement lorsque l’on s’en prenait à son maître d’une manière ou d’une autre. Il l’appréciait, lui et son zèle, lui et son dévouement. C’était un très bon élément, l’un de ceux qu’il préférait. Un des plus prometteurs également. Il avait été l’un de ses caprices auprès de Lorenz, un Sombre garde qu’il avait débauché. Il ne le regrettait pas depuis. Et pourtant, il devait encore apprendre une certaine mesure, une certaine retenue. Elle était nécessaire pour le suivre, car lui avait une patience infinie.
« Sa principale qualité est l’expertise, Matis Falkire. La force d’un vampire étant bien supérieure à ta résistance humaine, il t’aurait arraché la mâchoire s’il n’avait pas su se retenir. Mais ton trépas ne m’apporterait rien » Il ponctua de nouveau ses mots, puis poursuivit toujours sans broncher « Quant au reste des prisonniers, je ne doute pas que mon patronyme leur soit connu. Je ne doute pas non plus qu’ils connaissent mon identité. Néanmoins, cela n’induit absolument pas qu’ils me connaissent. Je pense d’ailleurs ne pas me tromper en affirmant que ce serait là une bien audacieuse réclame » Il plaça de nouveau les mains dans le creux de ses reins, et le scruta attentivement, pensivement. Puis, après un moment il émit un léger ‘hm’ et reprit. « Oui, ton nom me dit vaguement quelque chose. Un soldat de l’empereur rebelle. Et tu as une compagne je crois, qui se trouve également ici » Il hocha vaguement la tête, observa la foule qui reculait, refluait toujours loin d’eux, comme une marée saumâtre.
« Tu es peu crédible par bien des aspects, Matis Falkire. Et pourtant, un étalon n’était pas éduqué pour le trait, je ne doute pas que tu ait ton honneur dans ton domaine personnel. Le bon sens voudrait alors que tu ne le quittas pas, mais l’humain est imparfait par nature. J’aurais sans doute apprécié croisé ton fer, si je ne portais que les couleurs de mon frère. Peut-être aurais-je ce plaisir un jour »
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Ven 1 Mai 2015 - 10:12 | |
| Le vampire était très loin d'être adepte de ce genre de propos, de toute manière qu'allait il parler de théâtre et de représentation avec pareille créature ? S'était il vraiment attendu à une réponse positive de ce genre de spécimen ? Lui qui les connaissait quand même un peu depuis le temps qu'il les combattait savait tout de même à quoi s'en tenir ? Et pourtant... Pourtant il essayait toujours de tourner tout cela au ridicule, ne serait ce que pour se donner un minimum de contenance. Il soupira en regarda au loin, laissant son regard se perdre dans les profondeurs néfastes de cette prison.
C'est sûr que je choisi mal mon public... Ce n'est pas quelque chose que j'ai un jour réussi à faire de toute manière...
Après s'être vu frapper par le toutou du vampire, il remarqua bien qu'il était le genre de personne à ne pas prendre à la légère le manque de respect. Pourquoi la majorité de ceux qui avait du pouvoir se prenait il trop au sérieux ? Ne pouvait il pas être comme le reste de la population ou le pouvoir leur était tellement monté à la tête qu'il n'arrivait pas à faire cela ? Qu'il n'arrivait pas à ne pas se prendre au sérieux, il voulait sans doute inspirer la crainte et la peur uniquement par sa seul présence. Il sentait qu'il arriverait à inspirer d'avantage la peur en restant tel qu'il était quand d'autre utilisait la force brute le barbarisme pour arriver à leur fin.
Matis se voyait donner là une leçon sur le vampirisme ? La force d'un vampire pouvait lui arracher la mâchoire ? Il n'était pas de ceux qui se prenait la tête pour un rien, il avait un peu grandit depuis le temps, mais là c'était incroyable. A qui pensait il avoir affaire ? A un simple pecnot n'ayant jamais combattu de vampire ? Il sourit en écoutant les propos de l'autre en face de lui, comme s'il s'en fichait, comme si tout ce qu'il lui disait ne l'atteignait pas. Et c'était vrai... En partie.
Je connais assez bien les capacités des vôtres, je connais dans ma chair la moindre once de votre puissance. Une puissance bestiale que bien peu arrive à contrôler réellement, et pourtant regardez. Après des dizaines voire des centaines de combats contre les vôtres je suis toujours là, même après les traitements de la Dame de Fer.
Nouveau silence pendant que Shadowsong lui parlait de sa reconnaissance, il comprenait ce qu'il voulait dire. A son niveau, qui était bien plus faible que celui du vampire, il lui arrivait parfois la même chose. Certain de ses ennemis le connaissait et de plus en plus de monde parlait de lui, ce n'était pas quelque chose dont il avait l'habitude et honnêtement ce n'était pas quelque chose qui lui plaisait.
Heureusement pour eux qu'ils ne vous connaissent pas réellement, je pense que bien peu survivrait à un échange pareil. Qu'y a t'il de bien à connaitre de vous de toute manière ? Vous restez pour eux ce que tout ceux de votre race sont, des tueurs et des monstres. Un mal à éradiquer diront même certain, malgré le fait que ce soit eux qui sont en mauvaise posture.
Mais il y a une chose qu'eux ne savent pas contrairement à des "Soldats" comme moi... Vous restez mortel, et j'ai suffisamment tué des vôtres pour savoir que vôtre force Vampirique vous est d'aucune utilité face à un bon mètre d'acier trempé.
Le garde le frappa de nouveaux, il fallait bien se rendre compte que le garde n'était pas encore capable de rester calme dans ce genre de situation. C'était bon à savoir pour la suite... S'il ne perdait pas connaissance ou mourrait avant aussi...
Matis ne sourcilla pas quand il parla de sa compagne, que pouvait il savoir à son sujet ? Rien, peut être ne faisait il que le tester, peut être attendait il une réaction quelconque. Le reste de son discours le laissa sans voix pendant un moment. L'autre le trouvait peu crédible ? S'était tant mieux car s'il se mettait à le sous-estimer il n'en sortirait que plus fort.
L'honneur... Vous pensez sincèrement pouvoir nous arracher cela ? Dans un cas comme cela là, c'est sans doute tout ce qu'il nous reste avec notre dignité. Vous combattre aurait pu être quelque chose de dantesque, mais vous savez bien que cela n'arrivera jamais. Votre Dieu et sa clique fait en sorte que les choses soient ainsi malheureusement.
Mais le jour où il remettra la main sur Héritage ce sera une toute autre histoire... La lame crantée et dentelée hurlerait sa rage d'avoir été enlevé à son maître durant trois longues années... Il ne savait même pas où elle était, mais il savait qu'il le retrouverait, c'était dans l'ordre des choses. Et il vaudrait mieux pour l'autre qu'il ne soit pas en face de lui à ce moment là... Car, même affaiblis, il restait quand même une menace à ne pas prendre à la légère. |
| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Lun 4 Mai 2015 - 23:04 | |
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Impressionné ? Pas le moins du monde. Il haussa vaguement un sourcil, le fin trait d’or comme un coup de pinceau, mais ne se fendit d’aucune expression remarquable. Il connaissait bien assez les compétences des vampires ? En ne se basant que sur un contact unique, avec un unique individu ? Piètre individu qui plus est. Althaïa Actaaë n’avait rien d’intéressant. Quoi qu’elle ressembla beaucoup à cet humain. Tous deux s’illusionnaient et se fourvoyaient en s’imaginant posséder des qualités qu’ils n’avaient pas, et en refaisant le monde pour qu’il corresponde mieux à leurs piètres personnes. Hélas, ce n’était pas ainsi qu’il fonctionnait. Le monde ne s’abaissait pas pour convenir à qui que ce soit. Ceux qui pensaient ainsi finissaient broyés, tôt ou tard. Peu importait le temps que cela prenait. « Tes simples paroles me prouvent que ce n’est pas le cas » Seul un idiot parlerait ainsi. Et seul un idiot espérerait mentir à un être qui, toute sa vie, s’était entraîné à repérer les mensonges. A les détester. Et il avait à peine besoin de ses compétences, cette fois.
Cet humain le décevait, en fin de compte. Soit il était un fou, si éperdu qu’il croyait réellement à ses ineptes affirmations, soit il était si bouffi d’égo et de sa propre personne qu’il pensait réellement pouvoir lui faire avaler tout cela. Un humain n’avait aucune chance contre un vampire, dont le plus faible spécimen possédait les capacités de trois humains à la puissance guerrière notable. Les rares qui avaient été mis à bas étaient des faibles inutiles et encore se trouvaient-ils vaincus par plusieurs humains, et non seul. Il soupira légèrement. Candeur était son vice, sans nul doute. Oui, cet homme était candide. « Je doute profondément de ta capacité à pouvoir proférer pareilles affirmations, lorsqu’on sait que tu comprends à peine ce dont tu parles. Tes visions puériles sont tiennes, qui espère les appliquer au grand nombre est bien écervelé. Sans compter que tu ne me connais pas plus qu’eux. Voir moins, parfois » Parce qu’il ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez.
Parce qu’il faisait d’avis construits à la va-vite, de bribes d’informations de surface un tissage sans fondement. Mais l’humanité était une enfant, et il la surestimait décidément souvent. Pouvait-on pourtant le blâmer ? Il y avait parfois des spécimens très intéressant. Aussi voulait-il souvent croire qu’il existait cet intérêt en chacun. Il était un soldat, et, comme il l’avait dit, son expertise était celle des armes. Aussi aurait-il sans doute mieux fait de briller par son silence. « Penses-tu sincèrement que te prendre ton honneur me serait d’une quelconque utilité ? » Contra-t-il calmement « Quant à ta dignité… » Son regard passa sur la foule sale et animale. Avait-il vraiment besoin de l’exprimer ? Morneflamme avait retiré la dignité de tous sans qu’il ait à y faire quoi que ce soit. Un silence, sans doute un peu long. « La principale différence entre la réalité et tes… fantasques représentations, comme tu les nommes, tient à la continuité du récit. Une pièce est dirigée de bout en bout, la réalité ne l’est pas, quoi qu’on tente de te faire croire »
Nouveau silence, alors qu’il changeait enfin de position, pour relâcher un peu ses muscles dans leur crispation militaire « Sais-tu ce que je déteste le plus, en dehors de Vraorg ? Les menteurs. Et toi, Matis Falkire, tu es un menteur. Je ne suis pas une brute, humain, mais il se trouve que je pense tout de même que chaque acte mérite conséquence, en bien ou en mal. Je vais donc te punir pour tes mensonges » Immédiatement, comme s’ils avaient compris, les deux autres vampires relevèrent l’humain et, en apparence, semblèrent cesser de le maintenir. Le général resta silencieux tandis que Theryn plongeait les crocs dans la jugulaire de l’humain. Merithyn observa l’humain un moment, puis secoua légèrement la tête « Voilà qui, sans doute, te permettra de mieux juger de ce qu’est réellement un vampire… N’ait crainte, je t’empêcherais de tuer ta compagne. Du moins si je n’ai rien d’autre à te reprocher »
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Mer 6 Mai 2015 - 21:15 | |
| Ils s’étaient retrouvés entassés dans la cour et séparés par le troupeau de prisonniers dont ils faisaient partie. Autone n’avait pas réussi à se faufiler entre les corps pour rejoindre Matis et sans lui, elle ne pouvait pas user de la force. Elle s’était donc résignée à garder un œil sur lui de loin, puis elle s’était perdue dans ses pensées en tentant d’oublier la chaleur et les innombrables corps qu’elle trouvait envahissants. Elle fut légèrement entraînée par le mouvement des gens qui s’éloignaient et resta tant bien que mal en place avant de se rendre compte de ce qui se passait. Une personne venait d’entrer dans la cour, mais apparemment, pas n’importe qui...et pas une prisonnier. La petite femme regarda les regards se baisser en fronçant les sourcils, confuse, elle tendit l’oreille aux chuchotements, puis elle porta son regard sur son amant qui visiblement, n’avait pas perdu son cran. Elle avait déjà vu ce vampire, il y avait plusieurs années…mais il n’était pas un vampire, à l’époque…et elle se rappelait plus de sa réputation que de son visage. Quand elle l’avait rencontré, elle avait préféré ne pas parler, baisser les yeux. De toutes manières, elle n’avait pas travaillé pour Crissolorio afin de faire connaissance mais presque comme une décoration…ou bien comme appât?
Autone ne put s’empêcher de faire les gros yeux à Matis, mais il ne la voyait pas, il était dos à elle. Elle soupira en le traitant silencieusement d’imbécile, ce n’était pas très sympathique, mais franchement, qu’est ce qui lui prenait? Il cherchait un nouveau jeu pour briser l’ennui?
Elle serra les dents, se retenant fortement pour ne pas aller le chercher, mais elle garda un œil sur lui, restant à distance, attendant de voir si les choses s’envenimeraient. Mais la jeune femme n’arrivait pas à détourner les yeux, plus ça allait, plus ils étaient provoquants les uns envers les autres. Son cœur se mit à battre la chamade lorsqu’elle le vit se faire frapper…même si ce n’était certainement pas la première fois qu’il se prenait un coup de poing dans l’œil, ni la première fois qu’elle le voyait. Mais elle n’aimait pas le voir ainsi, à genou devant une personne qui avait clairement trop d’autorité sur lui. On voyait dans ses yeux qu’elle était inquiète et elle respirait fortement, nerveuse. Intérieurement, elle ne pouvait s’empêcher de lui ordonner de baisser les yeux, d’arrêter de le provoquer mais elle avait aussi envie de supplier les vampires de le laisser tranquille, de le pardonner et de le laisser partir. Demander quelque chose comme le pardon d’un vampire était peut-être un peu trop optimiste, par contre… La pitié alors? N’importe quoi, tant qu’ils le lâchaient. Elle entendait par bribes les paroles qu’ils s’adressaient, mais ce n’était pas ce qui l’intéressait, Autone observait les réactions, les expressions et les gestes.
Mais elle ne put retenir le cri d’horreur qui sortit de sa bouche en voyant ce quii ressemblait le plus à un garde du corps faisait à l’ancien capitaine. Un ‘’NON’’ beaucoup trop fort, presqu’incompréhensible, déformé par sa voix. Elle porta une main à sa bouche, comme honteuse de son cris, mais ne croyant pas non plus ses yeux. Non, non, non, Matis, un vampire, juste non! La jeune femme se dépêcha à rejoindre son amant. Maintenant que les gens s’étaient un peu dispersés, elle arrivait à se faufiler aussi rapidement qu’elle le pouvait. Son impulsion fut calmée par la rencontre de la deuxième personne qui accompagnait le serval. La petite femme recula légèrement, toute petite devant cette personne à qui elle ne pouvait pas faire face. Ses yeux apeurés se posèrent sur Matis, ce qui ne rassura pas du tout la jeune femme.
- Lâchez-le! S’il vous plait, Je vous en prie, arrêtez!
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Jeu 7 Mai 2015 - 17:53 | |
| Les paroles du vampire ne le découragèrent pas, bien au contraire. C’était un défi qu’il venait de lui lancé, un défi qui prenait pour thème sa capacité à survivre dans un lieu tel que celui là. Il voulait lui rabattre le caquet mais il ne pouvait pas pour le moment pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas en état.
Et pourtant rien ne vous permet d’être si sûr des propos que vous tenez.
Une simple bravade, de toute manière il n’avait plus rien à perde alors en ajouter une couche ou deux ne changerait sans doute rien à son cas plus que désespéré. C’est sans doute à ce moment là qu’il réfléchis à la discussion qu’il avait eu quelques jours plus tôt avec son amie eflique. Que se passerait il s’il mourait ? Pour le coup il allait sans doute être fixé sous peu car il savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne meure. Peut être allait il le mettre à mort ici et maintenant pour l’exemple, peut être lui réservait il un traitement pire que la mort ? Il n’en savait rien, mais ce n’était pas pour autant qu’il avait peur, la peur l’avait quitté depuis bien longtemps, ou tout du moins il avait appris à la maitriser.
En écoutant les propos de Shadowsong il comprit à quel point il été déçu de l’entretien qu’il avait en ce moment même avec le capitaine. Cela le fit rire, s’était-il vraiment attendu à avoir une conversation philosophique avec lui ? Premièrement il était soldat ce n’était pas sa plus grande force, et deuxièmement il n’était pas disposé à parler philosophie avec un de ses ennemis, surtout pas quand ce dernier possédait le droit de vie ou de mort sur sa personne. Les propos qu’il tenait pour le qualifier le faisait doucement sourire, car il n’en avait cure.
Pensez donc ce que vous voulez si cela peut vous faire plaisir. Ce n’est pas comme si j’attendais de vous la moindre approbation de ma façon d’être, ce n’est pas comme si vous pouviez la changer non plus.
Doutez des capacités autant que vous le voulez, ce n’est pas à vous que j’apprendrais le fait qu’il est déconseillé de sous-estimer ses adversaires.
Le reste des explications du vampire étaient du même gabarit. A quel moment il avait cru que cela lui serait d’une quelconque utilité ? Il se fichait bien de l’honneur d’un homme, après tout il était vampire, après tout il était de la caste dirigeante. Après tout il n’évoluait pas dans la même cours que l’insecte en face de lui. Matis se doutait bien qu’il pensait sincèrement tout ce qu’il lui disait mais il oubliait une chose essentielle. Un vampire, même immortel, même doté d’une force surhumaine n’en restait pas moins un être fait de chair et de sang, un jour il rencontrerait quelqu’un de plus fort que lui, et ce jour là il repensera sans doute à tout ce qu’il venait de lui dire.
Quoi qu’il veuille dire, il ne dit pourtant rien car la situation allait évoluer vers quelque chose qui ne lui plaisait pas beaucoup. Les propos du vampire étaient fermes et franchement pas très amicaux. Et, contrairement au début, il mit ses menaces à exécutions.
Dans un silence assourdissant et devant des centaines de prisonnier le vampire qui le gardait prisonnier le transforma en vampire. Ou tout du moins il lui injecta le poison qui, une fois dans le corps de l’Homme, pouvait faire de lui un être de la nuit. Cette chose que Matis détestait le plus après le dragon, cette chose qu’il avait combattue durant des années… Cette chose qui l’avait torturé voila des années.
Les paroles du maitre vampire n’étaient que mépris à peine voilé, il n’éprouvait plus de le rage à son égard, plus que de la haine jusqu’à ce qu’un cri retentisse dans la cours. Un cri qu’il reconnu de suite, il craignait qu’elle ne soit là et les propos du vampire ne le rassurèrent pas du tout. Il connaissait le fonctionnement de la transformation, il savait donc qu’il n’avait qu’une journée avant de devenir la bête qu’il détestait tant. Mais la transformation n’était pas le pire, le pire c’était les premiers mois en tant qu’être de la nuit, on n’était plus vraiment capable d’être autre chose qu’une bête assoiffée de sang.
Lorsque la jeune femme heurta l’un des gardes Matis essaya de se libérer de son étreinte en frappant le vampire. Presque un geste de défi ou de désespoir car il savait bien qu’il ne faisait pas le poids. La douleur commençait déjà à se faire présente et il se doutait qu’il ne tiendrait sans doute pas très longtemps.
Son regard croisa celui du vampire, il n’y avait nulle peur dans son regard, nulle imploration car il savait déjà ce qu’il ferait, il se l’était promis des années auparavant durant la guerre. Il n’y avait que la haine aveugle et la rage de tuer cet être qui se présentait comme autre chose qu’une simple brute. Il était bien plus que cela, il n’était qu’une vermine qu’il convenait d’exterminer le moment venu.
Puissiez vous ne jamais recroiser ma route. Si je m’en sors d’ici, sachez que je n’aurais de cesse de vous traquer pour vous arracher ce qui vous reste de vivant en vous.
Et peut importe si vous ne prenez pas ça au sérieux.
Il laissa son regard se poser sur sa compagne, elle-même savait que la fin était proche et que ce n’était que pure bravade ce qu’il venait de faire. Mais il devait rester fort pour elle et ne pas se ridiculiser à implorer une pitié qui ne viendrait jamais. Elle avait peur, il avait tout gâché une fois de plus. Jamais il n’aurait dû la faire autant souffrir, et pourtant, alors qu’il regardait tout ce qu’il aimait sur cette terre, il se sentit coupable. Coupable de lui faire subir tout cela.
Il la regarda avec un air bien différent de celui qu’il avait adressé à Shadowsong, son regard était clair. Ne t’en fait pas ma chérie, tout ira bien. Et ce, même s’il savait que ce n’était pas vrai… C’était la dernière chose qui lui restait, la dernière chose en quoi il croyait et ce n’était pas ce vampire qui lui ferait perdre son dernier espoir de rédemption.
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Mar 12 Mai 2015 - 13:41 | |
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Rien ne lui permettait d'être sûr de ce qu'il disait ? Hélas si. Il avait de quoi être certain que cet humain-là n'avait absolument aucune idée de ce qu'était les capacités vampiriques. Mais à quoi servirait-il donc de venir démonter méthodiquement ces vacillantes tentatives de garder la moindre crédibilité ? Ce genre d'individus ne supportait pas d'accepter et encore moins d'avouer les propres limites de leurs petits esprits. Dans le cas de celui-ci, c'était encore pire. Certains tentaient vaille que vaille de garder un semblant d'image pour le monde extérieur, mais ne pouvait qu'accepter silencieusement, intérieurement, la vérité. Lui était d'un second sous-genre. Celui qui s'aveuglait de délires burlesques pour éviter de regarder sa condition en face. L'ego était décidément une chose dangereuse et puissante. Et l'entendre de nouveau babiller des paroles sans queue ni tête ne faisait rien pour arranger son avis là-dessus… Il haussa à peine un sourcil, en répondant simplement "Crois-tu que ta personne est réellement à-même d'offrir un quelconque plaisir dès lors que l'on est de ceux qui gratte le vernis des belles paroles ? " Il n'avait jamais eu le moindre plaisir à mettre en exergue la friabilité de quoi que ce soit, fusse d'un esprit. "Quant à la question de l'estime… encore faudrait-il qu'estime je t'accorde. Ne vient pas me dire que tu n'attends aucune approbation de ma part alors même que tu me parle d'estime. Quoi que ce soit, encore une fois, un terme fort mal construit. Et seul un guerrier prisonnier de bien des concepts étriqués parlerait encore d'estime de telle façon, et telle une évidence sans contestation. Jauge plutôt qu'estime, Matis Falkire, à l'avenir cela t'évitera bien des affres "
Du genre de se faire croquer par un vampire, effectivement. Ah mais ce n'était là que le juste retour de ses actes. L'aurait-il voulu qu'il n'aurait pu transiger, il lui fallait une punition…. Et puisque cet idiot avait la tête dure, il en fallait une qui le fasse réagir. Et qui ne lui demande pas, à lui, de se salir. Il resta parfaitement stoïque au cri qui, soudain, retentit, et tourna à peine la tête, se contenta d'un signe rapide à Theryn pour qu'il ne repousse pas la petite humaine. Petite étant relatif évidemment puisqu'elle était déjà plus haute que lui-même. Observant la nouvelle venue un moment, et écoutant les battements de son cœur affolé, il répondit finalement "Tu m'en prie humaine, vraiment ? Tu veux que je le relâche ? " Elle n'eut pas l'occasion de lui répondre qu'une fois encore son mâle prenait la parole pour… et bien, faire le mâle, sans doute. Pas impressionné pour un sous, il ne répondit pas immédiatement. Au bout d'un moment il finit par sourire, d'un sourire tout en crocs, comme tous les membres de sa race, et pourtant, il était réellement amusé par ce qu'il voyait. L'expression, sur son beau visage elfique, illuminait ses traits de quelque chose qui dépareillait dans sa rigueur militaire. Décidément, les êtres humains ne cesseraient jamais de l'étonner. "Voilà bien un comportement seyant pour un héros sans peur et sans reproches…. " Ne put-il s'empêcher de rire un peu.
"Tu viens jouer sur un terrain pour lequel tu n'as pas la moindre habileté, afin de servir la douce illusion que tu te fais du monde et de ta personne, et lorsque tu te trouves, comme de juste, mis en difficulté, tu te rétractes en niant ton initiative afin d'échapper au ridicule de ta situation… puis, tu prends un risque appelant fatalement à conséquence, et quand ladite conséquence t'est délivrée, voilà que l'arroseur arrosé rejette une fois de plus la faute. Mais mon pauvre Matis, si tu n'avais pas voulu d'une sanction, la chose était simple, il te suffisait de ne pas mentir. Je suis pourtant bien moins exigeant que Vraorg… " Son regard, malgré l'amusement, restait dur "Lorsqu'on agit on en assume les conséquences. Prend-t-en donc à ta propre bêtise, qui te porte à croire qu'à jouer les coqs tu n'aurais pas eu de retour de bâton. " Et si vraiment il voulait encore la moindre estime, elle n'était pas de mise. Il n'offrait aucune estime aux imbéciles incapables d'assumer leurs propres choix. Qu'il vienne si jamais il sortait d'ici… Et il recevrait la rossée de sa vie.
Se tourna, avec plus de douceur, vers la femelle, il s'approcha d'elle. "Si je le fais lâcher, humaine, ton compagnon risque à terme de te dévorer. Est-ce vraiment ce que tu veux ? " Il en doutait. "Parce que moi, il ne me plait pas qu'il te fasse du mal… du moins plus de mal que son arrogance ne le fait déjà " Il donna un ordre sec en elfique et ses deux hommes de main soulevèrent l'humain comme s'il ne pesait rien, l'emportant tandis qu'il tendait une main à l'humaine. "Vient, suis nous. Je fais transporter ton compagnon dans une celle isolée le temps que nous discutions. D'ici peu de temps il sera totalement prit par la fièvre et donc délirant, il ne sera d'aucune utilité à la suite… " Il se mit en marche, certain qu'elle ne voudrait pas abandonner son mâle. Sur le chemin et à voix basse, de sorte qu'elle seule entendre, il continua. "Son état n'est pas irréversible à l'heure actuelle. Je peux encore lui administrer un anti-venin qui l'empêchera de se transformer… Pas avant qu'il ne se croit réellement perdu, cela dit, sinon où serait la punition ? Mais par égard pour toi et puisque tu sembles réellement tenir à ce fou, je pourrais me persuader de lui laisser son humanité "
Il l'observa avec gravité "Me confirmes-tu que tu veux qu'il reste humain ? Et qu'es-tu prête à faire pour lui… "
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Jeu 14 Mai 2015 - 19:47 | |
| Elle n’avait pas répondu, elle l’avait simplement regardé, toujours intérieurement affolée et apeurée. À quoi bon répondre, elle avait parlé, il l’avait entendu et il avait compris. Elle hocha néanmoins la tête de manière un peu timide pour ne pas paraitre impolie, après tout, il avait bien fait mordre son compagnon, elle ne savait pas jusqu’où sa patience pouvait aller. Elle le sentait un peu méprisant, en fait, elle remarquait clairement qu’elle était inférieure à lui, pas que par son rang mais aussi de sa race. ‘’Humaine’’, cela semblait si difficile de demander le nom de quelqu’un… Autone regarda l’ancien capitaine avec les yeux écarquillés, comment pouvait-il formuler des menaces dans l’état où il était? Sa détermination n’était pas tout à fait bien placée, elle se souvenait qu’il lui avait parlé des alayens de cette manière mais elle n’aurait jamais cru qu’il était aussi agressif en action ou dans une situation hostile. Elle le savait déterminé, mais pas fou ou suicidaire. Lorsque le petit vampire replaça Matis en lui disant qu’il n’assumait pas les conséquences de ses actes, elle eut peur qu’il s’en prenne de nouveau à lui, mais fut rassurée qu’il ne le fasse pas. Elle avait peur, peur de le perdre, elle ne voulait pas qu’il devienne un vampire puisqu’elle savait qu’il deviendrait une tout autre personne. Elle savait aussi que même s’il s’en sortait, cet épisode allait le désavantager dans les jours à venir. Plus faible, il pourra moins se battre et donc moins manger.
Elle sentait étrangement que Merithyn était moins agressif lorsqu’il s’adressait à elle qu’à Matis et ne comprenait pas tout à fait. Comment pouvait-il avoir la mèche assez courte pour infliger une telle chose à son compagnon mais ne pas lui en vouloir à elle. Elle n’avait pas provoqué l’âme de feu comme Matis l’avait fait, mais il aurait pu croire qu’elle ne se mêlait pas de ses affaires. La jeune femme tentait d’analyser la situation, de chercher ce qui était une bonne idée et ce qui était une mauvaise, de ne pas agir sur le coup des sentiments comme Matis l’avait fait. Et franchement, elle n’avait pas envie de le suivre, pas le moins de monde. Elle ne lui faisait pas confiance et craignait ce qu’il pouvait lui faire. La jeune femme regarda son compagnon d’un air inquiet avant de décider de suivre le vampire, bien malgré elle.
-Il n’est pas fou vous savez. Et il ne me fait pas de mal non plus, il n’est habituellement pas aussi arrogant…du moins, pas avec moi.
Elle ne l’avait jamais vu de cette manière, à part le soir de leur rencontre, où deux ivrognes avaient failli se servir comme dans un festin à volonté malgré le fait qu’elle ait clairement refusé. Elle savait qu’il détestait les Alayens, mais s’il était raciste envers les vampires, elle n’était pas au courant.
-S’il était un vampire, je l’aimerais quand même, mais j’ai comme l’impression qu’il ne serait plus la même personne, non?
Elle se sentait égoïste à l’idée de ne pas pouvoir supporter qu’un jour, elle l’aime non réciproquement. Elle se sentait égoïste de croire que, sans lui, elle n’était plus qu’une catin de bas étages, puis une prisonnière misérable. Elle refusait catégoriquement de le perdre.
-Ce que je suis prête à faire pour lui? Beaucoup de choses. Mais sérieusement, dans la situation, qu’est-ce que je pourrais faire pour lui? Je n’ai rien, cette prison m’a enlevée tout ce en quoi je peux avoir un talent.
Ses armes, entres autres, la magie, elle n’était pas une guerrière, elle avait besoin de son équipement pour être utile.
-Mais si vous me demandez cela, c’est bien que vous voulez quelque chose en échange. Je doute que cela vous intéresse de savoir à quel point je tiens à lui.
Si elle était prête à mourir? Peut-être bien, même si elle ne voulait pas vraiment mourir, dans la situation actuelle, elle ne pourrait de toute manière pas survivre bien longtemps sans lui. Alors tant qu’à ce que quelqu’un meurt, vaut mieux qu’il n’y ait qu’une personne.
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Ven 15 Mai 2015 - 16:22 | |
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Pas fou ? Il ne savait pas s’il devait vraiment y croire. Il n’y avait que deux hypothèses raisonnées à son comportement. Soit il était effectivement fou, pour se comporter et agir ainsi, et sans doute était-ce le plus charitable… soit il était totalement dénué d’intelligence. Et pourtant, il fallait qu’il en ait, pour avoir survécu jusque-là. Restait donc l’hypothèse de la folie… Mais après tout, cette femme était amoureuse, il voulait bien comprendre qu’elle ne puisse l’envisager ni comme l’un ni comme l’autre. L’amour, doux sentiment, exigeait souvent un certain laxisme à l’égard de son partenaire. En revanche, elle était clairement aveugle de lui affirmer qu’il ne lui faisait pas de mal… « Que tu risques de le perdre par ses excès ne te fait donc pas mal ? Je ne puis le croire » Il ne parvenait pas à comprendre pareille chose. Si elle l’aimait elle avait peur de le perdre, et là, sur le point de le perdre parce qu’il jouait avec des concepts et des individus qui n’étaient pas tirés de ses contes de chevalerie, elle devait avoir mal… C’était… logique, non ?
« Mais je ne doute pas qu’il ne soit pas aussi arrogant avec toi. Tu es la personne qu’il chéri et l’affection tend à changer les individus. A les améliorer, dit-on, n’est-ce pas ? » C’était bien un concept humain et elfique cela, non ? Qu’amoureux, on tendait à se dépasser pour l’être qui recueillait ce doux sentiment. D’ailleurs ce qu’elle disait soutenait une telle hypothèse. Vampire ou non elle l’aimerait… Quant bien même il serait un prédateur capable de la vider de son sang et qui ne se souviendrait probablement plus d’elle, elle l’aimerait. Oui cela venait en ce sens. Sachant ce qu’était un vampire en exergue d’un humain, elle aurait pu réagir autrement, mais non. Il lui coula un regard où, pendant un instant, la surprise perça sans qu’il le veuille. Pas la même personne ? Pourquoi donc ? Et puis, immédiatement, il fit raison. Elle ne devait pas être particulièrement au fait des transformations, ce qui n’était pas un mal et pas un manquement non plus.
« La transformation ne change nullement le caractère d’un individu, du moins pas en terme de contenu, à moins d’un événement particulièrement singulier. Certains traits de caractères peuvent être exacerbés en revanche, notamment de forts traits de sa vie mortelle. En revanche il n’aurait plus aucuns souvenirs, et ne les recouvrerait, s’il cherchait à les recouvrer, qu’après de très longues années. C’est un processus qui, souvent, n’en finit jamais » Il parlait simplement, avec détachement, comme s’il lui offrait une leçon. Parler de cela ne le dérangeait nullement, car cela ne portait guère à conséquences. Elle avait encore des réponses à lui offrir d’ailleurs et il n’eut guère à les attendre. Il s’arrêta d’ailleurs presque brusquement. Ils étaient déjà loin du reste des prisonniers, mais également de l’humain. Ses soldats ne les avaient pas attendus.
Ce fut un regard extrêmement perçant, pénétrant, qu’il posa sur l’humaine. Pendant un instant, il ne dit rien, la laissant poursuivre. « Tu as un nom, n’est-ce pas ? Quel est-il ? » C’était un ordre déguisé en question. Une fois qu’il eut sa réponse, il poursuivit, toujours de ce même calme qui le caractérisait, mais avec plus de fermeté « Et bien Autone, laisse-moi te détromper » Il se rapprocha d’un pas d’elle, se coupant davantage encore de l’angle de vision des pierres et de la cour « Cette prison ne t’a pas enlevé tes talents, ni ce qui t’est le plus précieux. Mais ceux qui t’ont jeté ici veulent bien que tu crois cela. Ne les laisse pas te fourvoyer. Tu possèdes encore beaucoup, tu possèdes des choses qu’ils ne pourront jamais t’enlever si tu décides de t’y accrocher. Ce qu’ils t’enlève, ils le font uniquement parce que, volontairement ou non, tu leur donne l’autorisation de le faire »
Il ne cillait pas, ne frémissait même plus, statue d’or et de jais, magnifique dans la forge que le destin avait fait de son être, et grave… extrêmement grave « Ne les laisse pas te voler » Fit-il une nouvelle fois. Un silence passa entre eux, alors qu’il se détendait de nouveau « Et si, cela m’intéresse au contraire, de savoir à quel point tu tiens à lui. L’affection n’est pas un concept qui me soit particulièrement familier… »
HRP : Je suis partie du principe qu'Autone me donnait son nom, si ça ne te convient pas j'éditerais sans le moindre souci, surtout n'hésites pas
Dernière édition par Merithyn Shadowsong le Mer 20 Mai 2015 - 9:06, édité 2 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Mer 20 Mai 2015 - 5:17 | |
| La jeune femme fronça les sourcils, pas de frustration, mais plutôt puisqu’elle s’interrogeait. Certes, si l’on considérait que ce qu’il arrivait à Matis était de sa faute, le vampire avait raison. Mais…n’y avait-il pas meilleur moyen de donner une leçon à quelqu’un? Cet épisode ne ferait qu’alimenter la haine de Matis, ce n’est pas en le faisant souffrir qu’il réfléchirait et reconsidérais son opinion. La jeune femme n’avait pas entendu toute la conversation et ne pouvait pas juger très objectivement de ce que son compagnon avait mérité. Mais de toute manière, ce n’était définitivement pas à elle de juger de cela dans la situation actuelle. -Je…n’avais pas vu les choses de cette manière.
Améliorer les individus? Il est vrai qu’elle n’avait pas connu beaucoup l’ancien capitaine avant d’en tomber amoureuse, peut-être était-ce une facette qu’elle ne connaissait pas? Une partie de lui qui avait, justement, changée? Mais elle ne savait pas si cette hypothèse était véridique, l’amour pouvait pousser à bien des choses, bonnes comme mauvaises.
-Je ne sais pas. Je n’ai pas beaucoup entendu parler d’amour, sinon ma seule expérience.
Et les services qu’elle avait donné, ce n’était pas de l’amour, mais du plaisir physique à sens unique. Autone regarda tristement le petit vampire lorsqu’il lui parlait de la transformation des vampires. Matis, l’oublier, tout simplement n’avoir aucun souvenir de leur rencontre, de leur première nuit passée ensemble et de ces années à se battre? Non, elle refusait que ça arrive, elle ne voulait pas devenir une inconnue à ses yeux. La jeune femme baissa la tête, elle voulait être en sa compagnie, pouvoir le prendre dans ses bras et le rassurer, prendre soin de loin même si ça ne pouvait pas calmer sa fièvre. Elle tourna la tête lorsqu’elle l’entendit s’adresser à elle et lui demander son nom, n’ayant pas besoin de lever la tête pour le regarder. Elle semblait légèrement surprise de cette question après qu’il l’ait appelé simplement ‘’humaine’’.
-Je m’appelle Autone.
Elle fut d’autant plus troublée de sa réponse et cela paraissait dans ses yeux. C’était un bien drôle d’oiseau à qui elle avait affaire. Un homme si haut placé qui disait à un prisonnier de résister à la prison que le maître avait crée… Définitivement, peu de personnes étaient dans la théocratie de bonne foi. Pourquoi est ce que les gens ne se révoltaient pas contre lui? Bien sûr, la jeune femme était consciente qu’il s’agissait d’une idée bien naïve, mais par le Dracos! Pouvait-il vraiment quelque chose contre Armanda tout entier?
Elle devait reconnaitre qu’il avait encore raison, elle avait toujours ses talents, ses compétences, mais elle ne pouvait pas les utiliser. Mais elle ne savait pas quoi répondre, légèrement bouche bée. Heureusement qu’il changea de sujet, parce qu’elle n’aurait rien répondu de bien constructif.
-Je n’y connais pas non plus énormément de choses… Lorsque j’ai rencontré Matis, je travaillais dans un bordel. Il s’est retrouvé là par accident, croyez le ou non, et a discuté avec moi toute la soirée. Je lui ai confié que j’avais peur de ne jamais avoir de sentiments pour quelqu’un à cause de mon métier…J’étais bloquée, je n’arrivais à rien ressentir en compagnie d’un homme. Il m’a répondu qu’il n’était pas connaisseur ais que si je devais aimer quelqu’un, je reconnaîtrais immédiatement le sentiment. Je ne crois pas que ça s’explique ou que cela se comprends…du moins, on ne peut pas le comprendre entièrement.
La jeune femme réussit à sourire légèrement, l’image de morneflamme s’effaçant quelque peu pour laisser place à de jolis souvenirs.
-Je serais prête à me battre …je serais prête à donner du temps, à voyager et à le suivre jusqu’à un certain point. Je ne veux pas mourir et si nous n’étions pas ici, je penserais différemment. Mais dans la situation actuelle, il m’a beaucoup aidé dans la prison…je fais partie des faibles, j’ai besoin de lui pour survivre. Et…il m’aide à m’accrocher. Alors, je pourrais donner ma vie pour lui, puisque de toute manière sans lui je ne survivrais pas dans cet environnement.
(HRP : Tu pourras me dire si ça te va? Y’a beaucoup de dialogues ^^’’ )
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Jeu 21 Mai 2015 - 16:07 | |
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Non, bien sûr qu’elle ne l’avait pas vu ainsi, ça il s’en était douté à sa façon de lui répondre. Etait-ce un mal ? Il n’ne savait rien et dédaignait un peu ce jugement moral. Ce n’était certainement pas tout à fait logique, voire pas du tout d’après lui, mais c’était tout. Les jugements en bien ou mal n’étaient pas son fort en eux-mêmes car ils s’ancraient dans une optique trop subjective et étriquée. Il se gardait énormément de tels terrains glissants, car ils étaient des pièges terribles pour qui n’y faisait pas attention. Beaucoup ne s’en gardait pas assez… et on voyait souvent les résultats de ce triste fait. Il eut une brève expression amusée à l’aveu qu’elle lui fit. « Peut-être n’est-ce pas tant un mal, après tout, on dissocie souvent qualité et quantité » Il ne savait pas bien, en fin de compte. Il n’entendait pas forcément beaucoup parler d’amour. « L’on m’a conté que, de mon vivant, j’avais le cœur plein d’amour et que le propageais autant que je le pouvais… je ne m’en souviens absolument pas » Le seul exemple d’amour qu’il avait eu, c’était celui de Lorenz et Ambre. C’était une belle image, un bel exemple, mais tout de même pas assez pour se faire une véritable idée sur la question.
Et pourtant, il aurait cru que cette jeune femme serait plus au fait de ce sentiment que lui. Peut-être, au final, que son objectivité et sa froide raison étaient de meilleurs atouts pour dépeindre une image de ce qui faisait vibrer tant de cœurs. Est-ce que cela avait une importance ? Certainement, capitale peut-être pas, mais ça avait une importance à ses yeux. De quelle teneur était cette importance ? La question méritait de ce posé sans le moindre doute… mais il ne pourrait pleinement y répondre qu’après avoir cerné ce qu’il attendait d’entendre de la part de son interlocutrice. En captant l’expression troublée qu’elle affichait, il n’eut guère de mal, à la suite de ses paroles, à comprendre ce qu’elle pouvait penser, et pourtant il était loin d’être devin. « On est rarement de bonne foi en pareil instant. Il n’y a que dans l’imagination populaire et les contes que les individus se soumettent à un faux choix et embrasse la cause de celui qui les opprime. Et celui qui dis ‘soumets-toi ou meures’ ne s’attend pas davantage à obtenir une foi sincère. C’est tout un jeu d’intérêt… mais comme celui qui ordonne ‘soumets-toi ou meures’ ne peut construire que sur une fondation d’argile, il sait aussi qu’il lui faudra mettre sa menace à exécution. Hors si un bipède comprend la stupidité d’une extermination de toute forme de vie un tant soit peu intelligente… d’autres ne le comprennent pas »
De là, il fallait jouer cette farce. De là, il fallait des héros, et des ‘méchants’ travaillant dans la fange pour permettre un jour aux premiers d’abattre le tyran. De là l’inextricable écheveau qui venait faire s’écraser les façons des mortels avec les façons des supérieurs et de ceux qui voudraient leur ressembler… Les supérieurs n’agissaient pas comme les mortels bipèdes, et ils ne pensaient pas de la même façon, et ce qui prévalait pour les uns ne prévalaient pas pour les autres. Mais de là venait également un mince et faible espoir… parce que Vraorg ne comprenait pas, du moins le pensait-il, les façons des leurs. Mais il ne s’attarda pas là-dessus, il en avait trop dit pour son bien à elle… à moins qu’elle ne décide de lui servir de pion, il faudrait éviter d’avoir la langue plus pendue encore. Comment deux êtres aussi disparates avaient-ils pu tomber amoureux ? Voilà qui tenait du mystère pour lui… Non il ne comprenait pas ce qu’elle faisait avec Matis Falkire, encore moins avec ce qu’elle lui confiait.
« Il est vrai, tu ne survivrais peut-être pas sans lui, ici » Ils atteignirent enfin la pièce où l’humain plus tout à fait humain avait été déposé. « Mais tu n’es pas faible pour autant, du moins pas entièrement. Si force physique n’est pas ton ornement, tu as d’autres atouts. Et tu possèdes quelque chose de très précieux » Il la considéra un moment puis l’humain délirant à présent, fiévreux. La pesée était difficile. S’il le lui confiait… mais qu’en ferait-elle ? Il était sincère lorsqu’il disait qu’elle avait d’autres atouts, d’autres forces, mais… s’en servirait-elle ? était-elle trop jeune pour comprendre ? Finalement il rechigna. « Parfois… la valeur d’un être ne tient pas à grand-chose, mais un grand-chose suffisant pour le définir » Il attendit, attendit encore de voir la fièvre s’aggraver, laissant Autone l’accompagner dans son agonie. Puis, quand il estima que ce fut le moment, il lui injecta l’antidote à l’aide d’une aiguille de métal. Une fois que la dose suffisante couru dans son corps, il prit de nouveau la parole.
« Il va lui falloir un moment pour se calmer »
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Ven 22 Mai 2015 - 20:31 | |
| La fièvre l’assaillait déjà et ce, bien plus en avance que tout ce qu’il avait pu voir ou espérer. Il ne faisait aucun doute que tout cela était lié à sa faiblesse physique plus qu’évidente. Il ne pouvait rien faire, il ne voulait rien faire de toute manière et dans cette folie qui commençait à l’assaillir il ne pouvait même pas prendre le temps de réfléchir. Il sentait son passé grignoté petit à petit par un poison qui allait le transformer en tout ce qu’il avait combattu durant des années. Il sentait ce poison s’insinuer en lui comme une lame qui s’approcherait trop près d’un cœur toujours vivant. Et il ne pouvait strictement rien faire car il avait déjà sombré dans les limbes éternelles de son esprit torturé.
Il en avait vécu des aventures, des choses que personne n’avait voulu lui expliquer quand il était encore jeune. Des choses qu’il n’avait jamais cru possible même dans ses pires cauchemars enfantin. Mais aussi des choses formidables et magnifiques comme jamais il n’aurait cru en vivre. La question était, pourquoi lors de cette transformation, il n’y avait que les mauvais souvenirs que revenaient à lui ? Etait ce une punition pour tout ce qu’il avait été ou fait ? Etait ce un moyen de lui montrer tout ce qu’il n’avait pu empêcher ou tout ce qu’il aurait pu faire s’il avait été meilleur ? Il n’en savait rien, et il savait que quand tout cela serait fini il n’en garderait aucun souvenir. Aucun souvenir de sa vie d’avant, aucun souvenir de ses amis, de sa famille… Aucun souvenir de la seule personne qui s’était entichée de lui et qui restait encore aujourd’hui présente à ses côtés.
C’était horrible de se dire que tout ce que l’on avait construit, tout ce que l’on avait fait et tout ce que l’on avait vécu n’aurait bientôt plus aucune constance, plus aucune réalité tangible. Il ne savait pas quoi faire pour empêcher cela et de toute manière il ne pouvait rien faire même s’il en avait envie. Alors il revit chacun de ses moments dur de sa vie, même si ce n’était pas ce qu’il souhaitait, tous ses souvenirs de guerres et d’horreurs se battaient dans son esprit et émergeaient devant ses yeux alors qu’il était prit de convulsion de plus en plus forte.
De ses premiers combats contre des bandits alors qu’il n’était qu’un jeune soldat à la bataille de l’Aube Rouge en passant forcément par la chute de Gloria ainsi que sa capture par les vampires et les tortures qu’il avait subit… Chacun de ses souvenirs, chacun de ces moments compliqués dans sa vie mouvementée, chacun de ses instants revenait à lui avec une force telle qu’il avait véritablement l’impression de les revivre encore et encore. Son esprit ne le laissait pas souffler car l’événement qu’il revivait le plus n’était pas une bataille, ce n’était pas non plus un camp de prisonnier. Cette événement est sans doute celui qui l’avait le plus changé, celui qui avait entrainé une modification telle dans son caractère qu’il en a été capable de combattre son propre frère et chercher à le tuer. Un événement tel qu’il avait peur de vivre la même chose avec Autone.
La mort de sa mère lorsqu’il était adolescent.
C’était peut être ça qu’il y avait de plus terrible dans sa vie, cela pouvait peut être en faire sourire plus d’un par rapport au reste, mais pour lui , c’était un élément déclencheur de toute la haine qui sommeillait en lui et que cette prison commençait à laisser ressortir. Elle était partie bien trop vite, elle était partie bien trop jeune à un moment où lui-même se posait des questions qu’elle seule pouvait résoudre. Il avait vécu avec ce manque depuis, il n’avait jamais cherché à la remplacer d’une manière ou d’une autre et c’était sans doute pour cela qu’il n’avait jamais apprécié sa belle mère… Sans doute était ce pour cela qu’il craignait pour Autone car il ne savait pas comment il réagirait s’il lui arrivait la moindre chose.
Et pourtant c’était à cause de lui qu’elle était là, et pourtant c’était à cause de lui qu’elle se retrouvait une fois de plus dans une situation plus que complexe. Une fois de plus c’était de sa faute s’il arrivait quelque chose… Parfois il se demandait vraiment ce qu’elle pouvait bien lui trouver, il ne lui attirait que des ennuis et elle se débrouillerait sans doute mieux sans lui et son côté vindicatif qu’elle ne connaissait que peu. Cela continua de le faire souffrir alors qu’il sentait une petite amélioration dans son état. Pas de quoi le remettre sur pied et le faire courir mais il y avait un peu du mieux. Etait ce là la fin avant la transformation finale ? Sans doute… Avant de sombrer il parvint à retrouver un minimum de lucidité, juste de quoi dire quelques mots à celle qu’il aimait en faisant totalement abstraction du reste.
Pardonne-moi…… Tu mérites tellement mieux….
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Dim 24 Mai 2015 - 22:26 | |
| Pourquoi parlait-il de cela? Elle n’en avait rien à faire qu’il soit de mèche avec Vraorg ou pas, qu’il se soit soumis par bonne volonté ou pas. Elle n’avait pas mentionné le fait qu’il était un ennemi et ça ‘avait franchement aucune importance. Et malgré que cette conversation n’existait qu’à cause de ce que le vampire avait fait à son compagnon, Autone ne le trouvait pas stupide, malgré tout. Lui, trouverait probablement Matis stupide, de ses manières, son cran et au fait qu’il croit encore au courage, à l’honneur…Mais elle l’admirait pour cela, elle avait beosin que quelqu’un d’autre qu’elle y croit encore. Et Matis était très différent d’Autone, certes, mais comment aurait elle pu aimer une personne semblable alors qu’elle ne s’aimait pas elle-même. Matis brillait par son attitude déterminée, il avait autrefois été positif, contrairement au Rossignol. Elle était cynique, sarcastique, fatiguée. Elle avait besoin de quelqu’un comme lui pour la faire sourire, pour lui faire oublier les malheurs et les stupidités. Non, elle ne le trouvait pas toujours des plus futés mais ce n’était pas ce qui l’intéressait.
-J’ai spécifié que je parlais de morne flamme. Tout autre chose que la force est inutile ici.
La jeune femme prit Matis dans ses bras après que Merithyn lui ait injecté l’antidote, elle passa une main sur son front plein de sueur et y déposa un baiser. Elle pencha la tête pour écouter ses faibles paroles, secouant la tête. Non, C’était faux, il avait tort. Elle méritait bien moins que ce qu’il avait pu lui offrir.
-Tu es le meilleur qui m’est arrivé, chuchota elle après s’être rapproché de son oreille.
Elle fut déçue en songeant qu’il allait être affaibli, que tout deux allaient être désavantagé dans les jours qui viendraient. Ils n’avaient pas de matériel pour l’aider à se remettre des coups qu’il avait reçu… Bien malgré elle, la jeune femme se détacha de l’ancien capitaine pour se retourner vers le vampire. Elle ne savait pas s’il était logique de le remercier, considérant qu’il avait causé le problème, mais c’était la moindre des choses.
-Merci pour l’antidote.
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE Ven 5 Juin 2015 - 20:54 | |
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Le coin droit de sa bouche s’ourla un bref instant. « Oui, Autone, tu l’as spécifié » et c’était en connaissance de cette spécification qu’il s’était exprimé. La force n’était pas la seule donnée. Elle ne l’était jamais. On faisait beaucoup avec la force, mais pas tout. La force ne régissait pas le monde. Si ça avait été le cas, Vraorg aurait déjà pu ceindre Armanda toute entière sur son front. Hors ce n’était pas le cas. Preuve en était, il était bien possible qu’il leur fasse plus de mal avec cet antidote qu’avec un passage à tabac… La moitié sinon tous les prisonniers étaient capables de prendre son geste comme du favoritisme et d’en concevoir une hargne plus grande encore à l’égard des deux amants.
Attendant que l’humain se remette, droit et immobile comme une statue, il ne réagit absolument pas au réveil de l’humain. En revanche, il consentit à cligner des yeux lorsqu’on lui offrit un remerciement. Etrange sensation que cela. Un remerciement d’une telle personne. Elle aurait pu faire beaucoup, mais elle avait choisi une option surprenante. Peut-être était-ce pour cela, peut-être était-ce simplement pour ce fragment de conversation partagée, il n’aurait pu le dire exactement, mais il inclina la tête en un geste d’acceptation à son égard. Lorsqu’il se redressa il donna quelques ordres à Theryn et glissa une main sous le pan de son uniforme.
Tirant une gourde d’eau qu’il avait tenue dissimulée, il la tendit à la jeune femme. Elle l’utiliserait certainement pour son mâle, mais ce n’était alors plus son affaire. Le présent, il le lui dédiait à elle, et à personne d’autre. « Vous serez isolés le temps qu’il se remette » expliqua-t-il simplement. Personne ne viendrait les menacer pendant ce temps. Lui-même sortit. Il n’avait aucune raison de rester davantage ici. Finalement, ce qu’il avait cherché dans le mâle, il l’avait trouvé dans la femelle… mais ça ne lui déplaisait pas forcément. C’était… une belle leçon.
HRP : Et voilà qui clot ce beau rp ^^ Je vous remercie à tous deux ce fut un plaisir et j'espère que vous me pardonnerez ce mot de la fin en retard, mon mémoire ne m'a guère lâché !
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| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Par delà la barrière - PV Matis & Autone TERMINE | |
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