Anynduil était arrivé à Aldaria la veille au matin. Il avait décidé de repartir le lendemain après-midi. Ce soir était donc le dernier qu’il passait dans cette ville.
Il avait croisé une autre Rôdeuse, ce qui, compte tenu du fait que les Rôdeurs étaient quinze en tout, lui et Iseriand compris (lequel ne quittait jamais le QG de l’armée à cause de ses responsabilités), et de la taille du continent, était extrêmement rare. Bien sûr, il n’avait pas pu lui sauter au cou pour lui dire bonjour. Parce que les Rôdeurs n’existaient pas officiellement, les membres devaient faire semblant de ne pas se connaître et ne pas s’adresser la parole, sauf cas de force majeure. Oh bien sûr, ils avaient trouvé des contournements à la règle, et avaient élaboré leur propre langage des signes, lesquels étaient imperceptibles pour quelqu’un qui ne connaissait pas leurs « coutumes », et encore fallait-il savoir les lire.
Le regard était obligatoire, et lorsqu’il était accompagné d’un doigt qui parcourait les lèvres signifiaient bonjour. Une mèche de cheveux que l’on repoussait signifiait que tout allait bien, et ainsi de suite. C’était un véritable code gestuel que les Rôdeurs avaient élaboré pour contourner cette interdiction de se parler. Et c’était ces signes-là que Vithiel et lui avaient échangés.

Le soir était tombé, et l’elfe se promenait à la recherche d’une autre taverne où manger et passer la nuit, à moins qu’il ne redorme dans le même arbre qu’il avait trouvé pour sa première nuit.
Il passa devant une porte d’où s’échappait une forte musique. Il s’arrêta et regarda l’enseigne : « A la chope de marbre ». Anynduil poussa la porte et entra.

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Musique d’ambiance : The Chieftains - The Donegal Set

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Un long comptoir était disposé parallèlement au mur de droite, par rapport à la porte d’entrée. Contre le mur du fond, était disposé une estrade, sur laquelle des musiciens jouaient un air très entraînant. Il y avait dans l’air une odeur de mouton et de haricots, ainsi que de bière. Une bière qui avait l’air très bonne, jugea-t-il, bien que n’étant pas un spécialiste.
La taverne était très bien éclairée, et malgré son air très convivial, les gens qui y étaient n’étaient ni pauvres ni riches. Le sol devait être propre, du moins le matin, car il y avait bien sûr de la bière ou d’autres breuvages renversés sur le sol.
Les gens riaient, et beaucoup s’étaient mis à danser une étrange danse. L’intérieur du coude droit du danseur était contre le coude droit du partenaire, leur main gauche étant posée sur leur hanche gauche, et ils tournaient en rond en sautillant. A intervalles réguliers, ils se lâchaient, poussaient un cri en frappant dans les mains, se prenaient cette fois-ci par le coude gauche, et tournaient dans l’autre sens.

Anynduil s’approcha du comptoir, et attendit patiemment. Soudain, une plantureuse brune s’approcha, et lui demanda ce qu’elle lui servait. Il commanda un menu et une chope. Elle acquiesça de la tête, et s’en alla vers le trou dans le mur qui devait certainement séparer de la cuisine. Pendant ce temps, l’étranger se retourna et regarda la salle. Elle était bondée, beaucoup plus qu’elle ne lui avait paru en entrant. Il se gratta la tête en se demandant où allait-il bien pouvoir s’asseoir.

La serveuse revint, portant une assiette lourdement chargée (du mouton aux haricots, commpe promis par l’odeur) et une chope, qu’elle déposa devant lui. Anynduil régla l’addition, prit son plat et s’en alla chercher une place. La seule table ayant encore de la place était occupée par un jeune homme, aux cheveux gris-blancs, mais c’était soit ça, soit manger debout. Il s’approcha de l’inconnu.


« Excusez-moi, il n’y a plus aucune place de libre ailleurs. Puis-je me mettre à votre table s’il vous plait ? »


L’homme leva les yeux, qu’il avait de différentes couleurs, remarqua-t-il, et acquiesça. Anynduil le remercia et s’installa. Il but un peu, et ne put s’empêcher d’admirer le délicieux goût de la bière. Il comprenait à présent pourquoi il y avait tant de monde.
Il commença à manger, et le plat était extrêmement bon également. Cela lui changeait de la viande séchée et des fruits qu’il consommait en voyage.


« Je me nomme Anynduil, je suis historien, et je me rendais à Gloria la Magnifique. Puis-je savoir votre nom ? »


L’historien qui se rendait à Gloria était un mensonge plausible, car en cette époque, beaucoup de personnes étudiaient l’histoire d’Armanda, et même si les elfes étaient plus rares, ils n’étaient pas pour autant inexistants dans ce domaine.



[HRP : Comme ordre de passage, je propose Anynduil ==> Wollf ==> Remkort. Je pense que vu que j'ai posté le premier, c'est le plus logique.]
[HRP 2 : Titre de sujet pourrave, je sais, mais j'ai très rarement d'inspiration pour ça XD]

Wollf était attablé à une des rares tables relativement libre de l’auberge dont la réputation n’était plus à faire, la nourriture était délicieuse tout comme la bière quand à l’ambiance elle se trouvait être sympathique. Il était arrivé en ville à peine une heure auparavant et le jeune homme avait décidé de prendre un peu de repos avant de se rendre aux célèbres arcanes d’Aldaria.
Alors qu’il dégustait le mouton aux haricots un elfe entra, il se dirigea vers le comptoir et après avoir commandé il chercha une table ou s’asseoir et la seule qui était libre se trouvait être...celle ou le mercenaire mangeait :

« Excusez-moi, il n’y a plus aucune place de libre ailleurs. Puis-je me mettre à votre table s’il vous plait ? »

Wollf acquiesça, l’Elfe comme tous ses semblables était d’apparence fine, ses yeux avait un curieux mélange bleu-vert, sa longue chevelure brune laissait apparaître ses oreille pointu à l’instar des représentant de son peuple. Il était vêtu d’une tenue assez sombre et l’elfe était armé de deux épées et d’un arc d'une très belle facture souvent présent chez les représentants du beau peuple :

« Je me nomme Anynduil, je suis historien, et je me rendais à Gloria la Magnifique. Puis-je savoir votre nom ? »

Un historien si bien armé…bizarre, le jeune homme termina sa bouché et répondit :

-Je me nomme Wollf Darkside, et à moins que je me trompe Gloria est plus proche du royaume elfique qu’Aldaria non ? Et de plus si vous me permettez ma…présomption vous êtes bien armé pour un historien, en faîte en vous voyant je dirais plus que vous ressemblez à un mercenaire ou une sorte de membre d’un corps d’armée d’élite.

Le mercenaire espéra ne pas s’être montré trop dérangeant envers l’elfe car si l’envie lui prenait le dénommé Anynduil pourrait le réduire en miette avant même qu’il est le temps de dégainé son arme, la méfiance est donc de mise.

Remkort en avais assez, il n'avait toujours pas mis la main sur cette satané pyramide, et en plus le seigneur d'Aldaria lui faisait faire tout ses caprices. Il avait d'abord entrainé ses incapables de gardes, qui en avaient bien besoin, puis il avait pris le commandement de celle-ci. Ensuite, voyant a quel point il était efficace, on demanda d'accomplir de multiples autres taches. En ce moment il devait trouver un elfe, qui avait été signalée en ville, et il devait le ramener à son employeur pour qu'il puisse être interrogé. En effet, ce peureux de seigneur craignait que l'elfe venait pour l'assassiné, au vu des derniers événements. Pour compliquer le tout, il devait amener l'elfe en évitant, si possible, d'avoir recours à la violence, pour ne pas risquer un nouvel incident diplomatique.

Alastar c'était donc balader toute la journée dans toute la cité, accompagné de quelques gardes, à la recherche de ce mystérieux individu aux oreilles pointues. Jusqu'ici, ses recherche avait était infructueuse, et il était sur le point d'abandonné. Remkort décida donc de fouiller la dernière auberge de la ville : A la chope de marbre et si l'elfe n'y était pas il rentrerait au palais. Quant le mage et les gardes rentrèrent dans l'établissement, tous les visages se tournèrent vers eux. Tout les habitants de la superbe savait que Rem le sombre, le fameux mercenaire, avait pris le commandent de la Garde et tous voulaient voir a quoi il ressemblait. Lui ne daignait meme pas a regarder ces bouseux, et allât directement voir le patron de l'auberge, pour lui demander si un individu de la race elfique n'était pas venu dans on établissement. Quant celui lui répondis affirmativement, Le magicien ne pus retenir un sourire dément, tellement c'était inattendu. L'aubergiste lui indiquait la table et le nouveau chef des gardes, et ses sbires, trouvèrent l'homme qu'ils cherchaient en train de discuter avec un humain.

-Elfe ! Au nom du seigneur de cette ville, je vous demande de nous suivre, mon employeur aimerait s'entretenir avec vous...

Remkort espérait que l'elfidé coopère sans résister. Les elfes étaient réputés pour des combattants hors paires, ainsi que de puissants mages, et il n'avait pas du tout envie de voir si ces rumeurs étaient fondées. Rem attendis, non sans anxiété, que l'homme aux oreilles pointues coopèrent avec lui et si il ne le faisait pas, il devrait se résoudre à utiliser des moyens plus brutaux, meme si il n'en avait pas envie...

Après que l’elfe se soit présenté, son compagnon de table termina sa bouchée et se présenta à son tour. Il se nommait Wollf Darkside. Et d’après ce qu’il avait déclaré, rien ne lui échappait. Il lui demanda ce qu’il était venu faire à Aldaria, alors que le trajet Royaume Elfique-Gloria était beaucoup plus court si l’on ne faisait pas de détours pour passer par la cité de marbre. De plus, Wollf lui disait qu’il ressemblait plus à un mercenaire ou à un soldat d’un corps spécial. Sans le savoir, son interlocuteur venait de marquer un point. Un point très important. L’elfe allait devoir jouer finement pour qu’il réussisse à lever les « soupçons » qui pesaient sur lui. Et ce n’était pas sûr qu’il y arrive.
Anynduil éclata de rire.


« Je crains que vous ne surestimiez mes capacités de combat. Je sais me défendre, mais pas assez pour intégrer une élite. Mais je vous accorde que d’aller à Gloria directement m’aurait épargné bien des jours de voyage. Seulement, je voulais revoir cette cité aux murs blancs et magnifiques. Je ne l’ai vu qu’une fois, il y a bien des années. Et la nostalgie a été tellement forte lorsque j’ai préparé ce voyage, que j’ai décidé d’y revenir. »


L’elfe continuait de sourire en buvant un peu de sa chope qui, malheureusement, ne se remplissait pas sur commande. Dommage, car la bière était délicieuse. Si un mage pouvait avoir l’idée d’inventer une telle chope, nul doute qu’il ferait de très importants bénéfices.
Il mangea ensuite un peu de ce délicieux plat. Le mouton était parfaitement cuit, et les haricots n’étaient pas écœurants, comme il y en avait dans certaines tavernes de bas étage.
Les musiciens, sur l’estrade, avaient fini leur premier morceau et en entamait un, dans le même registre. Ceux qui dansaient s’étaient assis autour d’une chope, mais avaient rapidement été remplacé par d’autres. Il décida de retenir le nom de la taverne, au cas où il reviendrait à Aldaria lors d’une de ses expéditions.

Merry et Pippin : Chanson Merry et Pippin




Les deux chanteurs qui s’étaient courageusement mis à danser sur une table en chantant, chacun tenant une chope de bière dans la main. Au moment où ils allaient en entamer une deuxième, le silence se fit dans la salle, et les têtes se tournèrent vers l’entrée. Sept hommes, tous des gardes, venaient de rentrer dans la taverne. Celui qui semblait commander alla voir le tavernier, et ce dernier répondit quelque chose, qui eut l’air de plaire au chef. Le tavernier montra une table du bras, et Anynduil eut l’impression que c’était celle de Wollf et lui qui était pointée.
Les gardes se frayèrent un chemin vers leur table, ce qui confirma son impression, et l’homme qui portait les galons de Commandant de la Garde, un homme assez grand aux cheveux très foncés, ainsi que l’air hautain, s’adressa à lui, sur un ton qui ne lui plut pas trop. Ou peut-être était-ce le « Elfe » du début qui déplut à…L’elfe. Apparement, le seigneur de la cité voulait le voir, lui, pour lui poser des questions sur sa présence ici. Ce n’était pas dit aussi clairement, mais c’était sans doute ce qui était sous-entendu.
Anynduil jeta un rapide coup d’œil sur les soldats. Il pouvait sans mal en abattre deux ou trois en profitant de l’effet de surprise, mais le Commandant risquait de poser plus de problèmes. Il émanait de lui une…Certaine aura de puissance.
Le bémol, c’était qu’un Rôdeur était justement censé ne pas faire d’histoires sur le territoire humain. En effet, comme ces derniers les considéreraient comme des « espions » (terme que les Rôdeurs n’aimaient pas, car ils étaient très différents des simples espions elfiques), cela créerait d’importants problèmes diplomatiques, surtout si ils avaient attaqué des Gardes de Cité, ou Impériaux. Anynduil n’osait même pas imaginer la réaction de l’Impératrice Galadrielle à son encontre, si cela devait arriver, et ce même s’il ne l’avait jamais rencontré auparavant. Le mieux consistait de ne pas créer de problèmes, sans toutefois laisser l’impression à l’homme qu’il pouvait le prendre d’aussi haut.


« Homme, comme vous le voyez, je suis actuellement attablé devant un délicieux mouton aux haricots, et une excellente chope de bière. Je vous propose donc de prendre un rafraîchissement, de me laisser terminer ce repas et cette conversation, et alors je vous suivrai chez votre… Employeur. »


Et sans plus prêter attention à l’inconnu, Anynduil reporta son attention sur son repas et sur Wollf.


« Vous êtes originaire de cette ville, Wollf ? »

L’elfe éclata de rire :

« Je crains que vous ne surestimiez mes capacités de combat. Je sais me défendre, mais pas assez pour intégrer une élite. Mais je vous accorde que d’aller à Gloria directement m’aurait épargné bien des jours de voyage. Seulement, je voulais revoir cette cité aux murs blancs et magnifiques. Je ne l’ai vu qu’une fois, il y a bien des années. Et la nostalgie a été tellement forte lorsque j’ai préparé ce voyage, que j’ai décidé d’y revenir. »

L’elfe continua de sourire en se restaurant et comme rien ne prouvant qu’il disait la vérité ou qu’il mentait le mercenaire hocha la tête décidant de lui laisser le bénéfice du doute du moins pour un temps. Reprenant son mouton décidément délicieux il écouta distraitement les musiciens entamant une autre chanson assez festive tout en dansant, alors qu’ils allaient repartir sur une autre chanson la porte s’ouvrit et des gardes pénétrèrent dans l’établissement, ils avancèrent vers le comptoir demander des renseignements au patron qui montra quelque chose dans leurs directions…Et un homme au longs cheveux noirs jais portant l’insigne de commandant approcha d’eux suivit par le détachement de soldats. Il était plus du genre à se faire courir après par les gardes qu’à les commander, le plus frappant était une espèce de poing au milieu du front, voilà encore quelqu’un à qui il ne fallait pas tourner le dos. Lentement Wollf descendit sa main vers la garde de son épée avec autant de gardes à ses cotés il était légèrement tendu…non totalement. Il regarda dans les yeux chacun des militaires qui parurent surpris par son iris anormal et après avoir regardé leur chef un petit moment il reporta son attention sur la chope posé devant lui faisant mine ignorer les gardes.
Le commandant s’adressa à l’elfe de manière assez peu diplomatique, son nouveau compagnon parut s’offusquer mais contrairement à ce qu’il pensait il ne réagit pas de la manière qu’il pensait :

« Homme, comme vous le voyez, je suis actuellement attablé devant un délicieux mouton aux haricots, et une excellente chope de bière. Je vous propose donc de prendre un rafraîchissement, de me laisser terminer ce repas et cette conversation, et alors je vous suivrai chez votre… Employeur. »

Le jeune homme ne put s’empêcher d’esquisser un sourire face à la réplique de l’elfe qui reporta son attention sur lui :


« Vous êtes originaire de cette ville, Wollf ? »

-Non, j’ai vu le jour près de Gloria…Et vous maître Anynduil vous avez du voir de magnifiques endroits lesquels vous ont le plus marqués ? Vous savez j’ai toujours voulu visiter votre royaume mais comme les humains n’y sont pas souvent admis eh bien je n’ai pas pu.

Il était vrai qu’il avait déjà essayé d’y aller poussés par la curiosité mais après trois semaines à tourner en rond il avait bien du se rendre à l’évidence, il aurait beau continué des mois durant il n’y arriverait pas, il était donc rentré sur le territoire humain ayant en tête quand même le souvenir de ces forêts non souillé par la civilisation.

Remkort sentait l'énervement monté en lui. Les elfes étaient comme ils les avaient imaginés : hautain, prétentieux, et tellement sur de valoir mieux que les humains. Il suffisait de voir le temps qu'il prenait pour répondre au mage, comme on répond en retard à un mioche agaçant, et la façon à laquelle il s'adressait a lui. Le jeune homme, du moins a ce qu'il semblait, munis d'oreilles pointus lui priât d'attendre qu'il finisse son repas, ainsi que sa conversation, et qu'ensuite seulement il daignerait suivre le chef des gardes. Rem vis rouge, pour qui se prenait cet elfe ? Estimait’ il qu'il pouvait faire patienter impunément le seigneur de la ville dans laquelle il siégeait ? Pour combler le tout, l'elfe se remit à parler à l'autre humain, comme si il n'était pas intervenu dans leur discussion. Le mercenaire fis un signe de tète, et les gardes dégainèrent tous leurs épées, avant de menacer l'habitant des forets. Le sombre sortit son propre sceptre et le pointa sur le visage de sa cible.

- Ecoute-moi bien, oreilles pointus, ici c'est moi qui dicte les règles. Si je te dis de me suivre, tu lève ton postérieur de ta chaise et tu me suis sans discuté, pigé ? Je ne sais pas comment on fait dans ta foret, mais ici on obéit aux autorités, et on ne se permet surtout pas de les ignorer...

Remkort avait prononcé ses paroles avec calme, meme si on pouvait sentir sa colère dans ses mots, pour ne pas faire de scandales dans l'auberge. Malgré tout, quelques client tournèrent la tète vers eux pour voir ce qui se passait, mais aucun n'osait intervenir. Tandis que Rem attendais la réaction de l'arrogant, l'humain avec lequel celui-ci discutait descendait sa min sur la garde son épée, le mercenaire tourna la tète vers lui pour l'avertir de ce qui se passerait si il protégeait son ami elfidé.

-Je vous déconseille de faire ca l'ami, nous avons l'avantage du nombre, et je suis un puissant magicien. Si vous le defender je n'aurais pas d'autre choix que de vous arrêtez, a moins que vous désirer nous aidé à maitriser cette vermine elfique bien sur...

Manifestement le commandant n’aima pas la réplique du compagnon de Wollf et sa réponse se fit assez provocante, voyant que le mercenaire se préparait au combat l’homme l’avertie :

-Je vous déconseille de faire ca l'ami, nous avons l'avantage du nombre, et je suis un puissant magicien. Si vous le défender je n'aurais pas d'autre choix que de vous arrêtez, a moins que vous désirer nous aidé à maitriser cette vermine elfique bien sur...

Voilà ce qu’il ne fallait absolument pas dire et avant d’avoir plus répliqué le compagnon elfique de Wollf tira ses deux épées et répliqua :

« Vermine elfique ? Mais regardez-vous, vous n’êtes même pas fichu de venir arrêter la vermine elfique sans vos chiens de garde. D’ailleurs, dîtes-leur de ranger leurs épées, ils risqueraient de se faire mal avec. »


Le mercenaire esquissa un sourire et les paroles que prononça son compagnon à son attention le fit vraiment sourire :

« Wollf, je ne te connais pas, et je ne t’oblige pas à te battre avec moi. Mais je te remercie, mon ami. Désolé de t’avoir embarqué là-dedans. »

Le jeune homme vida sa chope, la jeta à la tête du garde qui eu la mauvaise-bonne idée de le menacer et se levant tout en dégainant sa lame il répondit :

-Mon cher il ne m’est encore jamais arrivé d’abandonné un ami.

Et alors que son compagnon se jetait sur un garde prouvant qu’il avait bien deviné au sujet de son occupation, lui se tourna vers l’homme qui avait reçu sa chope, lui coupa son bras armé et pour faire bonne mesure il lui enfonça Shur’wyrd dans la gorge sectionnant la carotide et la trachée, il la retira dans un geyser de sang laissant sa victime s'écroulé dans une marre naissante de son propre sang avec un gargouillis étrangler. Se remettant en garde il entendit Anynduil parler au commandant :

« Voilà comment on fait, dans nos forêts, quand on nous cherche. Et le prochain, c’est toi. »

Wollf lui regarda leur adversaire et jugea que serait lui le plus coriace car à voir la tête des gardes derrière c’était la première fois qu’ils voyaient des camarades tuer au combat.

Apparemment, la vermine elfique bouillait intérieurement suite aux remarques qu'il avait prononcées, Remkort était plutôt satisfait. Lui même était en colère, et avait plus qu'envie d'en découdre avec cet elfe. Il est vrai que le mage avait d'abord crains un affrontement, mais l'autre l'avait provoqué, et il était curseur de mesurer ses talent a ceux d'un oreilles pointus. Rem le vis approché sa main de l'arc qu'il tenait dans son dos mais, a la grande surprise du mage, il se ravisa. Alastar avait pourtant entendu dire que ces créatures du bois étais tous des maitres archers, alors pourquoi n’usais t’il pas de son arme fétiche ? Pendant que le sombre réfléchis a la question, son futur adversaire se leva, et dégaina deux épées courtes avant de prendre al parole pour, encore une fois, insulté le magicien qui commençait à en avoir plus qu'assez.

- C'est plutôt vous qui devrait lâcher vos armes, étranger. Nous représente le seigneur d'Aldaria et, par extension, l'Empire. Etant une vermine elfique, qui n'est surement pas habitué a nos coutumes civilisé, je vous laisse une dernière chance de vous rendre ou se seras l'incident diplomatique !

Remkort avait dis cela, non seulement pour sauver les apparences, mais aussi pour provoquer son adversaire qui réagis presque immédiatement. L'elfe, et son amis humain, avaient tous deux attaqué les gardes et l'être des bois en avait meme tué un. Les soldait, qui n'allaient pas accepter qu'on tue l'un des leurs, réagir immédiatement en attaquant les deux renégats. Rem répondis ensuite a l'oreille pointu tout en préparant les terribles sorts qu’il allait lancer sur eux.

-C'est donc la guerre...

Remkort lança d'abord un anneau feu sur l'elfe, qui l'empêcherais de bougé, mais le porterais aussi des gardes. Apres tout, sa mission était de ramener l'elfe en vie, afin qu'il puisse être interrogé sur ses intentions. Rem s'occupa ensuite de l'humain nommé Wolf, en lui lançant un sort de choc, alors qu'il était en train de se battre avec un des gardes. Un peu essoufflé par le fait d'avoir lancé deux sort en aussi peu de temps, il s'adressa à sa cible principale.

-Elfe ! Je viens de vous prouver ma supériorité, faites vous prisonniers en lâchant vous armes, et j'annulerais l’anneau de feux avant qu'il ne vous brule...

Wollf, avant de vider sa chope, lui déclara qu’il n’avait encore jamais abandonné un ami. L’elfe sourit malgré lui, et attaqua en même temps que son allié. Anynduil avait tué un des gardes, et Wollf également, avec une efficacité redoutable. Il n’avait que peu écouté les menaces d’incident diplomatique que lui proférait Remkort, trop occupé à évaluer la distance qui le séparait de sa victime. Toutefois, il ne rata pas le : « C’est donc la guerre. »

Leur adversaire principal était un puissant magicien, et Anyn vit trop tardivement arriver l’anneau de feu sur lui, tandis que juste après, il envoyait un sort que l’elfe n’identifia pas immédiatement sur son allié. Piégé au milieu de son anneau, Any pouvait ressentir la chaleur intense qui y régnait. Dieu, soit il abandonnait, soit il brûlait. Bien évidemment, il opta pour une solution intermédiaire : tenter de briser ce sort, même s’il avait un niveau magique plus faible que son adversaire. Peut-être aurait-il un peu de chance, qui sait. Pendant qu’il promettait d’annuler l’anneau de feu s’ils lâchaient leurs armes, l’Ombre Elfique réfléchit à son répertoire de magie, d’abord elfique, car c’était cette magie qu’il maîtrisait le mieux, mais il trouva la solution dans son répertoire humain, et même s’il était plus faible dans cette magie-là, tenter quelque chose était mieux que d’abandonner. De plus, il voulait éviter de tuer plus que nécessaire. Les hommes qu’ils avaient abattus avaient sans doute une famille, des enfants à nourrir. De plus, le Rôdeur n’était pas venu là pour créer des vagues. Ah, si seulement il supportait les insultes.

L’elfe rengaina ses armes. Il avait trouve le bon sort, un sort de Délivrance, et le plus pratique, c’est qu’il se passait de gestes. Peut-être ne marcherait-il pas, à cause de la différence de niveau, mais qui ne tente rien n’a rien.


« Oui, ce combat est inutile, Commandant. Vous êtes en effet plus puissant. Malheureusement, il m’est impossible de lâcher mes armes. J’y suis bien trop attaché. Et tant que j’y pense, je n’aime pas me rendre. Alors, si vous n’y voyez pas d’inconvénients… »


Il concentra la force de son esprit, et la relâcha d’un coup. Le sort d’immobilisation sembla s’arrêter, puis vola en éclats incandescents. Toutefois, il avait dû concentrer un peu trop d’énergie, car cela l’avait fatigué. Mais il devait enchaîner rapidement, pour qu’ils aient une chance de s’en sortir. Il leva la de sa main vers son adversaire, en rentrant le pouce. Il y concentra de l’énergie, et un éclair de lumière blanche jaillit. Profitant de l’effet d’aveuglement que ce sort devait prodiguer, il prit son camarade par le bras, et l’entraîna vers la sortie.


« Allez Wolff, on aura plus de chance de le battre dehors, en évitant les dégâts collatéraux. »


Car c’était en effet cette crainte de rater son tir qui l’avait fait prendre ses épées plutôt que son arc. Il voulait éviter de blesser, voire de tuer, un pauvre innocent. Les deux hommes, devenus des fugitifs, sortirent par la porte, et dévalèrent la rue en direction des portes.


[HRP : Je vous ai envoyé un MP pour que l'on discute des deux sorts que j'ai lancé.]

Le combat avait bien débuté les gardes se comportant comme des débutants le mercenaire pensait s’en sortir en bon compte, jusqu’au moment ou le foutu magicien qui commandait le détachement fit parler ses pouvoirs magique. Du coin de l’œil il vit son compagnon elfique se faire capturer dans un anneau de feu, mais il n’eu pas le temps de trop s’appesantir dessus, un gare voulant en découdre avec lui il se tourna pour affronter la menace mais avant d’avoir pu porter un coup il se sentit quelque chose d’immatérielle le percuté l’envoyé percuté le mur de la taverne il foudroya du regard le satané magicien sentant la colère monté en lui et apercevant son arme quelques pas de là, il se remit prestement sur pied, ramassa son épée et commença à s’avancer pour éliminer la menace du commandant quand il entendit à peine son ami parler :

« Oui, ce combat est inutile, Commandant. Vous êtes en effet plus puissant. Malheureusement, il m’est impossible de lâcher mes armes. J’y suis bien trop attaché. Et tant que j’y pense, je n’aime pas me rendre. Alors, si vous n’y voyez pas d’inconvénients… »

Alors qu’il avançait ressentant pour la première fois l’impérieuse envie de…faire énormément souffrir une personne il ne vit pas son compagnon sylvestre se délivré du sort et ne s’aperçut qu’il se passait quelque chose seulement lorsque un éclair de lumière envahi la pièce aveuglant momentanément les belligérants, après il sentit son compagnon le prendre par le bras et entrainer vers la porte :

« Allez Wolff, on aura plus de chance de le battre dehors, en évitant les dégâts collatéraux. »


Ses paroles traversèrent la tempête d’émotions qui avait investi le jeune homme et au prix d’un effort il réussi à reprendre le contrôle de lui même jugeant en effet de faire attention aux dégâts supplémentaires qu’ils risquaient de causer surtout après ses… récents déboire de conscience. Alors que les deux fuyards dévalaient la rue Wollf agissant d’instinct rengaina sa lame et s’empara d’une fourche qui trainait ayant l’intention de s’en servir comme d’une lance au cas où les gardes les rattrapent.

Les deux fugitifs courrait à en perdre haleine dévalant la rue, les badaud s’écartant en grande hâte ne voulant rien avoir à faire avec des fuyards derrière la garnison collait sur leurs basques. Son compagnon évita un jeune garçon ce qui lui valu de recevoir un javelot de glace, aussitôt Wollf s’arrêta et voulu s’approcher mais un corps étranger percutant, déchirant et finissant sa course dans l’os de son épaule l’en empêcha.
Une fois le choc passé la douleur arriva au triple galop lui signalant inutilement que son épaule se trouvait dans un très mauvais état, bloquant les assauts de la douleur le mercenaire brandit la fourche au nez des gardes qui arrivait. Il savait que sa futile résistance allait être inutile mais il agissait quand même. Alors qu’il réfléchissait aux solutions possibles pour se sortir de se guêpier un garde qu’il n’avait vu arma son bras et abatis le gourdin qu’il tenait sur la tête du fugitif, il en fut totalement surpris et alors que ses jambes se dérobait sous lui il se rendit compte qu’ils avaient mobilisé une bonne moitié d’un bataillon.

Il avait dix ans attiré par un bruit curieux il descendait lentement les escaliers de la demeure familiale dans le noir, discrètement il se rapprocha de la salle commune d’où provenait le bruit et la lumière tremblotante du foyer de la cheminer, continuant à s’approcher il vit les ombres sur le mur en face de lui elles brandissaient des armes de toute sorte et se battait férocement soudain un hurlement de femme déchira le silence, alors qu’il était pétrifié face au spectacle indirect qu’il voyait. Soudain une main se posa sur son épaule ! Sursautant il allait criez lorsqu’une seconde main se posa sur sa bouche, se débattant comme il pouvait il se faisait inexorablement tiré vers son destin…
La puanteur habituelle des geôles le pris à la gorge, ouvrant les yeux il ne vit rien seulement une l’obscurité encore et toujours, lentement les souvenirs des derniers évènements lui revinrent en mémoire sa rencontre avec Anynduil, l’arrivé du commandant et de ses gardes, l’altercation, le combat, la fuite et l’inconscience. Se levant lentement pour ménager la douleur de son épaule et celle de son crâne, il trouva son fourreau vide bien évidemment et tâtant son épaule il découvrit quelle avait été bandé, alors que ses yeux s’habituait à l’obscurité il « explora » son trou là ou il était allongé se trouvait une paillasse rudimentaire à coté il y’avait un pot de chambre qui à défaut d’être propre était vide et enfin il vit un pichet d’eau et un quignon de pain disposé à droite de la paillasse et en face se trouvait la porte de la cellule, agissant d’instinct et parce qu’il détestait les endroits clos et exigus il rechercha une quelconque ouverture pour fuir son enfer. Dans le silence ambiant le bruit de pas des geôliers se fit entendre longtemps à l’avance lorsqu’enfin ils arrivèrent, ils ouvrirent une porte qui aux bruits se trouvait à gauche de la sienne, probablement celle de son ami elfique. Comment allait-il pouvoir s’en tirer ce coup-ci, il c’était rendu coupable d’entrave la garde de meurtre d’un garde et de fuite enfin tentative, de quoi méritée au moins cinq ou six fois le gibet…à moins de pouvoir prouvé que le commandant ait provoqué délibérément un incident diplomatique.

Remkort avait réussi, ses ennemis gisait a terre, avec chacun un joli javelot de glace dans le corps. Quant le mage, accompagné des autres gardes, il vit que l'humain était touché a l'épaules, ses jours n étaient donc pas en danger, par contre l'elfe était touché au poumon, il faudrait donc demander au guérisseur de le soigner. Si la créature des bois venait à périr ca provoquerais un incident diplomatique qui ne serais pas souhaitable pour aucune des deux races. Rem donna l'ordre a ses hommes de les embarqué, et ils se mirent en route vers les donjons. Le mercenaire était tout joyeux et avais un sourire aux lèvres, ce travail allait lui surement rapporter une jolie, et il se rapprocherait encore plus de son objectif : la pyramide. Grace à cet artefact, il pourrait surement avoir accès à un pouvoir encore plus grand, et découvrir de nouvelles pistes de sorts ou d'objets magiques oubliés.

Une fois arrivé à destination, Remkort envoya les deux renégats dans des cellules différentes, et appela le guérisseur pour qu'il s'occupe d'eux. Le mage n'en avais désormais plus rien à faire de ses deux la, maintenait que sa mission était accomplis ils pouvaient être exécuté ou relâcher, ce n'était plus son problème. Il savait que si ces deux la survivait ils lui voueraient une haine profonde, mais cela n'inquiétait pas Alastar, au contraire : il espérait qu'ils reviendraient le voir un jour. Après tout, Rem s'était bien amusé avec eux, et il était prés à remettre ca quant il voulait. Le sombre se rendit ensuite dans le bureau du seigneur, afin de recevoir sa prime.

Remkort ne fut pas très satisfait de cet entretiens, bien que le maitre de la ville le paya généreusement, celui-ci le congédia, sous prétexte qu'il avait provoqué un peu trop d'agitation en ville, et que la Garde n'avait plus besoin de ses services. Le magiciens prit son argent et s'en alla, en claquant la porte d'une façon très impolie. Ses plans étaient ruinés, il allait devoir remettre tout ses projets concernant la pyramide. Un jour il reviendrait s'en emparer, mais pour ca il aurait besoin l'aide d'allié et d'apprentis, qui prendront un temps fou à former. Cependant tout ceci n'avait pas été complètement inutile, en fouillant dans la bibliothèque de son ancien employeur il avait trouvé plusieurs pistes intéressantes, notamment une piste concernant un gisement de fleurs de larmes. D'après l'énigme qu'il avait découvert, celui-ci se trouverait près de la mer, il allait donc devoir aller fouiller du coté des plages d'Armanda. Rem finit par sortir de la ville et, avant de se mettre en route, il jeta un dernier regard à Aldaria la superbe.

-Ce n’est qu’un au revoir...