Bienvenue !

« Venez et laissez votre Âme à l'entrée. »

Liens utiles

A noter...

La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeDim 3 Mai 2015 - 18:11

1 Janvier de l'an 5 de l'âge d'obsidienne



L’objet était si minuscule qu’il devait le manipuler entredeux toutes petites pinces de fer afin de le mettre en place là où il devait venir se nicher. Un œil aidé par une lentille de verre, penché sur son ouvrage, il hésitait. Sa main tremblait un peu, de façon presque infime, si bien que de loin, ou même d’un peu plus haut, une position debout simple, ça ne se serait pas vu. Mais lui le voyait et le sentait. Et s’il désirait réussir sa mise en place, il allait bien devoir se contenir et cesser ce tremblement. Il lui fallait avoir la main très sûre, et le moindre millimètre de trop serait un échec à coup sûr. Hors il détestait l’échec. En particulier quand la création lui tenait à cœur. Et cette création lui tenait énormément à cœur puisque cela faisait très longtemps qu’il y travaillait. Avec les budgets sans limites qu’on lui offrait il ne lui était pas difficile d’obtenir tout ce dont il avait besoin pour ses créations. C’était là sa principale satisfaction dans sa nouvelle condition. Il n’avait pas besoin de richesses, de joyaux ou de pouvoir jouir de grands espaces, ça ne l’intéressait pas et ne l’avait jamais intéressé. Quoi que le pouvoir fût extrêmement utile pour arriver à ses fins, il devait l’avouer. Mais en essence il y avait utilitaire, et il y avait plaisir. Le pouvoir était utilitaire, la création un plaisir. Il se plaisait à la création plus encore qu’auparavant. Peut-être parce que c’était l’une des seules choses qu’il possédait vraiment…

Pourtant, on ne pouvait pas dire qu’il était à plaindre. Très peu d’elfes avaient de bonnes places, et parmi ceux-là, il était l’un des plus avantagés. Vraorg l’appréciait. Comme on appréciait un passe-temps certes, mais il l’appréciait. Et à ce titre, il possédait un confort qui n’avait presque rien à envier à la dirigeante d’Althaïa elle-même. Il mangeait à sa faim (quand il mangeait évidemment, plongé comme il l’était dans son travail), il avait un grand atelier attenant à des appartements agréables, il pouvait se vêtir richement s’il le voulait (même si cela ne l’intéressait guère)… et il ne recevait aucune brimade. Ni de la part des humains, ni de la part des vampires, ni même de Vraorg lui-même. Il était laissé le plus largement à travailler sur ses inventions et ça lui allait très bien. Ainsi, il s’épanouissait librement dans son atelier comme une plante grimpante, tout simplement, Des idées, il en avait à la pelle, et les moyens de les réaliser étaient presque tous à sa portée, sa seule véritable problématique était de savoir dans quel ordre les exploiter, tout simplement. Rien qui ne le rebuta. Parfois cependant, il pensait aussi à ce qu’il avait été contraint d’abandonné. Mais il ne voulait pas trop y penser, et chassait les souvenirs. Ça n’était pas utile, de soupirer de nostalgie.

Sa principale entreprise était les armes, évidemment. Il fallait fournir des innovations à l’armée théocratique, et il était préposé à cela. Ça ne le dérangeait guère, il y avait beaucoup à faire, notamment en s’appuyant sur les avancées alayiennes. Puisqu’il n’y avait plus de villes à conquérir, il avait laissé de côté les armes lourdes de sièges pour se focaliser sur leurs équivalents mobiles. C’était une nouveauté introduite partiellement par les alayiens, mais il s’était attaché à en développer de nombreux modèles. Ces armes lourdes pouvaient être utilisées sur des groupes de soldats durant des batailles en plaines, par exemple, et s’avéraient utiles contre les masses de guerriers. Et évidemment, il s’attachait ensuite à pouvoir les rendre plus légères en termes de poids propre via des enchantements et la magie en général. Une fois que les armes étaient rendues mobiles, c’était un jeu d’enfant. Les mécanismes étaient aussi efficaces que ceux des armes de sièges classiques, mais avaient le bon côté d’être transportables et beaucoup plus maniables.

Et ce n’était qu’une petite partie de tout ce qu’il avait travaillé, la plus aboutie certes, mais pas l’entièreté de son programme. A présent, il s’attachait surtout à pouvoir trouver des solutions pour saper l’avantage du terrain des protégés à l’est. C’était ainsi qu’il était revenu à son amour de jeunesse… sa maquette de machine volante. Elle était presque prête à présent, et il comptait à terme demander, si possible après une belle réussite, un petit coup de patte de Vraorg pour la magie, certain que le voleur de cœur saurait apporter la touche final à ce magnifique avantage logistique et stratégique. Encore fallait-il, cependant, qu’il parvienne à placer son engrenage. Dessiner sur mesure, il devrait parfaitement aller à sa place, à cet endroit de l’aile. Malheureusement, il tremblait toujours. Soupirant sèchement, un peu agacé, il ferma l’œil qui n’avait pas le disque de verre devant lui et se concentra sur son pouvoir d’hypnose… pour se prendre lui-même comme cible, juste légèrement. Immédiatement sa main cessa de trembler et il s’apprêta à placer l’objet…

Quand un mouvement le déconcentra totalement. Zut. Se redressa il reposa le tout sur un mouchoir de soie blanche puis retira le disque de verre de devant son œil et le posa également. Il s’apprêtait à maudire jusqu’à la centième génération quiconque venait de le déranger, mais un réflexe de survie l’en empêcha. Il n’aurait plus manqué qu’il promette à Vraorg une mort atroce et il aurait été dans de sales draps. Mais ce n’était qu’Enetari. Ce qui apaisa légèrement sa contrariété. « Sœur » fit-il en guise de salut et il s’approcha d’elle légèrement sans cacher qu’il la décortiquait du regard. C’était qu’elle, elle n’était pas exempte de violence et s’il lui faisait confiance pour savoir se défendre, contre certain, c’était peine perdue… hélas, il n’entrait pas dans ses privilèges de la faire protéger…


@Enetari Terendul
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeMar 5 Mai 2015 - 18:01

Sautant sur ses pieds joints, Enetari se releva sans peine, laissant le lit qu’elle venait de refaire, pour quitter la pièce et avancer le long des couloirs de Gloria. La ville était impressionnante, et pour elle qui avait toujours souhaité s’y rendre, elle trouvait l’occasion tristement ironique. Qui avait dit que le destin n’avait pas d’humour ? D’ailleurs, si les Esprits veillaient sur Armanda, et maintenant Vraorg ‒encore que veiller n’était pas tout à fait le terme exact‒ qui s’occupait de ces derniers ? L’elfette imaginait très bien une créature étrange se repaissant du désordre qu’elle provoquait en bas en insufflant discrètement telle ou telle pensée dans la tête de tous ceux qu’elle dominait. Ah, que serait le monde sans toutes ces entités hors normes ? Encore qu’il fallait déjà définir les prétendues normes. Ce qui, finalement, n’était pas si évident que cela. Elle-même, rentrait-elle dans quoi que ce soit ? Un mur oui, si elle ne faisait pas plus attention à ce qui l’entourait, mais pour ce qui était des règles…

Traversant l’un des couloirs sans s’arrêter, la jeune fille glissa le long des murs, évitant habilement les courtisans qui pouvaient venir à passer. En tant que simple valette, elle avait appris à savoir ce qu’il valait mieux pour elle accepter ou non de faire. Et se faire toute petite en faisait partie. Cela ne la dérangeait pas outre mesure, en fait. Elle préférait cela que de se faire prendre dans les griffes d’un vilain petit vampire sadique. Ou humain, d’ailleurs. En fait, ni le jouet de torture ni celui sexuel ne l’attirait spécialement, comme rôle. Qu’on la traite comme une vulgaire servante, passait, mais pour le reste, c’était sans façon. Et Drac… Vraorg merci, elle n’avait pas eu à faire face à ce genre de situation jusqu’à présent. Il fallait dire aussi que sous la gouverne de la dénommée Esmelda Kohan, esclave inutile de Vraorg, la Terendul n’avait guère à se plaindre. La jeune humaine était douce et agréable, et plus à plaindre qu’autre chose. Après autant de temps passé auprès d’elle, Enetari avait appris à la connaitre et l’apprécier, sans compter que se faire bien voir d’elle lui offrait sans aucun doute des avantages. Rester au service d’une dame correcte en premier lieu, sous sa relative protection, et apprendre. Grappiller de menus secrets sur les différents courtisans, pour le compte de la princesse... mais pour le sien propre également.

Poussant la porte des appartements qu’elle partageait avec Nómin grâce aux avantages que possédait celui-ci, elle entra dans la pièce sans bruit pour déposer ses chaussures sur le sol. D’abord logée avec les autres serviteurs, elle avait fini par partager les appartements de son jumeau pour son plus grand soulagement, et en cela elle devait reconnaitre lui en être reconnaissante. Les valets avaient eux-mêmes une hiérarchie dans leurs petits coins de repos, et quand bien même n’avait-elle pas réellement eu de mal à s’imposer suffisamment pour que les autres lui fichent la paix, elle appréciait le confort et l’espace offert ici. Quant à la compagnie de son frère, elle était mille fois plus apaisante que celle des humains et elfes au service de la Cour. Ces derniers trouvaient encore un peu d’énergie pour se chamailler et former des clans entre eux, ce que n’appréciait pas spécialement la blondinette. D’ailleurs, où était donc son prétendu bienfaiteur ? La question n’avait probablement pas lieu d’être, la jeune fille avait depuis le temps remarqué les longues heures passées dans son atelier. Se dirigeant sans mal vers celui-ci, elle y pénétra sans chercher à cacher sa présence, son regard perle se posant aussitôt sur la silhouette du jeune elfe. Elle l’avait dérangé dans son travail. En était-elle désolée ? Pas vraiment. Que venait-elle lui demander ? Absolument rien. Elle aimait simplement se trouver dans cette pièce qui semblait respirer la liberté de créer. En ajoutant à cela le fait qu’elle n’avait aucune envie d’être seule à l’heure actuelle, et cela lui suffisait à justifier sa présence.

-Grand-père.

Lui lançant un regard imperturbable, Enetari regarda rapidement autour d’elle, avant de se détendre légèrement et s’avancer vers son frère pour l’embrasser sur la joue. Depuis quelques temps, elle se sentait plus tendue que ne l’aurait dû. L’atelier était un endroit calme où elle se savait généralement seule avec son jumeau lorsqu’elle venait le voir travailler.

-Je ne te propose pas mon aide, je doute pouvoir t’être utile, à moins que tu n’aies besoin d’une assistante momentanée ?

S’approchant de la maquette en cours de construction, l’elfette tendit la main vers elle, sans pour autant la toucher, admirant les lignes formées par l’objet. Tout semblait à sa place, comme si chaque petit morceau de matériau avait existé pour se trouver exactement ici. Et elle, était-elle née pour être dans ce palais, dans cet atelier ? Certainement pas en tant que valette, c’était sûre. Et elle espérait bien ne pas le rester indéfiniment. Au moins, ses frères avaient trouvé leur place, semblait-il. Finalement, tout n’avait pas changé. A la différence que si elle-même se cherchait toujours, elle n’avait plus autant de temps pour courir dans les arbres et profiter de la nature ; il fallait dire aussi que dans un château, trouver une forêt s’avérait un peu plus difficile.

-Elle est bientôt finie, non ? Cela fait quelques temps déjà que je te voie la travailler.

Elle espérait la voir en action également, curieuse du résultat. Néanmoins elle ne se faisait guère d’illusion sur cela, ce qui étonnement ne la contrariait même pas. La seule chose qui lui rongeait l’esprit depuis quelques temps était toujours la même : gagner. Monter. Gravir les échelons, aller de l’avant. Trouver sa place, et quitter celle de valette.


Dernière édition par Enetari Terendul le Ven 15 Mai 2015 - 20:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeLun 11 Mai 2015 - 23:51


Grand-père ? Il ne se souvenait pas avoir eu des enfants aux dernières nouvelles, encore moins que ceux-ci aient eux-mêmes pu avoir des enfants. Peu importait en vérité. Impavide, il l’observa s’approcher sans un mot. Il n’eut pas le moindre geste, jusqu’à ce qu’elle vienne déposer un baisé sur sa joue. Alors, il cligna légèrement des yeux, tourna la tête vers elle, pour l’observer de nouveau calmement. Il aimait bien quand elle posait ses lèvres sur lui…. En y pensant, il avait été terriblement satisfait de savoir qu’elle n’irait plus poser ses lèvres sur celle d’une sale petite humaine. Il n’avait rien dit évidemment. Pourquoi l’aurait-il dit ? Quoi ? Qu’il savait ? Ou qu’il exultait savoir sa sœur uniquement près de lui ? Ou peut-être était-ce simplement tout autre chose. Il n’avait jamais été un gentil gamin la main sur le cœur et des pensées pures au creux des yeux. Il pouvait très bien s’être simplement gorgé du fait de savoir ces deux-là séparées sans avoir autre chose en tête. Sur l’instant tout du moins.

Restait qu’Enetari était une part de son environnement, et une part qu’il appréciait d’avoir. Elle faisait partie intégrante du petit univers qu’il s’était construit et il aurait été très contrarié de ne plus l’y avoir. « J’en aurais peut-être besoin, effectivement » répondit-il sans hâte. Peut-être pouvait-elle effectivement l’aider. Elle devait avoir la main plus assurée que lui. Même après des années, il lui restait un léger tremblement dans les doigts, et aujourd’hui cela le ralentissait de façon dommageable. Il observa sa création avec ce qui se rapprocherait le plus de l’affection venant de lui. Il aimait ses créations, même les plus meurtrières. Pas comme des enfants, parce qu’il ne savait pas du tout s’il serait capable d’aimer un enfant… mais il aimait ses créations néanmoins. Il aimait aussi les voir en action. Qu’elles puissent servir. Elles devaient être utiles. Elles se devaient d’être utiles. Et pas parce que Vraorg le voulait. Là-dessus il n’avait pas besoin de lui…

« Sur l’instant, j’aurais besoin d’une main assurée, qui ne tremble pas, tu penses pouvoir être cette main là… ? » Il tourna à nouveau les yeux vers sa sœur, poursuivant paisiblement « Et j’aurais sans doute, dans le futur, besoin de quelqu’un pour manipuler la version grandeur nature de cette maquette. Un dragon vole seul dans le ciel, mais cette machine aura besoin d’un cavalier. Quelqu’un pour la guider…. » Elle serait très bien dans ce rôle si elle l’acceptait. Une fois qu’il lui aurait appris comment on pilotait une telle chose, du moins en théorie. Mais il ne doutait pas qu’elle saurait passer à la pratique et même mieux que lui. Il s’écarta de la table de travail et vint s’asseoir dans un fauteuil confortable, seul agrément réel à la pièce qu’il avait voulu entièrement utilitaire quoiqu’agréable. S’installant, il observa un peu la pièce, puis revint à sa sœur.

« Quelque chose ne va pas… » Ce n’était pas une question.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeSam 16 Mai 2015 - 14:00

Aide ? Besoin d’aide ? Ah, cela l’intéressait. Enetari adorait les rares fois où elle pouvait prêter main forte à son frère, que ce soit en lui tenant quelque chose, en lui prêtant sa force ou en n’importe quelle autre occasion. Elle avait toujours l’impression de mettre un pied dans un autre monde, un monde qui se construisait petit à petit autour d’elle avec les inventions de Nómin, dans cet atelier, un monde qu’elle observait progresser avant d’en être sortie sans même comprendre où était la frontière entre ses songes et la réalité. C’était aussi cela qui était bien, finalement. Elle adorait se perdre. Simplement pour avoir le plaisir de chercher son chemin, et de le trouver, que ce soit mentalement ou concrètement. Enfin, quand elle n’était pas censée apporter quelque chose d’urgence à un courtisan chipoteur et toujours de mauvaise humeur. En entendant la réponse, le visage de la jeune fille s’éclaira d’un sourire enthousiaste, tandis qu’elle étudiait avec attention les moindres détails de l’engin.

-Elle le fut suffisamment pour viser sans mal les yeux du premier valet venu me chercher querelle, elle le sera pour ton engin.

Sa voix était teintée d’une pointe de satisfaction et d'ironie à ce souvenir des plus intéressants. Après tout, elle savait contrôler ses gestes lorsque cela lui était nécessaire. Il valait mieux, d’ailleurs, quand on risquait de se faire battre pour avoir renversé le pichet d’un noble. Dracos soit béni que la Kohan ne soit pas de ce genre. Elle avait trop bon cœur. Cela la perdrait un jour sans doute. Il suffisait de la voir aller dans les bas-quartiers pour le comprendre. Elle finirait bien égorgée, violée, et pillée. Enfin, jusqu’à présent, il n’y avait jamais eu de soucis, et Enetari l’accompagnait même de temps en temps, pour prêter main forte mais surtout pour profiter de découvrir de nouveaux endroits, voir un autre mode de vie, quitter un peu ce palais oppressant. Elle aurait voulu le voir avant le temps du voleur de cœur. Parcourir les galeries de la bâtisse aux mains des hommes. Qu’il était dommage que Vraorg ait eu la mauvaise idée d’exister. Il était un nuisible, mais un nuisible d’une taille non négligeable. Et puisqu’il était ainsi, il fallait avec tant bien que mal.

-Et bien, tu as une cavalière toute trouvée. A moins que l’on ne dise plutôt machinière, puisque ce n’est pas un cheval. Combien de temps te prendra-t-elle encore ?

Maintenant que Nómin lui avait parlé de la laisser emmener voler sa machine, Enetari était plus qu’excitée à la perspective de cette expérience fabuleuse. Et l’idée que l’engin s’effondre en plein vol ne lui effleura qu’un bref instant l’esprit : après tout, la vie n’était rien sans quelques risques dûment consentis. De plus, le constructeur n’était pas n’importe qui, mais plutôt le plus brillant du continent. Sur ce genre de travail, elle avait une entière confiance en lui. Pour le reste en revanche… Cela dépendait des moments et du sujet. Il était parfois assez égoïste pour qu’elle ait appris à se méfier de lui, et assez retors aussi. Mais c’était cela aussi, qui était amusant. Et finalement, cela ne la gênait pas plus que cela. Après plus de quatre-vingt ans passés à son contact, elle le connaissait assez pour l’apprécier comme il était et il était une valeur plus sûre que toutes les autres dans ce palais. Le lien qu’elle savait stable. A peu près.
Faisant le tour de la pièce en longues enjambées sautillantes, elle finit par revenir auprès de son jumeau pour s’assoir à même le sol, pas le moins du monde gênée par l’idée qu’il lui faille ensuite laver ses vêtements. S’ils pouvaient s’enlever et passer sous l’eau, c’était bien pour cela après tout, et puisqu’elle devrait les nettoyer, autant avoir une bonne raison de le faire. Le buste tourné vers la dernière création qui trônait dans la pièce, dans l’attente d’être terminée, elle l’observa un instant en silence, fascinée par cette nouvelle perspective qui s’ouvrait à elle en fixant la chose depuis le bas. Tout de suite, l’angle n’était pas le même, l’impression qui s’en dégageait non plus. Se détachant avec un peu de mal de sa contemplation pensive, elle finit par l'interroger distraitement.

-Hum ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

Reportant finalement son attention sur lui, Enetari laissa son regard rencontrer celui fixe et froid de l’inventeur, dans l’attente de sa réponse, avant de se lever pour appuyer les deux bras sur le dossier du fauteuil, posant finalement la tête dessus. Son précieux derrière n'était finalement pas assez moelleux pour supporter de rester sur le sol, et cela lui éviter de lever la tête jusqu'à son interlocuteur ; forcément, puisqu'il lui tournait maintenant le dos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeMar 19 Mai 2015 - 22:32


Il la laissa approcher sans bouger et l’observa un moment, détaillant les traits de son visage avant d’élever une main et de lui caresser une joue. Etait-ce donc un effet de son imagination ? Il n’en était pas certain du tout. Ce qu’il avait subodoré était bien réel, il en était certain. Les indices ne trompaient pas. « Toi, quelque chose n’allait pas. Tu étais tendue, ça se voyait dans la ligne de tes épaules et sur ton visage… Ton valet ? Ou bien autre chose ? Qu’un simple valet te cause ce souci me semble étrange » Elle n’était pas du genre à se laisser contrarier par si peu… alors quoi ? Il aurait pu chercher à deviner, mais il savait encore quand s’avouer vaincu et là c’était nécessaire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y avait bien des choses ici qui, dans l’absolue, pourraient peut-être l’incommoder. Elle avait beau être courageuse et avoir de l’aplomb, ne rien craindre ou presque, il n’en restait pas moins que les menaces étaient nombreuses. Les vampires, les humains, et simplement la façon d’aller de la théocratie. Il ne pouvait peut-être pas y faire beaucoup, mais elle restait sa petite sœur précieuse… s’il devait empoisonner quelqu’un pour qu’elle soit satisfaite, il en était parfaitement capable. Ou alors il pouvait essayer de tourner le regard de Vraorg sur l’individu en question… hmmm, possible, il fallait essayer une fois au moins.

En attendant, ils n’allaient pas se regarder dans le blanc des yeux indéfiniement. Si elle voulait lui en parler elle le ferait, il pouvait toujours poursuivre en attendant. « La construction du modèle réduit devrait être prêt dans les deux semaines. La version grandeur nature un bon mois supplémentaire. Le temps pour toi d’apprendre à t’en servir et t’entraîner un peu sans doute » Le temps surtout de parfaire sa maîtrise en fait… il n’avait pas de doute sur ses capacités d’apprentissage. En attendant cependant il fallait la finir, cette machine, ce n’était pas encore fait ça. Il pouvait toujours y avoir des complications entre temps. Des réglages seraient certainement nécessaire évidemment mais il pouvait très bien avoir manqué des éléments dans le passage du modèle réduit au modèle grandeur nature. Tout cela restait, en fin de compte, du domaine de l’hypothétique. Comme toute invention d’ailleurs quand on y pensait. Il y avait eu un temps d’essais avant toute réussite. Ce n’était pas quelque chose qui l’angoissait, bien au contraire. C’était parfaitement normal, et tant pis si elle devait attendre. Oh il ferait le maximum pour que ça ne soit pas le cas et d’autant plus que Vraorg apprécierait certainement sa découverte mais… et bien tout était dit, il ne faisait pas de miracles non plus.

« En attendant, occupons-nous de ma pièce » Il se releva, la fit s’approcher de l’établit et lui montra la pièce délicate et les tiges de métal. Patient, il expliqua où et comment placer la pièce pour qu’elle forme la clef de voûte de l’engrenage, comme il l’appelait, et donc complète son fonctionnement. Ensuite, il lui laissa la place et étudia sa façon de faire avec attention, lui faisant juste rectifier un peu la position de ses mains. Une fois que ce fut fait il se permit d’afficher un léger air satisfait et hocha la tête. « Parfait… voilà qui achève cette partie-là » Il fit bouger l’aile, qui ondula parfaitement. C’était parfait oui… « Tu vois, grâce à ce petit objet, toute l’aile bouge parfaitement » Il la reposa correctement, parfaitement, et jaugea l’ensemble. « Lorsque la première création fonctionnera… nous pourrons en faire d’autre, avec d’autres apparences que celle d’un dragon… » Des oiseaux par exemple, des insectes… il y en aurait pour tous les goûts. Et pour toutes les imaginations. Mais une chose à la fois… « Ce n’est pas le seul objet sur lequel je travaille. Je dois bientôt faire une présentation alors j’ai prévu quelques petites choses, mais elles me tiennent moins à cœur… enfin si tu veux les voir… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 17:12

Haussant un sourcil aux propos de son frère, Enetari le fixa d’un regard presque blasé. Il croyait vraiment qu’un simple valet pouvait la tracasser ? Certainement pas ! Aucun ne méritait qu’elle puisse se soucier autant de ses faits et gestes, que ce soit par amitié ou haine. D’ailleurs, si elle avait quelques bons contacts avec quelques autres serviteurs (et servantes) aucun n’était à considérer comme suffisamment digne d’intérêt pour qu’elle les fréquente autrement que lorsqu’elle avait besoin de quelque chose. Que Nómin ait seulement pu penser cela était désespérant. Toutefois, elle ne pouvait que saluer son remarquable sens de l’observation, qui n’avait pourtant rien de très étonnant : à passer son temps entouré de ses diverses fabrications, il devait avoir développé une attention à ce qui l’entourait tout à fait remarquable.

-Tu t’inquiètes pour ta petite sœur ? Je vais presque finir par croire que tu deviens sensible. Lui tirant la langue, elle recula légèrement la tête avant de hausser un sourcil outré : cela étant, je dois avouer que te voir ne serait-ce qu’envisager que cet imbécile puisse me perturber est quelque peu insultant.

Sans répondre à la question posée, la demoiselle se contenta d’attendre qu’il change de sujet, l’observant avec amusement. Il devenait presque affectueux, cela n’allait pas du tout. Normalement, c’était à elle de lui sauter dessus pour le taquiner, le décoiffer, le cajoler sans prévenir et lorsque cela lui chantait. Cependant, il était vrai qu’ils avaient légèrement changés l’un et l’autre, mais comme chacun sans dou… oui enfin elle s’en fichait des autres. Bref, elle en était même arrivée à bricoler elle aussi, certes pour aider son jumeau de temps à autre, mais tout de même. Et le pire étant qu’elle aimait cela. C’était toujours formidable de voir se construire les engins, d’aider à leur naissance. Alors quand elle pouvait participer, quand bien même s’agissait-il d’un coup de pouce infime, elle n’hésitait jamais.
Procédant comme le lui indiquait Nómin, Enetari attrapa la petite pièce et, d’une main qui ne tremblait pas, l’inséra où le lui indiqua son aîné. Satisfaite, elle poussa un petit cri de joie en voyant l’aile fonctionner avant de joindre les deux mains devant elle, impatiente et malicieuse :

-C’est formidable ! Tant qu’un dragon dépressif et solitaire n’essaye pas de faire un petit à ta machine ou de la manger quand je suis dedans, je suis impatiente de la tester. Vas-tu insérer un mécanisme qui permettra de lancer des flammes également ?

Elle pourrait brûler tout ce qui passerait à sa portée. A cette pensée, son visage s’éclaira. Non seulement elle pourrait voyager par la voie des airs, mais en plus elle pourrait éliminer tout ennemi potentiel passant à portée. Et à l’aide de sa magie, elle serait encore plus efficace. Elle en ronronnait presque d’excitation.

-Crois-tu possible de ne créer que des ailes harnachées au corps, pour voler sans utiliser cette machine plus encombrante ?

Bien sûr, ce serait probablement moins sécurisant, et peut-être plus difficile à concevoir, mais c’était lui l’ingénieur, il devrait bien y arriver. Et si ce n’était pas le cas et bien… Bah, il y arriverait ! Si elle le lui demandait, il réussirait, non ? C’était du moins comme cela que cela devait marcher. En théorie. Sans répondre à sa nouvelle proposition, elle finit par répondre à la question posée un peu plus tôt : qu’est ce qui n’allait pas ? Il avait l’habitude maintenant qu’elle lui parle deux minutes, deux heures, deux jours après, même deux semaines si cela lui chantait, par simple contradiction inconsciente peut-être.

-Pourquoi est-ce que je suis valette ? Une Terendul aussi lamentablement bas… Toi et Aranël avez réussi à avoir une place qui vous convenait, mais franchement, je suis à peine mieux qu’une domestique ! A ce compte-là, il valait presque mieux supporter le sale caractère de notre père ! Valet… La Kohan me considère mieux que les autres à la même place, tant pis pour eux, mais quand même !

Furieuse, elle rejeta en arrière ses épais cheveux d’un mouvement de tête avant de frapper du poing contre le mur, ses yeux de perle luisant de fureur. Grâce à Esmelda, elle était loin de s’ennuyer et la compagnie était agréable, d’autant qu’elle jouissait d’une relative liberté comparée à tous ses semblables. Mais ce n’était pas cela le problème. Plutôt d’avoir le titre en lui-même. Enfin… Aussi rapidement qu’elle s’était énervée, son corps se détendit tandis que son visage perdit de sa morosité, et elle le contourna tranquillement avant poser son menton sur son épaule, derrière lui.

-Enfin, tu avais d’autres choses à me montrer, non ? J’attends de voir tes autres chéries. Avec une petite moue boudeuse, elle acheva : finalement, je me demande si ce qui existe de plus effrayant au monde ne se trouve pas dans ton imagination fertile. Étrangement, cela ne me donne que plus envie de la découvrir.


Dernière édition par Enetari Terendul le Jeu 2 Juil 2015 - 20:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 14:06


La pièce rentra parfaitement dans l'emplacement prévu pour elle, et il en fut satisfait. Elle avait effectivement la main beaucoup plus assurée que la sienne. L'aile fonctionnait parfaitement, ce qui ne pouvait que le soulager et lui agréer. Il fallait que cela fonctionne. C'était un ambitieux projet, mais un projet qui pouvait le conduire à un succès retentissant. Il était certain que Vraorg saurait reconnaître la valeur d'une telle création. Il le devait ! Enfin il n'y avait pas plus grand accomplissement pour un bipède que de voler dans les airs comme un dragon ! L'impatience de sa sœur trouva un écho en lui. Il avait hâte qu'elle vole, cette machine, et hâte que sa version plus imposante prenne sa place. Son plus beau chef d'œuvre. "Je pourrais oui" Il faudrait protéger la structure de bois évidemment, et les ailes, mais ça devrait pouvoir se faire sans trop de problèmes, en particulier s'il combinait le feu du dragon avec le mécanisme volant. Cela pouvait donner un bon résultat. Un très bon résultat même… il pouvait déjà visualiser les armes descendant pour incinérer les protégés depuis les cieux. Ce serait imparable ou presque.

L'hypothèse suivante était, en revanche, moins réalisable tel quel. Peut-être cela pourrait-il se faire via une magie pure, mais il voyait mal, à l'heure actuelle, une construction mécanique réalisant pareil exploit. "Ce serait sans doute possible, mais pas pour moi et pas à l'heure actuelle. Il faudrait que j'étudie la question plus en profondeur pour te donner une réponse plus précise que celle-ci" Ainsi, il ne fermait pas entièrement la porte et restait objectif. Il y travaillerait s'il avait le temps de le faire. Malheureusement, il devait faire passer les commandes pour Vraorg avant ses propres objectifs, c'était ainsi… et d'une certaine façon ça ne le dérangeait pas pour moitié, car après tout, il avait également des projets particulièrement intéressants qui concernaient le dragon blanc. Même si blanc n'était pas le terme exacte. D'ailleurs ça aurait été une occasion sans précédent que de pouvoir disséquer un dragon albinos. Ce devait être extrêmement rare, encore plus que chez les autres espèces ! Hélas, il avait peu de chances de se voir accorder pareille chose, et avait donc fait le deuil de cette opportunité.

Et en plus, Enetari se confiait enfin. Il ne répondit pas, même s'il entendit bien ce qu'elle lui disait. Sa place lui déplaisait… peut-être était-il possible de la voir s'améliorer. Il verrait comment l'y aider, en ce cas, après tout il pouvait bien faire ça pour elle. Ça ne risquait pas de lui retomber dessus et elle lui tenait à cœur, après tout. A la place, il prit en compte son agrément à voir ses autres créations et à ses paroles, un fin et sombre sourire naquit sur ses lèvres. "L'horreur ne va pas sans imagination" Il lui fit signe et descendit dans la salle du bas, beaucoup plus fraîche, maintenue magiquement à cette température. Pourquoi ? Parce qu'elle contenait un produit volatile qui n'appréciait pas du tout la chaleur. Pour éviter tout accident, il avait donc demandé que la salle soit rafraîchie en permanence le temps de savoir si l'objet plaisait ou non à son 'client'. C'était un modèle caparaçonné, ressemblant de prime abord à une structure de bélier, avec une tête de dragon stylisée, gueule ouverte, à l'avant, et de puissantes roues à striures. Il vint se placer à côté de la machine et tapota ce qui semblait être le mécanisme de mise à feu.

"Là-dedans, il y a une substance spéciale, extrêmement inflammable. Lorsque cette substance touche quelque chose, elle brûle jusqu'à ce qu'elle n'ait plus rien pour lui donner de l'énergie, et rien ne peut l'éteindre. Elle ronge la chair, les métaux, le bois… Grâce au système que contient cette coque, la substance est passée dans une sorte de siphon, qui la projette par la gueule du dragon sur tout ce qui se trouve devant elle avec force, la friction du passage dans le système installé l'enflammant. Bien entendu la machine est protégée, elle, par un système que les mages qui travaillent avec moi m'ont aidé à mettre au point. L'intérieur sera équipée d'un système pour garder la substance froide jusqu'à activation du mécanisme, pour éviter qu'elle n'explose sur les soldats théocrates" Il passa à une autre, une machine mobile semblable à une baliste, mais qui portait un globe de métal semblant posséder une ouverture sur le dessus "Tu vois, c'est la même substance, à l'intérieur de la boule… lorsqu'elle est projetée, elle roule au sol en rependant la substance"

Il passa ensuite à un fin réseau de filins, comme une grande toile d'araignée, à peine visible. Il fallait savoir qu'il était là. Le soulevant doucement, il expliqua "Il est fait avec un extérieur spécifique, qui renvois la lumière de sorte qu'il ne soit pas visible avant qu'on atterrisse dessus, et souvent c'est pour y mourir, c'est fait d'un alliage pouvant être extrêmement coupant"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeMer 24 Juin 2015 - 20:06

Oui ? Une machine imitant un dragon, capable de voler et de cracher du feu ? C’était oui ? Roucoulant de bonheur, Ene émit un « mraow » sonore plein de satisfaction. A l’idée d’aller enflammer les protégés ‒ou les impériaux d’ailleurs, elle s’en moquait du moment qu’elle pouvait aller brûler quelques têtes mais surtout s’amuser avec ce nouveau joujou flambant neuf (c’était le cas de le dire) ‒ elle se sentait comme un chat à qui l’on présentait une souris tremblante et appétissante, comme un vampire devant un nourrisson au doux visage innocent et à la gorge palpitante, comme un Vraorg devant un cœur de Néant si désirable, comme un Dawan apercevant une jolie vièle, comme une Esmelda devant un Kylian séduisant (ce qui n’était pas près d’arriver, qu’il soit séduisant, cela dit même non-séduisant le vampire semblait plaire à la Dame, celle-ci avait des goûts des plus étranges), comme une Luna devant une pomme et comme... non, là elle était à cours d’inspiration. Enfin bref, elle en était tout feu tout flamme. Sautillant jusqu’à la salle inférieure, elle renifla l’étrange machine en mode « chat » activé, les yeux pétillants. Elle adorait découvrir, et Nómin adorait créer. Si le monde n’était pas bien fait, après cela !

-Oooooh… On pourrait faire un jeu tu sais. Les partenaires doivent se passer la balle et le premier qui la fait tomber a définitivement perdu. Il faudrait que l’ouverture se déclenche avec un choc qui projette le liquide sur le perdant.

Avec ça, la Cour pourrait s’amuser un peu. Bon, il n’était pas sûr qu’elle-même y joue mais… Oh, offrir cela en cadeau de mariage ! Comme ce pourrait-être amusant. Son jumeau pensait armes, armes, armes, mais que diantre, il fallait savoir s’amuser aussi ! Ou bien la faire tourner dans un petit pot fermé, doté d’une seule ouverture, tous les joueurs autour, et laisser le hasard décider de qui la recevrait ! Pour plus d’amusement, il était même possible d’en mettre des fausses ! Et tout cela pourrait s’appeler… la roulette armandéenne. Non, Enetarienne, qu’elle reste à la postérité. Mais il faudrait que Nómin accepte de faire commercialiser tout cela…

-Huhu, ce seraient les cuisinières qui seraient heureuse de couper leur jambon en le lançant par terre.

Se penchant en avant, elle s’en désintéressa toutefois rapidement, et se frottant la tête contre l’épaule de son jumeau comme un petit chaton perdu et le regard triste, elle le regarda avec espoir. Il était gentil, Espoir. Enfin ca dépendait. En fait, non, parce qu’il n’y avait que Nómin et elle-même pour l’instant. Donc elle le regardait sans Espoir. Les gens qui venaient dans les conversations dans lesquelles ils n’étaient pas invités, cela suffisait ! Bref… Où en était-elle déjà ? Ah oui, à faire les yeux doux à l’un de ses deux doubles pour lui exposer son problème.

-Diiiiiisssss… Il faudra que je t’explique l’idée d’un jeu, tu me diras si tu peux le fabriquer ?

Accrochée de force à son bras ‒de toute façon, elle était à peu près deux fois plus musclée que lui‒ Enetari le fixa avec la bouche en cœur. Avec lui comme avec Esmelda, elle se comportait souvent comme elle l’avait fait toute sa jeune vie. Sa personnalité n’avait tellement changée. Malheureusement, ce n’était pas le cas avec les autres. La plupart d’entre eux, elle ne les aimait pas, aussi était-elle plus froide ou plus hypocrite. Encore qu’elle n’aimait guère cela. L’ironie, pourquoi pas, les sous-entendus, d’accord, mais vivre dans le mensonge, elle n’en voyait guère le plaisir. Bien évidemment, elle savait parfaitement raconter n’importe quoi en étant parfaitement sérieuse, mais de là à baser son existence dessus, il y avait tout de même une certaine différence. Enfin… Lâchant Nómin, elle recula pour lui tourner le dos, observant sans le voir le filet qu’il lui avait montré, passant une main au-dessus sans le toucher.

-Il y a quelque chose que je voudrais te montrer également… tu veux bien ?

Étrangement, elle se sentait un peu intimidée par cette idée, comme si ce qu’elle s’apprêtait à faire était trop intime. Elle l’avait aperçu, toute petite créature, son pelage blanc rayé de noir se détachant dans l’obscurité du box dans lequel elle se trouvait, ses grands yeux noirs la regardant avec une intelligence impressionnante, presque rieur. Un petit poulain, faisant de petits bonds sur place pour s’amuser, si différent des autres. Leurs regards s’étaient croisés, mais momentanément dérangée par le palefrenier venu changer leurs litières, elle avait dû s’éclipser non sans une dernière caresse à Elros, son destrier elfique, et un dernier regard fasciné au petit poulain.

-Viens, suis-moi.

Après tout, Nómin ayant accepté, elle pouvait bien l’emmener où elle voulait. Quittant l’atelier rapidement en lui attrapant la main pour le guider, elle traversa les couloirs, faisant fi des courtisans qui lui jetaient un regard mauvais, surpris ou méprisant. Enfin, elle arriva à son but et lâchant son jumeau, elle s’approcha du box avec espoir, un fin sourire de joie sincère effleurant son visage lorsque le petit museau apparu. Elle se sentait bien. Tranquillement heureuse, sous ce regard curieux et brillant, comme s’ils lisaient son âme pour tenter de l’approcher.

-Regarde… murmura-t-elle. Magnifique, n’est-ce pas ? Le palefrenier l’a trouvé dehors et l’a ramené aux écuries pour qu’il ne lui arrive rien, m’a-t-il dit. C’est une créature… fascinante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeVen 26 Juin 2015 - 21:18


Devait-il s’interroger plus que de raison quand sa sœur-chat lui demandait de lui fabriquer un jeu ? Peut-être bien. Mais pourtant ce n’était pas le cas. Il ne s’inquiétait pas plus que d’habitude. Peu de choses parvenaient à l’inquiéter de façon plus générale, de toute façon. Aussi hocha-t-il la tête. Qu’est-ce qui lui avait encore traversé l’esprit ? Bah, elle le lui dirait quand elle en aurait la fantaisie. Elle parlait toujours quand ça lui chantait de toute façon, il n’avait guère plus de prise sur elle que sur Vraorg. Il n’avait jamais eu d’illusions là-dessus et fort heureusement, parce qu’autrement il vivrait en permanence dans la déprime la plus totale. Non, elle était très bien comme elle était, tant qu’elle n’allait pas tenter l’impossible avec des individus dangereux. Du genre, avec des vampires haut placés… Là, il ne pourrait rien pour elle. Pour le reste, il pouvait s’arranger en louvoyant sur ses prérogatives auprès du dragon albinos. Laissant cela de côté pour l’heure, il hocha la tête une fois de plus pour marquer son agrément. Oui, il voulait bien, mais que voulait-elle donc lui montrer ? Un instant plus tard, il se rendit compte qu’il aurait mieux fait de lui demander avant si ça nécessitait de quitter son atelier… auquel cas il aurait dit non tout net. Hélas, il n’avait pas eu ce réflexe de survie au bon moment, aussi fut-il contraint et forcé de la suivre.

L’idée de sortir hors des pièces qui lui étaient allouées ne lui plaisait pas. Il était très bien chez lui, et pas ailleurs. Il n’aimait pas le reste de la citadelle, il y avait trop à redire dessus, et elle était emplie de danger. De toute façon, la majeure partie du temps, il était trop occupé pour s’intéresser à l’extérieur. Néanmoins, sous la poigne de sa sœur, il n’avait guère le choix que d’obtempérer. Ils traversèrent des couloirs, descendirent des escaliers, dépassèrent des individus qui les regardaient avec méfiance et calcule, puis arrivèrent bientôt aux écuries. Les écuries ! Bon sang mais que voulait-elle qu’il fiche là ? Il n’avait rien à faire dans un lieu pareil… et leurs montures non plus d’ailleurs ! C’était Elros qu’elle voulait qu’il voit ? Mais pourquoi donc ? Là, il devait l’avouer, elle avait réussi à le perdre. Fort heureusement, elle lui servit de guide, une aide bienvenue pour le coup. Il était rare qu’on réussisse à le perdre, d’ailleurs à sa connaissance elle était seule à y parvenir. Et enfin, ils furent arrivés à destination. Circonspect autant que curieux, même s’il ne l’admettrait pas, il observa d’abord sa sœur, attentif. Elle n’était pas vraiment différente ou étrange, même si c’était là les qualificatifs les plus appropriés selon lui, tout simplement parce que l’expression qu’elle arborait était l’une de celles qu’il n’imaginait pas trouver tous les jours en ces lieux.

Se sentait-il jaloux ? Hm… Peut-être un peu. Non en vérité, il ne pouvait pas être jaloux d’un simple animal. Là, ce serait tout de même trop fort. En revanche cette chose était… aussi étrange qu’Enetari en vérité. Qu’était-ce que c’était que cette créature ? On aurait dit un cheval, mais il n’avait jamais vu de cheval comme ça, et certainement pas de cheval avec un pelage pareil… sans compter qu’il n’agissait pas vraiment comme une bête ordinaire. Croisant les bras, il s’approcha à son tour en continuant d’observer attentivement la créature. Elle était obnubilée par sa sœur, et sa sœur était obnubilée par elle. « Etrange… Je n’en ai jamais vu de semblable. Si elle n’avait pas l’air de te plaire j’aurais bien voulu la disséquer pour voir de quoi elle est faite exactement » Il tourna la tête vers Enetari « Qu’est-ce qui te plait chez elle ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeVen 3 Juil 2015 - 19:14

Sans se demander ce que pouvait bien songer Nómin tandis qu’elle le traînait hors de son cher atelier, Enetari se faufila rapidement aux écuries. Son frère avait ses trésors, et il n’hésitait jamais à les lui montrer. Quant à elle, la jeune elfe lui relatait sans mal ses états d’esprit, sans pudeur ni honte, l’économie de paroles combinée à l’attention et au silence de son jumeau créant chez elle un climat propice à la révélation de ses émotions. Parfois bien sûr, elle ne disait rien, parce qu’elle n’en avait pas envie. Quant à la voix qu’elle adoptait, elle dépendait surtout de son humeur du moment. Et comme cette dernière changeait très vite… A moins, par exemple, qu’elle ne se trouve en présence d’une créature suffisamment fascinante pour garder sa curiosité acérée en éveil autant de temps que faire se pouvait.

-Si l’on devait disséquer toutes les choses étranges qui existent, cela ferait bien longtemps que tu ne serais plus dans ce monde qu’un joli cadavre que je viendrai visiter chaque jour.

Lui lançant un brin de paille qui traînait au sol, elle le dévisagea avec espièglerie en songeant que non seulement son corps serait intéressant à découvrir, mais surtout le fonctionnement de ses étranges pensées. La jolie créature semblait bien quelconque face à l’étrangeté du jeune elfe. L’observant d’un air perplexe en entendant sa question, la jeune fille se détacha du petit quadrupède pour se glisser derrière son frère en ronronnant, glissant sa tête sur son épaule de façon à ce que le souffle de sa bouche chatouille l’oreille pointue.

-Et toi, tu ne t’es jamais demandé pourquoi tu me plaisais ?

Si murmure il y avait, il ne dura toutefois pas longtemps et, d’un saut de totem, Enetari reprit sa place devant le box, se penchant en avant jusqu’à ce que son petit nez pâle frôle le doux museau levé vers elle. Elle ne pouvait rester plus d’une minute ainsi alors que la majeure partie de son attention était dirigée vers l’habitante du box. Ce qui lui plaisait… C’était une bien bonne question, et elle n’était certaine d’avoir de réponse précise. La jeune fille adorait tout ce qui était mignon, tout comme elle adorait la nature, mais ce n’était pas tout. Pas suffisant du moins. Une araignée, dont les humains avaient pour certains si peur, était tout aussi charmante qu’un petit lapereau. Il suffisait juste de savoir le voir, et puis… ceux qui ne le voyaient n’étaient pas assez intelligents pour cela, c’était tout. Mais ils n’auraient jamais la même grandeur d’esprit que pouvait posséder la demoiselle elfe. Pauvres petits, si étroits, si faibles d’esprit… Et Nomin attendait toujours sa réponse.

-Je ne sais pas. Peut-être parce qu’elle semble totalement différente mais qu’elle ne s’en soucie pas. Elle a raison d'ailleurs, elle est bien plus belle. Regarde ses rayures. Noires et blanches, comme je ne l’ai jamais vu. Comme si au moment de naitre, elle avait eu le choix entre l’une des deux couleurs, et plutôt que de s’embêter à choisir, elle avait opté pour les deux en les alternant à sa guise. Peut-être que je devrais me teindre certaines mèches en noir pour être assortie. Hum, non, remarque, j’aime trop mon blanc. Oh, et vois ses yeux ! Ils brillent d'intelligence et de joie, elle semble tout comprendre au moindre regard !

Se tapotant fièrement la masse de crinière qui coulait dans son dos en vagues épaisses, la Terendul en récupéra une mèche pour chatouiller le bout du nez de l’étrange cheval qui éternua, au plus grand plaisir de la jeune fille qui éclata de rire. Son interlocutrice à quatre pattes la regarda de ses grands yeux noirs brillants avant de faire un étrange saut sur place, semblant vouloir jouer.

-Je crois que le palefrenier l’a trouvé seule, et ne voulait pas qu’elle reste dehors. Il a bien fait. Maintenant, je compte bien m’occuper d’elle.

Escaladant la porte du box pour atterrir près de la créature, Enetari posa doucement la main sur le dos au poil étonnement plus doux qu’elle ne l’aurait imaginé. Coriya... Coriya, s'appelait-elle. Était-ce une illusion de son esprit, ou simplement comme si elle l'avait toujours su, mais le nom résonnait dans son âme. cela lui allait magnifiquement bien. Avec un grande exclamation de joie, l’elfette fondit sur elle pour entourer l’encolure de ses bras, frottant son visage contre l’encolure. Elle se sentait merveilleusement bien, en cette compagnie si particulière, comme si rien d’autre ne pourrait l’attendre que le rire et la bonne humeur. Peut-être était-ce le cas, d’ailleurs. Les beaux yeux semblaient luire d’une promesse d’aventures perpétuelles et invitaient à de grands voyages. Dehors, bien sûr.

-Je lui plais ! Il ne pouvait en aller autrement, après tout, mais je suis sûre qu’elle t’aime bien aussi ! Allez, viens la voir !

Une main passée dans les crins de sa trouvaille, l’autre s’agitait à l’extérieur du box pour faire signe à Nómin, qu’elle regardait avec enthousiasme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitimeJeu 9 Juil 2015 - 14:49


Lui ? Il n’était pas étrange du tout… En fait il était certainement la créature la moins étrange de ce monde. Il était simplement logique, sensé, et obéissait à des principes parfaitement établis et compréhensibles, pour quelqu’un faisant agir sa matière grise évidemment. Ce n'était pas lui, qui était étrange. C’était le reste du monde qui marchait continuellement sur la tête. Il ne risquait donc pas grand-chose. Si elle voulait de l’étrangeté, mieux valait qu’elle la cherche ailleurs que chez lui. Il resta parfaitement composé, parfaitement certain de ses propres vérités. En revanche, il fronça légèrement les sourcils, l’oreille tressaillant, quand elle vint se coller à lui. Il lui plaisait ? Qu’entendait-elle par-là exactement ? Qu’ils s’appréciaient ? Sans doute parce qu’ils entretenaient une certaine complicité depuis leur naissance, d’une façon différente d’avec Aranël. Non, à dire vrai, il ne s’était jamais posé la question. Pourquoi, d’ailleurs, aurait-il dû se la poser, alors qu’il considérait leur entente comme parfaitement logique une fois encore ? Il aurait dû agir différemment ? La question le sous-entendait, et pourtant, il ne parvenait pas à le voir ainsi. Il la laissa donc repartir à l’observation de sa créature sans émettre de réponse. Après tout, elle n’en attendait certainement pas vraiment, et il était trop perplexe pour en donner une de toute façon.

En revanche, il en attendait une de sa part, et il estimait qu’elle la donnerait. Etait-ce injuste pour autant ? Pas tant que ça, si elle n’en avait pas voulu. On ne manquait que de ce que l’on voulait, ou ce dont on avait conscience, après tout, non ? Peu importait, en fin de compte. La créature était effectivement curieuse, et elle semblait intelligente, trop même pour un banal canasson. D’ailleurs en était-ce bien un ? La question se posait, sa physionomie était proche des chevaux, mais être proche ne signifiait pas en être un, après tout. Il aurait fallu s’en assurer, mais évidemment, le tout était de savoir comment et pour l’instant il n’en avait guère d’idée. Pas d’idée pertinente à son goût du moins. Le but était d’en avoir une qui puisse établir la nature de cette chose sans le moindre doute, hors toutes celles auxquelles il pensait comportaient un doute ou un autre. Donc ce n’était pas bon. Donc elles n’étaient pas pertinentes, donc il n’en avait pas vraiment. Contrariant, cela, au final. Mais pas éternel, fort heureusement. Il serait tout à fait possible d’en trouver une plus tard si le sujet avait encore un quelconque intérêt. Qui pouvait savoir, en fin de compte. Il ne voulait présume de rien. Et puis, en dehors de tout cela, il y avait encore le fait qu’elle voulait, comme elle l’affirmait, s’en occuper.

Pourquoi pas, après tout ? Ça lui ferait une compagnie supplémentaire dans cette citadelle. Elle en avait besoin, même si ça ne se voyait pas forcément. Même si elle ne le voyait peut-être pas elle-même ? Qui sait… Parfois, Il admettait ne pas pouvoir cerner tout à fait ses perceptions. Pour le mieux, sans doute, du moins fallait-il l’espérer. Il soupira, secoua légèrement la tête, puis s’approcha en tendant la main comme elle le lui demandait. La créature eut une hésitation avant de se laisser approcher, et caresser. Pour autant, il ne se laissa guère attendrir, même s’il admit qu’il parvenait à comprendre ce qu’elle appréciait chez cette chose étrange. « Et bien j’ai hâte de te voir la monter, cette chose »



HRP : Si ça te va on peut voir à conclure là-dessus ? J'ai eu du mal à raccrocher les wagons, pardon :/
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Mon identité
Mes compétences


Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Au sein de la citadelle, deux petites souris - PV Enetari [TERMINE]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Plus on est de folles plus on rit [Enetari] TERMINE
» Deux ombres dans la ville [Enetari]
» Deux dragonniers, deux dragons, une rencontre. [PV: Möebius, Amyelenor Farkstein, Atalos] [TERMINE]
» Le chat et la souris [flash back- Abzalon] TERMINE
» Im cen mela [Enetari] (FB) TERMINE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Armanda, terre des dragons :: Rps terminés-