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| Sujet: Anynduil Linwëlin, elfe [FINI] VALIDE Sam 24 Juil 2010 - 12:08 | |
| - Nom : Linwëlin
- Prénom : Anynduil
- Surnom : L'Ombre Elfique
- Date de naissance : Mai 1424 de l'Age d'Argent
- Age : 326 ans
- Race : Elfe
- Caste : Guerrier
- Métier : Rôdeur de l'Empire (missions de reconnaissance, d'assassinat, de collecte d'informations, et de tout ce qui demande de la discrétion)
- Lieu de résidence : Résidence des Linwëlin, Empire Elfique d'Armanda
- Arme principale : - Arc long, hérité d'Elrélia Celebrindal, en if, magnifiquement décoré, et dont les parures sont recouvertes de feuille d’or.
- Les Jumelles Hélith et Vyrith, deux épées courtes enchantées. Effet : si elles sont volées, elles serventt de "traceur" mental, ce qui permet au propriétaire de les retrouver. Cet effet n’a pas lieu lorsque l’ancien propriétaire les donne au nouveau. Si le propriétaire prête une lame à quelqu’un, il sait où la personne se trouve, et quel est son état physique, par le biais de la lame. De plus, les deux lames ne peuvent être séparées définitivement. Elles finiront toujours par se regrouper. Toutefois, elles sont quand même très bien aiguisées, ce sont des armes avant tout.
- Style de magie préféré : Magie elfique et humaine
- Alignement : Bénéfique
- Physique :
Anynduil est quelqu'un d'assez grand, mais avec une carrure très fine, ce qui peut amener à douter de sa force. Cependant, il faut se méfier de l'eau qui dort, car les elfes sont des êtres fins mais puissants. Ses doigts sont très fins, ce qui lui permet de pouvoir jouer d'un instrument, plaisir auquel il ne se livre que trop rarement. Ses yeux sont un mélange de bleu et de vert, et qui exprime bien souvent, lorsqu'il est seul, de la tristesse et de la mélancolie. Ses cheveux sont brun à reflets bleutés. Ils sont longs, mais ils paraissent un peu plus court, car Anynduil les laisse toujours partir dans tous les sens. Ses oreilles sont pointues, attribut des elfes. En mission, il porte toujours une tenue sombre. Sa préférée se compose d'un pantalon de cuir noir, léger et très résistant. Au-dessus, il porte une chemise, sans boutons, fine et à col en V, verte. Il met ensuite une tunique à manche longue, avec un col en V important et dont les bords sont décorés de symboles, cousus en fil d'or. Cette tunique est d'un vert plus prononcé que celui de la chemise. Aux poignets, il porte des brassards de cuir, marron cette fois-ci. Deux ceintures de cuir font le tour de sa taille, lui permettant de porter des accessoires utiles à ses missions. Il y attache également ses deux épées, chacune d'un côté. Leur fourreau, en ébène ouvragé et donc sombre, ne jure pas avec le reste de la tenue, ni l'argent, bien qu'étincelant, des poignées. Une autre ceinture, fait dans une soie elfique cette fois-ci, et très large, porte les armoiries des Linwëlin : deux ailes accrochés sur un globe, le tout dans un triangle inversé et dont les arêtes sont concaves. Enfin, il porte ensuite une veste sans manche, en cuir noir, et dont les bords sont recouverts d'une fourrure blanche. Cette veste possède une capuche, lui permettant de se dissimuler le visage. Dans son dos, Anynduil transporte son arc, ainsi qu'un carquois disposé de manière à ce que ce soit sa main droite qui récupère les flèches.
- Caractère :
Au fond de lui, Anynduil est rongé par le chagrin. Le chagrin résultant de la mort d'Elrélia. Par contre, lorsqu'il est entouré de gens, connus ou inconnus, il affichera toujours un air souriant, et apparaitra comme un joyeux luron. Toutefois, lorsqu'il est seul, c'est autre chose. Avec le temps, il montre de moins en moins sa tristesse physiquement. Il aura un visage qui apparaitra comme plongé dans la réflexion, ou quelque chose du genre. Il sera dénué d'expressions, pour être précis. Le seul moyen de savoir ce à quoi il pense est de regarder dans ses yeux, qui expriment la mélancolie, ainsi que toute sa peine. Il n'est pas dépressif, loin de là, mais perdre sa promise n'est pas chose facile. Cependant, lorsqu'il est en mission, et c'est quasiment toujours le cas, il reste plongé dans sa tâche à 120%, et ne se laisse distraire par rien. Car il sait que la plus petite distraction pourrait lui coûter la vie, selon la délicatesse de son opération. Anynduil est quelqu'un de calme, qui ne parle ni n'agit jamais sans réfléchir. Il ne dira jamais quelque chose dans le but de vexer quelqu'un, et ne commettra pas d'actes pouvant porter du tort aux gens ; bien sûr, il lui arrive de taquiner un peu, mais jamais méchamment. Il est également du genre à toujours penser aux autres avant, ce qui peut être agaçant quelquefois. Il est à cheval sur les coutumes, mais est moins susceptible que ses frères elfes, envers les manques de respect, souvent involontaires, des autres races (vampires exclus). Ceci dit, lorsqu'il juge que l'acte d'irrespect commis est volontaire, il ne dit rien, et fait comme tous ceux de sa race... Ou alors, si il y a un manque important involontaire, il se permet de faire la remarque au fautif, afin que celui-ci puisse se corriger à l'avenir. Cependant, il est assez méfiant avec les inconnus, et n'accorde pas sa confiance facilement. Et lorsqu'on la perd, il est très dur de la retrouver.
- Aime/déteste : Anynduil aime par dessus tout vadrouiller, ce qui explique qu'il soit devenu Rôdeur. Il aime la musique, la lecture, la faune et la flore, la pluie, le soleil, le vent, la bonne chère et les gens avec bons caractères. Il ne supporte pas les malotrus, les vampires, l'excès de sel dans certains plats, les très basses températures. Du fait de son tempérament calme, il aime la tranquillité, mais il n'est pas contre d'amusantes soirées festives.
- Particularité :
- Histoire :
Une mort, pour une vie Anynduil naquit en Mai 1424 de l’Age d’Argent, fils de Nenduil Linwëlin et de Fionia Linwëlin. Toutefois, juste après avoir vu son fils pour la première fois, quelques minutes après l’accouchement, Fionia s’éteignit, à l’âge de 657 ans. Bien qu’ayant le cœur brisé par le chagrin, Nenduil éleva son fils admirablement bien, lui donnant la dose d’amour qu’Anynduil aurait eu avec ses deux parents en vie. Bien sûr, cela ne remplaçait pas sa défunte mère, mais…
Très tôt, son père lui apprit à se battre, d’abord à mains nues, puis avec des armes. Comme beaucoup d’elfes, il préféra un arc long, ainsi que deux épées courtes. Un des sons qu’il préférait était celui de la corde qui se relâchait, ainsi que le sifflement de la flèche dans les airs. Toutefois, son père était un officier haut placé de l’Armée Elfique, et comme il pouvait de moins en moins assurer la formation militaire et culturelle de son fils, il le plaça à ses 17 ans chez un maître d’arme : Iseriand Elaral. Son maître lui enseigna l’histoire elfique en sa totalité, ainsi que l’histoire, les us et coutumes de leurs voisins les hommes. Il perfectionna aussi ses talents d’archer et s’escrima à essayer de lui enseigner la magie elfique, toutefois, encore aujourd’hui, Anynduil a un niveau moyen dans cet art, mais Iseriand ne désespère pas.
Ce qu’il aimait par dessus tout, c’était de se promener dans les forêts, jusqu’aux limites du Royaume. C’est ainsi qu’il rencontra Elrélia Celebrindal.
Elrélia, source de joie… C’était vers sa 32ème année. Il était encore tout jeune donc. Lors d’une de ses habituelles escapades forestières, il entendit chanter. Une voix magnifique, très claire, qui toucha son cœur. Il se détourna de son chemin, pour voir à qui elle appartenait. Et il en fut soufflé. La voix était celle d’une jeune elfe élancée, aux cheveux d’un magnifique roux. Ses yeux étaient aussi verts que l’émeraude. Elle portait une robe verte, qui mettait en valeur ses yeux. Oh bien sûr, il la reconnut, c’était la fille d’Elradrielad Celebrindal, un membre du conseil. Elle le vit, le regarda un instant, et s’inclina la première, sa famille étant plus haut placée. Anynduil, lui, avait été tellement subjugué par sa beauté, qu’il ne se rappelait plus de combien de rang les Celebrindal étaient supérieurs aux Linwëlin. Dans le doute, il utilisa le salut cérémonial.
« Relevez-vous. »
Ces mots avaient été prononcés doucement, presque dans un souffle. Il y obéit et la regarda.
« Pardonnez-moi de vous déranger. Je suis Anynduil, fils de Nenduil Linwëlin. Je passais par ici, et lorsque j’ai entendu chanter, j’ai voulu… Euh… Savoir… A qui appartenait cette voix. »
« Et bien, vous le savez, maintenant, dit-elle en souriant. Je suis Elrélia, fille d’Elradrielad Celebrindal. »
Ils étaient dans une clairière qui donnait sur un lac. Elrélia alla s’asseoir sur un rocher au bord de l’eau, et l’invita à prendre place sur celui qui lui faisait face. D’un caractère plutôt réservé, Anynduil s’était tenu, durant toute sa courte vie, à distance de la gent féminine. C’est avec peine qu’il se retenait de rougir aujourd’hui. La jeune fille dût sentir sa gêne, car c’est elle qui menait la conversation, de manière à l’aider à délier sa langue, sans condescendance. Aucun des deux ne le savait de manière claire à l’heure actuelle, mais leurs charmes respectifs commençaient à agir, agents invisibles qui œuvraient sans relâche.
Au cours de cette journée, et des innombrables autres qui suivirent, ils en apprirent plus l’un sur l’autre, et Anynduil n’était plus autant gêné en sa présence, et prenait la parole plus facilement. Les deux éprouvaient du plaisir à être en forêt, comme tous les elfes, certes, mais c’était un plaisir différent, et difficile d’expliquer ce qu’ils y ressentaient. Comme s’ils ne faisaient vraiment plus qu’un avec ce qui les entouraient, qu’ils ressentaient les sentiments des plantes et des animaux. Ils avaient également le même âge, chose rare pour un peuple à si faible fécondité.
Lorsqu’il dépassa les 90 ans, il rejoignit l’Armée Impériale. Toutefois, il remarqua qu’il préférait être seul, non par égoïsme, mais parce qu’il le ressentait comme tel. Il en fit part à son Capitaine, Urorfind Agalaïor, qui obtint l’autorisation de son supérieur d’en faire un Rôdeur. Le supérieur en question ? Iseriand Elaral, son maître. Ce dernier en avait également été un dans les trois cents premières années de son service militaire, avant d’être promu. C’est ce jour-là qu’il reçut les deux épées courtes dont il se sert encore aujourd’hui. Les Jumelles Hélith et Vyrith, qui avaient appartenues à Iseriand. C’était le cadeau qu’il faisait en ce jour à son élève. Ces deux lames étaient bien sûr enchantées. Pas d’un enchantement guerrier cependant. Mais il était toutefois très pratique : si elles étaient volées, elles servaient de traceur, ce qui permettait au propriétaire de les retrouver. Cet effet n’a pas lieu lorsque l’ancien propriétaire les donne au nouveau, comme c’est le cas ici. Si le propriétaire prête une lame à quelqu’un, il sait où la personne se trouve, et quel est son état, par le biais de la lame. C’est donc ainsi armé, et accompagné de son arc long habituel, qu’il partit vadrouiller dans Armanda au service des Elfes. C’est pendant ce siècle-là qu’il acquit une connaissance complète du continent. Il s’était également aventuré quelquefois dans le territoire vampirique, pour essayer de relever des itinéraires plus ou moins sûrs, ce qui n’était (et n’est toujours pas) chose aisée. Également pendant ce siècle, Elrélia et Anynduil se rapprochèrent grandement, sans toutefois, bêtise de la jeunesse, oser s’avouer leurs sentiments respectifs.
… Et de tristesse. Cela faisait quelques minutes qu’Anynduil attendait sous le cerisier en fleur. Il avait demandé à Elrélia de le rejoindre en ce lieu. Il avait réuni son courage à deux mains pour lui faire sa déclaration et la demander en mariage. Il y avait trois jours, son père avait demandé, pour lui, une audience avec le patriarche des Celebrindal, qui avait été accordée. Là, il avait demandé à Elradrielad la main de sa fille. Ce dernier avait souri, et lui avait donné son accord. Toutefois, l’elfe avait l’impression, en attendant sous l’arbre, d’avoir son cœur qui était remonté dans sa gorge. Elrélia arriva et, la prenant par le bras, il marcha un peu avec elle.
« Elrélia, j’ai quelque chose à te demander. Voilà, on se connaît depuis pas mal de temps, et… Disons que tu ne m’es pas… »
Il s’arrêta, cherchant ses mots, et se mit à genoux en lui prenant sa main, tout en tendant une bague en or, surmonté de deux petits rubis.
« Elrélia, veux-tu m’épouser ? »
Ce furent les trois secondes les plus longues de sa vie. Il ne se rendit même pas compte qu’il s’était arrêté de respirer. Ne pouvant plus parler, des larmes de joie aux yeux, elle acquiesça. Il se releva et l’embrassa. Il était tellement heureux, que plus rien ne pouvait l’atteindre. Presque…
Deux semaines plus tard, et une avant le mariage, un membre des Celebrindal vint le trouver en urgence. Il était tellement pressé, et surtout bouleversé, qu’il en oublia de s’incliner. Ce dernier dit à Anynduil de le suivre rapidement. C’était la première fois qu’il pénétrait dans les quartiers des chambres de la demeure de son futur beau-père. L’elfe poussa une porte et le laissa entrer, avant de le laisser seul. La pièce était très bien éclairée, et joliment décorée, mais ce qui attira son regard était la silhouette étendue dans le lit sous les couvertures. Son cœur défaillit. Il courut se mettre près d’elle, à genoux sur le sol. Sentant les larmes lui monter aux yeux, il lui prit la main. Ses yeux s’ouvrirent doucement. On y lisait de l’amour, de la peine et de la souffrance.
« Elrélia, qu’as-tu ? Je… Tu vas t’en remettre ? Hein ? Tu ne vas pas… »
« Je suis désolée, Anynduil, dit-elle d’une voix très faible. Je ne te l’ai jamais dit, parce que je pensais que ce n’était pas « grave »… Mais j’ai toujours eu cette maladie. Elle… Personne ne savait qu’elle pourrait me prendre maintenant. J’aurais été très heureuse d’être ta femme et de porter nos enfants, mais visiblement, l’Esprit de la Vie et celui de la Mort en ont décidé autrement. »
« Ne dis pas de bêtises, tu vas t’en sortir. Je… Je ne veux pas que tu meures. »
Mais toute sa volonté n’y put rien, et dans un souffle, elle lâcha :
« Je t’aime. »
Lorsqu’elle s’éteignit devant lui, il crut que tout s’effondrait en lui. Il serra sa main, et ne fit rien pour empêcher ses larmes de couler. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois il hurla son nom sans y penser. Mais cela ne la ramena pas. Après un temps qui aurait très bien pu être un millénaire complet, une main se posa sur son épaule. Il ne leva pas les yeux tout de suite. Lorsqu’il le fit, il vit le visage toujours digne d’Elradrielad, mais les yeux néanmoins ravagés par une peine indicible.
« Viens avec moi, mon fils, j’ai quelque chose pour toi. »
Il suivit le patriarche Celebrindal dans son bureau. Là, il alla à une armoire et en sortit un arc en if, magnifiquement décoré, et dont les parures étaient recouvertes de feuille d’or. Elradrielad lui expliqua que cet arc était celui de sa fille, et que, lorsque la maladie l’avait contrainte à se coucher et qu’elle avait senti la fin, elle avait demandé à ce qu’il lui soit remis. Le patriarche insista sur le fait que c’était la dernière volonté de sa fille et c’est le cœur brisé qu’il prit.
Deux jours plus tard, eurent lieu les funérailles. Comme elle était d’une famille haut placée, son corps fut congelé et transporté dans ce lieu secret. Anynduil y assista. Il lui fallut de longs mois pour se remettre de cette perte, et trouva la consolation à parcourir le continent, sans s’arrêter, pour ne pas laisser la peine ressurgir en lui. C’est ainsi qu’il s’occupa jusqu’à ce jour.
- Liens familiaux :
- Nenduil Linwëlin : son père. - Fionia Linwëlin : sa mère. [morte]
- Autres liens :
- Iseriand Elaral : son maître, qui lui a appris la plupart des choses qu'il sait aujourd'hui, et également son supérieur dans l'armée (Iseriand dirige les rares Rôdeurs de l'Empire). - Elrélia Celebrindal : sa fiancée, qu'il aimait par-dessus tout. [morte par maladie] - Elradrielad Celebrindal : conseiller de l'Empire. L'homme qui aurait dû être son beau-père, et qui éprouve envers Anynduil une réelle affection.
- Code du règlement : Ok by Lorenz
- Petite présentation : Ben voilà, je m'appelle Jean-Frédéric, j'ai 16 ans et je suis lycéen dans le Gard. Ma plus grande passion est la lecture, avec une préférence pour le fantasy et la science-fiction, mais le reste me plait beaucoup également (sauf le classique, ou alors seulement du Victor Hugo et de rares auteurs). J'aime également la F1, les gens sympas, et les forums RPG.
Si vous voulez en savoir plus, demandez-moi mon numéro de téléphone 8) *sort*
- Nombre de connexions par semaine : Pendant les vacances, beaucoup, mais en période scolaire, surtout cette année, je pourrai répondre seulement les week-end (sauf exceptions), mais je passerai également en semaine.
- Particularité RP : Des difficultés, non, et pour aider, on verra plus tard si on a besoin de moi.
- Comment avez-vous découvert le forum ? : Par top-sites
Dernière édition par Anynduil Linwëlin le Lun 26 Juil 2010 - 11:03, édité 2 fois |
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