Le ciel d'un bleu intense que l'on pouvait entrevoir loin au dessus de leurs têtes scintillait comme une gemme précieuse, comme l'eau claire des cours d'eaux et la surface des plumes d'oiseaux merveilleux qui volaient entre les troncs des arbres en lançant de temps à autres des trilles joyeuses et mélodieuses qui emplissaient l'air de mille murmures. Le vent léger soufflait doucement, presque paresseusement alors que la matinée avançait à grand pas et gonflait les cœurs d'un calme et d'une sérénité intense tant il était doux et frais et les gigantesques troncs des arbres millénaires se mettaient eux aussi à chanter une puissante mélodie lorsqu'il les rencontrait sur son chemin, tirant des notes basses et profondes des troncs et des bruissements apaisant des branches hautes aux feuilles d'un vert éclatant et encore brillant de rosée. Les rayons couleur de miel que l'astre soleil diffusaient une agréable clarté au travers du feuillage épais et les puits lumineux semblaient constituaient de poussière d'or pur... si fin et si merveilleux que personne n'aurait osé les toucher, si scintillants que même les reflets des chevelures elfiques en palissaient, si éphémère que même les papillons multicolores semblaient éternels en comparaison.... Les fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel se balançaient sur leurs frêles tiges lorsque le vent venait les caresser et leurs couleurs flamboyantes et royales enflammaient l'herbe verte, si verte qu'elle en était presque noire, et tendre comme un soleil couchant aux teintes roses, oranges et rouges... amour, fête, royauté...
Le cercle de la clairière était un lieu de paix extrême, si isolé et si protégé que nul même parmi les elfes ne pouvait y entrer sans une bonne raison... dans cette petite parcelle hors des brumes du monde le temps semblait totalement absent, si lent et si paresseux tel l'une des vénérables bêtes de la foret, si fin qu'un simple souffle d'air semblait pouvoir le tordre tel un jeune tronc de saule, si discret que rien ne laissait paraître le moindre changement même après plus de mille ans, même... depuis l'arrivée des elfes en ce lieu. Ici tout était baigné dans une vibration silencieuse et pourtant tangible qui tissait des liens couleurs de perle entre les éléments ancestraux de la nature ressemblant à des fils de soies brillants et fragiles, tout était imbibé d'un chant ancien et puissant, aussi bienveillant et profond que celui de la terre elle-même et pour cause, il s'agissait bien de cela, une ode des temps anciens en l'honneur de la terre...ou plutôt en l'honneur de Terreanfor, l'incarnation de la terre dans leurs chants, cette présence qui la première avait accueillit les leurs après la dévastations de leurs exils de long siècles auparavant, cette entité qu'ils vénéraient au dessus de tout et qu'ils servaient avec une dévotion absolue que beaucoup aurait qualifié de fanatisme...

Pour eux elle était tout, plus que l'eau salvatrice aux pouvoirs guérisseurs, plus que le feu lunatique, plus que le vent intangible et plus que la lumière éthérée... elle était la mère aimante qui souffrait en chaque instant pour ses nombreux enfants, pleurait pour les innombrables morts et les conflits sans fin qui déchirait son corps et son cœur... plus elle souffrait et plus leurs vigueurs à la tache augmentait, ils ne pouvaient pas la laisser mourir, ne pouvait pas supporter qu'elle se disloque sous les assauts impérieux de ceux qui se disaient des créatures pensantes... et cette parcelle de verdure perdue dans un océan couleur d'émeraude était la preuve vivante de leurs dévouement envers celle qui était leurs reine, le pouvoir de leurs chants avait, au fil du temps, transformé la clairière en véritable temple de la terre, emplit de l'hymne entêtante du chant primal dont le pouvoir et la tristesse poignante étaient décuplés comme un écho gigantesque du cœur du monde et que leurs dévotion rendait audible pour tous... Dans cette ambiance si unique et si fantastique les membres du conseil de la Rhapsodie venait souvent pour se recueillir et se ressourcer, plongeant dans le flot intemporel des vibrations titanesques pour retrouver leurs équilibre intérieur, sommeillant dans des rêves éveillés et marchant sur les chemins parfumé du monde d'autrefois que leurs contait la grande reine telle une mère aimante chantant une berceuse à ses enfants pour adoucir leurs repos... Mais dans d'autre occasion il arrivait qu'ils invitent des elfes du royaume dans le temple, que se soit pour offrir la sagesse de leurs caste ou pour soigner des blessures que la magie traditionnelle ne pouvait prendre en charge, ils n'étaient pas un ordre austère loin de là, ils étaient en ce monde pour servir leurs frères et le faisait dès que l'occasion leurs était offerte et avec un dévouement qui les avaient élevés au rangs d'égal du conseil par bien des aspects malgré leurs querelles incessantes avec la reine elfique. Pourtant il y avait bien un aspect de la vie elfique que les deux adversaires soutenaient avec ferveur, l'instruction des jeunes elfes par les maitres chanteurs, gardiens du savoir... et en cet instant Merithyn le Chante Ombre, maitre Baptistrel et gardien du chant de feu n'avait aucun regret de participer à un tel événement tandis qu'il tirait des sons cristallins de sa harpe. La cérémonie de la mi saison avait vue les démonstrations de trois des maitres Cawr et le temple de Terreanfor résonnait de mille vibrations mélodieuses nées des créations des chanteurs et c'était lui, Merithyn, qui avait pour tache de clore les quelques jours de paroles et de musique et de rendre son calme au sanctuaire, pour l'occasion il avait choisit de jouer un air de sa composition en l'honneur de leurs peuple, un chant relatant les lamentations d'un jeune elfe dont la bien aimée venait de mourir :


Sa voix claire comme de l'eau et aussi mélodieuse que le chant des oiseaux attirait les animaux alentour et émerveillait son auditoire qui les yeux grands ouverts et silencieux écoutaient comme hypnotisés par les sons magnifiques du chant qui enflait dans l'air ambiant comme haussé sur une vague tandis que les vibrations se répercutaient dans le cœur de chacun...Puis, lentement, sereinement, délicatement, la musique cessa, laissant le groupe d'elfes sans voix, comme frappé par la foudre. Merithyn sourit avec douceur, observant de ses yeux de perles grises les visages en face de lui avec un mélange de joie et d'humour, surprit par sa propre capacité à tenir en éveille un auditoire, les chants de distraction n'avaient jamais été son fort...

Il entrevit une silhouette à la lisière du cercle de lumière et son expression s'assombrit quelques instants, il avait oublié qu'il devait recevoir de la visite en cette journée et une visite peu plaisante de surcroit. Il se leva et salua la nouvelle venue poliment tout en indiquant aux restes des elfes qu'ils pouvaient partir...

En cette si belle journée, Mewen se trouvait dans les vieux bois d'Armanda. Le vent chaud dans les arbres était un vrai chant qui monté en leur sommet. Le même vent qui faisait gonfler sa cape bleu dans son dos. Le chant des branches, se mêlait à celui des oiseaux qui virevoltaient sa et là. Le parfum de la sève qui coulait le long des l'écorces la multitude d'arbres qui l'entourait, chatouillait le nez de l'elfe. La chaleur des rayons de soleil qui perçaient au travers des branches réchauffait sa peau étrangement pâle. Ce lieu donnait une sensation de bienêtre à quiconque s'en approchait.
Pourtant, un frisson parcourue le dos de Mewen, quant ecelle-ci passa devant l'arbre le plus ancien de la forer. Selon la légende, le Dracos Honoris se servirait de cet arbre pour entrer en contact avec eux. Les dragons, cette race qui tua sa mère, seule personne à laquelle elle tenait plus que tout au Monde, devant ses yeux qui pouvaient encore voir à l'époque... La jeune elfe se vit confisqué la vue par une malédiction pour avoir tenté de venger sa mère... Celle qui respectait le Dracos Honoris se voyait envahir d'une aine que personne ne pouvait comprendre et qui était incroyablement forte.
Quelque chose la fit sortir de ses pensées, une fois après avoir passée le vieil arbre, plus aucun son ne se fit entendre, les oiseaux s'étaient tue, le vent ne secouait plus les branches, le néant total. Sa l'aurait été si au loin, un chant harmonieux fini par atteindre les oreilles de Mewen. Les paroles étaient tristes et l'air ne rendait en rien la chanson plus joyeuse. Pourtant, la personne à qui appartenait cette voix chantait divinement bien. Le sentiment qu'il mettait dans la chanson était presque empathique. La jeune elfe se dirigea d'un pas lent et posé, vers ses sons mélodieux qui avait fait taire ceux de la foret. Puis doucement, tous les sons s'évaporèrent laissant reprendre peu à peu le chant des oiseaux et le vent entrechoquer les branches des arbres, vrais maitres des lieux.
Arrivé la ou un peu plus tôt, une douce voix montait vers les cimes, Mewen entendit une foule passer devant elle, et s'éloigner loin derrière. Pourtant, quelqu'un était resté là, elle l'entendait marcher, respirer... la jeune elfe avança jusqu'à ce qu'elle se trouve face à cette présence.

Il l'avait entendu approcher aussi surement que si des trompettes d'argent avaient annoncées sa venue, elle était un morceau particulier de ce monde végétale qui ne passait pas inaperçu tant elle différait du reste de leurs environnement. L'univers elfique était harmonieux, plein d'une douceur et d'une majesté qui ne se retrouvait nul part ailleurs , il était également vivace comme le cour joyeux d'une rivière et tendre comme les bras aimant d'une mère et son chant ancestral était l'un des plus beaux au monde avec ses rondo allègres, ses trilles joyeuses, ses requiems lancinant et ses crescendos d'une puissance inexprimable qui emplissaient le cœur de tous ceux qui avaient la chance de ressentir la musique même de ce monde.... l'entrelacs complexe des musiques élémentaires était à son comble dans la foret, le chant de l'eau au travers des lacs et des rivières offrait guérison et paix de l'âme comme du corps, le vent qui jouait dans les arbres offrait la liberté et l'espoir, le feu offrait les passions et l'amour autant que le renouveau par la mort ainsi qu'un repos éternel pour ceux dont la dernière heure était venue, la terre protectrice leurs offrait son aide en toutes choses avec une bienveillance inimaginable et leur offrait un sanctuaire ou rien ne semblait pouvoir les atteindre et les étoiles leurs offraient la vie et la force de s'améliorait au travers des épreuves que tout être doit franchir...

Mais elle, elle semblait ne pas s'intégrer à ce chant si ancien, elle possédait des vibrations étranges, étrangères, des vibrations musical ressemblant à un hymne à la fois grondant et triste, un hymne double ressemblant à deux êtres distinct et pourtant identique....la femme elfe et sa malédiction... Elle était toute proche à présent, assez proche pour qu'il puisse être capable de retranscrire ses vibrations sur sa harpe mais il s'en abstint, n'ayant pas envie d'offrir d'honneur supplémentaire envers son invitée. Il s'avança, quittant l'espace ensoleillé au centre du sanctuaire pour venir se tenir à quelques pas de la conseillère aveugle, l'observant du dessous de ses mèches de nuit avec une expression à la fois prudente et pleine de compassion, sachant pertinemment que son vis à vis était très proche de l'impératrice elfique, leurs Némésis, mais touché par la condition dans laquelle se trouvait l'elfe. Il ne pouvait l'aider il le savait et il n'était pas là pour donner de faux espoir mais il ne pouvait s'empêcher de regretter cet état de fait....
Mieux valait en venir rapidement à la raison de ca venue plutôt que de rester la à l'observer sans rien faire.

« Dame Mewen, que la grande reine vous soit favorable, je suis surpris de vous voir ici cependant je pensait devoir me déplacer au palais... »

Il avait parlé d'une voix égale et calme sans montrer de sentiments particulier, sa diplomatie n'avait cependant rien de personnel, il souhaitait simplement ne pas indisposer la femme elfe avant de lui parler de ce pourquoi elle était venue.

« Je vous en prie venez donc vous asseoir à mes cotés sur l'autel, en ce lieu les yeux du cœur sont bien plus utile que les pupilles terrestre... »

Il se tourna et repartit le centre de la clairière baignée de lumière où il s'agenouilla, déposant son instrument dans l'herbe tendre et verte et laissant les oiseaux se posaient près de lui en chantant doucement. La paix du lieu était peut-être la meilleurs arme qu'il possédait pour trouver une ouverture dans l'esprit de la conseillère.... Il l'observa d'un œil tendit qu'elle se tenait encore près de la lisière ombrée...

Un long silence vint envahir la foret. Les oiseaux continuaient de chanter mélodieusement, et les arbres était toujours chatouillés du vent qui les secouaient, mais en dehors de ses sons, c'était le calme plat. Mewen savait qu'une autre présence était à ses côtés, elle le ressentait. La jeune elfe avait apprit à développer d'avantage ses autres sens. Un souffle de vent, vint léviter les cheveux roux de l'elfe. Cette air agréable caressa doucement le visage pâle de Mewen.
Le bruit de pas de la présence elfique vinrent s'arrêter devant elle, un nouveau temps de silence vint déranger la jeune elfe.
Le son d'une voix arriva enfin aux oreilles de Mewen. Une voix qu'elle connaissait que trop bien, c'était Merithyn Shadowsong, un guérisseur, à la voix cristalline. Sa voix était agréable, douce et posée.
Il lui souhaita gentiment la bienvenue à la jeune elfe. Il était surprit de la voir en ses lieux, pensant que c'était à lui de se déplacer.
Ses mots firent sourire doucement Mewen. Sa ne la dérangeait pas de devoir se déplacer, même sans sa vision, elle savait se repairer et se déplacer sans qu'il y ai le moindre problème. Comme tous les elfes, elle écoutait la foret, et elle d'avantage que les autres à défaut de pouvoirs la voir.

« Que la grande reine vous soit, à vous aussi, favorable. »

Répondit-elle poliment à son interlocuteur. Sa voix était elle aussi douce, et joliment aiguë.
Merithyn l'invita ensuite à s'assoir à ses cotés, sur l'autel.
Restant un moment dans la partie fraiche de la lisière, Mewen se décida enfin à rejoindre le guérisseur. D'un pas lent mais décidé, elle leva légèrement la main droite cherchant l'autel. Une matière froide retint son attention, la roche froide et rugueuse de l'autel était sous ses mains.
Mewen avait entendu que Merithyn marchait près d'elle, dans l'herbe. Il y avait déposé quelque chose, mais elle n'était pas capable de savoir quoi, enfaite elle s'en moquait un peu.
La jeune elfe se retourna pour s'assoir sur l'autel. La chaleur sur sa peau lui indiqua qu'elle avait quitté la partie ombrée de la lisière. Le vent frai faisait toujours bouger ses cheveux, sa peau brillait presque quant les rayons de soleil vinrent la frôler, tellement elle était blanche.

Il observait la visiteuse avec circonspection, prenant le temps de la détailler et de graver ses traits dans son esprit, il avait toujours eu du mal à être détaché de ses interlocuteurs et à rester en retrait, il n'était pas fait pour la politique bien que son don de vérité soit très développé, son amie Lyroe et ses maitres successif s'étaient étonner de ne pas le voir au conseil mais jamais un membre de l'ordre des chanteurs ne serait nommé auprès de la reine...ils étaient bien trop libre, bien trop marginaux et surtout bien trop braquer contre elle pour la servir. Mais il devait bien avouer qu'il avait du mal à se montrer strict en voyant la femme elfe à ses cotés, elle ne ressemblait pas au reste des anciens qui accompagnait l'impératrice... Si ses oreilles n'avaient pas eu les pointes élégantes de leurs peuples, si sa voix n'avait pas été si douce et si elle bougeait avec moins de grâce il en aurait presque put croire qu'elle était humaine, mais il était vrai qu'elle avait un charme que le reste des elfes, hautains et précieux, ne possédaient pas et qui émoussait ses résolutions de la traiter comme une simple invitée. Il l'observa de son petit coin d'herbe alors qu'elle cherchait la pierre de l'autel afin de s'asseoir, ses gestes doux mais sûr et la peau si clair qu'elle en brillait sous les rayons du soleil... Il avait craint qu'elle ne refuse son invitation, par fierté ou par dénigrement, mais il fut rassuré lorsqu'enfin elle s'assit sur l'autel de la terre...
Elle ressemblait à une apparition de la grande mère elle même ainsi, assise sur la pierre bleu et noir, droite et digne et pourtant frêle comme un jeune tronc, sa chevelure couleur de cuivre étincelant dans la lumière dorée et son visage presque translucide dans l'atmosphère de la clairière.

Il hésitait sur la manière de l'aborder, son but n'était pas de la froisser ou de la mettre en colère d'une quelconque manière bien au contraire il cherchait à lui faire entendre raison sur un point des plus problématique à ses yeux : l'enfermement d'un certain vampire dans les tréfonds du royaume sylvestre. Il ne trouvait pas les mots justes, ne trouvait pas l'accroche qui lui permettrait d'aborder le véritable but de cette réunion un peu particulière et surtout extrêmement mal vue... et le silence un peu étrange qui les entourait ne l'aider en rien dans ses recherches, un silence bien différent de celui qui régnait autour d'eux lorsqu'elle était arrivée et dont l'épaisseur le laissait un peu perplexe...
Lorsque il réussit à retrouver le chemin de son esprit il prit la parole e essayant d'être le plus calme et le plus doux possible :

« Ma dame, il y a une question que j'aimerais vous poser... je sais que je ne suis pas le mieux placé pour me permettre de poser ce genre de question mais je le doit »

Il s'interrompit, curieux de voir la réaction de ses mots sur la conseillère et doutant soudain du bien fondé de toute cette entrevue... Pourquoi avait il eu cette idée un peu folle d'essayer de convaincre l'une des plus proches relations de l'impératrice de libéré le vampire, mais peut-être était ce justement parce qu'elle était très proche de la reine qu'il avait à cœur de la mettre de son coté, si elle le soutenait alors peut-être avait il une chance de faire pencher la balance en leurs faveur. Il poursuivit donc avec un soupir de résignation :

« Très peu des nôtres ignorent votre histoire, votre haine des dragons et de tout ce qui s'y rapporte mais quand est il des vampires ? Beaucoup des nôtres, la reine y comprit, sont hostiles envers les vampires en raison de notre passé et leur exile nous a coupé d'eux... mais aujourd'hui les dragons sont la clef de notre salut alors pourquoi ceux qui étaient nos ennemis ancestraux n'aurait pas été touchés par les vents du changement? »

Il s'interrompit de nouveau, un peu surprit par son propre élan et par la ferveur que contenait sa voix, il n'avait pas eu conscience de s'être ainsi emporter mais l'urgence de la situation était telle qu'il ne releva même pas, ne s'excusa pas, au contraire il se leva et s'avança vers la femme elfe pour se tenir à ses cotés.

« Ma dame, Mewen, Je vous en prie dite moi... Pourquoi les nôtres ne peuvent comprendre qu'un peuple ne fait pas les individus qui le compose ? Tous ne sont pas mauvais ! N'y a t'il véritablement aucun espoir de changement en ce monde celons vous ? »

Sa voix s'était presque suppliante, frêle, son ton mélodieux se brisant à chaque inspiration, à chaque temps mort.... Il jouait sa meilleur carte, il jouait bien plus qu'une simple entrevue et avait bien l'intention de montrer ce qu'il pensait à la conseillère en espérant qu'elle comprendrait.