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| Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] | |
| Auteur | Message |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Ven 27 Fév 2015 - 12:20 | |
| Observant les cultures, le bleuté ne savait pas ce qu'il faisait là Non vraiment il l'ignorait, la curiosité était la seule et unique réponse qui lui vînt à l'esprit tandis qu'il essayait d'en trouver une. Observant la caverne de la Fertilité au coeur de Aigue-Royale, ville souterraine des rebelles, le dragon restait là, fasciné par les techniques inventés des bipèdes. Laissant son imagination dérivée il se demandait à quoi il aurait bien pu ressembler en tant qu'humain, bien sûr il n'aurait pas fait long feu, mais juste par simple curiosité il voulait réellement savoir. Peut-être un bipède de taille plutôt moyenne, cheveux mi-longs et très certainement les yeux bleus. Moui cela semblait lui convenir, mais avant d'arriver à une taille adulte il lui aurait fallu se plier aux diverses règles régissant la société, d'ailleurs dans quelle société aurait-il été ? Elfique ou humaine ? Son coeur balança pour les membres du beau peuple. Donc une fois les oreilles pointus et la peau dégarnie de toutes écailles il aurait probablement fait parti d'une famille simple, aurait voulu prétendre devenir baptistrel et serait mort de manière tragique lors de son premier combat. N'ayant pas une haute opinion de lui-même en tant que bipède il se réjouit de sa condition draconique. D'une expiration un peu plus bruyante que les autres, un rebelle releva la tête pour le regarder, ses yeux pétillaient d'admiration pour l'écailleux. Non il n'aurait pour rien au monde voulu échanger sa place ! Même s'il n'était pas d'une nature à se pavaner pour récolter des éloges cela lui faisait plaisir. De toute manière quels dragons n'apprécieraient pas des compliments de la part d'elfes et ou d'humains ? Encore une fois dévoré par la curiosité il chercha quel écailleux serait de ce genre la ... Verith lui murmura une petite voix timide. Peut-être, ou alors il n'accepterait que certains compliments, quoi qu'il en soit, Möebius n'était pas ainsi et acceptait volontiers ce qu'on lui offrait. Intrigué par la végétation qui poussait ici, il s'avança vers elle pour venir sentir quelques plants qui ne tarderaient pas à servir de repas aux rebelles. Il se fit la remarque que cela n'avait pas l'air si appétissant que cela, comment les elfes faisaient-ils pour se contenter de simples laitues et de fruit ? Non, même le meilleur légume ne valait pas un bon morceau de viande gorgé de sang pour le dragon. Et puis il se doutait bien que l'herbe lui collerait entre les dents de quoi l'agacé en plus du goûts de terre qu'il ressentirait sur son palet de carnivore. Möe en avait vu assez, après avoir observé et imaginer le coup de certaines plantations il s'employa à faire demi-tour pour quitter la caverne de fertilité. Seulement il ne s'attendait pas à croiser un tel invité sur son chemin ...
Dernière édition par Möebius le Lun 27 Avr 2015 - 8:38, édité 1 fois |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Dim 8 Mar 2015 - 20:05 | |
| ¤ Mes respectes noble dragon ¤ An 2 d'Obsidienne, 10 JuilletSix jours ... voilà six jours que le prince avait pris le pouvoir. Qu'il avait pris ce que certains estimaient lui revenir de droit. Aegnor n'avait jamais présumé que le pouvoir lui revenait de droit. Jamais il ne l'avait dit. Jamais il ne l'avait mentionné. Sa famille était certes aux pouvoirs depuis des temps immémoriaux. Sa famille était au pouvoir et avait guidé l'elfe du temps où ils avaient débarqué en Armanda. Mais jamais lors de sa conquête du trône le prince n'avait dit à un seul moment que le pouvoir lui revenait de droit. Dans son esprit, le prince n'avait pas la même conception du pouvoir que les hommes. Il ne pensait pas vraiment que le pouvoir était attaché à une seule et unique famille. D'ailleurs pour preuve, une Meraennon était parvenue au pouvoir sans s'être marié à une Evanealle, offrant désormais la place à sa lignée de famille impériale. Mais depuis l'arrivée d'Aegnor au sommet, sa famille avait bien entendu repris la place qui était la sienne depuis des siècles. Si le prince n'avait jamais usé de l'argument selon lequel le titre d'empereur lui revenait de droit, c'est bien parce qu'il avait pour ambition de frapper à grands coups de burin dans cette effigie millénaire qu'était « la famille », « le clan », dans la société elfique. Cela aurait donc été une profonde contradiction qui aurait pu le décrédibiliser. Or, le prince ne souhaitait pas être décrédibilisé. Il n'avait pas besoin de se créer lui-même des faiblesses, des tares. Ses opposants le feraient eux-mêmes. Il était déconseillé de se tirer lui-même une flèche dans le pied. Quoi qu’il en soit, Aegnor n’était pas des plus ravis de la place qu’il occupait désormais. Empereur … Il avait toujours profondément détesté cette position. Tout comme sa position de prince. Ainsi que tout son héritage et sa prétendue destinée. Et pourtant, même s’il la haïssait, voilà que lui-même s’était plongé dedans la tête la première. Qu’il s’était battu pour obtenir ce que pourtant profondément il méprisait. Un chef d’État méprisant le pouvoir et méprisant sa place même. Parviendrait-il à faire un bon chef s’il détestait le pouvoir ? L’Evanealle n’avait pas le choix. Il ne se laissait pas le choix. Il devait le faire pour son peuple et uniquement pour lui. Pour le royaume, pour les elfes, pour sa race, pour la survie de ceux-ci, pour leur prospérité, pour leur renouveau, pour leur grandeur Trop longtemps les elfes avaient sombré. Aegnor comptait bien redresser tout cela. Mais il n’y parviendrait pas encore. Certes il était empereur, un grand pas en avant venait d’être accompli. Cependant son combat pour le pouvoir n’était pas terminé. Eliwyr était hors course, mais le conseil ne l’était pas encore. Cet organe désuet et stérile devait être défait afin que la véritable révolution ne commence. Avant que les véritables réformes ne puissent être opérées. En attendant, tout ce que pouvait faire le nouvel empereur. C’était préparé le terrain. Préparer le terrain pour le futur. Aussi bien à l’intérieur du royaume, qu’à l’extérieur. Voilà tout ce que pouvait faire l’ancien prince en cet instant. La violence avec laquelle il avait pris le pouvoir avait créé des remous. Les vagues ainsi soulevées devaient se calmer. La mer devait redevenir calme avant que la tempête à nouveau ne la frappe. On dit que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit. C'est pourtant encore une fois qu'il avait l'intention de frapper le conseil, avec l'intention de tuer cette bête définitivement. Pitoyable chose désuète, encrouter et enrouer qui refuse de céder sa place. Fixer fermement à l'aide de ses racines empoisonnées qui infectent chaque jour davantage la survie du peuple sylvestre, la mettant en péril. Malheureusement, le temps allait devoir passer avant que l’éclair à nouveau ne frappe. Bien qu’il méprise les conseillers, du moins certains, pas tous. Mais surtout l’organe en lui-même. Il savait que les choses étaient telles qu’il ne pouvait pas se permettre de cogner dessus sans retenue et sans risque de le voir riposter. Le conseil était un organe avec une certaine puissance, tout comme les membres qui le composaient. La force de l’empereur elle était faible. Elle s’était affaiblie sous le règne de sa tante ainsi que des précédentes générations. Mais sous son règne, Aegnor avait bien l’intention de faire resplendir cette fonction. En attendant, après une nouvelle séance du conseil particulièrement fatigante puisque l'ancien prince et ses soutiens étaient parvenus à faire mettre à l'ordre du jour du conseil, l'observation de certaines réformes. Aegnor n'avait que très peu de doute, le conseil ferait trainer tout cela en longueur dans l'espoir de ne pas voir adopter certaines de ces réformes. Mais là il ne ferait que jouer le jeu du prince qui y trouverait un nouvel argument pour renforcer son pouvoir. Le conseil étant trop lent à prendre des décisions dans une situation qui exige une certaine rapidité, le pouvoir décisionnel de celui-ci s'en retrouverait diminué au profit de celui de l'empereur. Quoi qu'il en soit, le blond se trouvait en cet instant même dans la caverne de la fertilité. Caverne que le nouvel empereur appréciait tout particulièrement puisque c'était le seul endroit dans tout Aigue-Royal où l'on pouvait observer un peu de verdure. Après tout, Aegnor était un elfe. Il ne pouvait nier sa nature et sa nécessité de se trouver proche de la végétation. Ses promenades dans cette petite exploitation agricole souterraine étaient une véritable bouffée d'oxygène. Bien entendu, cela ne remplaçait pas une excursion à l'extérieur, mais cela aidait à supporter la vie sous terre. En revanche, ce dont l’ancien prince ne s’attendait pas, c’était le personnage qu’il rencontrerait dans sa promenade. Möebius, le dragon bleu. Cette créature volante liée à l’un de sa race. Ce même dragon qui avait agréablement accepté de participer à la cérémonie d’adieux de l’ancien empereur, mais aussi d’y apporter sa contribution. L’Evanealle lui était très reconnaissant pour cela. S’approchant du bleuté, le blond s’inclina respectueusement face à lui. | « Mes respects nobles Möebius. Croiser la route d’un membre de la race draconique est toujours un pur plaisir. La croiser deux fois est un véritable honneur. Je tenais encore à vous remercier d’avoir accepté d’apporter votre concours à la cérémonie d’adieux de mon prédécesseur. Je suis sûr que de là où il est, auprès de Mort, il a dû apprécier cela. » |
L’elfe s’inclina à nouveau face à lui respectueusement pour le remercier avant de continuer. | « Êtes-vous venu comme moi, observer les maigres végétations présente à Aigue, en nostalgie du temps où vous en étiez entouré dans la forêt de l’Ouest ? » |
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Lun 16 Mar 2015 - 18:54 | |
| « Mes respects nobles Möebius. Croiser la route d’un membre de la race draconique est toujours un pur plaisir. La croiser deux fois est un véritable honneur. Je tenais encore à vous remercier d’avoir accepté d’apporter votre concours à la cérémonie d’adieux de mon prédécesseur. Je suis sûr que de là où il est, auprès de Mort, il a dû apprécier cela. » Pour un invité de marque Aegnor Evanealle en était bien un. Surpris par une telle rencontre le bleuté inclina lentement la tête en signe de salue au nouvel empereur elfique. - Mes hommages à vous Sir Evanealle. Rencontrer la route d'un elfe est toujours source de joie pour ma part, concernant ma participation cela me faisait plaisir de pouvoir apporter ma flamme à un seigneur. Quant à vous félicitations pour vôtre titre d'empereur. Le peuple elfique, j'espère se réjouit de vôtre nouveau statut. D'après les dires que le dragon avait entendu les elfes avaient apprécier cette ascension, du moins c'était mieux ainsi, autrement Aegnor aurait à craindre de prochains représailles. Même si tout les rois et empereurs avaient des dangers qui leur étaient réservés mieux valaient que cet accès au trône ai été apprécié de la plupart des sujets elfiques, les risques étaient moindres. S'inclinant une seconde fois face à Möebius, celui-ci se montra humble et l'imita. Certains le jugerait ridicule voir déshonorerait sa propre race, mais au fond de lui, le dragon appréciait les bipèdes, en particulier les elfes. Mais plus généralement les capacités qu'ils possédaient l'intriguait. Voilà la raison de cette élan de politesse et le fait qu'il soit dans cette caverne-ci « Êtes-vous venu comme moi, observer les maigres végétations présente à Aigue, en nostalgie du temps où vous en étiez entouré dans la forêt de l’Ouest ? » - Il y a de cela c'est vrai, mais surtout j'observais l'art et la manière des bipèdes de savoir jardiner. Mais j'avoue que ma curiosité me démangeait alors j'ai souhaité exploré Aigue-Royale et ses cavernes d'une façon un peu plus poussé. Dans les paroles du nouveau souverain se sentait toute la tristesse d'un homme. Möe ne pouvait que comprendre et regretter à ses côtés la belle végétation de son foyer. Il n'avait rien pu faire malheureusement. Il n'avait pas envie de culpabiliser une nouvelle fois, il le faisait déjà assez régulièrement, mais surtout cela ne ferait qu'accroître les remords de l'elfe. Après un discours aussi prometteur, l'heure était à l'action ! - Quoi qu'il se passe pour les elfes je serais là pour aider. Bien sûr je dis cela car mon dragonnier est un sylvain. Mais j'ai appris à apprécier son peuple dans lequel j'ai grandis. La forêt ne peut appartenir qu'à vous et vous seul, pas au Néant. Dit-il en cherchant le regard du roi, puis il reprit. Mais et vous ? Que faites vous ici ? Vous n'êtes pas venu la uniquement pour contempler les plantations n'est-ce pas ? Espérant relancer la conversation, le bleuté était un peu perdu face à un tel personnage. Ses yeux de feux semblaient refléter son âme même : brûlante et dangereuse. Il en fallait du caractère pour prendre le pouvoir comme il l'avait fait. Néanmoins il ne savait pas quoi lui dire à cet empereur. Même s'il s'attendait à une réponse vis-à-vis de son souhait à le royaume elfique aux sylvains, il était complètement penaud. Les narines légèrement dilatés et l'oeil attentif près à capter le moindre mouvement pour savoir quoi répondre. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Sam 21 Mar 2015 - 20:23 | |
| ¤ La caste des dragonniers ¤ C’était une surprise de tomber sur Möebius. Mais pas une surprise déplaisante comme il y avait pu en avoir souvent ces derniers temps. Non c’était une agréable surprise. Une surprise qui contentait l’empereur et embellissait un peu sa journée. Il avait bien besoin de ça pour ne pas déprimer de c’être auto flageller en prenant le pouvoir, un pouvoir qu’il détestait, mais qui pourtant avait eu obligation de prendre pour le bien de son peuple. Une fonction qu’il s’était imposée à lui-même alors qu’il avait si longtemps rejeté son héritage. Lorsque le blond vint saluer le dragon, comme il se le devait. Aegnor étant peut-être un empereur, soit un individu important, Möebius restait un dragon soit une créature encore plus importante que lui, il se devait donc de le saluer de manière convenable. Quoi qu’il en soit, l’Evanealle fut flatté de voir l’écailleux lui rendre son salut. Du moins ce qu’il croyait être un salut. Le dragon inclinait la tête, la baissant un peu, donc c’était bien un salut. Venant par la suite lui rendre ses salutations. Venant même le féliciter pour être devenu empereur. Il est vrai qu’un individu n’atteignait pas le statut d’empereur tous les jours. Tout le monde ne le pouvait pas non plus. On pouvait donc le féliciter pour cela. « Le peuple elfique, j'espère se réjouit de votre nouveau statut ». Oh oui, certains se réjouissait de leur nouvel empereur. Un Evanealle reprenant la place qui il lui revenait de droit. Ses soutiens en étaient contents. Mais d'autres grinçaient des dents. Il pensait notamment au conseiller, dont son ascension les avait chamboulés. Il était passé en force après tout. Aegnor ne doutait pas que ces vieux croûtons profondément enracinés dans le conseil aient bien aimé avoir leur mot à dire voir carrément choisir le nouvel empereur pour renforcer encore leur pouvoir décisionnel. Ce n'était malheureusement pour eux, et bienheureusement pour le peuple elfique, pas le cas. Le conseil avait du souci à se faire, l'Evanealle n'en resterait pas là. Et eux aussi le savaient pertinemment. Néanmoins ils se rendraient bien compte que même en le sachant, le blond continuerait son chemin. C'était inévitable. Ils pourraient le ralentir, mais pas l'en empêcher. L’empereur fut toutefois gêné quand le dragon s’inclina une seconde fois, arrivant à mettre mal à l’aise le blond qui sourit quelque peu. C’était un peu trop selon lui, un dragon n’avait pas à s’incliner plus d’une fois devant sa personne. Peut-être que Möebius était plus humble qu’il ne le pensait. | « Il y a de cela c'est vrai, mais surtout j'observais l'art et la manière des bipèdes de savoir jardiner. Mais j'avoue que ma curiosité me démangeait alors j'ai souhaité explorer Aigue-Royale et ses cavernes d'une façon un peu plus poussée. » |
L’ancien prince laissa dériver son regard orangé sur les plantations près d’eux. C’est vrai que les elfes avaient leur art à eux de cultiver la nature. De faire grandir la végétation. De la faire fleurir pour qu’elle puisse les nourrir. Aegnor comprenait le bleuté. Ce n’était pas avec les récents évènements que l’on pouvait se poser pour explorer Aigue ou même regarder la végétation pousser. Après tout Aigue était gigantesque. C’était un vrai labyrinthe. Même l’elfe n’était pas sûr de connaitre les moindres coins et recoins malgré qu’il ait étudié les cartes. Le dragon continua paisiblement, arrachant un nouveau sourire à l’ancien prince qui ne put se retenir de s’incliner à nouveau. | « Vous honorez tout mon peuple par vos paroles Möebius. Soyez assuré que vous serez toujours le bienvenu chez les miens, dragon bleu. Vous êtes si précieux pour tout le continent. Et si vous le demandez, une aide vous sera apportée. » |
C'était des paroles réconfortantes que disait là la magnifique créature face à lui. Le prince sentait dans la voix spirituelle de ce dernier que la forêt lui manquait également. Après tout il avait grandi dans cette dernière. Quel être ne regretterait pas son lieu natal ? Reportant à nouveau son attention sur les plantes, le prince s'en approcha avant de se baisser pour caresser ce qui semblait être une tomate. Celle-ci étant légèrement bleutée en raison des lumières d'Aigue qui avaient cet effet sur toutes les plantations de la ville souterraine. Curieux phénomènes que celui-ci. | « Je venais respirer un peu auprès des plantes il est vrai. À défaut de pouvoir encore remonter à la surface, je viens me rapprocher de la nature comme je le peux. Ce n’est bon pour personne de vivre sous terre. Mais maintenant que les Alayiens sont en déroute, j’ai bon espoir que nous les elfes allons pouvoir rebâtir un endroit pour vivre en attendant de trouver un moyen de récupérer nos terres. Mais je venais également m’assurer que les récoltes seraient bonnes et que nous ne risquerons pas de souffrir de disettes. Les bons résultats font toujours plaisir à attendre. » |
Aegnor se redressa, lâchant le plant de tomate pour reporter son attention sur le dragon. Maintenant que celui-ci était là, il avait une question qui lui brûlait les lèvres. Une question assez importante. Mais comment aborder le sujet ? De toute manière, il était face à un dragon, ce serait assez stupide de tenter une manœuvre. Toutefois, autant essayer d’y donner les formes pour ne pas paraitre pour un gros bourrin en mettant les deux pieds dans le plat. D’autant plus que l’empereur n’était pas pressé. | « J’ai appris que le dragonnier Achroma Seithvelj avait proclamé la création d’une caste de dragonnier. Souhaitant rassembler tous les dragonniers du continent sous une même bannière. Je n’ai malheureusement pas encore eu le temps de m’entretenir avec lui. Une rumeur cours comme quoi vous et votre dragonnier auriez accepter d’y participer. » |
Aegnor inspira avant de reprendre. | Je ne peux que saluer pareille initiative de la part de Seithvelj. Autrefois les dragonniers se faisaient la guerre et entrainaient leur lié dans la mort. Même si mes propos vont vous paraitre blessant noble dragon, ils ne sont que vérité. Mais sachez que ce ne sont pas les miens. Dans le temps les royaumes considéraient les dragons comme des armes. Je me désole de cela. Mais c’est une faute qu’en tant qu’empereur d’un de ces royaumes je ne dois pas oublier. Que je dois la garder à l’esprit pour m’assurer que les elfes ne reproduisent pas la même erreur. J’ai bon espoir que le projet du seigneur Seithvelj enterre à jamais cette possibilité. » |
L’Evanealle s’arrêta, respirant, avant de lâcher un léger soupire. | « Oui je salue cette initiative. Mais je suis empereur aujourd’hui, je ne peux me baser uniquement sur mes propres sentiments, ne penser qu’à moi-même. Je dois penser à mon peuple et à son bien. Cette caste que souhaite créer le dragonnier vampirique m’inquiète. Même si je ne doute pas que son but soit louable. Il s’agira là d’une organisation qui possèdera, grâce à vous dragon, la même force qu’un royaume. C’est comme si un quatrième royaume venait de naitre en Armanda. L’avènement d’une telle puissance entraine nécessairement des conséquences. Il suffirait que cette caste se trompe de voie ou même que les royaumes se trompent de voie et cela pourrait conduire à des affrontements. » |
L’empereur leva légèrement les mains, les observant. | « J’ai peur que la balance des pouvoirs ne perde son équilibre. J’ai peur que nous fassions l’erreur de ne pas nous comprendre. Que nous commencions à avoir peur de l’autre. » |
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Sam 28 Mar 2015 - 9:14 | |
| « Vous honorez tout mon peuple par vos paroles Möebius. Soyez assuré que vous serez toujours le bienvenu chez les miens, dragon bleu. Vous êtes si précieux pour tout le continent. Et si vous le demandez, une aide vous sera apportée. »Alors que l'empereur s'inclinait une nouvelle fois, le dragon songea que c'était de trop, certes il était précieux pour tout le continent, mais tout ses élans de politesses et d'éloges le mettaient assez mal à l'aise, ne sachant jamais comment réagir, un simple merci ? Oui mais toutes les deux minutes ... Cela lui faisait plaisir d'être respecter évidemment, mais parfois la simplicité ne serait pas de trop, songea-t-il en regardant le souverain se relever. Ces paroles achevées, le dragon observa l'elfe tout en se demandant de quelle genre d'aide le souverain pourrait lui offrir à l'avenir, le nom d'Elrond résonna dans son esprit, oui peut-être que lui pourrait avoir besoin de quelque chose, il se souviendrait de cela en retrouvant son cavalier un peu plus tard. Analysant le plant de tomate que tenait l'empereur dans sa main, il l'écouta parler avec attention, sur ses épaules reposait une nouvelle tâche des plus hardue : faire vivre tout un peuple. Il y aurait très certainement plus de haut que de bas ... Mais il n'était pas seul, Möebius ne doutait pas que le souverain s'était entouré de personnes de confiance pour mener à bien cette mission délicate. - J'essaierais de venir de temps en temps ici, offrir de ma magie à cette végétation si vitale pour vous. Peut-être que cela fonctionnera ici aussi. Les bois sombre étaient plus majestueux aux endroits ou je me reposais. Tendant le bout du nez vers une feuille du plant de fruit, le dragon toucha la plantation du bout des lèvres, comment un peuple végétarien avait-il pu accepter d'abriter un dragon, bien qu'il soit une bénédiction, la viande était loin d'être dans leurs menus, preuve qu'Elrond avait dû faire un sacré effort lorsqu'il n'était encore qu'un dragonnet. Relevant la tête au propos concernant une caste de dragonnier, Möebius observa de nouveau l'elfe au regard de braise, se demandant s'il avait le droit d'en parler. Je ne peux que saluer pareille initiative de la part de Seithvelj. Autrefois les dragonniers se faisaient la guerre et entrainaient leur lié dans la mort. Même si mes propos vont vous paraitre blessant noble dragon, ils ne sont que vérité. Mais sachez que ce ne sont pas les miens. Dans le temps les royaumes considéraient les dragons comme des armes. Je me désole de cela. Mais c’est une faute qu’en tant qu’empereur d’un de ces royaumes je ne dois pas oublier. Que je dois la garder à l’esprit pour m’assurer que les elfes ne reproduisent pas la même erreur. J’ai bon espoir que le projet du seigneur Seithvelj enterre à jamais cette possibilité. » « Oui je salue cette initiative. Mais je suis empereur aujourd’hui, je ne peux me baser uniquement sur mes propres sentiments, ne penser qu’à moi-même. Je dois penser à mon peuple et à son bien. Cette caste que souhaite créer le dragonnier vampirique m’inquiète. Même si je ne doute pas que son but soit louable. Il s’agira là d’une organisation qui possèdera, grâce à vous dragon, la même force qu’un royaume. C’est comme si un quatrième royaume venait de naitre en Armanda. L’avènement d’une telle puissance entraine nécessairement des conséquences. Il suffirait que cette caste se trompe de voie ou même que les royaumes se trompent de voie et cela pourrait conduire à des affrontements. » « J’ai peur que la balance des pouvoirs ne perde son équilibre. J’ai peur que nous fassions l’erreur de ne pas nous comprendre. Que nous commencions à avoir peur de l’autre. » - Je comprends vos inquiétudes concernant cette alliance ... Mais je suis de l'avis de ce seigneur, mes semblables et moi sommes présent dans chacun des royaumes, si entre nous, nous arrivons à nous comprendre malgré les origines de nos dragonniers, alors cette entente est possible. Actuellement je suis à la recherche des dragons que je n'ai pas encore rencontré, ou bien il y a longtemps. Chaque dragon cherchera à préserver le peuple de son dragonnier et c'est normal, dans ce but nous serons obliger de nous mettre d'accord sur les manœuvres à suivre. Tournant la tête vers les plantations pour réfléchir quelques instants, Möebius reporta son regard sur Aegnor - Seigneur, moi-même je crains de ce que cette entente pourrait nous apporter dans le futur, mais la seule possibilité qu'en unissant nos forces, Armanda et ses peuples se portent mieux, je suis prêt à tenter la chose. Je suis de nature sur-protecteur, je me fais confiance concernant, la survie de mon lié, mais aussi pour celui du peuple elfique. Je ne peux vous promettre de vous protéger, de vous offrir ma protection la plus complète, car je n'en ai pas le droit, en entrant dans cette organisation je dois protéger tout les peuples, mais cela ne me retirera l'attachement que je porte aux elfes. Effectuant un pas puis un autre vers le souverain, une fois à proximité de lui, baissa la tête pour le regarder réellement dans les yeux. - Autrefois je n'appréciais guère vôtre peuple, malgré les origines de mon dragonnier, mais j'ai rencontré plusieurs d'entre vous, chacune de ses rencontres m'ont été agréable, j'ai appris à vous apprécier. A présent, je vous suis à tous reconnaissant pour vous être montrer patient envers moi, je connais vos valeurs, les vôtre également seigneur Evanealle ne doutez pas de vos capacités, car vous êtes capable de beaucoup. Et grâce à vous je me rends compte réellement de ce que je représente aux yeux de vôtre peuple. Se redressant, le bleuté se surprit en remarquant, que derrière cette allure princière, Aegnor était extrêmement méfiant, plus pour son peuple que pour lui-même ... Il fera un bon souverain s'il gardait cette mentalité. Le dragon en était convaincu. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Lun 6 Avr 2015 - 18:52 | |
| ¤ Le souhait d’un empereur ¤ Les inquiétudes du prince étaient fondées, ou ne l’étaient pas. Peut-être s’en faisait-il trop ? Non, il ne pouvait trop s’en faire. Bien au contraire, il ne pouvait qu’être insuffisamment méfiant. Il devait penser à son peuple avant toute chose. Mais cette méfiance ne devait pas amener la défiance. Il lui fallait penser à son peuple, mais aussi aux autres, au continent aussi, afin de pouvoir accorder leurs souhaits. Afin d’avancer ensemble. Sinon il n’y aurait pas d’alliance et les elfes seraient en ce moment même en train de se battre avec les humains au sein d’Aigue. Le souverain elfique n’avait pas de volonté belliqueuse. Bien au contraire, il souhaitait la paix. S’il devait réclamer le combat, c’est qu’il y serait forcé, s’il devait prendre une vie, c’est qu’il n’avait pas d’autres choix. C’est ainsi qu’il voulait la mort de Lorenz Wintel et de tous ceux qui avaient suivi ces ordres lors de l’Aube Rouge. Des traîtres, des traîtres alors que le destin d’Armanda était chancelant. Alors qu’une paix avait pu être instaurée. Ils étaient dangereux, pas uniquement pour les siens, mais pour les autres et Armanda également. Si l’Evanealle souhaitait leur mort. C’est parce qu’ils ne pouvaient plus s’imbriquer dans le monde qui était le leur. Ils s’en étaient eux-mêmes exclus en la trahissant. Alors ils se devaient d’en subir les conséquences le moment venu. La méfiance du souverain sylvestre quant à la création d’une caste de dragonnier était fondée. La force qui s’en dégagerait suffisait à justifier cette méfiance. Serait-elle utilisée en bon escient ? Où causerait-elle le malheur ? Voilà le dilemme. Il fallait laisser sa chance à cette organisation, et voir ce qu’elle deviendrait. Il fallait lui apporter de l’aide. Et agir si jamais elle venait à mettre en péril Armanda. L’elfe tourna la tête en direction du dragon bleu lorsque celui-ci reprit la parole. Entendre sa voix dans sa tête était une expérience particulièrement. À la fois désagréable et agréable. Sans doute que l’on ne s’y faisait jamais. Mis à part les dragonniers peut-être. | « L’entente cordiale… Je le désire aussi, mais est-ce possible ? Nous les bipèdes sommes turbulents. Il faudrait que chaque être soit doté d’une infinie sagesse pour que cette entente vienne de chacun. Malheureusement personne ne possède cette sagesse. Je crains que seule la force permette de garantir cette entente. Mais en utilisant la force, pouvons-nous encore parler d’entente cordiale ? » |
Cette force ne serait-elle pas plutôt là comme une épée de Damoclès au-dessus des contrevenants ? Ou au contraire cette force ne devrait-elle pas plutôt servir à éduquer les êtres en vue d’obtenir cette sagesse qu’évoquait l’ancien prince. | « Je ne peux vous demander votre protection noble Möebius. Trop longtemps les elfes n'ont été protégés par d'autres qu'eux-mêmes. Nous avons vécu à l'abri derrière la lisière qu'ont créé les Baptistrel. Nous nous sommes engourdi, nous sommes devenus faibles, nous nous sommes refermé sur nous-mêmes, ignorant le monde extérieur. Nous avons été trop bien protégés. Si bien que nous avons été isolés. Les elfes devront se protéger eux-mêmes dorénavant, afin que nous prenions nous-mêmes conscience du danger qui existe, afin que nous ne nous endormions pas à nouveau. » |
L’elfe souffla un peu quand il sentit le dragon bouger pour s’approcher de lui. Le museau baissé, il regardait le sylvain droit dans les yeux. Le regard volcanique de l’empereur rencontrant l’océan de glace de celui de Möebius. Le bond sourit légèrement, tâchant de masquer sa joie face au compliment que lui faisait le dragon bleu. | « Je vous remercie Möebius. Une fois encore, vous m’honorez. Je suis heureux que vous ayez appris à apprécier mon peuple. » |
Le bond marqua une pause, tournant son regard de nouveau vers les plantations, avant de reprendre. | « Il ne faut pas craindre le futur et les changements futurs. Il faut se méfier de lui, la méfiance nous permet de rester alertes. La seule chose qu’il faut craindre, se sont les effets néfastes que ce dernier pourrait apporter si ce futur tourne mal. La caste m’inspire de la méfiance, mais je ne la crains pas. Je ne que crains ce qu’elle pourrait devenir si elle était utilisée à mauvais escient. Cette méfiance me tient en alerte, renforcée par le désir de protéger mon peuple. Cette vigilance me pousse à agir. Non pas en l’empêchant, mais en y apportant mon aide pour qu’elle atteigne son but. » |
L’elfe braqua son regard dans celui du dragon, ses orbites orangé brûlant d’une certaine détermination. | « Noble Möebius, vous souhaitez la paix vous aussi. Et la prospérité d’Armanda mener par tous les peuples qui l’habitent. Si vous pensez, ou craignez un jour que la caste ne se détourne de cet idéal. Le peuple elfique et moi-même apprécierons grandement que vous m’en informiez. Seule une vigilance de tous les instants permet de ne pas se détourner du droit chemin. Je ne peux vous demander de me le promettre, simplement exprimer mon souhait. » |
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| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Mer 15 Avr 2015 - 7:25 | |
| | « L’entente cordiale… Je le désire aussi, mais est-ce possible ? Nous les bipèdes sommes turbulents. Il faudrait que chaque être soit doté d’une infinie sagesse pour que cette entente vienne de chacun. Malheureusement personne ne possède cette sagesse. Je crains que seule la force permette de garantir cette entente. Mais en utilisant la force, pouvons-nous encore parler d’entente cordiale ? » |
Attentif, le bleuté ne dit rien, se contenta de le laisser poursuivre avant de formuler une réponse correcte, il ne pouvait pas se contenter de jeter un phrase ainsi, la conversation était devenue beaucoup trop sérieuse. | « Je ne peux vous demander votre protection noble Möebius. Trop longtemps les elfes n'ont été protégés par d'autres qu'eux-mêmes. Nous avons vécu à l'abri derrière la lisière qu'ont créé les Baptistrel. Nous nous sommes engourdi, nous sommes devenus faibles, nous nous sommes refermé sur nous-mêmes, ignorant le monde extérieur. Nous avons été trop bien protégés. Si bien que nous avons été isolés. Les elfes devront se protéger eux-mêmes dorénavant, afin que nous prenions nous-mêmes conscience du danger qui existe, afin que nous ne nous endormions pas à nouveau. » |
| « Je vous remercie Möebius. Une fois encore, vous m’honorez. Je suis heureux que vous ayez appris à apprécier mon peuple. » |
- Selon mon avis, je ne pense que vous vous soyez cachés. Certes votre vigueur pour gérer les conflits autant politique que militaire en on souffert. Pourtant ... Je suppose que c'est mon affection pour vôtre peuple qui parle, cependant cette décision de rester à l'écart de tout ces conflits était peut-être la meilleure solution. La guerre rend les bipèdes fous. Et j'en remercie le Dracos que grâce à vôtre désistement les elfes ne soient pas devenus ainsi. Aujourd'hui, cela compte bien sûr, mais le passé restera à jamais tel qu'il a été écrit. Ayez fois en vôtre peuple mais aussi en vous même, Sir Evanealle et vous verrez que bientôt plus personne n'osera se moquer des elfes. Et je suis fier de vous honorez. Se redressant pour regarder toujours et encore le souverain, celui-ci se tourna vers les plantations et reprit. | « Il ne faut pas craindre le futur et les changements futurs. Il faut se méfier de lui, la méfiance nous permet de rester alertes. La seule chose qu’il faut craindre, se sont les effets néfastes que ce dernier pourrait apporter si ce futur tourne mal. La caste m’inspire de la méfiance, mais je ne la crains pas. Je ne que crains ce qu’elle pourrait devenir si elle était utilisée à mauvais escient. Cette méfiance me tient en alerte, renforcée par le désir de protéger mon peuple. Cette vigilance me pousse à agir. Non pas en l’empêchant, mais en y apportant mon aide pour qu’elle atteigne son but. » |
D'un simple hochement de tête, il acquiesça en silence pour laisser Aegnor continuer. | « Noble Möebius, vous souhaitez la paix vous aussi. Et la prospérité d’Armanda mener par tous les peuples qui l’habitent. Si vous pensez, ou craignez un jour que la caste ne se détourne de cet idéal. Le peuple elfique et moi-même apprécierons grandement que vous m’en informiez. Seule une vigilance de tous les instants permet de ne pas se détourner du droit chemin. Je ne peux vous demander de me le promettre, simplement exprimer mon souhait. » |
- Je comprends votre point de vue seigneur et en effet, je souhaite la paix et la prospérité de cette terre qui est la nôtre. Même si je ne possède pas la même affection que vous concernant les bipèdes, je me sens proche des miens. Ce que j'essai de dire c'est que j'ai appris à apprécier ce continent après mon amnésie, seulement les problèmes ne sont jamais réellement parti. Voilà pourquoi je souhaite prendre part à cette caste. Je ferais en sorte lorsque je rencontrerais ses membres, de garder un autre point de vu, le vôtre seigneur. Je tâcherais d'analyser si oui ou non la caste ne se perd pas elle-même et alors oui, je reviendrais vous l'annoncer. Seulement ne prenez pas mon retour en signe de mauvaise nouvelle, j'espère revenir ici avec des promesses d'une vie meilleur pour nous tous. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Que voudriez -vous savoir ? (pv Aegnor Evanealle) [TERMINE] Sam 25 Avr 2015 - 16:45 | |
| ¤ Affaire urgente ¤ | « Selon mon avis, je ne pense que vous vous soyez cachés. Certes votre vigueur pour gérer les conflits autant politiques que militaires en on souffert. Pourtant ... Je suppose que c'est mon affection pour votre peuple qui parle, cependant cette décision de rester à l'écart de tous ces conflits était peut-être la meilleure solution. La guerre rend les bipèdes fous. Et j'en remercie le Dracos que grâce à votre désistement les elfes ne soient pas devenus ainsi. Aujourd'hui, cela compte bien sûr, mais le passé restera à jamais tel qu'il a été écrit. Ayez foi en votre peuple, mais aussi en vous même, Sir Evanealle et vous verrez que bientôt plus personne n'osera se moquer des elfes. Et je suis fier de vous honorez. » |
Les paroles du jeune dragon réconfortaient quelque peu le cœur de l’elfe. En effet, il n’avait pas tout à fait tort. Rester en dehors d’un conflit. Rester en dehors des flammes de la guerre n’était pas une mauvaise chose. La préservation, le pacifisme. Ce n’était pas des mauvaises, valeur bien au contraire. Elle était très belle, magnifique. Elles participaient à l’élaboration de la paix. Malheureusement, la politique de l’autruche que le peuple elfique avait menée ne permettait pas la réalisation de cet idéal de paix. Ils avaient comme s’ils étaient seuls. Or ce n’est pas le cas. Ils n’étaient pas seuls. Se couper du monde n’est jamais la solution. La paix ne construit pas seule. Mais à plusieurs. Ils auraient dû s’investir davantage avec les humains. Ils auraient dû s’allier à eux. Vivre en harmonie avec eux. S’ils étaient eux aussi passés derrière la barrière de protection des Baptistrels, ignorer le conflit, le mépriser aurait pu fonctionner. Car les vampires auraient été les seuls belligérants. Et leur bellicisme ce serait peu à peu essouffler, permettant la paix. | « Je comprends votre point de vue seigneur et en effet, je souhaite la paix et la prospérité de cette terre qui est la nôtre. Même si je ne possède pas la même affection que vous concernant les bipèdes, je me sens proche des miens. Ce que j'essaie de dire c'est que j'ai appris à apprécier ce continent après mon amnésie, seulement les problèmes ne sont jamais réellement partis. Voilà pourquoi je souhaite prendre part à cette caste. Je ferais en sorte lorsque je rencontrerais ses membres, de garder un autre point de vue, le vôtre seigneur. Je tâcherais d'analyser si oui ou non la caste ne se perd pas elle-même et alors oui, je reviendrais vous l'annoncer. Seulement, ne prenez pas mon retour en signe de mauvaise nouvelle, j'espère revenir ici avec des promesses d'une vie meilleure pour nous tous. » |
Le dragon bleu était amnésique ? Première nouvelle. À moins que. Oui ! Il avait entendu que les dragonniers et dragons partis combattre Néant n’était pas revenu indemne de ce que conflit. Il espérait que l’amnésie du dragon avait été résolue et que l’ensemble de ses souvenirs lui était revenu. | « Chaque peuple a fait des erreurs. Il faut apprendre à pardonner ce qui peut être pardonné. Châtier ce que doit être châtié. Ce n’est qu’avec la justice, la vraie justice et non celle de la guerre, celle du vainqueur qu’une entende pourra survenir. » |
L’empereur elfique s’inclina face au dragon en remerciement de son aide. | « Je vous remercie Möebius. Je doute qu’une intrusion du regard de l’empereur elfique sur le chemin de la caste soit bien vue, mais trop longtemps les elfes n’ont pas regardé plus loin que le bout de leur nez. Or j’ai l’intention d’observer aussi loin que possible et par delà l’horizon. Vous serez toujours le bienvenu Möebius. Que vous soyez porteur de bonnes nouvelles ou de mauvaises nouvelles. Je peux vous l’assurer. » |
Aegnor inspira, reprenant sa respiration et s’apprêtant à parler quand son valet fit son apparition s’inclinant face à son empereur puis face au dragon avant de solliciter la parole. L’Evanealle lui donna, intriguer, et celui-ci l’informa d’une affaire urgente, qui malheureusement justifiait la rupture de sa conversation si intéressante avec le dragon bleu. L’ancien prince reporta son attention en direction de Möebius et s’inclina le plus respectueusement que possible. | « Noble Möebius, je vous prie de me pardonner, mais je vais devoir mettre un terme à notre discussion. J’aurais apprécié de la continuer plus longuement. Mais malheureusement une affaire urgente du conseil m’appelle. La vie d’un chef d’État n’est pas de tout repos et je me dois d’aller vaquer à mes obligations. Je vous remercie, pour m’avoir accordé de votre temps pour que nous nous entretenions ensemble. J’espère que cela pourra se réitérer à l’avenir. » |
L’elfe sourit au dragon bleu avant de se retirer. |
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