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| Du pain, et du sang (PV Aldaron) | |
| Auteur | Message |
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Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Mar 13 Jan 2015 - 18:32 | |
| 10 Juillet
Cela faisait déjà cinq jours que Christan était arrivé à s'évader avec Aldakkin du Néant, et environ une trentaine de soldat alayiens, parmi ces derniers l'on pouvait trouver des membres du commando ayant attaquer la cité rebelle, et des alayiens ayant été capturé pendant la bataille à l'extérieur. Du coup après être sortir de la cité rebelle par un moyen peu conventionnel comme Aldakkin du Néant l'avait demandé les soldats s'étaient séparés. Le prêcheur seul, et deux groupes de quinze hommes dont l'un des deux groupes sous la charger d'un soldat de confiance que le nouveau lieutenant Weren avait nommé. Lui même se chargeant de l'autre groupe… Il fallait le plus vite possible arriver au Wylorel pour le 15 Juillets Et ils avait décidé qu'il valait sans doute mieux se séparer pour semer d'éventuels poursuivants, et éviter que tout le monde ne se fasse avoir si jamais une unité tombait sur un très gros problème.
Du coup il avait fallu échapper à la cavalerie rebelle qui avait été mobilisé pour les rattraper ce qui fut fait sans trop de mal. Christan avait emmené l'unité sous sa charge sous le couvert d'une forêt, et de quelques marécages. Le résultat était qu'à part quelques blessures les soldats du Néant étaient arrivés à s'échapper indemnes à leurs quelques poursuivants car une forêt n'est pas vraiment l'endroit idéal pour la cavalerie, et les marécages encore moins. Les alayiens s'étaient même payés le luxe d'abattre quelques soldats rebelles à l'arc au passage ce qui leurs faisaient beaucoup de bien, une sorte de prélude à leurs futures vengeance…
Ceci fait les soldats de l'alayia reprirent un peu plus sereinement leurs fuites. Christan avait d'ailleurs eu l'idée de faire halte chez la famille de berger convertie au Néant chez laquelle il avait déposé son clebs, son cheval, et une partie de son équipement. Il eu la bonne surprise de constater que les bergers étaient encore là, et avaient même eu la bonne volonté de leurs donner de quoi se sustenter pour quelques jours. Le lieutenant a pu donc reprendre la route avec ses hommes, et ses 2 bêtes en direction du Wylorel, enfin jusqu'à aujourd'hui…
Car le problème du ravitaillement de posait à nouveau, surtout que le lieutenant n'avait pas jugé bon de s'arrêter en cours de route pour chasser, ou d'autres activités car il n'avait tout simplement pas le temps avec ses hommes. S'ils faisaient cela ils risquaient de ne pas arriver à temps pour rejoindre Aldakkin du Néant… Non il fallait trouver une source de ravitaillement pour 15 hommes, un cheval, et un chien pour 5 jours de plus… Heureusement Christan finit par trouver de quoi aider en ce sens là…
Il finit par tomber avec son escouade sur une ferme qui semblait assez isolée, il n'attendit donc pas pour faire entourer le bâtiment par son unité, prenant par surprise les éventuels résidents qui étaient sans doute en train de déjeuner. L'alayien descendit de son cheval, et accompagné de ses hommes, et de son chien de guerre il enfonça la porte de la demeure, les rédisents de la demeure qui étaient surprit par cela regardèrent avec stupéfaction les soldats qui venaient de débarquer chez eux. Une femme, un homme, et leurs deux enfants de sexe différents. Christan resta calme quelques secondes puis il entendit l'homme de cette famille demander ce qu'il se passait par les sept. Le fidèle n'attendit pas plus pour ordonner la mise à mort de ces hérétiques, s'il avait dit par l'unique ils auraient eu leurs chances, mais pas là…
Il s'occupa du père qui prit une fourche non loin en main pour se défendre. Christan n'aimait pas tuer d'adversaire sans défense du coup cela l'arrangeait. Il détourna la fourche qui fonçait vers lui de façon fort malhabile d'un coup habile de crosse de sa hache avant de profiter de l'élan que lui avait donné son geste pour enfoncer le fer de sa hache de guerre dans le bassin du paysan qui poussa un hoquet étranglé avant de s'écrouler au sol. Christan lui écrasa la tête quelques secondes plus tard avec sa hache pour s'assurer qu'il ne survive pas, pendant ce temps ses hommes s'étaient occupés de proprement tué les enfants. Une flèche dans la gorge de l'un, et un carreau d'arbalète dans celle de l'autre, par contre l'un des hommes avait visiblement décidé de violer la femme. Christan le dissuada de faire cela par quelques regard, et gestes assez explicites. « Sous son commandement l'on égorge, mais l'on ne viole pas. », il fit donc égorger proprement la femme…
Il fit ensuite sortir les cadavres de la famille de fermier dehors, il les fit jeter dans leurs champs de légumes son humour noir lui donnerait presque envie de dire que cela donnerait du goût à leurs carottes, mais il avait d'autre préoccupations en tête à vrai dire, ses responsabilités encore nouvelles de lieutenant étaient assez prenantes à vrai dire ... Puis il ordonna à ce que l'on apporte à manger pour son cheval, et que l'on pille l'entrepôt où ces paysans stockés leurs nourritures, que ce soit des légumes secs, des fruits confies, ou bien la viande salée issues des quelques cochons, et poules qu'il y avait dans cette ferme. Une fois que le ravitaillement des alayiens fut placés dans les contenants qu'ils pourraient transportés Christan ordonna que l'on mette à mort tout les animaux de la ferme, et que l'on prenne ce qui restait de nourriture périssables dans les réserves, et que l'on se fasse un vrai festin avant de repartir. Cela remonterait sans doute le moral des troupes pensa t-il…
Il chargea donc deux, trois de ses hommes de se charger de faire parvenir de la nourriture chaude à la table, et fit ramener tout ce qui semblait a peu près bon comme le vin, et les fruits normaux, avec la viande de porc, et de poulet très fraîches pour le coup, et il s'attabla avec tout ses hommes autour de la table des fermiers qui avaient était agrandie pour le coup avec ce qui avait était trouvé non loin qui pourrait faire l'affaire… Et il fit en sorte qu’un homme chaque heure monte la garde près des fenêtres, et vérifier que personne ne vienne pour éviter les problèmes...
« Mangez à vôtre faim mes frères, et buvez à vôtre soif. Bientôt nos peines seront terminés, mais tâchez de vous reposer car il reste encore fort à faire. » Dit-il d'une voix forte, et claire en se levant avant de boire d'une traite une choppe remplie d'hydromel, alors que ses hommes se confondaient en hourra, et applaudissement avant de commencer à se goinfrer comme s'ils n'avaient pas mangés depuis des mois.
Il se dit que pour le coup il pourrait profiter de cet instant de calme, et de repos pour eux tous pour mettre au point certaines choses, et répondre aux questions de quelques hommes, ce qu'il ferait sans doute en y pensant… Dans tout les cas autant profiter de cette occasion pour festoyer pensa t-il en mordant à plein temps dans une côte de porc cuite. Assez fort pour qu'un peu de sang coulant de la chair de porc tombe sur on armure… Alors que son chien non loin se gavait presque avec deux, trois poulets que Christan lui avait donné. Au moins ce dernier n'irait pas mendier de la nourriture auprès du fidèle. Même si au final il s'en fichait bien étrangement, à croire qu'il s'était habitué à la présence de cet animal depuis le temps …. Pensa t-il en prenant ensuite un bout de bois non loin, et un couteau assez bizarre qu'il avait aperçu non loin dans l'autre d'un air assez perplexe. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Ven 16 Jan 2015 - 21:12 | |
| Aldafoin, c'est ainsi qu'on pouvait l'appeler à présent.
Il avait quitté Aigue-Royale la veille. La route promettait d'être longue jusqu'au lac noir. Une fois sur place, le trajet ne toucherait pas à son terme. Le lac était immense, dangereux, il faudrait certainement en faire le tour avant d'y trouver la monstruosité de sa quête. Aussi n'avait-il pas perdu de temps. Les messages magiques avaient fusé, annonçant la nouvelle d'un monde en déclin. Il était de ceux qui refusait de poursuivre au cœur d'un empire aussi fragile qu'un géant aux pieds d'argile.
Il avait pris provisions comme il lui en était nécessaire, nul doute n'était néanmoins permis qu'il devrait s'approvisionner en chemin. Pour cela, la simplicité était mère de sûreté. Tout Dirigeant du Marché noir qu'il était, grande se faisait sa connaissance, son réseau. Il savait où il pourrait trouver nourriture et repos. Quelques pro-rebelles parsemaient les terres de l'est, des fermes, des hameaux, de petits villages où l'anneau de résistance faisait tant leur union que leur protection. Ainsi, ce soir-là, après deux jours à cheval, il fit escale dans une ferme qu'il connaissait bien. Ce paysan avait de très grand champ. Et du foin. Foin qui servait à nourrir les chevaux de la rébellion.
Tout était calme ce soir. Pourtant à une telle heure, la ferme aurait du s'activer fiévreusement. Le soleil tapait et se faisait rude en journée. Le foin emmagasinait la chaleur, si bel et si bien que cette petite famille ne pouvait le travailler une fois que le soleil ait touché l'horizon. L'elfe descendit de son cheval, scella les rênes pour ne pas que son monture se prenne les jambes dedans et la laissa libre. Il avait l'habitude qu'elle vagabonde. Ce destrier lui était fidèle, par un pacte qui les liait. Il était certain que l'animal ne l'abandonnerait pas tant qu'il était bien traité. C'était d'ailleurs le cas. Le bruit des sabots était étouffé par l'herbe et les brindilles de foin qui traînaient. Fort heureusement d’ailleurs : Aldaron l'ignorait encore, mais dans le cas contraire, il aurait été bien rapidement repéré et exécuté. Pas de repris pour les être de pure magie comme les elfes.
Son cœur manqua un battement lorsqu'il vit le fermier, sa femme et ses deux enfants gisant dans leur potager. Sa gorge se serra, il priait silencieusement les sept d'avoir accompagné leur trépas. Il ordonna tout bas à sa monture de se cacher. Cette dernière ne se fit pas prier et trouva un coin à l'abri... Ou plutôt près d'une botte de foin. Était-ce la sécurité ou la faim qui l'avait conduit là ? Il l'ignorait, mais au moins sa monture était à l'abri et prête à répliquer si les choses tournait mal. Car en effet, eu égard des cadavres, Aldaron se doutait parfaitement que tout ne tournait pas rond par ici. A pas feutrés hérités de sa race, il s'approcha de la demeure, non sans avoir pris une ou deux tomates en marchant qu'il mit dans sa besace. Il se pencha sur les corps, morts. Il poussa un soupir, sans savoir à qui des alayiens ou des loyalistes il devait en vouloir. Des voix venaient de la ferme. Les bourreaux étaient encore là. Il lui était possible d'obtenir une réponse à ses questions.
Les hommes brûlaient leurs morts. Il ne laisserait pas les cadavres de ses alliés pourrir ici au soleil. Il ferait cramer cette ferme avant de partir. Mais avant toute chose, il tenait à vérifier de quoi il en courait. Il passa à l'arrière de la maison avec prudence. Il arma son arc d'une flèche, pure prévention. Il y avait une fenêtre entrouverte par laquelle il entra. Des bruits de pas. Il toucha le premier objet qu'il avait sous la main pour en prendre l'apparence.* Le temps que le soldat alayien arrive dans cette chambre qu'Aldaron était devenu... une botte de foin. Oui, il y avait mieux, mais il y avait déjà une première botte de foin dans la chambre, une seconde ne surprendrait personne, surtout qu'il devait y avoir un foin un peu partout dans cette femme. Ce qui tombait rudement bien pour lui qui voulait faire cramer la ferme et les corps. Le foin s'enflammait rapidement.
Aldafoin, c'est ainsi qu'on pouvait l'appeler à présent.
Après le départ du soldat, il déplaça délicatement ses brindilles, passant de l'état elfes à l'était botte de foin avec aisance tant il y avait ce genre de chose partout. C'est ainsi qu'il arriva non loin de l'endroit où ils étaient tous en train de prendre un bon repas. Les misérables. Il aurait voulu leur faire payer mais immédiatement, son sang se glaça lorsqu'il entendit la voix de cet homme, cet alayien en particulier. Cette voix qu'il avait entendue à l'Aube Rouge *« Allez me chercher un satané bélier! Qu'on puisse aller égorger ces porcs qui se cachent dans leurs trou! C'est bientôt l'heure de tuer mes frères! Réjouissez-vous! En ce jour bénie le sang coulera au nom de l'unique! »* Il serra les dents, ou plutôt ses brindilles. La rage au cœur, la haine au point. Il mourait d'envie de sortir de sa cachette et d'égorger cet homme qui ne pouvait plus compter sur la protection du verre noir à présent. Il était un humain comme un autre, plus faible qu'un elfe. Il aurait voulu lui faire payer, là, maintenant ! Mais patience.... Patience.... Peut-être entendrait-il ainsi les projets qu'avait l'alayien.
Aldafoin l'écoutait activement.
* Défensif (illusion)] Charme Permet à l'utilisateur de prendre l'apparence d'un élément allant de l'arbre au buisson, meubles divers et autres, ce sort ne permet pas de prendre l'apparence d'une personne physique, sous le camouflage, l'utilisateur peut entendre, mais pas parler, ni même user de sort. le délais de transformation varie avec le niveau de l'utilisateur. Plus l'élément est gros, plus il sera difficile d'en prendre l'aspect.
Geste clé : Entrer en contact avec l'élément qui va être copié. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Ven 16 Jan 2015 - 22:56 | |
| Le repas se poursuivait calmement, et ce n'était pas du tout pour déplaire au fidèle, au moins les choses se passaient bien, les hommes se restauraient calmement. Pendant ce temps Christan songea à ce qu'il devait dire tout en mangeant avec une assez grande voracité, après tout un homme fort, et musclé comme lui avait besoin d'énergie pour pouvoir se battre avec efficacité. Il avait vraiment beaucoup de gens à tuer quand il y pensait... Bah ce serait plus tard sans doute, maintenant qu'il était lieutenant il avait d'autres priorités, il devait gérer une bande de soldats, et même si 15 hommes ne seraient qu'un début pour lui c'était déjà une assez grande tâche pour quelqu'un qui était rester presque toute sa vie un simple soldat...
Mes frères certaines choses doivent être mis aux clairs avant que nous sortions de cette ferme plus tard... Dit-il à voix haute pendant que ses soldats écoutaient attentivement tout en continuant plus, ou moins à se restaurer.
Aldakkin du Néant m'a nommé lieutenant, vous êtes maintenant tous son mon commandement, je sais que cela est nouveau pour vous, mais vous allez devoir vous y faire. Néanmoins comme un officier est censé mener par l'exemple en plus de la fermeté je pense qu'il ne serait pas trop fâcheux de profiter de cette accalmie pour faire plus connaissances avec vous. Savez vous qui je suis?!? Les paroles des soldats s'enchaînèrent ensuite, certaines savaient juste qu'il était un soldat d'autre qu'il avait mené un commando à l'attaque des rebelles à Aigue. En résumé aucun ne le connaissait vraiment ce qui était tout a fait normal... Il frappa donc sur la table en se levant avant de poursuivre d'un ron véhément.
Je suis Christan Weren! Vétéran de 24 ans de guerre, je me suis toujours battu en première ligne! Et je suis toujours en vie! Dans ces galeries d'Aigue il n'a fallu rien de moins qu'un vampire qui se prétend le meilleur manieur d'épée de sa race pour me stopper. Et pourtant je suis arrivé à le blesser avec mon arme de verre noire! Je ne suis pas un homme faible, je sais ce que c'est que de se battre en première ligne, et je me battrai en première ligne avec vous mes frères! Partageant la gloire, la peine, et le sang versé avec vous! Et s'il le faut... Je mourrez avec vous! Rien de mieux que de s'exalter après tout pour donner confiance aux hommes, si ces derniers pensaient qu'ils avaient en face de eux un adversaire redoutable, ce qui était d'ailleurs sans doute le cas, Weren était sans doute un bien meilleur combattant que n'importe lequel des soldats à cette table. Et ainsi ils prendraient confiance, et ne contesteraient pas son autorité.
Mes frères! Je sais que les temps sont dur! Je sais que certains d'entre-vous ont perdu courage! Vous vous dîtes que l'alayia ne se remettra pas de cela, certains poussent même le blasphème en disant que Néant nous as abandonnée, mais dîtes vous bien une chose. Lorsque nous avons quitté l'Alayia après que la fourberie sans limite des 7 parjures ait ravagée nos terres avons nous perdu espoir? Non! Nous nous sommes reconstruits en attendant le retour de l'unique, et ce dernier est revenu pour nous guider vers nôtre destin. Nous sommes ensuite venus sur ces terres peuplés d'impies, avec l'aide du Néant nous avons mis à genoux ces vampires, ces elfes, et cet empire d'humains décadents. Puis ces derniers nous ont trahit, alors que nôtre victoire approchée, mais est-ce la première fois que nôtre peuple est dans une mauvaise passe? Non! Nous nous en sommes toujours sortit! Que ce soit grâce au Néant, où à nôtre infaillible détermination! Nous nous sommes toujours sortir de toutes ces épreuves, et un jour mes frères un jour béni entre tous nous vaincrons! Et le règne de l'unique viendra! Hurla t-il presque, il fut suivit bien vite par des hourra, et des cris de joie, et autre. Christan imposa ensuite le silence d'un geste avant de poursuivre calmement. Il n'avait peut-être jamais était un grand orateur, mais le fait qu'il croyait en ses propos, et avait révisé longuement ce petit discours aidait...
Vous savez tous ce qui va suivre? Nous allons rejoindre le prêcheur dans quelques jours, après être sortir de ces cellules putrides, nous reviendrons dans les rangs de l'alayia, nous tenterons de rassembler les fidèles éparpillés, nous tenterons de nous reconstruire par tout les moyens, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Nous nous relèverons plus fort de cette épreuve, et nous rendrons la monnaie de leurs pièces à ces rebelles. Nous les massacrerons, et ce une bonne fois pour toutes! Nous nous VENGERONS!
Dit-il en frappant du poing sur la table avec une assez grande force tout en hurlant son enthousiasme belliqueux, des cris d’enthousiasmes suivirent de la part des soldats puis Christan poursuivit.
Mais ce ne sera pas tout de suite ça non... Néanmoins je compte vivre pour voir cela, et vous aussi sans doute. Cela fais plus de dix ans que vous espérez tous une nouvelle Alayia pour ceux qui ne sont pas récemment convertis. Cela fais plus de dix ans que vous souffrez, et espérez, et ce n'est surement pas pour abandonner maintenant... N'est-ce pas?
Des non lui répondirent en cadence, Christan se rassit calmement, et continua donc.
Nous repartirons dans quelque heures mes frères, n'oubliez pas! Ne faîtes preuve d'aucune pitié, il n'en feront pas preuve pour vous. Mieux vaut mourir avec honneur que devenir esclave de la magie, de finir pendu par ces rebelle, ou poignardé par ces impériaux, ou encore souillés par ces vampires. Restez soudés c'est nôtre meilleure chance de survie...
Puis il acheva enfin de manière ferme.
Sur ce. Si vous avez quelque chose à dire, ou à demander prononcez-vous... Profitez de cette période de calme car dans 5 jours vous devrez totalement vous dédiez à la reconstruction de l'armée alayienne.
[Hrp : Je te laisse décider de ce que les alayiens demandent à mon perso^^.] |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Dim 18 Jan 2015 - 14:05 | |
| Aldafoin rongeait son frein. Christan Weren donc. Il mettait très clairement un nom sur l'auteur des massacres. Comment osait-il vanter sa force et sa puissance ? Comment osait-il être fier d'avoir été en première ligne ? De quel première ligne parlait-il ? Celle de l'Aube Rouge où ses ennemis n'avaient été que des vieillards, des femmes et des enfants ? Ah ! Ça c'est sûr qu'il les avait laminés ! Était-ce pour autant une victoire telle qu'elle méritait tant d'éloges ?! L'elfe fulminait sous sa couverture de botte de foin. C'était ses amis, ses frères, ses alliées que ce fou furieux avait détruit sans aucune pitié et... de toutes évidences, sans aucun remord. C'est sûr que les réfugiés de la Cavernes de Songes n'avait pu stopper son avancée. Il avait fallu le soutien d'Alokor pour y mettre un terme. Il le haïssait. Comme la tentation était grande de sortir de sa botte de foin et de lui décocher une flèche entre les deux yeux ! Il avait certainement de grandes compétences en l'art de la guerre mais, à n'en pas douter, il était bien plus facile de les exercer contre des êtres qui ne pouvaient le contrer. Aldafoin lui concédait néanmoins un grand talent d'orateur. Il parlait avec une ferveur telle que sa troupe était en transe. Certains d'entre eux avaient perdu espoir après l'abandon de Néant. Cela avait été la panique et aujourd'hui encore, il n'était pas très aisé de se relever. Ils étaient si peu nombreux et le verre noir n'était plus. L'intervention de Christan commença à être intéressante à partir du moment où il parla de ce qu'il adviendrait ensuite. Aldakin du Néant ne semblait pas abandonner pour autant. L'alayia finirait par renaître de ses cendres comme ce fut le cas pour les vampires. C'était ce qu'il craignait au fond de lui. Une voix près de lui, fit tressaillir ses brindilles. Une femme. Calixie Elle s'appelait Calixie. Fraîchement débarquée de l'Alayia, elle était une guerrière incroyable. Sa dévotion à Néant avait jadis rendu son tatouage si étendu qu'elle en avait rendu plus d'un vert de jalousie. Âgée de trente années, elle maniait l'épée comme une danseuse féroce et implacable. Maîtresse en cet art, on l'appelait « l’épéiste de cuivre » en référence au métal de son impressionnante armure. Nul ne voulait croiser le reflet cuivré de la dame. En cela elle faisait partie de l'élite entourant Aldakin du néant lors de l'Aube Rouge, malgré sa petite taille. C'était peut-être même cette petite taille qui la rendait aussi dangereuse et agile en combat. C'était aussi sa faiblesse. Elle était plus fragile et le moindre coup, lorsqu'elle en prenait, avait de grave répercussion sur sa survie. Voilà pourquoi elle avait cette armure épaisse sur le dos, couverte de la tête aux pieds. Elle n'avait pas scandé, ne s'était pas exaltée. C'était la raison pour laquelle Aldafoin ne l'avait d'ailleurs pas remarquée. Elle croyait en Christan. Ce fidèle avait eu l'aval d'Aldakin du Néant pour les diriger. Elle croyait en Néant, à n'en jamais faillir. Mais elle avait perdu ses tatouages, l'Aube Rouge ne leur avait pas été favorable. Elle n'avait pas envie de crier, pas envie de sourire, pas envie de célébrer. Ils étaient peu à présent, sur Armanda. Leur présence était insignifiante, d'autant plus qu'on leur courrait après pour les exterminer. Elle était adossée au mur, les bras croisés sous sa poitrine. Elle posa son regard aussi noir que sa longue et épaisse chevelure, sur leur commandant. Lorsque vint l'heure des questions, elle fut la première à élever la voix. Elle était d'ailleurs sûrement la seule présence féminine dans l'assemblée, alors les hommes avaient fait silence. « Pourquoi celui que les Armandéens appellent « Le Voyageur » est venu nous libérer ? Comment pouvons nous croire qu'il s'agisse d'un don de sa part ? Nous sommes si peu et pourtant pourchassés. Le plan du voyageur n'était-il pas de faire en sorte que nous mourrions tous ? En prison, nous étions captifs mais en vie. Ici, nous sommes libres mais fugitifs et mis à morts. Il n'a eu de cesse de pousser ces elfes, vampires et humains dans une quête pour la destruction de Dévoreuse, ainsi que de la perle de l'Unique pendant la bataille. Pouvons-nous lui faire confiance ? »Elle n'avait pas confiance en Edwyn. Pas le moins du monde. Elle avait besoin qu'on lui parle d'avenir, qu'on lui donne des bases saines sur lesquelles marcher. Ce n'était pas le cas aujourd'hui et elle doutait sur les personnes en qui les alayiens pouvaient faire confiance. « Où doit-on retrouver Aldakin du Néant ? Que ferons nous après ? Nous sommes puissants, nous nous sommes déjà relevés par le passé. Nous sommes un peuple combattants et victorieux. Mais nous sommes aujourd'hui si peu nombreux, sans verre noir et nous avons toute la population armandéenne contre nous. Vers quel but marchons-nous ? »Calixie figeait son regard sur lui. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Dim 18 Jan 2015 - 15:36 | |
| Il n'était pas un grand orateur, il ne l'avait jamais été. Pour son discours il se calquait sur ceux qu'il avait déjà entendu auparavant, et emprunter des pistes très faciles, Christan avait donc fais le choix de la facilité pour motiver ses hommes, et visiblement les résultats étaient encourageants. Mais à l'avenir il ne pourrait pas toujours compter sur cela, il faudrait qu'il apprenne à avoir une meilleure répartie, et à faire des répliques plus cinglantes, qui inspirent les troupes. Mais ce serait avec le temps seulement, Christan n'était qu’officier depuis peu, il faudrait donc qu'il s'y habitue, et en prenne la pleine mesure. Seul le temps le forgerait à cette tache qui apporterait forcément son lot d’épreuves, et de complications à l'alayien.
Néanmoins ses propos avaient touchés malgré le fait qu'il ne soit pas un amateur de discours, pour la simple, et bonne raison qu'il croyait en tout ce qu'il disait, qu'il y mettait toute sa foi, et toute sa ferveur. Qu'il avait était longtemps un soldat comme eux, et qu'il savait ce qui les faisaient vibrer jusque dans leurs chairs, jusque dans leurs âmes. Son enthousiasme, sa ferveur il avait pu le communiquer, et cela faisait tout. Et ça suffisait pour le moment, ses hommes voulaient être motivés rien d'autre, Christan pouvait donc le faire sans trop de difficultés, ce ne serait malheureusement pas aussi simple à l'avenir...
Puis il eut finit, le temps était maintenant venu pour les questions. Une femme, vêtue d'une armure cuivrée qu'il avait déjà vu auparavant dans la garde du prêcheur se prononça. Christan l'écouta calmement. Cette jeune femme apparemment avait nombre d'interrogations auxquels Christan se devait de répondre, certaines questions touchaient l'honneur de Christan, d'autre sa fierté, et d'autre le gênaient, mais s'il voulait garder la confiance de ses troupes il devait bien répondre. Il réfléchit donc calmement pendant que la jeune femme parlait.
Et lorsqu'elle eu finit Christan reprit peu après d'un ton ferme, et surtout qui croyait fermement en ce qu'il disait.
Ma sœur vous soulevez là un point fort juste. Moi aussi je n'ai pas confiance en ce chien de voyageur, je n'aurai été que trop heureux après tout d'ouvrir les tripes de cet impur, et de répandre ses viscères par terre s'il n'avait pas été de la volonté du prêcheur de remettre son châtiment à plus tard. Je ne sais pas pourquoi il est venu nous libérer, soit disant pour sauver ce continent, et je doute que cela soit avantageux pour nous...
Puis Christan frappa du poing sur le plastron de sa cuirasse, émettant un bruit métallique sonore avant de poursuivre implacable.
S'il veut nôtre mort eh bien nous survivrons! Envers, et contre tous! Il n'empêche qu'il vaut mieux cent fois mourir en se battant que vivre dans un cachot humide, de plus seul un lâche aurait préféré rester dans cette cellule vivant au lieux de sacrifier sa vie pour participer à la renaissance de nôtre peuple, et à servir le Néant! Il nous as fait sortir de cette cellule, eh bien même si c'était pour des buts obscurs je préfère cent fois cela à rester en cage comme une bête. Je ne lui témoigne aucune confiance, mais ce que je sais c'est que je veux me venger, je veux me battre, je veux vivre, et mourir pour l'Alayia! Vous! Nous ne serons plus les prisonniers de ces infidèles! S'il le faut je préfère la mort au déshonneur! Mais je compte vivre si possible, et surtout me battre pour voir ma vengeance être menée à bien. Est-ce vôtre cas à vous aussi?!? Demanda t-il d'un questionnement qui au final n'attendait qu'une réponse, l'autre attirerait le mépris, et surtout ne serait pas digne d'un véritable fidèle. Dans tout les cas pour Christan les choses étaient déjà clair...
Puis il poursuivit d'un ton plus apaisé, mais toujours aussi fermement convaincu.
Aldakkin du Néant veut que nous nous retrouvions tous dans quelque jours sur l'un des pont traversant le Wylorel. De là nous nous rassemblerons, et participerons à la reconstruction de nos rangs sans aucun doute. Nous rassembleront les survivants de nôtre armée, nous recruterons s'il le faut, il reste que nous serons plus fort ensemble que dispersés. Nos ennemis veulent nous diviser pour mieux nous terrasser, seuls nous sommes faibles, ensemble nous sommes fort. Il ne faut pas renoncer sinon nous serons vaincu, et c'est exactement ce qu'il veulent...
Il poursuivit ensuite après un court silence d'un ton véhément.
Nous marcherons vers la vengeance! Nous marcherons pour que l'Alayia survive! En attendant le retour de l'unique car je suis qu'il reviendra nous devrons nous montrer fort! Et digne de lui! Nous devrons nous rassembler à nouveau, sinon nous périrons jusqu'au dernier... Acheva t-il sombrement, il s'était relever pour dire tout cela, et posa lui aussi aux questions.
Dîtes moi mes frères. Pensez-vous vraiment que nous allons abandonner maintenant?!? Les plus vieux d'entre-vous ont du subir un terrible déchirement lorsque nôtre peuple s'est exilée de nôtre continent natale, les autres n'ont jamais connu la magnifique Alayia, nous avons perdu nos maisons, nos familles, nos identités, et nôtre patrie. Vous êtes devenu soldat pour que l'Alayia revive, pour que nôtre peuple survive! Si nous abandonnons maintenant tout ce pour quoi nous nous sommes battu sera perdu, nôtre combat aura été inutile, et les 7 parjures auront satisfait leurs désirs d'exterminer nôtre peuple. Tout ceci aura été inutile, l'Alayia mourra avec nous, alors non de cette épreuve nous devons nous relever, et en tirer des leçons. Mais il n'y a pas que ce point là qui devrait éveiller vôtre intérêt mes frères, et sœurs. Oh ça non...
Il attendit quelque secondes avant d'achever ensuite.
Mes frères à vôtre avis pourquoi Néant ne peux pas nous venir en aide pour le moment? Pensez-vous que Väsà nous as vraiment abandonnés? Acheva t-il dans une questionnement solide... Il savait où allait avec cette question... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Mer 21 Jan 2015 - 20:01 | |
| Calixie L'alayienne ne l'avait pas quitté du regard. Un fin sourire avait marqué ses lèvres pâles lorsque Christan lui avait confirmé que ce n'était pas dans ses plans de suivre ce Voyageur. Elle en était rassurée. Sa plus grande crainte résidait dans l'hypothèse qu'Aldakin du Néant ait décidé de marcher dans ses pas alors que le Tarenth n'avait semé que tristesse et désolation sur la route de leur peuple. Elle n'était pas aussi vindicative que Christan. Sa foi était en elle, elle priait beaucoup, plus encore depuis que ses tatouages avaient disparu. Mais comme beaucoup d'alayiens, elle avait peur de cet avenir qui se dessinait d'une étrange manière pour eux. Ils avaient été décimé. La bataille de l'Aube Rouge avait été un massacre pour eux, et ce massacre de poursuivait. Ils étaient le peuple en fuite sur les terres gardées par les vampires. Ces êtres de la nuit se déplaçaient vite, furtivement et sournoisement. Elle aussi préférait être libre qu'en cage, mais si Edwyn les avait libéré dans une autre cage, plus grande certes, mais pleine de lions cette fois. Où était l'avenir de Néant si ses fidèles périssaient ? Elle l'écouta en silence sans que nul mot ne vienne franchir ses lèvres. Un silence respectueux. Elle trouvait que Christan se débrouillait bien dans son nouveau poste. En apparence, il lui laissait l'impression de savoir ce qu'il faisait, et cela lui plaisait. Cela lui donnait confiance en lui et en l'avenir. Elle refusait que les 7 derniers des Esprits aient raisons, que leur existence, leur combat se réduisent à l'état de poussière. Elle prêterait sa lame à comme elle le fit par le passé. Elle était à Néant. Elle avait juré de combattre en son nom et elle refusait de poser un genou à terre. Elle tuerait quiconque l'empêcherait d'accomplir la volonté de l'Unique. « Väsà ne nous a pas abandonnés. » répliqua-t-elle, s'interdisant de croire le contraire. « C'est impossible. J'ai vu Wintel capturer et utiliser le Prêcheur lors de la bataille comme... Un pont entre le monde des mortels et celui de Néant. Ce ne peut être que sa blessure qui a causé son retrait, je prie chaque jour pour sa guérison. » Garde rapprochée d'Aldakin elle fut, et dans sa mémoire cette horreur resterait gravée. Elle avait failli à sa tâche. Elle aurait du protéger Aldakin. Si elle avait agi comme il se devait, jamais le Prince Noir n'aurait pu ne serait-ce qu'effleurer l'Unique. Lorenz Wintel était à ses yeux le premier à éliminer, son visage s'était imprimé en elle comme un objectif. Il était le fléau de Néant, plus qu'infidèle, plus qu’aberration vampirique, ses actes n'étaient que blasphème. ---------- La transformation d'Aldafoin ne serait que temporaire et il été temps pour lui de s'éclipser. Avec la même prudence, les mêmes transformations, il quitta la ferme et ses maudits habitants. Il savait ce que faisaient les alayiens. Il devait prévenir qui de droit de leur projet. Il avait premièrement songé à Korentin Kohan, son empereur. Mais Aigue-Royale était en pleine reconstruction. Il doutait que Korentin engage la moindre attaque pour le moment... mais il y avait bien quelqu'un d'autre à qui l'information pourrait bien profiter... Un traître, mais pourtant efficace, Prince Noir. La nuit était sombre dehors, l'elfe se pencha sur les corps défunts au beau milieu du potager. Les hommes brûlaient leurs morts. Il refusait que leur cadavres pourrissent au soleil. Ces braves fermiers ne méritaient pas cela. Il pria Mort de prendre soin d'eux. Il apporta sa main près de son visage, pas trop près cependant, car cinq flammèches prirent naissance au bout de chacun de ses doigts. Le foin s'enflamma, et lui, prit la fuite sur le dos de son splendide destrier elfique. ---------- Calixie ferma les yeux et se prostra dans un coin de la pièce, silencieuse. On voyait bien qu'elle priait, encore, comme bien souvent. Elle s'accrochait avec force à sa croyance pleine de ferveur. Elle n'abandonnerait jamais. Elle entendit des bruits de sabots. Immédiatement sa main se referma sur le pommeau de son épée. Les sabots s'éloignaient. Son épée ne lui serait pas d'un grand secours. La fumée, les flammes : « AU FEU ! » cria-t-elle avant de prendre la première porte ou fenêtre qui la conduirait dehors. Les flammes se propageaient à une vitesse folle à cause du foin, dévorantes. Dehors, au loin, un elfe à cheval se distinguait. La lumière des flammes dessinait sur lui et son cheval gris clair, un mouvement orangé, fuyard et enivrant. Dans ses yeux, dansaient les flammes brûlantes. Pour Calixie, c'était de la monstruosité. Pour Aldaron, c'était un pieux recueillement. Il fixait cette ferme qui s’enflammait jusqu'à ce que le feu dévore la charpente que que la ferme ne s'écroule. Y avait-il des morts parmi les alayiens ? Il s'en moquait. Il était aveuglé par la peine qui lui seraient le cœur. Les défunts de la caverne des songes étaient innocents. Ces fermiers étaient innocents. Christan et ses hommes devaient payer pour leurs crimes. Il se mit à fuir, ces hommes étaient à pied, jamais un seul ne viendrait lui faire la course, lui qui était à cheval. C'était peine perdue. A moins que... ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Ven 23 Jan 2015 - 14:44 | |
| Oui Vàsâ ne les a pas abandonné, Christan y croyait lui aussi, il avait même entendu une version de l'histoire qui pourrait confirmer cela de la part d'un elfe assez dérangé, mais qui semblait étrangement tenable même si Christan n'y croyait pas vraiment. De toute façon il ne partagerait pas cette hypothèse avec ses hommes, car ce n'était de un qu'une hypothèse qu'il avait entendu de la part d'un elfe, et deux il n'avait pas envie des problèmes avec ce genre de choses, au final seul le temps dirait à Christan si cette hypothèse était juste, mais pour le moment il restait convaincu que Néant ne les avait pas abandonnés…
Et en parlant de ce Lorenz Wintel, effectivement ce dernier avait sans doute sa part de faute dans cette histoire, malheureusement Christan n'avait pas assisté à la scène étant donné qu'il était occupé avec les rebelles dans les souterrains, mais si ce Lorenz avait encore une fois porté la main à Néant. La mort, la souffrance éternelle seraient de la pure miséricorde pour punir un tel blasphémateur. Dans tout les cas Néant se relèverait de cela, ce Wintel n'avait sûrement pas la valeur d'un esprit en terme de puissance. Ce qu'il avait pu faire à Néant devait être cent fois moins douloureux que la trahison des sept parjures. Ah qu'il sera beau le jour, où ce rat de Wintel hurlera pour demander grâce à l'unique, et qu'il ne récoltera que son juste châtiment. Car Néant ne peut être vaincu éternellement tout autant que ses disciples, l'alayia vaincra donc car il ne peut qu'en être ainsi.
« Garde ces paroles en tête, Néant régna, Néant règne, et Néant. Elle a choisit nôtre peuple avant tout autre, nous les alayiens sommes les seuls digne de sa grâce, et tel nôtre créatrice, nôtre protectrice nous devons être parfait, fort, et surtout impitoyable envers nos ennemis. Ne perdez jamais l'espoir, ne perdez jamais la foi, et le règne de Néant reviendra un jour sur terre, et l'alayia se relèvera plus forte encore de ces épreuves. Nous ne sommes peut-être pas le premier des peuples, mais nous servons le premier des esprits, et par ce droit nous sommes le peuple le plus grand de la création. »
Dans tout les cas nul doute que l'avenir serait bâti d'épreuve, et surtout périlleux pour les fidèles de l'unique, mais le rêve en valait bien le prix. Christan ne doutait point que Néant reviendrait, il ne doutait point qu'elle soit la seule qui mérite de gouverner toute chose. Peut-être que l'histoire de ce Vraogr était vrai, mais Weren dans tout les cas ferait tout ce qui était nécessaire pour servir l'unique, et si cela incluait de devoir essayer de tuer ce probable Vraogr il n'hésiterait pas une seconde. Son âme, et son être appartenaient tout entier au Néant, et à aucun autre esprit, ou être…
Néanmoins il semblerait qu'en cet instant Néant les teste à nouveau pensa Christan en entendant d'abord des bruits des sabots qui eurent de quoi alerter tout les fidèles à proximité, mais surtout les flammes qui se propageaient dehors à belle vitesse…
« Stop, ne sortez pas par la porte d'entrée, les flammes s'y engouffreront bientôt…. » Hurla fermement Christan en prenant sa hache de guerre en acier trempé incassable en main, et en s'attaquant à l'un des murs abîmé de cette maison qui était en paille, et en torchis. Un matériau qui n'avait sûrement pas été conçu pour résister à cela surtout que les hommes s'y mirent à plusieurs en utilisant un banc comme bélier improvisé, l'ouverture qui s'ouvrit bientôt dans le mur ensuite servit au fidèle, et sans doute à ses hommes à s'échapper. Weren leur faisant confiance pour sortir d'ici courut, alors que son chien le suivait en direction de l'endroit où il avait laissé son cheval …
La monture effrayée par les flammes se rapprochant fut soulagé de voir que l'alayien délia sa prise… Christan ensuite entreprit de se hisser dessus sans trop de difficulté, la légende populaire disant qu'il faut une heure pour un soldat en armure lourd pour se hisser sur un cheval était des plus stupides surtout quand le solda usait d'un abreuvoir comme tremplin, abreuvoir qui passe à deux doigts de céder sous le poids du soldat… Il pu donc monter à temps sur son cheval...
Après cela Christan envoya sa monture au galop, son chien tentant de suivre. Cet elfe ne semblait pas partir à pleine vitesse le fidèle pourrait sans doute le rattraper pensa t-il… De plus son cheval ne portait pas de caparaçon vu que Christan l'avait enlevé le temps du passage à cette ferme… Weren arriva donc en assez peu de temps à rattraper l'elfe fuyant, ce dernier n'avait même pas l'air de se rendre compte qu'il était poursuivit… Le fidèle qui avait son grand bouclier maintenu sur son dos prit celui-ci en main de la main gauche, et de la main droite prit une hachette. Allait-il lancer celle-ci ? A cette distance il avait des chances assez bonne de toucher si ce n'est le cavalier la monture, et cet elfe serait à sa merci à terre sans aucun doute. Néanmoins le sens de l'honneur de l'alayien le dissuada d'attaquer bassement un ennemi par terre, ou par derrière, et celui-ci après s'être encore un peu rapproché jura envers le fuyard .
« Alors on fuit sale vermine d'elfe ?! Ai au moins le courage de te retourner pour m'affronter en face ! » Ce n'était pas vraiment le genre de Christan de tuer quelqu'un par derrière, dans tout les cas il aurait sans doute dû avoir des bolas sur lui, il aurait ainsi pu arrêter avec un peu de chance la course effrénée de l'autre…. Néanmoins ce n'est pas pour autant qu'il démordit, ils étaient encore dans une clairière dégagée pour le moment, s'il visait l'elfe il avait des chances de toucher au but dans que celui-ci restait entre 20, et 50 mètres de sa personne voir un peu plus... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Dim 25 Jan 2015 - 22:14 | |
| Aldaron n'avait pas cherché à se presser. A dire vrai, il avait songé qu'aucun de ces alayiens en fuite n'aurait de monture pour être sur un pied d'égalité avec lui en matière de vitesse. Ainsi, un simple trot enlevé suffirait à les semer sans épuiser son étalon. Il devait le ménager. Le voyage avait été rude. Il songeait à ce qu'il pourrait faire de ses informations. Korentin en aurait cure et ne serait pas prêt de lancer une offensive en extérieur après l'Aube Rouge. Quant à Lorenz, il aurait été d'une efficacité remarquable tant ses troupes se déplaçaient avec une aisance à faire peur... Mais cette même facilité à ce mouvoir était aussi son ennemi. S'il envoyait un messager, il y avait beaucoup à parier que le message ne lui parvienne que trop tardivement eu égard de la difficulté qu'il aurait à localiser l'armée vampirique.
Voilà qui lui posait problème. Il avait des informations cruciales qui pouvaient radicalement changer l'avenir des alayiens sur les terre d'Armanda, mettre fin à leur existence et à leur terreur... Et il ne pouvait pas en user. C'était frustrant. D'autant plus qu'il aurait adoré que cette bataille ait lieu par la faute de ce tueur de femmes, d'enfants et de vieillards. Lui et son indiscrétion. Il se mordit la lèvre inférieure. Il y avait des cris derrière lui. Il espérait que certaines de ces vermines adoratrices du Néant soient en train de cramer généreusement, que leur chairs se consument pour qu'ils paient leur crime. Le dirigeant du marché noir avait bien à l'esprit cette perfidie, cette attaque en traître. Il lui en voulait, à Christan et à ses hommes. Ce n'était pas la haine qui lui dictait cependant sa conduire, c'était l'infâme douleur qui le saisissait. Il était en proie de souffrance et ses actes se défaussaient de son jugement habituel. Il y avait quelques semaines encore, il n'aurait jamais pris cette folle décision que d'aller détruire une perle ! Jadis, il avait même refuser de courir après ces fameux œufs de dragon, malgré leur valeur marchande inestimable.
Sa prudence d'autrefois s'était envolée. La peine était son chemin. Si bien qu'il n'entendit pas le boucan que produisait l'armure de Christan monté à cheval au galop. Ce ne fut que lorsque l'autre l'interpella qu'il lança son destrier elfique dans cette allure à trois temps. L'homme en armure avait l'air bien remonté ! Et pour cause ! Sa légèreté d'elfe n'entravait pas la cadence de son excellent cheval. A comparer leur deux avancer, Aldaron prit rapidement conscience que la situation était à son avantage. Il noua les rênes, laissant son cheval obéir à ses ordres oraux. Les mains libres, il prit son arc qui arma d'une flèche sans tirer. Pure précaution. Aldaron, contrairement à Christan, ne portait pas une solide armure et on aurait tôt fait de lui planter une hache au travers du corps s'il n'y prenait pas gare. De son côté, il avait une monture plus rapide, ses compétences d'archer et la magie. Le calcul était vite fait : si le risque était présent, il demeurait restreint tant qu'il était suffisamment vigilent.
« Comment osez-vous, Christan Weren, me parler de courage lorsque vos exploits se limitent à tuer une famille de fermiers ou des femmes, vieillards et enfants réfugiés pendant la guerre dans les confins d'Aigue-Royale ? »
Fit-il sur un ton impérieux appuyé par son charisme de totem Saumon. La peine faisait vibrer sa voix. Son cœur réclamait vengeance, son esprit appelait la paix. Entre les deux, il vacillait. Il galopait à sa guise, autour de lui, avec la grâce innée à sa race.
« Comment osez-vous réclamer un combat à la loyale ? Je ne saurai vous prendre pour cible, alayien. Je me déplace plus rapidement que vous, j'ai mon arc et la magie pour armes et boucliers. Vous n'êtes qu'un homme démuni de verre noir. Ce combat n'a qu'une seule issue, elle ne vous sera point favorable. Je ne suis guère vous et ne pourrai apprécier cette victoire consternante. Je viens par ses terres détruire l’œuvre grotesque de Néant. Ces perles nous détruiront tous, vous et moi. Vous ne serez plus quand Néant régnera. Je ne pouvais laisser sur ma route pourrir au soleil de demain des morts sans rites. Que Mort les accompagne, cela était mon souhait. »
Il était calme, même si l'envie ne lui manquait de pas de décocher une flèche dans l'une des failles et faiblesses de son armure.
« Rejoignez les vôtres, alayien. Et profitez de vos dernier jours. Marchez sur le Wylorel dans quelques jours et vous ne serez point seuls. Votre destin est scellé. »
Charlatant ? Peut-être bien. Il avait toujours menti à merveille. Il n'avait aucune idée de la manière dont il pourrait prévenir Lorenz, mais Christan ignorait qui il allait envoyer à sa poursuite. A défaut d'action des vampires, Aldaron espérait bien que Christan arriverait près d'Aldakin en piaillant de terreur qu'ils allaient se faire attaquer. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Lun 26 Jan 2015 - 18:08 | |
| Finalement l'elfe le remarqua pensa Christan, mais la réaction de ce dernier n'était aucunement de celle que Christan désirait. Décidément elfe, et honneur sont deux mots incompatibles pensa Weren avec une assez grande colère. De plus l'elfe se permettait de le critiquer, alors qu'il était bien la dernière personne en position de le faire.
« Tu ne sais rien de moi crétin, si je jugeait aussi à ce que je viens de voir ton seul exploit est de faire flamber une fermes à distance, et de te cacher comme un rat ce n'est pas glorieux du tout. Tuer ces civils n'était pas honorable ça non, mais des fois il faut savoir faire une entorse à son honneur surtout lorsque c'est la volonté de Néant qui l'ordonne, cela s'appelle faire le nécessaire, à la guerre comme à la guerre après tout. De toute manière il y a plus de courage en moi qu'en toi quoi que tu dise vermine mordilleuse de carotte, c'est bien les elfes ça de faire part de cet orgueil stupide, et de se croire supérieur à toutes les races.»
Alors que la leur leurs était en voie de disparition pensa Christan avec mépris, comme quoi le hasard fais bien les choses, les elfes finiront bien par disparaître, ils ne sont pas digne d'exister, leur fin est dans l'ordre des choses quel que soit la façon de la précipiter. Et pourtant ces derniers continuaient à se croire les meilleurs, décidément Christan ne pouvait que leur trouver des défauts.
« Je t’offrais un combat honorable au lieu de te faucher par derrière alors que tu ne prenais garde à rien, et voilà comment tu te comporte, sale chien, en plus de me menacer comme un lâche cacher derrière une armée... » Dit-il sombrement...
« Tu n'a aucun honneur elfe, je te proposai un combat à l'épée, et à pied. La magie, et l'arc sont des armes de lâches, te plus tu me sous-estime à ce que je vois, méfie toi cela à conduit plus d'un de mes adversaires à sa perte ... » Il aimerait bien voir si cet elfe là ferait plus son malin sans son arc, et sa magie pensa Weren. De plus il est bien facile de se vanter lorsque l'on fuit plus vite que celui qui vous poursuit. Christan pariait bien que cette vermine là n'avait pas un dixième de la valeur du maître lame, de plus ce n'était visiblement pas du tout un guerrier. Christan avait quand même visiblement de belle chances de gagner en combat hache contre épée. D'ailleurs cet elfe devait le savoir car il préférait la protection de sa magie, et de son arc visiblement.
Tout en se permettant de gémir, et de vociférer comme la dernière des femmelettes. Que c'était désespérant... Néanmoins les paroles de l'elfe trouvèrent un petit écho en lui, les perles? Il en avait entendu parler, mais Christan avait une petite idée de pourquoi ces perles, depuis qu'il avait entendu parler de ce Vraogr décidément les choses ne faisaient que s'accentuer en ce sens là. Il commençait littéralement à croire cette histoire à propos de ce dragon blanc.
« Ce n'est pas Néant qui est à l'origine de tout nos malheurs Armandéens comme Alayiens, en combattant Néant tu combat le mauvais ennemi, en servant Néant sans me douter de cela, je servais aussi un autre, tout en violant mon code de l'honneur... Un chien nommé Vraorg le Blanc, vois tu ? Tu ne sais rien elfe sur ce que tu veux combattre, tu combat Néant, mais ce n'est pas Néant qui est à l'origine de tout cela. En la combattant tu laisse Vraorg devenir plus fort, sans savoir quel est le véritable ennemi tu t'apprête à perdre le combat. Nous sommes tout les deux perdant dans l'histoire crétin, ma vengeance contre vous n'est pas encore ma priorité même si c'est un bon argument pour motiver les troupes, Vraorg lui est une menace pour tout ce que je défend, et toi aussi... »
Son destin scellé ? De quoi il parlait ? L'esprit de Christan se rendit soudain compte que cet elfe avait sans doute entendu tout ce qu'il avait dit. Il comptait faire quoi ? Pensa le fidèle avec lassitude devant la stupidité de cet elfe là.
« Tu oublie quelque chose espèce de fesse-mathieu. Le Wylorel j'y serai bientôt, et le temps que tu fasse le chemin pour prévenir qui que ce soit de ce que tu as entendu je serai déjà loin. Alors ne parlons pas en plus du temps qu'il faudra pour agir d’une quelconque manière. » Oui après tout il n'allait pas rester sur le Wylorel dans cinq jour. Ni les rebelles, ni les loyalistes ne pourraient agir, même pas les vampires pensa Christan car ces crétin là étaient à cent lieux d'ici, et il ne faudrait pas cinq jour à cet elfe pour les trouver, mais bien plus.
Cet elfe le visait avec son arc en plus. Mais il croyait quoi ? Déjà que viser à cheval était d'une grande dureté surtout aussi rapide. Christan avait un bouclier lourd, cet elfe pourrait faire ce qu'il voulait il ne toucherait pas facilement le cavalier donc pas du tout un point faible, et d'après ce que savait Christan les elfes ne tue pas les chevaux... Décidément l'autre elfe l'agaçait comme tout les siens, un digne représentant de sa race en résumé... Aucun des deux n'était capable de tuer l'autre. Utiliser la magie ? Pour faire quoi Christan aussi avait un cheval, elfe, ou pas il devrait ralentir pour viser correctement, et l'alayien aurait moyen de le faucher facilement lui, ou sa monture avec sa hachette s'il essayait. Aucun des deux n'était vraiment en position de force, juste que le poursuivit pouvait s'enfuir facilement...
« Tu ne sais rien elfe, tu agit aveugle, et surtout sans connaître la vrai nature, ou le vrai ennemi, tu veux savoir quoi ? Je sais plus que toi, et les tiens, et peut-être même, voir sans doute les miens en savent, et si personne n'agit pour sauver ce qui peux l'être ce monde disparaîtra oui, mais aucun de nous ne sera satisfait de la fin de cette histoire... » Même pas Néant, raison pour laquelle Christan était mécontent, si l'unique n'était plus lui-même d'après ce qu'il avait appris, Néant ne règnere pas vraiment à la fin de l'histoire.
"Au final je ne sais même pas pourquoi je perd mon temps avec toi...." Dit-il en envisageant sérieusement le fait de faire demi-tour soudainement pour aller rejoindre ses hommes, sauf qu'il ne comptait sûrement pas laisser à cet elfe une trop belle occasion en lui tournant le dos. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Jeu 29 Jan 2015 - 23:14 | |
| Les insultes, les cris de rage, les plaidoiries à dormir debout... Christan en avait à en revendre mais l'elfe n'était pas très enclin à acheter ce genre de marchandise. Blasé de ces longs discours, il roula des yeux. Il ne répondu à aucun de ses jérémiades, ne fit aucun commentaire pour ou contre lui. A vrai dire, il avait cure des palabres d'un fanatique. Tout ceci n'était qu'un même argument décliné de diverses manières avec des phrases des mots qui semblait maintenir la variété du discours. Tout cela n'était résumable qu'en si peu : « Silence, ignorant, j'applique la voix de Néant et toi non. En cela, je te condamne à mort ». C'était éprouvant comme jugement. Un regard seulement et les préjugés cloisonnés refaisaient surface. S'il avait été alayiens, Christan l'aurait traité autrement, et ce, sur le simple supposé qu'il ne pratique pas la magie. Maudit soit-il avec ses croyances aveugles, se croyait-il meilleur que les elfes ? Ces même elfes au jugement rigide qui l'avaient condamné jadis pour ne point vouloir endosser à la fois le rôle de conseiller et celui de père de famille ? L'un le blâmait d'être trop elfe, l'autre pas assez. Où se trouvait au fond la vérité ? Assurément loin de ces clichés aussi pervers qu'affligeant. Le silence fut sa réponse. Il ne prétendait pas à la sagesse en agissant ainsi, et nul doute que pour Christan ce silence signifiait qu'il lui avait cloué le bec. Qu'il croie et que grand bien lui fasse. Peut-être serait-il plus détendu ensuite.
L'elfe , son cheval au galop, s'orienta vers lui puis il demanda à son cheval de s'arrêter, abruptement, mais il était bon cavalier et la rupture d'allure était maîtrisée. Il devait agir vite. Il tendit sa main vers l'équidé de son adversaire et replia les doigts*. Du sol émergèrent des racines qui tentèrent de saisir l'équidé et l'obligèrent à changer d'allure pour ne point chuter. L'animal trébuchait, se re-stabilisait, ralentissait, s'arrêta, pris au piège. Si Christan voulait continuer, il allait falloir descendre de son cheval qui s'agitait beaucoup et lui libérer les jambes avec finesse et délicatesse Pouvait-on sereinement demander cela à Christan ? Si ses propos étaient au diapason de ses gestes, il y avait fort à parier que l'animal finirait estropié. Aldaron se mit à distance raisonnable de l'alayien, ni trop près pour éviter tout retournement de situation, ni trop loin pour être capable de l'entendre parler. Car oui, même si son premier discours avait été décevant aux yeux du marchand, il comptait discuter avec lui.
« Paix alayien. Je désire m'entretenir avec vous. »
Car de tout le monologue de Christan, un point avait piqué sa curiosité et cela concernait Vraorg.
« Pardonnez mon ignorance. Je pardonne la vôtre et y remédie. La magie permet de transmettre des messages instantanément. A l'heure qu'il est, des hommes marchent sur le Wylorel, alayien. Et cela même sans information de ma part. Il n'est rien que je puisse faire pour y changer. Cela ne dépend pas de ma volonté. »
Il mentait. Christan ignorait beaucoup de la magie et peinerait assurément à déceler sa fourberie. D'autant plus que l'elfe mentait avec une assurance telle que même un mage puissant se reposerait la question deux fois avant d'en conclure que le marchand racontait des salades.
« Je ne souhaite pas m'entretenir avec vous à ce sujet. Cela est votre avenir et il vous appartiendra d'agir en conséquence. Je trahis les miens en vous l'indiquant. »
S'il avait une sonde à mensonge au dessus de sa tête, celle-ci aurait explosé et volé en éclat. L'aisance qu'il manifestait revêtait plus de l'habitude au mensonge que la la présence de la moindre vérité, mais hormis Aldaron, qui le savait ?
« Qui est Vraorg de Blanc ? Pourquoi dites-vous avoir été trompé en croyant servir Néant ? Je sers Armanda. Sa destruction m'afflige. Si ce n'est Néant qui en est à l'origine, si on vous a trompé, alors, il semblerait que nous ayons, au delà de nos animosités réciproques, un ennemi commun. Éclairez mon ignorance d'elfe. » fit-il avec une certaine ironie sans pour autant qu'elle paraisse agressive. « Parlez-moi de cette duperie. »
[Invocation] Prison végétale – Magie elfique, faible Des racines sortent du sol et immobilisent les chevilles de l'adversaire, puis forment une prison autour de lui.
Geste clé : Paume vers l'adversaire doigts à moitié repliés. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Ven 30 Jan 2015 - 19:47 | |
| Cet elfe ne trouva rien à lui redire, Christan en fut satisfait car le fait de discuter avec une oreille pointue l'agacer déjà d'avance. Ce dernier n'était qu'un lâche, et n'avait aucun honneur. Ce n'était pas du tout glorieux, et en plus il se permettait de se croire forcément meilleur que Christan sans démontrer la moindre qualité martiale. Roeric lui au moins vampire qu'il était avait de l'honneur, ce n'était qu'un buveur de sang méritant mille fois la mort, mais au moins un guerrier un vrai. En cela il avait de la valeur, et Weren le respectait. Car oui on peut respecter celui qu'on déteste, et que l'on veut voir mille fois mourir.
Néanmoins l'elfe vînt occuper les pensées de Christan autrement avant que ce dernier ne poursuive.
En voyant l'elfe agir Christan arma sa hachette, et lance celle-ci vers son adversaire, le projectile frôla de peu l'elfe sans manquer de faire une éraflure de la joue de ce dernier au passage... Bon sang! Il aurait du plus s'entraîner pensa Weren qui s'apprêtait déjà à prendre en main son javelot pour lancer celui-ci sur le cheval de l'autre. Néanmoins l'elfe voulu visiblement que les choses se calment, Christan qui avait sa monture bloquée hésita courtement à caler son javelot dans le ventre de ce mangeur de salade. Agile, ou pas il avait bien peu de chance d'éviter une autre attaque... Néanmoins il ne le fit pas jugeant que cela pouvait attendre, et Christan descendit de son cheval, le javelot toujours en main néanmoins.
Paix? Qu'est-ce que la paix!?! Dit-il d'un ton hostile, et glacial. Il savait très bien ce qu'était la paix, mais par cette question rhétorique il faisait un petit sous-entendu. Il abaissa sa lance par la suite...
Puis l'elfe enchaîna avec un discours qui faillit marcher sur Christan. Néanmoins ce dernier considérait les elfes comme des sales êtres fourbes, et menteur. Des lâches qui pour ne pas se perdre user de stratagème honteux, et sans dignité, et dont la moindre parole était potentielle tromperie. Et puis Weren y réfléchit, cela n'était pas du tout logique. Si la magie permettait de communiquer instantanément l'invasion de ce continent n'aurait pas été si facile de un, les ennemis des alayiens auraient été plus organisés, et puis le massacre à Aigue-Royale aurait été beaucoup moins couronné de succès, et pas que... Mais pourtant Christan sentit qu'il serait bête de ne pas prendre les propos de l'elfe en compte, ce dernier le disait d'une façon... Il n'avait aucunement l'air d'un menteur. Il faudrait que Christan y réfléchisse plus au calme tout en songeant à un plan d'action.
Tu es un fourbe comme tout les elfes je dois dire, que tu mente, ou dise la vérité tu n'a aucun honneur. Dans tout les cas je n'oublierai pas cette fourberie de ta part tu peux en être certain. Néanmoins je n'ai pas beaucoup de temps à perdre avec toi dans ce cas-là... Tu peux être sûr que cela ne restera pas impuni, aucune armée ne pourra éternellement terrasser les serviteurs de l'unique.. Finit-il avec une assez grande férocité. Mais il songea que pour partir avec son cheval, il devrait attendre que l'elfe s'en aille... Que c'était agaçant!
De toute façon qu'il dise la vérité, ou pas cela ne changeait rien. Cet elfe se permit même d'aller poser des questions.
Tu ne fais preuve d'aucune semblant d'honneur en quoi devrai-je te dire la vérité elfe? Tu n'en vaux même pas la peine, pour ma part je serai porté à dire que tu peux aller te faire cuire un œuf. De toute manière Néant n'a aucun besoin de l'aide de sale suceur de radis. Néant se portera bien mieux sans toi, et sa colère est de vôtre fait voilà tout ce que tu as à savoir. Cela fait des millénaires que vous méritez cent fois la destruction. Néanmoins je ne suis pas comme toi, je vais donc te dire ce que je sait car cela n'ait pas compromettant pour moi.
Christan entendit soudain son chien arriver, l'animal alla se placer à côté de son maître, étrangement il ne semblait pas spécialement agressif envers l'elfe, néanmoins il se frotta à son maître. Christan s'assit, et lui gratta légèrement le museau plus pour saluer l'effort que venait de faire le chien qu'autre chose. Il n'avait pas vraiment d'affection pour cette bête, mais elle savait lui être utile. Le chien semblait content, Christan poursuivit calmement à l'adresse de l'elfe tout en donnant quelques tapote sur la tête du chien.
Il y a longtemps Néant était abandonné par ses frères les sept parjures, la solitude la gagnait, elle choisit d'abord pour pallier cela de s'intéresser au peuple des hommes, peuple qui trouvait un intérêt tout spécial à son égard, mais aussi des dragons. Sa plus grande, et seule erreur. Elle se fit ami avec un dragon, et noua même une relation avec lui, elle lui dédia un amour sans limite. Mais ce dragon la trahit, pour s'accaparer son pouvoir il arracha à Néant son cœur, son âme. Celle-ci souffrit comme il n'était pas possible de souffrir. La douleur avait été telle que Néant en fut transformée. Ce dragon c'est Vraorg le Blanc.
Il rajouta ensuite froidement, et outré.
Et d'après ce que je sais Vraorg est toujours vivant, sa mort permettrait de libérer Néant. Ce dragon a trahit un esprit il a voulu lui voler son pouvoir. Ce n'est peut-être pas la faute des tiens elfe pour une fois, mais c'est indéniablement la faute des dragons, et de la magie elle-même. Vraorg doit payer, il a commis la pire des fautes.
Puis il acheva froidement.
Si j'y réfléchis bien tout ce qui se passe est peut-être de la faute de ce Vraorg, la trahison de ce dernier justifierait énormément de choses. Au nom du Néant il faut trouver un moyen de libérer l'unique de ce maudit dragon blanc. Si l'alayia périt entre-temps soit assuré que la libération de Néant ne sera pas assuré, et surtout que Vraorg vaincra. Ce dragon désire le pouvoir, s'il a arraché le cœur du Néant les sept parjures ne seront pas un gros défi pour lui, je te laisse imaginer ce que ferait une telle abomination avec tout ce pouvoir... Acheva t-il sombrement. Toujours la main sur son javelot, et prêt à agir en cas de fourberie de l'elfe. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Sam 7 Fév 2015 - 22:05 | |
| Aldaron avait entendu la voix de l'alayien dans les galeries d'Aigue-Royale. Ce fut la voix du donneur d'ordre, le responsable du massacre parmi les non combattants de l'Aube Rouge. Il ne l'avait jamais vu à l’œuvre, épée en main, et entendre le sifflement de la hache près de sa tête le ramena à la réalité. Cet homme était une brute. L'entaille sur sa joue lui arracha un cri de douleur. Il s'accrocha à la crinière blanche de son étalon pour le point perdre l'équilibre et choir de sa monture. Isilëel, son destrier, se cabra de peur, l'elfe maintint ses jambes autour du corps d'animal, se tenant toujours à sa crinière, il tâcha de le rassurer. Il le protégeait, c'était le Pacte elfique qu'il avait conclut avec lui. Il releva son regard émeraude sur l'alayien, son sang coulait sur sa joue, il intima à Isilëel de prendre un peu de distance avec cet homme armé d'une lance. Cela n'éviterait pas le danger, mais la peur et la prudence l'obligeait à agir de la sorte. Mais fort heureusement pour lui, Christan avait baissé sa lance, il semblait plus enclin à discuter. C'était ce qu'attendait l'elfe.
Aldaron l'écouta sans mot dire. Il essuya sa joue d'un revers de manche. Du sang restait, et d'autre coula encore ensuite. Ça picotait relativement fort, mais c'était le cadet de ses soucis actuellement. Il panserait cette blessure un peu plus tard. Il constata l'arrivée du chien. Pensivement, il écouta l'alayien discourir. Les alayiens ne semblaient pas si différents des autres hommes. Les caresses données à l'animal montraient qu'ils étaient capables d'un tant soit peu d'affection. Aldaron avait très longuement vécu parmi les humains à Gloria, et le comportement de Christan était en tout point semblable à un fougueux soldat de l'Empire. Leur opposition ne résidait que dans des croyances, une religion polythéiste d'un côté, monothéiste de l'autre. Il n'avait que peu cru aux paroles de Crissolorio quelques mois plus tôt, lorsqu'il lui avait dit qu'il préférait mille fois s'allier à des alayiens qu'aux vampires. Maintenant, il comprenait un peu mieux. Les alayiens étaient des hommes, des fanatiques certes, mais des hommes tout de même.
Puis Christan lui conta l'histoire de Néant. Ainsi, celle qu'ils appelaient l'Unique avait vécu parmi les hommes et s'était attachée à un dragon, Vraorg le Blanc. Elle lui avait voué une adoration sans limite et sans retour jusqu'à être brisée par celui grâce auquel elle avait réussi à fuir le chagrin de cette guerre de fratrie. Cœur arraché, Néant passait du statut de prédatrice à celui de proie et victime. Ses agissements et sa douleur étaient en lien étroit. Elle devait être délivrée, Vraorg tué... Et ensuite ? Est-ce que cela changerait ? Est-ce que Néant cesserait de vouloir détruire Armanda ? Serait-ce une fin heureuse pour autant ? L'alayien ignorait cette histoire avant de venir ici. Les massacres perpétrés semblaient être le fruit d'une terrible manipulation d'un Esprit Supérieur. Mais Néant, parviendrait-elle à oublier ses projets de destruction ? Si les alayiens disparaissaient, il était certain que personne ne tenterait de sauver Néant et... Et puis soudain, cela fit écho à ce que Merithyn Shadowsong avait signalé à Aldakin du Néant à la fin de la bataille. Tout s'éclaira enfin et celui qu'il avait pris pour un fou... Ne l'était plus tant que cela. En cela Christan faisait erreur, les alayiens n'étaient pas les seuls à vouloir détruire le dragon blanc pour libérer l'Esprit de son emprise.
« Je crois que vous n'êtes pas seul, Christan Weren, à vous battre pour Néant. D'autres que vous semblent avoir compris cette machination. Quelque chose est en marche. Je ne comprenais pas les actes et paroles de ces gens-là et vous venez de m'éclairer. Je vous suis reconnaissant. »
Il était sincère, au fond. Cette discussion s’avérait fructueuse. Il n'était en fait pas bien certain de vouloir tenter de prévenir Lorenz Wintel du rassemblement des armées alayiennes. Cela attendrait peut-être plus tard. Si Wintel pourchassait les alayiens, peut-être était-ce parce qu'il ignorait cette histoire... Ou il la connaissait mais il jugeait que l'avenir de ce monde pourrait se passer des alayiens tout comme, à ses yeux, le monde pourrait se passer des elfes. Il fallait croire que ce vampire était un adapte des génocides. A vrai dire, il était assez probable que Lorenz soit averti de cette histoire. La maison de Merithyn était parmi les vampires et celui-ci avait quitté Aigue-Royale peu après l'Aube rouge. Pour Aldaron, ce n'était certainement pas pour aller cueillir des pâquerettes.
« Je crains néanmoins que même ayant connaissance de cette affaire, certains postulent que sauver Néant puisse se faire sans les alayiens. J'ignore si cela doit ce faire avec ou sans vous, mais ce n'est guère dans mes cordes d'en décider. Un revanche... Si les actes de destruction sont le fruit de Néant en proie au Dragon Blanc, qui vais-je véritablement affronter lorsque je combattrai cette perle ? S'il est indéniable qu'elle doit être détruite pour garantir la survie d'Armanda, qui blesserai-je à travers cet acte ? Atteindrai-je Vraorg ou briserai-je ce qui rattache Néant à notre monde et la garde en vie ? Comment trouver Vraorg ? Comment le détruire ? »
L'alayien l'ignorait peut-être, mais il semblait avoir beaucoup de réponses à lui apporter, peut-être que celle-ci était dans ses connaissances.
« Je ne désire point faire de victimes innocentes. Vous me haïssez et en cela vous accomplissez la volonté de Néant. C'est tout à votre honneur. Mais si vous souhaitez réellement la sauver, il faudra certainement songer à une alliance, même temporaire, avec vos ennemis d'aujourd'hui. Quitte à nous battre à nouveau l'un contre l'autre demain. Nous sommes capables de poursuivre un but commun, nous l'avions fait avec les vampires avant qu'ils nous trahissent. Nous, hommes et elfes de la rébellion, n'avions pas chercher à nous dérober de nos obligations réciproques plus tôt qu'il ne le faudrait. Nous voulions atteindre notre but. Je pense que vos seuls véritables ennemis sont les hommes de Lorenz Wintel et de Fabius Kohan. »
Il entrouvrait une porte, une idée, ce serait à leurs dirigeants respectifs de l'ouvrir ou de la clore.
« Je comprends cependant les réticences que vous avez à rechercher une alliance avec quiconque après l'Aube Rouge. Tout comme nous. »
[Toutes mes excuses pour le délai de réponse] |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Dim 8 Fév 2015 - 9:37 | |
| Christan regardait avec une certaine satisfaction le sang qui s'écoulait de la blessure sur les joues de l'elfe, c'était peu, mais toujours agréable de voir le sang elfique coulait. Même si brûlait cet elfe aurait sans doute était plus approprié comme blessure pour ce dernier, oui, et d'une douce ironie qui aurait plu à l'alayien. Il faudrait vraiment qu'il se trouve un adversaire pensa Christan. Un guerrier qu'il pourrait combattre, cela le défoulerait. Il n'aimait pas se sentir rouillé surtout que ce séjour en cellule l'avait peut-être ramollit. Enfin pour le moment il avait bien d'autres priorités, il serait toujours temps plus tard de se préoccuper de sa soif de lutte après tout.
Son chien n'avait pas l'air agressif envers cet elfe, là où Christan avait déjà vu l'animal se cabrait envers la présence d'un quelconque autre humain à côté de lui, là il semblait calme. Ah foutu elfe, et leurs capacités à s'entendre avec les animaux, Weren en temps normal aurait frappé son chien pour cela, mais là c'était inutile, et le simple fait de cogner une bête qui semblait lui être loyale l'agaçait plus qu'autre chose car il savait bien qu'elle n'allait pas se défendre. Dans tout les le cabot s'en tirerait à bon compte cette fois-ci. Et puis cette bête aussi stupide soit-elle comme toute animal était bien moins compliqué qu'un humain, et cela arrangeait le fidèle qui pouvait bien avoir besoin d'un chien de guerre par moment...
Puis Christan racontait ce qu'il avait entendu à propos de ce fameux Vraorg, après tout l'alayien ne voyait vraiment pas de raison de cacher cela, surtout que si d'une certaine façon cela peut donner une autre priorité d'action à cet elfe, et à ses petits copains autre que l'alayia il ne dirait pas non. En tant qu'officier il devait superviser après tout le regroupement futur des alayiens, et moins il aurait d'obstacle entre lui, et ce fait plus vite il pourrait se préoccuper de ce fameux Vraorg, ou par défaut tenter de faire survivre l'alayia. Car l'un n'allait pas sans l'autre, les alayiens auraient besoin e l'unique, mais ce dernier aurait besoin de ses serviteurs. L'idée que l'un aille sans l'autre faisait peur à Christan presque. Néant avait besoin de ses fidèles pour accomplir sa volonté sur cette terre, et inversement les fidèles de l'unique avaient besoin de cette dernière pour les guider.
Comment ça il n'était pas seul ? Pensa t-il aux propos de l'elfe. Effectivement en pensant à comment il avait appris cette histoire cela énerva Weren. Le fait qu'un elfe l'avait su auparavant, mais pas lui le frustrer, il était sûr que le prêcheur le savait lui aussi, mais lui non. Le fait qu'une vermine de la magie en sache plus que lui sur le Néant blessait son orgueil, et sa fierté de fidèle. Néanmoins comme cet elfe-ci semblait ignorait aussi de ce fait-là avant leurs rencontre il n'était malheureusement pas un bon défouloir pour sa colère. Peste ! Il refusait qu'un elfe puisse délivrer Néant, et pas lui. Il ferait tout pour cela si on lui en donnait l’occasion, mais d'abord il devait réfléchir…
« Que je sois damné si ce ne sont pas les alayiens qui délivrent Néant. » Murmura t-il pour lui-même d'un ton amère. Ce fait là lui semblait si énorme qu'il en était choqué, ah ça non . Il avait dédié sa vie à Néant, il était cent fois plus digne de massacrer de Vraorg si cela était possible, ou en tout cas d'aider à la libération du Néant que ces elfes, mais dans les heures difficiles au nom du Néant il fallait savoir faire des compromis. Ou en tout cas faite tout ce qui était possible dans le vrai intérêt de l'unique.
Puis l'elfe poursuivit, il dit que cela pourrait se faire sans Néant.
JAMAIS ! Tu m'entend ? Jamais cela ne sera ainsi ! Que je sois damné si Néant n'est pas sauvé par les vrai fidèles ! Cela se fera avec nous ! Avec moi ! Tout les vampires, elfes, et dragon de ce continent ne pourront m'arrêter dans cette intention cela tu peux en être certain... » Dit-il furieux soudainement, oui il en était certain c'était aux alayiens de faire cela car il ne pouvait qu'en être ainsi.
Néanmoins il se calma, et reprit plus pragmatique. Pour répondre aux questions de l'elfe.
« En combattant cette perle tu combattra une Néant manipulée par ce Vraorg. Ce dernier se sert d'elle pour assouvir ses buts hérétiques, je ne sais pas si tu blessera Néant par cela, et je ne le souhaite absolument pas car elle a déjà bien assez souffert, mais il est indéniable que tu pourra ainsi ralentir Vraorg dans ses entreprises, de toute manière ce dernier ne sacrifiera pas Néant je pense car il a besoin d'elle pour accomplir ses sombres desseins. Le temps que des forces se rassemblent, ou qu'une solution soit trouvée pour délivrer l'unique il ne faut pas que Vraorg l'emporte. Néanmoins ce n'est là que mon hypothèse. » Maudit soit ce Vraorg qui voulait usait d'un esprit supérieur dans ses buts purement impies pensa le fidèle avec rage.
Mais néanmoins il finit légèrement énervé tout à coup.
« Je ne sais pas comment atteindre Vraorg, ni comment le détruire, mais il reste indéniable que cela est possible selon moi. Il faut gagner du temps pour le découvrir, tu dit que des forces se rassemblent, et que certains savent déjà elfe ? Tu n'as qu'a voir si ces derniers en savent plus de ce côté-ci. » Cela lui faisait mal de devoir se reposer en partie sur des êtres des magies aussi fiable que des vipères, mais malheureusement il le fallait bien, le temps que ceci soit réglée, et l'alayia en plus d'avoir récupéré l'unique aurait pleinement récupéré ses forces pour pouvoir survivre à ces abominations de la magie.
Puis l'elfe reprit, et émit même l'idée d'une alliance. Cette idée à elle seule révulsait Christan au fond de tout son être. Quoique l'idée qu'elle soit temporaire le soulageait un petit peu même si cela restait une idée qui lui donnait envie de vomir. Néanmoins l'idée que ce soit pour aider le Néant, et contre les vampires, et les loyalistes au début le faisait réfléchir, l'elfe pouvait presque être assez persuasif. Quoique cela ne suffisait pas à le convaincre, car une alliance c'était bien trop demandé, on ne fait pas des chiens avec des chats après tout.
« Une alliance même si je voulais je ne pourrai point te donner mangeur salade. Les miens ne savent pas pour beaucoup cette histoire avec Vraorg, et je doute qu'il puissent du jour au lendemain changer d'avis, et même s'ils voudront servir le Néant bien peu accepteront le fait que ce dernier puisse s'être fait manipulé par un dragon. Et de plus peu d'alayiens jugeront que cela soit une bonne idée de s'allier avec des elfes, en plus du fait que ce n'est pas à moi qu'il faut demander une alliance étant donné que je ne suis que lieutenant. »
Mais il conclut.
« Par contre ce que je peux te promettre bon gré, mal gré c'est une trêve temporaire. Les miens doivent se rassembler après l'Aube Rouge, nos rangs ont été durement amoindries, il faut que nous nous remettions de tout cela, et lorsque cela sera fait mon but premier sera ce Vraorg, et non vous, de plus l'alayia sera sur la défensive après un tel échec. D'ici là tentez de gagner du temps car ce n'est point là une affaire de mortel qui se joue, mais d'esprits. Nos petites guerres sont bien futiles par rapport à ceci. Et lorsque tout cela sera arrangeait sera peut-être revenu le temps de déterrer la hache de guerre s'il doit en être ainsi, mais je refuse d'abandonner celle que je sert depuis mon enfance quelle qu'en soit le prix. » Acheva t-il féroce. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Dim 8 Fév 2015 - 16:17 | |
| L'elfe ne put que constater l'impact des convictions d'un alayien, un flamboyant alayien qui plus est. Là où d'autres étaient bien aptes à imaginer un incertain sauvetage de Néant sans ce peuple, ce dernier le voyait comme un sacrilège et un affront suprême que de ne pas être de la partie. A vrai dire, c'était tout à leur honneur. Les armandéens avaient en tout temps dévoué leur existence aux Esprits Supérieurs. En cela, ils n'étaient pas si différents. Aldaron acquiesça d'un geste calme de la tête ses propos. Il comprenait son envie, il discernait sa fougue. Il était vindicatif et en cela, il serait rude pour lui d'être entravé par ceux qui se dresseraient en travers de sa route. Sa foi était toute-puissante, en cela même, elle en devenait presque dangereuse. Ainsi agissent les aveugles. Les alayiens avaient confié leurs yeux à Néant. Cela n'était pas une mauvaise chose si Néant avait de bonnes intentions, mais cela l'était moins dans le cas contraire, voire dans le cas présent où Néant, blessée, réclamait vengeance contre cet être de magie qui avait dérobé son cœur. « Votre foi est omnipotente... »Murmura-t-il plus pour lui même que pour Christan. Il n'avait jamais vu une telle animation et une telle dévotion. C'était à la fois entraînant et terrifiant. Des frissons le secouèrent brièvement. Voilà donc ce qui faisait la force de cette armée et peut-être leur faiblesse dans un même temps. Ils obéissait à l'ordre d'un esprit supérieur sans prendre le temps de vérifier qu'ils agissent véritablement pour celle-ci. Furent ainsi leur erreurs et leurs actes non-voyants. Christan vint à parler de la perle, en réponse à ses questions. Il était plus aisé de réfléchir à deux, d'autant plus qu'ils avaient l'un et autre deux versions du monde relativement opposées. Voilà qui était une hypothèse intelligente. « Il est vrai que ce Dragon Blanc ne peut agir sans sa source de pouvoir. Peut-être... Est-ce d'ailleurs pour cela que vos tatouages vous ont été retirés. Il vous a utilisé, il s'est servi de vous sous le masque de Néant. Aujourd'hui, il est en phase d'accomplir la monstrueuse quête qu'il s'était donné, il n'a plus besoin de vous. Pire encore, certain d'entre les alayiens, comme vous Sire Weren, ont compris sa machination. Votre dévotion envers Néant fut jadis son arme, mais elle se retourne contre lui à présent. Vous devenez un danger pour lui, peut-être en a-t-il même peur et il vous a retiré l'aide que l'Esprit qu'il manipule vous octroyait pour rendre votre tâche ardue et quasi irréalisable. »Malheureusement, Christan ne savait comment atteindre très exactement ce Vraorg. La solution n'était pas trouvée, détruire les perles n'était qu'un moyen de gagner du temps. Cela ne l'arrangeait pas, mais avait-il vraiment le choix ? Oui et non. Il devait le faire et dans un même temps, il savait comment en savoir d'avantage. « La première solution serait de trouver le Voyageur. Même si vous ne l'aimez pas, il détient un bon nombre de vérités et d'informations qui pourraient nous mettre sur la bonne piste. J'ignore où il se trouve. La seconde solution serait de contacter le baptistrel Merithyn Shadowsong. Il a passé beaucoup de temps parmi les vampires et il a quitté Aigue-Royale peu après l'Aube Rouge. Je crains qu'il soit retourné auprès de Lorenz Wintel... Qui est justement la personne que nous devons éviter. »Ce qui compliquait les choses. C'était les seules pistes à sa connaissance et elles étaient que très peu exploitables. Il existait peut-être d'autres solutions, mais il ne pouvait se pointer vers chaque armandéens de cette île pour savoir s'il connaissait le moyen de rendre visite à Vraorg. Somme toutes, voilà qui réduisait drastiquement le champ des possibles. « La trêve est déjà respectée par mon roi Korentin Kohan. Je ne trahirai pas votre position, ni vos projets. Plus par nécessité que charité, je vous l'accorde. Aigue-Royale a aussi fort souffert de cette bataille. Nous devons nous reconstruire... Les dragons et dragonniers sont partis pour détruire les perles apparues sur le continent pour enrayer la situation. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de vous traquer, d'autant plus que les plaines où vous errez sont le terrain de chasse du Prince Noir. Je préviendrai mon roi de cette discussion, mais comme vous, je ne pourrai décider à sa place de la manière dont il se conduira avec vous. »Il soupira. Il n'en avait pas la moindre idée. A bien y penser, néanmoins, Korentin avait besoin de reconstruire la rébellion, pour le cas où Fabius aurait la superbe idée de venir les attaquer. D'ailleurs en signalant que son roi était Korentin, l'elfe n'était plus tout à fait un elfe ordinaire. Jamais un elfe en prendrait un Kohan pour souverain. Il reprit avec la même sincérité : « Je suis désolé d'avoir brûlé votre abri de cette nuit. J'ignore quelles sont vos coutumes en termes de funérailles, cependant les hommes armandéens brûlent les corps. L'incendie s'est propagé plus que nécessaire. Je vous mentirais si je vous disais ne pas l'avoir désiré. Après avoir discuté avec vous, je regrette mon geste. Vous n'allez pas pouvoir rester ici, les flammes vont attirer les alentours et vous mettre en danger. Quant à voyager de nuit c'est vous positionner en proie à une rafle vampirique. Je ne peux que vous conseiller d'être prudent et de réfugier dans les bois à proximité. Que votre route soit saine, Christan Weren. Si nous poursuivons le même but, il est fort à parier que nos routes se croiseront à nouveau. Bonne chance. »Derniers mots avant de le saluer courtoisement d'un signe de tête et de partir vers l'est. Il ne dormirait pas cette nuit. Il ferait une halte plus longue dès qu'il le pourrait, tant pour pouvoir lui-même dormir que pour que son étalon reprenne des forces. Il devait me ménager. Néanmoins, il ne pouvait pas prendre le risque de rester immobile pendant la nuit. Le trajet était trop dangereux. [HJ : Du coup, conclu pour moi, on avait épuisé le sujet. Sauf si tu souhaites ajouter autre chose, auquel cas j'éditerai. Dis moi si tu souhaite répondre pour conclure ou si on solde par ma réponse. Au plaisir de re rp avec toi ] |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Du pain, et du sang (PV Aldaron) Lun 9 Fév 2015 - 12:28 | |
| Sa foi omnipotente ? Avait-il bien entendu ? Pensa Christan qui eu du mal à entendre les propos de l'elfe, néanmoins cela gonfla tout à coup la fierté de l'alayien. Même un tel hérétique était impressionné par la dévotion du fidèle, Weren ne pouvait que s'en en enorgueillir, un jour ces hérétiques verraient peut-être la vérité dans le foi envers l'unique. Dans tout les cas la foi soulevée des montagnes dit-on, et Christan était prêt à tenter de le faire littéralement s'il le fallait si tel en était la volonté du Néant. Christan s’accomplissait dans son devoir envers l'unique, quel que soit la volonté de ce dernier. Et ceux qui comme Vraorg tentaient de porter atteinte à l'unique devaient subir un juste châtiment de ce fait.
Et s'il fallait pour cela user d'une maudite oreille pointue qu'il en soit ainsi, néanmoins Christan restait dans la logique non pas de « l'ennemi de mon ennemi est mon ami », mais plutôt de celle plus pragmatique de « l'ennemi de mon ennemi est un problème pour plus tard . » Ce ne serait là qu'un arrangement de nécessiter qui prendrait fin aussitôt qu'ils n'auraient plus besoin de l'aide de l'autre.
Ses tatouages retirés par Vraorg ? Ce dernier avait usé du Néant, et de ses serviteurs, puis avait jeté ces derniers comme de vieilles chaussettes quand il n'en avait plus besoin. Christan ne pouvait que ce sentir enragé par ce fait. Il était un fidèle du Néant ! Il avait dédié son âme ! Son existence même à elle ! Il refusait d'être le pantin d'un dragon blanc ! Christan savait quel était le nouveau but de son existence maintenant. Avant sa vengeance contre les hérétiques il ferait tout ce qui est nécessaire pour venir en aide à l'unique. Sa foi le guiderait, sa foi était son bouclier, sa colère était son épée, et son mépris son armure de juste châtiment. Il était l'épée du Néant, et elle était son bouclier. Plus que jamais en cette heure Weren était dévoué à l'unique. Il savait que c'était bien là la seule voie à suivre pour le futur des alayiens, mais aussi car le Néant régna, règne, et régnera, et sûrement pas un usurpateur tel que Vraorg, il ferait tout pour que seul le Néant règne tel qu'il aurait toujours dû l'être.
Trouver le voyageur ? Ce même voyageur qui avait libéré mystérieusement les alayiens ? C'était pour cela qu'il les avait libéré ! Pensa Christan agacé de ne pas avoir fait le lien avant, effectivement car ce voyageur serait une solution, néanmoins le retrouver serait aussi assez compliqué, tandis que le baptistrel ce n'était pas ce sale hérétique qui avait blessé le Néant ?!? En plus il était au près de l'autre hérétique qui mériterait que son âme se fasse anéantir par le Néant.
« Je prend le voyageur, je ne pense pas le trouver facilement, mais si je le croise j'aurai une, ou deux explications à lui demander. Je te laisse ce Merithyn car si je le croise je n'arriverai pas à retenir ma juste envie de lui arracher ses viscères, et ses parties génitales pour les donner à bouffer à mon chien. De plus j'ai autre chose à faire que risquer la vie de mes hommes avec ce prince vampirique. » Dit-il sombrement.
Puis Christan écouta les paroles suivantes de l'elfe, effectivement si les rebelles humains devaient eux aussi se reconstruire cela leurs faisaient gagner du temps heureusement. De même les dragons, et leurs esclaves quand à eux avaient des affaires ailleurs. Le seul danger était Lorenz en conclusion, ce satané vampire…
« Au moins tout est clair... » Après tout il n'y avait rien d'autre à rajouter.
Puis l'elfe fit des excuses étonnantes qui sonnèrent doucement l'hypocrisie pour l'alayien que ce soit à cause de la mauvaise foi de ce dernier, et surtout la fourberie qu'il associait systématiquement aux elfes. Néanmoins l'alayien répondit sèchement.
« Je comptai faire flamber cette ferme après ce petit pillage, nous les alayiens brûlons aussi nos morts, ces cadavres auraient brûler avec leurs fermes, mais pour ne pas qu'ils nous dérangent pendant nôtre petit festin j'avais décidé de les jeter dehors le temps de finir tout ceci. »
Puis il acheva.
« Bon vent l'oreille pointue, je survivrai cela tu n'a pas besoin de t'en inquiéter. Mais n'oublie pas. Avant de te barrer.. »
Avant d'enchaîner un peu énervé !
« De libérer mon foutu cheval ! Bon sang ! »
Conclut t-il avant de retourner voir ce qui s'était passé à la ferme, il aurait décidément fort à faire dans les prochains temps... |
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