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| A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE | |
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| Sujet: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Lun 2 Fév 2015 - 5:26 | |
| 12 Juillet 1755 (Âge d'Obsidienne)« Bête stupide et ingrate ! Je te nourris et te protège, et c’est ainsi que tu me remercies ?! »
Pour seule réponse, un long hennissement. Au moins ne s’était-elle pas enfuie comme les autres fois. Jeté sur son séant douloureux, Lestat observait d’un œil mauvais l’animal qui piaffait de son exploit. Il se releva en massant allégrement sa côte endolorie, et attrapa la rêne tombante bien avant que la jument n’eût eu le temps de s’écarter hors de sa portée. Il hésitait encore entre une rosse correctement administrée ou une méthode plus diplomate, mais un regard vers la route qu’il lui restait à parcourir le convainquit que la violence ne résoudrait pas le problème de confiance qui se jouait entre eux. Depuis leur départ, sa compagne équine n’avait pas loupé une occasion de lui rappeler qu’elle n’était pas là de son plein gré, et bien que le carnivore fût doté d’une patience à toute épreuve, la soif et la situation précaire où sa fuite l’avait rendu ne permettait pas à sa sapience innée d’accorder son habituelle tolérance. Néanmoins, il se sentait miséricordieux. Solitaire pourtant, la compagnie de l’animal avait été un relatif soulagement à l’hérésie de son entreprise ; il avait tout à gagner à réfréner son irrépressible envie de lui briser les quatre membres.
L’homme ramassa sa toge sombre tombée à terre et s’en revêtit promptement, avant de remonter sur le dos de sa jument, et de lui intimer le pas. D’aussi loin qu’il pouvait entendre, il n’y avait pas de logis mortel à trousser pour cette triste nuit dans ces plaines désolées. L’information le rendait maussade, mais il lui restait une fiole de sang prélevé sur sa dernière victime en réserve, et le joug de la nuit où une haute lune claire trônait ce soir avait le don de mettre l’infant de belle humeur.
Après quelques kilomètres sans aucune autre interruption que la mise en fuite de quelques rongeurs des prés à son approche, Lestat parvint à une large étendue aqueuse. Un sourire. Le Lac Noir luisait lisse sous le ciel, formant le miroir parfait de la Voie Lactée dormante. Il mit pied-à-terre et laissa l’équidée s’approcher prudemment. Dans un clapotis joyeux, celle-ci dérangea l’apparente sérénité des eaux pour s’en abreuver et s’asperger. Le vampire sourit à cette vue, puis ôta ses bottes et resserra sa toge autour de ses épaules avant d’entreprendre une promenade le long de la rive. Les plantes de ses pieds caressaient légèrement la fange tiède et douce qui s’éparpillait partout où sa surface recevait son poids. S’enfonçant à peine, Lestat marchait avec grâce, l’eau recouvrant par moment le derme albâtre de ses pieds sans que le froid ne l’atteignît. Après quelques minutes à profiter de cette sensation agréable, un mouvement attira son oeil aiguisé au loin. Si sombre que le tapis nocturne en avait avalé toute lumière, le vampire distingua à peine les remous tentaculaires. Ils semblaient valser en cercles réguliers autour d'une sphere, mais d'ici, il ne constaterait rien de plus. Quoi que ce fut, c'était loin. Lestat connaissait les légendes qui doraient une réputation singulière au Lac Noir, et il ne doutait pas que la plupart fût vérifiée, mais ce phénomène-là, il y assistait pour la première fois. Jugeant que ça ne semblait pas agressif, et donc pas de l'ordre de sa priorité, il revint vers la rive et s’assit dans l’herbe, sur un petit remontoir d’où il pouvait voir presque tout le lac. De la poche de sa veste il sortit un sachet d’herbes. Ses doigts agiles en roulèrent une pincée dans une feuille sèche, puis il l’enflamma d’une flammèche créée au bout de son index. Sa bouche s’accommoda rapidement du bâton de poison, comme dépendante, et aspira longuement. Un jet de fumée blanche s’échappa de ses narines, et tout son être sembla s’apaiser.
L'astre sélennique dansait sur la terre au gré des ombres qui le couvraient, comme un stimuli sournois à l'adresse de ses infants. L'air bien qu'humide et lourd aux abords du lac apportait les notes sucrées de l'été à son odorat sensible. Le vampire se sentait bien, en paix. Point d'obligation ne l'engageait à interrompre sa lassitude. Il pouvait même se permettre de feindre le sommeil. Son corps s'étendit lascivement sur un coude, et il ferma les yeux, savourant les poussières piquantes que sa trachée recrachait régulièrement.
L’Albâtre à demi-couché sur le flanc rouvrit les yeux. Soudain, il la perçut. Une impression pesante. A nouveau. Il s’était déjà senti observé auparavant, depuis sa fuite, sans trop savoir s’il s’agissait plus de sa paranoïa du fait de sa désertion, ou d’autre chose de plus concret, mais ce soir, la sensation était sans commune mesure, et même sa monture semblait y être sujette. Couchant les oreilles, le blanc de ses yeux étirés sur l’avant de ses orbites, ses renâclements nerveux incitèrent le vampire à interroger son environnement. Un rictus poli étira alors ses traits charmants, et après une autre bouffée toxique, ses lèvres marmoréennes épousèrent un constat, sa tessiture grave brisant à peine le souffle du vent.
« Je pensais être seul… »
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Mar 3 Fév 2015 - 18:10 | |
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Ah, le plaisir de voyager à dos de dragon. Mais bien davantage, le plaisir de voyager en compagnie de sa blanche liée, sublime créature chevauchant l'âme du vent lui-même. Parfois, il se demandait si elle était réellement le fruit d'une union entre deux de ces souverains des cieux, et non une création de l'Esprit supérieur qui lui donnait sa vitesse et sa grâce inégalée. Même ses réticences à parcourir les cieux s'effaçaient lorsqu'elle prenait son essor, et s'il restait un peu raide, un peu hésitant, il n'en savourait pas moins l'expérience qui semblait confondre leurs deux esprits, leurs deux coeurs, alors qu'ils laissaient la terre défiler sous eux. Il pouvait avoir toute confiance en elle, qu'il se jette de son dos en plein ciel ou qu'il combatte à ses côtés, elle était sa partenaire, sa dame de cœur, sa sœur-d'âme qui le soutiendrait toujours. Leur lien si puissant n'irait qu'en se renforçant, et un jour, ils guideraient les nuées de la caste au travers de l'immensité infinie. Mais pour l'heure, ils venaient d'engloutir un trajet qui aurait prit plus d'une semaine à un cavalier classique, et ce en quelques jours, quelques jours durant lesquels ils n'avaient communiqués que par l'esprit, tandis qu'il surveillait les allées et venues des bipèdes qu'ils survolaient. Quelques unités de l'armée vampirique avaient bien changé de trajectoire en repérant la silhouette diamantine fendant les sombres velours du dôme nocturne, mais dans l'ensemble, les plaines de l'est n'étaient qu'égales à elles-mêmes… vides de toutes présences humaine ou elfique. Le flot des sangs froids s'en allait vers le nord, exactement comme il avait pu en être informé, exactement comme il en avait discuté en compagnie de Vanaël. La dame écarlate lui avait apprit que le prince autoproclamé avait refusé de se mêlé des combats contre les perles de Néant. A tort ou à raison, cela restait à décider….
La farouche présence de sa liée emplit un instant son esprit, alors même qu'ils s'étaient séparés afin de lui permettre de jouir de l'atmosphère de ce lieu en attendant. Qu'attendait-il ? Peut-être le jeune fou qui s'approchait à présent sans noter un seul instant sa présence. Fou… lui aussi l'était, bien davantage sans aucun doute. Mais on l'avait tant qualifié de fou qu'il ne s'en formalisait plus, et qu'il usait lui-même de cet épithète sans sembler en perdre le goût. C'est qu'il lui allait terriblement bien. Sans doute lui irait-il encore mieux, une fois revenu de la dangereuse mission qui l'attendait, et que qu'Edwyn lui avait confié. En attendant, cependant, c'était une autre perle qu'il caressait du regard, quittant un instant la frêle silhouette vampirique cheminant toujours vers lui, et, silencieux, il jaugea de la forme nichée dans l'écrin du lac noir. Elle était encore relativement faible, rien d'étonnant au vu de son emplacement. Très peu, sinon aucun bipède, ne venait se perdre par ici, surtout depuis le début de la guerre. La perle se nourrissait certes de l'énergie de son entourage, mais avant tout, de celle des bipèdes… tant que cette abomination n'aurait pas de proies, elle resterait telle quelle. Faible. Pinçant un instant les lèvres, il décida d'attribuer celle-ci à Kedrildan. Non qu'il douta de sa force, mais il n'était pas encore totalement formé, et sa dragonne n'était pas taillée pour le combat. Oui, celle-ci serait parfaite pour lui permettre de saisir sa part de leur mission. Sans doute lui faudrait-il un groupe bien constitué, mais la rébellion comptait encore de nombreux héros aptes à le soutenir.Le soudain bris du silence le tira de ses considérations, mais il ne rompit pourtant point le contact qu'il maintenait, de ses yeux, sur la forme tentaculaires.
« Et je l'étais avant votre venue » fit-il, d'une voix posée, à peine lacée d'une pointe de lassitude. Trop à ses pensées, il ne perdit pas de son temps à lui expliquer que penser la sûreté, en ce monde, revenait à dégager sa nuque pour le plaisir du bourreau. Nul doute que cet enfant, quoi qu'il affirme au demeurant, était parfaitement au courant de cette vérité-là. Ponctuant ses paroles d'un léger silence bien dosé, il poursuivit pourtant, après un moment. « Lors de l'Aube rouge, l'esprit appelé Vasa, celle qui est le Néant, a aspiré les forces vitales et magiques des mourants et des morts, et les a utilisé pour la création de ces choses. Ces perles. Des artefacts destinés à la destruction du monde entier, elles absorbent elle-même de l'énergie et détruisent progressivement la création des frères supérieurs. Elles vont détruire la trame, et alors nous disparaîtrons tous. Mais avant cela, elles rongeront notre réalité de leur brume délétère… » Nouveau silence, puis il conclu « Elles doivent être détruites, ou tout le reste n'aura plus aucune importance. Bientôt, les dragonniers, et les soldats volontaires parmi les races bipèdes, viendront tenter de les détruire. Y comprit celle-ci. Et pourtant, Lorenz Wintel, qui porte le titre de prince des vampires, a donné ordre de ne rien tenter contre elles » Ce n'était qu'une affirmation. Mais une affirmation qui signifiait beaucoup. Trop, à son goût. Daignant enfin poser les yeux sur ce minuscule esquif d'immortalité, il sembla esquisser l'ombre d'un imperceptible sourire. « Je suis satisfait de constater que mon choix de vous aider était le bon »
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Jeu 5 Fév 2015 - 12:05 | |
| Les braises prirent une teinte rouge vif tandis que Lestat aspirait une derrière bouffée de son herbe. Le roulée au chanvre ne diffuserait plus que du papier dans la gorge du strige, aussi celui-ci serra-t-il soudain son poing dessus afin d’en étouffer la vie. L’homme se releva lentement, et fit mine d’épousseter ses vêtements quand son regard curieux se magnétisait déjà sur la silhouette de l’impromptu, et son cœur, s’il vivait, en aurait loupé plusieurs battements.
L’être qu’il avait sous les yeux lui vola la voix par sa seule prestance. Contrit donc au silence, le vampire déshabilla son aîné du regard comme l’acte le plus naturel du monde, nonobstant la menace sourde de son parfum musqué. L’âge et la sagesse de l’individu infusait son souffle, son porté, sa gestuelle, jusqu’aux étoffes de riches factures qui le paraient. Il semblait infiniment léger sans que Lestat ne doutât un seul instant de sa puissance. Jeunesse et beauté se disputaient la part belle de son minois efféminé, mais son regard fut ce qui subjugua le plus le cadet. Dur et profond, impossible de ne pas y plonger. Dans ses prunelles brillait une intelligence qui ne souffrait d’aucune rivale. Comment douter alors du bien fondé de tout ce qui serait dit ce soir ?
Lestat s’approcha avec lenteur jusqu’à n’être plus qu’à deux mètres de l’inconnu. Il était tendu, mais sans conteste captivé. L’homme était peut-être dangereux, prétextant une bonté sous-jacente, appât sucré visant à attirer les proies dans ses filets, et le vampire aurait menti s’il avait prétendu ne pas être terrifié. Mais tant par la douceur de ses traits que par la grâce de son maintien, il jugea que l’entrevue valait bien le coût, et il paierait ce qui se devrait. Ses prunelles amandées s’éternisèrent sur la bouche aux reflets nacrés du dragonnier… Lestat en aurait presque oublié de rester attentif à la sérénade qui se formait sur ces monts pulpeux, mais il ne commit pas cet impair - L’offense avait ses limites, et il n’avait déjà que trop fixé l’étranger pour ne pas se valoir quelque remontrance. « C’était vous. » Conclut-il alors, un sourire rêveur aux lèvres.
Un mètre. Au bord du lac, la jument qui n’avait pas de nom observait la scène de son œil attentif, curieuse de l’arrivée du bel étranger et de sa mythique compagne. Elle ne bougeait pas, prudente, l’instinct de survie sans doute bien plus développé que l’imprudent qui lui servait de cavalier. L’Albâtre soutint le regard de son pair, flatté, l’air de lui dire de continuer à ainsi l’observer, de lui rendre l’attention dont il l’avait gratifié – son égo n’en était que plus gonflé, se sachant dès lors l’objet d’attention de ce singulier vampire au charisme indéniable. Sur un rictus un brin hautain, il tourna à son tour son visage vers la sphère sombre. « La Haute a sans doute ses raisons… j’imagine que lorsqu’on a vécu tant d’Âge, disparaître ne semble être qu’une étape de plus, un avènement peut-être. » Lestat se surprit à réfléchir à ce que pouvait bien redouter un être si profondément ancré dans l’histoire. Sa mort même garantirait son immortalité spirituelle. Que pouvait bien redouter les immortels qui ont oublié de compter les années ? Pas étonnant que ce nouvel ennemi n’ait pas le glabre de l’inquiéter. Lui-même, si jeune en comparaison, ne redoutait pas toutes les morts.« Vous iriez ? » Défia le strige en reportant son attention sur le grand sang-froid, mais il ne lui laissa pas le temps de répondre. « Oh… Pardonnez ma brusquerie. Où se trouve ma belle éducation dans de telles stances ? Je m’appelle Bran, et suis… heureux de pouvoir poser un visage sur mon… » Le titre se perdit dans les méandres de l’esprit du strige. Protecteur ? Sauveur ? Manipulateur ? Il l’apprendrait sans doute assez tôt. « Quoiqu’il en soit… des remerciements sont de mise, sir… ? »Inclinant poliment l’échine sur le côté, dégageant à peine sa gorge à la vue du vampire, comme une innocente invitation, Lestat attendit que ce dernier conclût les présentations.- HRP:
[HRP] Je n’ai pas bien compris si ta dragonne était dans le coin ou pas, donc dis-moi si elle n’est pas visible du lac et je modifierai ^^
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Dim 8 Fév 2015 - 13:51 | |
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Le laissant s'approcher, il ne dit mot, lui accordant sa contemplation sans s'esquiver loin de l'intensité de ces sombres yeux. Un regard insistant, outrageant auraient affirmé certains, mais qui flattait la part toute vampire de son être. Quel ancien n'aurait pas apprécié d'être le centre de tant d'émois. Et d'une créature au physique tout aussi agréable, quoi que bien plus friable. Il sentait sa magie, une magie honorable, mais sans reliefs singuliers. Non, sa singularité se situait ailleurs, sans nul doute. Dans cet esprit qu'il emplissait discrètement et qu'il avait guidé, lui épargnant les affres de la trahison d'une créature qui n'avait de prince que le sobriquet. Il y avait là de quoi lui plaire, oui et c'était à ce titre comme à d'autres qu'il lui avait tendu une main secourable. Et des considérations qui plaisaient à d'autres parts de son être, bien plus raisonnables que son ego d'ancien. Des parts plus utiles également. Comme le serais ce petit être-ci, dont l'esprit se tournait vers un avenir moins souillé de sang et de sauvagerie. Un des rares vampires à ne pas se comporter comme une simple bête. Un des rares vampires à avoir, sans doute, du potentiel…
Son regard de lagon clair se teinta d'une nuance de satisfaction sourde, accentuant dans la chiche luminosité le vert de ses prunelles, comme un lent et rare poison. C'était lui, oui. Mais la réalisation n'en tenait qu'à ce jeune vampire. Et la suite lui serait également soumise. Quoi qu'il désire, lui forcer la main n'était pas dans ses intentions. Liberté était sa muse, là où devoir se faisait cangue volontaire à ses épaules nouée. A nouveau, ses lèvres furent caressées d'un ondoiement, feignant un sourire fugace. Des raisons oui. Pas les bonnes et issues d'une tragédie, mais des raisons, certes. Mais le cheminement de pensée de l'enfant l'amusait davantage que les sourdes résolutions de Néant. Il couronnait ses paroles du sceau de Mort, là où destruction avait été son choix de terme. A sa façon, sans même le savoir, il réaffirmait son envie de vivre, car Mort n'était qu'un pendant de Vie, une partie du cycle de réincarnation. « J'irais. Car Mort n'est pas ce qui nous attend. Mort en son sein n'accueillera pas les âmes et l'esprit de ceux qui disparaîtrons, pour leur faire bénéficier du repos de l'éternité véritable. Ceux-là seront aspirés dans le Néant, sans le moindre écho, cessant d'être, effacés »
Un léger mouvement de tête, comme une négation, vint ponctuer cette fois ses mots délétères, troublant le silence d'une promesse sinistre. « Mais Néant a ses raisons, comme nous avons les nôtres. Le futur, et nos actions seules, déterminerons lesquels prévaudrons » Un instant, l'atmosphère sembla s'apaiser, et il dédia une vue d'ensemble à cette paisible clarté nocturne. Son cadet ne lui avait pas laissé le temps de poursuivre, mais il avait répondu à ses hypothèses avant de lui offrir son nom, car moins qu'une présentation dans les règles, il respectait les idées de ce vampire encore jeune mais à l'esprit vieillit. « Je suis Achroma Seithvelj » Un nom qu'il avait adopté après sa mort, comme son vis à vis l'avait lui-même fait du sien, avant de retrouver celui qu'on lui avait attribué à la naissance. « Et ma dragonne se nomme Silarae » Il aurait été bien imprudent de ne point présenter sa compagne, après tout et ce quand bien même manières n'étaient pas ce qu'il recherchait, en voyageant jusqu'ici. Du moins pas celles-ci. Mais celles qui importaient, et que respectait instinctivement son interlocuteur si habile de sa langue.
« Mais quoi que pure satisfaction m'emplis, de voir épargnée l'existence d'un membre de la race dont je suis l'aîné, et ce par mon concours, mon geste n'avait rien de véritablement désintéressé. Je ne me prétendrais ni protecteur, ni sauveur, ni manipulateur, quoi que ces termes puissent tour à tour me désigner. Mais à la mesure de cette nuit et des récents événements, je souhaiterais que vous me comptiez votre propre vision de cette liberté que je vous ai offerte. Et si cela vous sied, je souhaiterais entendre vos opinions quand à l'humanité » Il voulait graver dans un matériel plus palpable ce qu'il avait vu naître, au sein de son esprit…
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Jeu 12 Fév 2015 - 13:59 | |
| Une bise fraîche sembla souffler sur l’épiderme glacé du strige, par ce temps estival. Les eaux sombres aux dehors inquiétants remuèrent légèrement sous l’injonction d’un de leur hôte dont le plongeon résonna quelque part à la surface. La jument piaffa, surprise, et s’éloigna raisonnablement de la rive en laissant dans la fange les longues traces de ses sabots peinant à chercher un appui qui ne s’enfonçât pas sous son poids. Un moment de décontenance prit le cadet, à l’écoute d’une ode qu’il dissimulait bien mal ne pas comprendre. Des destins semblaient se jouer sur la scène du devenir du monde, et tel le spectateur, il observait, le palindrome de son impuissance renvoyant à ses espoirs leurs malheureux contraires.
Lestat délaissa la sphère pour se concentrer sur son congénère, dont il avait à présent le mélodieux nom à l’oreille. « Ser Achroma. » Murmura-t-il en un souffle plus destiné à lui-même qu’à être considéré. Puis à l’évocation du dragon, le regard fuselé du jeune homme tendit vers le ciel à la recherche des volutes gracieux qu’il avait vus danser plus tôt. Ses mains délicates aux longs doigts effilés s’élevèrent alors, et en une valse chorégraphiée, dansèrent avec l’animal ailé. « Charmante esthète... Ser Achroma, le dragonnier ? » S’exclama-t-il, comme une révélation qui venait soudain de lui être faite. Bien des choses lui paraissaient plus claires, comment aurait-il pu les ignorer ? Il embrassa l’Aîné d’un regard empreint d’intérêt et d’admiration. Ces hauts-faits ne lui étaient pas totalement inconnus, bien que dans la position qu’il avait toujours occupé, il ne lui avait pas été donné de se forger sa propre opinion. Il y était confronté pour la première fois, et exprimer ses idées n’était pas le talent qu’il avait eut le plus à coeur de développer. L’Albâtre réfléchit néanmoins, car le temps lui en était donné. Les deux infants ne craignaient pas de voir leurs années s’écouler.
Lestat sourit de plus bel en entendant cette bouche de perles nacrées chanter ses pensées. Il se permit même l’amalgame doux-amer d’un rire léger. Rien ne servait d’essayer de duper un télépathe, n’est-ce pas ? Mais celui-ci ne semblait pas courroucé. Élaguant d’abord l’objet de la conversation, l’insolent soupira.
« Alors, vous êtes l’un des rares... Créateurs ? » L’impie se sentit soudain minuscule. Que devait-être son existence dans celle de l’éphèbe ? Une goutte d’eau, une fraction de seconde, un songe. Combine d’autres sauvés l’avaient été de sa main, et oublié à ses mémoires aujourd’hui ? Mais il ne fit pas l’offense de voyer la question, et ressortant machinalement de quoi se préparer un autre remontant, il fit quelques pas vers le lac, sans trop s’en approcher, et daigna répondre.
« Ma vision de la liberté ? Certainement différente de la vôtre... « Est-on jamais libre ? » Demanderaient les vivants aux Esprits. Qu’est-ce qui me prouve que j’agis selon mon propre libre-arbitre là, maintenant ? Et vous, pouvez-vous vous-même affirmer agir, penser librement ? Qu’est-ce qui vous fait dire que mon salut dépend de votre concours, et non de celui d’une entité qui l’aura décidé il y a bien longtemps pour nous ? » Il n’y avait pas de précipitation, ni d’excès de candeur dans sa voix. Juste la plus pure motion du philosophe qui remet en question ce que l’on croit bien savoir. Sa lassitude se mêla en soupir à sa première bouffée de poison. « Pardonnez-moi, mais je n’aime pas l’idée de vous être redevable. » Sourire dentu. « Vous m’avez offert cette liberté, dussiez-vous en attendre quelque chose en retour il vous faudra convenir de mon bon-vouloir, et c’est peut-être là que se mêle ma notion de liberté et de cohabitation commensale avec... les humains. »
Lestat tendit sa main qui tenait son herbe vers la jument, puis vers la dragonne. « Elles sont pareilles. Nous pourrions obtenir d’elles ce que nous voulons par la force, la peur, et l’on pourrait m’opposer qu’elles sont libres, libres de choisir l’obéissance ou la mort. Mais nous pouvons également les contraindre par des moyens bien moins sanglants, et liberticides, leur faire faire ce que nous voulons et qu’elles y consentent... ou bien... croient qu’elles y consentent. » Comme si elle comprenait se qui se disait l’équidée secoua l’échine et dressa ses oreilles vers les deux impies, paisible. Lestat reprit calmement. « Les humains sont nos proies naturelles, la chaîne alimentaire l’a ainsi voulue, mais allons-nous laisser de vieux concepts écrits dans l’ivresse de la puissance et l’inconscience de la jeunesse asseoir pour nous nos choix ? Regardez-nous. Si nous n’étions pas fait pour vivre parmi eux, leur ressemblerions-nous autant ? Il m’est d’avis que nous aurions tout à gagner à... convaincre nos proies que nous tendre elles-mêmes leurs veines est à leur plus grand profit. Comment parvenir à cela je n’en sais encore rien... mais grâce à vous, je pars vers cette découverte. Nous verrons bien où cela me mène, où cela... nous mène. »
La gorge sèche après cette deuxième gorgée de chanvre et cette soliloque déconstruite, l’Albâtre porta sa main à son cou, et claqua sa langue, invitant la jument à s’approcher. Comme celle-ci ne viendrait pas à moins de 3 mètres d’Achroma, Lestat dut lui-même venir à elle et sortir de la sacoche de sa selle une fiole transparente. D’un coup d’ongle, et il en déboucha le goulot, et porta à ses lèvres le breuvage dont l’éclatante couleur carmin ne laissait pas douter de sa teneur. Il remit le flacon vide à l’abri de toute vue, s’essuya d’un revers de main, et revint vers son obligé dont il essayait toujours de déchiffrer l’expression.... Mais rien dans ces grands yeux de biche, dans son port altier, dans le halo doré qui semblait l’entourer ne lui révélait la moindre intention. Sur un rire entendu, il reprit. « Déçu ? Je n’ai pas de grandes ambitions, pas celles d’un dragonnier... sans doute centenaire, prêt à se jeter corps et âme contre les Sphères du Néant en tout cas. » Mais sans doute que le télépathe savait déjà tout cela. Le jeunot n’imaginait pas pouvoir impressionner, ou même surprendre, un être qui avait vu plusieurs fois le monde se retourner. |
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Mer 18 Fév 2015 - 21:27 | |
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Silence pour toute réponse, ses lèvres s'étirant un bref instant en un sourire éphémère et fugace. Un agrément sans mots. Dragonnier était un si piètre descriptif pour la vérité du lien, sa profondeur et sa préciosité, son ampleur. Dragonnier n'était que la face émergée d'un énorme iceberg dont le monde avait encire à découvrir l'étendue. Et lorsqu'il l'aurait fait, il tremblerait devant ce dont les siens étaient capables. Et il espérait que ce soit pour le meilleur. Mais le pire siérait aussi, s'il le fallait. Il y était prêt, si cela signifiait que ses aspirations s'incarnaient et que les siens, ses frères, étaient sauf. Quoi qu'il fasse, c'était avant tout pour les siens. Dragonniers ou vampires. Il avait toujours vécu avec son devoir et par son devoir, ce n'était pas à son âge que cela changerait vraiment. Celui-ci s'était simplement élargit à une nouvelle masse d'individus. Et il avait donc davantage de travail. Ce n'était pas pour autant qu'il s'en plaindrait. Il était l'aîné, et à ce titre, il refuserait continuellement de se plaindre. Le destin le battait de ses flagelles depuis bien trop longtemps pour qu'il accepte de plier l'échine devant lui. Est-ce que l'on pouvait le comparer aux antiques vampires, dont il avait pu voir lui-même le destin ? Non et pour autant, il avait apporté, effectivement, sa part à ce qu'était son peuple depuis longtemps.
Écoutant sa diatribe en silence, il laissa son esprit caresser celui de sa blanche liée, goûtant paisiblement à ce qui était la véritable liberté, sans aucune concession, quelle soit philosophique ou personnelle. Néanmoins, la comparaison faite lui fit hausser un sourcil. Il eut la délicatesse de dissimuler à Silarae les soudaines babillages écervelés du jeune fou qui osait prendre sa compagne pour une bête de somme, sachant très bien que, dans le cas contraire, elle l'aurait dévoré sur le champ. Il était bien surprenant de découvrir que quelqu'un en ce monde ignorait encore que les dragons étaient des créatures bien plus puissantes et intelligentes que les bipèdes, race adorée des esprits, on ne pouvait rien leur imposer, que ce soit par la force ou par d'autres moyens, et que tout mortel n'était qu'un vermisseau en comparaison de ces seigneurs des cieux. C'était eux qui dirigeaient, et non le contraire. Toutes les finesses et la rouerie du monde, toutes ces belles tournures et subtilités, tout n'était absolument rien du tout, face à la volonté d'un dragon et à son intelligence. Car leurs esprits ne fonctionnaient pas comme les leurs, et ne possédaient ni les même leviers, ni les mêmes aspirations. Mais cela, puisqu'il l'ignorait, il laisserait à l'un des dragons le loisir de le lui apprendre, probablement à ses dépends.
« Millénaire, serait un meilleur terme » indiqua-t-il presque avec nonchalance, ponctuant les mots de sa diction singulière, issue d'une culture singulière. « Mais dites-moi, pourquoi serais-je déçu de voir que certains suivent mes traces ? Car c'est bien ce que vous faites, vos hypothèses et vos idées sont les miennes et cela fait longtemps déjà que je me suis engagé sur ce chemin-là. Vous n'êtes d'ailleurs pas le seul. Pourquoi donc serais-je déçu de me voir conforté dans mes opinions ? J'ai reçu mes propres réponses quand à la voie nécessaire à l'obtention d'un équilibre entre nos races. A présent, d'autres trouverons les leurs, et vous en faites partie. Et pour cela, je vous offre ma protection. En retour, j'apprécierais votre concoure, et le moment venu, je recueillerais vos propres réponses quand à cette fameuse question qui se pose à nous » S'il convenait de lui abandonner son libre arbitre, c'était selon ses propres libertés. Tout comme le droit de ses interlocuteurs était une concession de son sentiment de puissance à celui des autres .Mais les aléas de la jeunesse ne lui étaient nullement vexant, car rien ne pouvait remettre en doute l'autorité qui était sienne. Et les dispositions de cette jeune créature lui plaisait, lui abandonnant une certaine liberté à son égard, qu'il n'aurait accepté que de peu d'autres.
A l'image des esprits ayant jurés de ne jamais intervenir, quelle que soit la question, il laissait aux autres leurs choix, tant qu'ils en assumaient les conséquences. « Je pense que si les Esprits acceptaient de nous répondre, quelle que soit la question, nous déchanterions certainement » Et il parlait presque d'expérience. Ce n'était pas un Esprit, mais un Tarenth, et cela lui suffisait. La différence, le gouffre, entre eux, était déjà bien suffisait. Mais un jour, il ne craindrait plus que les esprits, peut-être même irait-il leur disputer la protection de la terre. Car ils en faisaient parfois de bien piètres gardiens. Enfin… chacun avait ses instants de faiblesses, peut-être que cela n'arriverait jamais. « Quoi qu'il en soit, je vous conseillerais de retourner sur vos pas. Comme vous le savez, il n'y a aucun humain, à l'est, mais les terres de l'empire en regorge. Sans doute pourrez vous y apprendre ce que vous désirez. Et peut-être davantage. Ces créatures sont parfois fort surprenantes après tout... »
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Lun 23 Fév 2015 - 8:28 | |
| Millénaire… Lestat dégagea son regard vers le lac, soucieux de ne pas laisser transparaître l’intimidation que ce semblant d’information réveillait en lui. Millénaire… et combien d’autres encore peuplaient ce monde pour l’éternité. Était-ce un rêve ou un cauchemar dont on ne pouvait jamais se réveiller ? Se sentant nauséeux, proche du précipice du gouffre creusé entre lui et cet être de mystère, il ferma les yeux et la sensation vertigineuse n’en fut que plus insupportable. Il en serait tombé, mais ses jambes trop statiques ne semblaient pas pouvoir supporter la chute, et restèrent droites, comme inflexible, prêtes à se briser au moindre coup de révélation. Le bel Aîné l’épargna. Son timbre vibrant de sagesse le caressa de nouveau, lui offrant les dernies instants de paix pour les nombreux mois qui s’annonçaient, car Lestat ne s’était pas senti aussi en sécurité que ce soir depuis qu’il avait quitté les retranchements des siens. Les raisons ne sont plus à détailler. En présence de l’infant doré, en revanche, la quiétude l’avait gagné, à présent qu’il ne doutait plus des intentions de ce dernier. Bonnes ou viles, elle n’entravait en rien les deux choses auquel le jeune vampire tenait : son existence et sa liberté.
Sa gorge avala silencieusement sa salive au goût acide, fondue dans les derniers relents de sang coagulé et d’herbe fumée qu’il avait ingérés, puis il hocha la tête.
« Vous avez raison. Je ne sais ce que j’espérais trouver en revenant ici. » Un regard sombre se porta sur les tréfonds du lac, aussi noirs que l’étoffe de nuit dont s’étaient vêtu les cieux. S’il était honnête avec lui-même, au contraire, il était parfaitement conscient des raisons de sa venue… mais c’était sûrement trop tôt pour se l’avouer, et encore plus pour en laisser suggérer l’idée à un tiers. « L’Empire sera ma prochaine direction, et je suppute que vous saurez où et quand me trouver lorsque… le besoin se présentera. » Conclut-il avec une détermination presque fataliste.
Il étouffa les restes de sa friandise avant de revenir vers sa quadrupède compagne. L’animal ne cilla pas, attendant de sentir la soixante-dizaine de kilos de son cavalier l’emporter à bâbord, patiente. Trop patiente pour Lestat qui commençait même à douter de son innocence, au vu de son tempérament, mais il comprenait. Il comprenait l’effet de la présence du millénaire ancêtre et de sa liée sur leur environnement. Sans doute ce sentiment de paix l’accompagnerait-il longtemps. D’un coup d’étrier, il se hissa agilement sur la selle. La jument recula de quelques pas, prête à prendre la direction parfaitement opposée à celle qui avait été la leur à l’arrivée, mais la douce main de son vampire arrêta son impulsion.
« Vous l’aurez compris, je n’envisage pas de parler de contrepartie entre nous, et je crois maintenant savoir que cela vous sied autant qu’à moi. J’accepte votre protection, et vous offre en retour mon amitié, et à ce titre ma loyauté. » Et il ne parlait pas à la légère. Lorsqu’il serait temps de se lever pour promouvoir et protéger les intérêts de l’Aîné, il serait là. « Tout salut est inutile n’est-ce-pas ? » Après tout, ils ne se quittaient pas vraiment.
Un dernier regard, juste une dernière gorgée de cet être qui définissait le Sublime, c’est ce que s’offrit le charmeur avant d’offrir un énigmatique sourire à son congénère, puis il partit, s’éloignant de la ligne brûlante de l’horizon qui se levait au loin à l’est, comme tentant de rattraper la nuit qui s’enfuyait elle-aussi face à l’impitoyable astre de lumière.
- HRP:
Fin ^^ Merci pour ce RP ! J'aime décidément beaucoup ton perso, et ton style est délicieux <3
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| Sujet: Re: A la croisée des chemins [PV Achroma]TERMINE Mar 24 Fév 2015 - 22:13 | |
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Combien avaient été balayés par ce gouffre, cette sombre abîme qu'était la différence d'âge entre lui et la majorité des individus qui constituaient les peuplades de ce continent ? Beaucoup. Il était difficile de prendre pleinement conscience de ce que signifiait le titre de millénaire. Il était jeune d'apparence, le venin avait figé sa personne et lui avait donné ce qui lui manquait de noblesse et d'attrait… Et aujourd'hui,ce leurre délicieux dissimulait l'ampleur de sa vie, dont seule ses prunelles avaient la clef. Il savait que les mortels n'étaient pas à l'aise auprès de lui, car il était l'image même de ce qu'eux ne seraient jamais, de ce qu'ils n'atteindraient jamais, friables dans leur chair. Mais les immortels ne devaient pas craindre l'ombre de cette immensité. Les siens devaient y aspirer. Pourtant, il comprenait que l'on pu se sentir déstabilisé par une telle révélation, et ce d'autant plus qu'ils n'étaient plus si nombreux, ceux qui portaient le nom d'anciens. Plus encore que les ancestraux déjà vieux par leur existence elfique, eux n'étaient que des humains, venus au monde en un temps reculé et qui avaient survécus… ils étaient parmi les plus puissants représentant de la race vampirique. Pour autant, cette puissance nécessitait encore d'être consolidée, et ralliée à une cause. Une cause qu'il comptait bien leur offrir.
Et une cause qui nécessitait en retour plus que leur concoure. Il fallait également du sang neuf. Comme ce jeune vampire-ci… Il plaçait beaucoup d'attentes en lui, aussi, ces quelques instants sur les rives du lac et le voyage pour y accéder n'étaient-ils pas cher payé à ses yeux. Il gagnait bien plus qu'il ne perdait, bien que son temps fut une denrée particulièrement précieuse. En attendant de voir les fruits que ses actions porteraient, il se garda bien de violer de nouveau l'intimité de son esprit. « En effet, je n'aurais aucun mal à vous recontacter » Il était entré dans son esprit une fois déjà, il recommencerait lorsque le besoin l'exigerait. Il obtenait son amitié et sa loyauté, deux mets rares en ce monde, et qui lui seraient bien utiles. Et cela le satisfaisait assez, encore une fois, pour qu'il se passe d’hommages. D'un simple signe de tête, il le laissa aller, se détournant pour contempler encore un moment la surface trouble du lac noir. Il avait lancé le destin une fois de plus, avec l'espoir que cette agréable créature sache s'en accommoder. Car s'en accommoder, il le faudrait…
Hrp : De même ^^ merci pour ce rp, tu as vraiment une plume agréable
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