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| [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie | |
| Auteur | Message |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Sam 1 Nov 2014 - 18:36 | |
| Les rebelles qui ne peuvent combattre ont été envoyé dans les profondeurs d'Aigue, là où ils seront en sécurité pour veiller à la logistique et au soin des blessés. Les cavernes des songes étaient sans doute les plus parfaites pour cela.
Mais une tension terrible y règne. La peur et les larmes alourdissent l'atmosphère et les baptistrels ont trop à faire pour parvenir à rassurer tout le monde... D'autant plus quand les premiers blessés commencent à arriver des galeries !
Chaque valide aide comme il peut. Certains s'occupent de seconder les guérisseurs, d'autres font parvenir des armes et des armures à la ligne de front, d'autres encore sont porteurs de messages. Quelques-uns tout de même restent immobiles, silencieux, comme hébétés par la situation. Parmi eux une jeune femme... Son regard est flou, et vide. A quoi pense-t-elle ? Peut-être à l'énormité qu'elle vient de commettre... Et pourquoi d'ailleurs ? Le front plissé, elle semble lutter...
Une galerie secrète donne sur cette zone, une galerie qui est à présent connue des Alayiens. Ils ne sont plus très loin à présent, mené par Christan Weren, ils rient à l'avance de la boucherie qu'ils vont accomplir. Ils se heurtent finalement à un passage clôt, et patientent en sachant qu'on viendra leur ouvrir. Néant le leur a dit... Néant est partout, et surtout là où on ne l'attend pas... |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Sam 1 Nov 2014 - 20:08 | |
| Les 30 juin à l'aube - Spoiler:
Christan est honoré, il a été choisit entre tous par Néant (selon Aldakin) pour mener une attaque commando. A la tête de deux dizaines d'hommes (uniquement des Alayiens), il doit s'infiltrer dans une minuscule galerie où ils ont parfois du mal à passer avec les armures et où il leur arrive de devoir se faufiler en biais ou à quatre pattes. Il fait noir, l'air est étouffant, mais leur dévotion à Néant les porte. Ils savent qu'au bout de la galerie ils déboucheront au coeur même d'Aigue Royal et pourront y faire un carnage. Ils avancent et sont finalement arrêté par ce qui semble être un cul de sac. Ils patientent alors, ils savent que quelqu'un viendra leur ouvrir bientôt...
Quel glorieux jour que celui qui vit la naissance de cette bataille! Pensa Christan avec dévotion, glorieux jour qui verrait la vermine rebelle, vampirique, elfique, dragonique, et plus même écrasés par les innombrables soldats du Néant, et leurs pantins de loyalistes juste bon à servir de chair à canon. Personne ne peut vaincre l'unique, ces satanés rebelles l'apprendront bien vite à leurs dépens, leurs victoires était acquise. Christan comme tout les soldats du Néant pensait ainsi. Le victoire était inéluctable, Aldakin du Néant dirigé les troupes, le Prêcheur était un général inégalable, Néant était omniscient. Le fiasco des bois noir ne se renouvellerait pas, et l'alayia aurait enfin sa vengeance. Oh douce vengeance... Mais les bonnes nouvelle ne s'arrêtaient pas à là pour le fidèle. il avait d'abord grimacé en entendant qu'il ne ferait pas partie des soldats en première ligne, sans doute qu'il s'attendait à faire partie des soldats en réserve, ou bien à une autre tâche qui mettrait en mal son impatience, mais au final. Il hésita entre hurler les louange du Néant, ou remercie celui-ci de tout son cœur quand il appris la nouvelle. L'unique! Riens que ça! L'avait choisit! Une consécration pour sa personne, un hommage qui à lui seul le comblait. D'après Aldakin du Néant Väsà voulait lui confier une mission. Rien que le simple fait que Néant s'intéresse à lui. Cela était presque suffisant pour l'exalter, mais le fait qu'il ait était désignée par elle pour exécuter une mission... Il avait encore du mal à y croire. Ses 24 ans de bon, et loyaux services finalement n'auront pas servit à rien. Ah que c'était magnifique! Rien qu'a cela il sentait presque son tatouage grandir, il ce sentait peu à peu se rapprocher de la consécration ultime! De plus il avait bien envie de savoir en quoi consistait cette mission pour qu'elle revête une telle importance au yeux du Néant. Sans doute quelque chose de fort excitant. La mission était simple. Christan devait mener un commando de combattant d'élites, la crème de la crème de l'armée alayienne. Rien que cela, et pour s'infiltrer dans la cité rebelle. Christan s'infiltrer, et faire preuve de discrétion? Heureusement que cette mission ne nécessitait pas qu'il ait vraiment besoin de démontrer le moindre talent en furtivité heureusement même un taureau en rut pourrait être plus discret que Weren... Il fallait pour s'infiltrer dans la cité d'Aigue Royale à l'insu des rebelles emprunter une minuscule galerie, et la parcourir en se contorsionnant. Ce qui fut fait d'ailleurs. Christan eu grand mal à passer dans ce tunnel pour tout avouer, son armure lourde, et sa large stature n'aidant pas. C'était passé de justesse, de plus cet endroit était bien serrée, il n'était pas claustrophobe, mais avec ce qui se passait en dehors, les tremblements de terre, et tout le reste. Disons que mourir dans un tunnel à cause d'un éboulement n'était sûrement pas pour l'arrangé, même si heureusement la température ambiante de ce tunnel était à peine plus supportable que celle à la surface même si l'air étouffant compenser largement ce maigre avantage que l'on pouvait trouver à se trouver dans ces galeries souterraines plutôt que sur la terre ferme... Néanmoins il passe sans faire la moindre objection. Néant l'avait ordonné ce serait fait. De plus l'unique devait savoir qu'ils arriveraient à destination si elle avait ordonné à ses disciples de se déplacer dans ce tunnel, il n'y avait donc aucune raison de douter. La parole de Néant est vérité absolue après tout. D'ailleurs c'est lui qui menait le commando. Environ 20 hommes en résumé, disons qu'il devait montrer l'exemple comme tout bon chef, et que ce n'était pas le moment de se faire humilier, où d'avoir l'air indécis. Il était résolu, et vérifia que tout le monde suivait. Il n'était pas habitué au commandement, mais il espérait se débrouiller, le pire serait de décevoir Néant après tout, il n'y aurait pas pire que cela même la mort avait l'air de quelque chose de doux en comparaison à se ses yeux... Il avait été choisit c'est donc qu'il était l'homme de la situation, il ne devait pas échouer. Non absolument pas, de plus s'il atteignait son but il y aurait bien moyen de se défouler... D'ailleurs ils arrivèrent finalement à destination. un gros mur de pierre, pas d'issue, bref un cul de sac. Mais on les avaient prévenus. Il fallait patienter que quelqu'un vienne leurs ouvrir la porte, et alors les réjouissances pourraient commencer. Les alayiens ricanaient déjà à l'idée de la future boucherie, certains s'amusaient à raconter ce qu'ils comptaient faire à leurs ennemis. L'éventail impressionnant de méthode pour tuer quelqu'un de façon douloureuse, ou violente. Christan lui se contentait de rester silencieux fixant la porte. Attendant le moment salvateur, il vérifia que tout était en place. Il avait prit avec lui son bouclier lourd en verre noir, une hache en acier bleu, un javelot, et une dague de jet. Laissant sa hache de guerre ailleurs près de son cheval, d'ailleurs il n'avait pas daigné prendre son chien avec lui au passage. La bête avait était confié à un paysan qui avait tout intérêt à ne pas transformer le cabot en civet. Christan n'aimait pas ce chien pour le moment, mais il commençait à s'habituer à la présence de cet animal, de plus il avait une certaine utilité ce qui justifiait qu'il n'est pas essayé de le manger, être seul à ses propres pensées néanmoins même pour un temps lui faisait du bien... La solitude avait la vertu d'être apaisante. Il se demandait d'ailleurs ce qui l'attendait derrière ses portes. Sans doute pas une armée entière, les rebelles de un ne savent sûrement pas qu'ils allaient débarquer, et puis ces derniers étaient sans doute fort occupés à tenter de repousser les armées loyalistes, et alayiennes qui s'en prenaient à eux. Néanmoins il espérait quand même un minimum de résistante, 21 soldats même d'élites ne pouvant absolument pas faire face à une armée où un détachement, mais si le commando était aussi étoffé c'était que les rebelles ne ce laisseraient pas faire. L'idée d'un combat l'enthousiasmait, il faudrait faire attention bien entendu, encore plus que d'habitude. La prudence n'était pas son fort, mais l'issue de cette mission était entre ses mains d'après ce qu'il avait compris. il devait mener les hommes, et ne pas se faire liquider. Il prendrait part au combat bien entendu, mais devrait être capable de commander en même temps. Il n'était pas habitué à ce genre de situation, mais l'idée ne lui déplaisait pas. De plus au pire la simple idée de faire couler le sang d'un ennemi même qui ne remue pas trop avait le don de le réjouir, il tâcherait de ne pas prendre trop de risques dans tout les cas... Maintenant restait d'attendre que l'issue leurs soient ouverte, et ils pourraient dire le bonjour à leurs façons aux rebelles... |
| | | Luna Duruisseau Administratrice Régente d'Aldaria Dragonnière
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 2 Nov 2014 - 5:47 | |
| - Je ne veux pas mourir... Murmura-t-elle.
Les mains plaquées sur son visage, la jeune fille n’apportait aucun encouragement à ceux qui s’étaient réfugiés dans les profondeurs d’Aigue-Royale. La plupart des gens essayaient d’aider du mieux qu’ils le pouvaient en soignant les blessés, en acheminant des armes ou des armures ou s’assuraient que les guerriers ne manquaient de rien. Une certaine confiance régnait, car après tout, le refuge des rebelles était l’un des endroits les plus faciles à défendre qui soit. Certes, les gens étaient fébriles, mais ce n’était rien à comparer à la gamine qui s’était terrée dans un coin de la caverne des songes en proie à une attaque de panique. Elle n’aidait pas, mais au moins elle ne nuisait pas aux tâches qu’effectuaient les autres.
Luna ne se sentait pas bien et l’inquiétude l’accablait énormément. Elle n’arrivait pas à penser à autre chose que tout allait mal tourner et qu’ils allaient tous mourir aux mains du Néant, sous les coups des Alayiens et du Prêcheur. D’ailleurs, ce dernier hantait toutes ses pensées et elle n’arrivait pas à concevoir qu’Aldakin du Néant était là, tout près, et que ce n’était que quelques tunnels qui les séparaient. Elle aurait voulu se battre aux côtés des autres plutôt que de rester confinée au fond des cavernes, mais elle savait qu’elle aurait plus nui qu’autre chose. Surtout qu’elle ignorait la façon dont elle réagirait lorsqu’elle reverrait le monstre qui hantait ses cauchemars. Elle voulait le voir mourir. Elle le détestait. Mais plus que tout, il l’effrayait.
- On va tous mourir. Rajouta-t-elle, davantage pour elle-même.
L’inquiétude se lisait sur son visage. Elle essayait de se changer les idées en fixant les pierres qui émettaient une douce lumière bleue, par exemple, mais rien n’y faisait. Elle avait peur comme jamais. Peur pour les gens comme Korentin Kohan et Matis Falkire qui se battaient dans les tunnels, peur pour les gens ici qui essayaient d’aider du mieux qu’ils pouvaient et peur d’elle-même. Elle avait l’impression que son cœur voulait sortir de sa cage thoracique tant il battait fort. Elle voulait aider… Mais elle ne savait pas comme s’y prendre. Et surtout, elle ne voulait pas se mêler de quoique ce soit de peur de nuire aux préparations. Il était préférable qu’elle reste ainsi dans son coin. Ainsi, elle ne dérangerait personne et tout le monde en serait gagnant.
Elle n’était pas en état de toute façon. Elle avait du mal à respirer et se sentait nauséeuse, sans oublier le fait que le monde tournoyait à chaque fois qu’elle fermait les yeux. Sa tête la faisait horriblement souffrir. Elle avait souvent souffert de céphalées depuis son retour à Aigue-Royale, mais aujourd’hui, c’était pire que jamais. Le stress ne devait certainement pas aider à réduire cette impression qu’un étau lui resserrait le crâne au point qu’il allait exploser. Elle se sentait fatiguée comme si on l’avait drainée de toute énergie. Elle avait sommeil, ses paupières étant si lourdes et sa tête lui paraissait si pesante. Son corps voulait l’abandonner et lâcher prise. Probablement qu’avoir plus dormi ces derniers jours aurait aidé, mais elle n’était plus capable de se résoudre à fermer l’œil. Et encore maintenant, ce n’était pas une option. Ce n’était certainement pas le bon moment pour perdre conscience!
Elle n’avait pas confiance et elle avait un mauvais pressentiment. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 2 Nov 2014 - 14:15 | |
| - Directive:
Tobold est là pour aider les guérisseurs à soigner les blessés. La bataille vient à peine de commencer, ils ne sont pas encore très nombreux mais ça va venir très vite. En attendant il s'intèresse à une jeune fille (Luna) qui semble faire une crise de panique. Il voit qu'elle est complètement épuisée (sans doute n'a-t-elle pas beaucoup dormi ces derniers jours à cause de la bataille à venir), il lui parle mais elle ne répond pas, comme si elle était sur le point de perdre connaissance. En essayant de lui venir en aide, il sent son mauvais pressentiment s'intensifier... Aigue Royal, cela faisait quelques temps que Tobold se trouve sous Altaïa, avec les Rebelles. Cela lui faisait tout drôle de se retrouver dans ce camps, dirigé par des hommes n'ayant jamais abrogé l'esclavage. Mais les rebelles étaient ennemies des Alayens, des personnes luttant contre la magie. Donc Tobold se retrouve dans ce camps..... Son arrivé il le doit à sa rencontre avec Silaréa, Il a prévenu la dragonne avant qu'elle ne se fasse prendre et tué dans un piège tendu par des soldats Alayens à deux jours d'Althaïa. Et la dragonne des neige l'avait ramené à Aigue Royal. Là, il avait été fouillé et interrogé, jusqu'au moment que dans ses affaires se trouve le sceaux de la belle inconnue........ On le laisse comme par miracle tranquille, et on lui demande, ce qu'il peut faire. Alors il se propose d'aider comme brancardier aide soigneur. Il y a beaucoup à faire et dans les premières jours notre homme aide à faire bouillir des vêtements usagé pour en faire de la charpie, qui servirons à éponger le sang des blessés et le soir il forme quelques hommes à devenir brancardier. Il a dans une chambré prêt de l’hôpital, une paillasse ou il peut se reposer, et déposer ses affaires, ne gardant avec lui que sa gibecière et sa dague. Il mange chaud dans une cantine toujours ouverte à n’importe quelque heures du jour et de la nuit. Dans les galeries il perd la notion du jour et de nuit. Au bout d’un moment les premiers blessés arrivent. La bataille a commencé. Ils sont plusieurs à faire des rotations pour brancarder les combattants. Puis quand les blessés n’affluent plus il aide les soigneurs quand ils ont besoins d'un coup de main. C'est en allant se reposer que notre homme remarque une jeune fille, mais c'est Mademoiselle Luna, la petite jeune fille délurée qu'il a rencontré dans le dessert, mais elle semble prostré? "- On va tous mourir." Annone la jeune fille. "- Mademoiselle Luna, c'est moi Tobold, le désert, Bobosse??" Elle ne réagit pas, elle ne va pas bien. De Mangroves depuis qu'il est avec elle, sent un danger, il regarde son pendentif, la Pièce des passeurs brille faiblement. Il y a un danger, Mais lequel? Alors il prévient un des rares soldats présent, un vieux Sergent qu'il y a un danger, qu'il prévient ses collègues et fouille le secteur...... Puis ceci fait, il s'occupe de la jeune fille............. "- Venez Mademoiselle, venez vous reposer, mon dortoir est par là......." |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Lun 3 Nov 2014 - 19:29 | |
| - Spoiler:
Citation : Veren a été nommée par Korentin pour porter ses messages sur tous les fronts de la bataille. Il vient de l'envoyer à l'arrière dans ce but (elle doit contacter le chef guérisseur). Sa mission remplie, elle devrait retourner vers la bataille mais quelque chose la turlupine. Elle a cru entendre un bruit venant de derrière un mur, sans doute un rat mais... Elle a un très mauvais pressentiment. Elle va fouiner près du mur en question mais n'entend plus rien et ne sent aucune odeur suspecte. Méfiante malgré tout, elle hésite à repartir et fait part de ses doutes à un vampire (Ylan) qui justement est venu par là...
Ces chiens avaient finit par trouver Aigue Royale. Elle les avait suivit tout le long du chemin, tentant de s'approcher régulièrement afin d'accomplir sa vengeance à chaque fois que c'était possible, mais le trop grand nombre de soldats avait à chaque fois mis ses tentatives en déroute. Ils s'étaient préparés aux embuscades de toutes sortes en se protégeant par la masse, et ce ne serait pas les petites escouades de guérilla qui réussirait à réellement les retarder. Peut-être diminuer un peu leur effectif en les réduisant de temps à autre mais le nombre rendait les choses difficiles en réduisant les possibilités de fuite. Une chose était sûre, c'était ce chien de Gorder qui les avait trahit et qui avait donné la position du bastion de la rébellion aux envahisseurs. Voici un motif de plus pour le tuer lentement en le faisant souffrir de milles supplices ! Il y avait des centaines de moyens de tuer un humain, et presque autant de le faire souffrir au point qu'il finisse par supplier pour qu'on l'achève ! Elle lui briserait tous les os un par un, lentement mais surement si elle l'attrapait pour qu'il en perde la raison. Elle avait vu des humains devenir complètement fous à cause de la douleur et c'était bien le destin qu'elle lui réservait.
En l'absence d'opportunité viable, le plus logique fut d'abandonner la chasse au moins le temps de la bataille qui se préparait. Retourner parmi la rébellion et fournir le peu d'information qu'elle avait réussit à glaner sur le matériel ennemi qui était déplacé pour ce siège. Un retour discret après des semaines d'absence auprès de Korentin Kohan, ne changeant pas de ses manières habituelles de faire qui ne manquaient pas de perturber l'empereur déchu des hommes. La rébellion s'était organisée pour couper les possibilités d'attaque, réduire le nombre de front pour combattre dans des entonnoirs et ainsi réduire l'effet de la supériorité numérique adverse. Le combat restait tout de même inégal car malgré tout les défenseurs finiraient par s'épuiser et les assaillants avanceraient malgré les pertes qui ne pourraient être qu'importantes. Les vampires avaient l'avantage dans l'obscurité des galeries. Mais comme on le sait, dans une guerre, tous les coups sont permis et ces chiens d'Alayiens ne se gênaient absolument pas pour le faire.
Elle avait été assignée à transporter des messages... Il l'avait éloignée du combat pour elle ne savait qu'elle raison alors qu'il aurait pu la garder après de lui en tant que garde du corps ou quelque chose comme celà. Elle était une vampire et pas une fleur fragile qu'il fallait protéger ! Elle pouvait supporter bien plus de blessure qu'un quelconque humain dans sa garde avant de tomber. Mais non... Il avait préféré l'éloigner et elle n'avait pas discuté. Chaque rôle était important dans une telle organisation et si ce n'était pas elle ce serait un autre qui serait mieux ailleurs qui le ferait à sa place.
Le message du moment ? Il était destiné au chef guérisseur, le même que ceux qui avaient été forcés de s'occuper d'elle quand elle avait été emmenée agonisante devant Korentin Kohan alors qu'elle avait décidé de changer de vie. Ces humains qui refusaient de s'occuper de leurs prédateurs naturels alors même qu'ils étaient, pour le moment, dans le même camps. Avec un peu de chance cela changerait au cours de cette bataille, mais il y avait peu d'espoir pour que cela fonctionne réellement si un vampire blessé se retrouvait malencontreusement emmené ici. Elle avait déposé la missive et, malgré l'ambiance plutôt sombre, s'apprêtait à repartir d’où elle venait. Les vampires n'étaient pas connus pour leurs états d'âmes et mis à part pour ses humains - comprendre ceux auxquels elle portait un certain intérêt pour une quelconque raison que ce soit dont certaines qu'elle ne saurait avouer - les états d'âmes du reste de la populace ne l'intéressait guère sauf si ces derniers pouvaient mettre en péril un de ses intérêts ou un de ses humains.
Un bruit ? Peut-être un simple rongeur qui vivait au même titre que les humains dans ces galeries, se nourrissant de leurs déchets et de tout ce qu'ils pouvaient trouver. Des rats parfois aussi gros que des chats, prédateurs implacables de la moindre miette de pain ou du moindre cadavre pour le ronger jusqu'aux os. Ces bêtes auraient de quoi se nourrir une fois la bataille terminée le temps que les corps soient évacués. Néanmoins quelque chose disait que ce n'était pas forcément un rongeur, peut-être autre chose... Quelque chose de mauvais. Ce genre d'impressions liée à l'instinct de survie qu'elle avait développé afin de lui permettre de s'enfuir avant que les choses ne tournent au vinaigre et dans ce cas là, ce même instinct s'affairait à attirer son attention sur ce fameux bruit. Mais plus rien... Une fois à côté du mur il n'y avait rien, pas le moindre bruit, pas le moindre souffle d'air qui aurait pu passer dans une fissure sur ce dernier pas la moindre odeur, pas même celle des rats alors que si la cause du bruit avait été ces dernier leur odeur forte d'urine typique se serait faite sentir rien qu'en approchant ce dernier. Quelque chose d'autre ? Probable... Possible. Mais ce ne serait certainement pas un humain qui pourrait le détecter, leurs sens étant beaucoup trop faibles voire même impuissants pour certains pour se rendre compte de quoi que ce soit.
Un congénère ? Oui, il y en avait bien un à proximité, il était d'ailleurs assez connu comme maitre esclavagiste. Un vampire peu fréquentable - comme beaucoup d'ailleurs selon les points de vue - pour qui était dans le bas du panier d'une population et donc ferait un magnifique objet à vendre s'il ne savait pas se défendre bec et ongle pour échapper aux griffes acérées des esclavagistes. Après tout, on était soit l'agneau soit le loup. Soit la proie soit le prédateur. N'est-ce pas ?
"Messire Cendremont" l'interpella-t-elle avec le ton respectueux que l'on doit à ceux qui ont le pouvoir chez les vampires. "Quelque chose semble se tramer par ici. Ce ne sont peut-être que des rats mais je ne sens pas leur odeur."
Y avait-il quelque chose derrière cette paroi ? Peut-être n'était-ce qu'une simple cloison séparant d'une ancienne galerie oubliée ? Ou alors menant vers une fissure causée par les séismes d'il y a quelques mois et n'ayant pas été remarquée ? Toutes les théories des plus inoffensives aux plus mauvaises étaient les bonnes. Et semer la panique pour rien alors qu'elle s'était déjà installée ne menait à rien de bon.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 4 Nov 2014 - 13:30 | |
| - Spoiler:
Veren s'est adressé à Ylan au sujet d'un bruit qu'elle a entendu derrière le mur. En furetant dans ce coin il découvre un mécanisme qui, à l'évidence, permet d'ouvrir un passage ! C'est très grave, car il y a des chances que des Alayiens se trouvent derrière (et si c'est le cas, comment ont-ils découvert ce passage ? Ylan peut soupçonner une traîtrise). Ignorant complètement si il y a des ennemis derrière et si oui, combien, Ylan doit envoyer Veren avertir Korentin et ramener des renforts pour fouiller ce passage. Mais au moment où il le lui dit, un vacarme imprévu résonne derrière lui et il manque tomber sur la commande d'ouverture, poussé par il ne sait pas qui ! (arrêter le rp à ce moment là)
Oh sincèrement il donnerait beaucoup pour ne pas se retrouver ici ce jour-même. Savoir que les alayens arrivaient en masse pour tenter de prendre la cité d'Aigue Royale n'avait absolument pas le don de plaire à Ylan. Ce dernier n'avait pas peur, mais le renard qu'il était ressentait une certaine crainte surtout provoqué par les perturbations qui semblent toucher les totems depuis le 10 Mars... Crainte, et paresse voilà ce qu'il avait développé depuis le 10 Mars. Heureusement qu'il arrive à facilement faire passer la crainte pour de la prudence, et la paresse à ne pas la démontrer par d'habiles efforts sinon cela aurait pu être gênant. Crainte qui en ce moment se manifester par le fait qu'il ne désirait absolument pas que la bataille se perdre, et de plus il ne voulait pas qu'une lame en verre noire s'approche à moins de dix mètre de lui. Aussi faible soit l'humain qui la tenait, et aussi fort soient ses garde du corps. Garde du corps qui d'ailleurs avaient été mobilisés avec le reste des troupes vampiriques pour aller combattre plus haut. Ylan étant heureusement arrivé à rester en arrière grâce à son rôle de maître des esclaves. Il supervisait la main d'oeuvre servile... Une excuse pour ne pas trop risquer sa précieuse vie, pour s'occuper l'esprit, tout en ne travaillant pas trop sauf en recadrant quelques personnes pendant que la chair à canon aller se faire tuer dans les galeries... En bref un moyen idéal de s'occuper, dommage qu'il n'était pas de bon ton de faire tonner le fouet un peu en ce moment, car cela n'aurait pas été très bon pour le moral... D'ailleurs devoir faire en sorte que les esclaves assurent le matériel, le réapprovisionnement, et en partie les soins n'était pas vraiment très différent de l'habitude pour lui, à part la partie soin bien entendu. Il avait quelques connaissances néanmoins en ces domaines au vu de sa grande expérience dans la torture, pas forcément des plus abouties, et raffinés, mais assez pour s'apercevoir qu'un esclave fait bien, ou mal son travail. Il essayait d'ailleurs de faire en sorte que les esclaves s'occupent en grande partie des vampires, les humains, et les elfes libres ne semblaient pas vraiment s'en plaindre d'ailleurs, alliance entre les peuples ne voulait pas forcément dire amitié après tout. Ils préféraient eux-mêmes ne pas avoir à soigner un croc pointu comme ils les appellent si bien, ce qui démontrait bien que seul un ennemi commun les unissaient en ce jour... Néanmoins il semblerait qu'une confrère vampire vienne le tirer de ces quelques pensées, et de sa tâche. Il se demandait bien pourquoi en espérant bien que ce ne soit pas pour l'envoyer au front... Il ne prit même pas la peine de lui dire "Oui?", ou même "Quoi?" quand elle lui dit "messire Cendremont". Il se contenta simplement de se retourner sans effusion de mot inutile, et de la regarder d'un regard indifférent, et d'un grand sérieux. Si elle venait le déranger c'est qu'elle avait une bonne raison, sa réputation n'était plus vraiment à faire chez les siens. Ni la façon dont il était arrivé à sa position... Comme son ton respectueux le témoignait, pas qu'il était vraiment attaché à ce genre de fioritures, mais il n'aimait pas voir la moindre marque d'irrespect, ou de possible agressivité envers sa personne. Encore moins quand ses gardes du corps ne sont pas dans les environs, donc il s'y attachait par pratique, chacun doit connaître sa place chez le peuple vampirique sous risque d'en payer les conséquences... Je vois... Dit-il finalement d'un ton totalement neutre... Eh bien effectivement si elle disait vrai cela ne sentait pas du tout bon. Ylan pensait qu'il y avait plus de chance que ce soit des rats, mais la vampire lui soulevait un doute. Mieux valait vérifier effectivement. Au pire si elle avait raison eh bien il verra, mais il préférait savoir qu'il y avait un opportun qui venait plutôt qu'être surpris par l'un d'entre-eux sans s'en rendre compte. Dans le doute je vais aller vérifier cela de plus près. Si cela se trouve vous avez manqué quelque chose... Venez avec moi. Conclut-il d'un ton très pratique, et qui ne souffrez pas qu'on le contredise. Après tout il vaudrait mieux être deux s'il se passait quelque chose... [...] Ils arrivèrent tout deux à l'endroit dît, et vraiment cela ne payer de mine à première vue. Aucune odeur particulière effectivement à part celle des deux vampires présents dans les parages, et aucun bruit suspect. En faîte s'il n'avait pas vraiment envie de s'agacer avec ceci il pourrait en conclure que sa confrère s'était tout simplement montrée un tantinet trop paranoïaque, mais sincèrement il flairé le mauvais coup. Plus de 200 ans à traîner chez les siens avaient finit par lui développer une sorte d'intuition. C'était effectivement à ses yeux bien trop normal pour ne pas être suspect. Si quelqu'un prévoyait un mauvais coup de toute façon il ne le ferait pas à un endroit où l'on s'y attendait... Il décida donc de fureter un peu près du mur pour voir s'il ne tombait pas sur quelque chose... Il ne mit pas longtemps en tâtonnant la paroi de ses mains à tomber sur une sorte de mécanisme habilement dissimulé qui avait fort l'air d'un bouton que l'on activait en poussant dessus... Pas étonnant que personne ne soit tombé dessus... Sans doute pour ouvrir un passage secret, rien d'inquiétant donc. Enfin ce ne serait pas inquiétant si l'autre vampire ne lui avait pas dit qu'elle avait entendu des bruits... Car cela paraissait évident que ce passage n'est pas utilisé par des rebelles sinon ils auraient été prévenus, et si ce passage menait à la surface... Des alayens! Ylan se sentit très courroucé, des possibles alayens qui leurs fondraient dessus pendant que les combattants se battaient bien plus loin. C'était une très mauvaise nouvelle que cela, mais si des alayens voulaient passer, et que le mécanisme était ici de l'autre côté (en supposant qu'il n'y en ait pas un de leurs côtés...) C'est que dans cette hypothèse très pessimiste quelqu'un à l'intérieur de la cité devait venir leurs ouvrir... Bon cela reste vraiment pessimiste comme suggestion, mais Ylan faisait preuve d'une douce prudence salutaire en jugeant qu'il valait mieux sans doute prendre ses dispositions. Alayen, ou pas il faudrait qu'il en enquête sur une possible trahison, et surtout qu'il ne touche pas à ce mécanisme. S'il y avait vraiment des alayens mieux vaut laisser ceux-ci croupir dans leurs tunnel le temps d'aller chercher des renforts, et s'il n'y en a pas il pourrait tout simplement rejeter la responsabilité de cette perte de temps pour les rebelles sur sa jeune confrère vampirique, après tout c'est elle qui est venu le chercher pour qu'il vérifie ceci... Il se contenta donc de fixer le mur pour voir s'il trouver autre chose pendant qu'il entreprenait de dire à l'autre vampire. Pour que celle-ci aille chercher des renforts. Allez chercher de l'aide auprès de... Il fut stoppé net avant d'avoir finit par un bruit étrange qui résonna soudainement derrière lui, et peu après alors qu'il aller se retourner pour vérifier quelqu'un le poussa, il manqua de peu de percuter le bouton, et d'activer sans s'en rendre compte le mécanisme... |
| | | Dawan Sywel Baptistrel Chanteciel
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 4 Nov 2014 - 20:06 | |
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Comme il n'y a pas encore vraiment de blessés qui sont arrivés à l'arrière, Dawan a eu le temps de repérer le malaise de Luna. Il l'a vue partir avec Tobold vers les dortoirs et au bout de quelques minutes il a décidé d'aller vérifier son état. Quelle n'est pas sa surprise quand il arrive sur place et découvre un Tobold aux prises avec une Luna en pleine crise de démence ! Terriblement agressive, elle s'est emparé d'un poignard et manque le planter dans le ventre du malheureux. L'arrivée de l'apprenti baptistrel semble néanmoins la perturber et elle lâche son arme avant de courir vers lui. Dawan n'a pas le temps de réagir qu'elle le bouscule et détale dans le couloir... Lui et Tobold partent à sa poursuite et ne la rattrapent pas avant qu'elle ne fonce violemment dans un vampire occupé à parler à une de ses congénères dans un coin sombre. Ainsi dérangés, ils risquent de la tuer ! Paniqué, Dawan tente de calmer la situation mais s'embrouille terriblement et semble même empirer les choses... D'autant plus que Luna ne se calme pas du tout et vient de sauter à la gorge d'Aldaron arrivé entre temps...
Il était tôt, bien trop tôt pour se lever. Pourtant Dawan avait été réveillé avant que son camarade Enwr ne s'en occupe, par toute l'agitation ambiante. Les affaires remuées avec hâte, les bruits de pas, les paroles murmurées ou criées au loin. N'avait-on pas idée de s'affairer si tôt ! Ce n'était pas son heure, en tout cas, il n'avait pas de soins à faire avant un moment... Ceci étant pensé, un camarade Enwr le réveilla de façon officielle, en posant une main sur son bras. "Debout, Dawan. On a besoin de nous." L'elfe avait alors sorti le nez de son oreiller, avec un très mauvais pressentiment. Il avait demandé timidement si les Alayiens étaient désormais sous terre. On lui avait répondu oui. Le pressentiment s'était alors changé en sentiment. Plus question de trainer au lit. Quelques minutes plus tard, il était prêt. Sa vièle et son tambourin étaient restés dans sa chambre, il craignait de les abîmer. Malgré la chaleur il avait mis sa cape sur ses épaules. Un caprice qui aurait pu être incompris, si seulement quelqu'un avait cherché à comprendre. Mais les autres autant que lui se moquaient de leurs tenues vestimentaires respectives. Etrangement, ils avaient d'autres idées en tête... Dawan avait ces derniers jours fait de son mieux pour ne pas imaginer ce moment, craignant que ses propres craintes se communiquent aux autres. Il s'était imaginé particulièrement effrayé lors de la bataille. Ce ne fut pas le cas. Bien sûr, la peur nouait sa gorge et lui procurait une désagréable sensation au niveau du ventre. Mais lui-même n'était pas obsédé par cela. Les combats étaient encore loin... Oh, il ne fallait pas penser aux combats ! C'était ce qui faisait peur. Que les combats parviennent ici. Non, il ne parviendraient pas jusqu'ici, il fallait faire confiance aux rebelles. Si Dawan ne pouvait leur offrir ni arc, ni lame, ni magie, il pouvait au moins leur offrir sa confiance. Il faisait de son mieux pour cela. Ce n'était pas ce qui occupait son esprit la majeure partie du temps. C'était là, en arrière-plan, mais ce n'était pas le centre de ses préoccupations. Il avait la désagréable impression que son corps était une cage à l'énergie qu'il contenait. Son esprit partait dans tous les sens, il s'occupait en rangeant frénétiquement les affaires des différents postes de secours, en faisant des tours des environs. Le bruit de la bataille était lointain, mais bien audible. Dawan était partagé entre l'envie de rester très loin des affrontements et... Ce n'était pas vraiment une impatience. Mais ne pas savoir et être ainsi cantonné à l'arrière, tout juste prêt à exécuter son travail, cela lui donnait envie de savoir ce qu'il se passait, si l'absence de blessés était due au mérite des rebelles où à une quelconque autre difficulté. Quelques-uns étaient arrivés, pour le moment, mais Vie soit loué, ils étaient encore assez peu nombreux pour que quelques baptistrels et soigneurs suffisent aux soins. Seul, inutile, Dawan se sentait cinquième roue de la charrette. Ce qui n'était pas très plaisant. Par Dracos, pourvu que ce soit bon signe... L'elfe se mordit nerveusement le dos de la main. Il ne savait où donner de la tête. Le monde n'avait pas besoin de lui, alors que, plus que jamais, il se sentait prêt à offrir toute son attention au monde. Etait-ce cela que ressentaient les guerriers, là-bas ? L'esprit de Dawan travaillait dans le vide, lui posant mille questions inutiles. Sans paraitre apeuré, l'elfe avait au moins l'air nerveux, à regarder à droite, à gauche, à marcher trop vite. Là, il s'était arrêté. Penser au guerrier avait ramené à sa mémoire de multiples identités rencontrées ici. Des humains, pour la plupart, quelques-uns qu'il avait soignés, ou aidé à soigner. Il s'inquiéta pour eux. Où étaient-ils, que faisaient-ils ? Un moment il songea qu'il risquait de voir des gens qu'il avait connu, sans vie. Cela lui arracha une sorte de couinement de douleur, il secoua vigoureusement la tête pour éjecter cette pensée au loin. Son regard parcourut les alentours, à la recherche de quelque chose pour l'occuper, sans quoi cette étrange nervosité qui s'était emparé de lui aurait raison de son sérieux. Il vit... Il vit les murs d'Aigue, ceux de la caverne des songes. Quelques soigneurs qui, comme lui, se tenaient prêts. Là, deux Enwr qui discutaient. Où était Elrond ? Et Merithyn ? Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas vu ce Cawr, et cela le chagrinait assez régulièrement. Oh, là-bas, n'était-ce pas Luna ? Il avait déjà rencontré cette jeune humaine, oui ! Il l'aimait bien. En même temps... Il y avait bien peu de gens qui ne rentraient pas dans les bonnes grâces de Dawan. Les Alayiens, peut-être... Mais Luna était une enfant pleine de ces qualités que les jeunes perdent parfois en vieillissant. Il l'avait rencontrée de relativement bonne humeur... Mais là, elle semblait mal en point. Dawan voulut alors se rapprocher, pour mieux entendre ce qu'elle disait, mais surtout pour l'aider. Il était inadmissible qu'une si charmante humaine parut se sentir aussi mal ! Peut-être était-elle blessée ? Malheureusement, Tobold prit les devants. Malheureusement ? Quelle honte de penser cela ! Ce n'était point parce que d'autres étaient plus rapides que lui à réagir que l'acte était malheureux ! Au contraire, il était fort heureux que Luna puisse trouver aussi vite une main secourable. Dans les souvenirs de Dawan, ledit Tobold était arrivé récemment, mais se montrait bon guérisseur, pour un humain. Il l'avait surpris à enseigner à ses confrères. C'était bien bon de sa part. Enfin, il lui fit donc confiance, et le laissa donc s'occuper de Luna. Il l'entendit parler de l'emmener dans son dortoir... Dit comme ça, c'était louche. Mais l'Enwr faisait confiance à Tobold. Il n'avait plus qu'à à nouveau faire le tour des environs et vérifier que nul n'avait besoin de lui. Il tint peut-être... Cinq minutes. Un blessé arriva, pris en charge assez vite par d'autres guérisseurs. Bon... Au moins, ils ont prévu des effectifs suffisants. Oui, il fallait le reconnaitre, les soigneurs s'étaient fort bien préparés à cette bataille ! Dawan s'assit dans un coin, observant ses collègues qui s'affairaient aux soins. Il avait proposé son aide, bien sûr, on lui avait assuré que ce n'était pas utile. Dans ces cas-là, mieux valait ne pas encombrer le chemin. Il compta rapidement les blessés... Et songea à nouveau à Luna. Tobold, s'en sortait-il ? Curieux, il se décida à aller voir la petite. Peut-être que Tobold, lui, aurait besoin de son aide. Sinon... Eh bien, il serait de retour assez tôt ici. Dawan se dirigea vers les dortoirs, porté par son habituel pas bondissant. Il crut un instant qu'il allait peiner à retrouver Luna et Tobold, ne connaissant pas l'emplacement exact des appartements de ce derniers. Mais des éclats de voix l'alarmèrent autant qu'ils le guidèrent. Sourcils froncés, Dawan courut alors en direction du bruit, d'autant plus rapide que son totem lui offrait une impulsion supplémentaire. Il poussa la porte d'où provenaient les cris. Il resta bouche bée devant la scène qui s'offrait à lui. Méconnaissable. Luna était simplement méconnaissable. Sa voix n'avait plus la même musique. Tobold paraissait vouloir attraper ses poignets. Dans sa main, la jeune fille tenait un poignard. D'un geste brutal, rageur, elle se jeta vers le guérisseur, pour lui planter l'arme dans le ventre. Tobold évita le coup au dernier moment, ce qui arracha un petit cri d'effroi à Dawan: "LUNA !"Un court instant, Dawan avait cru que Tobold avait tenté de violenter son amie humaine. Le regard qu'elle posa sur lui lui assura qu'il n'en était rien. Elle semblait... Elle... Elle avait le même regard que ce malheureux que Dawan avait croisé, jadis, lors de ses voyages aux côtés de son Cawr. Le malheureux qui avait perdu la raison. Elle avait le même regard. La peur avait-elle pu la changer à ce point ? Il y avait quelque chose d'autre. De la colère ? Une sorte de violence sourde semblait émaner d'elle. Dawan peinait à comprendre. Mais il avait une terrible impression, celle que Luna n'était pas Luna. Il était impossible qu'il en soit autrement. Dracos, comment allait-il pouvoir la soigner ? Il s'y connaissait si mal en blessures de l'âme. Il aurait fallu l'endormir... Encore une fois, il dut être trop lent. Le poignard tomba sur le sol, dans un bruit mat. Luna courut dans sa direction, Dawan voulut la laisser passer. Elle le bouscula bien avant, sans douceur. Fort bien, la situation devenait urgence. S'ils ne l'arrêtaient pas, qui savait ce qu'elle pouvait faire ! "- Luna !" interpela l'elfe. Aussitôt, il partit à sa poursuite. Les bruits de pas derrière lui indiquaient que Tobold le suivait. Elle les fit courir au travers des dortoirs, puis finalement sortir dehors. Où allait-elle, bon sang ? Elle seule semblait le savoir. Elle n'hésitait pas. Rah, mais ne pouvait-elle donc pas ralentir un peu, ou se prendre les pieds dans quelque chose ! Si elle continuait ainsi, elle allait les semer ! Finalement, elle les amena dans un endroit... Que Dawan n'aurait jamais imaginé comme étant sa destination final. Lui s'imaginait naïvement qu'elle allait rejoindre un lieu sûr, ou, au pire, les combats. Mais pas cet endroit au milieu de nulle part, sans intérêt autre que ses occupants ! Deux vampires, aurait-on dit, qui avaient dû espérer trouver un peu de tranquillité pour parler seul à seul. Ils n'allaient pas être déçus, avec les trois intrus qui venaient ! D'autant plus que Luna venait de se jeter sur l'un d'eux. Comme par hasard, sur celui qui avait l'air le moins réceptif aux étreintes impromptues. Dawan paniqua. Elle était tombée sur la tête, cette petite ! Elle allait se faire tuer, pour sûr ! Il fallait agir, agir, elle allait se faire tuer, tuer... L'elfe avait l'impression de perdre ses moyens, alors que c'était son moment ! N'écoutant que son instinct, il se glissa entre elle et le vampire, laissant à Tobold le soin d'attraper Luna (quand bien même l'aurait-il voulu, il n'en aurait eu la force.) "- Toutes mes excuses, Messire ! Mon amie ici présente n'est vraisemblablement pas dans son état normal. Mais soyez sans crainte, nous allons faire de notre mieux pour l'aider à aller mieux ! Il serait fâcheux qu'à nouveau elle tente de tuer quelqu'un." réalisant ce qu'il disait, il ajouta, à toute allure: J'ignore si elle a voulu vous tuer ou non, mais à l'instant mon collègue Tobold a vu sa vie menacée par cette jeune femme..." Définitivement, il n'était pas fait pour parler. surtout dans l'urgence. Il s'exprimait mal, et finirait bien par s'attirer les foudres du vampire, s'il continuait ainsi. Mieux valait clôre la discussion tant qu'il était encore en état de le faire volontairement et rester en vie à la fin. "Ne faites pas attention à nous !" Il se retourna. Pour voir Luna, à la base. Au lieu de cela, il remarqua une silhouette bien connue, qui venait vers eux. Aldaron ! Ah, il l'aimait bien, Aldaron ! Et il avait plein de qualités, Aldaron ! Il ignorait néanmoins que l'elfe lui portait assez d'amitié pour venir le secourir quand il en avait besoin. Et nul doute qu'un elfe aussi compétent que lui serait d'une grande aide pour s'occuper de Luna ! À moins que... "- LUNA !"Il avait hurlé, autant sur le coup de la surprise et de la frayeur que pour l'interpeler et lui ordonner de cesser immédiatement, et plutôt faire attention à lui. La jeune femme venait de se jeter sur Aldaron, ses mains autour de son cou. |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 4 Nov 2014 - 22:24 | |
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Aldaron est venu voir ce qui se passait dans le coin où il a entendu un énorme raffut, et mal lui en a prit ! A peine est-il arrivé qu'une humaine apparemment furieuse lui a carrément sauté à la gorge. Le pire étant qu'elle semble avoir une force assez anormale pour une représentante de cette race... L'elfe peine à se défendre et craint de la blesser, il a bien comprit qu'elle n'était pas dans son état normal. N'ayant d'autre choix, il la repousse contre le mur et la voit avec horreur se cogner la tête tandis qu'un cliquetis de très mauvais augure retentit ! Bizarrement ce choc semble enfin faire retrouver ses esprits à la jeune femme qui pousse soudainement un cri d'horreur en agrippant ce qui ressemble à un mécanisme... Un peu largué, Aldaron se précipite tout de même pour l'aider à le maintenir et s'aperçoit que ce dernier est enclenché et qu'il est très difficile de le retenir. Une porte est en train de s'ouvrir et il crie aux autres de filer à l'abri...
La Triade avait œuvré d'arrache-pied ces deux derniers mois. Depuis l'annonce de l'arrivée de la colonne vers Aigue Royale, la situation avait brusquement pris un autre virage. Fini le secret, il avait fallu faire entrer des armes et du matériel de guerre en masse. Ce qu'ils avaient fait, antérieurement, en petite proportion, et de façon cachée, ils le reproduisaient mais cette fois-ci, de bien moindre précautions avaient été prises. L'emplacement de la cité n'était plus à mettre sous silence. La Triade avait beaucoup de connaissances et nombreuses furent celles qui, avant de fuir Althaïa, avaient donné tout ce qu'ils avaient. Qu'en auraient-ils fait ? Le duc avait annoncé que la fugue était l'unique solution. Inutile de s'encombrer. L'or qu'offrait la Triade pour leur acheter ce qu'ils avaient pesait bien moins lourd pour le voyage. Le deux parties étaient gagnantes. Le Marché Noir engrangeait. Il semblait que celui-ci touche à sa fin d'ailleurs. Que ce soit les rebelles ou les impériaux qui remportent cette bataille, demain, il n'y aurait plus de Marché Noir. Aigue-Royale tomberait ou vaincrait et marcherait sur la Magnifique. Les armes étaient comptées, il fallait tenir le siège et repousser les assaillants. Bien que le doute planait au dessus d'eux, le meilleur moyen de ne pas céder à la panique était encore d'user de son adrénaline en agissant. La Triade avait fait un choix en se rangeant à la cause rebelle, il semblait que l'aube rouge pointait le bout de son nez comme on annonce le réveil à un condamné à mort du jour. S'il avait été elfe parmi les hommes, avec cette longévité qui avait fait de lui de gardien de chaque génération, aujourd'hui, plus que jamais, il se sentait vivre comme un homme. Il sentait que Mort rodait, toute proche de chaque rebelle fourré à Aigue-Royale, comme une épée de Damoclès au dessus de leur tête. Parfois la moindre erreur pouvait venir sonner le glas. C'était un peu ce qui se passa avec Luna. Si depuis le début de la bataille, les dirigeants du Marché Noir tâchaient d'organiser le ravitaillement du front, le raffut naissant n'avait pas échappé au marchand. Il fronça les sourcils en observa cette jeune fille aux cheveux blonds détaler comme une furie, suivie d'un humain et d'un elfe qu'Aldaron avait déjà rencontré. Cherchait-elle a faire naître la panique ? Elle semblait incontrôlable et alla jusqu'à foncer dans un couple de vampires qui discutaient sérieusement. Était-elle suicidaire ? Non parce que si elle tenait vraiment à mourir, il y avait un front qui avait besoin d'un peu de chair à canon, il ne fallait surtout pas qu'elle se prive ! Il y en avaient peut-être d'autres qui voudraient bien vivre et qui lui céderaient volontiers leur place dans la file d'attente de Mort. En 400 ans parmi les hommes, il en avait connu des personnes l'âme perdue en mission-suicide, mais toujours pour la bonne cause, pas sans aucune raison. Quoique soient des motivations de cette imprudente, elles amenèrent l'elfe à s'approcher du groupe pour comprendre ce qui se passait par ici. Il eut tout juste le temps d'entendre les premiers mots de Dawan que cette folle lui sautait dessus. Ce n'était certes pas la première fois qu'une fille lui sautait dessus, mais Luna était un peu jeune ! Et... Mais elle voulait le tuer ! Ébranlé dans ses convictions, il œuvra à la repousser tant bien que mal mais il semblait certain que la petite avait du manger du lion ces derniers temps. Depuis quand les femmes, humaines, de son âge avaient autant de force ? Jamais. Cette gamine n'était pas ce qu'elle semblait être. L'idée du pantin s’immisça dans son esprit, sournoisement. Il n'osait pas lui faire du mal. Possédée ou non, elle restait une très jeune femme porteuse de l'anneau de la rébellion, il était hors de question qu'il lui fracasse le crâne. Dans un même temps, s'il ne le faisait pas, c'était lui qui risquait de griller tout le monde, comme un ingrat, dans la file d'attente de Mort. Et allez expliquer à Mort qui venait de se faire descendre par une mioche de 13 ans ! C'était trop la honte ! Sans trop la ménager, il la repoussa, assez violemment pour être de taille face à cette force herculéenne. Il grimaça en voyant la tête de la blonde claquer contre le mur. Étrangement, ça sembla la calmer. Maintenant, il connaissait le remède contre l'emprise d'autrui : un bon coup dans le crâne, rien de plus efficace. L'expression de son visage changea du tout au tout lorsqu'il entendit le cliquetis. D'ordinaire, c'était le bruit de je-suis-maudit-une-trappe-s'ouvre-sous-mes-pieds, ou d'une-masse-à-picots-surgit-pour-me-fracasser-le-crâne. Bref, rien de bien bon. Sauf pour les gens suicidaires comme Luna, qui, assurément, prendraient un grand plaisir masochiste dans l'acte. Dans le cas présent, c'était plus le cliquetis de la-porte-s'ouvre-coucou-les-amis-alayens-on-va-tous-mourir.... Mais il ne le savait pas encore. Largué, il aida la fille à remonter le levier baissé par inadvertance. Celui-ci tremblait dans sa poigne et refusaient de revenir en position initiale, comme si les rouages actionnés refusaient tout arrêt. Une porte s'ouvrait et l'horreur éclaira son esprit embrumé. L'aube rouge porterait bien son nom, Armanda serait abreuvée au delà de ses espérances : « A COUVERT ! » hurla-t-il. Que le massacre commence. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mer 5 Nov 2014 - 20:35 | |
| DEUXIEME TOUR (infos et tour de jeu ici)Le mécanisme a été ouvert ! Il n'est plus possible de refermer la porte qui s'ouvre inexorablement. Le seul point positif de cette histoire c'est que Luna a perdu sa connexion avec... Néant ! Elle était en effet sous son contrôle suite à CE RP. Un peu désorienté mais consciente de la situation, elle va tout faire pour rattraper ses fautes... Cela suffira-il à sauver ses compagnons ? Rien n'est moins sur... Mais au moins peuvent-ils tous prendre la fuite grâce à elle... |
| | | Luna Duruisseau Administratrice Régente d'Aldaria Dragonnière
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 6 Nov 2014 - 2:42 | |
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Le choc reçu à la tête a suffit à permit à Luna de retrouver à peu près ses esprits et de prendre conscience de la présence de Néant dans sa tête ! Comprenant avec horreur ce qu'il s'est passé, elle combat férocement cette possession et parvient à la repousser, elle est libre ! Mais le temps presse, la porte est en train de s'ouvrir, elle n'arrive plus à retenir le mécanisme malgré l'aide d'Aldaron. Celui-ci a crié aux autres de se sauver, ce qu'ils ont fait. Elle lui dit alors de lâcher le mécanisme en même temps qu'elle et ils détalent pour rejoindre les autres dans une autre salle et fermer solidement la porte. Le problème c'est qu'elle ne tiendra sans doute pas longtemps... Il faut la barricader plus !
Le monde s’évanouissait autour de Luna. Non, non, non! Ce n’était pas le moment! Elle rassembla toutes ses forces afin de lutter contre le sommeil qui anesthésiait son esprit. Joignant ses mains tremblotantes ensemble, elle serra ses doigts les uns contre les autres jusqu’à ce que ces derniers lui fassent mal. Peut-être que la douleur l’empêcherait de sombrer? Elle se concentrait sur son cœur qui désirait sortir de sa cage thoracique et sur sa respiration saccadée afin de ne pas perdre la réalité. Elle ne sentait pas bien. Les yeux grands ouverts, le monde tournoyait autour d’elle. C’était encore pire si elle fermait les yeux, car elle avait cette sensation où elle sombrait, tombait inexorablement dans les ténèbres les plus profonds. Elle luttait pour ne pas perdre conscience, car elle craignait le moment où ça arriverait. Elle avait peur, tellement peur. Tout l’effrayait. L’idée qu’Aldakin du Néant était à quelque part non loin, l’idée que les gens auxquels elle tenait pouvait mourir d’un instant à l’autre, l’idée qu’ils y passeraient tous s’ils perdaient, mais surtout, l’idée que c’était elle qui causerait leur perte. Ce n’était pas la première fois qu’elle vivait cette sensation d’avoir la tête prise dans un étau et cette impression de sombrer. Des migraines, elle en avait eu à un point tel qu’elle ne pouvait plus les compter. Il lui arrivait même d’oublier comment elle était arrivée à un certain endroit ou parfois, elle se réveillait à des endroits plus farfelus les uns que les autres. Depuis qu’elle était de retour à Aigue-Royale, elle avait eu de nombreuses pertes de mémoire. Par exemple, des objets qui apparaissaient comme par magie dans son sac, des blessures inexpliquées ou encore des gens qui lui disaient qu’ils l’avaient croisée tandis qu’elle ne s’en rappelait aucunement. Mais tous ces événements, elle les avait mis sur le compte de son esprit fragile, tourmenté et fatigué. Certes, elle avait cherché de l’aide en racontant à certains guérisseurs les symptômes qu’elle vivait, mais ces derniers avaient expliqué que c’était fréquent chez ceux qui avaient reçu des coups à la tête – ce qui était malheureusement son cas. Rassurée, elle ne s’était pas posé plus de questions… Jusqu’à ce que d’autres événements plus graves cette fois-ci ne se produisent. Sans explication, la gamine s’était retrouvée un matin avec de la terre sous ses ongles, des brindilles dans sa chevelure et ses vêtements tout poussiéreux. Curieusement, c’était juste après qu’on ait découvert que les conduits d’aération avaient été bouchés. Était-ce elle la coupable? Le doute avait commencé à planer dans son esprit, mais elle avait préféré le nier et se dire qu’il ne s’agissait que d’une coïncidence. En est-ce une également lorsque tous nos vêtements sentent la fumée et qu’on apprend que de nombreuses personnes sont décédées ou blessées dans un incendie? Elle avait compris qu’il y avait quelque chose qui clochait chez elle. Elle avait également voulu en parler à des haut-placés, mais avec la bataille imminente qui arrivait, on l’avait tout simplement ignorée en lui disant d’aller jouer avec ses poupées plutôt que de venir les déranger… Elle était tellement concentrée qu’elle n’avait pas entendu qu’une personne s’était approchée d’elle et c’est sa voix qui l’extirpa de ses pensées. Levant les yeux vers lui, elle reconnut le vieux Tobold dont elle avait fait la connaissance lors de l’expédition dans le désert pour rechercher la fameuse Pièce de Feu. Mais que faisait-il là? - Pappy?! S’était-elle écriée. Non… Allez-vous-en! Laissez-moi tranquille! Dit-elle dont la crainte se lisait dans sa voix. Le vieil homme avait été insistant et elle avait fini par plier à sa demande. Elle le suivit donc jusqu’au dortoir où elle s’installa en retrait sur un lit. Sa tête tournait toujours. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes. La fatigue la tenaillait. Elle appréhendait le moment où elle sombrerait. Fermant les yeux, elle sentit son esprit sombrer dans les ténèbres. C’était fini, elle avait atteint la limite de ses capacités. Ils allaient tous mourir… Par sa faute, ils allaient tous mourir! **********
Et tout devint Néant.
**********
Le coup à la tête contre le mur ramena Luna à la réalité. La confusion pouvait se lire dans son regard tandis qu’elle scrutait la pièce dans laquelle elle était de même que les gens qui s’y trouvaient. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là? Elle ne comprenait pas... Elle se prit la tête dans ses mains tandis qu’une douleur lui martelait la tête et cette sensation où elle sombrait réapparaissait. Elle était là, cette entité qui était derrière tous ces agissements. Elle pouvait la ressentir dans son esprit. Mais qu’est-ce qu’elle avait fait?! Elle se rappelait de tout! Maudit sois-tu Néant! Par le Dracos, ne pouvait-elle pas déguerpir et la laisser tranquille?! Soudainement, cette impression d’avoir la tête prise dans un étau disparut d’un coup. Sa fatigue se dissipa et ses idées s’éclaircirent. Elle était partie! Ce n’était malheureusement pas le temps de se réjouir, car une porte s’ouvrait et ce n’était certainement pas des gentils nounours de l’autre côté! Malgré tous les efforts, Aldaron et elle n’arrivaient pas à l’en empêcher. Les autres gens étaient déjà partis, suivant les directives de l’elfe. Ils ne restaient plus qu’elle et lui, et la porte allait s’ouvrir inévitablement. - Il faut s’en aller d’ici! Lui lança-t-elle. À trois, on lâche tout. Un… Deux… Trois!Au signal, ils relâchèrent le mécanisme et déguerpirent de la pièce le plus rapidement possible. Ils rejoignirent les autres qui s’étaient installés dans une pièce non loin et refermèrent la porte derrière eux. - Il faut barricader la porte. Ils arrivent! Tandis que les rebelles cherchaient tout ce qu’ils avaient sous la main, bibliothèque, chaise, table et autres, pour bloquer la porte, Luna contribuait à sa façon. Posant ses mains au sol *, un mur de pierre s’élevait contre la porte. Mais même barricadée, combien de temps tiendrait-elle? *[Défensif] Mur de pierre Crée un mur de pierres, pas très long malheureusement donc peu utile dans les grands espaces et long à créer (inutile de l'utiliser pour bloquer un sort direct donc)
Geste clé : Placer les deux main sur le sol |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 7 Nov 2014 - 14:05 | |
| - Spoiler:
La porte s'est enfin ouverte, mais très lentement car les rebelles ont tenté de retenir le mécanisme ! Il faut dire qu'ils n'ont pas pu faire grand chose étant donné que Christan pesait de tout son poids et de toute sa force dans l'autre sens... Ce ralentissement leur a tout de même permis de se mettre à l'abri dans une autre pièce et de barricader la porte. Christan a un choix à faire :
Choix 1 : il tente de trouver un autre chemin vers cette salle, ses hommes doivent par contre s'éparpiller un peu (possibilité de faire des groupes de 5 hommes max) pour couvrir tous les couloirs.
Choix 2 : il ordonne à ses hommes de trouver quelque chose pour faire bélier et lui défoncer cette porte !
Christan commençait légèrement à s'impatienter pour tout dire. Il savait que le moment tant attendu allait bientôt arriver, mais à l'idée du massacre prochain, de la démonstration éclatante de foi qu'il pourrait faire. Il avait bien du mal à se contenir. Comme ses hommes d'ailleurs, ceux-ci restaient silencieux, mais il n'était pas dur de ressentir émanait autour d'eux la fièvre des guerriers proche du combat. Une excitation sauvage que ressentent ceux qui vont entrer dans la bataille, de la peur, de la haine, de la colère. Il y avait de tout. Ce mélange d'émotion tel un cocktail explosive revigorait tout un chacun. Sans compter le fanatisme qui les poussait d'autant plus à faire preuve de zèle. Ah que cela faisait plaisir! Christan était en compagnie de vrai guerrier! Prêt à en découdre! Voilà ce qu'il y avait de beau avec les alayens contrairement à ces impies d'Armandéens! En compagnie de ses frères fidèles, Weren ce sentait presque invincible, mais il ne l'était pas. Et il tâche de ne pas trop s'imprégner de ce sentiment mensonger car c'était lui qui est au commande aujourd'hui. C'était à la fois un fardeau pour lui qui n'était pas habitué à être aux commandes, mais aussi un honneur dont il tâcherait de son mieux d'être digne. Il entendait un craquement. la porte s'ouvrait!?! Christan regarda encore plus impatient. Effectivement... Il entendait des voix, et des bruits émanant de derrière. Une voix paniquée, et surtout la porte ne s'ouvrait pas du tout vite. L'alayen prit son inspiration, et se cala sur la porte brutalement. Poussant de toute ses forces, prenant son appui sur le sol... Tonnant de tout son poids sur la porte. Décuplant le force qu'il mettait ainsi dans son effort, si quelqu'un tentait d'empêcher cette porte de s'ouvrir il aurait bien du mal. Au pire Christan demanderait à ses hommes de l'aider, mais il semblerait que cela ne soit pas nécessaire. Sous son effort l'ouverture de la porte sembla s’accélérer sensiblement. Bon sang! Il avait vraiment envie de cogner violemment les opportuns qui les avaient aperçu. Oh oui se défouler avec l'un d'entre-eux... Il l'attraperait, et le cognerait sur le mur jusqu'a ce que la boite crânienne cède. C'était cela que méritait ces vermines rebelles. Puis il en entrerait sans doute un au passage! Quelle belle chose! Que celle de tuer les infidèles! Il n'y a point acte plus varié, et magnifique en ce monde! Ah rien que pour ça cette patience aurait valu le coup... Et puis ça compenserait avec le fait qu'il n'est pas pu se battre en première ligne... Puis la porte s'ouvrit plus vite soudainement. Christan arrêta de pousser, et quand celui fut fait il pénétra le premier dans l'ouverture bouclier lourd en avant. On ne sait jamais il pourrait y avoir une mauvaise surprise sous la forme d'un carreau d'arbalète, ou d'une flèche. Néanmoins il n'y avait personne... Les personnes qu'il avait entendu de l'autre côté n'étaient plus là. Il avait entendu une porte claquée... Bon sang pour la discrétion on repassera disons. Bon au moins on pourrait passer au plus sérieux, après tout le temps de la finesse était terminée, et ses hommes avaient eux aussi envie de faire saigner les rebelles comme des porcs... Mais d'abord avant de faire ainsi il fallait trouver ces fameux rebelles... Ce qui risquait de ne pas s'avérer aisé si il les attendait planté ici. Christan se dirigea vers la fameuse porte où les chiens s'étaient cachés. Oh chaque seconde qu'il passerait avant de se défouler sur quelqu'un serait une seconde de plus de frustration qu'il évacuerait sur sa malheureuse victime, dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de moyen de se battre avec les blessés, et les civils rebelles... Instinctivement il donne un violent coup de pied dans la porte. Celle-ci était solide, de plus il se doutait bien qu'elle devait être barricadée au vu de la façon dont elle n'a pas bronché. Ses hommes non loin arrivèrent. il entendit l'un d'entre-eux qui formulait l'idée d'employer un bélier pour défoncer la porte d'entrée... Une perspective fort réjouissante pour lui sans doute, mais qui restait quand même disons. Trop prévisible, surtout qu'il hésitait. C'était lui après tout qui était aux commande de cette opération. Néant l'avait choisit, et ce serait sa faute s'il échouait. Une autre idée lui passe en tête aux bouts de quelques instants d'intense réflexion. Séparer son commando en plusieurs groupes, chercher une autre entrée, et la curée pourrait commencer. Un plan risqué, mais qui méritait d'être tenter, et qui nécessiterait de l'audace... En temps normal il aurait préféré pour tout dire que l'on fasse défoncer la porte, si son supérieur direct lui avait dit de faire cela. Christan aurait avec joie utiliser le bélier. Cela aurait une manière simple, et directe de faire les choses après tout. De plus l'avantage c'est que ses hommes n'auraient pas à ce séparer au cas où il y avait un éventuel problème. Néanmoins le désavantage c'est que les rebelles sauraient d'où ils arriveraient, ils avaient déjà vu de nombreuses fois au cours de sa vie guerrière des défenseurs se préparaient, et accueillir comme il le fallait les attaquants qui opéraient ce genre de tactique, pour ne même pas mentionner ceux qui s'étaient enfuis, alors que les soldats s'échinaient à les déloger. Défoncer la porte aurait effectivement une approche qui aurait le mérite d'être simple, mais pas forcément la meilleure... Il demanda à ses hommes de s'écarter d'un geste, et leurs expliqua courtement son plan. Ils allaient de séparer en équipe de 5 hommes ce qui ferait 4 équipes. Christan les superviserait en accompagnant une équipe, et veillerait à ce que cela se passe bien. C'était un peu risqué, mais au moins il pourrait prendre les rebelles par surprise ainsi, et au pire il pourrait s'être vanter de s'être montré un peu subtil, tiens cela ne lui ressemblait pas beaucoup. N'empêche Weren ne voulait absolument pas que cette opération échoue, et était prêt à prendre tout les risques possibles. De plus à 5 hommes pour chaque équipe sans le compter lui les hommes pourraient à peu près se débrouiller en cas de pépin. C'était des soldats d'élite, et bien entraînes qui plus ait. Dans tout les cas le reste de cette opération échouerait, ou réussirait selon le bon vouloir de l'unique... Allez me cherchait un satané bélier! Qu'on puisse aller égorger ces porcs qui se cachent dans leurs trou! C'est bientôt l'heure de tuer mes frères! Réjouissez-vous! En ce jour bénie le sang coulera au nom de l'unique! Hurla t-il à voix haute d'un ton furieux, fervent, et haineux. Il espérait que cela ferait croire aux rebelle qu'il comptaient faire défoncer les portes. Bon s'ils avaient un minimum de jugeote ils finiraient par deviner qui non, mais cela permettrait à Christan de disposer d'un peu de temps, lui, et son commando pour exécuter au mieux la mission... Ce qu'ils firent d'ailleurs sans plus tarder. L'alayen dans tout les cas était attentif à tout ce qui se passait, s'il trouvait l'entrée vers cette planque, il n'aurait qu'a appeler ses hommes, et ceux-ci finiraient bien par rappliquer. Dans tout les cas il comptait bien les débusquer ces lapins qui se cachent dans ce trou qu'ils ont l'impudence d’appeler une cité... Et c'est sur cette belle note qu'ils commencèrent à chercher un autre chemin...
Dernière édition par Christan Weren le Sam 24 Oct 2015 - 15:00, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 7 Nov 2014 - 23:10 | |
| - Directive:
La porte cachée s'est ouverte, des Alayiens sont entrés dans Aigue Royal et il n'y a que trop peu de soldats à l'arrière ! L'intrus risque de massacrer les blessés ainsi que les femmes et les enfants qui sont réfugiés dans les différentes salles de la caverne des songes ! Tobold et ses compagnons doivent absolument faire quelque chose, ils ne peuvent pas restés cachés dans la salle où ils ont trouvé refuge sous peine d'avoir le sang des réfugiés sur les mains. Tobold donne une idée. Il propose que Veren (qui est certainement la plus discrète de tous) se faufile afin d'aller prévenir Korentin de la situation. Ensuite il propose à Ylan, Dawan et Aldaron de se séparer et d'aller poser des pièges un peu partout afin de ralentir, ou même tuer, les Alayiens. Tobold se charge de prendre le couloir de droite, il atterri dans une cantine vide... Un groupe d'Alayien se rapproche, il doit à présent leur poser un ou des pièges dans cette salle et vite se cacher !
Avec les autres, Tobold pousse, pose, installe, répand, apportent, des objets, des meubles, des paquets, derrière la porte qu’ils veulent infranchissable. On entend des bruits et on devine par des soubresauts que les soldats Allayens essayant d’ouvrir la porte, mais elle est maintenant devenue infranchissable. Tobold arrête de déposer des sacs et regarde par une fente dans la porte ce qui se passe à coté. Il voit un lascar fier comme un paon crier d’une voix forte de venir avec un bélier, et sortir de la pièce avec l’intention manifeste de ne pas revenir…Ils cherchent un autres passage pour les prendre à revers. Étrange la voix qu’il a entendu lui dit quelques chose mais il n‘a pas le temps de réfléchir davantage ?. Notre homme ce lève et demande son attention à l’assistance en faisant signe de l'écouter. D’une voie douce notre homme parle de façons à ce que le son de sa voix ne puisse pas ce faire entendre à l’extérieure de la pièce. "Les allayens, ont quitté leur position et ils sont en train de se déployée dans les couloirs pour nous prendre à revére, nous sommes le seul rempart entre eux et tous les réfugiés qui occupent les salles, loin de la bataille, Il faut une personne solide et de caractère trempé pour aller chercher des secours, vous Madame, me semblez solide pour passer a travers les mailles du filet discrètement." dit De Mangrove en désignant Veren Sarjaa. Et vous en désignant, Ylan Cendremont, Dawan Sywel et Aldaron Triade. " Ainsi que moi Tobold des Mangeoves, je nous propose que nous nous dispersion dans les pièces à cotés, pour savoir ce que font nos ennemies, les repérer et essayer de leur tendres des pièges. Vous Mademoiselle Luna, vous restez ici pour surveiller cette porte." Notre homme, lui faisant confiance, au regard de la jeune fille, il retrouvait la Luna du désert… ! Bientôt le petit groupe se disperse.. Tobold se retrouve seule dans le couloir, éclairé de torches qu’il éteint au fur et à mesure de sa progression. Il finit par trouver une porte, derrière se trouvant une cantine, il n’y a personne, elle éclairé par une faible lampe à huile qui trône sur une étagère. Il y a des tables et des chaises et quelques armoires Il voit deux récipients d’huile en stock juste à coté, de la lampe. Plus loin une porte fermée. En quelques secondes, il ouvre les récipients et repend l’huile derrière la seconde porte. Il entend du bruit derrière la porte. Il éteint la lampe à huile et va dans le noir se cacher sous une table. Sa main prend dans sa gibecière son flash d’alcool de Myrtille, un bout de tissus et son briquet amadou. Doucement la porte s’ouvre……. |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 11 Nov 2014 - 0:25 | |
| - Spoiler:
- Citation :
- Tobold a proposé que Veren (qui est certainement la plus discrète des personnages présents) se faufile à travers le quartier général afin d'aller prévenir Korentin de la situation (et ainsi faire parvenir des renforts aux autres), elle accepte et se met en route. Elle doit se dépêcher si elle veut qu'il reste des gens à sauver à son retour, mais elle ne doit pas non plus tomber dans les bras des Alayiens qui se promènent désormais librement dans la base... Elle progresse avec précaution et doit faire un grand détour pour éviter un des groupes qui les traque, ce qui la rapproche de l'arrière de la galerie secondaire (groupe 3)
De loin, elle aperçoit un prisonnier gardé par deux costauds. Elle reconnaît Alford Gorder ! Alors qu'elle réfléchit à la conduite à tenir, le bruit de la bataille toute proche s'intensifie de plus en plus. Les rebelles semblent en très mauvaise posture ! Elle n'a pas le temps de prendre une décision vis à vis d'Alford, la ligne de front des rebelles a décroché (groupe 3) et les premiers (nombreux) fuyards courent vers elle tandis que les rebelles qui combattent encore reculent de plus en plus vite. Elle n'a d'autre choix que de fuir aussi, dans la même direction, c'est à dire vers la galerie 2. Le point positif c'est qu'elle qu'elle devrait y trouver Korentin. Le point négatif c'est que les troupes du roi rebelle vont être prises à revers... Elle n'y peut malheureusement pas grand chose et doit subir la situation...
Les choses ne sentaient pas vraiment très bon, et son congénère semblait visiblement être du même avis lorsqu'il vint fouiner dans les environs. Pourquoi avait-il trouvé quelque chose hein ? Ça n'aurait simplement pas pu n'être que... Rien du tout ? Le vent ? Un rat mort et décomposé depuis des lustres ? Ou alors n'importe quoi d'autre qui ne les conduirait certainement pas à leur perte ! Mais non, pas du tout ! Il fallait qu'il y ait un levier ou quelque chose de similaire qui devrait activer quelque chose qui ne lui disait rien qui vaille ! Et à peine eut-elle le temps de comprendre ce que ça pouvait bien être une folle furieuse vont s'y jeter dessus comme si sa vie en dépendait avant d'en quelque reprendre ses esprits et tenter de défaire ce qu'elle avait fait...
Oh, oui elle lui aurait bien défait quelque chose, comme par exemple l'intégrité de sa gorge si l'odeur immonde des Alayiens ne venait pas de pénétrer dans la pièce par l'ouverture qui était en train de se créer. Ouverture qu'elle tentait tant bien que mal de maintenir fermée avec un autre des présents comme pour expier sa faute.
A ce moment bien précis la seule chose à laquelle les présents pouvaient penser c'était de sauver leur vie et de mettre à l'abris ceux qui ne pouvaient combattre. Il ne servait à rien d'affronter une escouade Alayienne préparée sans l'être également. Mis à part se faire tuer pour une cause perdue, ainsi la raison l'avait emportée sur la folie alors qu'ils s'emmuraient dans la sécurité d'une autre pièce, barricadant tant bien que mal une porte qui ne tiendrait de toute manière pas un siège si des renforts ne revenaient pas du front. Front qui risquait maintenant de se faire prendre à revers si rien n'était fait. D'autres passages ? Il y en avait, ces galeries étaient de vrais gruyères ou n'importe quel rat pouvait s'y faufiler, et les Alayiens venaient de le prouver. Mais elle leur prouverait également, elle connaissait ces trous comme si elle y était née pour ses petits jeux habituels ou elle surprenait toujours son humain.
L'un des humains présents, le plus vieux, la sortit de sa réflexion proposant de l'utiliser pour porter un message aux combattants qu'ils se feraient prendre à revers si rien n'était fait et que les Alayiens avaient fait une percée derrière leur ligne. Les civils étaient sacrifiables, en partie. Les combattants étaient plus importants pour gagner une bataille comme celle-ci, c'était ça cette faiblesse de certains humains, de prendre des risques pour en sauver d'autres à cause de sentiments. Ce que les vampires n'avaient pas, ce genre de sacrifice se calculait sans aucune difficulté mais le problème était que sans ces civils, il n'y aurait pas de traitement de blessés et donc de survivants qui pourraient être utile plus tard. Et puis autant dire les choses comme elles le sont, abandonner ces gens... Korentin ne lui pardonnerait jamais et là elle perdrait tout ce qu'elle pouvait posséder, déjà que ce n'était pas grand chose.
Sans un mot, et avec à peine un mouvement de tête la vampire disparut dans l'obscurité d'une des galeries adjacentes pour emprunter un passage étroit ou seule une petite taille n'avait pas grand mal à se faufiler. Cette ombre était sa protection, et elle s'y glissa sans même un froissement de tissus dans le silence presque le plus total... Presque ? Car les bruits des pas des soldats et les échos de la bataille venaient le déranger. Des Alayiens passèrent sous son trou qui était tellement proche du plafond de la galerie qu'on aurait dit qu'il ne faisait qu'un avec cette dernière. Une fois la menace passée elle se laissa tomber agilement pour disparaitre dans la première galerie venue qui conduisait directement vers les troupes...
La première Galerie n'était pas dans le meilleurs des états avec des soldats rebelles qui prenaient la poudre d'escampette dans la direction opposée des combats, certainement pour établir une seconde ligne de défense en prévision de l'arrivée des troupes ennemies dans le secteur. Oh, bien entendu son regard se posa sur l'objet d'une de ses traques, un regard que ce dernier pourrait certainement sentir, aussi froid que la lame avec laquelle elle lui aurait volontiers tranché la gorge et la cohue de la bataille et l'urgence de la situation ne l'en empêcherait pas. Il avait mené les Alayiens ici et il devait mourir comme le traitre qu'il était et comme tous les chiens le faisaient : seuls en se vidant de son sang dans un endroit sombre, puant et humide ou la vermine aurait tout à loisir de le dévorer lors de sa lente agonie. S'il survivait à cette bataille alors avec de la chance il subirait ce sort peu enviable. Mais certainement un peu plus enviable que celui que lui réserverait le prince des vampires qui combattait également dans cette galerie et qui s'occuperait certainement de lui une fois la situation reprise en main. Le vampire était connu pour ne rien laisser trainer et cette réputation avait de quoi la faire sourire : elle était un agneau comparé à ce dernier, il n'y aurait pas meilleur autre bourreau que Lorenz Wintel pour le traitre.
Elle s'enfonça donc vers la seconde galerie ou était censé être me roi déchu des humains, Korentin Kohan... Galerie qu'elle eut tout le déplaisir de constater vide de troupes rebelles... Visiblement ces derniers aux vues des traces des combats n'avaient pas reculé mais bel et bien avancé pour continuer de profiter d'un quelconque avantage pris à un moment donné. Avantage qui risquait de tourner court... Un bruit décrété comme hostile attira son attention la forçant à se dissimuler dans les ombres des hauteurs de la roche de ces galeries... Des troupes ennemies allaient les prendre à revers... Et pour le moment il n'y avait pas d'autres solutions que de les laisser passer ou qu'elles aillent et certainement - ou plutôt avec de la chance - trop obnubilées par leur objectif pour regarder dans les moindres recoins d'ombre ou la messagère pouvait se cacher.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 11 Nov 2014 - 14:07 | |
| - Spoiler:
La porte cachée s'est ouverte, des Alayiens sont entrés dans Aigue Royal et il n'y a que trop peu de soldats à l'arrière ! L'intrus risque de massacrer les blessés ainsi que les femmes et les enfants qui sont réfugiés dans les différentes salles de la caverne des songes ! Tobold et ses compagnons doivent absolument faire quelque chose, ils ne peuvent pas restés cachés dans la salle où ils ont trouvé refuge sous peine d'avoir le sang des réfugiés sur les mains.
Veren est partie chercher des renforts, mais en attendant il va falloir survivre. Tobold s'étant chargé de prendre le couloir de droite, Ylan prend celui qui va tout droit. Il n'est pas long à repérer les positions de l'un des groupes d'Alayiens, des cris de terreur et des bruits écoeurants résonnent dans une pièce non loin. C'est une salle de repos où se sont installés de nombreux réfugiés qui ne pouvaient pas combattre (femmes, personnes âgées, enfants...), essentiellement des humains. Il est trop tard pour eux, Ylan assiste en direct à leur massacre... Les Alayiens semblent beaucoup d'amuser. Il peut essayer d'agir pour sauver les derniers mais ce n'est pas une obligation, d'autant que ce sera très dangereux...
Choix 1 : Ylan interpelle les Alayiens et déguerpit, il va jouer à cache cache avec eux pour les éloigner des victimes.
Choix 2 : Ylan reste caché, ce ne sont pas ses affaires après tout...
Lorsqu'il se releva pour voir qui l'avait poussé, Ylan aperçu une humaine qui semblait plus qu'énervée, une humaine qu'il avait vu il y a peu de temps d'ailleurs. Dans tout les cas Ylan alla poser sa main sur son fouet lame pour tenter de se défendre, il n'appréciait absolument pas qu'on vienne le déranger dans une tâche qui risquait de se révéler importante, surtout par une sang chaude qui croyait pouvoir sans prendre à lui. Mais c'était surtout par prudence qu'il faisait cela. Cette humaine était désarmée, mais elle l'avait poussée avec une force qu'au vu de sa stature elle n'aurait pas du avoir. Si il pouvait profiter de l'avantage qu'il avait il n’hésiterait pas... Surtout qu'il commença à se demander si elle avait un lien avec le levier au vu de la façon hautement étrange dont est venu l'agresser au moment où il l'a découvert. Plus de spéculation que de vraies preuves, mais comme on dit on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs... Ecarte toi! Dit-il d'une sévérité sans nom à l'elfe qui s'était interposé, et qui tentait de le convaincre de ne pas s'en prendre à la jeune femme avant de repousser sans ménagement celui-ci. Etat normal, ou pas il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par une humaine, surtout que si elle était en état de mettre en danger toute la cité souterraine il valait mieux s'occuper d'elle de façon radicale. Puis il ignora ensuite royalement l'elfe, les paroles de ce dernier le désintéressait totalement, et du peu qu'il a entendu cela aggravait le cas de cette humaine... Dans tout les cas ce constat n'était pas du tout pour lui plaire. La vie d'Ylan était en danger à cause d'une humaine, et il ne le tolérait pas.... Ylan avait pris en main son fouet, mais l'autre folle s'en ait vite pris à un elfe, et après quelques secondes de patience Ylan vu qu'elle avait été calmée, mais en ayant activé le mécanisme au passage.... Par le Dracos! Si il le pouvait il ferait pendre tout ces sang chaud par les pieds pendant une semaine en les laissant se faire bouffer par les corbeau. C'était a peu près le seul châtiment approprié, mais disons qu'une autre pensée préoccupa Ylan en cet instant... Il ne mit pas longtemps à renifler l'odeur de crasse, et de transpiration lorsqu'une sorte d'ouverture commença à s'ouvrir dans la pierre. Il y avait bien quelqu'un derrière cette porte, des loyalistes, ou des alayens. Il y avait plus de chance que ce soit des alayens au vu des différentes races habitant la cité souterraine. Ylan ne prit même pas la peine d'aider les sang chaud à tenté de refermer, ou de ralentir le mécanisme. Il fallait se cacher au plus vite, sa vie était bien trop précieuse pour la gaspiller en laissant des alayens le tuer. Il ne se fit pas prier pour aller se barricader avec les sang chaud dans un refuge non loin, si c'était des alayens qui étaient venu ce n'était certainement pas deux, trois soldats, mais au moins une dizaine d'hommes armés jusqu'aux dents. Dans tout les cas une fois en sécurité dans la pièce il aida la jeune fille fautive (il s'occupera de son cas plus tard...) en élevant un deuxième mur de pierre en posant ses mains sur le sol. Il faudrait qu'il pense à s'améliorer dans le domaine magique sincèrement, dans ce genre de moment périlleux cela aurait pu se révéler fort utile s'il y avait pensé. Mais qu'importe pour l'instant tout ce qui comptait aux yeux d'Ylan c'était bien sa propre survie... D'ailleurs les alayens avaient parlés de l'autre côté de la porte d'un bélier, mais après une courte attente il fut clair qu'ils avaient choisis une autre tactique. Ylan écouta d'une oreille distraite le vieil humain qui se mettait à donner des ordres. Ylan se contenta de rester impassible. quand il entendit l'autre lui demander de faire diversion. C'est qu'il y croyait en plus! Depuis quand un humain lui donne des ordres? Surtout que Cendremont refuse de risquer sa vie pour sauver celle de bouseux à sang chaud, mais il ne réfuta pas les ordres car après tout il y avait un moyen de profiter de cela, faire en sorte que les autres servent de diversion pendant qu'Ylan trouverait un moyen d'échapper aux alayens, oui un plan astucieux... Ylan s'est donc engagé seul dans le couloir allant tout droit. Se fiant à ses talents pour la discrétion, et son totem le vampire fit de son mieux pour se cacher dans l'ombre, et être discret, il manquerait plus que les alayens le surprennent dans le couloir après tout... D'ailleurs en parlant d'alayens il entendit non loin des bruits qui auraient étaient décrit comme inquiétant par un humain, mais pour Ylan ça ressemblait juste aux bruits que font les humains lorsqu'il pratique la question sur eux... Il s’avança pour voir ce qui passer, par une ouverture discrète dans un mur il arrive à voir ce qui se passe dans une salle non loin. une salle de repos, dans laquelle des vieillard, des femmes, des enfants, et les non combattants incapable de participer à la bataille attendaient, et les alayens étaient là. Ces derniers semblaient bien s'amuser sur les rebelles à portée de main... Et surtout n'oubliez pas ce qu'a dit le chef! On épargne personne, et faîtes un exemple, avec les femmes, les vieillard, et les enfants... Surtout les enfants, cela fera un coup aux moral de ces vermines rebelles héhéhé! Disait l'un des alayens avec zèle, et en affichant un sourire n'ayant pas trop à rougir devant celui d'Ylan, le suite était évidente... Ylan se contenta de rester là à observer la scène, il ne comptait absolument pas risquer sa vie pour sauver qui que ce soit, mais il tenait à rester vigilant, et à garder en vue les alayens pour faire en sorte de pouvoir plus facilement se préparer. Il voyait les alayens qui s'attelaient à égorger, démembrer, éventrer les vieillard, et autres joyeusetés. A infliger des services encore pire aux femmes, et aux enfants tout en ricanant. Pendant ce temps là Ylan observer la scène silencieusement... Eh bien il fallait avouer que les alayens étaient efficaces dans tout les cas, et les murs de la salle se recouvrèrent vite d'une peinture rouge du plus bel effet, et les rebelles risquaient de ne pas apprécier de voir ce massacre de civil, de toute façon ce ne sont pas les affaires du maître des esclaves. Voyant que les alayens allaient encore s'amuser un peu avec les civils Cendremont en profita pour partir discrètement... |
| | | Dawan Sywel Baptistrel Chanteciel
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 11 Nov 2014 - 22:16 | |
| - Directives:
"Suite à la proposition de Tobold, Dawan s'est engagé dans le couloir de gauche. Il aboutit tout de même devant la même salle de repos aperçue par Ylan (celle où il y a un massacre) et est donc témoin non seulement des ignominies perpétrées par les Alayiens mais aussi de l'inaction du vampire ! Comprenant que ce dernier ne fera rien (par choix ou par peur selon le mode de pensée de Dawan), l'elfe comprend que la survie des derniers réfugiés dépend de lui... Il n'a pas le choix, il doit attirer les Alayiens ailleurs et donc risquer sa vie. A moins bien sur qu'il ne préfère vivre avec ceci sur la conscience…" Et le MP se terminait par un "bonne chance". JE VAIS CREVEEEER ! PS: Ylan, tu me le payeras. Fais gaffe à toi à la récré !
Heureusement qu'Aldaron prit la peine d'hurler à ses camarades d'infortune de se mettre à couvert. Sans lui, Dawan serait resté planté là, le regard fixé sur la porte qui s'ouvrait, à se demander si c'étaient bien des Alayiens qu'il avait cru apercevoir, s'il valait mieux courir à toute allure en espérant s'en sortir ou rester là et tenter de faire quelque chose, ou avertir éventuellement quelqu'un plus apte que lui à faire face à ces montagnes de fer et de chair avides de sang. Il prit ses jambes à son cou, et détala à une vitesse qui le surprit lui-même. Suivant les vampires, il s'abrita avec eux dans une pièce qu'il ne connaissait pas. Là, il s'adossa à un coin de pièce, le souffle court, son coeur battant la chamade. Alors les affrontements allaient venir jusqu'ici… Pour peu que l'on puisse parler d'affrontements lorsqu'un Homme armé ôte la vie d'une personne qui ne l'est pas. C'était un piège, les rebelles étaient tombés dedans. Défaite, alors ? Une main de Dawan vint nerveusement jouer avec ses cheveux, alors que son regard perdu et témoin de son angoisse parcourait frénétiquement la pièce. Finis, ils étaient finis… Il s'était imaginé plus apeuré que cela lors d'une situation pareille. Il se maitrisait plutôt bien au final. Son regard tomba sur la petite Luna lorsqu'aux côtés d'Aldaron elle entra dans la pièce en courant. La porte fut refermée derrière eux. Et Luna fut la première à annoncer qu'il fallait barricader la porte. Cela semblait pertinent. Dawan obéit, poussant quelques objets devant la porte, avant d'être soutenu par ses camarades, usant de magie ou non. Luna ayant achever de faire pousser un mur de pierre, il se tourna vers elle et demanda, d'une voix un peu vide d'âme: "- Luna ? Que t'est-il arrivé ? Tu leur as ouvert… Pourquoi ?"Une question qui le hantait depuis qu'elle était revenue auprès d'eux, mais aussi depuis qu'elle avait poussé Aldaron sur le mécanisme. Le pauvre Aldaron qu'il n'avait pu défendre… Il observa se dernier. Oh, il avait l'air solide, tout de même ! Des éclats de voix, de l'autre côté de la porte. Les Alayiens étaient tout près ! Dawan s'écarta de la porte, se mordit le dos de la main. Ils allaient devoir trouver quelque chose, ils ne pourraient rester ainsi bien longtemps ! L'autre guérisseur, celui qui avait voulu s'occuper de Luna prit alors la parole, pour leur exposer un plan. L'Enwr ignorait qu'en penser: n'était-ce pas encore plus dangereux d'ainsi se séparer ? S'ils restaient ensemble… Bon, ils seraient morts, et ceux autour d'eux aussi, visiblement. Mais s'ils sortaient, eh bien… Ils allaient mourir, et ceux autour d'eux aussi. Bon, eh bien ce n'était pas si mauvais comme plan ! Les autres couraient déjà dans leurs directions respectives. Le mouton en Dawan le poussa à obéir, instinctivement. Après un dernier regard à Luna, il galopa en direction du couloir de gauche. Il n'aimait pas ce plan, il ne l'aimait pas ! Seuls, ils étaient si faibles ! Pas moyen de se contacter entre eux, de plus, il ignorait comment ils se retrouveraient. Il songea à ce chant qu'utilisaient les maitres baptistrels pour se contacter entre eux, dont son Cawr lui avait parlé.. Quel dommage qu'il ne puisse l'utiliser ! En cet instant précis il aurait sans doute pu avertir une bonne partie d'Aigue de ce qui se passait. La lèvre mordue, il avançait, sans savoir sur quoi il allait tomber, sentant qu'il allait devoir agir à l'instinct, sentant que maintenant plus que jamais ses capacités allaient être mises à l'épreuve. Son regard cherchait partout autour de lui les détails qui auraient pu l'avertir quant à une embuscade quelconque. Les ombres du couloirs l'avaient poussé à s'éclairer d'une petite sphère de lumière magique. En avançant, il croyait voir les ombre se mouvoir, et craignait que l'une d'entre elle ne soit pas due à lui ni aux roches. Bientôt, une nouvelle source de lumière pointa son nez. Dawan éteignit alors prestement la sienne et s'avança, aussi silencieusement que cela lui était possible, veillant à poser son pied avec délicatesse. Devant lui, c'était une porte. Une porte entr'ouverte. timidement, il essaya d'observer dans l’entrebâillement ce qui se déroulait de l'autre côté. Son souffle se coupa un court instant devant la scène. Il y avait là une salle de repos -il la reconnaissait, il y était déjà passé. Il reconnaissait les fauteuils, les étagères, le tapis, désormais souillé de sang. Il vit les silhouettes des humains, et l'expression de leurs visages le frappa. Sa mémoire imprima le visage déformé de pleurs d'une humaine, lui faisant l'impression d'un coup de poing. Elle hurlait un prénom. Dawan vit, de dos, un Alayien, ledit enfant avec lui. L'instant d'après, l'enfant était à terre, l'épée de verre noir salie. Le cri de sa mère résonna dans la pièce et dans le couloir. Le sang de mon Enwr lui semblait glacé, désormais. Il restait figé devant cette vision d'horreur, sans parvenir à détacher son regard. Et ils continuaient, encore, et encore... Quand enfin il détacha son regard des Alayiens, à la recherche d'une solution, il eut une vision qui lui redonna un peu d'espoir. Là, observant à travers une ouverture dans le mur... N'était-ce pas le vampire qu'il avait vu plus tôt ? Celui à qui il avait tenté de justifier les actes de Luna ? Le même qui lui avait parlé comme à un sous-crottin avant le pousser sans plus de ménagement ? Dawan avait dû puiser dans ses réserves de miséricorde pour ne pas lui en vouloir. Ils étaient alliés, après-toi. N'allait-il pas l'aider à agir ? Il fallait faire quelque chose, sans quoi ils seraient tous exécutés, et c'était inadmissible ! Ah, visiblement, Ylan n'était pas du même avis. Dawan le vit s'éclipser en catimini. Non... Il... Il les laissait ainsi ? En plus d'être mort, ce vampire n'avait donc pas de coeur ? Il était au moins aussi horrible que les Alayiens, en cet instant même. Il détruisait le peu d'espoirs qu'il restait à Dawan concernant ses frères bipèdes. Un nouveau cri détourna néanmoins son attention de l'odieux vampire. Il fallait agir, et vite, sans quoi tous ces gens seraient tués ! Mais lui, il n'était pas combattant. Il était apprenti baptistrel. Pas encore maitre, incapable d'user d'un Miserere qui aurait été bienvenu. Bon sang, il avait assez de mal à se concentrer pour réfléchir en temps normal, mais avec ces cris qui lui rappelaient sans arrêt que chaque seconde de réflexion était du temps perdue, il allait devenir fou ! Ou décider d'un plan aussi "bon" que celui de Tobold. Il les compta rapidement. Cinq. Pouvait-il leur faire peur ? Sans doute pas. Il aurait fallu les attirer loin d'ici... Comment faire ? Il n'en avait pas la moindre idée. Enfin, si, il avait plusieurs idées, mais aucune ne lui semblait sûre et fiable. Un nouveau cri. C'était assez ! D'un geste de la main, Dawan créa une sphère de lumière. Ceci étant fait, il ferma le poing en direction de ladite sphère, puis le rouvrit, visant les Alayiens. Hypnos, un sort qui faisait voir de jolies petites lumières à ses cibles. Comme si cela ne suffisait pas, Dawan porta un doigt à sa gorge pour augmenter la portée de sa voix. Ceci fait, il chanta doucement, d'une voix qu'il voulait envouteuse, et en jouant sur sa féminité, et en essayant de masquer son angoisse: "- Viens à moi, oh, viens à moi, enfant du Néant, suis ma voix, suis ma voix, je suis l'origine de la lumière qui t'éclaire maintenant. Suis ma voix, suis ma voix, viens à moi..." |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 11 Nov 2014 - 22:46 | |
| Intervention MDJ : jet de désPremier jet : tentative de Tobold et carboniser les Alayiens Second jet : tentative de Dawan d'envoûter les Alayiens Les deux actions sont soumises à un pourcentage de réussite de 50/50 Un score inférieur ou égal à 5 sera synonyme d'échec, un score supérieur de victoire La suite de l'intrigue s'adaptera à ces résultats |
| | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 11 Nov 2014 - 22:46 | |
| Le membre ' Esprit du Néant' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Hasard' : #1 Résultat : -------------------------------- #2 'Hasard' : #2 Résultat : Premier résultat : victoire large de Tobold qui parvient à brûler gravement 3 Alayiens sur 4 ! Le dernier prend ses jambes à son cou, totalement terrorisé par cette attaque ! Tobold reste le fier maître du terrain de la cantine. Mais il ferait mieux de filer avant de brûler aussi...
Deuxième résultat : défaite de Dawan. Non seulement les Alayiens ne sont pas du tout charmés par sa tentative, mais ils l'aperçoivent et semblent très mal prendre cette affaire ! Ils tuent rapidement les réfugiés restants et s'élancent à la poursuite de l'apprenti baptistrel... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mer 12 Nov 2014 - 12:05 | |
| - Directives:
Tu dois effectivement venir en aide (ou pas d'ailleurs, à toi de voir Razz) à Dawan qui te passe sous le nez, poursuivit par les rebelles. Tu es libre de choisir comment agir, l'intrigue s'adaptera à ta tentative.
La situation prenait soudain une allure chaotique. Le mécanisme ne voulait pas revenir en arrière, se rétracter, c'était comme si une force contrait les efforts de Luna et d'Aldaron. Lorsque la pièce fut vidée de ses réfugiés, Luna lui proposa de tout lâcher. Elle avait raison, leurs efforts étaient vains, s'ils restaient ici, leurs morts seraient toutes aussi vaines. Ils n'étaient pas des guerriers, mais il espérait que leur ruse suffiraient à ralentir leur progression. Il avait passé un bras derrière la jeune fille, clôturant ainsi la fuite. Dans la précipitation, une chute serait tôt venue et il ne comptait pas laisser cette petite, aussi traîtresse soit-elle, à terre et à la merci de ses brutes. On referma les portes derrière eux, le marchand aida tant qu'il put. La voix puissante du chef des Alayiens retentit. Il demandait à faire venir le bélier. Les secondes passèrent et nul bruit de bélier ne vint sonner de son bruit sourd. C'était un leurre et leur ennemi devait trouver un autre moyen de les attaquer, fouillant les galeries. L'elfe connaissait bien ces dédales. Voilà de nombreux mois qu'il y logeait, dès les débuts de la rébellion. Il ne les connaîtrait jamais autant par cœur que les pavés de la Magnifique où il avait passé plus de 400 ans, mais il n'était pas non plus un novice tout juste arrivé. Il passait beaucoup de temps le jour au marché noir, et beaucoup de temps la nuit dans la cavernes des songes, pour prendre du bon temps chez des amis, le temps d'une soirée. Il aurait été moins aisé pour lui de se retrouver dans la Caverne de Coeurempire, celle des songes était son terrain de chasse nocturne. Il savait alors que cette porte qu'ils avaient soigneusement barricadée n'était pas la seule entrée vers leur sanctuaire... Ou tombeau. Il entendit Dawan questionner la jeune folle. Ainsi elle se nommait Luna. Luna ? La Luna protégée de leur dirigeant ? « Le temps n'est pas aux questions Dawan. » répliqua l'elfe. « Luna répondra de ses actes devant Korentin Kohan. Il sera seul juge de ses aveux. » Le peuple n'était pas un tribunal. Il adressa à la petite blonde un regard un peu dur et paternel à la fois. Il savait qu'elle avait commis un mauvais acte (si pas plus) sous l'emprise d'il ne savait quoi. Si elle avait des circonstances atténuantes, il n'en demeurait pas moins vrai que ces actes n'étaient pas corrects et seraient soumis à un jugement. Tobold prit la parole et envoya Veren chercher du secours. La vampiresse était discrète, nul doute qu'elle parviendrait à se faufiler jusqu'aux renforts. En attendant, il leur faudrait ralentir la marche de leurs bourreaux. Le marchand sortit une flèche de son carquois, fixé dans son dos et arma son arc. Il prit un autre chemin que celui de ses congénères. Il savait lesquels conduiraient directement au lieu qu'ils avaient fui un peu plus tôt. Il entendit des cris, des hurlements, un peu au loin. Il connaissait l'endroit d'où ces souffrances provenaient et il n'osait imaginer le carnage qui s'y produisait. Il marcha par là, il identifiat les voix de ses amis humains, et à chacune des agonies son cœur se déchirait. Les alayens étaient des vipères. Ignares de se battre sur le front, ils venaient assassiner des personnes en pleine incapacité de réponse. Était-ce cela une mission héroïque ? Était-ce cela une victoire ? Bien monstre serait celui qui oserait se pavaner orné une telle médaille. L'elfe se fit bousculer par un chien qui allait se cacher dans une crevasse un peu plus loin. Il se tourna vers l'animal. Il rangea sa flèche et se pencha vers lui, pour le caresser et apaiser ses craintes. Il se pourrait que l'animal lui soit utile et qu'il devienne son éclaireur. Il lui fallait voir qui étaient ses ennemis, combien ils étaient, comment ils étaient vêtus, si leur armure avait une faille où il pourrait loger une flèche. Il planta son regard dans celui de l'animal : « Fuis ma conscience, Et marche vers eux, Deviens mes sens, Mon son, mes yeux, Fais moi confiance, Je promets que Le sang de l’innocence, Sera leur adieu.... » *Sa conscience personnelle s'altérait, il se voyait et se sentait d'avantage à travers le chien que par lui même. Il sortit son poignard et frappa la pierre près du chien, pour lui faire peur. Il recommença une seconde fois vers le chien. Lorsqu'il sentit la crainte s'installer en lui, il cessa. Il regarda le chien fuir vers le vacarme. Il peinait à garder à la foi la conscience de lui même et celle du chien. Il se concentra uniquement sur celle du chien et se laissa choir au sol. Il vit Dawan, à travers les yeux du fidèle animal. Est-ce que le baptistrel avait constaté la présence canine à ses côtés ? Peut-être pas, l'elfe semblait presque terrorisé. Le spectacle était des plus affreux. Aldaron était bien trop loin pour venir empêcher cela, alors il récolta de rapides informations sur leurs assaillants. Leur amure, leurs failles... Derrière eux, au loin, caché, Ylan qui ne bougeait pas, il ne fit rien pour sauver les innocents. La rage monta d'un cran dans le cœur du dirigeant du marché noir. Le bougre ! Qu'il meure la bouche ouverte ! Le chanteur fit ce qu'il savait faire de mieux, à savoir chanter. Il ne savait pas ce qu'avait voulu faire Dawan, mais de toutes évidences, le stress avait du démolir toute bonne action. On acheva les dernières victimes et lorsque le chien se sentit menacé, il traversa la caverne pour se diriger vers là où fuyait Ylan. Dans cette caverne, il y avait des méchants, de là où il venait, il y avait Aldaron le méchant au poignard, peut-être que Ylan serait plus gentil avec lui ? Ou pas... Il n'empêche que grâce au chien, les alayiens savaient qu'il y avait un autre chemin qui conduisait tout droit sur ce vampire égoïste ! Bien fait pour lui (Cadeau Ylan <3). Aldaron mit fit à l'enchantement et se releva tant bien que mal, encore un peu déboussolé par le chant elfique dont il avait usé sur le chien. Il titubait. Voilà que Dawan arrivait en courant de la galerie, du bout de la galerie. Poursuivi. « Voûte rocheuse, Unique chemin Sois victorieuse, Resserre tes liens, A ces morts honteuses, A nos défunts, Sois leur Dévoreuse, Et tombeau de ces chiens... »**La terre s'éboula, ce passage avait fait son office : « Cours Dawan ! » lui-même fit demi-tour pour fuir les craquements et l'éboulement, priant pour que Dawan cours assez vite et les alayens pas assez. Au fond, Dawan était un léger elfe et ces monstres en armures bien lourds. Dans le meilleur des cas, il en tuerait quelques uns, au moins, il boucherait le chemin et les alayens iraient tout droit sur Ylan. Il avait cherché à sauver Dawan, pas à le condamner. * Magie elfique, niveau correct
[Contrôle] Connexion animale Le lanceur place sa conscience dans l'esprit d'un animal afin de voir, de sentir et d'entendre ce que l'animal perçoit.
Geste clé : Chant elfique.
** Magie elfique, niveau très faible
[Contrôle] Mutare Cellulis Déformation/contrôle de la matière (végétale & minérale uniquement). Elle permet également d'étirer la matière afin de résorber une brèche. Sort d'autant plus épuisant que le niveau du mage est faible
Geste clé : Chant elfique d'autant plus long que le niveau du mage est faible
[HJ : je suis parti du principe que les deux sorts fonctionnaient. J'ai néanmoins laissé les conséquences du second aléatoires. Si besoin d'édition...]
Dernière édition par Aldaron Triade le Mer 12 Nov 2014 - 13:18, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mer 12 Nov 2014 - 12:45 | |
| TROISIEME TOUR (infos et tour de jeu ici)Un massacre.. Ce ce qui a commencé et ce qui risque de continuer dans les entrailles de la ville souterraine. Impuissants, les rebelles n'ont plus qu'assister aux atrocités perpétrées par les Alayiens. Mais impuissant est peut être un grand mot, à l'image de Tobold des Mangroves qui n'a pas hésité à rendre la monnaie de leur pièce aux agresseurs en les carbonisant sur place ! Dawan aussi a fait ce qu'il pouvait, sans autre succès que celui de se mettre dans un terrible danger... Sauvé in extremis par Aldaron, il a bien faillit finir ensevelit sous les chutes de pierre qui ont tué 2 de ses poursuivants. Les autres devront se trouver un autre chemin... Ils savent qu'il existe, un chien le leur a montré. Et ils ont aussi découvert que quelqu'un s'y cachait... Les choses risquent de se compliquer sérieusement pour Ylan qui croyait pourtant pouvoir échapper à tout danger. Quand à Luna, elle cherche à échapper au chef de la section ennemi qui est parvenu à trouver une autre entrée vers son refuge... Les rebelles doivent se cacher si ils veulent vivre, mais ils doivent agir si ils veulent sauver les autres réfugiés... Chacun prie le Dracos pour voir arriver des renforts. En vain... |
| | | Luna Duruisseau Administratrice Régente d'Aldaria Dragonnière
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 13 Nov 2014 - 5:15 | |
| - Spoiler:
Conformément aux instructions de Tobold, Luna est restée dans la salle où ils ont tout d'abord trouvé refuge afin de surveiller la porte. Mais le danger est venu d'une autre entrée... Christan et quatre des ses hommes ont trouvé un autre passage pour arriver jusqu'à elle ! Elle doit rejoindre discrètement la porte de l'autre côté de la salle, elle croisera Tobold si elle parvient à sortir et à eux deux ils pourront essayer d'enfermer les Alayiens dans la salle !
Avec tous les objets déposés devant la porte ainsi que les deux murs de pierre qui avaient été érigés, la porte semblait pouvoir tenir le coup. Pendant combien de temps? Cela, elle l’ignorait surtout qu’elle entendait la voix d’un Alayien mentionnant qu’il désirait la défoncer. Christan Weren! Sans l’ombre d’un doute, c’était lui. C’était cet Alayien qu’elle avait rencontré dans le désert. Cet Alayien qu’elle détestait profondément, bien qu’à vrai dire, elle les détestait tous sans discrimination. Voilà donc les circonstances dans lesquelles ils se rencontreraient à nouveau, juste après que les gens de son espèce défoncent la barrière qui les séparait. Les minutes passèrent, mais rien, aucun coup ne fut porté contre la barricade. Le vieillard parla et elle ne s’étonna pas des sages paroles qu’il prononça. Le peu de temps qu’elle avait passé à ses côtés lui avait appris qu’il n’était pas à sous-estimer, qu’il était rusé et qu’on pouvait faire confiance à ses plans. Il prit en main la situation, organisant les mouvements du groupe : la jeune femme irait chercher du secours tandis que les autres se disperseraient dans les pièces avoisinantes afin de tendre des pièges à l’ennemi. C’était risqué, car ils se retrouvaient contre des guerriers expérimentés vêtus d’armure de verre noire qui bloquait la magie. Mais en même temps, ils ne pouvaient pas rester dans cette pièce-ci à attendre que l’ennemi prenne les devants et qu’ils s’attaquent à ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Elle comprenait qu’ils étaient les seuls qui pouvaient faire quelque chose et que ça valait la peine d’essayer, sinon c’était la mort assurée. Ils sortiraient tous de la pièce, sauf elle, qui fut désignée pour surveiller la porte. Cette tâche ne l’enchanta pas. Elle voulait aider elle-aussi, pas surveiller une porte qui ne sera, décidément, pas franchie par les troupes ennemies puisqu’elles essayaient de trouver un autre chemin. Mais elle ne s’y opposa pas, acquiesça d’un signe de la tête. Tout ça, c’était de sa faute parce que c’était elle la fautive qui avait permis aux Alayiens d’entrer. Elle avait causé suffisamment de bêtises comme ça et nulle était l’envie de nuire davantage. Elle se comptait d’ailleurs chanceuse que ses compagnons, si elle pouvait les considérer ainsi, ne s’en étaient pas pris à elle, mais elle lisait parfaitement la haine et le dégoût dans les regards qu’ils lui portaient. C’était avec un regard désolé qu’elle avait répondu à la question de Dawan. Elle-même, elle ne comprenait pas comment cela avait pu se produire, comment elle avait pu laisser cet Esprit Détestable la contrôler comme une vulgaire marionnette et nuire à ceux qu’elle considérait comme ses alliés. Par sa faute, il y aurait d’énormes pertes et ce, c’est s’ils ne mourraient pas tous… Elle ne répondit rien à l’autre elfe. À quoi bon? Il ne la croirait probablement pas et il n'en aurait rien à faire si elle lui disait : « Ce n’est pas moi, c’était l’Esprit du Néant! ». Il avait tout à fait raison. Elle devra répondre de ses gestes face au chef des rebelles, Korentin Kohan, en espérant que celui-ci survive. Mais comment allait-elle pouvoir le regarder en face lorsqu’on lui annoncerait ce que sa pupille avait fait?! Quelques minutes plus tard, Luna se retrouva seule dans la pièce. Elle soupira, dévastée par les conséquences de ses gestes, et s’installa sur une chaise. Pianotant avec ses doigts sur une table qui n’avait pas été utilisée pour barricader la porte, elle attendait sagement. Quoi précisément? Aucune idée. Mais on lui avait dit de ne pas bouger et pour une fois, elle écouterait les directives. Comment s’en tiraient-ils de leurs côtés? Avaient-ils croisé les ennemis? Les avaient-ils piégés? S’étaient-ils fait blesser? Mais pourquoi devait-elle rester ici? Ne serait-elle pas plus utile ailleurs? Le hurlement d’une femme la sortit de ses pensées. La jeune fille se redressa, aux aguets, se demandant ce qu’il se passait. Les cris de femmes, d’hommes et d’enfants retentirent puis ce fut le silence le plus complet. Suffit, elle n’allait pas rester ici à ne rien faire! Se dirigeant vers la sortie, elle s’arrêta dans son élan lorsqu’elle entendit des bruits de pas qui arrivaient en sa direction. Le bruit de leurs armures résonnait dans les corridors tandis que des gens s’approchaient sans aucune subtilité. Zut! Des Alayiens! Elle se précipita sous la table tandis qu’ils fracassaient l’autre porte et s’enlaça de ses bras *, espérant que le sort la dissimulerait suffisamment. Par Dracos, ils étaient cinq en plus et elle reconnut l’un d’entre eux comme étant Christan Weren. Qu’est-ce qu’elle avait envie de l’injurier en ce moment, de le traiter de lâche pour s’en prendre à des gens sans défense. Mais elle tut cette partie d’elle, car elle avait surtout l’envie de survivre et à cinq contre elle, elle ne tiendrait pas longtemps. Elle calculait, cherchant frénétiquement le moyen de se faufiler entre eux afin d’atteindre la sortie sans qu’ils ne la remarquent. Son choix s’arrêta finalement sur ceci : un brouillard ** s’éleva dans les airs et recouvrit la pièce. Toujours dissimulée par la cape d’ombre et aidée par le phénomène magique qu’elle venait de créer, elle se glissa discrètement entre les ennemis et atteignit la sortie. Croisant Tobold, elle retira sa cape et posa un doigt devant sa bouche afin de signaler qu’il ne fallait pas faire de bruits. Aucun mot ne fut nécessaire, mais d’un seul regard ils surent qu’il fallait enfermer les Alayiens dans la pièce. Elle posa les mains au sol voulant à nouveau ériger un mur qui leur bloquerait le passage… * [Autre] Cape des ombres Une chape d'ombre et de silence tombe sur le lanceur, il ne produit plus de bruit et son corps dévie la lumière, le rendant presque invisible ( mais pas totalement )
Geste clé : S'enlacer soit même
** [Offensif] Brouillard Le lanceur fait apparaître un brouillard plus ou moins épais réduisant la visibilité de plus de moitié ainsi qu'une atmosphère lourde rendant l'air de moins en moins respirable. Un magicien de niveau supérieur ne subira pas les effets du brouillard de la même manière qu'un de rang inférieur.
Geste clé : Fermer les yeux en levant la tête et écarter les bras pour faire apparaître le brouillard sur la zone souhaitée. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 13 Nov 2014 - 18:54 | |
| Finalement il semblerait qu'il n'ait pas eu une si mauvaise idée que cela au final pensa Christan. Il entendait déjà de là où il était les bruits, et les cris d'un début de massacre. Au final même si son commando était divisé donc plus fragile reste que cela permettrait de faire en sorte que le moins de rebelles possible s'enfuient. Dans tout les cas Christan était impatient de pouvoir participer à son tour à la boucherie. Il attendait d'ailleurs l'un des soldats de son commando qui s'amusait à faire racler son épée sur la pierre. Le fidèle ne trouva rien à redire à cela car de toute façon leurs armures faisait plus de bruit que cette épée, et puis pour la discrétion on repasserait. Sans doute que certains alayens allaient mourir au cour de cette mission, mais le plus important n'est pas de survivre, mais d'accomplir sa mission au nom de l'unique. Christan se fichait bien des pertes de toute façon pour lui seule la victoire comptait, aucun sacrifice n'était trop cher payé par rapport au prix ignominieux de la défaite. De plus il ne pouvait pas se permettre de décevoir Néant, un fidèle comme lui voulait montrer sa ferveur, et surtout l'ampleur de sa foi, et cette mission était l’occasion idéale.
Dans tout les cas il brûlait de plus en plus à chaque seconde qui passait sans qu'il puisse se battre. Ah bon sang! Le moment fatidique allait-il bientôt arriver? Bientôt le moment passa pensa t-il en fulminant, le moment béni où il pourra faire couler du sang impie. Ah quel doux moment pensa t-il. La mort était sans doute quelque chose de bien trop indulgent pour cette racaille rebelle, et hérétique. Ils auraient mérité un sort cent fois pire. Weren imaginait déjà 100 façons de tuer les lâches qu'il aurait en face de lui, au moins cela l'aidait à patienter un peu...
C'est que cela n'allait pas en finir? pensa t-il à force de marcher avant d'enfin débouler dans une sorte de pièce, d'un regard il remarqua qu'il y avait un amoncellement de meuble devant une porte... Pas dur de deviner que ce sont là que les rebelles ce sont barricadés sauf si ces derniers ont eu la fantaisie de barricader plusieurs endroits pour les ralentir ce qui serait largement possible avec cette bande de lâche pensa Christan. Dans tout les cas au moins il était arrivé à contourner cette salle, mais il sentit sa frustration grimpé lorsqu'il ne vit personne aux alentours. Par le Néant! C'est quand qu'il allait se passer quelque chose d'intéressant! Il en avait marre de jouer à cache cache avec ces idiots de rebelles! Il serrait d'autant plus la main sur sa hache. Ses hommes étaient en train de s'amuser sans doute, et lui il était là les bras ballants! C'est que tout ceci commençait sérieusement à énerver la montagne de nerf qu'est l'alayen. Cette cité puante, et souterraine! Même pas fiche de faire un truc convenable en plus! Déjà que les cités Armandéennes font figure de cabane en bois pour Christan par rapport aux glorieuses cités de l'alaya. Déjà qu'une cité dans les profondeurs! Mais quelle blague! Il n'y a que les rats qui vivent de cette façon. Et les rebelles bien entendu, mais bon il faut avouer que c'est méchant pour les rats de parler de cette façon. Dans tout les cas Christan voyait bien là une cité à l'image de la rébellion. Un trou dans le sol où se cachent les lâches, et les déchets de la société avec une poignée d'elfes, de vampires, et de dragons. Bon sang! Ce serait presque de la charité de débarrasser Armanda d'une telle laideur!
Surtout qu'il y avait une sorte de brume gênante qui l'irritait d'autant plus, et le convainquit de regarder avec plus d'attention car ça puer la magie... Ah bon sang! Satané magie! Surtout qu'il entendait les bruits d'une sorte d'éboulement non loin pour ne pas le mettre de meilleur humeur car c'était bien inquiétant...
Néanmoins il n'eu pas le temps de réfléchir plus qu'il aperçu vers une porte qui menait à la sortie de la pièce une fille. Il reconnut celle qu'il avait vu dans le désert, elle faisait un geste. Christan n'en avait rien à faire il prit sa hache en alliage moderne en main, et fonça bouclier en avant vers elle. Il sentait le mauvais coup arriver, et compter bien la renverser au moins avant de l'étriper lentement. Il prendrait énormément de plaisir à tuer cette petite fille s'il lui mettait la main dessus. Surtout qu c'était l'une des rares personnes qui était complètement fautive de la haine que Weren lui porte.
Du Sang! DU SANG! Je t'arracherai le cœur à vif! Et planterai ta tête sur une pique! HAAAAAAAAARRRRRRR! Hurla Weren de rage en fonçant vers la jeune femme bouclier en avant. Il surjoué un peu, mais juste un peu pour faire peur à cette Luna. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 13 Nov 2014 - 22:06 | |
| Intervention MDJ : jet de dés
Premier jet : tentative de Luna de bloquer la porte (magie >> puissant)
Second jet : tentative de Christan de passer en force (force >> très bon)
+1 pour Christan
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| | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 13 Nov 2014 - 22:06 | |
| Le membre ' Esprit du Néant' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Hasard' : #1 Résultat : -------------------------------- #2 'Hasard' : #2 Résultat : Victoire large de Christan, il parvient à passer le seuil avant que Luna n'ai pu terminer son sort et la blesse très grièvement. (un bras cassé, plusieurs cotes, poumon perforé) |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 14 Nov 2014 - 9:09 | |
| Sous la table dans le noir les doigts de notre homme trouve le bouchon du flash le jette, et il enfonce dans l'ouverture un bout de tissus qui se gorge d'alcool..... La porte s’ouvre à la volée plusieurs homme hommes munie de torche entre violemment dans la pièce près à se battre et à tous cassé, mais malgré la pénombre les premiers Alayiens glissent sur la flaque d'huile et se retrouve les quatre fers en l'aire. Tobold fait fonctionner son briquet amadou enflamme le tissus et il jette violemment en directe la flaque le flash dans le butte de le casser et de rependre l’alcool enflamment dans le but que les vapeurs enflammé d'alcool parviennent à mettre le feu à l'huile en atteignant la chaleur critique.... Pendant qu'il par vers l'autre porte en crapahutant sous les les table, De Mangrove est bousculé par le souffle de la mise à feu suivit aussitôt de hurlement et d'une odeur de chaire brûlée, une sale flamme orange lèche ses vêtements et lui roussit la barbe...... Il a juste le temps d'atteindre la porte salvatrice de l’ouvrir et de se retrouver dans le couloir, en jetant un dernier coup d’œil vers l'enfer qu'il laisse derrière lui, et referme la porte sur cette vision d’apocalypse. Il doit revenir vers la salle du départ, là ou il a laissé Mademoiselle Luna. Il avance à la lumière de ses flammèches qu'il vient d'activer. Il approche de la porte ou devrais se trouver Mademoiselle Luna. - Directive:
Christan est parvenu à atteindre Luna avant qu'elle ne puisse terminer son sort, il l'a renversée avec son bouclier, ce qui l'a projetée à terre. Tobold entend un craquement, la jeune femme s'est cassée un bras et plusieurs cotes en tombant ! Il ne peut plus rien pour elle, il doit fuir ou se constituer prisonnier. Il peut tenter de négocier avec Christan en s'offrant comme guide dans Aigue Royal à condition que Luna ne soit pas tuée. Il lui sera ensuite très difficile d'en réchapper, mais c'est la meilleure chance de la jeune femme...
Choix 1 : Tobold s'enfuit (cette action réussira, mais Luna restera aux mains des Alayiens) Choix 2 : Tobold se constitue prisonnier (à toi de convaincre Christan)
Il rentre dans la pièce, ou devrait se trouver Mademoiselle Luna. Il y a de la lumière, mais aussi un brouillard épais, à l’atmosphère malsaine. Changeant plusieurs fois de vision, notre homme distingue une petite forme féminine, se diriger vers lui. Mademoiselle Luna? c’est bien elle et elle le guide vers une porte pour tenter d’enfermer les guerriers ennemies dans cette pièce. Il passe en premier dans le couloir et se met à éteindre toutes les lumières, pendant que Mademoiselle Luna, bloque magiquement la porte. Soudain un bruit terrible et un flot de lumière révèle un Alayen qui d’un coup de hache, fracasse la porte renversant et blessant Luna.... Christan Christan Weren…..pense notre homme, dissimilé dans la nuit du couloir, en quelques secondes notre homme imagine un pauvre plan….Il faut sauver Mademoiselle Luna, d'abord parce que c'est elle, de plus cette personne est très importante. Ce pion sur l’échiquier d’Armanda semble être manipulé, donc si on la contrôle elle devient un cavalier, une pièce Maitresse, qui pourrait permettre d’amener des fausses informations aux ennemies. Les mains de De Mangroves ne reste pas inactives, il dissimule sous son bras contre sa peau a l'aide d'une simple lanière, sa dague en obsidienne, il prend dans sa main son couteau de cuisine. Il s’avance vers le guerrier en jetant son couteau qui cliquette dans une ombre. Pénétrant dans la lumière notre homme, les mains en l'aire sans l'ombre d'une arme, dit d’une voie assurée et claire, contredit par son cœur : "Bonjour Christan Weren ! Je crois que tu as besoin de moi depuis cette histoire de la pièce de feu….Laisse cette pauvre chose tranquille ! Elle peut servir d’otage ! Ne perd pas de temps inutile ! Je connais ce labyrinthe !" |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 14 Nov 2014 - 19:53 | |
| - Spoiler:
Par la faute d'Aldaron, Ylan a été repéré et est à présent poursuivit par le groupe Alayien qui a commit le massacre sous ses yeux. Ils ne seront sans doute pas beaucoup plus cléments pour lui si ils l'attrapent... Ils tentent de les semer dans les couloirs en suivant un itinéraire tortueux mais ils le talonnent. En désespoir de cause il se jette furtivement dans une toute petite pièce (une sorte de réserve) à droite d'un couloir et a la satisfaction de voir ses poursuivants continuer tout droit, ils ne l'ont pas vu ! Il peut soupirer de soulagement... Sauf que quelque chose vient de lui chatouiller le cou et tente à présent de le saisir... C'est froid, c'est visqueux, et ce n'est pas du tout naturel ! Terrifié, il déguerpit sans demander son reste mais a le temps d'apercevoir la "chose" par dessus son épaule. C'est une sphère ronde de la taille d'une grosse balle et qui possède des tentacules... Voilà qui n'est pas bon du tout... Horrifié et bien décidé à mettre le plus de distance possible entre lui et cette abomination, il court de couloir en couloir et finit par foncer violemment dans quelqu'un. Par chance ce ne sont pas des Alayiens... Le choc passé, il raconte ce qu'il a vu à Aldaron et Dawan.
Ylan avait eu pour objectif à l'origine de se tirer en douce, et d'espérer que ses talents de vampire, et de renard pour être discret auraient sans doute suffit. Néanmoins il semblerait que ce soit sans compter sans l'intervention plus qu'embêtante d'un sale cabot qui en plus de venir le déranger avait aboyé pour bien montrer qu'il y avait un chemin là pour les alayens curieux qui viendraient sans doute voir. Le vampire impitoyable se contenta de réceptionner le chien d'un bond (qui étrangement n'avait pas eu peur d'un vampire contrairement à la plupart des animaux), et de briser sèchement le cou de ce dernier. Au moins il pourrait un peu profiter du silence, mais ça c'était sans compter sur la venue des alayens qui semblaient un peu moins nombreux tout à coup. Ylan ne réfléchit même pas. Il se contenta juste de courir comme il n'avait jamais couru. En abandonnant le cadavre du clebs derrière lui. Heureusement les couloirs qui se présentaient devant lui offraient de multiples choix, mais il semblerait que ses alayens soient portés par leur foi, ou plutôt par leur esprit au vu du fait que le vampire n'arriva pas facilement à les semer malgré son agilité, et l'itinéraire tortueux qu'il prenait. Ah! Il ne sera pas dit que Ylan maître des esclaves mourrait ici! Non mais, il n'allait sûrement pas mourir de la main de sang chaud fanatique qui plus est. Dans tout les cas il ne voyait que deux solutions pour échapper aux alayens, soit avoir ceux-ci à l'endurance ce qui risquait d'être un peu long à son goût surtout si par un détour ils tombe sur d'autres alayens, ou bien il pourrait trouver une cachette la solution idéale. Qui se présenta d'ailleurs bien vite, il jeta un regard en arrière. Personne, il se jeta dans l'ouverture vu que l'entrée n'était mas munie d'une porte. il s'engouffra dans ce qui était à première vue une réserve sombre, et se cacha derrière une caisse avant de lancer un bête sort en levant la main paume ouverte avant de fermer le poing [Assombrissement] sur la pièce où il se trouvait pour le rendre moins visible. Son costume des ombres de mage aidant à assombrir un peu plus la pièce que nécessaire. Ylan attendit un peu de voir ce qui se passai, entièrement monopolisé par l'entrée avant de voir les alayens qui passèrent devant lui en courant. Ils ne s'étaient même pas retournées, ou arrêtés pour regarder la pièce! A croire que c'était son jour de chance pour Cendremont, enfin façon de parler. Dans tout les cas il réfléchit vite à un plan en concluant qu'il vaudrait sans doute mieux attendre un peu le temps que tout se calme avant de s'en aller discrètement. Avec de la chance les alayens tomberaient sur une autre bande de réfugié à massacrer ce qui permettrait à Ylan d'être tranquille du moins pour un temps. Mais il semblerait qu'il vaille mieux vite changer ses plans. Ylan sentit une chose étrange sur sa gorge... c’était visqueux, et froid! En tout cas ce n'était pas les mains d'un humain, ou d'un autre sang-froid en conclu le vampire, mais c'était vivant pensa t-il en sentant que la chose essayait de le saisir. Cendremont qui sentit un frisson le parcourir, se contente de s'en aller à toute vitesse de la pièce. Même les alayens lui semblent tout à coup préférable à cette chose! Chose qu'il vit d'ailleurs d'un coup d’œil. Une sorte de sphère étrange, dotée de tentacule. Bah il était lui-même étonné que quelque chose comme cela existe, et lui fasse une réaction aussi vive, mais il sentait bien que ce n'était pas du tout de bon augure. Dans tout les cas Cendremont couru à contresens de l'endroit où sont aller les alayens, en prenant soin d'emprunter des couloirs au hasard, avec de la chance cette chose ne pouvait pas se déplacer, ou était en tout cas incapable de le suivre à cette distance, mais Ylan qui préférait ne prendre aucun risque si possible se dit qu'il valait mieux s'éloigner, et laisser ce petit problème dans les mains de quelqu'un d'autre. Au détour d'un couloir, alors qu'Ylan courrait à toute vitesse ce dernier percuta soudainement quelqu'un, et Ylan par réflexe en craignant que ce soit des alayens donna un coup de poing de toute sa force vampirique sur le plus menaçant. Ylan ne vit pas qu'il avait percuté par accident, et ensuite frappé au début, mais il mit peu de temps à voir que c'était un grand elfe. Tiens ce ne serait pas cet elfe du marché noir? Dans tout les cas ce dernier n'avait pas du apprécier le choc qu'il venait de subir, et surtout le coup de poing monumental qu'il s'était reçu en plein visage, et sur le nez, mais bon. Au moins ça lui apprendra à ne pas se mettre sur le chemin du maître des esclaves. J'avais cru que c'était des alayens... Dit-il calmement par la suite en affichant un air impassible, il n'était absolument pas désolé. De toute façon il n'avait pas à présenté d'excuse il n'avait fait que faire preuve de saine prudence... Il semblerait que les alayens ne soient pas nôtre seule problème. Dit ensuite calmement Ylan en se disant qu'il venait peut-être de trouver deux parfait bouc-émissaire à jeter en pâture à la chose pour voir s'ils pouvaient la détruire, ou du moins l'occupait assez de temps pour qu'Ylan s'enfuit plus loin. Une sorte de boule étrange de la taille d'une balle qui possède des tentacules, et qui est de plus munie d'une sorte de conscience ma foi je n'ai jamais vu cela auparavant. Dans tout les cas je l'ai trouvé dans une réserve. Allez-voir si vous le voulez. Se contenta t-il de dire calmement en se demandait si ce serait vraiment une bonne idée de leur parler de cela, après tout ils pourraient vouloir aller voir, et il devrait leurs montrer le chemin. Ylan refréna sa crainte en se disant que ce seraient les elfes qui prendraient les coups à sa place.... |
| | | Dawan Sywel Baptistrel Chanteciel
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 18 Nov 2014 - 19:51 | |
| - Avec un smiley d'admin sadique heureux à la fin du mp: :
Malgré sa peur, Dawan est parti voir ce que Ylan leur décrivait, et il le regrette bien ! L'objet est terrifiant, totalement écoeurant que ce soit d'aspect ou pas l'aura qui l'entoure. Sans même être entré dans la réserve, l'apprenti baptistrel s'aperçoit que sa magie n'agit presque plus et qu'il se sent affaibli. Il se retourne pour le dire aux autres, et se fait saisir brutalement par une tentacule qui s'est révélée assez longue pour passer le seuil de la porte ! Tiré dans la réserve, il hurle mais ne peut résister à la force de "la chose". Il se sent vidé à très grande vitesse de son énergie et se débat comme un forcené en criant à l'aide…
Il avait fallu que la luminosité baisse drastiquement pour que Dawan réagisse au fait que les Alayiens étaient désormais tout près de lui. Son petit instinct de proie l'avait fait réagir au quart de tour, et un bond digne de son totem lui avait fait esquiver un coup de hache. Il s'était retourné et avait commencé à courir, aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il avait entendu un grand bruit, venant de derrière lui, senti de la poussière et de l'air à ses côtés. Mais pas question de se retourner. Quand son coude frôla celui d'Aldaron, Dawan eut un petit cri de surprise et un sursaut, alors qu'il bondissait plus loin de lui, le dos au mur, s'arrêtant brusquement de courir. "Aldaron…" avait-il soupiré, réalisant qu'il s'agissait "juste" de son ami du dirigeant du marché noir. Non, il ne l'avait pas entendu lui hurler de courir. Enfin, si. Mais il avait cru que c'était uniquement dans sa tête. Là, Aldaron paraissait bien réel. Que s'était-il passé ? Qu'est-ce qui était vrai, qu'est-ce qui était faux ? Oh, il savait, maintenant. Mais il peinait tant à y croire. Il jeta un coup d'oeil effaré derrière eux: le chemin était bloqué par un éboulement. Ah, c'était ça. Dawan avait bien saisi qu'il y avait un tas de caillasses et de terre, mais son esprit persistait à voir, au-delà, la scène à laquelle il venait d'assister. Juste assister. Il n'avait rien fait, rien. Et ces gens étaient morts. Par les Esprits, et il s'était prétendu guérisseur ! Enwr de pacotille ! Pour lui, le jugement était des plus sévères: s'il n'avait réussi à les sauver, cela voulait dire qu'il les avait tués. Et s'il devinait déjà très bien qu'un de ses camarades aurait tenté de le rassurer en disant qu'il n'en était rien, il se refusait à le croire. Nier ses responsabilités pour avoir l'esprit plus léger ne servait à rien. Le mal était fait et, il le savait, s'était déjà encré en lui, tatouage né de cicatrices déjà trop profondes. Il s'en remettait totalement à Aldaron, désormais, le suivant, muet, le regard vide, l'esprit torturé par ses méfaits. Il se traitait de monstre, encore et encore, et aucune des phrases qui lui venait était démunie de culpabilité. Il ignorait même pourquoi il continuait à avancer. Vers où espérait-il aller ? Que pouvait-il faire, maintenant ? Et quelle arrogance d'aspirer à une vie, après avoir mis fin à tant d'autres ! Il ne pleurait pas. Non, il n'avait pas le droit. S'il était malheureux, c'était bien fait pour lui, qu'il garde son malheur en lui ! Les larmes étaient une libération, il ne les méritait pas. Brusquement, une silhouette, qui fonçait sur eux, percuta Aldaron, et lui flanqua un coup magistral. La voix de Dawan retentit dans les couloirs avant même qu'il s'en rende compte, hurlant un "CESSEZ !" qui ressemblait surtout à un appel à la raison. Quand il reconnut Ylan, il eut tout juste le temps de se demander ce qui arrivait à tous ces gens qui se retournaient contre leurs alliés, avant que le vampire ne cherche à se justifier. Il laissa assez peu de temps aux deux elfes pour se remettre de leur frayeur, de leurs émotions, et l'interroger sur ce qu'il faisait, à regarder les gens se faire tuer -interrogatoire qui ne serait pas venu à l'idée de Dawan, ceci dit. Tout de suite, il embraya sur un sujet autrement plus intéressant: une boule à tentacule. Dawan échangea un regard avec Aldaron. Il porta à ses lèvres l'articulation de son index, qu'il mordilla nerveusement. Il n'aimait pas tout ça. Ces histoires viraient trop mal pour eux. Il ne savait plus quoi faire, jamais on ne l'avait confronté à une telle situation. Angoissé ? Bien sûr. Très angoissé. Son autre main vint masser sa tempe, dans l'espoir d'organiser un peu ses pensées. Mais il n'y avait rien à penser, rien à savoir, tant qu'ils n'avaient pas vu la chose. Dans le pire des cas, si Ylan se retrouvait à nouveau à agir contre son camp -eux !-, il avait Aldaron avec lui pour le soutenir, non ? Ses mains s'écartèrent de son visage. Là, il avait pris plusieurs dizaines d'années d'un coup, en apparence, tant son air était grave. Sans avoir dit quoi que ce soit, il prit les devants, se dirigeant sur les pas d'Ylan. Avant même d'avoir pu entrer dans la réserve, avant même d'avoir vu la chose, Dawan pré-senti sa présence. Une aura… Il n'aurait su la décrire. À son goût, elle semblait foncièrement mauvaise. Infecte. Qu'avait donc dégotté Ylan ? L'enwr se sentait… Nauséeux. Nauséeux, et apeuré. Néanmoins, avec toute la peur accumulée durant ces dernières minutes, cela ne lui parut pas plus surprenant que cela. Mais cette sensation… Non, quelque chose clochait. Un piège, pour sûr. Il fallait agir… Il en avait envie, mais son corps lui semblait si compliqué à bouger. Comme après ses plus longues journées, quand le sommeil devenait l'ultime alternative. Dracos, il avait réussi à courir comme jamais quelques minutes auparavant. Il avait avancé jusqu'ici d'un bon pas, et là, il se retrouvait fatigué ! Alors qu'il était tout aussi craintif, tout aussi effrayé autant par les milliers de risques autour de lui que par lui-même. Il avait tué, oui. Et les Alayens pouvaient être partout, désormais. Ils auraient mieux fait de se terrer dans un coin, oui, ils auraient mieux fait. Pourquoi étaient-ils là, déjà ? La chose à tentacules. Il voulait savoir… Affrontant ses craintes, faisant quelques efforts supplémentaires, Dawan s'avança pour observer l'intérieur de la réserve depuis l'entrebâillement de la porte. Ylan n'avait pas menti. Il y avait bien là une sphère, sombre, dotée de ces espèces de bras mous et longs qui s'agitaient mollement. Jamais il n'avait vu cela. Son coeur s'accéléra à cette unique vue. Quelle horreur… Le souffle coupé, les Esprits seuls savent comment il parvint à réfléchir, et comment sa réflexion vint jusqu'à "on n'y voit rien, je n'arrive pas à identifier cette chose". Il voulut créer de la lumière. Rien ne vint. Pas même la sensation de la magie au bout de ses doigts. Alors Dawan perdit absolument tous ses moyens. Il paniqua, ses pensées partirent dans tous les sens. Ses mains tremblaient. Il se retourna vers Aldaron. Il hurla, de terreur autant que de surprise. Un tentacule venait de s'enrouler autour de lui, d'un seul coup, avec une force que le jeune elfe ne lui aurait pas accordé de visu. À partir de là, le monde devint plus ou moins flou, pour Dawan. Il se sentit trainé loin d'Aldaron et Ylan. Il se débattait de toutes ses forces, mettant tout son poids, toute la force de ses jambes pour empêcher la chose de faire ce qu'elle voulait de lui. Ses bras forçaient pour le libérer de son étreinte. Et il hurlait, hurlait pour ne pas finir ainsi, pas si jeune, pas maintenant ! Non, cela ne se pouvait ! Il hurlait, à l'aide, Aldaron ! Mais au point où il en était, et même si l'intention était bien présente, il se moquait comme d'une guigne du son que retournait sa voix, si bien que les mots pouvaient se mélanger sans qu'il y prenne garde. La chose semblait n'avoir aucun effort à fournir pour lui résister, et s'occupait de lui comme d'une poupée de chiffon. Mais n'était-il pas une poupée de chiffon, désormais ? Ses jambes peinaient à lui répondre, son énergie n'y parvenait plus, ou faible, si faible ! Et ses pauvres bras tremblaient sous les efforts fournis. Ses cris… Bientôt, il se retrouva à forcer sur sa gorge, sans même pouvoir être sûr qu'un son en sorte. C'était comme si, brusquement, tout ce qui le faisait vivre se faisait aspirer loin de lui. Cela l'effrayait. Etait-ce donc cela, mourir ? Il devait lutter, il le devait, encore. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 18 Nov 2014 - 22:59 | |
| - Directives:
Tu es dans une urgence vitale... Ton personnage tente de venir en aide à Dawan et... Termine dans la même situation. Attrapé par une ou plusieurs tentacules, désarmé, vidé de son énergie, immobilisé. Il aperçoit Ylan (qui tente certainement de fuir) et qui subit le même sort. Du point de vue de vos personnages vous êtes perdus puisque plus personne ne peut venir à votre aide x)
Lorsque la terre interrompit son éboulement, Aldaron mit un terme à sa course pour considérer son œuvre. Dawan était à ses côtés, sain et sauf. Les brutes se trouvaient de l'autre côté ou en dessous, il l'ignorait. Il avait fallu fuir, il ne pouvait pas tout faire dans un même temps. Il n'était pas une femme. Il reprit son souffle et posa son attention sur le petit chanteur. Il ferma les yeux un instant, le dos appuyé contre un mur. S'il se trouvait soulagé d'avoir pu sauver le baptistrel, il entendait encore le vacarme d'agonie de ses amis. Il en tremblait. De par son grand âge, il avait souffert de la mort de bien des êtres chers, mais en leur temps et heure, pas ainsi, pas tous en un même moment, pas par un tel massacre. Déshonneur sur l’obsidienne. Déshonneur sur leurs armes infâmes. Déshonneur sur ces chevaliers sans compassion et sans charité. Déshonneur pour ces arides enfants du Néant. Il serra les dents, c'était dur à encaisser. N'était-ce donc pas ce qu'il avait consenti en rejoignant la rébellion ? N'avait-il pas offert corps et âme au déploiement et à l'envol financier de ce bataillon ? N'était-ce donc pas pour cela ? Pour cette affrontement? Pour voir s'empourprer encore les terres d'Armanda ? Qu'avait-il prévu? Que tout se passerait pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Que les gentils rebelles viendraient à bout des méchants impériaux et bouteraient les alayiens hors d'une l’île qui n'était pas la leur ? Charmante naïveté, tendre naïveté, omnipotente ironie. Il était l'heure d'égorger. Quand le douleur le guida, il rouvrit les yeux et posa une main sur l'épaule de Dawan pour entraîner avec lui. Il aurait peut-être fallu lui dire quelques mots mais lesquels choisir ? Lesquels accepteraient seulement franchir le pas de ses lèvres ? Comment pourrait-il convaincre l'elfe qu'il y avait de l'espoir et qu'on devait encore continuer à se battre, quand lui-même n'en serait qu'à demi convaincu ? C'était pourtant ce qu'il fallait. Il n'avait pas le choix. Nombreux étaient les rebelles qui étaient à l'arrière. Femmes, enfants, mais aussi tous ceux qui servaient de support au ravitaillement des troupes en première et dangereuse ligne. Cette salle était un désastre mais ils ne pouvaient pas se permettre de finir sur cette échec. Les cavernes comptait encore un nombre trop importants d'innocents pour qu'il s'offre le luxe de pleurer les premières pertes. Plus tard viendrait le temps du deuil. Plus tard viendrait le temps de l'hommage et du recueillement. Il prierait. Dracos savait combien il prierait pour ces pauvres âmes. Ses jambes le firent marcher. Il arma son arc et fit route avec son compagnon. C'est là qu'Ylan vint le percuter. C'est là qu'il se prit un poing en pleine face. Bénie soit sa résistance elfique, auquel cas, il aurait peut-être eu le nez cassé. Ça ne l'empêcha pas de saigner sur le coup, mais... Il survivrait. Il avait connu pire lorsqu'il avait quitté le royaume elfique pour s'élancer dans ce qui était autrefois pour lui la jungle humaine. Il foudroya Ylan du regard. Il avait vaguement entendu ses pas, mais comme ça n'avait pas le vacarme assourdissant des armures de l'armée du Néant, il ne s'en était pas inquiété plus que cela ne le méritait. Il aurait peut-être dû. Ça lui aurait éviter ce coup. Dracos lui en soit témoin, il n'avait qu'une envie : c'était de sortir sa dague et de l'égorger, de l’étriper même et de faire de ses entrailles des décorations funéraires ! Si Dawan, n'avait pas hurlé de cesser, il se serait jeter sur lui, ignorant pleinement les conséquences de ses actes. La hargne pousse à des actes hors du commun. Et complètement insouciants. Un brin suicidaires aussi, et pittoresquement ridicules. A défaut il l'assassina du regard et tâcha de s’intéresser à cette sphère à tentacules. Était-ce une blague ? Est-ce qu'en plus de lui faire croire qu'il avait pensé que le marchand était un alayien, il allait se payer sa tête de surcroît ? Ylan le titillait sérieusement du poignard, il serra amèrement les dents et lui laissa une expression d'antipathie prononcée qu'il ne cherchait pas même un seul instant à lui dissimuler. C'est la douleur qui abreuvait cette irritation. Il était hors de lui et avait l'allure d'un adolescent en pleine crise prépubertaire. Son regard d’émeraude lui jetait des éclairs, comme un rebelle de l'autorité suprême parentale. Sauf qu'Ylan n'était pas son père (du moins, il l’espérait), il avait donc moins de remords à appuyer sur lui ces prunelles débordantes d'une animosité des plus farouches. Il arma son arc et lui réclama d'être le guide vers cette lubie. Lubie qui n'en était pas une d'ailleurs. Aux abords de cette réserve, une aura maléfique planait. C'était comme si on avait mis dans cette petite pièce un millier de Lorenz (celui qui avait séquestre ce millier de Lorenz était d'ailleurs suicidaire). Ça ne lui disait rien qui vaille. On y voyait pas grand chose, mais le peu qu'on y voyait avec ces tentacules attendrissantes tout plein, on avait sérieusement envie de déguerpir. Qu'était-ce encore que cette ignominie ? « Mieux vaut patienter que Korentin et ses troupes viennent pour gérer cela... » Si c'était possible. Il se sentait mal, il se sentait aspiré par cette chose inconnue. Un peu... Comme tout ce qu'il avait entendu des elfes qui avaient fui le Vieux Bois. Était-ce une ruse de celle qu'on nommait l'Unique ? De toutes évidences, ils n'auraient pas le temps d'attendre qui que ce soit. La créature n'était guère pacifique et se chargea d’attraper un baptistrel tout de cris et de bras en l'air. Dans l'urgence de la situation, Aldaron lâcha sa flèche armant l'arc, saisit son poignard d'une main, prit la main de l'elfe de l'autre pour le retenir et trancha la tentacule pour libérer son ami. Ce fut peine perdue car une seconde serpentait déjà autour de la taille du baptistrel, une autre le saisissait à son tour. Une quatrième vint l'empêcher de se défendre et se débattre. Un cri s'échappa de sa gorge en proie à la stupéfaction. Il sombrait dans une léthargie comme il n'en avait jamais connu par le passé. Même la destruction de la Dévoreuse avait pas eu sur lui autant de ravages. Son regard se posa sur Ylan comme s'il attendait un secours qui ne viendrait jamais. Mais le vampire était lui aussi devenu la proie de ce poulpe flottant. Bien fait pour lui, aurait-il pu penser si son propre cas ne l'inquiétait pas sur un premier plan qui dépassait grandement les autres. Était-ce donc cela que mourir ? Se vider ainsi de ses forces jusqu'à l'évanouissement de soi ? C'était doux. Il n'aurait peut-être pas pu espérer mieux. Il s'en allait sans souffrance. Mais une crainte le saisit au moment où il perdait conscience : Mort ne le saisissait donc point ? Serait-il donc condamné à errer sans réincarnation possible ? Flou autour de lui, obscurité. Néant. |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mer 19 Nov 2014 - 17:15 | |
| QUATRIEME TOUR (infos et tour de jeu ici)Une situation désespérée... C'est ce que vivent les rebelles dans les entrailles de leur quartier général. Le petit groupe d'Alayien qui s'est infiltré jusqu'à eux commet un véritable massacre. Tobold et Luna sont tombés entre les mains de Christan et ignorent encore si ils seront épargnés ou non. Quand à Dawan, Aldaron et Ylan, ils font connaissance avec une horreur à tentacule qui semble bien décidée à les digérer tout entiers... Ils n'ont aucune nouvelle de Veren envoyée vers les galeries afin de leur ramener des renforts. C'est pourtant leur seul espoir... Si ils savaient seulement que la pauvre vampiresse se trouve actuellement au beau milieu d'une bataille semblant perdue et qu'elle ignore elle-même si elle survivra... Par chance, ils l'ignorent. Et ne sont pas non plus conscient de l'avancée du groupe d'Achroma, venu pour jeter un oeil sur ce qui produit des irrégularités magiques mais totalement inconscients du fait que des Alayiens sont présents à cet endroit... Une rencontre qui s'annonce des plus fracassantes... Plus loin encore, derrière le groupe de l'ancien, se hâte un autre personnage. Edwyn Ruddy, Voyageur et Tarenth de son état a parfaitement sentit la création de cette nouvelle perle du Néant. Il sait qu'elle est là, et il sait que la bataille, folie des Armandéens, a permit à l'Esprit Supérieur d'en disséminer d'autres sur tout le continent. Plongé dans les méandres des destins tout aussi noirs les uns que les autres, il tente d'en sélectionner un qui resterait profitable à Armanda. Mais les voies se font de plus en plus étroites, et jalonnées de sacrifices que les vivants et les morts ne sont peut-êtres pas prêts à faire... |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Jeu 20 Nov 2014 - 21:55 | |
| - Citation :
Depuis le début, Aegnor a suivit Achroma et Silarae. Plus par la force des choses que par véritable choix mais au moins a-t-il la satisfaction de se sentir utile ! A lui seul, leur petit groupe est en effet parvenu à bloquer l'avancée Alayienne et a l'empêcher d'attaquer le gros de l'armée rebelle par derrière. L'arrivée de Norwen et ses vampires, puis de Roëric, Lahére et Matis a malheureusement mis fin à cette euphorie. Aegnor a tout vu, tout entendu, et est évidemment très inquiet. Il a fait quitter le royaume elfique à son peuple pour le mettre à l'abri des agissements de Néant et voilà qu'elle recommence ici ! Il accompagne donc le groupe, comme Achroma le souhaite d'ailleurs... Mais en arrivant à l'arrière, lui et ses camarades tombent sur une scène absolument horrible. Les civils ont été massacrés ! Une arme en verre noir traîne encore à terre comme pour signer ce forfait, des Alayiens se sont infiltrés jusque ici... Devant l'urgence, les rebelles décident qu'Achroma et Silarae continueront vers la zone de perturbation magique avec une petite escorte tandis que lui, Aegnor et le reste des hommes traqueront les Alayiens. Ils se mettent donc en chasse, et tombent nez à nez sur Christan, son groupe et Luna/Tobold prisonniers ! Aegnor s'élance aussitôt pour empêcher que les Alayiens ne tuent leurs otages et alors qu'il parvient à libérer ceux-ci, il voit que Roëric est aux prises avec le chef du groupe (Christan donc)
¤ Horreur ¤ La bataille faisait rage, mais le groupe tenait bon. Même si cela le dérangeait un peu de recevoir des ordres de la part d'un vampire, cette gêne fut vite dissipée. Celui-ci était dragonnier, élu du Dracos, c'était sans doute pour cette raison que blond restait docile. Le tout mêler à l'urgence de la situation. N'ayant pris que peu de cours sur la stratégie militaire, il s'en remettait à l'expérience du vampire bien plus vieux que lui. Cette gêne se dissipa rapidement également grâce à cette même expérience du vampire. Il donnait des ordres, des ordres clairs et corrects et jusqu'ici permettaient au groupe de ne pas flancher. Le mur de fer et d'écaille qui avait été dressé tenait bon. L'ennemi arrivait, se fracassait et mourrait. Ils pouvaient presque continuer ainsi éternellement. Mais cette bataille était devenue un combat d'usure. Et nul doute qu'avec le surnombre de soldat de l'armée noire, cette dernière la remporterait. Les assauts perdaient un peu en intensité, avant de reprendre de manière plus virulente, pour s'amoindrir à nouveau. Chaque baisse de régime était bien accueillie, leur permettant de récupérer jusqu'à la prochaine vague. La soudaine et inattendue arrivée des vampires fut première accueillie comme une bénédiction. Ces bêtes sauvages étaient décidément partout à la fois, apparaissant quand on s'y attendait le moins, mais toujours au bon moment. La nouvelle vague Alayienne fut stoppée et repousser, déjà les vampires affluaient pour passer la jonction que le groupe du dragonnier avait gardée jusqu'ici. Mais que faisaient-ils ? Pourquoi se jetaient-ils ainsi sur l'ennemi ? Alors qu'il suffisait de tenir cette simple position pour les retenir et empêcher de frapper l'arrière de l'armée de la galerie principale. Dans un moment d'hésitation, le prince se retourna pour jeter un coup d'oeil sur le groupe de la première galerie. Celui-ci s'était terriblement désépaissi, beaucoup trop même. C'est comme tous les vampires avaient radiné jusqu'ici, abandonnant les forces du front. L’Evanealle eut de peur de comprendre. Plusieurs sons de cor avaient retenti, des cors de races différentes. Regardant du coin de l’œil le dragonnier et celle qu’il savait être le général vampirique, il écouta leur conversation l’entendant à demi-mot, restant également concentrer sur ce qui se passait devant afin de ne pas se faire grièvement blesser par une lame de verre noir. Il n’entendit pas les mots exacts, mais ce que semblait avoir dit la vampiresse n’avait guère plus à Achroma Seithvelj qui s’en prit à ses congénères en les réduisant en bouillie élémentaire sous le coup de sa magie. Quelle magnifique et effrayante puissance. Néanmoins là ne demeurait pas l’inquiétude du prince. Les mouvements de troupes voilà ce qui l’inquiétait. Au même titre que leur armée il avait pu, voir grâce à ses yeux d’elfes, que les rangs de l’ennemi de désépaissir également. Il n’y avait plus que des Alayiens. Et ceux qu’il savait être de l’armée royaliste se désengageaient petit à petit, abandonnant leur allier. Les vampires faisaient-ils de même . La réponse lui fut bientôt apportée par les mots du dragonnier. Même s’il ne lui était pas adressé, même s’il était loin pour capter la totalité en raison des impacts des armes. Aegnor avait parfaitement compris. Lorenz Wintel rappelait ses troupes pour fuir et abandonner la rébellion. Quel être méprisable. Dans un accès de rage, l’Evanealle se retourna brusquement venant de par la lame excessivement longue de sa lance soulager l’alayien qui se jetait sur lui de sa tête. Heureusement ce dernier ne portait pas d’armure lourde, sinon sans nul doute qu’il aurait échoué. Mais bientôt se fut une autre inquiétude qui envahit le prince alors que l’un de ses alliés s’approcha de lui pour venir lui raconter ce qu’il avait entendu de la conversation, jugeant ses informations capitales pour le prince. Celui-ci étant plus proche, il avait pu tout entendre. La trahison de Wintel lui fut confirmée. Malheureusement il ne s’agissait point de la pire nouvelle. La marque du Néant, les mourants et cadavres se faisaient aspirer leur force. Comme dans les rapports qu’il avait lus sur les sanctuaires apparus dans la forêt elfique. La peur de voir à nouveau un brouillard s’élever ici même, au cœur de la bataille, étreinte son cœur le faisait défaillir. Impossible ! Il avait poussé son peuple à quitter la forêt pour fuir le brouillard, et voilà que survenait le risque de le voir à nouveau apparaitre au milieu de la ville souterraine ! Son peuple se trouvait tout simplement dans un tombeau. Un membre de l’ordre d’obsidienne l’attaqua et arracha le blond de ses pensées, l’obligeant à se défendre. Il fallait trouver une solution. Une solution à Néant, une solution à la trahison des vampires. Soudainement le prince fut attrapé par Achroma Seithvelj celui-ci lui ordonnant de le suivre. Oui, aller voir dans les tréfonds d’Aigue pour neutraliser le problème de Néant, voilà la première solution. Acquiesçant du chef, le blond prit la suite du dragonnier. Si la totalité du peuple vampirique apparaissait pour des traitres aux yeux de l’Evanealle, celui que les humains appelaient l’Aîné n’en faisait pas partie. Au contraire, il semblait le plus digne de confiance parmi cette bande de nuisible. Voilà qu’il se mettait à penser comme Artaher maintenant. Alors que les premières lignes ennemies venaient d’être balayées par la magie du dragonnier, Aegnor profita de l’instant pour arrêter un elfe. Lui ordonnant d’aller avertir Artaher de la situation et de lui ordonner d’agir en conséquence. Il fallait stopper l’attaque ennemie sur un flanc en provoquant le maximum de perte pour que ceux-ci ne viennent pas en renfort sur l’autre. Reprenant sa course, Aegnor arrêta un second elfe. Posant sa main sur son épaule il s’approcha de son oreille profitant de l’absence des Alayiens, décimer par la précédente attaque et non encore remplacer, pour lui glisser un ordre. | « Si l’occasion se présente lors de la bataille, que les elfes m’apportent la tête de Lorenz Wintel. Il doit comprendre qu’il ne peut se jouer du monde en toute impunité. Que son immortalité prenne fin. » |
Relâchant l’elfe et l’abandonnant, l’Evanealle poursuivit Achroma Seithvelj en tête du groupe avec sa dragonne. Celui-ci ne ménageait pas sa magie pour se frayer un chemin au travers de forces ennemies. Puisant dans la trame, l’elfe ressentant l’affaiblissement de cette dernière de par sa nature de créature magique. Après une épuisante bataille issue de la percée éclaire, le groupe e composé des quatre races arriva finalement à emprunter une galerie menant dans les profondeurs. Les quelques Alayiens les poursuivant furent rapidement éliminés, soit par eux, soit par les pièges dont seuls les rebelles connaissant les emplacements. Après de longues minutes, ils atteignirent la caverne de cœurempire pour y trouver un spectacle des plus inattendus … et macabres. Le souffle d'Aegnor se coupa, retenue dans sa gorge, il refusait de sortir. Du sang, beaucoup de sang, trop de sang. Des corps, mutilés, méconnaissables étaient étendus çà et là. Et devant l'elfe reposait une lame en verre noir. Serrant les poings, le sylvain retenait son corps pour qu'il cesse de trembler sous la terreur qui parcourait son être. Son arme manqua de tomber au sol, mais il la rattrapa. Se baissant, il effleura la lame noire souillée par le sang d'Armandéen. La rage, une rage viscérale, une rage sombre qui lentement gagnèrent le coeur du prince. Tels les vagues, celle-ci parcourut son corps, gagnant en puissance à chaque instant. Se redressant, il tourna ses yeux éclatants de sa colère volcanique vers les autres membres de son groupe. Il parla lentement, presque froidement pour l'ébullition de ses sentiments. | « Elfe, venez avec moi. » |
Charger par le fracas des battements d’ailes de son hibou, l’ordre s’imprima d’une autorité indiscutable. Il se tourna ensuite en direction des vampires. | « Vampires. Votre prince et tous ceux qui ont suivi l’ordre de sa félonie envers la cause Armandéen subiront la sentence réservée aux traîtres. Si des elfes survivent à cette bataille, soyez assuré que je ferais en sorte qu’ils traquent jusqu’aux derniers renégats. » |
Le blond regarda un à un les vampires présents, ancrant leur visage dans sa mémoire pour s'assurer que ceux-ci ne soient pas victimes de son courroux. Tournant ensuite les talons le blond détala bientôt suivi des elfes. S'il y avait des humains ou des vampires, il s'en moquait bien. Non loin des bruits se firent entendre. Le prince courut jusqu'à ces derniers pour tomber sur un groupe d'Alayien. Ceux-ci n'étaient même pas vêtus d'une armure d'élite. Il n'en ferait qu'une bouchée. Frappant le premier d'un éclair explosant à l'impact sa cage thoracique, l'Evanealle se concentra sur sa seconde cible. Levant sa lance avant de la faire tournoyer. L'endroit était vaste, il avait plus de place pour déployer ses attaques que dans les galeries où ils étaient tous agglutiné les uns contre les autres. Sa lame semblable à un faucheur s'abattit sur la première vie à prendre. Commençant par sectionner un bras à ce dernier en une attaque verticale, usant de la faiblesse de l'armure noire au niveau des aisselles, le prince repoussa l'attaque du troisième tandis que les elfes qu'il n'avait pas attendus arrivaient pour lui venir en aide. Rapidement les Alayiens furent éliminés, mais d'autres rappliquèrent. Tant pis, ils allaient les exterminer jusqu'au dernier. Le prince ordonna de ne faire aucun prisonnier. Si prisonnier il y avait, il risquerait de s'adonner à la pratique barbare qu'était la torture, rien que pour avoir le plaisir de faire souffrir ces êtres qui avaient osé s'en prendre au civil. Les elfes quittèrent la caverne de coeurempire. Tuant les groupes d'Alayiens qu'ils croisaient, les surprenant en plein massacre ou traque. D'autres encore, sans doute affecter à une quelconque mission, venaient attirer par les bruits. Chaque fois ils arrivaient en petit nombre, permettant une élimination rapide. Un plus gros groupe devait se trouver quelque part sans doute. Bientôt Aegnor à la tête de son propre groupe qui avait été grossi par quelques humains et vampire tombèrent sur plusieurs Alayiens retenant des otages. Sans attendre que ceux-ci ne les remarquent, profitant de l'effet de surprise et n'écoutant pas sa raison, l'Evanealle courut droit vers eux. Usant de la magie de sa lance pour envoyer des éclairs contre les deux Alayiens les plus proches des otages, afin de s'assurer que ceux-ci ne puissent attenter à leur vie en les voyant arriver. Les deux adorateurs du Néant volèrent sous l'explosion qui eut lieu sous leurs pieds, le sol ayant été frappé par deux éclairs. Arrivant aux côtés des otages, il trancha rapidement leur lien. Les autres membres de son groupe arrivèrent peu après lui, s'attaquant aux Alayiens restants. Un vampire semblant aux prises avec ce qui devait être le chef de ces barbares. |
| | | Luna Duruisseau Administratrice Régente d'Aldaria Dragonnière
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 21 Nov 2014 - 3:25 | |
| Tout s’était passé bien rapidement. Le mur qu’invoquait Luna n’avait pas eu le temps de s’ériger bien haut avant que Christan Weren ne la remarque et qu’il charge, bouclier bien à l’avant. Son cœur s’était automatiquement emballé lorsqu’elle vit le colosse s’approcher d’elle à vive allure et instinctivement, elle voulut fuir. Mais les mains encore au sol, elle avait à peine eu le temps de se relever avant de se prendre l’impact de plein fouet. Le corps de la gamine avait été repoussé sur plusieurs mètres et ce fut sans délicatesse qu’elle retomba au sol. Elle se protégea avec ses bras, mais ce ne fut pas sans conséquence, car un craquement inquiétant retentit et elle échappa un hurlement de douleur. Lorsqu’elle entendit de lourds pas se rapprocher d’elle, la panique s’empara d’elle. Elle ne voulait pas mourir, pas maintenant, pas comme ça! Voulant s’enfuir le plus rapidement possible, elle appuya sur ses bras afin de se relever, mais son membre supérieur droit refusa l’effort demandé et un cri émergea à nouveau de sa gorge. Mais quelle horreur! Son bras était cassé et elle était toujours à la merci de l’Alayien.
Ainsi au sol, elle crut que la fin allait arriver jusqu’à ce qu’elle voit Tobold Des Mangroves s’interposer entre elle et Christan. Non, mais qu’est-ce qu’il faisait?! Il était fou! Il allait se faire tuer! La jeune fille voulut lui dire qu’il allait se faire massacrer, lui dire de s’enfuir, mais aucun son ne sortit de sa bouche. À la place, ce ne fut qu’un râle. Elle porta une main à sa poitrine où une forte douleur était apparue. Elle cherchait désespérément son air, chaque respiration étant devenue laborieuse et sifflante. Sa respiration était devenue de faible amplitude, ne prenant pas de gros grandes inspirations pour accentuer son mal. Elle dut se concentrer sur les paroles du vieil homme afin de saisir qu’il proposait qu’ils deviennent des otages et qu’il pouvait lui être utile en devenant leur guilde dans ce dédale de tunnels.
Seul Dracos sut comment cette idée fit le chemin chez les Alayiens, mais ils consentirent à les prendre comme otages. Ils les ramenèrent, sans ménagement, dans la pièce et les attachèrent par précaution. Luna fut soulagée qu’ils ne mettent pas fin à leur vie immédiatement, mais la situation ne lui plaisait pas non plus. De plus, elle ne se sentait pas bien du tout. Elle tentait de garder un minimum d’attention à ce qui se déroulait dans la salle, à ce qui se disait, mais à vrai dire toute sa concentration était portée sur sa respiration, essayant aussi d’oublier la douleur qui la saisissait. Le teint de la fillette prenait une couleur légèrement bleutée, particulièrement au niveau des doigts.
Des bruits dans le couloir attirèrent son attention. Elle crut d’abord qu’il s’agissait d’autres Alayiens jusqu’à ce qu’elle voit un elfe entrer en trombe dans la pièce. Alertés, deux Fanatiques du Néant voulurent mettre fin à la vie de leurs otages, mais ils furent interrompus par des éclairs, repoussés violemment grâce à l’attaque. Le nouvel arrivant libéra les deux prisonniers de leurs liens et tandis que d’autres combattants entraient, la fillette s’éloignait de ce qui allait rapidement devenir une arène de combat.
Durant ce temps, un combat débutait entre le Fendeur de Crâne et le Maître-Lame…
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Ven 21 Nov 2014 - 18:01 | |
| Un Guerrier Alayien fouille grossièrement Tobold, mais le butor ne trouve pas la dague en Obsidienne, caché dans son bras. Il ne fouille pas non plus la gibecière, n’y la confisque. On lui attache les main avec un nœud de.... Alayien plutôt grossier, il lui faudra cinq minutes pour le défaire, mais ce n'est pas le moment. Luna est relevé de force et elle souffre. La grimace sur son visage pas simulée....la pauvre, heureusement elle ne semble pas avoir hémorragie. Son bras à une drôle de position, il doit être cassé. Et il l'entend soufflet, et un peu sifflet, elle semble avoir des cotes cassées, à la façon dont elle se tient replier pour moins avoir mal. Pour le moment il ne peut rien faire pour elle. Le plus étonnant ce sont les yeux et le sourire de Christan Werren, lorsqu’il regarde notre homme, ils semblent triomphants comme si l’envahisseur avait reçut une récompense, une terre promise Pourtant il semble à Tobold qu’ils s’étaient séparés en bon terme à la sortie du désert, quand Christan était partie avec la pièce de feu? On lui demande gentiment de montrer le chemin des salles ou ce trouve les réfugiés en lui donnant un grand coup de pied dans le ventre. Alors Tobold leurs montre le chemin qui est un raccourcit vers le front des combats. Et la miracle ils acquiescent et lui ordonne de montrer le chemin. Pendant un moment ils avancent, et notre homme sait qu'il se dirigent vers les combats, on entend des cris étouffé et lointain. Et c'est à se moment que devant eux débouche un partie de rebelle et en quelques secondes c'est l’enfer, les coups pleuvent surtout pour les Alayens. Un Elfe au yeux de feux et à la lance scintillante, foudroie les envahisseurs puis leur coupe leurs liens. Déjà le combat se poursuit plus loin, d’où il est notre homme entend le bruit d'un combat, mais il à plus urgent a faire. Il faut sauver le soldat Luna! Il couche la jeune fille et passe ses mains partout sur le corps pour savoir s’il n'y a pas hémorragie. Il n’arrête pas de parler, pour la motiver, elle soufre. Avec sa dague il découpe les vêtements et demande ou elle a mal. Les poumons, heureusement l’épicentre de la souffrance est loin du cœur, il y a un risque d’hémorragie interne, et elle risque de se noyer avec son sang, Le bras et les cotes, cela fait mal mais cela n'est pas mortel. Il faut l’évacuer, sur un brancard. En voulant demander de l'aide, Tobold voit qu'au fond du couloir Christan se bat avec furie contre un noble guerrier rebelle...
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Sam 22 Nov 2014 - 16:34 | |
| L'Aîné était de mauvais poil. Enfin peut-être pas, c'était toujours difficile à savoir avec les Anciens. Ce qu'ils pensaient, pourquoi ils faisaient ce qu'ils faisaient. Mais au vu du paquet de cadavres qu'il laissait derrière lui... Enfin, tout cela était nécessaire. L'affaire était sérieuse, et il n'était pas temps de s'encombrer des séides de Lorenz Wintel. Surtout que ces derniers semblaient avoir leur propre plan. Lequel n'était surement pas en adéquation avec les intérêts de la rébellion. Suivant les instructions d'Achroma, ils partirent donc en direction de la perturbation. Dû moins de sa source en ces lieux. Personne n'eut la bêtise de contester le leadership du dragonnier. Roëric le premier, il avait un instinct de survie à toute épreuve. Du reste, c'était bien lui qui était allé le chercher, pensant qu'il saurait quoi faire. Et il ne s'était pas trompé. Maintenant il fallait suivre le mouvement, ne pas se faire tuer, tuer les alayiens, résoudre l'énigme des cadavres momifiés. Ils arrivèrent rapidement dans le cœur d'Aigue-Royal. Le groupe étant composé d'elfes (menés par leur Prince apparemment, leur chef étant tombé au combat) et de vampires. Rapidement les choses dégénérèrent. Les profondeurs avaient été envahies -on ne savait guère comment et ce n'était pas le moment d'y réfléchir, par l'ennemi. Lequel tuait les civils sans se soucier qu'ils portaient ou non des armes. Qu'ils fussent ou non des femmes ou des enfants. Répugnant. Le chaos s'en suivit. Le Maître-Lame ne réfléchissait guère, agissant par automatisme, tuant ceux qui l'attaquait ou qui s'en prenait à des personnes désarmés. Il ne sentait guère l'âme d'un héros, mais il y avait un code d'honneur à suivre lorsque l'on était guerrier. Dû moins en son temps. Mais tout se perdait au fil des siècles. Si tant est, bien sûr, que les alayiens aient jamais su ce qu'était l'honneur. Sans vraiment comprendre comment, suivant le fracas des armes et enchaînant les combats, Roëric Alokor se retrouva aux côtés du groupe d'elfes lorsque celui-ci prit d'assaut une pièce. L'ennemi y avait des otages. Encore une preuve de leur perfidie. Il ne fut pas surpris, mais un peu déçu, de retrouver son adversaire à la hache dans ses conditions. Il l'avait affronté dans une des arènes de l'Empire, pendant la brève période où il avait joué les gladiateurs. Il avait aimé ce combat. C'était toujours triste de voir jusqu'ou pouvait s'abaisser certains combattants. Meurs sangsue ! Visiblement, ce Christan Weren était toujours aussi poète dans l'âme. C'était rassurant de savoir que les vieilles connaissances ne changent jamais. Un sourire carnassier enlaidissant son visage d'albâtre, le vampire aux cheveux de glace se jeta dans ce duel avec un plaisir qu'il ne cachait pas. D'autant plus que son adversaire avait appris les leçon du passé. Il s'attaquait à lui avec sa hache à une main et une hachette. Sachant qu'une égratignure était mortelle, cela conférait au combat une réelle difficulté pour le vampire. Ravi de te revoir, Fendeur de Crâne. Peut-être aurai-je dû t'achever la dernière fois. Tuer des gens désarmés, c'est indigne d'un véritable guerrier. il n'avait pas pu s'en empêcher. Mais ce n'était guère le moment pour les leçons de morale. Son adversaire s'acharnait sur lui, cherchant vaille que vaille à le blesser. Comptant sur son agilité et son habilité décuplé par le vampirisme, le Maître-Lame esquivait sans mal pour l'instant. Mais il n'avait pas le temps de l'épuiser cette fois. Il fallait en finir rapidement. Quitte à prendre certains risques. Le problème, c'est que Christan avait toujours sur lui cette maudite armure. Les attaques et les contre-attaques s'enchaînaient. Le vampire dansait, sans que cela ne perturbe l'alayien, véritable tour d'acier noir. Aucun des d'eux n'avait intérêt à ce que l'affrontement ne dure plus de temps qu'il était strictement nécessaire. Finalement ils portèrent de concert un coup décisif, Roëric visant la faille de l'armure, sous le bras, qui permettrait à son épée Sophia de s'enfoncer dans le torse du guerrier lui causant une grave blessure. Christan ne s'embarrassa pas de détail ou de tactique, cherchant simplement à le blesser, sachant que le verre noir ferait le reste... |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Sam 22 Nov 2014 - 19:17 | |
| Christan avait rarement couru aussi vite de sa vie malgré l'équipement sur lui, bon il se traînait un peu, mais il arriva quand même à temps pour percuter la fillette qui semblait bien en train d'utiliser un sort au vu de la pierre qui sortait du sol à l'endroit où elle posait les mains. Oh non... Il n'allait sûrement pas la laisser faire! Christan prit de l'élan avec son bouclier, et frappa de toute ses forces Luna. Avec de la chance pensa t-il. Elle ne mourrait pas sur le coup, et il pourrait un peu s'amuser avec elle, histoire de faire ravaler ses paroles prétentieuse à cette dernière. Dans tout les cas il n'avait sûrement pas retenu son coup. Cette petite peste n'avait que ce qu'elle méritait! La dernière fois il ne lui avait rien fait car il ne savait pas qu'elle était rebelle, mais maintenant qu'il la croisait ici Weren va lui montrer la compassion dont il est capable de faire preuve envers une hérétique de n'importe quel âge. Aucun pitié pour les infidèles!
Je vais t'arracher lentement la peau de tes os avant de la jeter aux charognard... Bien vite tu me suppliera te t'achever petite peste! Dit-il pour lui faire peur... En la voyant au sol. Ce sentiment de puissance... C'était enivrant...
Il regarda sans cacher une certaine jubilation qui se manifesta par des ricanements la petite fille qui était blessée au sol. Ah elle faisait moins la maligne hein!!! Voilà ce qu'il en coûte de se montrer insolent envers lui! Il venait de remettre cette petite fille à sa place, et il était presque regrettable de ne pas laisser cette dernière vivre pour souffrir de son humiliation, et de ses blessures. Néanmoins Christan tenait à lui-même massacrer cette Luna. C'était une affaire personnelle pour lui, sans doute que l'étrangler serait un juste compromis. Pensa t-il alors que dans ses yeux brûlait une flamme de malveillance, et qu'il se rapprochait de la jeune femme... En se craquant déjà les doigts à l'idée de ce qu'il allait faire.
Néanmoins Christan s'arrêta à la vue du vieillard qui s'interposa entre lui, et la jeune fille. Christan eu du mal à croire ce qu'il venait d'entendre. Tellement cette occasion est belle pour l'alayen. Alayen qui ne manqua d'ailleurs pas d'éclater de rire au passage avant de dire d'un ton froid.
HAHAHAHAHAAHAH! Oui! Tu as du courage du vieillard il faut le dire, ou bien tu commence à devenir sénile, je ne sais pas quel terme convient le mieux à vrai dire. Effectivement j'ai besoin de toi, je vais donc te faire la faveur de ne pas la tuer tout de suite... Je suis sûr qu'elle mourra de ses blessures bien assez vite de toute façon... Et quand à toi prouve ton utilité, ou je ne t'enverrai pas à Aldakin du Néant dans un état très enviable... Finit-il sur le ton d’une sombre menace.
Christan d'un geste ordonna donc à ses soldats d'emmener leurs deux nouveaux prisonniers dans la salle. Avant de fouiller celui-ci une fois arrivé dans la pièce pour s'assurer qu'il ne portait rien de trop dangereux.. Ils attachèrent ensuite les deux prisonniers pour que ceci ne fassent pas trop de zèle. Même si la menace d'une mort éventuelle, et brutale pouvait décourager ces deux idiots de se la ramener Christan préférait prendre ses précautions....
Christan ne se priva pas de regarder la prise que représentait Tobold des Mangroves. Oh oui il en aurait enfin fini avec cette histoire de pièce de feu lorsqu'il aurait ramener celui là à Aldakin du néant. Par la suite le prêcheur pouvait bien faire ce qu'il voulait du vieil homme Christan n'en avait rien à faire. Que Néant le dévore corps, et âme comme tout les hérétiques.
Puis on demande à ce Tobold de servir de guide comme il l'avait si gentiment proposé. Au passage l'un des soldats alayiens ne se priva pas de donner un coup de poing dans le ventre du vieillard pour le motiver, une fois cela fait le vieillard se montra plus docile, et le groupe pu continuer à progresser vers son objectif. C'est que pour le moment Christan n'avait tué personne, et ce n'était pas vraiment pour lui plaire.
Mais bon la vie est vraiment une chienne! Pensa Christan en voyant soudain des elfes armés jusqu'au dents débouler dans la salle, l'un de ses mangeurs de salade efféminé ne se priva d'ailleurs pas de libérer les deux otages. Mais bon sang! C'est l'élite de l'armée alayienne ça? Pensa Weren. Même sa grand mère ce serait mieux débrouillée malpeste! Christan était furieux de voir ce retournement de situation, situation qui lui échappait, et aussi de voir que les otages en profitaient pour fuir. Néanmoins Néant soit béni le guerrier trouve un réconfort dans tout cela...
Ma pucelle préférée, heureux de te revoir Roëric! Meurs sangsue! J'aurai ma vengeance! TUER!!!!!!!!!! Il commença par un ton moqueur avant d'acheter par la colère, et un hurlement de rage fervente en voyant le vampire épéiste qui lui avait mit une tannée la dernière fois. Cette fois-ci Christan ne comptait pas faire la même erreur. Machinalement le fidèle rangea son bouclier, et prit en main une hache, et sa hachette. La danse allait pouvoir commencer. Il avait bien peu de chance d'en sortir victorieux, mais c'était sans doute le seul moyen de sortir vivant de cette histoire que de repousser cette maudite sangsue. Ce serait donc un beau combat en perspective.
Dans tout les cas il ne pouvait s'empêcher de cacher sa jubilation de revoir le vampire. Enfin un adversaire d'honneur! Dommage que ce soit un satané croc pointu. Un adversaire qui méritait une fin honorable, et un combat juste. Dommage qu'il ne puisse pas s'attarder ça en était presque frustrant...
Et à ce qu'il voyait il n'était pas le seul à se réjouir à l'idée d'un affrontement. Christan tenta d’accueillir le vampire de la façon qui convenait le mieux à un hôte de ce genre. L'alayien comptait bien finir ce combat le plus vite possible, ce serait donc un tout, ou rien! S'il tardait trop les elfes risquaient de venir le tuer, s'il échouer au moins il serait mort en donnant tout ce qu'il avait. Et de plus il éprouvait presque une joie morbide à mettre en pratique les conseils que le vampire lui avait donné la dernière fois. le plus ironique serait qu'il gagne grâce à cela... De quoi bien briser l'ego du mort vivant, même si c'était un peu trop pour être vrai...
Oh, mais réjouis toi! Vous ne m'avez pas laissé le temps de tuer qui que ce soit aujourd'hui. Je compte bien me rattraper avec toi si Néant le permet. Et réjouis toi d'autant plus! Ton âme rejoindra bientôt Néant! Que sa colère te consume corps, et âme sale vermine! Acheva t-il avec un ton débordant d'enthousiasme guerrier.
Le combat était furieux. Christan se donnait corps, et âme dans ce combat. Son ennemi sans doute autant, l'alayien savait bien que son atout dans ce combat était son armure, et le verre noir. Une seule coupure, et son ennemi périrait. Une seule coupure... L'alayien essayait de faire de son mieux pour donner un torrent de coup dans l'espoir de blesser son ennemi. Son ennemi se faufilait comme une véritable sangsue! Peu importe l'ardeur, ou la force qu'il donnait dans son attaque ces dernières ne tranchaient que du vent. Cela l'énervait car il devait en finir vite! S'il voulait avoir le temps de s'enfuir par la suite...
Christan tâchait d'essayer de suivre le rythme irréel que maintenant son adversaire! Par le Néant! Il avait l'impression de combattre une mouche avec une épée! Une mouche surpuissante, et sur rapide, mais une mouche quand même car s'il touchait il tuer qu'importe la puissance de son ennemi. Néant soit mille fois bénie d'avoir légué le verre noir à ses fidèles! Pensa t-il. Finalement une opportunité arriva bien vite. Christan avait vu son adversaire laisser une faille dans sa garde, et lui-même avait fait ainsi. C'était l'occasion, ou jamais de clore ce combat. Christan essaye d’exécuter un mouvement pour frapper avec ses deux armes, et causer ainsi avec un peu de chance une longue coupure en croix à son ennemi. Mais bien entendu Roëric était opportuniste, et habile comme l'on s'y attendait d'un combattant de sa qualité. Tout se jouerait en quelques secondes. En cet instant dans l'univers il n'y avait que Christan, et son adversaire. Par la suite il y aurait soit la caresse de la mort, l'ignoble défaite, ou bien l’ivresse de la victoire mêlée à la tension d'une fuite, et à l'exaltation du guerrier sachant qu'il avait accomplit sa tâche... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 12:07 | |
| Intervention MDJ : jet de désPremier jet : Roëric (épée = grand maître) Second jet : Christan (hache = maître) Bonus racial = +1 pour Roëric Au total : +2 pour Roëric
La suite de l'intrigue s'adaptera à ces résultats. C'est un jet critique qui aura de graves répercussions sur les personnages.
Dernière édition par Esprit du Néant le Dim 23 Nov 2014 - 12:10, édité 2 fois |
| | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 12:07 | |
| Le membre ' Esprit du Néant' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Hasard' : #1 Résultat : -------------------------------- #2 'Hasard' : #2 Résultat : Victoire serrée de Roëric. Sa lame s'enfonce dans le torse de Christan, lui causant une blessure gravissime (= capture et sortie d'intrigue) mais l'une des haches cause une blessure légère au vampire. Le verre noir fait son effet et il perd connaissance (= sortie d'intrigue). |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 15:06 | |
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Achroma et Silarae arrivent juste devant la petite réserve où se trouve la perle. Ils ressentent déjà son aura malfaisante depuis un petit moment et s'aperçoivent très vite que la magie, bien que pas totalement bloquée, est très perturbée à cet endroit. D'un coup d'oeil, Achroma voit que Silarae ne pourra entrer entièrement dans la pièce, seule sa tête passera. Il rassemble donc son courage et passe devant, tombant du même coup sur les tentacules et tout ce qui y est accroché... Les "prisonniers" sont pâles, immobiles, entièrement vidés de leur force magique et presque entièrement de leur force vitale. Il faut agir très vite si il veut les sauver, d'autant plus que les tentacules se jettent violemment sur lui, sans doute mise en appétit par son aura de puissance ! Silarae, qui a passé la tête, subit les mêmes attaques mais sans grands dommages. Les tentacules n'ont évidemment pas la force de la saisir. Hélas elle n'a pas la place pour s'enfoncer assez et détruire la perle. Achroma tente d'approcher la perle mais manque se faire attraper à son tour, les tentacules sont bien trop agressives et nombreuses. Il se résigne donc à tenter de les trancher (magiquement ou physique, comme tu préfère) une à une en commençant par celles qui retiennent les prisonniers... Très occupé à combattre ainsi, il ressent tout de même tout à coup l'éveil de Norwen et sa tentative de prendre la fuite en douce...
En voyant le massacre perpétré à l'arrière, Achroma marqua un temps d'arrêt. Comment les alayiens avaient-ils réussit à arriver ici ? Il ne se demandant pas un instant en revanche, pourquoi ils avaient fait cela. C'était bien assez évident et s'il n'agréait pas, c'est là des exactions communes à toute guerre et il n'y avait pas lieu de s'en récrier maintenant. Cela ne les ramènerait pas, de toute façon, alors aussi froide que cela puisse sembler, il n'aurait que faire des morts avant d'avoir pu s'assurer de la survie de ceux qui tenaient encore sur leurs deux jambes. Cependant, la découverte amenait une dispersion forcée de ses soldats. Parce que oui, il les considérait comme ses soldats. S'il avait pu ordonner de ne pas se disperser et ce sans qu'il n'y ait de mouvements de révolte, il l'aurait fait mais la plupart des mortels ne supporteraient pas une telle directive, il était donc forcé de les laisser aller. Néanmoins et alors même que le princelet elfique se décidait pour mener le reste du groupe contre les alayiens, il fut satisfait de constater que tous, elfes compris, l'observait pour obtenir un signe d'assentiment et de confirmation. Signe qu'il donna. Oui, ses soldats désormais… c'était vers lui qu'ils se tournaient et il en était satisfait. « Allez. N'engagez pas le combat de front, tâchez d'user de votre connaissance du terrain et contourner le problème de la magie comme nous l'avons fait plus tôt » Vague d'assentiment parmi les combattants, parfait une nouvelle fois et malgré les propos délétères du jeune elfe. Il faillit intervenir, puis se ravisa. Il avait mieux à faire. Se détournant, il poursuivit son chemin. Mieux valait organiser ses priorités, surtout dans une bataille où l'on ne savait jamais qui vivrait et qui périrait. « Roëric, allez avec eux, on ne sait jamais... » Tant pis pour lui, il devrait faire sans l'aide de l'épéiste.
Faire confiance… autant jusque là, c'était facile, autant à présent que l'enjeu s'alourdissait de minute en minute, il avait de plus en plus de mal à confier la moindre tâche à qui que ce soit et aurait préféré tout faire seul. Hélas, il ne pouvait pas se dédoubler ou se couper en plusieurs exemplaires. Il allait devoir faire avec. Et de toute façon il n'avait plus le temps de se poser des questions, ils parvenaient enfin à destination. Pilant avant d'entrer dans la petite pièce, il refusa l'entrée au reste du groupe. Il ressentait, et Silarae également il n'avait pas de doute, l'aura malsaine de ce qui se trouvait là-dedans. Quoi que ce soit… il n'allait pas du tout aimer ce qu'il allait trouver là-dedans. La blanche tenta une première approche, mais ils furent contraint de se rendre à l'évidence, elle n'allait pas passer comme cela. Avant d'entreprendre la moindre démolition visant à agrandir le passage pour elle, il préférait voir par lui-même ce qu'il risquait de libérer ou d’ensevelir, avant tout. Aussi et malgré la répugnance qu'il ressentait, il se força à passer devant et à entrer… En posant le pied plus près de la porte, il pu saisir plus nettement à quel point la trame avait changé. Elle était perturbée… pas bloquée, pas totalement, mais perturbée. Cela aurait des incidences, forcément. Il n'avait pourtant pas le choix quand bien même regretta-t-il immédiatement sa décision en entrant là. Non seulement il avait soudain la nausée, mais il bondit de côté pour éviter un appendice visqueux et immonde qui avait cherché à l'attrapé… Mais… par Dracos et tout les esprits, qu'est-ce que c'était que ces horreurs ? En observant davantage la scène, il ne pu qu'en rester comme deux ronds de flan. A sa décharge, ce n'était pas tout les jours qu'on observait une scène pareille….
Les tentacules autant que la sphère étaient immondes, mais plus immonde encore était le spectacle des corps pris dans les appendices pulsants légèrement, palpitant… Il n'avait franchement pas envie de finir comme ça et pendant un long instant, il se demanda s'il n'allait pas les laisser là et ensevelir le tout, armandéens compris. Après tout on pouvait presque dire qu'ils étaient déjà morts, non ? Oui il pouvait les laisser là. Le problème c'était que même s'il doutait soudain de son altruisme, il n'était certainement pas assez vil pour mettre franchement l'idée à exécution. Les prisonniers étaient pâles, vidés de force magique, presque totalement vide d'énergie vitale, agonisant. Il ne pouvait pas les laisser. Il ne souhaiterait pas ce sort à quiconque, pas même Lorenz. Et il avait dans l'idée que, de toute façon, les laisser là aiderait Néant, et ça ce n'était pas du tout une bonne idée… Mais pour les sauver, il n'avait pas beaucoup de temps, et les tentacules revenaient à l'assaut. Pas étonnant, si elles aspiraient la force vitale et magique, il devait représenter une proie de choix. Mais hors de question qu'il serve de plat de résistance à cette horreur. Il se défendit d'ailleurs en reculant un peu mais dû éviter de buter contre Silarae qui subissait également une attaque, même si peu efficace. Elle était son meilleur atout contre cette chose, dommage qu'elle ne puisse pas passer…. Il se retrouvait devant un sacré dilemme, mais dans tous les cas, il devait faire quelque chose. Il avança avec prudence mais fut contraint de battre en retraite devant le nombre et l'agressivité des tentacules.
Bon sang… Il allait devoir les trancher, mais d'abord, mieux valait essayer de délivrer les prisonniers de la chose. Reculant, il tenta plusieurs fois de lancer des sortilèges ou de trancher les tentacules s'approchant, et finit sur le pas de la porte, qu'il franchissait à reculons sans s'en rendre compte. Au bon moment d'ailleurs semblait-il… au même moment, il sentit Norwen qui s'éveillait et tentait de s'enfuir. Ah non… ce n'était franchement pas le moment ! D'un mouvement de la poigne, il fit jouer la laisse magique qui reliait la vampiresse à sa personne et la jugula fermement mais sans la violenté de trop. *Je t'interdis de t'enfuir, je t'interdis de le rejoindre… Moi qui suis ton maître, je t'ordonne d'aller aider Roëric Alokor et lui seul et de t'occuper de tout alayien que tu trouverais* Il prit un bref instant pour donner le même ordre à ses fidèles, en prenant soin de leur demander aussi de la garder à l'oeil puis, alors qu'il décochait un nouveau sort aux tentacules, il s'intéressa à la parois et au plafond et se mit en devoir d'agrandir le passage afin de laisser Silarae passer… S'il parvenait à creuser assez, tout en continuant à tenter de tailler comme il pouvait les appendices, il pourrait permettre à la blanche de passer et de s'occuper elle-même de ces choses.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 15:17 | |
| Intervention MDJ : jet de désPremier jet : tentative d'Achroma de trancher la tentacule retenant Ylan Deuxième jet : tentative d'Achroma de trancher la tentacule retenant Aldaron Troisième jet : tentative d'Achroma de trancher la tentacule retenant Dawan Quatrième jet : attaque soudaine de plusieurs tentacules contre Silarae Jet de dés à 50%, un résultat inférieur à 5 signifie un échec et la sortie du joueur de l'intrigue (+ répercussions diverses sur lui). Un résultat supérieur est un succès, le joueur participant alors au dernier tour.
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| | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 15:17 | |
| Le membre ' Esprit du Néant' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Hasard' : #1 Résultat : -------------------------------- #2 'Hasard' : #2 Résultat : -------------------------------- #3 'Hasard' : #3 Résultat : -------------------------------- #4 'Hasard' : #4 Résultat : Achroma ne parvient pas à trancher la tentacule retenant Ylan. Celui-ci est désormais trop vidé de son énergie pour être éveillé (sortie d'intrigue). Il sera terriblement affaiblit pendant une longue période (1 mois) après sa libération (niveau de magie impuissant + faiblesse physique)
Achroma parvient à trancher les tentacules retenant Dawan et Aldaron, ils tombent à terre et reprennent connaissance presque aussitôt mais sont terriblement affaiblit. Ils ne pourront que difficilement éviter les tentacules qui reviennent à la charge !
Silarae déchire sans pitié deux tentacules qui tentaient d'entourer son cou pour l'étrangler. Se faisant, elle s'avance tant et si bien que le mur qui la bloque s'effondre ! La pièce est alors plongée dans la poussière, les combattants ne voient plus rien du tout et les tentacules en profitent pour essayer de tous les ceinturer... Terriblement puissante, cette perle ne semble pas pouvoir être détruite... Pour ne rien arranger, Silarae a détruit un mur apparemment porteur. Le plafond va s'effondrer ! |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 16:13 | |
| Le temps n'était plus à la combattre, plus à voir plier sous leur coup le corps de ces ennemis venus d'ailleurs. Non, le temps était venu de se replier et de quitter cette galerie, tombeau mortuaire pour beaucoup des leurs, mais aussi symbole d'une lutte sans merci. Pour eux la lutte était finie, et seul comptait de se retrouver et se resserrer auprès de leur prince. Celui-ci avait ordonné de tout abandonner au son du clairon humain et se revenir à lui. Ce que fit sans sourciller la générale, arguant ses Hommes de la suivre, sans poser de questions. Ce qu'ils firent. Reculant et laissant le soins aux humains et aux elfes de continuer à se battre avec vaillance et détermination. Ils l'avaient bien fait jusque là, pourquoi ne pas continuer. Même si la jeune vampire doutait qu'ils tiennent encore bien longtemps avec le repli vampirique et malgré le retournement de situation humain. Qu'importe, ce n'était pas son soucis et les humains n'avaient qu'à cesser de trahir à chaque action menée. De vraies girouettes, comme celles qu'ils accrochent aux toits de leurs maisons dans ces villes longeant la mer.
Au détour d'un nerf de galerie, la générale avait croiser l'ancien, le conteur, le dragonnier et lui avait ordonné de la suivre. Ordre du Prince. Ordre qui sembla guère plus l'étonné que cela. Le savait-il directement ? Lorenz lui avait pourtant assuré la discrétion la plus minutieuse auprès de cette information. Un coup en douce qui devait se faire sans le moindre grain de poussière dans l'engrenage. Mais l'ancien avait des années de pratiques politiques et une nuée de petits cafards s'infiltrant partout à sa botte. Norwen en écraserait bien un ou deux sous ses bottes. Un silence s'installa entre eux. Que pouvait-il bien pensé en cet instant, Norwen aurait donné cher pour le savoir. Car elle ne l'aimait pas. Fourbe, calculateur et manipulateur. Comme tous les anciens à vrai dire. Mais lui avait en plus un gros lézard crachant du feu à ses côtés. Redonnant encore plus de crédit à ces vieux êtres croyant tout savoir mieux que quiconque.
Mais ils furent coupés dans cet échange de regard par l'arrivée d'un autre dragonnier, vampire de son état, et renégat et traître en plus. En un autre temps, Norwen se serait battu comme une lionne contre ce maître lame pour le voir trépasser, même s'il devait prendre sa vie pour cela. Car Roëric Alokor était tout sauf un ennemi à prendre de plein pied arme à la main. Car l'épée qui en sortait au bout savait être maniée avec habilité, qualité qu'il fallait reconnaître. Norwen le dévisagea avec mépris. Ce n'était pas le moment de s'inquiéter de retrouvailles mais de retrouver leur prince. Et la suite fut un vrai défilé devant ce fourbe d'ancien. Pourquoi tant d'humains venaient à lui pour exposer les faits de batailles. Ah oui, leur nouveau sauveur, celui qui a ramené le fils de l'empereur. Norwen en souffla presque de mépris. Mais elle n'eut guère le temps de penser plus à cela, la menace de Néant dans les parages lui enleva toute envie de les réduire au silence, mais celle de retrouver au plus vite son amant pour la suite des manœuvres.
Achroma partit et pas comme Norwen le lui avait ordonné. Sur ses traces la générale lui ordonna de la suivre mais en vain.
« -Cela ne nous regarde plus. »
Lui cria-t-elle. Mais le dragonnier se moquait bien de ses mots. Et s'il fallait le laisser là tant pis pour lui. Elle ne pleurait pas sa perte et Lorenz réglerait ses contentieux avec lui plus tard. Mais Norwen n'eut guère le loisirs de faire plus d'un pas pour rejoindre son prince. Ce fut le noir et une douleur vive à la tête.
La douleur se fit ressentir en premier, puis la colère vint. Très vite, s'insinuant dans chacun de ses muscles contractés. Il le paierait ce fourbe et traite de dragonnier ancien. Peu à peu, Norwen reprit conscience d'elle, de son corps, avant d'ouvrir des yeux très lourds sur ce qui semblait être la fin de tous. Des bras gigantesques, une sensation de perte et d'abandon de soit vers cette chose innommable et abjecte. Elle enroulait de ses tentacules la force magique de ses prisonniers du moment contre lesquels semblait ce battre ce fou de conteur. Qu'il se batte seul, Norwen n'avait pas du tout l'envie de servir de repas à cette... chose. Elle se redressa mais ne put partir guère loin, rattaché à... elle lui ferait payer, même si c'était la dernière chose qu'elle ferait sur cette terre maudite par le Néant, elle le lui ferait payer. Il s'imaginait quoi, qu'elle allait lui rester accrocher à sa botte sans réagir. Mais il fut le premier à le faire voyant que sa captive était réveillée. Et en bon traître et maître qu'il se croyait être il lui donnait des ordres. Elle n'eut qu'une envie de lui cracher à la figure et seule la perspective de ne pas finir jeter dans cette bestiole lui fit ravaler sa haine, même si ses yeux et son visage parlait pour elle. Oh elle savait bien qu'il devait en avoir cure, mais qu'importe, un jour viendra où lui et son maudit lézard paieront leur dû aux vampires, à elle. Seule la perspective de partir bien loin de cette chose la fit capituler sous cette ordre. Bon et le fait qu'elle ne pouvait faire autrement que d’obéir à cette ordure, mais cela elle ne se l’avouerait jamais. La générale partit donc à la recherche plus en arrière ou en avant de la bestiole à tentacules, suivant où on se plaçait. Suivit par les sbires du traître, Norwen vit un spectacle de bataille, avec des personnes au sol en train de faire soigner, comme une gamine aidée par un vieillard, au sol plus loin elle vit celui qu'elle devait aider. Le maître lame au sol. Elle en eut presque un sourire de jubilation, mais elle se devait de l'aider. Il semblait salement toucher. Blessure par armes alayennes, il allait la sentir un moment. L'envie de le laisser pourrir là coulait dans ses veines mais ce fut yen autre chose qui sortit de sa bouche.
« -Toi, elfe, il y a un blessé là. Il est dragonnier. Il peut encore servir. Vient l'aider. Ta magie vaut mieux que la mienne. »
Doux mensonge mais tant que ça servait. De toute façon elle n'avait pas le choix. Mais quand elle l'aurait. Elle ferait bouffer son arrogance à cette vermine de Seithvelj. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 18:32 | |
| - Directives:
Aldaron vient de reprendre connaissance dans une véritable purée de pois ! Il n'y voit pas grand chose, entend le plafond qui fait des bruits très inquiétants (du genre "crac !") et sent qu'une tentacule essaye encore de l'enserrer... Il est placé tout près de la perle, il pourrait presque la toucher du doigt... Il comprend qu'il peut jouer un rôle clé mais que ça causera peut-être aussi sa mort. Il a un choix à faire :
Choix 1 : Aldaron se jette sur la perle et tente de la détruire (par les poings, les armes, les dents si ça lui fait plaisir... Liberté totale). Il n'aura pas le temps de sortir avant que le plafond ne s'écroule mais son sacrifice sauvera les autres à coup sur.
Choix 2 : Aldaron s'écarte de la perle. Il parvient à éviter la tentacule qui le poursuit et tente de pousser tout le monde vers la sortie avant que le plafond ne s'écroule. Ceux qui sont immobilisés par les tentacules ne pourront néanmoins sans doute pas sortir.
Choix 3 : Aldaron s'écarte de la perle. Il parvient à éviter la tentacule qui le poursuit, pousse Dawan pour lui faire éviter la sienne et ne peut se résoudre à sortir sans emmener Achroma (en situation difficile) et même Ylan. Il se tourne vers eux pour aller les aider si possible avant que le plafond ne s'écroule (chances faibles)
De sa léthargie, Aldaron sentit ses pieds toucher lourdement le sol. Dracos exclusivement devait savoir comment il parvenait à ne pas s'écouler complètement au sol. Il était si pâle qu'il en aurait fait verdir de jalousie bien des vampires. Mais de toutes évidences, il n'était pas l'heure de ce genre de compétition. Sa vision était floue, ses muscles le tiraient. Les détails de la scène lui échappaient. Genou à terre, sa main s'était posée sur son poignard resté au sol, Dawan semblait reprendre vie, le fourbe d'Ylan était aux prises des tentacules. Comment avaient-ils été libérés ? Ylan avait-il eu un brusque élan d'altruisme pour venir en aide au deux elfes ? Plus qu’irréaliste, ces pensées furent balayées lorsqu'il tourna la tête. La dragonne blanche et l’Aîné s'activaient dans une lutte acharnée. La sphère tentaculée devait avoir grand appétit en voyant le beau morceau représentaient un vampire de son envergure et un rare dragon d'Armanda. Voilà qui était plus réaliste comme explication. Non, parce qu'Ylan gentil.... Ça ne tenait vraiment pas la route. Même en rêve. On y voyait presque plus rien, la poussière se faisait abondante et commençait à obstruer ses poumons, à brouiller sa vue et à rendre critique toute action. La voûte claquait dangereusement. La roche ne tiendrait pas longtemps. La perle était si proche de lui. Il aurait pu profiter de l'instant pour contempler cette monstruosité si la situation n'était pas cinglante. Entre les tentacules qui revenaient à la charge, Ylan dont la blancheur semblait vanter les mérites du dernier savon à laver le linge, la dragonne qui jouait au chat envieux de pénétrer dans un trou de souris et cette perle qui aspirait énergie magique et vitale, ils n'allaient pas faire long feu s'ils ne quittaient pas l'endroit à toute hâte. Son instinct de survie l'aurait poussé à courir vers la sortie avant que tout ne s'écroule. Il n'en fit rien. Il n'était pas même certain que ses jambes le laissent courir jusque là-bas. Dawan, Achroma et la dragonne étaient bien plus proches de la sortie que lui. Ce qui était réellement à sa portée, c'était cette perle. Maléfique abomination. Comme si en plus de la guerre qui se déroulait dans la galerie principale, ils avaient besoin de ce genre d’immonde blasphème. Néant était perfide. Une visqueuse tentacule venait vers lui, n'aurait-il donc pas un seul instant de répit ? Son cœur battait à tout rompre, son corps tremblait de faiblesse et de terreur. Sa main se referma sur le pommeau du poignard et il força ses jambes à le porter. Il avait pu compter sur sa légèreté d'elfe pour valider cet exploit, qui mieux que le relever, l'aida à se jeter sur la perle elle-même. Il planta ses ongles comme des griffes dans la sphère pour s'y agripper. Il enfonça en elle son poignard avec une férocité qu'il se découvrait. Son acharnement lui permit de réitérer son geste à plusieurs reprises et ce, autant que ses forces lui permettraient de le faire. Forces qui étaient déjà bien maigres et s'amenuisaient au fil des secondes. Ce fut soudain silence radio. Ni le vacarme assourdissant de la roche qui s'écroule, ni les cris de ses camarades ne lui parvenaient. L'ombre des ténèbres devint son royaume pour la seconde fois en moins d'une minute. |
| | | Dawan Sywel Baptistrel Chanteciel
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Dim 23 Nov 2014 - 21:51 | |
| - Directives:
En reprenant conscience, Dawan s'aperçoit qu'il n'y voit pas grand chose (à cause de la poussière), qu'une tentacule essaye ENCORE de le saisir et que le plafond est sur le point de s'écrouler. Il est proche de la porte par chance, il peut donc déguerpir (d'autant plus facilement que la dragonne a cassé une bonne partie du mur...) mais ne peut pas abandonner les autres. Ylan est inconscient tout proche de lui, Achroma est plus loin et Aldaron... Vient de sauter sur la perle ! Eberlué, Dawan le voit la poignarder à plusieurs reprises avant d'être violemment projeté contre Achroma, qu'il renverse. De la perle suinte un liquide répugnant. Une odeur affreuse se fait sentir, les tentacules se mettent à frapper au hasard et avec une terrible force tout autour d'elles ! Elles ont lâché Ylan, Dawan tente d'aller le récupérer pour le sortir de là (les deux autres étant hors de portée), mais il est trop tard. Le plafond s'écroule...
L'onde du choc se propagea dans ses jambes. Contrairement à Aldaron, le jeune elfe n'eut pas le bon réflexe de se tenir debout et, bientôt, son coude et son épaules rencontrèrent la terre à nouveau. Et ses premières pensées n'allèrent pas à ce qu'il devait faire du grand corps affaibli qui lui servait d'interface avec ce monde, mais à ce qui venait de lui arriver. Tentacule. Noir. Faiblesse. Autour de lui, le monde était… Bizarre. Et il ne parvint pas à deviner ce qui se déroulait juste en écoutant le monde. La panique le reprit alors. Le danger pouvait être n'importe où ! Se relevant aussi vite que faire se pouvait (par les Esprits, que son corps lui semblait lourd !), l'Enwr jeta un coup d'oeil circulaire alentour. Une épaisse poussière flottait dans l'air, qui venait agresser les couloirs de son souffle et rendait le monde flou, comme l'esquisse d'une peinture. La porte qui permettait de s'échapper de la réserve était toute proche. Elle lui paraissait être un puits de lumière, ô combien attirant dans ces ténèbres. La promesse d'un monde plus sûr. Au-delà, il le savait, les siens l'attendaient. Il pourrait soigner des blessés de guerre. Jamais cette perspective n'avait paru aussi agréable. Son Cawr serait peut-être un peu fâché de son absence. Mais nul doute que l'annonce d'une sphère à tentacule justifierait bien vite tout retard d'Enwr. Il vit également que le mur avait… Disons, changé d'allure. Avaient-ils changé d'endroit ? Il ne se souvenait pas que la réserve ait été à ce point… En ruines. Et il ne se souvenait pas non plus d'un dragon, de dames au teint pâle. Le monde avait trop changé, d'un seul coup. Son coup d'oeil s'acheva derrière lui. La perle, l'horrible perle. Ylan en était prisonnier. Etait-ce à cela qu'il avait ressemblé, un instant plus tôt ? Enfin, ce n'était pas la vision la plus marquante. Non.. La vision la plus marquante vint juste après. Elle dura un fragment de seconde. Juste un fragment de seconde. Pourtant l'image qui se refléta au fond des yeux d'argent de Dawan s'ancra jusque dans les tréfonds de sa mémoire, ces endroits maudits d'où les images ne peuvent ressortir, où vont toutes ces choses qui ne peuvent plus disparaitre. Il vit l'horreur noir tendre un tentacule près de lui, tout près de lui. Il vit, au-delà, la silhouette d'Aldaron, asséner de furieux coups de poignards à la chose. Il lui vint à l'esprit que son camarade elfe était devenu fou, qu'il allait y passer. Ce fut tout. L'instant d'après, l'image changea du tout au tout. Aldaron fut projeté contre la demoiselle aux cheveux blonds. Ah, à en juger par le son produit, c'était plutôt un homme. Dawan avait laissé échapper un petit cri d'horreur en voyant son ami ainsi voler. Il avait l'air de bouger encore… Un mouvement dans le coin de l'oeil de Dawan. Les tentacules s'agitaient dans tous les sens. Pas question de rester là ! Il allait se prendre un coup ! En guise de menace, un tentacule s'abattit près de lui, provoquant une onde de choc menaçante. Au seul bruit, Dawan jugea de la puissance de la chose, et cela lui suffit. Il recula, s'apprêta à prendre le chemin de la porte, mais eu le malheur d'une pensée de travers. Il y avait, ici, un être vivant qui ne pourrait profiter de la situation. Son regard vint vers ledit être. Il courut vers lui. Un bond, un autre bond. Plus il serait preste, moins les tentacules risquaient de le toucher ! Par Dracos, il avait l'impression de vivre un cauchemar, un de ceux qu'il avait fait ces derniers mois ! Tout y était. La proximité de Mort, sa menace au-dessus de leurs têtes, le flou dont il ne savait se sortir, l'objectif bien défini, la peine qu'il avait à se mouvoir. Un bond, encore. Les ombres se mouvaient autour de lui. Il vit un tentacule se lever, et passa dessous à toute allure. Là, l'ombre d'Ylan ! La perle l'avait laissé tomber ! La perle… Bon sang, sa seule présence lui donna un haut-le-coeur ! D'autant plus qu'il eut le malheur de la regarder. Un liquide s'en échappait, en coulait. Un liquide à l'odeur… Infecte. Ignoble. Dawan en eut le coeur au bord des lèvres. Il retint son souffle et détourna vite le regard. Ylan était à terre, inerte. Vivant, il le savait, instinctivement. Il se pencha près de lui, pour l'attraper dans ses bras. On avait appris à Dawan "agis comme tu apprécierais que les autres agissent avec toi". On lui avait appris à ne faire aucune distinction. On lui avait appris tant de choses… En cet instant, face à la perle écoeurante, face au danger omniprésent, son instinct agissait. Et son instinct disait que tous ceux ici présents devaient survivre. Ylan contre lui, il se redressa. Il n'aimait pas ce vampire, pas plus que cela. Mais pourtant, il le sauverait. Qu'y pouvait-il, c'était sa nature… Il tenta de voir Aldaron, au loin. Aldaron l'avait sauvé. C'était à son tour de sauver quelqu'un. À son tour. Et s'ils s'y mettaient tous ainsi, ils sauveraient le monde, pour sûr ! Le Ylan dans ses bras, c'était un monde à sauver ! Il le maintint plus fort contre lui, fit de son mieux pour avancer vers la lumière… Un bruit. Les pierres qui roulaient, leur choc, sourd. À nouveau, le noir. C'était le monde qui s'effondrait. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 25 Nov 2014 - 20:32 | |
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Après avoir repoussé les tentacules qui tentaient de l'étrangler, Silarae a la peur de sa vie ! Elle n'a pas réalisé tout de suite la gravité de la situation lorsqu'elle a par mégarde écroulé le mur qui la gênait. Mais la poussière qui s'est élevée lui a fait perdre Achroma des yeux, c'est à peine si elle a aperçu Aldaron sautant sur la perle avant qu'un craquement sonore du plafond ne l'avertisse. Les bipèdes allaient se faire ensevelir, et son dragonnier en premier lieu ! Sans réfléchir, elle se jette dans la pièce (le mur est assez ouvert pour ça désormais), étend les ailes, et laisse le plafond s'écrouler sur elle. Se faisant, elle sauve la vie des bipèdes protégés par son corps mais le poids sur son dos est énorme. Elle risque de s'affaisser et de les écraser. Quand à ses ailes, elles ne sont plus que deux membranes en lambeaux... La douleur est affreuse. Elle sait qu'elle va mourir mais sent tout à coup un esprit extrêmement puissant l'effleurer et lui dire de ne pas s'inquiéter, qu'il va l'aider...
Ils y étaient. La salle était là, juste devant eux, exsudant d’une aura malveillante et suintant Néant. Difficile de ne pas ressentir à quel point la magie était affaiblie, ici. Difficile de ne pas avoir envie de mettre un terme à cette abomination. S’approchant, Silarae tendit le museau en direction de la pièce, mais dû se rendre à l’évidence : trop petit, ce n’était pas surprenant. Les rebelles n’avaient eu l’idée de permettre un passage assez grand pour les dragons, bien sûr. Stupides bipèdes, c’était bien le moment de se retrouver bloqué par des problèmes architecturaux de la pièce. Peut-être n’étaient-ils pas entièrement responsables, après tout ils avaient dû adapter les lieux à une vie souterraine et la nature ne se modifiait pas si facilement mais tout de même… De mauvaise humeur, Silarae grogna intérieurement contre les bipèdes en observant Achroma mettre pied à terre et rentrer dans la pièce. Qu’il aille ainsi devant ne lui plaisait pas le moins du monde, mais il semblait qu’ils n’avaient guère de choix, malgré qu’elle aurait largement préféré se trouver en première ligne afin d’affronter les dangers s’y trouvant. Sitôt qu’il fut dedans, elle-même s’avança davantage, glissant la tête dans la pièce et prête à tout faire cui… Toute pensée quitta son esprit l’espace d’une seconde devant le spectacle qu’elle avait face à elle. Les corps flasques pendus aux tentacules visqueux, l’air vicié par la présence de la sphère, les visages presqu’aussi blancs que ses propres écailles. Et les appendices qui s’agitaient, semblant vouloir faire de son lié un autre prisonnier tandis que quelques-uns s’accrochaient à elle, sans s’attarder toutefois et prenant seulement le temps de salir sa jolie armure. Celui qui allait devoir la nettoyer maudirait Néant encore plus que tous les autres… Sans prêter attention à la femelle vampire qui tentait de s’évader avant d’être remise au pas par celui qui était désormais son maître, la Blanche tenta de s’avancer, toujours bloquée par le mur et ne pouvant donc que se contenter de subir les attaques du gros poulpe, soutenant Achroma de son esprit tandis qu’il tentait de libérer les corps pendus. Vaine tentative qui fit faiblir une seconde son attention alors même que brusquement, plusieurs tentacules se jetaient sur elle, deux cherchant à s’enrouler autour de son cou avant que ses crocs d’ivoire ne les trouve pour les déchiqueter. Le contact était révulsant mais au moins les monstruosités n’avaient-elles aucune emprise sur elle. Grondant, le corps massif de l’écailleuse s’avança, laissant la place à un grondement différent de celui qu’elle produisait. Une épaisse poussière s’éleva dans l’air au moment où le mur la bloquant s’effondra, lui ouvrant le passage vers la perle maudite mais, en contrepartie, laissant le champ libre aux tentacules de faire ce que bon leur voulait… Et formant un mur opaque entre ses yeux et son lié. Horrifiée, elle fouilla la pièce du regard sans repérer son frère-d’âme, n’ayant pour toute réponse auditive que d’étranges bruits provenant du plafond et ne voyant pour tout bipède qu’un oreilles-pointues se jetant comme un forcené sur la sphère, flanquant de larges coups de lame dedans. Cela aurait pu être risible dans toute autre situation mais pour l’heure, la Blanche ne songeait qu’à son Achroma disparu. Elle le sentait dans son esprit, il était là, il était vivant, mais elle ignorait face à quoi il se trouvait et avec qui. Craquement. Au-dessus d’elle, au-dessus d’eux même, le plafond hurla sa colère d’avoir ainsi perdu un support et, furieux, s’apprêta à se laisser tomber sur les bipèdes dans la pièce. Sur son lié. Folle d’angoisse à l’idée de perdre ainsi l’être qu’elle aimait le plus au monde, la Blanche se précipita dans la pièce, étendant ses vastes mais si fines ailes en une dérisoire protection tandis que tout son corps se préparait à recevoir le plafond, n’ayant d’autres pensées en tête que celle de les sauver, de le sauver. Son instinct agissait pour elle au rythme de son cœur battant dans sa carcasse diamantine et en cadence avec le hurlement d’alerte résonnant en elle, visible dans le tourbillon d’ambre sombre de ses pupilles affolées. Mais cette réaction purement irraisonnée ne l’avait pas préparé à un tel poids. Le choc manqua lui briser la colonne vertébrale, et elle sentit le fin velours de ses ailes se déchirer brutalement, envoyant une onde de douleur dans tout son corps en même temps que son dos tentait de supporter la charge énorme qu’il devait brutalement supporter. La tête baissée, le souffle rauque, elle bénit son dragonnier qui lui avait offert cette armure tout en souhaitant du plus profond de son être que Néant, tout esprit soit-il, souffre autant qu’elle-même. Le corps ployant, elle lutta autant que faire se pouvait, animée par la farouche volonté de ne pas céder d’un pouce. S’effondrer reviendrait à écraser tous les bipèdes qu’elle voulait justement sauver, son corps massif s’ajouterait alors au volume important qui leur était déjà tombé dessus. Tenir… Elle ne pensait plus qu’à cela, tenir. Elle sentit quelque chose se rompre en elle, plusieurs os se fendillant, se brisant pour les plus fragiles, des ligaments se rompant, l’une de ses pattes fléchissant dangereusement sans même qu’elle n’y puisse rien faire tandis que ses articulations implosaient en milles piques de douleur. La souffrance était là, si vaste qu’elle se noyait dedans, engloutie peu à peu dans l’océan de sa douleur. Le goût de son sang emplie sa bouche tandis qu’une immense envie de se désaltérait la saisissait, et elle comprit qu’elle n’y pourrait rien. Elle n’était pas assez forte pour protéger son dragonnier, pas assez pour débarrasser Armanda des scarabées, pas assez pour faire honneur aux siens. Leur race déjà déclinante allait perdre un membre, mais surtout son dragonnier perdrait sa liée. En vrac, l’éclair rouge et brûlant qui noyait son esprit vit quelques percées de lumières, destinées à Achroma, transmettant un flux discontinu d’émotions. C’était son ancre, son accroche. Plus longtemps elle tiendrait et plus longtemps ils pourraient être sauvés, qu’important ses difficultés à respirer, qu’important ses vertèbres prêtes à se disloquer, qu’important ses côtes se disloquant, qu’important l’hémorragie qui se répandait peu à peu en elle et qu’important ses ailes pendantes, charpie sanguinolente et brisée. Elle revolerait pas, pas sans magie, mais elle ne vivrait pas non plus. Elle ne vivrait plus. Ivre de douleur, elle résista autant que possible à l’engourdissement total qui l’envahissait au moment même où un esprit, effleurant sa conscience, vint à son secours… |
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| Sujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie Mar 25 Nov 2014 - 21:34 | |
| "Nous y sommes."
Enfin avait-il envie de dire. Le voyage avait été éprouvant même pour un être aussi patient que lui et il n'avait cessé de ruminer les conséquences inévitable que pourrait avoir leur retard. Ils n'arriveraient pas avant le début de la bataille, peut-être même à la fin... Il n'arrivait pas à décider laquelle de ses visions du futur était la bonne à ce sujet, il y avait trop de possibilités, trop de choix à faire de la part des nombreux participants à ce gigantesque massacre. Un massacre... De ça au moins il en était certain, ça ne serait vraiment pas beau à voir. Les batailles de ce genre était une prérogative des jeunes peuples, les Tarenths ignoraient jusqu'à la signification de ce mot et si lui même avait combattu plus d'une fois, ça n'avait jamais pris de telles proportions. Il ne comprenait même pas les raisons et les aboutissements de tout ceci. Avait-on idée de se retrouver à tant de gens pour se taper dessus ! Et ce sans penser une seule seconde aux conséquences évidemment... Ils étaient tout simplement désespérants, de quoi commencer à lui faire comprendre ce que les Esprits pouvaient bien ressentir vis à vis de lui...
Ce n'était pourtant pas le moment de désespérer. Il devait faire au mieux avec le fil de destin qui se déroulait, et tenter de l'orienter du mieux possible afin d'éviter la catastrophe qui se rapprochait à grands pas. Ce serait difficile à présent... Encore plus difficile que ce qu'il avait craint, mais il restait un espoir et il n'entendait pas renoncer tant que celui-ci existait encore. Il y avait bien trop en jeu, et il ne pouvait nier qu'il avait sa part de responsabilité dans tout ceci. Peut-être les guerres des jeunes peuples étaient-elles sa création après tout... Peut-être n'auraient-elles jamais existé si ils avaient été guidés par les Tarenths comme cela aurait dû être... Il essayait d'éviter d'y penser, mais cette hypothèse revenait en force dès qu'il cessait d'y faire attention.
"Lorenz Wintel se trouve à l'extérieur, il est sur le point de capturer le Prêcheur. Tu n'arrivera pas à temps mais tu devrais pouvoir rompre la connexion entre lui et Néant. Tu dois le faire de toutes façons si tu tiens à lui, ou elle le détruira. On ne peut vaincre un Esprit."
Il parlait d'expérience, il avait payé assez cher pour l'apprendre. Sentant le regard du baptistrel se poser sur lui, il expliqua :
"Je vais entrer à l'intérieur d'Aigue-Royal, il y a une perle à l'intérieur. Elle détruira un dragon et son lié dans quelques minutes si je n'interviens pas, ainsi que d'autres vies. Je reviendrai vers toi lorsque j'aurai fait le nécessaire. En attendant, tâche de limiter cette boucherie. Et de contrôler les agissements de ton frère vampire, tu es plus à même que moi de le faire sans le blesser."
Il avait parlé d'une voix calme mais nette. Il était clair qu'il n'avait pas l'intention de laisser un autre Armandéen s'en prendre à un Esprit Supérieur, autant dire que l'affrontement pourrait être des plus dangereux pour le vampire inconscient des pouvoirs du Tarenth. Celui-ci reporta son attention sur la bataille, l'embrassant de son regard argenté ternit par l'irritation que lui procurait une scène aussi grotesque. Les Esprits eux-même observaient sans doute tout ceci d'un oeil effaré, ou terriblement blasé peut-être... Cette pensée l'attrista.
Lui et le baptistrel se séparèrent sans un mot. Edwyn l'observa un instant qui s'éloignait vers la bataille, lui-même ressentait de plus en plus l'urgence de son intervention. La perle se nourrissait goulûment des forces de ceux qu'elle avait attrapé et Néant ne cessait de l'abreuvait avec l'énergie que lui procurait la bataille. Le dragonnier était déjà sur place, la dragonne faisait trembler un mur... Là... Il devait intervenir dès maintenant.
Il se dématérialisa brusquement, perdant un instant des yeux les combats qui continuaient à se dérouler. Merithyn devrait agir seul pendant quelques minutes, il ne pouvait laisser un dragon mourir ainsi dans sa sphère d'influence, son serment consistait aussi à venir en aide aux siens lorsqu'ils étaient dans de telles situations.
Le plafond s'effondra une seconde avant qu'il ne réapparaisse dans la pièce. D'aucun l'aurait dit en retard mais il avait parfaitement choisit son moment. Il y avait des choses que les vivants et les morts devaient apprendre par eux-même, mais pas au point d'en mourir. Sa magie se déploya sans limites, absolument pas concernée par les perturbations de la perle. Il la manipula adroitement pour former une fine barrière d'énergie entre le dos de la dragonne et les gravats effondrés puis glissa son esprit jusqu'à celui de la créature. Chaotique, il n'était que peur et douleur et aurait repoussé tout autre que lui excepté son dragonnier. Mais il était le fondateur et ses mots avaient le pouvoir calmant et impératif de la Voix sur n'importe quel dragon :
*Là... Doucement. Je suis venu pour toi Coeur d'Argent. Pour toi et pour celui que tu as choisi. Je suis Protection pour les dragons et leurs liés, c'est le Pacte. Souviens toi de moi, remet t'en à moi...*
Lentement et avec une infinie patience, il calma son esprit et celui du dragonnier qu'il sentait tressaillir à travers le Lien, en découvrant un nouveau qui le reliait à un parfait inconnu et dont l'esprit devait lui sembler bien étrange :
*Paix, Achroma Seithvelj. Le temps des explications viendra bien assez tôt.*
Et la paix vint sur eux deux, il avait besoin que la dragonne soit calme pour parvenir à la délivrer de ce piège. Précautionneusement, presque avec tendresse, il la fit reculer pas à pas en calmant magiquement la douleur qu'elle ressentait et en consolidant les plus graves fractures qui auraient pu l'empêcher de se mouvoir. Sa barrière d'énergie prenait le relais peu à peu, protégeant la pièce et ses occupants à mesure que la créature se dégageait. Vint enfin l'instant où elle fut libre, le plafond n'étant plus retenu que par sa magie et ses prunelles perçant la poussière et l'obscurité de la pièce pour lui montrer un bien triste spectacle. Il fronça les sourcils en posant les yeux sur la perle détruite, puis sur ceux qui avaient été piégés avec elle :
"Sortez."
Sa voix résonna étrangement dans cette scène surréaliste et il prit encore le temps de faire léviter les corps inconscients jusqu'à ce qu'ils soient en sureté. Enfin il reporta son attention sur la perle, se rembrunit à nouveau et décocha brutalement une boule d'énergie qui alla fracasser sa structure d'argent sur l'horrible sphère. Il ne voulait prendre aucun risque. La perle eut un dernier soubresaut, les tentacules s'agitèrent une dernière fois avant de se recroqueviller comme une horrible araignée, disparaissant finalement à l'instant où il relâcha sa barrière magique. Le plafond de la réserve s'effrondra enfin pour de bon dans un bruit de tonnerre, soulevant un nouveau nuage de poussière qui ne sembla pas vraiment le déranger. Ignorant les bipèdes épuisés, il se concentrait déjà sur les soins urgents à donner à la dragonne, réparant adroitement la membrane affreusement déchirée et s'activant sous leurs regards à tous et avec l'aide du dragonnier. Il sentait toute l'émotion de celui-ci mais refusait de s'y intéresser pour le moment, il n'avait tout simplement pas le temps et se contentait de le laisser faire ce qu'il pouvait tout en agissant lui-même. Sans hésitation et avec l'adresse efficace qui ne peut venir que d'une interminable expérience, il laissait ses mains courir sur les membranes et les écailles ternies, réparant les os, rétablissant les équilibres... Son esprit ne quittait pas celui de Silarae, le soutenant sans faillir et sans effort apparent, comprenant sans mal les tours et les détours de la pensée ancestrale et y répondant avec maîtrise. Enfin et alors même qu'il semblait qu'il allait s'éterniser ainsi pendant des siècles, il se décida à prendre la parole :
"Cela suffira pour le moment. Elle va vivre. Et dormir."
L'ordre s'imprima profondément dans l'esprit de la dragonne, indiscutable. Elle sombra dans un sommeil réparateur qui le décida à se détourner d'elle. Cette fois encore pourtant, il ne prit pas le temps de se lancer dans de longues explications. L'urgence demeurait... Il ne fallait pas traîner :
"Je dois retourner vers la bataille, nous nous reverrons très vite Achroma Seithvelj. Ceux qui veulent venir avec moi le peuvent, mais je n'aurai pas le temps de m'occuper d'eux. Certaines choses doivent être faites avant tout."
Sa voix s'éteignit, il se mettait déjà en route sans accepter de répondre à ceux qui s'adressaient à lui. Son esprit pourtant demeura près de la dragonne, et donc de son lié. Une part de lui veillait toujours sur les siens. Et si il ne pouvait venir en aide à tous les autres, il comptait tout de même faire de son mieux... Aussi fous qu'ils soient tous. |
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