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Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé]

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MessageSujet: Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Icon_minitimeMar 29 Juin 2010 - 18:29

Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Fiche111

  • Nom : Taranisaii
  • Prénom : Adryne
  • Surnom : -
  • Date de naissance : printemps de l'an 1050 de l'âge d'argent
  • Age : 750 ans
  • Race : Vampire
  • Caste : Mage guerrier
  • Métier : -
  • Lieu de résidence : Les tréfonds du royaume vampirique
  • Arme principale :

    Sa seul arme matérielle se nomme Stormbringer, la faiseuse de tempête, une épée dont la lame noire et luisante porte des runes scintillantes d'un bleu vif et mouvant, presque comme si elles étaient vivantes et qui paraissent pourtant plus froides que la mort elle même. Une épée à deux mains, longue et cruelle, à la lame à double tranchant et à pointe ovale, lourde et puissante, forgée sur une garde longue où les deux mains se logent sans problèmes comme dans un nid, gainée de cuir et d'une soie grise et noire, une garde dont les bords sont gravés en forme de créatures grimaçantes... Stormbringer qui ne se brisait pas, ne s'émoussait pas et semblait aussi légère qu'une plume dans la main de son propriétaire, Stormbringer dont l'impact dans l'air produisait de fortes bourrasques... Faiseuse de tempête, elle portait bien son nom cette lame maudite.

  • Style de magie préféré : Magie des ténèbres
  • Alignement : maléfique/très maléfique


Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Fiche210

  • Physique :

    Avant, L'humanité

    Il est grand, pas un géant mais culminant tout de même bien au dessus de la moyenne normal pour un homme dont la croissance est terminée et qui lui permet de regarder son monde de haut en toutes circonstances sans en être gêné le moins du monde. Et sa taille est renforcée par sa silhouette élancée et puissante comme celle d'un tigre ou d'une panthère, tout en muscles mais sans être déformée par son entrainement intense, dure et en courbes, sans la moindre once de graisse ou la moindre raideur... Endurant et résistant il a subit de nombreuses années de combats acharnés et en a retiré les bénéfices, ses bras sont puissants et peuvent sans problèmes porter de lourdes charges mais en restant harmonieusement à leurs tailles normales contrairement aux manieurs d'armes qui ont souvent des bras bien plus gros que le reste de leurs anatomie; son torse est plein de muscles saillants et dur comme du fer et son souffle profond le soulève comme un lourd courant d'air dans une caverne de roche, sa taille est à l'image du reste de son torse, puissante mais fine et élégante. Les longues jambes en accord avec le reste de sa personne ont été taillées pour la course et pour les batailles bien qu'il ne pratique presque jamais ce genre d'activités à présent mais ses foulées témoignent toujours du redoutable tueur qu'il était autrefois et personne ou presque n'a encore osé le défier à la course; son dos est droit et fier mais également mouvant, souple et en parfaite santé et il lui impose parfois des efforts peu enviable pour le seul plaisir de sentir à quel point il est capable de s'adapter.

    Quand à son visage, son visage de coureur de jupon lorsqu'il était plus jeune... Il possède des traits très carrés et masculin tout en étant félin et altier, des traits qui auraient put appartenir à une statue antique tant ils semblent avoir été taillé par un artiste d'œuvres militaires. Sa peau, couleur de cuivre vient renforcer cet état de fait, donnant un halo rouge, orangé qui la fait ressembler à du métal en fusion plutôt qu'à de la chair humaine et pourtant celle-ci a une texture douce et chaude comme un voile de fin velours et ne possède pas d'imperfection dû à la nature, seulement quelques restes de son passé de combattant. Il sourit souvent mais ce sont loin d'être des manifestations agréables au sens propre du terme, il s'agit souvent de sourire torve ou méprisant et il donne souvent l'impression de ne rire que lorsqu'il est énervé ou qu'il a une idée derrière la tête, et ressemble à un serpent devant sa proie, savourant la peur et le malaise avant d'infliger le coup final. Et pourtant nombre de jeune fille sont déjà tombées sous le poids de ses sourires de prédateurs tant il incarne l'Archétype du guerrier noble et charmeur... Ses yeux sont d'un bleu agréable, brillants comme un ciel d'été sans nuage, il possède une longue crinière de cheveux rouges qui, détachés, lui tombe au creux des reins comme un voile de sang filé qu'il n'arrive en général pas à coiffer correctement et qu'il retient en queue de cheval afin de ne pas avoir trop chaud, ou, plus rarement, en catogan lors des occasion spéciales, il possède également un bouc en pointe qu'il taille aussi soigneusement que ses cheveux sont réticents. Son apparent désordre capillaire renforce également l'image de lion qu'il donne au reste du monde, un lion puissant, séduisant et nonchalant...

    Il se déplace avec grâce et aisance comme un félin traquant sa proie et respire une force inébranlable tel un mur de pierre... Il porte souvent des vêtements couleur de nuit, de pourpre et de sable qui représente son domaine de prédilection et son esprit, à la fois belliqueux et rigoureux, mais à la coupe soit élégante et respectable, tunique, chemise, soit très paresseuse, simple ensemble de cuir ou de lin laissant voir sa musculature. Ses gouts sont plutôt simple car il a d'autre atouts pour plaire et ne se repose pas vraiment sur sa bienséance...

    Il parle avec assurance et volonté mais toujours avec un petit quelque chose de gênant, une note dans sa voix grave et profonde qui met mal à l'aise et sur ses gardes quand on arrive à l'identifier, un mélange complexe d'humour noir, de cynisme et de colère contenue qui font vibrer son ton comme la corde d'un arc qui se relâche. Il n'aime pas parler pour ne rien dire mais connait bien l'effet que peut provoquer des paroles bien placées sur un ton charmeur et s'emploie à l'utiliser le plus souvent possible quitte à être regarder de travers...

    Présent, un vampire

    Il n'a rien a envier aux autres monstres, toujours grand et toujours au dessus de la moyenne il a simplement vu fondre sa silhouette féline et puissamment découplée, se silhouette vivante... pour un corps bien plus fin et élancé mais également sec et nerveux comme une lanière de fouet. Tous ses muscles ou presque ont disparut aux profits d'une force bien différente, une force qu'il a apprit à utiliser avec le temps jusqu'à l'intégrer totalement à son être comme une extension utile mais indésirable qu'il tolérait pour son propre bien... Il est à la fois bien plus souple, son corps de psedo mort n'ayant plus les mêmes contraintes que celle d'un corps humain et lui permettant bien plus d'actions qu'il aurait autrefois qualifié d'impossibles, mais également bien moins souple du fait du contrôle qu'il s'impose à lui même et qui le rend très rigide et austère, droit comme une épée et dur bien que son port n'ai rien de noble, traduisant plus la rage qu'il tente de contenir que la grâce d'un dirigeant quelconque.

    Son visage est à présent émacié et fin, encore beau mais ayant perdu ce qui le faisait sortir de la masse de jeunes humains charmeurs auxquels il appartenait autrefois. Il est encore beau, plus d'une certaine manière que lors de sa vie, d'une beauté que personne ne peut envier, accordé dans l'agonie, grave et sinistre, rappelant les statues des tombes humaines. Sa peau a une couleur très claire, pas l'ivoire de certains humains ou elfes, mais la pâleur de l'os exposé pendant des centaines de lune aux éléments et froide comme un morceau de glace, de cette glace sombre des profonds gouffres des montagnes qui ne voit jamais le soleil et le ciel mais qui languissent d'être à l'air libre pour se nettoyer de la souillure de la nuit sans fin, tandis que ses traits autrefois virils sont devenus tirés et marqués comme un être vivant en manque de sommeil... Il ne sourit plus, ou, lorsqu'il le fait, c'est dans la ferveur d'un combat lorsque la rage meurtrière s'empare de lui ou dans la promesse de voir ses sinistres rêves prendre corps mais ce sont des rires qui n'atteignent jamais ses yeux bleu de gel, bleu intense mais tout aussi froid que le reste de sa personne, des yeux morts où un semblant de flux vital s'accroche avec terreur, profond, intense et malades d'eux mêmes. Ses cheveux sont devenu blanc et sale, brillant sous une couche de crasse qu'il ne daigne pas retirer, espérant peut-être par là cacher un peu ce qu'il est devenu, en une tentative futile de préserver sa dignité.... raides et sans vie, comme un linceul autour de son visage...

    Il porte un plastron et des épaulières noires et ornées de filigranes gris ainsi qu'un ensemble de cuir et de soie noire très simple et suffisamment léger pour lui permettre de se déplacer en toute tranquillité de même qu'une cape de velours noir déchirée sur le bord inférieur qu'il portait lors de sa perte. Il ne parle presque plus et quand il le fait c'est souvent pour émettre des élucubrations que seul certains se donne la peine de comprendre, sa voix autrefois chaud et profonde ressemble à présent à un vent froid et murmurant, gardant pourtant des traces de sa force passé mais sans être capable d'y faire véritablement appel...

  • Caractère :

    C'est un grand perfectionniste qui n'aime pas faire les choses à moitié lorsque l'envie lui en prend et il lui arrive de rester des jours et des nuits entières sur une seule tache afin de satisfaire son besoin presque maladif de faire tout mieux que tout le monde. Pour lui il n'y a pas de demi mesure, soit le travail est parfait et il n'y a rien à dire soit il est raté et c'est de sa faute et il fera tout pour éviter d'être ainsi mit en cause même si c'est de son propre fait... Il ne supporte pas que qui que se soit puisse considérer son travail comme médiocre, que ce soit pour quelque chose d'aussi simple qu'une lettre insignifiante ou pour une mission, si il n'est pas capable de briller de bout en bout il refusera purement et simplement de bouger le moindre orteil , il est capable du meilleur et doit faire le meilleur coute que coute. Pousser toujours plus loin l'adjectif 'parfait' est sa ligne de conduite et il tente de la suivre en toutes circonstances, pour lui rien n'est plus beau que de pouvoir prétendre au halo du chef d'œuvre, de pouvoir se targuer d'avoir réussit l'irréalisable …

    Il ne possède pas le moindre humour... ou plutôt il préfère amplement faire croire qu'il n'a pas d'humour pour éviter de s'embarrasser à devoir le montrer à tout bout de champ, et pour cause, lorsqu'il lui prend l'envie de jouer avec les mots c'est immanquablement pour offrir un répertoire de blagues et de jeux de mots tous plus salaces les uns que les autres. Il n'y peut rien, dès que l'atmosphère se détend un peu et que les langues se délient il pose toujours les deux pieds dans le plat et avec enthousiasme, avant de se rendre compte qu'il gêne le reste des fêtards avec ses insinuations douteuses et ses sourires en coin... Il a donc décidé de rester le plus neutre possible afin de ne pas passer pour un pervers finit sans foi ni lois et s'emploie à éviter les situations qui pourraient l'amener à se dévoiler plus que de raison. Il reste froid et distant avec un grand nombre de personnes et peu sont ceux qui peuvent prétendre l'avoir vu sous son véritable jour... froid, il est froid comme les pierres, presque sans expression physique, sans désir de s'exposer outre mesure, baignant dans une méfiance et un calme inhumain et pour cause...

    C'est en effet un grand manipulateur que prendre un grand plaisir à faire tourner son petit monde en bourrique, son but premier n'est pas d'amener les autres à faire ce qu'il veut car d'une façon ou d'une autre tous servent ses projets à leurs échelles et il est capable de trouver son bonheur même dans une situation des plus difficiles. Rien ne lui apporte plus de joie que de perdre ses interlocuteurs avec des énigmes ou des métaphores et de les voir essayer de deviner le pourquoi du comment de ses paroles sans se rendre compte que la solution est infiniment simple, un vrai sphinx fait homme. Et que dire des moments où de pauvres âmes innocentes viennent lui demander conseil sans se douter un seul instant que c'est de lui qu'il faudrait se méfier, de l'instant où un jeune mage plein d'ambition vient lui demander son aide et finit englué dans ses filets sans la moindre possibilité de s'échapper ? Un délice qu'il sais apprécier même si il le pratique de moins en moins...

    Vous l'aurez comprit, il s'agit de quelqu'un d'orgueilleux, mais sûrement pas de caricatural... Il a foi en lui même et connait ses capacités mieux que quiconque pourrait le penser, il sais qu'il peut réussir là où beaucoup échouerons et en tire un sentiment de supériorité qui lui paraît aussi indéniable que la lune ou le soleil quand bien même il ne serait pas fondé. Mais cet état de fait est, depuis longtemps déjà, remit en question...

    Il aime la guerre, malgré ses restes de bonté, malgré sa nostalgie du monde et tout ce à quoi il aspire il trouve le goût de la bataille incomparable et pour cause, les combats sont les seuls instants où il se montre vraiment, où il montre son être profond, transcendant toutes les barrières physiques et morale qu'il s'impose et se transforme alors en une bête assoiffée du sang et de la chair de ses ennemis mais pas pour se nourrir même si un festin orgiaque sur le champ de bataille n'est jamais refusé... non il aime tout simplement être couvert de ses trophées même si ceux ci sont parfois extrêmement... sanglants. Il peut passer des jours allongés par terre dans la boue et les restes sans même s'en rendre compte si le lieu lui rappel le doux son des armes qui s'entrechoquent, des armures qui se brisent et des chairs qui se déchires alors que leur propriétaires hurlent de douleur... un concert des plus mélodieux pour cet être à l'extérieur calme mais qui cache son horreur sous un masque couleur d'ossement.

    Et dans ce monceau de défaut me direz vous, est ce qu'il reste une seule qualité qui vaille d'être mentionnée ?

    Il est très protecteur envers les rares personnes qui ont réussit à gagner son affection, plus que cela, c'est un véritable vigile ambulant qui arrivera dès que ses précieux amis aurons besoin de lui et même si ceux ci ne le désirent pas, car après tout lorsqu'on a peu d'amis il vaut mieux en prendre soin qui à en devenir sur protecteur... Il se veut un défenseur de l'alliance en toute circonstance, prônant l'entre aide plutôt que les batailles et préférant de loin compter ses alliés plutôt que ses ennemis dont le nombre à pourtant le malheur de grossir toujours plus avec chaque année qui passe et trépasse. Il se prend souvent à accorder monts et merveilles à ceux qu'il considère comme des amis, car un individu heureux s'arrête toujours moins sur les aspects peu reluisant d'une relation et savoure de toutes façons les moments où il peut prouver à ses détracteurs qu'il a bien un cœur et une âme même si ceux-ci sont très bien cachés.

    Il est poète et rêveur à ses heures perdues, aimant à observer le monde autour de lui comme son plus beau trésor, il aime la vie et ce qu'elle représente, il aime le souffle de vie inépuisable de la nature et la beauté sans égale qu'elle peut créer sans même en avoir conscience, sans même chercher à le faire. Il pense que si les races doivent s'améliorer c'est en observant mère nature qu'il le ferons et cela même si ca doit prendre le restant de l'éternité mais il sait aussi qu'il ne sera pas de cette tendance là et préfère continuer de soupirer après la magnificence sauvage des plaines et des montagnes plutôt que de se donner les moyens de réussir à changer, il pense que la bonté n'est pas pour lui et que la joie est une chandelle lointaine qu'il ne pourra jamais toucher.

    Il est intelligent, presque trop pour son propre bien, et sait que sa compréhension du monde n'est plus celle de beaucoup d'autre. Son esprit vif et acéré comme une lame peut déceler les failles dans la plus imprenable des murailles, dans la plus coordonnée des formations de guerriers et de mage. Il adore la lecture et l'étude, se plongeant volontiers dans les sciences, la politiques, l'art et l'histoire avec acharnement et délectation, absorbant la culture comme une éponge absorbe l'eau... et il retient, il retient indéfiniment ou presque, mettant en œuvre chaque parcelle de son esprit afin d'être le plus instruit possible. Autrefois tout du moins... à présent, sa soif de savoir s'est transformée en un océan vorace et glacé qui engloutit toujours autant mais avec une cruauté et une rage effrayante, il aime le savoir, pour le pouvoir que celui-ci lui apporte, pour la maitrise qu'il gagne à chaque nouvelle information entrant en lui... le pouvoir, voilà ce qu'il recherche... pas le pouvoir politique, il n'est pas un dirigeant, non le pouvoir à l'état brute, il l'adore, le vénère, l'exalte à la moindre occasion qu'on lui offre et pas seulement pour lui mais pour les autres aussi, ou du moins pour les autres damnés, les autres...

    Il se hait lui même, il ne peut supporter ce qu'il est devenue, la déchéance qu'il a subit, il se voit comme un monstre qu'il faut abattre, une abomination de la nature mais avec le temps il parvient à accepter son état avec un peu de recul... toujours une haine brulante, toujours le dégout mais autre chose à présent, quelque chose de plus sombre et de moins facile à appréhender, quelque chose qu'il ne peut et ne veut pas identifier, ayant trop peur de se découvrir un nouvel aspect encore plus horrible que tout le reste...

  • Aime/déteste :

    Il aime le sang évidemment, à boire ou en coloration voir en bain lorsqu'il a la chance de provoquer un carnage, il ne peut plus se passer de ce liquide chaud et métallique même si il le voulait et à décider de baisser les armes sur ce point, d'autant qu'il a presque l'impression de pouvoir toucher l'humanité du doigt en avalant la liqueur carmin. Il aime les carnages, ne trouvant son lui véritable que dans le massacre inconditionnel et violent où plus rien ne compte en dehors de la survit et de la victoire et cela quelque soit la raison d'être du combat... et le pouvoir, il aime le pouvoir, voyant en lui son seul salut dans la folie de mort qui le pousse en avant depuis déjà trop longtemps, il espère être à la fois capable de s'arrêter mais également... de poursuivre encore plus loin. Il aime parler par métaphore même si celle ci ne sont pas toujours très heureuse et ne ressent de la joie qu'en voyant un interlocuteur tenter de tirer une réponse claire de ses affirmations sibyllines...

    Il se déteste avec une passion aussi grande qu'il aime les batailles, il ne supporte toujours pas l'idée de ce qu'il est tout en étant contraint de l'accepter tacitement pour ne pas sombrer dans la folie la plus noire. De plus il ne supporte pas le chant de la flute, instrument maudit qui lui rappel le passé de façon fort désagréable...

  • Particularité : Son visage est a moitié couvert par des bandes de soies noir qui ne laisse presque que les yeux et la bouche de libres

  • Histoire : Voir post suivant


  • Liens familiaux :

    • Sa mère, Alianne Taranisaii : Morte depuis longtemps
    • Sa soeur, Valia Taranisaii: Morte de maladie avant ses 25 ans, Adryne l'adorait et aurait tout fait pour elle
    • Son cousin, Thoris Taranisaii : Il l'accompagna jusqu'au lac noir et fut sa première victime, lui et Adryne étaient comme des frères dans l'apparence et dans l'esprit
    • Le clan de Taranis : Le reste de sa famille, il les connaissait tous à divers degrés...


  • Autres liens :

    • Korm : Son meilleur amis bien que n'étant pas noble, mort depuis longtemps
    • Achroma : Son mentor, il est parti un beau jour sans explication et Adryne ne sait pas où il se trouve



  • Code du règlement :Ok by Lorenz


Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Fiche311

  • Petite présentation : Cf Meri /Grey

  • Nombre de connexions par semaine : Idem ^^

  • Particularité RP : Idem

  • Comment avez-vous découvert le forum ? : Idemeuuuuh XD



  • Physique :


  • Force physique : Supérieur à la moyenne
  • Agilité : Supérieur à la moyenne
  • Réflexes : Excellent
  • Endurance : Moyen
  • Résistance : Inférieur à la moyenne
  • Beauté : Moyen


  • Mental :


  • Force mentale: Moyen
  • Patience / Self contrôle : Inférieur à la moyenne
  • Intelligence : Supérieur à la moyenne
  • Arrogance : Moyen
  • Gentillesse : Catastrophique
  • Prestance/Charisme : Catastrophique
  • Mémoire : Supérieur à la moyenne




  • Niveau guerrier :


  • Epée : Excellent
  • Lance : Supérieur à la moyenne
  • Arc : Catastrophique
  • Poignard : Catastrophique
  • Combat à mains nues : Catastrophique
  • Equitation : Moyen


  • Niveau magique :
  • Magicien accompli


Dernière édition par Adryne Taranisaii le Sam 8 Jan 2011 - 16:56, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Icon_minitimeLun 5 Juil 2010 - 20:46

Histoire



Le clan de Taranis, nobles serviteurs de l'empire depuis sa création il y a déjà longtemps par Judovik Kohan, un clan honorable entre tous, guerrier ayant versés maint fois leurs sang au nom de leurs seigneur et maitre et de leur race, défenseurs et protecteurs, combattant et constructeur, de dignes fils de la race humaine, élevés avec des valeurs et des idéaux chevaleresques... Le clan de Taranis, dont le symbole était un félin rugissant, doré sur fond rouge et entouré de flammes; dont l'arme favorite était l'épée et dont la devise était « Pour le royaume, nous mourrons » ,une devise que des générations avaient suivit sans la moindre peur même dans les batailles, même devant la mort qu'ils ne craignaient point tant la gratification de savoir leur peuple en paix était grande...
La jeunesse de ce clan était entrainée dès son plus jeune âge au combat, à la douleur et à la mort, elle savait, cette jeunesse, quel était le prix d'un semblant de paix sur ses terres peuplées de tant de créatures toutes plus fantastiques les unes que les autres, elle connaissait les principes de l'existence et recevait les clefs que ses ainés jugeaient nécessaire à l'accomplissement de leur devoir sur terre. L'éducation... un mot dont le sens pesait lourd dans le clan, un mot qui ne se perdait jamais et dont l'application confinait souvent au perfectionnisme... La jeunesse l'apprenait vite, l'éducation était la clef de voute, la condition vital à leur futur d'humains conscients et agissants, sans éducation ils ne vivraient pas assez longtemps pour perpétuer le devoir du clan et jetteraient la honte sur tous, du plus petit serviteur au chef de famille. Les futurs hommes avaient droit à d'interminables séances d'équitation, s'entrainaient au maniement des armes et apprenaient la logistique, la stratégie, la magie et la diplomatie...
« Un vrai guerrier ne brille pas seulement par ses prouesses au combat mais également par sa capacité à tendre la main aux vaincus pour les mener vers la lumière »
Les futures femmes apprenaient à se battre également, mais aussi à tisser, à soigner les plaies et à préparer des décoctions de plantes pour apaiser, elles s'entrainaient à la gestion du domaine de leurs futurs époux et à manier les sortilèges qui leurs seraient utiles...
« Lorsque le cœur d'un homme fait défaut c'est dans les yeux et les mots d'une femme qu'il les retrouve »
Ainsi se perpétuait la lignée de Taranis, ancêtre glorieux dont ses descendants avaient garder le nom comme preuve de leurs noblesse. Et chaque enfant du clan devenait un fier représentant de la race humaine, honorant ses pairs et les esprits et jouant son rôle dans la grande marche d'un monde qui ne cessait jamais de vivre même lorsqu'une bougie à sa surface venait de s'éteindre...
Et c'est ainsi que lorsqu'un les frimas de l'hiver laissèrent place aux vents parfumés du printemps, en une année de l'âge d'argent, la terre accueillit une nouvelle âme et en perdit une autre, un échange qui semblait équivalent pour la nature mais qui, pour le clan de Taranis, signifiait une ère nouvelle, une ère de doute et d'instabilité. Orius Taranisaii, patriarche du clan, rendit l'âme à la huitième heure du soir, son torse blessé à mort par la pointe du lance de bataille alors qu'il tentait de protéger les habitants d'un village de l'attaque des ennemis de l'humanité, ou du moins il s'agissait là de la version officiel offerte en consolation à sa veuve... Mais à la même heure, à des kilomètres de là, la fille du patriarche mettait au monde un héritier pour remplacer le guerrier tombé au champ d'honneur, un hérité digne de la grande famille de Taranis qui, avec de l'espoir, vengerais la mort de celui qu'on appelait l'ours en arme.



L'enfant de Dame Alianne ressemblait en tous points aux glorieux ancêtres du clan alors même qu'il n'avait que 9 ans, grand pour son âge et déjà puissant physiquement, il promettait de devenir un guerrier fort et efficace et tous les membres de la famille espéraient que sa crinière rousse serait un jour crainte par les ennemis de leurs peuples. C'était un beau petit garçon, plein d'énergie et possédant un souffle de vie qui semblait aussi intarissable que les légendaires fontaines elfiques, il n'avait cependant rien d'un noble orgueilleux ou sur protégé et rendait souvent visite aux serviteurs du domaine de la famille ou aux paysans des alentours lors des récoltes et des fêtes, apportant des boissons aux gardes de la forteresse et passant des heures parmi les cuisiniers à humer le parfum des viandes en train de cuir ou apprenant à découper un poulet... c'était en somme, un enfant très ouvert et très gentil, soucieux du bien être des autres et ne demandant qu'à aider ceux ci lorsqu'il le pouvait.

Il avait notamment l'habitude de se rendre dans la ferme la plus à l'ouest de la forteresse où on élevait certain de meilleurs chevaux de la région, des bêtes nourries de bonne herbe et de foin et soignées avec toutes les compétences de ceux qui, de génération en génération, avaient établit la notoriété de l'élevage et où vivait son meilleur ami, Korm, fil du chef de l'élevage et avec qui il jouait des heures entières ou qu'il accompagnait pour prendre de soin des magnifiques bêtes qu'il admirait tant.... Il n'aimait pas forcément monter à cheval, les séances d'équitation du maitre de dressage de sa famille étaient ardues et peu amusantes, mais il vouait une admiration et un attachement sans borne aux chevaux, louant leurs force et leurs grâce, et leurs absence de peur lorsqu'ils portaient leurs maitres aux combats comme il l'avait entendu dans les histoires que sa mère lui racontait le soir. De plus il savait, car c'était un fait que tous les enfants du clan de Taranis se devaient de savoir, qu'un jour il monterait l'un des puissants destriers pour mener les troupes dans la bataille... Il savait aussi lequel car chaque fois qu'un enfant de la famille commençait son entrainement on lui offrait une monture qui grandirait en même temps que lui et qui serait son destrier pour toute sa vie, son cheval à lui s'appelait courageux, tous les chevaux de sa famille étant nommés après une vertu que le cavalier appréciait, et il s'agissait d'un magnifique cheval de guerre couleur gris dont la robe luisait déjà comme si il s'agissait d'un fantôme... Il le trouvait magnifique.

Mais il passait également une grande partie de son temps à manier une épée en bois que l'un des serviteurs avait taillé pour lui, son entrainement aux armes devaient débuter l'année suivante et le jeune noble ne tenait plus en place à cette pensée, il avait bien trop hâte de pouvoir montrer à sa mère et à sa sœur comment il se débrouillait. Il voulait qu'elles soient fier de lui, qu'elles gardent confiance en l'avenir de leur maison... La lignée avait été décimée l'année de sa naissance, il le savait très bien, lorsque son grand père et son oncle étaient morts, tués probablement par des vampires lors d'une attaque, probablement... il ne savait pas si c'était la vérité ou non, il était trop jeune et trop concentré à essayer de faire sourire sa mère pour se poser des questions aux sujets de défunts même s'ils étaient de sa famille. Il faisait tournoyer sa petite épée de bois, s'imaginant adulte, portant une armure brillante et brandissant une épée noire et bleu, commandant les légions de l'alliance entre elfes et humains au nom du roi, glorieux chevalier sans peur et sans reproche protégeant son royaume du mal et de la mort pour lui offrir un avenir meilleur...

Un rêve d'enfant...



Il avait 14 ans et ne cessait pas de provoquer l'exaspération lorsqu'il faisait un pied de nez aux conventions en allant travailler avec son meilleur amis dans les champs en plein été ou passant des nuits entière loin du château avec les fils du village le plus proche. Il avait toujours été proche des autres mais son attrait pour les escapades clandestines s'affirmait de plus en plus tandis qu'il se trouvait pour la première fois confronté aux émois amoureux... Elle était jolie, pas une beauté comme les chantaient les bardes mais néanmoins jolie, plus petite que lui d'une bonne tête et demi, avec un visage fin aux traits harmonieux, des cheveux couleurs de paille et des yeux noisette qui semblait rire perpétuellement, elle riant souvent d'ailleurs et le son lui rappelait les oiseaux qui piaillaient près des fontaines lorsqu'il faisait chaud... Son père était le forgerons du village et la jeune fille, en dépit de son statut, était intelligente et capable, vive et malicieuse elle aimait passer des journées dans l'atelier de son père à lui apprendre le maniement des outils qu'il ne toucherait jamais, mais aucune d'eux ne trouvaient cela ennuyeux mais ils préféraient tout de même parcourir la campagne environnante en respirant le parfum de la nature.

Il apprenait beaucoup, de la politique à la musique en passant par la cuisine, rien ou presque ne lui était épargné et il se pliait à son éducation avec rigueur, étudiant tard le soir et ne ratant jamais ses leçons, posant nombres de questions et tentant de retenir le maximum d'information jusqu'à ce que son esprit cri grâce et qu'une terrible migraine ne l'assaille. Il s'entrainait surtout au maniement de l'épée, ayant déjà depuis longtemps abandonné l'idée de porter une autre arme que celle-ci et se reposant en second recourt sur la magie inhérente à tous les êtres du monde... des heures entières sous la chaleur intense de l'été jusqu'à ce que sa peau adopte la couleur du cuivre fondu, sous le froid de l'hiver, endurant les bourrasques gelées du mieux qu'il le pouvait... et toujours sa sœur, sa mère et parfois sa jeune amie l'encourageait ou lui offrait un conseil qu'il savait avisé malgré leurs expériences moindre dans le domaine militaire. Son corps autrefois fin et juvénile commençait à perdre ses courbes enfantines et donnait une idée de ce qu'il serait une fois l'entrainement achevé... Il voulait être fort pour protéger sa famille, pour apporter la paix... son vieux rêve d'enfant, le chevalier puissant et juste à la tête d'une armée ne l'avait pas quitter, il en riait ouvertement lorsque les autres en parlaient mais intérieurement il ne riait pas, tout au fond de lui même il croyait encore dure comme fer qu'il s'agissait de son futur et cette espérance le poussait comme une flamme invisible, en avant, toujours plus avant, sans jamais cesser de le tarauder...

Il galopait de longues heures dans la campagne sur le dos de son cheval, Courageux, admirait le soleil luire sur la robe du splendide animal et laissant ses longs cheveux voler librement dans son dos sous l'action du vent, regardant le vert des herbes et des arbres, le blanc de la neige, défiler sous et autour de lui comme un mirage, comme une illusion... Il se sentait véritablement libre, plus vivant que dans toute sa vie, un morceau de vent qui filait au loin sans aucune attache et qui pourtant était lié à la terre, une part de la nature... Courageux et lui étaient en parfaite coordination, le destrier avait beau être un cheval de bataille il était tout de même très rapide et obéissait à son maitre sans rechigner, totalement en confiance et, il en était certain, aimait autant que lui leurs courses folles loin de la forteresse. Il arrivait parfois à retrouver la candeur de sa petite enfance en respirant l'air chaud et parfumé autour de lui, la douceur de ses premières années lorsqu'il regardait avec émerveillement les chevaux de l'élevage, sentait la bonne odeur du pain chaud et étreignait sa sœur après une parti de cache cache dans les salles des domestiques... Il aimait la vie, il l'embrassait sans retenu mais ressentait parfois la nostalgie des jours où il pouvait encore prétendre n'être qu'un enfant parmi d'autre...

Un nom pèse parfois bien lourd sur de jeunes épaules...




24 ans et bien des soucis pour un être encore jeune bien que déjà pleinement adulte aux yeux de sa race... Bien des évènements sont venus entacher la joie de sa vie, bien des tristesses et bien des changements ont eu lieu, des coups du sorts qui ont marqués sont esprit comme un fer rouge. Il n'était pas aveugle à la réalité du monde, loin de là, mais il était tout de même protéger, favoriser par un début de vie calme et sans heurts... mais la réalité réclame toujours son dû tôt ou tard, qu'on le veuille ou non... autrefois il riait, espérant être épargné... à présent la réalité l'a frappé de plein fouet et sans considération. Il regarde le monde depuis la forteresse de pierre qui résonne encore de façon intolérable de ses rires anciens, de aibles échos de son ancienne joie, il regarde le monde blanc ou vert, la foule de ceux qui travaille au dehors et il rumine, rumine malgré lui...

Il avait aimer galoper dans la neige, sauter par dessus des talus et traverser des lac glacés et courageux, son fidèle destrier était tout près à servir son maitre avec bonheur, sa silhouette puissante et gracieuse semblant voler plus que galoper... et l'hiver avait été bien plus morne que par le passé, ses leçons plus souvent portées sur la politique que sur la magie ou les armes, il détestait la politique, il voulait de l'action pas des paroles creuses... et un beau matin de cet hiver interminable il en eu assez et rata ses leçons pour parcourir la région blanche et pure sur le dos du seul être qui semblait lui faire confiance, Courageux. Des heures durant il galopa, se remplissant les poumons de l'air glacé et semblant revivre sous les coups de fouet du gel, et il se dirigea finalement vers une partie de la campagne qu'il adorait, le lac dont la surface était solide en cette saison... en débouchant sur l'espace ouvert il avisa un haut talus près de l'eau gelée et fit galoper Courageux dans cette direction et poussa un grand cri lorsqu'une fois de plus le cheval sembla voler au dessus de l'obstacle... le choc fut brutal et il fut projeté hors de la selle et sur la glace dure du lac tandis que le destrier poussait un hennissement de douleur, le jeune homme se traina vers l'animal, encore étourdit de la chute et sentit les larmes lui monter aux yeux en voyant le désastre... les pattes de l'animal formaient des angles inquiétant et il se tordait avec difficulté sous la douleur que devait provoquer les blessures. Il paniqua, la magie n'était pas son domaine de prédilection et il se savait incapable d'aider son fidèle destrier, la ville ou même l'élevage se trouvait également trop loin pour qu'il y parvienne à temps... Courageux agoniserait pendant des heures, seul, et il n'était pas certain que qui que ce soit puisse lui venir en aide, les blessures semblaient bien trop importantes... le cœur battant, les larmes coulants sur son visage et les mains tremblantes il saisit l'épée d'entrainement qui ne le quittait pas, la lame n'était pas de la meilleur qualité mais c'était toujours utile, et se leva en la tenant à deux mains... avant de la plonger dans le cœur du cheval. Il tomba ensuite sur la carcasse et resta là, pleurant comme jamais jusqu'au crépuscule, lorsque des cavaliers au service de sa famille ne le retrouve après avoir battu la campagne à sa recherche... il avait alors 23 ans.

Il passa le reste de l'hiver enfermé, sans parler, attentif à ses leçons mais sans montrer la moindre émotion, son beau visage de cuivre impassible comme celui d'une statue accusatrice tandis que dans l'intimité de ses appartements il ne cessait de pleurer la disparition de son cheval qu'il avait tant aimé, presque un ami pour un garçon qui n'avait plus le droit de jouer avec d'autre personne de son âge, pour un jeune homme dont l'avenir était déjà tracé... il ne sortait plus, refusait de monter une autre bête que le défunt Courageux, mort par sa faute sur la glace d'un lac alors qu'il offrait à son maitre un simple instant de joie. Il ne se pardonnerait jamais il le savait... et il ne se doutait pas un seul instant que sa peine n'avait pas finit d'augmenter...

Sa sœur bien aimé était tombée gravement malade durant les semaines qu'il passa presque seul, une maladie qui ne semblait pas guérir que ce soit par la magie ou par un traitement et elle combattit bravement sa fin durant un long moment, tenant bon pour sa famille et pour son fiancé mais la nature eu le dernier mot et elle rendit son dernier soupire quelques minutes après que son frère l'ai rejoint, lui murmurant combien elle était désolée de devoir partir ainsi et combien elle aurait aimée pouvoir le consoler. La honte qui le submergea fut comme un coup de poignard en plein cœur et son souffle le quitta un instant alors que sa sœur fermait définitivement les yeux sur un monde qui l'avait à peine vue vivre... Il la prit dans ses bras en pleurant et en s'excusant, mais ses prières n'avaient plus d'oreilles pour être entendues, elle était partie... elle s'était battue pendant des jours presque seule tandis que lui pleurait son cheval et il comprit l'ampleur de sa propre bêtise.

Égoïste, imbécile, fou, indigne... il était tout cela et bien plus...



Il se forçait à pratiquer un peu plus chaque jour, passant des heures sans fin dans les salles d'armes, la bibliothèque et sur les routes, il se jetait à corps perdu dans un entrainement de plus en plus intensif, de plus en plus exigeant, il se vidait l'esprit de ses questions, de ses doutes et de sa peine, fuyait les souvenirs comme la peste et ne pensait plus qu'à son devoir, seul chose immuable dans l'enfer de tristesse qu'était devenu sa vie de puis deux ans... Il avait beaucoup progressé depuis le triste jour qui luiavait enlevé sa sœur, il avait silencieusement juré, devant la tombe de marbre blanc, que jamais plus il ne serait impuissant à aider ceux qui comptait pour lui, plus jamais il ne laisserait mourir quelqu'un qui lui était cher et il tenait sa promesse du mieux qu'il le pouvait...

Sa maitrise de l'épée était devenue excellente et il arrivait à battre régulièrement son maitre d'arme bien qu'il sache que les sabreurs des autres races étaient encore meilleurs, il envisageait même de tenter d'obtenir l'insigne honneur d'être entrainé par un elfe mais n'avait pas encore mit son projet à exécution. Il aimait de plus en plus tenir une lame, lorsqu'il faisait tournoyer le métal il ne pensait plus qu'aux arabesques qu'il traçait dans l'air et oubliait tout le reste... l'épée était devenue son catharsis, son défouloir, la meilleur issue à ses problèmes. Il avait d'ailleurs reçut son épée personnelle, celle qui serait sienne pour le restant de ses jours et servirait la gloire de son nom, une épée unique forgée par un maitre et pour une unique personne, une épée qui devait être le reflet de son propriétaire... Et le résultat était à la hauteur de la tradition. La lame était noire et longue, une puissante épée à deux mains dont les tranchants luisaient d'un éclat bleu, dont le corps était couvert de runes de pouvoirs, ses mains prirent place sur la garde comme si il s'était servit de l'épée durant toute sa vie et il fut surprit de constater qu'elle était légère comme une plume malgré sa taille imposante... un étrange sentiment lui parcourut l'échine alors qu'il maniait l'épée et les vents qu'elle soulevait étaient tout sauf naturel, il l'aimait déjà cette épée, il l'aimait car elle le représentait bien et il lui donna un nom, Stormbringer la faiseuse de tempêtes...

Il s'était également offert une nouvelle monture, bien qu'à contre cœur, et avait choisit une jument alezane plutôt qu'un étalon de combat, refusant de combler le vide laissait par celui qui était mort quelques années plutôt et qu'il avait aimer comme un véritable ami. Il parcourait de nouveau la campagne mais évitait la zone du lac, préférant rendre visite à son ancienne conquête qu'il avait dû laisser lorsqu'il avait prit un rythme plus soutenu dans ses études et elle semblait également heureuse de le revoir, d'un commun accord ils reprirent leur relation.... Il lui fit part des évènements qui le troublait et elle tenta de lui offrir une main secourable, l'entourant de sa tendresse du mieux qu'elle pouvait mais le voyant se durcir à chaque pas, à chaque inspiration...

Il avait également prit la tête des guerriers du clan, partant en expédition pour de longues périodes, se rendant à Elena et Gloria, rencontrant des nobles et apprenant les tactiques de défenses des citées... ses hommes le suivaient sans discuter, ils avaient confiance en lui, une confiance aveugle née de l'attention qu'il avait porter à leurs vies depuis son enfance et même son récent isolement ne les déconcertaient pas dans l'attachement qu'ils éprouvaient envers lui. Il combattait à présent comme un véritable membre de sa famille, il n'était plus un jeune homme mais un capitaine adroit au combat et intelligent, un capitaine que ses hommes n'avaient aucun mal à servir tant ils étaient fier d'être sous ses ordres... le vieux rêve de son enfance avait disparu au profit de la réalité la plus simple, dans presque tous les domaines il était ce qu'il avait voulu être, dans presque tous les domaines...

Mais il lui manquait quelque chose, il ne savait pas quoi ou plutôt il ne pouvait imaginer de quoi il s'agissait, il avait d'abord pensé qu'il s'agissait de Courageux, la magnifique bête qu'il avait tué par bêtise puis il avait deviné que la tombe de marbre de celle qui avait partagé son enfance était la cause de ses tourments... mais rien ne le calmait, il semblait toujours qu'il se trompait et que ce qu'il ressentait été autre chose, une chose dont il n'avait pas la moindre idée... il rangea la question dans un coin de son esprit et travailla deux fois plus en compensation, se punissant de ne pas comprendre mais ne désirant pas rechercher la cause de son mal être... Il avait 26 ans.



A L'aube de ses 30 ans il devint chef du clan et de la famille, revêtant l'armure noire et rouge de son ancêtre et dirigeant les hommes sous les ordres de sa maison, lointains pairs, cousins, frères par alliance, mercenaires, utilisant les richesses de leurs nom pour renforcer la forteresse du clan et pour asseoir un peu plus leurs protections. Il prit part à de nombreux problèmes autant militaires que d'ordre politique ou même de gestion des richesses et passa de plus en plus de temps loin de ce qui avait fait sa vie autrefois, travaillant d'arrache pied mais s'ennuyant beaucoup, préférant de loin parcourir les terres humains que de rester dans son château jusqu'à en perdre ses muscles et n'être plus capable de rien d'autre que d'interminables palabres comme tant d'autre... il n'avait même plus le temps de voir sa fiancée qui vivait encore au village où il passait son enfance, attendant le jour où il viendrait la chercher, glorieux seigneur, pour faire d'elle une femme comblée et heureuse dans sa forteresse, lui donnant sa fortune et son nom ainsi que son amour. Mais quelque chose n'avait pas changer dans cette prison qu'était devenue son existence, il lui manquait toujours quelque chose, cette même chose qui le taraudait depuis 4 longues années, envahissant ses rêves, brouillant son esprit et ne lui laissant aucune répit...

Et un jour il en eu assez et céda à l'appel de cette chose inconnue qui lui manquait tant, refusant de passer ses journées au devoir traditionnel du chef de famille et quittant la forteresse avec l'une de ses montures les plus rapides ainsi que les guerriers de sa maison qui avaient toute sa confiance et son amitié. Et il chevauchèrent, longtemps, sans prendre de repos, ils chevauchèrent furieusement jusqu'à ce que les terres des hommes laisse place aux grandes plaines et aux marais mais même ce nouvel environnement ne les arrêta pas et ils avancèrent, implacables et fou dans la confiance qu'ils plaçaient en leurs chef, tant qu'il serait là rien ne pouvait les empêcher d'avancer, pas même la limite des terres émergées, pas même une immense abysse... ils firent finalement halte lorsque leur groupe atteignit un immense lac noir dont la vision fut une torture pour l'esprit de celui qui les avait menés là. La folle chimère qu'ils avaient poursuivit avait disparue pour être remplacée par cette étendue d'eau glacée à la couleur du désespoir et de la peine, une fin froide et sinistre à un cheminement sans véritable but, une conclusion à la honte et à la tristesse d'un homme qui n'avait jamais put se pardonner ses prétendus crimes... ils décidèrent de passer la nuit près du lac et de rentrer au matin sur les terres qui les avaient vu naitre et grandir et où leur chef pourrait trouver la paix sans toutefois savoir... qu'il n'y aurait pas d'aube pour lui.

Ce fut la douleur qui le réveilla, une douleur atroce, infinie, une douleur comme jamais il n'aurait penser que cela existait, une centaine de morts simultanées tandis que ses veines se vidaient de leurs sang sous l'effet d'une abominable succion, comme si son corps était une cascade qui n'existait plus que pour remplir un gouffre béant et affamé réclamant sans sang. Chaque nerf de son corps hurlait sous ce qui ressemblait à une torsion en spirale, enfonçant les fibres délicates et les détruisant, contractant ses muscles si forts que ceux ci se froissaient mais même ainsi ils continuaient de durcirent et de se tordre, provoquant une vive et puissante vague de douleur qui ne cessait pas, ses sens semblaient ne plus fonctionner, ou peut-être fonctionnait ils trop bien, des millions d'informations impossible à saisir entraient dans son cerveau et en ressortaient immédiatement, ne laissant qu'un champ de ruine métaphysique derrières elles tandis qu'il tentait de bouger, un bras une jambe ou même un œil mais rien ne semblait lui obéir... et pourtant il eu vaguement l'impression de s'agripper vainement à la forme penchée sur lui, eu vaguement l'impression de tenter de se détacher de cette sangsue géante qui le tuait avec la froideur d'un prédateur achevant une proie, une proie... au milieu de la folie qui s'emparait de lui il eu cette seule pensée lucide, il avait l'horrible impression d'être une proie... Ensuite, plus rien...Une gigantesque brume blanche dans laquelle il n'avait plus la possibilité de penser, de sentir ou de parler, il semblait avoir quitté le monde, et quelque part une terreur sans nom s'éveilla pour venir le torturer alors que la douleur écrasante et multiple se poursuivait à l'infinie... il n'aurait jamais dû rester seul, il n'aurait jamais dû s'éloigner du groupe, mais même ces pensées ne lui vinrent pas dans sa terrible agonie... Une minute, un éclair blanc traversant sa vue et il eu l'impression d'imploser sous une force inimaginable avant de sombrer dans une eau profonde et fraiche qui sembla le rendre insensible...

Lorsqu'il s'éveilla ou, de son point de vue, lorsqu'il émergea de l'eau profonde qui avait entouré son esprit il fut surprit de ne pas être mort mais ne put se réjouir de la fortune qui avait été sienne, il sentait toujours la douleur mais bien plus vivement à présent que la folie l'avait quitté, il sentait ses nerfs détruits lancer des pointes aiguës au moindre tressaillement de sa carcasse, ses muscles le brulait et semblaient gonflés, produisant une douleur sourde qui ressemblait à un échos de celle plus vive des nerfs tandis que ses os semblaient ne plus être retenus par quoi que se soit, son corps semblait aussi raide que celui d'un cadavre et pourtant, au milieu du brouillard de l'agonie il arrivait encore à raisonner et à avoir peur... combien de temps avait passé il ne savait pas mais les étoiles étaient encore visible aux travers de ses yeux embués de larmes et il se demanda vaguement si ses hommes avaient entendu du bruit... mais quels hommes ? Il avait le souvenir d'être venu accompagné mais ne savait plus par qui... il paniqua de nouveau, ne comprenant pas pourquoi il se sentait perdre pied. Sa peur lui donna l'énergie nécessaire pour qu'il se relève et il tomba droit sur quelque chose dont la vue fut l'égale du salut... Stormbringer, son épée, la mémoire entourant la lame ne semblait pas avoir subit de perte et il s'y accrocha avec la violence d'un noyé apercevant son sauveur, tirant des forces supplémentaire de la certitude qu'il ne perdait pas tout ce qu'il était, il mit l'épée sur son dos et, péniblement, comme un homme ayant connu les cachots et le fouet, il se mit en route en titubant et en grimaçant sous la douleur qui continuait de le faire souffrir, il se mit à marcher sans savoir où il allait, il savait seulement qu'il ne voulait pas rester là...



Deux jours... c'était le temps qu'il avait passé dans sa transe comateuse, deux jours durant lesquels il avait marché presque sans réfléchir, allant droit devant lui et en ne prenant presque pas la peine d'éviter les troncs et les mares, il ne voyait presque rien de son environnement, ne sentait rien d'autre que la douleur monstrueuse qui continuait de l'assaillir sans fin, il n'avait plus que la force d'avancer toujours plus loin, plus que la force de s'éloignait d'un lieu qui hurlait le mot piège. Plus rien n'avait d'importance, plus rien dans son esprit détruit n'avait de forme fixe... en dehors de l'épée, en dehors de cet ordre impérieux qu'il ressentait en lui de s'éloigner du lac le plus vite possible... Deux jours pendant lesquels il connu une terreur inimaginable, pas après pas, souffle après souffle, seconde après seconde la terreur grandissait comme une plante démoniaque et cruelle, s'enroulant autour de son cœur comme un dragon fantomatique et glacé par le mal, se logeant dans son esprit comme un esprit malsain, écrasant ce qu'il était jusqu'à l'oubli total. Un oubli profond et encore plus effrayant que la douleur ou la folie, un oubli qui s'infiltrait en lui et effaçait petit à petit tous ce qui constituaient son passé, sa vie, son être... c'était un monstre qui se nourrissait de la mémoire et la dévorait sans rien laisser, un monstre froid et avide, un monstre sans fond comme celui qui... celui qui... même ça la créature dans son esprit semblait l'avoir absorbé, ou peut-être l'avait il volontairement oublié, il ne savait plus...

Lorsque le troisième jour se leva son esprit fut toutefois étrangement clair et lucide, trop lucide... ses sens semblaient plus affinés que par le passé, sa perception du monde avait changé et même la sensation de son propre corps était différente... mais différente de quoi ? Il ne savait pas, il se rappelait simplement qu'il y avait un avant ce jour là et un après et que les deux étaient totalement à l'opposé l'un de l'autre. Il se rappelait également son épée, la lame noire semblait la seule chose immuable dans sa... vie ? Il avait vaguement l'impression d'avoir crut mourir mais la non plus il n'y avait plus rien d'autre que des ombres vagues, des fantômes inconsistants de souvenirs perdus, quel était son nom, comment était il arrivé là, que devait il faire... autant de questions qu'il se posait mais ne possédait pas de réponse satisfaisante. Il découvrait petit à petit son être comme un enfant apprenant à vivre, testant ses sens et s'étonnant de leurs réponses plus que positives, appréciant le monde sous un tout nouveau jour mais toujours mal à l'aise lorsqu'il apercevait quelque chose de personnel, son ombre, un morceau de reflet... il n'aimait pas se voir, il ressentait une vague de dégout à chaque fois qu'il essayait de faire un lien et finit par abandonner la partie au profit de l'adaptation à son enveloppe qui semblait lointaine, plus lointaine que dans cet 'avant' dont il n'avait pas de souvenirs... Il ne comprenait pas et n'avait pas envi de comprendre, il existait et trouverait une raison de continuer ainsi peut importe ce qui arrivait.

Il les avait sentit arriver plus qu'il n'avait vu le moindre indice, ils étaient cinq sur de grand chevaux, des hommes dont les cœurs battaient comme des tambours à ses oreilles, assourdissant et puissant, il fut surprit de constater qu'il entendait si bien un bruit normalement inaudible mais en les observant approcher il dû admettre qu'il avait eu raison, cinq cavaliers en armes et montés qui semblaient à la recherche de quelque chose. Il ne prit pas la peine de se cacher outre mesure et laissa les hommes venir vers lui, appelant avec de grands cris comme des oiseaux de proie autour d'une charogne... l'un d'eux devança les autres et arriva à sa hauteur, ses longs cheveux roux flottant dans le vent et il eu l'impression qu'une pierre lui déchirait les boyaux, détruisait son esprit et le réduisait à un petit tas tremblant, l'homme lui ressemblait, il ne savait pas pourquoi cette information le frappa avec autant de force ni comment il pouvait affirmer cela mais il devinait que l'homme lui ressemblait beaucoup, aurait dû lui ressemblait, à son lui d'avant' et il prit peur, mais la encore il ne sentit pas la boule dure dans sa poitrine et l'étouffement signifiant la peur, il ne ressentait rien, rien d'autre qu'un vide immense qui aurait dû lui donner la nausée. Il l'appela, ou du moins il en déduisit que c'était à lui que l'humain s'adressait, et il sentit la curiosité monter en lui en même temps qu'un flot amer... Il semblait le connaître même si il n'y avait pas de réciproque mais ce qui retint son attention fut les exclamations insistantes, le nom que prononçait l'autre avec urgence et peur... Adryne... son nom ? Peut-être, peut-être pas, il aimait bien la sonorité et l'adopta, il lui plaisait et ne pouvait pas vraiment en réclamer un autre, si l'homme, l'humain, le lui donnait il ne pouvait pas refuser. Il arriva finalement à sa hauteur et sauta hors de la selle avec des gestes gauches et lourd, et en le voyant Adryne, ou celui qui avait adopter ce nom, résista à l'envie de siffler de dédain, l'homme semblait faible et frêle, destructible et son cœur battait désagréablement ou peut-être au contraire que la musique douce des battements lui plaisait un peu trop pour qu'il ai envie de l'entendre d'aussi près... les autres cavaliers semblaient attendre en retrait sur une petite colline herbeuse assez loin pour ne rien entendre mais suffisamment près pour les voir tout de même. Il sentit soudain un choc et se trouva maintenu contre le tronc d'un arbre par deux bras à l'étreinte à la fois forte et ridicule, une étreinte qu'il aurait put briser sans même y penser... mais il avait bien autre chose en tête en cet instant... ventre affamé n'a pas d'oreilles dit on, il commençait à être d'accord, l'humain l'ennuyait, il avait faim, pas une faim saine mais quelque chose de plus sinistre, une faim dévorante et rageuse qu'il sentait monter en lui comme une raz de marée, comme de l'acide envahissant ses veines et ses os. Il sourit, les traits de son visage semblant rechigner à lui obéir et il mit une main sur la poitrine de l'autre qui l'observait avec un regard horrifié, la chaleur qui se dégageait du corps vivant le rendait jaloux mais il ne fit aucun geste brusque puis... il l'assomma d'un seul coup sec et le corps tomba à ses pieds sans un mouvement de plus. Les autres cavalier avaient cependant vu la scène de loin et ils chargèrent vers lui tandis qu'il s'enfonçait dans le marais pour gagner un petit avantage, il ne doutait pas une seconde des intentions des cavaliers maintenant que celui qui semblait les diriger était hors de combat... il réussit à en semer trois au moins dans la zone humide et désagréable mais deux réussirent à le retrouver au bout d'un moment et il les abatis tous deux sans la moindre once de compassion, son épée mordant la chair et déchirant les muscles avec facilité tandis qu'il exultait devant le liquide rouge qui s'écoulait hors d'eux. Il trempa ses doigts dans la flaque carmin la plus proche et regarda l'éclat du liquide dans les restes de lumière du ciel, le soleil qui semblait le vider de ses forces depuis une demi journée avait presque finit sa descente dans les limbes pour laisser la place à la nuit et l'arc orangé n'était plus aussi imposant qu'une heure auparavant, il n'avait plus autant l'impression de bruler de l'intérieur comme au zénith et ses pensées étaient bien plus claires... il lécha son doigt, curieux de voir quel goût le sang pouvait avoir et si il était à la hauteur de l'odeur...



Plusieurs semaines avaient passées depuis la découverte de son sort, depuis qu'il avait enfin comprit ce qu'il était devenu, depuis l'instant où il avait porté le sang à ses lèvres il ne pouvait plus s'en passer, la faim le saisissait tôt ou tard et lui hurlait de boire plus, toujours plus, et pourtant même avec la sensation de pur idylle qu'il ressentait lorsqu'il buvait, l'ancien humain ne supportait pas d'être ainsi... avili. Oui avili, il n'était plus un noble humain porteur de la lumière et de l'espoir des siens mais une bête affamée et sanguinaire qui n'avait qu'une chose en tête, se remplir le ventre, se repaitre du fluide vital des vivants, apporter un peu de chaleur à ce qui restait de lui... il haïssait cette obligation, il haïssait devoir tuer pour une existence aussi basse et aussi sombre, il ne pouvait supporter d'admettre qu'il aimait cela, il se dégoutait comme les meurtriers et les monstres l'avaient dégoutés autrefois. Mais même la nausée constante qui l'assaillait quand il pensait à tous cela n'était suffisante pour qu'il refuse de se nourrir, il n'avait pas la force de se laisser partir et continuait de s'accrocher avec ténacité à son existence honnie tout en priant silencieusement que quelqu'un le tue... Il vivait la nuit, se déplaçant à pied, les chevaux de ses premières victimes ne voulaient pas se laisser monter... il n'aimait pas s'approcher trop près des humains de peur de ne pas se retenir, il ne savait même pas pourquoi il était revenu sur les terres de l'empire, ou plus exactement, il savait mais refusait d'en faire cas, préférant de loin se maudire pour ses actions que leurs trouver une excuses. Il se rappelait pourtant bien les insignes sur le corps de celui qui lui avait rendu son nom, des insignes qu'il connaissait sans savoir pourquoi, il savait ce qu'elles signifiaient et le nom qui y était attaché... le félin rugissant, Taranisaii... Il avait tenter de comprendre en revenant près des humains mais rien n'y faisait, il ne retrouvait pas plus que ce qui lui restait et il avait finit par abandonner l'idée de combler le gouffre de sa mémoire. Il se contentait de chasser un humain de temps en temps en broyant du noir... Le petit manège durant un moment, combien de temps exactement il n'aurait pas put le dire mais un certain temps sûrement et il plongea de plus en plus dans sa froide haine, dans son dégout... jusqu'à ne plus rien supporter en dehors de l'obscurité et de la lueur des runes de sa lame. Il avait réussit à avoir un reflet clair de lui même dans une surface d'eau et avait poussé un gémissement de désespoir en voyant le carnage... au lieu d'un belle homme à l'attitude féline et à la carrure puissante il avait sous les yeux un être pale et maladif à la peau couleur d'ossement et dont les long cheveux scintillaient d'une couleur de neige, dont les yeux cernés ressemblait à un enfer gelé et terrible... Il s'était alors détester de plus belle, évitant toute les surfaces réfléchissantes afin de ne plus voir ce qu'il était.

Puis il eu enfin de quoi sortir de sa prison personnelle... Il chassait ce soir là près d'un village lorsqu'il entrevit la silhouette solitaire et la suivit, pensant qu'il s'agissait d'un humain imprudent en balade qui lui servirait de collation pour un petit moment. Mais lorsqu'il bondit hors des ombres pour assommer sa proie et planter ses dents dans la chair tendre il reçu un accueil musclé et se retrouva étalé par terre à moitié sonner et essayant de comprendre ce qui venait de se passer... juste avant que sa vision ne trouve une paire de crocs luisant à quelques centimètres de son visage tandis qu'une poigne de fer se refermait sur la main qui avait tenté de tirer Stormbringer de son fourreau, l'être qu'il venait d'attaquer n'était pas une proie humaine mais un vampire, il se trouvait soudain très bête, n'ayant même pas remarquer l'absence de battement de cœur tant il était aveuglé par la faim... heureusement l'autre le relâcha avec un rire dédaigneux et il bégaya une vague excuse en observant l'autre... il n'avait jamais vu de vampire auparavant, enfin si on exceptait peut-être son propre reflet mais a ne comptait pas véritablement, il était grand et bien mieux battis que lui, grand et les cheveux couleur de nuit lui tombant dans entre les épaules, ses yeux céladon semblant percer les siens comme une lance, lance qui gisait à quelques distances de là, sûrement lâchée par le vampire lorsqu'il avait perdu l'équilibre. Ils s'observèrent un moment avant qu'Adryne tente de se relever mais l'autre se désintéressa de lui et reprit son chemin sans un regard en arrière...



Il avait suivit l'autre vampire, Achroma, pendant plusieurs dizaines de jours, ne le lâchant pas d'une semelle même si il ne tentait pas d'engager la discussion , il suivait en silence, sans se plaindre du rythme et sans poser de questions, sans donner à l'autre l'occasion de trouver une excuse pour se débarrasser de lui. Il était étrange ce vampire, il n'avait rien de ce qu'Adryne s'attendait à voir... plein d'émotions apparente, même si il doutait que l'autre les ressentes vraiment, possédant des idéaux et une estime de soit qui tenait plus de l'honneur que de l'orgueil et surtout il était doux... pas d'une douceur humaine, faible et vide, mais une douceur où l'on pouvait sentir la conscience du pourvoir et les conséquences de celui ci sur l'environnement, une douceur pleine de grâce et de sérénité... Achroma n'avait pas honte de lui même, loin de là, en faite il était terriblement fier et droit et ne supportait pas les insinuations à son encontre, il pensait que les vampires avaient une raison précise d'être là et tentait de la découvrir, il voulait que son peuple ai une vrai place dans le monde, une place à la hauteur de leur valeur... il n'aimait pas les autres peuples mais Adryne découvrit qu'il réservait le même sort à beaucoup de vampires malgré ses idéaux, il les trouver bas et plus proche des animaux que de représentants d'un peuple digne de ce nom. Il avait été humain, comme lui, mais à la différence de l'ancien noble il avait totalement choisit de devenir ce qu'il était et ne regrettait pas du tout son ancienne vie... mais jamais Adryne n'en apprit davantage, il semblait toujours cesser de parler au moment d'aborder les raisons de son choix et l'ancien humain n'avait pas le courage de lui demander de poursuivre, pour une raison inconnue il était certain de ne pas vouloir savoir le mot de la fin et les sourires d'Achroma l'encourageait dans cette voie. Ils s'ouvraient peu à peu l'un à l'autre malgré cette limite que tous deux respectaient et ils tissèrent un lien que d'autres auraient put qualifié d'amitié, eux savaient pourtant qu'il s'agissait de quelque chose de plus profond, l'ainé était devenu comme un père pour le nouveau mort, il le guidait, le protégeait et lui apprenait ce qu'il savait tout en refusant de l'influencer d'une quelconque manière... il ne voulait pas d'un partisan sans cervelle, si Adryne soutenait ses idées ce serait parce qu'il le voulait pas parce qu'il était contraint de le faire, et celui ci lui en était reconnaissant car il n'arrivait pas à se guérir de son dégout personnel, dégout que son nouveau mentor n'arrivait pas à comprendre mais ne lui tenait pas rigueur...

Ils ne restaient jamais près des terres humaines, Achroma y allait parfois pour se nourrir et il l'accompagnait dans le même but mais l'ainé insistait toujours pour retourner dans les plaines une fois rassasié, de même le désert n'était pas un lieu que le vampire aimait et il préférait autant les embruns de la mer aux vents sec et emplit de sable. Ils avaient prit résidence dans un coin paisible et ombré des plaines, non loin du lac noir qu'Adryne évitait le plus possible, et passaient presque tout leur temps à s'entrainer à manier la magie ou combattant l'un contre l'autre, l'ainé était très habile à la lance et sa vélocité restait une sujet d'émerveillement pour le jeune vampire qui ne pouvait deviner combien d'années il lui avait fallu pour avoir une maitrise comme celle là... il devint redoutable, il l'était déjà mais l'entrainement d'Achroma lui offrit un véritable aperçut de ce dont il était véritablement capable même si c'était encore loin d'être parfait. Le temps passa avec sa lenteur habituelle...

Il était parti, Achroma était parti sans le prévenir une nuit en laissant des instructions sur ce qu'il devait faire et lui indiquant l'entrée des galeries du royaume souterrain, comme à son habitude il n'avait pas dit ce qu'il comptait faire mais si il prenait la peine de lui dire où trouver les autres vampires c'était qu'il ne comptait pas revenir de sitôt... Il aurait put se sentir triste si il avait été humain, mais les choses étant ce qu'elles étaient il se mit en route et ne jeta pas un regard derrière lui avant de découvrir son but... les galeries....
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Lorenz Wintel
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MessageSujet: Re: Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Icon_minitimeMer 7 Juil 2010 - 15:43

rien à redire, je valide.
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MessageSujet: Re: Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Adryne Taranisaii, Vampire [Terminé] Icon_minitime

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