La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Arme principale : Une épée Double-lames de bonne facture et élargie à tel point que chacune des deux lames qui la composent pourraient aisément se confondre avec une épée à deux mains. Unies, elles forment une arme capable de fendre le roc.
Enchantements :
Plaie de la nuit
Arme de Phobos
Autres objets : Une armure elfique lourde. Un destrier elfique avec selle de combat et sacoches.
Artaher est un combattant, et cela se voit. Très grand, il arbore une carrure massive qui le distingue nettement de la plupart de ses semblables. Pas de fine silhouette délicate ici, mais un corps aux épaules imposantes que l'on devine sans mal taillé pour la guerre, par la guerre : des bras longs et épais, dont l'étreinte n'est que puissance, flanquent un torse tout en muscles mû par des jambes solides et athlétiques. Un cou large et trapu supporte une tête aux traits étonnamment fins mais typiquement elfiques, encadrée d'une longue chevelure d'un blanc très pur. C'est bien sur son visage que s'affichent le plus clairement son appartenance au Beau Peuple : à l'inverse de son corps à l'envergure de guerrier, son profil n'est que finesse délicate. Un nez droit et bien dessiné surplombe une bouche aux lèvres subtiles tandis que de discrets sourcils, à peine plus sombres que ses cheveux, accentuent une paire d'yeux d'un bleu acier et lui confèrent un regard perçant.
La plupart du temps, c'est à dire indifféremment qu'il arpente un champs de bataille, les sentiers des vieux bois elfiques ou même lorsqu'il s'avance au milieu de la clairière du Grand Chêne pour s'entretenir avec l'impératrice et le conseil, Artaher porte son uniforme aux couleurs du royaume sylvain, tunique de tissus aux tons de vert et de bleu agrémentée de renfort en cuir, le tout surplombé de son amure elfique lourde. Sa tenue se complète de la cape règlementaire. Ces rares pièces d'armure elfique majoritairement travaillées dans le métal et le mythril semblent tout simplement lui convenir aussi bien que les tuniques plus légères favorisées par ses pairs. Le poids de son armure ne paraît toutefois nullement le gêner dans ses mouvements : sa démarche reste fluide et féline tandis que ses postures transpirent d'assurance et de maîtrise. Face à ses ennemis, le colosse se révèle d'ailleurs un adversaire implacable. En effet, à une force hors du commun s'ajoutent la vivacité et l'agilité naturelle des elfes qui, mises au service de la guerre, lui confèrent une combativité digne de celles de ses principaux ennemis : les vampires. Soldat et lutteur accompli, Artaher a délaissé la magie pour les arts de la guerre et manie avec une indifférente dextérité la lance, le bâton ou l'arc, mais c'est véritablement l'épée à la main que s'expriment pleinement ses talents guerrier. Sa lame ne le quitte d'ailleurs jamais et bien imprudent serait celui qui s'aventurerait à tenter de l'en débarrasser. Trop large que pour être portée à la ceinture, l'épée est scindée pour être rangée dans un fourreau double se croisant dans son dos et fixé à ses épaules par de solides lanières de cuir.
Il n'y a finalement guère que dans l'intimité de son foyer qu'il daigne troquer les mailles et plaques de métal pour la douceur graciles des fins tissus elfiques, favorisant alors des couleurs aux reflets de vert et d'argent. C'est également auprès de son épouse et des trois enfants qu'elle lui a donné qu'il consent à effacer la sévérité et la rudesse du général pour laisser place à la tendresse d'un mari aimant et à la bienveillance d'un père attentionné.
Caractère :
Sur le plan personnel, dans l'intimité de son foyer, le terrible Artaher se révèle un mari comblé, doux et aimant envers la seule femme qui sut dompter son caractère irascible, ainsi qu'un père attentionné et protecteur, soucieux du bien-être de sa famille. Chacun à sa manière, les triplés font sa fierté et ce même s'ils se révèlent parfois des adversaires plus coriaces encore que les conseillers imbus, les vampires sanguinaires ou les Alayiens fanatiques.
Sur un plan plus professionnel, Artaher est de ces hommes que l'on suivrait aveuglément jusqu'aux confins du monde, tant l'autorité et l'assurance qu'il dégage incitent à l'obéissance et à la discipline. Militaire expérimenté, c'est un officier charismatique doublé d'un redoutable stratège, habitué à commander et plus important encore, à être obéi. Au fil des années, il s'est taillé une solide réputation au sein d'un peuple finalement assez peu versé dans les arts de la guerre et est le plus souvent considéré comme un général talentueux, sévère et exigeant.
Bien que sa seule prestance suffise à inspirer le respect de ses alliés comme de ses ennemis, Artaher accorde une très grand importance à l'honneur de son nom et s'efforce constamment de se montrer digne de la considération qu'on lui accorde. Ainsi, il n'exigera jamais de ses troupes ce dont lui-même ne serait capable et considère chacun des individus sous son commandement comme un frère ou une soeur. Il met d'ailleurs un point d'honneur à connaître le visage et le nom de chacun d'entre eux : depuis ses plus proches officiers supérieurs jusqu'au plus modeste éclaireur, c'est pour lui une importante question de respect mutuel. En dépit de cette apparente familiarité cependant, le général se montre très dur envers ses hommes, il exige d'eux le meilleur et n'hésite pas à éconduire sèchement les individus jugés trop faibles ou insuffisamment préparés. Il a en effet pour habitude de proclamer mener ses hommes à la bataille, non à la mort.
Si c'est à la qualité de ses soldats que l'on reconnaît la puissance d'une armée, c'est à la combativité de ses généraux que l'on reconnaîtra son audace. En ce sens, Artaher assure à l'armée elfique une audace à nulle autre pareille : son caractère belliqueux et son obstination sans faille l'ont toujours poussé à soutenir une politique interventionniste ferme qui déplaît fortement dans les hautes sphères du pouvoir impérial. Les altercations entre le général et sa hiérarchie ne sont du reste pas rares : impulsif colérique, l'officier n'est pas du genre à attendre longtemps pour frapper du poing sur la table lorsqu'une décision lui déplaît. Est-il dès lors nécessaire de préciser que la table en question doit régulièrement être remplacée ?
Au cours de ces dernières années, et en particuliers de ces derniers mois, l'aggravation de la guerre a considérablement exacerbé ces conflits internes, au point que s'il n'avait pour lui le prestige de son nom et son influence sur les forces armées du royaume, sans doute le général aurait-il déjà été démis de ses fonctions pour insubordination. Ancien conseiller, Artaher méprise aujourd'hui ouvertement ces politiciens beaux-parleurs, flemmards apathiques doublés de lâches qui privilégient le confort de l'inaction et préfèrent laisser à d'autres les responsabilités qui devraient être les leurs, au détriment des intérêts du peuple. Seuls son devoir de réserve et sa loyauté envers l'impératrice expliquent qu'il ne soit pas encore intervenu par la force des armes, mais ce temps pourrait fort bien connaître ses derniers instants...
Mes liens
Lisaë Terendul, l'amour de sa vie, son épouse et la mère de ses enfants. Il n'est pas une montagne qu'il ne gravirait, pas un désert qu'il ne franchirait, pas un ennemi qu'il ne pourfendrait pour elle. Elle est pour lui tout à la fois source de réconfort, de soutien et de conseils.
Aranël Terendul, son premier fils. Un jeune garçon qui lui ressemble par bien des aspects mais qui a la vilaine manie de pousser les-dits aspects dans leurs derniers retranchements. Artaher a la conviction qu'il fera un formidable guerrier s'il parvient à dominer son esprit tourmenté et s'efforce de l'y aider du mieux qu'il le peut. Dracos lui-même reconnaîtra que la tâche n'est pas aisée.
Nómin Terendul, son second fils. L'exact contraire du premier, un monument de calme et de paix doublé d'un inventeur de génie à l'imagination débordante. Artaher est très fier des ambitions novatrices, excentriques diraient certaines mauvaises langues que le général aura tôt fait de faire taire, de son fils.
Enetari Terendul, sa fille. Une boule d'énergie et de bonne humeur. Espiègle et taquine, elle met souvent à mal le sérieux de son père mais Artaher n'aurait pu désirer qu'il en fut autrement.
Galadrielle Evanealle, son impératrice. Trop douce selon lui dans sa façon de gouverner, il la sert cependant avec une loyauté sans faille.
Eliwyr Meraennon, conseiller et futur empereur. Artaher voit d'un très mauvais oeil le couronnement d'un empereur qui ne soit pas un Evanealle.
Naaman Ghanen, capitaine de l'Unité Mobile. C'est un guerrier solide et loyal très apprécié du général. Artaher lui doit la vie.
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C'est par un soir d'hiver, en l'an 1326 de l'âge d'argent, que s'agrandit l'arbre généalogique des Terendul. Fruit des amours d'un facteur d'arc renommé et d'une magicienne autrefois puissante, la naissance d'Artaher fut perçue autant comme un don des Esprits que comme le signe d'un possible renouveau : en ces temps de déclin, alors que le souvenir du départ des dragons était encore vif dans les mémoires, l'éclosion d'une vie nouvelle était porteuse de bien des espoirs. Espoirs qui ne furent pas déçus, que du contraire d'ailleurs puisqu'en dépit d'une magie engourdie, c'est un petit elfe aux proportions déjà généreuses qu'un maître baptistrel accueillit à la vie. La souffrance et l'inquiétude s'éloignèrent cependant bien vite des esprits tandis qu'était déposé dans les bras d'une mère épuisée mais bien portante, un enfant en pleine santé.
Les premières années du bambin s'écoulèrent paisiblement, dans la monotonie d'un foyer désormais égaillé des rires et jeux d'enfant. Sitôt qu'il fut en âge d'en comprendre les rudiments, on essaya d'intéresser le jeune Artaher aux merveilles de la magie, ou plus précisément de ce qu'il en restait encore. En dépit d'un pronostic plutôt défavorable sur son potentiel magique, sa mère consacra d'ailleurs de nombreuses heures aux études de son enfant mais il apparut rapidement que le petit elfe favorisait de loin les récits guerriers de son archer de père. Ce dernier appréciait particulièrement ressasser avec nostalgie un passé glorieux, alimentant l'imaginaire fertile d'un enfant qui vit ses nuits peuplées de rêves le plaçant au coeur de combats mythiques ou mettant en scène ces formidables créatures qu'étaient les dragons. Oeuvre de souvenir, Terendul père remarqua l'assiduité avec lequel son fils écoutait ses histoires et n'en apprécia que davantage encore la possibilité qui lui était offerte de transmettre sa mémoire.
C'est donc l'esprit chargé d'ambitions belliqueuses qu'Artaher mit pied dans l'adolescence, car s'il ne restait des anciennes guerres vampiriques que des chants et des écrits, le jeune elfe voyait d'un mauvais oeil l'expansion territoriale humaine, peuple qu'il tenait pour responsable du départ des dragons et dont il redoutait les ambitions dévorantes. Convaincu que la guerre renaîtrait tôt ou tard en Armanda, celui qui deviendrait un jour général d'armée consacra de longues années à perfectionner sa maîtrise des armes elfiques au nombre desquelles l'épée, la lance, le bâton, et bien entendu l'arc étaient ses favorites. Les Esprits lui avaient certes refusé l'aisance magique de ses pairs, mais loin de le décourager, cette différence n'en exacerba que davantage son besoin de perfection.
Cet entraînement, aussi intensif fut-il, démontra cependant bien vite ses limites et l'un après l'autre, les différents maîtres d'armes que le jeune elfe s'en était allé trouver atteignirent les limites de ce qu'ils pouvaient lui enseigner. Ainsi, à tout juste deux cents onze ans, Artaher occupait d'ores et déjà, au regard de son peuple, le haut du classement des meilleurs bretteurs du royaume et à la suite d'un énième tournoi remporté de main de maître, s'était vu offrir d'incorporer la garde rapprochée de la famille impériale. Un véritable honneur tant les élus à ces fonctions de prestige étaient rares, mais un accomplissement sans intérêt pour le jeune épéiste elfique qui ne parvenait pas encore à s'en contenter. Il était certes meilleur, mais il n'était pas encore parfait. Cette incessante quête de la perfection, lui avait un jour raconté son paternel, était ce qui différenciait le guerrier du héros, et Artaher n'aspirait à rien de moins qu'à devenir l'égal de ces elfes de légende dont étaient peuplés les chants et les écrits.
Moins d'un an plus tard, ce fut cette même quête de l'absolu qui entraîna le jeune elfe à quitter la protection des forêts qui l'avaient vu naître et grandir pour s'aventurer hors des limites du royaume sylvain, sur les terres des Hommes. Sa destination se situait par delà l'est lointain, par delà les déserts et marécages, là où reclus dans leurs grottes sombres et humides se terraient les derniers vampires. Aux yeux du futur général, ces bestiales créatures et leur goût prononcé pour le sang frais seraient seules à même de lui apporter le grand frisson, cette sensation unique qu'il cherchait à découvrir, à maîtriser jusqu'à s'en imprégner totalement : le combat à mort. Car aussi dur soit-il, l'entraînement ne pourrait jamais être comparable à l'intensité d'une véritable lutte pour la survie : croiser le fer avec un être qui désire profondément tuer, tel était le défi qu'il recherchait alors.
Le voyage se prolongea deux mois. Deux mois au cours desquels le jeune elfe avait sillonné l'empire des Hommes, contraint et forcé de côtoyer des humains envahissants et exaspérants en bien des aspects. En fin stratège et tacticien averti, Artaher n'en mit pas moins à profit ces longues et laborieuses semaines pour découvrir les moeurs de ce peuple qui, un jour lointain, deviendrait peut-être son ennemi. Logeant dans leurs auberges, se procurant ses vivres sur leurs marchés, arpentant leurs routes, il découvrit un peuple irréfléchi et incertain dont l'existence pouvait se résumer à une barbarie primaire et naïve, à l'image de ces constructions démesurément obscènes qu'ils appelaient leurs villes. Autant dire que l'arrivée dans les contrées sauvages et marécageuse de l'est ne fut pas pour lui déplaire, la compagnie des moustiques ou autres sangsues valant à ses yeux autant, sinon plus, que celle des humains. Mais surtout, l'atmosphère chaude et humide, plus lourde et angoissante, était pour lui signe qu'il touchait au but.
Ce fut par une nuit sans lune, sur les abords du lac noir, qu'il découvrit son premier vampire ou plus exactement, que son premier vampire le découvrit. Un traqueur solitaire aux dents longues qui, poussé par la soif, avait quitté l'obscurité de ses grottes et s'était aventuré à l'air libre. La surprise de découvrir un elfe en ces lieux ne sembla pas particulièrement intriguer le prédateur affamé qui s'approcha prudemment, les crocs savourant à l'avance ce qu'il pensait encore être son repas prochain. Au son du crissement de l'acier, les épées quittèrent leurs fourreaux et le combat débuta. Les attentes du guerrier elfique furent largement comblées tandis qu'au rythme des assauts, parades, coups d'estoc et de taille, il se laissait gagner par la fièvre que lui inspirait ce premier duel à mort. Le premier sang versé fut le sien, conséquence d'une esquive mal engagée de sa part et dont son adversaire sut pleinement tirer parti. La vue du liquide écarlate s'écoulant sur son bras fit culminer l'engagement et la détermination d'Artaher, démultipliant la virulence de ses propres attaques. Les épées du sylvain trouvèrent d'ailleurs à leur tour le chemin des chairs de son adversaire et, un peu plus de trois minutes après que les lames jumelles eussent été dégainées, le vampire s'effondrait de sa deuxième et dernière mort. L'épéiste elfique était certes blessé et essoufflé, mais seul un intense sentiment de satisfaction l'étreignait.
Il parcourut ainsi la région de longues années, à la recherche d'adversaires toujours plus forts, traquant et éliminant inlassablement les vampires qui croisaient sa route. Chaque nouvel affrontement était pour lui une occasion de surmonter ses propres limites, chaque nouvelle blessure était une erreur identifiée et corrigée, chaque nouveau coup porté était affiné, chaque nouvelle victoire était une nouvelle leçon. Combien de vampires périrent ainsi sous les double-lames elfiques ? Des dizaines, peut-être des centaines, il avait cessé de tenir les comptes depuis longtemps lorsque l'ennui naquit finalement de la routine. L'euphorie des premières années l'avait abandonné, et le colosse au regard d'acier s'ennuyait de ses forêts verdoyantes, tant et si bien que par un beau matin de printemps, il repartit vers l'ouest.
Le voyage de retour lui sembla déplorablement familier, comme il s'y était attendu d'ailleurs : les humains n'avaient guère évolué depuis son précédent passage parmi eux ou plutôt, n'avaient guère évolué favorablement. Fidèles à eux-mêmes, ils ne s'étaient en revanche pas privé de s'étendre encore et encore pour coloniser toujours un peu plus d'espaces verts, rasant des forêts entières pour en extraire le bois dont ils bâtissaient leurs immondes infrastructures et en faire des pâturages pour leurs élevages, voire même de trop vastes étendues cultivables pour nourrir un peuple qui se multipliait à une vitesse digne des parasites qu'ils étaient.
L'été s'annonçait, lorsque le colosse elfique retrouva enfin ses forêts. Même la pluie abondante qui l'arrosait depuis plusieurs heures et détrempait armes, armure, tunique et destrier ne parvenait à chasser le sentiment de bien-être qui l'étreignit tandis qu'il s'engageait sur un sentier bien connu de la forêt. Véritable entité vivante, les bois avaient bien changés depuis son dernier passage : les pousses à peine sorties de terre s'étaient muées en jeune arbustes vigoureux, tandis que certains des arbres plus anciens gisaient désormais étendus sur le flanc et participaient jusque dans la mort au renouveau de la forêt. Mais autant les bois étaient-ils ainsi enfermés dans un cycle de mouvement perpétuel, autant ses occupants, eux, se complaisaient dans l'immobilité la plus totale.
C'est devant cette constatation que le redoutable guerrier s'intéressa aux questions de la politique, usant des recommandations de ses anciens maîtres d'arme autant que des appuis de sa mère, il parvint à se hisser jusqu'au conseil où il put siéger en qualité de général et conseiller militaire, parmi d'autres elfes réunis autour de l'impératrice. Ce furent probablement les années les plus agitées que connut jamais cette noble assemblée : Artaher n'était pas elfe à garder sa langue dans sa poche et les conflits étaient réguliers. Elfe emprunt de cette fougue qui caractérise la jeunesse, peu enclin à se laisser impressionner, il se heurta verbalement avec les conseillers plus anciens, mollassons aveugles aux menaces du monde extérieur et renfermés dans un conservatisme précaire qui, aux yeux de l'épéiste, n'aidait en rien le peuple des forêts à sortir de sa léthargie.
Au cours de l'un de ces débats animés, une jeune elfe s'avança timidement vers la table des discussions, les bras chargés de documents, pour s'entretenir avec l'un des consultants qui gravitaient parfois autour de certains conseillers. Préoccupé par la question du renforcement des patrouilles de la frontière sud, dont pas un ne semblait alors comprendre l'importance, Artaher n'accorda d'abord qu'un bref regard à la demoiselle. Regard qui se fit toutefois discrètement plus observateur tandis qu'elle quittait la clairière du Grand Chêne mais déjà, les discussions reprenaient et le général chassa la fine silhouette de ses pensées. Qui donc venait de prétendre qu'une dizaine de cavaliers suffisaient à assurer la surveillance de toute la région s'étendant au sud de la Wylorel ?
Quelques semaines plus tard, le regard d'acier du colosse retrouva toutefois celui de la jolie archiviste au cours de la cérémonie organisée en célébration de la fête des esprits. Quelques mots échangés avec le sourire, l'une ou l'autre danse partagée et une légèreté de coeur et d'esprit dont le solide guerrier n'était que peu coutumier. Une soirée des plus agréables, en somme, dont le souvenir s'avéra rapidement entêtant. Enivrant même, Artaher se surprenant à guetter avec un mélange d'impatience et d'appréhension, trop souvent suivi de déception, chaque nouvelle intervention venue perturber la moindre réunion du conseil. Rien... Rien, jusqu'à ce qu'elle vienne d'elle-même retrouver l'épéiste sur son propre terrain d'entraînement à la plus grande surprise, mais également à la plus grande joie, du principal intéressé. L'officier délaissa sans hésitation aucune les recrues qu'il entraînait alors, rangeant précipitamment ses lames et la rudesse du militaire pour se faire douceur et prévenance lors d'une longue discussion qui vit tomber bien des barrières.
Unis par les liens du mariage, les destins des deux elfes n'en firent qu'un et la vie reprit son cours. Les années s'écoulèrent, Artaher redoutait de plus en plus la pression de l'expansion humaine et n'avait de cesse de faire présenter des idées plus militaristes aux esprits des conseillers et de l'impératrice mais la plus banale des réformes nécessitait des années de travail au cours desquelles de nombreux points en étaient peu à peu altérés avant d'être votée, et encore ensuite fallait-il compter de nombreuses autres années pour voir arriver l'ébauche d'un possible résultat, trop souvent bien trop tard pour répondre au besoin initial. On disait les elfes sages, Artaher les disait mous. Une vision partagée par son épouse d'ailleurs, laquelle l'encourageait souvent à se libérer du carcan politique pour se consacrer à de plus ambitieux projets, en vain. L'obstiné général demeurait convaincu que le conseil, en dépit de ses nombreuses tares, restait le meilleur moyen de servir les intérêts de l'impératrice et du peuple.
Selon l'adage, on ne disait pas non à une femme et il sembla bien que Lisaë entendait le prouver puisqu'en fait de projets, ce fut celui d'une paternité future qu'elle annonça bientôt à son mari. Merveilleuse nouvelle qui vint éclairer cette froide matinée d'hiver, quand bien même les mois qui suivirent furent sources de bien des inquiétudes pour le couple. La grossesse se révéla en effet particulièrement éprouvante pour la future maman dont le ventre s'arrondissait de semaine en semaine jusqu'à atteindre des proportions tout à fait particulières.
Le jour fatidique approchant, Artaher se montra de plus en plus soucieux sur le bien-être de son épouse : la faiblesse de la magie l'inquiétait au plus haut point et les nuits du général le hantèrent bientôt de cauchemars au cours desquels son amour perdait la vie en donnant naissance.
L'instant tant attendu et tant redouté arriva cependant, un soir d'automne. Plusieurs mages influents dont un petit baptistrel prénommé Merithyn investirent le foyer du général pour l'occasion. Inflexible, dissimulant son appréhension sous un sang-froid exemplaire et une assurance merveilleusement feinte, Artaher leur laissa toute marge de manoeuvre pour opérer. Fermement campé auprès de la jeune femme, les bras croisés sur son torse puissant, il couvait son épouse d'un regard chargé d'amour tandis que l'accouchement se poursuivait. Rien au monde ne lui aurait fait avouer qu'à cet instant, le moindre geste de sa part l'aurait probablement conduit à s'évanouir tant l'intensité de ses sentiments était importante.
Puis vinrent les premiers cris, puissants et vigoureux, lorsque le petit être apparut finalement dans les bras du baptistrel qui vint le confier à sa mère. Un sourire, et la tension se relâcha, Artaher s'avançant à poser une main rassurante sur le front d'une Lisaë fatiguée mais qui pouvait être fière de ce qu'elle venait d'accomplir. Vraiment ? Et bien non, le repos viendrait plus tard. La jeune maman poussa un nouveau cri de douleur et l'effervescence reprit ses droits, un autre enfant se présentait : ce n'était pas un, mais bien deux enfants que le couple accueillait à la vie. Le braillard vint rejoindre les bras de son père pour laisser la mère reprendre le travail. Jamais général ne vit plus belle chose, ni plus bruyante d'ailleurs, que le fragile petit être qu'il tenait avec une douceur presque comique.
Le regard bleuté du colosse ne put cependant guère s'attarder dans la contemplation de celui qui était son fils, le deuxième enfant venait de s'accaparer l'attention par son silence. Nul besoin d'être versé dans l'art de mettre au monde un enfant pour comprendre qu'il s'agissait là d'un funeste présage et les gestes des baptistrels étaient désormais exclusivement tournés vers la réanimation d'un nourrisson qui voyait la vie lui échapper. Paniquée, Lisaë s'agitait et réclamait l'enfant, les perles de ses larmes scintillant sur son doux visage tandis qu'un Artaher misérablement impuissant ne pouvait que tourner un visage sombre vers la scène. Mais jour de fête c'était, jour de fête cela resterait : après avoir offert bien des frayeurs à ses parents, l'enfant daigna finalement accrocher la vie et s'agita, laissant entendre un bref et unique cri avant de s'en aller retrouver les bras implorants de sa mère. Cela pour mieux les quitter toutefois, car une troisième naissance se présentait. Moins dramatique, moins bruyante, ce fut bientôt une petite fille qui vint se blottir au creux des bras d'une Lisaë épuisée mais rayonnante de bonheur sous le regard empli de fierté et d'amour d'un père comblé.
Aranël, Nómin et Enetari, tels seraient les prénoms des trois enfants qui égailleraient désormais le foyer des Terendul. Des trois, l'aîné, se révéla rapidement le plus colérique et ce caractère franc se démarqua d'ailleurs dès ses premières semaines de vie : le simple fait de l'éloigner de son jumeau provoquait indubitablement des crises de pleurs assourdissantes qui ne cessaient qu'une fois les deux garçons réunis de nouveau. Nómin pour sa part incarnait l'exact opposé : jamais un pleurs, jamais un cri... Mais jamais un rire non plus, au mieux pouvait-on espérer le voir afficher un sourire énigmatique pour signifier son contentement. La maison n'en résonnait pas moins de rires joyeux, Enetari semblant tenir à coeur de rire et s'amuser pour trois. La vie suivit ainsi son cours, les saisons succédant aux saisons, les années s'égrenèrent avec leurs alternances de hauts et de bas. Artaher considérait chacun de ses trois enfants avec le même amour, mais au fil des ans, les problèmes comportementaux d'Aranël attisaient les inquiétudes du général qui, sans pour autant délaisser les deux autres, s'efforça de se montrer plus proche de son aîné dont il sentait bien le besoin d'encadrement plus important, conscient ou non d'ailleurs.
Mais la guerre reviendrait. Artaher en avait été convaincu depuis bien longtemps. Aussi, lorsque cette meurtrière amante du combattant était revenue plonger Armanda dans son ombre, le général n'en fut guère surpris. S'il avait appris à goûter et apprécier la paix auprès de sa famille, il n'en demeurait pas moins militaire dans l'âme et lorsque la nouvelle de l'intensification des mouvements de troupes vampiriques à l'est s'était faite connaître, il fut le premier a réclamer la tenue d'une réunion du conseil. Cette fois, aucun ne pourrait contester la nécessité de mobiliser l'armée, il était impensable de ne pas réagir à pareille déclaration de guerre, et pourtant... Et pourtant ce fut bel et bien un mur de déni et d'aveuglement que l'impétueux général dut affronter. Tous les arguments, toutes les preuves, toutes les démonstrations, pas même le retour des dragons, la découverte des totems et le renforcement pourtant nettement perceptible de la magie n'eurent raison de l'obstination des politiciens elfiques. Cette guerre était de la responsabilité des Hommes. Des Hommes ! On remettait le destin du continent à une race qui n'était pas même capable de se préoccuper correctement d'elle-même. Ce fut l'affront de trop, l'obstination d'Artaher sembla avoir trouvé son maître en celle de misérables bureaucrates et le général elfique présenta sa démission de l'assemblée avant même la fin de la réunion en cours. Sembla seulement, car s'il n'avait pu obtenir la mobilisation de l'armée en tant que telle, l'impératrice lui avait accordé de mener à la bataille quelques trop rares contingents de volontaires, parmi lesquels un certain Naaman dont la bravoure, et fallait-il le mentionner, la prise d'initiative ''personnelle'' valurent à un général tombé en bien mauvaise posture d'avoir la vie sauve. Une dette de vie. Une dette d'honneur.
Aujourd'hui, un mal nouveau darde son regard sur Armanda. Un ennemi plus redoutable encore que les vampires, un ennemi qui ne pourra être vaincu sans les elfes. De gré... ou de force.
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Sujet: Re: Artaher TERENDUL Mer 5 Mar 2014 - 21:22
Résumé : L’impétueux héritier elfique rencontre le grand général elfique. Aegnor déclare ouvertement ne pas vouloir de la couronne qu’Artaher espère pourtant voir sur sa tête. Une confrontation verbale en découlera avant que les deux n’en viennent au contact physique lors d’un duel. La défaite frappera l’Evanealle qui promit de revoir sa position sans pour autant promettre changer d’avis. La garde impériale fera irruption peut de temps après pour mettre aux arrêts le général celui-ci ayant fait couler le sang du jeune prince. Celle-ci se retrouvera bien mal accueillie et subira les foudres d’Aegnor avant que les gardes ne repartent la queue entre les jambes.
Commentaire : Si tu veux qu'on t'entende, crie. Si tu veux qu'on t'écoute, chuchote... ou cogne.
Résumé : Depuis l'attaque Alayienne sur le domaine baptistrale, la tension monte au sein du Royaume Elfique et donne un prétexte idéal à tout jeune elfe désireux de se voir confier sa première épée. Aranël ne s'y trompe pas et c'est avec la fougue qui est la sienne qu'il vient déranger son paternel alors en pleine inspection des troupes pour réclamer son dû... avec fracas.
Commentaire : Coups d'épée et sang versé, quelle meilleure relation père-fils ?
Résumé : Aegnor convoque un à un plusieurs elfes jouant un rôle important au sein du royaume pour les fidéliser à sa cause. Vient finalement le tour d’Artaher qu’il considère comme son plus proche allié. Le prince donne enfin la réponse tant attendue par ce dernier au sujet du trône elfique. Mais l’Evanealle va lui révéler une sombre vérité qui attise la colère du général.
Commentaire : Frustré par ma propre promesse, c'est un comble TT
Résumé : Maude et Nómin ont été arrêté lors de leur tentative de s'introduire au royaume elfique et c'est le général elfique en personne, père du jeune elfe, qui est appelé. Son arrivée sur les lieux marque le début de sévères ennuis pour les deux fugitifs mais ce qui aurait dû n'être qu'un simple caprice révèlera finalement une réalité beaucoup plus inquiétante.
Résumé : Le lendemain de son affrontement avec son père, Nomin se réveille en étant particulièrement mal en point. Ce n'est pas pour autant que ledit paternel l'épargne et tous deux s'affrontent dans une joute verbale sans qu'aucun ne décide de rendre les armes et de céder du terrain. Nomin se retrouve consigné à résidence pour un temps indéterminé.
Commentaire : Aussi têtu qu'une mule... ou que son père, ça marche aussi.
Résumé : Artaher accueille son fils Nomin de retour de sa tentative de fuite, accompagné de l'ancien banni. Autant dire que l'accueil est glacial et que l'Ours n'est pas prêt d'accepter la requête du vieux Lion... Ou peut-être... Si l'ours parvient à ne pas commettre de meurtre toutefois.
Commentaire : Je vais porter plainte pour harcèlement ><
Résumé : Alors même que le couple s'apprête à se reposer enfin seul, Artaher déboîte malencontreusement l'épaule de son épouse tandis que celle-ci se met à étinceler sans le vouloir. Il va alors chercher de quoi la soigner mais, même avec l'aide de sa fille, guérir Lisae s'avérera un peu plus compliqué que prévu...
Commentaire : Vous êtes sûrs, c'est pas moi qui l'ai faite briller comme ça ?
Résumé : Le prince héritier, l'empereur officiellement reconnu et le général des armées elfiques se retrouvent non loin des sanctuaires du Néant afin de discuter d'une décision sans précédent, ou presque.
Commentaire : Je maintiens qu'Eliwyr ferait un parfait cobaye !
Résumé : Pas moyen d'avoir la paix pour trouver un endroit où admirer l'eau du lac! Même dans ce petit recoin, si joli, il y a quelqu'un. Un autre, encombrant avec sa vièle. En même temps, Enetari trouve cette dernière plutôt intéressante. Et même Dawan, qui aime tant les baignades, peut être utile! En offrant des cadeaux, par exemple. Il suffit juste de ne pas se tromper de personne à récompenser...
Commentaire : Ma fille a un prétendant ... une seconde ... ma fille a un prétendant
Résumé : Les généraux des armées vampiriques et elfiques se rencontrent pour la première fois. Une entrevue houleuse, évidemment, qui glissera lentement vers une mise à l'épreuve. Les deux ennemis parviendront pourtant à trouver un terrain d'entente, mais pas nécessairement celui qu'on aurait pu espérer.
Commentaire : L'amitié, c'est bien. La haine, c'est mieux.
Résumé : Il est temps pour Aegnor de parfaire son éducation militaire et surtout apprendre à commander aux forces armées en prévision de la bataille qui approche. Et qui de mieux placer pour cela qu’Artaher ?
Commentaire : Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie. - Sun Tzu
Résumé : De retour des champs de bataille, le général elfique est accueilli par son épouse auprès de laquelle il bénéficiera de soins attentionnés, avant de se laisser aller à un repos bien mérité.
Commentaire : Je devrais partir en guerre plus souvent
Résumé : Alors que la rébellion panse ses plaies, l'avenir est une préoccupation de tous les instants. Au sein du couple Terendul, cet avenir prend la forme d'un changement de carrière pour le moins inattendu.
Commentaire : C'est la crise de la deux centaines.
Résumé : Nomin vient voir sa mère pour lui annoncer qu'il décide de passer son rituel mais aussi qu'il a découvert le responsable de la destruction de leur foret: le gardien de l'ordre Baptistral. Décidant de monter un procès et de récolter des preuves en ce sens, ils annoncent au père de la famille Terendul leur intentions.
Résumé : Suite à une mission qui s'est avéré très périlleuse, le général Artaher revient à Aigue Royale dans un état fort préoccupant. Alors que sa femme Lisaë se trouve à son chevet, la baptistrelle Aramis mandée pour le guérir finit par découvrir assez vite que son cas s'avère assez complexe...
Résumé : Rentrant d'une mission à Caladon, la messagère décide de porter à son ennemi de général des informations concernant ses enfants disparus. Parce que ces derniers sont bien plus importants que leur inimité. Le résultat ? Un début de plan pour les récupérer !
Commentaire : Avant, on se détestait. Maintenant, on se déteste encore, mais un peu moins.
L'amour de sa vie, son épouse et la mère de ses enfants. Il n'est pas une montagne qu'il ne gravirait, pas un désert qu'il ne franchirait, pas un ennemi qu'il ne pourfendrait pour elle. Elle est pour lui tout à la fois source de réconfort, de soutien et de conseils.
Ses enfants
Aranël Terendul
Son premier fils. Un jeune garçon qui lui ressemble par bien des aspects mais qui a la vilaine manie de pousser les-dits aspects dans leurs derniers retranchements. Artaher a la conviction qu'il fera un formidable guerrier s'il parvient à dominer son esprit tourmenté et s'efforce de l'y aider du mieux qu'il le peut. Dracos lui-même reconnaîtra que la tâche n'est pas aisée.
Nómin Terendul
Son second fils. L'exact contraire du premier, un monument de calme et de paix doublé d'un inventeur de génie à l'imagination débordante. Artaher est très fier des ambitions novatrices, excentriques diraient certaines mauvaises langues que le général aura tôt fait de faire taire, de son fils.
An 2 de l'âge d'obsidienne :
Artaher a découvert que Nómin manipulait la magie vampirique. Les conséquences de ce que le militaire considère difficilement autrement qu'un acte de trahison l'effraient et le général elfique se fait rapidement un devoir de guider son enfant sur une voie plus respectable... de gré ou de force.
Enetari Terendul
Sa fille, une boule d'énergie et de bonne humeur. Espiègle et taquine, elle met souvent à mal le sérieux de son père mais Artaher n'aurait pu désirer qu'il en fut autrement.
Les alliés
Aegnor Evanealle
L'héritier et empereur légitime. Son refus d'assumer ses fonctions irrite le général qui n'attend pourtant qu'un mot de sa part pour destituer l'usurpateur et l'introniser à la place qui est la sienne.
An 2 de l'âge d'obsidienne :
Aegnor s'est enfin décidé à accepter ses responsabilités, c'est la première étape vers le retour de la famille Evanealle au pouvoir. Les opposants à cette idée sont nombreux et la trahison peut surgir partout mais Artaher veille sur le jeune héritier auquel il a juré fidélité.
Les neutres tendance positive
Les neutres
Les neutres tendance négative
Les ennemis
Eliwyr Meraennon
Conseiller devenu empereur en régence. Artaher voit d'un très mauvais oeil le couronnement d'un empereur qui ne soit pas un Evanealle et ne le reconnaît d'ailleurs pas réellement en tant que tel.
An 2 de l'âge d'obsidienne :
Artaher ne tenait déjà pas le conseiller Meraennon en grande estime, mais depuis qu'il a découvert la trahison du souverain régent, celui-ci a chuté au rang d'innommable pourriture. S'il n'y avait eu la volonté immédiate d'Aegnor, nul doute que l'impétueux général eut d'ores et déjà passé Eliwyr au fil de l'épée.
Maude Ebraïk
Humaine qui s'est aventurée aux abords de la forêt elfique et s'est approchée de Nómin, à l'hiver de l'an 2 d'obsidienne. L'accueil que lui réserve le général elfique se révèle des plus hostiles, mais ce n'est encore rien en comparaison de la haine qu'il lui voue lorsqu'il suspecte qu'elle puisse être impliquée dans les expérimentations magiques de son fils. La jeune femme peut s'estimer chanceuse d'être ressortie vivante de sa rencontre avec Artaher, il pourrait ne pas en être autant la prochaine fois.
Dernière édition par Artaher Terendul le Ven 18 Juil 2014 - 12:05, édité 2 fois
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Sujet: Re: Artaher TERENDUL Mer 5 Mar 2014 - 22:16
Objets équipés
Double-lames : Epée à deux mains composée en fait de deux lames soudées, ou apparemment soudées, portées par une puissante poignée centrale, finement ciselée d'écritures elfiques. Cette épée permet de lancer des assauts élégants d'une seule lourde lame... ou bien de dédoubler l'épée pour la transformer en deux fines lames meurtrières.
Plaie de la nuit : Apposé sur une arme offensive, cause des blessures plus profondes aux vampires, produit une lumière intense.
Arme de Phobos : Apposé sur une arme, celle-ci inspire une grande peur aux ennemis du porteur lorsqu'elle est à l'air libre.
Ponction : Apposé sur une arme. Lorsque le porteur inflige une blessure, il reçoit de l’énergie égale au type de blessure (peu d’énergie pour une blessure minime, beaucoup d’énergie pour une blessure grave).
Tunique elfique : Tissu résistant pouvant être porté seul (protège peu dans ce cas mais permet de se fondre dans la végétation des forêts) ou sous une armure. Les éclaireurs l'affectionnent.
Armure elfique lourde : L'armure la plus lourde, elle protège exceptionnellement bien mais ne se porte pas facilement.
Cape elfique : Belle cape en laine chaude et soyeuse, de longue taille se terminant en très légère traine, et possédant une capuche souple, de couleur noire moirée de reflets bleutés, fermée sur le devant par une fibule d'argent en forme de feuille. Cette cape protège parfaitement des intempéries, quelles qu'elles soient, tout en restant d'une légèreté remarquable
Broche elfique : Broche argentée finement sculptée en forme de feuille (pour les hommes) ou de fleur (pour les femmes). Cette broche est incassable et très solide, permettant d'attacher même le plus lourd des manteaux malgré sa finesse apparente.
Anneau d'enchevêtrement : Un bracelet fait d'une bande de cuivre gravé et portant une gemme de moindre valeur. Fait apparaître des lianes semblables au sort enchevêtrement qui bloquent la cible.
Bracelets bouclier : Deux bracelets en cuir couvrant tout l'avant bras, divers motifs pouvant y être gravés, chaque couple de bracelet comprenant un dessin unique. Ces bracelets permettent de former un bouclier protecteur, contre les coups physiques ou magiques (sorts de niveau inférieur à mage correct), et qui se déploie en croisant les deux bracelets devant soi. Ce bouclier ne peut toutefois se déployer qu'une fois par jour.
Chrysanthème gelé : Une fleur délicate faite de gel ciselé qui ne fond jamais et émet une douce lueur bleutée. Augmente l'endurance, les réflexes et la résistance lorsque le porteur combat seul face à un adversaire.
Sifflet magique : Un sifflet magique qui produit des ultrasons pour appeler son cheval, les chevaux Elfiques sont dressés pour accourir au son.
Bottes de marche : Des bottes en cuir épais, particulièrement adaptées pour les longues marches, de couleur blanche, à fermeture d'or, très résistantes.
Destrier elfique : Chevaux ayant souvent une robe claire. Ils sont très intelligents et obéissent à la voix à condition d'avoir confiance en leur cavalier. Extrêmement rapides et agiles, leur course ressemble à une danse du vent. Efficaces au combat, mais ils sont très chers.
Sacoches
Dans son paquetage de soldat :
Outre infinie : Peau d'animal cousue servant à conserver et transporter des liquides. Lorsqu'elle est vide, elle se remplit lentement d'eau pure.
Couverture des saisons : Une couverture de laine aux couleurs qui diffèrent suivant l'objet. Fine de 200cm/200cm. Elle ne prend pas de place quand on la plie. Elle résiste aux vents, à la pluie, à la neige. Imperméable et très solide. Chaude et résistante.
Guérison ultime : Potion très rare dont les Elfes gardent jalousement le secret. Elle est la plus puissante de toutes les potions de guérison, soigne toutes les maladies et presque tous les poisons.
Objets en réserve
Vestige draconique : Pour enchantement draconique.
Codage en partie repompé sur les fiches d'Achroma, merci pour sa gentille autorisation ♥
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Sujet: Re: Artaher TERENDUL Jeu 2 Oct 2014 - 18:39
Eäril, coursier de la terre
Pouvoir : Cet étalon ne fait qu’un avec la nature et la végétation, il est donc totalement impossible à tuer. Si il n’est plus aussi rapide que dans sa vie, il est néanmoins d’une robustesse à toute épreuve, et peut se fondre dans la nature comme aucun autre. Son corps est entièrement végétal ou presque et cette végétation peut se défendre, entre autre grâce à des lianes mais également aux spores d’une fleur extrêmement rare qui ne pousse que sur sa fourrure. Ces spores paralysent ceux contre lesquels ils sont utilisés et recouvrent le corps de végétation qui, à terme, remplace l’organisme vivant.
Histoire : Il y a très longtemps, au cours de l’âge de bronze, vivait un cheval des nuées, domestiqué par une impératrice elfique. Cette impératrice, afin de sauver son fils, se devait trouver une herbe extrêmement rare, ne poussant qu’aux limites du monde connu, bien trop loin pour l’atteindre à temps. Afin d’y parvenir, elle chercha une monture capable de la conduire plus rapidement que le vent, et la pensée. Mais aucun dragon ne daigna l’aider. Désespérée et voyant le sablier se vider rapidement, elle alla jusqu’au domaine Baptistral, au cœur de la clairière de la grande mère, où elle resta à se recueillir, suppliant l’esprit de la terre de lui venir en aide, de lui permettre de parvenir jusqu’à cette si lointaine destination. Et ce fut là qu’elle découvrit Eäril, un coursier des nuées qu’elle parvint alors à dompter avec difficultés. C’était un fort étalon, de la meilleure lignée, presque aussi rapide que les ailes d’un dragon. Grâce à lui, elle parvint à temps jusqu’à la plante qu’elle cherchait et ramena à son fils de quoi le soigner. A nouveau en paix, le temps passa pour l’impératrice, qui entretenait toujours avec sa monture une relation singulière car celui-ci se montrait fort protecteur et très intelligent. Lorsqu’elle fut enlacée par les bras de l’esprit de la mort, Eäril ne quitta nullement la tombe gelée et finit par mourir également, de faim. Le temps passant, la végétation vint recouvrir l’emplacement où la bête était tombée. Et pourtant, un phénomène étrange se produisit. La végétation magique s’installa dans le corps du coursier tombé, le préservant el l’emplissant… avant de lui redonner une vie étrange.
Description physique : Coursier de la carrure d’un destrier, son corps est entièrement recouvert de végétation. Ses yeux sont de l’ambre liquide, sa crinière une herbe longue et ondoyante, sa queue des lianes, sa fourrure de la mousse et de l’écorce recouverte de fleurs. Lorsqu’il pose les sabots à terre, la végétation fleurit immédiatement et de façon opulente en des bouquets de fougères, de mousses et de fleurs. Il dégage une aura paisible et tranquille.
Caractère : De bon caractère avec son maître, il est très protecteur et presque jaloux. Cependant, en dehors de cela, c’est un animal intelligent et paisible qui ignore souvent le reste du monde tant que celui-ci ne l’attaque pas ou ne s’en prend pas à la nature alentour. Il déteste les écuries et les outils de monte classiques, et n'en a de toute façon absolument pas besoin.