Le palais était pour certain une forteresse, pour d'autre une passoire. Les gardes impériaux, les lames noires, patrouillaient sans relâche ce lieu fort en symbole et en histoire. Cependant, malgré cette sécurité hors paire, chaque jour au château était comme une valse de poignardage dans le dos pour chaque noble fréquentant la cour. On disait de cette dernière qu'elle était parsemé d'espions, d'âme égoïste, prête à tout pour gravir les échelons et s'approcher d'avantage des basques de l'empereur. La diplomatie, vu par le simple citoyen qu'était Ombre, n'était qu'une querelle infantile où, pour raisons aussi grotesque qu'absurdes, on envoyait le petit peuple se battre pour déterminer lequel des deux empereurs avaient le plus gros phallus. Les nobles se battaient comme des poules sans tête afin de déterminer qui pourra lécher les pieds de l'homme possédant la couronne et ainsi recevoir son biscuit comme le bon et stupide chien qu'il était. Et dire que l'homme devait évoluer au travers de cette population, tout cela dans le but de remplir un simple contrat... Parfois, en y pensant bien, il regrettait amèrement d'Avoir accepté ce contrat, mais d'un autre coté, il avait accès au palais et surtout, à la bibliothèque royale. Ce n'était pas quelque chose de commun, surtout pour un homme de sa "classe social". D'ailleurs, les gardes avaient hésité longuement en le voyant arrivé à la porte du palais, mais les papiers officiels, signer de la main du trésorier avaient beaucoup de poids, à ce qu'il avait pu voir.

Complètement opposé à ses habitudes, l'assassin était vêtu entièrement de blanc. Bien que catégorique et drastique dans son changement chromatique, l'assassin avait tout de même conservé une certaine harmonie dans les vêtements qu'il portait, afin de faire croire à tous et chacun qu'il surveillait de près son code vestimentaire. Il incarnait un rôle, et chaque petits détails comptaient. C'était justement ces dernier qui donnait de la crédibilité au personnage qu'il jouait. Concrètement, il abordait une tunique blanche simple à la coupe ajusté à son corps. Elle se boutonnait à l'avant grâce à de petit bouton couleur argent. Son pantalon suivait fidèlement les formes de ses jambes, arrêtant précisément à sa cheville. Une ceinture de cuir pâle venait retenir ce dit vêtement à la taille de l'espion. Il se trouvait bien nu sans son poison et son armure, car seule sa bourse pendait à sa ceinture, ainsi qu'un petit sac contenant des plumes, de petites parchemins vierges et une bouteille d'encres. Il portait une paire de botte pâle possédant l'intrigante capacité de le faire léviter quelques secondes, ce qui pouvait être utile et compenser à sa vulnérabilité martial actuelle. Pour compléter sa tenu, une cape blanche à capuchon et au cadre doublé était attachée sur ses épaules, dissimulant un petit sac en bandoulière dans son dos ou l'homme conservait le matériel qu'il aurait besoin afin de faire son "travail". Bien entendu, son masque noir était toujours ancré sur son visage et ses bottes dissimulaient comme de fait son poignard, preuve qu'un homme ne pouvait être à ce point changé.

Le soleil était à peine levé depuis une heure que déjà, l'assassin avait commencer son travail. Avant de se mettre à espionner les moindres fait et geste de tout le monde, un bon espion devait parfaire son apparence, monter une illusion si possible que même les plus paranoïaque n'y verraient que du feu. Une semaine devrait suffire à mettre en place ses précautions, repéré ses cibles, instaurer une routine... Au palais, Ombre n'existait pas. Seul Alexandre Tidus était, modeste recherchiste d'Aldaria, parenté par alliance à la famille du grand Trésoriers de Gloria, Crissolorio Ostiz. Parrainé par ce dernier, Alexandre serait venu à Gloria exercer le métier d'Archiviste, afin d'alléger un peu la vie de l'homme présent à se poste depuis plusieurs années déjà. Afin de prévoir une plus que possible interrogation dans les règle, l'Ombre avait créé toute une histoire, une deuxième existence, calqué de sa propre vie, sans la violence de cette dernière. Il devait incarné un personnage passif, faible, soumis, rien qui n'attirerait le regard et la méfiance des autres. L'archer se savais charismatique, vif, sa grande taille n'aidait pas à le rendre subtile lorsqu'il marchait au beau milieu du palais, surtout vêtu de blanc. Mais si le maitre de l'archerie savait bien une chose, c'était que la première chose qui comptait lorsqu'on voulait passer inaperçu, c'était le comportement. Une démarche douce, des agissements banals, une voix ennuyante, le tout joins ensemble créait le parfait mur antisocial, de quoi permettre à l'assassin de travailler en paix.

Après avoir fait le tour de tout les rayons de la grande bibliothèque, l'homme décida de se mettre au travail. Il devait travailler comme trois et ce, à tout les jour. Il devait être l'archiviste compétente, l'espion efficace et le collecteur d'information subtile. Les bras couverts de livres, l'homme alla s'installer sur une table près de l'entré de la pièce, là où il pourrait entendre l'écho des voix dans le palais, sans pour autant être trop dérangé par le haut peuple. Après y avoir pensé longuement, l'assassin avait décidé de tenter sa chance dans la démographies de l'empire, à savoir le peuple qui y habite, leur métier, leur rémunération moyenne. L'art de jongler avec des chiffres, des dates et la logique pure. Après une guerre aussi importante que celle qui avait opposé les Alayiens et les Armandéens, il était impossible que les chiffres n'aient pas changé, puisque les Alayiens ne figurait dans aucune ressentions ultérieur. Il avait la ferme intention d'actualisé les donné sur les humaines de l'empire, car du même coup, cela lui permettait d'en apprendre beaucoup sur les changement démographique lié à la guerre, ainsi que d'acquérir de précieuse information sur les Alayiens, le tout, évidement, si son plan fonctionnait...

Cela faisait déjà plusieurs jours que "Tidus" avait pu entré sans aucun problème à l'intérieur de palais a ce qu'il savait, et occupait maintenant la tâche d'archiviste pendant que l'ancien archiviste avait était affecté à un autre poste dans le ministère de l'information géré par le trésorier au passage qui était aussi secrétaire... une bonne façon de faire d'une pierre deux coup en résumé. Pour le moment l'assassin n'avait posé aucun problème, et joué parfaitement son rôle sans avoir aucun mâle à se fondre dans le décor. Lui même aurait pu se faire prendre au jeu s'il ne savait pas quel genre d'homme se cacher derrière le masque du nouvel archiviste. Et il tâcherait de ne pas l'oublier si possible car l'on n'est jamais trop prudent après tout, et surtout il fallait bien qu'il garde un œil sur ce "Tidus" qui était évidement un faux nom car il faudrait être incroyablement stupide pour exercer la profession d'assassin, et révélé son identité au premier venu... D'ailleurs Tidus était un nom assez original sans pour autant sonner comme excentrique...

Mais pour le moment tant que l'homme de l'ombre faisait son travail, et ne posait aucun souci le trésorier n'allait pas plus que cela tenter de l'encadrer. Il savait bien que ce genre de personne avaient besoin de marge pour agir, et n'aiment pas qu'on les musellent dans leurs actes. Il se montrait vigilant, mais c'était plus pour s'assurer que Tidus reste un anonyme pour le reste du palais qu'autre chose, et que personne ne devine son identité... Dans tout les cas l'alibi de l'archiviste était une belle excuse pour le conseiller. lui qui était sans doute l'une des personnes de la cour fréquentant le plus la bibliothèque impériale personne ne se douterait que lors de ses escapades littéraires presque quotidiennes il surveillerait son "protégé" en même temps qu'il lisait. Comme cette fois-ci...

Encore une journée tranquille au palais heureusement. Son travail commencerait sans doute dans quelques heures. Et il avait tout son temps devant lui. Aujourd'hui pas d'intrigues de cour non car aujourd'hui il devait encore gérer le travail de ministre de l'information à son cabinet en même temps que celui de Grand trésorier. La tâche de conseiller ce sera un autre jour car l'empereur ne semblait visiblement pas avoir besoin de lui, ou en tout cas semblait vouloir la paix. Sans doute que le monarque était tout simplement en train de profiter de l'agréable compagnie de plusieurs jolies, et jeune femmes dans sa chambre... En tout cas cela ne l'étonnerait pas en y réfléchissant...

Lui même de toute façon préférait largement qu'il en soit ainsi aujourd'hui ainsi cela lui permettrait de lire tranquillement, et de surveiller l'assassin, et lui donner quelques directives peu avant de partir travailler. Après tout le contraste entre le Tidus du palais, et l'archer spectrale d'avant est quand même assez comique il faut l'avouer... il ne connaissait pas vraiment ce tueur à gages, mais il n'était pas dur de deviner que ce dernier jouait la comédie quand il était "Tidus". Crissolorio lui-même était un expert dans ce domaine quand il s'y mettait, et il ne lui était pas du de deviner cela car même un aveugle l'aurait deviné. De toute façon au moins personne n'irait chercher de problèmes à l'archiviste, et cela l'arrangerait...

Et il faisait entièrement confiance en ce dernier pour jouer parfaitement son rôle à merveille, et ne pas se faire démasquer. Sinon ils risquaient tout les deux d'avoir quelques problèmes. Bon après il pourrait toujours utiliser personnellement un bouc émissaire dans le pire des cas, ou faire étouffer l'affaire, mais il doute que sa petite manœuvre soit apprécier du tueur. Et il avait déjà assez d'ennemi sans en plus s'en faire d'autres à titre purement "gratuit"!

Il ouvrit tranquillement la porte de la bibliothèque en faisant en sorte de faire le moins de bruit possible car après tout il n'était pas non plus là pour attirer l'attention sur lui en faisant un boucan pas possible. La première chose qu'il fit en entrant était d'aller consulter la rayon des "R" dans la bibliothèque, et de prendre après quelques minutes de réflexion appliqué un livre ayant pour titre "Registre des anciens empereur." après tout il n'était jamais malvenue de s'informer plus précisément sur l'histoire de son état, et surtout celle de sa famille dirigeante. De toute façon il était déjà bien informé dans le domaine, et en savoir plus ne serait pas de trop après tout. Qui sait? Il pourrait peut-être en partie comprendre le façon dont l'empereur actuelle fonctionne de manière plus efficace en faisant le parallèle avec les anciens dirigeants de l'empire. Et au pire en s'informant sur les éventuelles erreur de ces derniers si celle-ci n'avaient pas été occultés de l'ouvrage il pourrait s'en inspirer pour s'améliorer dans son rôle de conseiller auprès du roi. Après tout il ne devait son poste qu'a sa compétence donc autant d'améliorer dans ce domaine si possible...

Après avoir choisit le bon livre Crissolorio vit du coin de l’œil l'archiviste, et se contenta de s'asseoir tranquillement à une table assez peu poussiéreuse pour y lire de façon appliqué. il avait délibérément choisit une position qui lui permettrait de pouvoir surveiller son partenaire du coin de l’œil sans en avoir l'air, et de se plonger dans se lecture entre-temps. De toute façon il ne cherchait pas vraiment à se faire discret non plus. Tidus ne semblait pas tant que ça lui portait attention de toute façon...

Il voyait d’ailleurs Tidus se pencher sur une pile de documents qui a premier coup d’œil semblaient avoir un lien avec les dossier sur la démographie impériale. Sans doute que l'assassin essayait d'obtenir des informations là-dessus, ou de jouer son rôle d'archiviste de son mieux, mais Crissolorio se demandait bien si cela allait porter ses fruits d'une quelconque manière. Ou si l'assassin allait bien faire son travail.

Auriez-vous besoin d'aide Tidus?

Se contenta t-il de dire calmement en lançant un regard impassible à l'homme masqué. Après tout lui aussi ne faisait que jouer son rôle celui d'un Trésorier qui parraine un archiviste, et qui doit donc s'assurer que le dit archiviste ne fasse pas trop de gaffe quand même... De plus il possédait sûrement quelques documents en lien avec ceux que possèdent l'archiviste dans son ministère, mais il ne confierait sûrement pas de dossiers compromettants à l'assassin non plus. Juste ceux qui pourraient faciliter son travail s'il en avait besoin...

En remplissant les fonction d'Archiviste, l'assassin devait, théoriquement, compiler des informations en se basant à la fois sur des sujets récent et des documents anciens. Il devait classé, trier et vérifier chaque information qu'il collectait, tout cela afin de pouvoir émettre une affirmation pouvant être qualifié de "véridique". Il pouvait faire ce genre de travail sur à peu près n'importe quel secteur de l'empire humain. Il y avait des informations pertinentes dans chaque domaine, mais l'homme savait qu'il ne devait pas déroger de son véritable objectif... Ironiquement, la sphère de recherche dans laquelle l'espion s'était plongé couvrait à la fois son rôle d'espions ainsi que celui d'archiviste. La bourgeoisie était acquise par l'argent, la noblesse, par le sang ou par une circonstance exceptionnelle. L'Ombre se doutait bien que dans certain cas, le sang ne devait pas être aussi "pure" que la famille voudrais le laisser croire. De plus, les opérations financières passé et déclaré des différentes grandes familles étaient aussi à passer au peigne fin...

Après les heureuses retrouvailles entre Luna et Ombre, ce dernier avait décidé de régler le cas de sa gorge le plus rapidement possible. Fin herboriste, l'homme avait essayé beaucoup de mixture différente, sans que l'une d'elle ne réussissent réellement à faire une différence. Il ne voulait pas utilisé un breuvage magique pour des raisons de subtilité et surtout parce que les rénovations de son auberge avaient creusé un trous béant dans sa bourse maintenant frêle. Il faisait donc comme à son habitude et se débrouillait avait tout et rien. Au bout de quelque tests, le rôdeur avait réussit à confectionner un petit breuvage au goût abjecte qu'il allégeait ses douleurs et détendaient ses cordes vocales endolories. Ainsi, il pouvait parler quelque minutes avant de perdre à nouveau la voix. Il avait également remarqué qu'un abus de cette substance le rendait malade. En soit, s'était une bonne découverte, car vomir sur des parchemins aillant quinze fois son âge n'était pas la meilleure des idées en terme de subtilité...

Il sentit son employeur arriver lentement dans sa direction. Il avait lui aussi déambulé dans les rayons a la recherche de tomes précis. Aimait-il réellement la lecture? L'assassin ne serait dire. Il pensait d'avantage qu'il s'Agissait là d'une raison pour l'encadrer, comme bien des clients aimaient le faire. La confiance n'existait jamais réellement entre un espion et son employeur, et pourtant, la loyauté n'était pas une qualité en défaut chez l'assassin. S'il promettait quelque chose, il le faisait, mais ca, le vieil homme ne pouvait pas savoir... L'homme aux cheveux blanc à ses cotés, l'assassin décida de mettre son personnage en route. Il déboucha la minuscule fiole à l'odeur relevé et ingéra d'un seul coup son contenu, sentant automatiquement un baume brulant, puis glacé dans sa gorge. Il serra la fiole vide dans le petit sac à sa ceinture et se dégagea la gorge. Il allait parler pour la première fois à une autre personne avec sa voix normal, c'est une chose qui n'avait pas eu lieux depuis plusieurs mois déjà... Sa voix grave, mais pas caverneuse, forte, sans être émis par un souffle trop court. Une autre voix, pour un autre personne que celui qu'il était. Il aimait bien l'idée.

-...Ha! Messire Ostiz! Je savais que quelqu'un était entré dans la pièce, mais je n'avais pas vu que c'était vous!

Mensonge... Au moment ou l'odeur de fumée avait flotté dans les airs, l'assassin avait su que son employeur était présent. Non pas qu'il était le seul du royaume à fumer la pipe, mais selon le lieux et les autre indices, l'Ombre avait déduit l'identité du nouvel arrivant. Il se leva, un sourire franc aux lèvres , et alla serrer la main de son employeur. Le contacte de la peau sur sa peau... Une autre chose qu'il ne sentait pas souvent... Toujours couvert par ses gantelets, ses mains voyaient rarement la lumière du jours. De plus, sa main droite portait encore la trace de la terrible nuit où il avait frôler la mort: une longue cicatrice sur le dos de sa mains, deux dans sa paume.

-Mais non! Pour répondre à votre question... Je feuillette ci et là... J'essais surtout de voir comment mon prédécesseur travaillait. Une fois que je serai bien installé, n'ayez crainte, l'encre coulera à flot

Voilà le genre de message codé auxquelles l'homme devait s'attendre. Qu'est ce qu'il pouvait bien y comprendre? Simplement; "Je stabilise mon environnement d'observation et je concrétise mon personnage, vous aurez des informations sous peu". Évidement, rien n'était garantie que l'homme comprenne ses sous entendu. Si c'était le cas et que son message tombait dans l'oreille d'un sourd, il n'aurait plus qu'à le rencontrer en privé afin de lui expliquer sa méthode de travail. Il se pencha et prit l'un des documents gisant sur la table afin de le montrer à Crissolorio.

-Vous voyez, messire, j'ai déjà trouvé une erreur de transcription... En 1652 de l'ère d'Argent, une famille, Les Beauport, sont soudainement passés de la bourgeoisie à la noblesse en raison d'un "service rendu à l'empreur"... Or...

Il déposa la première feuille et prit une seconde, posé sur le dessus de la pille de livre.

-... Sur ce document, il est clairement indiqué que c'est grâce à une union que les Beauport se sont hissé dans la noblesse, une génération plus tard... Je dois encore distinguer le vrai du faux... Mais comme vous voyez, je m'attelle déjà à la tâche...

Il déposa la seconde feuille et reporta son attention sur son interlocuteur. Il avait décidé d'incarné un personnage joyeux, passionné par son travail, mais discret en dehors de la bibliothèque. Son jeux d'acteur actuel était en fait une démonstration, afin de prouver à son employeur qu'il n'allait pas regretter le contrat dans lequel ils s'étaient engagés.

-J'ai trouvé cette erreurs la première journée où j'ai mit les pieds dans ce somptueux palais. D'ailleurs, je vous remercie encore, messire, pour avoir accepter de me parrainer. Je n'aurai jamais crut un jour que j'aurai l'honneur de travailler dans le palais impérial de la grande capitale! Vous verrez Messire Ostiz! Vous ne serez pas déçus de m'avoir engagé!


-Et c'est ainsi que le corbeau moqueur se déguisa en coq orgueilleux,
afin de pouvoir danser sans problème dans la haute basse-cour...-

Il s'attendait à a peu près n'importe quelle réaction de la part de l'assassin, mais il fallait avouer que le fait que celui-ci lui réponde avec une certaine jovialité qui ne lui était sans doute pas naturelle, et avec une voix bien différente de celle que le Trésorier avait entendu auparavant a de quoi faire bonne impression à ce dernier décidément. Il n'avait absolument pas fait un mauvis choix en engageant cet archer spectrale pensa t-il. Surtout que lui-même devait avouer que le jeu d'acteur de l'espion était quasiment parfait. Personne dans le palais même l'empereur qui était quelqu'un d'assez paranoïaque ne se méfierait de lui à la première impression. Comme quoi il avait bien fait de donner la tâche d'espion à cette personne plutôt que celle d'assassin. Il aurait peut-être même commencer par ce sujet là lors de l'embauche s'il avait su avant. Néanmoins reste à espérer que son sbire tienne sur la durée, et reste le plus fiable possible. Ainsi il ne regretterait peut-être pas de dépenser son argent de la sorte. Mais bon même l'avare qu'il était devait avouer que si les choses restaient ainsi il avait fait une bonne affaire. Même s'il aurait peut-être pu négocier un prix plus bas s'il avait oser prendre le risque...

D'ailleurs il était content de voir depuis quelques temps que le nouvel archiviste n'était pas qu'un bon tueur, mais se débrouiller aussi dans le domaine qui lui servait de couverture. Après tout il valait mieux car on le lui aurait reprocher s'il avait remplacer l'autre archiviste par un incompétent... Car ce n'est pas tout de permettre à l'espion de travailler incognito, mais autant faire en sorte que cela n'ait pas de conséquence néfaste pour lui, ou la palais. Un passe-droit ok, mais l'empereur, et les nobles de la cour ce seraient demandés pour quelles raisons il aurait engagé un incompétent si ça avait était le cas. Lui qui faisait toujours preuve de professionnalisme, et de rigueur. Sans doute que quelqu'un n'aurait pas tarder à deviner en partie ce qui se tramait. De plus il note le fait que l'assassin savait l'air ce que voulait dire que ce dernier n'avait pas forcément les origines les plus modestes, mais qu'il était lettré d'une certaine façon. Bon après cet homme n'avait absolument pas l'air d'un bourgeois, ou d'un noble, mais savoir qu'il avait appris à lire voulait dire que cet archer spectrale avait pu disposé un jour d'un certain niveau d'éducation...

Dans tout les cas cela l'étonnerait bien que l'assassin ne l'ait pas vu arriver avant. Après tout ce genre d'homme de l'ombre ne faisait pas long feu dans son métier s'il n'était pas doté d'une sorte de sixième sens, ou du moins capable de faire preuve d'une très grande vigilance. Encore une qualité que le trésorier appréciait de voir chez l'un de ses "employés" si l'on pouvait utiliser ces termes pour parler de l'espion. Après tout vigilance est mère de sûreté, et Crissolorio appréciait d'une certaine façon de voir que toute les chances sont de son côté, ou comment savourer un triomphe presque déjà annoncé. Bon il était peut-être un peu trop optimiste de ce côté là car il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué cela il le savait bien, mais il avait de bonne raison de se montrer confiant. Ou du moins de faire croire qu'il l'était car feindre ce que l'on pense dans certaines situation était souvent très avantageux. L'hérisson qu'il était savait caché ses pointes, mais celle-ci sont toujours présentes au cas où un prédateur aurait la mauvaise idée de tenter quoi que ce soit... Dans tout les cas il n'était pas sot au point de surveiller l'espion surtout en ne faisant rien qui contraster avec son quotidien vu qu'il allait souvent à la bibliothèque...

Je vois que vous étiez pencher sur vôtre travail. J'apprécie vôtre professionnalisme Tidus continuez comme ça.... Ils étaient tous deux en train de jouer la comédie, mais eux seule le savait de toute façon ce qui était fort amusant.

Puis Tidus alla même jusqu'a lui serrer la main ce qui montrer bien que l'archer spectrale était sans doute entrer totalement dans son personnage. Crissolorio se contenta d'accepter silencieusement cette poignée de main qui avait l'air à la fois moins désagréable que la dernière, mais aussi plus hypocrite d’une certaine façon pour lui. bon après lui aussi fit de son mieux pour jouer son rôle parfaitement. Il nota aussi les cicatrices sur la main de l'assassin d'un discret coup d’œil. Chaque détails avait son importance après tout, et cela témoignait bien du passé très violent de cette homme. Ou du moins d'une blessure sans doute obtenu en combat. Intéressant sans aucun doute pensa-t-il quelques instants avant que la poignée de mains ne s'achève...

Faites ainsi mon ami je vous fais confiance pour prendre vos aises. Mieux vaut après tout faire les choses bien que précipitamment. Je vous fais confiance pour la suite, et pour vous acclimater aux lieux. Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit dîtes le moi, et j'essayerai de vous aider dans la mesure du possible.

Une façon pour lui de dire qu'il avait compris le sous-entendu qu'il avait compris dans les paroles de l'assassin si sous-entendu il y avait bien sûr. Après tout l'assassin pouvait sans doute aussi jouer totalement la comédie pour sembler parfaitement honnête, mais Crissolorio était habitué aux double-sens, et essayaient d’analyser chacun des mots de son interlocuteur si possible. Après tout entre les mains d'un bon orateur une simple phrase peut avoir un sens totalement opposé à celui que l'on pourrait croire de prime d'abord. Et c'était un peu une qualité primordiale pour un bon politicien en y repensant. Puis il regarda attentivement le document que lui montra Tidus.

Intéressant... dit-il en écoutant son employé dire ce qui clochait dans ce document après tout si l’archiviste obtenait déjà des résultats autant en profiter. Surtout que les Beauports ne font pas vraiment partie de ses amis, ou de ses ennemis dans la cour impériale donc il profiterait de tout élément qu'il pourrait posséder contre-eux au cas où cela s'avérerait nécessaire, et les cacherait dans les autres cas pour que personne d'autre ne puisse en user...

Il réfléchit à ce que venait d'apprendre l'assassin, et à son utilité, et se contenta de répondre calmement.

Je vois cela m'a l'air intéressant. Continuez sur cette piste si vous trouvez autre chose vous n'aurez qu'a me prévenir. Pour le reste si ce n'est pas important contentez-vous de signaler l'erreur. Dans tout les cas je vous fais entièrement confiance pour cela.

Dans tout les cas il était satisfait des progrès de l'archiviste car après tout ce n'était que le début, et Tidus jouait parfaitement son rôle. Il doute que quelqu'un arrive à deviner qui était vraiment cet homme. C'était la couverture parfaite pour l'assassin, et celui-ci jouait parfaitement le jeu d'un personnage qu'on ne soupçonnerait jamais de meurtre. Parfait.

Parfait. Je pense qu'il y aura beaucoup à faire pour vous par ici. Dans tout les cas je suis satisfait de vos progrès vous faîtes du bon travail personne n'aura donc rien à redire sur le fait que vous êtes à ce poste. Je suis sûr que vous serez largement capable de vous tailler une belle place dans le palais à ce rythme. Dans tout les cas je ne regrette absolument pas de vous avoir engager pour le moment, et je suis sûr que vous veillerez à ce que ce ne soit pas le cas...

Puis il continua d'un ton plus grave.

Dans tout les cas je dois vous prévenir Tidus que l’empereur surveille activement l'homme que je suis, et il pourrait s'intéresser à vôtre cas. Faite en sorte qu'il est une bonne impression de vous si jamais cela arrive, et vôtre travail sera facilité par la suite.

Le trésoriers semblait comprendre les paroles de l'assassin, ce qui ne put que lui confirmer deux chose. De un, cet homme était habitué à ce genre de stratagème. Après tout, il avait chercher pour trouver un assassin de renom, il l'avait rencontré, il avait discuté du contrat avec l'homme en noir, il avait couvert son entré au palais et son alibis, et maintenant, il le surveillait "subtilement" sans passer à coté du moindre indice que l'espion lui glissait. Combien d'espion et d'Assassin cet homme avait-il engagé? C'était là une bonne question à se demander... Combien de ces servants étaient-ils en réalité des espion pour le compte de d'autre noble? Ou du même? Cet étrange personnage à l'allure calme mais à l'esprit tortueux... ce qui le menait au deuxième point. Il avait honte de l'Avouer, mais il avait sous estimé cet homme à leur première rencontre. Ce n'était pas l'un de ces stupide bourgeois avide de pouvoir, ou l'un de ces nobles enragé par un amour courtois rompue ou terrifié par un autre noble de caste supérieur. Non... Crossolorio Ostiz était un homme dangereux... Par de façon martial, car honnêtement, l'assassin envisageait la possibilité de le briser en deux et d'entendre par la suite le bruit que fait du bois sec une fois cassé... Mais plutôt sur le point relationnel et monétaire. Le trésorier du royaume... S'il ne connaissait pas le Souffle, il devait le financer, d'une façon ou d'une autre... Un homme dans pareil situation social devait connaitre autant les plus grande racaille de l'empire que les plus hautains des nobles...

"Personne n'aura donc rien à redire sur le fait que vous êtes à ce poste..." Une belle façon de dire qu'il croyait en son jeu d'acteur, assez pour le laisser continuer ainsi. Il avait donc vu juste en incarnant un jeune blanc bec avide de se tailler une place dans le célèbre palais impérial. Cela lui faisait mal de l'avouer, mais sans son maitre, Thédore Tidus, à qui il avait emprunté le patronyme et volé la vie, l'assassin n'aurait jamais eu pareil soif pour l'acquisition de connaissance, particulièrement la science et l'histoire. Et dans ca cas très particulier, il s'avérait que de pareil connaissances étaient idéales. Il possédait une mémoire incroyable et une logique incassable. Armé de ses deux outils, il pouvait facilement dévoré chaque texte contenu dans cette bibliothèque et y trouver les erreur par déduction logique et par mathématique simple d'analyse d'évènement. Puis, il eu cette... Menace? Non... Plus une mise en garde, de ce qu'il en comprenait. L'empereur surveillait son client... et son client voulait qu'il surveille l'empereur... Intéressant... N'y avait-il aucune trace de confiance en ces murs? Malgré ses doutes, l'assassin aurait soupçonné plusieurs sous groupes s'entraidant afin de ne pas sombrer dans ce chaos diplomatique. Il s'était fourvoyé, à ce qu'il pouvait constaté. Les nobles étaient comme des loups enragés: prêt a dévoré son frère au moindre signe de faiblesse... Non... Même es loups s'entraidaient, ce n'était pas un bon exemple...

Quant à son cas, il ne s'en faisait pas vraiment. à moins d'être pourvus du pouvoir de détection suprêmes des mensonges, l'empereur n'y verrait que du feu. Il voulait tout d'abords s'installer confortablement, mais il avait déjà prévu rencontrer "accidentellement" l'empereur Fabius Kohan dans l'une des dédales des couloirs du palais. Lui lécher un peu les botte, caresser son orgueil de coq, de quoi le faire chanter sans trop de difficulté. Mais évidement, il allait se montrer prudent avec cette cible. Après tout, le moindre faux pas pouvait le faire tombé dans un cachot, au mieux, au billot, au pire. Il esquissa néanmoins un sourire au trésorier, plongé plus que profondément dans la peau de son alter égo.

-Merci de votre confiance, messire. Je vous le promet, vous ne le regretterez pas!

Oui, il se répétait, mais c'était voulu... Tout était voulu. Il ajouta par la suite.

-Quand à son Altesse, si jamais nos chemin se croise, chose à laquelle j'aspire, vous n'aurez pas occasion d'avoir honte. Vous me parrainez, je me montrerai donc digne de votre confiance, particulièrement en présence de Sa Majesté.

Il posa sa main nu sous son menton tout aussi exposé. Il semblait pensif. Il l'était.

-Croyez vous, messire Ostiz, que Sa Majesté accepterait, je ne dit pas tout de suite!... Mais croyez qu'Elle accepterait d'être interrogé sur sa prise de pouvoir et le début de son rêgne?... Comprenez moi bien! S'il se trouve que je reçoives l'opportunité d'écrire la biographie de l'homme qui à sauvez Armanda des griffes d'un ennemis surpuissants, sans même avoir à les anéantir, ma carrière serait assuré pour tout les jours qu'il me reste à venir...

Il secoua la tête de gauche à droite, fermant les yeux par la même occasion.

-Mais quelle sottise dis-je! Excusez moi messire, je ne devrais pas cogiter sur de pareil sornette... Après tout, si l'Empereur souhaite un livre sur sa personne, il est certain qu'Il s'adresserait à un écrivain de renom... Et puis, j'ai encore à faire avec cette erreur sur les Beauports...

Il soupira, avant d'envoyer soudainement ses bras au ciel, puis vers l'arrière, au dessus de sa tête. Les os de sa colonnes craquèrent presque tous au même moment, provoquant comme réaction chez l'espion de reposer expressément ses mains sur la table devant lui. Ça, il ne l'avait pas feint.

-... Ouh!... Je m'excuse... Je crois que j'ai passé un peu trop de temps assit sans bouger le moindre muscle... Je crois qu'une pause s'impose, sans jouer sur les intonation... Dites moi, Messire Ostiz... Si... Si vous n'êtes pas trop occupé, me feriez vous le plaisir de me montrer les environs du palais? Seulement si vous le voulez!!... J'avoue ne pas m'être aventuré bien loin, histoire de ne pas me perdre dans le palais... Du même coup, vous pourriez me présenter à quelques un de vos homologues... Je crois que connaitre les gens du château pourrais m'être utiles... Ainsi, je saurai si je m'adresse à un homme de ma caste, ou à un noble... Les vêtements sont si trompeurs en ces lieux....

Voilà! La demande était faite. Il ne restait plus qu'à espéré que l'homme ai compris la pertinence de sa demande. Marcher au coté du trésorier lui fournirait un alibis parfait afin de cartographie mentalement la zone, et pouvoir aller fouiller plus loin que la bibliothèque sans devoir y faire mille détours. Et puis, c'était vrai que connaitre les noble ne lui ferait pas de tord... Plus il en savait, plus il pourrait en savoir.

Il était agréable de voir que l'assassin jouait son rôle à la perfection si l'on pouvait dire raisonnablement que la perfection était de ce monde. Après tout Crissolorio aime s'entourer de gens compétent pour que le travail soit bien fait. Il savait lâchait le vis pour ne pas surmener ses employés car après tout ceux-ci restaient des humains, et le trésorier ne tenait pas particulièrement à causer des dépressions, ou de la frustration chez les serviteurs car c'est contre-productif, et fort dommage pour sa réputation, mais il savait aussi se montrer exigeant quand il le fallait. Après tout cela ne fait pas tout d'être compétent il faut savoir se surpasser après tout, et il s'attendait a ce que tout le monde fasse comme lui, entreprenne de sans cesse s'améliorer dans son domaine de prédilection. Après tout un système méritocratique a au moins l'avantage de faire en sorte que la compétence soit récompensé avant tout le reste. C'était peut-être un peu idéaliste donc un peu impossible pensa t-il avec une pointe de cynisme, mais personnellement il préférait voir des gens compétent au pouvoir que des personnes qui n'y connaissant rien. Et heureusement pour le moment Fabius Kohan semblait être un bon roi. Bon il n'était pas forcément la personne la plus gentille, et serviable au monde, mais il avait de la poigne, et semblait savoir faire ce qu'il fallait faire, et cela le rendait déjà bien plus apte à gouverner que cette larve de Korentin Kohan qui cédait faces aux ambitions des buveurs de sang. Au moins Fabius Kohan lui voyait l'intérêt de peuple de l'empire, et surtout ne sacrifierait pas ce dernier à l'appétit carnassier des vampire a croire que les rebelles ont vraiment un problème pour suivre aveuglément ce cinglé...

D'ailleurs en parlant d'opinion politique il se demandait bien ce que cet assassin pouvait bien penser de toute cela au final. Crissolorio conclut vite que l'archer spectrale devait s'en fichait comme de sa première chemise ce genre d'homme de l'ombre après tout ne doivent pas vraiment avoir d'alignement politique ce seraient mauvais à la fois en affaire pour eux, et dangereux... Au moins cet assassin n'était sans doute pas un allié des rebelles, et même si Crissolorio ne lui ferait pas confiance de sitôt en bon hérisson qu'il était il pourrait au moins souffler à ce sujet en se disant qu'il n'a pas introduit un espion rebelles dans la demeure de l'empereur. Bon de toute façon il avait réfléchit à cela bien avant... Pourquoi engager un espion solitaire comme lui, et pas un membre du souffle? Pour la simple, et bonne raison que le souffle avait trop de lien avec le pouvoir, et surtout qu'il n'était pas son seul client tandis que ce tueur à gage solitaire avait l'air bien plus indépendant, et surtout discret... Peu-être que pour un peu plus de sûreté le trésorier lui donnerait de l'argent pour avoir son silence, mais dans tout les cas c'était sans doute un bien meilleur choix. Surtout que cela revenait relativement moins cher d'acheter une personne que toute une guilde d'assassin. Il était peut-être riche, mais engager le souffle sur le long terme risquait de lui revenir cher surtout qu'il était radin quand même ne l'oublions pas... Surtout qu'il avait déjà un contrat avec le souffle, alors autant ne pas trop aller sur cette voie sinon cela risquait de devenir suspect...

Est-ce que Tidus plairait à l'empereur d'ailleurs? Crissolorio déduit que oui Fabius Kohan apprécierait le nouvel archiviste car celui-ci était compétent, et n'avait pas du tout l'air arrogant.... L'assassin avait choisit un bon rôle après tout il s'était rendu compte qu'il valait mieux se montrer révérencieux, ou un minimum modeste envers le monarque surtout que le roi n'irait jamais se méfier d'un archiviste qui paraissait aussi inoffensive... Au point que cela lui rappelait presque lui dans sa jeunesse. Il fallait avouer que si l'archer spectrale au lieu de devenir un assassin avait voulu faire du théâtre il y aurait eu moyen pour lui de faire carrière. Lui-même était assez bon dans ce domaine, mais il avait encore des choses à apprendre... Dans tout les cas il gageait que Fabius Kohan apprécierait sa nouvelle recrue, et irait peut-être même jusqu'a le féliciter pour l'avoir engagé...

Il se contenta d'hocher doucement la tête quand l'assassin se répéta sur le fait qu'il pouvait lui faire confiance car après tout il n'y avait pas vraiment grand chose à redire...

Puis ensuite aux autres parole de Tidus Crissolorio se contenta de répondre calmement pour aller dans son sens.

Je suis sûr que vous plairez grandement à Fabius Kohan Tidus vous n'êtes pas comme certains nobles orgueilleux qui agacent plus son altesse qu'autre chose. Dans tout les cas sachez que si son altesse apprécie vôtre personne je vous donnerai peut-être une petite prime pour cela après tout le roi apprécie toujours les hommes fiables, et compétents.

Il se mit la main sous le menton comme un penseur pour réfléchir un peu avant de répondre tranquillement à l'archiviste.

Son altesse effectivement avait envisagé lors d’une réunion privé de rédiger ses mémoires. Après je ne suis pas contre le fait que vous envisagiez de le faire vous même si vous mettez le sujet sur le plateau subtilement bien entendu. Néanmoins comme vous le dîtes ne le faites pas tout de suite attendez que sa majesté soit un peu mieux disposer envers vôtre personne, et je suis sûr qu'il pourrait faire confiance à vôtre habile plume. Dans tout les cas il est vrai que cela vous donnerait un certain prestige mon ami qui découlerait sur moi en partie donc je pourrai vous soutenir dans cette entreprise si l'empereur est d'accord...

Mais comme vous le dîtes l'entreprise est un peu incertaine, mais le roi pour ne pas perdre de temps me demandera sans doute en tant que son conseiller de lui trouver un bon écrivain avec un peu de chance... Et dans ce cas-là qui sait? Démontrez que vous êtes compétent, et vous pourriez bien être l'heureux élu. Croyez-moi je fais toujours de mon mieux pour récompenser le bon travail.

Il disait à la fois cela au premier degré pour la carrière d'archiviste, et pour le travail de l'espion...

Il vit ensuite Tidus jouait le fait d'être un peu fatigué avec maestro a tel point qu'il aurait pu croire que cela avait était fait exprès? Au final que ce soit l'un, ou l'autre Crissolorio s'en fichait en voyant Tidus il voyait plus un simple homme de lecture, et de bureau que l'assassin qu'il avait vu il y a quelques temps qui avait tout l'air d'un tueur surentraîné. Comme quoi le déguisement était parfait.

Oui je pense aussi qu'un peu d'exercice vous ferez le plus grand bien Tidus. Il me reste encore plusieurs heures avant de commencer à travailler je ne suis pas contre le fait de vous faire visiter le palais impérial. Après tout il est important de connaître son lieu de travail vu que l'on y passe beaucoup de temps, et vous vous sentirez sans doute plus à l'aise une fois cela fait. Ensuite je pourrai vous faire visiter en partie la trésorerie, et le ministère de l'information qui sont tout les deux sous ma charge, et vous faire rencontrez quelques collègues, et ami si cela peut vous être utile. Qui sait? Ceux-ci d’une certaine façon pourraient vous offrir leurs soutien si vous arrivez à leur plaire...

Après tout l'assassin devait bien reconnaître les lieux que ce soit pour se faire discret, ou pas avoir l'air suspect surtout que les lames noire veillent dans une grande partie du palais. Il n'avait jamais vu de sa vie de personnes aussi fanatique, et paranoïaque les gardes du corps de l'empereur quand ils s'agissait de protéger ce dernier. Il espérait que Tidus l'aura compris car généralement c'est un peu la base pour un espion dans le palais impérial...

Crissolorio s'avança ensuite vers la porte de sortie en compagnie de Tidus, et demanda calmement.

Par quel endroit souhaiteraient vous commencer?

Plusieurs endroits dans le palais étaient légendaire pour le petit peuple dont l'Ombre était issue. La trésorerie, pour les montagnes d'or qu'elle devait contenir, et qui faisait rêver tout les voleur digne de ce nom dans la grande ville de Gloria. La suite impérial, dans laquelle reposait le légendaire lit royal, supposément assez grand pour y loger une dizaine de femmes en même temps, de là l'utilité de sa taille selon certain... Le même endroit où la race des Kohan s'étaient perpétué à coup de sueur et de passion, mais parfois aussi dans une rigidité platonique digne des alliance politique les plus frigides... Une autre chose que l'assassin ne comprenait pas des nobles. Comme quoi l'Argent et le pouvoir était plus important que la vie et ce qu'elle apporte. Quoi que venant d'un assassin solitaire légèrement timbré, ce genre de réflexion n'avait pas beaucoup de poids... Autrement, peu d'endroit était réellement intéressant en terme de pertinence. Évidement, des secteurs comme la cour et les jardins étaient les endroits de prédilections pour un espion tel que lui. C'était là que rôdait tout les nobles et courtisans du palais après tout, comme la basse cour avait ses coqs et ses poules. On avait simplement retiré le mot "basse" devant le mot cour, mais l'action qui s'y déroulait était identique à un poulailler. Combat pour savoir qui des deux mâles étaient le plus beau, le plus fort, le plus imposant, afin de pouvoir gagner le droit de régner sur la cour et de pouvoir féconder toutes les poules qui s'y trouvait. Comparaison discriminatoire? Pas du tout, homologie légale et logique, une vérité à la fois comique et inquiétante, considérant que tout ces nobles étaient censé aider l'empereur à mener l'Empire.

Certain endroit, au contraire de la trésorerie, étaient malheureusement célèbre pour leur dangerosité face à des individus du genre de l'assassin. Les geôles, entre autre, devaient contenir assez de fer, d'acier et de chair arraché pour bâtir un magnifique palais sanglant... du moins, s'il ressemblait un moindrement aux cachots d'Elena. Outre ses troue à rat, un intrus tel que l'Ombre ne désirait vraiment pas s'égarer dans la section du château contenant le corps de garde. Chaque personne circulant dans cette zone étaient un ennemis potentiellement très dangereux. L'assassin y était déjà aller par le passé. Plusieurs fois dans sa jeunesse, puisque son père était un garde, puis une fois alors qu'il était à l'article de la mort. Il avait était sauvé de justesse par Nalaïa. Il lui devait sa vie d'ailleurs... Pendant une semaine, il avait regardé le plafond de la chambre de la "jeune" elfe, il avait entendu chaque garde roder dans le secteur. Il avait été un faux bourdon au milieu d'une ruche, mais par miracle, il s'en était sortit vivant, et ce, sans trop de dommage. À présent, il était de retour dans la ruche, plus sous la forme d'un faux bourdon, mais plutôt déguisé en ouvrière. Tant qu'il allait être à l'ouvrage, le déguisement tiendrait. Un faux pas, et c'était la nué qu'il allait encaissé de plein fouet. Mais toute ces pensées n'avaient pas leur place en ce moment. Il échangeait de précieuses informations avec son commanditaire, et voguer dans les nuages ne l'aiderait pas faire avancer sa mission. Il écouta attentivement le vieil homme répondre a ses questions avec clarté et détail, exactement comme il aimait entendre ses réponses.

-Et bien... Je doit dire que je suis flatté par vos compliment, messire. Si vous avez besoin du meilleur afin d'avoir l'honneur d'écrire les mémoires de l'empereur, alors je deviendrai le meilleur! C'est ce que vous espérez de moi, n'est ce pas? Après tout, si vous aviez eu meilleur référence, je ne serais pas ici avec vous... Je ferai donc tout en mon pouvoir pour que mes recherches impressionnes son Altesse... D'ailleurs, jMaimerai savoir, si cela n'est pas trop indiscret...

L'homme jeta un coup d'œil dans les environs. Il ne voyait personne, il n'humait personne... Bien, car ce qu'il allait dire pouvait très bien être mal interprété en dehors de la logique de la conversation. Il glissa donc au bourgeois, tout en se dirigeant vers l'entré de la salle à ses cotés:

-Lorsque vous m'avez contacté par écrit à Aldaria, vous aviez mentionnez que vous cherchiez quelqu'un de compétent afin de voir à ce que les informations suent soient belle et bien véridicte... Ainsi, j'ai commencé ma recherche sur les Beauport et j'ai trouvé cette erreur...

Il garda un moment de silence, pesant ses mots afin de bien faire comprendre au Grand trésorier l'importance de sa question.

-J'aimerais donc savoir si vous préférez que je me concentre sur ce genre "d'erreur"... Ou bien vous préférez que je classe les archives afin de prouver mon potentiel à l'empereur? Je peux toujours faire les deux, bien évidement, mais si je me concentre sur une seule tâche, j'accomplirai cette dernière avec plus d'Aisance... C'est à votre discrétion messire, je suis votre subordonné après tout...

Concrètement, l'assassin voulait savoir si son client préférait que l'assassin espionne l'empereur ou les nobles rivaux du trésorier. Il pouvait espionne rune masse et accumulé beaucoup de donné sur ces dernier sans trop attirer l'Attention, mais si l'espion avait comme devoir de publier un livre complet sur la vie de l'empereur, il se devait de le faire, son alibis en dépendait. Il se savait capable de pareil travail, mais il ne savait pas si son style et ses interrogatoires plairaient à l'empereur.

-Quand à notre destination, je proposerai votre domaine pour commencer, si cela vous convient messire. Ainsi, si j'ai besoin de vous rejoindre au courant de la journée, je saurai où vous trouver, qu'en dites vous messire?

Il savait bien que le repérage s'il n'était pas utile serait plus que nécessaire à la mission de l'espion car après tout ce dernier évoluait un peu dans l'un des endroits les plus protégés, et sécurisés du continent. D'ailleurs il était évident que l'archer spectrale n'y était sans doute jamais aller auparavant sauf si un noble l'avait engagé ce qui étonnerait fort le bourgeois car l'assassin n'avait pas vraiment l'air d'une personne appréciant la noblesse, ou travaillant pour elle... Ou en tout cas il ne le savait pas vraiment au final car cela pourrait être aussi de la mise en scène finalement... Cet assassin savait y faire là-dedans, et évidemment était du genre consciencieux à protéger de son mieux sa vie privée, et son identité. Même si cela n'empêchera pas le trésorier d'aller jusqu'a faire des recherches sur un éventuel Tidus. Il était sûr que c'était une fausse identité, mais qui sait? Peut-être que l'assassin a volé l'identité de quelqu'un, ou s'est inspirer d'une certaine personnes? Crissolorio se basait peut-être uniquement sur de la déduction là sans doute, mais il fallait avouer que ça avait bien l'air de pratique digne de quelqu'un voulant rester un stricte inconnu, ou qui chercher une nouvelle identité. La dite personne bien entendu a qui avait été volé l'identité devait être morte si elle avait seulement existé... Mais bon ce n'était pas le plus important pour le moment, mais Ostiz tâcherait de s'en souvenir si possible... Même si c'était un peu risqué en savoir plus sur son employé n'était sans doute pas une mauvaise idée. Si ce dernier venait à le trahir un jour Crissolorio aurait ainsi quelques atouts dans sa manche. Mais bon pour l'instant il valait mieux éviter de se mettre le tueur à dos après tout celui-ci était efficace, et c'est tout ce que le Trésorier demandait. Des mesures plus radicales ne sont pas nécessaire pour le moment donc.

Dans tout les cas lui-même ne connaissait pas encore parfaitement le palais impérial. Enfin il connaissait sur le bout des doigt la trésorerie, et le ministères de l'information ainsi que la salle du trône, et la bibliothèque d'une certaine façon, mais il n'avait pas encore cherché les endroits moins accueillants comme les geôles, et il n'était pas partit à la recherche d'un quelconque passage secret... Il faudrait peut-être qu'il se renseigner un peu sur ce dernier point d'ailleurs car il pourrait peut-être en tirer une certaine utilité que ce soit pour lui-même, ou son espion. Il avait entendu dire qu'un groupe s'était infiltré dans le palais peu après le couronnement de sa majesté, et il se disait que ceux-ci devaient sans doute bien connaître la palais car ils avaient secouru le régicide, et ne plus s'étaient enfui en traversant le château du roi. Crissolorio aimerait bien savoir comment d'ailleurs. Après tout il y a peut-être quelque chose à en tirer...

Mais bon pour le moment il était en train d'avoir une discussion en sous-entendu avec l'espion qu'il avait embauché. Mieux valait donc se concentrer sur cela pour éviter un quelconque lapsus révélateur, et pour arrivé à détecter avec discernement tout les double sens dans les propos de Tidus. Ils n'étaient peut-être pas dans l'un des endroits les plus fréquentés du palais après tout, mais il fallait quand même se montrer prudent. Il ne manquerait plus que quelqu'un comprennent ce qu'ils manigancent, et leurs petits manèges risquait de finir de façon catastrophique, ou d'aller bien trop loin par rapport à ce qu'il voulait. Il était peut-être près à beaucoup, mais il préférerait éviter de devoir faire taire certaines personnes si possible surtout si c'était uniquement à cause d'un accident malencontreux.

Que vous soyez flatter, ou pas souvenez vous en mon jeune ami. Il n'y a effectivement la place ici que pour les meilleurs, ou les compétents en tout cas, et pour le moment vous faites partit des seconds, et j'espère que vous ferez bientôt parti des premier ce qui est près d'arriver avec un petit coup de pouce. Vous avez du potentiel, et je compte bien l'exploité. Et je suis sûr que vous arriverez à vous attirer les bonnes faveurs de sa grâce en restant naturel. Après tout ici la volonté de l'empereur fait tout. les hommes comme nous qui n'ont pas du sang bleu dans les veines doivent s'efforcer donc de se démarquer du lot pour s'attirer les bonnes grâces de l'empereur.

Dit-il avant d'écouter attentivement l'espion qui semblait vérifier s'il n'y avait pas quelqu'un d'autre dans la salle. Il devait sans doute avoir quelque chose d'important à dire. Ce que l'assassin fit, et le Conseiller réfléchit avant de lui répondre calmement au moment où ils arrivèrent à la porte pour sortir de la bibliothèque.

Oui il voyait où l'assassin voulait en venir. A l'origine il était venu pour cela chercher des informations sur les nobles, ou plutôt pour profiter de son poste d'archiviste pour en emmagasiner le plus possible. Sans doute que l'assassin voulait lui demander quelque chose d'important pour la suite de sa tâche donc le trésorier avait les oreilles grandes ouvertes.

Crissolorio réfléchit longuement à cela avant de répondre à son espion qui soulevait effectivement un point essentiel entre essayer de plaire à l'empereur, et faire son travail...

En toute sincérité pour le début de vôtre carrière au palais Tidus je pense qu'il vaudrait mieux essayer pour vous de vous démarquez, et de vous attirer les bonnes faveurs de sa grâce. En tout cas en priorité pour le moment après tout sa majesté sait récompenser les bon serviteurs, et ensuite éventuellement les priorités pourraient changer, mais pour le moment je pense que l'essentiel pour vous serait de plaire à son altesse. tout sera plus facile ensuite.

Oui pour le moment l'empereur est la priorité, et cela changerait sans doute ensuite. l'Espion lui serait sans doute fort utile, et si Tidus arrive à s'attirer les faveurs du roi lui aussi les deux hommes pourraient en être fortement avantagé finalement. Bon il y avait des chances que cela échoue, mais au moins si ça réussissait le jeu en valait largement la chandelle, et comme le dit le proverbe populaire. "Qui ne tente rien n'a rien", et le trésorier savait se montrer audacieux quand il le fallait sinon il ce serait rester un simple inspecteur des impôts...

Je pense que c'est une bonne idée Tidus, et je vous propos de commencer la visite par la trésorerie royale.

Dit-il avant que tout deux se dirigent vers cette dernière.

Je vais vous montrer le bureau où je travaille, et ensuite je vous ferez visiter le reste plus en détail...

En chemin l'espion pu s'apercevoir qu'il y avait beaucoup de gardes après tout la trésorerie est l'endroit le mieux protégé du palais avant l'empereur lui-même. Crissolorio désigne une porte à l'assassin, et tout deux y entrèrent...

Le bureau du trésorier Public.

Dit-il calmement en désignant cette pièce décorée, et organisée de façon sombre, et fonctionnel. Ce n'était pas vraiment des plus fastes car ce n'était vraiment pas du genre de Crisssolorio, mais c'était digne d'un homme de pouvoir. L'on pouvait apercevoir sur le bureau une pile impressionnante de papier administratifs qui étaient surtout les comptes de la trésorerie, et les rentrées d'argent ainsi que d'autres documents concernant l'argent public... Et plusieurs armoires contenant soit des documents, et du matériel d'écriture, ou de calcul...

Crissolorio montra une étagère en chêne sombre, et tenant sur quatre pieds à Tidus, et dit à celui-ci.

Si vous voulez boire un coup ne vous gênez pas Tidus. Je vous préviens néanmoins il n'y a pas d'alcool je ne bois pas de ce genre de breuvage... Dit-il en sortant sa pipe avant d'allumer cette dernière calmement...

L'empereur... Se rapprocher de cet homme, se mettre dans ses bonnes grâces... Une clé d'or pour toutes les informations que l'assassin désirait acquérir dans la bibliothèque. L'un des objets de sa mission actuellement et sans doute l'un des plus puissant allié que l'Assassin pourrait posséder, évidement, sous le nom d'Alexandre Tidus. Le palais était un autre monde, il était donc normal que l'Assassin se retrouve à être quelqu'un d'Autre. Tant de masque étaient porté en ce lieu, l'assassin ne se retrouvait que plus honnête que la moyenne, portant le sien aux vues et aux sues de tous. Il n'allait pas volontairement attirer sur lui l'attention des nobles et de l'empereur, ce serait stupide de sa part, mais inévitablement, quelqu'un allait le questionner sur les raisons passées qui avaient mené à la fixation de ce loup d'Acier sur sa peau, lui qui n'était supposément qu'un archiviste commun. Un loup sous la peau d'un agneau, comme l'expression le disait si bien. Un corbeau sous les plumes d'un coq.

-Je vois... Dans ce cas, je mettrai mes recherches de côtés afin de satisfaire les besoins de Sa Majesté...

Il se tut, contemplant l'architecture du palais. Il n'avait jamais déambulé ainsi dans un corridor remplir de garde, surtout sans se faire dévisager. Possiblement que la présence du Grand trésorier était gage de sécurité pour ces Lames Noir. Autrement, il ne savait quoi penser. Si réellement, les gardes se devaient de se méfier de tout le monde, surtout dans un monde aussi polymorphique qu'Armanda, pourquoi le vieil homme et lui même ne portaient ils pas une sorte d'accréditation incorruptible? Un badge magique, une signature particulière, un mot de passe modifier quotidiennement le pire des cas? Cette absence de filtre permettait après tout à un espion de vagabonder dans les corridors sans problème, même s'il était vrai que seul, il attirerait davantage les regards. Mais il n'avait pas l'intention de vagabonder seul, pas tout de suite du moins. Il allait habituer les chiens à sa présence. Leur permettre de le cerner, de le croire, de les duper. Une marche quotidienne, toujours légèrement plus loin, plus longue. Tester les limites de ses droits en tant que travailleur au palais, ainsi que la patience des gardes à son égard.

Aux coté de Crissolorio, l'espion arriva au bureau de ce dernier. Une foire administrative impériale, voila une chose que l'assassin avait toujours voulu examiné de ses propres yeux. À savoir à quelle genre de folie s'adonnait les fonctionnaire impériaux afin d'être capable de faire fonctionner un gouvernement aussi disfonctionnel, hétéroclite et corrompue. Bien que personne n'avait une preuve irréfutable de la mauvaise gestion des affaires interne de l'empire, cela transparait néanmoins partout dans la petite ville, sous toutes les formes possibles. Ici, un magasin faisant des profits monstre, avec un ratio de dix fois le prix de conception de l'objet vendu. Un racket bien organisé, les bonne mains de graissé, et une vie sans problème pour les années à venir... Là, des convoi disparurent mystérieusement dans les environs de Gloria, sois disant attaqué par la Horde, alors que Jeönyr, le frère d'Ombre, lui avait clairement dit que son groupe agissait dans les environs de Gloria en général, et parfois dans le coin d'Aldaria aussi... Rien de plausible donc dans la justification gauche du marchant profiteur. D'ailleurs, en parlant de profiteur, l'espion se demandait à quel point le Ô grand trésorier de Gloria avait fait fortune au noir... Était-il l'exemple même de cette corruption intemporel dans les affaires de l'état? Ou au contraire, un exemple de droiture et de rigidité de la part d'un homme honnête et fier?Ce n'était pas à lui de le savoir, mais l'Ombre savait que plus il en saurait sur son employeur, plus il pourrait couvrir ses arrières en cas de manigance. Non, la confiance ne régnait pas...

Il s'approcha du meuble désigné par son client, remplit de fiole et de contenant en tout genre. Des boissons non alcoolisé... En aussi grande quantité... L'assassin était bien curieux de savoir qu'est ce que tout ces récipient contenait. Si ce n'était pas un breuvage alcoolisé, ce devait être des jus, des cidres... Du thé froid peut-être aussi... L'homme empoigna une cruche et en déboucha l'embout. il huma rapidement les effluves qui en émergeait. Sucré, fort... Un fruit inconnu de l'ombre à première vu... Rien qu'il ne risquait de boire. Il reposa le tout à sa place, reportant son attention sur la raison de sa présence ici.

-Votre bureau est impressionnant, messire Ostiz, mais... Comment dire... J'aurai imaginé une armé de travailleurs aux yeux cernés en entrant ici, si vous voyez ce que je veux dire...

Il ria un bon coup, "fier" de sa blague. Il était en effet surprit de la disposition et de l'utilisation des lieux, mais c'était de loin l'une de ses préoccupations les plus secondaire.

-Pour en revenir au sujet de Son Altesse Kohan, si vous le voulez bien, j'aimerais savoir... Que pensez vous que je devrai faire afin d'Attirer son regard sur mes travaux? Je ne sais pas ce que Sa majesté apprécie, autre que les femmes évidement, mais cette information est connu par l'Empire, sans irrespect de ma part...

Il esquissa un sourire, un léger rire contenu sortant de sa gorge médicamentée. Il était décidément d'avis à faire des blagues. Le but était de conserver un ton léger dans la conversation, comme deux amis qui se parlent et qui rient, et non deux comploteurs en train de mijoter une marche à suivre anticonstitutionnelle.

-Excusez moi pour cette petite blague, Messire Ostiz... Je ne devrait pas blaguer sur le nom de Sa Majesté... Mais ce que je veux dire, Messire, c'est que je me demande si une quelconque action spécifique est attendu par Son Seigneur Kohan de la part de son administration. Je ne sais pas... Un dossier en latence dont personne ne veut la charge peut-être... Quelque chose qui, une fois terminé, aurait l'obligation d'être présenté à Son Altesse impérial...

L'odeur de la fumé de la pipe de son client envahis rapidement la pièce, agressant son nez sans ménagement. Il ne broncha pas. Il ne commenta pas. Il se devait de restez passible, calme et attentif. Le loup se faisait chien de lui...

Il savait déjà que l'assassin aussi avait du comprendre le but de sa manœuvre. L'empereur était d'abord primordial au début. Se mettre dans les bonnes grâces de ce dernier serait donc essentiel pour Tidus. Après tout l'empereur était l'homme le plus influent de l'empire, et pas de peu. L'on parlait quand même du dirigeant de la race humaine, ou en tout cas le dirigeant légitime. Fabius Kohan était tout puissant dans l'empire, et à la cour impériale encore plus. Se mettre dans les bonnes grâces de se dernier permettait de s'assurer une position solide, du prestige, et de la facilité dans sa tâche voir même la prospérité. L'empereur sait récompenser ses plus fidèles de ses sujet après tout comme Crissolorio avait pu s'en apercevoir. De plus la position de pistonné de l'archiviste ne manquerait sans doute pas d'attirer l'attention sur lui car après tout Crissolorio Ostiz ne pistonnait jamais personne. Et était de plus d'un grand professionnalisme. certain se diront qu'il avait accordé une faveur à un ami, et d'autre qu'il avait engagé quelqu'un qui avait du potentiel. Autant donc profiter du deuxième constat pour assurer des bases solides à l'espion, et au passage faire fructifier la réputation de fiabilité du trésorier qui était déjà bien établie d'ailleurs. Mais cela serait difficile, ou en tout cas long, mais Crissolorio avait bonne espoir à ce sujet. Après tout il avait toujours réussi ce qu'il entreprenait à quelques exceptions près.

Vous avez tout compris mon jeune ami. Ensuite je vous dirai quand reprendre avec plus d'application vos recherches quand vous vous serez bien acclimater à l'ambiance particulière qui règne en ces lieux...

Dans tout les cas il se dirigea vers la trésorerie ou en tout cas son bureau en premier lieu car l'endroit où s’escrimait tout les notables, et comptable se trouvait un peu plus loin. Après tout la Trésorerie impériale était gigantesque tout simplement, et puis les employés n'étaient pas encore arrivé pour le moment. Après tout il était encore assez tôt même si comme il pu s'en apercevoir certains irréductibles s'acharnaient à arriver en avance. Soit pour être sûr de ne pas arriver en retard, ou bien pour rattraper du travail en retard avant que celui-ci ne s'accumule, mais dans tout les ces Crissolorio préférait 100 fois que quelqu'un arrive un peu à l'avance qu'en retard. Bon après il était plus lui-même un ferme pratiquant du ni trop tôt, ni trop tard, mais pile au bon moment. Donc autant profiter du temps qui lui restait encore pour offrir à son employé une petite visite des lieux utiles. Surtout qu'étant le Grand Trésorier il avait accès à quasiment toute la trésorerie y compris l'endroit où l'en emmagasine l'or... Enfin il ne peut pas non plus amener l'archer spectrale à ce dernier endroit... Il n'avait pas le droit d'amener quelqu'un qui n'était pas autorisé, et cela risquait surtout de paraître suspect... Dans tout les cas il montrerait le palais dans la mesure du possible à l'espion si cela pouvait aider ce dernier à s'acclimater...

Il montra donc son bureau personnel à l'espion en premier après tout il montrerait juste après l'endroit ou il y avait un véritable troupeau de fonctionnaire qui y travaillait quotidiennement peu après. D'abord le bureau où il devait s'occuper des papiers les plus importants, et des documents que son administration avait traité, et qu'il devait vérifier ensuite. Avant de signer bien entendu. Le travail le plus facile, et le moins important étant délégué aux fonctionnaires tout naturellement. Après tout l'Empire est un véritable monstre administratif, et il fallait savoir avoir un peu de contrôle sur lui. En tout cas il en avait pour une semaine si il devait faire visiter tout la trésorerie au complet à l'assassin donc autant se concentrer sur les éléments d'importance vu que malheureusement il n'avait que deux heures devant lui. Sans doute qu'il devrait engager un guide pour Tidus à l'avenir, ou peut-être pas il verrait. Il savait que l'espion était le genre de personne à savoir se débrouiller toute seule en toute situation. Crissolorio ferait bien en sur en sorte de l'aider le plus possible, mais il n'allait pas aller jusqu'a totalement lui mâcher le travail sinon il pourrait tout aussi bien se débrouiller par lui-même... Surtout qu'il ferait ainsi des économies.

Dans tout les cas la trésorerie de l'empire était sans doute le lieu idéal, et le plus convoité par les nobles voulant se remplir les poches, mais Crissolorio n'était pas de ce genre. Certes il était avare, et cupide, mais il ne vole jamais, et gagne toujours son argent honnêtement. Il avait sa fierté de bourgeois après tout! Il a des principes qui lui tiennent à cœur. Et il tâcherait de faire en sorte que cela dure car cette image d'homme droit, et rigoureux faisait la fierté de sa famille, et caressait doucement son ego au passage.

Peu après il regarda Tidus qui semblait s'intéresser aux boissons qu'il lui avait désigné. Allait-il en prendre un peu? Il pouvait bien pensa Crissolorio ce n'est pas comme s'il en manquait non plus... D'ailleurs il se demandait bien si l’assassin n'était pas méfiant à renifler comme ça le sirop à la menthe? Ce n'était pas empoissonné de toute façon, ou bien l'espion regardait si cela lui faisait envie? Visiblement non vu que ce dernier reposa le récipient à sa place. Dans tout les cas il nota la petite curiosité dont fit part l'assassin en se disant que cela devait bien être normal après tout il payait ce dernier pour qu'il soit curieux. Ce n'était donc qu'une preuve de professionnalisme parmi tant d'autres...

Ce n'est que mon bureau individuel. La trésorerie est immense mon jeune ami. Et puis il est encore un peu tôt. Vous verrez dans une heure que les alentours seront bien plus peuplé tout à coup... Dans tout les cas il doit bien y avoir des fonctionnaires qui sont déjà à leurs postes je vous montrerai donc les endroits où la majorité d'entre-eux travaille si cela vous intéresse. mais je ne peux pas tout vous faire visiter cela me prendrai plusieurs jours...

Il n'était pas vraiment très réceptif à l'humour malheureusement, et cela tout le monde le savait. De plus il ne savait pas si l'espion était sérieux, ou pas en disant cela, mais il partit du principe que cela faisait juste partie du jeu d'acteur de ce dernier. Il se contenta donc juste d'afficher un sourire crispé un court instant pour montré qu'il avait compris la blague avant de reprendre son air de marbre habituel...

Il y a bien entendu plusieurs façons d'attirer l'attention de son altesse que ce soit par un travail efficace vu qu'il va sans doute s'intéresser à vous vu qu'il est habitué à ce que j'engage de grand professionnels, et que vous occupez un poste assez important dans le palais, ou par d'autres moyens un peu plus risqué... Mais rassurez vous je ferai en sorte que sa majesté s'intéresse à vous. Après tout je vais sans doute profité du fait que je sois le favori pour que son regard se retourne sur vôtre personne au bon moment. Faîtes du bon travail, et ce que l'on vous demande, et cela devrait suffire...

Dans tout les cas pour le moment tout se passait bien. L'assassin faisait preuve d'un grand jeu d'acteur ce qui donnait une idée de ce à quoi ressemblerait la future conversation ente l'archiviste, et l'empereur tout en se disant que Tidus a de grande chance de plaire à Fabius Kohan. Un bon choix de personnage pour l'espion donc.

Vous êtes entièrement excusé Tidus vu que nous ne sommes qu'entre nous deux. J'ai bien une idée sinon de dossier qui pourrait vous attirer les bonnes faveurs de sa grâce. Vous pourriez par exemple archiver, et corriger les dossiers conservant les informations sur la vie passée de son altesse, et sur la courte période où elle a régner pour le moment tout en englobant son ascension en trône pour faire en sorte que la légitimité du roi ne puisse pas être remis en doute par personne...

Crissolorio prit l'air penseur, et rajouta calmement par la suite.

Normalement la correction c'est à moi de le faire vu l'importance de cette tâche, et j'avais d'ailleurs mit ce travail en attente après l'avoir débuté il y a quelques jours pour le finir dans la semaine si possible. Mais j'ai entièrement le droit de déléguer cette tâche à quelqu’un d'autre. A la fin je vérifierai vôtre travail bien entendu, et je vous proposerai de venir le rendre à l'empereur en personne lorsque celui-ci demandera le dossier dans environs quelques temps... Disons que vous avez plus d'une semaine devant vous je pense. Ainsi quand il aura vu la qualité du travail je suis sûr qu'il réfléchira attentivement à la proposition que je lui ferai vous concernant à propos de sa biographie.

Puis il finit ensuite de fumer sa pipe lorsque l'herbe eu finit de se consumer tout en écoutant Tidus avant de proposer à celui-ci.

Avez vous autre chose à me demander Tidus? Sinon je pense que nous pouvons continuer la visite de la Trésorerie. Puis nous nous rendrons au ministère de l'information, et de la culture car c'est là-bas qu'est stocké le dossier dont je vous ai parlé.

Grincement de dent. Malaise indésiré. C'était noté, pas de blague avec le Grand Trésoriers. Cet homme semblait sérieux et l'était entièrement, jusqu'au plus profond de son âme. Sérieux, appliqué, calme... Et vas s'en dire, ennuyant. Bien que l'assassin soit en amour avec les livres, cela ne faisait pas de lui un homme ennuyant pour autant. Parler de l'histoire était pareil à traversé un rêve, sabre à la main, cherchant à faire son chemin sans sombrer ou se perdre dans les dédales. Ses armes étaient la connaissances et la logique. Le monde? Les livre qui l'entouraient. Ses ennemis? Ces odieux mensonges gravé sur une feuille par l'encre et la mains d'un menteur, un script pervertie de sa tâche originel. Pareil homme n'avait pas le droit au mensonge. Il était un homme de lettre, un homme de science. Il se devait d'être appliqué et incorruptible. L'histoire du monde tel que les générations futures s'en souviendront était entre les mains de celui qui tenait la plume. Ainsi parlé, la tâche semblait presque sacré, voire divines, mais l'assassin n'était pas assez dupe ou stupide pour considérer un gratte parchemin comme étant un représentant de quelque chose de plus grand que sa propre existence.

Ils se trouvaient donc dans le bureau de Crissolorio... Normal donc que tout soit à la fois plus calme et plus huppé. L'armée de travailleur fatigué allait donc attendre à plus tard... Ou plus loin... Bref, ce n'était pas quelque chose d'important, pas plus que la visite des bureaux en soit. Il devait connaitre la position des lieux vis à vis la disposition du palais et de ses nombreux et sinueux corridor. C'était fait. Maintenant, il n'avait plus rien à faire d'intéressant ici.... Mais il n'avait pas le choix de patienter, d'attendre gentiment que le vieil homme réponde à la question qu'Il avait eu le malheur de poser. Il aimait des informations crut, simple, clair, mais non... En ce moment, c'était un jeu qu'il jouait avec cet homme qu'il ne connaissait pas, une danse aux longues dague et aux poignée de mains meurtrières... Et il jouait le jeu. Ce n'était pas parce qu'il semblait amicale qu'il l'était forcément. Après tout, c'était toujours le même vieillard qui l'avait menacé quelque jours plus tôt, or, ce dernier jouait aussi la comédie alors... Pour un temps, la trêve tiendrait.

-Vous m'excuserai si ce que je dis est absurde, mais devrais-je pas rencontrer le Grand Empereur et l'intérogé si je veux pouvoir écrire un livre fidèle sur sa personne?

Fidèle... Les histoires de coup bas et de trahison remplissait la cour et les rues de Gloria. Fabius Kohan n'était pas l'Empereur légitime, comme tant d'autre avant lui. Il avait simplement fait sa place sur le trône en balayant ceux qui était contre lui. Un empereur ou un autre, le système ne changerait pas pour autant.

-Ce que je veux dire par là est que certes, je pourrais trouver de la documentation dans des livres et en interrogeant son entourage, mais le problème réside dans la pureté de mes informations... Si je vous donne un exemple un peu exagéré... Si je demande à Korentin Kohan comment Sa Majesté à obtenu le pouvoir, il me dira en le trahissant. Si je demande à un gueux au fond d'une ferme elenienne, il ne saura même pas le nom de notre respecté Empereur... C'est un peu fort comme exemple, mais je pense avoir bien fait valoir mon point...

Il croisa ses bras, faisant mine d'être perplexe. Si son client voulait le faire valoir auprès de la cible, il n'avait qu'à créé une "coïncidence" où l'empereur et l'assassin se retrouveraient dans la même pièce au même moment... Il y aurait présentation, et forcément, de fil en aiguille, la demande d'interrogation pourrait être faite.

-Je pourrais... Bien entendu si je le dois Messire, commencer mon travail à partir de la documentation impériale et par l'interrogation des plus proches associé de Sa Majesté, tel que vous, Messire Ostiz, la tête des Lames Noires, un représentant du... De l'Ordre d'Obsidienne s'il le faut également. Ensuite, je pourrait présenter le travail de documentation à Sa majesté et débuter avec sa bénédiction le travail de rédaction, bien entendu si je ne trouve pas embuche sur mon chemin...

Il fit quelque pas dans la pièce l'air longueur. Il n'en était rien: l'Assassin commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de ne pas bouger. Il s'habituerait forcément au rythme de vie du palais, mais d'ici ce qui serait possiblement une dure semaine d'adaptation, il devrait endurer son mal en patience et trouver quelque truc afin de ne pas devenir fou. Il écouta la proposition de Crissolorio, qui tout compte fait, n'avait rien de bête. La correction des écrits relatant la vie passé de Fabius Kohan lui permettrait d'acquérir toutes les information générales nécessaires afin de pouvoir affirmer "connaitre" l'empereur. Et si son travail était bien accomplit aux dires du trésorier, ce qui serait le cas, il pourrait attirer sur lui le regard de l'empereur, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Bonne pour sa mission, mauvaise pour lui en générale. Il verrait son masque, il poserait donc des question. L'assassin s'était préparé, mais cela n'en restait pas pour le moins dangereux. Sa vie néanmoins parsemé de danger bien pire et ce, quotidiennement. Ce n'était pas un homme avec un bout de métal sur la tête qui allait l'Intimider pour autant.

-Votre proposition, Messire Ostiz, pique vivement mon intérêt... Je pourrais faire cette tâche en effet, et si vous craignez pour mon travail, libre à vous de le vérifier par la suite, je n'en prendrai point compte. Mes compliments également, Grand Trésorier, je vois que vous avez un talent naturelle en ce qui à trait à la gestion des ressources humaines...

Ressources humaines... "Bétails" en d'autre terme. Un titre peu flatteur. Mais cela représentait bien le train de vie que les humains menait: manger, travailler, se reproduire, être abattu, répété... Il tapa dans ses mains pour en faire suivre des mots, ainsi que pour faire taire les images horrible qui élisaient peu à peu domicile dans sa tête.

-Bon! Maintenant que ce sujet est réglé, nous pourrions continuer la visite? Si vous le voulez bien Messire... Je ne pense pas avoir d'Autre question pour le moment et je brûle d'envie de voir le reste du célèbre palais royale...

Il jouait la comédie il va sans dire avec l'espion, mais contrairement à ce dernier Crissolorio jouait la comédie en se jouant lui-même comme personnage ce qui était bien plus simple, mais surtout en jouant le fait qu'il aurait soit disant connu Tidus ce qui n'était pas bien dur non plus. Pour que cette mascarade soit parfaite le Trésorier était bien obligé de rester comme il était habituellement sinon certains allez le regarder de travers. Lui qui était si calme, et inaccessible. Il en connaissait beaucoup qui trouveraient cela étrange qu'il se montre soudain ouvert, et prompt à la plaisanterie. Même si cela rendrait la tâche un peu plus compliqué pour l'assassin le ministre était bien obligé de rester aussi calme, et stricte qu'a son habitude. D'ailleurs cela pourrait au moins former une sorte de carapace entre l'assassin, et tout ce que ce dernier voudrait possiblement savoir sur sa personne car après tout Crissolorio préférait éviter que cet archer spectrale en sache plus que nécessaire sur lui. Bon après il n'avait aucun secret vraiment préoccupant à cacher, et il éviterait de parler de ses enfants à ce tueur à gage dans tout les cas. Après tout le Grand Trésorier n'apprécier pas l'idée que quiconque puisse mettre la main sur sa descendance. Surtout depuis que ce satané capitaine rebelle ait menacé le Grand Trésorier à ce sujet. A croire que tout les militaires ne sont que des brutes. Surtout que Crissolorio n'était peut-être pas quelqu'un de spécialement prompt à la violence, mais si pour protéger ses enfants il devait faire disparaître ce Matis autant le faire...

Dans tout les cas il savait que l'assassin maintenait pourrait revenir le voir directement ici si jamais il avait quelque chose à lui dire en personne ce qui est une assez bonne nouvelle, et surtout bien plus prudent pour une discussion tête à tête que la bibliothèque. De plus vu que Crissolorio était un peu le parrain du susnommé Tidus cela serait sans doute peu suspect pour beaucoup, et puis l'avantage du bureau c'est que celui-ci avait été conçu pour avoir une discussion seul à seul avec quelqu'un sans qu'aucun mot ne puisse être entendu d'en dehors. Car des fois il valait mieux garder certaines affaires d'Etat secrète si possible. Bon pour le moment mieux valait continuer à jouer le jeu même ici par prudence, et surtout car Crissolorio voulait voir si l'espion arrivait à tenir parfaitement son rôle jusqu'au bout. Après tout il suffirait juste que ce dernier dérape une simple fois à un moment critique, et tout partirait tragiquement en vrille. Et puis au moins il pourrait voir s'il y avait une faille dans le jeu de l'assassin, ou autre, et pouvoir lui-même s'exercer à ce double jeu au passage car on ne sait jamais...

Oui vous devrez le rencontrer, et je m'arrangerai pour que ce soit le cas le plus tôt possible, et dans les meilleures conditions possible. Après tout sa majesté est un homme fort occupé, et il serait de bon ton qu'il soit bien disposé, et non surchargé par sa tâche de dirigeant lors de vôtre future entrevue avec elle.

Dans tout les cas l'espion ne devait pas être quelqu'un de dupe. Il saurait qu'il vaudrait mieux ne pas poser certaines questions, ou bien qu'il vaudrait mieux se montrer bien servile face à l'empereur. Comme face à tout les gens d'importance, et noble d'ailleurs... En tout cas il faisait confiance au tueur à gage pour cela. Ne pas se faire mettre au cachot par curiosité trop mal placée...

Je vois. Il est vrai qu'il est dur dans tout les cas d'obtenir un avis objectif sur la question. Mais bon comme la perfection j'ai envie de dire que l'objectivité absolue n'est pas de ce monde Tidus. Vous trouverez toujours une tâche de subjectivité sur toutes les informations que vous pourrez obtenir, et surtout sur celles concernant ce genre de sujet. Car il était vrai après tout que tout le monde y mettait de la mauvaise foi, et surtout les principaux partis concernés. Dans tout les cas Crissolorio lui-même savait qu'il n'avait pas un point de vue totalement neutre sur le sujet, mais il savait que le sien était bien plus valable que celui des rebelles donc préférable pour tous. Et c'était mieux comme ça...

Dans tout les cas il ferait en sorte que l'empereur vienne à rencontrer Tidus au plutôt, et surtout que le choix de l'archiviste se révèle totalement naturel pour le monarque. Bien entendu il ferait en sorte de ne pas avoir trop l'air de tirer les fils de cette histoire par prudence, et surtout car ce genre de choses nécessitent beaucoup de subtilités...

Je pense qu'effectivement c'est la meilleure façon de faire archiviste. Ainsi vous pourrez vous même forger vôtre propre opinion sur ce sujet. De plus cela pourrait vous aider à vous forger certaines relations, et à vous faire bien voir de ces dîtes personnes. Je vous assisterai bien entendu dans la mesure du possible dans ce travail si vous en avez besoin Tidus car après tout ce n'est pas le genre de tâche simple à accomplir surtout pour quelqu'un comme vous qui est nouveau à la cour impériale... Je m'assurerai dans tout les cas que vous puissiez disposer de toutes les informations qui vous seront nécessaire à l'accomplissement de cette tâche sans aucun problème.

L'espion fit ensuite quelques pas dans la pièce sans doute pour observer plus attentivement cette dernière, ou réfléchir... Sans doute qu'il prenait bien sous tout les angles la possibilité que lui offrait Crissolorio de se faire remarquer en bien par le souverain. Après tout peut-être que l'homme de l'ombre avait une objection, ou une meilleure idée sous le capot? Personnellement pour cette fois-ci Crissolorio en doutait un peu, mais il ne fallait jamais ignorer une éventuelle possibilité. Néanmoins le Grand Trésorier offrait la possibilité à l'espion d'avoir le beurre, et d'une certaine façon l'argent du beurre. Il pourrait ainsi s'informer sur l'empereur tout en s'attirant la bienveillance de ce dernier. Dans tout les cas pour la suite il ne pourrait pas être tout le temps derrière l'assassin. Si Tidus voulait s'attirer les bonnes grâces de sa majesté ce sera par lui-même qu'il devra le faire de plus Crissolorio n'a pas forcément énormément de temps libre à donner à cette opération. Il est un homme occupé, et il est fort à parié qu'il travaillera, ou sera occupé avec une affaire importante au moment où l'espion rencontrerait l'empereur. Mais bon Crissolorio parier sur la réussite de tout cela au final car il n'y avait aucune raison que ça rate...

Je vois. Je suis satisfait de voir que ma proposition vous convient Tidus car après tout ce genre d’occasions ne se présente pas deux fois. Il ne tient qu'a vous de la saisir en plein vol, mais bon vous m'avez l'air de quelqu'un de débrouillard dans ce genre de domaine. Donc je vous fais entièrement confiance pour cette tâche. Le coup d’œil à vôtre travail ne sera qu'une formalité si vous vous débrouillez bien.

Crissolorio hocha ensuite la tête quand Tidus avança la proposition de partir ailleurs.

Allons-y donc...

Il sortirent ensuite du bureau puis se dirigèrent sans presser le pas vers le ministère de l'information... Ils passèrent bien entendu devant beaucoup de garde, et encore plus une fois arrivé au dît ministère. Bon le ministère était moins protégé que la trésorerie, mais ça restait un endroit où véhiculent des informations sensibles. Une grande partie du ministère n'est pas accessible aux personnes comme Tidus donc Crissolorio lui fit visiter la partie accessible. Ils ne mirent pas longtemps pour la parcourir car après tout le reste était sous bonne garde... Crissolorio fit ensuite entrer l'espion dans une pièce remplit de travailleurs qui vaquaient à des occupations diverses, et variés avant de répondre.

Je crains qu'il n'y ait pas grand chose d'autre à voir ici car le reste du ministère est fermé à ceux qui ne disposent pas des autorisations nécessaires. Tiens voici mon bureau d'ailleurs. C’est normalement interdit pour vous aussi, mais bon personne n'y fera attention vu que vous m'accompagnez...

Dit le trésorier en indiquant une pièce qui se trouvait au bout de la salle à l'espion... Ils entrèrent peu après...

Le bureau était moins spacieux que celui de la trésorerie, et bien plus fonctionnel. Il y avait plusieurs meubles de rangements où sont entassés les dossiers, et le bureau du trésorier était recouvert d'une belle pile de papier au passage... Il y avait aussi une, ou deux bibliothèques remplies de livres, et un portrait d'un ancien empereur derrière le bureau ainsi que quelques pots de fleurs pour la décoration... Crissolorio prit au passage un dossier de bonne taille qui était posé sur son bureau, et le tendit à Tidus.

Voilà le dossier dont je vous ai parler prenez en bien soins si possible.

Le ministère de l'information. L'endroit rêvé pour tout espion digne de ce nom. Une orgie d'information de toute sorte et d'importance variable à porter de main. Sur une échelle d'importance de un à dix, dix étant le maximum, les documents devaient être majoritairement entre le un et le sept. Parfois, une vague de huit-neuf... Et rarement, un dix, une information confidentiel, l'or en barre pour tout les visages à doubles faces comme lui. Une information capitale capable de faire changer l'opinion de bien des politicien, et bien des citoyens aussi. Le roi est mort héroïquement sur le champ de bataille, transpercé par le carreau d'une baliste? Après avoir reçu six flèches dans le torse?... Pourtant, sur ce document officiel, il est inscrit que Sa Majesté s'est brisé le cou en tombant à cheval... Moins héroïque, n'est ce pas? L'argent, la force brute, la magie... Lorsque l'on y pensait un peu, cela devenait évident. Le plus grand pouvoir était la connaissance, car elle forgeait et contrôlait le monde. Elle rachetait, elle s'extorquait, elle se créait, mais au bout du compte, la connaissance était la chose désirée ayant demandé autant de ressource afin d'être acquit. C'est d'ailleurs ce pourquoi il se trouvait aux côtés de son client actuellement. Le désir d'acquérir des connaissances inconnues. Il payait pour cela, il passait temps et argent sur son compte, il risquait son nom, sa carrière, sa sécurité et celle de ses proches, tout cela pour obtenir des informations.

Pour l'instant, l'espion savait quelques information intéressante, rien de bien utile, mais qui sait? Un nom pouvait toujours être utile... Crissolorio Ostiz, Grand trésorier Impériale. Homme d'un certain age, l'Assassin jugeait près ou dans la soixantaine. Aime fumer des herbes odorantes, trop selon le nez de l'Assassin. Possède une femme et des enfants. Deux bureaux selon ses dires, l'un à la trésorerie, l'autre au ministère de l'information. Une bonne raison de faire des vas et viens sous prétexte de le chercher entre les différent lieux potentiels. Mais ce qui l'intriguait le plus, c'était la raison pour laquelle il voulait interroger l'Empereur, ou plutôt, pourquoi voulait-il le faire surveiller... Techniquement, avec ses moyens supposé, il pourrait aisément acheté l'information un peu partout, tout joindre et faire un résumé. Donc, pourquoi passé par le biais d'un espion qui risquait de tout faire éclater au grand jour? L'empereur ne lui faisait-il pas confiance, lui, le Grand Trésorier, le maitre de l'information? Possible, probable même... Ce qui expliquait bien des choses.EN marchant vers ledit ministère, l'Ombre avait compté les gardes, constatant une diminution de la masse depuis leur départ de la trésorerie. Logique, dans un certain sens. D'abords l'Argent,. puis les informations... La logique d'un Empereur, mais pas la siennes.

Il vit enfin le bétail lorsqu'il entra dans la pièce. De pauvres têtes bovines aux yeux auréolé de ténèbres cinglante. Des personnes sans vie, sans âme, affairé à leur papier. Ils se donnaient corps et âme pour une idées... C'était bien triste, à y penser... Mais l'assassin n'y pouvait rien, alors il continua son chemin en ligne droite, analysant rapidement l'environnement qui l'entourait, sans s'Attarder sur les travailleur. Même lui n'était pas aussi cruel. Il tuait, certain, mais la douleur n'était qu'instantané et éphémère. l'empire pressait chacun de ces employés comme un citron avant de le jeté. Enfin, c«'étai tune idées, l'assassin N'en savait rien. Mais c'est ce qui lui semblait le plus logique. Il n'avait jamais vu ou lu une histoire ou l'administration considérait les humains comme des humains. Les soldats étaient des pions bon à faire tuer, les citoyens étaient des animaux de ferme bon à engraisser avant abattre froidement. Et les marginaux comme lui étaient une épine dans le pied de l'empire.

Arrivé dans le second bureau de Crissolorio, l'Assassin examina les lieux, plus modeste que la trésorerie, d'un œil expert. Une autre cage pour administrateur. Décidément, il en pleuvait au palais... Il prit le document que le grand trésorier lui tendait et l'ouvrit sans plus de façon. Il lisait en diagonale, histoire de survoler rapidement le travail qu'il aurait à accomplir. Il feuilleta quelques pages en silence. Beaucoup de page à rédiger. Une calligraphie administrative d'expérience, c'était évident, mais le coté répétitif, strict et carré était presque effrayant. Sa calligraphie à lui était élancé, ronde et furieuse. Rien à voir avec la rigidité cadrante des lettres d'encre du vieil homme. Il lui confiait le document, il n'allait probablement pas être importuné par une calligraphie hors des normes scolaires habituelle. Le contraire en serait ridicule.

-N'ayez crainte, messire Tidus, je prendrai bien soin de ce document. Il vous reviendra intacte et complet, avec une version propre de ce dernier, le tout d'ici une semaine, si je m'y attèle férocement, chose que je ferai, je vous le promet!

L'espion ferma le document délicatement, prenant bien soin de ne pas froisser de feuilles. Il devait être un maniaque des feuilles après tout, il n'était donc pas question qu'il abime un livre ou un recueil de documentation. Techniquement, ce serait un affront, et concrètement, ce n'était pas très logique, considérant le type de personnage qu'il incarnait en tant qu'Alexandre Tidus. Il s'inclina devant son client en signe de respect, tout en tenant le documenet sous son bras gauche, fermement ancré sous son aisselle.

-Je vous remercie encore une fois messire pour cette chance incroyable que vous m'offrez en me laissant travailler ici même... Je ne vous décevrez pas... Foi de Tidus.

Il se releva de tout son haut, qui en soit, était assez haut. Il dévisagea le trésorier d'un mouvement des yeux, cherchant sur lui le moindre signe d'une mise en garde ou d'une crainte.

-Si vous n'avez rien d'Autre à ajouter, messire, je crois que je vais retourner à la bibliothèque m'affairer à cette nouvelle tâche. Vous m'avez déjà beaucoup donné de votre temps aujourd'hui... Laissez moi vous repayez en terminant ce travail le plus tôt possible. Je vous tiendrai au courant de mon avancé.

Il fit une brève référence devant le vieil homme, toujours solidement ancré dans son personnage.

-Je me souvient du chemin qui mène à la bibliothèque... je vous souhaite une bonne journée, Messire Ostiz.

Il fit demi tour, quittant sans hâte le bureau de son employeur, un lourd document en main. Lourd de conséquence en puissance.

Il n'était pas mécontent sincèrement de disposer du ministère de l'information pour lui pas que la Trésorerie ne soit pas d'importance surtout qu'il est quelqu'un de très compétent quand il s'agit des choses monétaires. Sans doute que son sang marchand doit y être un peu pour quelque chose, mais aussi car le ministère de l'information est un formidable moyen d'acquérir influence, et pouvoir. Un poste de plus qui témoignait de la position avantageuse qu'était celle de Crissolorio à la cour royale. Et puis bon gérer la propagande royale d'une certaine façon était aussi quelque chose de très important. Mais aussi un poste à risque en y repensant. Le roi avait prévenu Crissolorio d'ailleurs qu'a la moindre erreur ce serait la tête du bourgeois qui roulerait par terre. Mais bon ce dernier ne s'en inquiétait pas de toute façon car il ne commettait jamais d'erreur, ou en tout cas pas du genre qui risqueraient de le faire choir de sa position si chèrement acquise. Après tout sa carrière dans le palais impériale à vrai dire ne faisait que débuter, alors autant faire en sorte qu'elle perdure. Il était arrivé ici par la force des efforts, et grâce à son mérite pas grâce à un soit disant sang bleu qui coulait dans ses veines, et cela était un sujet de fierté pour le Grand Trésorier. Après tout il avait bien plus de légitimité à ce poste que quiconque donc, et de plus le pied de nez qu'il faisait ainsi aux nobles de la cour était vraiment très agréable. Bon après cela ne lui aidait pas à se faire des alliés, mais il avait déjà plusieurs alliances avec certains nobles forts de la cour. Le reste finirait bien par l'accepter à force.

Il savait que l'homme à côté de lui même s'il n'était pas un noble, ou un bourgeois devait bien se douter de l'importance de ce ministère pour l'empire car après tout comme on le dit si bien "Le savoir c'est le pouvoir garder le bien". Un pouvoir dangereux qui servait autant en guerre qu'en paix. Et des fois le mensonge aussi pouvait avoir une grande valeur en tant que savoir selon la situation. En tant de guerre par exemple si l'on ne savait pas où se trouve l'armée ennemie, et la tactique de cette dernière il ne faut pas s'étonner de se faire attaquer au pire moment possible dans les pires conditions possibles. Pour agir il fallait savoir que ce soit au niveau d'un état, ou individuellement. Bon après toutes les informations n'ont pas forcément une grande valeur, mais il vaut mieux les emmagasiner si possible que de risquer de passer à côté de quelques choses d'important. Après tout un homme avertit en vaut deux, et dans ce cas là Crissolorio doit en valoir 4 au vu de la grande prudence qu'il mettait dans là plupart de ses actions sauf quand l'audace justifiait bien une prise de risque. Par exemple dans l'audace, et sans informations sur le complot qui se tenait contre Fabius Kohan il ne serait jamais devenu Trésorier. Comme quoi cela montrait bien qu'il suffisait de peu pour changer en profondeur la destinée d'un homme...

Dans tout les cas il savait qu'il faudrait prendre des gants avec l'espion qu'il avait engagé. Ce dernier pourrait disposer de la bibliothèque autant qu'il voulait, mais Crissolorio garderait un œil sur Tidus pour s'assurer que ce dernier ne traînait pas trop souvent dans le ministère de l'informations sans son autorisation. Après tout il s'était assuré que les gardes lui fassent un rapport presque quotidien de tout les faits, et gestes des personnes qui entrent dans la trésorerie. Après tout la paranoïa là était de mise. Car il y avait des informations sensibles qui traînaient dans les parties sécurisées du ministère donc en résumé pas celle dont devrait disposer un assassin qui pourrait avec malchance se faire engager par les rebelles un jour. Ce qui serait d'ailleurs très probable car cette archer spectrale n'avait sûrement pas l'air de quelqu'un qui se bornerait à prendre uniquement des contrats parmi les loyalistes. Dans tout les cas Crissolorio accepterait de laisser certaines libertés à Tidus, mais pas plus que nécessaire non plus car il ne faisait pas confiance à ce genre d'homme de l'ombre...

Dans tout les cas une fois arrivé dans le bureau Crissolorio décida d'aller au vif du sujet pour ne pas faire perdre son temps à l'assassin, et à lui même car après tout l'heure où il devrait commencer à travailler approcher sans doute pour ne pas dire qu'elle était proche. Et puis bon les deux hommes n'avaient sans doute pas grand choses d'autres à se dire pour le moment. Au pire si jamais Crissolorio voulait reparler à Tidus, ou l'inverse les hommes avaient largement les moyens de revenir se voir en temps voulu au palais... Que ce soit dans un endroit isolé pour plus de prudence, ou en jouant la comédie comme aujourd'hui. De toute façon Crissolorio s'attendait bien à voir des résultats, et surveillerait donc cette affaire avec l'espion de prêt. Si ce dernier réussissait son travail le Grand Trésorier il le récompenserait comme prévu sinon il allait devoir rappeler à l'assassin quel est la raison de sa venue ici...

Content de savoir cela Tidus. Je ne doute pas que vous me rentrez prestement un travail de grande qualité. Vous pouvez comme je vous l'ai déjà dit vous basez sur mon rapport dans tout les cas, et posez des questions autour de vous, ou vous documentez dans les archives pour faciliter vôtre travail. Et si jamais vous voulez obtenir certains documents demandez les moi, et je tâcherai de satisfaire vôtre demande dans la mesure du possible.

De toute façon même si l'assassin faisait des erreurs dans son rapport le Grand Trésorier aurait ce dernier sous la main pour le corriger de toute façon avant qu'il soit rendu. Après tout ce serait idiot que l'empereur s'offusque, et sa permettrait ainsi à Crissolorio de savoir si ce Tidus en savait plus qu'il ne le devrait car on n'est jamais trop prudent au final. Et puis bon l'assassin jouait parfaitement son rôle pour le moment pensa t-il. Sans doute que cela serait plus une petite vérification qu'autre chose dans le meilleur des scénario conclut-il avant de répondre calmement à Tidus.

Je l'espère bien Tidus. Réussissiez, et je vous assure que vous en serez grassement récompensée. Après tout je sais plus que tout autre que les gens compétent comme vous sont rares.

Crissolorio resta calme, et impassible. Il n'avait aucune envie de donner un avertissement inutile à l'espion, et puis de toute façon autant rester totalement inaccessible comme à son habitude surtout en face de quelqu'un d'aussi dangereux...

Je vous le permet Tidus. Je vous fais dans tout les cas confiance pour terminer ce travail dans les temps archiviste je suis sûr que vous ne me décevrez pas.

Il fit ensuite un geste poli de la main pour dire au-revoir à Tidus avant de finir d'un calme.

Passez vous aussi une bonne journée Tidus... Il n'était ni sincère, ou hypocrite en disant cela car c'était juste de la politesse envers un parfait inconnu...

Il regarda Tidus partir, et quand cela fut fait Crissolorio s'installa sur le fauteuil près de son bureau, et avant de commencer son travail alluma une nouvelle fois sa pipe d'un air pensif en réfléchissant aux possibilités que ce petit arrangement lui conférait...