La pièce de Feu

Citation :

Et parce que Feu croyait en ses créations, il refusa de soutenir Vie. Quelle mouche avait donc piqué celui-ci pour qu'il ose proférer de telles sottises ? La terre trembla lorsque les deux frères s'opposèrent en une monumentale dispute qui ne connu aucun vainqueur. Chacun resta sur ses positions et il fallu bien longtemps pour que la rancoeur qui les liaient s'apaise enfin. Encore à ce jour, Vie observe parfois la Gemme qu'il a gardé au doigt avec un certain regret tandis que Feu porte son regard sur le Désert qu'il a créé en se demandant si il a bien fait d'y laisser son artefact... Et si c'était Vie qui avait raison au final ? Si Armanda n'était pas digne de saisir cette chance ? Même un Esprit peut douter...

Tour de Jeu :

1. Tobold
   
2. Luna
   
3. Christan
   
4. Matis
   

Contexte : ce rp se déroule à la toute fin du mois de février (après le RP "un événément tout à fait inattendu") et débute au crépuscule.
Suite à leur enquête, les personnages ont apprit que la pièce de Feu se trouvait probablement du côté du grand Oasis. Mais ils se sont égarés dans l'immensité depuis la veille !
Ils ont trouvé un abri sous un rocher qui leur a permit de survivre à la journée mais ils doivent à présent décider de se remettre en route (à moins qu'ils ne préfèrent y rester à jamais...) au risque de ne pas retrouver d'abri avant l'aurore ! Leur situation est extrêmement difficile, la soif et la faim commencent à se faire sentir pour de bon...
A noter que vous êtes libre de décider entre vous de comment vous vous êtes rencontrés (êtes vous venus ensembles ? Vous êtes vous croisés sur la route ou à l'entrée du désert ? A vous de voir...)

Tobold est de garde à l'entrée de la grotte, à l'ombre dans la fraicheur. A quelques mètres de lui c'est le jour et la fournaise du terrible désert d'Esfelia . Plus à l’intérieur de la grotte il distingue, trois personne, entrain de ce reposer, une jeune fille Luna Duruisseau, Matis Falkir un soldat et Christan Weren, Alayen qu'il a déjà rencontrée et qui lui a fait mauvaise impression à l'époque. Encore une heure et le soleil s'effacera, leur permettant enfin de sortir.

Ils se sont perdu dans l'immensité du dessert, sans reperd, Tobold ne connait pas les constellations il est trop au nord, heureusement ils ont trouvés cette grotte et ils ont de l'eau, ils ne doivent pas être très loin de l’oasis

Il repense comment cette histoire a commencé............

....................................................................................

Notre homme venait de quitter Althaïa Actaaë, dans la ville d'Althaïa. Sur les conseille de ce personnage, il allait partir sillonner le désert d'Esfelia, à la recherche de météorite ferreux, qui se vendaient pour la fabrication d'armes de très grande qualité, un PO le gramme. Ce prix se justifie à cause de la rareté et du fer que l'on obtient. Il n’était pas sur d'en trouver. Le désert est un endroit terrible et une expédition ne s'improvise pas. Ils en avait beaucoup parlé avec Althaïa. Ils avaient établit une liste : Vêtements blanc et ample, pouvant protégé des tempêtes de sable, une pelle, pour creusé le sable sous un rocher pour se protéger ses attaques du soleil, une couverture chaude car les nuits sont fraiches de la nourriture pour plusieurs jours et des gourdes d'eau. Il avait l'intension de voyager de nuit puis dans le désert, il devait profiter des quelques heures de fraicheurs après le levé du soleil pour faire des recherches, avant l'infernal chaleur.
Il avait même découpé une large fente dans une lanière de cuire pour atténuer la réverbération du soleil.
Tobold commandait ses différentes fournitures dans une boutique spécialisé sur le désert, au milieu d'autre clients.
Il regardait la pelle qu'on lui proposait, elle était légère , semblait solide, mais le prix était élevé, et il négociait d’arrache pied, pour faire descendre le prix, quand un bruit mat se fait entendre dans la cour du magasin.Tous le monde va voire ce qui se passe.
C’était un petit muret abimé par le temps qui venait de s'effondrer. Il n'y avait pas de blessé heureusement et les dégâts était faible. Une jeune fille venait de trouver, parmi les pierres, une plaque de bronze ou est gravé le conte de la pièce de feux. Elle à lut le conte, mais cela semblait intéressé que peux de monde, et ils se retrouvent à trois dans la cours quand la jeune fille finit le conte.
Tobold n'avais jamais entendu cette fable mais il a retenu : "Feu porte son regard sur le Désert qu'il a créé en se demandant si il a bien fait d'y laisser son artefact... .."
A part lui et la jeune fille il restait....... L'Alayen qu'il avait rencontré, il y avait quelque temps, un butor malpoli.

La jeune fille regardait tristement la plaque en disant qu'elle aimerait bien savoir si il y a quelques chose de vrais dans cette histoire et l'Alayen lui a proposé d'aller voir. Notre homme ne pouvait laisser la jeune fille seule avec cette homme et comme c’était sa route il a proposé de les accompagner un certain temps. C’était à ce moment qu'un quatrième homme est sorti de l'ombre et leur a proposé de venir aussi.
Tobold à vue le regard contrarier de l'Alayen, et il a remarqué aussi que le dernier arrivant et la jeune fille semblait se connaitre.......

........................................................................................................

Il voit dans le ciel l'étoile de la Loutre, la nuit va bientôt tomber, il est temps de réveiller les dormeurs

Luna était excitée à l’idée de cette fameuse légende. Elle avait surpris des émissaires dans les souterrains d’Aigue-Royale parler que Korentin Kohan les envoyaient à la recherche des artéfacts mentionnés dans la légende. Curieuse, elle avait fait des recherches et s’était informée sur ce conte. Ainsi, il s’agissait d’un bouclier, d’un miroir, d’une pièce de monnaie, d’un collier, d’un suaire, d’une pierre, d’une gemme et d’une dague. Pour quelle raison le roi rebelle recherchait-ils ces objets? Aucune idée. Mais Luna avait envie d’aider. Elle n’avait aucune idée de la façon dont elle s’y prendrait, mais elle n’avait pas le goût de rester enfermée sous terre tandis que d’autres s’amuseraient à partir en mission pour percer ces mystères. Mais par quoi commencer? Elle ne savait pas, et à ce moment-là, la petite s’était décidée qu’elle se cacherait parmi un groupe d’émissaires partant d’Althaïa.

C’est donc avec cette idée en tête qu’elle était partie à Althaïa, prenant soin de ramasser tout ce dont elle aurait besoin, et de passer à la boutique afin d’acheter ce qu’il lui manquerait. Mais avant même qu’elle puisse mettre les pieds à la boutique, un mur s’était effondré juste à côté d’elle. Elle avait lâché une exclamation de surprise tandis qu’elle posait ses mains sur une plaque de bronze où étaient gravés ces quelques mots :

- Et parce que Feu croyait en ses créations, il refusa de soutenir Vie. Quelle mouche avait donc piqué celui-ci pour qu'il ose proférer de telles sottises ? La terre trembla lorsque les deux frères s'opposèrent en une monumentale dispute qui ne connu aucun vainqueur. Chacun resta sur ses positions et il fallu bien longtemps pour que la rancoeur qui les liaient s'apaise enfin. Encore à ce jour, Vie observe parfois la Gemme qu'il a gardé au doigt avec un certain regret tandis que Feu porte son regard sur le Désert qu'il a créé en se demandant si il a bien fait d'y laisser son artefact... Et si c'était Vie qui avait raison au final ? Si Armanda n'était pas digne de saisir cette chance ? Même un Esprit peut douter... lut-elle. Je me demande s’il y a quelque chose de vrai là-dedans. Prononça-t-elle, plus à elle-même qu’autre chose.

Mais par Dracos, quelles sont les chances qu’une telle chose arrive? Elle sourit tandis qu’elle savait maintenant où elle allait aller : le désert. La foule s’éloigna comme si c’était un événement mondain, mais quelques personnes restèrent à ses côtés. Elle porta d’abord un regard méfiant envers un homme armuré de la tête au pieds qui disait qu’il irait voir. Un vieil homme s’était également joint à la conversation. Et finalement, un quatrième homme s’était joint au trio. Son cœur s’était mis à battre plus fort tandis qu’elle réalisait qu’il s’agissait du capitaine de l’armée rebelle. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé, mais elle l’avait aperçu à quelques reprises dans les cavernes. Elle s’attendait à ce que ce dernier lui fasse la morale, car elle était la protégée de Korentin, et l’empêche de faire cette expédition. Mais étonnamment, il n’en fit rien.

Ainsi, les quatre voyageurs partirent en direction du désert, en ne manquant pas d’acheter les provisions manquantes. Luna en avait profité pour acheter plusieurs gourdes d’eau qu’elle fourra dans son sac sans fond ainsi que de la viande séchée. Ils avaient fait un bout de chemin dans le désert, mais s’étaient rapidement arrêtés lorsque le soleil les dardait de ses rayons. Elle avait souvent entendu dire que les journées étaient étouffantes voire meurtrières, mais jamais elle n’avait cru que c’était aussi horrible. Heureusement qu'ils avaient trouvé une cachette!

Le sommeil finit par l’engloutir tandis que l’ennui la gagnait et elle se fit réveiller doucement par Tobold, signe que le soleil se couchait. Enfin, ils allaient pouvoir bouger! En espérant pouvoir trouver une autre cachette ou encore mieux une oasis avant le levé du jour, sinon ce serait une mort assurée. Elle ramassa rapidement ses choses et revêtit sa cape tandis que le vieil homme réveillait les autres.

- Ne perdons pas de temps. Mentionna-t-elle. Vous avez des noms d’ailleurs, Messieurs? Demanda-t-elle. Tu n'as pas peur de cuire dans ton armure...? Ajouta-t-elle à l'égard de l'homme à l'armure de métal. Ça ne devait pas être trop pire la nuit, mais la chaleur arrivait si rapidement avec le jour...

Les présentations n’avait pas été officiellement faites et s’ils allaient être de voyage ensemble, probablement était-il préférable qu’ils aient de quoi se nommer même si c’était sous un faux nom.

[ Si soucis, n'hésitez pas en m'en faire part pour que je modifie ^^" ]

Christan Weren avait entendu parler de cette légende comme il en courrait tant sur cette terre où ces habitants étaient plus prompts à croire en des sornettes qu'autre chose. Mais cette fois-ci la rumeur l'avait intéressé quand il avait entendu plusieurs Alayiens en parler dans le camp, et quand il avait appris que les rebelles, les impériaux, et quelques serviteurs s'intéressaient à ces fameux objets pour une raison, ou pour une autre... Le fidèle se dit que cela serait un excellent moyen de s'occuper en ces jours moroses donc il ne voyait pas la fin depuis que la paix avait été instauré, et aussi une belle façon de démontrer sa piété envers l'unique car il n'y avait aucun doute que rapporter l'un de ses objets serait un moyen comme un autre de faire bonne impression auprès de sa commandante, et aussi auprès de Néant la protectrice de son peuple... Bon à vrai dire il avait encore du mal à croire que Néant était une femme, mais il faisait avec, et puis cela justifiait beaucoup de choses au final pour lui.

Il était donc aller à cette fameuse cité d'Althaïa la Romantique pour aller à la pêche aux informations, et surtout pour aller par la suite acheter des provisions quand il apprit que sa petite expédition se déroulerait dans le désert d'Estfalie. Une contrée qui a une très mauvaise réputation auprès des résidents des lieux, et Weren se dit que ce serait sans doute là un bon moyen pour lui de se prouver qu'il pouvait largement vaincre cette contrée hostile, et qu'il serait capable de vaincre la nature des lieux par la simple force de sa foi. De plus il n'était jamais allé dans un désert donc cela l'intéressait vivement de voir ce genre de territoire qui était soit-disant d'une aridité sans nom.

Bien plus tard au moment où il arriva à la boutique un mur s'était effondré juste derrière lui, et il s'y intéressa donc vivement, et il posa un regard interloqué sur une jeune fille quand il vit que celle-ci qui avait été sans doute attiré par incident était en train de lire une plaque de bronze, et il écouta avec attention, et en silence ce qu'elle disait...

Feu? L'un des esprits traîtres qui a trahit Néant, et qui a détruit la terre d'Alayia se disait avec douleur Weren quand celui-ci entendit ce nom? Il savait que cet artefact était lié à cet esprit, mais il ne savait pas que s'était ce dernier en personne qui l'avait déposé dans le désert. Sans doute un moyen comme un autre de souiller le monde d'encore plus de magie se disait Christan qui commençait à se dire qu'il avait de plus en plus envie de récupérer cet objet car celui-ci semblé quand même revêtir une certaine importance...

Puis il se contenta de reporter son attention vers le fille qui se demandait si cette légende était sans doute vraie. Cette petite curieuse ne s'attendait sans doute pas à avoir de réponse à sa question se dit-il avec un certain agacement,a lors qu'elle n'avait qu'a y allé si elle voulait le savoir! Car après tout la chance sourit aux audacieux!

« J'irai voir moi-même. » Se contenta t-il de dire à voix haute à la fois pour qu'on l'entende, mais aussi, et surtout pour décider de le faire car après tout maintenant il était plus prêt que jamais à aller voir ce qui se tramer dans ce satané désert, et surtout prêt à ramener cette relique magique pour qu'elle puisse être purifié si cela est possible, mais cela bien entendu il n'aller pas le dire à des Armandéens.

« Vous n'avez qu'a venir vous aussi si cela vous intéresse autant. » Se contenta t-il de dire sur un ton froid qui résonnait plus comme un défi que comme une moquerie, ou une sentence. Elle voulait aller voir? Eh bien qu'elle y aille! Ce n'était pas plus compliqué que cela au final. D'ailleurs le vieillard qu'il avait vu autrefois semblait être de la partie se disait-il peut-être que cela serait amusant à voir après tout si ce vieil homme ne se montrer pas enquiquinant avec lui...

Le dernier arrivant reçut quand à lui un regard glacial de la part de Christan. Ne serait-ce pas ce capitaine qui avait tenu tête à sa commandante autrefois? Peut-être même si dans tous les cas Weren pourrait se vanter d'avoir tuer nombre des hommes de ce type à l'époque... En tout cas ce dernier devait sans doute faire partie des loyalistes selon Christan qui de toute façon ne s'intéressait pas plus que cela aux affaires de l'Empire... Donc qu'il vienne, mais qu'il sache ne pas l'énerver!

[…]

C'est ainsi que cette drôle de compagnie débuta son voyage bon gré, mal gré. Christan bien entendu se contenta de rester silencieux pendant le voyage, et il porta sur lui une bonne partie des provisions du groupe tout en gardant constamment une main sur sa hache par prudence, mais aussi car il savait que des attaques de bandits, et de vampires étaient fréquente dans la région donc autant rester sur ses gardes en permanence. Ils ne mirent pas longtemps par la suite pour arriver au désert après plusieurs jours de marches qui s'étaient passé dans une ambiance plutôt morose même pour lui...

D'ailleurs il devait avouer que le marchand alayien ne lui avait pas menti. Le pendentif qu'il portait sur lui ferait en sorte qu'il fasse une meilleures impression auprès de n'importe qui grâce à l'odeur qui en émanait. Même s'il reste assez méfiant quand même car l'effet n'était que limité, et n'était pas aussi radicale dans tout les cas qu'une fiole remplie d'un parfum de charme... Mais tant qu'on le laisser tranquille il ne se plaignait pas.

Très vite le soleil commença à les frapper lourdement de ses rayons impitoyables, et lorsqu'ils trouvèrent une cachette il allèrent s'y réfugier pour y dormir bien entendu, et récupérer des forces pour demain. Christan ne mit quand à lui pas trop longtemps à s'endormir dans son armure car il savait bien qu'il aurait besoin d'être en forme lorsqu'il faudra marcher à nouveau sous un soleil de plomb...

[…]

Il était arrivé à rêvé cette nuit, et ses rêves contrastait beaucoup avec la réalité. Il avait fait des songes de guerre glorieuse, et il s'était vu à la fin gisant ensanglanté sur la carcasse d'un dragon gigantesque pendant que lui était devenu un serviteur du l'unique. Il ne savait pas comment prendre cela, mais il en conclut que cela devait juste être un rêve comme un autre car après tout ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce genre de choses...

Il se fit réveiller le lendemain par le vieil homme, et il se contenta juste de se lever silencieusement avant d'aller voir l'état de ses armes, et ce qu'il restait de provisions.

Il avait finit ses vérifications, et il était prêt pour le départ lorsque la jeune fille dit qu'il valait mieux ne pas tarder ici ce qui était assez logique quand même... A la question sur les prénoms qui arriva ensuite il se contenta de répondre simplement, et calmement...

« Christan Weren. »

Puis quand elle lui demande s'il n'avait pas un peu chaud de son armure il se contenta d'amorcer le départ en disant.

« Il vaut mieux trouver un autre abri au plus vite. »

Il marcha assez vite, et à une bonne allure, alors que le soleil commençait déjà à apparaître au loin. L'aurore venait de se lever, et il ne vaudrait mieux pas rester à découvert si on ne voulait pas griller sur place. D'ailleurs les autres le suivirent quand il entama la marche en avant, et il se contenta juste de jeter un coup d'œil dans les alentours pour voir s'il ne tomber pas sur un nouvel abri, ou une oasis... Même s'il ne fallait pas rêver, et qu'il aurait sans doute le temps de bien transpirer avant de pouvoir avoir un peu de fraîcheur...

Spoiler:

Il avait entendu parler de cette recherche, enfin c’était plus proche de la quête grandiose et légendaire qu’une simple recherche. A la vérité il était intrigué, cette quête se lançait pile poil après qu’il eut reçu la visite du visiteur et, étrangement, tout cela avait pour but d’acquérir des objets précieux. Sans parler du fait qu’ils étaient plus ou moins liés aux esprits. Était-ce du même acabit de son ancienne dague ? Peut-être même bien plus que cela d’après ce qu’il avait cru comprendre. L’ensemble de ses objets étaient d’une grande importance, c’était des artefacts d’une très grande valeur et il ne fallait surtout pas qu’ils tombent entre de mauvaises mains. Qu’elles soient alayiennes ou Loyalistes, ils devaient rester sous la main des Rebelles, qui eux seuls se battaient pour la liberté et la paix dans ce monde de guerre.

Mais, quoi qu’il en soit, cette quête devrait le conduire à la surface, à errer dans des coins tenus par les loyalistes et les Alayiens, aussi ne devait-il pas se faire remarquer en tant que rebelle. Sinon sa quête se raccourcirait de manière dramatique. Du coup il dû s’équiper pour ne pas subir les yeux un peu trop curieux des passants et des locaux, une halte au marché noir s’imposa car malgré ses prix exorbitants on pouvait y trouver tout ce dont on avait besoin. Matis fit donc ses emplettes pour préparer au mieux son voyage sur les terres connues et inconnues d’Armanda. Premièrement il s’agissait de cacher sa condition, et quoi de mieux qu’une simple tunique brune accompagné d’un pantalon noir ainsi que des bottes renforcées pour la randonnée ? A cela il ajouta des brassards longs en cuir et un foulard mutalen vert qui lui permettrait de cacher le bas de son visage tout en restant propre sur lui. Il ne s’agissait pas de passer pour un clochard non plus.

Une fois ses achats finis il déposa son armure dans ses quartiers, s’équipa d’une besace pour la nourriture, deux gourdes d’eaux ainsi qu’une corde. A cela il ajouta ses deux épées, sa longue veste de cuir brune et abimée par le temps et la guerre ainsi que son bouclier. Ses armes harnachées dans son dos il remonta discrètement à la surface pour essayer de trouver des renseignements plus précis sur ce qu’il avait entendu, il n’avait d’ailleurs nul doute que beaucoup d’aventuriers chercheraient ses objets. Peut-être trouverait-il un groupe ou des personnes partant en quête, une dent seule ne peut pas casser la noix comme on disait.

En tout cas il ne s’était pas attendu à assister à un tel attroupement autour d’une jeune fille une fois à la surface, et au début il ne comprit pas bien pourquoi il y avait tant de monde. Mais en écoutant patiemment il comprit un peu mieux. Là se trouvait les informations dont il avait besoin pour poursuivre sa quête. Très rapidement le tout-venant quitta l’espace et ne resta en place que quatre personne. Un vieil homme, sans doute un sage, un alayien facilement reconnaissable à sa laideur, son aura, ses armes et ses tatouages, une jeune fille que Matis reconnu pour être la protégée de Korentin Kohan, ainsi que lui-même. Il fut d’ailleurs intrigué par sa présence ici, mais n’étant pas son père il n’avait rien à lui dire et il ne pouvait pas avouer non plus qu’il la connaissait. Du moins pas tout de suite. L’alayien voulait partir à la recherche de l’objet tant convoité, sans doute pour pouvoir l’offrir à son dieu, la jeune fille voulait faire de même et le vieil homme resta discret sur ses ambitions. Matis fit de même, pour le moment il n’y avait aucun intérêt à partager ses volontés et craintes. D’ailleurs L’Alayien laissait déjà sa sombre nature prendre le dessus, aucune chance qu’il fasse un compagnon de voyage un tant soit peu agréable … Contrairement au vieil homme qui semblait savoir tout un tas de chose et qui, lui, ferait un bon compagnon de route. Quant à la jeune fille… Il la surveillerait de près, pas question qu’il arrive quoi que ce soit à la protégée de l’Empereur.

[…]

La route fut longue jusqu’au désert d’Esfalia, mais voilà déjà que ses longues dunes de sable parcouraient tout l’horizon et que la chaleur se faisait sentir. Son foulard remonté sur le museau l’empêchait de prendre du sable dans les narines et le protégeait un tant soit peu de la chaleur qui tapait sa peau. L’ensemble du petit groupe avait mis en place ses petites techniques pour se protéger du soleil le temps de trouver un abri. Et cet abri ils le trouvèrent rapidement, le temps de pouvoir se reposer dans la fraicheur, froideur même, du désert. Jamais il n’aurait cru possible un tel écart de température entre le jour et la nuit, cela l’occupa une partie de la nuit d’ailleurs. Il réfléchit, essaya de comprendre cette quête ainsi que le fonctionnement du désert, peut-être ne fermât il les yeux qu’une heure ou deux. Quoi qu’il en soit il était déjà réveillé quand le vieil homme vint le réveiller, contrairement à l’Alayien qui ronflait comme un vrai porc… Il ne marquait pas de point décidément.

La jeune fille chercha à connaitre les noms, grand bien lui fasse Matis lui fit part du siens naturellement. Moi c’est Matis. Pour le moment pas la peine d’en dire plus, car il était temps de se remettre en route. Le désert était vaste, et nul ne pouvait savoir quand ils trouveraient un autre abri.

Le groupe se remit rapidement en route, mais la marche dans le sable et sous l’astre lumineux fut bien plus dure qu’il ne l’aurait cru. La chaleur s’insinuait partout et ils devaient protéger chaque parcelle de leur peau pour ne pas subir de blessure, mais se couvrir autant ajoutait de la chaleur à la chaleur et les gourdes se vidèrent trop rapidement. Rapidement, la jeune fille montra des signes de faiblesse et fini par s’évanouir. Inquiet Matis l’attrapa juste avant qu’elle ne sombre dans le néant et ne put que constater qu’elle était en grave manque d’eau. Il lui donna les dernières gouttes qu’il avait dans sa gourde et la souleva de ses deux bras. Cherchant du regard un abri il dut se résoudre au fait qu’il n’y en avait pas, alors ils continuèrent leur marche qui pourrait devenir mortelle. Les corps et les esprits souffraient alors que le groupe progressait de plus en plus difficilement.

Mais peu de temps après, tous étaient à bout, Matis portait toujours la jeune fille et cela l’épuisait. L’alayien menait le groupe, sans doute plus par orgueil que par capacité physique car lui aussi était à bout. Mais au loin, et alors qu’il observait les alentours, il aperçut un groupe d’homme. Ce groupe était juché sur des animaux étranges qu’il n’avait jamais vus, c’était des chevaux mais bien plus grand et haut sur patte, en tout cas ils se dirigeaient vers le groupe épuisé. La fatigue était si grande qu’il n’aurait pu se défendre s’il venait à être attaqué, et il savait que c’était le cas pour chacun de ses compagnons. Mais ce groupe les aida en leur donnant à boire et en les mettant sur leurs montures, était ce par pur gentillesse ? Ou est-ce que cela cachait autre chose ? Pour le moment il ne pouvait rien dire ou faire d’autre de toute manière…

Spoiler:

La jeune fille a un délicieux accent et se prénomme Luna, elle est vive et de bonne humeur. L'alayen parle très peut, il dit s'appeler Christan Weren, et aide a porter les bagages. Quand à l'autre homme il se nomme Matis, il s'agite beaucoup comme si il voulait prouver quelque chose.....

Le désert est un milieu hostile, un soleil accablant le jour vous brulant la peau à la moindre erreurs et un froids glacial la nuit. Ils en ont discuté, le jour il fait chaud , mais on vois ce qu'il se passe et la nuit il n'y a que les étoiles qui les guides, mais ils pourraient passer devant un oasis ils ne le verrais pas. D'un commun accord, ils optent pour avancer un peu le jour, et là le piège se referme, c'est le début de leurs malheurs. Au début tout vas bien, mais quand le soleil mortelle darde ses rayons, là les problèmes commencent, ils ne trouvent plus d'ombre protecteur, plus de grotte bienfaitrice, l'eau s’épuise, l'astre du jour cruel les brullent. Ils s'épuissent et Luna tombe de fatigue et de soif; Matis la porte. Tobold a bien proposer de faire un brancard avec des branches et une couverture, mais non Matis insiste. A trois ou même à deux cela est plus facile.......Les trucs qui auraient du aider ne fonctionnent pas, pas de cactus à éventrer contenant de la pulpe et de figues de barbarie pour manger, le cailloux dans la bouche pour avoir de la salive ne fonctionne plus et creuser un troue et s'enterrer à l'ombre d'un rocher pour être protéger des ardeur du soleil ne fonctionne pas quand le sol n'est que du rocher....Christan est en tête, et Tobold est obliger de la voix de le guider sinon l'Alayen pourrais les faire tourner, s’épuiser et se perdre. Notre homme utilise son sort de boussole, en tendant et regardant sa main. C'est l'Alayen qui trouve alors qu'il n'est que 11:00 un petite espace, avec un peu d'ombre pour faire une pose. Christan s'effondre et somnole très vite. Matis après avoir dépose délicatement luna, s'assoit et s’endort de fatigue. Après avoir rafraichit et fait boire la jeune fille, toujours inanimée, De Mangroves ne parvient pas à résister à la fatigue qui le submerge et perd la notion du temps...

Inexorablement le soleil poursuit sa course. Vers dix sept Tobold entend des voix, il ouvre les yeux, il fait déjà beaucoup moins chaud, mais le paysage à changer, ils sont à l'ombre. Notre homme voit des hommes habillés en bleu, Ils sont grand et tout leur corps est protégé, on ne perçoit qu'une ouverture au niveau de la tête qui montrent des yeux bruns et leurs mains presque noire .....Ils sont à l'ombre d'un immense rocher, les gents du désert les ont transporté là. Notre homme réalise que si ils étaient restés à a l’endroit qu'avait trouvé Christan, ils seraient maintenant en plein soleil. Tobold sent des traces fraiches sur ses vêtements, les homme du désert leur ont donné de l'eau. Ils ont étaient secourue. Un des homme le voit bouger et vient lui proposer de l'eau et quelques dattes.
Notre homme boit par toute petite gorgée pour se réhydrater et il apprécie les fruits qui doivent provenir de l'Oasis.....Tobold songe à une rumeur qu'il a entendue : Il existerait une caravane de nomades vivant dans le désert qui viendrait en aide aux voyageurs en perdition. Ils voyageraient d’oasis en oasis.

Avec difficulté Tobold parviens à dire "Merci noble sauveteur du désert, je m'appelle Tobold et je viens des Mangroves."

"Si vous êtes les envoyés de Phantom, pourquoi avez vous amenez la fillette?"

Qui est Phantom et pourquoi cette hostile envers Luna, Tobold comprend qu'il est en terrain miné.

"vous nous avaient sauvez la vie, et je dois vous répondre avec honnêteté, je ne connais pas de Phantom et Luna , la jeune fille est notre amie. Y aurait il un problème, et lequel. Nous ne connaissons pas vos coutume. Que devons nous faire ? Nous vous devons notre vie."

De Mangroves n'ose pas regarder son pendentif pour savoir si il y a un danger, de peur de froisser les hommes bleu.

Spoiler:

Luna avait l’impression que le sang bouillait dans ses veines. Mais elle n’était plus certaine si c’était à cause de cette chaleur étouffante ou si c’était cette rage qui s’installait peu à peu en elle. Ils parlaient d’elle comme si elle n’était pas là, comme si elle n’était qu’une moins que rien. Inutile qu’ils disaient entre des rires mesquins. Leurs voix étaient teintées de dégoût et de méprit parce que les trois hommes se tenaient avec une femme. Et selon eux, elle n’avait rien à faire là. La place des femmes étaient au foyer à faire des enfants et à s’occuper d’eux, pas à se balader joyeusement dans le désert. Jamais elle n’avait entendu des gens aussi irrespectueux. Elle aurait voulu leur crier de se taire, mais elle savait que c’était inutile. Cela ne ferait qu’empirer les choses. Surtout qu’elle n’avait pas la force de leur tenir tête. Elle était à moitié morte, épuisée, assoiffée et que dire de sa tête, elle avait l’impression que des gens s’amusaient à lui donner des coups de marteaux. Restant silencieuse, ses yeux lançaient cependant des dards. Heureusement qu’ils ne lisaient pas dans les pensées, car ce n’était pas du tout beau à voir en ce moment…

Comment tout cela était-il arrivé? Sa tête lui faisait mal à y penser… Elle se rappelait qu’ils avaient quitté leur repère au début de la nuit et qu’ils avaient parcouru un long moment dans le froid sous l'astre nacré. Jusque là, tout c’était bien passé. Ils s’étaient même tous présentés, y compris elle, et elle avait finalement opté pour se nommer en tant que « Luna » bien qu’elle avait failli utiliser un nom d’emprunt. Elle ne l’avait finalement pas fait parce que ça n’avait pas vraiment d’importance et que Matis s’était nommé par son vrai nom. Mais bref, le soleil avait fini par se lever et ils avaient décidé de continuer leur chemin, surtout qu’ils n’avait pas trouvé de repère pour rester. Elle avait cru, à tord, qu’ils s’en sortiraient. Qui aurait cru que la chaleur devenait si infernale si rapidement? Et c’était pire avec le sable qui reflétait la lumière. Les rumeurs qu’elle avait entendues ne rendaient pas justice à l’intensité des lieux. Elle avait cru qu’ils pourraient tenir pendant quelques heures au soleil s’ils avaient de l’eau et de quoi se couvrir. Grave erreur. En moins de quelques minutes, les réserves d’eau s’étaient écoulées et vers la fin, l’eau était même devenue pratiquement brûlante. Ils étaient littéralement en train de cuire sous les ardents rayons. Chaque pas était devenu un fardeau plus grand et les ténèbres l’avaient engloutie. Plus rien, elle ne se rappelaient de plus rien par la suite. On l’avait traînée jusqu’ici et elle en avait déduit que ce devait être Matis. S’ils s’en sortaient vivants, elle n’oublierait pas de le remercier.

La fillette ne savait plus trop à quoi penser. Elle était partagée par la rage de les entendre ainsi parler d’elle, mais également par la gratitude puisqu’ils lui avaient quand même offert des dattes et donné de l’eau. Il ne l’aimait pas, mais pas au point de l’agresser ni de la laisser mourir. Ou pas ? Leur comportement changea brusquement lorsque Tobold leur mentionna qu’il ne connaissait pas ce Phantom et qu’ils n’avaient donc pas été envoyé par lui. Ainsi, la crainte et l’angoisse s’ajoutèrent à ce cocktail d’émotions tandis que les hommes devenaient irrités.

- QU’EST-CE QUE VOUS ÊTES VENU FAIRE ICI SI VOUS N’ÊTES PAS AVEC PHANTOM? Hurla le premier homme qui dégaina son cimeterre. Les hommes en bleu le suivirent dans son geste. Répondez! S’exclama un autre homme.

Le petit groupe était en mauvaise position. Par instinct, Luna vérifia que son sac était près d’elle et que ses dagues étaient toujours là. Elle jeta un coup d’œil aux autres. Ils étaient tout aussi mal en point qu’elle. Si un combat éclatait, ils n’avaient aucune chance. Ils étaient fatigués, faibles et en sous-nombre en plus.

Bien qu’elle avait plusieurs idées de quoi leur répondre, elle n’en fit rien. Pourquoi? Elle avait l’impression qu’aucune réponse ne les satisferait et que si c’était elle, une femme, qui répondait, que cela n’aurait effet que de mettre de l’huile sur le feu. Il valait mieux faire profil bas et attendre… Et espérer un miracle.

Spoiler:

Il faisait chaud, mais à un point auquel même Christan n'aurait jamais pu l'imaginer sans le subir. Une chaleur vraiment infernale qui commençait même à lui faire tournée la tête à certains moments, mais l'alayien par volonté, orgueil, et endurance resta stoïque malgré la température ambiante qui était presque insupportable même pour lui... De plus son armure de verre noire, et de maille d'acier par dessous absorba la chaleur avec efficacité, et la gardait bien ce qui avait pour résultat d'augmenter encore la cuisson qu'avait l'impression de ressentir le fidèle à l'intérieur de celle-ci. Ce n'est que par orgueil, et fierté d'ailleurs qu'il arriva à ne pas marcher en chancelant, et qu'il continua à mener le groupe pendant que les autres n'étaient pas mieux loties, et même que la fille fut épuisée au point de s'évanouir après un petit moment de marche. A croire qu'ils allaient tous mourir dans ce désert! Mourir ici? Se dit le fidèle. Non jamais! Ce n'était pas une mort digne de lui se dit-il quand un soupçon d'énergie venant de nul part lui fit soudainement accélérer sa marche. "Plutôt être damné que de mourir ici" se disait-il avec rage pendant qu'il entendait la voix du vieil homme qui le guidait, et qu'il obtempérait car après tout ce serait bête de passer le trait sur les conseils d'un voyageur sans doute expérimenté dans une situation aussi fâcheuse.

Au bout d'un long moment de marche il arriva heureusement vers un abri qui serait sans doute bein provisoire, et après avoir annoncé qu'il l'avait trouvé en faisant un signe de la main sans se retourner il alla s'écrouler à l'ombre pour s'y reposer un peu sans même regarder si les autres le suivaient. Il n'était plus vraiment à ça près pour tout dire. C'est pas comme s'il tenait à eux, et réciproquement! Juste des inconnus qui ne semblaient pas l'apprécier du tout, et il le leurs rendait bien. Donc ce ne serait pas une grande perte pour lui, et au moins si ils étaient pas là pour l'enquiquiner il n'y aurait personne pour lui planter de poignard dans le dos.

Il reprit ses esprits après un court sommeil sans rêve juste à temps pour apercevoir d'étranges nomades perchés sur des chameaux qui arrivés vers eux. Il crut pendant un court instant que c'était un mirage, mais il se rendit vite compte que ce n'était pas un délire causé par la chaleur, mais bien des inconnu qui venaient soit pour les piller, ou les aidés se dit-il avec frustration vu qu'il n'était pas vraiment en état de bien se défendre si c'était des bandits...

Mais étonnamment ces voyageurs leurs venaient en aide, et Christan se contenta de boire la gourde d'eau qu'on lui tendait en silence sans faire de commentaire car il était clairement méfiant. Il ne serait pas étonné que ces types essayent de les embobinés, ou que ce soit des marchands d'esclaves qui viennent de faire une belle prise avec eux. Dommage qu'il ne soit pas vraiment en état de se défendre, et qu'il était obligé de dépendre d'eux pour le moment... Lui qui n'aimait pas être dépendant de quoi que ce soit en éprouver une certaine irritation qu'il s'efforça de contenir calmement. Il accepta sans trop se rebiffer de monter sur une de leur monture avec une jeune homme qui semblait assez intimidé d'ailleurs par lui. Pas étonnant même épuisé un loup reste effrayant pour un mouton, mais ça ce n'est qu'un détail! Tant qu'il peut supporter l'odeur de la transpiration (il avait sué à un point dans cette armure...) ce garçon n'avait rien à craindre pour le moment!

Ensuite ils finirent cette courte balade en chameau à l'ombre d'un gigantesque rocher, où ils pouvaient enfin souffler. Tout naturellement Weren n'attendit pas longtemps pour descendre du cheval sans commentaire, et il écouta en silence ce qu'avait à leur dire l'autre nomade qui les avait sauvés. Dans tous les cas il restait méfiant car il sentait que la situation pourrait facilement mal tourné si leurs "sauveurs" avaient une idée derrière la tête. Ne jamais faire confiance à personne se disait-il depuis toujours, et cela avait porté ses fruits avec le temps vu qu'il était toujours en vie.

Après avoir bu une autre gourde d'eau, et remplie les sienne bien entendu Christan entendit le vieil homme faire preuve de reconnaissance envers les autochtones. A croire que le fidèle était le seul à faire preuve d'un peu de méfiance ici décidément!

Mais les hommes du désert parlèrent clairement de leurs intentions, et demandèrent pourquoi ils avaient emmener cette femme s'ils étaient les envoyés d'un certain Phantom. Christan écouta donc avec d'autant plus d'attention ces nomades...

Il semblerait dans tous les que ces hommes n'apprécient pas la jeune fille ce qui est normale pour ces types qui ont l'air de venir d'une culture assez primitive, et barbare... Il s’abstient néanmoins de commentaire pour le moment...

Puis le vieil homme qui se nommait Tobold essaya de se montrer un peu conciliant même si le fidèle doute qu'il y ait des résultats il se contenta d'écouter silencieusement sans rien dire... Car il savait que quand il s'y met généralement ça part en massacre donc même si ça le tente autant ne pas le faire...

Puis les propos sexistes, et misogynes fusèrent dans tous les sens, et cela n'étonnerait pas le fidèle que la jeune femme en soit profondément vexée. D'ailleurs cette dernière se contentait de ne pas parler sans doute qu'elle n'ne avait pas la force a cause de son voyage éprouvant, et cela lui donnait presque envie de vomir. Pas qu'une jeune femme se fasse insulter comme cela, mais surtout que ces nomades se permettent de parler comme cela, et qu'elle ne réagisse même pas ce qui fait qu'ils en profitent encore plus. Lui à sa place il n'aurait pas été aussi diplomatique en face d'eux...

Lui bouillait devant ce spectacle, mais aussi pour une autre raison, et quand ces nomades commencèrent à s'exciter il se contenta de rester froid, et de répondre d'un ton tellement froid que tous le monde avait du être refroidi dans les environs au point de ne pas sentir la chaleur ambiante pendant un court instant. Surtout que sa voix déformé par son casque ne donnait aucune consonance typique d'une voix humaine, mais plutôt celle d'une créature de métal...

JE TE CONSEILLE DE BAISSER D'UN TON EN FACE DE MOI NOMADE surtout quand comme toi on est capable de se moquer lâchement d'une femme sans qu'elle ait les moyens de se défendre! Un homme un vrai comme tu crois faussement en être un affronte des adversaires à sa taille, et sait que la valeur de quelqu'un est définit par ses actes, et non pas son ascendance sociale, le fait qu'il est de naissance légitime, ou son sexe! L'une des personnes les plus éminentes de mon peuple est un femme, et elle vaut bien plus que vous tous réunis, et là plupart des personnes que j'admire sont des femmes contrairement à ce qu'on pourrait penser, et pourtant je suis bien plus viril, et fort que toi, alors je te conseille de faire preuve d'un minimum de respect envers les femme , ou du moins de ne pas profiter de ta position avantageuse comme un lâche en face de moi sinon je serai obligé de te provoquer en duel, et je te préviens j'ai déjà tué des elfes, et des vampire à un contre un, et j'ai même survécu à un combat contre un dragon qui voulait ma mort donc même dans même cette état ce n'est pas une baltringue comme toi qui peut seulement espérer me battre! Et si tu es un homme un vrai tu ne te réfugiera pas derrière tes copains car sinon tu ne vaut pas mieux qu'une femme comme tu le dit!

L’intimidante aura naturel du fidèle, et le fait qu'il n'avait pas encore parlé en présence des nomades qui purent constater avec surprise l'étendue de la froideur, du cassant, et du ton grave de sa voix lorsqu'il était en colère ce qui donnait presque l'impression qu'il n'était pas humain aboutirent au fait qu'un silence digne d'un cimetière se mit en place, et que pour seul réponse l'autochtone qu'il venait de menacer se contenta de trembler légèrement, et de rengainer son arme sous l'effet de la peur. Heureusement car même s'il arrivait à faire croire le contraire Weren était presque mort d'épuisement donc même s'il aurait pu remporter un duel il aurait été dans une fâcheuse situation par la suite...

Christan se contenta ensuite de mettre une main sur sa hache en voyant que la situation risquait de s'envenimer très vite car il doutait que le calme ambiant dure. Peut-être qu'il s'était emportait un peu comme l'attestait la surprise qu'affichait clairement ses compagnons d'infortune, mais dans tous les cas au moins c'était fait, et il préférait largement que la situation soit franche, et directe.

Néanmoins avant que un combat n'éclate un jeune homme sortit du groupe des nomades, et arriva à convaincre ceux-ci de s'en aller en les laissant là sans rien leurs faire... Puis le jeune garçon parla à voix basse, et Weren l'entendit dire fortuitement.

"cela crève les yeux qu'ils ne connaissaient même pas notre existence, sans doute se fichent-ils de la pièce et même si ce n'était pas le cas ils ne la trouverait pas. Laissons les là et partons."

Weren avait noté l'information, et quand les nomades partirent, et que le jeune homme leurs lança un dernier regard avant de rejoindre ses compagnons qui étaient déjà bien loin pour le coup Christan s'approcha prestement, et lui posa brusquement une main sur l'épaule sans douceur ni brutalité, mais fermement de façon à pouvoir refermé facilement sa prise si le jeune nomade avait l'idée d'essayer de se débattre avant d'avoir répondu à ses questions qu'il posead'un ton sans émotion à travers son casque.

J'ai oui dire que tu savais où se trouvait la pièce de feu petit. Il avait dit cela assez fort pour que ses compagnons l'entendent, et il continua calmement pendant que le jeune homme était partagé entre le doute, la gêne, et la surprise, et peut-même la peur... Car après tout il était seul maintenant en tout cas assez loin pour que ses compagnons ne puissent pas intervenir à temps si ceux-ci venaient à se douter de quoi que ce soit...

Nous sommes effectivement venu la chercher comme tu le sous-entendait à tes amis, mais avant de te demander où elle se trouve j'aimerai savoir pourquoi tu nous as aidé au juste? Finit-il avant de fixer le jeune homme de ses yeux impénétrable, et presque insoutenable sans ciller...

Directives MDJ:

[....]

Il courait si vite qu'il n'aurait pu dire si cela aurait été possible physiquement parlant. Mais il ne pouvait pas faire autrement car ils avaient besoin de lui. Il devait aller les aider s'ils voulaient rester en vie dans cette guerre sans fin. La pluie tombait et laissait, sur le champ de bataille, comme un voile, une brume épaisse empêchant de voir à plus d'une dizaine de mètres. Pourtant le feu était bien présent, sans doute trop violent pour être atteint naturellement, et même s'il avait voulu il n'aurait pu éteindre les flammes qui ravageaient déjà les maisons de ce village jadis paisible. Alors, pour ne pas penser au fait que l'ensemble des habitants de cette bourgade avait périt, il courait. Aussi vite qu'il pouvait malgré la lourde armure qui recouvrait son corps et malgré la rage des combats à ses côtés.

Le souffle d'une explosion le projeta contre un mur, le souffle coupé il eut à peine le temps de voir arriver sur lui un vampire armée d'une lourde masse. Pas le temps de bouger il devait bloquer l'attaque s'il voulait rester en vie, mais ses hommes s'occupèrent du vampire avant cela. Alors il reprit sa course vers le centre du village en ruine.

Ce village, comment s'appelait il déjà ? Il ne s'en souvenait plus, et pourtant il en avait entendu parler depuis plusieurs jours. Il avait assisté à plusieurs heures de réunions stratégiques où on lui avait rabattu les oreilles avec le nom de cette bourgade. Pourtant, maintenant qu'il étant dedans, plus à essayer de sauver ses hommes que le village lui même, il n'arrivait pas à se rappeler de ce nom. C'était pourtant simple...

Mais autour de lui la guerre faisait rage, les combats entre armée vampirique et force impériale étaient acharnés, tous luttaient pour leur vie plus qu'en accord avec une quelconque stratégie. Les corps s'entassaient dans la rue, tant humains que vampire, jamais il n'aurait cru possible de vivre cela. Autant de mort en si peu de temps, et encore il n'avait pas été de la première vague, aussi n'avait il pas subit l'intégralité du premier choc contrairement à de nombreux autres. La mission de son unité était maintenant d'aider le coeur de l'armée à se replier, encore une fois. Aussi étrange que cela pouvait l'être, il devait aller au coeur même du village pour permettre d'évacuer l'armée impériale.

Un groupe de vampire ensanglanté se trouva sur son chemin, pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà ils se sautaient à la gorge pour se combattre et se tuer. Il les combattait, mais comment en étaient ils arrivés ici ? Il savait bien qu'en tant qu'officier de terrain il ne devait pas se poser de question... Mais quand même. Cela le dérangeait fortement, surtout quand il ne voyait pas ceux qui les conduisait à la mort. Où avaient pu se cacher tous ces pleutres ?!

Le combat tourna court et rapidement les quelques vampires finirent à terre, et tandis qu'il achevait l'un d'entre eux il prit le temps d'observer son visage. Il commença à bouger comme s'il avait été habité d'eau et changea petit à petit pour prendre les traits de quelqu'un qu'il connaissait bien. Très bien même.. En observant ce visage il resta immobile un instant. Maintenant il se souvenait. Tout lui revenait, du nom du village à la date de la bataille qui avait vu des milliers d'être mourir.

Feusacré.

C'était il y à des années.

[....]

Il se réveilla sans un bruit. Une fois de plus il avait du revivre cette bataille et une fois de plus il se réveillait avant l'instant fatidique qui lui avait permit de rester en vie. Mais il secoua la tête et attrapa une gourde qu'on lui tendait. Il était temps de penser à autre chose maintenant. Observant la situation il remarqua qu'il était le dernier à se réveiller et que de nombreux nomades les observaient en se demandant ce qu'ils allaient bien pouvoir en faire. Le vieil homme parla avant que les nomades ne s'en prennent à la jeune femme. Pour quelle raison faisaient ils cela ? N'avaient ils aucun respect pour les femmes dans cette culture ?

Matis ne dis rien, mais l'Alayien se chargea d'expliquer ce que tous pensait. Il le fit sans classe et avec une délicatesse propre à ceux de son espèce, mais c'était bien la première fois qu'il pouvait être d'accord avec lui, alors ne gâchons pas l'instant. Il observa Luna qui n'était pas loin de lui, la jeune femme avait choisi de ne rien dire et s'était tout à son honneur, mais il fallait lui montrer qu'il la soutenait. Il posa sa main sur son épaule et lui fit comprendre du regard qu'il ne fallait pas faire attention à ce qu'ils disaient. Ces hommes étaient des incapables, des ignorants et des malades, leur avis n'avait aucun intérêt pour les gens du groupe. Et s'ils ne les avaient pas sauver, le capitaine leur aurait expliquer sa manière de voir le monde une arme à la main.

Finalement les nomades les laissèrent là sur l'impulsion de l'un d'entre eux... Mais finalement celui ci mit du temps à suivre son groupe, et alors que Christan essayait de soutirer des informations au jeune homme, celui ci lui fit part d'une phrase énigmatique.

vous ne devriez pas vous fier aux apparences si facilement, guerrier. Cela vous éviterait d'insulter bêtement un homme qui a en réalité le double de votre âge et qui voulait simplement vous rendre service

C'est là qu'il comprit que quelque chose n'allait pas. Jamais un groupe d'autant de membre se serait soumit à la volonté d'un seul aussi jeune sans une bonne raison. Matis avait peur de comprendre ce qu'il se passait quant il vit Christan flancher et choir aux pieds de l'homme qu'il tenait d'une main ferme pas si longtemps avant. Que se passait il ? Luna suivi le mouvement et Matis sentait déjà la fatigue, il devait lutter, mais en le regardant dans les yeux il comprit. Ce n'était pas un être humain ordinaire, c'était bien plus que cela.

Il essaya d'attraper son arme pour se défendre mais c'était peine perdue, car déjà il sombrait dans le néant. Encore. La situation échappait clairement et totalement à son contrôle, si tant est qu'il avait déjà eu sous son contrôle....

* Qu'aurais tu fais à ma place Rebry... * Par les esprits ce qu'elle lui manquait...

Spoiler:

Temporiser, mais ils ont affaire à des fanatiques. Ils ne sont pas hostiles, mais il semble ne pas apprécier la présence de Mademoiselle Luna. Pour quelle raisons, Bons Dieux !!!! Pour quelle raison…..La jeune femme se tait, elle ne met pas d’huile sur le feu. Ce n’est pas le cas de l’Alayen qui lui rajoute les pieds dans le plat. Notre tueur d’Elf, de Vampire, et de Dragon, ne semble pas comprendre qu’il soit passé prés du file du rasoir…Mais un jeune nomade interviens et calme le jeu, les compagnons du jeune homme s’éloignent. Christan parle un peut vigoureusement au jeune nomade de la pièce, mais Tobold l’entend répliquer " Vous ne devriez pas vous fier aux apparences si facilement, guerrier. Cela vous éviterait d'insulter bêtement un homme qui a en réalité le double de votre âge et qui voulait simplement vous rendre service. " De Mangroves voit ses compagnons, Luna, Christan et Matis choire. Bizarrement Ce dernier en tombant dit « Qu'aurais tu fais à ma place Rebry... »

Tobold a connue une Rebry……Rebrylla Dessa, une Elfe ! Croisé sur les chemins il y a quelques temps déjà !
Il attend de tomber à son tour mais non ? Le jeune vieux homme bleu s’avance et lui parle. Ses compagnons sont juste endormis pour quelques heures. Pourquoi pas lui, parce qu’il sait écouter, (ce qui reste à prouver.). Il leur laisse deux chameaux pour quitter le désert et ne plus revenir. L’un des chameaux devra être renvoyé, l’autre lui est offert comme cadeau à lui Tobold ? Notre homme est étonné, il se retrouve à la tête d’une petite ménagerie, un poney il y a quelque temps et maintenant un vaisseau du désert…………

L’homme bleu le quitte sans donner d’autres informations.

Que faire maintenant,

Attendre que les autres se réveillent, et explorer le secteur. Tobold finie par trouver le réservoir sous un couvercle métallique,….Il remplit toutes les outres, et regarde comment le réservoir se remplit d’eau. C’est une petite source, un simple filet d’eau. Il voit des traces de nettoyage récent. Puis il remet le couvercle. Notre homme ne trouve rien d’autre et part essayer de monter sur son chameau. Il a bien pris soin de regarder le jeune nomade faire, mais c’est avec difficulté que notre homme arrive à le faire se coucher, à monter sur le dos du chameau et à le faire lever. Il parviens à contrôler à peut prés sa monture, sans trop de mal de mer !!!!!. Il arrive à faire coucher sa monture. Descendre! Illa fait se relever à vide et l’entrave. Puis il nourrit les animaux et il les faits boire.


A début de la nuit notre homme sort sa couverture et recouvre la jeune fille. Il regarde la nuit magique, et les constellations dans ce ciel dépourvus de poussières et de lumières parasites. Il y a tellement d’étoiles que la Constellation d’Achroma ou Constellation du Conteur, est difficile à trouver. Puis il prépare un repas de dattes et de viandes séché.

Ce n’est qu’aux milieux de la nuit que ces compagnons se réveillent. Autour des victuailles Tobold leurs compte ce qui c’est passée sans rien omettre. Ils désignent les équipages des vaisseaux du désert. Lui et Christan pour son chameau et Luna et Matis pour l’autre. L’expédition est fini, il faut rentrer.

Ils pourront avancer quelques heures vers le sud ouest profitant de la fraicheur de la nuit et décident de partir, de suite. Après avoir rangé leurs affaires nos amis se dirigent vers les méharas. Christan veut conduire mais il suffit que Tobold réussisse sans problème à coucher l’animal pour que Christan de mauvaise grâce consente à se mettre derrière. Bientôt De Mangroves et Weren sont prêts. Avec difficulté Luna et Matis arrivent au même résultat sauf que ce chameau……au lieu de suivre tranquillement celui des deux hommes , celui de Luna et Matis, se met à courrier en prenant la direction opposée ce qu'ils avaient prévus......Alors comme Tobold, lance son Camelus Armandamus à la poursuite de l'autre...... Dans la nuit et avec de drôles de bruit derrière lui, L'Alayen a le mal de mer!

Spoiler:

La voix de l’homme armuré s’était soudainement élevé et Luna n’en fut que trop surprise. Il prenait sa défense, elle, qui n’était qu’une gamine qu’il ne connaissait à peine. Il n’avait pas à faire cela et pourtant, il l’avait fait. Jamais elle ne s’était attendue à une telle chose de sa part. Finalement, elle s’était peut-être trompée à son sujet. Il était bien plus sympathique que ce qu’il paraissait. Mais elle craignait que les hommes en bleu ne ripostent. Cependant, un jeune homme du groupe les convainquit de s’en aller et de les laisser tranquille. Tandis que les autres s’éloignaient, Christan l’arrêta. Et la suite ne devint que néant…



- Florence! Florence! S’écria une voix féminine.

Une jeune fille à la chevelure blonde paressait tranquillement dans sa chambre. Elle était sur son lit, vêtue d’une robe bleue des plus simples, et regardait par la fenêtre les champs de blé et d’orge qui s’étendaient à l’horizon. Un peu sur la droite se trouvait quelques vaches qui broutaient l’herbe fraîche en ce jour de printemps. Lorsqu’elle entendit son nom, elle se leva aussitôt et alla rejoindre celle qui l’appelait à la cuisine. Elle se retrouva face à une dame à la chevelure châtaine et dont le sourire était plus que radieux. La dame lui paraissait resplendissante.

- Maman?

- Ah Florence! Le gâteau est prêt pour ton père. Tu veux bien aller chercher Damien? Il est à côté avec le fils du boulanger. Tu peux l’inviter aussi en même temps.

- Oh…! Mais tu sais bien qu’ils vont se moquer de moi. On peut pas fêter sans eux à la place?

- On ne peut pas fêter si tout le monde n’est pas là. Fais ça pour ton père, tu veux bien?

- Bon… J’y vais…

La fillette traversa la porte tandis que le décor s’effaçait et que la dame disparaissait. Encore un autre rêve d’un autre temps.

* Je t’aime Maman. Tu me manques *



Les yeux de Luna lui semblaient lourds. Difficilement, elle les rouvrit et c’est alors que la voûte étoilée lui apparut ainsi que les nombreuses dunes de sable qui l’entouraient. Ah! Le désert! C’est vrai… C’est là qu’elle était parce qu’elle recherchait l’artéfact de l’Esprit du Feu. Mais elle ne se rappelait pas que le groupe ait trouvé un endroit pour dormir. Que s’était-il passé? Ils avaient croisé un groupe ignoble de nomades… et… et quoi?

Elle accepta l’outre que lui tendit Tobold avec grande joie et s’abreuva aussitôt, ne manquant pas de le remercier. Ainsi, le jeune nomade n’était pas ce qu’il semblait être et c’était à cause de lui qu’ils s’étaient tous endormis?! Tous sauf Tobold bien sûr. Étrange… Mais il valait mieux un repos forcé qu’une gorge tranchée.

- Quoi? Il nous a laissé des chameaux? C’est bien étrange ça… Marqua la jeune fille. Notre expédition est vraiment terminée… ? demanda-t-elle.

C’était probablement mieux ainsi. Ils avaient failli tous mourir par la chaleur du désert et les rencontres qu’on y faisait n’étaient pas des plus sympathiques non plus. C’était la meilleure décision. Mais en même temps, il y avait ce sentiment d’échec qui grandissait. Après tout, ils n’avaient pas trouvé ce qu’ils étaient venus faire ici et c’était bredouille qu’ils retourneraient à Althaïa.

Tobold et Christan n’eurent aucune difficulté à monter sur leur monture du désert, mais telle ne fut pas le cas pour Mathis et Luna. Il fallut de longues minutes avant que l’animal daigne enfin se pencher afin qu’ils puissent s’installer entre les deux bosses. Aidée par Mathis, elle s’installa à l’avant et c’est ce dernier qui prit contrôle des rennes. Le chameau se releva, mais aussitôt partit à la course. Il était incontrôlable! Un vrai danger… et ils étaient sur son dos! L’archère n’avait jamais vu un animal courir aussi vite de sa vie et l’autre chameau peinait à les suivre.

- Mais il est fou! S’écria Luna. Fais quelque chose Mathis!

Et comme par magie, le vaisseau du désert s’arrêta enfin. Aucune idée de l’endroit où ils se trouvaient maintenant, mais la seule chose qui lui importait en ce moment était de descendre. Elle ne se le fit pas dire deux fois lorsque le chameau s’abaissant pour les faire descendre. Jamais elle n’aurait cru autant aimer ressentir le sable sous ses pieds.

Quelques instants plus tard, le groupe est reformé et tandis qu’ils font quelques pas, le sol se dérobe sous leurs pieds. Et puis quoi encore, du sable mouvant?! Inutile de se débattre au risque de s’enfoncer plus. Mais ne rien faire signifiait aussi leur mort. Jetant un coup d’œil aux alentours, rien ne semblait utile pour les sortir de là et ce n’était certainement pas les chameaux qui allaient daigner faire quoi que ce soit! C’est alors qu’une idée retentit dans son esprit, c’était par magie qu’elle allait se sortir de là. En espérant que ça fonctionne… Clignant des yeux [[Autre] Bond], le corps de Luna se dématérialisa pour n’apparaître que deux mètres plus loin, mais hors de portée du sable mouvant.

C’est bien beau d’être sortie, mais il en restait trois autres à sauver. Si seulement elle avait une corde sous la main, elle aurait pu leur balancer et l’attacher au chameau de Tobold. Pourquoi n’avait pas pensé à en emmener une dans ses affaires?

Elle pouvait utiliser un peu de télékinésie, ce qu'elle fit sur Christan pour ne pas qu'il sombre davantage avec sa lourde armure. Mais impossible de le faire bouger. Il était bien trop pesant pour ça!

- Si vous avez une bonne idée, c'est le temps!

Spoiler:

Christan s'apprêtait à répliquer au "vieux nomade" a ce qu'il avait compris quand inexplicablement le monde autour du fidèle ne fut plus que Néant pendant qu'il s'engouffrait vers le sommeil. Son envie de frapper ce homme atteignit des sommets, mais le sommeil s'empara de lui bien avant, et il était bien impuissant pour le moment quoi qu'il puisse arriver malheureusement.

[...]

Le bruit des trébuchets envoyant leurs projectiles sur les murailles, et des pierres qui s'abattaient tel une pluie de rocaille sur une cité marchande de l'Ouest de l'Alayia dont il ne se souvenait même plus du nom à vrai dire. La conquête au nom de l'unique continuait quoi qu'il en soit, et cette cité autrefois indépendante de tout royaume allait goûter au règne du véritable esprits supérieur d'ici peu.

C'était l'heure tant espérée de l'assaut, et le jeune Christan qui devait à peine avoir 17 à cette époque avait était choisit pour faire parti de la première vague d'assaut qui devait prendre possession des murailles après plusieurs mois de siège. Sans doute que le vicieux personnage qui lui servait de capitaine, et de père qui devait rigoler à l'heure qu'il était y est pour quelque chose. Le jeune fidèle en était profondément dégoûté à cette simple pensée. Mais il était aussi enthousiasmé à l'idée de pouvoir enfin faire ses preuves, et démontrer de quoi il était capable. Mais il était aussi anxieux à l'idée de faire son baptême du feu. C'était sa première bataille après tout en temps que vrai combattant, et il savait bien qu'il y avait bien plus fort que lui dans l'armée ennemi néanmoins il serra sa hache de guerre avec d'autant plus d'entrain pendant que la tour de siège s'approcher des murailles ennemis, et que les autres soldats de l'unique dans l'engin de siège étaient occupés soit à prier Néant, ou a se motiver grâce au discours improvisé que leur distribuait le sergent.

Néanmoins ce qui devait vite arriver arriva, et l'engin de siège s'arrêta brusqyement, et un bref choc vient souligner le fait qu'ils étaient arrivés à destination.

Pour l'unique! Pour l'Alayia, et pour la Gloire!

Aux armes!

La porte de la tour de siège s'abaissa juste après avec fracas, et les combattants s'élancèrent comme des bêtes furieuses sur les murailles ennemis, ou bien entende des soldats ennemi étaient là pour les accueillir. Perdu parmi ce chaos Weren arriva néanmoins à arriver sur les murailles sain, et sauf par un coup de pouce du destin sans doute pendant qu'une pierre envoyée par un trébuchet passée au dessus de lui pour aller s'écraser sur les maisons en contrebas venant accentuer les dégâts que le long siège avait causé à cette cité. Il jetait un regard autour de lui, et vit le sang, la mort, et surtout il vit un soldat en armure qui se jetait littéralement sur lui car il devait être une cible bien facile, et tentante. Mais il ne se laisserait pas faire!

Et passant à deux doigts de se faire écharper le jeune Weren riposta par la suite du mieux qu'il pouvait. Cinq minutes plus tard après une lutte acharnée, ou il faillit perdre la vie à chaque instant il poussa son adversaire par dessus la muraille in-extremis, et celui-ci alla s'écraser bien plus bas le laissant vainqueur, choqué, et épuisé au point qu'il était presque à genoux en train de contempler le massacre qui se déroulait autour de lui...

S'était son premier homme. Il avait tué pour la première fois, et ce n'était que le début... Comme lui disait son père le soir même en ricanant de la faiblesse de son fils bâtard de la manière cruelle qui le caractérisait.

Si je m'étais douté que tu t’effondrerait comme une fillette au simple fracas des lames je t'aurai laissé avec ta mère pour que tu puisse pleurer dans ses jupons comme à ton habitude. Et Hugo rigola encore plus après avoir dit cela.

[...]

Non père je ne suis pas un lâche!

Cria t-il presque en se réveillant, et après s'être rendu compte que ce n'était qu'un rêve il se contenta d'ignorer par la suite le regard qu'avait du lui porter les autres, et il se releva tranquillement tout en écoutant silencieusement le vieil homme, et en mangeant la nourriture que celui-ci a du ramassé.

Au final après avoir écouté l'histoire du vieil homme il garde toujours en lui l'envie de frapper ce jeune homme, mais il sait maintenant qu'il y avait d'autres priorité pour le moment, et plus important. Assez frustrer de savoir que l’expédition se terminait ici il se contente de se dire qu'au final il en était ressorti vivant, et pas mort dans ce désert. Et un jour il reviendrait cogner ces nomades s'il en avait l’occasion.

Il en profita au passage pour répondre à la jeune fille avec calme.

Malheureusement oui, mais au moins le fait de se prouver a soi-même que l'on peut survivre à cela est déjà en soit-même un accomplissement car peu l'auraient faits. Maintenant étape numéro 2. Arrivé à survivre a un endroit encore plus hostile sur ces terres se dit-il! Et de préférence un endroit sans aucun nomade pour venir le déranger sinon il y allait y avoir des morts!

Il se contenta ensuite de se lever, et de se diriger vers le chameau que lui avait désigné le vieil homme. Christan eu d'abord l'idée habituel de prendre les rennes, mais quand le vieil homme lui montra qu'il savait faire avec cette bête de façon assez étonnante, alors que lui non plus n'avait du jamais voir ce genre d'animal de sa vie. Christan se contenta de grogner un peu de mauvaise humeur, et de monter ensuite silencieusement à l'arrière de façon assuré. Au moins cette monture ne faisait pas trop sa forte tête, et c'était tant mieux pour elle car il n'était pas d'humeur pour cela...

Mais parce que ce n'est jamais simple l'autre chameau avec l'impérial, et la jeune fille s'excita, et du coup tout cela se termina en course poursuite pendant que Weren retint son envie de vomir avant de se contenter de rester calme jusqu'a ce que cela soit finit. Car bon sang par l'unique! Ce qui devait être une simple expédition était en train de partir en bazar complet en un clin d’œil!

Rappel. Tuer ce chameau qui est en train de leur mener la vie dure, et qui l'obligé à griller encore un peu plus en plein soleil! Il hésitait même presque un instant à envoyer une hachette pour ralentir l'autre chameau, mais il se rendit compte que cela serait une idée assez idiote dans tout les cas, et qu'il risquait surtout de blesser quelqu'un, ou de perdre sa hachette dans l'opération.

[...]

Puis au bout d'un moment cela s'arrêta enfin, Christan fit partit des premiers à descendre de sa monture pour s'apercevoir qu'il en faîte était sur des sables mouvants. Ok! Par l'unique s'il en sortait il allait dépecer vivant cette saleté chameau, et lentement! Pour que ce nomade ne puisse même pas le récupérer, et aussi car l'autre chameau appartenait au vieil homme dont il ne pourrait pas exercer sa vengeance dessus. Mais d'abord il fallait essayer de s'en sortit vivant!

Il s'enfonça donc à un rythme alarmant dans les sables mouvants a cause de son armure lourde pendant que la jeune fille elle utilisa la magie pour s'en sortir relativement aisément. Bizarrement il ne pouvait pas lui en tenir rigueur surtout qu'elle était en train de l'aider.

Mais juste après il s'aperçu de quelque chose quand la pression du sable se relâcha soudainement autour de ses bottes, et de façon progressive. Il pouvait même bouger les pieds, et il se disait cela pendant qu'il s'enfonçait de plus en plus malgré les efforts de la fille. Cela pue vraiment la magie à plein nez! Les sables mouvants selon ce le peu qu'il en avait entendu ne sont techniquement pas censé faire ce genre de chose. Il devait y avoir quelque chose en dessous, et il devait s'y dirigeait par contrainte, et par curiosité.

Il se contenta donc de dire calmement à la jeune fille.

J'ai l'impression qu'il y a quelque chose en dessous de ces sables mouvants. Je vais aller voir.

Et il remua son corps de plus belle pour s'enfoncer encore plus, et tomber avec un "CRIC" sonore dans une sorte de cave dans laquelle il y avait des meubles tout autour. Une sorte de logement? Il tendit l'oreille pour entendre de façon malvenue des voix qui ressemblaient fortement à celle des nomades de hier, et il constata tout de suite le fait qu'il était dans de beaux draps. Il valait mieux restait silencieux sans doute, et il se contenta donc de constater d'où venait les voix pour se diriger silencieusement de quelques pas dans le sens inverse.

Il était seul, et il ne savait pas comment les autres pourraient le rejoindre. Avec de la chance ceux-ci retrouveraient sa piste où passeraient par le portail tout simplement. Il attendit donc quelques minutes pour voir si quelqu'un aller arriver. On ne savait jamais après tout. Il pourrait avoir un peu de chance au milieu de toute ces mésaventures.

Directives:

Lorsqu'il se réveilla il était entouré de ses compagnons d'infortune et, comble de la chance, ils étaient encore en vie. Chose étonnante après ce qu'ils avaient tous vécu, que ce soit la traversé dans le désert, la rencontre avec les nomades ou même l'attaque du jeune vieux. Il devait y avoir un esprit qui veillait sur eux, ce n'était pas possible autrement... Du moins s'il existait un esprit des causes perdues, des groupes à la noix et des compagnons désœuvré... Ho oui il en était sûr, en cherchant un peu il finirait bien par trouvé un esprit tel que celui ci. Mais ce n'était pas le moment d'y penser, il adressa quand même une petite prière aux esprits histoire de marqué le coup, puis revint vers ses compagnons.

En face de lui se trouvait l'Alayien qui hurla en se réveillant tandis que Tobold veillait sur Luna. En regardant les mouvements du vieil homme il se rendit compte à quel point la sagesse semblait découlait de ses propres mouvements. Quand il voyait les mouvements et l'attention qu'il portait au soin de sa compagne de route, Matis ne pouvait qu'avoir un profond respect pour cet homme. Voila un meneur qu'un homme comme l'alayien n'accepterait jamais, mais que Matis serait fier de suivre... Pourtant il ne le connaissait pas depuis très longtemps, mais cela ne le dérangeait pas car il sentait que l'être humain qui aidait la jeune femme était le genre de personne qu'on ne pouvait rencontrer qu'une ou deux fois dans sa vie. Raison de plus pour lui montrer le respect qui lui était dû.

Peu de temps après cela, Tobold expliqua ce qu'il s'était passé, sans trop s’épancher dans les détails d'ailleurs. Matis ne réfléchis pas plus à ce sujet, il questionnerait le vieil homme plus tard. Il ne fit aucune remarque à l'Alayien car il avait encore besoin de lui et de sa carrure, mais une fois la température ambiante retrouvé, il s'expliquera avec lui sur plusieurs points... Quant à Luna.. Et bien elle semblait vraiment dépitée de devoir rentrer tout de suite, mais ils n'avaient plus vraiment le choix en même temps. Qu'allaient ils faire ? Ils étaient déjà passé très près de la mort, alors s'ils continuaient dans cette situation ils risqueraient de mourir. C'était aussi simple que cela.

Hélas oui luna. Pour le moment nous ne pouvons rien faire de plus. Nous manquons de préparation sur ce point, nous manquons d'information. Nous partirons un autre jour vers cette quête qui nous attend. Ce n'est que partie remise.

Après cela Matis essaya de mettre à terre le chameau mais ce n'était pas possible car la bestiole avait du mal à se soumettre. La menace ne menait à rien, il le savait, mais cette satanée bête était en train de lui faire perdre patience. La bête ne voulait rien savoir ? Qu'a cela ne tienne, Matis allait le transformer en gigot s'il ne se dépêchait pas. Tout naturellement il regarda Luna avant de lui parler en regardant bizarrement l'animal, à côté d'eux Tobold et L'alayien étaient déjà sur leur chameau.

Tu sais Luna, je me demande si cette bête est comestible. Je le pense bien non ? Avec un peu d'épice, de bon petits légumes, un bon tour de main... Ouai je pense bien que je pourrais faire de cette bête récalcitrante un bon petit repas pour nous....

Qu'en pense tu pôvre petite bêbête ?

Va tu enfin se pencher ou dois je te découper le bide pour en faire un souper ?

L'homme ne plaisantait qu'à moitié, et il ne sût pas si c'est de son fait ou de celui de luna que la bête se laissa dompter. Mais en tout cas ils pouvaient enfin monter à son bord. Matis se hissa puis aida la jeune fille à grimper sur l'animal... Animal qui se mit d'un coup à courir comme s'il avait Mort à ses trousses. Mais d'où il sortait cet animal ?! On ne pouvait rien en tirer franchement !

Luna demanda à Matis de faire quelque chose, mais il n'y arrivait pas, en même temps l'animal était lancé à toute allure. Que pouvait il faire ? Il ne fallait pas l'énerver encore plus car il ne savait pas ce dont il était capable, mais il ne pouvait pas non plus rien faire sous peine de stresser sa jeune compagne de route... Mais la bête s'arrêta au bout d'un moment, au milieu de nulle part en plus... Décidément il allait vraiment finir à la marmite ce chameau... Et ce ne serait pas mauvais !

Trop content ils descendirent tous, avant de se rendre compte qu'ils se trouvaient dans un champ de sable mouvement. Aller quoi de plus ? Une horde d'Alayien allait leur débarquer dessus ? Néant allait surgir de par delà les dunes de sable ? Hô joie des quêtes légendaires... Mais, la jeune fille sortie assez rapidement du sable tandis que l'alayien s'enfonça volontairement dedans.

A ce stade là que devait il faire ? Qui suivre ? Son instinct prit le dessus à ce moment précis.

Je vais le suivre, essaye de sortir Tobold de là !

Alors il s'enfonça dans le sable et fut surprit de se trouver dans le vide total. Ce n'était pas la fin du monde, ce sable mouvant était la meilleure des entrées vers quelque chose de fantastique. Il tomba au sol et à peine toucha il le sol qu'il sorti sa lame, il ne savait pas dans quel endroit il se trouvait alors la lame au clair l'aiderait. Néanmoins il ne vit que l'Alayien, qu'avait il trouvé ici ? Sans doute rien puisqu'il venait tout juste d'arriver.

On va un peu explorer, à ce que j'entend il y a des Nomades ici... Sans doute ne seront ils pas heureux de nous voir. Et avant que tu n'y pense, on ne se jette pas sur eux en beuglant. Du moins pas tant qu'on ne sache à qui et à quoi on a affaire.

Il était temps d'explorer ce qui ressemblait de loin à une crypte.

Spoiler:

Tobold n'est pas un bon chamelier, il ne demande qu'à apprendre, heureusement que son chameau suit l'autre chameau, et lui et l'Alayen ne sont pas distancés. Dans la nuit, à peine éclairé par la voute des étoiles, la course est hallucinante. Derrière lui, le soldat semble allé mieux. Ils prennent en gros la direction de la constellation du Conteur. En deux mots ils pénètrent en plein cœur du désert. C'est quand l'étoile rouge se lève à l'est sur l'horizon, (cela indique trois heures à cette longitude), que le chameau de tête arrête sa course effréné.

Le chameau des deux hommes s’arrêtent de lui même à quelques mètres de l'autre. Tobold parvient à le faire s’assoir. L'Alayien furieux descend avec un regard noir, en maugréant et se dirige vers Monsieur Matis et Demoiselle Luna. Tobold fait lever son chameau et l'entrave. Ceci fait ils se rapproche du groupe et vois Demoiselle Luna disparaitre et apparaitre deux mètre plus loin. Tobold sent ses pieds s'enfoncer dans le sable, alors que l'Alayen lui se laisse happer complétement par le sable en disant à Demoiselle Luna "J'ai l'impression qu'il y a quelque chose en dessous de ces sables mouvants. Je vais aller voir.". Matis suit le même chemin..... Tobold 'enfonce rappidement, il sort de sa gibecière son boute de quatre mètres et son crochet. Le nœud de cabestan est vite former sur le crochet. Il le lance et agrippe un rocher. Il parvient à s'extraire sans trop de problème à la force des bras de ce piège. Il est sur que ce n'est pas des sables mouvants car c'est l'eau qui change la nature du terrain, la c'est différent, il n'y a pas d'eau, c'est plutôt l'effet sablier, le sable s’écoule vers un espace vide. L'Alayen aurait 'il raison? Y aurait il un espace de libre en dessous?

"Il doit y avoir une sortie Mademoiselle Luna, donc une entrée....cherchons un peux, les hommes en bleu doivent laisser des traces." Ils tournent autour des sables aspirants, en élargissant peut à peut le périmètre. Effectivement ils trouvent un petit sentier qui serpente dans les dunes. "Regardez Mademoiselle Luna, on dirait une entrée. Il semble n'y avoir personne pour la garder." Bientôt deux ombres se faufilent prés de l'entrée du repaire des hommes des sables.....

Spoiler:

Mais il était fou ou quoi?! Avoir l'impression qu'il y ait quelque chose en dessous de ces sables mouvants ne signifiait pas nécessairement que c'était vrai. Et voilà qu'il se glissait dans le tumulte de sable. S'il se trompait, il signait sa mort. Certes, il est vrai que Luna ne tenait pas tant à lui, mais elle préférait quand même qu'ils sortent de ce désert à quatre comme ils y étaient entrés. Mais le pire c'était d'entendre Matis dire qu'il comptait suivre l'homme armuré. Elle ne pouvait rien faire pour l'en dissuader et opta finalement pour aider Tobold à se sortir de là. Quel ne fût son étonnement lorsqu'elle vit le vieillard se sortir des sables mouvants avec une facilité exemplaire et une idée de génie. C'est avec un air ébahi qu'elle l'accueillit à ses côtés, ravie qu'il n'ait pas suivi les deux autres on-ne-sait-trop-où. La jeune fille était contente de ne pas s'être retrouvée seule dans ce four infernal. Plus elle passait du temps avec l'homme des Mangroves et plus il l'étonnait, et plus elle l'appréciait.

- Tu crois? répondit Luna sur le fait que les sables mouvants étaient une sortie et qu'il devait y avoir l'entrée d'un repère dans les environs.

Si c'était vrai, ils devaient la trouver et retrouver ses compagnons pour qui elle se faisait du souci. Tobold et elle empruntèrent le sentier qui serpentait entre les dunes de sable. La fillette était aux aguets, jetant plusieurs coups d'oeil autour, pour réaliser que l'homme avait raison: l'entrée n'était pas gardée. C'était compréhensible: les nomades ne devaient pas recevoir souvent de visiteurs à l'improviste.

Discrètement, ils entrèrent à l'intérieur, faisant bien attention ne pas se faire repérer et de ne pas faire le moindre bruit. Le repère semblait plutôt petit et les hommes en bleu semblaient ne se retrouver que dans la pièce principale. Ils étaient occupés à discuter tranquillement et à se nourrir autour d'une grande table en bois. Bref, ils n'avait pas été alertés par leur présence ni par celle des deux autres compagnons. En ne comptant pas l'entrée, deux pièces communiquaient avec la salle principale. La première, plus sur la gauche, était toute petite et Luna crut apercevoir un coffre ainsi que quelques objets brillants, ce devait être là qu'ils gardaient précieusement leurs trésors. Par déduction logique, Matis et Christan se trouvaient dans l'autre pièce.

Or, quelques nomades s'étaient levés de table et s'apprêtaient à se diriger dans la pièce où les deux hommes se trouvaient! Et aucun moyen de les avertir... Ne pas avoir été enfoui sous le sable, séparé par des murs de grès, l'archère aurait probablement pu se servir de sa Voix des Vents. Mais là, elle était inutile. Que faire?

Il lui fallait une distraction, quelque chose qui attirerait leur attention ailleurs, le temps que Christan et Matis puissent réagir. Mais il fallait quelque chose qui ne dévoile pas leur position à Tobold et elle. Luna opta donc pour ceci: levant sa paume vers le haut [[Contrôle] Télékinésie], elle prit contrôle des dattes déposées sur la table et les balança dans le dos des hommes qui se dirigeaient vers la seconde pièce. Avec de la chance, ils allaient s'accuser ou mieux faire une guerre de nourriture. Peu importe, cela ferait gagner quelques secondes supplémentaires à ses compagnons. Le reste était entre leurs mains.

Par la suite, la jeune fille s'empara de son arc et encocha une flèche Noctare. Elle n'avait pas vu le jeune vieil nomade pour l'instant, mais si une bataille éclatait et qu'il était là, elle s'assurerait que cette flèche lui serait destinée en premier.

Spoiler:

En explorant la salle il entendit les nomades se diriger vers eux. Qu’allaient-ils bien pouvoir faire pour ne pas se faire prendre ? S’ils tombaient de nouveaux sur le vieux jeune qui endormait les gens ils étaient dans de sales draps… L’officier prit le temps d’observer son compagnon d’infortune, un satané Alayien à qui, en d’autres temps, il aurait arraché la tête sans autre forme de cérémonie. Mais pour le coup il ne pouvait pas faire autrement, et la folie bestiale du fanatique lui servirait pour la suite des événements. Il ne faisait aucun doute que les nomades étaient bien plus nombreux que les explorateurs, mais leur équipement n’était significativement pas le même. Aussi, s’ils devraient se battre, ils n’auraient que l’avantage du nombre, chose qui peut se réduire comme peau de chagrin assez rapidement.
Il sortie donc sa lame, passa sa main droite sur les runes de celle-ci et un mince nuage lumineux apparu autour de l’arme. Pour un peu que ces gens aient quelque chose à se reprocher, ils subiraient le courroux des justes. Dans le pire des cas il sortirait son épée familiale et ses dents qui avaient fait tant de mal dans les rangs Alayiens. En voyant que l’Alayien se préparait aussi, il lui murmura quelque chose. L’homme était un soldat de rang, pas un officier, aussi n’avait il aucune idée de stratégie si ce n’était un « bwaaaaahaaaa  je fonce dans le tas, tout casser ! ». Alors oui, c’est une technique qui marche parfois, mais là il avait des doutes quant à sa capacité à s’en sortir vivant de cette manière.

Mais rien ne vint. Matis entendit comme un bruit de choc, puis des paroles plus ou moins hautes et enfin plus rien. Que venait-il de se passer ici ? Profitant de ce moment de doute chez l’ennemi, il prit plus de temps pour observer et visiter la salle antique. Il y avait là des bibelots, des objets de richesses variables et des coffres. Des coffres contenant des vêtements, d’autres des ustensiles et enfin, un dernier. Un dernier coffre qui ne payait pas de mine mais qui était quand même sacrément bien remplit. Et pas par n’importe quoi, c’était des pièces d’or, des dizaines, des centaines peut être même des milliers de pièces d’or. Il n’avait pas l’œil comptable, alors dès qu’il voyait le précieux métal jaune il en voyait des mines entières. Mais le coffre était lourd, trop lourd pour pouvoir être utilisé et transporter. Alors, pour faire simple, il sorti sa besace et l’ouvrit sous l’œil attentif de l’Alayien.

On ne peut pas tout prendre, et me fait pas croire que tu peux le porter et combattre en même temps. Aide moi à remplir mon sac, on partagera tout à la fin. S’ils étaient encore en vie, mais ça il le garda pour lui.

Il prit donc le temps nécessaire pour charger son sac en or, pas trop, juste de quoi se payer le voyage de retour avec ce qu’il fallait de luxe. Mais aussi en vérifiant que cela ne l’empéchait pas de se battre si cela allait être nécessaire. Et bien entendu, cela le fut. Alors qu’il réfléchissait à un moyen de s’en sortir sans trop de mal il entendit un cri, puis un autre et enfin des bruits de pas. De course en fait. Il ne savait pas ce qu’il se passait et s’approcha donc pour essayer de comprendre. Ce qu’il vit le surprit et l’inquiéta. Il entendit un second cri, d’une autre voix qu’il ne reconnu pas tout de suite, et là il comprit. Il comprit qu’il n’était pas seul ici, il y avait non seulement le gros Alayien, ça il aurait bien voulu s’en passer. Il y avait aussi les nomades qui, eux, étaient chez eux après tout. Et il y avait quelqu’un d’autre qu’il ne connaissait pas.  Ou tout du moins qu’il ne reconnu pas. Alors il observa l’Alayien et lui parla.

On fait quoi ? On reste là, on attend qu’ils partent et on se faufile à l’intérieur ? Ou on les prend par surprise et on les réduits en tas de lambeaux et de sang ? Personnellement je suis pour la seconde option.

Matis savait, rien qu’en regardant l’Alayien, quelle option avait sa préférence…. Il se prépara donc à charger dans le tas en suivant son compagnon d’arme….

Spoiler:

Demoiselle Luna, les nomades ont repérés Demoiselle Luna, que faire? pour l'aider. Une diversion? Déjà des nomades foncent en directions de la jeune fille. Tobold a un bon angle, il faut faire une diversion. Paume ouverte vers l'adversaire avec le pouce rentré une lumière vive aveugle un cour instant le première adversaire qui entre dans l'entrée. Il y a un gros cafouillage, chez les nomades, Demoiselle Luna en profite pour se fondre dans un coin d'ombre. Et Tobold fouille dans sa gibecière et sort de sa main gauche une pièce en or à l'effigie de Fabius Kohen, qu'il lève bien haut dans la pénombre de l'entrée . Notre homme porte l'index de la main droite à son cou, cela amplifie la force de sa voix , Il éclate d'un rire tonitruant et machiavélique et cri ," Ha ha, je l'ai, ha ha ha ha...J'ai la pièce.... J'ai la pièce de feu.....". De Mangroves se retourne et sort en courant dans le désert, sous les étoiles, en asseyent d’entrainer le maximum de nomade derrière lui......... J'aurai l'air malin pense notre homme si la pièce de feux est autre chose qu'une pièce........et que personne me suive.

Si le désert n'est pas son milieux naturel, la nuit est son allier et déjà Tobold se courbe et zigzague aux milieux des dunes, .....Il se dirige vers le seule lieux ou il sait qu'il y a un piège.... les sables mouvants....C'est peut être une chose récente et les nomades ne le connaissent pas. Derrières lui, il entend crisser le sable, la chasse à l'homme est lancer. Il reconnait l'endroit dangereux, il avance jusqu'au seuil de la succion et repart en arrière en marchant sur ses traces sur cinq mètres . Puis il fait un saut de trois mètres dans une autre direction, ou plutôt la direction de son chameau.

Les animaux sont là. Il désentrave d'un coup de dague son chameau, attrape la longe de l'autre, force son chameau à s'abaisser , il grimpe dessus , le fait se relever et le lance aussitôt au galop, suivit de l'autre bête.

Tobold part pour le moment dans la direction opposer, des bruits....mais il veux contourner le repaire des nomades et arriver par un autre coté..... Pour exfiltrer les autres!

Spoiler:

Zut! Les nomades l'avaient repérée! Sa diversion avait fonctionné, mais à quel prix? Ce n'est pas sur Matis et Christan qu'ils allaient se jeter, mais sur elle. RAH! Ils avaient aussitôt abandonné ce qu'ils faisaient, s'étaient emparé de leurs armes et ils fonçaient littéralement sur l'intruse. Et armée d'une simple flèche, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire contre un aussi grand groupe? Elle pouvait, si elle ne ratait pas bien entendu, en mettre un hors-combat, mais ce n'est pas ça qui arrêterait les autres. La seule solution qui lui venait en tête était de prendre ses jambes à son cou et de courir aussi rapidement et aussi loin que possible. C'est ce qu'elle s'apprêtait à faire lorsqu'une lumière aveuglante, provenant de derrière elle, illumina la pièce et éblouit les adversaires. Elle comprit rapidement que c'était le vieillard qui créait cette distraction pour elle lorsqu'elle l'entendit s'écrier qu'il avait en sa possession la pièce de feu tant convoitée. L'archère en profita donc pour s'esquiver sur le côté et se fondre dans le décor, laissant passer les hommes en bleu qui était maintenant aux trousses du vieillard! Tobold était parti à la course et les nomades étaient tous sortis par l'entrée, laissant le repère complètement vide.

Luna voulut sortir également afin d'aider le grand-père, mais elle se ravisa. Ils étaient déjà rendu très loin et il fallait plutôt profiter de la distraction qu'il avait créée afin que son geste ne soit en vain. Si la pièce de Feu était à quelque part ici, c'était le moment pour le trouver maintenant qu'il n'y avait plus personnes. C'était également un bon moment pour vérifier l'état des deux autres compagnons. Elle rangea son arc et sa flèche, traversa l'aile principale et accéda à la salle où Matis et Christan se trouvaient.

- Par le Dracos! Vous êtes là... Mais qu'est-ce que vous... ? commença-t-elle.

De nombreuses pièces d'or se retrouvaient éparpillées sur le plancher et ces pièces provenaient vraisemblablement du coffre grand ouvert et encore à moitié plein. Les deux hommes s'en étaient-ils mis plein les poches?

- C'est pas le temps de se remplir les poches! Avez-vous trouvé l'artéfact au moins? Maugréa-t-elle.

Avoir été plusieurs mois dans le passé, l'ancienne voleuse ne se serait pas gênée un seul instant pour dévaliser les nomades. Surtout qu'aujourd'hui, il aurait été facile de vider le coffre en entier et d'y remplir son sac magique qui n'avait pas de limite de capacité. Mais aujourd'hui, Luna n'était pas une voleuse. Elle avait tout ce dont elle avait de besoin à Aigue-Royale et n'avait pas de temps à perdre avec ça surtout qu'un de ses amis, le grand-père, avait certainement besoin d'aide. Elle était là afin d'accomplir une mission: retrouver la Pièce de Feu. D'ailleurs, parlant de pièce, son attention fut attirée par l'une d'entre elles qui lui semblait différente des autres. La ramassant, elle se rendit compte que celle-ci était plus grosse que les autres et qu'elle semblait beaucoup plus ancienne, même que la gravure s'était effacée. Pas de doute, c'était la Pièce de Feu! Elle la glissa aussitôt précieusement dans une pochette cachée de sa tunique.

- Allez, venez vous deux! On n'a pas de temps à perdre, il faut aller aider Tobold!

Luna ignorait complètement la débrouillardise du vieux et imaginait malheureusement le pire le concernant. Comment faire différent? Il était seul contre un groupe de guerriers qui voulaient sa peau. Elle sortit rapidement du repère des nomades et fut étonnée de la vision qu'elle eut: Tobold Des Mangroves se tenait fièrement sur son chameau. Il était encore en vie! Sain et sauf! Et ce n'était pas le cas des nomades, ils étaient dans de beaux draps! Ils s'ensevelissaient doucement dans les sables mouvants. Décidément, le vieillard était fort!

- Merci Pappy! s'écria Luna.

Elle vint le rejoindre, faisant bien attention à l'endroit où elle mettait les pieds. Elle n'avait pas le goût de rejoindre ces chers hommes en bleu, gardiens de la Pièce de Feu. Elle fit un clin d'oeil à Tobold pour lui signaler que tout allait bien et qu'ils avaient trouvé l'artéfact, en espérant qu'il comprenne le message.

- On fait moins les malins maintenant, hein? s'écria l'enfant à l'égard des nomades, ne manquant pas l'occasion de leur faire une grimace. Alors, pourquoi vouliez-vous tant protéger cette pièce? leur demanda-t-elle.

Spoiler:

Christan Weren se contenta d’acquiescer par son silence aux propos de l'impérial, et de resserrer ses main d'autant sur sa hache de guerre ce qui démontrait bien son impatience, et surtout la colère grandissante en lui qui ne demandait qu'a s'exprimer sur ses saletés de nomade. Ces vermines allaient voir de quel bois il se chauffait! Surtout que le fait de s'être fait mettre hors de combat avec autant de facilité était une insulte qui lui était resté en travers de la gorge! Maudite magie! Arme de fourbe parmi les fourbes! Bien digne des serviteurs de ces esprits tiens! Il allait leurs donner une leçon qu'ils n'oublieraient pas d'aussitôt...

Néanmoins la pièce autour de lui était assez petite, et même s'il savait qu'il faudrait prendre son mal en patience il était quasiment sûr que l'occasion de foncer sur les nomades en beuglant comme le disait l'autre allait certainement arriver. Il fallait juste un peu de patience même si cela irritait profondément le grand impatient qu'il était de devoir attendre car rien n'est plus agaçant que l'attente pour lui...

Comme il s'en doutait d'ailleurs les autres uluberlus n'avaient pas rejoint l'impérial que ce soit par lâcheté, ou par prudence il n'en avait a peu près rien à faire car cela l'arranger à vrai dire car au moins ils n'aurait pas deux piètres combattants dans ces pattes quand l'heure du massacre arriverait ce qui lui permettrait de faire moins attention à là où il promenerait sa hache...

Il se disait cela quand il entendit des bruits de pas, et de voix qui se rapprochaient... Il se contenta donc de rester parfaitement immobile pour que son armure ne fasse pas le moindre bruit qui pourrait attirer l'attention tout en fixant la porte comme il ne l'avais jamais fais, et en contractant ses muscles pour bondir immédiatement sur n'importe quel idiot qui s'aviserait d'entrer dans cette pièce sans lui en demander l'autorisation... D'ailleurs il aurait peut-être était capable d'écorcher l'impérial à l'instant si celui-ci l'avait agacer, mais ce n'était absolument pas sûr. Néanmoins ce ne serait pas une grande perte aux yeux du fidèle car ce Matis Falkire avait peut-être l'air d'un adversaire vaillant, mais il ne pouvait aucunement apporter le moindre intérêt à un lâche qui fuit même devant Lyra du Néant...
Néanmoins il y avait d'autres préoccupations plus importantes pour lui pour le moment. Comme se maintenir vigilant, et il le fit avec tellement d'application que c'est à peine s'il remarqua le fait que son compagnon d'infortune utilisait une arme magique. De plus ce soldat était un officier, et pour une fois il se contenta d'obéir quand l'autre lui dit de le faire car après tout ce n'est pas comme s'il avait vraiment le choix. Après tout il aurait l'air bien sot de mourir stupidement ici, alors que ce n'était pas vraiment le genre de destin auquel il aspirait... Non mieux valait se tenir tranquille pour le moment même s'il était évident que sortir d'ici en un seul morceau ne serait pas de tout repos dans tous les cas...

Mais au final rien ne se passa se dit-il avec un mélange bien contradictoire de soulagement, et d'irritation après une courte attente. Quoi? Qu'est ce qui se passait? Se disait-il... Au bout d'un moment il fit comme l'impérial, et se détendit un peu avant de jeter un regard à la salle dans laquelle il se tenait pour voir s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant par ici... Son regard se posa bien entendu sur les diverses babioles ayant plus, ou moins de valeur qui se trouvaient dans la salle au passage, mais c'était surtout le coffre rempli de pièces d'or qui attira son attention... Il se contenta de regarder tranquillement l'officier lui dire de remplir le sac avec les pièces d'or pour partager à la fin par souci de simplicité, et il s’exécuta en silence... Après tout ils auraient bien tout le temps de partager par la suite l'or comme le disait l'autre, mais avant il fallait se débrouiller pour se débarrasser de ces saletés de nomade...

Au passage il ne mit pas que des pièces d'or dans le sac, et il y placa aussi quelques objets divers, et variés qui semblaient avoir un peu de valeur... Au moins aurait-il un souvenir de ce voyage se disait-il pour se rappeler qu'il était aller dans cet endroit bien peu agréable, et en était ressortit vivant même si ce n'était pas seul malheureusement...

Quand il avait enfin finit de faire cela avec l'aide de son compagnon d'infortune des bruits de pas, et quelques cris retentirent à nouveau dans la pièce dans laquelle devaient se tenir tous les nomades. Que se passait t-il? Peut-être que les deux autres voyageurs avaient trouver le repère, et ce sont fait repérer par les nomades? Non ça c'était hautement improbable, et c'était peut-être une simple dispute qui s'était enclenché entre les indigènes du désert? Dommage que ceux-ci ne s’entre-tuent pas au passage se dit-il pendant qu'il s'approchait lui aussi de la porte, d'ailleurs il vit l'air étonné de l'impérial. Qu'est-ce que ce dernier avait pu bien voir? Dans tous les cas cela ne devait pas être vraiment de bonne augure pour eux. Mais peut-être que cela leur laissaient une chance si les nomades étaient distraient? Une chance pour s'échapper? Dans tous les cas il y avait sans doute un espoir de s'en sortit même si l'option de fuir lui donnait tout simplement envie de vomir...

Finissons en au plus vite. Se contenta t-il de dire avec calme, et une note presque impossible à remarquer d'enthousiasme dans la voix... Au moins tout cela allait se régler de manière simple, et directe, et c'était toujours ça de pris.

Comme l'impérial lui laissa l'initiative il plaça sa main sur le poignée de porte, et ouvrit celle-ci avec précipitations pour s'engouffrer dans la salle pour apercevoir immédiatement la jeune fille qui s'appelle Luna, et qui semblait assez étonné de les voir ici. Était-ce elle qui avait fait sortit les nomades? Se disait-il silencieusement sans poser la question néanmoins...

De l'or Se contenta t-il de dire calmement quand la fillette lui demanda ce qu'il avait comme si cela ne se voyait pas assez bien...

Il se contenta ensuite de la regarder silencieusement parler quand elle leurs dit que ce n'était pas le moment de se remplir les poches, et de commencer à sortir le pièce sans rien dire, et en l'ignorant car il n'avait pas vraiment de temps à perdre avec cela... Néanmoins une question restait à éclaircir avant...

Où est le vieil homme?

Néanmoins il semblerait que des choses plus urgentes passent en premier plan pour le moment comme le fameux artefact qu'ils étaient venu chercher, et il la laissa le prendre en notant ce fait avant de suivre la jeune fille en dehors de le planque des nomades.

D'ailleurs cela répondait à ses questions car le vieillard avaient besoin d'aide a ce qu'il avait compris, et il se demandait bien si cela avait un rapport avec le départ précipité des nomades... Dans tous les cas il aurait sa réponse de toute façon conclut-il avant de se mettre à courir derrière ses deux compagnons de route...

Mais finalement au bout d'une longue poursuite ils remarquèrent que le vieillard était en bonne état sur sa monture, et qu'en dessous de lui se tenaient les nomades qui se glisser lentement, mais sûrement dans les sables mouvants. L’arroseur arrosé se dit-il en ricanant avec malveillance en voyant les nomades s'enfonçaient...

Il se contenta donc de se rapprocher d'eux tout en prenant garde à ne pas se faire prendre au piège et il écouta le récit des habitants du dessert avant de dire après une courte réflexion... Et après avoir ricané en entendant leurs supplications.

On va vous sortir d'ici bande de poltrons. Vous critiquiez les femmes, mais je n'ai jamais vu une femme hurler comme vous! Hé hé hé.

Se contenta t-il de dire avant de s’exécuter. Juste car ce serait trop bête de les laisser mourir après les avoir châtré mentalement de cette façon. Non il fallait qu'ils pensent tous les jours à l'affront qu'il venait de faire! De plus les autres membres du groupes les auraient sauvé pensa t-il de toute façon donc bon cela en revenait au même... Et ce serait plus humiliant pour eux si c'était lui qui les sauver.

Spoiler:

Heureusement pour eux deux l’Alayien parlait peu, s’exécutait avec rapidité et ne remettait pas ses ordres en doutes. Sans doute était ce car il pensait savoir qu’il était loyaliste, que les esprits soient remercié qu’il n’ait pas à le combattre. Non pas qu’il craignait le duel, mais il n’avait ni l’envie ni le temps pour ces bêtises. Et puis, entre nous, vous avez vu la carrure de cette bête ? Pour sûr qu’il vous coupe un sanglier en deux uniquement à la force de son bras. C’était là une caractéristique qu’il avait souvent vu chez les Alayiens, était ce uniquement dû à leur entrainement ou était ce là une grâce de leur esprit « protecteur ». Il devait y avoir forcement une explication à ce trait qui faisait d’eux des bêtes plutôt que des hommes. De toute façon voila bien longtemps qu’ils avaient perdu cette appellation aux yeux du capitaine.

Tandis qu’ils se préparaient à repartir en chasse du reste du groupe, et surtout de la relique qu’ils étaient venu chercher. Après tout, c’était bien pour ça qu’ils étaient dans ce coin perdu et dramatiquement chaud… Le pire dans tout ça c’est qu’il n’était même pas sûr que ce qu’il cherchait se trouvait ici. Enfin si, il y avait un faisceau de présomption mais pas plus.… Dramatique. Mais il fut coupé dans sa réflexion par l’arrivé de la jeune femme qui, d’un air réprobateur, leur demanda se qu’ils faisaient avant de réprouver leurs actes. Pour une raisons qu’il ne connaissait nullement elle semblait énervée ou tout du moins passablement remontée. D’un haussement d’épaule il lui répondit tandis que l’Alayien prononça enfin ses premiers mots tout en n’en utilisant que peu.

Comme notre ami vient de le dire nous avons soulagé les habitants locaux d’une partie de leur fortune. Après tout, ici, ils n’en ont nul besoin n’est ce pas ?

Il n’eut pas le temps de dire grand-chose de plus car déjà elle expliqua qu’il fallait mettre la main sur le vieil homme. Qu’est ce que l’ancien avait encore fait ? Bon, Matis ne pensait pas qu’il avait fait la moindre bêtise, il pensait même au vu du manque de nomade, qu’il avait fait diversion. Mais tiendrait-il le coup face à tant d’ennemi ? Peut être pas. En tout cas il fallait faire vite, même Christan le reconnaissait, et pour en arriver là c’était que la situation devait être critique ou très grave. Donc à gérer sans le moindre retard.

Alors en avant. Allons sauver le doyen de ce groupe.

Et il s’élança à la suite de la jeune fille qui connaissait déjà le chemin et rapidement ils atteignirent l’extérieur. Pour finalement se rendre compte que le doyen du groupe, qu’il aurait cru incapable de se défendre devant tant d’ennemi, les avait maitrisés d’une manière tout à fait astucieuse. L’homme, fièrement juché sur son chameau observait l’arrivé des nouveaux arrivants, à la fois impressionné et revanchard.

La jeune fille se rapprocha d’eux pour avoir des réponses à ses questions, chose logique après tout. L’alayien se montra acerbe mais entreprit de les sortir de là, pas question de les laisser mourir de telle façon. Chose qui étonna le trentenaire, après tout il ne s’était pas attendu à pareille comportement de sa part. Il lui tendit la corde qu’il avait pensé à prendre, comme quoi tout finissait par servir, et entreprit de les sortir de là. Une fois dehors les nomades se mirent à genoux comme pour les vénérer ou les remercier. Pour le coup il ne savait pas trop bien. Matis les releva, gêné par cette expression qu’il trouvait déplacé à ce moment précis. Et commença à écouter les dires des nomades.

Il semblerait que ceux-ci soient bel et bien les protecteurs de la relique qu’ils étaient venu chercher… Enfin une bonne nouvelle. Mais ce qui le chagrinait c’était qu’il s’agissait d’un rôle qu’ils s’étaient attribué d’eux même, rien ne prouvait que cela soit la vérité… Rien ne prouvait qu’il s’agisse réellement de la relique tant convoitée. Mais après tout, avait-il réellement le choix ? Pas vraiment. La prophécie dont ils parlaient, faisait état d’un seul sauveur, d’un seul porteur de la relique. Mais là, ils étaient quatre… Que faire. Alors, toujours d’un haussement d’épaule, Matis répondit aux suppliques des nomades.

Si ce que vous dite est vrai, et je ne dis pas que ce soit réellement le cas. Il avait vécu tant de chose bizarre et de déception qu’il se montrait prudent maintenant. Je pense que Feu saura choisir son champion parmi nous. Quelqu’un suffisamment fort pour être le porteur légitime de cette relique.

Autour de lui il vit les acquiescements de ses partenaires de galère. Après tout, pourquoi ne pas laisser l’Esprit choisir ? Si ce qu’ils disaient était vrai, alors l’esprit devait avoir la primeur de choisir le porteur de sa relique. Jamais, le capitaine ne se serait permit d’usurper la possession d’une relique si importante.. Tout ce qu’il espérait c’était que ce ne soit pas l’Alayien qui soit choisi…. Et il se préparait aussi à toute réaction hostile venant de sa part, on ne savait jamais comment il pouvait réagir s’il n’était pas choisi…

Intervention du MDJ : jet de dés (le choix de Feu)

• Chiffre attribué à chaque joueur :
  
  
  • 1 > Tobold
    
  • 2 > Luna
    
  • 3 > Christan
    
  • 4 > Matis

Le joueur dont le nom aura été choisit recevra la pièce et aura à charge de la ramener à Aigue (Tobold, Luna, Matis) ou à Gloria (Christan).

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Choix de Feu' : 3

Tobold des Mangroves s'en remet à la voix de Feux. Quand il comprend que c'est l'Alayen qui garde la pièce, il ne bouge pas. Il est plutôt étonné de le voir sautiller et danser de joie. Drago a ses raisons, pense notre homme. Il voit Demoiselle Luna remettre la pièce de Feu à L'Alayen. Monsieur Matis a le visage triste, pourvus qu'il ne fasse pas d'esclandre.

"Demoiselle Luna, Messieurs Matis et Christian cette histoire ce termine et je vais bientôt vous quitter j'ai encore à faire dans cette région je vous laisserai à la lisière du désert. Je vous quitterai avec mon chameaux à se moment là."

Tobold est descendu du chameau, et réconforte les gent du désert. Après tout ces gens les ont sauvé de la mort. Toute mort inutile est stupide.

L'attitude de l'Alayen est étrange, il n'a pas une seule fois essayer de les convaincre de sa religion, et surtout De Mangrove et Luna ont utilisés de la magie sans que cela ne perturbe l’envahisseur. Il y a encore de l’espoir pour que les Alayens s'Armandamisent. Ils doivent s'acclimater et à s’habituer à la magie.
Les hommes bleus leur donnent de l'eau et leurs indiquent la direction pour sortir du désert sans trop de problèmes. Il feras encore nuit pour quelques heures. Ils devrons se protéger pendant la journée des ardeur du soleil, dans une caverne. Il devra quand il sera seul faire attention à ce piège. Il remonte sur le chameau avec l'Alayen qui n’arrête pas de faire des V avec ses doit en disant "On a gagné, on à gagné....", sous les regard noir de Monsieur Matis.

Ils repartent en direction du sud ouest. L'Alayen parle de rejoindre Gloria. Quand à Demoiselle Luna et Monsieur Matis, ils continuerons vers Althaïa. Ainsi ils se sépareront à la sortie du désert. Quand à lui il va rester encore quelques jours à sillonner le désert quelques jours à la recherche de météorites ferreux.

Christan, le choisi de Feu?! Un coup de poing au visage aurait fait moins mal que cette nouvelle et Luna s’en serait remise plus facilement. Elle ne voulait pas lui remettre la pièce, c’était la sienne! C’était elle qui l’avait trouvée…! Elle aurait dû être joyeuse, après tout, ils avaient survécu au désert et à ses épreuves, tout en faisant regretter aux nomades leurs gestes d’un peu plus tôt. Ils avaient réussi à mettre la main sur la fameuse artéfact. C’était une victoire! Mais pour Luna, ça restait une défaite à la fois. Si elle remettait la pièce à l’homme armuré, elle reviendrait bredouille à Aigue-Royale. Si seulement Matis avait été choisi… Certes, elle n’aurait pas eu l’honneur de donner la pièce à Korentin, mais au moins, elle aurait su où elle était. Là, elle allait je-ne-sais-trop-où pour en faire je-ne-sais-quoi.

Ce ne fut qu’après de longues minutes, après que le poids des regards firent effet, que la petite sortit la pièce de sa pochette et qu’elle s’approcha de l’Alayien. Elle jeta un regard vers Matis, un regard qui lui suppliait de faire quelque chose. Mais il n’y avait rien à faire, Feu avait choisi et elle ne pouvait aller à l’encontre de cette décision. Elle ne retint pas son soupire en lui tendant l’objet.

Après cela, l’archère ne prononça pas un seul mot, trop vexée pour prononcer quoi que ce soit et suivit simplement le groupe. Mais pas question de monter sur un chameau! Sa mauvaise expérience lui avait laissé un goût de travers dans la bouche et si elle s’approchait d’un, c’était pour en faire du ragoût. Pas question de lui donner la chance de les faire perdre davantage dans le désert ou de se retrouver à nouveau dans une situation désagréable.

Le groupe profita de la nuit pour faire un bon bout de chemin en direction du Sud-Ouest, mais lorsque l’aube se fit sentir, ils cherchèrent un abri pour la journée. Pas question de faire la même erreur deux fois! Ils s’abritèrent dans une caverne qui était étonnamment grande et en profitèrent pour se reposer. Une fois la nuit tombée, ils repartirent aussitôt et atteignirent finalement la frontière du désert!

Il était indifférent au fait que les nomades les remercie, mais il ne pu s'empêcher de rigoler un peu en les voyant se confondre en remerciement, et en excuse. Quelle bande de poltron! Se dit-il avec un cynisme cassant. Comme quoi le monde était remplit de lâches, et de faible qu'ils soient fidèles, ou infidèles. Seul l'unique sait séparé le bon grain de l’ivraie, et hissé les hommes comme lui à de nouveaux niveau de foi. D'ailleurs il appris que ces nomades étaient les protecteurs de la pièce, et par choix personnel. Ce qui est un peu étonnant de la part de tel rigolo, mais pas inacceptable.

Puis il se contenta de rester silencieux, et de serrer instinctivement sa main sur sa hache quand le capitaine propose de voir quel serait le choix de feu. Car Weren ne se ferait pas de bile. Ce ne serait sûrement pas lui qui serait choisit, mais néanmoins quelque chose lui dit au moins d'observer ce qui se passerait, et quel ne fut pas sa surprise quand il vit que c'était lui qui fut choisit! Lui-même n'en revenait pas, et il écarquilla les yeux pendant une bonne dizaine de seconde avant de mettre la réflexion du pourquoi, et du comment pour plus tard, et d'attendre que la jeune fille lui remette la pièce en bonne, et due forme.

Celle-ci mit du temps à le faire, mais finit finalement par se décider avant que Weren ne commence à s'impatienter un peu trop... Par là suite il se contente de dire qu'il ramènera cette pièce là où il comptait le faire avant de repartir avec le reste du groupe pour sortir du désert pour ensuite aller rapporter cette pièce à Aldakkin le grand prêcheur comme il l'avait prévu... Dans tous les cas c'est l'esprit assez perplexe que Christan monta sur le chameau, et il resta silencieux par la suite car son devoir était accompli, et au final c'est tout ce qui compte...

Intervention du MDJ : fin du RP, jet du dé récompense.

Cette intrigue est terminée, merci de votre participation et de votre implication tout au long de cette série d'aventure ! Un XP supplémentaire (en plus de celui qui sanctionne la participation à une intrigue) sera distribué à chacun d'entre vous afin de récompenser la qualité de vos RPs et votre très bon rythme (je n'irais pas jusqu'à dire irréprochable, vous n'étiez pas sensés vous inscrire en sachant que vous aviez tout trois des absences longues de prévues... A l'avenir merci d'y penser et d'au moins voir avec le staff si il y a moyen de s'arranger !)

En parallèle, ce dé "récompense" vous permettra de gagner un lot aléatoire. Il sera désormais tiré à la fin de chaque quête ou de chaque intrigue pour tous les participants actifs d'un bout à l'autre. Inutile de trop croisez les doigts, toutes les faces sont gagnantes ^^

• Dé 1 : Luna
  
• Dé 2 : Tobold
  
• Dé 3 : Matis
  
• Dé 4 : Christan

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Récompense' :

Vous pouvez ajouter vos lots dans vos inventaires Tob et Christan. La boutique des enchantements sera bientôt réouverte (la boutique Alayienne est déjà disponible.). Les PR seront distribués dans quelques minutes.

Bon jeu !