Pour Tobold ce RP fait suite à "l'appel du loup", qui explique sa prence à Altaïa lien : https://armanda.forumactif.org/t4180-l-appel-du-loup-tobold.

Tobold regarde son reflet dans l'eau de la fontaines aux ourses. Le nom de la fontaine, viens de la forme du rochet certainement, tailler il y a longtemps, pour donner la forme d'ourses. Il voit un homme qu'il ne connait pas, il n'a plus de barbe et ses cheveux sont taillés, et teint maintenant en brun. Si ces vêtements qu'il a acheté chez un fripier, ne sont plus de première jeunesse, ils sont propres et en bonne état. Il a trouvé un petit travail de nuit dans une auberge ou il s'occupe de l'écurie. Les clients arrivant à toutes heures, dans cette bonne ville d'Altaïa la romantique. Il va rester quelques jours le temps de faire quelques affaires, puis partir sur les chemins retrouver sa chambre à Aldarian dans le quartier rouge. Il n'a plus beaucoup de sous et il ne lui reste qu'une géode d’Améthyste et une autre cassé, qu'il va vendre dans une boutique de fabriquant de bijoux. Il devrait en tirer quelques pièces d'or qui lui permettrons de compléter son équipement pour son voyage. Il est dans un quartier d’artisan d'art, joyaux, bijoux, ferronniers, serrurier.....L'Aubergiste Alderman Làonine lui a donner l'adresse, d'un fabricant.

La ruelle est sombre, mais la porte donnant sur l’atelier est ouverte. Il fait sombre et notre homme distingue deux hommes occupés sur des paillasses à monter des bijoux, un puits de lumière leur permettent de travailler. Les yeux de De Mangroves s'habituent à cette demi obscurité, il s’aperçoit que ateliers est plus grand qu'il n'y parait. D'autres personnes travaillent et discutent. Il se rapproche du puits de lumières. Les deux artisans montent des colliers en lapis Lazuli, cette pierre d'un bleu profond est reconnaissable à cause des taches dorées de pyrite qui la parsème. De Mangroves admire le travaille de montage, puis il explique qu'il a de l’améthyste à vendre. Ils veulent voir; Tobold dépose la géode et les morceaux dans le puits de lumière. Les Artisans sortent des comptes files et regardent les pierres. Bientôt, s'engagent avec Tobold des comptes apothicaire, et vient le moment de casser la géode. Ont lui en demande la provenance, notre homme donne quelques indications, qu'ils les a trouvé loin dans le nord ouest, prêt du royaume elfique. Puis entre les trois hommes, on parle de la valeurs marchande, enfin après une longue période de transaction, ils finissent par convenir d'un prix.

Les rues d’Althaïa la Romantique n’étaient pas bien pleines, pour une si belle journée. Il faisait froid et sec, mais un soleil radieux baignait d’une lumière pastel les façades claires de la cité des Arts. On trouvait, parmi les passants, de rares rebelles qui, n’ayant pas le raffinement vestimentaire de la plupart de leurs hôtes, se retrouvaient dans le quartier des artisans, où leur tenues plus grossières ne contrastaient pas tant avec celles des riverains de la ville basse.
Les circonstances d’une telle sortie ne devaient pas rester dans les annales. Et si la Dame avait depuis longtemps prévu qu’une telle chose devait arriver, elle avait espéré un temps qu’une opportunité autre lui permette d’assouvir la Soif autrement.
Voilà près d’un mois qu’enterrée de nouveau sous terre, elle n’avait mis le museau dehors. Outre sa grande maîtrise de cet instinct qu’elle débridait à loisir, quelques astuces lui avait permis de se procurer sustentation quand le rappel de sa condition tendait à se faire trop présent à son goût.
Mais il fallait se rendre à l’évidence : Aigue-Royale n’offrait pas autant de possibilités que les galeries vampiriques, et croquer un ou deux rebelles n’était pas le meilleur moyen de renforcer le pacte entre les races, déjà fort fragile. Alors, un coin de son esprit rebuté par l’idée de circuler à nouveau dans une foule de mortel, la Dame de Fer se résolut à prendre le chemin de la surface. Il était bien différent d’emprunter les voies communes jusqu’aux quartiers marchands que de s’introduire par des passages secrets jusque dans la Tour. Elle n’hésita pas à utiliser quelque peu de magie sombre pour disparaître à la vue des badauds, tant que l’obscurité ambiante lui en laissait tout le loisir. Elle s’était munie d’une immense pèlerine anthracite, dont la large capuche venait assombrir son faciès métallique pour le dissimuler à la vue des curieux.

Un petit détour incongru la mena par le plus grand des hasards dans ce qui semblait être la cave d’une arrière-boutique. Sans s’attarder dans un lieu sans grand intérêt à première vue, Althaïa souleva la trappe qui menait à l’intérieur de l’échoppe, bondit dans un léger bruit métallique pour se propulser d’un coup à l’étage supérieur, campée sur ses deux pieds. La vampire en armure se releva lentement, faisant jouer toutes ses articulations une à une dans le noir, les yeux rivés vers l’endroit d’où émanait un concert de voix et une douce odeur de vie.
Dans la pénombre, elle distingua quelques silhouettes humaines affairées. D’un pas lent et reptilien, la Dame en armure se glissa comme un songe à travers les étals, longea les murs telle une ombre, jusqu’au-devant de l’atelier, derrière un haut comptoir où trois curieux personnages semblaient en très grande discussion. Si les êtres en eux-mêmes ne retinrent pas de prime abord son attention, ce qu’ils avaient entre les pattes, en revanche, attira son regard scrutateur.
Des joyaux. Rares et… fichtrement intéressants pour un mage ! Althaïa les dévisagea, les dominant de toute sa hauteur en silence depuis le recoin d’une armoire.

Un vieil humain tentait de négocier un prix avec l’un des marchands, qui visiblement n’en était pas à son coup d’essai. Appuyé par son collègue, il marchandait ferme, un vague sourire aimable offert à son offreur.
Althaïa n’entendait rien au marchandage. Quelle importance ? Les vampires se fichaient bien de l’or. D’ailleurs, de l’or, elle en avait, bien plus qu’elle ne se l’avouait. Certainement parce qu’il ne lui avait jamais servi à grand-chose. Rien que dans les quelques dernières semaines, sa bourse avait considérablement grossi de par son activité pour les rebelles.
L’affaire allait certainement se conclure…
Lorsqu’une voix glaciale aux accents étranges sortie de nulle part dit d’un ton impérieux :

« Je vous en offre le double. »

**
Surprise totale, les hommes cherchent en vain d’où provient cette voix à faire dresser les cheveux sur la tête. Doucement, d’un pas glissant, les pans de la lourde cape ondulant autour de sa silhouette floue, la Dame sort de son poste d’observation et s’avance juste assez pour que l’ombre dissimule encore les formes abscondes de son armure sous son vêtement de fortune.
Après dix bonnes secondes de tétanisation perplexe, le marchand parvient à refermer la bouche, cette fois pour articuler, d’un ton laissant paraître un mélange d’incrédulité et de colère :

« Le…le double … ? Mais… mais, c’est insensé ! C’est… une… une fortune ! »

La vampire relève légèrement le menton en sa direction, tranchant d’un nouvel écho métallique qui fit frémir son interlocuteur.

« En effet. »

Tobold négocie les améthystes avec les deux hommes, et ils ne sont pas loin d'un accord, la somme obtenus suffira bien pour payer le matériel qu'il doit renouvellement, acheter de la nourriture pour aller plus vite et passer une nuit dans une petite auberge " La Rose Rouge d'Althaïa". Après ce qu'il fera, c'est simple, rentrer rapidement à Aldéria, y passer l’hiver, tranquillement.

Quand soudain, il entend........derrière lui :

"Je vous en offre le double."

Les trois homme se retournent lentement vers la voix qui vient de jeter un trouble dans la négociation, ils ne ce sont pas frapper dans les mains signe que le prix n'est pas définitif. Tous peut basculer. La voix plutôt féminine parviens d'un être en armure. Les deux marchands sont d'abord perplexe, puis furieux près de la crise d’apoplexie. Notre homme observe la scène étonné et curieux. L'un dit...:

" Le…le double … ? Mais… mais, c’est insensé ! C’est… une… une fortune ! "

L’être étrange en signe de défie ou tous simplement très hautain dit d'une voix très calme un " En effet. " que ne dédaignerait pas Teal'c............

L'autre artisant regarde son collègue, puis après un long moment, se retourne vers De Mangroves, le regard dépité dit la somme doublé plus cinq pièces d'or.
Tobold sérieux comme un Pape, rajoute le signe cinq de sa main.
Alors le première artisan accepte avec un regard à fendre un rocher, Tobold et lui se tape dans la main.

L’être en armure a disparue.

Il faut un certain temps aux artisans pour rassembler la somme . Ils se sont repris mais remette la somme convenue. Tobold les remercies et sort de l’atelier.

Il recherche dans la ruelle l'apparition casqué, et fini par la voir, attendant tranquillement, à l'ombre d'une porte cochère. Il s'approche en cherchant quelque chose dans sa gibecière et en sorte un petit paquet.

"Bonjour, Monsieur?? Merci pour cette étrange négociation...Je m’appelle Tobold, Tobold des Mangroves. Je vous donne volontiers la moitie de la somme obtenue, mais déjà veuillez accepter cette gemme, c'est une Améthyste de jolie couleur. Je la gardais en réserve."

Le vague parfum de peur qui émanait des vivants raviva un instant ses vieux instincts de prédateur. Hum, il était si loin, le temps où la tornade d’acier et de feu se serait abattue sans crier gare sur l’atelier et ses occupants. Elle n’en eut pas même l’envie.

Seul le vieil homme n’eut qu’un vague air amusé, visiblement inconscient du danger. Ou peut-être trop conscient ? Allez savoir. Althaïa profita d’une seconde de l’attention reportée sur ce dernier pour bondir comme un serpent, disparaissant dans une vague floue de magie. A grandes enjambées, elle traversa la rue en diagonale, jusqu’à se retrouver de nouveau dans l’ombre, laissant discrètement retomber le sortilège pour se fondre dans la foule éparse.
Mais à peine avait-elle entamée un mouvement vers l’avant qu’un autre mouvement, sur sa droite, la fit stopper net. Le curieux client de la boutique fonçait droit sur elle, l’air réjoui et empressé.

"Bonjour, Monsieur?? Merci pour cette étrange négociation...Je m’appelle Tobold, Tobold des Mangroves. Je vous donne volontiers la moitié de la somme obtenue, mais déjà veuillez accepter cette gemme, c'est une Améthyste de jolie couleur. Je la gardais en réserve."

Monsieur ?
La mante dévisagea l’inconnu sous l’ombre portée de la capuche, ses prunelles blanches luisant dans les fentes du masque de fer. Avait-elle bien entendu ?
L’humain ouvrit sa paume et lui présenta alors une magnifique pierre d’un violet profond, grossièrement taillée mais de belle taille. D’un geste d’une grâce mortelle, les pattes d’araignée qui lui servaient de doigts se saisirent délicatement de la pierre sans un bruit. La vampire porta un instant l’objet au niveau de son regard, la pierre fermement maintenue entre le pouce et le majeur.
Après un court silence, la Voix des Tourments s’éleva à peine plus qu’un murmure, venant replacer la gemme dans la main de son propriétaire :

« Garde ton trésor, mortel. Je ne dépouille que les cadavres et les prisonniers qui n’ont plus besoin de telles richesses. Ce que je prends, je le gagne. »

Le métal froid se retira de la main tiède de l’humain, alors que, tournant à demi les talons, la vampire dit encore :

« Mais d’aventure, il me serait utile de connaître l’emplacement du gisement qui a vu naître une telle petite merveille… »

Sous le couvert du masque, ses lèvres laissèrent darder deux canines longues comme des stylets. Oui, car qui disait améthyste, disait probablement… métaux rares. L’un allait souvent de pair avec l’autre. Et ce n’était pas avec la ferraille péniblement soutirée aux impériaux par les rebelles qu’elle se forgerait un nouveau chef d’œuvre.

Tobold n'a pas l'esprit tranquille, d'un coté la façon dont cet être ce déplace, il semble s'évaporer littéralement, utilise t'il la magie?, de l'autre il y a de l’arrogance, avec un soupons de curiosité, mais il n'y a pas semble t'il pas d'agressivité. Sa tenue est bizard, pourquoi une armure?, une armure de fer? Ce métal pose un problème c'est son oxydation, la rouille. Il doit passer un temps fou pour la nettoyer a moins qu'il y ait de la magie dessous. Encore de la magie....

Notre homme range ce cristal, jolie sans être exceptionnelle. Il pourra la vendre dans une autre ville, il sait qu'il est grillé à Althaïa. Mais c'est sans importance. Les plus belles ils les resserves à un fabricant de bijoux d'Alderia, il lui prend tout ce qu'il ramène, sans poser de question. Chacun y trouve son compte, et il est sur de ressortir vivant de cette atelier. Ce qui n'est pas évident quand un négocient ce sent filouté.....

Tobold a remarqué de entonnement quand il a dit Monsieur, est elle une Dame? L'Iris luis semble blanche? Aveugle? non Il/Elle voit et a analyser la gemme semi précieuse. Ce n'est pas la gemme qui l’intéresse. Au fils des phrases, De Mangroves comprend ce qui intéressé cette étrange personnage : l'emplacement de la zone des géodes....

" Je peux si cela vous intéresse vous amenez dans la zone ou je ramasse ces géodes, c'est prêt du royaume Elfique au même niveau que gloria. Une région pauvre et désertique. A part ces géodes il n'y a rien mais vraiment, pas d'or, d'argent, de cuivre, ni de fer que du magma....à perte de vue." Tobold cherche dans sa gibecière et sort d'une pochette de cuire une petite pierre toute noire, arrondie, boursouflé, qu'il montre dans le le creux de sa main. "Je l'ai vus tombé du ciel une nuit, pas très loin d'ici, je l'ai repéré, elle était encore chaude et très rouge; mais refroidissait vite. J'ai attendu un peu avant de pouvoir la prendre...... Elle est en fer avec des traces d'un autre métal ce qui lui donne sa duretés. Cette nuit là j'en ai vu d'autre dans le ciel, comme une nuée...."

"Je l'ai vus tombé du ciel une nuit, pas très loin d'ici, je l'ai repéré, elle était encore chaude et très rouge; mais refroidissait vite. J'ai attendu un peu avant de pouvoir la prendre...... Elle est en fer avec des traces d'un autre métal ce qui lui donne sa duretés. Cette nuit là j'en ai vu d'autre dans le ciel, comme une nuée...."

Althaïa baissa légèrement le menton pour concentrer sa vision sur la géode que tenait son interlocuteur.
Tombée du ciel ? L’intérêt de la vampire fit un bond soudain. Derrière le masque impénétrable, ses pupilles se rétractèrent légèrement, alors que tous ses circuits logiques se mettaient en branle suite à cette révélation pour le moins… alléchante.

Des météorites ! Du minerai tombé des cieux !
Elle observa avec attention les quelques infimes reflets que présentait le petit bout de roche noire…

Vrai-Argent.

La Dame de Fer laissa onduler son échine. Elle avait vu juste. Finalement, cet humain était bien plus digne d’intérêt que tous les rebelles réunis…
Dire que le dernier nodule qu’elle avait pu trouver avait failli lui coûter un bras… cette histoire datait de plus de six cents années désormais ! Une telle chance ne se laissait pas passer. Le reste devrait attendre. Elle devait trouver la zone de chute de la météorite. Les fragments trouvés par l’humain devaient, à en croire ce qu’elle avait sous les yeux, en contenir plusieurs centaines de grammes ! C’était bien plus que ce qu’elle n’aurait jamais pu espérer. Dire que la moindre paillette coûtait une fortune était peu dire... mais l'argent n'avait nulle valeur à ses yeux. Seules les caractéristiques exceptionnelles du métal rare l'intéressaient, et ce pour une bonne raison : c'était en grande partie grâce à cet élément d'addition que sa peau chitineuse absorbait si volontiers les enchantements.

« Avec plaisir, assura-t-elle de sa voix fausse et rauque, si vous êtes logé ici-bas, nous pourrons partir cette nuit même. »

Cette nuit, oui. Rien ne coûtait de s’offrir ce luxe. Mais un détail restait cependant :

« Je posterai ma monture sous le grand porche de la grande allée basse. La vôtre pourrait-elle l’y rejoindre aux alentours de dix heures du soir ? »

Le regard blanc glissa sur les vêtements élimés aux angles, la besace tannée par le soleil.

« A moins que vous n’en possédiez pas, au cas où nous pourrions arranger cela. »

Ce qui, aux vues des maigres possessions de l’inconnu, n’était pas à exclure. La voix monocorde sonna sinistrement sous l’arcade, alors que l’étrange silhouette se tenait encore devant l’homme brun, d’une immobilité surnaturelle.

Notre homme est amusé par la réaction de cet être mystérieux. Il prend la pierre dans sa main et la dépose dans la paume de son vis à vis. A regarder l’éclat blanc provenant du casque, De Mangrove comprend qu'il a fait mouche. Depuis qu'il a déposé la Dame (Esmelda) à Altaïa la Romantique, il a le temps. Il pourra retourner à Aldaria plus tard.... Cet être étrange en armure peut lui apprendre plein de choses, et cela n'a pas de prix. Notre homme est un curieux!

Les long doigts fin palpent la météorite, la tourne et la retourne.......comment si ce caillou est un trésor.

"Ceci est une curiosité pour moi, mais je vous la confie volontiers. Si vous la voulez, conservez là, pour moi elle cela n'est qu'un souvenir, des six traits dans le ciel, et du bruit de la chute. Elle ne met d'aucune utilité. Nous irons à la recherche de ses pierres du ciel. Je vous emmènerai à l'endroit ou j'ai vus la nuée, les six rubans d'étoiles que je pense avoir entre aperçu entre les arbres. Je pourrais de emplacement ou je me trouvais, tirer des alignements, et on pourra partir dans ces directions. Ceci c'est passé il y a quatre jours, cela pourra faciliter notre recherche, on devrait trouver les traces de la chute, la nature n'ayant pas eut le temps d'effacer les dégâts. Je ne vous demanderais que ce que vous voudrez bien me révéler des ces bolides extra Armandéens. Il faut que j'achète du matériel pour moi, de l'amadou pour mon briquet, une couverture, des boutes, de la garcette, du fils de fer, ....Arrêter moi, si vous avez besoin de quelques choses. Je serais vers dix heures ce soir, sous le grand porche de la grande allée basse. Je n'ai pas de monture, mais je pourrais loué un Âne,............ Je ne sais pas monter à cheval, il n'y avait pas d'équidé dans les Mangroves.!"

L’humain a un même mouvement vers sa trouvaille, y laissant l’empreinte d’un affectueux regard. Althaïa enregistra la scène : un souvenir ? Il est vrai que la vie de ces êtres à sang chaud est étonnamment courte.

Mais, comme elle commençait à l’apercevoir de l’intérieur désormais, d’une richesse précieuse : l’émotionnel prenait tant de place dans leur perception du monde que la vampire avait dû se déconnecter rapidement de ses propres souvenirs de baptistrelle, la tête lui tournant sous le choc. Son âme mutilée ne pouvait plus appréhender ce pan de la psychologie, bien trop abstrait pour son esprit et d’une incompréhensibilité rébarbative.
Comme l’améthyste précédemment, l’humain tint à lui céder le petit cailloux sombre. Etait-il fou ? Bien des forgerons auraient égorgé père et mère pour se procurer les petites paillettes diaphanes contenues dans la structure de ce bout tombé du ciel… Mais Althaïa visualisait bien l’état d’esprit de l’homme au sourire : n'étant pas mage avisé ni artisan chevronné dans l'Art, la particularité de ce qu'il avait entre les mains lui échappait... Une aubaine ? Peut-être.

Puis il lui signifia qu’il avait besoin de matériel. Une pensée toute humaine en somme. L’énumération cependant lui tira un léger froncement de sourcil. Qu’allaient-ils donc s’embarrasser de tant de fatras ? Cela ne ferait que les ralentir. Et si les vampires avaient toute l’éternité pour eux, bizarrement, certaines situations les voyaient fort impatients. Mais bref. Qu’il fasse donc ce que bon lui semble, du moment qu’il tenait parole et que ses deux pieds se trouvaient au bon endroit au bon moment, elle n’avait cure du reste.

« Fort bien. Mais ne tardez pas, je ne saurais faire preuve d’une patience infinie. »

Puis, à la dernière remarque de l’autre, elle pencha la tête de droite et de gauche, comme pour signifier qu’il se montrait d’une prévenance bien inutile pour un si bref voyage… Bien que cet humain là semblait voyager à pied, ce qui pouvait expliquer cela.

« Eh bien soit. Je ne compte pas voyager à pied, ce n’est qu’une perte de temps. Je vous échange la géode contre une monture docile à votre portée. Prenez les effets qui vous conviennent, et rendez-vous ce soir à l’endroit convenu. »

D’un bref hochement de tête, elle salua sommairement le sang-chaud, avec la politesse qui lui était devenue tolérable au contact de la rébellion. Et d’un ample mouvement, se fondit dans les ombres de la ruelle adjacente, en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire Gloria.

**
Le soir venu

De son pas silencieux de destrier vampirique, Tiahanloth marchait paisiblement le long du Mur des Floraisons, au bas de la cité. Sous les lourdes frondaisons verdoyantes, la cavalière, débarrassée de son improvisée couverture, se tenait droite comme un i sur sa noire monture. Les quelques gardes faisant ronde dans les rues montante ne tournèrent la tête que lorsque l’imposant duo les dépassa à la hauteur du grand porche. Leur surprise n’en fut pas plus grande lorsque, dans la pâle lueur de la lune, apparut une petite silhouette trapue derrière le destrier.
Un petit poney palomino trottinait dans la queue de la jument, presque aussi silencieux qu’elle malgré le malaise palpable qu’il semblait ressentir. Oreilles couchées, naseaux pincés, il paraissait prompt à la fuite, et n’aurait certainement pas demandé son reste s’il lui avait été donné l’occasion de fuir cette terrifiante compagnie.

Soufflant par les naseaux, la jument de la nuit ne chercha pas à s’opposer à la pression des rênes sur le mors lorsque sa maîtresse lui intima l’arrêt. Attirée par l’odeur de la petite créature dodue qui la suivait, elle n’aurait visiblement pas dédaigné lui mordre un cuisseau. Mais l’affaire semblait hors de portée.
Le regard de rapace de la vampire scruta les alentours. Ce fut son nez qui précéda de plusieurs centaines de mètre l’arrivée de leur guide.

Tobold regarde partir l’être fantastique et pense dans sa tête ....... Un Cheval????

xx

Tobold a eu le temps de faire des achats, et il a même acheté de la farine, des pommes et de quoi remplir sa flasque avec de l'alcool de prune. Il a même trouvé une vielle couverture qu'il a négocier pas trop cher pour le cheval. Il a pris un bon diner, fait de charcuterie, de pain et du vin rouge fruité d'Althaïa, au "Cochon Sympathique". Il est temps de se rendre au rendez vous. Il a remplit une gourde d'eau dans la fontaine aux ourses. La nuit est tombé et les rues sont désertes. Il avance d'un bon pas, l'oreille aux aguets et sa dague prête à sortir en cas de problème.

Il a essayer de trouver des renseignement sur l’être fantastique et sur la région qu'ils vont explorer. Mais les renseignements obtenues ne sont d'aucune utilitée. Il se demande comment ils vont sortir de la ville. Les portes étant fermée pour la nuit.

De Mangrove arrive prêt du grand proche. Il avance prudemment. Tout semble désert, mais on pourrait cacher une armé dans les ombres des bâtiments. Il entent un léger cliquetis de sabots, et il s'approche prudemment. Il distingue une forme. Il lève le bras et fait apparaitre de petite flammèches, qui révèle un petit cheval avec une robe de la même couleur qu'une pièce d'or neuve, avec des crins proches du blanc, il a des yeux bleu!
Il ne doit pas être seule, pense notre homme, c'est à ce moment que Tobold remarque la longe qui part de la tête du petit cheval vers une impressionnante forme aux reflets métallique que découvre seulement maintenant les flammèches.

"Bonsoir, je suis a l'heure, j’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre" De Mangroves sent quelque chose dans sa gibecière et voit le museau du petit cheval retirer une pomme!

D’un pas quelque peu hâté, la silhouette de l’humain se découpa sur les pavés. Dans le silence, son souffle était un vacarme aux oreilles vampiriques, au moins autant que le tambour du sang pulsant dans les veines vives. La Soif se rappela douloureusement à elle. Vivement qu’ils soient en rase campagne. Le temps que l’autre s’occupe des vivres qu’il s’était procuré, elle trouverait bien une âme ou deux pour se sustenter.

Les semaines de carence commençaient à entamer sérieusement son contrôle des instincts meurtriers qui baignaient les frontières de son esprit noir.
Le petit animal vit arriver l’humain à l’instar d’une providence. Sans plus attendre, il fit deux pas en avant, allant à la rencontre de cet être dont l’odeur et l’aura lui était bien plus familière et rassurante.
Althaïa le vit plonger un museau avide dans la gibecière et s’y servir sans scrupule. Ce qui surprit quelque peu l’humain.

« Voici votre monture pour cette nuit. Il n’est certes pas aussi rapide qu’un destrier, mais vous n’aurez pas à trop souffrir d’un manque d’expérience en selle. Nous pourrons voyager plus vite. »

Elle les observa s'apprivoiser sans broncher, avant, finalement, de mettre un terme aux bienvenues trop longues.

« Bien, allons-y. Ne tardons pas. »

Donnant un léger coup de bride à gauche elle fit tourner sa monture pour la placer face aux portes en contre bas. D’un œil morne, elle regarda par-dessus son épaule les acrobaties enchaînées par son drôle de compagnon à sang-chaud pour tenter de s’installer sur le dos du poney peu enclin à lui fournir tel service.

Mettant en évidence l’anneau brillant à son index droit, elle intima sur un ton sans appel au soldat interloqué :

« Mission confidentielle. Ouvrez-les portes. »

Bien en peine de rétorquer quoi que ce soit face à une apparition pareille en de telles conditions, la jeune recrue inclina légèrement la tête, avant de tourner les talons vers la porte.
Quelques minutes après, les deux ombres se perdaient dans les bosquets, laissant derrière-eux la montagne sombre qu’était la cité endormie. Sourde aux protestations diverses de l’humain aux prises avec l’animal miniature, Althaïa prit le trot, veillant cependant à garder le guide près d’elle. D’un coin de l’œil, elle scrutait les plaines environnantes, analysant silencieusement le relief, les odeurs portées par le vent, les bruits nocturnes, à la recherche d’une ou deux proies. Une vieille route cabossée serpentait un peu plus loin. Préférant, plus par habitude que par prudence, rester hors des pistes, la Dame et sa monture allaient de bosquets en bosquets, parfaitement en accord avec ce décor nocturne.

Leur discrétion était toute fois mise à mal par l’autre duo, bien moins à l’aise avec telle manœuvre. Mais, après une bonne heure au ralentit, ils purent enfin prendre un peu de vitesse, l’humain et son compagnon ayant visiblement trouvé un terrain d’entente.

« Il est temps pour vous désormais d’indiquer la direction du site. Inutile de faire de détour. »

Suivant les indications, Althaïa, dont la nyctalopie était leur seul repaire après les étoiles loin au firmament, virait de droite et de gauche entre les collines et les taillis, laissant derrière-eux la route et la civilisation.

Après plusieurs heures de route, une odeur saisit le nez de la vampire, alors qu’ils longeaient un bois. Quelque part sur leur droite, un fumet caractéristique d’un lit de braises et de vies humaines. Son sang noir ne fit qu’un tour. Une occasion trop belle pour être ratée.
Mais il fallait trouver un moyen de laisser l’humain à l’écart de la tuerie. Il était trop précieux en l’état pour qu’il n’ait à subir une scène qui le ferait détaler. Non. Une diversion était nécessaire.
Faisant signe de s’arrêter, la Dame en armure mit pied à terre.

« Nous avons déjà bien progressé, siffla-t-elle d’un ton égal, vous avez sûrement de quoi vous nourrir. Faisons une pause ici-même. J’irais me chercher quelque chose dans ces bois tant que vous préparez de quoi nous alimenter. »

Cueillir quelques racines et fruits suffirait pour enrober la supercherie. Si l’autre prenait plus d’une dizaine de minutes à monter un foyer digne de ce nom, elle aurait largement le temps de trouver l’origine des odeurs dans ce petit bois relativement clairsemé.

« Ce ne sera pas long. »

Voulant imprimer un ton rassurant à cette remarque, elle ne la rendit que plus glaçante encore.
La haute silhouette noire se fondit dans les ombres des arbres dans le silence le plus complet, se soustrayant séant à la vue de son guide infortuné, le laissant seul en compagnie d’un poney récalcitrant et d’un destrier imprévisible.


**

Tel un grand fauve en chasse, Althaïa marchait le long des troncs, cauchemar invisible s’abandonnant volontiers aux pulsions si longtemps refoulées. La Soif venait réclamer son dû, et c’est avec un mélange de satisfaction physique et de curiosité mentale qu’Althaïa Actaaë se glissa de nouveau dans la peau du parfait prédateur qu’elle était.

Trois humains, dont l’un faisait le guet autour d’un lit rougeâtre. La douce lumière des flammes couvant sous les charbons éclairait la scène d’une façon surréaliste, dessinant d’inquiétantes formes sur les visages et les effets disposés en cercle. Aux vues de la qualité de ces derniers, il ne devait pas s’agir de nobles en voyage. Des bandits, des exilés, des fuyards ?
Peu importait. Leur vie était sur le point de s’achever ce soir.
S’arrêtant sous le couvert d’un grand chêne, la vampire calcula froidement chacune des trajectoires, son totem s’éveillant doucement de sa torpeur à l’évocation du prochain repas.
La première action fut si brève et si expéditive qu’aucun des deux autres n’entendit l’amorce de cri du compagnon décapité sur-le-champ. Althaïa avait saisit l’humain par derrière, passant le tranchant de son coude au travers de sa nuque, sa colonne, sa gorge, sans que rien ne l’arrête. Ce ne fut que lorsque la tête de l’homme roula sous son nez qu’un grand brun à l’épée au côté daigna ouvrir mollement les yeux. Pour bondir sur ses pieds en poussant un hurlement de stupeur et d’horreur.

Il y eut une fraction de seconde pendant laquelle son regard se braqua sur l’armure luisante des reflets pourpres des braises. Son esprit, sans chercher à connaître la nature du danger, ne fit que lui intimer l’un des réflexes les plus basiques : la fuite. Il ne tenta pas de lever son arme, préférant détaler en direction de la barrière d’arbre la plus proche. Un sort le cueillit avant qu’il n’ait fait deux pas. Il s’effondra en se convulsant à terre, incapable de contrôler ses muscles sous la douleur qui l’assaillait de toute part. Althaïa se dirigea lentement vers lui, la main tendue vers l’avant, tous le sens aux aguets.
Le troisième s’était réveillé dans l’intervalle. Suivant un morceau de la scène incroyable qui l’accueillit à son réveil, il glissa furtivement hors de son lit improvisé. Le mouvement n’avait pas échappé à la mante, qui attendait avec un certain délice sa réaction. Et elle ne se fit pas attendre.

L’autre avait exécuté un bref geste clef, et une boule incandescente avait jaillit entre eux. Ses pieds glissèrent instantanément vers l’arrière, et la vampire esquiva le projectile avec un mouvement d’une grâce macabre. Le mage grimaça, s’apprêtant à réitérer son tour, sûr de lui, une flamme rageuse allumée dans le regard qu’il passa successivement sur l’ombre gigantesque et le corps torturé de son compagnon. Mais son expression ne fut plus que stupeur alors qu’il sentit son cœur étreint par une force invisible. Il porta la main à sa poitrine, impuissant à regarder le prédateur s’approcher de lui d’un pas raide. Il tituba, tentant vainement de s’éloigner en luttant contre la magie sombre qui s’en prenait à lui.
Une main aux doigts interminables s’enroula autour de son cou, l’arrachant au sol, le laissant suffoquer dans les airs.

« Alors, sang-chaud, c’est tout ce que tu m’offres ? Moi qui espérais me distraire cette nuit. Tu me déçois. »

L’ironie était tranchante, froide, sans une once de sentiment. La proie se débattit de plus belle, son visage virant à l’écarlate, les yeux exorbités. Les doigts maigres se refermèrent sur les griffes d’acier avec l’énergie du désespoir. Soulevant l’homme d’une main, elle porta son visage près du sien, jusqu’à distinguer l’horreur et la terreur dans les prunelles dilatées du mage.
Dans un cliquetis sec, la mâchoire amovible libéra ses crocs. Un faux sourire présenta son râtelier en dents de scie à la peau maintenant blême de l’humain prêt à basculer dans les limbes salvateurs de l’inconscience.
Les dents mordirent avec délectation dans la chair, provoquant une ultime secousse du corps déchiré. L'humain n'abandonnait pas facilement sa vie, au contraire de ses deux compagnons. Sa bouche s'ouvrit, un râle infâme en sortit, alors que ses mains se serraient encore contre la mécanique froide qui le broyait.
Lorsqu'enfin, toute force quitta le corps sans vie, les griffes lacérèrent les vêtements, la chair, offrant au guerrier paralysé au sol un spectacle que nul n'aurait tenu à découvrir.

Quelques minutes plus tard, une voix claire et enjouée jaillit de derrière les arbres, faisant se redresser précipitamment, l'échine hérissée de contrariété. L'autre avait fini, et il venait la chercher...
Il fallait trouver une solution, et vite.
Ses mains tapissées de sang, saisirent un os, puis un autre.

N'y avait-il donc pas du gibier à quatre pattes dans ces bois... ?

Elle délaissa la scène du massacre pour s'enfoncer de nouveau dans les ombres, tentant de mieux localiser l'homme brun et son odeur musquée.

Les crins du poney ont de la couleur du houblon,.... Houblon? C'est un jolie nom pense Tobold. "Tu t’appelleras Houblon, bonhomme... cela te va?". Les yeux de Houblon semblent apprécier ,ainsi que la la caresse sur le front. Bon c'est pas tout cela ,pense notre homme, il pose ses mains sur le dos du petit cheval, lance ça jambe au dessus de l’encolure et Tobold fier comme un paon par-qu’il a réussit à monter, s’aperçoit qu'il s'est légèrement trompé de coté. Il voit devant lui que la croupe de Houblon......

Bientot deux cavalier descende vers la porte. Tobold est impressionné par la façons dont Armure son nouvel ami parviens à se faire ouvrir les portes, un rapport avec l’anneau brillant à son index? Ils quittent la ville sans autre forme de procès.

A partir de là Notre homme sait parfaitement comment retrouver l'endroit ou il a vu la nuée. le ciel est dégagé, pour lancer la direction, prenant la parole, les yeux dans les les étoiles. "Il faut suivre la Croix de Kohan, " en indiquant dans le ciel un groupement d'étoiles" et seulement quand le la constellation du Conteur, là bas, sera à 45° par rapport à notre route, nous filerons plein nord et si l'estimation est bonne nous attendrons vite notre destination." Tobold sait que cette façon de procédé est plus sur qu'une route directe. Il faut viser une route au sud de la cible et la longitude atteindre, partir plein nord. Il a aussi utiliser la magie pour repérer cette direction, pour quand il fera jour..

Ils avancent, et s'enfoncent hors des sentiers battue. Très vite les faibles lumières des fermes disparaissent et ils se retrouvent dans le noir des sous bois et des prairie. Ils sillonnent au milieux des collines, ne rencontrant pas de traces de vie. Tobold soupçonne l'Armure de se servir de la magie pour éviter les rencontres. Houblon semble accepter notre homme facilement. Mais très vite les fesses lui fond mal, et il n’arrête pas de changer de positions. Il est trois heures du matin quand Armure propose une halte, il disparaît rapidement.

Tobod a du saucisson à l'oignon et de l'eau (non bénite). Pour trois heurs du matin c'est très bien. Pas besoin de monter un camp. Qu'elle idée de partir à l'aventure comme cela, cela lui fait penser à une rencontre, Hyrriena Moledvina qui lui laissait son fils et partait chasser, sans rien ramener!
Notre homme marche pour se détendre, il en profite pour faire boire les chevaux. Ceci fait, Houblon regarde droit dans les yeux De Mangroves d'un aire implorant comme pour dire le mot "pomme"! Il lui en donne une. Le terrible cheval d'Armure, le regarde aussi, en semblant dire "Et moi aussi.".........

Tobold range ses affaires, et attend tout semble calme, il s’assoit contre un tronc d'arbre. Cela fait trois jours que notre homme n'a pas dormis plus de trois heures. Il se met à somnoler d'un œil......... Il se fit aux animaux pour l'alerter en cas de danger....."Il faut savoir ce reposer quand on en a l’occasion!disait" son vieux Maitre Katfaïel

La voix n’était pas celle du guide humain. Elle lui ressemblait étrangement, mais l’odeur qui lui emplissait à présent les narines ne laissait plus planer le doute. Il y avait un quatrième larron.

Était-il tombé sur le petit bivouac improvisé ? D’après son appel, il semblait bien que non.
Ses pas n’étaient pas bien discrets. Une inquiétude grandissante perçait dans sa voix : nul ne lui répondait. Plus il s’approchait de l’ombre invisible, plus l’atmosphère du petit carré de forêt perdait en chaleur. Il n’y avait plus ici que du noir et du blanc. Le rouge serait la troisième couleur de ce tableau nocturne. Mais lui, ne le savait pas encore.
Laissant retomber la tension de ses muscles bandés en prévention, la vampire se glissa sur ses talons, son totem frétillant de bonheur à sa suite.

Quelques minutes plus tard, à l’orée du bois, de vagues crissements parcoururent les frondaisons des arbres, laissant à la nuit le mystère de leur origine. Tiahanloth, alerte, redressa la tête, toutes oreilles dressées. Un frémissement de naseau plus tard, elle distingua dans le noir la forme caractéristique de sa cavalière.
Au travers du feuillage, Althaïa avait reconnu le dos allongé en chien de fusil contre un arbre, près des sacoches posées à terre. Dans le silence feutré de la nuit, l’autre se reposait. Sans chercher à dissimuler sa présence, la vampire jaillit des fourrés, ses pas de velours glissant sans bruit sur l’herbe douce malgré sa stature.

Le frémissement des épaules lui indiqua que l’autre était éveillé. Tant mieux.
Dans la clarté lunaire, l’ombre révéla ses formes métalliques acérées, l’ithildin se révélant à la pâleur de l’astre de la nuit. Et avec l’éclat de l’alliage apparut une couche carmine tapissant les longues mains gantées jusqu’aux coudes.
Une fraction de seconde après l’apparition d’horreur, la Dame avait présenté à son infortuné guide son poing refermé sur une forme grosse comme un sac de jute.

« J’ai pensé que cela pourrait faire l’affaire, conclut la voix glaciale dans la nuit. »

Un lapin d’une jolie taille pendait par les oreilles. Déposant le gibier au pied des effets, elle se retourna vers sa monture tout en parlant à l’humain par-dessus l’épaule :

« Finissez-donc votre repos si bien entamé. Nous avons encore quelques heures de route avant l’aube. »

Quant à elle, eh bien, les vampires ne connaissant nullement le sommeil, elle allait certainement s’atteler à un petit calcul astronomique, avec un ciel aussi dégagé…

Tobold dort tranquillement. Il dors dans l’ombre d’un arbre. Le moindre bruit, au moindre soupçon de vent le réveillera. Sa dague prête à sortir et lui à se fondre dans les fougères.
Il entend l’étrange cheval frémir des naseaux. Notre homme ouvre un œil, Armure revient.
Sous la clarté de la lune, il voit parfaitement se détacher l’éclat métallique de son compagnon.
Pas très discret pense Tobold, mais c’est vrais qu’Amure n’a pas besoin d’être invisible, lui…ou elle?. Amure apporte un lièvre, Tobold est étonné de l’odeur d’hémoglobine, cela doit venir de l’animal aux longues oreilles. Il se lève et prend la bête, en remerciant d’un hochement de tête et en l’accrochant à ses affaires. "Cela nous feras un repas très convenable quand il aura faisandé quelques jours. Nous pouvons y aller maintenant." La Croix de Kohan brillant dans le ciel indique toujours la direction à suivre. Bientôt les deux montures repartent aux milieux des bois. Tobold n'est pas à l'aise à cheval, c'est qu'il n'a pas l'habitude. Cela va plus vite mais cela n'est pas très sécurité. Le cheval va plus vite c'est vrais mais on a pas le temps de regarder les informations que nous donnent dame nature. Il faudrait un ou deux hommes en éclaireurs pour reconnaitre la route, avec quelques heures d'avance. Ils devrais êtres discrets et laisser des signaux visibles pour guider leurs amis. Mais ce n'est pas comme cela que Armure semble fonctionner. Et ils avancent dans une région pratiquement désert, et pourtant fertile. Les hommes un jours coloniseront ces endroits, mais De Mangroves se pose la question, cela est il un bien pour Armanda? En attendant Houblon semble bien se comporter et d’accepter notre homme, mais que fera il en cas d'attaque? Lui qui a l'habitude de se fondre dans le décore et d'attaquer quand il veut, et là ou on ne l'attend pas. Il faut apprendre cela de Armure. Le cheval est une nouveauté....

Leur progression est rapide mais peut à peut les étoiles disparaissent rapidement dans le ciel. Notre homme fait signe à Armure d’arrêter une seconde. Il fait le point tant que la constellation d'Achroma est visible.....
"Nous avons encore pour huit heures de marche avant de changer de cape. Il faudra monter au nord à ce moment là, et nous devrons croiser l'endroit d’où j'ai vu la nuée......"

La nuit courrait le long des heures, au rythme du galop silencieux des deux acolytes. Lentement, l’aube dardait sur la ligne noire de l’horizon, révélant les formes dorées des arbres sur le ciel sombre.

"Nous avons encore pour huit heures de marche avant de changer de cap. Il faudra monter au nord à ce moment-là, et nous devrons croiser l'endroit d’où j'ai vu la nuée...... "

Ainsi, ils touchaient au but. Althaïa balaya mentalement leur environnement proche : pas âme qui vive. L’acuité surnaturelle de ses yeux baissait de façon infime, mais régulière. Bientôt, le soleil lui ôterait sa vision de rapace nocturne, et il faudrait supporter un astre du jour lourd comme une chape de plomb. Si elle n’en souffrait pas grâce à sa peau de métal, la magie vampirique ne lui serait plus d’aucun secours.

Par chance, l’homme brun semblait bien connaître la navigation astronomique. Il ponctuait leur triste voyage de quelques remarques fort justes, confirmant que son choix avait été le bon. Un diamant rare dans une rivière de galets. La Dame jetait de temps à autre un discret regard en arrière, histoire de s’assurer que l’humain était toujours sur sa monture, et non en train de lui courir après. Tiahanloth tirait sur les rênes, irritée de ne pouvoir s’élancer au triple galop comme à l’accoutumée, dans ces plaines immenses qui n’en finissaient pas.

Lorsque le jour triomphant terminait de conquérir la voute céleste, ils étaient au milieu d’une étendue desséchée et d’une planéité remarquable. On ne distinguait plus que quelques silhouettes d’arbres défraîchis au loin, et l’horizon ne présentait rien de bien engageant.
Enfin, ils alentirent jusqu'à s'arrêter au niveau du seul arbrisseau en vue sur des kilomètres. Si leur position exacte n'était pas évidente à connaître, le chemin à suivre, lui, n'avait pas changé durant leur route.

"Voilà bien nos huit heures sur le terme. Avez-vous calculé notre prochaine direction ? Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, nous n'aurons pas de pause cette fois-ci. "

S'arrêter alors qu'ils devraient subir les affres du zénith ne l'enchantait guère.

"On devrait y être en début d'après midi, on garde encore un peut ce cape Nord Ouest puis d'ici une heure ont monte plein nord. Vous voyez cette ligne sombre? C'est une grand forets de pins. Il nous fraudais retrouver la clairière ou on étaient il y a quelques jours et tirer des alignement au sol. Une chance que les météorites n'est pas mit le feu à la foret."

Tobold n'est pas fatigué, ou plutôt, il a très mal au fesse. Ce terrain désert offre plusieurs avantages, si on peut nous voir de loin, l'inverse est vrais aussi. Et là, pas une âme qui vive, pas de fumée, à l'horizon. La progression avec Houblon se fait plus vite que prévus et permet une fois le rythme obtenue de pouvoir sommelier.

L'étrange couple repart. Bientôt ils plongent plein nord. Ils se rapprochent de la foret et de temps en temps notre homme observe le sol, pas une trace récente, rien. La région se transforme peut à peut et ils arrivent dans une région plus verdoyante, et des herbes de plus en plus hautes. Vers onze heure au soleil ils se retrouvent dans les sous bois. Tobold descend de cheval et commence à bien regarder le sol , il veux retrouver les traces qu'ils ont laissés quelques jours plus tôt; lui et la Dame (Esmelda).

En avançant toujours dans la même direction il fini par retrouver le sentier, puis le suit. Sous les arbres il fait sombre et frais, les sous bois envahit par la végétation. Au bout d'un moment ils finissent par déboucher dans une petite clairière.... "Nous somme arrives....Il faut que je recherche l'ancien campement et la position ou je me tenais pour tracer les alignements."

Tobols trouve l'arbre pres duquel il se trouvait et se place dans la même position. Il ferme les yeux et cherche dans ses souvenirs l’arrivé des bolides extra Armandaen. Bientôt à l'aide de garcettes il trace les alignement approximatives de six chutes de bolides.

"Faisons notre camps ici , mais nous avons encore quelques heures avant la nuit nous pouvons cherchez, je vais vous montrer l'emplacement ou j'ai trouvé le premier cailloux."

C’est avec soulagement que la monture noire et sa cavalière gagnèrent le couvert des arbres au terme d’une accélération progressive de leur course. Elles retrouvaient leurs ombres, sœurs chères et précieuses.

L’homme semblait chercher quelque chose. Il tourna en rond plusieurs minutes durant, sous le regard fixe et morne de la Dame en armure. Elle avait deviné à ses allées et venues, à ses regards confus et préoccupés, qu’il cherchait à se souvenir.
S’il se souvenait, alors l’endroit ne lui était pas inconnu. Ils étaient donc arrivés. Sans un mot, elle continua de le laisser faire, le suivant nonchalamment jusqu’à une large clairière.

"Nous somme arrives....Il faut que je recherche l'ancien campement et la position ou je me tenais pour tracer les alignements."

L’humain se mit alors à tracer divers alignements au sol, sûr de lui. La vampire avait mis pied à terre, laissant sa monture à l’ombre d’un grand chêne. Dans le silence paisible à peine troublé par les signes de vie émanant de la faune, l’armure sombre offrit son éclat blafard au soleil, s’avançant jusqu’au centre de la clairière. Son échine ondula gracieusement jusqu’à sa nuque, alors qu’elle levait haut les yeux pour balayer le firmament derrière la barrière d’arbres. Non, les étoiles n’étaient pas visibles, mais leur probable position était restée de ses récents calculs nocturnes. Encore un peu de patience...

"Faisons notre camps ici, mais nous avons encore quelques heures avant la nuit nous pouvons cherchez, je vais vous montrer l'emplacement ou j'ai trouvé le premier cailloux."

Sans se retourner vers son interlocuteur, Althaïa répondit en laissant l’écho métallique porter sa réponse à travers l’espace dégagé.

« Faites votre office. Vous êtes ici le guide, vos souvenirs ne sont pas les miens. Disposez vos effets comme vous l’entendrez, pour ma part je n’ai besoin de rien. »

Le ton, bien que toujours aussi froid que coutume, restait parfaitement posé et poli. Bridée au fond de sa conscience, l’instinct de la mante grondait bien de temps à autre, alors que l’humain passait et repassait à proximité, mais la main mentale qui le muselait n’en laissait rien paraître. Pour une fois, l’appât valait bien quelques sacrifices.
S’ils avaient de la chance, le trésor qui se trouvait dans les environs valait bien plus que tout le métal accumulé au fond de sa forge.

Après avoir entravé Houblon et lui donner de l'eau, Tobold emmène Armure vers le cratère ou il a trouvé la météorite. Cratère est un grand mot mais quand on cherche, on trouve facilement ce genre de cercle de trente centimètres de diamètre. L’arriver de la pierre a perturbée l’endroit de l’impacte mais d’ici un mois la nature aura complètement repris ses droits. C’est dans les prochains jours qu’il faut fouiller, après il sera trop tard. Tobold voit Armure s’accroupir et retirer de la terre délicatement quelques petits grains de verres fondues de forme profilée. Ils ne trouvent rien d’autre.
Partant des alignements, Armure et lui, suivent l’alignement le plus à l’ouest et ils fouillent dans direction, en marchant à quinze mètre l’un de l’autre. Ils progressent sur cinq kilomètres, puis ils reviennent vers la clairière en ayant décalé leur progression de quelques mètres.
Et là armure distingue nettement un petit cratère d’impacts, mais pour son malheur Armure ne trouve rien, il utilise le terme " Vaporisé, complètement vaporisé…. ". Ils rentrent à la clairière sans rien trouver d’autre. Tobold pose quelques collets dans les sous bois et trouve des champignons comestibles.

Notre homme allume un petit feu discret sans fumé et prépare un : lièvre aux champignons avec le lapin que lui a ramener Armure!

500 g de champignons des bois (pleurotes, trompettes, chanterelles...)
6 gousse d’ail sauvage
persil sauvage haché
fleur de sel, poivre.

Nettoyez les champignons. Pelez et émincez l’ail. Dans la poêle, faites fondre l’ail et l’échalote Ajoutez-y les champignons entiers et le persil haché, et faites-les cuire 2 à 3 min. Ajoutez le fond de gibier. Salez et poivrez le râble de lièvre des 2 côtés. dans la poêle et saisissez le filet, 5 min de chaque côté. Découpez le lièvre en tranches, puis disposez les champignons. Terminez par une touche de vert, en ajoutant un peu de cresson sauvage en décoration.

Tobold quand c'est prêt appelle Armure mais il n'est plus dans la clairière. Il mange tout seule pendant que c'est chaud, il positionne la part d'Armure est près du petit feux. De Mangroves lave ses ustensiles de cuisine avec du sable dans un ruisseau. La nuit tombe. Il grimpe à un arbre pour voir si il distingue des traces de feux et de fumée, rien.... Il redescend de l'arbre. Mais ou est il? ou elle?

Un peu plus loin, l’homme la mena jusqu’à une série de traces dans l’herbe calcinée, où ils distinguèrent bientôt de large trous dans le sol. Avec attention, la vampire arpenta la distance qui la séparait des récents impacts.

Rien.
Etrange.

D’un geste furtif, elle s’empara de la petite pierre noire dans la bourse à sa ceinture. De nouveau, elle la tendit vers la lumière, observant encore les minuscules paillettes si caractéristiques. La pierre fit un petit saut dans sa paume, avant d’être replacée à l’abri. Althaïa était dubitative. Le fragment était bien assez gros pour que le projectile ne se désintègre pas en entier… Il devait forcément en rester quelques morceaux. A moins qu’ils n’aient pas été les premiers à retourner sur les lieux de l’impact. Althaïa se pencha en avant vers les traces noircies, contemplant silencieusement les dégâts. Quelque chose ne va pas. De son côté, l’humain non plus ne semble rien trouver.

Mais cela ne sembla pas l’inquiéter d’avantage, à tel point qu’après une demi-heure d’inspection des lieux, l’humain dénicha un champignon. Puis deux, trois, et s’en fut récolter de quoi se sustenter avec un certain plaisir.
Pour sa part, la Dame n’en démordit point. Avaient-ils manqué quelque chose ? Ou mal calculé leurs chemins de recherche ? Son regard scrutait minutieusement les alentours. Où étaient donc passé ces fichus météores ?

Déjà, son compagnon au sang-chaud avait entrepris de faire un feu pour faire cuire le gibier et toute sa fraîche récolte. Althaïa s’en désintéressa bien vite, occupée à maints calculs et constats qui menèrent ses pieds bien loin du camp de fortune établi par l’autre. De minutes en minutes, la nuit tombe, ses forces grandissent… sa détermination aussi.

La Dame de Fer ne repartira pas d’ici les mains vides. C’est une certitude.

Au bout d’une longue errance désordonnée en dehors des alignements pourtant consciencieusement tracés, Althaïa s’immobilisa, revenue devant le premier cratère trouvé. Lentement, elle ferma les paupières, pour les rouvrir aussitôt. La magie libérée par son corps changea sa vue, faisant alors apparaître de façon parfaite l’immense Trame et ses flux innombrables. sort humain Troisième Oeil
Plongeant, libre, dans ce délire irréel de couleurs et de lumière étrange, la vampire fouilla le bois à la recherche de…
Quelque chose accrocha enfin son regard. Mais la position de l’objet était fort curieuse. Sans mettre fin au sortilège, elle s’en approcha.
Ses doigts allaient prestement s’en emparer lorsque son esprit stoppa net, tous ses sens se déployant instantanément, en état d’alerte. Ame vive. Ici.
Dans l’ombre, la Dame en armure se redressa sans un bruit, tournée vers la provenance du bruit, tout son être affuté comme une lame.

Étrange? ou est il/elle pense Tobold. Cela sent bond, et c'est chaud. Il faudrait manger le repas maintenant, mais il a faim et décide de commencer. Notre homme ranime un peux le feux pour pouvoir se servir, et remplis aussi une assiette pour Armure. Il sort sa cuillère en bois et se met à avaler sa préparation. Il pense à la direction des étoiles filantes, Nord Est suivant l......Le repas finit, il se met à quatre pattes et trace la carte d'Armanda.Tobold a bien vue les chutes de météorites, il trace les alignement sur la carte, mais maintenant qu'il y pense, bien au dessus, il y avait d'autres trainées. La nuée se poursuivait..... vers.....le désert d'Esfelia. De Mangroves réfléchit.... dans quelques semaines la nature aura effacé complément l'arrivé des aérolites dans la région ou ils sont, mais si les sillages, vu dans l'espace finisses par tombé dans le désert il y a une petite chance pour que dans quelques années on puisse toujours retrouver les marques de cratère dans un...... désert! Tobold met cette idée en réserve. Il a fini son repas, mais il que fait Armure? Tobold met en évidence la part d'Armure pour qu'il/elle la trouve à son retour, fait le vaisselle avec du sable et de l'eau, donne à manger et à boire aux chevaux, range le camp, fait une dernière ronde, tout est tranquille, puis s'installe avec la couverture près des braises. Notre homme a vérifié que le feux ne se voyait pas trop, et ne faisait pas de fumée. Mais que fait donc Armure? Il lui faut dormir, mais ses sens sont en éveilles, il est prêt à partir à la moindre alerte. Il regarde une dernière fois le ciel couvert d'étoiles, même là, tout semble tranquille. Seul les moustiques pourrait l'ennuyer cette nuit. Il rabat sur son visage une partie de la couverture. Bientôt un doux ronflement berce la clairière.

Durant plusieurs secondes, rien ne bougea. Alors, d’un geste fulgurant, pour mettre fin à cette incertitude, la vampire se retourna, étendant le sort jusqu’aux buissons d’où émanait la présence.
Quelque chose s’enfuit en galopant. Un animal ? Relâchant la magie, Althaïa ne se détendit pas pour autant. Y avait-il autre chose ? Avaient-ils été suivis ? Elle s’était pourtant assurée tout le long du voyage que ce n’était pas le cas. Ou peut-être… un guet-apens ?

L’idée lui était venue déjà des heures auparavant. L’attitude de l’homme avait en effet de quoi surprendre. On était à même de penser qu’il ignorait tout de sa véritable nature. Etait-ce seulement possible par les temps actuels ? Ses mécanismes tournant, l’idée qu’il ait eu quelque intérêt à la piéger l’avait laissée sur ses gardes, malgré l’ingénuité presque maladive qui dansait dans ses prunelles avides de découvertes.

La présence ne se dévoila pas d’avantage. Mais nul autre n’avait fui. Althaïa sonda à nouveau la clairière de son regard d’aigle. Elle repéra la direction du petit camp de l’humain. D’après les odeurs et la faible lumière, il y était encore, à moins que ce ne soit une ruse.
Elle oscillait entre laisser parler son instinct fidèle qui lui démontrait qu’il n’était pas de cette trempe, et suivre les préceptes de dame prudence. Toujours mettre une longueur d’avance sur l’échiquier, quelque puisse être la situation. La deuxième option l’emporta, et se drapant de nouveau dans un rideau de magie, elle disparut corps et bien dans le silence de la nuit, prenant la direction de l’étrange fugitif.

Quelques heures plus tard, la Dame en armure réapparut subitement au beau milieu du camp. Doucement, elle déposa un bien maigre butin : sept petits morceaux faméliques qui ne brillaient que très peu. C’était certes mieux que rien, mais bien loin de ce qu’ils auraient du trouver en ces lieux. Cette pseudo-défaite lui laissait un goût amer.

« J’ignore quels avaient été vos réelles observations concernant le météore, vagabond, mais soit elles étaient surestimées, soit nous avons omis un détail. Quoi qu’il en soit, je n’ai rien trouvé d’autre aux environs. »

Ou bien d’autres s’étaient servis avant eux, comme c’était à craindre. Mais ça, difficile d’en être certain.

Notre homme à confiance en Armure. Il dort du sommeil du juste quand il entend quand il entend son/sa étrange compagnon, arrivé. D’où il est, De Mangrove vois que l’assiette n'a pas été touchée. Il se lève, et se rapproche. Il regarde Armure droit dans les fentes sombres du casque.

"Aux traces que j'ai relevé je penses que nous sommes les premiers arrivés sur ce senteur depuis la chute de la nuée, mais en y repensant la nuée semble ce continuer par le nord est, dans la direction du désert d'Esfelia. J'ai vue des faibles trainées orangé là haut, dans le ciel."

Tobold regarde les sept pierres dont le poids total ne dois pas dépasser cinquante gramme.

"Cela ne fait pas lourd, en effet! Il me semble vraiment avoir vue haut dans le ciel des étoiles filante partant dans cette direction. J'ai bien envie, après avoir fait des provisions à Altaïa, de partir dans le désert, quelques jours......Je peux essayer! J'ai du Mischmétal."

De Mangrove sort son briquet amadou de sa gibecière et retire la pierre du briquet, qu'il attache à un bout de garcette. Il approche la pierre tenue par la garcette, des morceaux de météorite. Il se passe alors un phénomène étrange la pierre de briquet semble être repoussé par le morceau de météorite ferreux, la garcette prenant une forme inhabituel.

"Cela ne coute rien d'essayer ce bricolage dans le désert. Ici la nature a repris ses droites et cette étrange phénomène ne marche que quand les deux corps sont prêt l'un de l'autre. C'est pourquoi je fondes quelques espoirs dans le désert. Même si les impactes ont disparu, si le météorite est en surface, cela pourrait donner une indication. Vous n'avez pas mangé votre part! Ce n'est pas bon? Vous n'avez pas fini?"

"Aux traces que j'ai relevé je penses que nous sommes les premiers arrivés sur ce senteur depuis la chute de la nuée, mais en y repensant la nuée semble ce continuer par le nord est, dans la direction du désert d'Esfelia. J'ai vue des faibles trainées orangé là haut, dans le ciel."

Le désert ? Par les lames d’ithildin, pourquoi n’en avait-il pas parlé plus tôt ? Sans bouger d’un cil, Althaïa dévisagea l’humain. Se moquait-il d’elle ? Bien d’autres, en d’autres circonstances, auraient été tenté d’y croire. Mais son regard blanc capta celui, confiant, du vagabond en face d’elle, et son instinc lui confia qu’effectivement, l’énergumène qui l’avait accompagnée n’était décidément pas comme les autres. Peut-être, après tout, était-ce vraiment là la raison qui faisait qu’elle avait accepté l’idée d’une escapade en compagnie d’un humain… mâle. La mante crissa à l’évocation de cette idée.

"Cela ne fait pas lourd, en effet! Il me semble vraiment avoir vue haut dans le ciel des étoiles filante partant dans cette direction. J'ai bien envie, après avoir fait des provisions à Altaïa, de partir dans le désert, quelques jours......Je peux essayer! J'ai du Mischmétal."

Du Mischmétal ? Althaïa ouvrit grand les yeux, laissant l’homme exécuter son petit manège. Non content de se procurer des gemmes de bonne valeur et un minerai d’une extrême rareté, le petit humain savait aussi dégotter des terres rares sur Armanda. Un alchimiste ou un mage l’aurait rapidement pris à son service pour moins que ça. Pour sa part, la Dame oscillait entre la satisfaction d’avoir enfin trouvé un humain aussi débrouillard et l’envie de lui extirper manu militari des explications sur tout ce cirque.

"Cela ne coute rien d'essayer ce bricolage dans le désert. Ici la nature a repris ses droites et cette étrange phénomène ne marche que quand les deux corps sont prêt l'un de l'autre. C'est pourquoi je fondes quelques espoirs dans le désert. Même si les impactes ont disparu, si le météorite est en surface, cela pourrait donner une indication. Vous n'avez pas mangé votre part! Ce n'est pas bon? Vous n'avez pas fini?"

En silence, elle le regarde sortir un curieux objet, qui à l'instant même où il entre dans son champ de vision, attise sa convoitise. Nombre d'inventions humaines sont tombées entre ses griffes ces derniers siècles... mais pas ceci. L'homme semble une porte ouverte sur les trouvailles techniques qui font tant défaut à son peuple. Sa vue perçante lui permet de détailler rapidement le petit mécanisme grossier, mais une question la démange.

"Qu'est-ce que ceci ? lui demande-t-elle en désignant le briquet du doigt, comment vous êtes-vous procuré cela ? C'est intéressant. "

Surtout si ledit objet contient du Mischmétal.

D'un regard circulaire, elle observa la clairière, avant de déclarer, fataliste.

"Eh bien soit. S'il n'y a plus rien à tirer de cet endroit, ne nous y attardons pas. Cela dit, pourquoi n'avoir pas évoquer vos constats sur la course du météore plus tôt ? Le désert est une toute autre affaire en matière de parcours. Il parvenir, même au grand galop, nécessite des semaines. Un voyage d'une toute autre envergure que celui-ci. "

Tobold regarde avec une grande curiosité Armure, regarder sous toutes les coutures le briquet amadou. "J'ai trouve ce briquet, dans un bateau, arrivé en perdition dans la presqu'ile des Mangroves. C'est vrai que cette pierre à feu, s'use peux, étonnant, non! Mon vieux Maitre Katfaïel la ausculté tout comme vous. Il était fasciné aussi par la façon dont les trois soudures ont étés effectuées. Il se posait la question de la réalisation, car un forgerons d'Armanda, ne peut obtenir une soudure aussi propre, surtout pour un briquet comme si ce genre de théologie était banale." Tobold récupère son briquet..... "Excusez moi mais j'avais été fasciné par l'arrivé des aérolites, mais c'est seulement quand je me suis retrouvé assis à mon emplacement d'observations que je me suis rappelé de ces trainées, pas avant, désolé." De Mangroves regarde droit dans les emplacements prévus pour les yeux. "Cela aurait put être, une plus grosse quantité de fer comme rien du tous, je vous ai simplement raconter ce que j'ai vu, ni plus, ni moins. Mais je suis par contre fasciné de la façon dont vous avez ramené vos météorites et de nuits........, Vous m'étonnez, qu'elle technique avez vous employez?, ou bien avez vous utilisé la magie? Qu'importe c'est votre problème, ce qui compte c'est que vous avez pour une raison ou pour une autre, besoin de ce minerai, et moi je suis intéressé de vous en fournir si j'en trouve. Ma proposition d’aller suivre les trainées vers le désert, même seule tient toujours. Vous êtes un personnage, la façon dont vous imposer votre volonté aux autres, est pour moi ahurissante, mais la question c'est pourquoi vous n'abusez pas de vos pouvoir sur moi? Cela serait si simple pour vous, mais comme dirait mon vieux Maitre Katfaïel, je ne vous donnerais pas ce petit quelque chose, comme la valeur rajoutée! Vous avez besoin de moi comme je suis. Et moi ma motivation c'est de progresser un petit peux plus dans la connaissance. Nos intérêts vont dans le même sens."

Althaïa écouta attentivement les explications de l'homme au briquet. Ainsi, on pouvait dénicher bien des trésors dans les épaves échoués sur les rivages... La vampire chercha en vain un souvenir d'un rivage ou de la couleur des flots. En réalité, elle n'avait jamais mis les pieds sur un plage de toute sa non-vie. Ce constat la laissa quelque peu rêveuse.

"Un objet ne provenant pas d'Armanda... murmura-t-elle, voilà une découverte qui ne laisse pas grand monde indifférent."

La question méritait à elle seule une étude approfondie, et c'est avec une certaine délectation qu'elle planifia silencieusement une prochaine excursion vers l'une de ces épaves certainement nombreuses au Sud du continent.
Leurs regards se croisèrent, et la Dame laissa un court silence entre la question de l'humain et la réponse, évasive, qu'elle lui donna. Si ce sang-chaud ignorait réellement tout de sa nature, cette particularité pouvait se révéler un atout de taille, pour lui comme pour elle.

"La magie est une très vieille compagne, à qui je dois la vie, et que j'étudie avec la constance d'un amant courtisant la plus belle maîtresse. Elle est un Art, mais aussi l'essence qui constitue une part non négligeable de notre univers. C'est principalement à cette noble dame que je dois ces capacités que vous me prêtez."

Ne jamais en dire trop. Mais suffisamment pour étancher les soifs communes. En revanche, la suite des propos de l'acolyte, la franchise avec laquelle il lui confia ses interrogations, firent luire les prunelles opaques.
Un sourire en coin orna un bref instant ses lèvres cachées sous la barrière métallique. Un petit rire sans joie accompagna son murmure monotone.

"Vous vous avancez beaucoup sur mes prétendus besoins. Je n'ai jamais eu besoin que de moi-même à vrai dire. Question de... conditions de vie, certainement."

Ou plutôt, son "besoin" d'autrui se limitait à des notions d'une animalité à faire frémir. Et nul besoin d'être particulièrement sensible pour comprendre qu'il n'était pas nécessaire de s'étendre sur le sujet. L'euphémisme parvint presque à la faire réellement sourire.
Mais ce n'est qu'une voix morne et monocorde qui s'échappa de ses cordes vocales détruites :

"Le pouvoir pour le pouvoir est une nécrose dans laquelle il est facile de tomber. Soumettre autrui n'a lieu d'être que dans le cas où les individus s'interposent de manière incontournable ou déplacée entre soi et le but à atteindre. Ce qui n'est pas votre cas, ajouta-elle, contrairement à bien d'autres. "

La Dame se détourna de son interlocuteur, plongeant la main dans l'une des sacoches accrochées à la selle de Tiahanloth. Elle en ressortit une poignée de pièces à l'éclat doré, qu'elle laissa glisser dans la paume de l'homme brun.

"Voici pour votre aide. De quoi vous ravitailler pour un trajet. Je ne vous prendrais pas plus de votre temps. Votre connaissance de l'astronomie vous suffira largement à retrouver le chemin de la cité Romantique, je n'en doute pas un instant. C'est pourquoi je vais prendre congé dès maintenant."

D'un bond calculé, elle grimpa en selle, les pans de l'armure voltigeant autour de la croupe noire de la jument, qui s'ébroua, visiblement prête à partir au quart de tour. Saisissant la bride, elle fit tourner sa monture en direction de l'humain.

"Quant à cette affaire de météores, s'il vous sied de continuer les recherches pour un commerce semblable, vous pourrez certainement me retrouver à... Althaïa... d'ici une semaine. Disons, que si vous cherchiez à me contacter... Trouvez une jeune mendiante au cheveux noirs, et mandez la forgeronne de l'abysse. Elle saura vous guider. D'ici-là, restez en vie, et que les vents vous portent."

Après un salut sommaire, la cavalière détalla au galop à travers les fourrés, disparaissant tell une ombre dans la campagne redevenue subitement silencieuse.

Tobold regarde son briquet amadou. Pourtant son briquet semble simple, pourquoi ce briquet devrait venir ailleurs que Armanda? Même son vieux Maître Katfaïel n'aurai jamais émit pareille théorie.

Amure utilise la magie, cette personne pratique le grand art......Alors que lui Tobold malgré les leçons de Katfaïel, il se sera jamais un grand magicien. Un grand prestidigitateur, oui, un grandmagicien jamais. Il a un faible pouvoir, mais il est malin, c'est tout.

Amure lui donne des pièces d'or, alors que Houblon est déjà une grande récompense. Armure parle de partir sur le champs, disant qu'il est capable de se débrouiller seule, cela il le sait déjà! En enfourchant fougueusement son cheval noir, Armure lui dit, que si sa recherche dans le désert est fructueux il devra trouvez a Altaïa une jeune mendiante au cheveux noirs, et il devra lui demander la forgeronne de l'abysse.......Armure part au galop en disparaissant en quelques instants.

Tobold n'a juste que le temps de lui crier, "Madame pas une semaine à Altaïa,il faudra compter au moins trois semaines........."

De Mangroves range le camps, fait disparaitre toutes les traces, puis reprend la direction de la grande ville, et repense à sa rencontre avec cette étrange personne, qui d'une certaine façon lui fait penser à Demoiselle Hyrriena! Froide, lui donnant au dernier moment une poignée d'or, puis disparaissant comme elle est venue.
Il a beaucoup donné dans cette aventure, mais il a aussi beaucoup reçut. Katfaïel disait toujours que pour recevoir il faut aussi donner....Il va donc partir dans le désert

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Tobold arrive au petit matin au petit trot, prêts de la grande ville, que doit il faire de Houblon? il ne peut l'amener dans le désert...... Une vielle ramasse des branches le long de la route, et tombe sous le poids du fagot aussi bien que des ans......Tobold descend, et va l'aider, Il fixe sur le dos du cheval le petit bois....."Madame, voudriez vous me garder Houblon, mon cheval quelques semaines, pouvez vous en prendre soin? il pourrai vous aider, en dédommagement voici quelques pièces d'or."

La suite de l'histoire ce situe dans l'intrigue, la pièce de feu https://armanda.forumactif.org/t4356p15-intrigue-la-piece-de-feu-termine