La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Arme principale :Son épée est l'arme qu'elle utilisera pour se défendre. Lame de facture correcte ramassée lors de sa désertion, la lame semble avoir passé des moments rudes mais est en relativement bon état.
Autres objets :Un petit pendentif vient orner son cou, cet objet simples est simplement un souvenir des terres ou elle est née et à vécu avant de se retrouver sur armanda. Il s'agit d'une sorte de feuille taillée dans le bois, offerte par son ami de toujours, considéré comme un frère : Kaëlan Sa tenue quant à elle reste des plus simples : faite principalement de cuir, elle est composée des faibles protections que l'on retrouve habituellement sous les plastrons des soldats, tenues par des lanières de cuir épais. Du tissus de la même couleur vient compléter la tenue pour la protéger du froid et amortir les coups. Un ceinturon simple lui permet de transporter à la ceinture son épée bâtarde et une lame courte à l'aide de deux fourreaux adaptés, ces deux armes clairement d'origine armandéenne n'ont strictement rien de spécial, certainement issues des forges ou des hauts fourneaux du peuple humain de ce continent.
Totem :Léopard des Neiges (Inactif)
Style de magie principal :Aucun
Puissance magique innée :Très puissant (En sommeil)
Niveau magique :Aucun.
Physique et caractère
Physique : Maude est une jeune femme dans la force de l'âge et ne diverge pas vraiment de la moyenne féminine Alayiennes. De taille moyenne, fine mais dotée d'une musculature sèche lui permettant de manier l'épée, son corps est marqué par le fer et une vie menée au nom du néant, quelques cicatrices viennent parcourir son corps, majoritairement au niveau de ses bras et de ses flancs. Ces marques légères, souvenirs des entrainements et des combats menés au nom du néant, prennent la forme de traits fins et plus clairs que le reste de sa peau qui est légèrement plus douce à ces endroits. Son dos quant à lui est littéralement charcuté, portant de nombreuses marques de lacérations dues au fouet et par endroit comme si elle avait été écorchée vive.
Ses formes viennent épouser son corps et montrer qu'elle est une femme, cependant elles ne viendront pas spécialement attirer les regards vu qu'elle ne les met pas en avant malgré le fait qu'elles se devinent parfaitement sous ses tenues d'homme et sa protection en cuir. Sa poitrine est généralement fermement maintenue sous ses protections par d'épaisses bandes, sans pour autant la compresser pour lui permettre de respirer confortablement.
Ses cheveux bruns, lui tombant en dessous des épaules, viennent encadrer son visage respirant sa jeunesse, dont les sourcils viennent mettre en avant son regard vert d'émeraude. Son regard vient néanmoins rajouter une pointe d'ombre dans ce tableau quasi angélique, fermé et énigmatique comme si elle passait son temps à analyser tout ce qui l'entoure.
Sa main droite arbore la marque du néant et de sa foi vers cet esprit unique qui a bercé son enfance. Malgré tout ce qu'il s'est passé il est toujours difficile de renier ses origines et ses croyances surtout quand on est toujours bercé par l'ignorance et les illusions de cette dernière. Sa dévotion se matérialise par des arabesques ressemblant à du lierre parcourant sa main, la cerclant comme le ferait la plante du même nom sur le tronc d'un vieil arbre, et se terminant par de petites spirales. On pourrait rapprocher ce cercle à la métaphore de la graine ayant donné naissance à la plante. Cette marque, caractéristique d'une faible croyante au néant, est soigneusement dissimulée par ses brassards qui lui protègent les avants bras et le dos de la main.
Caractère : L'expérience a forgé son caractère, surtout après l'affreuse maladresse qui lui couta si cher. Autrefois elle avait l'habitude de réfléchir à voix haute, sur des sujets aussi divers que variés. En effet sa curiosité l'a toujours poussé à réfléchir sur tout ce qui peut être remis en question, mais le faire devant une personne qui n'accepte pas de voir ses croyance ainsi mises à mal... Depuis ce jour elle est beaucoup plus discrète, devenant beaucoup plus silencieuse et ce de manière radicale. Elles sont finies pour de bon les heures ou elle passait à réfléchir à voix haute, ne laissant maintenant que place à un regard énigmatique et un silence parfois pesant, comme si elle essayait de lire en vous, d'analyser tout ce qui l'entoure puis de peser le pour et le contre avant d'agir. Ses moments de réflexions sont parfois ponctués de mouvements de lèvres silencieux, comme s'ils étaient un reste de sa vieille manie aujourd'hui reléguée au second plan et qui ne demande qu'à revenir au galop.
Cependant sa curiosité lui a laissé une petite partie de son innocence, lui permettant de regarder les choses d'un œil neuf et tolérant, tolérance qui fait cruellement défaut à son peuple. Oui, sa croyance va encore au Néant dont elle doute, mais elle tolèrera que d'autres n'y croient pas et n'essayera pas de les convertir. Cependant il pourra lui arriver de prier pour eux s'il ne reste que ça à faire pour les sauver, après tout s'il y a réellement plusieurs esprits, autant augmenter les chances d'être entendue... Non ? Cette petite part d'innocence lui donne un peu de spontanéité rafraichissante mais également le mensonge non naturel pour ses lèvres, lui faisant préférer le silence à ce genre de choses. Néanmoins il est difficile de nier qu'elle est un être humain, avec les peurs les plus profondes telles que celles de l'inconnu. La magie armandéenne est une de ces inconnues, ne l'ayant vu à l’œuvre que sur le champs de bataille sous sa forme la plus destructrice qui soit. Et pourtant l'inconnu semble l'attirer comme un papillon le serait vers la lumière.
Elle est également une femme libre, qui aura du mal à s'engager dans quelque chose pouvant nuire à sa liberté durement acquise et pour laquelle elle a quitté son peuple qui la considère maintenant comme une traitresse. Et bien qu'étant quelqu'un de calme, elle se battra comme un animal sauvage pour préserver sa liberté mais également celle de ceux qui lui sont cher car malgré son masque mystérieux elle reste fidèle à ces derniers. Comme l'on dit : il faut se méfier de l'eau qui dort.
La jeune femme, n'assume que peu sa féminité de par son corps traumatisé et abimé par sa vie qu'elle préfèrera cacher sous des vêtements d'hommes, et peut-être se trouvera-t-elle avec un retour vers une vie plus calme et paisible. Malgré tout elle dispose de cette parcelle de douceur et de gentillesse, qui la poussera à aider son prochain si elle le peut, un peu comme si elle essayait de se racheter après toutes les vies qu'elle a pu prendre et le mal qu'elle ait pu faire en mettant ses maigres connaissances en médecine alayienne au service des autres.
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Kaëlan Sahel (prédéfini disponible), son presque frère. Ils partagent une amitié indéfectible. Mais pas plus, elle tient à cette nuance...
Derrière l'écran
Petite présentation : :p
Rythme rp : Avez vous bien compris que vous êtes ici sur un RPG à rythme rapide ? Vous engagez vous à respecter ce fait ? Combien de temps mettez vous à répondre à vos rps en général ? Oui
Particularités rp : Rien de particulier. Je suis ouvert à tout !
Comment avez vous découvert le forum : Par le bouche à oreille.
Le code du règlement :
L'ile refuge - Enfance et éducation
Elle est née sur l'ile refuge, voilà 21 hivers, elle fut la première et la dernière enfant de cette petite famille qui venait de perdre un membre pour en gagner un autre... Ce fut son père qui s'occupa d'elle, un homme fort du nom de Rodrick. L'on ne pouvait pas dire que cette vie avait quoi que ce soit de malheureux, sur cette petite île confortable qui les accueillait. Certains pouvaient même dire qu'il y faisait bon vivre ! Après tout c'était sa maison, c'était ici qu'elle avait grandit, qu'elle avait ses racines contrairement à beaucoup. Ces nostalgiques, comme son père, passaient beaucoup de temps à regretter Alayia, raconter des histoires que l'enfant écoutait avec émerveillement quand il décrivait son ancienne maison, les villes immenses qu'ils avaient pu ériger grâce à l'esprit du néant. Elle imaginait des villes s'étendant au delà des plages, à même l'océan qui avait été dompté et pouvaient se déplacer sur l'eau avec une grande facilité par la grâce du néant. Elle ne se lassait pas d'écouter les adultes parler de ce passé, et demandait sans cesse à écouter et réécouter ces mêmes histoires à chaque fois enjolivées par les différents conteurs.
Et oui, c'est fou comment l'esprit des jeunes enfants peut imager ce qu'on leur raconte. Heureusement, en grandissant ces derniers s'aperçoivent de leur erreur, ou simplement l'oublient alors que l'innocence s'évapore.
Elle fut donc élevée dans la plus pure tradition du néant, sa croyance se matérialisant par la marque de ce dernier sur le dos de sa main droite à la grande satisfaction de son père qui espérait voir sa fille devenir une parfaite serviteur du néant, comme lui. Ce dernier arborait fièrement son tatouage qui lui recouvrait le dos. Malheureusement, la marque ne s'étendit pas assez vite aux yeux de ce dernier, et l'enfant s'adonnait plus au plaisirs du savoir et de découvrir ce qui l'entourait plutôt que d'apprendre à servir le néant comme elle se devait, en devenant la guerrière parfaite.
Il l'entrainait sans relâche et avec de plus en plus de brutalité au fur et à mesure que les années s'écoulaient et qu'elle devenait une femme, sa vie se résumant aux prières et à l'entrainement au combat qu'elle essayait de fuir comme la peste; mais son père n'en démordait pas ! Elle devait conquérir pour le néant ! Elle devait représenter le néant ! Elle devait être parfaite ! Il lui apprenait à manier une épée, jusqu'à ce que ses jambes ne puissent plus la porter, jusqu'à ce que ses bras ne puisse plus porter la lourde lame de l'entrainement, lui assénant des coups de plus en plus fort pour lui apprendre à contre attaquer, à canaliser sa force et son esprit sur le combat, ne faire qu'un avec son arme et tuer les impies. Et quand ce n'était pas l'épée ? C'était l'arc qui prenait le relai, elle était une femme après tout, et la seconde ligne serait la plupart de sa carrière, alors il fallait qu'elle apprenne à faire comme les autres... Le même cercle vicieux se répétait, identique à celui de l'épée. Tirer et encore tirer jusqu'à ce que sa volonté disparaisse et ne soit qu'un automatisme destiné à bander l'arc que ses muscles endoloris ne pouvaient plus porter....
Si bien que la salle de prière devint une sorte de refuge dès qu'elle comprit comment éviter l'entrainement en se cachant là bas. C'est d'ailleurs en ces lieux qu'elle fit la rencontre de Kaëlan, et les deux enfants n'avaient alors qu'une dizaine d'années au maximum...Lui ? Il n'était là que pour avoir la paix, ces parents l'envoyant prier pour qu'il se dévoue au néant alors qu'il n'avait que faire de l'enseignement religieux. Elle ? Elle était là pour fuir les entrainements de son fanatique de paternel pour qui au final elle priait. Oui elle priait le néant pour que son père retrouve enfin la raison, qu'il cesse de vouloir en faire une machine à tuer au nom du néant et lui permette de vivre loin du sang qu'il voulait qu'elle répande !Cette dévotion, cet acharnement à prier avait permis à sa marque de s'étendre jusqu'à son épaule, chose dont son père était si fier, croyant que son enseignement portait ses fruits, l'incitant ainsi à continuer dans cette voie avec encore plus de violence...
Les années passèrent, emmenant l'age de l'adolescence et des personnalités qui s'affirment. Kaëlan était devenu un véritable frère qu'elle n'avait jamais eut, il partageait ses peines, ses douleurs et prenait soin d'elle. Il était sa béquille qui l'aidait à se sentir mieux après les entrainement douloureux. Et elle ? Elle faisait la même chose pour lui. Il était bien plus robuste et se battait avec acharnement, la protégeant contre les fanatiques de leur age qui venaient lui reprocher de n'avoir qu'un tatouage recouvrant à peine le dos de sa main... C'est à cette période qu'elle apprit des autres femmes Alayiennes comment soigner le corps, l'utilisation des plantes, comment faire un bandage correct ou alors suturer une plaie profonde. Après tout, elle lui devait bien ça ! C'était son frère ! Elle doutait maintenant de la bienveillance du néant. Elle doutait tellement qu''elle en venait à y réfléchir à voix haute, manie qu'elle avait depuis toute petite, manie qu'elle apprit bien vite à perdre alors que son père compris enfin pourquoi son tatouage avait perdu de sa magnificence...
Elle s'en souviendrait toute sa vie, cette nuit avait été terrible. Il l'avait attachée sur le billot de bois devant la maison après l'avoir trainée par les cheveux. Puis, il commença sa terrible besogne, ne lui laissant même pas un morceau de bois à mordre pour mieux supporter la douleur. Elle le supplia, mais seul le claquement du fouet venant lui arracher la peau du dos vint lui répondre, accompagné des préceptes du néant inlassablement répétés par son père dont les yeux brillaient de démence. La peau laissa place à la chair sanguinolente, alors que le terrible spectacle continuait sans relâche, malgré les supplications et les pleurs, la poussant au désespoir de la prière... L'amour qu'il pouvait porter à sa fille n'était pas suffisant pour le faire arrêter, et seul le néant le pourrait... Alors elle pria, supplia cet esprit unique qui était leur seul à pouvoir arrêter cette folie, qui continua malgré tout... Puis entre deux sanglots alors que la douleur allait finir par la tuer, la prière fut entendue, et le fouet fut abandonné... Son père s'approcha d'elle avec un couteau, d'un air soulagé et fier que sa fille entende enfin la voix de la raison et Maude crut qu'il allait abréger ses souffrances alors qu'il coupa simplement les liens qui la maintenaient sur ce billot de bois.
Combien de temps passa-t-elle sur ce rondin avant que Kaëlan ne l'y découvre ? Elle se réveilla à l'abri d'une grange, le dos recouvert de feuilles cicatrisantes et de bandages pour les maintenir en place. Elle les reconnaissait, c'était les mêmes qu'elle utilisait pour soigner les blessures de ce dernier quand il revenait de ses entrainements toujours plus violents. Quand elle reconnu son bienfaiteur, son visage s'illumina et alors que ce dernier lui posa la fameuse question, elle éclata simplement en pleurs dans ses bras. Pour la première fois les rôles s'étaient inversés, ce n'était plus elle qui prenait soin des blessures de ce frère de cœur. Il la protègerait, et il marqua sa promesse en lui offrant un petit pendentif de bois en forme de feuille qu'elle conserve encore aujourd'hui précieusement.
Armanda - Une avancée fulgurante
Le temps était passé si vite... Les bateaux avaient été préparés, les soldats qu'ils étaient devenus avaient été préparés au combat et embarqués dans ces grand navire qui serviraient à les débarquer sur ce continent peuplé d'impie, priant des esprits faibles et impurs. Ils devaient leur apporter la bonne parole du néant et les bienfaits de ce dernier. Elle ne voulait pas y aller, mais elle n'avait pas le choix et à peine avait-elle mis le pied sur cette terre nouvelle qu'elle pensait déjà à fuir, incitant Kaëlan à l'accompagner, elle voulait être libre ! Elle voulait être libérée de son fanatique de père, libérée de ses obligations et découvrir ce monde non pas derrière la visière d'un casque de combat et du sang sur sa lame noire, mais comme une femme libre ! Si elle restait, c'était pour lui qui était assoiffé de montrer, non pas son adoration au néant, mais sa force durement acquise... Mais l'appel des grandeurs était plus forte et ses envies de liberté ne faisaient que grandir à chaque pas fait en avant.
Les peuples se rendaient, quasiment sans se battre dans une avancée fulgurante et les faibles armées féodales des armandéens étaient réduites en centre dans les pleurs et les flammes. Privés de leur magie qui n'avait quasiment pas d'effet sur leurs ennemis qui étaient protégés par leurs armures et épées de verre noir bénies par le néant, ils n'étaient au final que des enfants apeurés qu'il fallait accueillir au sein du néant pour les protéger, cependant deux autres peuples, des créatures sanguinaires nommées "vampires" et des êtres éternels "les elfes" ne pouvaient bénéficier de cette rédemption et étaient systématiquement massacrés de même que les humains qui s'attachaient à leurs esprits totems primitifs. Pourquoi le néant exigeait-il que l'on agisse ainsi ? Ce n'était pas en ce néant qu'elle voulait croire et qu'elle voulait prier, ce n'était pas ça qu'elle voulait pour son avenir.
Les horreurs de la guerre qu'elle n'avait pas voulu la changèrent et du simple anneau noir qu'elle portait sur la main se développèrent de nouveau les arabesques de la dévotion, remontant jusqu'à son coude. Elle priait pour les morts et les blessés, s'occupant de ces derniers que ce soit dans leurs derniers instants ou dans le soin de leurs blessures avec ses maigres connaissances des plantes et de la médecine : suturer ou cautériser les plaies trop profondes après les avoir désinfectées à l'aide d'asticots une fois le saignement stoppé à l'aide de divers cataplasmes fabriqués à base de plante. Faire descendre la fièvre de ceux dont les plaies s'étaient infectées ou être simplement une aide psychologique pour ces derniers en priant avec eux. Elle pria ensuite que cesse cette folie qui ne faisait que grandir dans les rangs et emmenait de plus en plus de cruauté au combat... Et ses arabesques qui s'étaient développées régressèrent presque aussi vite qu'elles étaient apparues, comme si ses prières étaient rejetées ou plutôt n'étaient pas destinées au néant.
Mais jamais elle ne fut renvoyée à l'arrière, son fanatique de père alors sous officier y veillait. Elle devait se battre, plus elle se battrait et plus sa dévotion grandirait jusqu'à ce que son dos soit recouvert de la marque du néant ! Et seule ses escapades nocturnes qu'elle passait avec son frère de cœur lui remontait le moral. Elle ne parlait que de fuir, de déserter cette armée rongée par le fanatisme. Elle lui parlait de liberté, de découverte, de ce que ce peuple avait à leur apprendre ! Laissant son esprit et son imagination divaguer au fur et à mesure de l'avancée de l'armée. C'était d'ailleurs maintenant les derniers moments ou Kaëlan pouvait entendre sa douce voix. Plus le temps passait et plus ses envies de liberté se manifestaient. Déserter, le plus grand crime possible pour un soldat alayien, et pourtant le mot avait été prononcé ! Puis le déclencheur se produisit enfin, une flèche elfique vint faucher son fanatique de père quelques semaines avant la bataille des bois sombres, la libérant de son étreinte fanatique et puissante pour de bon, apportant ce nouveau souffle vers la liberté alors que les espoirs liés à ses prières n'avaient pas été entendus, mettant de nouveau sa foi à dure épreuve : elle n'avait rien à faire dans cette armée.
Armanda - Désertion
La bataille des bois sombres tournait en leur défaveur, le néant avait été vaincu et les Armandéens pouvaient de nouveau user de magie efficacement contre eux. La retraite fut sonnée dans le désordre le plus complet, le feu et la glace s'abattant sans relâche sur les rangs serrés qui s'éclaircissaient ou se disperser sous l'effet de la magie. La magie, si intrigante, hypnotisante mais avant tout effrayante dans les yeux de quelqu'un qui ne peut rien faire contre mis à part prier. Oui, elle eut peur, depuis les secondes lignes, elle eut la peur de sa vie. Non pas pour elle, mais pour Kaëlan qui était en première ligne.
Elle ne voulait pas le perdre ! Il était sa famille ! Même si elle savait qu'il pensait à plus, peu importait ! Elle se jeta dans la mêlée, ou plutôt dans la pagaille, avançant à contre-courant de ses frères d'armes, allant au devant du danger... Danger qui la percuta de plein fouet, alors qu'elle hurlait le nom de celui qu'elle cherchait à s'en écorcher les poumons ! Elle vu la mort de près dans les yeux d'un elfe dont le coup de masse avait eut le malheur de faire voler son casque, lui troublant la vue avec son propre sang pendant quelques secondes avant qu'une âme charitable ne la débarrasse de son assaillant. Elle l'avait cherché, mais IL l'avait trouvé ! Il fallait partir, c'était le moment d'abandonner tout ça et d'être libre ! Il savait qu'elle ne l'abandonnerait pas, et il n'eut pas d'autres choix que d'accepter. Fuir, mais par ou ? Les bois semblaient la seule option, dangereuse mais elle éviterait de retourner dans les rangs de leur armée, et de tomber directement sur les rangs ennemis et de leur laisser le temps de se débarrasser de ces armes et armures encombrants. Ils y étaient presque ! Presque quand une boule de feu gigantesque crachée par une gigantesque créature de la même couleur les sépara, ravageant tout sur son passage. Les flammes étaient trop chaudes pour les traverser.
Il lui dit de fuir, elle refusa. Il insista, et elle lui fit la promesse qu'elle le retrouverait ! Puis il disparut derrière la fumée. Son hésitation l'abandonna au bout de quelques secondes avant qu'elle ne s'engouffre dans ces bois hostiles, jetant cette arme, son plastron dans le premier buisson venu, courant à en perdre haleine vers cette liberté qui lui donnait un nouveau souffle malgré la séparation. Elle trébucha une première fois, s'écorchant les bras, les jambes et le visage sur les branches basses dans sa course effrénée. Puis une seconde, une troisième et une dernière ou elle se prit les pieds dans les jambes d'un autre homme. Elle eut un mouvement de recul instinctif, avant de s'apercevoir que ce dernier était mort depuis quasiment le début de la bataille, ayant certainement été trainé par sa monture jusqu'ici et abandonné par cette dernière. Un cavalier Armandéen... Un signe de l’esprit du néant pour l'aider dans sa fuite, car elle pu y récupérer le ceinturon de l'homme ou étaient encore attachés l'épée et le glaive.
Au loin les bruits de la bataille s'estompaient, étouffés par la végétation luxuriante. Elle était libre ! Enfin libre ! Et ne put s'empêcher de soupirer de soulagement malgré la tristesse d'avoir perdu l'être auquel elle tenait le plus. Ce frère qu'elle ne reverrait peut-être jamais à cause de cette guerre qu'ils n'avaient pas voulu. Maintenant elle devait protéger sa liberté, et le retrouver !
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Sujet: Re: Maude EBRAÏK Jeu 27 Fév 2014 - 18:36
Épée bâtarde (fiche) : Épée bâtarde simple avec un fourreau en cuir renforcé de métal. Elle se porte à la ceinture par un ceinturon également en cuir. Lame courte (fiche) : Une lame courte de type glaive, avec un seul tranchant, la lame à la longueur d'un avant bras. Elle est transportée au même titre que l'épée bâtarde. C'est à dire dans un fourreau de cuir, à sa ceinture. Cet arme est majoritairement destinée à de la défense et de la parade.
Pendentif de Bois (fiche) : Un petit pendentif de bois ayant simplement une valeur sentimentale. Elle le porte autour de son cou par une lanière de cuir. Il lui fut offert par Kaëlan Sahel, son frère de cœur (voir lien).
Tenue de cuir (fiche) : Une protection simple de cuir souple non coloré, servant majoritairement à être portée en dessous d'un plastron d'acier ou de verre noir. Elle passe facilement pour des vêtements solides de voyageurs une fois complétée par un pantalon et de quoi tenir chaud aux parties découvertes en hiver. Sous l'armure elle sert à amortir légèrement les coups d'épée de par son léger rembourrage, dans d'autres cas, elle protège de manière peu efficace contre les armes tranchantes.
Petite sacoche de cuir. (fiche) : Une petite sacoche de cuir, qu'elle porte sur elle, contenant un peu d'argent mais également quelques plantes médicinales prête à l'usage et un bandage en cas de nécessité.
Dernière édition par Maude Ebraïk le Jeu 27 Fév 2014 - 19:33, édité 1 fois
Rodrick Ebraïk (Décédé) Père biologique de Maude, ce dernier fanatique jusqu'à la démence à entrainé sa fille à être une parfaite guerrière au nom du Néant, n'hésitant pas à user d'une force brutale et cruelle lorsque cette dernière eut des doutes sur les préceptes du néant.
Kaëlan Sahel Son presque frère. Ils partagent une amitié indéfectible. Mais pas plus, elle tient à cette nuance... Ils ont été séparé alors qu'ils désertaient lors de la bataille des bois sombres.
Tobold des Mangroves Ce vieil Armandéen fut son premier contact avec une personne de ce peuple autrement que derrière un casque et la rage d'un champs de bataille. Malgré tout, malgré qu'ils soient ennemis il l'aida et pris soin d'elle alors qu'elle était blessée. De quoi en être éternellement reconnaissante.
Matis Falkire Un déserteur, tout comme elle mais dans le camps adverse. Bien qu'il l'ai laissée vivre cette fois-ci, il ne semble pas acquis que ce soit le cas la prochaine fois...
Nómin Terendul Un drôle de jeune elfe bien curieux, la fougue de sa jeunesse le rendant certainement un peu trop sûr de lui. Certainement que ses parents n'avaient pas assez joué du fouet quand il n'était encore qu'un enfant.
Artaher Terendul Le général de l'armée elfique, hautain et pour le moment détestable. On sait de qui le fils tient ! Mais au moins le jeune elfe avait le mérite d'être plus ouvert et compréhensif comparé a la brute de père.
Kedrildan Maralawë A Venir
Dernière édition par Maude Ebraïk le Jeu 5 Juin 2014 - 21:41, édité 4 fois
Petit résumé de quelques lignes : Déserter est parfois très éprouvant... Surtout quand l'on est séparé de la personne à qui l'on tient énormément pendant la bataille. Comment expliquer que malgré la marque, et la bataille des bois sombres qui fait encore rage, que l'on n'est plus un ennemi ?
Petit résumé de quelques lignes : Ou comment trouver les ennuis sans forcément les chercher... Pourquoi toujours devoir fuir ? L'intolérance semble être contagieuse.
Commentaire : Rencontre de Artaher Terendul en compagnie de Nómin Terendul.