La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race : Elfe
Nom :Terendul
Prénom :Enetari
Surnom(s) :Ene, ou Étoile par sa mère
Titre :à acheter si vous le souhaitez
Date de naissance :automne 1673 de l'âge d'argent
Age réel :81 ans (15 ans âge humain)
Age vampirique :/
Lieu de naissance :Royaume elfique
Lieu de vie :Royaume elfique
Rang social : Bourgeoisie
Poste/emploi :Aucun
Guilde : Aucune
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. »Olivier Lockert
Alignement : Neutre
Arme principale :Aucune
Autres objets :Diadème elfique offert par Merithyn: Diadème d'argent orné de pierres précieuses, ressemblant à un entrelacement de lierres. Permet à son porteur de se concentrer plus facilement pour mieux user de sa magie
Armes contondantes (bâtons, masses, ...) : Aucun niveau
Hache : Aucun niveau
Faux : Aucun niveau
Fouet : Aucun niveau
Art du lancé (poignard, petite hache...) : Aucun niveau
Art de la parade (bouclier ou arme) : Aucun niveau
Arc : Faible
Arbalète : Aucun niveau
Mains nues/pugilat : Bon
Equitation : Bon
Totem :totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff
Style de magie principal : Elfique
Puissance magique innée : Puissant
Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique : Un frêle roseau aux yeux moqueurs mais bien plus résistant qu’il n’y parait. La ressemblance avec ses parents est clairement établie, que ce soit l’épaisse chevelure claire, presque blanche, qu’elle tient de son père, ou la douceur de ses traits ressemblant à ceux de sa mère. D’une constitution gracile, elle dégage une impression de douceur et de légèreté qu’elle tient de sa mère, bien qu’elle soit loin d’être l’un ou l’autre en dépit de sa petite taille et de sa constitution frêle. La jeune elfe possède les traits caractéristiques de ceux de sa race, oreilles pointues et beauté délicate et aérienne, alliés aux traits caractéristiques de sa famille. Son nez est fin et droit, ses lèvres fines plus souriantes et moqueuses que celles de ses frères mais du même rosé pâle et tendre, la même forme de visage et une symétrie parfaite de sa frimousse. Impossible de douter, toute féminine qu’elle soit, ses formes finement développées attestant de sa douceur de toute jeune femme, elle est bien la sœur des deux jumeaux. Ses sourcils finement arqués agrémentent le point le plus important de sa personne : ses yeux. Gris perle, ils passeraient comme tristes ou froids sans l’éclat moqueur brillant dedans en presque toute occasion. Leur brume mouvante s’éclaircit ou s’assombrit selon l’humeur de leur propriétaire, devenant presque bleue lorsqu’elle se fâche. Ils dégagent un magnétisme étonnant, modulant la douceur de ses traits pour les agrémenter d’une touche marquée de détermination et un brin d’arrogance, leur gaité quasi-constante côtoyant de façon surprenante un sérieux impressionnant et trompeur pour un si jeune visage, héritage de son père.
Ses membres longs et déliés lui permettent une grande souplesse, développée par des années d’escalade dans la forêt, de course à pied et de bagarres avec son frère et si elle semble bien plus fragile que ses pairs de par sa constitution frêle, elle a appris à compenser son manque de force physique par une vitesse de mouvement surprenante, qui se laisse apercevoir au travers de la mobilité de son visage et de ses gestes fluides et rapides. Appréciant les couleurs pâles et légères et les jolies robes, elle s’habille toutefois majoritairement de vêtements pratiques, tunique verte, pantalon marron et bottes souples, lui permettant de jouer comme bon lui semble à l’écureuil de par la mobilité et la liberté offertes, se dissimulant derrière les feuilles des arbres sans être vue.
Caractère : Charmeuse et charmante, Enetari est une jeune fille espiègle qui aime plus que tout rire et s’amuser, quitte à le faire aux dépens d’autrui ; en fait, ce dernier point rend plus intéressant encore ses taquineries. Rien de tel que d’agacer les autres pour son propre plaisir. Ses sourires illuminent une pièce depuis sa plus tendre enfance, une lueur malicieuse traversant son regard clair tandis qu’au fil des ans elle a développé une addiction surprenante aux plaisanteries les plus farfelues tout comme les classiques. Elle a gardé, en grandissant, cette habitude de voir le monde comme une gigantesque cour de récréation, le modelant à sa façon pour en faire ce qu’elle veut. Tout comme avec les gens par ailleurs. Son sourire désarçonnant et sa joie de vivre participent grandement à son pouvoir de séduction enfantin, pourtant loin d’être innocent, et elle prend un plaisir presque malsain à faire se plier en quatre, dix et même cinq-cents, ses victimes. Méchanceté ? Non, c’est, comme le reste, une simple plaisanterie, une façon d’éclairer ses journées. Mais la demoiselle au caractère changeant se lasse rapidement de ce petit jeu, passant de mensonges éhontés à une vérité désarçonnante ou un éclair de colère, ses mimiques attendrissantes disparaissant soudainement, pour finalement rire de la surprise de ses interlocuteurs. Instable, Enetari ? Si peu.
« Etoile-reine », avait-elle découvert un jour. La signification de son prénom fut une révélation et elle décida d’appliquer instantanément cette appellation. Etoile, elle l’était déjà, lumineuse et radieuse, insaisissable ; reine, il restait si peu à faire… Mais pas une reine de pacotille, humaine, avec une couronne sur la tête et soumise à son époux, tel qu’elle le comprenait des histoires qu’elle entendait parfois de ses maistres, non, pas une reine faible. Une vraie reine, dont le visage revêtait celui de la beauté de Galadrielle Evanaelle. Elle ne savait pas quelle conception, exactement lui donner, mais peu importait, elle l’était. Loin d’être mauvaise ou cruelle pour autant, il lui arrive de faire preuve d’altruisme et de gentillesse ; simple question d’humeur. Son seul critère : ne pas paraitre faible en le faisant. Trop fière pour accepter de passer comme telle, ce trait de caractère est l’une des raisons du prodigieux agacement que lui procure Aranël et son habitude de les protéger, elle et son frère, alors qu’elle s’estime tout à fait apte à se défendre ; toutefois, elle ne se prive pas de faire de même lorsque l’occasion se présente. La famille avant tout, et ses jumeaux, bien qu’elle soit moins proches d’eux qu’ils le sont l’un vis-à-vis de l’autre, tiennent une place extrêmement importante dans sa vie, sa façon de parler et d’agir. Les décevoir la marquerait profondément, principalement Nómin à qui elle voue une admiration sans borne, et davantage, étrangement, que s’il s’agissait de ses parents, malgré l’admiration et l’affection qu’elle ressent à leur égard, se révélant même possessive envers sa mère.
Sa vitalité et son dynamisme firent d’elle une jeune fille difficile à contrôler, émoussant sa patience et celle de son entourage, la laissant exploser lorsque trop de mécontentements se faisaient sentir. Une colère violente et brutale, souvent accompagnée par la volonté de punir celui qui le mérite ‒et donc le dernier en date à avoir usé ses nerfs. Et pour prévenir de cette irruption volcanique, seul un froncement du nez en guise d’informateur. Toutefois, ses piques d’énervement étaient bien que loin de celles de son aîné dont elle aimait, et aime encore, tant se moquer, riant de le voir se fâcher, s’amusant à le provoquer pour finalement se chamailler avec lui sans douceur aucune. Le combat ne lui faisait pas peur ; après tout, son père n’était-il pas un grand guerrier ? Plaisir qui tenait une place presqu’aussi importante que celui de jouer aux acrobates dans les arbres, escaladant et sautant de branche en branche comme un écureuil aux yeux pâles, aventureux et curieux.
Sa découverte de la magie et la fascination qu’elle éprouve pour elles ont toutefois quelque peu ‒en fait, à peine serait un terme plus juste, ses parents n'en ayant guère vu de changement‒ calmé les ardeurs de l’adolescente, l’obligeant à passer davantage de temps sur son étude alors qu’elle devenait plus mûre. Autrefois peinant à se contrôler bien longtemps en présence d’étranger, elle parvient dorénavant à rester immobile, souriante et polie, se pliant aux règles elfiques, pendant plusieurs heures, avant qu’un surplus d’énergie de n’accumule dans son corps mince et qu’une demi-douzaine d’idées saugrenues lui passent par la tête, créant un chaos invraisemblable dans une pièce encore calme quelques secondes plus tôt. Baies qui démangent, laxatifs, petites pointes aigues sur les chaises, ruches apportées en douceur, innovations mêlant magie et concret, toujours avec ce rictus joyeux et plein d’entrain et les yeux pétillants. Capable de rester immobile et profondément concentrée pendant le temps de l'apprentissage de la magie, elle a toutefois besoin de se dépenser après un laps de temps d'immobilisation trop long.
Toutefois, au milieu de sa bonne humeur et de l’optimisme hérité de sa mère, il y arrive encore d’avoir des brusques élans d’affections, où extrêmement câline elle fait preuve de grande douceur auprès de sa famille, bien qu'elle prenne garde à ne pas salir sa fierté en agissant ainsi.
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. »Anonyme
Artaher Terendul : Son père, elle l’aime et l’admire et trouve fascinant de tester la résistance de ses nerfs ; elle le juge parfois trop sévère, mais le décevoir la toucherait profondément.
Lisaë Terendul : sa mère, douce et affectueuse. Elle est l’une des rares pour lesquels Enetari peut culpabiliser après une plaisanterie.
Aranël Terendul: son frère aîné et son jumeau, elle l'adore et prend un plaisir particulier à l'agacer pour le voir piquer ses crises, bien que le côté protecteur de l'adolescent l'horripile.
Nómin Terendul: son deuxième jumeau, il la fascine par son intelligence et son calme; elle l'aime énormément et trouve sa présence particulièrement réconfortante, bien qu'elle ne l'avouerait pour rien au monde.
Merithyn Shadowsong: son parrain et maître d'apprentissage de la magie, elle a un grand respect pour lui et malgré ses tentatives de lui faire perdre son calme légendaire, elle l'apprécie beaucoup.
Derrière l'écran
Spoiler:
« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Petite présentation : Cf Hyrri
Rythme rp : Cf Hyrri
Particularités rp : Cf Hyrri
Comment avez vous découvert le forum : J'étais déjà dessus.
Le code du règlement :
Un œuf, un fœtus, un espoir de vie qui grandit doucement dans le ventre de sa mère. Chaque parcelle de son corps fut créée en douceur et en harmonie avec les autres, façonnant petit à petit ce qui devenait devenir un bébé. Frêle et fragile petite créature, devant partager la demeure de chair et de sang avec deux autres futurs-enfants, l’un d’eux prenant plus de place qu’il ne l’aurait dû, l’autre peut-être pas assez. L’âme endormie d’Enetari se rebellait parfois contre ce vol de place de l’autre fœtus, mais rares étaient les coups donnés, contrairement au corps tout aussi minuscule de celui qui allait être son aîné. La petite dernière de la famille Terendul fut accueillie avec surprise dans le monde, la venue au monde de triplés parmi les elfes étant plus que rarissime, mais ce fut sans soucis qu’elle quitta l’enveloppe protectrice du ventre maternel pour un environnement froid et immense, au milieu des braillements du premier né et dans le silence du second. Deux garçons et une fille, il y avait de quoi combler les heureux parents… et épuiser la mère. Bien vite, elle apprit à reconnaître les visages qui devraient la côtoyer toute sa vie durant, aimant instinctivement ceux qui formaient à présent sa famille et appréciant particulièrement l’être doux aux cheveux longs, dont les bras réconfortant la prenait en douceur pour lui offrir à manger, le nourrisson vorace passant la plus grande partie de son temps à manger et babiller, refusant de dormir pour mieux s’amuser, le sommeil semblant le fuir à tout instant tandis que ses grands yeux tentaient de capturer l’attention alentour pour quémander sa pitance. Il semblait que tout ce qui existait trouvait un sens à ses yeux à peine éveillés, le mystère de l’âme du bébé peinant à se faire comprendre de son entourage, mais peu importait, elle attrapait tout ce qui passait à sa portée pour l'étudier, éclatant de rire pour de mystérieuses raisons connues d'elle seule, et encore. Après tout chacun voyait ce qu’il voulait dans ce qui l’entourait, et pour un très jeune enfant toute chose était belle, nouvelle et curieuse, tout était source d’innovation. Ce fut donc une petite enfance tranquille et paisible qui suivit la demoiselle, son apprentissage se faisant ni trop rapidement ni trop lentement ; en somme, un enfant normal au sourire tendre et au comportement presque paisible. C’était une utopie de songer que cela pouvait continuer ainsi.
Gazouillante et joyeuse, l'enfant grandit doucement et lentement, s'épanouissant dans la bonne humeur et ses sourires, trottinant partout et escaladant tout ce qui pouvait l'être, son corps gracile et aérien s'adaptant à cette vie d'aventure enfantine tandis qu’elle s’émerveillait devant chaque nouveau défi qui lui tendait les bras. Insouciante, elle ne craignait pas le danger et n’avait nulle conscience des risques qu’elle prenait parfois, bannissant de son langage tout ce qui pouvait de près ou de lui offrir une barrière, tentant à quelques reprises de prendre son envol, sans succès et sans que cela ne lui laisse rien d’autre qu’une série de bleus et de blessures heureusement guère sévères. Pas le moins du monde désolée d'être la seule à exposer sa joie de vivre, elle apprit à s'amuser sans se soucier des mines renfrognés des autres, donnant l’impression qu’une bulle de bonne humeur l’enveloppait régulièrement, n’éclatant que lorsque sa colère venait la piquer en traitresse et sans prévenir, la laissant bouillonnante de fureur et les yeux étincelants, étrange et mystérieux écart avec sa conduite habituelle. La solitude lui pesait parfois, ses frères ayant pris la triste habitude de l'exclure de certains de leurs secrets, de leurs habitudes, de la tendresse sans limite qui les liaient, se comportant comme des jumeaux en oubliant qu'ils étaient triplés, mais elle comprit vite que cela serait toujours ainsi et ne changerait jamais. Ils étaient liés par quelque chose qu’elle ne connaissait pas et comprendrait jamais, c’était ainsi. Ils étaient le jour et la nuit, elle n’était qu’une étoile qui traçait sa route comme elle le pouvait. Oh, ils l'aimaient aussi, mais davantage comme une petite sœur née bien des années bien tard que comme une jumelle, l’aîné principalement ayant l’habitude de l’écarter de sa vie. Ce comportement la peinait plus qu'elle ne voulait bien l'admettre et elle rêvait parfois lors de ses songes de le voir changer, en vain, mais trop fière pour s'en offusquer à vive voix, elle apprit vite à compenser sa frustration par de petites provocations vers son aîné, admirant trop Nómin, son calme et son esprit créatif pour le taquiner comme elle le faisait avec Aranël, trouvant dans les taquineries qu’elle lui destinait de quoi laisser son esprit s’ouvrir librement pour profiter des réactions excessives du jeune garçon. Toutefois, s’il était l’une de ses cibles privilégiées, il était également l’un des rares pour qui elle savait s’arrêter avant que la plaisanterie ne devienne vraiment déplaisante. Ce lien qui lui manquait parfois, ce vide, elle le combla de ses plaisanteries, son humour léger et malicieux, appréciant la compagnie tout comme se satisfaisant de l’absence de celle-ci, sa propre personne lui suffisant. Cette réaction se répercuta rapidement sur sa relation avec ses parents, la jeune fille les écartant lentement mais sûrement de sa vie, estimant que si ses frères la mettaient peu à peu de côté, ni son père ni sa mère n’étaient dignes de les remplacer. Oh, elle ne leur en voulait pas, n’était pas réellement désagréable et ses taquineries les visaient toujours autant, mais elle ne leur parlait vraiment que peu et eux ignoraient beaucoup de la jeune fille, cette dernière se dérobant d’une boutade et d’un sourire malicieux lorsque toute tentative de s’approcher de ce qu’elle appelait son intimité se faisait sentir. Les pauvres parents avaient rapidement appris que tenter d'arrêter la petite fille était peine perdue, cette dernière, étrange mélange entre son frère trop calme et celui trop nerveux, n'aimant rien tant que disparaître en cachette pour le simple plaisir de voir ses parents soupirer en constatant son absence. Plus petite que la moyenne, plus menue, seule la crinière blanche était facilement repérable pour qui la cherchait, mais il fallait encore l’attraper, la demoiselle ayant grand plaisir à faire courir ses poursuivants.
La jeunesse passe vite, et pour les elfes également. La toute petite fille mûrit en douceur, son corps s’étirant et se formant délicatement pour devenir une frêle fleur aux membres déliés et gracieux, dissimulant ses épines sous son doux minois. La plupart des elfes prirent l’habitude de ses bêtises, souriant, désabusés, lorsqu’ils se trouvaient être victimes de l’une d’elles. Et tout se passa ainsi sans soucis jusqu’à une réception à laquelle fut conviée la famille. Enetari avait alors six ans, soit une dizaine d’années pour l’être humain, et son esprit vif s’ennuyait. Elle ignorait à quelle occasion cette réception était donnée, mais s’en moquait, trop occupée à distiller des coques de noisettes dans les verres des invités et à découper soigneusement la jambe de pantalon de l’un des elfes, cherchant désespérément de quoi se distraire. Les conversations allaient à un rythme soutenu, passant d’un sujet à un autre comme un écureuil de branche en branche, et le repas avançait en douceur, entrecoupé de pauses plus ou moins marquées par les convives, lorsque la jeune fille, en fouinant dans les sacoches des invités, trouva un petit pot contenant une étrange mixture. Fasciné, elle l’observa un instant à la lumière en tentant de savoir à quoi il pouvait bien servir, secoua le récipient et louchant dessus avant de se décider à le tester sur un cobaye pris au hasard. Aurait-elle réellement put savoir qu’il s’agissait d’Omninoedo, un poison humain ? Un sourire malicieux aux lèvres, elle en versa dans l’assiette de l’un des invités, dans le hasard le plus total… invité qui se mit à vomir violemment au beau milieu de la tablée peu de temps après. Elle éclata de rire devant son œuvre, satisfaite d’elle-même et heureuse de sa bonne idée, tandis que tous s’écartaient, horreur, mépris et dégoût généraux courant parmi les invités, anéantis de voir un tel manque de correction parmi les leurs, jusqu’à ce que le mage à qui appartenait le poison se décide à comprendre enfin. L’elfe était simplement empoisonné, et il ne cessait de régurgiter depuis qu’il avait touché son assiette. Le propriétaire du poison se précipita vers sa sacoche, pinçant les lèvres en découvrant ce qui manquait. La suite n’eut pas d’incident sur la malheureuse victime, l’antidote, n’étant pas loin, fut administré à temps sans qu’aucune séquelle autre que la honte ne le poursuivre par la suite, mais les parents de la jeune étoile furent furieux. Plus le temps passait et plus ses taquineries étaient dangereuses, que ce soit consciemment ou non, les limites s’effaçaient au profit de l’amusement sans que rien ne vienne l’arrêter. Si Nómin était la source d’apaisement d’Aranël, Enetari était un oiseau libre sans rien pour l’entraver, et eux étaient incapables de gérer la catastrophique elfette. Ce fut donc tout naturellement qu’ils se tournèrent vers le parrain de la jeune fille, Merithyn Shadowsong et baptistrel dans son état, le priant de trouver de quoi calmer la jeune fille et son esprit fantasque. Aranël les épuisaient suffisamment pour qu’une deuxième catastrophe ambulante se promène librement dans la demeure familiale.
Ce fut donc sous l’égide du maitre chanteur que la jeune fille poursuivit son éducation, son principal plaisir étant de tenter de faire perdre son calme légendaire au bel elfe blond pour lequel elle éprouvait malgré tout une grande admiration et une fascination sans borne. Il tenta de lui enseigner le calme et l’écoute mais sans rien pour attirer son attention, il était difficile de parvenir à quelque chose de concluant, hormis des châtaignes dans les chaussures de l’adulte. En somme, rien de prévu, l’enfant prenant la poudre d’escampette dès qu’une occasion pour le faire se profilait à l’horizon, se moquant de l’autorité de son parrain tout elle le faisait de celle de ses parents. Cela aurait sûrement put durer encore longtemps si la jeune fille n’avait pas éprouvé une profonde attirance pour la magie. D’abord hésitante, puis décidée à dissimuler cette aspiration avant qu’elle ne se retourne contre, elle ne put la cacher bien longtemps d’autant qu’elle se mit à invoquer à tout instant la flaque boueuse dès lors qu’elle l’eut appris, ronronnant de plaisir à voir s’embourber ses cibles. Merithyn profita de cette découverte après l’avoir subi pour l’entrainer sur la voie de l’apprentissage de la magie, et ce fut avec un entrain désarçonnant que la jeune adolescente le suivit, oubliant de se déconcentrer pour étudier. Cet éducation contribua à élargir la distance entre elle et ses frères tandis que eux se rapprochaient, et l’amertume qu’elle ressentait à leur égard, cette barrière qu’ils avaient apposés devant elle pour mieux se retrouver entre eux, grandit avec, sans même qu’elle en prenne conscience. Son amour et son affection pour eux ne changea pas, pas plus que sa joie de vivre et de découvrir le monde, mais il y avait un vide en elle qu’elle comblait en aspirant tout ce qui pouvait se rapprocher de près ou de loin de la magie. Ce fut peut-être cela qui sauva sa relation avec ses parents, puisqu’à partir de cet instant elle alla régulièrement trouver son érudite pour demander aide et conseils, renforçant petit à petit un lien distendu depuis quelques années. La jeune fille en vint ainsi à découvrir cette mère qu’elle ne connaissait finalement guère, ne s’étant jamais intéressée ni à ses désirs ni à ses passions, lui reprochant parfois son côté trop maternel et envahissant. Son père, elle le considérait toujours avec distance, bien que ce rapprochement maternel la poussa à faire preuve de davantage d’attention envers lui ; ce ne fut donc bientôt pas de temps à autre qu’elle invoqua le parfum soporifique quand il était près d’elle, mais plus régulièrement, son affection ayant une étrange tendance à se traduire par un nombre accru de provocations et taquineries.
Année 1753. Cela faisait quelques temps déjà que la demoiselle avait commencé son apprentissage magique auprès de Merithyn, et plusieurs longs mois qu’elle sentait son totem l’appeler en un lancinant et vibrant besoin, qui se faisait de plus en plus fort à mesure du temps qui passait. Seul manquait le rituel pour qu’elle devienne une jeune fille indépendante, et à plusieurs reprises Merithyn l’avait encouragé à le passer. Elle était fin prête, et s’apprêtait à l’effectuer avant de s’arrêter au dernier moment, se souvenant d’une conversation avec Nómin. Ils en avaient peu, bien que leurs contacts se soient renoués depuis que le jeune homme avait demandé à sa sœur de lui enseigner la magie, et cette conversation-ci concernait Aranël. Lui refusait de passer son totem et son jumeau, par solidarité, s’y était également opposé. Elle-même ne pouvait accepter. Si eux ne le faisaient pas elle ne pouvait que les suivre dans ce choix et les soutenir. Sa frustration s’était adoucie et elle ne songeait plus à la relation qu’elle regrettait de ne pas entretenir avec ses jumeaux, le temps et l’habitude ayant lissé ses regrets. Au moins grâce à cela était-elle capable de se débrouiller seule, l’absence de l’un ou de l’autre ne la perturbant pas comme c’était probablement le cas pour eux. Mais il était temps de retisser leurs liens trop lâches. Son rapprochement avec le deuxième né avait déjà commencé, celui avec le premier se ferait en douceur, du moins autant qu’elle le pourrait en évitant ses provocations. Mais elle était optimiste, comme toujours. Aussi se fâcha-t-elle lorsque sa mère l’incita à le faire, demeurant inébranlable dans ses convictions. Elle avait dit non, c’était non. Ils passeraient leurs rituels tous ensembles. Le monde connaissait de nombreux changements, et unis ils trouveraient de quoi l’affronter… avec accord parental ou non.
Lorenz Wintel
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Mage exceptionnel Expérience: (0/10) Xp disponibles: 9
Sois la bienvenue sur tes terres, fille d'Armanda. Tu es née avec une puissance magique innée de mage puissant et ton entraînement dans le domaine magique t'a permis d'atteindre un niveau correct Tu as d'ailleurs été choisie par le totem sauterelle mais tu dois encore passer ton rituel.
Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure. Tu as aussi un profil neutre qui pourra évoluer en jeu sur demande.
Pour tenir l'état de tes aventures à jour, tu possèdes une fiche de suivi de personnage qui se trouve en ce lieu. Tu peux y ajouter tes liens, ton inventaire, ton histoire personnelle et ce que tu souhaiteras. Tu peux aussi adresser tes questions ici.