La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
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Sujet: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:24
Les Alayiens et le Néant
Il est très important de bien comprendre que les Alayiens ne sont absolument pas une race à part entière. Ils sont humains, ni plus ni moins. Les seules choses qui les différencient des Armandéens sont qu'ils ne sont pas originaires d'Armanda mais de l'Alayia, et qu'ils ne vénèrent qu'un seul Esprit supérieur, le Néant.
Leur arrivée en terre d'Armanda, en fin d'année 1753 de l'âge d'argent, est un tournant dans l'histoire d'Armanda et marque le début de l'ère d'obsidienne.
Pour tout savoir sur les Alayiens : 1) Qui sont les Alayiens 2) Histoire des Alayiens et arrivée en Armanda 3) Organisation et Caractéristiques 4) Le Néant 5) Les Serviteurs du Néant 6) Dévoreuse
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:24
Qui sont les Alayiens
Les Alayiens sont avant tout des humains, il ne s'agit pas d'une race à part entière. Ils se caractérisent par deux points importants par rapport aux Armandéens : - leurs origines : ils viennent de l'Alayia, ils ne sont pas nés en Armanda - ils ne vénèrent qu'un seul Esprit supérieur, le Néant.
Avant tout des humains
Il s'agit effectivement avant tout d'humains ni plus ni moins, venus d'une terre lointaine et venant de débarquer en Armanda pour la conquérir.
Leur apparence n'a donc pas grand chose de spécial : ils sont souvent un peu plus grands que les Armandéens mais pas de beaucoup, leur teint est un peu plus hâlé et ils sont plus souvent bruns ou châtains que blonds. Les différences physiques s'arrêtent ici, mais il y a une méthode infaillible pour reconnaître un Alayien d'un Armandéen, les tatouages !
En effet, les soldats alayiens, soldats du Néant, ont un tatouage qui commence sur le dos de leur main et qui est plus ou moins étendu selon leur degré de dévotion : ce tatouage est en rapport direct avec leur lien de croyance au Néant.
Des fanatiques du Néant
Ils ne vénèrent qu'un seul Esprit supérieur, le Néant. Ils le considèrent comme l'Esprit Unique et pensent qu'il est bien plus puissant que ses frères (parce qu'il est l'ainé). Certains Alayiens pensent même que les autres esprits supérieurs n'existent pas ! Quand aux esprits inférieurs, ils les méprisent purement et simplement.
En conséquence, ils n'ont aucun respect pour la nature et considèrent que les ressources naturelles sont là pour être pillées et servir la cause de leur civilisation. Ils adorent bâtir de gigantesques bâtiments à la gloire de leur Dieu ou même pour d'autres usages. Pour tout dire, ils ont un goût très prononcé pour le grandiose et la tape-à-l'oeil. Ils n'ont pas forcément mauvais goût d'ailleurs, on raconte que les villes Alayiennes étaient magnifiques et que leur architecture était très impressionnante, seulement la faune et la flore n'y avaient pas leur place...
Comme dit plus haut, les soldats du Néant ont un tatouage sur le dos de leur main : la grandeur et l'extension de ce tatouage sont des signes révélateurs du degré de fanatisme et de dévotion du soldat. En d'autres termes, plus le tatouage est étendu, plus le soldat est un fanatique.
En effet, le but premier d'un soldat du Néant est d'être choisi par celui-ci au moment de mourir afin de devenir un Serviteur du Néant (et ainsi revivre dans un nouveau corps). Ce rapport au Néant, cette envie d'être un des élus, a alors un rapport direct avec le tatouage : un élu possédera à l'heure de sa mort un tatouage complet. Ce qui est, en fait, rarissime... Les Serviteurs du Néant se comptent alors au compte-goutte.
Une armée de soldats
Nous parlons ici de Soldats du Néant tout simplement parce que les Alayiens présents sur Armanda sont tous des membres de l'armée. Leur but, envahir Armanda et la convertir au Néant.
Cette armée de fanatiques est très organisée et disciplinée. Elle est menée par les Serviteurs du Néant (ou généraux du Néant). Leur plus gros avantage ? Le soutien du Néant ! Celui-ci ne se gêne pas pour intervenir lorsqu'ils sont au combat et il octroie aussi de puissants pouvoirs à ses Serviteurs dévoués.
Cette armée alayienne fanatique est arrivée en grand nombre, comptant une dizaine de Serviteurs pour plusieurs dizaines de milliers de soldats... En partant d'Alayia, ils étaient près de 100 000 soldats. Et même si lors du voyage ils connurent des pertes, ainsi que durant les différents conflits en Armanda, ils doivent encore compter pas moins de 70 000 soldats.
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:25
Histoire des Alayiens
Alayia, douce et majestueuse Alayia, que nous regrettons d'avoir dû te quitter...
Alayia, une terre de Néant.. une terre abandonnée...
La terre d'origine des Alayiens se nomme Alayia. Cette terre n'était pas forcément très différente d'Armanda... jusqu'à ce que Néant y jette son dévolu. Il parvint à faire de cette terre Alayia le parfait exemple de ce qu'il prônait : l'extermination de toute magie, de toute nature, la pleine puissante de la destruction, l'édification de grandes villes, majestueuses au demeurant, à son effigie, des villes sombres, grandioses mais noires et ténébreuses, où nulle vie ne pouvait s'y épanouir si ce n'est sous sa férule destructrice. Nul arbre, nulle plante, nul animal sauvage, la nature y perdit tous ses droits, toute sa puissance. Tout ne fut plus que pierre morte et stérile, noires poussières, marbre sombre et lisse. Là où les animaux paissaient antan dans les champs, des statues à la gloire du Néant s'érigèrent au milieu de grandes avenues et de places de pierre, au milieu de terribles volcans traitres et coléreux, aux vapeurs empoisonnées...
Malheureusement bien vite ce continent attira l'attention des autres esprits, qui décidèrent qu'il était temps d'arrêter leur frère Néant, dément selon eux. Après d'âpres combats, le Néant perdit, et fut enfermé par ses frères esprits. Le "Dieu" des Alayiens, s'il ne les abandonna pas, fut incapable de soutenir leur terre d'Alayia, qui périclita pendant très longtemps avant de sombrer il y a de cela une vingtaine d'année (correspond à peu près à l'année 1734 de l'âge d'argent).
Les Alayiens, fidèles soldats et serviteurs du Néant, durent fuir leur si beau continent, aussi stérile soit-il. Ils trouvèrent refuge sur une île, guidé par les Serviteurs du Néant, et attendirent le retour de l'Esprit du Néant. Sur son ordre, ils quittèrent enfin ces îles si indignes de leur Dieu et bravèrent les forces de l'océan. Soumettre Armanda fut leur nouveau but ultime. Ce serait leur nouvelle terre, le nouveau domaine de leur Dieu...
Leur arrivée en Armanda : l'avènement de l'âge d'Obsidienne
L'ère d'argent a vécu en Armanda : il a vu la naissance de la puissante civilisation humaine, il l'a vu se muer en un empire aussi soudé qu'implacable envers ses ennemis, il a vu l'alliance des hommes et des elfes, il a vu le déclin des dragons, leur départ et l'avènement de trois nouvelles générations, il a vu la chute des vampires et leur fuite, puis il a vu leur renaissance et enfin le retour de la guerre. En cette année 1753, il rend enfin son dernier souffle, à l'instant même où un nouveau peuple met le pied sur le continent Armandéen. Alayia sonne la fin d'un âge, bienvenue dans l'ère Obsidienne...
En effet, au milieu de l'année 1753, les Alayiens, portés par leurs gigantesques navires, ont mit le pied sur Armanda et leur gigantesque armée débarque dans le nord de l'empire humain. Ils n'ont que deux généraux à leur tête, Aldakin et Dradrock, mais c'est bien suffisant pour leurs projets. Quelques heures à peine se sont écoulées depuis qu'ils ont débarqué, que leur invasion se met déjà en place : l'âge d'Obsidienne commence. A l'instant où le premier soldat pose le pied nous basculons dans l'âge d'Obsidienne et nous débutons l'année 1 de cet âge (l'année 1 de l'âge d'Obsidienne aurait donc correspondu à n'année 1754 de l'âge d'argent si elle avait existé).
CARTE POSITIONNEMENT DU DEBARQUEMENT ALAYIEN
Spoiler:
Une avancée fulgurante
Leur avancée fut fulgurante, et irrésistible. Les armées humaines ? Balayées ! Portés par la force de l'esprit du Néant, ainsi que par leur organisation et leur fanatisme, les soldats Alayiens mirent à genou les villages et les plus petites villes impériales les unes après les autres. La mort attendait ceux qui leur résistaient, les villes conquises étant ensuite appelées à vénérer le Néant ou à être brûlées corps et biens. Le pire dans tout cela ? Certains humains n'attendirent même pas d'êtres conquis pour aller adorer cet esprit revenu de son emprisonnement. Les paroles du Prêcheur Aldakin portaient loin et les promesses de gloire et de puissance pour la race humaine eurent beaucoup d'attraits pour certains. Des villes ouvrirent elles-mêmes leurs portes, tournant le dos à leur roi légitime pour embrasser cette nouvelle religion...
Et les elfes dans tout cela ? Eux qui venaient à peine de se lancer dans la guerre contre les vampires ? Et les vampires d'ailleurs, qui campaient au beau milieu de l'empire humain ?! Que devinrent-ils ? C'est assez simple...
Pas de clémence pour l'abomination ! Pas de pitié pour la magie... Les paroles du Prêcheur étaient limpides à ce sujet, les elfes et les vampires devaient mourir... Et ils moururent en nombre. Chaque elfe qui tombait entre les mains des Alayiens était exécuté aussitôt, l'armée vampire fut traquée sans relâche et d'innombrables escarmouches eurent lieu, toutes plus dévastatrices les unes que les autres pour le peuple vampirique. Repoussée encore et encore, leur armée se trouve à présent dans les terres sauvages de l'Est, au bord de la débandade, et ce n'est que la poigne de fer de Lorenz Wintel et le talent du Général Blanc qui retiennent encore les combattants terrorisés par cet adversaire insensible à leur magie, et dont le simple effleurement des lames peut faire tomber le plus puissant d'entre eux.
Au bord du gouffre, les trois peuples résistent chacun de leur côté mais pour combien de temps ? Gloria est cernée, Aldaria et Elena ne sont plus en pouvoir de lui venir en aide. Les vampires luttent pour leur survie, les elfes n'ont aucune prise sur cet adversaire. Reste-t-il un espoir ?
Situation actuelle
Après une avancée rapide et impressionnante, les Alayiens semblent stagner et rencontrer quelques difficultés à mettre un point final à leur terrible invasion. S'ils détiennent sous leur joug une grande partie des terres armandéennes, quelques territoires semblent encore leur résister... ou du moins tenter.
CARTE SUR LES CONQUÊTES DE L'ARMEE ALAYIENNE
Spoiler:
Les elfes retranchés dans leur forêt sont ceux qui souffrent le moins de cette situation, mais ils sont conscients qu'ils ne seront pas à l'abri très longtemps bien au contraire ! Ceux qui ne vivent pas dans le royaume Elfique par contre courent un grave danger : ils sont des cibles prioritaires pour les Alayiens qui veulent les exterminer !
Les vampires de leur côté sont dans une terrible situation : Lorenz et son armée ont subi des pertes terribles et sont repoussés jusqu'aux terres sauvages de l'est (hors de l'empire). Ils pourraient bien sûr se réfugier à nouveau dans les profondeurs mais leur prince s'y refuse, et d'ailleurs cela ne leur accorderait qu'un sursis... Les vampires qui se trouvent dans l'empire sont eux aussi des cibles prioritaires à exterminer.
Quant aux humains, ils ne sont pas tous dans la même situation : - Les Kohan et leurs partisans sont sur le point de perdre une guerre qu'ils n'ont maîtrisé à aucun moment. Leurs armées ont été balayées, les pertes sont énormes et ils doivent maintenant se contenter de défendre uniquement les trois plus grosses villes (Aldaria, Elena et surtout Gloria qui est assiégée !). - Le petit peuple souffre énormément et la tentation de rejoindre les partisans du Néant est grande pour certains, car on leur promet monts et merveilles ! - Ceux qui se sont soumis vénèrent désormais l'esprit du Néant, ce qui lui donne de plus en plus de force. Certains rejoignent même son armée afin d'échapper à la famine qui menace. - D'autres préfèrent ne se mêler de rien et tenter de continuer à vivre malgré tout : autant dire qu'ils n'ont aucune chance de pouvoir continuer éternellement comme cela...
Dernière édition par Lorenz Wintel le Dim 2 Mar 2014 - 20:33, édité 1 fois
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:25
Organisation et Caractéristiques
Il s'agit avant tout d'une armée, régie par une seule loi, une seule règle : le Néant. Leur Dieu. Les Alayiens sont en effet sous un régime de théocratie à part entière. Aucune autre loi n'a sa place en leur esprit. Tout hérétique doit mourir. Convertissez-vous ou périssez, tel est le credo de ces soldats de Dieu. De ces Soldats du Néant.
Une armée très organisée, disciplinée et hiérarchisée
Les Alayiens présents en Armanda, sont tous des soldats d'une grande armée, par la force des choses. On les appelle alors les Soldats du Néant. Cette armée de fanatiques est très organisée et disciplinée.
Elle se compose de Hauts Officiers, d'Officiers et de simples soldats, tous humains alayiens. Depuis peu, quelques humains armandéens sont entrés dans les rangs, mais ils ne peuvent se targuer d'un rang autre que simples soldats pour l'heure : ils doivent encore faire preuve de leur réel dévouement. Leur signe distinctif : leur tatouage qui est à l'effigie de leur dévotion envers le Néant.
Cette armée est menée par les Serviteurs du Néant qui sont alors les Généraux du Néant. Ces serviteurs ne sont plus de simples humains, comme présentés plus loin. Le Néant, qui n'hésite pas à intervenir en faveur de ses adorateurs, contrairement aux autres Esprits, a doté ses fidèles serviteurs de capacités spéciales et particulières que nous décrirons après, dans un chapitre à part.
Si les autres membres de l'armée alayienne (officiers et soldats confondus) n'ont aucun pouvoir particulier (force et vivacité normale d'un humain, pas d'insensibilité à la magie), le Néant ne s'est pas montré ingrat envers eux pour autant et leur a offert un équipement béni par lui, un équipement très spécial fait d'une matière particulière appelée verre noir..
Enfin, est-il utile de préciser que toute désertion ne connaitra qu'une seule et unique peine ? La peine capitale, la mort, voilà ce qui attendra tout déserteur ou apparenté. Tenez-le vous en pour dit...
Leurs spécificités : aucune magie mais le verre noir
Les soldats alayiens sont tous impuissants magiquement, mais ce sont des guerriers souvent expérimentés. Ils n'ont pas la vitesse et la puissance de leur généraux et leur peau n'est pas insensible à la magie, le Néant ne les ayant pas doté de ces dons bénis.
Mais, s'ils sont peut-être de simples humains, ayant une force et une vitalité égale à celles des autres humains d'Armanda, et étant tout aussi sensibles à la magie qu'eux, ils possèdent un équipement particulier, fait d'une matière particulière : le verre noir. Ce verre noir constitue alors aussi bien leur armure, que leurs armes.
Le verre noir est un concentré de vide qui aspire la magie. Les conséquences en sont alors nombreuses : - Une armure en verre noir protège de la magie en l'absorbant. Certains Alayiens portent des armures légères, d'autre des armures lourdes donc cette protection peut-être plus ou moins importante. - Cela désactive les enchantements de toutes les armes qui se font parer par le verre noir, et de toute pièce d'armure (ou autre objet) touchée par lui. - Chez un humain, une blessure (en plus des dégâts habituels) cause une incapacité temporaire d'utiliser la magie. - Chez un elfe ou un vampire, ça cause en plus des dégâts terribles car ils sont imprégnés de magie justement : une simple blessure le tue si un mage ne les guérit pas très vite.
Cela ne peut par contre pas tuer un dragon : la lame casse sur leur écailles et, si par miracle le serviteur du néant trouve une faille et entame la peau, alors sa lame fond, car la magie du dragon est trop puissante. La blessure qui pourrait être occasionnée malgré tout reste très grave et met énormément de temps à cicatriser.
Citation :
Concrètement en rp, une blessure par une lame en verre noire entrainera :
* chez les humains, une perte de niveau de magie dont la durée sera choisie et déterminée par l'équipe maitre de jeu. Le nouveau niveau temporaire de magie sera également choisi par l'équipe maitre de jeu, avec concertation. Plus la blessure est superficielle, plus la durée sera courte.
* Chez les elfes : normalement une blessure, quelqu'elle soit, par une lame noire est mortelle. Si toutefois l'elfe parvient à recevoir des soins à temps pour échapper à la mort, voici ce qu'il encourt comme conséquence : - perte de magie : le degré de perte de magie (c'est à dire le nouveau niveau du mage) sera déterminée par l'équipe maitre de jeu avec concertation du joueur. Cette perte de magie pourra être définitive (avec accord du joueur) ou temporaire (la durée sera donc choisie et déterminée par les maitres de jeu). Si la perte est définitive, il pourra être choisie des modalités pour recouvrer le niveau précédent, ou des conditions. - vieillissement : l'elfe touché verra les années défiler. En effet sa vie est liée à la magie, sans elle il vieillit et meurt. Avant de mourir, il se verra donc vieillir à vitesse grand V jusqu'à ce qu'il soit soigné. - S'il vieillit jusqu'au point d'atteindre l'âge de déclin, il peut voir survenir sur son physique tous les signes de vieillesse - S'il vieillit de façon avancée, jusqu'à attendre le seuil de la mort, il peut voir survenir un flétrissement juste avant la mort. Flétrissement qui pourra être corrigé éventuellement grâce à de puissantes magies telles que la magie baptistrale
* Chez les vampires : normalement une blessure, quelqu'elle soit, par une lame noire est mortelle. Si toutefois le vampire parvient à recevoir des soins à temps pour échapper à la mort, voici ce qu'il encourt comme conséquence : - - perte de magie : le degré de perte de magie (c'est à dire le nouveau niveau du mage) sera déterminée par l'équipe maitre de jeu avec concertation du joueur. Cette perte de magie pourra être définitive (avec accord du joueur) ou temporaire (la durée sera donc choisie et déterminée par les maitres de jeu). Si la perte est définitive, il pourra être choisie des modalités pour recouvrer le niveau précédent, ou des conditions. - soif intense : son existence et sa force vitale étant liées au sang qu'il boit, un vampire à l'agonie pourra ressentir une soif intense. Son guérisseur pourrait alors risquer gros... D'ailleurs si un vampire boit à ce moment-là, il pourrait accélérer les soins reçus. Notez toutefois que le simple fait de boire ne suffira pas à soigner les effets de la lame noire... - Flétrissement : Flétrissement qui pourra être corrigé éventuellement grâce à de puissantes magies telles que la magie baptistrale
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:26
Le Néant
Citation :
Un mal se réveille au loin.. Un mal profond, fléau d'une ancienne ère. Un souffle glacé effleure les esprits supérieux et inférieurs lorsqu'ils s'aperçoivent que l'entité qu'ils ont banni est parvenu à défaire ses liens. Ils veulent agir, mais il est trop tard... Trop tard pour l'Alayia mais cela ils le savent depuis longtemps. C'est pour Armanda qu'ils craignent désormais... La petite guerre qui secoue ce continent pourrait bien passer en second plan dans l'ordre des préoccupations de ses habitants..
Esprit Néant, mais qui est-il ?
Ô néant, ô vrai rien, mais pesanteur extrême, Mais charge insupportable à qui veut s'élever, Mer sans rive où partout chacun se peut trouver, Mais sans trouver partout qu'un néant en soi-même
« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race : Esprit supérieur, pas de race définie
Nom : ??
Prénom : ??
Surnom(s) : Esprit du Néant, Dévoreur, Tourmenteur, Le Banni.
Titre : ..
Date de naissance : A l'aube de la création des mondes
Age réel : incalculable
Age vampirique : //
Lieu de naissance : indeterminable
Lieu de vie : Lié il y a bien longtemps à l'Alayia, il fut banni dans un autre temps par ses frères esprits mais il est désormais de retour et toute son attention se porte sur Armanda.
Rang social : //
Poste/emploi : //
Guilde ://
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. » Olivier Lockert
Alignement : très maléfique
Arme principale : toute sa puissance colossale d'esprit supérieur
Autres objets : sa sournoiserie, son talent pour la manipulation
Style de magie principal : une magie noire qui n'en est pas vraiment une, la magie du Néant.
Puissance magique innée : indescriptible
Niveau magique :[i]indescriptible
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Comment décrire le Néant ? Il est le rien, il est le vide. Le néant n'existe pas, d'ailleurs aucune trace de lui ne figure dans l'histoire. Il est pourtant bien là, terrifiant dans son inconsistance et si gigantesque que la simple idée de vouloir le décrire semble risible. Chaque esprit supérieur occupe une place de choix dans le coeur des Armandéens, même celui de la mort pourtant si souvent craint. Quelle image représente alors cet esprit là, celui qu'on croit ne pas connaître et qui pourtant fait partie de nous ? Est-ce lui, ce trou noir au centre du coeur de chacun, est-ce lui le vide que chacun porte en soi sans le savoir ? Il existe vous dis-je, et pourtant... Il n'existe pas. Il est Néant. Il est la peur la plus fondamentale, la plus profonde de l'homme, de l'elfe et même du vampire qui a vaincu la mort. Il est le rien... Et quoi de plus impitoyable que lui, quoi de pire que le rien pour des êtres qui aspirent à tout ?
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. » Anonyme
Ils étaient nombreux jadis, les disciples qui avaient embrassé la voie du Néant... Ils étaient nombreux à croire, et à marcher sur le chemin du rien dans l'espoir de se fondre un jour dans sa grandeur. Ils ont marché vers leur perte, et Alayia a sombré. Mais ceci ne se reproduira pas, cette fois ses frères Esprits ne pourront le contenir et ils en sont déjà conscient. Les Alayiens ne sont plus, mais les Armandéens n'attendent que celui qui leur montrera le chemin et qui embrasseront la vraie foi.
Derrière l'écran
«
Spoiler:
Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
L'histoire d'Armanda est fausse. Et oui, vous qui m'écoutez. Vous vous renfrognez déjà, incapable de croire que ce qu'on vous a apprit depuis votre naissance n'est que sottise. Et c'est pourtant bel et bien le cas... Celui qui a rédigé l'histoire d'Armanda s'est trompé, une erreur monumentale qui pourtant s'explique facilement. Il était bien plus facile d'écrire qu'au commencement de tout il y avait l'eau, au commencement de tout il y avait l'Esprit Océan et il régnait sur le monde. SOTTISE !
J'étais là... J'étais là bien avant eux. Ces frères cadets qui sont vos esprits, ceux que vous appelez les supérieurs. Je suis bien supérieur moi même, car n'était-je pas le premier ? Le commencement n'était pas l'eau non, comment pouvez croire une chose pareille ? Le commencement était Néant. Et j'étais l'unique en ce monde. Je suis le monde, j'en suis le berceau, j'en serai le tombeau. Vous êtes nés de moi, vous reviendrez à moi. Je suis le vide, le rien, et vous m'ignorez à chaque instant comme si j'avais pu bêtement disparaître. Je ne suis pas, et pourtant je suis. Sondez vos âmes et vos coeurs, vous m'y trouverez car je suis en vous tous. Je dévore les esprits à chaque instant, et sans moi ils ne seraient rien. Vous êtes à moi, tous... Et votre agitation mortelle n'est que futilité face à la grandeur de mon éveil, enfin j'émerge... Enfin, Armanda m'appartient...
J'ai perdu l'Alayia à cause de la sottise de mes frères Esprits qui n'ont pas aimé l'indécence avec laquelle je piétinais leur chère notion de libre arbitre. Le libre arbitre... Quelle idiotie que cela ! L'Homme a besoin de moi, l'Homme est faible face aux races magiques qui corrompent son monde. Il a besoin d'un guide, d'un maître, d'un Dieu. Je suis le Dieu des Hommes et je nettoierai le continent comme j'ai nettoyé l'Alayia jusqu'à ce que la bêtise de mes frères la détruise. La magie est mauvaise, la magie est vile. Elle rend l'âme impure, et les peuples magiques que sont les elfes et les vampires en sont la parfaite incarnation. Que dire de l'abomination qu'ils dénomment Dragons ? J'ai en moi la vision d'un monde propre, un monde grandiose où la magie n'aura plus sa place et où l'homme régnera en maître en vénérant le Néant qui l'a élevé à cette position. Cette vision verra le jour, et je serai à nouveau le seul esprit régnant sur ce monde...
Déjà, l'esprit de mes serviteurs s'éveille au sein du Néant qui est leur berceau. Bientôt, ils fouleront les terres Armandéennes...
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:27
Les Serviteurs du Néant
Nous les avions déjà maintes fois évoqués plus haut. Si les Alayiens en tant que tels sont des humains à part entière, et des soldats du Néant, il en est tout autre de ceux que l'on nomme Serviteurs du Néant. Généraux de l'armée, ce sont plus que des Hommes, plus que de simples Alayiens. Ce sont des guides, des fanatiques qui ont vendu leur âme au Néant et plus encore...
Ce ne sont pas des Humains
Bien que possédant un corps humain, ils ne peuvent pas être considérés comme appartenant à cette race. En effet il s'agit en vérité d'un esprit décédé (souvent un Alayien, en tout cas un converti au Néant !) qui a été suffisamment fanatique durant sa vie pour obtenir le privilège de revivre. Au lieu de suivre l'esprit de la mort, ils sont incorporés au Néant jusqu'au moment où celui-ci trouve un humain qui accepte de croire en lui et d'ouvrir son esprit. A ce moment là, il intègre l'esprit du décédé dans celui de l'hôte.
Le plus souvent, il y a lutte avant que le nouvel esprit ne prenne le contrôle du corps de l'hôte, mais parfois celui-ci s'efface de lui-même par soumission au Néant. Dans tous les cas, l'esprit de l'hôte est totalement effacé, il ne reste plus rien de lui et c'est totalement irréversible ! On peut considérer qu'il est mort même si on ne sait pas trop ce qu'il advient alors de son âme (sans doute rejoint-elle l'esprit de la mort).
Lorsque le processus (très court, maximum quelques heures) est terminé, on peut considérer que le Serviteur du Néant a été créé.
Signes caractéristiques
Il est assez facile de les reconnaître. Ils portent tous un tatouage représentant un cercle incomplet sur le dos de la main. Ce tatouage n'évolue pas contrairement à ceux des soldats Alayiens.
Un autre signe particulièrement frappant est leurs yeux : des yeux vides, entièrement noirs.
A part ces deux particularités, ils gardent l'apparence de l'humain qu'ils possèdent. Mais au contraire des simples soldats Alayiens, ils ont aussi des pouvoirs très spécifiques offerts par le Néant...
Des fanatiques dotés de dons et de pouvoirs par le Néant
Totalement insensibles à la magie, ils possèdent toutefois une force et une vitesse similaire à celles d'un vampire et ont tous une arme en verre noir bénie par l'esprit du Néant.
Voici le détail des capacités et pouvoirs donnés par le Néant à ses fidèles Serviteurs :
Citation :
>> Résistance totale à la magie >> Force/résistance/agilité équivalente à celle d'un vampire >> Création de vortex personnel (peut emmener une personne où elle veut, dépense d'énergie proportionnelle à la distance parcourue) >> Choc du néant (équivaut au sortilège de choc, fait voler les ennemis plus loin) >> Guérison (leurs blessures même très graves guérissent en quelques secondes grâce à une prière au néant) >> Sang sinistre (Le sang des serviteurs du néant possède le même effet que celui du verre noir, en moins puissant) >> Consécration du néant (interdit la magie dans une zone limitée pour quelques heures, peut être brisé par un jeune dragon avec un gros effort ou un dragon adulte avec un effort moyen)
>> Consécration ultime (interdit à jamais la magie dans une zone, il faut 3 serviteurs pour la lancer et plusieurs jours de prières, peut-être brisé par un dragon adulte au prix d'une immense dépense d'énergie) sous réserve autorisation admin >> Complainte du néant (fais intervenir le néant qui lance un tremblement de terre, un tsunami ou une tornade (au choix) besoin de 3 serviteurs pour le lancer et jet de dés (1 chance sur 2) ils en ressortent épuisés) sous réserve autorisation admin
Attention, il ne s'agit pas vraiment d'une magie, mais du pouvoir du néant. Il n'est activé par aucun geste clé mais uniquement par des prières (plus ou moins longues et plus ou moins compliquées selon l'effet voulu). Il est beaucoup plus puissant que la magie des totems (qui ne sont qu'esprits inférieurs) et celle des mages normaux. Il est par contre plus limité et parfois il faut plusieurs serviteurs pour le lancer.
De plus l'esprit du néant peut-être capricieux et refuser d'intervenir pour une raison parfois obscure !
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Les Alayiens et le Néant Jeu 30 Jan 2014 - 19:28
Dévoreuse
Dévoreuse, Dévoreuse... Ce nom vous dit quelque chose ? Bien sûr qu'il vous dit quelque chose. Il s'agit de la célèbre arme apparue en Armanda, qui a déchainé la convoitise de tous ou presque... Une arme redoutable, capable d'aspirer la force des dragons... Vous vous demandez alors son lien avec le Néant et les Alayiens ? Et bien tout simplement, Dévoreuse a été forgée par le Néant et offerte aux Alayiens il y a longtemps. Voici son histoire... Voici ce qu'elle est...
Qu'est donc Dévoreuse
Dévoreuse est une bague. Mais pas une bague comme les autres. Il s'agit d'une bague créée comme une arme. On ne sait que peu de choses sur elle. Le peu que l'on en sait pourrait se résumer en ces quelques lignes : elle a été créée par le Néant, pour son peuple, les Alayiens, pour détruire la magie, la magie draconique.
Les Alayiens haïssaient et craignaient en effet la magie, surtout les dragons. Leur Dieu, le Néant, voulut alors protéger ses adorateurs des dragons qui voulaient faire leur nid sur le continent riche et prometteur d'Aalyia : il leur offrit une chevalière noire qu'il leur présenta sous ce nom étrange. Dévoreuse était née...
Toutefois, on ne sait comment ni pourquoi, mais les Alayiens perdirent le contrôle de la chevalière. Du moins est-ce ce que l'on entend raconter. Mais ne racontait-on pas aussi que ce peuple était éteint et n'existait plus ? Quelle est la véritable histoire de Dévoreuse ? Comment cette arme alayienne a-t-elle pu parvenir en Armanda ?
Le grimoire d'Alderick
Tant de questions... et si peu de réponses... Si vous voulez vraiment tout savoir, du peu que l'on sait du moins, il vous faudra lire un célèbre grimoire, à l'histoire sinistre. Le Grimoire d'Alderick. Oserez-vous, oui oserez-vous, vous, curieux, tourner les pages de celui-ci ?
Spoiler:
Citation :
Année 1116, âge d'Argent.
Moi Alderick Kohan fils de Nicolist et Ludivine Kohan j'écris ce livre du fin fond de ma cellule afin d'expier mes fautes et je l'espère de faire comprendre au monde qu'oublier le passé est une erreur. Je j'ai que quelques semaines devant moi et je sais que même si j'écris nuit et jour je n'aurai pas le temps de tout raconter alors je serai bref. Ce sera un livre court, un livre qui n'en est pas vraiment un en fait puisqu'il n'est que le recueil désespéré d'un condamné à mort qui sait mériter son sort. On m'a jugé, haït, insulté, enfermé et promit à la pendaison mais je n'ai protesté à aucun moment et aucune plainte ne s'échappera de mes lèvres lorsque le moment viendra. Je baisserai humblement le regard et attendrait la mort dans ce silence glacé qui est mon quotidien depuis que j'ai perdu l'audition de par ma propre faute.
Je m'égare, je ne suis pas ici pour vous conter mes déboires mais uniquement pour vous parler de ce petit fragment de mon passé, ce fragment qui a touché et fait le malheur d'un continent entier. Le reste ne concerne que moi, mes affaires sont en ordre, je pourrai partir en paix lorsque j'aurai terminé ce dernier travail. L'ouvrage est fin, il se cachera aisement dans les haillons que sont devenus mes vêtements royaux. Je le jeterai dans la foule au moment fatidique et je fais confiance à la vivacité du peuple Armandéen pour le faire disparaitre promptement. Ce qu'il adviendra ensuite de lui sera décidé par le destin, un sort puissant en protège la lecture et l'enigme qui permet de le déchiffrer l'apparaitra pas sur sa couverture avant que le moment ne soit venu. Avant qu'un autre pauvre fou comme moi ne commette à nouveau l'irréparable. Mais le temps m'est compté, plongeons dans mon passé à présent.
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Une étrange amitié
En 1096, j'avais 20 ans. Fils d'un des nombreux frères cadets du roi j'étais un jeune prince bien éloigné de l'ordre de la succession et cela m'allait tout à fait. Je partageais mon temps entre le Palais Royal de Gloria où j'effectuai des études peu appliquées et l'immense manoir d'Aldaria qui était le fief de ma famille. J'étais un mauvais fils. Enfin mauvais... J'exagère peut-être un peu... Je n'étais pas méchant dans le fond mais mon corps avait un besoin viscéral de bouger, mon esprit rêvait d'aventure, mes mains ne savaient pas rester à leur place, ma langue ne savait pas rester sage. Je détestais les études, je haïssais la politique, je ne supportais pas les mondanités. J'aimais la chasse, les courses effrenées à cheval, l'art de la séduction dont j'usai et abusai au dépend de toutes les vilaines du fief de mon père bref j'étais jeune, insouciant, égoïste aussi. Egoïste surtout...
Ce jour là je venais de faire le malheur d'une famille entière en engrossant sans vergogne la fille chéris d'un pauvre fermier. Je n'en avais cure en apparence mais j'éprouvais tout de même une petite pointe de culpabilité au fond de moi. Pour l'oublier, je parti chasser, mon faucon sur le bras, mon destrier noir étrillé avec soin. J'avais fière allure. Mais celui que je devai rencontrer ce jour là ne devait pas se laisser impressionner par mon apparence. Il était gigantesque, terrifiant, image même de la puissance et de la beauté. Il volait dans le ciel comme une météore blanche et crachait des flammes longues de plusieurs mètres. J'étais fou de rage lorsqu'il me subtilisa ma cible, une bien belle biche, sous le nez. Mais qu'aurai-je pu faire face à lui ? Il ne fit que me rire au nez en me voyant m'empourprer de colère. Je trépignai devant lui, hurlai ma rage en invoquant la puissance de ma famille mais j'étais bien sot de croire que le nom de Kohan pouvait faire trembler un Dragon. Il m'ignora superbement en dégustant MA biche tandis que j'inventai tout ce que je pouvais pour rendre son repas le plus désagréable possible, sans succès évidemment.
Le temps me manquerai ici pour vous décrire exactement tout ce qui a pu se passer ce jour là, et les jours suivants car avec l'indécence de ma jeunesse je le provoquais dans un duel qui avait pour but d'élire le meilleur chasseur d'entre nous deux. Ah ces jours fastes ! A nous deux nous firent trembler toute la forêt qui bordait Aldaria, bien peu d'animaux échappèrent à notre curée. Je perdis bien sur, mais ce n'étais plus très important car j'avais trouvé ce qui m'avait toujours fait défaut : un ami plus fort que moi. Un ami qui ne craignait pas de me regarder dans les yeux et de me dire franchement ce qu'il pensait de moi et de mes actions, il ne se gênait pas pour me faire comprendre lourdement que je n'étais qu'un jeune blanc bec pourri par sa jeunesse dorée et protectrice. A son contact, je pris conscience de bien des choses, je grandis, j'évoluais.
Mais cela ne dura pas. Je n'avais vraiment fait attention à ce qu'il pouvait bien se passer autour de moi, trop concentré sur ma petite personne mais je fut bien obligé de commencer à m'y intéresser en voyant à quel point mon ami sauvage dépérissait au fil du temps. Il m'expliqua que ses congénères sauvages avaient tous quitté le continent et que les derniers dragons liés à des dragonniers étaient de plus en plus rares occupés comme ils étaient à s'entretuer. A cause de cela la magie Armandéenne dépérissait, et lui avec. A terme il était condamné à la mort.
C'est là que je compris à quel point j'avais changé, bien loin de m'indifférer cette nouvelle qui pourtant ne me concernait pas me fit l'effet d'un sortilège d'explosion. Je refusais cette évidence, je ne voulais pas qu'il meure, j'en enrageai littéralement de voir que la vie pouvait m'offrir un ami pour tout à coup me le retirer. J'en devins grognon, asociable, colérique, depressif tout simplement. Ma famille ne comprenait pas, je ne lui avais jamais parlé de mon ami. De ce dragon blanc si majestueux qui avait bien voulu se lier à moi alors que je n'étais pas dragonnier, de mon ami Dracos qui se mourrait lentement. Dans un exceptionnel élan altruiste j'insistai auprès de lui pour qu'il parte à la suite des autres dragons sauvages. Je préférai qu'il me laisse seul plutôt que de le voir mourir, il refusa non pas pour moi mais parce qu'il avait déjà fait son choix depuis longtemps. C'était un dragon profondément lié à cette terre qu'il ne voulait quitter, de toutes façon c'était trop tard car même si il l'avait voulu il n'aurait plu eut la force nécessaire pour traverser l'océan comme l'avait fait ses congénères. Il était perdu...
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Une mauvaise idée
Elle me vint en pleine nuit, fruit d'un cours d'histoire magique que j'avais à peine suivi et qui par un pervers effet du sort me revint entre deux rêves, ou peut-être étais-ce deux cauchemars. Puisque je ne pouvais pas vaincre la résistance de Dracos qui ne voulait quitter cette terre, puisque je ne pouvais convaincre les dragons de cesser de s'entretuer, alors je vaincrai celle qui risquait de faire mon malheur : je vaincrai la mort.
Je n'étais pas un magicien exceptionnel, pas mauvais non plus mais certainement pas suffisamment doué pour vaincre un tel adversaire. Toutefois je savais comment devenir fort, je savais quel geste accomplir pour devenir le plus puissant des magiciens. Dès le lendemain, j'en informais Dracos. Il refusa net. Pourquoi donc ? Je ne comprenais pas, j'avais trouvé le moyen de le sauver, je savais comment l'aider à survivre ! Je me fichais pas mal de l'avenir du continent mais j'étais malin et je connaissais bien mon ami, pour le convaincre j'utilisais un argument de choc : l'avenir du continent. En l'empêchant de mourir j'empêcherai l'extinction totale de la magie du continent et je sauverai donc Armanda, cela ne valait-il pas un petit sacrifice ? Il me fallu des jours et des jours pour le convaincre, et d'ailleurs il ne le fut jamais entièrement. Malgré tout j'exultais, j'avais réussi à obtenir ce que je voulais, une fiole pleine de son sang. Du sang de dragon, du sang ancestral ! J'allais devenir surpuissant, je serai capable de repousser la mort et je me fichai totalement des conséquences que cela pourrait avoir sur mon corps et sur l'univers tout entier. Sous le regard inquiet de mon ami, je vidai la fiole un soir d'hiver de l'année 1102.
La douleur fut immédiate, et indescriptible. Je m'écroulai aussitôt, les nerfs en feu, la tête résonnante, hurlant sans m'entendre. J'étais si perclu de souffrance que je n'en rendis compte que plus tard : j'étais devenu sourd ! Je vous ferai grâce des détails, la malédiction des dragons est une chose infâme qui me fit regretter bien vite mon geste. Pourtant je parvins à mes fins, usant de toute ma puissance je redonnais de la vitalité à Dracos et repoussait la mort pendant quelques années de cette façon.
Malheureusement nous comprîmes vite que nous nous étions trompés en croyant sauver le continent de cette façon. La puissance magique vient toujours de quelque part et celle que j'utilisais sans vergogne pour sauver mon ami n'était pas la mienne. Il y avait de moins en moins de dragons sur le continent, ceux qui ne mourraient pas au combat suite aux guerres incessantes dépérissaient étrangement et finissaient par s'éteindre, victime d'une maladie incompréhensible. A chaque nouveau décès la magie du continent s'affaiblissait un peu plus et je devais réitérer mes sortilèges pour redonner de l'énergie à Dracos. En voyant les arbres mourir autour de moi, les animaux dépérir et les peuples d'affaiblir je compris très vite d'où venait la magie que j'utilisais, je la puisais au coeur même d'Armanda ! Honte à moi mais dans mon effroyable égoïsme je ne dis rien, je tenais trop à mon ami et lui-même dans sa faiblesse mit bien plus de temps que moi à comprendre... Lorsqu'enfin il ouvrit les yeux sur la réalité c'était trop tard : nous étions en 1123 et ma folie avait accéléré la mort de quasiment tous les dragons du continent, il n'en restait plus que deux, trois en comptant Dracos ! Tous à l'agonie...
Il m'implora de cesser, je n'aurai de toutes manières pas pu faire autrement car Armanda était moribonde. La magie n'existait quasiment plus, un énorme désert s'était formé à l'extrême est du continent, les Elfes se mourraient, les vampires avaient disparu sous terre apparemment éteints, les hommes résistaient mieux mais se vautraient dans leurs pires vices. Je n'avais plus la force de lancer le moindre sort, il ne me restait plus rien. Plus rien que la culpabilité et la douleur, je devenais fou...
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Une solution peut-être pire que le problème
J'étais devenu une loque, bavant et balbutiant, suppliant chaque jour la malédiction de me laisser un peu de répit. Je n'avais que 27 ans mais mon esprit était devenu aussi branlant que celui d'un humain centenaire. Je n'avais bien sur pas retrouvé l'audition et j'avais dû apprendre à vivre avec mais en fait je ne vivais pas vraiment. Je ne faisais que trainer ma douleur au fil des jours, des minutes, des secondes. Chacune d'entre elle était brûlante, horrible, interminable, je voulais mourir mais je n'en avais pas le courage. Je n'osais plus retourner auprès des miens de peur qu'ils ne devinent ce que j'avais fait d'autant que je portais une horrible marque sur la nuque et la joue. Mes dents se déchaussaient, mes yeux voyaient moins bien, ma peau noircissait et se ridait comme celle d'un vieillard. Comment dans ces conditions aurais-je pu chercher une solution ?
C'est Dracos qui la trouva. Il n'était pas en très grand forme, ses écailles autrefois lumineuses étaient ternes, ses muscles avaient fondus, son regard n'avait plus cette vivacité que j'aimais mais pour autant il ne perdait pas espoir. Il m'expliqua qu'avant de partir ses congénères sauvages lui avaient parlé des terres qui se trouvaient derrière l'Océan. Ils partiraient à l'ouest car il savait y trouver des terres prospères alors que le continent qui lui se trouvait à l'est n'était que désolation et aridité. Ils craignaient ce continent comme la peste et se repassaient son nom de génération en génération avec une mise en garde ; ne pas l'approcher, ne pas s'y rendre. Ne surtout pas permettre qu'un seul dragon y pose une patte. L'Alayia... Ils disaient ce continent maudit, totalement asséché de magie il était aussi aride malgré un ciel toujours gris. Un peuple y aurait vécu, un peuple qui haïssait et craignait les dragons à un tel point qu'il vénérait un Dieu qui selon eux devait les protéger d'eux. Ce Dieu avait proscrit la magie qui n'était pas toléré dans leur théocratie et pour les protéger des dragons qui voulaient faire leur nid sur ce continent riche et prometteur il leur offrit une chevalière noire qu'il leur présenta sous un nom étrange : la Dévoreuse.
Dracos n'en savait pas beaucoup plus, cette partie de l'histoire Draconique est si sombre qu'ils n'en parlaient jamais même entre eux mais il pu tout de même me confier que cette chevalière avait un bien étrange pouvoir : celui d'aspirer la magie. Elle devint le fondement même de la terreur des dragons, leur pire ennemi, leur cauchemar car ils étaient si profondément liés à la magie qu'elle leur causait des souffrances atroces et au final les tuaient. Ils fuirent cette terre très rapidement, on ignore ce qu'elle devint ensuite mais il est probable que les Alayiens perdirent le contrôle de la chevalière car leur continent tout entier n'est plus à présent qu'un désert maudit et eux-même sont éteints.
Trouvons Dévoreuse décida sombrement mon ami. Elle te délivrera et sa puissance me permettra de sauver Armanda. Il avait peur, je le sentais mais son plan tenait la route. Ce bijou si puissant aurait la force d'aspirer le mal que je portai en moi, lui seul pouvait vaincre la malédiction et me débarrasser de la souffrance, je n'hésitai pas une seule seconde et grimpai pour la première fois sur son dos. J'étais si abruti et halluciné de douleur que je ne demandai même pas comment Dracos comptait utiliser une telle horreur pour sauver Armanda.
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Un lugubre voyage
Je cru que nous n'arriverions jamais, le voyage dura trois jours. Trois jours entiers pendant lesquels Dracos ne pu reposer ses ailes. Je sentais qu'il faiblissait à chaque instant mais je peux le dire avec fierté aujourd'hui : mon ami était le plus courageux et le plus opiniatre de tous les dragons de ce monde. Il ne craqua pas et c'est grace à lui que ma pauvre carcasse gémissante pu s'écrouler sur le sol poussiéreux du continent Alayien.
Je profite de ce livre pour vous mettre en garde. Ne mettez jamais les pieds en cet endroit, il n'y a rien à y trouver, rien à y voir hormi le désespoir et la mort. A perte de vue ce ne sont que plaines rocheuses arides où ne souffle pas une seule once de vent et où ne pousse pas le moindre brin d'herbe. Il n'y a pas d'eau, rien qui puisse accrocher le regard à l'exception des nombreux volcans qui semblent avoir poussés là comme des paquerettes et qui ont la mauvaise habitude d'entrer en éruption au moment où on s'y attend le moins. L'air est vicié par leurs émanations, acide, il fait pleurer les yeux et rend la respiration difficile voir douloureuse. Il ne pleut jamais sur ces terres, et la température clémente y est si stable que l'on ne peut que penser à un monde mort. Mort et silencieux... Ah le silence, c'est une chose que je connaissais bien mais Dracos me confia plusieurs fois de par son esprit qu'il était intimidé par cette étrange atmosphère, d'après lui chaque souffle était comme un coup de tonnerre sur ces terres mortes et chaque pas semblait faire plus de bruit et de fracas qu'un tremblement de terre. Les séismes tiens, parlons-en... Ils sont fréquents en Alayia et à de nombreuses reprises je manquais tomber au fond d'une faille brusquement formée sous mes pieds... Mais ce n'est pas le pire, le pire c'est l'absence de magie. Ce manque est comme écrasant, palpable, incompréhensible. Je tentais à plusieurs reprise de lancer des sorts sans le moindre succès, j'étais comme impuissant magiquement. Dracos de son côté ne pouvait plus cracher de feu et je le voyais tressaillir de souffrance à chaque seconde, il dépérissait trois fois plus vite que cela avait été le cas sur Armanda.
Dans ces conditions vous comprenez bien que nous ne perdîmes pas de temps. Nous étions à peine arrivés que nous voulions déjà repartir ! Mais nous avions une mission à accomplir, aussi nous nous dépéchâmes de nous mettre en route. Pendant quatorze jours nous trébuchâmes en ces lieux maudits, les lèvres asséchées car nous dûmes rationner l'eau que nous avions apportée sur le dos de Dracos et dans mon sac. Par chance les Dragons boivent très peu, sans cela nous n'aurions jamais pu réussir. C'est à l'aube, bien que parler d'aube dans ce monde grisâtres soit une gageure, que nous la vîment. La ville morte dont le nom est oublié depuis longtemps et qui n'est plus que ruine, la capitale du peuple Alayien qui d'après notre savoir devait abriter la dévoreuse.
Dracos s'arrêta là, il s'écroula simplement d'un seul coup, me forçant à le laisser sur place pour continuer. Ce fut difficile bien sur, je savais qu'il ne tiendrait pas très longtemps dans ces conditions et qu'il ne me restait plus que peu de temps pour trouver Dévoreuse sous peine de ne retrouver qu'un cadavre en lieu et place de mon ami. Je puisais donc dans mes dernières forces. Que n'aurais-je pas pu abandonner et mourir là ! Malheureusement je n'en fit rien et le sort voulu que je trouve la chevalière. Elle était là, tout simplement, au centre d'un immense bâtiment en ruine et absolument pas protégée, comment l'aurait-elle pu d'ailleurs puisqu'il n'y avait aucune magie sur ce continent et qu'il était désert ? La facilité avec laquelle je m'en emparais me fit rire, ainsi donc c'était tout ? Je jetai à peine un oeil dessus en la prenant, trop pressé de retourner auprès de Dracos mais j'eu le temps de voir qu'elle était noire, d'un noir surnaturel et si profond que je redoutais un instant de m'y perdre. Elle représentait un dragon se mordant la queue.
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L'extraction d'une âme, et la destruction d'une autre...
Il était en vie... Mon soulagement lorsque je m'en aperçu fut tel que j'eu un instant de faiblesse qui me fit poser un genou à terre. C'est qu'en m'approchant et en le voyant si immobile j'avais vraiment cru qu'il était mort, en fait il était tout simplement mourant, plongé dans un coma si profond que je savais qu'il ne s'en réveillerait plus jamais. C'était sans importance toutefois, le petit fragment vital qui lui restait me suffisait et la magie que la malédiction des dragons insufflait en moi me fournirait l'énergie dont j'avais besoin. Sans réfléchir une seconde de plus, je la passais à mon doigt. L'effet fut immédiat, et absolument pas douloureux à ma grande surprise. En fait c'était même très agréable, je ressentait une sorte d'extase qui me faisait tourner la tête et me donnait l'impression d'être invincible. Je me sentais fort et d'autant plus fort qu'inexplicablement et malgré l'absence de magie sur ce continent je me sentais à présent capable de relancer des sorts. Je compris rapidement que l'énergie que je ressentais était celle de la bague, elle était son propre univers, sa propre puissance magique ! Je dû faire un effort colossal pour résister à la sensation d'ivresse que cette puissance me fournissait, je devais sauver Dracos, rien d'autre ne comptais ! Résolument, je dirigeais la puissance de Dévoreuse vers lui et sentit le plaisir qu'elle prenait à aspirer la force vitale de mon ami, elle était faite pour cela, c'était son rôle d'aspirer la magie en particulier celle des dragons. Il ne pouvait en aucun cas me résister et ne l'aurai pas pu même si il avait été au meilleur de sa force. Je compris que je pouvais le tuer là sans effort comme j'aurai tué un nourrisson, Dévoreuse le voulait mais ce n'était pas mon but et c'est cette fois en hurlant de douleur que je coupais le flux pour le rediriger directement vers moi-même. Dévoreuse préférait la puissance des dragons mais elle ne dédaigna pas la nouvelle et noire magie que je lui offrais, la malédiction était en moi, puissante et la noire chevalière s'en gorgea avec délectation sans aucun égard pour l'horrible douleur qu'elle m'infligeait. Seconde après seconde elle aspirait la noirceur en moi, me torturant et me guérissant à la fois. Je perdais ma puissance au profit de la bague mais celle-ci m'appartenait donc au final je n'y perdais rien si ce n'est la malédiction et ses effets pervers. Elle en termina enfin et dans un dernier sursaut je concentrais toute cette puissance afin de lancer le sortilège le plus puissant que je n'ai jamais lancé ni même vu de toute ma vie. Le corps du Dracos se désintégra littéralement sous mes yeux lorsque cette puissance le frappa, son corps était mort... Mais son esprit demeurait. J'avais réussi ! J'avais séparé l'âme et le corps du Dracos. J'avais créé le DRACOS HONORIS... Pendant un bref instant de grâce je l'aperçu tel qu'il était devenu, un magnifique dragon immatériel d'un blanc si pur qu'on pouvait à peine le regarder sans souffrir. Il s'estompa peu à peu mais même invisible il était encore là, esprit parmi les esprits. Il était encore là lorsque je me réveillais après m'être écroulé et que je pris conscience que je ne pourrais plus jamais rentrer. Mon moyen de transport n'avait plus de corps... J'étais condamné à mourir ici, mais je compris bien vite que ce n'était pas une mauvaise chose. Dévoreuse avait détruit ce continent, il était hors de question que je l'amène sur Armanda. Telles étaient mes pensées à ce moment là car mon âme nettoyée de la malédiction était à nouveau pure. Comment aurai-je pu deviner que la chevalière noire avait le pouvoir de la corrompre ?
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La honte d'un Kohan, les fautes du Dracos.
Il lui fallu des années entière pour me détruire tout à fait et faire de moi un être aussi noir et vil que le pire des meurtriers. Le Dracos était retourné sur Armanda à ma demande, me laissant là afin de prendre soin du continent en perdition. Moi j'attendais la mort, mais elle ne vint pas et je compris vite que la faute en était à Dévoreuse. Elle me maintenait en vie alors que je ne mangeais ni ne buvais, c'est à peine si je dormais. Je passais mon temps à ruminer, inconscient des ravages qu'elle faisait dans mon alignement. Peu à peu je devins acariâtre, je commençais à en vouloir au Dracos de m'avoir laissé là alors que je le lui avais demandé moi-même, je rêvais d'Armanda et de ce que j'y avais laissé. Je n'en pouvais plus de ce continent mort et désertique. C'est alors que j'accompli l'irréparable, le geste qui scella ma honte pour l'éternité, la honte d'un Kohan. La raison pour laquelle on effaça mon nom de tous les registres et de toutes les mémoires. J'utilisais le pouvoir de la bague pour me téléporter, j'étais à nouveau sur Armanda et à travers moi, la Dévoreuse.
Deux années de malheur et de terreur s'en suivirent, la magie d'Armanda était déjà bien limitée depuis la mort ou le départ de tous les dragons, il ne restait plus que Dracos et il l'eut pas la force morale pour agir alors qu'il l'aurait dû. Sa propre honte est liée à la mienne, sa faute consista à me laisser en vie alors qu'il aurait pu et dû me tuer, il en avait encore le pouvoir au tout début. Oh mon ami... Mes erreurs furent terribles, mes les tiennes tout autant. Face à des mages avec si peu de pouvoir j'étais invincible, je tirai le mien de la bague alors qu'eux le tirait d'un continent en convalescence. Ma famille s'opposa à moi bien entendu et je baignais l'empire dans un bain de sang, les Kohan manquèrent de peu être renversés, ce n'est qu'avec l'aide des elfes qu'ils parvinrent à l'extrême limite à me vaincre. Des Elfes et des Baptistrels surtout, ils précipitèrent ma chute en un gigantesque et terrible combat que je ne raconterai pas ici. J'étais fou de rage bien entendu lorsqu'on m'arracha Dévoreuse et je cru devenir fou quand on me jeta dans cet obscur cachot. J'ignorai encore que la suite serait si douloureuse. J'aurai certainement moins souffert en restant mauvais, je me serais contenter de leur cracher dessus et de ne rien regretter de mes actes passés. Malheureusement pour moi l'effet délétère qu'exerce la bague sur l'âme de son porteur s'avéra ne pas être irréversible et dès qu'on me la retira elle commença à s'éclaircir à nouveau, mon alignement redevenait bénéfique... Et les regrets déferlèrent, le remord, la douleur. Qu'avais-je fait ?
Les mois passèrent ainsi, il faut du temps pour organiser un procès surtout lorsque cela concerne le pire criminel de l'histoire... Moi Alderick Kohan je viens d'apprendre ma condamnation à mort et j'en suis heureux, je veux mourir pour expier mais je ne veux pas qu'on m'oubli. Le bruit court que la chevalière a disparu dans d'étranges circonstances, cela me rempli de terreur et maintenant que je sais en plus qu'on va lier le pouvoir des baptistrel et des différents peuples pour effacer toute mon histoire et jusqu'à mon nom de la mémoire des peuples je tremble à chaque instant. En m'oubliant, ne risque-t-on pas de réitérer mes erreurs ? Ce livre est mon seul espoir, ou plutôt non car tout cela ne me concerne plus... Ce livre est votre dernier espoir, le votre, et celui du Dracos...
Les pouvoirs de Dévoreuse
Dans ce même grimoire, on peut y lire, à la toute fin, les pouvoirs dévastateurs de cette arme noire. Pouvoirs fous, pouvoirs destructeurs... Pouvoirs de la mort.. Mais les mots me manquent, me font frissonner d'horreur, je préfère laisser le grimoire vous les décrire...
Citation :
Ultime chapitre, les pouvoirs de Dévoreuses
Pour terminer et avant de mourir il me reste un dernier devoir à accomplir, je résume ici tout ce que j'ai appris de Dévoreuse pendant toute ces années. Puisses ces connaissances vous sauvez tous et sauver ce monde. Puissiez vous pardonner mes erreurs et celles de mon ami aux écailles blanches, puisse la magie survivre longtemps car elle est le coeur de tout et qu'un monde sans coeur n'est qu'un monde terne et vide comme je l'ai appris si douloureusement. Adieu Armanda, pardonnes moi...
Pouvoirs de la chevalière Dévoreuse :
>> Aspire la force des dragons jusqu'à les tuer si le porteur la pointe vers eux avec l'intention de détruire (peut donc détruire la malédiction mais aussi le continent). Il peut ensuite puiser la puissance dans la chevalière, tant qu'il la garde au doigt. Dès lors qu'il la retire la puissance contenue s'échappe presque (ce mot est important) entièrement et est irrémédiablement perdue, il faut recommencer à zéro et la recharger.
>> Fait baisser l'alignement du porteur de 10 points par nouveau rp posté (pas topic, rp). Cette perte d'alignement a lieu que l'on porte la bague au doigt ou pas.
>> Coupe les dragonniers de leur dragon dans un rayon de quelques mètres qu'elle soit portée au doigt ou pas
>> Effets sur la magie, les perso baissent de deux rangs lorsqu'ils sont à la portée de dévoreuse. Les sorts qu'ils lancent peuvent échouer, ou avoir des effets imprévus et parfois dévastateurs Seul celui qui la porte au doigt peu lancer des sorts parce qu'il puise la puissance magique en elle jusqu'à ce qu'elle soit épuisée (cela dépend de la magie qu'elle a aspiré avant, le mieux étant d'aspirer celle des dragons). Répétons bien que si il la retire de son doigt la puissance s'échappe et il faut à nouveau la remplir ce qui peut être très difficile.
>> Ne peut être détruite, allonge à l'infini la vie du porteur
>> Elle a une vie propre, lorsqu'elle s'éveille elle peut causer de grands malheurs autour d'elle simplement pour attirer l'attention et trouver un porteur
Qu'est donc devenue Dévoreuse
Citation :
Eveillée depuis peu, elle attend patiemment son heure. Elle a déjà provoqué quelques catastrophes en espérant attirer l'attention, cela n'a pas suffit. Une puissance ravageuse l'a frôlée, excitant sa convoitise et son ardeur mais très vite le calme est retombé. Personne ne s'est emparé d'elle... Elle n'a pas réussi à attirer suffisamment l'attention. Cela suffit à présent, il est temps !
Une tempête se lève sur tout Armanda, une tempête qui n'a absolument rien de naturel. Elle est trop puissante, trop destructrice, trop... Maléfique. Le ciel est noir, si noir que les yeux des vampires eux même peinent à le percer. Soudain, un flash ! Est-ce un éclair ? Non... Cela n'y ressemble pas... A travers tout le continent les dragons et leurs liés s'immobilisent, le souffle coupé. Pourquoi se sentent-ils fatigués tout à coup ? Ils s'interrogent quelques temps puis passent vite à autre chose, sans doute ont-ils trop tiré sur la corde... Après un court laps de repos tout semble revenir à la normale.
Au même moment un étrange phénomène touche quelques personnes apparemment au hasard. Une migraine atroce s'est emparée de leur crâne, un sifflement continu agresse leurs esprits. Il semble dire quelque chose.. Quelque chose comme...
Ssssssssssssssss... soiiiiisss à moiiii... Viiiens à moiii..."
A l'instant même où ils comprennent que le sifflement à un sens il se fait plus agressif, si agressif.. Si... Douloureux ! A Travers le monde, des elfes, des hommes et des vampires s'écroulent. Pourquoi ? Qu'ont-ils en commun ? Un flash se fait dans leurs têtes, une image s'impose dans leur esprit...
La course à Dévoreuse a commencé... Des elfes, des hommes et des vampires sont à sa poursuite. Et les Alayiens, nouvellement débarqués en Armanda, ne sont pas en reste non plus, bien déterminés à récupérer cette arme redoutable qu'était la leur. Volée, ils la leur ont volée ! Mais ils comptent bien la récupérer, et quiconque s'y opposera sera condamnée à périr, foi de Serviteurs !
Dévoreuse est tombée entre les mains de la vampiresse Hyrriena Moledvina qui a pris la fuite avec elle, au nez et à la barbe des serviteurs du Néant ! Toujours en fuite et poursuivie par l'implacable Lyra du Néant, elle a pu se servir de la furtivité de ceux de sa race pour lui échapper encore et encore. C'est à nouveau cette furtivité, et sans doute aussi une grosse part de chance, qui lui a permis de ne pas se faire capturer par les Chevaliers des Larmes d'Alderick lancés eux aussi à sa poursuite dans leur quête pour retrouver Dévoreuse ! Perdue dans ce continent qu'elle ne connaît pas encore, Lyra a dû renoncer momentanément à rattraper Hyrriena, et, privés de leur chef gravement blessé, les chevaliers des Larmes n'ont pas eu plus de succès.
Mais Dévoreuse semble avoir décidé qu'il était temps de changer de porteur... Qui sera le prochain élu ? Vous ? Ou peut-être vous ? Serez-vous un Alayien ? Ou serez-vous Armandéen ? Traitre ou fidèle ? Dévoreuse choisira... et dévoreuse portée sera...