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Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE

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MessageSujet: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013 - 18:30

Encadré des deux autres généraux du Néant, Aldakin se tenait debout, figé dans cette attitude inébranlable qu'il se plaisait à afficher en toutes circonstances. Une brise légère faisait voleter les pans de sa chasuble et portait à ses narines le délicat parfum du sel marin, le ciel était dégagé et la mer aussi calme que pouvait l'être le Prêcheur. En contrebas de la falaise qui leur servait de point d'observation, des dizaines de navires manœuvraient habilement pour venir s'échouer en bon ordre sur les plages de sable fin qui s'étendaient devant eux pour y déverser leurs cargaisons. Dans une effervescence que n'eut renié une fourmilière, des centaines de soldats installaient ainsi la tête de pont qui accueillerait bientôt les milliers d'autres guerriers entassés à bord de grands transporteurs dont on apercevait déjà les voiles se découper dans le lointain. La chaîne logistique soigneusement élaborée par le Serviteur du Néant permettrait de déployer l'intégralité de l'armée en moins de vingt-quatre heures, avec armes, vivres et équipements en quantité suffisante pour mener sans encombre la campagne qui les attendait.

Quelques heures auparavant cependant, tout ne s'était pas aussi bien déroulé et en dépit de leur intervention dans la salle du trésor de la capitale humaine, Naal avait été tué et Dévoreuse leur avait échappé, emportée dans les ténèbres de l'inconnu par une jeune vampiresse un peu trop véloce. Regrettable contretemps, mais rien qui put inquiéter le bon déroulement de la mission dont ils avaient été chargé par l'Unique. Aldakin avait prévu une certaine résistance de la part des Armandéens, aussi se contenta-t-il d'acquiescer silencieusement devant le rapport qui venait de lui être fait.
Au bout d'un moment, les trois généraux se rassemblèrent autour d'une carte finement détaillée du continent, oeuvre du Prêcheur qui avait soigneusement reproduit sur parchemin les visions que lui avaient fait parvenir Néant. Fidèle à elle-même, Lyra fut la première à prendre la parole, implorant presque qu'on lui confia le soin de venger la mort de Naal et de retrouver Dévoreuse. N"y voyant aucune objection, le Prêcheur acquiesça, imité en cela par le colossal Dradrok qui se tenait à sa droite.

« Prends les hommes dont tu auras besoin, ma soeur. »

Lentement, Aldakin tourna son regard sombre vers la silhouette de son frère tandis que son doigt venait se poser sur le parchemin, indiquant un pictogramme qui représentait un château fort.

« Dradrok, j'aimerais que tu pacifies cette forteresse, c'est le centre de la résistance militaire de la région. Pour ma part, je conduirais un détachement vers la ville la plus proche : les Armandéens doivent être libérés, beaucoup de travail nous attend. »

Éclairer un continent enlisé depuis des millénaires dans l'ignorance et le mensonge au seul véritable culte, la tâche semblait insurmontable mais pourtant, pas un seul ne douta qu'ils y parviendraient dans les plus brefs délais : leur foi les y aiderait. Les derniers détails furent discutés et chacun s'en retourna bientôt à ses propres préparatifs. Sitôt qu'il se sépara de ses compagnons, Aldakin se fit amener son destrier et rejoignit la centaine d'hommes qui composeraient son escorte pour ce début de croisade.

Le Prêcheur et sa suite chevauchèrent à travers les plaines, progressant rapidement, jusqu'à ce qu'apparaissent à l'horizon les toitures d'une cité. Dénuée de toute fortification, la petit bourgade n'était qu'un modeste carrefour commercial où se rassemblaient essentiellement les pêcheurs, paysans et autres artisans des villages environnants pour vendre le fruit de leur labeur et alimenter ainsi l'économie locale. Une ville calme et paisible, sans histoire, loin de l'agitation de l'Empire, loin de la guerre. Une ville qui entrerait pourtant bientôt dans les livres d'histoire comme la première cité armandéenne libérée du jougs des sept parjures.

Sous les regards interrogatifs des habitants, les cavaliers sombres s'engagèrent sans ralentir la course de leurs montures dans les rues, adoptant une formation en colonne qui serpenta entre les habitations et autres échoppes jusqu'à atteindre la grande place du bourg, centre de la vie des citadins. De plus en plus de visages, tantôt inquiets, tantôt curieux, se tournaient vers les hommes en armes qui venaient de faire ainsi intrusion dans leurs existences. Simultanément, attirées par l'agitation inhabituelles, de multiples silhouettes apparaissaient aux portes et aux fenêtres des bâtiments jouxtant la place. Sans leur porter la moindre attention, Aldakin fit s'arrêter sa monture devant une estrade de bois qui devait servir les jours de marché, avant de mettre pied à terre et de se hisser sur cette tribune improvisée. Lance et bouclier fixés dans le dos, le Prêcheur gagna le centre de la scène et leva les mains paumes tendues vers les cieux, impérial, pour répondre aux questions qu'il pouvait lire dans les regards levés vers lui. Le pouvoir du Néant se concentra dans le pendentif qu'il portait autour du cou, de sorte que chaque habitant de la ville put entendre les mots qu'il prononça alors :

« Citoyennes et citoyens d'Armanda, l'heure de votre libération est finalement arrivée : je me nomme Aldakin, et je vous apporte la vérité. »

L'abjuration armandéenne pouvait débuter.


Dernière édition par Aldakin du Néant le Sam 8 Fév 2014 - 13:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013 - 19:43

Cela était une belle journée quand Alford y pensait! Il s'était accorde depuis plusieurs jours des vacances, après avoir bien sûr traqué un criminel, et l'avoir mit aux cachot. Une bière dans la main droite il pensait aux quelques jours qui s'étaient écoulés depuis son dernier travail. Plutôt agréablement, les gens de cette ville sont fortement sympathiques, et l'auberge dans laquelle il logeait avait bonne réputation, et cela était mérité a ses yeux! Il s’entraînait toujours bien entendu à l'écart de la ville pour ne pas être rouillé, mas généralement se reposait soit dans l'auberge, ou faisait un rapide tour dans la ville pour voir si il n'y avait pas quelque chose d'intéressant à voir.

Dans quelques jours il repartirait sans doute en direction d'Elena, et il trouverait bien du travail au passage! Cela n'était pas trop dur pour un guerrier de son gabarit. D'ailleurs il irait peut-être au passage allait voir son père cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas vu... Le vieil homme méritait de savoir quelle vie menait son fils, et surtout de savoir si celui-ci était encore en vie surtout que Gorder était partie depuis des années du hameaux familiales, et n'y avait plus posait le pied depuis...

Il pensa aussi à la soirée d'hier soir, ou un gugusse sans doute bien ivre avait demandé à faire un bras de fer avec lui. Heureusement qu'il savait contrôlé sa force sinon l'autre se serrait retrouvé à terre avec une table en bois brisée à côté de lui. Néanmoins le mercenaire lui avait rendu son argent, après tout il en avait bien assez, et la leçon qu'il avait donné à l'homme pendant le bras de fer suffisait largement. Il y avait aussi cette partie de dé qu'un inconnu en capuche avait voulu jouer avec lui. En pariant de l'argent bien entendu! Cela avait d'ailleurs attisé la suspicion du mercenaire qui n'était pas dupe, et avait demandé à vérifier les dés avant. Bien entendu ceux-ci étaient truqués, et l'homme avait accepté de jouer avec les dés d'Alford. Bon au final aucun des deux ne gagnèrent ils avaient obtenue une égalité parfaite.

Puis le lendemain, ou plutôt aujourd'hui il ne s'était pas encore passait grand chose. Il avait passé son temps dans une taverne qui faisait face à la grande place du bourg? A ce q'il avait compris les clients habituels étaient constitués des marchands, et clients de ces premiers. L'effervescence habituel de ce genre de journée s'entendait à l'intérieur de l'auberge, et Gorder but d'un trait sa bière qui lui semblait faiblarde mais assez crémeuses, et bonne. Il regarda quelques instants si quelques uns des autres buveurs ne pourraient pas représenter des clients potentiels pour un éventuel petit boulot... Non il devait se reposer, il penserait travail plus tard.

Très vite, et d'une rapidité surprenante l'agitation habituelle de la bourgade se stoppa nette, Alford commença a se demander ce qu'il se passait, mais ne jugea pas encore qu'il était intéressant d'aller voir ce qu'il se passe. Néanmoins il changea rapidement d'avis lorsque résonnèrent des bruits de trot de chevaux dans les ruelles. Il n'aperçu néanmoins rien à la fenêtre, sa place se trouvant dans un coin de la salle, mais il vu un grand nombre des clients de la taverne le faire, alors qu'il restait impassible.

Puis un discours résonna dans toute la taverne, et sans doute là plupart de la bourgade.

« Citoyennes et citoyens d'Armanda, l'heure de votre libération est finalement arrivée : je me nomme Aldakin, et je vous apporte la vérité. »

C'est à ce moment qu'il jugea finalement bon de sortir. Les clients s'écartèrent de son chemin, et prit soin de ne bousculer personne en sortant de l'établissement. Une fois dehors il aperçut plusieurs soldats en armure sombre de type militaire, et au milieu d'eux ce qui semblait être un homme, ou plutôt un colosse quasiment de même taille que lui, a peine un peu plus grand précisément. Même si sa carrure est un peu moins impressionnante, son regard qui semblait vide fit naître une mauvaise impression dans l'esprit du mercenaire, et il put vite en conclure que celui-ci était le chef du groupe, et a ce qu'il avait entendu peut-être un potentiel problème important.

Il se dirigea vers l'homme lentement, et calmement se tenant droit, et le regardant droit dans les yeux à travers son casque. Les compagnons de ce dernier semblait vouloir l'empêchait de s'approcher davantage, mais se contentèrent de s'interposer lorsque le mercenaire s'arrêta à environ quelques mètre seulement de leur chef.

Le mercenaire dévisagea son interlocuteur quelques seconde, et parle d'une voix calme, mais avec une touche de curiosité.

Je ne sais pas de quoi vous parler, et je n'en ai à peu près aucune idée. Qu'est-ce donc que cette vérité donc vous voulez nous faire part? Je ne pense pas que cela me fasse plaisir bizarrement vu la façon donc vous vous êtes ramenés...

Néanmoins il reprit mais d'une voix moins glaciale, et plus officielle, et dit sans se décourager.

Mais bon reprenons sur des bases plus saines. Comment vous nommez-vous étranger? Moi je m’appelle Alford Gorder mercenaire de profession, même si cela n'a pas grand intérêt à vos yeux sans doute. Qu'êtes vous venu faire ici? D'où venez-vous? Et quels sont ces armes noirs assez élégantes je dois avouer que vous, et vos hommes maniez? Et surtout pourquoi êtes vous ici dans cette bourgade cela m'intéresse étrangement? finit-il avec un peu de sarcasme dans la voix. Désolé de vous paraître bien froid, mais vous ne m'avez pas l'air d'être venu en ami messire.
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeSam 21 Déc 2013 - 18:45

L'attroupement se précisait désormais et, de seconde en seconde, la foule se montrait de plus en plus nombreuse sur la grande place. La plupart n'étaient alors motivés que par la curiosité : de toute évidence, ils n'avaient pas pour habitude de voir un olibrius se donner ainsi en spectacle, hormis peut-être lorsque l'un des poivrots du coin avait un peu trop forcé sur la bouteille. Normal. Ils comprendraient bientôt. Certains néanmoins ne pouvaient cacher cette étincelle de méfiance mêlée de crainte devant les cavaliers sombres bardés d'armes et d'armures. Normal, une fois encore. La guerre était loin, peu de guerriers passaient par ici, à l'exception peut-être de quelques mercenaires ou autres individus du même acabit. Discrète, la milice n'avait pour rôle que de maintenir un semblant d'ordre et n'était de toute évidence ni équipée, ni formée pour tenir tête au détachement Alayien qui venait de s'imposer en ville. Sans doute était-ce pour cela que les quelques gardes citoyens présents les dévisageaient avec une appréhension et un malaise certain, préférant garder leurs distances avec les intrus. Coffrer les participants à une bagarre d'ivrognes était une chose, croiser le fer avec des soldats entraînés en était une autre.

Puisqu'on parlait de guerrier justement, Aldakin vit s'avancer au milieu des badauds un homme en armure complète, ou plus exactement, il vit un casque émergeant de la cohue fendre la foule dans sa direction. Instinctivement, deux des cavaliers formant l'escorte du Prêcheur resserrèrent les rangs et vinrent prendre position devant l'inconnu. Toutefois, sur un signe de leur général, ils s'écartèrent de quelques pas pour laisser l'individu s'adresser en toute liberté au Serviteur du Néant. L'autre se présenta sous le nom d'Alford Gorder, mercenaire. Une voix grave et assurée, une démarche souple et sûre en dépit du poids du métal sur ses épaules, il n'en fallait pas plus pour comprendre qu'il se trouvait devant un individu pleinement confiant en ses capacités, probablement à raison d'ailleurs. Le genre d'homme qui ne dépareillerait pas dans les armées du Néant.

L'homme de foi baissa les bras, braquant son regard de ténèbres insondables sur la silhouette cuirassée, et lui répondit avec sérénité :

« Voila de nombreuses et fort judicieuses questions, messire Gorder. Mes compagnons et moi venons de loin, de très loin. Alayia était le nom que nous donnions à notre terre, un continent situé bien au delà de votre horizon, par delà les vastes étendues bleutées des mers et océans. Nous avons accompli ce long périple dans l'unique but de vous libérer, Armandéens, de chaînes dont vous ignorez jusqu'à l'existence. »

Même s'il répondait aux questions du dénommé Alford, le pendentif du Prêcheur continuait de porter ses paroles au creux de chaque oreille de la ville, puisque si l'homme en armure avait été le premier à oser poser les questions, il n'était pas difficile de savoir que ces mêmes questions se bousculaient à présent dans l'esprit de chaque habitant.

« On vous a menti. Depuis des millénaires, les monstres que vous vénérez et que vous appelez Esprits Supérieurs abusent de votre confiance pour vous cacher la vérité. Nous, Alayiens, détenons cette vérité et aujourd'hui, c'est vous, citoyens de cette noble cité, qui en serez illuminés. »

Reprenant ses allures grandiloquentes, Aldakin pointa le doigt vers un citoyen au hasard pour l'interroger :

« Vous, mon ami, dites moi : qui est l'esprit aîné ? »

Le type sembla hésiter un instant, puis finit par répondre ce que tout Armandéen aurait répondu jusqu'alors : Océan. La réaction du Serviteur ne se fit pas attendre et immédiatement, il s'empara de la méprise.

« Mensonge ! L'aîné véritable, camarades, n'est autre que l'esprit du Néant. Son existence vous a été ignominieusement cachée par ses sept frères, jaloux de la toute puissance de leur aîné. Océan, Feu, Végétal, Terre, Air, Vie et Mort, sept frères, sept traîtres qui se sont ligués contre celui à qui ils devaient tout pour l'enfermer et régner sans égal sur le monde. Ils vous ont condamné à l'ignorance, vous interdisant le droit fondamental de pouvoir choisir et ce, dans l'unique but de mieux vous contraindre à les vénérer ! Mais ce n'était pas encore assez, alors ils ont empoisonnés votre existence par la magie dont ils vous ont rendus esclaves afin de mieux vous asservir encore ! »

Levant la main droite, dont il présenta le dos vers l'assistance, doigts légèrement écartés, il serra le poing en un signe de ralliement pour poursuivre :

« Mais ce temps est désormais révolu. Néant a brisé ses chaînes et dans son infinie bonté, a guidé ses enfants jusqu'à vous pour défaire l'emprise dont ses frères abusent depuis trop longtemps. Vous craignez la mort, la maladie, la souffrance, la haine et la guerre sous les regards d'esprits qui vous ignorent et vous abandonnent à vos maux. Néant n'est pas de ceux-là. L'Aîné véritable prend soin de ses enfants et récompense la dévotion à sa juste valeur.
Voyez comment les esprits félons ont permis l'existence des vampires qui vous traquent et vous tuent, sans que rien ne soit fais pour vous aider. Et voyez comment, nous, Alayiens, avons reçu de notre protecteur le pouvoir de vaincre ces créatures ignobles.
»

Aldakin baissa les yeux pour ramener son attention sur le guerrier en armure :

« Ces armes, messire, ont été bénies par le Néant pour détruire la magie des vampires : un coup unique, porté par l'une de ces lames dans la chair d'un être de la nuit, et ce dernier s'effondre pour ne jamais plus se relever.

Vous aussi, Armandéens, vous pouvez vous absoudre de ces esprits tyranniques, de ces liens qui entravent votre accomplissement spirituel, et nous vous y aiderons, car nous sommes vos nouveaux alliés.
»

Cette fois, un murmure s'éleva dans l'assistance, les convictions bousculées menaient la vie dure aux citadins et beaucoup se demandaient quel crédit accorder aux paroles qu'ils venaient d'entendre. Simples divagations d'un fou, ou vérité pour le moins éloquente ?
D'un geste mêlant habilement douceur et fermeté, le doigt du Prêcheur vint désigner l'homme en armure qui avait pris la parole un peu plus tôt pour l'inviter à le rejoindre sur l'estrade :

« Approche, Alford. Toi qui a osé prendre la parole pour poser le premier les questions qui brûlaient les lèvres de chacun, sois récompensé. Ici et maintenant, je t'offre l'honneur d'être le premier à recevoir la bénédiction de Néant. Élève toi en exemple pour la foule, sois le premier Armandéen à renier les esprits trompeurs : rejoins moi, rejoins nous, et ensemble, nous libèrerons ton peuple. »

Joignant le geste à la parole, le Prêcheur présenta sa main tendue, paume ouverte, vers le guerrier cuirassé.
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeSam 21 Déc 2013 - 20:50

La foule se bousculait derrière le mercenaire, et on entendait les citoyens murmurés de peur, ou de questionnement à propos de ses visiteurs inattendu, et de la réaction courageuse du mercenaire. Lui était aux aguets, et se montrait attentifs a tout ce que lui dit le prêcheur prenant soin de ne pas l'interrompre, et ensuite lorsque celui-ci eut finit. Il demanda a ce que Alford le rejoigne sur l'estrade ce qu'il ne fit pas, ce dernier prit un long moment pour réfléchir a ce qu'il répondrait au prêcheur, étant assez surpris par ce qu'il venait d'apprendre. Il répondit ensuite quand il eu finit ses longues réflexions en regardant son interlocuteur droit dans les yeux, et d'un ton curieux, et toujours inflexible, et stoïque.

Vous ne m'avez pas encore convaincu. Je ne suis pas le genre d'homme qui cède à seulement quelques promesses aussi alléchantes soit elle, ou qui croit facilement a ce que lui dit un parfait inconnu. Sinon je n'aurais fais long feu dans ma profession. Alors dissipez ce doute dans mon esprit, répondez à mes question qui brûlent dorénavant mon esprit. Vous avez attiré ma curiosité maintenant plus que jamais. Je pense de plus que si vous détenez la vérité, après tout vous n'aurez aucun mal a y répondre! Et a me convaincre sans que j'y trouve à répondre.

La foule fit entendre un murmure d’inquiétude lorsque le mercenaire dit cela sans doute par contre que les soldats sombres ne répondent par les armes a ce que dit Gorder. Ce dernier ne voulait pas attirer d'ennui au civile, mais a ce qu'il avait entendu si cet Aldakkin disait vrai c'est le continent qui est menacé!

A ce qu'il a comprit de ce que lui disait le prêcheur, ces hommes viendraient donc d'un continent appelé l'Alayia , qui est assez loin d'Armanda. Il y avait dans fortes chances que ce soit vrai, même si Alford pouvait facilement deviner que le monde n'était pas constitué que d'Armanda après tout. Que pouvez t-il avoir d'autres au delà du monde connu? Cela était une interrogation qui titillait l'esprit d'un voyageur comme lui. Par delà l'océan qu'il y avait t-il? D'autres peuples, d'autres royaumes, et sans doutes plus encore. Après tout ne disait t-on pas que le peuple des hommes ne venait pas d'Armanda, mais d'ailleurs?

Cet Alayia qui est vôtre patrie a ce que je vois! Quelle genre de contrée est-ce? Quel genre de royaume est le vôtre? Il y a t'il d'autres peuples que le vôtre à l'Alayia? Avez vous déjà était sur le continent donc son originaire les hommes? Combien y a t-il de continent sur ce monde, et combien avez vous déjà explorés? Et surtout qu'il y a t-il par delà le monde connu, et quel est l'avancé technologique de vôtre peuple par rapport au nôtre? Elle doit être très avancée pour vous permettre de voyager à une si longue distance.

Puis ensuite il indiqua du doigt le pendentif que tenait le prêcheur dans les mains, et dit.

Quel est cet objet que vous utilisez d'ailleurs? Son pouvoir n'est-il pas de la magie? Ou c'est autre chose? D'ailleurs Aldakin j'aimerais en savoir davantage sur vous? Quel genre d'homme êtes vous? Pourquoi croyez-vous au néant? Et surtout pourquoi êtes vous à la tête de cette force armée?

Juste après le mercenaire prit quelques instant pour réfléchir au parole du prêcheur quand celui-ci disait que Océan n'était pas le premier des esprits, mais que c'était le Néant. Cela il voulait bien le croire en fait! Après tout qu'il y avait-il avant la naissance d'Océan? le Néant. Enfin il ne s'était jamais très intéressé aux esprits de toute façon, même si il pouvait comprendre qu'on les vénère. Mais il ne refusait pas d'en savoir davantage sur les croyances de ces Alayens. Et sur les possibles origines du monde.

Je n'ai jamais été un grand croyant, a la limite je peux dire que je respecte les esprits sans les vénérer. J'avoue que vos annonces me surprennent, et m'intéressent, mais même si ce que vous dîtes est vrai. Cela ne changera pas ma façon de vivre je pense, je n'ai jamais basé ma vie sur les enseignements des esprits. Je l'ai toujours basé sur mes idéaux, et sur ce que je crois de juste. Je ne vois donc pas la raison de me convertir au Néant sauf si l'on m'y oblige, ou l'on me convainque. Les enseignements de vôtre Néant sont-ils juste? Apporteront t-ils le bien pour tous? Voyez je suis un idéaliste, et je me pose légitimement cette question. A mes yeux tous méritent une vie honorable, et digne. Pourrez vous nous l'apportez?

Finit-il avec une pointe de sarcasme dans la voix. Il reprit ensuite très vite en disant avec une voix plus intéressé, et attentives.

D'ailleurs vous marquez un point! Après tout qu'il y avait t-il avant l'océan? Rien! L'océan n'a pas pu existé depuis toujours, il y avait forcément quelque chose avant, un rien, ou un commencement. Tout a un début après tout. Donc a ce que j'entend les esprits supérieurs selon vous ont enfermer Néant, pour l'empêcher de régner, mais dans ce cas-là pourquoi ne l'ont t-ils simplement pas anéanti? D'ailleurs ce droit de choisir que vous professez c'est celui de choisir sa foi, et sa façon de vivre, donc raffermi ma question précédente? La magie a ce que vous dîtes n'est pas bienfaitrice? Les hommes après tout l'utilise pour faire ce qu'ils ne sont pas capables de faire naturellement. Est-ce une faute à vos yeux de vouloir surpasser ses limites, et utiliser les outils à nôtre portée? Avez vous quelques chose qui peut la remplacer? D'ailleurs les elfes sont très liés à la magie. Cela serait les condamner que de la détruire, et ils ne le méritent pas à mon humble avis! Qu'ont-ils fait de mal pour subir cela? Même si je ne dirai pas la même chose pour les vampires...

Finit-il d'un ton plus acerbe, et fermement résolu. Il avait connu quelques elfes par le passé, et ceux-ci pour là plupart ceux sont montrés forts aimables à son égard, et il pensait du bien d'eux pour l'instant..

D'ailleurs qui me dit que ce ne sont pas vous les tyrans? Que vous voulez nous envahir pour vous approprier nos terres, et nos richesses, et que vôtre Néant n'est qu'un foutu prétexte comme tant d'autres!
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeDim 12 Jan 2014 - 13:01

Figé dans cette attitude inflexible qui caractérisait chacune de ses postures, Aldakin attendit, la main toujours tendue en direction du mercenaire, que celui-ci prenne le temps de méditer ses paroles. Les révélations du Prêcheur secouaient pas mal de faits que l'Armandéen considérait certainement comme acquis, baigné qu'il était dans son ignorance, et il était donc tout naturel de lui laisser le temps de mûrir sa réflexion.

A première vue, le grand homme n'eut aucune réaction devant la réponse qui lui fut donnée. Un examen plus attentif toutefois permettrait à un observateur au regard affûté de distinguer aux coins de ses lèvres l'ombre naissante de ce qui se rapprochait certainement le plus d'un sourire. En contrebas cependant, les cavaliers noirs s'agitèrent, visiblement fort contrariés par une réaction qu'ils considéraient comme une véritable insulte envers leur guide spirituel. A cet instant, un simple soupir du prêcheur encapuchonné aurait signifié la mise à mort immédiate de l'impétueux guerrier qui osait ainsi douter des paroles de son libérateur. Le soupir ne vint pas, cependant, et en dépit de la tension croissante, les épées restèrent sagement aux fourreaux. L'enthousiasme de ses troupes faisait plaisir à voir, mais il était encore un peu tôt pour de telles extrémités et au contraire de son escorte, Aldakin ne considérait pas le scepticisme du mercenaire en armure comme un outrage, mais bien comme une victoire. En effet, le prénommé Alford venait là d'accomplir le premier pas sur le chemin de la rédemption : le doute et la curiosité avaient plantés leurs graines dans l'esprit fertile du guerrier, il ne tenait plus qu'à lui de les faire croître et de se libérer de ses chaînes, avec l'aide d'Alayia et du Néant, bien entendu.

Conservant soigneusement la paume de sa main offerte à son interlocuteur, le Prêcheur releva quelque peu son visage pour laisser son regard sombre peser sur la silhouette cuirassée :

« Parle librement, Alford Gorder, je suis là pour te répondre. »

Il n'en fallut pas plus pour déclencher une véritable avalanche de questions diverses et variées. Que voila un esprit assoiffé de connaissances, peut-être même un peu trop que pour être parfaitement honnête. Qu'importe, Aldakin éluderait les questions trop précises, son but n'était pas tant de répondre en détails à son interlocuteur que d'illuminer les centaines d'habitants de la bourgade des préceptes de sa foi.

« Alayia était jadis une terre prospère, fort similaire à Armanda, où notre peuple, celui des Hommes, s'épanouissait dans la paix et la tranquillité. Sous l'oeil bienveillant de l'Esprit Aîné, nos villes étaient riches et glorieuses, chacun recevait le juste prix de son labeur et notre accomplissement culturel était absolu.
Cela aurait dû perdurer ainsi, mais les esprits félons en ont décidé autrement. Jaloux de notre dévotion envers leur frère aîné, ils se sont ligués contre lui et ont essayés de nous anéantir, ce n'est que par la grâce de Néant que nous sommes parvenus à nous soustraire à leur trahison. Nulle technologie ne permettrait les voyages que nous avons accomplis, mon ami, notre dévotion seule nous a donné la force de survivre.
»

Il poursuivit en laissant errer son regard sur la foule comme s'il s'adressait à chacun d'eux et non plus seulement au mercenaire.

« Ce médaillon m'a été confié en même temps que ma mission, il me permet de me faire entendre par quiconque a besoin d'être guidé et est béni du Néant dans ce but. C'est de Lui qu'il puise son pouvoir, et non d'une quelconque magie soumise aux caprices de ces créatures à écailles que l'on nomme dragons.
Je suis un messager, j'apporte les préceptes du Néant aux âmes égarées ou prisonnières du mensonge et je guide les fidèles dans l'accomplissement de leur foi.
»

Lorsque le guerrier annonça ne pas vraiment se préoccuper de son propre épanouissement religieux, il y eut de nouveaux gestes nerveux parmi les cavaliers sombres, lesquels n'appréciaient pas beaucoup le flagrant manque de foi qu'affichait l'homme en armure. Serein, Aldakin reprit la parole en prenant soin de diriger son discours vers l'ensemble de la population plus que vers un seul individu :

« Le temps viendra bientôt où Armanda subira le même sort qu'Alayia : lorsque les esprits que vous vénérez se seront lassés de votre existence, ils essaieront de vous détruire. Néant seul peut combattre ses frères et ainsi vous offrir le salut, mais il ne peut réussir sans votre aide : il a besoin de vos prières pour retrouver sa pleine puissance et vous protéger. L'Esprit Unique nous a mené à vous pour que nous vous préparions à cette épreuve, car c'est en oeuvrant ensemble que nous pourrons bâtir un avenir florissant pour Armanda et participerons à rendre à l'espèce humaine la place qu'elle mérite en ce monde.

Nous n'apportons pas qu'une vie honorable pour tous, Alford Gorder, nous apportons surtout la paix, la sécurité et l'égalité. Au contraire de ses frères, Néant aime et protège ses fidèles, sa bienveillance nous épargne les affres de la maladie et de la souffrance, la Mort elle-même ne peut atteindre ses plus dévoués serviteurs. Car Néant ne peut être détruit, quoiqu'il advienne, le rien absolu subsistera toujours car il est la base même de la définition de l'existence : sa victoire est inéluctable. La seule question qu'il est à poser, Armandéens, est de déterminer si vous serez partie intégrante de cette victoire ou non.
»

La main tendue du Prêcheur se referma pour venir frapper du poing sa poitrine tandis qu'il achevait de répondre aux interrogations dont l'avait abreuvé le mercenaire :

« La magie ne vous renforce pas, elle n'est qu'une illusion de pouvoir destinée à vous maintenir dans un état végétatif : à travers la magie, les Esprits vous privent de votre plein potentiel. Grâce à Néant, moi, Aldakin, j'ai pu atteindre la véritable puissance de l'espèce humaine : je possède non seulement l'immortalité, la force et la résistance des vampires, mais également la vitesse, l'agilité et la précision des elfes. Voila le véritable pouvoir des êtres humains, mes amis, voila la puissance qui sommeille en vous, bridée par la magie, et ce pouvoir peut être vôtre tout comme il est le mien. »

Galvanisés par les derniers mots de leur général, les cavaliers noirs levèrent leurs armes vers les cieux en poussant des acclamations victorieuses tandis que dans la foule, les conversations enflaient de plus en plus rapidement. Ramenant son attention sur le mercenaire, le Prêcheur conclut :

« Nous ne réclamons ni terres, ni richesses, seulement votre foi envers le véritable Esprit Supérieur : alors recevez la bénédiction du Néant, mes frères, mes soeurs, ou soyez détruits. »

La main du grand prédicateur se tendit de nouveau, paume ouverte, vers le mercenaire :

« C'est aujourd'hui que vous décidez de votre avenir, citoyen d'Armanda, alors je réitère mon appel : joignez vous à moi... »
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeMer 15 Jan 2014 - 16:37

Le mercenaire fit de son mieux pour rester calme, et attentif devant les futures réponses de son interlocuteur qui a l'évidence avait dû bien préparer son discourt de conversion des masses pendant qu'il croupissait dans son navire en destination d'Armanda. Pendant ce temps l'escorte de cet "Aldakin" s'agitait de plus en plus sans doute que ceux-ci ne devaient pas apprécier qu'on vienne mettre en cause leurs croyances bien établies. Juste des fanatiques qui avaient renoncés depuis longtemps sans doute a un jugement critique, et a toute façon de pensée qui ne serait quasiment la même que le leur.

Mais leurs maître les tiens en laisse heureusement sans doute que ce dernier est moins sanguinaire, et préfère ne pas faire couler le sang, en premier recours du moins... Le mercenaire se contenta donc de lancer un petit regard indifférent à cette bande de cavaliers noirs, ceux-ci le fixaient gravement en retour bien sûr, mais n'allèrent pas plus loin, et laissèrent leurs chef faire son travail. Sans doute que celui-ci doit être un véritable maître dans l'art de convertir les foules a ce qu'il venait de démontrer, mais comme toujours il y a des sceptiques, et Alford en fait partie. Le prêcheur par contre au contraire de ses soldats ne semble pas mal prendre son doute, allez savoir pourquoi... Il se fixèrent un long moment tous les deux, après que le prêcheur est répondu aux question du mercenaire du moins en partie...

Qu'aller t-il faire donc? cet homme en capuche avait été convaincant sur ce qu'il disait, et il semblait en plus convaincues entièrement de tous ce qu'il venait de dire... Soit-il avait raison, soit il avait été bien endoctriné... Doit-il lui dire oui, et le rejoindre et peut-être amené un ordre nouveau et juste en Armanda pou un prix non négligeable? Ou se rebiffera t-il, et essayera t-il de l'en empêcher, pour essayer d'éviter une guerre sans doute injuste? Il ne savait pas, et il dut réfléchir de long instants pendant lesquelles une sorte de silence ambiant lourd, et pesant s'était installé aux alentours de la place. Après ses longues réflexions qui parurent avoir durer une éternité. La réponse du mercenaire fut formulés d'un ton calme, et très sérieux. En regardant dans les yeux l'homme en capuche.

“L'esclavage prend de graves proportions lorsqu'on le camoufle en voulant le faire passer pour liberté.”

De quoi parlait t-il en disant cela? L'on pouvait entendre dans quelques conversations à voix basse derrière lui. Était-il assez fou pour les contredire, ou au contraire était-il en train d’acquiescer au possible faite que les Armandéens ont été assujetties aux esprits depuis toujours...? C'est le genre de question que l'on pourrait facilement se poser après avoir entendu cela. Pourtant le sens était sans doute clair pour une certaine personne en capuche, et après avoir laissé les esprits mijotés un peu, le mercenaire repris avec calme.

Vous demandez que nous nous joignons à vous avec de belles promesses. Vous venez nous convertir en hurlant mensonges sur ce en quoi nous croyons depuis toujours. Soit pour ce dernier point, car il ne faut jamais rester sur ses acquis selon moi... Néanmoins! Vous précisez bien sûr que vous tuerez tous ceux qui ne voudront pas se soumettre à vous pour une raison, ou une autre... Vous vous en prenez à notre liberté, et nous menacer de mort si nous ne nous agenouillons pas devant-vous, et offrons nos âmes à vôtre Néant! Je vois en vous la graine d'une nouvelle tyrannie, vous croyez bien faire! Vous pensez que vos idéaux sont juste! Je le conçois, et vous respecte pour cela. Mais néanmoins ne dit-on pas que la route de la souffrance est pavé de bonnes intentions... Que des plus beaux rêves naissent les pires cauchemars?

Il laissa un instant de silence planer pour que tous le monde puisse peser ce qu'il venait de dire, puis il retira son casque pour pouvoir bien parler face à face avec ce prêcheur. Il ne témoigna un regard ni intimidé, ni colérique à ce dernier. Il était juste assez ferme dans ses propos, et monta d'un ton sa voix quand il reprit son discourt d'une manière très fervente.

Croyez-vous que cela est juste de massacrer de pauvre innocents qui n'ont rien fait juste parce qu'ils vous ont dit NON! Croyez-vous cela juste de nous soumettre à un Néant que nous n'avons pas choisis, par la force des armes en plus?!? Les esprits sont loin d'être parfaits je suis le premier à le dire, et je le pense sincèrement. Mais néanmoins ils nous laissent le choix de les vénérer, ou non... Par exemple j'ai fait le choix d'être respectueux, mais peu croyant par contre... Je respecte les croyances des autres, et les vôtres aussi, néanmoins... Il n'est rien de plus oppressant que de museler l'esprit de quelqu'un, ou de le supprimer si il ne veut pas se soumettre... Que veut dire la liberté pour vous si nous n'avons pas le libre arbitre pour nous faire nôtre avis?!? Que veut dire la compassion, et l'équité si des âmes tournés vers le bien sont exécutés simplement pour manque de foi?!?

L'ambiance devenait pesante, et les cavaliers noirs a côté n'étaient pas du tout de bonne humeur, normal vu ce qu'il était en train de dire à leurs chef... Néanmoins le mercenaire resta stoïque, et sans peur pendant qu'il parlait, et il semble qu'une grande partie des habitants derrière lui murmuraient, et se ranger de son côté de plus plus... Ou du moins était d'accord avec une grande partie de ce qu'il venait de dire. Au pire si cela dégénérait il ne se serait pas laisser faire, et serait mort en martyr en tout cas sa s'y rapprocherai. Le premier homme a avoir tenu tête à l'armée de Néant. Même si il doute que le prêcheur fasse l'erreur énorme de l'exécuter en public, car il risquerait d'avoir beaucoup plus de résistances de la part des habitants de ce bourg qu'il ne le souhaiterait. Car même si le peuple a tendance à être lâche face à un grand danger, il y avait de fortes chances qu'il suive quelqu'un qui leur donne l'exemple, c'est comme cela que font les héros après tout! Inspirer aux gens du commun des actes de pure courage par l'exemple...

Comment peut on croire en ce genre de choses? Comment peut-on se regarder dans la glace tout les matins en sachant les abominations que vous êtes capables de perpétrer pour un simple caprice de vôtre Néant! Même si nous éloignons les autres peuples de la balance, et que ne nous intéressons qu'au nôtre... Je ne crois pas en un sauveur qui viendra nous libérer l'arme aux poings, et les mains tâchées de sang. Quelqu'un qui vient prêcher une parole, et une foi juste pour tous n'ira pas le faire par les armes, et ne sentira pas le besoin de faire périr d'honnêtes gens car ce n'est aucunement juste.

Dit-il en désignant froidement du regard les cavaliers noirs qui étaient très nerveux...

Vous n'êtes pas des sauveurs, juste des fanatiques aveuglés par leur foi, et des tueurs sanguinaires qui massacreront nombre d’innocents sur vôtre passage... Armanda a déjà bien assez de problèmes, et de calvaires comme cela sans que vous veniez en rajouter davantage... Nous ne voulons pas, et n'avons pas besoin de vous alors je vous sommerai de partir d'ici sans vous retourner! Mieux vaut mourir libre que vivre esclave!

Il entendit une vague de d'exclamation positive derrière lui de la part des habitants du bourg. Ceux-ci avaient sans doute encore peur des envahisseurs, mais avaient dû être inspirés par ses propos. Espérons juste que la situation de dégénère pas trop même si il ne se faisait pas d'illusion quand à la réaction des Alayens...
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeDim 19 Jan 2014 - 15:36

La résistance des Armandéens était inévitable. Si le Prêcheur espérait sincèrement que ce nouveau continent accueillerait son nouveau maître avec la grâce qui lui était due, il n'en avait pas pour autant débarqué la fleur à l'épée et savait pertinent que les protestations seraient nombreuses. Dommage toutefois que ce fut d'un élément aussi prometteur que celui qui se tenait devant lui que devaient s'élever les premières voix de la rébellion, mais Aldakin ne pouvait faire plus que de lui présenter la vérité qui était la sienne. Le choix de suivre ou non cette vérité n'appartenait qu'à ceux qu'il éclairait de ses paroles.

Impassible, le Serviteur Alayien laissa s'exprimer le mercenaire révolté sans intervenir. La seule manifestation perceptible de son mécontentement fut le lent mouvement de ses doigts qui se refermèrent sur la paume de sa main tendue, alors même que son bras s'abaissait avec dépit. Quelques timides exclamations vinrent soutenir le discours d'insurrection, mais le crissement des épées jaillissant des fourreaux firent rapidement taire ces quelques velléités belliqueuses. Crier son approbation lorsqu'on avait pour soi l'anonymat de la foule était une chose, mais il était plus qu'évident que bien peu de citoyens s'avanceraient à risquer leurs vies pour cela. D'un signe de la main, le Prêcheur fit comprendre aux cavaliers de garder leurs positions. La population n'était pour la plupart composée que de paysans, bûcherons, artisans ou pêcheurs, même les membres de la milice ne pouvaient décemment être qualifiés de soldats : sitôt les éléments perturbateurs éliminés, chacun se rangerait du côté du vainqueur, comme il en convenait.

« Voilà un discours des plus regrettables, Alford Gorder. J'aurais attendu davantage de clairvoyance de quelqu'un comme vous : je vous apporte le salut et la prospérité de votre peuple, mais vous le rejetez au nom d'idéaux que vous ne comprenez pas. »

Son regard sombre parcourut la populace réunie devant lui durant de longues secondes avant qu'il ne daigne finalement poursuivre :

« Nous ne permettrons pas que l'infamie de quelques individus s'oppose à la volonté de Néant. Les vampires vous dévorent, les elfes se servent de vous comme boucliers, les dragons vous abreuvent d'une magie qui vous aveugle et vous asservi. Ces créatures seront détruites, la magie sera bannie et les esprits trompeurs seront vaincus par la toute puissance de l'Esprit Aîné. N'est innocent que celui qui accueille la vérité lorsqu'elle lui est présentée, ceux qui se refusent à recevoir la lumière seront coupables et condamnés. Telle est la justice de Néant, tel est l'avenir des Hommes : Armanda sera sauvée, car c'est ainsi que cela doit être. »

Les doigts du Prêcheur se refermèrent sur sa lance tandis que son bouclier venait prendre la place qui était la sienne sur son bras gauche.

« Je vous ai tendu la main, mon ami, mais vous n'avez pas pu la saisir. Je vous ai offert mon amitié mais vous l'avez souillée. Votre âme s'est égarée sur le chemin du déni et du parjure, c'est donc par le sang que je la purifierais. Soyez béni, sire Gorder, nous prierons pour votre repos. »

La haute silhouette drapée de son inséparable chasuble s'avança d'un pas sur l'estrade, levant les bras en une attitude conquérante pour en appeler à la population.

« Armandéens ! Soyez aujourd'hui témoins de la puissance du Néant, mes frères, mes soeurs, soyez aujourd'hui témoins de la détermination qui est la nôtre et du sort que nous réservons aux ennemis de votre émancipation. »

Sur ces mots, Aldakin bondit avec la vélocité d'un fauve se jetant sur sa proie, son bras armé levé pour diriger la pointe acérée de sa lance en direction du mercenaire impie. L'autre l'attendait certainement de pied ferme mais la frappe du Prêcheur serait rapide et précise, la lance jaillissant avec force en direction du poitrail cuirassé.
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeVen 24 Jan 2014 - 21:11

Au final c'était bien ce qu'il pensait ses Alayens n'étaient que de foutus fanatiques prêts à commettre des massacres au nom de leur Néant. S'ils étaient aussi puissants qu'ils le prétendaient, et prévoyez effectivement d'envahir Armanda. L'empire connaîtrait ses heures les plus sombres depuis bien longtemps. Mais lui ne comptait pas mourir ici devant cet illuminé néanmoins pas sans offrir un peu de résistance, et faire valoir ses idées. Cet Aldakin n'était sans doute pas ravie d'avoir entendu les réponses téméraire d'Alford? Il ferait avec même si cela mettait le mercenaire dans une bien fâcheuse situation si le prêcheur l'engager en combat directement pour lui faire payer sa brusque poussée de courage.

Il dégaina son espadon au moment ou il entendit les soldats faire de même, mieux valait que la foule ne le suive pas cela serait du suicide. Il savait que la situation allait s'envenimer, et qu'il allait devoir bien se battre si il comptait ressortir d'ici en un seul morceaux du moins. Un petit combat ne lui ferait peut-être pas de mal en y repensant, et il écouta avec attention la réponse de cet Aldakin tout en faisant attention à ce que celui-ci comptait faire. Il ne fallait pas être un sage pour savoir que la situation allait s'envenimer dan quelques instants, et en un clin d’œil bien sûr...

Celui-ci critiqua son discourt, et déplora le soit disant manque de clairvoyance d'Alford qui n'était pas du même avis, et ce dernier se contenta de regarder durement le prêcheur en répondant.

Là ou vous voyez un manque de clairvoyance moi je vois la raison qui me pousse à ne pas me soumettre à vous. Je n'ai pas combattu des bandits, et l'empire n'as pas fait la guerre aux vampire pour se mettre à genoux devant des parvenus qui viennent nous imposer leurs idéologie douteuse sans même passer par les pratiques diplomatiques pour arriver à une solution pacifique.

Il fit 4 pas à gauche et désigna du doigt le faux prophète.

Vous parlez d'idéaux que je ne comprend pas, mais vous comprenez vous les vôtre au moins? Bien sûr que non! On vous as bourré le crâne depuis la naissance! Vous n'avez aucun libre arbitre, et vous me dîtes que c'est moi qui n'est pas les yeux en face des trous! Ne me faîtes pas rire... J'ai l'impression de parler à un sourd non ouvert à un débat, ou a un avis contraire avec lequel discuter!

Il s'arrêta, et continua à fixer le prêcheur d'un regard plus que farouche.

Les vampires doivent crever comme vous le dîtes, car leur existence même signifie que des innocents mourront pour les nourrir, les elfes eux ne ce sont jamais servit de nous ils sont juste des alliés trop énigmatique, et peu enclin à nous faire confiance. Ce n'est pas en les massacrant que nous la gagnerons leur confiance. Et les dragons ça dépend du dragon, mais je n'estime pas leur valeur aussi importantes que certains se plaisent à le faire. En tout cas mon ami cela m'étonne que vous sachiez tout ça sans être venu auparavant sur ce continent...

Il serra le poing, et le tendit en direction du prêtre de manière ferme.

L'innocence n'est qu'un degré de culpabilité! Se proclamer innocent démontre que l'on est déjà coupable, car si vous étiez innocent vous n'auriez pas besoin de proclamer que vous l'êtes. Je suis peut-être coupable, mais vous n'êtes pas vraiment la personne qui peux décidés de ma condamnation, après tout on ne confie pas le sort d'un simple voleur aux mains d'un assassin! Dit-il avec un ton acerbe. Il était tout a fait aisée de comprendre ou il voulait en venir avec cette comparaison entre lui, et le prêcheur.

Il répondit ensuite à la menace que le prêcheur lui lança comme si c'était une condamnation divine imposer au mercenaire.

Si c'est cela l'impureté je m'y plaît bien, car après tout je n'ai pas encore user de violence moi pour m'opposer à vous. M'attaquer juste pour cela légitimera mes propos après tout. Venez je suis prêt à mourir au nom d'Amanda, et mourir au nom de L'empire, mais moi je ne faillirai pas!

Alford dégaina heureusement au bon moment car la lance du prêcheur alla sur lui a une vitesse que ne renierait pas un vampire ancien. Le combat était mal engagé, mais Alford savait comment y faire, et il essaya de détourner le coup avec une pirouette de sa lame, et heureusement cela marcha mais de justesse. L'avantage était que son adversaire maniait une lance, même si celui-ci devait être expert à son maniement. Une lance restait une lance donc une arme connue pour être facile à parer avec une lame, ou mieux un bouclier!

Il se mit en position de garde pendant que le prêcheur le regardait, et il lui dit juste avant d'enchaîner.

Ayez au moins la trempe de m'attaquer de manière loyale. Je ne savais pas que l'honneur était une valeur que vous ignoriez. Vous qui vous croyez si pur!

Il lança un swing mou qui sans doute allait être facilement détournait par le prêcheur avant de se remettre en position de garde. Sa tactique? Testait l'adversaire pour analyser ses points forts, et ses points faibles. Cela était sans doute la meilleure chose à faire car il ne s'attaquait pas à un petit morceau assurément!
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeMar 28 Jan 2014 - 18:57

L'attaque du Prêcheur avait été rapide, et la parade du mercenaire l'avait été juste assez que pour détourner la mortelle pointe de verre noire de sa trajectoire initiale. L'autre recula tandis que la haute silhouette du Serviteur se redressait lentement. En une posture clairement dominante, son regard infini se posa sur le guerrier en armure qui lui faisait face. Quelques secondes s'écoulèrent avant que la foule des badauds ne prit ses distances, s'éloignant des combattants pour former un demi-cercle de chair humaine dans le dos du condamné. Aldakin pour sa part se contenta de lever un sourcil mi-amusé, mi-sarcastique devant la réplique de son adversaire. Loyauté, honneur, pureté ? Des mots employés à la légère et, de toute évidence, à la poursuite d'un but des plus primaires. Espérait-il gagner son salut de la sorte ? Il aurait pu conserver le silence et relancer l'assaut pour en finir au plus vite, mais au contraire, la voix du Prêcheur s'éleva à nouveau, cette fois sans que le médaillon qu'il portait autour du cou n'intervint, pour énoncer avec des intonations de glace :

« Ce combat n'a rien de loyal, sire Gorder, il s'agit de votre exécution. L'honneur sera vôtre lorsque votre âme se trouvera libérée par la grâce de Néant. »

A première vue, le Prêcheur demeura de marbre devant la contre-attaque qu'amorça le guerrier cuirassé. Il attendit l'ultime instant, immobile, que la lame ennemie se soit approchée à l'effleurer avant de se soustraire au contact du métal tranchant avec une vivacité à faire pâlir un peu plus encore un vampire sous le clair de lune. Dosant subtilement son esquive, il profita de l'occasion pour s'approcher au plus près du sot qui avait rejeté la main tendue de celui qui serait bientôt son bourreau, et venir lui glisser quelques mots presque directement au creux de l'oreille :

« Il n'y a ni débat, ni discussion, juste une vérité qu'il vous faudra bien accepter. »

A peine le dernier mot fut-il prononcé qu'une violente secousse vint ébranler l'armure du mercenaire, le projetant à plusieurs mètres de l'endroit où il se tenait jusqu'alors, jusqu'à s'écraser lourdement sur les pavés de la place citadine. Sous l'impact, plusieurs citoyens un peu trop lents à s'écarter furent brutalement bousculés et renversés par le poids du projectile humain et le cercle des curieux s'élargit alors encore un peu plus. Par sa dévotion, Aldakin avait gagné de l'Unique le droit d'user de pouvoirs bien supérieurs à quelconque magie et il ne se priverait pas de le démontrer aux Armandéens encore sceptiques qui dévisageaient d'un oeil incongru la scène qui se jouait devant eux. Comme, par exemple, en faisant valdinguer les mercenaires en armure par l'apposition d'un choc du Néant à bout portant.

Profitant des quelques secondes pendant lesquelles son adversaire se ressaisit et se releva, le Prêcheur réajusta sa longue chasuble grisâtre avant de reprendre, solennel :

« Les êtres humains n'ont nul besoin de gagner la confiance des elfes. Le peuple des forêts ne s'est que trop longtemps caché derrière celui des Hommes, ils ne méritent pas un tel honneur. Et je sais bien plus de choses encore : je vous l'ai dis, j'apporte la vérité. »

Qui prétendrait rivaliser de savoir avec l'élu du véritable aîné des Esprits Supérieurs ? Aldakin pouvait compter sur l'appui des confidences de celui qu'il servait pour convaincre les foules du bien fondé de ses dires. Quand bien même certaines fortes têtes refuseraient encore et toujours de comprendre où se trouvaient les intérêts du bien commun. Ces individus nuisibles, le Prêcheur les éliminerait, sans joie mais sans davantage de remords non plus, car telle était sa charge. Le visage granitique, l'émissaire du Néant approcha lentement de celui qui avait défié la parole de l'Eternel pour psalmodier sa sentence :

« Vous avez déjà failli, sire Gorder, et puisque tel est votre souhait, vous allez maintenant mourir. »

D'un bond, la haute silhouette encapuchonnée s'éleva haut dans les airs, avant d'abaisser sa lance encore fermement maintenue dans la main droite en direction de sa victime.
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeSam 1 Fév 2014 - 11:15

Alford se vexa du manque évident de valeur, et d'honneur de son adversaire qui proclamer pourtant qu'il se bat pour une cause juste, et il ose dire en plus que c'est une vulgaire exécution! Il était évident que ce type le méprisait, et Alford commença à s'irriter doucement... Il n'aurait jamais fait l'affront a qui que ce soit de faire un combat déloyal surtout quand il a un avantage, et là ce prêcheur a un avantage monstre... Il commençait à bouillir de plus en plus, et ses muscles serraient son espadon avec force... Il ne se retint pas de répliquer sèchement à cet Aldakkin devant sa réplique presque hautaine.

Continuez à prêchez vôtre Néant tant que vous le souhaitez car je n'en ai rien à carrer de la part d'un bourreau! L'honneur est une valeur que l'on se doit de respecter en face d'un adversaire, mais vu que vous le prenez comme ça je considère que moi aussi j'ai le droit à ruser un peu... Après tout oeil pour oeil, dent pour dent...

Comme il l'avait prédit son coup n'avait pas eu grand effet sur cet Aldakkin, mais bon ce n'était pas l'utilité première de cette attaque après tout... Il était juste en train de tester son adversaire pour trouver des failles à exploiter dans sa défense. Ce a quoi il ne s'attendait pas par contre c'est le coup rapide du prêcheur qui le repoussa en arrière, mais il avait vu le coup venir heureusement, et s'était un peu reculé pour amortir l'impact du coup, et la secousse du choc était moindre... Il relevait donc assez rapidement, et répliqua à la remarque de cet Aldakkin.

Sincèrement je me fous de ce donc vous m'accusez car cela est le propos de quelqu'un dans l'erreur... Simplement ne profitez d'un duel pour continuez vôtre propagande religieuse! Si tu est convaincu que ta foi est la vérité je te laisse dans tes pensées, mais moi je me contenterai de me concentrer sur le plus important...

Il se mit ensuite en garde en voyant l'homme en capuche qui préparait sa prochaine attaque qui serait sans doute dévastatrice, et lui répliqua au passage de manière presque agacée.

Mon âme n'appartient qu'a moi, et je ne périrai sûrement pas de vôtre main!

L'attaque d'Aldakkin ensuite fut presque fulgurante, mais Alford tâcha de l'esquiver en se décalant sur le côté droit et en se planquant de peu derrière un muret dans lequel la lance du prêcheur faillit se planter. Il en profita pour dégainer son arbalète déjà armé (depuis qu'il était sortit de l'auberge) rapidement, et étant sûr que le prêcheur prévoyait un tir dans la tête il lui tira dans le bouclier pour le distraire, et le lourd projectile traversa presque entièrement la protection de verre noire, et peut-être blessa la main le tenant avec un peu de chance... Puis Alford profita de la distraction de cet impact pour rengainer ses armes avant de regarder le prêcheur avec attention puis de dire calmement.

Nous nous reverrons, et je vous jure que cette fois-ci cela tournera autrement... Je ne me fais pas d'illusion ma mort ici ne servira à rien!

Juste après avoir dit-cela il se retourna, et s'engouffra dans la foule derrière en marchant rapidement, et celle-ci s'écartait puis se refermait sur son chemin. Il ne regarda même pas si il était poursuivi, et se contenta d'écarter avec soin ceux qui se trouvaient sur son passage. Au bout de quelques dizaines de minutes il était sortit du bourg, et jeta un regard derrière lui... Il n'y avait personne qui le suivait! Voyant qu'il n'était pas réellement poursuivit étonnamment il se dirigea vers le Sud pour aller rejoindre au plus vite un endroit sûr...

Pourquoi le prêcheur n'a pas lancer quelqu'un a sa poursuite? Il na savait pas pourquoi, mais en conclut vite qu'il n'avait pas vraiment le temps de peser à cela et qu'il serait sans doute plus sage d'être dans un endroit éloigner de ces Alayens avant de se permettre de prendre son temps pour y réfléchir... Il se contenta donc avec des pressentiment s'amplifiant face à l'invasion future du continent... De disparaître à l'horizon du point de vue de quelqu'un observant depuis le bourg en se dirigeant en direction de la cité là plus proche. En tout cas cette journée annoncer de funeste présage pour Armanda, et Alford en était l'un des premiers témoins...
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MessageSujet: Re: Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Là où est le glaive, là où est la foi. [PV Alford] TERMINE Icon_minitimeSam 8 Fév 2014 - 13:06

Quel dommage, vraiment, que le mercenaire ne se soit laissé baigner par les enseignements du Néant. Survivre à la première attaque du Prêcheur dénotait déjà des capacités guerrières supérieures à la moyenne, alors qu'il fut ainsi parvenu à se soustraire au métal meurtrier de la lance par deux fois relevait presque du miracle. L'esquive était d'autant plus remarquable que l'armure du mercenaire entravait ses mouvements et ne facilitait pas les manoeuvres d'évitement. La trajectoire de la lance ne rencontra nulle chair humaine donc, seulement les quelques briques d'un muret à demi-effondré dont le dénommé Gorder se servit comme rempart. Couplée à la force de son porteur, la solide pointe effilée pulvérisa les briques de mauvaise qualité, laissant les gravats et la poussière retomber mollement sur le sol. C'est avec une absolue sincérité que la voix de l'émissaire du Néant s'éleva à nouveau en direction de son adversaire pour lui exprimer ses regrets :

« Vous auriez fait une recrue exemplaire. »

Un déclic léger fut le seul signal annonciateur de ce qui allait suivre et d'un mouvement recoupant vivacité et agilité, Aldakin pivota sur lui-même pour dissimuler sa haute silhouette derrière son pavois. Un choc sourd vint indiquer que le carreau d'arbalète avait achevé sa course dans le bouclier, la puissance développée par le projectile l'amenant à transpercer le métal de part en part. Se redressant, le Prêcheur écarta lentement sa protection pour diriger son regard absolu vers le fuyard qui, déjà, disparaissait dans la foule. Quelques badauds s'écartèrent vivement pour ne pas se risquer à faire obstacle devant la volonté de l'encapuchonné mais la cohue et les bousculades étaient telles que le Serviteur aurait eu à véritablement fendre les flots de cette marée humaine pour rattraper l'échappé. Effort inutile, la démonstration était faite et il suffisait de poser les yeux sur les regards que levait sur lui la population rassemblée pour y lire ce mélange d'appréhension et d'admiration propice à l'acceptation d'une pensée nouvelle. Bien malgré lui donc, Alford avait fourni au pieu général un terreau fertile dans les esprits de la population, sa mort n'était plus une nécessité.

Les cavaliers noirs firent se cabrer leur monture, signifiant leur empressement à se lancer à la poursuite du fugitif mais le Prêcheur les retint d'un geste explicite. En préservant la vie du renégat, Aldakin pouvait encore appuyer sur la grandeur de l'Esprit Unique auprès des habitants :

« Voyez la clémence et la compréhension qu'enseignent Néant. J'épargnerais la vie de cette âme égarée et lui accorderais mon pardon, car il peut encore être sauvé. Le changement effraie, c'est une réaction naturelle, mais sous peu l'évidence s'imposera à vos esprits. »

Les armes du religieux regagnèrent leur place dans son dos et alors qu'il ôtait son bouclier, il releva la manche de sa chasuble pour arborer son avant-bras, le long duquel s'écoulait un filet de sang écarlate : le carreau du mercenaire avait entaillé la peau du Serviteur sur plusieurs centimètres. Blessure moins qu'insignifiante mais dont le Prêcheur pouvait faire usage dans l'accomplissement de sa croisade. De son autre main, il effleura la plaie en murmurant une prière qui eut pour effet de la refermer aussitôt avant de poursuivre :

« Néant soigne et protège. Il n'est pas là question de magie, c'est de l'Esprit Unique lui-même qu'est venue ma guérison. Qui d'autre ici bas peut se présenter comme béni d'un Esprit ? Ceux que vous honorez vous laissent saigner et mourir en ne vous accordant que leur dédain, l'Aîné Véritable ne sera pas de ceux là. »

C'en était fini des dernières volontés de résistance, plus personne désormais ne contesterait la parole du Néant et chacun buvait le discours du prédicateur comme la vérité qu'il incarnait. De seconde en seconde, les croyances basculaient, les sept Esprits Félons étaient reniés et de plus en plus d'adorateurs embrassaient une foi naissante. Les premiers applaudissement retentirent timidement avant de se répandre progressivement à toute la cité : un culte nouveau s'étendait en Armanda, et personne ne pourrait plus l'arrêter.
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