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Près de la fin [PV Hanz & Meyhl]

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MessageSujet: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeMer 13 Nov 2013 - 14:56


Le quartier marchand était plus peuplé encore qu’à l’ordinaire. Avec la menace constante des Alayiens, les destructions engendrées par le siège et la famine qui s’installait petit à petit, le sentiment d’insécurité et la quasi-certitude de bien des habitants qu’ils allaient périr, piégés en ces lieux l’atmosphère de la ville se faisait lourde des relents d’un ressentiment diffus qui se propageait lentement, telle la gangrène au cœur d’un membre, putréfiant lentement ce qui était pourtant à l’origine fort et endurant. Et cela l’angoissait autant que la chagrinait, serrant son cœur tendre de colombe délicate qui souffrait atrocement de voir son peuple en si piteux état, réduit à la disette, lui qui, autrefois, était une force du continent, fière de sa domination de territoires riches et abondants à présent réduis à rien par la folie des fanatiques du Néant. Les regards étaient plus que significatifs, alors qu’ils passaient à cheval par la rue principale du quartier marchand : hagards, désemparés, ternes ou méfiants, parfois rancuniers ou apeurés… Dans ces yeux-là, l’on voyait l’ampleur démente que pouvait prendre l’impie détermination de quelques milliers de soldats. Par la volonté unique transportée en des milliers de cœurs, l’humanité se trouvait soudain contrainte d’endurer des tourments immérités, postée devant un choix inégal : la mort ou la conversion. Qui parlait donc de les délivrer, là au dehors. L’on clamait vouloir les délivrer de la magie ? Sottise que cela. L’on ne délivrait personne contre son grès, pour le simple plaisir de l’enchaîner sitôt après d’une nouvelle cangue, bien pire que la première. Une cangue baignée du sang de tant d’entre-deux…

Elle était une Elaneenne, avait grandi auprès d’un peuple dont l’usage de la magie n’était pas l’apanage, avait côtoyé les immenses Nordiques, seigneurs austères et graves d’au-delà du grand désert, des hommes qui haïssaient la magie tout comme les Alayiens. Mais si des uns elle acceptait et respectait le choix, dans l’assurance d’une mutuelle entente laissant à chacune son libre arbitre, des autres elle condamnait fermement les exactions sanglantes qui ne visaient qu’à satisfaire une envie de sang trop longtemps refoulée. Les Alayiens avaient commis le crime sans retour, s’en prendre aux siens, à son peuple, à l’Empire dont elle était le sang au même titre que l’Empereur… Quiconque commettait pareilles atrocités ne méritait rien d’autre que le plus impérial des mépris, la plus complète des condamnations. Par ces actes, ils avaient fermés toutes les portes des négociations. Néant n’était pas le bienvenu en ces terres, Néant n’avait pas sa place ici, en Armanda, où fleurissait encore, délicat bourgeon, un maigre espoir d’un futur sans ombres. Pas le bienvenu oui… et pourtant, il semblait que certains, en particulier parmi la noblesse, chuchotent à l’abri des dignes oreilles du régent qu’il serait plus simple et moins douloureux de s’allier à ces bouchers sanguinaires. Certains pensaient voir une solution en cette main gantée d’acier et encore dégoulinante de sang que tendait le monstre niché au-delà des murs… Abandonner la magie, disaient-ils, était le meilleur moyen de prospérer et survivre. Comment pouvait-on tomber si bas que l’on se berce de telles illusions…

Et pourtant, elle craignait sincèrement de voir la cité adhérer à cette horrifiante utopie. Le peuple et l’armée, fatiguées d’être saignés, pourraient-ils se retourner contre tout ce qui fondait l’Empire ? Après tout, tant qu’il y avait à manger dans l’assiette et la sécurité à la porte… Mais elle refusait de se laisser gagner par de tels doutes, de tels mauvais pressentiments. Elle croyait en eux autant qu’elle croyait possible la victoire humaine sur ces choses qui ne partageaient d’avec eux qu’un simple nom. Les Alayiens n’étaient pas des humains, ne pouvaient pas l’être, pas en leurs cœurs…Autrement, ils ne pourraient agir ainsi. Et c’était forte de cette conviction, pourtant si vacillante, si fragile, qu’elle chevauchait vers les corps de gardes extérieurs, adossés aux remparts, où, sans doute, de vaillants soldats auraient besoin de soins que les guérisseurs débordés ne pouvaient pas tous fournir au moment le plus urgent. En compagnie de son bouclier lige, elle attira le regard de l’un des gardes en faction et lui demanda la location de son commandant, afin de pouvoir lui parler. Indication rapidement fournis, et remerciée chaleureusement, ou autant qu’il était possible de le faire en une circonstance où la moindre douceur détonnait de façon si éhontée. Le commandant, ou plutôt la commandante, qu’elle trouva sans trop de soucis, naviguant avec prudence dans un milieu où sa délicatesse n’était pas assortie…

«Bonsoir, commandant Hele, on m’a dit que vous étiez en charge de ces hommes. Je sais que le nombre de guérisseurs n’est guère suffisant pour prendre soin de toutes les troupes… j’ai pensé que venir mettre mes humbles capacités à l’ouvrage ne serait pas de trop. Si vous voulez bien m’en laisser le loisir évidement »

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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeJeu 14 Nov 2013 - 13:14

Alors que Hanz attendait Dame Morgane, il donnait les directives à ses deux hommes. Il savait d'avance que sa Dame userait certainement d'une monture. De ce fait il avait du trouver deux chevaux pour ses hommes, lui ferait le trajet à pied, premièrement car c'était bon pour la forme physique et deuxièmement il monter que très peu à cheval car peu de monture supporter le poids de Hanz cumulé à celui de son armure sans avoir le dos complètement briser.

" Recrue! Nous allons adopter une formation triangle! Vous suivrez la Princesse sur vos montures en arrière d'elle. Pas dans sa ligne direct, il faut pouvoir vous placer immédiatement sur ses flancs si un danger lui arrive de côté! Pour ma part, je marcherais à pied en avant-garde afin d'ouvrir la marche. Ouvrez bien vos yeux et vos oreilles! Si quoi que ce soit arrive à la Princesse Morgane vous allez tâter de Broyeuse! Compris? "

" Capitaine! Oui Capitaine! "

Bien une fois ce détails régler et après avoir ainsi hausser le ton pour que les aspirants à ses ordres est plus peur de lui que de n'importe quel menace pour Dame Morgane. En même tant, l'idée de prendre un coup de "Broyeuse" cette masse d'arme à pointes que possédait Hanz, n'était pas très enviable. Ainsi certain qu'il ferait leurs devoir. Hanz fit mouvement de sa main droite et lui et ses hommes se placèrent pour former un triangle autour de la monture de Morgane. Elle arrivait peu après, montant sur le cheval et tout en tenant bien fermement son bouclier et son hallebarde, Hanz hurla le signal de départ qui sonnait tel une cloche que l'on brise de par son heaume intégrale qui cassait sa voix naturel. Amorçant alors la marche à une allure assez rapide malgré son armure mais pas trop non plus, il s'agissait de ne pas détalé à travers la ville et de perdre la concentration nécessaire à la surveillance et l'analyse de chaque lieux, zones, qu'ils allaient parcourir afin de protéger la Princesse.

Traverser le Quartier Riche était plus aisé. Légèrement plus de monde que à l’accoutumer mais rien de bien insurmontable niveau sécurité. Hors, dès qu'ils arrivaient dans le Quartier Marchand, c'était tout autre chose. Le peuple y était bien présent, les habitants des Quartiers Pauvres semblait tous là, il était bien difficile d'analyser toutes les menaces possible. Les regards que portaient les habitants inquiéter Hanz, cela le rendait nerveux. Il plaçait dès lors son grand pavois "Protecteur" devant lui, il le frappait deux fois pour signifier au deux aspirant fermant la marche de rester sur le qui-vive. Le Capitaine des Lames Noires n'aimait pas ce genre de situation. Beaucoup de populace au bord du gouffre, de forte probabilité d'attaque d'un peuple aux aboies et mécontent et lui n'avait que deux aspirants pour l'assister. Il ne pointait plus "Empaleuse" , son hallebarde, vers le ciel mais bien devant lui. Ouvrant ainsi le passage, avançant de cette manière il intimiderait les plus couards. Sa carrure hors-norme pour un Glorien était également une bonne arme de dissuasion. Pour les petits voleurs et autres criminel la face de son heaume était connu et l'homme qui le portait "L'armure Vivante" comme il se disait parmi les criminels de Gloria, était bien plus redouté que la garde de la cité.

Le chemin éprouvait les talents d'analyse de danger, de réactivité des aspirants lames noires. Par deux fois ils avaient dût s'avancer au niveau de Morgane pour faire reculer les habitants. Hormis cela rien d'inquiétant. Suivant les directive de Morgane pour la guider là où elle le désirait Hanz ouvrait la voix, jouant de son hallebarde devant lui quand c'était nécessaire afin de faire reculer ou d'écarter les gêneurs, plus pour faire peur que pour réellement blessé, il n'était pas ainsi. Lui ne blesser ou tuer que si l'on s'en prenait à la personne qu'il devait protéger. Ils arrivèrent près d'un soldat. Morgane lui demanda où elle pouvait voir le commandant, les indications furent rapidement donner. La Princesse remerciait chaleureusement le soldat qui semblait quelque peu dérouter.

Finalement Dame Morgane repérait rapidement l'officier. Une jeune femme. Hanz avait fait signe à ses hommes de surveiller l'entrée. Il y avait une Kohan à l'intérieur, personne ne rentrerait sans l'accord des lames noires sinon tout contrevenant aurait affaire à "La Forteresse" qui d'ailleurs de tenait pile derrière Morgane, marchant à sa suite très près de la Princesse de tel sorte que au moindre problème il puisse passer son grand pavois devant elle et l'enfermer entre son armure et son bouclier, technique dite de La Carapace Noir. Il se stoppait net quand Morgane s'immobilisait pour parler à la commandante des soldats. Se tenant derrière elle tel une ombre menaçante du haut de ses 2m20 et dans son armure de plate lourde complète. Nul doute que la commandante ne s'en prendrait pas à Morgane, mais malgré tout... Hanz aimait autant être prévoyant. De temps à autre il tourner sa tête à droite ou à gauche, ce qui vue de l'extérieur donnait l'impression ferme que l'armure immobile prenait vie seul pour faire tourner le heaume. Le visage totalement caché par son heaume il observait en détail la commandante Hele. Il en avait entendu parler mais ne l'avais jamais vue, il ne lâchait pas le moindre mot, se contentant d'observer, garder "Protecteur" bien droit sur sa gauche dans l'alignement de son corps et "Empaleuse" en main pointe vers le plafond. Ses épaulières, grandes et épaisses qui était un des détails incontournable permettant de savoir à quel Lame Noire on avait affaire car il était le seul à avoir de pareil épaulières, à l'image du premier Kohan, Judovik Kohan, donnaient l'impression d'observait les flancs de Hanz.
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeSam 23 Nov 2013 - 20:26

Depuis que les hommes de Falkire étaient arrivés, une discipline de fer c'était installée parmi les rangs de recrus et les hommes du capitaine étaient (heureusement) efficace. Le statut de vétérans qu'il arboraient tous impressionnaient les nouveaux et ils se sentaient plus en confiance. Il fallait à présent éspérer que cette confiance ne chuterai pas des murs une fois le mur d'enceinte en proie au charnier.

Meyhl revenait juste du lieu où Perten s'occupait des bleus, elle avait même fait quelques passes d'entrainement avec ces derniers. Ce mêler à ses hommes étaient un gage de confiance. Pour avoir été un jour à leur place elle ne le savait que trop bien. La guerrière avait néanmoins un mauvais pressentiments. Chaque jours de plus risque de détruire le moral de la cité, si il ne l'était pas déjà. Certains civils continuaient à s'enrôler. D'autres paniquaient dans leurs coin. D'autres encore s'en prenaient à l'armée, les accablants vis à vis des défaites, que c'était à cause de l'incapacité de l'armée que la situation était aussi désastreuse. Ce qui donnait lieu à quelques échauffourées entre civils et soldat qu'il fallait calmer en permanence. Se désunir maintenant serait la pire des erreurs et tout le monde n'avait pas l'air d'en prendre conscience.

Meyhl venait d'arriver sur les murs ou elle croisa un archer de garde. A son regard elle comprit rapidement que son moral n'était pas en hausse. Le pauvre bougre était assis sur les remparts la plus part de la journée à observer les troupes ennemis. Une telle masse de tueurs juste en face de soit avait de quoi vous retourner le cerveau. Malgré tout, Meylh lui fit comprendre qu'il ne fallait pas encore désespérer, mais l'homme lui répondit qu'il le savait bien, seulement il ne voulait pas mourir et pourtant il en était certain, qu'il mourrait. Souvent la commandante entendait ce genre de phrases, chacun avec des regrets plus ou moins important, des rêves, des ambitions. Tous se voyaient déjà dans la tombe. La jeune femme ne savait pas qui étaient les plus dangereux, eux, ce se voyant sans avenir, ou alors les sanguinaires, ceux voulant à tout prix en découdre avec l'ennemi sans même penser une seule seconde à une quelconque stratégie. Ce genre de personnes rechignaient à obéir à un ordre de retraite et ils se faisaient tuer. Inutilement.

Le temps avançait et les tâches à accomplir aujourd'hui grandissait. Enfin tout ça elle pourrait s'en occuper après avoir lu les rapports de son bureau. Cela faisait à peine dix minutes qu'elle était arrivée et assise à lire diverses informations se révélant peu intéressantes, rien d'inquiétant si l'on comparait à la masse d'armures présente devant nos portes. En parlant de porte, celle du Bureau de Meylh s'ouvrit une nouvelle fois.
Levant les yeux, la commandante resta deux secondes le regard fixe réalisant qui venait d'entrer. Sans attendre elle se leva et s'inclina respectueusement. Non de non, après tout ce temps passé en service pour l'empire, elle n'avait jamais rencontrée de si près un membre de la famille impériale. C'était le genre de personnes que vous pouviez n'avoir jamais vu, mais vous les reconnaissiez quand même. Un tas de questions fusèrent dans la tête de Meylh. La plus évidente, que voulait elle ? Enfin cette réflexion se termina par l'entrée d'un sacré colosse, lui elle le connaissait. De vue tout du moins, il était fréquent que son nom soit cité par de nombreux soldats qu'il inspirait, après réflexion, Meylh n'était pas sûre de connaître son nom alors que son surnom résonnait bien dans sa tête.

- Mes respects madame. Dit elle avant qu'un mot ne soit prononcé. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que les manières en présence de Kohan, elle n'avaient jamais eu à les appliquer et elle s'en retrouvait très maladroite.

La raison de sa présence s'avéra des plus étonnantes. Elle le faisait bien sûr pour aider, mais lorsque le peuple la verrait à son chevet, à l'égal des Gloriens ils en seraient d'autant plus inspirés. Voila qui était une bonne nouvelle.

- Vous avez tout juste. Les guérisseurs se font rares et ils sont tous très occupés un peu partout en ville. Certains mourants n'ont toujours pas pu être soigné ainsi que des blessés de la dernière bataille.

Nous serions très honorés de vous savoir parmi nous. Si vous le voulez bien je pourrai vous conduire auprès d'un de mes officiers, je sais qu'il dispose d'hommes blessés. Sinon, les bâtiments près des remparts ont essuyé quelques tirs perdu il y a quelques jours, rien de bien meurtrier mais des civils sont toujours dans un état critique la bàs.


Elle s'éclaircit la voix.

- Sauf votre respect madame... Pensez vous que nous pourrions gagner ? Nombreux sont ceux me posant cette question, savoir ce que pense leurs supérieurs les aideraient je pense.
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeDim 24 Nov 2013 - 16:06


La présence d’Hanz était toujours efficace, tant pour lui ouvrir un chemin que pour la mettre en confiance. Elle qui, telle une plante délicate, ployait souvent face à l’angoisse qu’elle portait en silence, elle avait bien besoin de cette présence silencieuse et réconfortante. A présent qu’elle prenait le parti de sortir du palais, elle se trouvait étrangement perdue dans un univers qu’elle ne semblait plus guère comprendre… L’idée d’une nouvelle attaque l’effrayait terriblement, mais sans doute moins que la perspective de voir son peuple se retourner contre lui-même ou contre eux. Ils n’étaient pas en bonne posture, ils étaient acculés et sans véritable espoir immédiat d’une quelconque libération… Le peuple souffrait, portant la cangue d’une résistance désespérée. L’armée se saignait pour conserver la cité, perdant homme après homme à chaque assaut… Non cela ne pourrait certes pas durer éternellement, et elle craignait l’instant où leur masse se briserait et éclaterait sous la pression alayienne. Et cette sortie était une exaltation de ses craintes profondes, les faisant ressurgir avec plus de force à chaque pas en avant. Elle s’en voulait, profondément, d’être si fragile, de ne pas avoir la détermination et la force d’âme de Korentin ou Esmelda, elle s’en voulait de trembler intérieurement de ne pas afficher plus grande force, de ne pas pouvoir faire davantage pour eux tous… Elle s’en voulait de ne pas faire honneur à sa famille. Et pourtant l’honneur n’était qu’une part infime de tout cela. Si elle s’ingéniait, c’était avant tout qu’elle aurait voulu être utile à son peuple, et sortir du palais de gloria était un premier pas vers ce but. Parvenir jusque là pour énoncer ce qu’elle désirait en était un autre. Le tout maintenant c’était de ne rien provoquer de catastrophique, surtout sans le vouloir.

Observant la commandante face à elle, la princesse se prit un instant à l’envier pour la force qu’elle devait posséder, et l’autorité qu’elle incarnait et qu’elle avait bâti au milieu d’hommes qui ne voyaient souvent en la gente féminine que de douces créatures qui lui ressemblait. Les manières quelque peu gauches de la guerrière lui tirèrent un léger sourire qui disparut pourtant presque immédiatement. Elle ne savait guère comment se comporter, elle non plus. Certes elle avait de nombreux contacts avec les soldats d’Elena mais il s’agissait de la garde du palais, de soldats liés à son père également… non de parfait inconnus. En de pareils instants, il était criant qu’elle avait toujours vécu dans une tour d’ivoire surprotégée de certaines réalités. Son cœur battait la chamade alors que ses prédictions s’avéraient fondées… Elle voulait vraiment aider, bien que la vue du sang lui fut presque insoutenable. L’idée de devoir séjourner près des mourants n’était pas plaisante, elle ne pouvait le nier. Mais après tout, ils avaient besoin de soin et ils se trouvaient aux portes de la mort en ayant défendu bravement la ville… ils avaient vécus toutes ses journées dans les baraquements et les remparts, dans des conditions plus que douteuses parfois il fallait le supposer. Dans la peur aussi, sans doute, eux qui étaient en première ligne à chaque assauts… Elle ne pouvait guère se permettre de grimacer et de faire sa coquette, surtout lorsqu’elle était spécialement venue pour être utile. Elle prendrait sur elle du mieux qu’elle pourrait. Et si il s’agissait de sauver des vies ? Si un seul de ces hommes se remettait ? Elle en serait comblée.

« Vous êtes certainement mieux placée que moi pour évaluer l’état d’urgence de ces patients commandant. Je serais ravie de pouvoir les voir tous autant qu’ils sont, quitte à passer la nuit en leurs compagnies, mais peut-être y a-t-il des cas plus alarmants que d’autres »

Quitte à être sortie sans demander son avis à qui que ce soit autant aller jusqu’au bout. Elle avait de quoi travailler et se reposait depuis suffisamment longtemps pour pouvoir se permettre une nuit blanche ou deux. C’était le moins qu’elle pouvait faire. La question qui suivit en revanche la laissa un instant silencieuse. Pouvaient-ils gagner ? Voilà une question qu’elle se posait également. Etait-ce à cela que se frottait Korentin et Gregorist chaque jour ? Elle les respectait d’autant plus. Elle se devait d’assurer la soldate, mais comment le pouvait-elle alors qu’elle tremblait également à chaque son de cor ? Dur exercice que celui-ci… cruel exercice également. Elle finit par sourire, comme elle souriait lorsqu’on lui posait des questions sur Logan, et répondit. « Je comprends qu’ils puissent douter. C’est humain et dans notre situation l’inverse aurait sans doute été étrange et quelque peu inquiétant » Joignant les mains sur l’ourlé de sa robe, elle continua « Je pense que nous pouvons gagner, oui » Il lui fallait cependant plus que cela, des arguments, des… des idées, quelque chose pour étayer ces affirmations « La ville tient encore, alors que nous sommes en infériorité numérique et que leur Néant est soi-disant tout puissant. Nous avons survécus aux vampires, pourquoi pas aux Alayiens ? Et nous ne sommes pas seuls… Là dehors, l’armée du nord sécurise les campagnes, rallie les cité encore libres. Je suis certaine qu’ils viendront bientôt relâcher cet étau qui nous étouffe. Ce sont nos plus féroces guerriers, et qui ne se reposent pas plus sur la magie que nos adversaires. Et il ne faut pas oublier la potentielle alliance qui se joue dans les forêts elfiques en ce moment même… » Elle sourit davantage, essayant d’être aussi assurée que possible « Oui je suis certaine que nous vaincrons. J’ai foi, en ces soldats là au dehors et en vos tous également. Les prouesses que vous accomplissez chaque jour nous préservent tous de la fin. Je ne suis guère portée sur les arts de la guerre, mais c’est là ce que je pense néanmoins »
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeMer 27 Nov 2013 - 6:47

L'observation... C'était la clé de son travail. C'est donc dans le plus grand intérêt qu'il observait en détail la Commandante Hele. Il restait immobile, fixe, bien derrière Dame Morgane, si près derrière elle qu'elle ne pouvait pas faire un pas complet en arrière sans le percuter. Hanz travaillait ainsi, en laissant que peu de distance entre son ou sa protéger et lui-même. Moins la personne était loin et plus rapide il était pour utiliser sa technique de la "Carapace Noire" si besoin était. Précaution de par l'expérience. De temps à autre l'on pouvait constater que son heaume effectuer une rotation vers la droite ou vers la gauche afin de pouvoir surveiller les alentours tel un rapace à l'affût d'une proie insouciante. Certes il n'était pas un prédateur et pas non plus une proie, lui il était hors catégorie, plus comparable à une montagne, une colline, un pic ou encore un volcan. C'était une force de la nature appartenant à celle-ci, il était tel le lieu sécuritaire où les proies se réfugie afin d'échapper aux prédateurs affamés.

Dans un silence à en faire oublier sa présence si il n'avait pas était aussi grand... Mais un silence à le faire passé pour mort, ça assurément. Il écoutait la conversation. Dame Morgane faisait part de son désir d'aider les blessés et la Commandante qui de prime abord semblait surprise finissait des plus ravies, tout du moins en apparence. Elle proposait des solutions pour que Dame Morgane puisse effectuer des soins. Lorsque la Commandante Hele annonçait les civils près des remparts. Depuis les hauteurs du Palais, Hanz avait aisément observer les dégâts que pouvait causer les tirs ennemis et il était très solide, résistant et fort mais certainement pas au point de contre un énorme rocher leur tombant sur la tête. Se penchant alors dans un bruit d'acier qui rompait son silence et son immobilité il se baissait jusqu'à ce que son heaume atteigne le visage de sa Dame, tout du moins son oreille et donc il lui murmurait.


" Ma Dame, je dois tout de même poser mon veto concernant les remparts, je ne peux vous laissez vous en approchez car se serait un grave manquement à mon devoir et je ne saurais vous protégez si un rocher nous tombez dessus, j'ai une grande force mais pas à ce point! " finissait-il sa phrase dans un ton plaisantin.

Une fois son conseil et avertissement fait il se redressait et retournant à sa position initial, il reprit le cours de son analyse. Tant de la conversation que de la situation et des sons divers et varié provenant de la pièce ou de l'extérieur. Cherchant le moindre sons trahissant un danger imminent. La question sur les chances de victoire le révolté au plus haut point, à tel point qu'il serrait bien plus fermement son grand pavois et son hallebarde, son heaume effectuant un basculement de droite à gauche vif et rapide. Fanatique jusqu'au bout qu'un officier de l'armée pose une tel question était une preuve du manque de foi en l'empire et dans ses fondateurs les Kohan. Aux seins des Lames Noires, émettre de tel doute était une raison suffisante pour se faire gravement sanctionner. L'exaspération était là, présente, hormis le mouvement du heaume et la prise sur le bouclier et l'arme qui se faisait plus ferme rien d'autre n'avait bouger avant et plus rien ne bougeait par la suite. Hanz redevenait cette statue noir d'acier, inquiétante, imposante. Il tentait tant bien que mal de camouflé son mécontentement suite à la question de la commandante Hele. La réponse de Dame Morgane était une réponse très inspirait, convaincante et bien trouvé pour le coup. Pour une femme préférant éviter la politique sa réponse, certes bien moins politique que les réponses qu'aurait fournit les cousins et cousines de Dame Morgane, était digne d'une meneuse. Hanz était très fier de sa Dame et si la Commandante ne se satisfaisait pas de cette réponse il se ferait une joie d'en fournir une plus simple et précise. Son attente de la réaction de Meyhl se remarquait alors par la courbe qu’effectuait l’ensemble de son corps, comme si le heaume de l'armure vivante tentait de s'approchait de la tête de Meyhl sans que ses pieds ne bouge de derrière sa Dame. La courbe qu'il dessinait quand on regarder de profil était bien évidemment très légère car le buste de son plastron d'acier ne touchait pas le moindre cheveux de Morgane afin qu'elle ne sente pas le mouvement que Hanz était en train d'effectuer dans une demi-conscience.


Dernière édition par Hanz Swëtsein le Mer 27 Nov 2013 - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeMer 27 Nov 2013 - 14:20

La réponse de la princesse donnait à réflechir, Meyhl savait que son interlocutrice pensait ce qu'elle disait. Malheureusement, ce n'est pas parce qu'elle le pensait que cela serait réalisable. Il fallait se rendre à l'évidence, se sortir de cette situation serait peut être l'une des passes les plus difficiles que l'empire n'est jamais connus.
La femme semblait y croire dur comme fer, il faut avouer que Meyhl partageait son avis, elle pensait aussi que l'empire survivrait, mais elle doutait que eux survivent, les citadins de Gloria, ses soldats, tout le monde. La ville était directement sur le front, les renforts étaient plus qu'incertains et il fallait que les combats dans la forêt tournent en notre faveur. Si ils se faisaient avoir, nous pourrions dire adieu à tout ce que nous connaissons.

Pendant que Meyhl se préparait à répondre, elle resta la à observer le géant en armure derrière, il ne bougeait guère si ce n'est son heaume faisant un léger va et viens de gauche et droite. Néanmoins, elle observa un mouvement de sa part qui tranchait avec ce qu'il faisait depuis déjà quelques minutes. Il reprit position après avoir susurré quelques mots à l'oreille de la Dame. La commandante ne penserait pas qu'une personnalité aussi célèbre que lui dans les rangs guerriers soit aussi peu.. social si l'on pouvait dire ainsi. La jeune femme avait déjà vu des gardes du corps se détendre un minimum, après.. C'était peut être cette attitude qui rendait cet homme foutrement efficace. Bien qu'il était du même camp, il avait le don de ne pas inspirer tant que ça la confiance. Peut être se trompait elle ou était ce dû à son armure, mais "La forteresse" semblait baigner dans une aura inquiétante et sans même qu'il pose un regard sur vous, on aurait pu croire qu'il vous haïssait, si c'était vrai, comment des hommes se sentaient en confiance à ses côtés au coeur de la bataille? Bref, ce n'était pas le sujet et ses pensées faisait attendre la princesse c'est pourquoi la guerrière s'empressa de répondre point par point à ce que disait la noble dame.

- Peut être que mes mots seront cruels et je m'en excuse Ma dame mais... Je préférerai privilégier les soldats, les civils ne seront pas sur les murs lors de la prochaine attaque et le nombre d'homme valide s'amenuise.
Et je suis persuadée que lorsque vos guerriers vous verront les aider, leur envie de protéger notre empire n'en sera que renforcée.


Meyhl reprit quelque peu sa respiration, faisant raisonner dans sa tête les mots de la princesse.

- Vous avez raison Ma dame, il est humain de douter. C'est bien ce qui nous différencie de notre ennemi guidé seul par la soif du sang et de la destruction. Concernant le moral de vos serviteurs Elle inclina légèrement sa tête. Il se pose de grosse question au sujet des renforts, ne sont ils pas eux aussi assiégés ? Excusez moi, j'ai parlée trop vite et je ne voudrai pas que vous pensiez vos hommes défaitistes.

Croyez bien que notre certitude en la survie de l'empire reste intacte. Même si la question se pose encore évidemment. Mais vous verrez en soignant les hommes. Beaucoup ne parlent plus de l'empire, ils parlent juste de gloria, la peur de la mort s'entends dans leurs voix, quand bien même il ne faut pas penser qu'il sont lâches ! Ils mourront pour l'empire, c'est le serment que nous avons tous fait il y a longtemps.


Meyhl se maudissait, elle enchainait ses phrases sans même penser à leurs sens réels avant de les prononcer. Elle donnerait beaucoup à présent pour être dans la tête de sa Dame. Malgré tout, la guerrière ne cherchait pas à cacher son ressentit vis à vis des combats. Elle n'était pas du genre à se faire des illusions comme "Nos adversaires sont les forces du mal, nous les vaincrons !". Elle savait bien que si ils devaient mourir, cela serait la fin. De plus, elle n'était pas ahurit pour autant, à ne se permettre aucune pensées libres. Dans les rangs, des officiers s'insurgeaient contre les hommes qui doutaient, presque accablés de trahisons juste parce qu'ils pensaient perdre. L'optimisme était une belle chose, le fanatisme idiot en était une autre, enfin le pessimisme était (pour Meyhl) la meilleur solution. Dans les pires cas, comment réagir ? Ce n'était en rien une faille, un laissé allé ou quoi que ce soit de ce genre. Feu sacré fût une bataille acharnée, si les hommes c'était entêté à se dire "Pour l'empire!" en étant sûr de gagner, la retraite n'aurait jamais été sonnée et il n'y aurait plus eu d'armée Armandéenne ce jour là.
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeSam 30 Nov 2013 - 15:46


Voyant Hanz se pencher vers elle, elle tourna légèrement la tête en reculant le buste, dans une position quelque peu précaire. L’observant, elle tendit l’oreille pour écouter ce qu’il lui disait et fut surprise et penaude de la remarque. Certes, il n’avait pas tort. Et il parlait d’expérience, quoi que seul le bon sens se préposait à ce qu’il affirmait d’une blague destinée sans doute à alléger l’atmosphère…. Oh elle ne lui demandait nullement de lui servir de bouclier contre des pierres de siège évidement. Mais dans un certain sens, elle ne pouvait simplement abandonner les civils à la mort pour protéger sa propre personne, cela reviendrait peu ou prou à reproduire le schéma qu’elle suivait jusque-là derrière les murs du palais impérial. Elle était à l’abri, évidement, mais nullement là où sa présence serait la plus requise. Si elle voulait aider les blessés en difficultés il fallait bien qu’elle prenne quelques risques non ? Elle le pensait sincèrement, ne voyant guère d’autres moyens de s’y prendre, et si cela lui faisait peur, ce qui était bien naturel, elle ne pouvait s’empêcher d’aller au bout de son idée. Du moins tentait-elle bravement de s’en convaincre, ce qui n’était pas chose aisée lorsqu’on n’avait presque aucune idée de ce dans quoi on se lançait avec enthousiasme… Oh oui elle voulait aider ! Ça oui ! Plutôt deux fois qu’une même ! Mais partant de là, il y avait un monde entre affirmer son désir et le réalisé, et c’était bien son problème présent. Elle n’avait vraiment jamais eu à faire face au danger, en dehors d’une tentative d’assassinat lorsqu’elle était plus jeune, et encore moins de la douleur… oui évidement, elle avait eut des enfants, mais ce n’était pas la même chose, pas du tout la même chose, que de risquer un coup d’épée ou d’être écrasée sur place par un rocher. Oui cela angoissait, c’était naturel mais sans doute était-ce, pour elle, simplement la peur d’un inconnu qui lui était agressif et antinomique. Qu’est-ce que cela faisait ? Que ressentait-on réellement en pareil instant ? Avait-on l’esprit embrouillé de douleur, ou si clair que la souffrance n’était qu’une part infime du calvaire ? Morbides pensées que celles-là mais qui, en ce cas précis, refusaient de s’estomper. Tout comme la certitude qu’elle finirait par avoir une réponse à tout cela qu’elle le désir ou non.

En les entendant parler, elle se sentait véritablement toute petite, presque une enfant et pourtant c’était vers elle qu’on se tournait pour être rassuré semblait-il. C’était vers elle que l’on regardait pour retrouver un brin de foi. Oui. Alors même qu’elle peinait à avoir confiance en elle dès qu’on la tirait de sa cloche de verre. Le pauvre Hanz devait avoir bien des soucis à se faire, à devoir veiller sur une jeune écervelée comme elle. Il nierait certainement, pour la préserver, pour lui éviter des soucis en plus. Il était très gentil avec elle et l’avait toujours été, se montrant toujours prévenant et patient alors qu’elle se montrait parfois un peu trop naïve ou oublieuse…. Pour tout cela, et pour tout ce qu’il avait fait pour elle, elle était reconnaissante. Mais c’était autant pour cela qu’elle désirait se contraindre à moins de confort que pour le reste. Parce que des individus courageux comme Hanz ou cette commandante, comme les soldats qui garnissaient ces remparts… oui, parce que des hommes et des femmes tels que ceux-là donnaient de leur sang et de leurs vies afin de préserver de petits oiseaux comme elle. En quoi cela était juste ? Pouvait-on vraiment, comme certains nobles, affirmer haut et fort que ce n’était là que le cours normal des choses ? Ils étaient d’un tel égoïsme, d’une telle ingérence ! Pire même, parfois, ils étaient si puants de suffisance qu’elle-même ressentait l’envie de les détromper vertement et de défendre la valeur de ceux qui ne séjournaient pas au palais. Néanmoins, pouvait-elle se désolidariser d’eux, d’une certaine façon et malgré ses bonnes intentions, elle jouissait également de cette protection et l’avait également pensé acquise. Elle le pensait toujours d’ailleurs. Pouvait-elle, oui, se prétendre meilleure qu’eux ? Encore une fois Hanz aurait certainement affirmé qu’elle l’était…. Et pourtant….

Si les mots de la commandante Hele étaient cruels ? Peut-être un peu oui, c’était le sentiment instinctif qu’elle en retirait. Mais au-delà de ça, elle comprenait tout de même pourquoi elle les prononçait. Dans cette voix franche, il n’y avait nul plaisir à devoir abandonner les civils au profit des soldats. « Je comprends » Elle était gênée du si faible ton qu’elle mettait dans ses simples mots. En revanche, la suite la fit se tendre et son cœur, qui s’oppressait déjà et palpitait, propageant un chaud froid maladif en elle, bondit et elle reprit avec rapidité, manquant lui couper la parole dans son empressement. « Oh non ! Commandante, ne croyez surtout pas que je pense qui que ce soit défaitiste ! Je comprends… quand bien même l’on m’a jusque-là interdit de sortir du palais afin de me protéger, je comprends leur peur, je comprends qu’ils fassent passer l’immédiat avant le reste. Je ne peux dire que je sais quelle est la vie sur ces remparts… mais je sais une chose : jamais je ne jugerais ces hommes et jamais je ne pourrais les appeler lâches ! » Se rendant compte de son éclat, inconsciente qu’elle avait été de l’exclamation, elle se rattrapa, inspirant et soupirant profondément avant de reprendre. « Je ne suis pas aveugle, Commandante. Je sais que nous ne sommes pas en position de force et je sais que notre situation fait plus que frôler le désespoir. Pour autant, nous ne sommes pas seuls et nous sommes encore en vie, et tant que nous vivrons, nous aurons encore une chance de nous en sortir » Elle hésita un bref instant. Etait-elle encore une fois trop naïve de penser ainsi ? Mais au-delà de ça, elle aurait voulu dire quelque chose de plus, quelque chose qui lui tenait à cœur… « Vous savez, commandante. Lorsque mon cousin, Korentin, vient prendre part aux batailles aux cotés de nos soldats, je le vois, parfois aussi angoissé qu’eux. Et je le vois prendre de la force dans l’idée que, même si il mourrait, ses enfants seraient en sécurité, ainsi que sa femme… Nous ne sommes pas différents de vous. Et je crois, même si je ne peux dire si cela est également le cas du reste de mes parents, je crois que si nous devons nous raccrocher au moindre espoir aussi mince soit-il… que ce soit pour nos familles avant tout »

Avait-elle seulement la moindre pertinence ? Les doutes étaient présents bien sûr, oui elle doutait d’elle-même, c’était naturel, mais ce qu’elle disait était dit de bon cœur et sincèrement. « Je suis peut-être trop idéaliste, et vous pourriez le penser en toute justice Commandante, mais toujours est-il que je préfère croire, en vous, en notre survie, plutôt que de me laisser plonger dans le marasme du désespoir. Et c’est aussi pourquoi je suis venue… »
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeSam 30 Nov 2013 - 16:59

Alors que la question de sa Dame tombé afin de savoir où aider, Hanz fut heureux que la Commandante Hele le rejoigne sans le savoir quand à soigner de préférence les soldats. Il n'était certes pas un lâche, si jamais Morgane en venait en décider d'aller voir les civils il la suivrait et la protégerait quel qu'en soit le prix. Si un rocher venait à leur tomber dessus il pousserait sa Dame au loin le prenant à sa place ou il la prendrait dans ses bras protecteur et sauterait au loin de l'impact avec elle. Autant éviter si cela lui était permis...

Une fois de plus les doutes émis mécontentait Hanz qui cette fois ne pu retenir un grondement sourd raisonnant dans son heaume. Tel un prédateur près à déchiqueter sa proie. Remettre en question ce fait, appuyer sur les questions militaire, cela ne plaisait guère à Hanz qui savait sa Dame déjà inquiète et emplie de doute. Cette fois-ci il c'était rapprocher encore plus de Morgane, il était à quelque millimètre dans son dos, son armure en contact direct avec la magnifique chevelure de la Princesse, elle pouvait se laissait aller qu'elle ne tomberait pas en arrière, elle aurait pu prendre appui contre lui sans que cela ne soit trop flagrant.

Après quoi ce fut au tour de Morgane de répondre. Elle avait un grand cœur et répondit avec son cœur très rapidement. Ses premiers mots était mal assuré, manquant de convictions et de faible tonalité. Ensuite de quoi elle rétorquait très vite à presque couper la parole de Meyhl. Le ton de voix, les paroles qu'elle employait attrister Hanz qui sentait ses mots comme une tentative de se justifier face à une femme ayant l'expérience du danger et du combat. Puis après un instant d'hésitation Hanz analysait les nouveaux mots de Morgane. Il souffrait, sa Dame était bienveillante et toutes ses paroles était là porter par un profond sentiments et sincère mais il y avait comme un écho... Un écho désagréable au oreilles de la Forteresse. La finalité de ses paroles portait tel les rayons du soleil perçant les ténèbres. Il se devait d'intervenir avant que sa Dame se retrouve en mauvaise posture.

Pliant ses genoux autour de sa Dame afin de se baissait à son niveau, jusqu'à ce que son heaume se trouve au niveau de la tête de Morgane. Prenant pour appui son grand pavois dont la partie basse en pointe se plantait alors dans le sol et avec son hallebarde, il se maintenait dans cette position qui aurait permit à Morgane de s'asseoir sans mal sur les cuissardes d'acier de Hanz.


" Je penses bientôt prendre la paroles Ma Dame, n'y voyait aucune offense et pardonnez-moi d'avance si je vous met mal à l'aise... " chuchotait-il pour Morgane.

Il se redressait juste après, cette fois il mit son grand pavois sur le flanc gauche de Morgane, avançait son arme et la tenant plus avant, ses bras de chaque côté de Morgane, signe de protection pour redonner assurance à sa Dame, qu'elle reprenne confiance. Lui exprimait enfin quelque pensé.

" Commandante Hele! Je me Présente, Capitaine Hanz Swëtsein des Lames Noires! Pour ce qui est des vos doutes... Je pense qu'il faudrait déjà commencer par la formation des recrues, former des soldats à la défense! Bouclier, armure lourde, arme à longue porter tel que des lances. De ce fait si vos hommes apprennent à se défendre ils s'en trouveront plus assuré et donc tiendrons mieux. De plus de part ses formations vous pourriez crée de unité de défense, tenant les position ce qui permettrait à des unités plus mobile de faire des contre attaques avec une possibilité de repli plus sécuriser. Je pense qu'en misant sur la Défense vous optimiserez vos chances de repousser les assiégeants. Certes pour l'heure vos recrues doivent douter, vos vétérans doivent avoir bien du mal à entrevoir l'espoir d'une victoire et je ne doute pas que vous-même fassiez tout votre possible pour les maintenir à flots mais Ma Dame est bienveillante et vous offre votre aide, son statut social ne lui offre malheureusement pas les réponses que vous voudriez car il faudrait voir avec les membres de sa famille qui Dirige le pays et la ville à l'heure actuel. Toutes fois la victoire est possible, balayer vos doutes, effacer vos émotions durant cette période difficile, la noirceur doit quitter vos cœurs car c'est avec de sombres pensées que la mort gagne! N'y voyez nul offense! Mais vous êtes apparemment très compétente. Si les dirigeants ne vous offres points les réponses que vous cherchez, prenez les devants, je ne doute pas que vous possédez en vous les capacité nécessaire pour retourner la situation! "

Sa voix résonner d'un son d'acier et sonnait tel le métal frapper par le forgeron. Son ton était emplie de confiance et d'assurance, nul hésitation, pas de tremblement dans sa voix et il avait parler sans réel interruption comme d'un souffle unique et puissant. Galvaniser par une rage de vaincre hors norme. Il aurait bien aimer se battre et faire connaître la Justice aux ennemis mais il se devait de protéger sa Dame.

" Croyez-moi! Je ne suis certes pas un militaire, tout juste un soldat de parade aux yeux de nombres d'officier et vétéran de l'armée impérial, mais je pense qu'en adaptant les stratégies de protection et sécurité de mon Ordre vous pourriez optimisez votre capacité défensive et ainsi reprendre peu à peu le dessus sur cet ennemi trop bestial pour comprendre le sens de la Justice et du Devoir, car n'oubliez pas qu'il y à des pleutres et des traîtres parmi eux, des hommes et femmes qui pour restez en vie ont rejoint leurs rangs. Comme la dit ma Dame, penser à ceux qui sont incapable de se défendre, oublier les dirigeants un instant, avant de protéger les dirigeants vous protégez le peuple, soyez la voix et le bras armée de ce peuple qui souffre et que de cette souffrance vous tiriez la puissance pour l'abattre sur notre ennemi en confiance de par ses victoires! "

Toujours avec son assurance, tel un chef guidant ses hommes. Il avait garder ses yeux rivé sur Meyhl durant tout son temps de paroles, mais une fois finit, gardant Morgane entre son bouclier et son arme, il baissait la tête pour l'observait et ne put retenir un sourire bienveillant, si elle ne pouvait le voir, peut-être le devinerait-elle. Puis il redressait sa tête et la face du heaume était une fois de plus pointer en direction de la Commandante après avoir tournait à droite puis à gauche pour s'assurait qu'il n'y ait aucun danger.
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeSam 30 Nov 2013 - 21:02

Les réponses de Dame Morgane laissèrent Meyhl de marbre pour ainsi dire. Elle avait l'impression d'avoir inconsciemment blessée la princesse et que celle ci se débattait maintenant avec les pensées qui lui venait. Le regret, Meyhl l'éprouvait, c'est pour éviter ce genre de choses qu'elle n'aimait pas trop rencontrer des gens de la catégories sociale de Morgane, car la commandante, comme elle s'était faite la remarque plus tôt au début de la conversation, maniait les mots de façons maladroite, terre à terre et manque de tact étaient ses deux armes, c'est probablement pourquoi elle éprouvait des difficultés à comprendre le si grand espoir qui brillait en la princesse. Quand bien même Morgane croyait en la victoire, c'était suffisant pour pousser la commandante à aller la lui chercher, cette victoire.

Meyhl tiqua lorsque la Dame reconnue qu'elle comprenait bien la situation, la guerrière était maintenant sûre d'avoir manquée de respect envers sa supérieur et elle jura intérieurement.
Évidemment qu'elle savait que la famille impériale n'était pas différente des gens comme La forteresse, le capitaine Falkire ou même Meyhl elle même. Seul les provocateurs et les simples d'esprits s'amusaient à répandre ce genre de rumeurs pour pousser les gens à se soulever contre la famille Kohan, pourtant cette noble famille n'était rien de plus que des Armandéens, alors oui, il était normal que Korentin soit égal à ses hommes lors d'une bataille. La seule injustice, c'est qui si il est désarçonné, une troupe de cavaliers ou de fantassins l'encerclera et le défendra jusqu'à la mort. L'homme standard lui, chutera de son destrier, et finira piétiné, embroché, découpé, tailladé. Oui, cette vision des choses pouvait faire enrager les perturbateurs, et même les hommes d'armes pouvant trouver cela injuste.
Enfin, Meyhl soupira en entendant la fin du discours, non pas un soupir négatif. Elle était d'accord avec la jeune femme. Se raccrocher au dernier espoir, c'était plus que cela. Il ne fallait pas juste s'y tenir en espérant de ne pas lâcher prise. Il fallait provoquer cet espoir, provoquer la chance, provoquer la victoire. Aujourd'hui plus que jamais les Armandéens devront faire preuve de solidarité, de combativité et de loyauté. Ne pas reculer.

- Je vous comprends Ma dame. Je ne sais guère quoi vous répondre, mais sachez une chose. Par la douleur qui nous unis tous, les gens que vous voulez aider aujourd'hui vous accompagnerons sur les marches de la victoire. Et si nous étions amenés à perdre, sachez que votre peuple vous suivra jusque dans la mort.
Si cela peut vous rassurer, dites vous bien que chaque hommes et chaque femmes présents en ces murs se battrons comme votre frère, pour protéger les êtres qu'ils chérissent. C'est cette ardeur qui contribuera à notre potentielle victoire.


A peine ces mots prononcés que le colosse d'acier se rapprocha à nouveau de la jeune femme pour lui chuchoter quelques bribes. Il ne fallut pas longtemps pour couper court aux interrogations de la guerrière, La forteresse se présentant sous le nom de Hanz Swëtsein adressa enfin un mot à son homologue de l'armée Impériale.

Sa voix était claire et son ton semblait remplit de franchise. Nul doute que cet homme était un fervent défenseur de l'empire, rien de plus normal pour le capitaine de cette mythique unité qu'était les Lames noires.
Les mots qu'ils prononçaient... agacèrent légèrement Meyhl, tout du moins au début. La prenait il pour une bleue ? Pourquoi lui dire qu'il était sûr qu'elle serait compétente si c'était pour lui donner des conseils aussi basique que former les recrues ? Tout ce qu'il disait était déjà en application, aberration que de penser le contraire.
Une phrase était pleine de sens malgré tout et la jeune femme n'y avait pas songé, pas de cette manière. Prendre les devants, il était de coutumes de se plier aux ordres reçus directement des généraux, hors ceci manquaient cruellement ces derniers temps. C'était eux qui recevaient les ordres importants des politiciens, de la famille Kohan aussi. Aujourd'hui, et dans cette période de crise, il revient à chacun de prendre "les devants", Meyhl se maudit ainsi de ne pas l'avoir réalisé plus tôt, comme si elle avait voulue rester dans une certaine sécurité. Une sécurité la mettant à l'abris des décisions importantes, à l'abris des reproches. C'est en souriant qu'elle se disait que des reproches, si ils y passaient personne n'en ferait de toute manière. Le coeur chaud elle continua à écouter les mots d'aciers que prononçait le colosse. Ils n'avaient rien de blessant, ils étaient juste vrai et aussi pur que le fer blanc d'une nouvelle lame.

- Vous avez raison Capitaine. Nous pouvons y arriver. Sauf votre respect Capitaine, la formation des recrues à déjà était confiée aux vétérans. De cette manière ils apprendront à connaître leur nouveaux compagnons d'armes. De plus c'est important pour leur moral d'être sûr d'être entouré de gens de confiances. Je comptais aussi mobiliser des hommes pour boucler les rues, établir des barricades et boucher les accès des artères principales de la ville. Si je crois, même un peu, que nous pouvons gagner, je suis quasiment certaine que nos murs cèderont, et ce jour la cela sera notre défaite.. Ou notre victoire. Mais avec le flot d'Alayens nous devons "fortifier" l'intérieur de la ville, Effondrer les maisons déjà touchées, ne laisser aucun lieu de passage à l'ennemi.

Meylh se rendit compte qu'elle était partie dans une discussion plus tactique que ce qui était prévu à la base, néanmoins elle voulait rapidement finir cette discussion stratégique par le point important auquel elle tenait.

- Madame, Capitaine, excusez cet écart de sujet. Mais tant que nous y sommes, j'aimerai pouvoir réquisitionner le Palais en cas de derniers recours, il dispose comme la ville, de remparts, de quoi le défendre. Si nous défendons la ville, cela serait temporaire, alors que le Palais, nous pourrions le tenir plus longtemps. Tout cela n'arriverait qu'en cas de la chute des murs d'enceinte. De plus, même si les murs ne tombent pas, mais que nous ne sommes plus assez nombreux, la superficie de la ville est trop importante pour étaler nos forces sur toute sa longueur.

Excusez moi une nouvelle fois de cette discussion Ma dame. J'aurai cruellement besoin de votre aide Capitaine pour organiser cette défense, je dois vous confier que c'est le premier siège que nous ayons à traiter avec mes hommes.


Elle conclut ainsi, oubliant de remercier le guerrier d'acier, inconsciemment il lui avait remonté le moral et donné plus d'espoir que ce qu'elle possédait au départ. Ces pensées furent coupées par un lourd fracas au loin, deux trois détonations tonitruantes se firent entendre et puis plus rien. Les Alayens ne lançaient pas de projectiles tous les jours, mais lorsqu'ils le faisaient, cela durait quelques minutes à intervalle de deux trois heures. Ce n'était pas très meurtrier mais c'était plus une tactique faite pour démoraliser les défenseurs.

- Ne vous inquiétez pas Ma dame. Ce n'est pas un assaut, ils font cela régulièrement pour affaiblir le moral des soldats. N'allez pas près des murs aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Près de la fin [PV Hanz & Meyhl] Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 14:31


Il semblait qu’ils avaient tous une part de maladresse, elle comme la commandante, quand à Hanz, il en faisait preuve de façon flagrante alors qu’il s’agenouillait pour se mettre à son niveau. Il ne prenait les devant qu’en présence d’une situation pouvant la mettre mal à l’aise, certes, ce qui était donc entre autre chose sa faute si jamais une tension quelconque s’installait. Elle laissa cependant la parole, n’ayant aucune raison de l’empêcher de s’exprimer. Silencieuse à présent et ne pouvait guère intervenir sur un sujet qu’elle ne maîtrisait absolument pas… la tactique militaire et la formation des troupes étaient l’apanage des soldats et des guerriers de métiers comme ces deux-là, elle n’y connaissait absolument rien du tout et ne savait pas trop bien si elle parviendrait jamais à avoir la moindre expertise dans ce domaine. Tout cela relevait d’un niveau de compétence qui n’était pas le sien. Pas plus bas que le sien, sans doute même plus haut d’ailleurs d’une certaine façon. Quoi qu’il pouvait en être en tout cas elle se trouvait au ban de la conversation. Etrangement cela ne la dérangeait pas plus que cela, il y avait un brin de gêne mais au point d’être intolérable, aussi ne chercha-t-elle nullement à recentrer les choses sur elle. Elle aurait l’occasion de poursuivre la conversation bien assez tôt. Elle aurait pu cependant lui faire remarquer qu’il n’était nullement un soldat de parade, bien au contraire… Cependant, elle n’en fit rien, préférant, lorsqu’il baissa la tête vers elle, lui décocher une expression mit affectueuse mi réprobatrice qu’il comprendrait parfaitement.

Reportant son regard sur la commandante qui répondait alors, elle se reprit à penser à Emeril, son brave seigneur nordique et ce qu’il lui avait dit de sa propre ville : Glacern. Une ville fortifiée que l’on disait inexpugnable, imprenable, impossible à conquérir. Une ville construite sur un modèle ancien aujourd’hui perdu, pensé dans le style militaire le plus aboutit afin de pouvoir soutenir un siège sans problème et d’effectuer au besoin une retraite vers le bastion sans pertes énormes. Que se passerait-il si les Alayiens parvenaient jusque dans la citadelle du nord ? Ils s’y casseraient certainement les dents comme jamais auparavant. Les seigneurs de l’hiver n’étaient pas des tendres et contrairement à eux, ils n’avaient guère la faiblesse d’un soutient magique. Il était étonnamment bénéfique de penser à la tête que les envahisseurs feraient après s’être fait broyer comme des moins que rien dans la passe gelée du val de Tombeneige , au pied de l’immense muraille extérieur qui ressemblait à l’armure d’un guerrier géant au bord de son immense précipice… Oui très réconfortant, surtout pour elle qui admirait tant ces héros de guerres froides qu’aucun citoyen de l’empire ne connaissait. Depuis la nuit des temps ils combattaient dans le royaume de la nuit pour eux, faisant face à des créatures naturellement prédatrices qu’ils parvenaient pourtant à tuer, à vaincre… Quand elle avait appris que l’armée entière des glaces était venue à leur aide elle s’était accrochée à l’espérance. Si ils s’en sortaient, il était certain qu’elle tannerait Gregorist et Korentin pour qu’ils adoptent leurs stratégies.

Mais pour l’instant il valait mieux qu’elle revienne à l’instant présent et réponde à son interlocutrice. « Je porterais votre demande auprès du régent, mais je pense pouvoir affirmer dès à présent que cela ne devrait poser aucun problème. Ne vous excusez nullement, le plus important passe avant le reste » Cependant, plusieurs détonations retentir alors qu’elle allait poursuivre et elle sursauta, portant une main à son cœur et se retournant vivement vers l’extérieur… Des tirs pour démoraliser hein ? Cela devait être efficace en plus… Restant face à la fenêtre la plus proche, elle ne put qu’afficher un air soucieux en répondant finalement « Très bien… je vais tâcher de faire mon possible pour les blessés ne se trouvant pas là-bas. Si vous pouviez trouver quelqu’un pour m’indiquer où je puis me rendre…. Et si Hanz le désir, il peut poursuivre en votre compagnie, vous semblez avoir des choses à vous dire » Présentant le refus de la Lame noire elle poursuivit immédiatement à son égard « Je ne risque rien avec les soldats, et vous saurez immédiatement où je me trouve… ne vous en faites pas pour moi »



[HRP : Mon personnage sortant du rp je vous propose de le continuer entre vous ou d'en ouvrir un autre pour vous deux Wink Merci à vous]
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