|
| Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) | |
| Auteur | Message |
---|
InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Sam 9 Nov 2013 - 18:45 | |
| Une fuite en avant, voila ce qui avait conduit Matis et ses hommes à Gloria. La cité n'avait plus, ou tout du moins ne pouvait plus, porter le titre de Magnifique. Comme l'Empire dans son ensemble, la guerre venait frapper à la porte de la majestueuse capitale Humaine. Et elle venait littéralement frapper à la porte. Les gens avaient rapidement abandonnés les quartiers pauvres, soumis aux feux des armes de siège ennemies, pour venir dans les niveaux supérieurs. Pour l'instant l'enceinte blanche semblait encore calme et épargnée par les combats. Mais pour combien de temps encore ? Matis n'en savait rien, et jamais il n'aurait cru voir de ses yeux le jour où la capitale pourrait tomber. Aujourd'hui en était encore plus proche que tout ce qu'il aurait pu craindre dans ses cauchemars les plus noirs.
Mais il n'avait pas le temps, ni le luxe, de philosopher. Sa nouvelle fonction le mettait directement sous les ordres de la Commandante Meyhl Hele, et il semblait qu'elle savait ce qu'elle faisait. C'était du moins ce que les autres gars disaient à son compte... Ce qui énervait Matis s'était que la commandante l'avait fait venir à lui alors qu'il tentait de trouver des lieux décent pour que ses hommes puissent se reposer. Mais avec, beaucoup, de chance la jeune femme allait lui annoncer de bonnes nouvelles. Au fond de lui il craignait qu'il n'en soit rien, mais il fallait toujours garder un peu d'espoir.
L'homme n'était pas seul, deux soldats de son groupe l'escortait jusqu'au lieu où siégeait la commandante. Ces deux hommes devaient être parmi les plus expérimentés qu'il avait sous la main, la guerre avait emportée tant de brave que Matis avait du mal à tenir les comptes à jour. Et malheureusement il savait qu'il allait devoir s'y mettre réellement, pour les familles... Pour qu'elles puissent faire leur deuil.
Et, encadré par ses deux soldats, Matis réfléchissait aux nombreux problèmes qu'il avait et qu'il comptait soumettre à sa commandante dans l'optique que celle ci puisse en résoudre certain. Sa patiente n'était pas un point fort, il le savait, son aide de camp le savait, ses hommes le savaient... Et pourtant il devait se résoudre à être calme, prendre ce qu'on lui donnerait, remercier et faire en sorte de rester dans les petits papiers du commandant. La raison était simple, ne pas être envoyé au casse pipe, pour lui ce n'était pas grave, mais il ne voulait pas être la raison qui tua ses hommes.
La traversé de la ville fut mouvementée, de ci et de là on voyait des gens tenter de mettre à l'abris leurs affaires, d'autres partaient s’enrôlaient en criant des chants patriotiques, d'autres déprimaient et étaient sûr de mourir sous peu. C'était dur de voir cela. Matis et l'ensemble de ses hommes s'étaient battu et étaient mort pour sauver les civils, et ceux ci abandonnait si vite. Heureusement il restait encore des gens au coeur pur et à la volonté ferme pour défendre l'Empire. Hélas il n'était pas aussi nombreux que souhaitait, et ceux qui les rejoignaient dans la bataille était loin d'être des soldats. Mais qu'importe, Matis les formeraient et ferrait d'eux de véritable soldat, comme les deux hommes qui l'accompagnait.
Matis arriva devant le lieu où la commandante avait établit son commandement et se présenta aux hommes qui montaient la garde. Ceux ci l'accompagnèrent à l'intérieur et lui dirent d'attendre que son officier soit près à le recevoir. Alors Matis prit son mal en patience et patienta. Il espérait juste que cela ne durerait pas trop longtemps, sinon il perdrait le peu de sang froid qui lui restait. Et pour se calmer, il pensait à toutes ces familles qui comptaient sur eux, à sa famille qui était à l'abri à Elena... A son frère qui était porté disparu et qu'il devrait retrouvé...
Encore dans ses pensées il fut conduit dans le bureau du commandant. Pénétrant dans la pièce il embrassa la salle du regard et salua son officier supérieur. Il ne l'avait presque jamais vu, seulement de loin et dans la bataille, aussi de la voir dans un environnement plus "calme" était étrange. Mais pas désagréable.
Capitaine Falkire au rapport Commandant. Vous m'avez fait demander ?
Il ne savait pas trop ce que son officier attendait de lui, peut être uniquement pour le féliciter de sa promotion et de s'assurer de son savoir faire. Il ne savait même pas si la jeune femme en face de lui avait approuvé sa nomination, il pensait bien que oui car il appartenait à son corps d'armée. Bref beaucoup de question et bien peu de réponse.
Mais des réponses, sous peu, il espérait en avoir. Et des bonnes nouvelles aussi... Du moins il l'espérait. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Sam 9 Nov 2013 - 22:20 | |
| Un va et viens permanent occupait les lieux, des messagers en tout genre venaient s'adresser à tel ou tel soldat pour les affecter à tel ou tel poste. Au bord de la fenêtre, on distinguait aussi une foule à la mixité la plus étrange, soldat, marchand mettant les voiles ou cachant leurs biens. C'était bête et inutile d'agir ainsi, si nous cédions, les Alayens mettraient probablement une partie de la ville à sac. Une nouvelle plutôt dérangeante était arrivée ce matin même. Les guetteurs avaient aperçu une longue colonne d'approvisionnement avec des bêtes chargées en bois, déjà qu'ils possédaient des armes de sièges, plus étaient à prévoir. Il fallait espérer qu'ils attaquent une ou deux fois avant qu'ils aient finis des armes aussi puissante qu'un trébucher. Des mangonneaux seraient une menace moyenne et il faudrait une multitude de tir pour fracturer nos murs. Le plus dangereux seraient un pilonnage intensif à l'intérieur des murs, il faudrait obligatoirement évacuer tous les civils et tous les postes avancés établis non loin des lignes de défenses.
En plein dans ses réflexions, un messager vint la déranger pour lui apprendre que son nouveau capitaine était en chemin. Il était vrai que l'unité de la jeune femme avait subie de lourdes pertes pendant la campagne Alayenne et la chaîne de commandement se cassait la figure. Il fallait compter à peu près 65% de non professionnel à présent. De plus, il faudrait les former un minimum. C'est pourquoi la jeune femme avait délégué l'entrainement des recrues à Perten, lui et son bagou remettrait à sa place la moindre insolence et l'entrainement serait productif. Chaque heure comptait car chaque heure pourrait être l'aube d'une attaque.
Le messager lui avait donné un parchemin sur lequel était mentionné quelques brèves information à propos du capitaine. Il semblait être un bon guerrier au vus de ces écrits et son unité, son ancienne unité du moins avait déjà combattue avec celle de Meyhl. Elle reconnue le nom de leur supérieur. Avant qu'il n'arrive, elle s'assit afin de rédiger un petit texte de reçus qu'elle retransmit au messager qui parti de ce pas. Leurs boulots devait être éprouvant à la fin de la journée, ils parcouraient toute la ville à une allure cavalière. On pense souvent aux guerriers, mais sans ces hommes, nulle empire n'irait loin. Comment une troupe peut elle s'organiser sans moyens de communication ? De toute façon, l'empire, la patrie à laquelle Meyhl dévouait son être était à l'agonie. La cité, la plus belle cité de ce continent en danger. C'était intolérable et malgré une certaine conciliance. Meyhl jurait de ne faire aucune pitié. Elle se souvint du début des combats. Ces hommes, là oui , ces "Alayens" étaient d'une rage sans limite, rien ne les faisaient reculer ou presque. Ils avaient un moral d'acier, ou plutôt une soif de combat tellement hargneuse que rien ne les arrêtaient sauf la mort. Le souvenir d'un de ces guerriers de malheur revient dans sa tête. L'homme en question venait juste d'accuser trois flèches en pleine poitrine. Il continua pourtant d'avancer en courant et hurlant avant de naturellement s'effondre. Il ne fallait quand même pas tirer sur la corde. Leur volonté était tenace mais ils restaient mortel. C'était leur atout, quand du côté Armandéen des paysans allaient bientôt prendre leurs jambes à leurs cous.
On parlait à l'extérieur de la pièce. Le garde qui était la approchait et une deuxième personne était avec lui. Meyhl repensa à tous ces hommes mort qu'elle avait vu. Soudain elle eut une appréhension car en général, les soldats voulaient rester avec leurs frères d'armes. Et ce capitaine arriverait dans une nouvelle unité, une centaine d'hommes environs, c'était l'étendu du grade de commandant. Et pour tout dire, elle avait un peu peur de sa réaction, nulle doute sur le fait qu'il resterait courtois, enfin elle l'espérer. Mais elle doutait plutôt de ces ressentis une fois qu'il serait avec ces nouvelles troupes.
La porte s'ouvrit donnant sur le garde laissant entrer l'officier. D'un signe de tête Meyhl le fit sortir et fermer derrière lui. Falkire disait il, c'était bien lui. Il avait au premier coup d'oeil le profil d'un homme aguerri. Ce qui démontrait légèrement qu'il était à sa place ici. Qu'il n'était pas un nouveau, Meyhl pensait cela car beaucoup de nouveaux gradés étaient d'anciens civils ayant été recrutés en pleins milieu de la récente guerre. Et par logique, ils étaient peu expérimentés, c'était toujours mieux qu’inefficace .
"Capitaine Falkire au rapport Commandant. Vous m'avez fait demander ?"
A vrai dire non, elle ne l'avait pas fais demander, en tout cas pas lui spécialement, elle avait juste signalée qu'il lui fallait des officiers supplémentaires. Perten ne pourrait gérer seul le reste de l'unité, surtout en pleins combat. L'arrivée de Falkire permettrait de diviser les tâches et de rendre chaque groupe plus efficace.
- Et bien enchanté Capitaine, Et félicitation bien sûr, vous voila dans un sacré merdier. Ceci dit, elle venait de parler sur un ton qui se voulait léger, le merdier, tout le monde y était. Mais il est vrai que Falkire et Meyhl.. se retrouveraient sur les murs et la ... Advienne que pourra.
- On m'a fait parvenir votre affectation juste quelques dizaines de minutes avant votre arrivée. Sachez que vous êtes un soulagement pour moi et j'espère réellement que le moral sera à la hausse. Si nous commençons à nous battre avec des hommes défaitistes nous ne tiendrons pas. Venez vous asseoir. Finit-elle l'invitant sur un tabouret, le mobilier étant plutôt limité.
Etant soucieuse des pensées que pouvaient avoir Falkire elle décida de lui laisser la possibilité de lui poser des questions si il en avait. En même temps, Meylh avait apprit très rapidement qu'il rejoindrait l'unité. Alors peut être que lui aussi fût prit de cour.
- Avez vous des interrogations par hasard ? Après quoi je vous expliquerai vos tâches si vous le voulez bien. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Dim 10 Nov 2013 - 9:09 | |
| La jeune femme fit entrer Matis dans son bureau et tenta de le mettre immédiatement à l’aise en lui parlant de manière très cru. Être dans la merde était pour lui, depuis quelques semaines maintenant, quelque chose d’habituel. Avec un peu de chance ils se retrouveraient tout deux sur les murs extérieurs et alors ils pourraient contempler en direct l’armée ennemie qui frappait à leur porte.
Quoi qu’il en soit, et comme il le pensait, la jeune femme semblait soulageait de le voir. Peut-être le fait d’avoir affaire à un « vétéran » allait l’aider dans son boulot et allait augmenter les chances de survie. En tout cas Matis se tenait prêt à faire ce qu’il faudrait pour son commandant, certes son groupe et lui intégrait une nouvelle unité mais vu ce qu’il restait de la précédente… Disons qu’il valait mieux qu’il en soit ainsi.
La jeune femme lui présenta un tabouret qu’il saisit et prit place en face du bureau de son officier supérieur. Pour l’instant Meyhl lui laissa le temps de comprendre pour qui il allait bosser, et avant de rentrer plus amplement dans les détails elle lui laissait la possibilité de s’exprimer. Une possibilité qu’il n’allait pas laisser passer. Mais avant, et comme tout commandant qui se respecte elle devait vouloir savoir qu’est-ce qu’il emmenait avec lui.
Commandant, avant d’aller plus loin et de poser toutes les questions qui me viennent à l’esprit je vais détailler un peu plus le groupe que je mène.
Actuellement, et du fait des derniers évènements, nous sommes vingt-six. L’ensemble de mes hommes sont des soldats que je connais, côtoient et commande depuis plus de quatre ans en moyenne et je sais que je peux compter sur eux. Je pensais vraiment qu’après Feusacré on aurait tout vu des horreurs de la guerre, mais il fallait croire que non. Il y a encore quelques jours nous étions soixante dix, mais quand les Alayiens nous sont tombé dessus… J’imagine que c’est notre lot à tous. Compter les morts, serrer les dents et leur botter le cul… Si vous me passer l’expression chef.
Le jeune homme s’arrêta un instant pour réfléchir à ce qu’il dirait ensuite. Il voulait détailler encore plus mais son chef avait sans doute mieux à faire et beaucoup à faire même.
Concernant mon affectation je ne l’ai apprise qu’il y a une heure environ. J’étais en train de me battre pour trouver un lieu décent pour mes hommes quand j’ai reçu le messager. Changer d’unité ne me dérange nullement, faut dire qu’après la dernière retraite il ne restait quasiment plus personne à commander…
Je ne sais pas encore ce que vous voulez m’attribuer comme mission mais sachez que je les mènerais à bien. Mais avant cela j’aimerais savoir si vous avez des renforts à me confier, une dizaine d’homme supplémentaire ne serait pas de refus et je ferais ce qu’il faut pour les former.
Une dizaine d’homme n’était pas quelque chose de surnaturel à obtenir il y a encore quelques mois, mais aujourd’hui ? La jeune femme avait elle seulement la possibilité d’avoir des renforts ? La ville était maintenant assiégée, les armées alliées se trouvant si loin… Il en doutait, mais il espérait, une fois de plus, se tromper.
Le moral de mes hommes est aussi haut que possible. Ils ont traversé pas mal de champs de bataille aussi ils savent ce qu’on attend d’eux. C’est ce que je compte inculquer aux nouvelles recrues que vous pourriez me confier car vous avez raison commandant. Quand nous devront nous battre pour défendre la capitale nous ne pourrons pas nous rendre ou reculer. Il en est hors de question, et les bleus devront le comprendre sinon je ne donne pas cher de leurs peaux et de la notre…
Quoi qu’il en soit au niveau équipement nous sommes bons, aucun problème de vivre pour le moment et les rares blessés sont en train d’être soigné. Du coup, et même si mon unité n’est pas des plus imposantes, elle est toute à vous et prêt à être employée.
Matis observait son supérieur et réfléchit une nouvelle fois. Pour l’instant il gardait son sang froid. La jeune femme semblait vraiment contente de le voir se mettre sous ses ordres, et ne semblait pas trop hautaine. Du coup il y avait des chances qu’il s’entende bien avec elle. Et comme il allait devoir la suivre jusqu’en enfer s’il le fallait, autant que tout se passe bien entre eux non ?
J’aurais juste une question commandant. Si vous me permettez bien sûr. Vous avez un peu plus d’information sur ce qu’on attend de nous ? Et surtout est ce que les huiles ont un plan solide pour nous sortir de la ? Parce que mourir ici n’est pas trop dans mes plans et j’espère servir l’Empereur et notre Empire autrement qu’en donnant bêtement ma vie. Si vous me passez l’expression bien sûr.
Alors qu’il réfléchissait et écoutait la réponse de la jeune femme il eut une nouvelle question, mais il décida de la garder pour plus tard. Celle-ci était trop personnelle pour être posée ainsi de but en blanc. En tout cas il attendrait d’en savoir plus sur la jeune femme.
Une dernière chose commandant, si vous me permettez. Pourrais-je en savoir plus sur mes collègues officiers et sur la chaine de commandement ? Il serait bon pour moi de savoir à qui m’adresser et d’éviter ainsi de vous déranger pour rien.
|
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Dim 10 Nov 2013 - 18:41 | |
| Le premier détail qui retint l'attention de Meyhl était l'apport d'hommes en plus du Capitaine. Personne ne l'avait specifié mais elle ne crachait pas dessus. C'était plus que son pouvoir ne le lui autorisait, c'est pourquoi elle renverrai vingt et un homme dans une autre unité, une unité plus jeune. C'était peut être les condamnés mais elle préférait savoir ses hommes entourés de vrais guerriers plutôt que de frêles jeunes hommes prêts à partir dès la première flèche tirée. Car oui, mine de rien, après plusieurs années d'expériences. Ce petit bout de bois qu'était une flèche avait un pouvoir démoralisant sur bien des hommes et la peur surgissait d'un coup chez les plus couards. La justice étant bien faite, c'était souvent eux qui étaient touchés.
Après tout, Falkire avait raison. Combien de valeureux guerriers étaient tombés au cour de ces dernières semaines ? Trop, vraiment trop. Aucune guerre n'avait affaiblie Armanda à ce point, l'empire... Leurs bottez le cul disait il, Meyhl eut un sourire presque nerveux et elle se retint de de préciser que en ce moment. C'était eux mêmes qui se faisaient "botter le cul". Décidément ! Les décisions devaient être prisent à la hâte car même Falkire fût au courant pour son affectation que peu de temps avant d'arriver ici. L'homme ne semblait pas plus troublé que cela et c'était un bon point en soit. De plus, le capitaine semblait d'attaque pour former les recrues. Enfin un homme qui comprenait l'essentiel, certains soldats préféraient se battre et cracher sur les paysans et autres, oubliant que ces mêmes néophytes devraient combattre à leurs côtés. Alors si un Capitaine le comprenait, il pourrait entrainer une multitude d'hommes avec lui dans cette bonne idée.
Bon, la jeune femme était prête à lui répondre après l'avoir jaugé du regard quelques secondes. Elle pensait aussi qu'il faudrait qu'elle jette un oeil aux hommes qu'apportait Falkire avec lui. Histoire de se rendre compte.
- Vous comprenez bien l'importance d'entrainer des hommes. c'est une bonne chose. Vous aurez vos dix hommes, en fait pour tout dire. Nous sommes quasiment au complet grâce aux recrues. Nous avions un manque cruel d'officier, Thanas, votre prédécesseur c'est fait tué la semaine dernière pour tout vous dire. Un bon guerrier et bon meneur d'hommes.
Nous avons besoin d'homme comme vous et vos guerriers pour sauver l'empire et il n'y a encore une fois, que d'hommes comme vous que de simples recrues inexpérimentés pourront tirer le meilleur d'eux. Ce que j'attends de vous ? Que vous les formiez, que vous les motivez, que vous leur donnez l'impression qu'ils seront invicible. Un homme qui ne pense pas à la mort, qui ne veut pas mourir et un homme qui se battra avec deux fois plus de hargne et de férocité.
Et aujourd'hui, Gloria doit réagir avec férocité, tel un lion blessé il nous faut démembrer ces enfoirés ! Finissait elle en s'emportant et tapant du point sur la table.
Elle savait que la situation n'était pas à leur avantage, mais en parlant ainsi elle se rendit compte encore plus violemment que l'empire était au bout.
Concernant les informations venant d'en haut... Il n'y avait rien de spécial pour l'instant, rien qu'elle n'avait entendue en tout cas.
- Capitaine, ce que l'on attend de nous, est la défense de l'empire. Je ne vous cache pas que nous avons un couteau sous la gorge. Il faut défendre la cité et repousser l'envahisseur si possible. La ville seule, elle ne tiendra pas c'est une certitude. Il faudrait un coup du destin alors priez les esprits. Mais sachez que j'y crois ! de plus, peu de nouvelles circulent. Je n'en suis pas sûr, mais il me semble que les autres cités sont elle aussi en état de siège.
Après quoi Meyhl se leva pour passer du coté de Falkire et elle s'appuya contre le rebord du bureau croisant les bras.
- Personne ne mourra inutilement dans cette ville Falkire.
Elle l'avait appelé autrement que par son grade afin de bien insister sur ce point. Que chaque vie perdue lors des batailles à venir serait un fardeau pour tous, mais en aucun cas du gâchis. Le vrai gâchis en soit, c'était cette guerre. Dès lors il était étrange d'être soldat. Vous aimiez forcément secrètement ou ouvertement vous battre, mais pourtant la paix, vous la désiriez aussi. Meyhl retrouva une expression plus neutre quand il s'agit de parler des autres officiers avec qui le Capitaine devrait composer.
- Oui il vous serez utile de savoir avec qui vous combattrez. Tous de bons soldats. Perten est vôtre égal et donc capitaine lui aussi. Pour vous décrire un peu le personnage, il a combattu contre les vampires directement après l'attaque de L'Océane ainsi que Feusacré ou il a failli y laisser la vie. Ensuite il y a le Lieutenant Adecas, son parcours est semblable. Concernant la répartition des hommes, le régiment est fort de trois cents hommes, ce qui est presque deux fois moins qu'en temps normal. Vous dirigerez la moitiez de ces hommes, Perten l'autre. Le lieutenant Adecas sera sous les ordres de Perten en revanche. Voulez vous savoir autre chose ? Sinon j'aimerai bien que vous m'ameniez à vos hommes, pendant ce temps je délèguerai quelqu'un pour leur trouver un logement proche du reste du régiment.
|
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Dim 10 Nov 2013 - 21:40 | |
| Quand le soldat présenta son effectif rapidement elle fut étonnée de l'apport de soldat. Peut être n'avait elle pas été prévenue, en même temps tout se faisait à la va vite en ce moment. Cela l'énervait légèrement, travailler vite était bon, mais faire vite et mal n'était pas bon, que ce soit pour l'armée ou ailleurs. En tout cas, passer le coup de la surprise, elle semblait ravie, voir arrivé d'un coup une vingtaine de soldat compétant plus un officier ne devait pas être arrivé depuis longtemps. Hele semblait aussi touchée du fait qu'il souhaitait former de nouvelles recrues, et non seulement elle appuya sa demande pour la réception de dix nouveaux soldats, mais elle lui en donna bien plus.
A priori le prédécesseur de Matis avait été tué peu de temps auparavant, cela le mettait quelque peu mal à l'aise car prendre la place d'un homme mort au combat ne serrait pas simple. Mais comme il n'était pas seul il savait sur qui se reposer et compter en cas de besoin. Revenant à ses esprits, et écoutant attentivement la jeune femme, il s’aperçut qu'elle venait de frapper du poing sur la table. Elle croyait vraiment à ce qu'elle disait et elle avait les bons arguments. Du moins des arguments qui montrait que Matis pouvait encore avoir confiance en la classe dirigeante, mais ce qu'il gardait surtout en tête c'était que la jeune femme était quelqu'un de compétant. Du moins au premier abord. Dans l'état actuel des chose elle se devait d'être plus qu’excellente et en la voyant ainsi, elle marquait un bon point. Elle ne semblait pas être de ceux qui conduit leur troupe à la mort de loin... Mais plutôt une personne que l'on devait extraire du combat pour diriger.
Vous me faites plaisir en me disant cela commandant. Aussi mes gars et moi on va faire ce qu'il faut pour transformer la bleusaille en véritable guerrier. Certains y perdront peut être des dents où y laisseront de la sueur, mais j'en ferais des hommes et des femmes que vous serrez fière de mener au combat.
La jeune femme semblait, par contre, ne pas avoir plus d'information que le capitaine quant à la suite des événements. Mais le jeune homme sentait que bientôt les choses finiraient par bouger, et très rapidement de surcroît. Le siège ne durerait pas éternellement et bientôt la guerre reprendra ses droits. Que les barbares du néant attaquent ou que l'armée impériale tente une sortie, bientôt ils auraient du pain sur la planche et bien peu de temps pour former les nouvelles recrues...
Quand la jeune femme parla du siège probable des autres cités de l'Empire, Matis eut l'air plus sombre. Sa famille se trouvait toujours à Elena, et il avait peur pour elle. Que se passerait il si la ville tombait ? Se rendraient ils ? Combattraient ils jusqu'à la mort ? Sa famille était liée à l'Empire, par le sang, le coeur et l'esprit. En tant que noble, même de rang inférieur, Matis et sa famille se devaient de tout donner pour sauver l'Empire de l'humanité sur ce continent. Et tant qu'il serait vivant rien ni personne ne s'en prendra à sa civilisation.
La jeune femme se leva et tout en s'appuyant sur le bureau regarda Matis droit dans les yeux. Le soldat fut légèrement intimidé. Non pas qu'elle soit effrayante, mais il ne s'attendait pas à cela. Il soupira un instant avant de répondre.
Je le sais. On fera ce qu'il faut pour que l'on s'en sorte en vie en sauvant l'empire. Une fois qu'on aura foutu l'ensemble de ses touristes hors de notre pays vous pensez qu'on nous offrira enfin la paix et le calme ? Et puis des médailles tiens...
Le regard dans le vide il se gratta la barbe.
Ouaip, je serais pas contre une médaille...
Après cela la commandante présenta rapidement la chaîne de commandement et expliqua la répartition des troupes. A cause du manque d'officier compétant elle se retrouvait à partager ses trois cents hommes en deux groupes. Le premier dirigé par un de ses hommes, un certain Perten, le second par Matis. En écoutant cela il resta stupéfait de la nouvelle. Il y a quelques jours à peine il commandait à quinze soldats, aujourd'hui il en avait dix fois plus à diriger. Mais il se ressaisit vite, et avait hâte de voir ses hommes, les connaitre plus et leur prouver qu'il pouvait les commander. Il devait le prouver aussi à sa supérieure.
Elle lui parla aussi d'un autre lieutenant, un certain Adeca qui restait sous l'aile du Capitaine Perten. Ces deux personnes semblaient être des gars de valeur et Matis avait hâte de les rencontrer pour les jauger. En tout cas, et pour le moment, c'était son groupe que la commandante voulait jauger. Elle promit même qu'un de ses subalternes s'occuperait de trouver un lieu pour que ses hommes puissent loger. Matis était comblé, il venait avec des craintes et il repartait avec la confiance et des bonnes nouvelles. Que demander de plus ? Rien.
Non je n'ai rien de plus à demander. Je prendrais contact avec ces hommes pour les connaitre et voir ce qu'on peut faire ensemble en terme de stratégie et d'exercice pour les nouvelles recrues. Je suis honoré de la confiance que vous me portez en me mettant autant d'hommes sous les ordres. Je sais que le manque d'officier vous y contraint, mais je ferais en sorte de ne pas vous décevoir chef.
Cela me fait aussi plaisir que vous souhaitiez rencontrer mes Hommes et que vous leur trouviez un lieu adapté pour loger. Merci, vraiment. Après tant de chemin parcouru ils n'ont eu que peu de temps pour se poser et se reposer.
Si vous voulez bien me suivre je vais à présent vous conduire à vos nouveaux soldats Commandante.
Le jeune homme laissa à son officier supérieur le temps de faire ce qu'elle avait à faire et retrouva ses deux soldats. Il leur expliqua la suite des événements et leur expliqua qu'ils devraient s'occuper de nouvelles recrues et de formation. Les hommes ne semblaient pas trop emballé par cela mais quand il leur fit comprendre que ces jeunots se retrouvaient à combattre à côté il faudrait bien qu'ils soient un minimum compétant. Histoire qu'ils ne s'enfuient pas à la première volée de flèche. Question de survie. Une fois ceci dit, les hommes changèrent rapidement d'opinion.
Quand la commandante arriva devant le petit groupe, les deux soldats saluèrent respectueusement leur commandante avant d'encadrer les deux officiers. Matis emmena la commandante à travers le quartier riche pour le quitter et se rendre dans le quartier commerçant. Durant tout leur trajet, qui dura une vingtaine de minute, il essayait de trouver un moyen sûr et rapide pour atteindre sa destination. Et finalement il y parvint.
Dans un entrepôt que Matis avait emprunté un temps à un ami commerçant de son frère, l'ensemble de ses hommes attendaient les nouvelles. L’entrepôt n'était pas grand ni très spacieux, mais son groupe, mené par son premier lieutenant, Thomas Andersi. Le jeune roux rameuta ses soldats non blessés ou non occupé pour faire une haie d'honneur à leur capitaine et leur nouveau commandant.
Devant l'officier supérieur se tenait donc vingt soldats, quinze hommes et cinq femmes. Tous semblaient exténués mais fier d'être présenté si rapidement à leur supérieur. Derrière eux deux soldats amménageait des espaces pour se loger et les trois autres étaient allongés et se faisaient soigner par un homme d'une quarantaine d'année. L'ensemble fini par se rapprocher du commandant, tandis que le soigneur restait proche des trois blessés, une femme et deux jeunes hommes.
Matis présenta donc son lieutenant ainsi que deux sergents et l'ensemble de ses soldats.
Je présente donc mon aide de camp, le lieutenant Andersi, que je connais depuis des années et avec qui je me suis engagé il y a plus de douze ans. Voici mes deux sergents, Andri Igni et Joshua Malt qui se feront une joie de s'occuper de nos nouvelles recrues. Moi même je m'en occuperais. Ensuite voici l'ensemble de mes soldats, je les connais tous pour les commander depuis quatre ans et quasiment tous étaient à Feusacré. Je peux vous dire que je leur confirait ma vie. Donc je pense que vos nouvelles recrues peuvent se sentir entre de bonnes mains. N'est ce pas les gars ?
Les soldats hochèrent de la tête et la jeune sergent Andri qui n'avait que vingt trois ans et quelques cicatrices aux compteurs se frottait déjà les mains en s'imaginant les maltraiter pour leur apprendre la vie de soldat.
Au fond c'est mon officier médical, le lieutenant Palav. Nous n'avons, heureusement, que de petites blessures à traiter et comme les services des médecins de l'armée sont pour ainsi dire en sous effectif, je me suis débrouiller pour le récupérer il y a un peu plus de huit mois.
Je suis par contre désolé de ne pas vous accueilir dans de meilleurs conditions, mais j'ai emprunté cet entrepôt à un ami de ma famille le temps de trouver mieux. Donc pour l'instant on fait contre mauvaise fortune bon coeur. Mais c'est notre lots à tous n'est ce pas commandant ?
Il espérait faire bonne impression, non pas pour obtenir quoi que ce soit. Mais le cadeau que lui faisait cette femme en lui confiant cent cinquante soldat... Il devait lui prouver qu'elle pourrait compter sur lui et qu'il ferait ce qu'il faut pour remplir les missions qu'elle lui confierait à l'avenir. De ce fait il pourrait peut être, il l'espérait, faire en sorte de sauver un maximum de vie. Mais pas du côté des envahisseurs.
Si vous avez des questions au sujet de mes hommes ils sont tout à vous. Mais excusez leur fatigue apparente, les combats et peu de repos en sont la cause. C'est pour cela que j'aimerais les mettre au repos une petite journée, le temps de reprendre des forces. Mais comme je vous ai dit nous sommes à vos ordres Chef. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Mer 13 Nov 2013 - 19:35 | |
| Meyhl écouta de façon attentive tout ce que pouvait lui dire le nouveau Capitaine. Elle ne ressenti rien de mauvais à son égard. Mais si elle voulait voir ses hommes, en plus de les rencontrer par politesse, c'était surtout pour voir comment ils se comportaient en présence de Falkire, cela en dirait long, plus que des paroles.
Quoiqu'il en soit, elle laissa Matis partir devant le temps qu'elle s'adresse à l'un des deux gardes du bureau afin qu'il fasse réquisitionner deux voir trois maisons si possible, vide évidemment. C'était triste mais la plus part des unités procédaient comme cela aujourd'hui. Beaucoup de famille avaient été détruites et les gens abandonnaient leurs foyers, certains partaient se réfugier dans des coins perdu de l'empire en éspérant que l'orage passe et d'autres n'étaient simplement plus de ce monde. Elle lui glissa aussi un autre petit mot qu'il s'empressa d'aller délivrer...
Enfin, la guerrière rattrapa rapidement Matis et ces hommes. Une fois à leurs hauteur elle les salua poliment croisant leurs regard et elle y trouva ce qu'elle cherchait. Des regards de guerriers, un bleu voyait un officier comme un chef, un supérieur, une personne à qui il fallait obéir aveuglément. Les vétérans eux, voyaient des soldats comme eux, et ils vous jugeaient, ils se demandaient probablement si la jeune femme causerait leur perte ou si elle serait digne de confiance. Pour beaucoup de vétérans, des passés douloureux étaient liés à la mauvaise décision d'un supérieur, le cas classique d'un officier faisant tuer ses troupes à cause d'un rêve de gloire inespérée était fréquent.
Suivant Matis, nous arrivions dans les alentours du quartier Marchand avant de s'y engouffrer définitivement. Quelques bifurcations plus tard, il s'arrête devant un entrepôt, un entrepôt ou s'agitait environ une vingtaine de soldat en armes. Un rapide coup d'oeil montrait clairement la situation assez précaire de leur "campement". Il était étrange de voir que personne ne s'était occupé d'eux plus tôt. Quelques blessés étaient au fond un guérisseur à leur chevet devinait Meyhl, enfin Matis prit la parole. Meyhl se rendit compte, enfin se rappela qu'elle n'aimait pas être présentée ainsi devant ses hommes. Pour dire vrai, cela la mettait mal à l'aise, ce qu'elle voulait, une forme d'égalité. Rien ne différencie le soldat de l'officier sur un champ de bataille, ainsi elle se rappelait d'un Capitaine se croyant plus haut que ces hommes, ce dernier avait été le premier à tomber de son cheval lors de la bataille de Feu sacré.
Meyhl écoutait attentivement chaque mots que prononçait Matis, il lui fallait comprendre dès le départ à qui elle avait à faire et c'est rapidement qu'elle les trouva motivés malgré leur état global. Tout comme elle Matis était dans cette unité depuis des années, douze ans avec certains hommes même! Il lui rappelait elle et ses officiers, ils avaient commencés tout en bas de l'échelle, certain n'étaient plus, mais les derniers en vie vengeraient leurs morts même en enfer si il le fallait. Il faisait donc chaud au coeur de voir que tout n'était pas perdu, car Meyhl n'en doutait pas, encore pleins d'hommes comme la troupe de Matis étaient présents en ville. Elle était aussi sûre que parmi les recrues certains se montreraient de vrais héros Impériaux, mais cela n'arriverait qu'avec la transmission du savoir que les vétérans avaient accumulés toutes ces années.
Une fois qu'il eu fini de parler, elle réflechit quelques secondes avant de répondre. Elle parlerait à ces hommes juste après.
- Feusacré vous dîtes, il fait du bien de voir que certains sont encore présents. Vous avez ici des hommes et des femmes qui possèdent le potentiel pour arracher la victoire à l'ennemi, c'est étrange de le dire ainsi, mais une aura émane de vous tous et votre passé vous marque. Sinon, pour vous répondre Capitaine, Oui. C'est nôtre lot à tous. J'espère bien que la mauvaise fortune, nous leur apporteront à ces Alayens.
Vous me voyez heureuse d'apprendre qu'un guérisseur est parmi nous, il en manque cruellement et savoir que mes hommes sont entre de bonnes mains est rassurant. Je n'ai pas de question pour l'instant. Concernant votre hébergement. Rendez vous la où vous m'avez trouvée, un officier vous attendra et vous conduira avec vos hommes vers les lieux qu'il aura trouvé. De plus, J'ai transmis un message à un connaissance personnelle, comme tous mes autres hommes, vous disposerez de vêtements neufs et de draps chaud pour tenir le coup avec les temps rudes qui arrivent. Profitez en, tout le monde n'en dispose pas.
Après quoi, Meyhl s'avança vers les hommes de Matis, d'une manière qui les obligea à reporter leur attention sur elle. Elle s’éclaircit la voix ayant eu l'impression d'avaler un chat, mais les mots finirent par sortirent sans une once d'hésitation.
- Soldats, cela ne sera pas un long discours alors restez éveillés. Dans un premier temps, bienvenue dans cette unité, j'espère que vous ferez de vos nouveaux collègues, de nouveaux frères d'armes Car oui, aujourd'hui nous sommes tous des sœurs et des frères de sangs. Nous savons tous ce qu'il en coûte de perdre un être cher et c'est pour ça que nous allons tous nous battre, pour honorer leurs morts, pour sauver l'Empire et enfin pour abattre ces chiens !
Vous avez combattu à Feusacré, vous êtes déjà tous des héros, ne cherchez donc plus à prouver votre valeur, gardez ça en tête, tant que vous êtes en vie, vous emporterez plus d'ennemis dans la tombe. Ne perdez pas votre vie inutilement. A ce mot elle fit un léger clin d'oeil en direction de Matis. Nous ne nous connaissons pas encore, mais je suis déjà fier de savoir que nous combattrons ensemble, tout repose sur nous, chacun d'entre vous est un écrivain, et c'est notre histoire que vous allez écrire du sang de vos ennemis.
Elle laissa quelques secondes en fixant chaque soldats dans les yeux. Ce discours était vrai et mélangé à un désir de prouver qu'ils pourraient combattre en confiance avec elle et ces hommes. Afin de détendre l'atmosphère elle reprit la parole pour finir ainsi.
- Pour ceux qui le souhaite, permission accordée jusqu'à demain au couché du soleil. Ceux qui le souhaite pourront se présenter au Capitaine Perten pour commencer l'entrainement des recrues. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée soldats. Gardez courage.
Rapidement elle retrouva Matis avant qu'il ne rejoigne ces hommes.
- Avez vous besoin de quelque chose d'autres Falkire ? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) Jeu 14 Nov 2013 - 9:24 | |
| A en croire la Commande Hele, et pour l’instant il n’y avait aucune raison de ne pas la croire, une solution allait être trouvée pour l’ensemble de ses hommes. Il ne voulait pas crier victoire trop vite, mais il y avait du mieux. En plus de cela elle lui « offrait » des affaires de rechange, des draps et tout ce qui pouvait aider ses hommes à mieux attendre la prochaine bataille. Mais quand se déroulerait-elle ? Pour l’instant nul ne le savait. Tandis que Matis était dans ses pensées la jeune femme s’avança et commença à parler à ses nouveaux soldats qui l’écoutaient avec attention. Palav s’était relevé et les trois soldats qu’il soignait écoutaient eux aussi avec attention. Thomas voulu se rapprocher de Matis mais un simple regard le fit rester à sa place et écouter la jeune femme, Matis cédait sa place à son officier supérieur. Il le faisait pour que ses hommes sachent qui allait les commander, qu’ils comprennent que ce n’était pas une bleue et que, comme Matis, ils pouvaient avoir confiance en elle.
La jeune femme avait une façon de parler qui s’approchait clairement de ce que Matis lui-même faisait. Elle encourageait les troupes, leur montrait qu’elle était là, et pas cacher derrière un lit à 20 kilomètres. Non, Hele semblait être une femme qui combattait au cœur de la bataille avec ses hommes. Et c’était bon de voir cela. Elle leur dit qu’ils étaient déjà des Héros, et à ces paroles Matis en vu certain qui étaient ému, restait stoïque mais n’étaient pas moins touché par ces paroles. A un moment donné elle fit un clin d’œil à Matis, lui hocha simplement de la tête, comprenant immédiatement ce à quoi elle voulait en venir. Elle plaça aussi quelques mots de réconfort, se disant fière de les commander, et Matis la soupçonnait de vraiment le penser, contrairement à tant d’autres officiers ne visant que la carrière et les étoiles. De ce que Matis en avait vu elle n’était pas de ce genre de personne. Et tant mieux d’un côté.
Finalement la jeune femme laissa la journée à ses soldats, un peu de repos ne leur ferait pas de mal, mais avant de la leur donner il fallait qu’ils récupèrent leur nouveau lieu de villégiature. Matis les laisserait prendre le repos accordé par la jeune femme, et pourra enfin s’occuper de faire et compléter les listes des tués au combat. Par la suite il prendra, parmi les volontaires, un petit groupe pour aider le capitaine Perten dans la formation des nouvelles recrues. Il avait déjà quelques idées mais attendraient que les volontaires se proposent pour les y envoyé après leur repos.
La jeune femme revint rapidement vers Matis pour voir s’il avait besoin d’autre chose. Il savait au fond de lui que la jeune femme avait beaucoup à faire, lui-même avait énormément à faire. Aussi il fallait être concis. Elle ne l’appela pas par son grade, comme pour montrer qu’ils étaient dans la même galère. Comme pour montrer qu’il pouvait compter sur elle.
Non commandant, vous avez offert bien plus que je n’aurais pu demander. Bon évidement je pourrais vous demander des armes et des milliers de soldats pour combattre mais j’imagine que c’est pas trop possible non ?
Matis regarda ses hommes en se grattant le menton. Oui ce n’était pas possible du tout même. Il reporta son regard sur la jeune femme et lui tendit la main.
J’avais peur, je ne vous le cacherais pas. J’avais peur de confier mes hommes à des bleus incompétents à peine sorti des jupons de leurs mères, ou alors des nobles ne souhaitant qu’impressionner par leur « courage ». Ce genre de personne est aussi dangereuse que ceux d’en face, voire même pire. Mais vous n’êtes pas de ces gens là Hele. Vous êtes mon commandant et je respecterais vous choix, je ne contesterais jamais vos ordres devant les hommes mais je place beaucoup d’espoir en vous. Vous avez nos vies entre vos mains et je sais que vous les utiliserez à bien.
Je ne vous retarde pas plus commandant, vous avez sans doute mieux et encore beaucoup à faire j’imagine.
Matis reporta une dernière fois son regard sur ses hommes pour se retourner vers son commandant.
Hé commandant… Merci.
Puis il se rapprocha de ses hommes pour régler les derniers détails, mettre en place le groupe pour se diriger dans l’enceinte blanche et prendre possession de leur nouveau logement. Il récupéra des papiers que lui transmettait son premier lieutenant et se prépara à la longue nuit qu’il allait avoir. S’occuper de dresser la liste des morts n’avait rien de plaisant, mais il fallait le faire.
En espérant, même s’il rêvait, que se serait la dernière des listes à faire avant de bouter hors de l’Empire ces touristes.
|
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) | |
| |
| | | | Rassemblement et mise au point (Pv Meyhl) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |