La famille Razer. Une famille de noble siégeant à Aldaria, la Superbe. "Suit la voie de la magie, et tu auras le pouvoir, fils. Le pouvoir, c'est tout. Sinon, c'est rien." Tel est la loi des Razer.

Je suis malheureusement née dans cette famille, où l'on m'a prénommé Asianne. Asianne Razer, c'est ainsi mon nom. Née dans la noblesse, on m'y a enseigné la pratique de la magie. Sur Armanda, nous sommes tous nés magiciens. Mais, ma famille à décider de s'y spécialiser. Nombreux sont mes ancêtres ayant rejoint l'armée depuis la création de l'empire. Une fleur ne choisit pas l'herbe où elle éclot. Pour moi, faire partie de toute cette noblesse n'est que malédiction. Depuis toute mon enfance, j'y ai pensé. Mais, il a fallut certains évènements pour haïr mon propre sang.

Pour commencer, ma mère. C’est elle qui m’a enseigné tout ce que je fais. J’ai appris d’elle la bonté et les valeurs. Le rang social n’est pas important. Seul le coeur et l’âme de chaque individu vivant sur Armanda compte. Quelque soit la race, aussi. Vampire, elfe, dragon ou humain, nous sommes tous des êtres vivants et nous devons nous aimer mutuellement. Il parait qu’elle a comprit ça en tombant amoureuse d’un vampire, alors qu’elle a été encore élève à l’académie de magie. Mais, comme elle a été une noble, elle s’est mariée à mon père avec un mariage arrangé. Le vampire en question a disparu, peut-être que la famille de mon père l’a exécuté.

J’ai été proche d’elle, mais elle a été empoisonné par une famille noble ennemi, lorsque j’ai été jeune. Vers mes sept ans. Il s’agit d’une ancienne camarade de ma mère à l’académie de magie, qui a voulu se marié avec mon père pour des raisons économiques. En effet, ma famille a été plus puissante que cette famille ennemie et le mariage avec mon père les a encore plus affaiblie. Ils ont essayé à plusieurs reprise de la tuer, mais un espion a intégré les domestiques de la famille et y a fallu longtemps pour gagner notre confiance et passer à l’acte. Évidemment, il a été puni car, après une enquête, nous avons pu savoir qui a été le tueur. Mon père, mes frères et soeurs ont voulu aussi châtier la famille noble ennemie, mais rien n’a pu les accuser. Je n’ai pas voulu me venger, mais j’ai été très en colère. Je me suis dis que si ma mère et moi-même n’étions pas dans une famille de noblesse, elle aurait pu vivre encore longtemps. C’est à ce moment que je j’ai réellement commencer à détester la noblesse. Au moins, ma mère m’a laissé un présent : son collier, qu’elle a obtenu de ma grand mère.

Mon éducation auprès de mon père et de mes grands frères et soeurs a été différent de celui que ma mère m’a donné. Ils sont strictes et lorsque que je désobéis aux “ordres” ou que je refuse quoi que ce soit venant de leurs souhaits, soit je suis consignée dans ma chambre, soit je suis enfermée dans les cachots de la maison, me privant de nourriture pendant une semaine et où l’on me fouette ou en utilisant la magie pour me faire comprendre mon erreur par la souffrance physique en plus de la faim et la soif. Combien de fois ai-je pleurer mon malheur ? Combien de litre d’eau de mon corps ai-je versé par pur tristesse ? Je ne peux vous le dire.

Durant mon enfance, il m'est déjà arrivé d'avoir été capturé par des brigands et voleurs pour une demande de rançon, et m'ont violé pour "attendre" la réponse de ma famille. Ces malfaiteurs ont été évidemment châtier. Cependant, une petite fille se faisant enlever sa virginité ne s’en sort pas mentalement indemne. Tout d’abord, je n’ai pu sortir de ma chambre pendant plus d’un mois. Ensuite, la peur des hommes. Seules les femmes ont pu m’approcher, mais mon père n’en avait que faire. Rien qu’en sa présence, je tremble. J’ai tellement peur que j’en ai perdu la raison. Je me suis enfuie de chez moi. Bien évidemment, ma famille est partie à ma recherche. Cependant, comme je ne suis jamais sortie du manoir seule, je me suis perdue en ville.

C’est à ce moment là que j’ai rencontré mon ami d’enfance, Arthur. D’accord, notre rencontre a été brutal car ma peur des hommes s’est appliqué aussi sur lui. Mais, il a eu un tempérament de feu et a été plus têtu qu’une mule. De plus, des gardes de la cité nous ont retrouvé. Je m’en rappelle. Arthur m’a prit la main et m’a forcé de courir avec lui, pour fuir. Sous le feu de l’action, je me suis laissée faire. Lorsque nous avons réussi à échapper les gardes, nous sommes arrivés chez lui : dans une maison fait de bois, au quartier des marchands. Arthur est en fait le fils d’un marchand qui a beaucoup de dette. Le jeune garçon a dû donc voler de l’argent à d’autres nobles, mais le dieu de la discrétion l’a abandonné pour ce jour. Ces victimes l’ont prit sur le fait et c’est comme cela qu’il a été en fuite. Bizarrement, je me suis sentie bien avec lui, comme si je peux le faire confiance. En fait, rester avec lui, son père et sa mère m’a changé de toute cette luxure qui m’a ennuyé. Je suis plus restée avec sa mère et c’est elle qui m’a “guéri” de ce traumatisme. En fait, j’ai pris plus confiance en moi envers les hommes. Sa gentillesse m’a guéri. Par contre, mon père m’a retrouvé et a voulu punir cette famille pour m’avoir “séquestré” alors que c’est faux. Mais lorsque père a comprit que c’est une boutique de magie intéressante, il a accepté de payer les dettes du père d’Arthur, en échange de lui vendre ses articles et de prendre son fils pour qu’il travaille au manoir. Il s’avère qu’il soit doué et proche des chevaux.

Mais lorsque père a comprit que c’est une boutique de magie intéressante, il a accepté de payer les dettes du père d’Arthur, en échange de lui vendre ses articles et de prendre son fils pour qu’il travaille au manoir. Il s’avère qu’il soit doué et proche des chevaux. Arthur a pu donc rester avec nous en tant que palefrenier de la famille, ainsi que chauffeur. C’est lui qui m’a apprit à monter à cheval. Passer du temps avec lui m’a rendu folle amoureuse de lui. Cependant, lors de mon quinzième anniversaire, on m’a promise à un Duc. Je ne l’ai pas pu accepter cela. Mais, mon père m’y a forcé. Mon amour secret avec Arthur a été découvert car ma servante, qui été au courant, m’a trahi. L’amour de ma vie a été exécuté et mon soi-disant “fiancé” a annulé le mariage. Ma famille a été désemparé et a été plus stricte envers moi. Durant cinq ans, j’ai dû vivre comme une prisonnière, seule, sans amie, haïssant de plus en plus les nobles. Mon coeur s’est noircit de plus en plus. La haine avalant ma gentillesse durant chaque instant passant dans cette immense demeure qui me rend malade. Je ne fais que devenir ce que je déteste le plus : une personne assoiffée de vengeance. La noblesse m’a fait que prendre tout ce que je chérissais : ma mère, l’amour de ma vie…. Alors soit. Je jouerai la gentille fille noble, mais un jour, j’aurais ma vengeance.

Un jour, mon père vient me rendre visite dans ma chambre. J’aurais été choisi comme dame de compagnie de la princesse de l’Empire, Esmelda Kohan, par sa Majesté la Reine. Je n’ai pas compris pourquoi [en fait, le fait qu’Asianne a gardé en mémoire l’éducation de sa mère sur le fait de ne pas classer les gens par leur race et rang social a fait prendre la décision à la reine] , mais lorsque j’ai entendu la nouvelle, je me suis dis que j’allais encore être dans une autre prison, en plus de jouer la boniche à une princesse pourrie gâter. Cependant, néanmoins, j’ai eu tord. La princesse, Esmelda, est une gentille personne. Bien qu’elle est consciente de ses responsabilités, elle désire d’aider son peuple et de faire le bien autour d’elle. Aller à l’orphelinat pour aider les enfants en les donnant de l’argent, de la nourriture et en essayant de trouver des familles pour eux. C’est sensé être un secret, mais elle donne aussi à manger aux pauvres qu’elle rencontre dans la rue. Elle me fait penser à ma mère. Je la respecte et je la considère comme une amie très chère. Elle m’a apprit qu’avoir un rang social élevé implique certaine responsabilité. Ma mère a tenté de me l’apprendre, mais ma famille n’a fait qu’utiliser leur position pour des désirs égoïstes. Et je me suis rendue compte qu’avec mon envie de vengeance, je ne fais que devenir comme eux. Maintenant, je servirai la princesse et mettrai en pratique ma magie pour ses idéaux et pour la protéger.

Je sais qu’Esmelda n’est pas tout à fait heureuse, malgré tout. Enfin, c’est ce que je pense. Je l’ai accompagné car, comme c’est un choix politique et que je connais la sensation d’épouser une personne qu’on ne connait pas et qu’on n’aimerait pas forcément. Je l’ai laissé seule à faire des négociations. Je pense que j’aurai dû y aller avec elle. Maintenant, elle a été kidnappé et je voudrais la sauver. La guerre fait rage et je pense pouvoir utiliser ma magie pour aider Esmelda. Je veux aider Ninna, sa garde personnelle, pour cette tâche.